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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Vendredi 8 août 5 08 /08 /Août 00:56
   

    Adam se retourna soudainement sur lui même, il avait cru que quelqu'un l'appelait étrangement son nom avait raisonner distinctement mais plus comme un échos seulement lorsqu'il se retournait plus personne ne faisait vraiment attention à lui. Aurait il rêver ? Oui sûrement, lui la tête tellement dans les nuages, rêver ça lui arrive presque toute la journée.
    Il se promena dans les rues de la ville s'approchant peu à peu de la sortir et des grands champs d'herbes fraîches et humides, clôturé de fil électrique pour empêcher les vaches où les moutons de se faire la mal ! Il sourit tristement en voyant ses bêtes en cage, quelle tristesse. Il s'arrêta sur une petite maison au milieu du champs, certainement la maison de l'èleveur qui s'occupait de ces troupeaux, le seigneur sur son fief bien garder.
    Mais à quoi il pensait ?! Voilà que toutes débilitées qu'il voyait étaient bonnes à prendre pour s'empêcher de revoir le doux visage de Sanzo dans son âme et conscience, pourtant plus il l'évitait plus il sentait ce souvenirs ce graver en lui, son nom s'inscrire partout dans sa tête. Alors qu'il revint un peu plus dans la ville toujours les mains dans les poches une expression sereine et en même temps assez déçu un coup feu le fit sursauter ! Il se retourna sur lui même se demandant d'où se tire venait lorsqu'il aperçu un rué d'oiseau s'échapper des aux arbres de la forêt avoisinante. Un vieil hommes sortit des bois des lapins accroché à sa ceinture avec un sourire victorieux. L'homme robuste remarqua Adam intriguer et encore sous l'effet du choc il lui montra le lapin qu'il tenait dans la main un sourire au lèvre et il annonça d'un accent digne du bon vieux paysan :

- J'l'ai pas raté c'lui là ! Un coup d'carabine et pouf ! L'bon lapin de c'soir ! C'est ma 'tite femme q'va être contente ! Ria le paysan

    Adam ri nerveusement et se pressa de mettre de la distance avec l'homme armé, il lui faisait froid dans le dos ! Surtout amateur de film d'horreur il le voyait bien essayer de plomber les fesses d'un pauvre photographe naïf.



  

    Sanzo était couché sur le ventre les mains toujours liées mais plus endossé au tuyaux, les raclements de gorge de son père un peu plus loin vers l'établis, les larmes aux yeux ne pouvant les arrêter il se mordit la langue de douleur. Tout son être était effrayant, on ne savait plus tellement où était la plaie qui saignait tant son corps en était imbibé !

- Papa..., il sanglota, pourquoi...

    Le père sifflotait en dévissant quelque chose de l'établis, avec une chemise comme unique vêtement encore sur son corps.
    Sanzo respira difficilement ne voulant même pas bouger malgré sa position inconfortable, impossible de dire si il avait son pantalon où non il ne sentait plus la partie inférieur de son corps. Un véritable carnage, l'incarnation des martyres, la haine qu'il avait forgé peu avant n'était rien comparé à la folie qui régnait dans la pièce par un son de sifflement. Il se mordit la lèvre paniqué, suppliant que quelqu'un fasse quelque chose, qu'on le tue sur place et que tout s'arrête ! Les larmes se deversaient, sans arrêt, sans cesse, sans épuisement et ses bras liés dans son dos, mutilé par les barbelés faisaient peur à voir. Comment sortir de ce cauchemar.

- Adam..., il murmura, Adam aide moi je t'en supplie...aide moi...

    Serrant les yeux tellement fort, serrant les dents, la mal être qui l'habitait ne s'effacera certainement qu'à sa mort. Son père se retourna un sourire immense trônant son visage, il passa sa langue sur ses lèvres commença à se caresser le sexe sans quitter des yeux le corps soumis de son fils, le reconnaissait il encore ?  Le père incestueux avait fait place à un pervers démesuré jouissant de la douleur et des tortures qu'il pouvait infliger à cette peau parfaite, tellement nacré, tellement douce, si éclatante, à ses lèvres rosées fines et pulpeuses, ses yeux de braise au regard envoûtant. Il se masturba avec rapidité, gémissant de plaisir et se rapprochant du semblant de l'être humain couché au sol, les restes de Sanzo. Il attrapa ses cheveux long pour le soulever arrachant un nouveau cri de celui-ci qui ne put retenir encore une fois ses hurlements, ses mains saignantes, son dos était un véritable appel à l'achèvement , sa tête allait exploser !
    Monsieur Urashima sourit devant la réaction de Sanzo, alors qu'il criait il lui éjacula au visage. Sanzo se débattait du mieux qu'il pouvait crachant, essayant de se cacher le visage de cette substance. Un dégoût lui serra la gorge et lui donna un coup de l'estomac et sans vraiment prévoir il vomit un liquide transparant qui ressemblait fort à de la bave. Son estomac vide se contractait sans dégurgité quoi que ce soit.

- Tu ne sais pas te tenir, ironisa son père sifflotant à nouveau

    Sanzo à moitié conscient sentait que la vie le quittait, il se sentait partir et cette impression était comme un pansement, une cicatrisation, il en était sûr la fin était là. Il sourit maladroitement fermant les yeux revoyant une dernière fois l'image de sa mère dans son esprit et puis soudainement celle d'Adam. Un "cric" le fit lever les yeux une dernière fois sur son père qui tenait un arme entre les mains, plus de sourire malsain, plus de regard enivré de désir. Plus qu'un visage livide et blafard, des yeux sombre et strique, un rictus de colère vint lui déformer le visage. Sanzo sourit de victoire et insista sur son regard le défiant d'appuyer sachant très bien qu'il en était capable.

- C'est la fin mon amour, avait prononcer son père
- Va te faire foutre, sourit Sanzo

    Plus qu'une détonation et tout s'achèvera.

- Pose cette arme enfoiré ! Hurla une voix vers les escaliers

    Sanzo ouvrit soudainement les yeux, il les planta dans ceux d'un homme enragé extremement en colère et bizarrement tremblant de peur. Son père lui restait figer de stupéfaction, cet imbécile était rentré dans sa maison, l'avait interrompu dans son ultime orgasme et prenait la défense de cette "pute" qui lui servait de fils.

- J'ai déjà appeler la police alors vous avez intérêt à ne pas faire de geste brusque.

    Le jeune garçon audacieux tenait une sorte de carabine dans les mains, la scène aurait put paraître amusante à première vue mais une tension horrible régnait, Sanzo ne pouvait pas quitter le visage sévère d'Adam.

- Pourquoi faire ça Monsieur Urashima ? Sur votre propre fils ? Comment pouvez vous !
- Vous ne pouvez pas comprendre ! JE L'AIME ! Et il m'a trahis ! Vous entendez !! Il m'a trahis ! Il a voulu me quitter comme sa mère !! Il a voulu partir en me laissant seul ! ALORS QUE JE L'AIME ! Si il était resté obéissant je ne lui aurai jamais fait de mal, jamais. Ce n'est qu'une fiote ! Une petite pute ! Il a voulu m'abandonner en partant sans moi il est le pire de tous ! C'est de sa faute si j'en suis arrivé là uniquement de sa faute ! Sa mère est partie à cause de lui ! JE SUIS UN MONSTRE A CAUSE DE LUI ! Il ne mérite que ça, il est si beau, si parfait ! Si tentant ! Il m'a provoqué. HAHA ! CE N'EST QU'UNE PUTE ! Il ressemble tellement à ce fils de pute ! Tout est de sa faute...Si elle m'a quitté pour cet enflure ! Elle m'a quitté pour ce con. Il se retourna vers Sanzo. Il a les même attraits, la même peau de nacre, les yeux de cet enfoiré ! Tout en lui n'est qu'une torture pour moi ! C'est lui le demon, pas moi.

    Sanzo sentit sa gorge se serré, il se sentait humilier, surtout sous le regard terrifié de Adam qui tremblait malgré lui la sueur perlant son front en écoutant son père débiter des choses qui devenaient de plus en plus intéressantes...

- Comment ça...Vous voulez dire..., s'étonna Adam
- Elle m'a quitté pour son vrai père. Cette raclure de merde ! Sauf que lui ne voulait pas d'enfant alors elle est partie sans son fils...Et dire que je l'ai accepté ! Je lui avais tout donner on était heureux avec elle. Tellement heureux. Mais il a fallut qu'elle l'aime encore !!! ME LAISSANT AVEC CETTE SALOPERIE SE MOQUANT DE MOI PAR SA PROPRE EXISTANCE !!

    Sanzo sentit son coeur exploser, sa vie n'était finalement qu'un mensonge, une illusion, il n'était qu'une "erreur". Il avait enduré les pires souffrances, les pires tortures morales et physiques pour apprendre que sa mère l'avait abandonné pour un homme. Pour son véritable père qui ne voulait même pas de lui, personne n'en voulait. Finalement cet être si ignoble a été contraint de s'occuper d'un tare, son bourreau qu' il croyait son père n'était qu'un homme chargé d'un gosse inutile ! D'un vulgaire déchet dont on se débarrassait par tous les moyens. Ses yeux s'embuèrent de larmes, ses lèvres s'étaient figées entrouvertes d'étonnement, l'image de sa douce mère le poignardait un peu plus, cette femme qu'il avait toujours aimer ne l'avait jamais aimer lui, jamais. C'était une contrainte et un poids pour tous qu'on cherchant à donner comme un vulgaire chien. Sa vie n'était qu'une terrible hypocrisie, ignominie, erreur.
    Adam ne connaissait aucun mot qui aurait put définir cet homme ignoble, il ne connaissait aucune insulte assez forte pour le caractériser. Aucun criminel aussi cinglé, rien, cet homme semblait être le diable incarné ! Son regard plein de haine et de folie lui donnait des sueurs froides et si ce n'était pas pour Sanzo il aurai prit ses jambes à son coup sans même rentrer de cette maison. Seulement il ne pouvait pas la quitter des yeux jusqu'à ce qu'il entende un cri horrible et la voix toujours qui l'appelait. Il avait emprunté la carabine au paysan et rentré dans cette maison fermé, plongé dans le noir ! Il avait remarqué à la cuisine dévasté et la vue du sang au sol lui avait même arracher un hoquet de stupeur manquant de faire tomber l'arme puis les sifflements vers la cave grande ouverte. Il était à peine sur le seuil qu'il remarqua un homme à moitié dénuder mettant trois balles dans une arme et se retournant ensuite pointant cette même arme. Seulement il n'aurai jamais penser trouver Sanzo dans un état aussi désastreux, c'était un miracle qu'il soit encore en vie.

- Tout est de ta faute. Dit le père doucement. Absolument tout...quand je l'ai rencontré un bébé dans les bras elle m'était apparu comme une ange, j'aurai put tout accepter d'elle et même d'elever un fils comme si c'était le mien. La seule chose que je n'aurai jamais put croire c'était qu'elle me quitte pour le véritable père, abandonnant son enfant, m'abandonnant moi. Je n'ai jamais put te pardonner de me l'avoir fait partir...je n'aurai jamais put te pardonner. J'avais énormément bu ce soir là, ce soir où elle t'avait laissé sur le bord de la route. Tellement bu, je suis monté te voir et là j'ai été prit d'un incontrôlable désir de vengeance ! Un désir tellement puissant qu'il me faisait bander. Ton petit corps frèle et tes beaux yeux bleu était un affront je te détestais tellement. De la haine à l'amour il n'y a qu'un pas et j'ai toujours été tiraillé entre les deux. Haha ! Je ne pouvais plus faire marche arrière il fallait que tu paie ! Il fallait que tu restes avec moi, il fallait que mon désir brûlant se calme. Il fallait trouver une solution.

    Un sourire effrayant defigura son visage. Adam avala sa salive jeta un bref regard au corps de Sanzo qui semblait pétrifier, réalisant que toute sa vie était basée sur un mensonge.
    Le bruit des sirènes de police se fit enfin entendre et Adam se sentait étrangement soulager même si se retrouver toujours face à un homme malade et armé continuait de le tétaniser. Ce même cinglé éclata soudainement dans un rire roque et effrayant regardant Sanzo dans les yeux avant de relever l'arme et se tiré une balle dans la tête. Adam sursauta ne réalisant pas, il laissa tomber la carabine de ses mains comme si celle ci l'avait brûler, il contourna lentement le corps inerte pour s'approcher de Sanzo toujours étendu sur le sol, sur le ventre, le pantalon et le boxer baissés sur ses jambes poignardées, ses mains attachées par des barbelés. Adam ne savait pas quoi faire, il avait peur de le toucher, de lui faire du mal, il ne savait comment s'y prendre et vérifia qu'il était encore en vie. Pour toute réponse il ne vit que deux grands yeux ouvert paralyser qui tremblaient légèrement. Il posa doucement une main sur ses cheveux pour lui faire remarquer sa présence, il comprenait que Sanzo soit en état de choc après ses révélations et à part lui dire simplement " Tout est finit maintenant " il ne savait pas quoi dire.

On peut dire que le Papa était malade ! ^^
Mais à votre avis est-ce qu'il est vraiment mort ?
Niark...



Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 23:36
  


    Adam commençait à tapé du pied à force d'attendre que la réceptionniste lui donne les indications nécessaires pour voir Sanzo, bizarrement il était heureux à l'idée de le revoir c'était peut être bon signe ?

- Je suis désolé Monsieur Urashima Sanzo est sortit hier soir.
- Comment ça ? S'étonna Adam
- Oui il est sortit son père est venu le chercher voilà.
- Ah très bien.

    Sans vraiment le vouloir il était beaucoup plus déçu que ce qu'il pensait, il s'étonna également d'être autant toucher par cette nouvelle alors que l'effet devrai être inverse ! Après tout si il était sortit ça voulait dire qu'il était en bonne santé non ? Mais cela voulait dire aussi qu'il risquait de ne plus le revoir. Son petit air perdu et timide lui manquait, cette façon se fermé sur les autres et son visage si impassible à ses sentiments que lorsque celui ci ne montrait qu'un soupçon de joie il s'illuminait à la seconde ! Provoquant plus de chamboulant en Adam que ce qu'il pourrait croire.
    D'un pas lent il quitta l'hôpital doucement espérant trouver refuge dans un café qui serai ouvert, sentant la bonne odeur de l'été qui s'était déjà installer avant l'heure. Avec quelques croissants chaud il s'avouerait ce début de matinee avec malgré tout un goût de manque, de peine de ne pas avoir vu Sanzo et son sourire.

- Un café et un croissant s'il vous plaît ! Commanda Adam en s'installant sur les terrasses.

    Songeur il imaginait que Sanzo dormait encore paisiblement et comme ferai un adolescent entiché il l'imaginait entourer d'une sorte de lumière salvatrice, douce paisible, un garçon coucher sur ses oreillers comme si il flottait sur un nuage. L'envie indescriptible de toucher sa peau nacré, quelques pointes de cheveux touchant le bout de ses cils, des lèvres roses si tentatrice semblant plus esquisse qu'une crème glacé...
    OH ! Gros problème ! Voilà qu'il se m'était à fantasmer sur lui ! Fallait vraiment qu'il prenne une douche froide et de toute urgence, cette soudaine envie de s'emparer du corps de ce garçon encore si jeune lui paraissait malsain ! Il aurait bien trop peur de le brisé, de le salir...
    AH !
    Mon dieu il faut immédiatement quitter les lieux, ça devient dangereux toute cette poésie qui pénétrait dans son coeur de pierre ! Il ne voulait pas le toucher, pourtant ce n'est pas son âge qui le gênait, encore moins son sexe puisqu'il était gay ! Cela dit Adam savait très bien comment çà se terminait, il était un véritable coeur d'artichaut dés qu'il sympathisant avec un beau mec Adam avait l'impression d'être tomber sur un ange pour vite déchanter et s'en lasser en quelque jours. Il refusait de le faire souffrir, rien que d'imaginer Sanzo pleurer par sa faute ça lui arracherai le coeur. En revanche, s'inquiéter pour quelqu'un : ça c'était nouveau.

- Je ferai mieux de rentrer chez moi, ça sert à rien de me torturer l'esprit comme ça. En y réfléchissant il n'est sûrement pas gay et sa fragilité m'effraie quelque peu. Ah  mais je vois même pas pourquoi je me pose autant de question ! Faut absolument que je me trouve une distraction.

    Il paya pour partir les mains dans les poches, le gilet complètement ouvert sur un t-shirt blanc, un appareil photos qui pendait autour de son coup. Il n'avait rien à faire à part marcher il analysa les alentours, des passants tous plus différents les uns que les autres son regard fut attiré par une dame âgé porté des sacs qui s'arrêta en regardant ses mains sûrement fatigué. Il attrapa son appareil pour capturer cette image, un léger zoom, l'effervescence des passants faisait ressortir l'immobilité de la vieille dame sur une pellicule en noire et blanc. Un homme tenant un enfant dans ses bras lui ébouriffant ses beaux cheveux blond cette image il voulu la photographier mais une sensation étrange l'en empêchait, une nostalgie inexplicable qui lui coupait tout élan. Le souvenir d'un père ouvrant grand les bras pour que son fils vient s'y réfugier après être tomber du vélo pour la première fois, un rapide baiser posé sur le doigts rougis puis une poigne ébouriffant ses cheveux de blé.

- Un homme ne pleure pas allez...


    Le père souriant faisant ressortir de jolies pommettes et l'enfant se réjouissant tout à coup au même pommettes que le père, le même regard, le même sourire innocent.
    Adam tenait toujours son appareil entre ses mains revenant peu à peu à lui. Ceux qu'ils regardaient juste avant sa léthargie s'éloignaient maintenant pour rejoindre une magnifique femme enceinte étant en train de choisir des légumes dans un des commerces se tenant sous le ventre déjà bien rond.  Le beau  photographe n'avait plus tellement envie de photographier cette famille, ses moments leur appartenait et les capturé serai leur voler ce bonheur qui planait au dessus d'eux.
Un bonheur éternel.
     Est-ce que Sanzo connaissait ce genre de bonheur ? Ce bonheur qui pour Adam n'était qu'un doux souvenirs aux pommettes douces et aux sourires mielleux. L'image du père autoritaire le frappa tout à coup, cet homme à l'hôpital lui faisait froid dans le dos, ses habits sévère et son regard perçant l'irritait. Cette homme ne faisait que provoquer une colère grondante dans sa poitrine comme si il était le mal, son corps entier lui ordonnait de ne pas s'approcher de lui ! Quelque chose le révulsait. Il était sûr que cet homme était incapable d'aimer un fils et encore moins une femme !
     Sanzo était il en danger près de lui ?
Non ! Sûrement pas il se faisait des idées ! Pff ! Vraiment il riait de sa stupidité et finalement dans un soupire il regarda une dernière fois le soleil pour se diriger dans un kiosque et ensuite rentré chez lui avec un bon journal. Emy ne sera certainement pas là ! Le week-end est terminé et les adolescents reprennent les cours.

- Sanzo est sûrement au lycée aussi...

    Un flash lui vint soudainement ! Mais bien sûr ! Voilà comment le revoir ! Il n'avait soudainement plus envie de lire un foutu journal et oubliant toutes les mises en garde que lui dictait son intuition il ne pouvait ignorer le fait qu'il avait BESOIN de revoir son sourire. Il avait besoin de savoir qu'il allait mieux.
    Il courut aussi vite qu'il put tenant son appareil pour ne pas qu'il lui frappe le torse durant sa course, il connaissait un lycée pas trop loin et c'était le seul de ville il était sûr qu'il serai là, qu'il étudiait là, soudainement impatient et le coeur battant. Pourtant à son arrivée il ne vit pas un garçon au beaux cheveux rouges, il remarqua que c'était un lycée privé où l'uniforme était de rigueur. Se ressemblant tous un peu plus, il n'aurait pas été difficile de le retrouver même au milieu de la foule et pourtant il ne vit rien. Absolument pas de Sanzo. Toute son excitation, son enthousiasme se retrouver à patauger dans la flaque devant le portail. Finalement il ne le reverra certainement jamais.
    Il était tellement loin de s'imaginer que Sanzo n'était actuellement ni même au lycée ni même nulle part à ailleurs que chez lui. Il ouvrit difficilement les yeux, un simplement clignement de cils lui procurait une douleur atroce, son dos contre un tuyaux de canalisation, les mains lié par quelque en fer, il remua à peine la main pour vérifier l'origine qu'il grinça les dents de douleurs peu importe ce que c'était mais c'était planté dans ses mains et au moindres mouvements les cris se noyaient de sa gorge. Un malaise atroce lui brouillait le vue, la douleur insupportable le faisait gémir par peur de crié. Tout lui revenait à l'esprit peu à peu, la vieille il avait subit les pires supplices et il sentait que ce n'était pas encore terminé.

- Des barbelés..., murmura Sanzo

    Oui c'était certainement des barbelés, sa tête penchant en avant vider de force et d'énergie la souffrance était infernale, son corps lui faisait horriblement mal il ne désirait que s'en extirper, s'exiler de cette chair qui semble brûlé vive ! Écorché, le mollet planté par plusieurs coup de couteau de la vieille.
    Il se souvenait de la dernière phrase de son père juste avant la douleur saillante qui lui avait arraché un cri de bête à l'agonie, un cri strident sentant la lame s'enfoncer doucement dans la chair impossible de bouger, impossible de se débattre. La douleur paralysante, et les larmes poignantes, les murmures d'un père pervertis, fou, plantant, plantant, poignardant encore et encore ses jambes ! Le trouant et brûlant ensuite ses plais pour éviter que son jouet ne se vide de son sang.

- Nan tu ne mourra pas tout de suite...Crois moi tu vas payer pour ce que tu as fais. Tu regretterai de ne pas être mort dans cette foutue rivière !


    La pluie commençant à s'abattre sur les vitres de la cuisine, la lumière de la nuit éclairant une scène terrifiante, digne des films les plus sanglant, un homme se noyant dans son sang avec au dessus un cinglé tenant un couteau de boucher dégoulinant d'un fil visqueux tombant en gouttes sur le corps méconnaissable. Les yeux brillants d'un assassin et les éclats des larmes se mêlant au liquide rouge. La perte de connaissance arrivant peu à peu lorsque Sanzo sentit sa tête tourner, la douleur tellement hurlante qu'elle en devenait anesthésiante, l'ombre des branches d'arbres frappant le verres, une table retournée, une cuisine dévastée. Il se souvenait juste ne plus entendre les insultes du père et fixé intensément la lune en croissant qui disparaissait sous les nuages, recouvrant la ville d'un voile sombre et faisant tomber la pluie à grosses gouttes et en rafales sur sa triste vie.
    Puis le noir et enfin le réveil indésiré d'un corps mutilé, ses jambes en passoires, les mains lié de barbelés, les yeux enflés de larmes, de bleus, de sang ! La bouche tellement gonflés que la bave s'en extirpait sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit, l'odeur du sang sec l'impression d'avoir plongé dedans et d'en ressortir vidé. L'horreur de la réalité le poignardait encore plus.

- Je suis fini...

    Qu'allait il faire de lui ? Le violer encore et encore jusqu'à ce qu'il en crève, il ne pourra jamais s'en sortir et même si par miracle son père le laissant en paix son âme est pourrit. Oui, son âme est détruite, déchiré, poignardé puis partie en fumer ne restant de lui qu'un homme sans plus aucune envie de vivre ! Et même si un jours l'envie de vivre lui reprenait il ne pourra, il sera à jamais dépressif, déprimer, seul, suicidaire, inconsolable, insociable. Un mort tenant sur ses jambes. Rien, plus rien ne pouvait le sauver il était destiné à souffrir à se refermer sa déprime, inspirant ardemment à la mort sans jamais l'atteindre comme un inavouable secret.

- Si je rejoins Dieu tu peux être sûre que je te fais la fête..., ironisa Sanzo

    La situation était désespère et voilà qu'il commençait à délirer imaginant déjà sa mort, imaginant crevé dans un râle d'agonie atteignant les cieux et crachant sur ce foutu Dieu de merde. Il n'existe pas ! Non impossible ! Comment un être aussi horrible peut il exister, comment peut il se dire père des hommes ? QUEL GENRE DE PERE NORMALEMENT CONSITITUER FAIRE SUBIR CA A SES ENFANTS !!

- Le genre qui me sert de père...Le genre qu'il faudrait brûler sur un bûcher, le genre qui mériterai qu'on les pendent par les couilles ! Enfoiré ! RACLURE DE MERDE ! Cria Sanzo du fond de sa cave

    Sa peur s'était effacer la vieille transformant le Sanzo craintif en un homme rancunier, en voulant au monde entier car ce n'était pas son silence qui l'enfermait dans cette cave c'était le silence des autres ! Ne dites pas qu'un voisin n'a pas entendu le vacarme qu'il y a eut, les cris, les insultes même les coups de couteau semblait faire le bruit d'une massue !

- Brûlez tous...Je souhaite qu'ils crèvent !

    Sanzo dans la haine serra les poings ouvrant un peu plus les plaies et nourrissant sa haine, si jamais il arriva à sortir de cette cave il égorgerai son père sans hésiter. Il lui arracherai les yeux à main nu, le frappera d'une masse jusqu'à ce que son bras ne puisse plus !
    Le bruit d'une porte qui s'ouvre l'interrompit dans son scénario de la parfaite vengeance, une silhouette à pas lent s'approchait de lui, la visage tellement marteler de coups qu'il pouvait à peine apercevoir une forme mais il jurerai reconnaître le bourreau qui dans un raclement de gorge se précipita sur Sanzo, inoffensif, lui agrippant la gorge d'une poigne de fer. L'homme se colla à lui les yeux dilaté de désir, humide de perversité, il se frotta sur Sanzo qui sentait déjà l'érection du père lui donner des hauts le coeur. Les yeux brillants, le tyran renifla comme un animal les cheveux de Sanzo qui lui tombait sur les yeux, il s'approcha de son oreille doucement, comme un prédateur sur sa proie...

- Ça ne fait que commencez...

    Il lécha le joue de Sanzo de tout son long, montant jusqu'à ses cheveux, le bruit d'un zip fit sursauté Sanzo perdant son assurance, son père remonta Sanzo par les hanches et le regarda une dernière fois dans un rire malsain.




Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 22:29
   MUSIQUE !! 


    Il avait à peine ouvert la porte qu'il était déjà repartit tout se passait en boucle dans ma tête, Klay si proche de moi, les mains posés sur mon visage, ses yeux encrés dans les miens, la voix distincte de Raphaël, son expression, son regard, sa peine, sa déception, ma peur, ma tétanie. J'ai poussé Klay comme j'ai put ignorant ses appels et j'ai courut derrière Raphaël ne sachant pas trop ce que j'allais lui dire mais ne pouvant pas le laisser partir ainsi sans explication ! Je ne pouvais pas rester là sans rien faire !
Raphaël ne me quitte pas je t'en supplies ! Ne pars pas ! Tu ne peux pas me faire ça...
    Notre histoire était si belle, on aurait put croire à un conte de fée et finalement tout part en fumée ! J'ai courut aussi vite que je pouvais le cherchant du regard, le souffle me manquait mais ça avait peu d'importance, j'ai put apercevoir sa silhouette d'un pas rapide ce dirigeant vers sa voiture. J'ai courut à nouveau, n'arrivant pas à m'arrêter, sans savoir comment j'allais m'expliquer, les mots que j'allais employer, ce que je ne devrais pas employer, le convaincre de ne pas me quitter ! Le convaincre que rien ne s'est passé ! Le convaincre qu'il doit rester et que si jamais il me laisse j'en mourrai !! Oui j'en mourrai...

- Raphaël arrêtes toi !

    Je l'ai poussé m'écrasant sur la portière l'empêchant de rentrer à l'intérieur, son regard plein de rage m'effrayais, l'avais je déjà perdu ?

- Laisses moi t'expliquer !
- Pousses toi Vincent...
- Ecoutes moi nom de Dieu !
- C'EST TOI QUI VA M'ECOUTER ! Si tu ne te pousses pas immédiatement de cette voiture tu vas le regretter ! Ecartes toi !
- Jamais ! Tu ne peux pas partir ! T'as pas le droit de me laisser j'ai rien fait ! Il s'est rien passé Raphaël ! Absolument rien ! Je...je
- Tu es pathétique Vincent...Tu crois que je ne sais pas que tu es tombé amoureux de ton meilleur ami ? Tu crois que je ne l'ai pas remarqué ? Tu le mange des yeux Vincent ! Tu n'oses même pas te l'avouer ! Et..., il ravale sa salive regardant le ciel un moment, tu ne sais pas à quel point c'est dure de sentir que j'ai encore perdu. Arrêtes de te mentir Vincent, tu as eu de moi ce que tu voulais...ton premier amour mais c'est finit je ne peux pas continuer à assister à ma défaite ! Je refuse de te perdre et je préfère partir.
- Tu débloques ! Je t'aime ! Plus que tout au monde ! Je t'aime Raphaël !!

    Les larmes débordaient de mes yeux, la panique m'envahissait, j'ai sauté à son coup pour l'embrasserpassionnement même si je le sentais résistant ! Peu m'importait que j'étais en boxer et qu'il faisait même pas dix degré dehors, peu m'importait que mes larmes se mélangeaient au siennes collés ainsi. Ses bras tentant de me repoussé.

- Tu ne vois pas que tu es ridicule ! Ne me dis pas que tu n'as voulu de lui ! Oses me dire le contraire BORDEL ?

    La colère faisait jaillir un flot de larmes, il détourna le regard honte d'être si sensible et je me sentais écraser par une force inconnu, couper en deux je perdais peu à peu la terre. Un millier de poignard, un choc électrique, mon corps brûlant dans les flammes ! Une torture que de le voir dans un état si douloureux. Tout mon être se déchirait à chacun de ses mots et je ne savais plus quoi faire. La vie a-t-elle un sens sans lui ? Je vous en supplies qu'on me tue sur place, qu'on me foudroie, qu'on m'arrache le coeur, qu'on me pende à l'instant ! Si vous saviez comme je souffre. Il part, il m'abandonne et je ne peux rien faire ! Quoi que je dise quoi que je fasse il va me laisser pourrir dans ma solitude, mon sentiment de vide. Faites quelque chose !

- Ne rends pas les choses plus difficiles et laisses moi en paix...
- S'il te plait...ne me quittes pas..., je sanglote le visage cacher dans mes mains
- Je ne te quittes pas Vincent. C'était magnifique, tu m'as offert le plus beau des cadeaux et jamais je ne t'oublierai mais tu dois m'effacer de ta vie. Avance sans moi...
- Tu comptais me quitter depuis longtemps pas vrai ?
- Je sentais la fin venir oui...

    Menteur ! Espèce d'imbécile ! Tu m'avais promis ! Tu n'es qu'un menteur ! Tu m'avais promis merde...Pourquoi mon Dieu ? Pourquoi ! Tuez moi je vous en supplies ! Je veux crever ! MAMAN AIDES MOI !
    Le bruit d'un moteur puis plus rien, je suis resté planté dans le parking pleurant à genoux au sol implorant le ciel de m'achever pour de bon, de faire en sorte que mon coeur repose à jamais dans un cercueil, je ne veux plus rien ressentir ! Ca fait trop mal ! J'ai tellement mal...

- Je veux crever, je murmure, je veux crever...
- Chut...

    Klay est descendut, il me porte comme un enfant et je répète sans arrêt cette petite phrase qui se grave en moi, je m'amuse avec l'une de ses mèche de cheveux imaginant que c'est celle de Raphaël. Bizarrement je savais que tout allait se finir bientôt également, je savais que tout se fanait au fur du temps. C'était tellement fort qu'on se détruisait l'un l'autre et tous ses événements ont empoisonné notre histoire faisant de moi une loque humaine. J'étais frigorifié et pourtant je ne tremblais pas, j'étais comme anesthésier me rappelant de mon état dans les toilettes du restaurant le jour où j'ai cru qu'il était avec une femme.
    Klay tente de me déposer sur le canapé, je veux pas le lâcher je m'accroche à son coup me remettant à pleurer comme un enfant qu'on séparait de sa peluche ou de sa mère, je hurlais le nom de Raphaël comme si c'était mon dernier lien avec.

- On va chez moi d'accord. Je récupère tes affaires et on s'en va promis...
- Non je vais l'entendre ! Il va revenir hein ! Pas vrai qu'il va revenir !! HEIN ! Dis moi qu'il va revenir dis le moi...s'il te plaît !

    Son regard désolé, il avait mal pour moi me voir ainsi, si pitoyable, tellement perdu dans ma folie que j'aurai put me marrer ca aurait accentuer mon côtés dément de l'instant de toute manière...

Plus rien ne comptait.

- Je reviens, il me dit simplement

    Coucher sur le canapé j'ai fixé le plafond, je me suis perdu dans mes souvenirs, chaque mots me traversaient, chaque paroles qu'il avait prononcé me saignaient encore un peu plus. Il avait promit ! IL AVAIT PROMIS !!! Klay est vite revenu me posant des habits sur l'accoudoir et voyant que je ne faisais aucun effort c'est lui qui s'est chargé de m'habiller. Il m'a ensuite lever me faisant quitter de force l'appartement, un sac sur un des bras et mon corps dans l'autre moi à sa place j'aurai laissé tomber ! Je suis une vrai masse, un abruti sans nom je mérite qu'on me laisse tomber et qu'on ne m'approche pas. J'ai perdu l'homme que j'aimais ! Et je suis sûr de l'aimer encore peu importe ce qu'il dit, je l'aime à en crever, je l'aime au point de tout plaquer et au point de me laisser mourir pour lui prouver ! Je l'aime plus quiconque sur cette foutue planète !

- Je l'aime Klay...je l'aime...
- Je sais.

    Il m'installe sur le siège du passager, mettant ma ceinture pour moi il me regarde ensuite le visage ronger par la culpabilité il semble honteux, il vient juste sécher l'une de mes larmes avec son pouce puis il referme la porte pour prendre place derrière le volant. J'observe la ma vitre, regardant l'extérieur et la route enneigé je prie pour un accident me tuant sur le coup et sauvant de grâce mon ami. Je pris pour que ma ceinture se bloque et je périsse dans les flammes me purifiant de tout ce dégoût de ma vie.
    Une fois arriver devant l'immense maison de Klay il m'a conduit jusqu'à une chambre vide où il a rangé mes affaires et allumer une télé dans le coin, assis sur le lit les bras ballant il est venu s'asseoir près de moi puis il m'a prit par le menton.

- Je suis désolé tout est de ma faute ! Il s'excusa les yeux me suppliant
- J'ai mal Klay...
- Je sais Vince' je sais !

    Puis il m'a prit par les épaules pour me serrer contre lui, là j'ai fondu en larme m'agrippant à son pull j'ai explosé comme jamais prenant vraiment conscience de la situation !

- Je ne le reverrai plus Klay ! Plus jamais !



Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Mardi 1 juillet 2 01 /07 /Juil 14:08
   

    Après une journée pareil je n'arrivais plus à dormir correctement, sans cesse je rêvais d'elle, la culpabilité me rongeait jusqu'à venir me hanter dans mes songes ! Les souvenirs, les doux sourires, le baiser réconfortant d'une mère pleine d'amour et de sagesse. La pureté incarner et l'innocence sur terre, des personnes comme elle ne méritent pas une vie aussi courte, elle ne méritait de partir si soudainement dans la douleur et la haine. Elle aurait mériter tout l'or du monde, tout l'amour qu'elle offrait sans concession ne lui a donc pas sauver la vie.
    Jamais je n'aurai dut la laisser
    Les étoiles éclairait la chambre dans l'obscurité, le visage endormi de Raphaël illuminer par la Lune, son dos découvert d'un drap blanc cachant ses magnifiques chutes de reins, je restais là médusé par la vision de l'homme qui fait battre mon coeur. Je l'aime tellement que cet amour m'effraie, j'ai peur  de le perdre aussi qu'un jour il parte et ne revienne jamais, j'ai peur de finir seul avec ma culpabilité. Je me découvre et m'assois sur le rebord du lit, le visage fermé et nostalgique, l'ombre d'un garçon souriant se relfétait sur les murs, juste l'ombre.
    Je me lève doucement évitant de faire grincer le lit, mes pieds touchant la moquette fraîche j'approche de la fenêtre lentement, le vague à l'âme, l'esprit dans le brouillard, le coeur dans les épines. Un léger reflet de moi sur la fenêtre, je continue d'approcher jusqu'à coller mon front sur la vitre froide.
    Je ferme les yeux et tout ce qui m'entoure disparaît, une salle de classe, moi étaler par terre et le doux sourire de mon professeur pour me relever, ses bras m'entourant, son baiser réchauffant dans la neige, son regard troublant en califourchon sur moi, ses cheveux long me chatouillant le torse, ses lèvres, sa langue, son sourire, me levant jusqu'à mon lit, ses bras m'entourant dans un hôpital, ses yeux ternes après mon rejet, sa voix suave dans un restaurant, ses baiser tendres dans mon coup, son emprise, son rire, ses pleures, son doux parfum, son assurance, la sécurité, son amour...notre amour.
    Mon cher et tendre Raphaël...

- Je ne te mérite pas..., je chuchote

    Je redresse le visage regardant la ville au loin et toutes ses lumières, l'horrible envie de fondre en larme, cette solitude m'empoisonne ! Pourquoi est-ce que je me sens si mal ?! J'ai peur ! J'ai peur de finir seul ! De te perdre ! De ne plus jamais te revoir et de mourir sans avoir put te dire à quel point je t'aime !
    Finalement je m'écroule sur mes genoux, les mains toujours plaqué sur le verre, je sanglote en silence les larmes s'écrasant sur mes cuisses, je tremble, secoué de spasmes je pleure et ne m'arrête plus. Quelque chose s'est brisé en moi et je ne sais pas comment le soigner.

    Un lendemain plutôt lourd, les nuages assombrissaient encore plus mon réveil, j'ai taté l'oreiller à mes côtés qui était déjà frais mais qui conservait l'odeur de son shampoing à moitié endormi et surement encore à moitié inconscient je me suis faufiler vers sa place attrapant le coussin pour le serrer contre moi dans un soupir de rêve. La rose.
    Une rose enivrante qui se déposait sous mes yeux où les larmes avaient séché, mes paupières lentement s'éclos laissant apparaitre un iris vert émaculé ressemblant à un enfant plus qu'à un adulte je sens la lumière me brûler les pupilles me serrant plus fort contre l'oreiller je pousse un soupir d'agacement.
    Il faudra bien que je me lève !
    Alors que je m'apprête à me jeter à l'eau en me redressant vivement, la porte s'est ouverte soudainement me faisant sursauter et lacher le coussin, je regarde perplexe Klay avec un plateau un grand sourire trônant ses lèvres.

- Bien dormis ?
- Klay ? Qu'est-ce que tu fiches ici !

    Je me recouvre de pudeur détournant le regard rouge de honte, une soudainement envie de partir en courant et de lui mettre une gifle.

- Fait pas le pudique ! Je t'ai déjà vu en boxer hein ! Tiens ! Voilà un super petit déjeuner façon Klay !
- Où est Raphaël ?  Je demande paniquer
- Parti. Il m'a appelé avant de partir pour que je vienne m'occuper de toi, sourit mon ami

    Ce mec est barge ! Il me laisse seul, dans une maison, avec un homme qui serai capable de me violer !

- Sans vouloir te gêner tu serai sympa de sortir de dessous le drap si tu veux manger...
- Laisses moi tranquille !
- Fait pas l'enfant Vincent, soupire Klay en essayant de tiré sur le drap
- Arrêtes !! Je cri
- Sors de la dessous !
- Non !
- Mais..., Klay tire avec force mais n'arrive à rien et finit par se mettre debout, Monsieur Vincent Alexandre Mayon ! Sors de dessous ce drap immédiatemment !

    Je sors dessous le drap brusquement je le regarde septique, comment il connait mon nom en entier ? Je tire un sourire ironique.

- Pas question !

    Et je replonge.

- Vincent..., il prend une voix plus grave, S'il te plait je sais que c'est dure mais j'ai promis à Monsieur Culigan de m'occuper de toi aujourd'hui.
- Et où il est lui hein ?
- Il est prof je te signale.
- Et pourquoi toi t'es pas en cours ?
- Tu sais bien que j'ai pas cours de lundi matin espèce de biche !
- Depuis quand ?

    Je me relève soudainement le regard moqueur.

- Depuis que toi tu as trois heures le latin et pas moi donc le lundi matin j'ai pas cours.
- Ouais...
- Bon tu vas le boire ce chocolat chaud il commence à refroidir !
- J'aime pas le chocolat je préfère le café..., dis je de mauvaise foi

    Klay me regarde septique, ma supercherie ne lui avait pas échapé, il soupir de lassitude et se lève du rebord du lit pour se diriger vers la porte.

- Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont ! Je suis désolé de ne pas avoir été là comme Raphaël là été mais crois moi, si je pouvais, je prendrai volontier sa place dans ton coeur.

    Puis il s'en va en fermant le porte.
    Je restais là, abasourdit par ses paroles et malgré moi toucher. Souffrait il ? Je me sentais tout à coup idiot et coupable de lui faire un tel cirque, coupable de cette tristesse qu'il semblait combattre du mieux qu'il pouvait. Après tout il a toujours été très gentil avec moi, il n'a jamais tenter quoi que ce soit ! C'est moi qui l'ai embrassé ce soir là, c'est moi qui me met des bâtons dans les roues et ce pauvre Klay n'avait rien demander. Voilà que je suis devenu le pire des enfoiré en jouant avec ses sentiments. Maintenant j'ai peur d'aller m'excuser peur qu'il prenne ça pour un geste trop affectueux et que ca lui donne de l'espoir. Je me sens si ridicule.
    Finalement je sors précipitemment de la chambre voulant tout de même m'excuser pour mon comportement, cette attitude si purile et déplorable. J'ouvre la porte doucement le cherchant du regard, je l'aperçois assis dans le salon, la tête entre ses mots et secouer par des spasmes, mon ventre se tord je me sens si honteux, le bruit infime de quelque larmes verser sur ses joues me serre le coeur. Si je m'approche vais je le faire espérer ? En temps normale je l'aurai prit dans mes bras pour le calmer mais là c'est différent, Klay semble tomber amoureux de moi.

- Tu n'es pas obligé de me fixer comme ça, il dit en reniflant

    Pris sur le fait j'en ai la voix couper, j'avance doucement ne réfléchissant même plus, toutes ces questions sont stupides ! Klay reste mon meilleur ami.

- Je sais pas quoi te dire frenchement...Mais si tu souffre à cause de moi sache que je suis désolé...Sincèrement.
- Tes excuses ni changeront rien ! C'est pas ta faute.

    Klay sèche ses larmes d'un revers de manche et se lève inspirant une grande bouffé d'air, il me regarde ensuite timidement puis il plante ses yeux bleu en moi comme un poignard, cette lueur me fend le coeur je me sens dégueulasse.

- Nan ne détourne pas les yeux, il me dit doucement

    Il s'approche à pas lent alors que je contemple mes pieds, ses mains viennent se poser sur chacun des côtés de mon visage, le faisant pivoter pour que je le regarde. J'ai les joues en feu, la profondeur de son regard m'effraie presque mais cette une sensation qui bizarrement ne me dérange absolument pas.

- Je suis désolé. Ca ne doit pas être facile pour toi non plus. Il esquisse un léger sourire timide

    J'y répond brèvement essayant de trouver une échappatoire, je suis pourtant paralyser entre ses doigts, je ne suis plus qu'une marionnette tenant à peine sur ses jambes. Mon coeur s'emballe je dois mettre de la distance entre lui et moi, je me sens de plus en plus mal à l'aise et j'ai peur que tout dérape !

- J'espère que t'aime les lasagnes Vincent !

    Oh non...
    La porte vient de s'ouvrir. La bouche coupé dans son élan, une veste noire, un sac s'écrasant au sol, des yeux rouge brique, le visage blafare.

- Raphaël..., je murmure sans faire le moindre mouvement


J'ai une bonne et mauvaise nouvelle à vous annoncer !
La bonne c'est que je vais mettre plusieurs MAJ aujourd'hui et demain
La mauvaise c'est que je pars pour le Portgual Dimanche et que je ne reviens que le 21 et je ne suis pas sûr de vous mettre une MAJ
Donc attendez vous à un mois sans MAJ
voilà ce qui est sur c'est que je reviens en début Aout
BISOUS

J'espère que cette MAJ vous plaira ^^ voilà
PS : désolé pour les fautes je me suis vraiment pas relue



Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Dimanche 29 juin 7 29 /06 /Juin 22:14

  
     " Dormir à tes côtés chaque nuits, partager chacun de tes rêves étaient magique mais arrivé à l'adolescence c'est devenu un enfer, sentir la chaleur de ton corps, ton souffle doux sur ma nuque...Tout est de ma faute si je ne t'avais pas embrassé ce soir là..."


    David était à deux doigts de se fendre le crâne sur ses portes éternellement closes après le énièmes hurlements et jurons. Samuel tentait vainement de d'aider Camille à respirer correctement, il trouvait ca très marrant des le films et même touchant mais là, il n'y avait plus rien de drôle et plus rien de magique !

- Qu'est-ce que j'ai fait à Dieu pour mériter ça ? Chuchota David
- Aide moi au lieu de te morfondre ! Je crois qu'elle a bien plus mal que toi, s'exclama le beau brun
- Pas encore...

    Pas encore ??

- Les pompiers ne sont même pas encore arriver ! Quelle poisse !
- AAAAAAAAAAAAAHHHH !!
- Camille mon Dieu pas ici retiens toi ! Les secours ne vont plus tarder...

    Sam serra la main de sa secrétaire qui hurlait de plus belle, les contractions étaient toujours plus proches les unes des autres et son coeur palpitait.

- Tu crois que j'ai le choix ! Rageait Camille sous la douleur
- BAH FORCES TOI !
- On se calme ! S'écria David.

    Sous le regard étonné de son amant il retira sa veste d'un geste vif et regarda intensément la femme enceinte avant de soupirer, retrousser les manche de sa chemise et s'approcher rapidement face à elle coucher au sol. Soudainement Sam avait peur de comprendre ce que comptait faire Hank, tout ça ne lui disait rien de bon.

- Qu'est-ce que tu compte faire David ? Dit Sam terrifié
- As ton avis ?

    David regarda Samuel dans les yeux, encore un de ces instants où seuls eux pouvaient se comprendre, encore l'un de ces moments où la parole n'était plus utile et où les sentiments seuls s'exprimaient. Un instant long et tendu, aucun sourire n'était échangé, des question intérieures : vas-tu le faire ? Sais-tu le faire ? Comment ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je sens le sentiment d'un instinct paternel soudain ? Dois je le craindre ? Et encore une fois ! Qu'est-ce que c'est que cette bague ? Et pourquoi tu le quittes jamais ?

- C'est pas le moment Sam, soupira David
- Ca sera jamais le moment David Hank, dit sèchement Sam
- Ne commence pas...
- Comme d'habitude et cette discussion sera encore reportée !
- Mais ouvres les yeux ! C'est ni le lieu ni le moment !
- Jusqu'à la prochaine fois où tu dira le même chose !

    Camille ne prêtait qu'une légère oreille à la dispute des deux amoureux et pour une raison qu'elle ignore ça l'agaçait au plus haut point ! Alors qu'elle souffrait le martyre que cet enfant semblait la vider de ses entrailles elle savait maintenant que donner la vie n'était pas une partie plaisir comme elle pouvait l'imaginer ! Accoucher dans un ascenseur avec deux abrutis qui préfère se bouffer le nez plutôt que de l'aider ! La péridural lui semble si miraculeuse dans ce genres de conditions.

- VOS GUEULES !!!!!! Hurla la jeune mère

    Les amants s'arrêtèrent soudainement, est-ce l'accouchement qui provoque en elle cette agressivité ? Excitant...

- SAM ! S'écria David
- Quoi ? Fit il innocent
- Tu ne m'as toujours pas dit non plus pourquoi elle était si importante...je commence à comprendre..
- Vous pouvez arrêter de vous...aah...prendre la tête j'ai horriblement mal ! Et vous entendre ne fait que m'angoisser un peu plus...
- Elle a raison, annonça David
- Il ne faudrait surtout pas déclencher la grossesse, continua Samuel
- Si !
- Comment ça si ? S'étonna Sam
- On doit l'aider à accoucher ! Les secours ne sont pas encore arrivés et ça doit faire une bonne demi heure qu'elle à perdu les eaux.
- David.
- Oui ?
- Tu as déjà fait ça ? Demanda gravement Samuel

    Camille elle même voulait une réponse à cette question mais pour les mêmes raisons.

- Je l'ai déjà vu en tout cas.
- AAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!!
- Vas y aide là ! S'exclama Sam, on en parlera plus tard...
- Très bien Camille tu vas m'écouter maintenant ! Tu vas respirer comme tu as fait tout à l'heure avec Sam par petit souffle sinon ton coeur va se mettre à palpiter ! Un trop plein d'oxygène le ferai s'emballer.
- Je suis la Camille tiens moi la main !
- Tu pousses à chaque contraction.

    David inspira profondément et se plaça face au jambe de Camille. Samuel regarda son homme examiner la situation avec beaucoup de sérieux mais des goûtes de sueurs sur son front prouvaient qu'il était plus qu'incertain de ce qu'il allait faire. Toutes ses émotions se mélangeaient, le peur de voir que David n'était pas celui qui lui fallait, le peur de comprendre qu'il ne lui était pas destiné ! Son coeur se serra, son sang bouillait, l'envie de pleurer le prenait à nouveau depuis des mois d'abstinence ! Le même schéma ne pouvait pas se reproduire, non, ça serai trop injuste. Sans s'en rendre compte il avait quitté cet ascenseur en panique pour se perdre dans ses pensées, ses yeux noires s'étaient voilés et son cheveux fin assombrissaient son visage. Seul les pleures d'un quatrième membre le fit sortir de sa rêverie. La vision d'un blond le tenant dans ses bras, la peau encore pleine de sang du nouveau né, les yeux brillant de David et les sourires de soulagement de la jeune maman.

- C'est un beau petit garçon, sourit David en sortant son couteau suisse
- Mon petit garçon..., sourit Camille
- Tu veux couper le cordon ? Demanda le blond à Sam perdu dans sa contemplation du bébé
- P-Pardon ?
- Le cordon. Tu veux le couper ?
- Pourquoi moi ?
- Parce que tu es un peu comme...son père non ?
- S'il vous plaît monsieur Anderson..., sourit Camille

    Tremblotant et surtout anxieux, la panique l'envahissait peu à peu, David serai-t-il mécontent ? Il avait sentit comme une pointe de peine dans sa phrase, le sensation qu'un malaise s'installait peu à peu entre eux, quelque chose se brisait d'un simple petit cailloux, un simple fragment de mensonge faisait craqueler toute cette relation fonder sur le doute et vouer à l'échec. La peur à nouveau, il était certain qu'il ne trouverai jamais plus parfaite personne que David Hank et pourtant l'avenir semblait si flou à ses côtés.

- Il y a quelqu'un !!?

    Une voix forte cria derrière les portes closes de la cabine, sans attendre les trois crièrent pour manifester leur présence, l'envie de sortir de ce four et de cet enfer était ardent ! Même si l'image d'une maman tenant son enfant les avaient conquit autant l'un que l'autre. Leur discussion laisser sur le carreaux allait certainement reprendre même si aucun des deux ne voulaient recommencer à se disputer sachant que cette fois personne ne pourra les calmer ou s'interposer.
    Une fois que les pompiers eurent récupérés la mère et l'enfant, Samuel attendait de voir les lumières de l'ambulance disparaître au loin pour monter dans sa voiture et rejoindre David chez lui même si l'envie de se cacher sous sa couette était très tentante. Il grimpa malgré tout dans sa jolie voiture pour prendre le chemin de la grande villa Hank. Un petit bruit, une sonnerie, Samuel récupéra son téléphone portable sur le siège passager.

- Samuel Anderson j'écoute ?
- Sam...

    Un coup de frein brusque, un nouveau fragment, le bruit d'un craquement au fond de son coeur.

- C'est moi. Julien. Ton frère.
- Julien...

    Les larmes, l'étonnement, la panique, la poitrine compressée, un flux de vieux souvenirs. L'image du premier baiser.



    Je me réveillais parfois le matin et je te regardais pendant des heures, ton doux visage endormis tes traits fin et irrésistibles. Cette nuit où tu m'as embrassé j'ai cru voir un véritable feux d'artifice dans tes yeux et dans mon coeur..





Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Jeudi 26 juin 4 26 /06 /Juin 21:00

Désolé de m'être autant absenter mais je suis demandée de partout ! Les vacances sont là et je revois le plus d'amis possible ! Bien sûr je vous oublie pas ! JE vous adore et je promet à ceux chez qui j'ai pris du retard que je vais pas tarder à refaire mon come back !
No soucy !
Le prochaine chapitre sera TTS
voilà !
Je vous adore les filles
SMOUCK !!!
Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Jeudi 19 juin 4 19 /06 /Juin 22:50
Le portugal a perdu...je suis vraiment triste !!!
Donc voici une MAJ en conséquence héhé ! Il faut vous en prendre aux allemands...

Pour que vous viviez complètement cet instant je fais le récit à la première personne pour Sanzo. C'est exeptionnelle rassurez vous.





   
En un instant cette phrase avait passé le barrage de mes lèvres, cette phrase qui raisonnait dans mon être et dans la pièce, le temps s'était arrêté. Le souffle coupé j'appréhendais ça réaction, comment allait il réagir ? Qu'allait il se passer ? Aurai je dut me taire ?
    En une fraction de seconde j'ai sentie une puissante frappe m'écraser à même le sol, ma tête semblait comme écrasé par une enclume, un  hurlement horrible était sortie de fond de ma gorge tout ce que j'espère c'était que ma crâne ne soit pas fendu.

- Qu'est-ce que t'as dis ? Il me chuchote à l'oreille alors que je me tortillais de douleur

    Un coup dans l'estomac suivit toute suite sa petite phrase, j'encaissais avec déception et dégoût de moi même. Je n'avais finalement pas réussi à m'imposer, je me retrouvais à nouveau à terre à subir sa fureur et mon petit instant de courage s'effaçait à la seconde. Je haïssais Adam de m'avoir donner cette force, d'avoir fait que je me délivrais de me chaînes car le réveille était plus dure ! La porte était ouverte mais rien n'y faisait ! J'avais les ailes brisé, je ne pouvais plus y échapper et cette proximité de la liberté n'était que plus douloureuse, comme une torture quotidien, un espoir vain et impossible ! Je me hais d'y avoir cru.

- Je vais t'apprendre à me défier !

    Maman...
    Où es tu ? Pourquoi est-ce que tu es parti ? Je vais mourir maman. Je vais mourir. Cette fois c'est la bonne, je vais mourir maman et tu sera sûrement soulager de ne plus savoir ton fils en vie. La délivrance nous attend tout les deux.
    Maman...
    Adam...

- LACHES   MOI !!!!! Je hurle de toute mes force

    J'arrive à arrêter son pied, sans même comprendre encore ces mots qui s'étaient échappés je me relève dans la précipitation, je le pousse rapidement m'étant de la distance. Mon cerveau ne fonctionne plus correctement, les images de Adam me surviennent, elles me dirigent, je ne vois pas ce que je fais, je ne contrôle pas ! Je cours dans la maison, je manque de glisser et m'écraser par terre mais je cours dans la peine ombre, je cours encore jusqu'à apercevoir la porte de derrière dans la cuisine, je me précipite dessus, dans un élan ralentit, mon père juste derrière moi. J'entends sa respiration, je sens sa rage me faire frissonner, me faire trembler de peur ! Je ne peux plus m'arrêter, je ne peux pas ! Sinon il me tuera ! Il va me tuer ! AIDEZ MOI !!!
    Je cours à n'en plus respirer, je sais qu'il n'est pas loin, je sais que ça va mal finir ! Mais je dois saisir cette chance ! Je dois sortir, la porte n'est plus qu'à quelques pas ! Je peux y arriver ! Encore plus loin ! Sortir de cette air si froid ! Emmener de mon monde et rencontrer le votre ! Adam ! ADAM ! DONNE MOI LA FORCE D'Y CROIRE UNE DERNIERE FOIS !!! Encore un peu ! La poignet, je tends la main je la tend, je sens la poignet, je la tourne, mon visage grimace, je tire sur la porte !

    Néant. Désespoir. Silence. La cage se referme sec et cette porte est verrouillée.

    Si Dieu existe il doit bien se moquer de moi. Si Dieu existe il doit se pisser dessus. Moi, tout vient de s'éteindre.
    Mon corps entier s'écrase sur la porte, la vitre se casse avec le choc de ma tête, je sens un liquide chaud descendre entre mes yeux, mon corps s'écrase par terre et des débris de verres viennes me couvrir. Une poigne ferme, il me soulève comme une plume, un coup violent dans l'estomac je n'arrive plus à penser tout mon être se meurt. J'ai perdu la partie.
    Un autre coup dans la mâchoire, puis la chaise qui s'abat sur mon dos, je m'étale à nouveau au sol à moitié conscient sentant la douleur me brisé les os, les muscles, une douleur tellement forte que ma voix se perd dans le vide. Sa haine, sa rage, je sens toute la colère qui émane de lui ! Il est fou de rage, ses yeux brillent, ils me transpercent brutalement ! Un autre coup dans le crane, il me soulève à nouveau par le t-shirt et m'envoie valser sur la table faisant tomber tout les meuble derrière moi. Je ne peux plus bouger, j'ai mal, horriblement mal, mes membres me font crier, je bouge à peine les yeux qu'une douleur atroce me tiraille ! Il revient. Un autre coup dans le mollet, un cri strident raisonne dans la maison, je ne suis plus que le spectateur de ma condamnation, le témoin d'un massacre ! Des coups de pieds violent dans le dos, un craquement sourd qui me fait tourner de l'oeil, des cris, des larmes, la douleur, la haine, la plainte, un martyre !!! Le début d'une descente aux enfers.

- T'AS VOULU ME QUITTER HEIN !! TOI AUSSI T'AS VOULU ME QUITTER !! FILS INDIGNE  !!! MOI JE  T'AIME ! JE T'AIME ET TU M'ABANDONNES !!!! TU VAS PAYER ! POUR TOI, TA MERE TOUT !! TU VAS PAYER POUR TOUT CE QU'ON M'A FAIT ! TOUT EST DE TA FAUTE !!! CREVES ! CREVES ! CREVES ! CREVES !

    Mes yeux ne peuvent se fermer sous le mal, je me sens destiné à souffrir pour mieux partir, souffrir au maximum ! Que tous les plus grands martyr en seraient jaloux. Je sens un souffle sur le côtés de droit, un énorme coup m'explose le moitié du visage, je hurle à nouveau ne pouvais plus faire un mouvement. Il continue derrière par des coup de chaise sur le dos, puis le pied de la chaise qui s'était brisé m'enfonçant des clous dans la peau ! M'extirpant encore des hurlements horribles ! Presque animales ! J'ai l'impression que tous mes os ont craqué, mais il ne semble ne pas en avoir finit avec moi, j'entends ses pas plus loin. Le noire entoure mes yeux, je me nois dans mes larmes et sens que la fin n'est plus très loin. Faites qu'il est finit...mon corps se meurt, mon âme s'envole.

- Tu ne partira plus..., il dit essouffler

    Pas un bruit, l'attente horrible de quelque chose, mes yeux s'éxorbitent presque en sentant une chose fine pénétrer dans ma chair, dans ma cheville. Que....

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH


* * *

    Adam se réveille soudainement en sursaut, la sueur sur le front, son coeur palpitant il se retourne plusieurs fois pour vérifier qu'il n'y a personne derrière son lit, il regarde même en dessous ! Il a toujours eut peur des monstres sous son lit.

- C'était juste un cauchemar ? Putin j'irai plus jamais voir Emy quand elle est entrain de s'épiler ! OUA ! Je rêvais d'une centaine de bande de cires m'attaquer pour m'enlever mes poil pubiens...
- DORS BORDEL ! Hurle une voix féminine à l'autre bout de la pièce
- C'est de ta faute aussi !!
   
    Un coussin vint s'abattre sur la tête de Adam alors qu'il allait enchaîner sa phrase.

- Oh ! Se vexe-t-il en lui relançant
- Heureusement que tu vise aussi bien. Dit elle en ricanant
- Quelle heure est-il ? Cinq heures ! Bon je vais aller voir Sanzo.
- Le petit suicidaire ?
- Ne dis pas ça.
- T'as craqué ?

    Un silence pesant suivit la question d'Emy qui avait dit à moitié endormis se redressa vivement faisant sursauter Adam qui s'était perdu dans ses pensées.

- T'as craqué ? Toi ? Adam ?
- Je me sens coupable ! Ce gamin il...comment dire ?...il est...Enfin je veux dire il m'obsède ! Je me rends compte que je lui ai donné de faux espoirs et je me sens mal par rapport à sa situation ! Je veux pas qu'il se suicide à nouveau par ma faute !
- Ça va les chevilles ? Tu peux encore passer ta tête par la porte ? Se suicider pour toi ? Et puis quoi encore !

    Emy se retourna à nouveau engouffrant son visage dans son coussin moelleux.

- Tu veux savoir ce que je crois ? Insista Emy
- Franchement ? Nan !
- Bah tu vas le savoir ! J'entends que ce ce prénom depuis que tu l'as rencontré sur le pont ! Alors arrête de croire que t'as pas de coeur ! C'est pas vrai et tu le sais. Je crois même que t'as un coeur énorme...
- Je ne veux pas..., murmura Adam, je ne veux pas qu'il souffre à cause de moi...

    Adam avait un regard nostalgique et finalement se décida à sortir de son lit sous le regard inquiet de sa colocataire. Elle soupira par la suite lasse de voir dans ses yeux autant de solitude et de remords ! Adam était beaucoup trop compliquée pour elle ! Heureusement qu'elle préférait les hommes plus grand, plus brun et un peu plus dure ! Son ami était beaucoup trop moue-moue.

- Je me demande à quoi ressemble ce Sanzo ?

    Sous sa douche Adam ne faisait qu'y penser, aux fines courbes de Sanzo, ses petits yeux bleu foncé noyer dans un précipice de désespoir mais ce qui était encore plus merveilleux c'était son sourire ! Un sourire si innocent à faire craquer n'importe qui ! Il semblait si fragile, si heureux lorsqu'il souriait ! On a envie de lui décrocher la lune, de lui donner les étoiles, de se donner totalement à lui pour qu'il garde ce sourire à vie.
    Emy avait peut être raison...Sanzo l'obsédait un peu trop pour une simple compassion, si jamais il lui en voulait ? Après tout il l'avait laissé seul à l'hôpital ! Et si jamais il ne voulait plus le revoir ? Et si il l'avait oublié ? Si il le détestait ? Peut être qu'il le détestait ! Le coeur d'Adam se serrait sous les jet d'eau chaude, il entoura son corps de ses bras sentant un vide, un manque...
    Il ne pouvait pas se voiler la face. Sanzo lui manquait.




Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 23:14


   
La souffle me manquait, j'avais même oublié de m'arrêter devant la réceptionniste le numéro de la chambre était gravée en moi et comme pour ne pas l'oublier je le murmurais tout en courant dans ces couloirs blanc, je bousculais les médecins sans même m'excuser, je heurtais les chariots manquant de tomber plusieurs fois, mais je n'y pensais pas. Tout ce que je voyais devant moi c'était ce couloir infini qui me semblait si long, le temps me semble si ralentit, l'oxygène était inutile. Pas même les protestations des infirmières ne m'arrêtaient, je voulais la voir.
Je devais la voir !

- Vous êtes fou !

    J'ai ouvert le rideau blanc qui me séparait de son lit dans geste brusque faisant sursauter son médecin, le souffle court le coeur battant, ses yeux restaient éternellement clos, son visage éternellement fermé et ses pansements enlever. Sa peau déjà pâle lui donnait déjà l'impression d'être un ange, ses cheveux brun et onduler entouraient son doux visage éteint, les mains jointes sur son ventre j'admirais le corps défunt de ma mère.
    Je n'entendais plus les plaintes du docteur, ni même ses explications, aucun son, aucune voix, aucun bruit pas même celui de mon coeur qui je sentais cognant ma poitrine. Mes bras s'étaient redit sur ce rideau que je n'osais lâcher, mes yeux figé, ma bouche entre-ouverte, les pieds scellés au sol.
Elle était partie.
    Les images d'une enfance, d'un sourire, d'une main douce, d'une journée, une nuit dans ses bras consolateur après un cauchemar, son rire étrangement mélancolique, sa voix tendre et ses yeux émeraudes. Elle était maintenant immobile, son coeur s'était éteint, son âme avait rejoint les saints et le passé ne m'était jamais revenu aussi clair. Elle s'en est aller.

- Je vais vous demandez de partir. Je vais vous demandez de vous entretenir avec ce monsieur derrière vous, il nous faut votre décision pour ses funérailles.

    Toujours tétaniser, en état de choc, le corps était là mais l'esprit s'était arrêter le temps d'une mélodie, une mélodie triste et longue, un violon douloureux dans la tête, pleurant, hurlant, saignant au fond de mon être. Tout ce que j'aurai été incapable de faire à l'instant était de raisonner, raisonner pour donner mon avis sur ses funérailles ! Je ne veux pas qu'on l'enlève à moi ! Je ne veux pas qu'on l'enferme, qu'on la brûle, qu'on la congèle ! Je la veux près de moi, souriante à nouveau avec le vague à l'âme. Je me serai occuper d'elle, je me serai démener pour elle !

- Les causes de la mort son assez étranges. Elle semble morte dans son sommeil elle n'a donc pas souffert, à vrai dire pour ne pas faire compliquer elle est morte de " chagrin ".

    Chagrin. Solitude. Douleur. Trahison. Abandon. Elle est morte et je n'ai rien put faire.

- Vous êtes sa seule famille apte à vous occupez d'elle. Je sais que c'est dure monsieur Mayon mais il nous faut savoir ce que vous désirez ? Était elle religieuse ?
- Oui. Dis je comme une automate regardant un point dans le vide
- Des funérailles catholique ?
- Oui.
- Incinération ? Enterrement ?
- Enterrement.
- Très bien. Je vous appelles dans trois jours pour convenir de la date. Toutes mes condoléances.

    Toujours comme un robot, je quitte la chambre la laissant dans son état de léthargie ultime, je viens à me demander si elle me voit de la haut, si elle me regarde, si elle sourit au milieux des nuages. J'avance doucement dans les couloirs, on ne me prête aucune attention. Rien. Pas même un regard compatissant, ce que je déteste dans ses hôpitaux c'est que la mort y est comme anodine, on dirait une ferme immense de robots insensible, un hôpital de zombie qui a perdu toute son humanité ! Un endroit répugnant. J'arrive devant l'entrée, Klay est là debout, essouffler il a dut essayer de me suivre, il ne fait aucun mouvement et je ne l'observe que partiellement. Un sourire étrange s'affiche sur mon visage, puis je m'esclaffe, je ris au éclats.
Elle est morte et tout le monde s'en fout !!
    Je m'écroule à même le sol, ce rire insensé, cette joie ironique, la folie m'emporte, tout ceci se transforme en larme, en hurlement de plainte, injuriant Dieu ! Jésus ! Marie ! Satan ! Et tout ceux qui me l'ont prit ! BANDE D'ENFOIRE !!  ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE !! RENDEZ LA MOI !

- RENDEZ LA MOI !! RENDEZ MOI MA MERE !!! Je cri de rage

    Klay se précipite vers moi, il essaye de me prendre dans ses bras mais je le repousse avec violence, cette fois les infirmières effrayer se retournent. Ma tête va exploser ! Je deviens fou ! J'observe les autres comme si ils étaient tous coupable. Bande de merde ! Incompétent ! PAS CAPABLE DE SAUVER UNE FEMME !!! UNE MERE !! INCAPABLE DE ME SAUVER MOI !!!

- JE VOUS CRACHE A LA GUEULE ! Hurlais je en les regardant d'un oeil torve

    Je pousse un cri de rage, allant jusqu'à m'en arracher les cheveux, je frappe tout ce qui se trouve à ma porter, je renverse les chariots. Je repousse ceux qui veulent m'arrêter, je casse tout ! Les distributeur de friandises, de boisson, la fontaine d'eau ! Je hurle et hurle !

- RENDEZ LA MOI !!! JE VOUS ORDONNE DE ME LA RENDRE !!! MERDE !!!!!!!!!!!
- Vincent calme toi..., tente Klay
- Vous vous croyez où ! Hurle un médecin en s'approchant

    Sans même me poser de question je récupère la corbeille à côtés du bureau de la réception et le jette sur le médecin qui ose me parler ! Ce traître ! Judas !
    Les infirmières pousse un cri de stupeur, essouffler par la haine, mes mains tremblent, mon corps entier est sous adrénaline ! Je l'aime vous comprenez ! Je l'aime ! Elle est ma vie ! C'est ma mère ! Ma chair et mon sang ! Mon repère ! L'être qui m'est le plus chère !!

- RENDEZ LA MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Ça suffit.

    Une emprise, une voix ferme, un corps chaud et robuste. Cette odeur familières, des bras m'entourant allant jusqu'à m'étouffer au creux de cette étreinte, ma stupéfaction m'empêche de bouger. Je réaliste où je suis, je réalise ce qui m'arrive, j'ouvre les yeux et tout se déverse. Les larmes ne cessent de couler, cette odeur, ce violon, cette chaleur.

- Elle m'a quitté..., je murmure encore sous le choc
- Je suis là.
- Elle m'a quitté..., je commence à sangloter
- Chut...

    La haine fait place à une douleur lacérante, mon coeur se brise et je ne peux plus me retenir, mes sanglots coupent mes phrases je n'arrive plus à m'arrêter, je frappe le torse qui me sert d'appui, je le frappe et injure encore le seigneur. Je relève les yeux humides, je dois voir ses yeux, son visage, je dois regarder ses traits fins, y trouver le force de remonter, le force de continuer !

- Je suis là. Il me dit à nouveau

    Raphaël vient déposer un baiser sur ma tête et me sert à nouveau contre lui pour me sortir de cet hôpital sous le regard encore perplexe des autres. Je me laisse aller, pleurant comme un gosse, je n'ai pas honte je me sens vide et seul mais près de lui, entourer de ses bras, je sais que je vais pouvoir me relever difficilement certes mais je vais me relever.

- Raph...Monsieur Culigan. Interpelle Klay derrière nous
- Oui ?
- Je pourrai venir le voir demain ?
- Il aura besoin de toi.

    Sur cette dernière phrase il m'installe sur la banquette arrière, récorquiver sur moi même sanglotant en silence soulever encore par ses spasmes violent, il dépose sa veste sur moi puis va prendre place au volant pour nous conduire certainement chez lui.
    Il est venu, il est venu à l'hôpital et il m'a calmé. Sa tendresse n'était pas concrète mais moi je l'ai sentie, j'ai sentie tout son amour sa douceur et sa façon de me parler, de me regarder.
    J'aurai aimer que tu le rencontre maman ! J'aurai aimer te dire que j'aimais l'homme le plus formidable d'Amérique ! Mais tu n'es plus là, tu as sombré dans un chagrin sans fin, dans l'ombre d'une relation détruite par les coups !
    Il paiera, crois moi il paiera. Si il sort de prison je lui ferai payer tout ce qu'il t'a fait. Je te le promet.
    La voiture s'arrête au bout de quinze minutes, nous arrivons enfin dans l'appartement, je marche à nouveau sans l'aide de Raphaël mais je tiens fortement sa main, je pourrai pas la lâcher ! Ca me fait presque mal au coeur de me séparer de lui pour qu'il ouvre la porte, cette sensation de manque me poignarde ! Je me sens seul maintenant, abandonner et sans refuge ni repère. Je me retrouve orphelin dans mon âme et mon coeur, je suis brisé et la douleur est profonde. Le violon ne s'est toujours pas arrêter, tout ce que je veux à l'heure qu'il est c'est dormir, dormir et ne plus me réveiller me dire que tout ceci n'est qu'un cauchemar horrible ! Je veux me réveiller lover dans les bras de mon amant et attendre le coup de téléphone de ma mère pour entendre sa voix me dire " Comment vas tu me chéri ? "

- Viens, Raphaël me tend sa main

    Je me précipite dans ses bras me serrant contre lui, enfermant toute cette peine et la laissant me ronger de l'intérieur, mes larmes son sèches mais cette envie horrible de craquer me brûle la gorge et me pique les yeux. La main délicate de Raphaël vient se nicher dans mes cheveux et me caresse la tête, nous sommes restés là dans les bras l'un de l'autre pendant de longues minutes. Le temps s'était arrêté et je n'avais aucune envie de reprendre le court de la vie, d'affronter la réalité, je voulais m'envoler avec lui loin de tout dans un rêve où tout serait magique.

- Ne me laisse pas, je t'en supplies...
- Jamais.
- Promet le.
- Je te le promet.




   
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 22:22


OYE !!!

Qu'on se réjouisse je vais faire un paquet de MAJ héhé !!
J'ai trouvé une musique qui me donne trop d'inspiration !! Remercions la magnifique voix de Chester et rassurez vous ce n'est pas une musique triste !
Je commence ce soir à les écrire et j'en met en ligne une demain ok ?
BISOUSSS
ou même ce soir tient ! On verra lol
BISOUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Je vous aimes toutes
Et bienvenue à lydie ! ^^


Ps : Hier j'étais en quête d'image ! Pour mes fiches personnages. Si vous regardez bien sur la rebrique "Page" dans la colonne de gauche, j'ai des pages consacrer à mes personnages avec leur fiche identité ! Si vous avez envie d'y jeter un coup d'oeil ^^
BISOUS
Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Mardi 17 juin 2 17 /06 /Juin 20:39
 
  " Pendant que je sortais jouer avec les autres, toi tu me regardais à travers la fenêtre, j'ai profité autant que je pouvais de mon enfance. Pas toi. Tu n'avais pas le droit, tu étais un "monstre", aux yeux du père, tu étais un "monstre" mais à mes yeux tu as toujours été un "ange". "



    Avec le temps Sam avait apprit à mieux connaître David, les rendez vous à deux se multipliaient et mine de rien Samuel Anderson se dévoilait peu à peu à celui qu'il considérait comme son essentiel, son unique et le seul. David semblait être l'homme idéal. Il était patient, délicat, tendre, amusant, romantique et parfois quelque peu espiègle. Le temps passait donc pour tous les deux comme une douce brise en compagnie de ce qui s'avérait être leur âme soeur.
Leur idéal.
    Plus on les regardait et plus on se disait qu'ils se connaissaient mieux que personne, ils se regardaient parfois intensément un sourire tendre sur le visage partageant un instant rien qu'à eux. Comme si ils savaient très bien ce que pensait l'autre, ce qu'il ressentait. Cette alchimie que beaucoup enviait attendrissait leur entourage, tout aurait put être calme et paisible, Sam voyait déjà une longue vie dans la main du grand blond, David n'imaginait même plus un lendemain sans apercevoir le doux visage nacré de Samuel. L'imprevu existe dans toutes les situations, même les plus gênantes...

- David...oooh...hum...plus...
- Tu me rend fou Sam...
- Ah ! Hum...encore !
- Tu es...sublime aah...

    Cela devait faire la troisième fois qu'ils faisaient l'amour de la journée, de bon matin, avant et après le petit déjeuner, puis maintenant sur le bureau même de Anderson. Les papiers étendue sur le sol, quand David ouvrit la porte il la ferma automatiquement derrière lui et se jeta sur son amant qui transpirait déjà d'excitation. La tension était palpable, le désir paralysant, tous leurs sens étaient en alertes, leurs corps en ébullition ! Rien n'aurait put les arrêter, pas même la plus froide des douches. La porte était fermée, les mur insonore, David prenait Samuel à même la table en bois dans la brutalité la plus jouissive qui soit.

- Plus fort ! Cria presque Sam

    David en riait presque, l'endurance de Sam le laissait perplexe à chaque fois mais ne c'était pas pour le déplaire, lui qui se retenait par peur de lui faire mal n'attendait que le mot pour se donner encore plus ! Le prendre plus violemment accélérant la cadence à en faire rougir tous les saints du paradis !
    Samuel hurlait de plaisir, tous d'eux  déshabillé étrangement, la cravate de David pendait encore autour de son coup, sa chemise était complètement ouverte mais pas enlever, son pantalon descendu sa veste à même le sol. Quant à Sam, il ne possédait que sa chemise tenant par un sol bouton, le côtés droit dévoilait toute son épaule le rendant encore plus frêle et irresistible au goût de David qui s'en léchait les lèvres.
    D'une poigne ferme et surprenante il commença à masturber Samuel pour intensifié son plaisir, de long va et viens puis un rythme égale à ses pénétration puissante. Les cris de Samuel raisonnait dans la pièce, tout son corps s'arqua lorsque la main chaude de David s'était emparer de son intimité. Il se mordait intentionnellement le poing les yeux mis clos, brillant de plaisir il regardait le visage transpirant de David qui lui rendait son regard langoureux. Un nouveau un instant que seul eux pouvait comprendre, une discussion mentale, la cadence avait ralentit en même temps que le temps ralentissait pour eux.  

" Je crois que..."
" Qu'est-ce que tu crois David ? "
" Je crois que je..."
" Que tu ?..."
" Que je t'..."

    Pour mettre fin à cette seconde de calme ou leur souffle avait reprit en silence, David penetra fortement Samuel le faisait crier de plus belle, il se releva s'agrippant aux épaules carré de David le mordant jusqu'au sang comme punition pour l'avoir surpris ainsi.
    Le blond portait son amant contre lui, ne réduisant pas les vas et viens toujours plus forts sentant que l'orgasme n'était plus loin il se retira vivement de lui pour laisser Sam s'écraser de tout son long sur le bureau, pendant qu'il le regardait reprendre son souffle et se toucher de la pointe des doigts.

- Pourquoi tu t'arrêtes ? Il demanda exciter comme jamais, je te veux là ! Tu ne vois pas comme j'ai envie...prends moi jusqu'au bout...
- Retournes toi. Dit David un sourire malin sur les lèvres

    Samuel sourit à son tour et se mit sur le ventre remuant légèrement les fesses pour presser son amant, qui se mordait la lèvre inférieur face à cette vue, il s'écrasa sur Sam entrant en lui doucement pour qu'il sente toutes les étapes du départ.

- Je crois que...
- Qu'est-ce que tu crois David ?
- Je crois que je...
- Que tu ?
- Je crois que je vais te faire jouir comme jamais...

    David enferma a nouveau le sexe de Sam dans sa main et tout en commençant les coups de reins il entama un un va et vient sur celui ci, coupant Samuel de son repos temporaire. L'échange en était presque bestiale, les deux hommes ne disaient plus un mot, trop coupé par les gémissements et cris de plaisir, l'ultime cri n'était plus loin.

- MONSIEUR JE...AHHH...J'AI BESOIN DE VOUS !!! Cria une voix au téléphone

    Complètement hypnotisé quelques seconde furent nécessaire pour que Sam reconnaisse la voix de sa secrétaire.

- David pousses toi ! Arrêtes !

    David se retira donc doucement ne comprenant pas pourquoi Sam voulait arrêter, des questions fusèrent dans son esprit, prit dans son élan il n'avait pas entendu l'appel de Camille, totalement perdu maintenant il ne savait pas pourquoi Sam s'habillait à la hâte.

- Qu'est-ce qui ce passe ? Demanda celui ci stupéfait
- Tu n'as pas entendu ?! Paniqua Sam
- Nan de quoi tu parles ?

    Samuel s'habilla sans prendre le temps de s'expliquer et demanda à David d'en faire de même, il finit de mettre l'une de ses chaussures et se précipita dehors sans prendre le temps de voir si Hank était habillé. Heureusement pour lui il l'était presque.
    Le blond commençait à grommeler dans son coin, se demandant pourquoi diable il était parti si rapidement sans même finir leur ébat ! Alors qu'ils y étaient presque et tellement bien ! Son corps en transpirait encore et la bosse dans son pantalon montrait qu'il n'était pas satisfait...

- Putin ! Mais qu'est-ce qui...

    David se stoppa net quand il voyait Samuel essayant de porter la secrétaire enceinte apparemment dans la phase terminal de l'accouchement.

- Oh mon Dieu..., commença à paniquer David

    Il se précipita sur Sam pour l'aider à porter la femme qui grimaçait de douleur qui se recorquivait trop sur elle même pour marcher.

- Respires Camille, respires ! Dit Sam en imitant les souffles rapides

    La scène était vraiment à mourir de rire pour celui qui la regardait d'un air neutre.

- Respires !!
- AAAAAAAAAH ! Arrêtez de faire l'imbécile et emmener moi à l'hôpital !!
- On y va, dit David

Qui se précipita pour appeler l'ascenseur s'y engouffrer et appuyer rapidement sur le bouton les mains tremblantes, cette fois il ne transpirait plus de désir mais de panique ! Comment une situation pareil pouvait lui arriver il ne manquerait plus que cet ascenseur bloque comme dans les vieux film idiot qu'il regardait avec Sam.

- NON ! PITIE NE ME DITES PAS QUE CETTE MERDE D'ASCENSEUR EST BLOQUE !!!! HURLA SAM DE COLERE
- CRI PAS BORDEL !!!!! Cria à son tour Camille d'une voix étonnement grave elle agrippa le chemise de Sam pour approcher son visage du sien d'un air menaçant. Je ne veux pas accoucher dans un ascenseur !!!
- Il est pas bloqué nan..., désespéra David en appuyant sur tous les boutons

    Finalement la prochaine fois, il ne dira plus rien ! Son pessimisme venait de le mettre dans de beaux draps ! Se retrouver enfermer dans un ascenseur en compagnie de Samuel aurait put le donner des chaleurs incroyables mais tout à coup lorsque le cri strident de Camille raisonna dans la cabine, l'idée de se retrouver dans cet ascenseur lui donnait à lui aussi l'envie de crier : AU SECOUR !!!



La vie à voulu que je te protège et en te regardant à travers cette vitre je te voyais grandir même si pour ça j'ai dut me sacrifier. Je t'aime.

Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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