¤News¤

Trival-Matter-008.png
Danouch's MAJ :
NOUVEAU BLOG !

¤Danouch blog¤

  • : World-and-Yaoi
  • World-and-Yaoi
  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

¤Calendrier¤

Juillet 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
<< < > >>

¤Pix¤

¤Créer un Blog¤

Texte Libre

Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 13:31
  
   



    Il n'aurait pas être pas du partir ainsi, il n'aurai finalement pas dut sortir ainsi. Pourtant il avait le sentiment que tout était en miette, que rien n'était réparable et que tout allait se finir. Il n'aurait finalement pas dut le laisser seul, sacrifier son amour pour une simple peur. Maintenant il était trop tard.
    Il n'aurait peut être pas dut s'enfuir de la sorte, s'eclipser comme un voleur sans aucune idée en tête, juste de partir et de fuir loin de cette chambre. Loin de ce coeur qui avait à nouveau été sien pendant une heure, ce coeur qui battait tellement fort contre lui ce souffle leger et ses larmes saignantes. Il n'aurait pas dut disparaître ainsi. Sentir que l'heure approche, que tout s'écroule, plus rien n'a de sens et tout devient sombre et lointain, comme un film en noir et blanc. Tout s'efface, l'absence totale de conscience, de réalité, de lucidité. Comment avait elle fait pour accepter sa mort elle ? Comment avait elle sut que tout était finit ? Comment a-t-elle put sourire ? Lui. Il n'en a pas la force. Pas le courage. Pas la raison. Pour lui cette mort était triste, était inutile, était lâche ! Terriblement lâche...Encore cet échec perpétuel dans sa vie, encore cette sensation tout perdre, de se perdre, de ne rien finir, de tout rater.
    Il se surpris à penser à son père, il se surpris à essayer de comprendre son point de vue tout à coup, avait il eu cette impression ? Avait il eut cette sensation d'impuissance face à la destruction de sa famille ? Pensait il qu'il avait raté sa vie lui aussi ? Anderson...une famille certainement maudite. Tout était sa faute, tout avait commencé ce soir d'octobre en 1993. Le compte a rebours avait commencé lorsque leurs lèvres s'étaient embrassés, tout avait commencé à cause de lui. Cet amour devastateur, interdit, secret, incestueux, profane ! C'est cet amour qui est sa maladie. Cet amour qui le ronge de l'intérieur et qui le tue doucement jusqu'à le privé de tout bonheur dans sa vie...
    La fin est proche. Tout accélère, le paysage autour de lui, ses larmes ruisselant de plus belle sur sa joue, tout ne tient qu'à un fil et rapidement le bande tourne et tourne faisant défiler toute sa triste existance ! Tout ce qu'il n'a jamais put avoir, aimer, achevé ! Tous ceux qu'il laisse derrière lui, toute cette vie gâcher, tout ce qu'il n'a pas put faire, ce qu'il aurait aimer faire. Ce qu'il aurait aimer dire. Le dire à tous "je vous aime" une dernière fois, rentrer chez lui et embrasser sa mère tout en l'implorant de l'excuser d'avoir détruit sa vie. Hurler l'amour et le respect qu'il porte à son père, fondre en larme aux creux de ses bras et s'y terrer pour ne plus avoir peur de cette mort...Lui dire je t'aime, à Sam, lui dire des millier de fois pour que jamais il ne l'oublie ! Lui répéter jusqu'à que la fatigue le prenne, que les nuits et les jours passent. Regarder grandir son fils, le voir s'épanouir, le voir progresser, désorienté, son premier chagrin, ses premiers amours, ses premières conneries...Le voir rire et sourire, pleurer et s'enerver. Le voir vivre à ses côtés. Il aurait aimer le dire à tous à quel point il va leur manquer, que la vie est trop courte ! Qu'il ne faut jamais abandonner, toujours plus haut ! Toujours plus loin ! Au sommet !


    Julien est décédé un soir de novembre. Accident de la route. Trop vite, beaucoup trop vite. Il est mort beaucoup trop vite. Les ambulances sont arrivés en même temps que David. Il était venu chercher Sam comme convenu, Sam était dans une chambre seul, endormi sur le lit les yeux rouges, la peau encore humide.
    Il n'a sut que le lendemain que son frère était mort, il s'était renfermé sur lui même durant une semaine entière, un corps sans vie, plus de sourire, plus d'espoir dans son regard juste un gouffre immense qui brisait le coeur de son amant. David était tout de même constemment à ses côtés, le surveillant, voyant bien que Samuel était instable et qu'il pourrait faire n'importe quoi à tout moment. Son visage fermé, ses paroles dénuées de sens, il n'avait plus goût à la vie et David se sentait tellement impuissant ! Il en était brisé à son tour, cette indifférence, cette peine grandissante et le fossé qui se creusait entre eux. C'était affreux.
    Camille sortit de l'hôpital une semaine après, un bébé dans ses bras elle rentra chez Anderson choquer de l'état dans la quelle elle le trouvait. Elle a ensuite apprit la mort de Julien Anderson part David, toute suite elle comprit, elle savait. Ce frère n'était pas n'importe qui, ce n'était pas une simple fraternité ! C'était un amour qui dépassait l'entendement, un amour indestructible. Et pourtant si tragique.
    Elle s'installa malgré tout chez lui pour quelques mois non seulement pour elle et son petit Daniel mais aussi pour son ami de toujours, son patron qui semblait agoniser chaque jours un peu plus près du suicide. Cette mauvaise ambiance et cette humeur noire commençait à se propagé dans le regard de Hank. Il devenait à son tour sombre, toujours un peu plus fatigué, toujours un peu plus désespérer de retrouver un jour l'homme dont il était tombé amoureux. Elle sentait que ces deux proches amis étaient au bord du gouffre et à son tour elle se sentait désemparé, heureusement que les rires incessant et caprice de son fils l'occupait le plus clair de son temps jusqu'au jourd où une femme en tailleur noir et strict tenant à la main un petit garçon, des yeux vert et des cheveux  de jais se présenta. Il avait la peau un peu hallé, une lueur de timidité dans le regard et de gêne.

- Bonjour Madame puis je parler à Monsieur Anderson ?
- C'est a dire que...Rentrez ! Je vais l'appeler.

    Inquiète elle se précipita dans la chambre de son patron pour l'avertir de la venue d'une assistante sociale.

- Elle attend...
- J'arrive.

    Samuel contourna son amie sans un regard vers elle, il arriva dans la salon où ses convives s'étaient installer sur la table en verre, il leur serra la main comme si il était au travail. Sa comédie pouvait commencer, en apparance Sam semblait tout à fait normale, posé, froid. Malgré ça une profonde tristesse ne faisait que s'agrandir dans son coeur. Une tristesse contagieuse.
    Camille se demandait qui était cet enfant ? Pourquoi une assistante sociale venait le voir lui ? De quoi parlait il ? Elle se concentra sur cette discussion qu'elle entendait à peine, elle s'approcha d'eux tout en les regardant. Elle reprit ses anciennes activer - faire la cuisine - tout en les écoutant d'une oreilles indiscrète.

- Il est clair qu'il précise uniquement votre nom ! En temps normale l'enfant aurait été pris en charge par les grand parents mais selon la lois sur le testamment vous en hériter directement. Il me faut votre signature sur ses papiers ici et je me chargerai la modification de ses papiers d'identité à la prefecture.
- Où dois je signer ?
- Ici. Il est clair que je vais suivre Julan durant un mois pour m'assurer que vous êtes dans un environnement convenable. L'enfant est suivit par un psychologue à partir d'aujourd'hui.
- Est il nécéssaire d'avoir tant de contrôle ? Je ne suis pas sûr que ça soit bon pour lui. Il vient de perdre toute sa famille.
- C'est la loi Monsieur Anderson. Nous faisons ça pour son bien j'ai omis de vous dire que Julan est devenu muet depuis la mort de son père. Il ne parle plus à personne c'est la principale cause de son suivit psychologique. Je vous remercie et à bientôt je vous contacterai pour mes visites hebdomadaires.

    La femme strict s'en alla sans attendre, ni regarder une dernière fois l'enfant qui suivait ses pas du regard. Camille restait perplexe sur son comptoire, elle entendait son coeur battre la chamade ayant l'impression que cet enfant allait très certainement plongé son ami dans ses souvenirs encore plus sombres. Elle détestait ce Julien ! Elle le détestait jusqu'au bout ! Même mort elle le haïssait !! Il lui avait pris son ami, il avait emporté son coeur dans sa tombe. Il lui avait volé...celui pour qui son coeur battait.

- A quelle heure mange-t-on ? demanda Sam
- Dans une demi heure environ.

    Samuel regardait l'enfant qui était assis en face de lui, qu'allaient-ils devenir à deux ? Comment pourrait-il s'occupe de cet enfant ? Il lui ressemblait tellement. C'était sûr il avait le teint mate et la yeux de sa mère ! Mais son visage fin, ses cheveux si soyeux, son nez retrousser. C'était un Julien sous le soleil.
    Il se leva le coeur lourd, il tendit sa main au petit garçon qui n'osait pas la prendre. Sentant déjà la tension grimper en lui et la peur du rejet Sam s'accroupi face à l'enfant le regardant dans le yeux. Il prit ses mains dans les siennes et les regardèrent un instant. Des mains si petites...

- Je m'appelle Samuel. Je suis ton oncle. Tu vas habiter avec moi maintenant. Tu veux voir ta chambre ?

    L'enfant se mit à rougir brusquement et fit un léger signe affirmatif de la tête, il serra l'index de Sam dans sa petite main. Sam sentait sa poitrine gonflé, une vague de chaleur l'avait submerger. Une vie si fragile entre ses mains alors qu'il était réduit à néant depuis la mort de son frère...
    Il conduit l'enfant dans une petite chambre qu'il avait aménagé, un lit, une commode, un tapis rouge se mariant très bien avec le jaune des murs, le orange de la couette. Une chambre chaleureuse qui semblait plaire au garçon. Il y déposa le sac de Julan avant de le tirer à nouveau pour faire un tour de l'appartement. L'enfant semblait calme, il prenait ses repères et Sam parlait à peine. Tous deux étaient tendus, gêner, perdu. Aussi perdu l'un que l'autre. Samuel sentit une sensation commune, quand il regardait les doux yeux de Julan il se voyait dans un miroir, il ressentait toute sa peine rien qu'en le touchant. Sa petite main refermé sur son index semblait le serrer tellement fort, semblait demander à l'aide ! Demander réconfort.
    Samuel attrapa le garçon et le souleva dans les airs, il était si léger, le regard perplexe de l'enfant lui avait finalement arracher un sourire. L'avait comblé de bonheur.

- Regardes le ciel Julan. Regardes toujours le ciel !

    Sam l'attira au creux de ses bras.

- Tu n'es plus seul maintenant...Je suis là. Je serai toujours là. Je partira pas moi ! Je te le promet petit Julan...je te le promet que jamais je ne t'abandonnerai...Jamais. Papa et maman sont là aussi, écoutes...

    Sam pris la petite main fébrile de Julan et l'appuya contre son petit coeur, l'enfant eut un air surpris, les joues rougissantes.

- Tu entends ? Ils sont là. Dans ton coeur.

    L'enfant se rua au creux de son cou, il l'entoura de ses petits bras. Sam se sentait son coeur se remplir d'amour, il était tout ce qui lui restait de son passé et tout ce que pouvait représenter le futur, il était sa raison de vivre maintenant même en sentant ses légères larmes tomber sur son épaule.

    David sentait tout son être s'alourdir à mesure qu'il approchait de la porte de l'appartement de son épauve de petit ami, aurait il le courage de le voir à nouveau dans un état pareil ? Aurait il la force de rester près de lui ? Arrivera-t-il à le guérir avec son propre amour ? Il soupira longuement avant d'ouvrir la porte. Le spectacle au quel il eut droit fut incroyable ! Il n'en revenait pas ! Il avait l'impression d'assister à une résurection. Camille était là, douce et gracieuse une mamant parfaite donnant le biberon à son fils sur le canapé. Sam aussi était là ! Il avait un sourire rayonnant il débarbouillait le nez d'un petit garçon tout frippon, les cheveux noir, le regard étonné. Une bouille craquante qui avait redonner le sourire à Samuel. On aurait dit une véritable petite famille. David n'osait pas faire un seule mouvement, il se sentait à part de cette aura tellement pure mais il était heureux, heureux que son amour ai retrouvé le sourire. Il se sentait soulagé d'un poids énorme et un sourire illumina son visage. L'orage était passé...grâce à ce gamin.
    Sam croisa soudainement le regard tendre de David, il s'arrêta de rire pour le regarder avec insistance. Comment a-t-il fait ? Comment a-t-il put rester au près de lui ? Il se sentait coupable, coupable de faire d'avoir fait subir toute cette charge à un homme qui ne le méritait pas ! Coupable de l'avoir entrainer dans sa chute. Il se sentait aimer, d'un amour si pure, un amour si doux. Honte de l'avoir laissé. Malgré tout, Hank est resté avec lui, malgré tout, Hank n'a jamais cherché à partir. Il a continué à l'aimer même dans le pire des moments. Aujourd'hui encore il était là et le voir ainsi, c'est comme si il ne l'avait plus regardé depuis des mois ! Comme si ils s'étaient séparer depuis tellement longtemps. Le voir là, un léger sourire sur les lèvres aurait put le faire fondre en larme.
    Il sentait la peur le prendre par la gorge, il avait peur qu'on le rejette, peur que David lui en veuille et en même temps peur qu'il ne dise rien ! Peur qu'il ne réagisse pas.
    Il se leva et se précipita dans les bras de son amant, sans même attendre une seconde, sans soucier de quiconque il sauta à son cou. Il le serra contre lui sentant son coeur prit dans étaux, les larmes lui brûler la gorge. Il voulait s'excuser, il voulait qu'on lui pardonne, il voulait qu'on l'aime, que David l'aime !

- Dis moi que tu m'aimes David ! Dis le moi je t'en supplies...
- Je t'aime.
- Encore.
- Je t'aime Samuel.
- Je t'aime aussi.

    Julan était assez étonné de voir son oncle dans les bras d'un autre homme, il le fut encore plus lorsqu'ils s'embrassèrent à pleine bouche. Pourquoi faisaient ils ça ? Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression que le monsieur était heureux maintenant ?

- Tu as encore faim Julan ? Demanda Camille en portant le bébé

    Julen fit un signe négatif de la tête, il cessa de rumer ses jambes contre la chaise et à nouveau se perdait dans ses pensées. Des fragments de souvenirs, le sentiment que son papa lui manquait. Le sentiment de ne pas être à place. Pourtant très vite une main vint s'abattre sur ses cheveux pour le sortir de sa torpeur, un grand blond lui ébouriffait les cheveux. Il le regarda intriguer.

- Ca te dis d'aller manger une glace avec tonton ?
- Camille tu viens avec nous ? Demanda Sam
- Au fait ! Moi c'est David ! Mais tu peux m'appeler maître...
- Arrêtes de dire n'importe quoi ! S'emporta Sam
- Haha !!



   
Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 20:49


Fin du Flash back.
 


    La distance qui séparait Julien de Samuel s'était encore plus agrandit, tous les deux plongés dans leur relfexion, tous deux silencieux après tant de souvenir remuer. Pour la première fois depuis tant d'années ils étaient à nouveau dans la même pièce, Julien avait l'occasion de lui parler, Samuel avait l'occasion de revoir le visage de celui qui l'avait tant aimer et détruit. Finalement ça n'avait pas pris plus d'une heure, une heure entière à ressasser des images si douloureuses, de le début de leur descente aux enfer. La Lune brillait encore très fort, la lampe de la petit chambre éclairait les mur verdâtre d'une lumière ocre, leur ombres de leur corps tant éloigner l'un de l'autre. La frâicheur de l'hiver se faisait sentir, la fênetre était ouverte le vent faisant virvolté les rideaux.
    Julien racla sa gorge et ferma la fênetre se rapprochant dangereusement de son frère, il sentait déjà son coeur battre la chamade dans sa poitrine, il reprit sa place vers la table.

- Tu m'as demandé de venir juste pour me raconter de vieux souvenirs ? Dit froidement Sam
- Je voulais juste que tu me comprennes. Je ne suis pas parti par plaisir.

    Samuel se sentait mal à l'aise, peut être un peu déçu, peut être même en colère même si au fond il avait l'impression d'avoir pardonner à Julien depuis bien des années. Maintenant qu'il était adulte, il avait compris et savait que si ils étaient restés ensemble ils seraient devenu fou ! Ce qui n'aurai rien arranger alors finalement tout ceci était certainement bénéfique. Certainement...
    Il se redressa puis s'avança vers la porte de la chambre évitant soigneusement le regard de son frère qui suivait son mouvement, une once de tristesse, une étincelle de panique ! Il sentait à nouveau son coeur se déchirer, ce fossé entre eux étaient canionesque !

- C'était une mauvaise idée de se revoir. Bonne nuit Julien bonne chance pour la suite...
- Ne pars pas !

    Julien se précipita vers Sam, le serrant contre lui par le dos, ses bras l'entouraient et cette odeur qui jadis lui faisait tourner la tête cette fois le faisait pleurer. Il sentit quelque chose le poignarder, une douleur affreuse, son petit frère...son tendre amour. Il le serra encore plus fort contre lui sentant que Sam ne résistait pas, pour ne pas dire était paralysé sur place. Il aurait dut l'écarter, il aurait dut le pousser, l'empêcher de se coller à lui ainsi et pourtant aucun membres ne lui obéissaient ! Comme si tout l'atmosphère avait changé. Une douce mélodie le replongeait dans sa nostalgie, il sentait son coeur prit dans un étaux. Sam savait qu'il n'aurait jamais du venir, cette étreinte tant redouter lui faisait pourtant un bien fou, son être allait exploser de bonheur. Toute sa vie se rembinait, il voyait défiler toutes ses fois où ils avaient partager un baiser, un regard, un sourire, leur corps...

- Tu es cruel Julien...Tellement cruel...

    Le visage baissé, son corps moue il n'opposait aucune résistance et son frère le serra encore plus, s'imprégnant de son odeur l'imaginant déjà dans ses bras. Il n'avait jamais cessé de penser à lui ! Même après son mariage, même après son premier enfant, même après toutes ses peines, toutes ses lettres...Il lui manquait, tellement ! Sa moitié, sa vie, son frère, son amour.

- Je dois te demander quelque chose Sam. Je vais même t'avouer quelque chose...

    Sam ne se retirait pas de l'étreinte de son jumaux, il se retourna simplement face à lui pour replonger leur regard l'un de l'autre, il prit un des longues mèches de cheveux de son frère pour l'entortiller dans ses doigts. Qu'il était beau, un peu plus mince mais tellement beau, le visage pur, des yeux toujours aussi émotifs !

- Je vais mourir Sam.

    Quoi ?! Quelque chose se brisa soudainement ! Le cadre si merveilleux de leur retrouvailles venaient de tomber à même le sol. Que ce passe-t-il ? Comment ça ? C'était impossible !! Pas maintenant ! Non pas Julien ! Non !

- Dans très peu de temps...
- Ce n'est pas vrai ! Non...
- Il ne me reste que trois mois. Les médecins ont été unanime, c'est un Cancer.
- Comment ça ? Je ne comprends Julien ! Comment c'est possible !!!

    Samuel sentait les larmes lui montées aux yeux, l'envie irresistible de mourir dans ses bras avec lui, d'être emporter à deux et que tout s'arrête. Mais ensemble, à jamais. A jamais.
    Non ! Julien ne pouvait pas mourir ! Il ne pouvait pas le croire, maintenant qu'ils s'étaient retrouver son homme allait le quitter ! Son frère. Il se sentait brisé, couper, déchirer en deux. C'était finit de lui, cette fois il n'y survivrait pas. Dans un mélange de drame et de terreur Sam s'écroula au sol, les yeux rivés sur le parquet bien usé, raide comme un bâton Julien s'accroupi inquiet de l'état de son frère. Le visage fixe exprimant toute sa stupéfaction, il se savait atteint du Cancer depuis deux semaines et cette nouvelle lui avait était tout aussi horrible à apprendre. Sentir que la vie se déversaient de vous comme des vagues fuyantes, sentir que tout son être nous lâche pour un simple parasite, une simple maladie. Se rendre compte de toutes nos erreurs, avoir autant de regret que possible et se ressasser les meilleurs moments de sa vie.
   
- J'ai une immense faveur à te demander Sam...

    Samuel explosa en sanglot, les mains cachant son visage, la réalité était dure à exepter et sentir que l'on ne reverrai plus jamais quelqu'un de cher était horrible ! HORRIBLE !

- Sam mon fils ne va plus avoir de parent.
- Quoi ?
- Je t'en supplies Sam...J'ai besoin de toi.

    Le visage de Julien s'assombrissait, les yeux brillant de larmes il se retenait le plus possible pour ne pas craquer, pour ne pas s'écrouler devant son frère.

- Se sentir défaillir. Sentir que la mort est proche et savoir la date de celle ci vous dépasse complètement. Vous paralyse...On peut dire ce qu'on veut tout le monde à peur de la mort, chacun la redoute parce qu'elle est iminante et qu'elle arrivera à tous. J'ai peur Samuel...Si tu savais comme j'ai peur...

    La vague à l'âme, l'ambiance était devenue si pesante qu'aucun deux n'osaient vraiment parler même si ils en avaient terriblement envie.

- J'ai souvent pensé à toi tu sais...Toutes ses lettres que tu m'envoyais ! Je ne sais même pas comment tu as à sut où j'étais mais j'en était très heureux. Honteux d'être heureux. J'ai finalement décidé de t'oublier et de vivre ma vie, il fallait que je me guérisse de toi et que je reparte à zéro ! Recommançant une vie loin de l'amour qui nous avait consumer. Loin de cette relation incestueuse. J'ai reconstruis ! Je n'y croyais plus portant et à chaque fois que je voyais l'une de tes lettres dans ma boite je l'a rangeais dans un placard sans même la lire car je ne sais pas si j'aurai résister de revenir à toi en lisant ces lettres. J'ai recontré Sarah. Je ne peux pas dire que je ne l'aimais pas, ce n'était pas la même puissance, le même amour dévastateur ! C'était quelque chose de plus calme, de pure et presque habituel au fil du temps. Long et stagnant, aucune surprise mais toujours cette douce chaleur entre nos sourires. Nous nous sommes mariés, tes lettres étaient de plus en plus nombreuses j'en ai donc ouvert une pour t'ordonner de ne plus m'écrire ! J'avais une vie maintenant et tu devais m'oublier. Même si au fond je n'ai jamais cessé de t'aimer...Elle m'a donné un fils, elle est morte en me faisant ce cadeau. Les infirmière m'ont dit qu'elle était parfaitement sereine même si elle perdait beaucoup de sang, qu'elle acceptait sa mort et qu'elle était complètement lucide. Elle ne paniquait pas et se contentait de sourire en regardant son bébé. Elle a simplement dit : " Julan. Il s'appelera Julan...". Elle s'est ensuite endormi, le bébé calme dans ses bras comme si le lien qu'il avait eut à la naissance avec sa mère était encore présent. Je suis arrivé trop tard, ma femme était morte et mon fils en vie. La sensation d'avoir raté quelque chose...la sensation d'avoir abandonné quelqu'un...encore. Je me suis promis de protéger cet enfant ! De l'aimer autant que possible. Je me suis promis d'être le meilleure père pour le sourire de sa mère. Pour son souvenir...

    Julien regardait le ciel étoilé l'air nostalgique.

- Je n'ai pas put tenir ma promesse Sam...Je vais mourir à mon tour et cet enfant n'a que quatre ans. J'ai peur de ce qu'il va devenir je serai pas venu ici simplement pour t'enerver ! J'ai besoin de toi...
- Tu te rends compte de ce que tu me demandes Julien c'est...
- Dure. Je sais. Tu es le seul à qui je peux demander une chose pareil ! C'est mon fils Sam ! Mon enfant ! Mon sang ! Je ne veux pas l'abandonner ! Tu ne sais pas ce que ça fait de savoir que l'on va mourir laissant derrière soit l'être qui nous ratache le plus à la vie ! Tu ne sais pas ce que ça fait de savoir que tout est finit et que plus rien ne va compter. Ne pas voir grandir son fils, ne pas avoir sut réparer ses erreurs...J'étais venu pour deux choses Sam. M'excuser auprès de toi et t'implorer de t'occuper de Julan. Toi. Mon frère.

    Alors c'était tout ? S'excuser et partir ? L'abandonner pour de bon et laisser derrière lui un enfant sans parent. Il en souffrira, il va en souffrir comme jamais ! Autant l'un que l'autre. Inconsciemment Sam aurait espéré le voir revenur auprès de lui même si il ne l'aurait pas accepter, il aurait espéré avoir un "come back" comme dans les conte de fée où les films au cinéma ! Peu importe qu'il le rejete ensuite, il voulait gagner. C'était tellement égoïste...maintenant que Julien allait mourir. Maintenant que son coeur était un peu plus piétiné il en était anéantit. L'avoir perdu quelques années auparavant n'était rien comparer au futur qui s'annonçait, rien comparer à la douleur qu'il allait devoir supporter. Tout le passé n'était plus rien...
    Il lui en voulait d'un autre côtés, la jalousie qu'il est reussit à vivre toutes ses années ! La colère de savoir qu'il n'avait été qu'un amour comme un autre. La jalousie qu'il est vécu des jours heureux alors que lui était à deux doigts de se tuer. Jaloux de sa vie, jaloux de sa mort. C'était tellement égoïste...Julan...la seule et unique victime d'une histoire encore graver en eux, victime du hasard de la mort. La seule et unique victime. Julan.

- Que veux tu que je dise ? Je ne sais pas quoi faire Julien...Je ne sais pas où j'en suis ! Je commençais à revivre, j'avais à peine commencer à t'oublier et à aimer à nouveau ! Et toi tu débarques. Tu m'anéantis en quelques secondes et m'annonce la nouvelle qui me sidère sur place...une nouvelle qui me brise. Ta perte a été horrible...imagine ma douleur lorsque je réponderai au téléphone et qu'une voix grave et sonore m'annoncera ta...Et Julan...que va-t-il penser ? Comment va-t-il le vivre ? Je...Merde Julien !

    Sam finit par craquer en sanglot, prit par de violent soubresauts il n'arrive même plus à articuler un seul mot. Toute sa vie défile devant lui, tous ses moments magiques. Les bras de Julien entourent son frère, partageant la douleur à nouveau comme avant. Ils étaient là.
Tout pour l'un et l'autre.


Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 14:52
      
15/16 octobre 1993,

    Il aurait put tout faire pour lui, il aurait put lui donner des odres, lui demander de comettre les pires crimes ! Il aurait put lui faire faire n'importe quoi. Samuel l'aurai fait. Avec tout l'amour qui lui portait. Frère ou pas, ils s'aimaient, s'aimaient démesurement au bord de la folie ! A s'en tuer main dans la mains ! Un amour destructeur, comme l'arsenic, toxique et douloureus mais un amour tellement puissant, peu importe combien de fois il le blesserait, peu importe combien de fois ils se quitteraient. Samuel se surprenait à vouloir que cet amour leur fasse mal et laisse sa cicatrice, qu'elle laisse une trace graver en eux au fer.
    Il aurait put faire n'importe quoi pour eux.
    Même le tuer, lui, celui qui les sépare, celui qui les empêche de se voir ! Il aurait put le réduire en miette, au silence à l'état d'éponge sanglante se vidant peu à peu sur la tapis de la salle à manger.
    Il aurait fait n'importe quoi pour aimer.
    Le mettre une balle dans la tête, l'égorger, l'étrangler en pleine nuit et le laisser crever au milieu de ses draps près de sa mère qu'il aimait tant ! Sam aurait put tout faire.
    La maison était plongé dans les ténébres d'une nuit froide et sans vie, la lumière de la Lune faisaient apparaitre l'ombres des branches d'arbres cognant contre la fenetre. Les ombres ondulait sur un corps traversant le halle, la lumière se refleta sur ses yeux sombre et menaçant. Un regard assassin, il serra un peu plus sa lame qui sintillait.
    Il aurai put tout faire : même tuer son père.
    Le silence de la maison était inquietant, laissant prédire un évement gloque et sans précédent, cette nuit était idéal pour ce qu'il se préparait dans l'esprit du jeune Anderson mais aussi dans sa vie entière ! Tout allait changer, il sera certainement rechercher ! Mais il ne comptait pas se cacher il partirai avec son frère avec son amour, l'homme de sa vie.
    Il était fou.
    Tuer son père ? C'est impensable ! Et pourtant la force de vengeance, de haine, d'amour lui donnait ce courage de le reduir à l'état de distributeur de bonbon Pez.
    Les pas, le parquet grinçant, son sang dansaient comme l'ombre des branches, son coeur raisonnait en lui, toute sa tête tournait lorsqu'il aperçu la porte de leur chambre. De la chambre des parents. Une porte illuminer étrangement comme pour l'insiter encore plus à y pénétrer, il approcha sa main lentement, sans faire de bruit, sentant que tout pouvait s'écrouler ! Il l'ouvrit, les yeux totalement dilaté, la sueur perlait sur son front.
    En était il capable ? Même par amour ?
    Le visage de son père dormant sur ses draps blanc, serein, pas une once de regret.
    Capable il l'était.
    Alors que celui qu'il aimait ne dormait certainement toujours pas dut à la douleur des coups, dut à la froideur de sa chambre, un traumatisme de se faire briser les côtes par son propre père ! Celui qu'il aimait lui ne vivra plus jamais comme avant.
    Charle Anderson le méritait ! Il devait mourir pour ce qu'il avait osé faire et dire ! Il devait mourir ! MOURIR !

- Non Sam..., chuchota un voix près de son oreille

    Le bras à quelques centimètres du visage de son père, la lame eflleurant son coup mis en valeur, une main le tenait fermemant l'empêchant de comettre son crime passionnel. Julien se tenait derrière lui, la main sur ses cotes et l'autre le tenant fermemant, Sam n'osait plus faire un mouvement espérant du plus profond de son coeur que son frère le lâche pour qu'il puisse accomplir sa tâche !

- Il doit crever ! T'entends ! IL DOIT CREVER !!! Mumura plus fort Sam

    A bout de nerfs, au bord de la folie ! Julien était torrisé par ce qu'il voyait, son frère avait un regard assassin, il avait cette étincelle qu'il avait vu sur el visage de son père ce soir. Il était effrayer par cette vision. Il l'attira à lui pour le prendre dans ses bras et calmer ses ardeurs, calmer sa crise de nerfs qui commençait à apparaitre. Ils sortirent ensuite de la chambre en silence à deux, se tenant la main jusqu'en au où ils rentrèrent dans la chambre de Samuel. Une fois la porte fermée Julien put administrer une gifle monumentale à Sam.

- Je ne veux plus jamais que tu fasse une idiotie pareil ! Est-ce bien clair ?
- Je t'aime.
- Tais toi ! Ne justifie pas un act aussi horrible par l'amour !!!
- Regardes ce qu'il t'a fait Julien ! Regardes toi ! Il ne mérite que ...
- Tu entends ce que tu dis ? En faisant ça tu ne vaux pas mieux que lui !!

    Samuel se sentit tout à coup honteux et pourtant l'envie de lui planter cette lame de vingt centimètre dans la gorge, d'y forcer pour percer la carotide ! Arracher les articulations comme du plastique il en frémissait d'envie. Il apporterai la tête à son frère avec un sourire de victoire " je l'ai fait pour nous...". Pourtant Julien n'était pas comme lui, Julien était lucide, il savait que c'était horrible. Il ne l'aimait pas comme lui l'aimait, il ne l'aimait pas au point de tout faire.
    Même de tuer.

- Je ferai tout pour toi Julien et toi ?

    Il ne lui dit pas ça comme une confession mais bel et bien comme un défi, le regard plein de questions. Il était vraiment fou amoureux ? S'aimaient ils autant qu'il le prétendait au fond de lui.

- Tu ne sais plus ce que tu dis. Couches toi Sam.

    Julien voulut sortir laissant son frère se calmer, retrouver ses esprits et redevenir innocent et gentil. Non pas le monstre qu'il voyait maintenant.

- C'est ça ouais...

    Decevance, désenchentement, désillusion.
    Cette relation si solide s'effritait peu à peu dans le coeur de chacun, qui aime vraiment l'autre ? Qui devient fou ? Qui devra se sacrifier ?

   



Finalement se fut Anderson Julien. A l'aube son père de réveilla, un posa une valise dans sa chambre avant de sortir sans un mot, sans un regard, sans explication.
    La valise était assez clair. De toute manière même sans son père il allait le faire, il allait partir car tout ça ne rimait à rien. Son frère devenait cinglé sous cette amour, comme une toxine comme une drogue, il devenait fou. Il fallait partir, se sacrifier, sacrifier cet amour si intense ! Mais si mauvais.
    Il fallait partir pour le laisser reconstruire et vivre.
    Partir vite.
    Les ébuée de larme, les mains tremblantes Julien commença à faire sa valise dans l'espoir que son frère ne se réveille pas, qu'il ne vienne pas. Il faut partir sans un au revoir, sans un "je t'aime", il faut partir avant de regretter. Mourir pour mieux revivre, il allait fonder sa vie loin de celui qui sombrait à cause de lui. Il ne voulait pas le voir se détruire par sa faute, il ne voulait pas que plus tard Sam lui en veuille pour lui avoir gacher sa vie.
    Très vite il finit, le corps bizarrement lourd et le regard vague il s'arrêta devant la porte de son frère, il s'arrêta un instant sans même espérer qu'il sorte mais il lui communiquait tout son amour dans une dernière pensée. Le souvenir de leur corps enlacés...leurs souffles mélangeer...ses baisés...ses caresses...son sourire...sa façon de mettre constamment son écharpe, cette façon se rougir dés qu'il lui déposait un baiser sur la joue. S'aimer puis tomber.
    Une épreuve difficile mais leur amour était voué à l'échec dés leur naissance commune. Elle était maudite par le sang, interdite par la loi et l'éthique. Ils n'en avaient pas le droit.
    Julien sentit son coeur battre tellement vite qu'il dit se soutenir au mur pour ne pas tomber, il pressa la main sur sa poitrine, un point au fond quelque chose qui lui coupait le souffle et les larmes lui brûlaient la gorge !
    Envie de mourir, envie de mourir dans ses bras.

- Tiens.

    Son père arriva avec un liasse de billet, il lui tendit dans un regard plein de mépris puis recupéra sa valise pendant que Julien essaya de reprendre ses esprits et s'empêcher de pleurer ! Pas d'avant lui, pas d'avant ses parents. Sa tendre mère était effrondrée vers l'entrée, elle pleurait comme jamais elle n'avait pleuré et n'osait même pas quitter son mouchoir tremper. Julien aurait pensé qu'il la dégouté maintenant, qu'il n'avait plus sa place nul part seulement elle se précipita dans ses bras, le serra fort contre elle voulant s'imprégner de l'odeur de son fils de tous ses magnifiques souvenirs passés à ses côtés. Elle redoutait le suite, le réveille de Samuel sans sa moitié et le reste de sa vie, elle redoutait l'avenir qui allait être tellement difficile sans Julien, sans son Julien. C'était affreux ! L'amour est cruel ! Cette famille si parfaite, cette famille si belle.

- Je t'aime maman.

    Julien se sentit obliger de lui dire maintenant, il voulait lui dire encore plus, la chérir ! Lui dire qu'il était désolé, que tout était de sa faute, qu'il l'aimait ! Qu'il l'admirait et qu'il s'excusait, il voulait lui dire à quel point il ne voulait pas qu'elle souffre à quel point il lui était reconnaissant pour tout cet amour qu'elle lui portait sans limite. Il voulait lui dire comme tout allait etre triste sans ses sourires, ses petits plat, ses caresses dans le dos quand il n'allait pas bien. Il voulait tout lui dire mais il se contenta d'un "je t'aime". Un seul.
    Il retourna vers son père qu'il regard avec douleur, cet homme si fier et si autoritaire, celui qui est la cause de ses blessures, malgré cette haine il l'aimait. Cet homme à qui il aurait aimer ressembler, cet homme qui était toute sa fierté ! Tout ce qu'il aurait aimer être, aussi courageux. Cet homme qu'il remerciait au fond de lui, malgré la haine, les coups, les disputes et les différents. Il l'aimait comme un fils aime un père. Charle sentait ses yeux se noyer dans les larmes il ne put retenir une petite se deverser le long de sa joue, il ne peut s'empêcher d'avoir mal au coeur ! Cette sensation d'avoir rater quelque chose, de ne pas avoir été assez là ! Tellement de regret, tellement d'amertume ! Il regrette, il regrette tellement ! Et en tout bon père fier il ne lui dira jamais à quel point il est désolé, il ne lui dira jamais qu'il l'aimait et qu'il était fier de lui. Qu'il ne lui en voulait pas, c'était son fils, son fils ! Son sang. Son grand garçon. Mais il devait partir, pour Sam, pour eux, pour la vie ! Il devait partir avant qu'ils ne deviennent tous les deux fous.
    Monsieur Anderson essuya cette petite larme, il attira le corps de son jeune fils dans ses bras et le serra contre lui comme la chose la plus précieuse qu'il n'est jamais eu. Son fils. Son sang.

- Au revoir. Dit simplement le père
- A dieu.

    Sa silhouette se refermant derrière la porte, un dernier regard en arrière, un visage doux, un sourire tendre, des yeux foncés mais qui semblaient amplit d'amour. C'était la fin. la fin de leur amour. La fin d'une famille

    A l'étage des petits yeux tenebreux s'ouvrit lentement, il avait l'impression que la journée allait être dure, que la veille était flou, que c'était il passé ? Il se sentait seul. Terriblement seul. Puis un violent le choc lui frappa à la poitrine.
Julien !
Il courut hors de sa chambre en pleine alerte, il dévala les escaliers jusqu'à manquer de tomber il arriva devant la halle où ses parents étaient larme, Charle tenant sa femme dans ses bras qui était inconsolable.

- Il est parti ?
- Sam écoutes..., tenta le père
- IL EST PARTI ?

    Personne ne lui repondait. Il était inutile de lui dire quelque chose qu'il savait déjà, sans perdre une seconde il remonta dans sa chambre d'habiller de ce qu'il trouvait ! Sans même faire attention au cris de ses parents il partit. Sans se soucier du froid munit juste d'un pull il courait sans jamais s'arrêter, courait jusqu'à manquer d'oxygène, ses jambes brûlaient et sa gorge était sèche. Sa machoire lui faisait mal, son coeur battait tellement vite qu'il croyait mourir ! Mais il ne s'arrêtait pas avec pour seul objectif, le ratrapper !
    Non il ne pouvait pas partir ainsi, il ne pouvait pas le laisser ! Il l'aimait ! Ils s'aimaient ! Ca ne pouvait pas se finir comme ça, Julien ne pouvait pas l'abandonner ! Il ne voulait pas y croire.
    Non il ne pouvait pas le croire.

- JULIENNNNNNN !!!!

    Il hurlait de tout son être arriver devant la gare, une foule de personne qui ne prêtait aucune attention à un gamin criant comme un dératé. Il le cherchait du regard, affolé, paniquer ! Faites qu'il ne soit pas trop tard ! Faites qu'il ne soit pas trop tard !!
    Il avança vers les lignes, il reconnu son dos, de loin, sa valise, son profil monter dans le train. Il courut aussi qu'il pouvait bousculant les gens sous son passage sans jamais s'arrêter ! Sans un pardon rien, il n'avait que son visage en tête, que ce but à atteindre !
JULIEN !!
    Je t'en supplies ne m'abandones pas...

- JULIEN !!!

    Le visage du concerner se tourna vers la vitre sur sa droite, sa moitié était là, rouge, en sueur, à deux doigts de tomber dans les vappes. Son coeur fit un bond, il ne pouvait pas l'avoir suivit jusqu'ici !
    Sam...mon Sam...mon amour...
    A dieu.

- JULIEN !! NE ME QUITTES PAS JE T'EN PRIE !! NE M'ABANDONNE PAS !!

    Le train avança lentement, le visage de Sam reculait, mais il n'abandonna pas ! Le garçon courut comme il pouvait les larmes l'aveuglant la douleur était tel qu'il pouvait se jeter sous les rails ! Il l'abandonne ! Non impossible il ne pourrai pas lui faire ça. Non il ne peut pas. Il n'a pas le droit !!

- Je t'en prie...., sanglota Sam, REVIENS !!! Il hurlait en courant après le train

    La main sur la vitre Julien regardait son frère courir, son coeur se serrait, non il ne devait pas le regarder, il ne devait pas. Il détourna son regard, serrant les yeux aussi fort qu'il le pouvait. Non, non...

- Je t'aime !!! JULIEN JE T'AIME !! REVIENS NE M'ABANDONNES PAS ! JULIEN !!!!!

- A dieu Sam...

Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 23:17


Le titre est assez explicite !
En fait je vais arrêter de ce blog définitivement bientôt...
Je n'écrirai plus de nouvelles histoires yaoi je ne sais même pas si je vais recommencer à en écrire sur le net !
Parce que personnellement j'ai l'impression de perdre des lecteurs ca me donne presque l'impression d'écrire de la merde

En fait non, j'écris certainement de la merde

Bref moins de commentaires, moins de visites = moins de lecteurs
Donc baisse de motivation !
C'est pour ça que mes chapitres tardent !
Je suis désolée pour ceux qui me lisent mais c'est comme ça. Aller savoir si un jour je recommencerai...

Je vais donc finir les histoires que j'ai en cours, normalement, en plusieurs chapitre, mais dés que mes trois histoires en cours sont terminés , je vous dirait au revoir pour de bon.

Voilà on se revoit donc dans peut de temps avec TTS
BISOUS A TOUTES
Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 19:17
      

    La sonnerie retentit et je me lève tranquillement de ma chaise comme un automate. Tout le monde se presse pour sortir ignorant les devoirs que le prof tente tant bien que mal de nous dire. Ashley de l'autre côtés de la salle baille un grand coup puis il accroche son sac sur ses épaules pour venir me rejoindre devant la porte.
    Sans un mot on se dirige vers la sortie il s'arrête devant le grillage attendant Costia et moi je continue mon chemin sortant une cigarette de ma poche que j'allume rapidement.




    Je lève les yeux vers un mince rayon de soleil qui se hisse à travers la nuages, j'ai envie de voir les nuages de là haut. Costia arrive enfin et nous pouvons reprendre la route, moi trois mètres devant, eux, silencieux sucrutant mon dos courbé. Je met mes écouteurs dans mes oreilles en fumant tranquillement, la première piste qui bourdonne dans mes oreilles est une musique ancienne...vieille comme le monde, une des plus belle. A son écoute je me sens toute suite apaisé, le stresse de la fin des cours se terre bien au fond des paroles de Pink Floyd. Je revois toute les fois où Costia jouait cet air sur sa guitare, c'est sa chanson préférer.
    Je monte le son.
    Je me revois chantonnant dessus comme si j'étais l'auteur des paroles, je me sens à nouveau submerger par une sensation de bien être, de planitude, rien de tel pour faire fuir toutes les tensions qui règnent entre moi et mon meilleur ami.
    Il me manque.
    Je m'arrête brusquement. C'est vrai il me manque, ces conseils me manquent, cette manière de me protéger, cet manière de me materner me manque. Doucement je me retourne, ils se sont arrêtés eux aussi étonnés. Je ne fais que fixer les yeux profond de Costia, je lui demande pardon. Oui je crois que je lui demande pardon dans un seul regard, pardon d'être immature, pardon d'être con ! Pardon de ne pas être un meilleur ami comme il se doit.
    Il est le seul que je respecte vraiment et moi je joue les bouffons en l'envoyant chier, je lui demande pardon est-ce qu'il sera comprendre ? Est-ce qu'il pourra passer au dessus de mes gamineries ? J'ai besoin de lui. Besoin qu'il me canalise parce que je deviens fou ! Je deviens fou sans ma limite. Si il ne me pardonne pas...je vais finir par faire une grave connerie.
    Je vais peut être me planter, me droguer, me laisser mourir parce que j'aurai compris que la seule personne qui compte vraiment c'est lui ! Je pourrai pas me passer de lui.
    Un vrai gamin.

- Bon je vous laisse les gars !

    Ashley se retire voyant notre duel  visiuel. Alors que Ash prenait la poudre des scanpettes, je me suis approchés à pas lent, la musique toujours dans les oreilles, la voix de Pink Floyd, le regard de Costia impassible, mon coeur qui palpite, mes yeux encré dans les siens, je ne suis plus qu'à quelques centimètres.
    Je m'arrête.
    Juste devant lui.
    Je le regarde, il me regarde. Il ne sourit pas, je ne sourit pas, je ne compte pas parler, il ne compte pas s'excuser. Mes mains tremblent, mon coeur bat si fort, mes yeux me piquent.
    Je le gifle
    Il redresse le visage, pas la moindre émotion. Je sens les larmes qui me montent aux yeux, dans une pulsion sous une note de plus je me précipite dans ses bras. Au creux de ses bras, la tête contre son coeur, si proche, trop proche. Je me sens bien.
    C'est ici que j'ai ma place, c'est ici que je suis le vrai Link Hiroki. Je ne mens pas ici, je ne porte aucun masque, je ne suis pas un enfoiré affectif, je ne suis pas cynique ici.
    Je suis souffrant ici, j'ai des sentiments, j'ai des émotions, un vide en moi qui ne se referme pas ! Une impression que je n'existe pas, sans parents. Orphelin. On m'a rejeté à ma naissance, j'ai toujours été un gamin qui se cherchait et qui destait le monde entier ! Je leur en voulais de m'avoir abandonner ! Je leur en voulais d'être heureux et d'avoir une famille alors que moi j'étais seul.
    Costia était là, Costia m'a compris et m'a pris dans ses bras alors que j'avais fait une crise de nerfs dans la classe. Je faisais peur, on m'avait isolé, je m'étais isolé, il s'est approché et ma pris dans ses bras. C'est tout ce dont j'avais besoin ! De contact, de chaleur, d'amour...
    C'était lui mon repère, c'est lui ma famille.

- Désolé..., je murmure en sanglot
- Chut.

    Il me serre encore plus fort contre lui jusqu'à m'étouffer, m'étouffer de chaleur ! J'étais bien, j'étais moi. J'ai passé mes bras dans sa veste m'aggrippant à son pull, il me caressait les cheveux d'un geste délicat murmurant les paroles de Pink Floyd qui raisonnait encore dans les écouteurs. J'ai sécher mes larmes contre son torse, je voulais mourir ici ! Maintenant. Une envie furieuse que je meurs et qu'il meurt avec moi, qu'il ne me laisse jamais, qu'il reste et qu'il ne s'en aille pas. Contrôle moi ! Possèdes moi, je t'en prie ne m'abandonne pas. Pardonne moi d'être un idiot, crèves avec moi...

- Si je venais à mourir est-ce que tu viendrai avec moi ?

    Il a relevé mon visage, me regardant avec insistance témoignant tout l'amour qu'il me portait.

- Volontier.

    J'ai souris, j'ai souris et je me suis réfugier à nouveau contre son torse, au chaud. La musique était finit ne restait plus que son souffle et les battements de son coeur. Ses mains dans mes cheveux, les miennes sous son pull contre son t-shirt. Je redoutais le moment où je devrai me détacher de lui, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve et que toute ma haine et mon mal aise revienne ! Il est ma limite, mon remède. Je veux pas qu'il s'en aille, je veux pas me séparer de lui.
    J'ai sentit son corps s'écarter mais je l'ai agripper encore plus fortement ! Il était étonné mais je m'en fichais ! Je le veux pour moi, je veux pas faire face à ma réalité, je veux pas perdre se contact, je veux pas le perdre.
    Pas lui.

- Viens avec moi.
- J'ai le choix ?
- Non.

      Il s'est mit soudainement à rire et m'a déposé un baiser sur le front avant de prendre ma main et de me tiré jusqu'à chez moi. Un frisson me parcouru, un frisson dut au froid soudain, j'avais l'impression d'avoir pris une douche froide ou de mettre levé brusquement en quittant ma couette ! Quel sensation désagréable. J'ai accéléré le pas pour me retrouver à son niveau et j'ai sorti une nouvelle cigarette.
Repeat.
La musique en boucle, aucun regard l'un en vers l'autre, je ne faisais que regarder ce qui avait autour de moi.
Tout ce qui m'importait c'était qu'il ne me lâche pas la main.

- Ne me dis plus jamais que je suis le pire des enfoiré ! Car sinon je te le pardonnerai pas...
- J'ai jamais dis ça.
- Menteur ! Tu as dis que j'étais le pire !
- J'aime ça. Car avec moi tu es différent, j'ai le privilège de te voir sans defense.

    Il s'est brusquement approcher de moi, m'attirant contre lui, sa bouche à quelque milimètre de la mienne il affichait un sourire narquois et un regard chaud comme la braise.Je me suis senti bouillir et ca faisait longtemps que je n'avais pas autant rougis !
    Je l'ai repoussé en rigolant, quelque peu gêné.

- T'es con ! Je ris nerveusement en le tirant à mon tour

    Il se contente de sourire et me serrer un peu plus la main.Ne me regardes pas comme ça Costia sinon je vais craquer...

- Bonsoir les garçons ! Je suis désolé je dois filer j'ai un rendez vous bonne soirée !

    Satsuki courru presque pour sortir mettant encore une boucle d'oreille un peu paniquer, je la regardais sortie d'un oeil neutre. J'ai retiré mes chaussures dans l'entrée ainsi que Costia sans jamais lacher sa main. On a d'abord grignoter un truc puis on s'est diriger dans le salon pour regarder un film, comme d'habitude j'ai posé ma tête sur ses genoux et lui avec son paquet de chips.
    Sin city.
    Putin que j'aime ce film !
    Ce que je déteste le plus quand je regarde un film c'est que les gens me parlent pas vous ? Moi ca me met les nerfs après je m'enerve contre tout le monde et je suis un vrai malade ! Costia est comme moi sauf que lui faut qu'il y est des chips sinon il regarde pas de film ce qui peut être énervant surtout au cinema. J'ai encore fantasmer sur Hartigan ! Bruce Willis est vraiment trop sexy dans ce film mais c'est pas juste qu'il y est que Nancy pour se taper le beau flic. Vieux mais avec un charme de malade ! J'ai l'impression d'être une fille quand je parle comme ça...
    C'est effrayant.
    Le film finit. Je lève les yeux vers Costia et tend la main pour toucher ses cheveux, il me regarde sans expression puis il s'approche doucement, il s'abaisse, je sens mon coeur battre si fort que j'en ai mal ! Le souffle court, j'entrouvre les lèvres pour laisser passer le flux d'air, mon torse se soulève de plus en plus vite. Je n'arrive pas à quitter les yeux de ses lèvres pulpeuse et clair.
    Il tend le bras et attrappe la télécommande.
    La tension redescent, enfin soulager, je ferme les yeux reprenant le contrôle de mes pulsions il ne manquerai plus que j'ai envie de mon meilleur ami ! Je crois que j'ai un besoin rapide d'avoir un nouveau mec.
    Il met le journal téléviser, on reparle d'un fait qui s'est passé il y a cinq ans un bel homme au cheveux rouge passe aux infos apparament il a été violé et torturé par son père durant plusieurs années et les gens ont pour la plupart fermés les yeux là dessus. Chez nous ce genre d'histoire fait scandale, aux Etats-Unis c'est assez courant ! Le garçon aux cheveux rouges doit avoir mon age sur la photos, je peux lire dans ses yeux une certaine panique et détresse ce qui bizarrement ne me fait rien. Ensuite vient la photos du père, un asiatique comme le fils, des cheveux noirs et des yeux tout aussi sombre, un air autoritaire et certainement pervers. Je sens Costia s'énerver à sa vue, ce genre d'enculer le répugne.
    On passe ensuite à des actualités national, la bourse vient encore d'augmente le Japon ne connait pas la même crise que celle des pays d'Europe...
    Je me relève doucement, le corps un peu engourdie.

- On bouffe quoi ? Je demande en me frottant les yeux
- Je sais pas.
- Il doit me rester des ramen ca devrait suffir non ?

    Costia me lance un regard assassin, le regard qui signifie " tu me prend pour un piaf ?"

- Ca marche pas avec moi Costia. T'as qu'à commander si t'es pas content !

    Il se lève avec le sourire et va commander un plateau royal livré dans l'heure qui suivit. J'ai mangé mon bole de ramen et lui son festin. On est ensuite monté dans ma chambre, une chambre plutôt classique. Propre. Satsuki est passé encore, j'allume la chaine et laisse pénétrer dans la pièce un son de Queen of the damned ; un film que j'ai vu y a pas long.
    Costia sort fait ses devoirs pendant que j'allume la console et j'essaye de battre mon record à SSX, je prend Alegra comme d'habitude et j'explose tous mes adversaires. Pourtant j'ai pas l'esprit à jouer, je l'éteint et me retourne pour regarder Costia plongé dans ses maths. Je sors une cigarette et me couche sur le solle cendar' à côtés de moi.
    J'ai vraiment envie de baise.
    Une demi heure après Costia vient se coucher à côtés de moi, il est sur le côtés la tête soutenu par son coude et me retire la cigarette de la bouche pour l'écraser dans le silence dans le cendrier derrière moi.
    Je sens un choc monté jusqu'à mes tête et mourir sur le bout de mes doigts, un coup de jus ! Je le plaque au sol et m'assois sur son corps carré et musclé. Digne d'un russe qu'il est. Il affiche un sourire amusé, je souris à mon tour et me met à lui faire de chatouille pour que j'ai le plaisir de le voir rire même sous la torture. Il se tortille et me supplie d'arrêter mais je continu et mêle mon rire au sien jusqu'à ce qu'on finisse épuiser l'un adossé au mur et l'autre allongé sur le ventre.

- Dis Costia. Pourquoi est-ce que je t'ai jamais vu avec une fille ?
- Parce que aucune ne m'intéresse.
- Tu préfères les mecs ?
- Pas forcément.
- Dommage. J'aurai bien aimé être ton premier.

    Je le regarde avec un sourire sournois.

- C'est ça ouais ! Rêves toujours !

    Finalement on a terminé cette soirée dans les rires, on a parlé encore pendant trois heures puis on s'est couché dans mon futon. Je me suis encore serré contre lui profitant de cette sensation de protection. Toujours pas de rêve ce soir.








Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires
Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 20:47


15 Octobre 1993,


    Samuel s'attarde sur son coup, passe sa langue sensuellement sur le début de sa machoir, il lui mordille l'oreille tout lui caressant le torse sous son t-shirt. Il lui retire sa ceinture rapidement, le regard plein de milice et de désir il se pose en califourchon sur lui collant son corps au sien.

- On ne devrait peut être pas...ici...enfin Aah ! Sam no...Ah ss

    Samuel avait fait prisionier son intimité entre ses lèvres pulpeuses avides de sexe depuis trop longtemps, c'était presque une obession ! Un désir insurmontable il fallait assouvir cette envie ! Il devenait dingue nuit et jours, chaque seconde, chaque minute, il ne rêvait que d'une chose : s'unir à Julien.
    Il l'avait presque trainer de force jusqu'au garage, il l'avait presque attiré assis déloyalement ! De façon complètement purile s'amusant à le frustrer jusqu'au bout pour qu'il succombe à la tentation de son corps. Cette pudueur dont il faisait preuve le rendait encore plus irrésistible comment ne pas craquer pour un corps encore vierge de tout ? Comment ne pas vouloir possèder l'âme de la personne qu'on aime le plus au monde ? L'âme et plus. Le possèder entierement, se faire posseder, se faire prendre presque avec violence pour faire taire cette envie ardente de faire l'amour avec son frère, une manière de se punir de se pêché, une manière de réaliser son rêve. Dans la fusion de deux entités brûlantes d'amour et de passion ! Faire palir tous les saints ! Provoquer la colère divine, faire de ce garage un four, un volcan, un magma.

- On est trop gourmand Sam...trop gourmand, murmura d'une voix chaude Julien
- Je t'aime.
- Moi aussi. Je t'aime tellement...

    Le danger de se faire prendre en plein act, cette adrénaline en plus de l'act en lui même, c'était presque de trop. Oui surement de trop mais tellement bon, tellement nécéssaire. Découvrir l'autre pour la première fois, leur ressemblance frappante, leur attraits identiques, c'est se découvrir soi-même, coucher avec son reflet, s'aimer. Connaître son corps aussi bien que le sien pour lui donner plus de bonheur, plus de plaisir, plus de cris. Aimer, chérir, caresser, embrasser, toucher, lécher. Keurs corps siamois mit à nu, suant par tout leur pores, respirant difficilement par la vu de l'autre. Tremblant à l'idée de l'abîmer, Sam laissa vaqué ses doigts long et fin le lond de son corps, retraçant ses courbes, ses muscles, ses traits, mourrant dans ses cheveux ébène pour partager un instant de pure tension dans les yeux l'un de l'autre. Ils étaient bien trop gourmand...beaucoup trop gourmand mais ce n'était pas grave parce qu'ils s'aimaient. Plus que quiconque, ils étaient unis, pareil, sans mensonge, sans taboo, la même voix, la même odeur. On les avait séparer par un lien, un lien qu'ils franchissaient par amour. Peu importe que ça soit mal, peu importe qu'ils aient des problèmes, peu importe qu'on les rejette, déteste, juge, insulte, se moque, crache, punisse ! Peu importe les conséquences, l'avenir. Ils ne se voyaient plus l'un sans l'autre, les poumons et l'oxygène, le sang et le coeur, les nuages et la pluie, le soleil et la vie. Julien et Samuel.
    Frère, amant, immortel. Eternellement unit, leur amour aurait put venir à bout de n'importe qu'elle colère et loi ! Ils étaient deux, juste deux, besoin que de l'un, envie que de l'autre. Ils n'existaient qu'ensemble.
    Il n'étaient heureux qu'à deux.

- Vas y...

    Avec douceur et force à la foi, un gémissement, un bouche ouverte de plaisir, le souffle couper, une douleur. Samuel était d'un naturel passif habituellement, il aimait la sensation, il aimait le plaisir qu'on y trouve ensuite. Rien que de sentir les mains de son frère sur ses hanches le bruit de la chair contre la chair, leurs cris de jouissance en échos. C'était beau, ça leur appartenait, c'était leur instant, leur union, leur amour.
    C'était malsain, c'était interdit mais ils s'aimaient...tout simplement.
    Pas d'explication pas d'argument, c'était à eux, c'était l'amour c'était deux frères qui n'auraient jamais dut l'être. Pourtant c'était bel et bien le cas, il aurait suffit d'ouvrir les yeux.

- Maintenant ? Demanda Julien
- Att...oui mainteant !

    Ensemble, il se vidèrent encore une fois dans un échos silencieux. Ils ne se sentaient pas coupable, bien au contraire, ça avait été formidable et tellement intense. Ils ne tardèrent pas à s'enlacer l'un contre l'autre pour rester ainsi au moins jusqu'à la tomber de la nuit, au moins jusqu'à ce que leur vie les empêches d'être pleinement ensemble. Un jour ils partiront, un jour ils s'en iront à deux loin de tout.

- L'espagne c'est bien...murmura Sam s'amusant avec les cheveux de Julien
- J'aime pas trop...je préfère le Japon !
- Hum pourquoi pas...est-ce que tu as conscience de ce qu'on a fait ?

    Julien continua de contempler le plafond gris éclairer par une faible lumière plongeant la piece dans une lumière orangeâtre.

- On a fait l'amour.
- Tu te rends compte que nous sommes deux frères...que coule dans tes veines mon sang...
- Et le mien dans les tiennes. Dis comme ça tu trouves pas ça plutôt romantique ?
- Ce que je comprends c'est que nous sommes contre la moral, la loi, les règles...
- Qu'est-ce que la moral ? La loi ? Les règles ? L'amour est au dessus de tout ça !
- Je sais bien mais tu sais des fois je me demande comment on a put en arriver là.
- Par amour. Par désir. Parce que nous sommes frères et deux hommes qui plus est, nous ne pouvons pas nous aimer comme tout le monde ? Tu regrettes Sam ?
- Certainement pas. Je t'aime ! Sans toi je sais pas ce que je deviendrai ! Je pourrai pas vivre sans toi.
- Alors ne vis pas sans moi...restes mien ! Pour toujours...

    Julien attira le visage de Sam au sien par son menton, leurs lèvres à quelques milimètres l'une de l'autre.

- Fais de moi ce que tu veux..., laissa échapper Sam d'une voix sortant du fond de sa gorge

    Ils s'embrassèrent langoureusement, encore nu, se serrant d'avantage à même le sol sur un simple tissu beige qu'il avait trouver dans un vieux carton. Cherchant la langue de l'autre et profitant de cet instant qui leur étaient attribué, secret, reservé à eux seul.
        Il s'habillèrent après une heure de calin et de bisous, remontant dans la maison sans que personne ne les remarque.
Enfin presque...
   
    Arriver dans la salle à manger leur mère était déjà prête à table, le visage plonger dans son assiette attendant leurs enfants qui étaient devenus à nouveau aussi proche qu'avant. Cependant elle n'était plus d'humeur à rire cette fois, elle n'avait plus envie de sourire, elle en avait assez à vrai dire ! Depuis trop longtemps cette histoire durait, depuis trop longtemps elle laissait passer tout et pourtant malgré son envie de hurler son mal elle restait silencieuse...sage. Sans parler, le regard encore trop sombre pour oser croiser celui de son mari qui arrivait le visage tout ceci fermer, personne n'avait vraiment voulu parler cette fois ci. Où était passer l'entrain famillial ? Où était passer cette vie ? Depuis quand n'était elle plus l'est ? Depuis toute leur famille si "parfaite" avait croulé ?

- Julien tu viens m'aider pour mes devoir de philosophie ? J'ai du mal à rentrer dans le sujet...

    La phrase pleine de sous entendus que bien sur Julien était le seul à comprendrele fit presque sourire.

- Ok.

    Il quittèrent la table débarassant leur assiette sans un mot de plus envers leurs parents.

- Julien revient ici s'il te plait...

    Arriver devant les escaliers il lâcha la main de son petit frère qui fut intrigué par ce ton ferme et n'acceptant aucune remarque. En silence Sam monta les marches puis s'arrêta en haut pour écouter la discussion, l'ambiance de cette maison était devenu sombre depuis peu et aujourd'hui toute la déprime qui regnait ici était devenu trop lourde, étouffante.

- Arrêtes toute suite.
- Quoi donc ?
- Je t'interdis de détruire notre harmonie ! Cria maintenant le père tremblant d'une rage contenu
- Je comprends rien à ce que tu me...

    Une gifle coupant l'air, sifflant et claquant sur la joue de Julien. Sam sursauter et s'obligea à mettre la main devant sa bouche pour ne pas faire de bruit. Son coeur palpitait de frayeur, il ne comprennait rien ! Qu'est-ce qu'i se passait ? Pourquoi ? Jamais il n'avait lever la main sur l'un de leur fils...pourquoi ?

- Comment as tu osé ? Convertir Sam à tes perverssion ! Je savais que tu étais mauvais et unitile mais je ne pensais pas que tu entrainerai ton frère dans ta déchance !! Comment as tu osé ? Détruire ainsi notre famille !!!! TOUCHER TON FRERE !! TU NOUS A TOUS TRAHI !  TU N'ES MEME PLUS MON FILS ! JE REFUSE D'ETRE LE PERE D'UNE ERREUR PAREIL !! IDIGNE ! C'est...c'est ! Ton act est impardonnable ! Tu me dégoute et me répugne ! J'ai honte de toi !! Tu l'as sali ! ESPECE DE...
- Tu dévagues papa
- NE ME MENS PAS !!!!!!!!!!!!!!!!

    Cette fois le coup était plus violent, le bruit de la chair contre le bois, le père tenait certainement un balet, le porte manteau ou n'importe quoi ! Le bruit d'un corps tombant au sol ! Cette sensation de culpabilité, les larmes coulant le long de ses joues Samuel sanglotait s'obligeant à rester en haut pour ne pas lui attirer plus d'ennuis. Restes Sam ! Tu dois rester en haut !

- Tu es en train de battre ton fils tu t'en rends compte.

    Maintenant son regard Julien tentant de se relever essuyant le sang qui coulait de sa bouche.

- TU N'ES PAS MON FILS ! POURRITURE ! UNE MERDE ! TU N'ES QU'UNE MERDE ! UN SALE PETIT PD DE MERDE !
- Ca te démangeais depuis tant d'année alors vas y, refait moi le portrait. Tu en meurs d'envie, tu n'as jamais pus m'aimer, tu n'as jamais pus m'accepter parce que j'étais ton opposé, je ne voulais pas faire tout comme toi je voulais tout faire de moi même et j'étais le véritable idole de Sam. Toi tu n'étais rien, plus rien. Tu veux une motivation alors je vais te dire la vériter puisque tu n'es plus mon père ! Oui j'aime Samuel et oui je l'aime comme il n'est pas permis ! Un amour si intense que je l'ai...
- FERMES LA ! C'est répugnant !!

    Plusieurs coups, des gémissements retenus, des cris de rage ! Ses sursauts à chaque bruits qu'il entendait ! Il ne pouvait pas se retenir, c'était trop dure, c'était douloureux il déscendit les escaliers tellement vite qu'il rata quatre et s'étala contre la barrière de là il voyait le regard de Sam. Son visage ensanglanté, serrant les dents pour ne pas crier. Il ouvrit doucement les yeux noyé dans les larmes et le sang. Il était le seul à avoir remarquer Sam, il l'implortait de remonter, de s'enfermer, il l'implorait de ne pas rester.

Je t'en supplies Sam ne reste pas...Je t'en supplies...Fermes les yeux. Fermes les yeux sur la haine et sens comme je t'aime. Remontes !

    Honteux, lâche, il remonta en pleurant de plus belle claquant la porte derrière lui et restant dans le noire, serrant fort ses mains sur oreilles comme si la douleur que pouvait sentir son frère était hurlée dans toute la maison ! Un bruit horrible et assourdissant, comme une rué de voix qui criaient ensemble.

- N'ouvres pas...

    La vois de Julien était tellement faible, Sam se retourna face à la porte, il sentait sa présente juste derrière, certainement adossé à celle ci. Il posa ses mains sur la porte, le coeur palpitant.

- Je suis désolé Sam que tu es découvert ton père sous ce visage.
- Je t'aime ! Sanglota Sam, je t'aime ! Tu entends ? Je t'aime !!
- Je t'aime aussi. Plus que n'importe qui...








Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 23:02


      

    Allongé dans son lit Sanzo tournait le dos à cette voix si chantonnante, on aurait dit un oisillon depuis quelques jours ! S'activant à chercher son bonheur dans des bouts de papier journaux.

- Regardes celui là ! Il est spacieux, un T3 avec un balcon bon malheureusement il est au cinquième et il y a pas d'ascenceur. Cela dit le prix est abordable !
- Pourquoi pas...
- MAIS ARRETEUUUUH !!! Ca fait trois heures que tu me dis pourquoi pas..., Adam fit la moue en obligeant le garçon a se retourner
- Mais je..., Sanzo se sentit à nouveau gêner face à l'insistance dont faisait preuve son ami, je sais pas moi enfin je...
- AAAAAAAAAHhhh !!!!

    Adam sauta sur Sanzo comme une groupie et frotta sa joue contre la sienne.

- T'es adorable quand tu prends cette tête !! Tu vas me faire craquer imbécile !!
- Je...Adam...Arrêtes, dit Sanzo assez effrayer

    Depuis trois semaine que Adam l'hébergeait il devait pourtant être habituer à ses sautes d'humeur matinal, d'une grande énergie dés le matin pleines de nouvelles idées pour la journée ! Un planing énorme au programme, des soirée à volontés des endroits à visité, une nouvelle envie bourgeonnante, une discour prononcer au téléphone avec passion et détermination pour obtenir un entretien avec un grand vendeur de vente aux enchères.

- Il est prit qu'il me dit ! Non mais tu te rends compte ? Me refuser à moi un entretien alors que je suis à l'apothéose de mon génie créatif !

    C'est vrai qu'il pouvait être très effrayant par occasion mais depuis que Sanzo a accepté qu'ils aient enfin leur appartement à deux c'est la folie ! Adam se presse d'établir presque un programme politique, une stratégie militaire pour un simple habitat que Sanzo avait autant envie de partager avec lui. Il lui sera éternellement reconnaissant pour toute cette chaleur qu'il lui avait apporté. Alors que sa vie lui semblait d'embler tracer et fichu la fraicheur de son ainé lui redonnait le sourire et il raprenait à vivre parmis les gens librent, comme quelqu'un de normale, comme un garçon de dix huit ans tout à fait normal.
    Finalement l'entrain dont faisait preuve Adam avait à nouveau raison de Sanzo, le laissant surtout parlé et s'extasier pour un rien il se contenta de se lever, de s'habiller, de manger à sa faim et le tous suivit de près par son ami qui enchaînait appartement sur appartement "possible".
    Il rentra à nouveau dans sa chambre qu'il partageait avec Adam, il fit son lit pendant que Adam expliquait cette fois comment il allait évaluer toutes ses démeures pour choisir le plus beau qu'il soit. Toute cette joie de vivre était presque trop rapide pour Sanzo qui n'avait pas l'habitude d'une telle euphorie dans sa vie, quelque part au fond de lui rien n'était terminé et la peur qu'un jour son esprit retombe au plus bas le terrorise. Imaginant un instant que tout est éphémère que son ancienne vie lui était destiné et que la seule fin possible pour lui était la mort, une mort dans t'attroce souffrance ayant ainsi le plaisir de la délivrance. Quand on goûte une fois on ne peut plus se passer de la liberté. Aurai-t-il la courage d'affronter de nouveaux problèmes ? De voir revivre son passé ? Aurait-il la chance de continuer avec le sourire ?

- Est-ce que tu m'écoutes ? Sanzo, Sanzo, Sanzo...Tu vas reprendre le lycée à la rentrée j'espère que tu sera plus attentif !
- Désolé.
- T'excuses pas. Aucune raison de le faire.

    Il y avait aussi ses moments de complicité, de douceur que Sanzo affectionnait énormément, ces moments où Adam était calme et heureux, où son sourire s'étirait dans une expression de paix intérieur, de bien être. Ces moments là Sanzo les gravait en lui pour se donner plus de force car si il était encore debout sur ses jambes c'était pour lui : uniquement pour lui.

- Je viendrai avec toi si tu veux..., murmure Sanzo à l'intention de Adam

    Son coeur fit un bond dans sa poitrine, des étoiles traversèrent son esprit. Comment faisait il ? Quel était son pouvoir pour le rendre si heureux ? Lui avait il jeté un sort ? Comment Sanzo savait si bien ce qui le comblait ? Une simple phrase, un simple mot, un léger sourire et le monde entier disparaissait. Il n'y avait que lui, depuis combien de temps n'avait plus ressenti cette sensation d'éternel ? Depuis combien d'année il n'avait plus vécu une telle énergie de se lever le matin avec le sourire, de regarder pendant près d'une demi heure un visage encore serein, de frôler à peine des joues de nacres avec le pointes des doigts, de passer sa main dans les cheveux rouges d'un ange. Depuis quand une voix pouvait lui sembler si belle, que des yeux pouvaient occuper toutes ses pensées, que ses rêves n'étaient hanté que par une seule et unique personne. Toujours, toujours.
    Ce qu'il était sûre c'est qu'il n'avait certainement jamais ressenti une chose pareil, cette sensation de n'être fait que pour une seul personne, de vouloir à tout prit le protéger et le voir sourire. Au grand jamais il n'avait eut ses sentiments pour qui ce soit. Pourtant Sanzo, il était différent. Il avait éveillé en lui quelque chose de différent, de beau, de chaud, de doux, de frémissant, il l'avait fait découvrir ce que signifiait "vivre" , "aimer", "sourire". C'était un monde nouveau, c'était une chose étonnante et tellement amusante ! Il ne préférait même pas penser à ce qui ce passerai si jamais tout s'arrêtait maintenant. Il ne peut pas l'imaginer, c'est inconcevable ! Il le croit, il en est sûre, Sanzo est l'homme de sa vie. Peu importe ce qui arrivera, peu importe ce qui est arrivé, aujourd'hui ils sont deux. Pour toujours et jamais.
    Et cet air étonné, gênée, attendrit que prenait Adam plaisait à Sanzo, une manière à lui de rougir et de sentir son petit coeur battre fort dans sa poitrine. Il était trop tôt pour Sanzo pour comprendre ce que c'était l'amour, il ne savait à quoi cela correspondait, l'amour que lui avait montré son père aurait put le dégouté cependant celui que lui montre Adam est totalement différent et lui donne même envie d'être encore plus aimer. Adam ne l'a jamais brusqué, il ne l'a jamais forcé ou même touché, il garde une certaine distance préférant attendre que le temps couvre les traces de sang dans la neige, que le sable recouvre ses blessures. Il était trop tôt pour se confesser.
    Sanzo espérait, oui il espérait que tout ceci soit de l'amour, excité d'en connaître plus et effrayé de vraiment comprendre les sentiments de son ami. Effrayer de mal s'y prendre, effrayer de ne pas aimer. Ce qui était sûr c'était que Adam ne pouvait pas dire ce qu'il pensait ainsi sans se soucier des conséquences, il fallait peser ses mots en présence de Sanzo, il fallait faire attention. Cet animal blesser n'avait pas besoin d'un coup de couteau en plus.
    Le temps opère, le temps guéris tout.

    Les temps s'était soudainement arrêter pour l'un et l'autre, se fixant mutuellement plonger dans les penées de chacun. Petit à petit la réalité leur revenait et leur coeur battaient tellement fort, le bruit d'un oiseau sur un arbre, le bruit du vent, leur simple regard sans que l'un n'est le courage de se détourner du regard de l'autre. Impossibilité d'ârreter comme si cette façon de se regarder était tout ce qu'ils avaient pour s'accrocher l'un à l'autre mais malgré ça Adam risqua d'approcher sa main de celle de Sanzo la frôllant à peine. Les joues de Sanzo s'empourprèrent toute suite mais cette caresse, ce toucher. C'était tellement agréable.
    Lentement, extrêment soucieux de ce que ressentais Sanzo petit à petit leur mains ne faisaient plus qu'un, entremelant leurs doigts sans se lacher des yeux. Adam s'approcha d'une lenteur calculé, son regard toujours dans le sien, ils n'entendaient plus que le bruit de leurs souffles. Sanzo avait l'impression que son coeur allait exploser, il serra un peu plus fortement la main d'Adam tout en revalant la salive. Etait il prêt ? Se sentait il prêt ? Comment faire ? Serai-t-il capable ? Au fur et à mesure que Adam s'approchait les questions ne devenaient qu'un bruit de fond, un échos lointain. Plus rien ne comptait, plus rien n'avait de sens, prêt ou pas prêt, sûre ou pas sûre il n'arrivait pas à réfléchir, le temps s'était à nouveau arrêter. Ils étaient dans leur monde, dans leur rêve et leur univers, rien ne pouvait les atteindres, aucun doute, aucune angoisse, pas d'inquiétude juste un "boum" frénétique.    Tendrement la main d'Adam remonta le long de la joue de Sanzo, passant ses doigts entre ses cheveux, Sanzo fermit les yeux le bien être chaque bout de peau qu'il touchait semblait se réchauffer. Ses mains étaient si douces, cette caresse, cette délicatesse, c'était inhumain ! C'était divin. Il brûlait de bonheur ! Il voyait sa sensation comme une belle tarte au pomme sortant du four avec un boule de glace à la vanille. C'était une bouché d'un paradis sur terre. Il passa lui même sa propre main dans celle qui était déposé sur sa joue, avec une légère gêne il s'approcha un peu plus et s'étira le plus possible allant même jusqu'à ce mettre sur la pointe des pieds pour s'approcher. Encore, encore, encore un peu, cette bouche si tentante, ses lèvres finement dessinées et légèrement humides. Entrouvertes laissant passer un souffle chaud, c'était une attirance incontrôlable, une attirance vitale et nécéssaire, il cherchait à gagner son oxygène, gagner son élexir de vie.
    Aimer. Toucher. Vivre. Sourire.
    Effleurer, caresser, Embrasser.

- Salut les coco j'ai apporté le diner !!!!!!

    Un gong. Une alarme. La voix fluète d'Emy qui rentrait tout sourire. En un instant le charme était rompu Sanzo s'écarter brusquement d'Adam jusqu'à en tomber par terre tandis que Adam restait debout encore sous l'emprise de la magnificience de ce baiser tant désirer.
    Il revint enfin à lui et il se renda compte que Sanzo était encore assis par terre, il lui tendit sa main mais Sanzo recula comme effrayer par le contact. D'anciens réflexes ? Adam s'agroupie face à lui, il lui sourit avec amour et lui tendit à nouveau sa main. Cette fois ci le contact était plus doux, Sanzo prit sa main pour se relever et restèrent à nouveau ainsi à se regarder longuement main dans la main.

- J'ai dis on mange.

    Sanzo bondit de surprise sautant dans les bras de Adam comme une jeune marié ce qui fit éclater de rire Emy qui avait ouvert la porte.

- Trop marrant Sanzochouu !
- Sanzochou ?
- Oui ca te va bien ! HAHAHA !
- Arrêtes maintenant sors de ma chambre !
- Le diner est prêt.
- DEGAGE !

    Cette fois Sanzo ne s'acarta pas de Adam toute suite, ses yeux s'exorbitèrent avant de se cacher le visage rouge avec ses mains. Adam se sentit soudainement coupable, avait il fait quelque chose de mal ? Il s'assit sur le lit gardant Sanzo sur ses genoux et l'obligea presque à retirer ses mains.

- Je suis désolé Sanzo elle n'aurait pas dut faire ça...
-...
- Je suis vraiment désolé.
-...
- Sanzo ?

    Doucement il retira la main de devant son visage.

- HAHAHAHA !!!

    Il riait.
    Il riait comme il n'avait jamais rit. Il était heureux ! Tellement heureux ! Mon Dieu qu'il se sentait bien ! Cette sensation de liberté, de se sentir aimer en sécurité et en confiance. De bonheur totale. Il était heureux ! Heureux comme jamais ! Il cessa de rire quand il remarque que le regard de Adam était de plus en plus sensuel, il s'arrêta de rire mais laissa graver sur son visage ce grand sourire franc. Bonheur bonheur !

- Dis Adam...
- Hum ?
- Comment on sait quand...enfin...comment on fait pour savoir que...
- Savoir quoi ?
- Que...enfin tu sais ! euuh...Comment on fait pour savoir quand on...

    Il détourna légèrement le regard, ses joues s'empourprèrent à nouveau, il tritura son pull tout en baissant la tête.

- Comment savoir quand on est...amoureux ?

    Quoi ? Adam sentit son coeur s'accélérer. Serai ce possible que ? Il aimerai tant. Il espère tant.
    Pour toute réponse il prit la main de Sanzo brusquement et la plaqua contre son buste.

Boum boum.
Boum boum.
Boum boum.

- Tu sens ?

    Sanzo affirma gênée le regard perdu et en même temps fasciner.

- Tu l'entends. Ecoutes comme je t'aime...




Par Danouch - Publié dans : World so cold
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 19:57
  

     Aussi longtemps que je me souvienne aucun professeur n'avait reussit à dominer Ashley, il faisait toujours ce qu'il voulait, ce qui l'arrangeait, ce qui lui plaisait ! Il n'a jamais perdu la face, il a réponse à tout et se planque souvent dans son attitude "insolante" pour cacher sa sensibilité.
    Il est "bi" selon lui, aimant les deux sexes à volonté. Aussi longtemps que je me souvienne il ne s'intéresse pas tellement au sexe ni à la vie de couple, il attend la perfection ou tout simplement celui qui saura capable de l'aimer comme il est, sans jamais vouloir le changer. Un garçon d'une beauté rare, un visage doux et enfantin, un diable caché au fond des yeux, une carrure plutôt fine et pas tellement musclé il fait ma taille de beau cheveaux châtin virant sur le roux, des yeux d'un bleu de cristale.

    Je me souviendrai toute ma vie de son arrivé dans ma classe au collège, je devais être en quatrième quand soudainement il est rentré donnant un coup de pied dans la porte. Le professeur a sursauté de frayeur et les élèves le dévisageaient, il s'est approché du tableau un immense sourire trônant son visage il a tout simplement dit :

- Je m'appelle Ashley je vous demanderai de m'appeler Ash en ma présence. Je viens d'emmenager à Kyoto, j'ai hâte de faire votre connaissance.

    Suite à quoi le professeur à reprit ses esprits et a bien poussé une gueulante pour lui expliquer qu'on entre pas comme ça dans une classe. Cependant le petit nouveau n'étais pas genre souriant avec les professeurs il s'est contenter de le regarder avec un sourire ironique puis il a demandé à ce qu'on ne l'interroge pas durant le cours, il détestait être réveiller. Il avait l'air tellement sérieux que tout le monde éclata de rire, j'ai cru d'abord que c'était une simple plaisanterie pour se moquer du professeur mais il semblait qu'il ne rigolait pas du tout. Il s'est bel et bien endormis sur sa table en cours d'Histoire. Il était à mon opposé, j'étais sur le côtés fenêtre et lui contre le mur, je le regardait à l'autre bout de la classe. " Enfin un peu d'action " c'est ce que je m'étais dis. Il était une sorte d'attraction pour moi, un jouet, une ditraction dans ce monde si fade et si ennuyeux. Je le trouvais terriblement sexy, sa façon de parler si poliement et cette manière tellement insouciante de s'adresser au gens sans jamais ce soucier de ce que les autres pouvaient penser de lui. Il était véritablement intéressant, un specimen rare.
    Il était une fois venu me voir pour me demander de lui montrer la salle des professeurs étant convoquer au conseil disciplinaire, je me souviens lui avoir dit de se demerder. Je n'ai jamais été sociale même si son comportement me plaisait, je ne montrais que du mépris pour les autres. J'étais solitaire et en même temps entourer d'hypocrite voulant obtenir mon amitié, mon attention, moi. Je n'étais pas à donner, ni à vendre, j'étais seul et je refusais le moindre rapprochement de cette fourmilière, j'aimais regarder se developper les autres d'un oeil externe, je ne me sentais pas humains. J'étais un marginal, hors de la société, mis ici par erreur de selection naturel.
    J'étais dans un collège privé. Costia dans un publique. J'étais bel et bien seul dans cette prison de plus.

- Pourquoi est-ce que tu pionces tout le temps ?
- Pour mieux rêver.
- Moi. Je ne rêve plus.

    Il avait l'air si heureux dans sa vie qu'il m'enervait presque ! Le bonheur n'existe pas ! Sinon on serai pas à sa recherche perpétuel n'est-ce pas ? Enfin moi c'est ce que je pense. Je crois que celui qui ce dit heureux n'est pas bien ambitieux, il se voile la face il suffit d'ouvrir les yeux pour voir qu'on ne pourra jamais être heureux, je n'ai pas dit non plus qu'on sera malheureux. Pour chercher le bonheur il faut bien être malheureux non ?

- Dormir c'est tout un art ! Rigola Ashley

    Rêver aussi c'est tout un art.

    Je suis me réveillé ce matin dans les bras de Costia, on avait une journée difficile qui nous attendait, quand on dit journée difficile j'entends par là une journée de cours encore barbante à mourir ! Je ne suis pas un cancre, je suis pas nul, ce me semble tellement simple que ca me fait chier. Terminal Scientifique mon cul, j'ai l'impression que tout me vient tout seul. Costia dormait à point fermer quand j'ai ouvert les yeux, Ashley était dans le mauvais sens pour dormir émitouffer dans sa couverture semblant ne pas vouloir la ceder d'un pouce. Ce gamin était sans doute une sorte de petit frère, je me sentais responsable de lui et c'était une chose énorme que de ce sentir utile dans un monde qu'on déteste.
    J'ai ensuite accordé mon attention à cette chaleur qui s'était soudainement emparer de moi comme si j'étais une peluche, j'ai senti mes poil s'hérisser d'un coup ! Je n'étais pas en colère ni excité j'étais étrangement...gêné.
    Costia me prenait par la taille alors que j'étais assis sur le futon, son visage si serein était rassurant j'espère qu'il fait de beau rêve ce trou du cul. Je me suis levé lentement ne voulant pas le reveiller, la tête dans les fesses avec juste l'envie de prendre une douche pour me réveiller. Irrité comme tous les matins les journées de cours n'étaient jamais de bonnes journées.

- Bonjour.

    La voix de Costia retentit derrière moi, je le vois à travers le miroire il vient me déposer un baiser sur le joue puis il rentre à son tour dans la douche, je suis ses pas m'attardant sur son dos finement musclé, sa peau laiteuse et ses cheveux sombre. De longue jambes un peu plus musclé que les miennes, la corps grand et fin, le visage plus carré et des yeux à traverser les mur. Pas un poil sur le visage, il ferme le rideau. J'entends le jet s'allumer, j'arrête même de me raser sur le coup, je n'avais jamais penser à ça mais...est-ce que Costia et moi...

- Pour te répondre rien ne me tracaissais hier rassures toi. J'étais juste un peu...fatigué.

    Sa voix m'avait fair revenir sur terre, je me remêmorais ce qui c'était passé hier avec la guitare, mon impro' sur un chant en anglais. Je scrutais maintenant mon visage dans le miroire, les cheveux encore un peu humide, j'avais les yeux d'un japonnais, une peau pourtant légèrement halée mais j'avais un air d'occidentale également. Une expression blême, quelque chose clochait, quelque chose qui me paralysait au fond de moi. Ce regard qu'il a porté sur moi hier, ce reproche murmurer...

" Tu es pire..."

- Suis je devenu si mauvais que ça ? Je demande la voix faible
- Oui. Mais tu aimes ça...

    C'est vrai. J'aime ça, j'aime cette sensation de me sentir maître de la situation, j'aime la sensation de dominer les autres d'avoir tout contrôle sur eux ! Et pourtant ça me ronge aussi, j'ai l'impression que plus je suis sadique plus je me perds moi même dans un mensonge que j'ai construit pour me défendre. J'ai l'impression de passer à côtés de quelque chose, comme si je redevenais lucide après l'ivresse, après la drogue, cette envie de faire mal, cette envie de les sentir plus bas que terre. Une drogue. Costia est ma part de lucidité et le fait que lui me croit si mauvais, le fait que lui n'est pas confiance moi me blesse. Si lui n'est pas avec moi qui le sera ?
    Je finis de me raser et me sèche les cheveux alors qu'il sort soudainement de dessous la douche en tenue d'Adam, je lui tends le sèche cheveux un fois finit et je sors de la salle de bain la tête cacher sous un gros nuages noir de honte. Je m'habille en deux trois mouvements et descend dans la cuisine où la mère de Costia nous avait laisser le ptit déjeuner sur la table, j'ai pris un pain au lait et je suis sorti sur le porche mon paquet de clopes dans les mains.
    Le vent glacial d'un matin d'hiver me glace les joues, j'ai un frisson alors que de grosse buée sorte de ma bouche, je m'assois sur l'un des petits murêt et allume ma cigarette rapidement. Je regarde la rue déserte, j'entends quelques scooter ou autres véhicules qui viennent du centre ville. Marée humaine me donner des nausées.
    J'ai toujours été ainsi, boudeur et ingrat ! Selon moi c'était deux point fort de mon caractère mais il a suffit à Costia de dire un mot pour que tout explose. Je lui en veux quelque part, je lui en veux de ne pas m'apprecier tel que je suis. Je lui en veux de m'avoir reprocher d'être moi même ! Je lui en veux. Cet abruti de russe me déçois, je me sens rejeté, je me sens poignarder comme si la personne qui m'avait parlé était quelqu'un d'autre. Il y avait un soupçon de profond reproche dans ses mots, un soupçon de colère, comme si me faire mal était son but. Quel trou du cul...

- Si tu restes trop longtemps dehors en simple pull tu vas choper la mort.

    La porte c'est ouverte soudainement sur un Costia habillé d'un jean simple, des basket fine et un sweet blanc qui lui allait vraiment bien. Toujours son air sérieux, le beau mec intelligent.
    Malheureusement pour lui il m'a fallut un instant de solitude pour me forger une mur contre lui dorénavant, une sorte de mépris que je manifestais par vengeance peut être. J'étais faché.

- Ca te dirai de t'occuper de tes miches pour une fois ? Ne joues pas les Saint Constantin avec moi.

    J'ai ensuite tiré une long moment sur ma cigarette pour recracher une fumée grandissante et densante entre nous. Le regard sombre et n'acceptant aucune protestation de sa part.

- Quand tu te sera calmer tu viendra prendre ton petit déjeuner.

    Il ferma ensuite la porte assez brutalement sans pour autant la faire claquer. Mon comportement devait l'agacer, j'agissais en véritable gamin mais ça me faisait plaisir ! Je souriais naturellement en terminant ma cigarette. Je l'avais blesser aussi, je l'avais envoyer se faire foutre et ça ne l'a pas plut mais à moi ça m'a fait un bien fou ! Heureux de l'avoir fait fermer sa gueule ! Qu'il aille se faire enculer ! C'est de sa faute. Tout est de sa faute.
    J'ai ouvert la porte et je l'ai claqué en rentrant, comme d'habitude Ashley n'était pas encore descendu, on préfère le laisser dormir tranquillement pour ne pas s'attirer ses colère. Il prendra quelques trucs et mangera dans la classe comme il fait d'habitude.
    J'étais donc seul face au Juda. Je me suis assez face à lui, j'ai attraper une tasse j'ai bu une grande gorgée du café brûlant ne quittant pas des yeux mon voisin. Il buvait son verre de lait tout en se concentrant sur le journal posé à sa droite, il changea la page sans me prêter attention. Il semble calme à première vue mais cette façon de m'ignorer démontrait exactement sa lacheté à affronter les problèmes !

- Tu as un problème Link ?
- Oui.

    Il s'arrêta de lire son journal pour planter son regard dans le mien.

- Je t'écoute.
- Tu me fais chier...

    Je me suis finalement levé brusquement de ma chaise, je suis monté à pas marquer avec force jusqu'à la chambre pour récupérer mon sac. Décider à faire chier mon monde, visiblement j'étais de très mauvaise humeur j'ai devalé les escaliers récupérant ma veste dans l'entrée. Costia me suivait toujours du regard, je n'avais même pas envie de le regarder, je serai certainement devenu fou et je l'aurai insulté de tous les noms.
    J'ai mis mes chaussures rapidement j'ai ouvert la porte à grande volée quand soudainement un main s'abbatit dessus pour la refermer avec violence. Je me suis senti projeté contre celle ci, le dos sur la porte et le visage de Costia près du mien. Trop près du mien.

- Je suis désolé ok ?
- Je déteste ceux qui s'excusent sans savoir pourquoi.
- Je m'excuse de t'avoir blesser hier. Si j'ai pu dire quelque chose qui t'as choqué alors je m'excuse.
- C'est bon lâche moi maintenant t'as fait ta BA de la journée ca suffit !

    J'ai voulu me dégager de son étreinte mais malheureusement il était plus grand, plus fort, encore plus proche. Je sentais mon coeur s'accélerer et mon agacement grandir, mes nerfs allaient exploser je ne pouvais rester face à lui ! Je ne veux pas dire des choses que je regretterai. Pas à lui...
    Je sens que mes membres tremblent, je me sens pas bien...je vais...

- S'il te plait laisses passer. Dis je au bord de la crise
- Non Link pas cette fois.
- Je ne veux pas te faire du mal Costia ne m'oblige à te pousser de force...
- Pourquoi est-ce que tu n'assumes pas ? Le fait d'avoir mal et d'être triste n'est pas une tare Link ce que tu sembles croire. Ce n'est pas une preuve de faiblesse que de se sentir rejeté...
- Alors j'avais raison. Tu me rejètes. Pff Allez casse toi je te jure que tu me fais chier !
- Je ne t'ai pas rejeté. Tu le crois parce que t'es un enfant gaté qui a toujours eu ce qu'il voulait et quand pour une fois son jouet favoris ce rebelle bah il boude !
- Tu n'es pas un jouet pour moi ! Je te permet pas de me juger ! Tu ne sais rien de moi Costia. Tu ne sais que ce que j'ai bien voulu te montrer et si c'est l'image que t'as de moi, je préfère que tu ne te considère plus comme l'un de mes amis. Dis je la voix tremblante de colère

    Cette fois il m'avait bombarder, j'étais blessé dans ma fierté et j'avais qu'une seule envie : l'envie de l'étrangler jusqu'à ce que je le voix pleurer et revenir vers moi.

- Putin mais tu comprends rien !! Pour moi tu es plus qu'un ami !! Tu es ...

    Il semblait bloquer dans sa réponse, je le regardais toujours le désir secret de le tuer.

- Laisses tomber, avait il reprit comme las de la situation.

    Il s'est écarté de moi, la tête baisser assombrissant son visage puis il s'est diriger vers l'étage, je suis sorti par la suite marchant seul jusqu'au lycée pour me laisser  à moi aussi de l'air. Une manière comme une autre de respirer et soigner mes blessures. J'ai sorti une cigarette et je me suis arrêter brusquement.
    Une envie indescriptible de pleurer. Je ne veux pas le perdre lui...










Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 13:24
      

    - C'est moi qui écrirai les paroles de nos chansons.

    Costia s'arrête de manger sa frite dans le paquet de chips en me regardant, j'entends les souffle réguliers de Ash qui s'est endormis sur le lit où je suis adosser. J'avais dis cette phrase avec sérieux, au fond de moi j'en avais peut être l'envie sombre et secrète d'écrire mes propres paroles, c'était certainement la raison par la quelle je détestais autant Yue notre bassiste. Même si le faite qu'une fille soit dans notre groupe ne m'enchante toujours pas.
    Je savais que cela allait l'étonné, je savais aussi qu'il ne me dirai pas non et je savais sans doute qu'il me sourirait comme il le fait toujours. Un doux sourire illumine son visage, il se tient aussi adosser au lit à côtés de moi un peu avachit sur le sol il n'avait pas dit grand chose de la soirée. J'ai attrapé la guitare sèche poser contre le bureau et j'ai commencé à jouer quelques notes de notre prochaine chanson...
    Une chanson dont les paroles me venaient peu à peu, mes doigts faisaient vibrer les cordes sensibles de mon âme. J'étais peu être un peu trop aveugle, peut être un peu trop con pour voir que tout ce qui arrivait était de ma faute et que c'est moi qui endure les conséquences. Coupable et victime à la fois.


It might take too long to turn the lights back on I guess I lay awake, I guess I'll lay here and pray
Could you pour me one more drink? A glass of gasoline
Help me burn my pain, light me up in the rain
My so-called life is so good


   
Mais je ne changerai pas du jour au lendemain, c'est un caractère que j'ai forgé durant dix sept année sans jamais laisser passer une seule erreure, sans jamais avoir laisser quelqu'un entrevoir celui qui est caché dans sa grotte sanglotant dans les neiges éternelles, les larmes gelée par la froideur de mon coeur. Je suis ce que je suis et ça me plait.
    Costia me scrutte entrain de jouer de sa guitare, je le sens s'approcher un peu plus et me la prendre des mains une fois que j'ai finit, d'une voix chuchoter il me dit que la mélodie que je venais de composer était certainement notre prochaine chanson. Mon esprit est vidé. L'envie de dormir peut être ? L'envie de me réposer sur ses épaules, ces épaules qui ont l'air si large pour porter ce malaise que j'endure chaque minutes que Dieu fait. Un animal agressif et craintif voilà selon à quoi je ressemblais. Un teigneux, un boule de nerfs, un esprit contradictoire, un sadique, un homme de mauvaise foi. Pour être exacte je ne me sens pas à mon aise dans son monde, je n'y es pas ma place, je n'aurai certainement dut ne jamais naître ! Après tout en enfer je suis sûr que je m'ennuierai moins. A la recherche perpétuel d'adrenaline et d'action, ma vie n'a pas de but car mon but c'est d'en trouver un dans la vie. Une question sans réponse : c'est tout ce que j'ai trouvé...

Why ?

    Je soupire de lassitude et je pose ma tête sur les jambes de Costia pendant qu'il continue de manger sans vraiment avoir faim. Pas étonner le moins du monde je commence à le tirer par le t-shirt comme un enfant ferai, il me regarde de son regard vert perçant je profite de cette instant où je peux lire en lui. Il me tend une chips que je mache rapidement.
    Costia est quelqu'un de très mystérieux, il parait enjoué à longueur de journée mais au fond personne ne sait vraiment ce qu'il pense. Pas même moi.
Physiquement je suis beaucoup moins fort, il est plus grand et a une carrure plus impressionante. D'une taille plus petite, les cheveux d'un brun plus clair et bien évidement des yeux aussi foncés que le charbon. Je n'ai absolument rien de spéciale. Ce n'est pas mon physique que les autres trouvent attirant mais ma solitude, je les intrigues, je les facinent, je les intimident et au final ils me suivent. J'ai toujours sut que j'étais gay et je l'assume totalement même si j'ai toujours eut des problèmes avec ça ! Je suis dans un lycée assez traditionel. Les professeurs me détestent, les élèves homophobes m'insultent mais je les ignore, étrangement ils ne m'énervent pas sauf si ils me touchent. Là ca devient autre chose...

- Tu n'as pas sommeil ? Me demande Costia
- Non.

    Il détourne le regard et continue de manger. J'ai l'impression que quelque chose l'enerve ou le tracasse, quelque chose l'empêche lui aussi de dormir.

- Je te retiens pas.
- Je n'ai pas sommeil non plus.

    Menteur.

- Si tu ne me dis pas ce que tu as...
- Qu'est-ce que tu fera ?
- Absolument rien. Rien que tu puisses aimer en tout cas...

    Il me défi du regard. Il sait très bien que je ne suis pas du genre à le laisser se morfondre, j'ai beau être un enfoiré affectif Costia est le seul être sur terre qui compte vraiment pour moi. Il l'a toujours été, il sera toujours là. Même quand j'en avais pas besoin !

- Accouches.
- Confidence pour confidence.
- Ok.
- Tu étais amoureux de ton ex ou pas ?
- Je l'étais.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Je ne le savais pas.
- Hum...
- Crois moi que je suis le plus surpris dans cette histoire, mais je dois reconnaître que c'est comme ça et j'y peux rien ! Seulement maintenant c'est finit je redeviens le Link que tu as toujours connu.
- Non tu as changé Link...
- Bien ou mal ?
- Mal.
- Pardon ?
- Tu es pire.
- Pire ?

    Je lui envoie un grand sourire.

- Je sais bien que quand tu as ce sourire tu es vexé. C'est t'as façon à toi de pleurer, un grand sourire bien mesquin pour montrer ta cruauté mais au fond je sais que je te blesse.

    Et tout ça sans une émotion.

- Et je sais bien que quand tu me fais se reproche c'est toi qui m'en veux...
- Pas du tout.
- T'es pas un Saint Costia tu peux aussi gueuler quand ça va pas.
- Je préfères pas. Je ne suis pas comme toi.
- La tu me blesses vraiment. Puis je me met à rire

    Le silence s'installe, une boule dans ma gorge se forme et finalement je le quitte pas du regard avec indifférence même si au fond tous mes méninges se mettaient en quatre pour savoir pourquoi est-ce qu'il se mettait soudainement à bouder. Ca ne lui ressemble pas. Il me regarde à nouveau, replace une mèche de mes cheveux qui se promenait devant mes yeux puis il se penche pour me déposer un baiser sur le front.

- Oublies ce que j'ai dit. Va te coucher maintenant. Pronnonce Costia dans un murmure
- Je ne suis pas d'accord. Tu ne me fais pas confiance ? Je ne suis pas capable de comprendre ? Qu'est-ce que ca veut dire hein ? Quand est-ce que tu es devenu si faux avec moi ? Je croyais que tu réservais ce masque pour les autres.
- Tu boudes ?
- Je ne boude pas.
- Moi non plus.
- Menteur.

    Il relève ma tête et se lève à son tour se dirigeant vers son futon pas loin, il commence à enlever ses habits tout en me tournant le dos. Une colère grondait en moi ! Je n'arrivais pas à croire ce qui ce passait, mon plus fidèle ami, celui pour qui je donnerai ma vie ! Il m'ignore totalement. Dans ce monde de merde on essaye tous de se protéger à sa façon si Ash choisi le violence je choisi l'indifférence et Costia préfère le sourire sous toute situation qui le déplait.

- Tu crois qu'un jour je pourrai moi aussi tomber amoureux ? Annonce soudainement Costia

    Si ca avait été quelqu'un d'autre je lui aurai simplement répondu que j'en avais rien à foutre qu'il tombe amoureux ou non, si ca avait été quelqu'un d'autre je ne lui aurai sans doute pas répondu.

- Sans doute.

    C'est tout ce que je pouvais repondre. Est-ce qu'un homme qui n'aime personne peut il vivre ?
    Je me suis levé, j'ai oté mes habits rapidement restant juste en boxer j'ai franchi quelque pas et je me suis couché au côtés de mon ami. Il n'a pas bronché, il n'était pas étonné, il m'a simplement serré contre lui en murmurant un merci.

- La vie est nul à chier, y a pas dire on sait pas trop ce qu'on fout ici. Tout nous dégoute, rien ne nous plait, rien ne nous inspire ! On est stressé à longueur de temps pour reussir son avenir alors qu'au final il nous reste plus qu'à crever seul. Je trouve ca vraiment chiant. Je n'y trouve aucun interet, aucun goût mais ce dont j'en suis sûr c'est que sans toi je me serai certainement mis déjà une balle dans la tête alors s'il te plait Costia fait moi confiance. Je te protégerai ! Je laisserai personne te blessé. Le premier qui ose te faire pleurer je le bute.

    Pour toute réponse je ressens une étreinte plus forte, il se niche dans mes bras et le menton posé sur le dessus de sa tête je lui caresse longuement les cheveux jusqu'à ce que je sente qu'il se soit finalement endormis. Nous veillons l'un sur l'autre, nous sommes les parties d'un même tout et rien ne pourra me séparer de Costia.

Pas même lui.




   
 
 


Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 16:14











Hey you Mrs I don’t know what the fuck your name is

I’m drawn to you something magnetic here

If I could approach you or even get close to the scent that you left behind Id be fine

No doubt (no doubt) that you bring out (bring out) the animal inside

I'D EAT YOU ALIVE!!!! i'd eat you alive.....

I'D EAT YOU...


    - Stop ! Je m’exclame.

    - Quoi encore ? Grommelle Costia.

    - Pourquoi est-ce que je suis obligé de chanter cette merde ?

    - J'espère bien que tu plaisantes ? Sors de ses gonds le batteur.

    - Je suis désolé mais les paroles font pitié...

    - C'est moi qui les ai écrites, me menace du regard la seule fille
      du groupe.


Je la regarde, un sourire s'affiche sur mon visage. Un sourire moqueur.


    - Je comprends mieux…

    - Répète un peu face de cul ! S’énerve la bassiste.

    - Quand tu veux chatte en rut !

    - On se calme s’il vous plaît.


Costia nous sépare et me caresse la tête avec son air totalement niais.


    - Calme toi Link, t’es de plus en plus excité ces jours-ci,
      serait-ce le fait qu’on va se produire sur une grande scène ?

    - Non c'est le fait qu'il est en manque ! Rit la bassiste en me
      tirant la langue.

    - C’est ce que t’aimerais sale truie !

    - Vous êtes impossibles, s’exaspère Costia.

    - REVEILLES TOI ASH OU JE T'EN METS UNE ! Je crie les nerfs à fleur
      de peau.

    - Vous entendre vous disputez moi ça m'endors, vous m'excuserez je
      crois que c’est l’habitude.

   
    Il baille puis se frotte les yeux. Un sourire s'affiche sur son visage quand soudainement il pose ses pieds sur sa batterie et s'étire comme un chat. Ils m'épuisent tous ! Dire que je croyais que j'allais enfin m'amuser... Je m'énerve trop vite ces jours-ci, qu'est-ce qu'il me prend... Je sais ce qui va pas. C'est elle ! Elle a rien à foutre dans notre groupe, Ashley passe encore mais Yue n'a rien à faire là.

    Je m'écroule sur ma chaise, je reprends un air naturel en sortant une cigarette de la poche de ma veste. Je veux pas la voir, je veux même pas qu'elle me regarde. Le fait qu'elle soit dans mon groupe m'énerve et tout le monde sait que je m'énerve vite. Une véritable boule de nerfs quand on  me cherche. Rares sont les personnes qui m'énervent autant et d'habitude je suis d'un naturel assez calme, je dirais même effacé. En fait je suis ce qu'on peut appeler un je-m’en-foutiste pro. J'emmerde le monde puisque le monde m'emmerde. Voilà ma devise chacun pour sa peau et tout le monde est content, personne ne me tient tête j'en ai fait pleurer des centaines parce que je sais où ca fait mal. Je ris de leur larmes, je m'en fou puisque pour moi ça ne change rien. Mais elle, elle a une trop grande gueule.


    - Link, fais un effort, c’est une bassiste de talent ! J’ai pas
      trouvé mieux. Me rappelle Costia mais, ce n’était pas une demande,
      je voyais dans ses yeux un ordre direct.

    - Faites ce que vous voulez moi j'arrête pour aujourd'hui de toute
      manière.


    Je récupère ma veste et tire une nouvelle bouffée de ma cigarette avant de lancer un bref signe d'au revoir aux autres. Cette idée de groupe était certainement le truc le plus con que j'ai jamais entendu mais au fond... j'ai l'impression que toute cette haine qui gronde en moi, ce côté malsain, cette envie de faire souffrir tout le monde s'échappe le temps d'une musique, d'une parole hurlée comme un appel. J'approche d'un vieux café, la porte couine quand on la pousse mais, on dirait pas comme ça, ce café est l'un des plus fréquentés par les jeunes. A peine la porte ouverte un nuage de fumée s'échappe de l'endroit, je jette ma cigarette dehors et en sort une autre. Je m'assois au comptoir et commande un demi comme à mon habitude. Très vite Costia ouvre aussi cette porte accompagné d’Ash qui tire une tronche horrible.


    - Hey Constantin ! S’exclame un gars baraqué.

    - Fujiara ! On consomme bien à ce que je vois ? Rit Costia.

    - Et ouais fidèle au poste !

 

    C'est la famille de Costia qui tient ce bar.


    - Je déteste cet endroit, se plaint Ashley en léchant sa sucette
      au citron.

    - Pourquoi tu ne nous a pas attendu ? Me questionne Costia.

    - J’aurais dû ? Je me moque.

    - Oui.


    Ash pose sa tête entre ses bras sur le comptoir en murmurant un rythme de musique, Costia s'assoit entre nous deux et commande une vodka, je finis mon verre et ma cigarette par la même occasion puis je me retourne dos au bar les bras dessus.


    - J'ai l'impression que tu vas mieux, murmure Costia faisant 
      tourner son verre qui contenait plus qu’une gorgée.

    - Hum ?

Je prends une nouvelle cigarette.

    - Le dernier était spécial pas vrai…


Je regarde son profil sans aucune émotion.


    - Il t’a blessé lui pas vrai ?

    - J’comprends rien, dis-je en crachant la fumée.


Il me regarde enfin dans les yeux, les sourcils légèrement froncés, un regard tranchant.

    - « même si je te largue tu ne me regardes toujours pas… » Il t’as
      blessé n’est-ce pas ?

    - Ecoute Costia, tu t’inquiètes trop crois-moi. Comme toujours ce
      n’était qu’une paire de fesses, rien de mieux.

    - Hum.

    - S’il vous plaît on rentre. Je commence vraiment à m’endormir.

    - Chez moi sept heures ? Annonce Costia en buvant cul sec sa
      dernière goutte.

    - Sept heures et demie, reprend Ash en descendant de son siège.


    J'écrase ma cigarette remonte le col de ma veste et prends la route avec Ashley. Il jette le bâton de sa sucette par terre avant de sortir puis respire un grand coup arrivé dehors. La buée qui sort de sa bouche montre qu'en fait il baille.


    - C’était une dure journée n’est-ce pas ? Il me demande un grand
      sourire sur les lèvres.

    - Surement.

    - Comment tu fais pour rester éveillé toute la nuit et arriver en
      forme en cours ? Il me demande en me détaillant d’un regard
      sceptique.

    - Je suis insomniaque moi.

    - Je pourrais pas moi ! Il farfouille dans ses poches et sort une
      nouvelle sucette.

    - Tu vas finir diabétique à force de bouffer toutes tes saloperies !
      Je me moque.

    - Et toi, tu vas crever d’un cancer.


Il remonte la fermeture de son blouson.


    - Je rigole bien sûr… il dit en baissant un peu la tête.

    - T’es pas obligé de sourire quand ça va pas…


    Il tourne le visage étonné d'abord, il retire sa sucette de la bouche et s'arrête soudainement. Je lui souris puis reprends la route, il laisse échapper un petit rire nerveux et me rattrape par la même occasion.


    - Tu sauras toujours lire en moi comme dans un livre ouvert, il dit
      simplement en regardant le ciel couvert de gros nuages blancs.

    - Je sais lire en tout le monde.

    - Sauf en toi-même.


    Je sors une nouvelle cigarette et lui met une légère tape dans le dos qui le fait rire, il a toujours eu ce visage enfantin, un visage trop mélancolique pour être heureux. J'ai beau savoir ce qu'il ressent il n'a jamais voulu parler de son passé, c'est une chose qui le bloque assez. Il se cache derrière un caractère bien à part, inconscient du reste du monde, insouciant, toujours dans la Lune. C'est un gamin qui a grandit trop vite...

    On l'a connu au collège, à l'époque les profs l'avaient déjà en horreur ! Il était toujours entouré de plein de monde. Tout le monde était attiré par son côté Américain. Il se fichait éperdument des règles, un peu comme moi. Depuis cette fois où je l'ai trouvé endormi sur un banc près des cerisiers il est devenu mon protégé...

" Pourquoi est-ce que tu pionces tout le temps ? "

" Pour mieux rêver..."


    - Dors bien. Je lui lance avant de continuer mon chemin.


    Je tourne la prochaine rue à droite, je marche encore vingt mètres et me voilà devant chez moi, j'ouvre la porte puis quitte mes chaussures dans l'entrée. Je marche en trainant les pieds, je prends le mot accroché sur le frigo et le jette sans même prendre la peine de le lire, je sors une bière et la bois en montant les escaliers. Ma chambre à encore été rangée avant mon arrivée. J'ouvre mon armoire faisant coulisser la porte, un jean délavé large, ma paire de pompe, un sous pull blanc et un gilet à capuche manches courtes suffiront amplement pour ce soir. Un boxer blanc je file dans la salle de bain avant que Satsuki arrive.


    - Linkichou ? Où es-tu ?


Elle est là.

Je sors de la salle de bain une fois fini, habillé je prends mes cours pour demain avec quelques affaires. Je descends les marches rapidement, elle est dans la cuisine et pose un sac de courses au sol avant d’en sortir une petite boîte puis me remarque.


    - Tu dors chez Nicolayevich-san ?

    - Oui.

    - Viens dire au revoir à ta mère au moins !


     Je la regarde un moment, puis le lance un bref "au revoir" avant de sortir de la maison et m'allumer une nouvelle clope. Je prends une grande bouffée faisant encore plus de fumée, je cherche mon portable dans ma poche et compose le numéro d’Ashley.


    - Mouais ??

    - Debout sale feignasse ! Je te signale qu’on doit aller chez
      Costia ce soir.

    - Je t’attends dehors.


    Une fois arrivé devant chez lui, il s'amusait avec sa sucette la tête posée sur le mur du porche. Il se lève lourdement s'emmitoufle dans sa veste puis se frotte les mains en soufflant dessus.


    - Ça sent la neige, il dit en jetant le bâton de sa sucette.

    - Hum.


La neige…


    - T'as été trouvé par ta mère adoptive un jour de neige si je me
      rappelle bien...

    - Hum.

    - Yuki m'a donné mon premier baiser un jour de neige aussi, il
      sourit nostalgiquement.

    - Tu devrais peut-être te faire à l’idée que t’es complètement gay !

    - Je ne le suis pas.


    Je m'arrête brusquement et l'attire à moi violement, il reste perplexe, je caresse du bout des doigts sa joue, je le sens frémir, terrorisé, n'arrivant toujours pas à calculer la situation. Sur mon visage se dessine un sourire pervers, l'atmosphère devient plus chaude mais Ash ne fait toujours aucun mouvement, tétanisé sur place.


    - Tu ne l’es pas hein…


    Je passe ma langue sur sa lèvre inférieure. Ses yeux s'écarquillent d'avantage, je souris et commence à lui mordiller la lèvre. Je vois ses joues rougir d'un seul coup, ma main droite passe dans son cou remontant dans ses cheveux couleur de miel, ses yeux bleus brillent sous les lampadaires. Je ne devrais peut-être pas jouer avec lui...

    Je le repousse alors soudainement reprenant le chemin les mains dans les poches, il me rattrape par le bras et me retourne les yeux lançant des éclairs.


    - Tu n’es pas obligé de sourire si tu te sens mal ! Je te
      connais assez bien pour savoir que quelque chose te perturbe !

    - Tu n’es plus hétéro tu vois…

    - C’EST PAS LE SUJET BORDEL ! Crie Ash. Tu l’aimais, pas vrai ?
      T’étais amoureux ? Et maintenant, tu veux te venger encore et
      encore ! Ce que tu ne comprendras jamais Link, c’est que dans
      ce genre d'histoire ce ne sont pas eux les idiots qui tombent
      amoureux de toi et découvrent un homme sans cœur ! Le problème
      c'est que c'est toi qui tombe amoureux d'eux et refuse cette
      idée alors tu les rejettes. Quand est-ce que tu vas grandir ?
      Quand est-ce que tu voudras rêver à nouveau Link ?


« Moi. Je ne rêve plus… »


    La fumée de ma cigarette me passait devant les yeux, nous étions en face de la maison de Costia, le visage impassible et le sien compatissant. Quelque part il avait fait briser quelque chose en moi, ce que je ne savais pas c'était que derrière la fenêtre de l'étage un autre homme aussi avait sentit quelque chose se briser en lui...



Deux persos gardé pour l'instant :
Ashley et Yue !
Merci à vous !! ^^





Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés