Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Hello !
Je voulais juste passer un grand merci à toutes mes lectrices ! Toutes je vous aime !!
Je suis tellement heureuse de voir des nouvelles qui apparaissent ou des lectrices anonymes qui décident de se montrer ca me fait tellement plaisir !
Je remercie donc :
Cass : Que j'adore parce qu'elle écrit super bien ! :p
Ambre : Je te voyais pas souvent avant et pourtant chacun de tes commentaires me font plaisir !
Rêveuse : Qui se manifestait pas souvent mais je sais qu'elle est là ! Bisous <3
Mawiie : Qui me fais sourire par ses long commentaire ^^ j'aimerai bien savoir lequel des personnages tu préfères dans mes histoires ca m'intrigue lol ^^
Deadly : Elle écrit super bien également ! Elle me laisse beaucoup de commentaire qui me font rire ! Surtout quand elle remarque mes grosses bourdes ! Ma pauvre chérie t'en as pour la nuit ! LOL je t'adore ^^
Lydie : Je t'oublie pas ! Comme je sais que tu ne m'oublis pas ^^
Athenaïs : Autrement dit "Min ! " T'es certainement la lectrice qui m'a le plus suivit ! Tu as surement dut lire presque toutes mes histoires depuis le début ! Depuis Jeuxvideo.com =) Tu écris divinement bien ! ^^
V ou Vera : Je pense que c'est la même personne ! J'adore tes commentaire ^^ je suis contente que mes histoires te plaisent ^^
dappi : Un seul commentaire et pourtant ça suffit à me donner le sourire ^^ Merci
Angel : Heureuse que tu sois des notre ! J'espère que l'histoire t'as plut et qu'elle va te plaire ^^
Shilna : Tu as toute suite compris que j'étais fan de Keanu :p ^^ j'espère avoir de tes nouvelles
Sofiane : YOUHOU ! Ton retour m'a fait trop plaisir ! J'adore tes commentaires
très long ! Bisous et j'aime beaucoup ton histoire sims ^^
...
Et certainement plein d'autre encore ! Je tiens à vous remercier à toutes ! Je pourrai pas écrire sans vous !
N'hésitez pas à donner vos impressions et dites moi quel personnage est votre favoris ! J'aimerai bien faire un sondage ^^
Si notre vie devrait avoir un nom je l’appellerai « mélancolie ».
Plus le temps passait et plus les nuits arrivaient vite, nous approchions de Noël, les derniers rayons de soleil étaient d’une couleur verte, nuancé avec la froideur du ciel le soleil s’éteignait sur la ville comme une paupière se fermant sur le monde. La chaleur du palais Faust se vidait de ses homme de mains, des caisses en bois sortaient presque chaque jours de notre maison, des caisses partant tout droit pour la fausse commune, des corps trouvés mort chaque matin un peu partout dans la maison sans vie, les yeux encore ouvert, les sang encore frais sur leur peau bleuté. Des morts, des sacrifices, des simples encas pourtant…
« Tu as vécu seize ans sans te nourrir ne penses tu pas qu’il était temps ? » Me disait Dante en buvant son verre de vin près du piano
« Pourquoi n’ai-je aucun souvenir ? »
« Tu n’es pas totalement libéré. »
Avais-je le choix ? Pouvais-je me contrôler ? Si je n’en avais aucun souvenir c’est bien que j’avais pas conscience de mes actes, je croyais dormir alors que je chassais tapis dans l’ombre. L’odeur de la mort planait sur le palais, l’odeur d’une Lune aussi rouge que le sang et les cercueils ne s’arrêteraient pas là.
Nous n’étions plus qu’à quelque jours de Noël quand nous eûmes la visite impromptu. Un homme d’un certain âge, une beauté brute et sans artifice, le début de cheveux blanc mais il respirait l’expérience, la connaissance non pas la sagesse car il était plus proche du prédateur que de la proie. Depuis ma libération je reconnaissant les gens à l’odeur, à l’ouïs, c’était comme des empreintes, chacun avait sa façon de marcher, sa façon de froisser ses vêtements. Chaque personne avait son odeur et son parfum, un parfum naturel qui donnait tout son sens une fois que le visage était découvert, un parfum qui collait à la personnalité d’un homme. J’avais les attributs d’un chasseur, les même techniques, les mêmes avantages sans les inconvénients. J’apprenais petit à petit à me faire à ma nature d’immortel.
« Que me vaut votre visite ? » S’exclama courtoisement Dante
Les employés de maison faisaient la révérence, l’un d’eux s’approcha même de l’inviter pour lui débarrasser de son chapeau et de sa longue veste noire. Habillé d’un chic évident, ses yeux vert fixèrent le maître des lieux avec un sourire trop parfait pour être sincère. Il s’avança vers lui et lui tendit sa main que Dante serra brièvement, ils n’échangèrent que quelques politesses avant de monter à l’étage dans les appartements de Dante. Je ne les suivait pas, le regard de mon tuteur était significatif, en aucun cas je ne devais monter avec eux. A vrai dire les fois où il recevait des personnalités chez lui je n’avais pas le droit de les accompagner je ne serai donc pas vous dire ce qu’ils se disaient. Je crois qu’étant enfant j’avais essayé d’écouter à la porte mais le seul bruit dont j’eus droit ce fut un gémissement plaintif, un soupire certainement. Je ne sais qui sont ces gens, il ne m’en a jamais parler et à vrai dire je n’ai jamais vraiment voulus connaître la vérité, je n’étais que l’un de ses objets précieux de plus dans sa collection, qu’un caprice mais je lui devais la vie, ou le semblant de vie qu’il me restait.
A force de fixé les escaliers j’en avais mal aux yeux, je me suis dirigé vers la piano et j’ai joué comme à chaque fois où il s’entretien avec un homme. Jamais les même, toujours un nouveau, toujours un différent, d’une odeur différente, d’un sourire différent, d’un age différent mais leur nature était la même.
Tous des hommes.
La sonnette retenti à nouveau, Charles un de nos employé partit ouvrir la porte sortant des cuisines, il s’abaissa légèrement ouvrant grand. La piano étant dans le grand salon au rez de chaussé également je pus entendre une voix sensuel annoncer ses deux mots « Appelez le ». La sonate n’était pas finis, c’était certainement un autre invité mâle, encore un visiteur voulant s’ « entretenir » avec Dante. Encore un. Qui étaient ils tous ? Pourquoi venaient ils perturber nos soirées ? Pourquoi que des hommes ? Qu’étais-ce ces gémissements ? Et pourquoi sentais je un sentiment me serrer la gorge ? Cette envie de frapper sur les touches, d’aller plus vite ! La musique m’empêchait d’écouter les paroles des deux hommes dans le halle d’entrée, je ne voulais pas l’entendre, je ne voulais pas l’entendre l’appeler, le voir lui serrer la main, le voir sourire partager un regard complice.
Mes dents me faisaient mal, ma vue se brouillait, l’air devenait chaud et étouffant et pourtant ce n’était pas désagréable, cette cage au fond de moi s’ouvrait peu à peu. La haine libérait le vampire, la colère libérait mon démon.
La sonate était terminée.
« Bravo. »
Je redressa mon visage, quelqu’un se tenait là dans l’entrée du salon, des cheveux de jais, les yeux dorés brillants de sournoiseries , un sourire éclatant. La peau rougis par le froid, les mains applaudissant, il s’avança d’une démarche féline jusqu’à moi mais garda ses distances. Je sentais une tension régnée dans la pièce peu à peu, comme si l’un de nous pouvait bondir à tout moment sur l’autre, l’ambiance était palpable mais elle nous plaisait à tous les deux. Une étrange impression de se sentir avec quelqu’un de pareil, la sensation de reconnaître son égal. Cela faisait frémir nos canines.
« Vladimir Horowitz * » Dis je en me levant de mon siège (*Valdimir H. est l'auteur de la sonnate non le nom du personnage ! Ne confondez pas !)
« Je connais. »
Nous restions immobile l’un face à l’autre, toujours ce sourire espiègle, mon insensibilité, je frissonnais de plaisir. L’odeur de la Lune rouge, cette tension palpable était si plaisante que mes instinct d’immortels en étaient ravis.
« Dante Faust n’est pas ici mais à l’étage » dis je enfin
« Oui je sais. En bonne compagnie à ce que m’a dit votre majordome. » Dit il en s’approchant de notre immense bibliothèque qui jonchait les murs
« Alors que faites vous encore ici ? »
« J’ai entendu votre appel… » Dit il en plantant son regard dans le mien
« Mon appel ? »
« Votre mélodie. Pleine de rage, de puissance comme si vous souffriez et que votre seule envie était de soulager cette souffrance… »
Je répondis rien. Je me suis simplement rassis pour jouer Sonate au clair de Lune, je pensais qu’il allait partir mais non il resta là et m’écoutait jouer. Il s’assis sur un siège plus loin et me regardait pendant près d’une heure sans se lasser, sans dire un mot. Je m’arrêta enfin de jouer étant épuisé, satisfait de mettre libéré de cette angoisse, de ce sentiment étrange qui m’avait ouvert l’esprit, qui allait laisser échapper l’immortel si sadique que j’avais eut l’occasion de découvrir le soir de ma Libération. Je devais me contrôler, être capable de maîtriser mon état naturel. Je devais me contrôler et pourtant cette phrase sonnait faux dans ma bouche comme si je n’en avais pas envie. Finalement peut être que tout ce que je voulais c’était laisser libre court à ma folie. Peut être…
« Un vampire … »murmura l’homme sur le fauteuil avant de se lever et s’approcher
« Vous aussi »
« C’est un début pour un apprenti. Tu es encore à peine sevrer mais je voie que Dante t’as déjà libéré. En revanche…Tu n’as pas la même odeur que nous. Tu ne sembles pas n’importe qui… »
« Luciole ! Tu aurai dut me prévenir de l’arrivée de notre invité. » Arriva Dante contrarié
« Pardonnez. »
Cette cage, cette porte grinçante. Mes dents me faisaient à nouveau mal, je me suis relevé brusquement et je suis parti tête baisser pour ne pas croiser son regard non pas par peur de lui mais par peur de moi. Alors que j’approchais de la sortie la main de l’homme aux yeux d’or m’agrippa pour me coller à lui. Il releva mon visage surpris plantant ses yeux envoûtant dans les miens et semblait y chercher quelque chose. Ses lèvres humidifié je pouvais apercevoir la pointe de ces dents et sentir que son sang s’agitait dans ses veines.
« Laisses le ! » Dit fermement Dante
« C’est une si belle capture que vous avez là maître Faust, je vous envie. » Dit l’immortel en passant sa langue sur ses lèvres
Il me relâcha. Je me sentais déstabiliser et paralyser n’arrivant pas à le quitter des yeux je manquais presque de trébucher. Dante me dit d’une voix ferme d’aller dans ma chambre ce que je fis aussi tôt demander. Qui était cet immortel ? Pourquoi connaissait il Dante ? Qui avait il entre eux ? Pourquoi avais-je l’impression qu’ils se connaissaient depuis tellement longtemps et pourtant il n’y avait aucun sentiment, aucune amitié, je sentais un respect profond et réciproque mais en aucun cas un lien proche. Qu’est-ce qui lie Dante aux immortels ? Comment cela ce fait il qu’il en connaisse autant alors qu’il n’est qu’un être mortel comme la plus part des hommes ?
Trop de question. Je devenais trop curieux, avant je me contentais de suivre les ordres de Dante depuis ma Libération j’ai l’impression d’ouvrir la yeux sur le monde des vampires et d’entrevoir le début du chaos. Un frisson, le sentiment que le sang coulera à flot et que ma vie paisible dans le palais Faust allait bientôt s’achever.
J’ai ouvert mes rideaux laissant la lumière de la pleine Lune rentré dans la chambre, je me suis couché dans mon lit le regard rivé sur le ciel, mes dents à nouveaux douloureuses je fermais les yeux aussi fort que je pouvais et pourtant je savais que je perdais le contrôle. Il était inutile de résister, cet esprit, cet immortel cruel s’emparait de moi, s’emparait de ma vie. Le sang s’agitant en moi il m’était impossible de rester coucher, je me suis levé marchant dans la pièce m’arrachant presque les cheveux d’agacement. J’eus le temps de m’empêcher de hurler, mes yeux noirs, plus qu’une fente entourer du rouge sang. Les dents pointu, j’ai regardé mon miroir et mon reflet n’avait pas réellement changé. Peut être juste mes yeux, quiconque m’aurait vu aurait trouvé que je ressemblais à un être sorti tout droit d’un livre. Une peau blanche, le blond de mes cheveux me rendait angélique et pourtant cette beauté était effrayante. Mon cœur se calma à nouveau, j’étais conscient mais une envie dévastatrice me faisait mal à la tête. Lentement je suis sorti de ma chambre.
Les couloirs sombres les hommes de mains avaient tous regagner leurs chambres tremblant certainement sans exception, se posant le question de « Qui sera le prochain à rejoindre Dieu ? ».
Pourtant ce ne fut pas la faim qui s’empara le plus vite de moi mais le visage de cet immortel inconnu, j’ai descendu les marches flottant presque dans les airs tellement mes mouvement étaient fluide. Arrivé dans le salon ils étaient toujours là à parler.
« Le maintenir captif n’est sûrement pas une bonne idée. » Je reconnus la voix du vampire
« Que veux tu que je fasse d’autre ? Lui ouvrir les portes ? Nous ne savons pas de quoi il est capable… »
« Ne dramatise pas ce n’est qu’un simple vampire ! »
« Non justement. Ce n’est pas qu’un simple vampire et c’est là tout le problème… Je ne sais même pas si je peux le qualifier de vampire. Je n’ai assisté qu’au dixième de ce dont il est capable. »
« Dante…Pourquoi l’avoir libéré alors ? »
« Luciole en avait besoin. Il fallait qu’il soit libéré. C’est pour ça que j’ai besoin de toi, tu es un Originel tu devrais être capable de le canaliser et de lui apprendre à ne faire qu’un avec sa véritable nature. »
« Je ne peux rien te refuser tu sais bien. »
« Approches Luciole ! » Cri Dante
Il savait donc que j’étais là depuis le début.
« Je te présente Sorine. »
« Appétissant… » murmurai-je en passant ma langue sur la lèvre supérieure.
La Lune pleure la mort de ses enfants.
* Que ca soit clair le personnage principale s'appelle Luciole ! Pas Vladimir ! xD
pas envie de corriger
Mon coeur s'emballe je le sens très mal j'ai l'impression que le thermostat est descendu d'un seul coup ! Je remarque le regard de Costia poser sur moi. Gêné j'ai attrapé la couverture sur le canapé pour l'enrouler autour de moi puis je décida d'entamer la conversation.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Je lui demande le voix pleine de reproche
- Et lui ? Me dit il en en me lançant un regard froid
- Il m'a appelé, annonce Ashley marquant bien sa présence
- Pour quelle raison ?
J'allais répondre une réplique bien cinglante mais Ash me coupa la parole, sa colère grandissait à vue d'oeil. J'en avais des frissons.
- Ton absence.
Je retenais mon souffle, je me sentais vraiment entre deux guerriers près à ce jeter dessus, deux effet, le feu de Ashley face à la glace de Costia. Le milieu était assez désastreux. Perturber et à la fois craignant la coulère du grand russe j'ai regardé brusquement Costia, son regard était plus dur, il avait été blessé par sa réplique et l'effet retour allait se sentir. Je priai juste pour pas qu'il se batte dans mon salon.
- Maintenant que je suis là tu peux disposer. Annonça Costia
- Désolé mais c'est trop tard, répliqua Ash
- Il n'est jamais trop tard.
- Tu ne le mérite pas.
- Ce n'est pas à toi d'en décider.
- Comment tu peux encore te montrer après l'avoir humilier ? Tu n'étais pas là ! Toi tu n'étais pas là quand il pleurait dans sa chambre, quand il hurlait à la mort, tu n'étais pas là pour voir les dégâts que tu as put engendrer !
Un "paf" bien sonore. Une gifle avait reussit à le faire taire. Ma gifle.
- Ce sont mes problèmes..., murmurai je
Il avait osé. Sa jalousie lui avait dénoué sa langue, il venait de me rabaisser, de dévoilé les secrets que je lui avais confié. Il m'avait trahi, trahi ma confiance. Je sentais ma poitrine se presser comme si un violent coup de poing m'avait bloqué le souffle, les larmes puissantes me remonta jusqu'aux yeux, je sentais la déception, cette colère douloureuse qui me déchirait le coeur.
- Comment as tu put osé dire des choses pareil ? Sors d'ici.
- Link...Je ne voulais pas que...Je suis désolé !
- Sors d'ici.
- Tu ne peux pas lui pardonner ! Hurla Ash
- C'EST A MOI D'EN JUGER !
J'avais relevé la visage, gonfler par la colère je n'avais pas put retenir mes larmes, je me mordais la lèvre pour ne pas craquer encore plus et me faisait violence pour ne pas crier. Son regard mélangeait plusieurs émotions, la rancune, la peur, la honte, le regret. Il parti furieux, vexer et claqua la porte pour montrer son mécontentement. Mes poings se serraient, la couverture tomba de mes épaules et tous mes muscles se contractaient. Je ne pouvais pas regarder Costia dans les yeux. Qu'allait il voir ? Un faible ? Un homme ridicule ? Avait il pitié de ma petite personne ? Un homme amoureux. C'est tout ce que j'étais. Un homme follement amoureux.
Je me suis lissé tomber au sol, les yeux embrumé tout s'assombrissait, il s'est précipité sur moi pour me relever et me coucher sur le canapé. Je n'avais plus aucune force. Il s'assit à mes côtés mais ne disait rien, passant sa main dans mes cheveux tout en les fixant d'un regard doux. Mon souffle était de plus en plus chaud, la fièvre revenait mais je voulais qu'il reste autant que je désirais son départ. Je n'arrivais pas à lui en vouloir et pourtant je devrais ! Je n'arrivais pas à le détester et pourtant je devrais ! Etrangement j'étais heureux, heureux qu'il soit enfin là et je ne voulais plus qu'il me quitte. Qu'il reste à mes côtés.
Il se releva mais d'instinc j'attrapa son pull, un élan de secour, un élan d'affection c'était un reflexe désespéré croyant qu'il allait me quitter.
- Je vais te chercher un autre verre d'eau, dit il pour me rassurer
A contre coeur je le laissa partir, le bruit de ses chaussures sur le parquet me rassurait presque, il arriva face à moi avec son verre d'eau et me le donna aussi tôt. Je bu à peine, j'avais l'impression que l'eau me glaçait le gorge. Il reposa le verre sur la petite table basse et s'assit à nouveau près de moi recommençant à passer ses doigts dans mes cheveux. Je fermais les yeux de bonheur, tout mon corps réagissait à sa caresse, la chaleur étouffante devenait apaisante et me berçait m'endormant peu à peu. J'eus soudainement peur qu'il ne soit plus à mon réveilpréféra garder les yeux grands ouvert, il s'en aperçu et passa sa main sur ma joue pour effacer les dernière traces de larme. je
- Je reste là ne t'en fais pas, dit il doucement
- Tu me le promet ?
- Je te le promet. Je ne me défilerai plus.
Il m'embrassa le front et je pus fermer les yeux sans crainte. Je ne me réveilla qu'en pleine lui, mes yeux se posèrent immédiatement sur l'horloge du salon. Minuit trente. Je ne sentais plus sa main dans mes cheveux, son corps n'était même plus près du mien, je cru d'abord à un rêve, un hallucination dut à la fièvre mais très vite j'entendis à nouveau des pas dans la cuisine. Je me suis levé lentement pour ne pas avoir un vertige et j'ai rejoins la cuisine rapidement priant de tout mon coeur pour que ça soit lui.
Il était là, buvant un verre de lait, il reposa le verre sur le comptoir et se frotta les yeux comme un enfant aurait put faire. Je me soutenait à l'encadrement de la porte les bras croisé le sourire sur les lèvres.
- Un lynx.
- Link ! Tu m'as fait peur t'es fou ?!
- Tu ressembles à un lynx.
Costia mit un certain temps à comprendre ce que je voulais dire puis avec un sourire des plus craquant il me répondit :
- Pourquoi un lynx ?
- J'aurais dit un loup au début mais tu es trop félin pour ça, un chat était beaucoup trop docile et un lion trop sauvage alors qu'un lynx est subtile, sensuel, élégant et calme.
- Sensuel tu dis ?
- Hum.
- Intéressant.
Il s'approcha à pas lent, presque trop lent pour être involontaire, il s'approcha délicatement. Le regard espiègle plutôt coquin il s'arrêta face à moi, je ne cillais pas un mouvement attendant ce qu'il comptait faire et très vite il se colla à moi. Sa main vint à nouveau me caresser les cheveux, il descendait son regard vers ma bouche, ses deux mains sur ma nuque il s'approcha lentement scrutant la moindre émotion dans mes yeux. Je devais sans doute avoir l'air désireux car il m'embrassa avec douceur et sensualité. Un baiser tendre, parfait.
Sa langue voluptueuse dansait avec la mienne, un tango torride, mes bras vinrent l'entourer et je m'agrippais à lui par peur de me noyer dans le plaisir. Ce n'était plus la fièvre qui faisait bouillir mon corps, c'était le sien au contact de ma peau dénudé notre baiser devenait de plus en plus osé. Plus profond je me sentais revivre dans ses bras, plus vivant que jamais, mon coeur se gonflait de bonheur à m'en faire mal. Une douleur exquise. C'était un miracle, une sensation divine ma joie grandissait plus le temps avançait et plus il avançait plus le reste disparaissait, j'étais perdu. Perdu dans cette mélodie, ce volcant d'émotion. Perdu à jamais pour lui. Rien n'aurait put gâcher ce moment, absolument rien. Ce fut comme une promesse, un serment que malgré moi je donnais, le serment de ma vie qui lui était lié. Je lui appartenais, aucun doute là dessus j'étais sien et il aurait put faire de moi ce qu'il voulait. Tout ce qu'il voulait car je l'aimais. Je l'aimais tellement. L'alliance de mon âme à la sienne.
- Pardonnes moi, dit il en se détachant de ma bouche
Le front appuyer contre le mien, il devint sérieux et la tristesse pouvait se lire dans ses yeux.
- Pardonnes mes erreurs...Pardonnes moi de t'avoir blesser. Si tu savais comme je me sens coupable ! Nul ! Pardonnes moi de t'avoir fait pleurer ! Rien que d'imaginer que j'ai put...je me dégoûte ! Je suis désolé ! Désolé ! Crois moi s'il te plaît et pardonnes moi. Pardonnes moi...
Sa voix se brisait au fond de sa gorge, je le serra contre moi effrayer à l'idée qu'il pleure, finalement ce fut moi qui sanglotait, toute cette douleur, ces regrets je les sentais en moi comme des épines. J'avais mal, tellement mal ! Sa souffrance me faisait si mal que ces mots étaient les miens, que ca peine était la mienne. Je pleurais pour lui, j'étais ses yeux. J'étais son coeur.
- Je t'aime Link...Je t'aime comme je n'ai jamais aimer personne. Tu es le seul. Le seul qui compte. L'être qui m'est le plus cher au monde. Je t'aime plus que tout. Laisses moi une place dans ton coeur...
La joie qui m'envahissait était indescriptible, j'en pleurais encore, c'était incroyable ! Je ne pouvais que rever, c'était impossible. Impossible...et pourtant il était bien là, le regard toujours aussi bleu, le visage espérant une réponse où un mouvement mais je ne faisais que pleurer et je l'ai simplement serré contre moi. Je pars du principe que les act disent plus de choses que les mots et mes acts démontraient que je ne pouvais le quitter, que je le garderai près de moi aussi longtemps que la vie me le permettra. Ne l'ai je pas déjà dit ?
Personne ne nous séparera. Pas même lui. Pas même moi.
Au lever du jour j'étais enlacé dans ses bras, nous n'avions rien fait de sexuel mais à la seule idée de nous lâcher nous étions brisés, il resta donc à mes côtés pour la nuit. J'ai entendu Satsuki rentrer durant la nuit, elle est venu dans la chambre et s'en est aller aussi tôt. Les premiers rayons de soleil qui traversaient mes volets me réveilla à nouveau, son visage calme et serein m'avait calmé ayant encore peur d'avoir rêver. Du revers de la main je caressais sa joue laissant ma trace, m'impreniant de la douceur de sa peau. Je suis resté à le contempler jusqu'à son réveil quelques minutes plus tard. Ses yeux perçant s'ouvraient lentement pour se refermer aussi tôt et se retourner dos à moi emportant ma main avec lui. Je me retrouvais coller à son dos, ma main poser sur ses abdos finement dessiner. Il me caressait les doigts un à un.
- Il faudrait peut être se lever nan ? Je lui demande en déposant un baiser dans son cou
- Hum...Tu prends une douche avec moi ?
- Si tu veux.
Nous nous sommes lever, on ne se lâchait pas même jusqu'à la salle de bain de l'autre côtés du couloir, une fois dedans j'ai retiré mon bixer je me suis directement mis sous le jet d'eau chaude. Je soupirais de bonheur attendant que Costia me rejoigne. Il se colla à mon dos entoura ma taille de ses bras, posant sa tête sur mon épaule on aurait dit un enfant avec sa peluche préférer j'eus presque l'envie de rire.
- Je ne te lâcherai plus, dit il la voix enfantine
- Je vois ça ! Dis je amuser
Je me suis retourner pour l'obliger à venir sous l'eau avec moi, il s'est approché à ma bloquer contre le plexi froid et m'embrassa à pleine bouche. Ses cheveux noirs s'écrasèrent devant ses yeux mais sa bouche humide me rendait encore plus fou. Il passa ses mains sur mon corps la faisant brûlé à chaque passage. Il attrapa le gel douche et s'en mit quelque noisette dans les mains, lentement il me la fit mousser sur ma peau.
- Gel douche à la fraise...Comme toujours, dit il le sourire au lèvre
- Et toi la rose sauf aujourd'hui, dis je quelque peu déçu
Il déposa un baiser sur mon épaule puis une fois avoir frotter tout mon corps il passa la jet sur son entierité. La chaleur de l'eau et les caresses de Costia m'excitait et je faisais tout mon possible pour me retenir jusqu'à ce que je comprenne qu'il faisait expret et qu'il était déjà entrain de me masturber.
- Costia tu...
- Détends toi, il me sussura à l'oreille
Ce fut la meilleure masturbation de toute ma vie, le fait même de savoir qu'il la prenait en main aurait put me faire jouir mais là j'étais satisfait. Cela dit sa bouche pulpeuse m'aurait fait grimper au ciel ! J'éjacula dans sa main qu'il lava aussi tôt il m'embrassa à nouveau et se colla à moi encore plus fortement, c'était son érection cette fois que je sentis. Je me suis retourné pour lui faire plaisir, je n'avais jamais fait ça à un mec à vrai dire ! J'étais souvent l'actif et mes relations étaient plus centré sur la soumission de mes conquettes, je profitais. Lorsque j'ai vu son intimité aussi excité j'en eus presque l'appétit. Je n'aurai jamais cru penser ça un jour.
- Non, dit il simplement
- Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas pour l'instant. Reserve cette bouche pour mes baisers uniquement. Tu me fera plaisir une autre fois. A vrai dire je peux pas attendre...S'il te plaît...
Un sourire presque pervers se dessina sur mon visage je me suis retourné et me suis frotter à son érection plus qu'évidente et surement douloureuse pour lui, je l'entendais gémir essayant de resister mais très vite j'ai sentit son corps se baisser pour se coller au mien. Quelque chose de chaud, d'humide, quelque chose de terriblement plaisant qui me préparait. Une caresse à l'intérieur de mes cuisses et je bandais à nouveau.
Un scène explosif, pleine de plaisir, une scène d'amour. Le cri de la passion et la buée qui nous cachait des regards indiscret.
Parmi nous vivent des familles qui sont immortelles de génération en génération, certaines vivent tellement recluses de la société que vous n’avez aucune idée de leur existence, d’autres se mêlent à la foule et se font passer pour des mortels. Puis il y a les hybrides, les vassaux, les inférieurs, les incomplet de l’espèce. Le fruit des familles « pure » tout vampire n’a pas la faculté d’en faire à sa guise, il faut être descendant des premiers immortels, un hybride ne peut que faire une coquille vide, un corps sans vie.
Lorsqu’un vampire est créé il lui est impossible de tuer son créateur comme un enfant ne pourrait tuer ses parents, les hybrides ne possèdent pas les facultés des immortels, ils ne sont que des mauvaises copies se nourrissant de sang à peine au dessus du commun des mortels.
Pendant longtemps les hybrides étaient des tâches de la société des Sang-froid, leur maîtres se divertissaient en les torturants durant l ’époque des grandes conquêtes, ce ne fut que bien plus tard que le génocide s’arrêta reconnaissant enfin leur droit d’éternité.
Avais-je été mordu ? Je ne me souviens plus. Mes véritables souvenirs remontent au début de ma jeunesse en tant que nouvel immortel, étais je un hybride ? Dante n’a jamais voulu me dire quoi que ce soit, il ne m’a pas non plus dit ce qui était arrivé à mes parents, ni comment était il arrivé là. Je ne suis que son disciple, sa chose, son protégé. Pendant presque dix ans je n’avais aucun droit de sorti, cloîtré dans un immense palais je passais mes journées à explorer les quatre cent chambres de cette demeure. Je suivais une éducation stricte, j’avais un professeur personnel qui m’enseignait toutes les sciences possible j’étais particulièrement doué, j’étais une expérience moi-même. Comment fonctionnait les vampires ? Étais je un hybride ou un originel ? Pourquoi n’avais-je jamais réclamer un gouttes de sang ?
Chambre après chambre durant mon temps libre j’apprenais à mon tour l’histoire de l’homme qui s’occupait de moi. Dante Faust était le digne descendant d’une famille royal d’Autriche, dans l’un des couloirs aux lumières ternes, le mur tapissés rouge sang, une fine ligne d’or séparant l’inférieur parti du mur en velours vert sapin. Ils étaient habillés des portraits de ses ancêtres, des rois, des comtesses, des familles entières. L’un deux m’avait marqué, un homme à la longue chevelure noire, des yeux d’un bleu sibérien, le peau pâle presque bleu, des cernes soulignant sa beauté époustouflante, il avait le visage si fins que les aspects féminins de sa personne ne faisaient que renforcer sa splendeur. Dante ne lui ressemblait pas, il ne ressemblait à aucun des tableaux précédent et j’en eu des frissons, l’impression que ces yeux de verre me fixaient et me transperçaient le cou. J’eus un pas de recule et je partis en courant comme pour fuir cet endroit mystérieux.
Des pièces à perte de vue, un soir à table j’ai même demandé à Dante si il avait déjà été dans toutes les pièces de la maison, il m’avait répondu que même lui n’en connaissait pas la fin. J’eus un petit sourire amusé, pourtant en sa présence je me faisais violence pour ne pas montré mes émotions et c’est ainsi qu’au fur et à mesure de mon éducation et de ma croissance je devins de plus en plus dur. Dante m’avait apprit l’élégance, la transparence, le charisme d’un roi et l’heure de revoir le monde de l’extérieur approchait.
Les portes de Babylone sont grandes.
Les étoiles scintillaient dans le ciel cela faisait tellement longtemps que je ne les avais pas contemplé, j’avais l’impression qu’elles étaient plus nombreuses et plus belles que jamais. La voiture de Dante m’attendait en bas des marches, notre palais entourer d’une immense forêt il nous fallait la traverser pour arriver en ville. Lorsque j’eusse mis le pieds sur le goudron de Vienne j’en eus presque le souffle coupé, tout avait tellement changé. Les habitants, les édifices, les maisons. Je n’étais plus qu’un enfant qu’on avait tiré du passé.
« Nous arrivons » Dit il
Il n’y avait plus lieu de mon ancienne petite maison de pin, il n’y avait que des immeubles, des fabricants boutiques après boutiques, il n’y avait plus de rire d’enfant. Ma chère petite maison avait été détruite. On l’avait brûlé comme on m’avait privé de mes souvenirs d’enfant, je ne me souvenais plus de rien mise à part cette soirée épouvantable. Le début de ma vie de Démon.
J’avais seize ans, nous sommes allés marcher sur les trottoirs de la ville et je tentais de rester le plus naturel possible, Dante était calme, dans son grand costume noire, sa chemise rouge bordeaux et ses cheveux brun lui cachant le front. Un charisme impérial sa présence rafraîchissait l’ambiance. Je me suis arrêté devant une vitrine, mon reflet m’immobilisait, il ne manquait pas de miroir dans le palais Faust et pourtant la vue qui s’offrait à moi m’avait prit les tripes. Qui étais je ? Un orphelin ? Un étranger dans ma ville d’enfance. Je n’avais pas existé ou je n’existais plus. Mes cheveux blond étaient toujours là, ma pâleur glacial, mon regard de charbon, tout était là et pourtant je ne savais pas qui j’étais.
« Tu es un vampire Luciole. Un beau vampire. » m’avait murmuré Dante en passant ses mains sur mon cou
Il pencha ma tête légèrement sur le côtés pour enfouir son visage au creux de mon cou, il ferma les yeux s’enivrant de mon odeur et posant ses délicates lèvres juste en dessous de l’oreille. Mes yeux s’assombrissaient, s’égaraient, j’étais pantin entre ses mains. J’étais sa chose, son vampire.
« Je ne suis que ça à vos yeux ? »
Il me regardait par le billet de la vitrine et me donna un sourire doux et à la fois séduisant, il me pris la main comme si j’étais son enfant et m’emmena plus loin. Nous sommes ensuite arrivé devant une grande bâtisse, une sorte de vieille bicoque abandonné, à l’intérieur tout craquait, il y avait deux trois clochards qui vivaient là. Au fond des ruelles de Vienne je vagabondais dans un trou à rat. Nous sommes ensuite arrivé dans une pièce sombre éclairée par des bougies. Il y avait une sorte de grand drap au centre de la pièce, quelque chose gigotait en dessous et émettait des bruits étouffés. Dante me lâcha la main pour s’approcher de cette chose, j’eus un regard effrayer à l’idée qu’il allait soulever le grand drap. Mon cœur s’arrêta momentanément lorsqu’il retira le tissu et que je découvrit un homme ligoté, bâillonné mais mon effroi fut plus grand lorsque je m’aperçu que des dents brillantes lacérait le tissu qu’il avait dans la bouche, des cheveux sombre, la peau aussi translucide que la mienne, un regard furieux. Ce fut la douche froide.
Une explosion de souvenirs, le corps de ma mère rigide, le regard d’un rouge étincellent, le sang, le sang…LE SANG !
L’immortel. Il n’y avait aucun doute, c’était l’assassin de mes parents.
Aussi tôt la colère m’envahissait, mes poings se serraient, j’ai sentis mes ongles se plantés dans ma paume, mes pupilles se contractées ressemblant maintenant à deux fines lame noir entourées de sang. Les dents serrés la sensation de devenir un prédateur, un fou. Enfin la sensation de tuer, de vouloir m’abreuver de sang, de voir une gorge percée. Tout mon corps bouillonnait je ne voulais qu’une chose.
Le tuer.
Dante posait un regard sur moi aussi froid que la glace, un analysait mon comportement et j’eu l’impression qu’il était content du résultat sans plus attendre il détacha ma proie. Sans plus attendre je lui ai sauter dessus, il avait tenté de s’enfuir mais il n’eut pas le temps, sans vraiment me contrôler j’étais possédé par une bête féroce, je n’avais plus la contrainte de mes mouvements, de la rapidité, de la gravitation. J’apparu derrière ma chose, toujours aussi assoiffé je l’ai tenu d’une main par la gorge écrasant sa carotide je sentais ses os se brisés, son cri était aussi bruyant que le rugissement d’un ours. Un cri déchirant qui eut le don de faire grimacer Dante admirant le spectacle de ma folie sadique. Une envie incontrôlée de rire, un long sourire s’étira sur mon visage , découvrant mes longues canines. J’avais l’impression de vivre enfin, on avait ouvert le porte d’une cage comme si j’étais resté captif trop longtemps. Trop longtemps.
Son cou était brouillé sous mes mains, le sang en giclait et coulait le long de mon bras, sa bouche ruisselante, ses yeux exorbité je lâcha le corps du vampire qui retomba à même le sol. L’insensibilité, l’indifférence, je lâchais le sang de ma victime.
« Un simple hybride… » murmura Dante
Lentement je me suis retourné vers lui, une renaissance, une frontière dépassée je regardais mon tuteur calmement et pourtant j’avais franchi une étape. Le Luciole innocent était mort, j’étais un immortel, un assassin, un Sang-froid.
« Rentrons. Ça suffit pour ce soir tu as assouvis ta vengeance. »
« Pourquoi me l’avoir livré ? » Je lui demande intrigué
« Il me fallait une victime, il fallait que l’immortel qui sommeil en toi apparaisse. Cependant ce n’était pas l’assassin de tes parents. »
« Comment ça ? » Incrédule je redevenais peu à peu son docile vampire
« Ce n’était qu’un simple hybride ! Rit Dante, tu as vraiment cru que un hybride aussi faible aurait put tué ta famille ? Tu ne te rends pas compte de ce qu’étaient tes parents. Le véritable assassin est un Originel, un véritable immortel descendant de l’une des plus ancestrale famille de vampire…Il a été la cause de plusieurs massacre et rare sont les fois où il sort pour aller se nourrir. Habituellement il fait souffrir ses victimes, les transforme en hybride, les mange petit à petit cependant il a fait une exception la nuit où tes parents sont morts. Il les a simplement tué, il ne les a pas fait souffrir, ce n’était pas eux qu’il désirait mais quelque chose qui leurs appartenaient. »
« Un Originel… »
La nuit nous avait couvert, nous sommes rentré au palais Faust. Ce fut la nuit de ma libération, une nuit agitée et longue. Dante m’avait prévenu que j’arriverai de moins en moins dormir et je ne comprenais pas pourquoi, peut être étais ce parce que les vampires dorment le jour ? Ridicule. La vérité je ne l’ai sut que le lendemain…
La libération d’un vampire est toujours suivit de nombreux cercueils…
Qu'en pensez vous ? Je vous aime =)
La nuit est leur monde…
Lorsque j’étais enfant comme à tous les enfants, on me racontait des histoires de fantôme, des histoires de monstres, des légendes tout ça pour nous faire dormir au quel cas on se ferait dévorer. Toutes ces histoires finissaient bien. C’est à mes six ans que j’ai compris que la vie n’étais pas un livre plein d’image car il arrive que tout se finisse mal.
Étant enfant j’ai toujours été attiré par ses sciences occultes, ces monstres ne m’effrayaient pas ils m’attiraient, m’intriguaient. J’espérais secrètement d’en rencontrer un, d’en voir un dans ma vie. Curieux mais aussi muet qu’une tombe je rêvais d’un homme aux cheveux long, des yeux aussi rouge que le sang, la peau si translucide qu’on apercevait le vin se rependre dans ses veines. Mais vous connaissez les adultes, ils ont le chic pour détruire vos rêves, vous dire que ça « n’existe pas », ce sont des histoires…Juste des histoires.
Il aura fallut d’une nuit pour cette flamme ardente s’embrase, il aura fallut d’un soir pour que mon envie démesurée d’appartenir à leur monde se transforme en une vengeance sanguine. Je me souviendrai toujours de cette nuit…Leur nuit. La fin de ma vie d’enfant ignorant.
Nous sommes en hiver 1989, Vienne. L’empire des immortels se construit par des sacrifices, sous l’édifice des corps. Imaginez.
Le ciel est sombre, les nuages épais menacent d’éclater en une tempête mémorable, le vent souffle avec violence comme si il voulait repousser quelque chose et en protéger une autre. Les rues sont désertes, quelques voitures, deux trois passants ressemblant à des robots. Un garçon, tout frêle, chétif, maladif. Un visage aussi doux que la neige, des yeux noirs comme le plumage d’un corbeau, aussi profond qu’un gouffre sans fin, des lèvres rosées sensuelles, une langue discrète les humidifiant pour les réchauffer contre le vent assassin. Des cheveux épais, délicat s’agitant comme des brindilles d’herbes fraîche, d’un blond céleste. Semblable à un petit ange sans ailes, le pas léger, il luttait contre le souffle puissant mais réussit à arriver chez lui.
Sa maison en pin, chaleureuse et protectrice il avait l’impression d’être à l’abri de tout. Ce n’était qu’un enfant parmi tant d’autre certes encore tout timide, mais il avait ses raisons, les autres ne comprendraient pas son amour pour les créatures charismatiques. Personne ne pouvait le comprendre, pas même ses parents. Pas même son chien. Il n’appartenait à leur monde que lorsque la nuit venait et que son esprit s’évadait, lorsque venait l’heure de dormir il en pleurait presque de bonheur. Ce n’était qu’un enfant, comment imaginer à six ans que la vie n’était pas une histoire mais une réalité irréversible, que les morts ne reviennent pas à la vie et que les créatures ne sont pas que dans vos rêves mais tellement proche de vous. Elles vous entourent, les immortels vous regardent, savent très bien ce dont vous rêver. Ils n’espèrent qu’une chose…Assouvir leur soif.
Le tonnerre, l’orage, le crépitement de la cheminé, la pluie battante comme des poignards sur les volets. Je m’étais assis face au feu pour dessiner comme tous les soirs. Ma mère chantonnante dans la cuisine et mon père endormi sur son fauteuil en cuire marron. La nature semblait livrer un combat mais contre quoi ? Qui ? L’enfant que j’étais ne s'en souciait guère, comme tous les pauvre hommes aveugles de ce monde.
Il avait prit la peine de sonner à ma porte. Ma mère était allée l’ouvrir, mon père ne réagissait pas, je n’entendis pas la voix aïgue de maman, je me suis levé par curiosité. Je ne saurai pas définir le sentiment qui s’était emparé de moi lorsque je vis cet homme grand, d’une beauté imparfaite, des yeux rougit de plaisir, la peau aussi blanche cachant la partie inférieur de son visage dans le coup de ma mère, des bruits étranges faibles, des bruits de chair, de sucions. Des mains fines, délicate la serrant contre lui alors que ces bras à elle était crispé sur lui, essayant de se débattre comme une souris entre les mains d’un serpent.
Charmée, hypnotisée puis dévorée. Elle succomba, ses bras ballants, son corps semblant léger, inerte dans les bras de l’immortel. Il lui avait prit son souffle de vie, il respirait enfin, semblant reprendre force après force, ses yeux vinrent d’autant plus rouge qu’ils auraient put éclairer la maison dans le noir. L’image du Diable me venu aussi tôt à l’esprit. Les immortels étaient des démons et je n’étais qu’une proie facile.
La panique m’envahi mais comme la souris face au serpent je ne bougeais pas, aucun membre n’obéissaient, la peur avait couvert mes fonctions motrices lorsque je vis mon père se jeter sur moi pour me protéger. Le démon était déjà devant moi, un souffle fit virevolté mes cheveux, mes yeux s’écarquillèrent encore plus quand ceux de mon père me regardaient exorbités par la douleur, son corps à ma hauteur. Le démon l’avait tué d’un coup, comme une lame des plus aiguisé, le sang de mon père gisait sur le parquet de pin. Les reflets du feu dansaient sur la flaque qui s’étendait.
Lentement l’homme se retourna, un sourire séducteur sur les lèvres. Le monde d’un immortel est plus beau que ce que l’on peut croire, sa vision des choses prend une couleur flamboyante comme brûler par les flammes de l’enfer.
Un tire.
L’immortel s’était envolé, je restais pourtant débout comme un pantin qu’on avait désarticulé. Une silhouette sur le pas de la porte tenant une arme, puis le noire complet totale.
Le sang des enfants est plus pure que l’eau cristalline.
La vengeance est un plat qui se mange froid mais le sang des immortels est plus chaud que la braise, lorsque ceux-ci se nourrissent leur corps entier reprend vie, leur force est décuplée, les battements du cœur de leur victime battent à une cadence endiablé qu’ils peuvent entendre, leur dernières prières, leurs derniers souhaits. Ils aspirent tout, vous volent tout.
On vous raconte qu’ils n’existent pas pourtant nous ne sommes pas très loin.
" Nous vivons dans un monde qui nous est totalement inconnu, vous vous balladez chaque soir en pensant que jamais rien d'extraordinaire ne vous arrivera, vous rentrez de votre boulot tranquillement. Vos petits soucis du quotidiens ne changent pas vraiment mais ils n'ont pas plus d'importance que ça après tout. Vous croyez tout savoir, que tout ces histoires ce ne sont que des films, que la vie est banale et sans secret. Vous pensez que jamais rien ne troublera votre monotonie et que tout ce qui dépasse notre imagination ne se produit que dans les rêves.
Vous avez tord. Car vos yeux ne vous montrent seulement ce que vous voulez bien voir, nous ne sommes pas seuls, depuis la nuit des temps ils vivent parmi nous, vous regardent, vous serrent la main, vous sourient, vous invitent à diner et parfois même dorment sous le même toit. Seulement vos esprit étroits ne les verrons jamais tel qu'ils sont. Dites vous bien une chose c'est que les légendes ne sont jamais là par hasard, même les plus macabres.
Ne les cherchez pas, ce sont eux qui vous trouveront... "
C'est le début d'un résumé d'une histoire que j'ai eut, ce soir, l'idée de faire. Je ne suis pas sûre de l'écrire car cela signifierai que je continu ce blog au jusqu'à la fin de cette histoire. Enfin bon à vous de me dire si vous voulez que je l'écrives.
Un sueur froide.
Les secondes les plus longues de ma vie, on vient d'appuyer sur pause, il n'y a plus de bruit, plus de mouvement, plus d'unité de temps. Je suis paralysé, gelée, une phrase en échos qui raisonne et raisonne...
- Je t'aime...Voilà.
Je n'ose rien dire, impossible de réfléchir correctement, je me tiens au lavabo pour ne pas m'évanouir. Tout se bouscule tout se mélange, tout se range. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ?
- Merde je suis vraiment qu'un con...Ecoutes oublies ce que j'ai dit ! Laisses tomber s'il te plaît je veux plus en parler...
Costia se retourne rouge de honte, il tente de s'enfuir mais une pulsion que je n'ai pas commander le ratrappe par le bras, je le pousse contre la porte des toilettes et le bloque ainsi contre. Je le tiens fermement, je ne sais pas ce que je vais faire mais je ne veux pas qu'il parte, tout mais pas ça ! Il doit rester le temps que je retrouve mes idées que je me rende compte que ce n'est pas un de mes nombreux fantasmes mais bel et bien la réalité ! Je dois ouvrir les yeux rester réveiller rester....
Boum.
J'ouvres les yeux, un faux plafond, des lumières au dessus de ma tête, des draps sentant l'anesthésie, j'ai les pieds gelé. Je suis à l'infirmerie. Je me redresse lentement pour éviter de faire un malaise, qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'étais avec Costia et tout s'est mis à tourner puis le noir totale ! Je suppose que je suis tombée dans les vappes ! Bordel dans un moment pareil j'ai envie de me pendre tout à coup !
- Vous êtes enfin réveiller ! J'ai le devoir de vous engueuler Hiroki-kun
- Faites donc.
- Ne soyez pas si triste ! Je plaisantais mais vous devriez rentrer chez vous. Vous avez de la fièvre et ce n'est pas bon surtout quand elle atteint les 40 degrés !
- Constantin-kun n'est pas ici ? Je demande pressement
- Euh...Il me semble qu'il est allé en cours mais il a dit qu'il passerai vous voir à la fin de la journée.
- Vous pouriez lui dire pour moi que je suis rentré chez moi s'il vous plaît et qu'il vienne vraiment !
- Pas de problème
- Bon je me casse alors !
- Ne vous levez pas comme ça ! Vous êtes encore très faible attendez que vos parents viennent vous chercher !
- J'ai attendu toute ma vie pour ça. Au revoir.
J'ai fermé ma veste je suis sorti dans l'infirmerie, mon sac était sur la table à côtés de mon lit, je met mon écharpte correctement et attrappe mon portable pour envoyer un sms à Costia, lorsque mes doigts s'approchent des touches je ne sais pas quoi écrire, comment je dois le dire, je tremble. Ce n'était pas un rêve et pourtant ça en avait l'odeur et le goût...
Je serai chez moi. Viens stp il faut qu'on parle.
Je t'attenderai. Ciao
Mettre "bisous" pour un mec ca fait bizarre nan ? Enfin bref !
Je range mon natel dans ma poche et je sors du lycée eneigé direction la maison. Une fois arrivé je balance mon sac dans ma chambre, je vais prendre une bonne douche chaude puis je redescent en pijama en bas dans le salon au moment où je m'approche du canapé je sens à nouveau un vertige j'ai juste eut le temps de me tenir à une chaise un peu plus et je me serai écrouler par terre comme une merde. Je ferme les yeux, pour que cela passe j'ai comme l'impression qu'on rempli ma tête de cyanur. Je me ressaisi et va me coucher sur le canapé. Je me détends et pourtant je sens tout mon corps crispé j'ai froid j'ai l'impression d'être dans un frigo alors je me couvre de la couverture. J'allume la télé, je tremble, je suis nerveux je dois me calmer. Je pose la télécommande et rentre mes bras sous la petite couverture, je frissonne mais les tremblements ne partent pas, j'ai l'impression que je n'arrive pas à me réchauffer. Je me relève pour aller me préparer un chocolat chaud, puis je monte dans ma chambre pour récupérer mon portable au cas où. Une fois dans ma chambre je m'arrête devant le petit tiroir de mon bureau.
Ce n'est pas la grippe c'est évident...Je suis juste en manque...
J'aurai du y penser plus tôt. Mon corps en redemande mais mon esprit n'en veut plus car il est trop occupé par l'image de Costia me hurlant ces mots si effrayant et plaisant à la fois. Je ferme la porte, descends. Je n'en prendrai pas...Pas encore.
Je me rassois sur le canapé et bois mon chocolat tout en scrutant mon téléphonne muet sur la table basse. Le temps est si long ! J'ai l'impression que cette attente va me rendre dingue !
Je finis mon chocolat et je me recouche m'enroulant dans la couverture me réchauffant du mieux que je pouvais, puis j'ai fixé la télé sans vraiment la régarder je suis resté sur Scuzz mais même la musique ne me faisait pas du bien. Trop de question, trop d'incertitude, trop de doute ! J'ai la tête qui va exploser, je me fais tous mes petits sénario possible dans le crâne de plus beau au pire ! Et généralement c'est le pire qui nous inquiète le plus, celui qui fait mal ! Celui qui bizarrement vous semble le plus réaliste et probable. Déstresser. C'est pas dans me vocabulaire actuelle.
Mon téléphonne vibre. Miracle ! Je me précipite dessus et réponds avec hate sans même regarder mon interlocuteur.
- Allo ?
- Je ne rentre pas ce soir mon coeur mais tu peux te commander quelques chose si tu veux !
- Ok.
Un ascenceur émotif, je suis passer de super heureux à supeur déçu. Ce n'était que Satsuki, je repose mon téléphonne cette fois plus de doute, plus d'angoisse le pire de sénario n'est pas qu'il vienne pour me dire qu'il avait déliré ou que ce n'était que le fruit de mon imagination, le pire c'était qu'il ne vienne pas du tout.
Et finalement c'est ce qui c'est passé. La neige à ammené la nuit avec elle et à recouvert la Kyoto, personne n'est venu sonner à la porte, mon portable est resté silencieux. Finalement j'avais raison.
Tout ceci n'était qu'un rêve.
Je me suis endormi triste mais serein, mon corps revenait un peu moins agité et j'ai put ceder à ma fièvre démesuré pour m'écrouler sous la fatigue. Toujours pas de rêve ce soir, je commence à me demande si je suis humain et si c'est normale. Peu importe, le cauchemar est la réalité non le sommeil. C'est la vibration de mon portable sous ma cuisse qui me réveille, je réponds la bouche pâteuse.
- Je dors bordel rappeler quand le soleil sera levé !
Je raccroche. Je laisse tomber mon portable par terre, mon bras me fait mal lorsque je le tend je me sens bouillant et la respiration m'est difficile. Je me débarasse de la couverture qui cette fois était insupportable, impossible de fermer l'oeil et pourtant j'ai l'impression d'avoir couru un marathon ! Je suis exténuer je me sens mal, une boule à l'estomac qui ne va pas tarder à remonter. Je n'arrive même pas à me redresser je suis totalement à bout de force dans un élan de détresse j'attrappe mon téléphone et appel le premier numéro de mon répertoire.
- Putin je dors !
- Ash...
- Link ? C'est quoi cette voix ? J'arrive.
J'ai rien eut besoin de lui dire, j'ai rien eut besoin d'expliquer. Il vient, il a compris et même si c'est pour rien il viendra quand même. Parce que Ashley il est comme ça, parce qu'il ne ma jamais abandonné et qu'il a toujours été là dans la pire des situations. Je suis vraiment qu'un pauvre con.
Un lui a fallut bien une demi heure pour arriver, il est rentré essoufflé et ne m'a même pas chercher il savait que je rampais sur le sofa. Il s'est accroupi face à moi un peu paniquer, j'ai apperçu un regard de stupéfaction, des yeux si gros que j'ai commencé à paniquer sans le vouloir. Qu'est-ce que j'avais ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Putin t'es toujours aussi beau.
- Putin Ash tu fais chier tu m'a fait peur ! Tentais je désespérement de lui crier
- Ne te remu pas trop c'est rien ! Juste une grosse fièvre je vais aller chercher des doliprane et une serviette mouiller. Tu ferai bien de te changer t'es tout mouillé.
Il disparait et je me relève tant bien que mal pour enlever mon t-shirt et mon bas de pijama, j'ai l'impression d'enlever une grosse combinaison de ski en plein mois de Juillet, la tête en arrière sur le dossier du canapé j'essaye de reprendre mon souffle mais tout ce qui m'entoure prend un teinte quelque peu en feu. Comme si tout s'embrasait, j'entends Ash revenir, des pas lent pourtant. Il s'approche sans dire un mot et ce poste devant moi une boite de doliprane dans les mains et un sachet dans l'autre. Un sachet.
Merde...
- Prend ça ! Il me tend le cachet avec un verre d'eau et reste poster devant moi comme un amiral
Je lui rend le verre après l'avoir finit ne quittant pas sa main droite comme pour espérer que ce n'est pas ce que je crois. Je déglutit et attend la sentence je sens déjà que ça va me saoulé de le voir me faire la morale.
- Bon. J'ai pas envie de jouer les gendarmes avec toi Link. Je vais jeter cette merde ok ? Tu pourra toujours en racheter mais crois moi, si je vois que tu en reprends je ne te parlerai plus et c'est Costia qui reglera ça avec toi.
Il part dans la cuisine pour jeter la poudre, je serre les poings soit par honte soit part colère, je ne sais pas. Il revient dans le salon et s'assoit à côtés de moi pour me prendre dans ses bras, je me laisse faire et pose ma tête contre son torse le souffle fort j'essaye de me calmer mais j'ai l'impression que je vais faire de l'hyperventilation.
- En parlant de Costia. Je suis au courant d'ailleurs tout le lycée doit l'être. Il m'a appelé apparament tu réponds pas à ton téléphonne il voulait savoir si t'allais bien. Tu ferai bien de l'appeler pour lui dire que non.
- Pas envie. Je suis bien là.
- A quoi tu joues ? D'abord tu nous fait une crise parce que t'arrive pas à te l'enlever de la tête maintenant tu ne veux pas le voir ? Faut te faire soigner mon pot c'est grave !
- La différence c'est que lui n'est pas venu alors que toi tu m'a appelé !
- Je t'ai pas appelé Link...
- Comment ça ?
- C'est toi qui m'a appelé c'est tout.
- Tu m'a pas appelé avant ?
- Non.
- Merde.
Je me redresse pour attrapper mon portable mais je n'ai pas eut le temps que j'entends la porte s'ouvrir et quelqu'un marcher jusqu'à nous.
- Link t'es là ? Une voix masculine
Merde ! Merde ! Merde !
- Je vous dérange ? Nous demande Costia d'une voix extrêment effrayante
Ash ne tremble pas moi je redoute la tempête, je me redresse toujours en boxer et Ash le regard provocant. C'est moi où j'ai l'impression que je vais assister à un combat de Titan ?
Merci pour toutes celles qui me laissent des commentaire et aux nouvelles qui se manifestent ! C'est grâce à des filles comme vous que je continue d'écrire !
Gros bisous à toutes surtout à ma cassou :p
Je vous aime *
Je regardes à l'autre bout de la salle de classe, Ash tapotte sur sa trousse avec des crayons les écouteurs sur les oreilles. Je repose ma tête sur mes bras et je regarde mon professeur de physique que j'ai enculé y a pas un mois de ça. De temps à autres il me lance des regard assez explicite que seul moi peux remarquer et à la limite peut être Ash qui lui aurai rigoler en temps normale mais depuis peu il ne se moque plus de moi. Il joue les gendarme, me surveille, me lance des regards pleins de déception lorsqu'il voit que j'arrive en cours le matin les yeux dilatés, le regard dans la vague, un visage sombre sans émotion. J'aurai surement jamais dut y goûter. J'aurai certainement ne jamais avoir voulu recommencer non pas par envie ni par besoin seulement par plaisir. J'aurai surement jamais dut continuer, en prendre plus jusqu'à ce que mon coeur soit complètement anesthesier. Totalement gelé.
Je n'aurai surement jamais dut.
Ce n'est surement pas la solution. C'est sûrement pas raisonnable et ça doit ressemble à un énorme appel de détresse ce que Ash doit interprété chaque matin. C'est vrai...C'est sûrement un appel de détresse, une alarme ou tout simplement le compte à rebours de ma chute iminente.
Sans lui...Sans Costia...Je ne suis rien. Je suis perdu dans un monde qui n'est pas le mien, je suis perdu dans cette foule qui ne m'aime et que je n'aime pas, non pas effrayé mais écoeuré ! Standardisation de l'homme tous ses patins me rendent fou et la drogue n'est qu'un moyen parmi tant d'autre de trouver un autre monde. De se perdre dans un mirage même si cela ne dure qu'un temps c'est une magie renouvelable.
- Monsieur Hiroki ! Mon cours vous ennuit ?
- Un peu ouais.
- SI ca ne vous intéresse pas pourquoi ne pas venir en colle faire le travail que vous ne faites pas en classe ?
- Non merci. Jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas dérangé qui que ce soit, de plus vos fantasmes ne m'intéressent guère mieux que cette perte de temps que vous appelez "cours".
- Très bien. Vous passerez le bonjour au proviseur de ma part ! Monsieur Sullivan vous m'emmenez ce puceau frustré s'il vous plaît.
Je me lève le sac sur les épaules, Ash se lève à son tour et récupère une sucette par la même
occasion sa veste pour venir m'accompagner jusqu'au bureau du proviseur.
- J'espère que vous avez encore mal au cul de la dernière fois mon tendre professeur, ai sussurer en passant à côtés de lui, si c'est pas le cas je me charge de te défonser si ça te dis.
- Sortez d'ici.
J'éclate de rire, un rire grave et sonore, un rire cinique qui pourrait crever les tympan ou effrayant les plus timides. Ash me prend par le bras et m'oblige à sortir, on marche dans le couloir sans qu'il me fasse une leçon de morale un record pour cet homme plein de bon sens, de bon sentiment, de compassion.
- Si t'arrêtes pas tes conneries très vite tu vas perdre plus qu'un ami Link !
- Vas y je t'en prie.
- J'ai envie de te refaire la gueule tu peux pas savoir combien ca me démange ! Hurle presque Ashley
Provoquer, c'est sa spécialité, s'énerver ça l'est moins. Lorsqu'il est en colère en revanche il est difficile de l'arrêter, de s'interposer ou de le raisonner. C'est un démon cacher derrière le sourire d'un ange. Je cherche surement le conflit, cette provocation n'est pas totalement innocente je sais ce qu'il va faire si il s'énerve et c'est peut être ça que je cherche. Qu'on me frappe, qu'on me blesse croyant désespérement que la douleur physique cache celle de l'âme mais j'ai déjà essayé et ce n'était pas assez douloureux. Je peux compter sur les poings de Ash pour me faire mal mais jusqu'où je dois le pousser pour enfin en prendre une bonne !
- Te gênes pas.
- Ta gueule Link par pitié ! Parce que je te jure que je me retiendrai pas !
- C'est toi qui le regrettera de toute manière moi je m'en bat les couilles. Tu veux me faire peur en disant que tu ne sera plus mon ami ? Tu veux que j'arrête mes conneries mais si j'en ai pas envie hein ? Si je me sens bien comme ça ? Et si finalement c'était ce que je suis vraiment tu vas te barrer comme un lâche ? Pff...Tu ne pourrai pas ! T'es incapable d'être seul, incapable de laisser une épave comme moi au bord du chemin. J'ai toujours dit que t'étais trop gentil Ash, trop altruiste un jour ou l'autre on finira par te sucer jusqu'à la moelle. C'est peut être ce que je fais déjà ... Allez va ! Casses toi si tu y tiens ! J'ai rien à faire d'un boulet comme toi.
Blessant. Espiègle. J'étais allé loin et la réaciton ne se fit pas attendre en un rien de temps j'ai vu les yeux de Ashley lancé des éclairs il s'est retourné brusquement vers moi me suppliant de me taire pour mon bien mais je gardais un sourire malsain qui n'attendait que ça.
- Alors toujours aussi confiant ? Que des mots ! Des mots ! T'es pas mieux que cet enfoiré de Costia ! T'as qu'à te barrer aussi puisque ça t'arrange laisses moi vas y ! J'en ai plus rien à foutre maintenant ! VAS Y !
En pleine gueule. Un douleur lacérante sur la machoir, je bascule en arrière je ne vois plus rien. Ma tête cogne contre le mur en béton, je suis sonné j'ai dut mal à réaliser qu'il m'a vraiment mit une droite. La machoir douloureuse, l'impression de m'être ouvert le crâne derrière que je tiens par reflexe. J'ouvre finalement les yeux, je suis assis par terre je regarde mes mains qui n'ont pas de sang. J'arrive pas à articuler un mot à part des gémissements de douleur. Je l'ai poussé à bout, ça à marcher mais pourtant je ne suis pas soulager, l'impression d'être un peu plus ridicule à chaque fois que je suis assis par terre.
Je relève la tête pour croiser son regard quand soudainement ce sont deux lèvres qui se collent contre les miennes qui me réchauffent, me coupent le souffle, une langue humide et chaude cherche la mienne. Un baiser doux et sensuel à la fois. Sa main m'attrappe la nuque pour approfondir le baiser, je suis trop étonné pour que mon corps réagisse et il se passe bien cinq minutes avant qu'il ne me lâche lentement gardant les yeux fermés et la bouche légèrement entrouverte brillante. Il passe sa langue dessus tout en ouvrant les yeux sensuellement, un regard plein de désir ils ne me quittent pas.
- Ne dis plus jamais que je suis comme Costia c'est clair ? Je ne serai jamais lui ! Je ne te laisserai jamais moi...Jamais.
Un blanc s'installe. Je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser, la seule chose qui me frappe c'est que j'ai l'impression que tout devient clair, qu'une facette apparait, qu'un secret est revelé et que je suis totalement désemparé. Perdu. Je n'ose même pas bouger, détourner son regard ou encore répondre.
- Peu importe.
Il se redresse et me tend sa main pour que je la prenne, je la prend lentement encore hésitant et il me redresse, nos corps se sont rapprochés je m'écarte assez brusquement comme effrayé à l'idée qu'une scène semblable se reproduise.
- Je ne tenterai plus rien ne t'en fais pas. Je suis toujours ton ami et ça ne changera pas.
Il me conduit au bureau du seigneur de ce fief dans le calme le plus complet, il ne s'approche plus de moi pour éviter que je sois encore plus traumatié et se contente d'un sourire qu'il arbore comme d'habitude pour me donner du courage ou pour simplement me rassure en me disant " je reste le même ! ". C'est faux. Il n'est plus le même, il n'est plus aussi mystérieux aussi libre que dans mes souvenirs. Il a des chaînes aussi, de grosse chaînes pareil aux miennes.
- Comme d'habitude Monsieur Hiroki !
Je m'installe simplement devant son bureau, assis comme une épave et je le regarde droit dans les yeux, je le sens déstabiliser et pourtant je sais qu'il n'a qu'une envie c'est de se lever pour m'en mettre une. Ma tête, il peut plus la voir, mon cul sur ce siège il n'arrive pas à supporter et pourtant je suis toujours là.
Je passe ma langue sur mes lèvres un gout de citron me fait replonger dans ces images, l'image d'un baiser échanger dans un couloir, l'image des yeux de Ashley aussi triste que masqués. Je n'aurai jamais penser qu'il puisse un jour avoir cet expression le mythe vient de s'écrouler. L'ami que j'ai toujours connu aussi frivole et innocent était en fait le plus grand comédien que j'ai jamais eut l'occasion de voir. Pouvoir lire en lui...Pff...Il m'a bien berné mais ce n'est pas moi qui en souffre le plus.
L'heure est passé et je suis partie tranquillement le sac sur le dos, arriver dehors je suis aller au coin fumeur pour calmer mes nerfs à vif, la tension qui s'emparait de moi, ce baiser ne me quittait pas régulièrement je touche mes lèvres de la pointe de mes doigts comme pour me persuader que ce n'était pas un rêve. Je sens des bras se resserrer autour de mon coup, je me retourne brusquement et remarque Ash un grand sourire sur les lèvres il me pique mes écouteurs et pendant que je fume il marque les temps avec son pied et sa tête.
L'espace d'un instant j'avais espéré voir le visage tendre et calme de Costia, j'avais espéré sentir son parfum et sa tête se coller aus dessus de la mienne, son étreinte me serrer contre lui lentement. J'aurai été si bien mais ceci n'est plus possible.
- Eh ! Costia !
Ash l'appelle en lui faisant des grands signes, je le vois à quelques mètres de nous, il nous regarde il semble septique et navigue entre moi et Ash pour enfin s'arrêter sur moi. Ses yeux bleux me transpercent je ferme finalement les miens tout en tirant une longue bouffée sur ma clope et je me retourne. Au bout de quelques secondes je l'entends parler avec Ash juste à quelques centimètres de moi, il parle d'une nouvelle chanson, d'une salle de répétition qu'il a trouvé avec notre bassiste. A aucun moment je n'ai voulu m'imposer, ni me retourner, j'ai finit ma cigarette et je me suis retourné les regardant discuter sans prendre parti. Non pas par colère mais par crainte, j'ai peur de craqué, je sens une boule dans la gorge qui me fait prendre de grande inspiration, si je l'ouvre j'ai peur que mes yeux ne se mettent à se remplir de larmes, qu'elles se déversent sans que je puisse me contrôler. Je coupe un peu ma respiration et je tente de regarder ailleurs, vous connaissez cette technique en relevant les yeux vers le ciel croyant qu'ainsi les larmes ne coulent pas et comme d'habitude au bout de quelques secondes plus vous vous retenez et plus la douleur dans la gorge est affreuse, vous finissez par craquer sans vous en rendre compte. Bizarrement vous avez le reflexe de fermer les yeux pensant qu'on peut retrapper cette larme de géant mais non elle coule le long de votre joue elle continue son chemin dans votre coup. Pui vous baissez les yeux. C'est finit vous avez craqué et vous n'avez qu'une seule envie. Vous cachez.
- Tu vas où Link ? Me demande Ash
On ne répond pas, on a la gorge noué, ca se sentirai trop que vous n'êtes pas
bien.
- Eh !
- Laisses le Ash...Je crois que je ferai mieux de partir, dit Costia la culpabilité le rongeant
- Attends !
- Quoi ?
- Tu ne crois pas que tu dois lui parler.
- Je l'ai fais et il m'a tout simplement envoyé chier.
- C'est légitime. Il souffre sans toi tu le ne ressens pas ? Et toi aussi tu souffres de le voir ainsi qu'il s'éloigne alors que tout ce qu'il meurt d'envie c'est...t'aimer.
- Ca ne marcherai pas...
- Comme tu veux. Je vais te dire une bonne chose Costia si tu l'abandonnes c'est moi qui prendrai ta place.
J'ouvre brusquement la porte des chiotes, je m'enferme dans l'une des cabines et je m'assois au sol tirant sur le rouleau de papier pour m'essuyer le visage. Quel gamin je fais ! Ca craint...Je ne pensais pas que ca serai aussi difficile d'ouvrir les yeux sur la réalité. Je ne pensais pas que ça ferai aussi mal et que mes larmes soient aussi nombreuses. C'est horrible pour un mec aussi fier que moi, c'est horrible ce sentiment de faiblesse...
- Toc toc, dit une petite voix, tu veux bien sortir Link ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais plus te voir...
- Tu ne me vois pas derrière cette porte donc ca marche !
- Tu me la joue "Ash" cette fois ?
- Ne parles pas de lui.
- Pourquoi ?
- Je refuse qu'il s'approche de toi.
La voix de Costia c'était soudainement durcit, un ton sérieux et ferme je pouvais entendre un léger sentiment de colère qui l'envahissait.
- Pardonnes moi Link...S'il te plaît pardonnes moi !
- Non.
- Je me souviens de tout d'accord mais j'ai sincèrement voulus coucher avec toi. C'est dur à dire pour moi j'ai encore du mal à accepter le fait que je sois attiré par un garçon j'ai essayé de me prouver le contraire en couchant avec cette fille il y a de ça quelques semaines ! Mais c'était plus fort que moi, je ne rêvais que de toi. Ca me rendait fou de te voir dans les bras des autres mecs et puis il y a eut ce fameux soir...J'aurai jamais cru que j'aurai eut le courage de t'embrasser l'alcool y est pour quelque chose mais...J'en étais parfaitement conscient.
- Tu tiens à me faire encore plus mal c'est ça ?
- Tu comprends rien ce n'est pas ce que j'essaye de te dire !
Un silence pesant s'installe. Je respire profondement et redoute la suite autant que je l'implore.
- Je crois que je...Enfin tu vois que...Je t'....Que Je t'ai...
- Eh ! Qu'est-ce que tu fais assis par terre Costia ! Grouilles ton cul on a cours !
- Deux minutes Yamato !
- Dépêches putin on va encore se faire tuer par le prof ! En plus y a ta copine qui te cherche partout ça me saoul de te trouver des excuses !
Sa....sa copine ?
- Bon je t'attends dehors !
Je finit par sortir à mon tour, le visage de Costia est toujours aussi calme, il n'a pas la moindre idée du sentiment qui naît en moi.
- Ta copine ?
- Je n'ai pas de copine ! C'est elle qui croit ça je te jure ! J'ai couché avec qu'une seule fois et depuis elle me suit partout les gars disent ça pour me charier mais c'est pas ce que tu crois !
- T'as pas à te justifier. C'est bon.
- Non j'en ai marre que tu ne veuilles jamais m'écouter !! Si je te dis que je n'ai pas de copine c'est que c'est vrai !
- Comment puis je avoir encore confiance en toi après tout ce que tu m'as dis ? Hein ?
- PARCE QUE JE T'AIME BORDEL ! JE T'AIME !