Vendredi 14 novembre
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* Narration de Sanzo *
Vingt trois heures. Ce n'était pas son genre de rentrer aussi tard, ce n'étais pas mon genre de
m'inquiété pour lui, c'était un homme qui consciencieux. C'était l'homme le plus prudent que je connaisse et courageux. Il était fort, tellement fort qu'il était mon modèle alors pourquoi est-ce
qu'il n'était toujours pas dans le salon à roupiller sur le canapé ou rire sur une comédie stupide qui passait à la télé ? Pourquoi n'était il pas là à venir m'embêter pendant que j'essayais de
faire mes devoirs, pourquoi est-ce qu'il ne s'amusait pas à chantonner en préparant le dîner ? Venir me rejoindre sous la douche pour se coller simplement contre moi tout en me disant " Tu est
toujours aussi doux Mon Sanzo...".
Pourquoi est-ce que je me posais toutes ses questions ? Pourquoi est-ce que je n'ai pas confiance en lui ? Est-qu'il me trompe ? C'est une question que tout homme amoureux se
pose je crois ? Seulement Adam n'est pas comme ça. Non il ne me tromperai jamais ce n'est pas son genre. D'accord on ne couche pas ensemble et ça peut provoquer en lui des frustrations mais
il est patient et il m'aime avant tout ! Il ne ferai jamais ça.
C'est ce que j'ai pensé pendant un moment même si au fond de moi l'inquiétude me rongeait toujours un peu plus, toujours grandissante m'arrachant quelques larmes parfois ayant
l'impression d'être de plus en plus seul et que cette chaleur qui m'avait enveloppé durant des mois n'était plus là.
Minuit passé je suis parti me coucher seul. Dans les draps froid je grelottais, je me mordais la lèvre pour ne pas crier, je serrais les yeux et les dents. Je ne dois pas
pleurer, je ne dois pas être triste.
Il est rentrer. Trois heures du matin, subtile heure pour un journaliste. Il se couche à mes côtés et serre contre mon dos, sa respiration est chaude, son corps en ébullition je
sens une légère érection contre le bas de mon dos. Je frémis mais je ne bouge pas, je feins d'être dans un sommeil profond et quelques minutes ont suffit pour qu'il rejoint les bras de Morphée. Je
n'arrive plus à dormir de mon côtés.
Ca arrive d'avoir beaucoup de travail, je me fais du souci pour rien !
Finalement je me retourne et me presse contre son torse pour m'endormir à mon tour l'esprit plus serein. Le lendemain matin je pars rapidement n'ayant pas entendu mon réveil, il
dort toujours et peut se le permettre vu qu'il ne commence le travail qu'à dix heure. Son visage est toujours aussi beau à regarder, ses beaux cheveux blond lui tombe devant les yeux et cette moue
si attendrissante me fait sourire. Je l'embrasse tendrement avant de m'éclipser à la fac. Les cours me passionent, je travail durement pour obtenir mes partiels, le journaliste est un rêve que je
veux atteindre et pour ça je travail dans un petit restaurant le week end pour m'aider à payer mes études. Je ne parle pas tellement aux autres élèves car je suis toujours aussi renfermer c'est
quelque chose qui ne change pas tellement et comme toujours je suis le premier à repousser le courageux qui vient débuter une conversation avec moi. Je rentre à la maison tard, les cours de
japonnais que je donne le soir pour me faire un peu d'argent m'épuisent totalement les bras d'Adam ne seront pas de refus. J'étais sûr qu'il m'avait préparé un repas digne de ce nom, qu'il me
sourirait comme toujours avec cet éternelle moue me tendant la cuillière en bois pour que je vienne goûté sa nouvelle sauce avant de me sauter dessus pour me dire à quel point je suis mignon
lorsque je murmure ou rougit.
Il n'était pas là. La maison est vide et froide, le bruit effrayant du silence me glace le sang, j'allume la télé pour mettre un peu plus de vie mais je me sens tout à coup prit
d'un sentiment immense de déception. Le poid de mon sac semble s'être décuplé jusqu'à ce que je remarque que je l'avais déjà posé devant l'entrée. J'avance vers la chambre, le lit est fait. Il est
vingt et une heure.
Ce fut ainsi toute la semaine, quelques mots à peine échangés, des sourires qui me semblaient de plus en plus irréel avec le temps un comportement fabriqué il n'était plus le
même. Un masque sur le visage et les habitudes transformer en mensonge. Déception, déprime, mensonge, mutisme. Je sentais qu'on m'écrasait le coeur à coup de pierre pointue.
Je rentre de mes cours à nouveau épuisé et quelque peu irritable, je sais déjà ce qui m'attend, je sais déjà que je vais m'endormir seul pour me réveiller à côtés d'un
fantôme.
- Bonsoir mon coeur ! S'exclamait cette voix hypocrite
- Tu n'es pas au boulot ce soir ? J'ai demandé excécrable
- Non ca se calme en ce moment.
- Géniale.
J'ai posé mon sac et je suis parti prendre ma douche. Une fois finit je me suis habillé que d'un bas de pijama et j'ai attrappé un paquet de chips pour partir m'écraser sur le
canapé. Je ne voulais plus dormir avec lui, ce soir je dors sur mon sofa !
- Ne fais pas à manger pour moi.
- Pourquoi ? Tu n'as pas faim ?
- Je veux pas manger ta bouffe. Je ne dormirai plus non plus avec toi. Je vais commencer à me chercher un appart'
J'avais sortit ça soudainement, je sentais que je m'énervais de plus en plus, cette sensation de trahison était affreusement douloureuse et j'ai trop souffert pour continuer ! Je
ne voulais plus de ça ! Je ne voulais plus qu'on se moque de moi.
Adam avait arrêté de cuisiner tout à coup, il avait coupé le feu et s'est assis à la table la tête entre ses bras.
- Ne pars pas s'il te plait, avait-il dit faiblement
C'était peut être la seule phrase que j'avais entendu de sa part qui semblait vrai depuis deux semaines. Etrangement j'avais l'impression de revoir l'homme que j'aimais mais ce
ne changeais rien. Il me dégoutait, je n'avais plus confiance en lui.
Je me suis simplement levé du canapé pour m'assoire face à lui, pas une once de détresse dans les yeux, pas une once de tristesse c'était une chose que j'avais appris avec mon
bourreau. Ne pas montrer ce qui nous fait mal, car c'est une faiblesse. Seulement mon coeur hurlait, j'avais envie de comprendre, de savoir ce qui se passait en ce moment pourquoi tout avait
basculé ?
- Je suis peut être encore un enfant au fond mais ce que je déteste le plus au monde c'est qu'on me trahisse.
- Restes je t'en supplies...
- Tu ne m'écoutes pas Adam ! C'est finit
- Tu ne peux pas me faire ça ! J'ai toujours été là pour toi ! Je traverse une mauvaise passe mais je t'assure que je vais me reprendre et que tout ira mieux ! Que tout ira bien...
- Promet le moi...
- Je te le promet.
Cela dit je l'aimais et j'aurai put tout lui pardonner ! Je me serai suicider sans lui, il m'embrassa comme si cela faisait des semaines qu'on ne s'était vu. Des retrouvailles.
Il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures, il était tout pour moi. J'étais tout pour lui, jamais je n'aurai put vivre sans lui et pourtant la colère grondait encore en moi. Il fallait que
je sâche...
- Pourquoi cette distance Adam ?
- Je...Je suis désolé...
- Dis moi !
- Je travail dur pour qu'on puisse garder la maison. J'ai un travail de nuit dans un vieux bar, je fait barman pour compenser car ce que je gagne ne nous permettera pas de garder cet appartement.
Je suis désolé de ne pas et l'avoir dit.
- Tu aurai dut. Le nom du bar ?
- Je ne préfère pas te le dire tu sais.
- Plus de mensonge s'il te plait...
- Lemon Joyce.
- Le bar gay ?
- Oui. Je ne fais qu'y travailler je t'assure !
- D'accord mais tu es vraiment obligé de...prendre un travail en plus ?
Question stupide. Le travail d'Adam au Herald pour les photos ne lui rapportait pas grand chose mais en revanche celui du bar c'était une autre histoire surtout lorsqu'on connait
bien le patron. Je l'ai cru. Pendant un mois je l'ai cru, j'étais persuadé qu'il ne mentait plus et pourtant à chaque fois, chaque soir même si ce n'était plus de l'hypocrésie je ressentais de sa
part une sorte de gêne. Etais-ce l'approche de mon anniversaire ? Peut être voulait il me faire une suprise ? Je n'en désirai pas moins, j'ai préféré que ca soit plutôt qu'autre chose. Je priais
pour que ca soit ça !
Une fois plus il rentra tard, il se serra contre moi et s'endormi, je ne fermais plus l'oeil, je n'arrivais plus à accepté ça. Cette vie nocturne m'hérissait les poils d'un
sentiment désagréable, ce sentiment qu'on appelle jalousie.
Après mon cours du soir je n'ai pas prit la direction de notre appartement, je suis parti directement au fameux bar où il travaillait, je voulais lui faire une surprise. Je
voulais être sûr que ce que je redoutais n'était qu'un film que je me faisais tout seul par jalousie et par amour. Arrivé dans le bar je me suis sentit déshabiller par le regard des clients,
étrangement je me sentais en danger et la proie de plusieurs félin dans la zone. Lemon Joyce est un bar très connu même si la clientel est d'orientation homosexuel pour la plus part. Je me suis
assis au bar mais je n'ai pas vu Adam, à nouveau je me suis sentit trahi j'avais peur ! Peur que toutes mes inquiétudes soient fondés. Paniqué je ne voulais pas fondre en larmes devant autant de
monde j'ai appelé le serveur à la place la voix petite se voulant discrète.
- Est-ce que Adam Bewalt travail ici ? Je demandais au serveur les joues rigissantes de gêne
- Ma foi il n'y en a que pour lui ici ! Dans l'arrière boutique chéri.
Je suis parti aussi vite que j'ai pu bousculant au passage le serveur au regard perçant, je l'entends soupirer j'ai couru comme tous les soirs de ma vie. J'ai poussé la porte en
bois n'entendant rien à part le silence, j'étais dans un grand couloir et j'avançais un peu à l'aveuglette. J'ai ouvert une première porte, une buanderie, des toilettes, des caisses de boisson,
puis j'ai approché d'une autre qui n'était pas totalement fermer.
" A...Arrêtes je ne peux pas...ah !"
Sa voix. Le coeur battant, je bloquais volontairement ma respiration pour ne pas faire de bruit, j'entendais les battements raisonner dans ton mon être presser par ma poitrine
j'allais étouffer, les yeux grand ouvert j'ai regardé entre l'ouverture de la porte. Vision d'horreur, de cauchemar, il était là, en sueur, le pantalon baisser sur un canapé miteux d'une couleur
verdatre se faisant prendre par un beau brun à la carrure de sportif de hauts niveau. Son regard désireux et les yeux plissés d'Adam. C'était vraiment lui ? Je délirais, oui je délirais ! Je me
suis endormi sur ma table en cours et tout ceci n'est qu'un rêve, qu'un affreux rêve !
Je fais demi tour croyant de tout mon coeur que j'allais me réveiller, je suis sorti derrière le bar et j'ai avancé comme un automate jusqu'à ma table où j'ai récupéré ma veste
sans faire attention à une dizaine de papiers sur ma table avec des numéros écrit dessus. Lentement je me ressassais ses images voulant malgré tout me les chasser de l'esprit ! C'est impossible ce
n'était pas lui. J'en suis sûr c'est pas lui ! Ca peut pas être lui ! Adam ne me ferai jamais ça...Non il m'aime, il m'a sauvé ! J'en suis sûr IL M'AIME !
Un coup est parti et j'ai brisé la vitre d'une voiture. La main en sang je la regarde curieusement, elle ne me fait pas mal au contraire je sens comme une vague d'appaisement
ressortir de mon corps. Mes muscles se détendent. Anesthésier je prend le chemin de la maison et j'accroupi dans un coin dans la maison, la lumière éteinte. Je pleure. Je pleure et j'apitoie sur
mon sort.
Ce n'étiat pas lui...non ce n'était pas lui...
La lumière s'allume je relève la tête. Un éclaire assassin dans les yeux.
En réflichissant tout avait commencé à dérailler dés ce fameux soir où j'ai brisé cette assiette dans le lavabo c'est comme si quelque chose en moi c'était libéré, un héritage, celui d'un martyre
qui en veux au monde entier. Un martyre qui en veux au silence des autres qui ne veut plus jamais souffrir par la trahison, l'impuissance, le mensonge, la moquerie, l'hypocrésie. Sanzo frèle,
chétif, soumis était mort dans une cave attaché à des barbelés, violé à plusieurs reprises baignant dans son sang.
A nouveau on s'était moqué de moi, je n'aurai jamais pensé qu'Adam puisse me faire ça et même la culpabilité sur son visage ne me soulageait pas, ce ne me faisait rien.
- Sanzo qu'est-ce qu'il t'arr...
Je venait de le jeter à la figure un vase posé sur la table basse, il se baissa choqué par mon comportement puis tout d'un coup réalisant que j'étais vraiment énerver. J'étais
hors de moi ! Je ne pouvais pas me contrôler tout ce que je désirais c'était qu'il meurt ! Qu'il meurt ! Comme l'enfoiré qui me servait de père ! Qu'ils crèvent tous pour leur faute ! Pour m'avoir
trahi ! QU'ILS CREVENT !
- JE SAIS TOUT ! T'ES HEUREUX J'ESPERE ! TU T'ES BIEN MARRE DE T'ETRE FOUTU DE MOI !!!
- Calmes toi on va en parler calmement !
Les yeux ruisselant de larmes, rouge de fureur j'avais l'impression que l'air me sortait tellement fort par les narine qu'il me brûlait la sinus et la gorge ! Une coulèvre
tentait de passer dans ma gorge. J'avais envie de lui arracher cet air innocent qu'il tentait de prendre, cette façon de tout tourner en sa faveur !
J'étais aveugler par la haine. Aveugler par l'amour en principe puis par la rage...
- JE NE VEUX PLUS TE VOIR !! BARRES TOI !! CASSES TOI !!
- Je t'aime Sanzo pardonnes moi ! Comprends moi j'ai des désirs et tu ...
- Pitié fermes la !
Je m'arrachais presque les cheveux de l'entendre, comme si un sifflet strident me perçait les timpant, un sifflet qui me rendait fou. Je l'ai sentit s'approcher alors que mes
sanglots se mêlaient à mes cris. Il tendait une main vers moi que je repoussa avec violence.
- Ne me touches pas ! Plus jamais ! Tu ne me reverra plus JAMAIS !
- Je ne le referai plus je te le promet...
- Tes promesses j'en ai plus rien à foutre Adam ! Tout ce que je désir c'est que tu crèves.
J'ai relevé le visage, le sien était ravagé par la peur. Je le sentais si fragile à cet instant si je n'avais pas été aussi en colère j'aurai certainement remarqué que son coeur
s'était brisé lorsque j'ai souhaité sa mort sérieusement, si je n'avais pas été aussi en colère j'aurai remarqué que ses yeux se noyaient dans le remord, les larmes, il était sincère et pourtant
j'en avais plus rien à faire. Ni de lui ni de ses excuses, de ses regrets et de ses supplications.
- Ne pars pas je t'en supplies ! Je sais que je suis un enfoiré mais je pourrai pas...sans toi ! Il fut coupé par des soubresauts violent s'effondrant sur ses genoux lorsque j'ai voulu franchir la
porte pour ne plus jamais revenir
- Oublies moi. Fait comme si je n'existais pas. Tu es mort à mes yeux !
J'ai toujours eut besoin de quelqu'un pour ne pas tomber dans ses grand trou noir qui m'aspirait, d'abord se fut le bourreau qui malgré lui me tenait en vie, puis Adam qui
m'avait apprit à rêver pour mieux me couler ensuite même si ce n'était pas ce qu'il avait désiré. Je suis persuadé aujourd'hui qu'il n'a jamais voulu que me faire souffrir et sans doute qu'à
présent je ne lui en veux plus. Un an que ceci c'est passé, je suis retourné au Japon car les Etats-Unis m'ont toujours rejeté. Ici personne ne me connait, ici je suis quelqu'un de nouveau, ici
j'ai put refaire une vie loin de mon passé pour tourner la page à tout jamais.
THE END
Voilà j'ai finit une nouvelle histoire ! Une fin happy ou pas ca dépend comment on voit les choses ! Pressée de la finir en tout cas
LOL
plus que deux ^^
Voilà. Je vous aime tous pour ceux qui continuent de me lire ! SMOUK
Si vous avez des questions c'est le moment ! Au fait soyez heureux au début je voulais faire dijoncté Sanzo pour qu'il tue Adam MDR mais j'ai changé d'avis pile au dernier moment LOL
vous avez de la chance dis donc ! LOL
JE VOUS AIME
Par Danouch
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Publié dans : World so cold
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Mardi 11 novembre
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Samuel serra la main des dirigeant de diverses entreprises, il leur souriait avec raffinement et politesse sans vraiment en avoir envie. Il avait reussit à acquérir plus de
trente client en deux semaines, trente riches futur possesseurs d'oeuvres mondialement recherché et extrêment chère. Il était redoutable. Indétrônable. Il paraissait maître de tout et pourtant bon
nombre d'évenements dans sa vie l'avait changé à jamais. Un passé toujours aussi douloureux mais le véritablement changement était que maintenant il arrivait à avancer.
- Salut big boss !
- Tiens Choukler. Tes vacances ?
- Ooooh ! Mon Dieu...Je te conseille d'en prendre avec l'affaire que tu as fait tu l'as bien mérité !
- Non merci, j'aime pas tellement les vacances tu le sais. Dit Sam en partant m'assoir sur son fauteuil
- Pourtant...Je t'assure t'en a besoin...
La main posé devant les yeux Sam esquisse un sourire d'amusement. Il croit toujours savoir ce qui est bon pour lui et essaye sans cesse de l'aider ce qui le faire rire c'est
qu'il n'arrive pas à s'en empêcher.
- Tu es heureux à ce que je vois, sourit il
Il retire sa main de devant mes yeux et le regarde un instant, Sam pivote pour regarder par la bais vitré en fait il se cache car le sourire qui s'affiche malgré lui, ce sourire
lui fait presque mal. Il ne pourra pas avouer que tout est du passé maintenant. Il n'arriverai pas à se l'avouer et pourtant au fond de lui il sait qu'il a enfin tourné la page.
- Pourquoi es-tu venu Choukler ? Un autre descendant d'un grand peintre à me présenter ?
- Ah oui ! D'après ce que j'ai entendu tu t'entends bien avec David Hank. J'attends un remerciement ! Rit il
- Merci.
Il s'arrête de rire doucement.
- Tu as vraiment changé Samuel ! C'est agréable. A quand ses vacances alors ?
- Je t'ai dis que je n'en prendrai pas t'es sourd ma parole !
- Je sais pas c'est peut être le moment d'aller voir de la famille après tout...Noël approche.
- J'ai déjà ma famille...
- Tu sais quelqu'un m'a dit une fois : " Il ne faut jamais couper tous les ponts ! C'est fou le nombre de fois qu'on traverse la même rivière ! "
Voilà pas mal d'année que Sam ne leur ai plus adressé la parole. Tellement d'année...
Choukler se dirige vers la porte de sortie et lui adresse un petit sourire toujours d'aussi bonne humeur.
- Ils seront heureux te connaître leur petit fils ! Suivit d'un clin d'oeil
Samuel écarquille les yeux près à lui demander comment est-ce qu'il sait pour Julan ? Mais il n'en a pas le temps et puis après tout Choukler avait peut être raison. Il serai
temps de revoir de la famille car tout peut arrivé et Sam ne compte pas le regretter sur son lit de mort si il y a bien une chose que Julien lui a enseigné c'est laisser les rancunes derrières soit
pour mourir avec le sourire et ne ressasser que les bons souvenirs.
Une fois sa journée de travail terminé il ferme son bureau, seul, Camille est en congé de maternité chose qu'elle n'a accepté que sous la force ! Si Sam ne l'avait pas menacé
avec sincérité de la viré si elle ne faisait pas ce qu'il disait elle aurait surement été capable de venir au boulot. Ce qui était impassable ! De toute manière Sam ne se le serai jamais pardonner
de la voir là assis derrière un bureau alors qu'elle avait tellement plus sa place au près de son bébé. Samuel s'avança vers l'ascenceur épuisé par sa journée et bizarrement excité à l'idée de
rentrer à la maison.
Cet appartement autrefois si froid et désert, sans vie ni chaleur était maintenant animé les cris de Daniel, les mélodies marmonner de Camille, David qui regardait la télé et
Julan qui s'entrênait sur son piano électrique jouant un peu n'importe comment mais c'était le seul jouet qu'il gardait sans cesse avec lui. Cette ambiance était le reconfort de sa fin de journée,
cette ambiance c'est ce don il a toujours rêvé et maintenant qu'il allait de l'avant il était temps d'achever cette ancienne douleur, cette ancienne vie ! Car tout reprenait des couleurs, car sa
nouvelle perspective était tellement plus belle.
- Bienvenu Monsieur ! Se précipite Camille
Elle lui retire sa longue veste doucement, Samuel la gratifie d'un baiser sur la joue et se dirige vers le centre de la piece. Julan tapait sur son clavier avec nonchalance,
Daniel roupillait dans son siège. La bonne odeur du poisson alerta Sam qui était pressé de passer à table. Julan redressa le visage à la vue de son oncle, il cru d'abord que c'était son père mais
il eut un bred souvenir de son père, il était plus grand et son visage était plus triste ! Oui plus triste. baissa les yeux sur son jouait et tapa une note plus longue, elle était jolie ! Il ratapa
avec plus de longueur puis il arrêta et fixa les touche blanche et noire. Il avait envie de pleurer, il en sait pas pourquoi mes ses yeux lui piquaient et quelque chose lui faisait mal dans la
poitrine. Il regarda à nouveau son oncle.
Samuel croisa le regard du petit qui jouait sur son instrument, il semblait perdu dans ses pensées, ses beaux yeux vert brillaient quand soudain l'enfant se releva pour courir
vers lui. Il s'agrippa à ses jambes et se serra contre lui. Camille fut la première surprise de voir une réaction si spontané de l'enfant mais c'était bon signe pour elle, cet enfant était assez
distant au début mais peu à peu il s'extériorisait et ca ne pouvait être qu'un bon signe. Cependant il n'y avait qu'à Sam qu'il témoignait ce genre de réaction, d'affection ce qui rendait le
spectacle encore plus touchant. Elle s'eclipsa vers la cuisinière laissant les deux garçons discuter entre eux.
Une attirance soudainement, l'envie de ne pas être seul l'impression de tout perdre, le coeur qui faisait mal, le sentiment d'un noir et d'un plongeons dans le vide sans fin mais
le choc est proche et ses ailes ne s'ouvraient pas. Julan voulait s'accrocher, s'accrocher à celui qui ressemble tant à son papa, il voulait qu'il l'aide, qu'il l'aime, qu'il le fasse sourire. Il
voulait se tenir à lui, il voulait que Sam soit ses ailes comme David était les siennes. Il ne voulait pas tomber, il voulait pas avoir mal, il veut sourire comme Samuel.
- Parles Julan parles...Sinon je ne pourrai pas te comprendre, murmura Sam en le portant dans ses bras
Le petit le regard intrigué, il posa sa main sur ses lèvres se souvenant que David était heureux quand il touchait là, il se souvenait comment été les deux hommes lorsqu'ils
étaient ensemble. Il voulait être heureux aussi ! Ne pas être seul, avoir un ange-gardien, qu'on le protège sans qu'il est besoin de demander car il ne savait pas demander. Il ne savait plus. Sam
essaya de modre le main de Julan pour le faire rire ce qui eut l'effet inverse, le garçon retira sa main effrayer dans un premier temps, il fixait son oncle sans scier un nouveau mouvement et sans
pour autant vouloir quitter ses bras. L'enfant posa ses petits mains doucement sur les joues de Samuel qui souriait à son neveu. Julan posa ses petites lèvres sur les siennes et se recula
soudainement pour un baiser papillon. Sam fut étonné par cette élan d'affection étrange...était-ce normale ?
- Ne vous en faites pas Monsieur Anderson ! Rit Camille, tous les petits font ça à leur parents !
- Ah bon ?
Julan se tritura les doigts et se demandait si son oncle était content ? En tout cas il était pas faché ! Et lui il se sentait bizarrement mieux au fond, une boule s'étira là où
sa faisait mal comme un si c'était un bisous réparateur ! Un bisous guérisseur ! Il recommença à nouveau tout en riant pour faire ressortir son plus beau sourire.
- Ce gamin va finir comme son oncle ! Annonça David en arrivant derrière
- Tu es jaloux d'un enfant de quatre ans ? Demanda Sam
- Pas du tout mes baisers à moi sont plus intense ! Sourit David
Il s'approcha de son amant et l'embrassa gouleusement, Samuel répondait parfaitement au baiser de David tout en gardant l'enfant dans ses bras, Julan lui parcontre n'était pas du
même avis ! Il se mit à protester tout en poussant des mains David qui était coller à Sam. Camille rit à nouveau en voyant la scène, l'enfant se nicha dans le cou de Sam l'entoura jalousement de
ses petits bras tout en tirant la langue au grand blond qui resta bouche baie.
- On dirait qu'il est amoureux de son tonton, annonça Camille
- Je me suis fait devancé par un enfant de quatre ans ! Rit David
Samuel s'amusa de la situation il voulu reposer l'enfant mais celui ci ne voulait plus le quitter posant sa tête sur son épaule tout en fermant les yeux. Il était bien où il
était et personne ne devait le déranger, c'était son oncle à lui et c'est tout !
- C'est quand le rendez vous de l'assitante sociale ? Demanda Sam en s'approcha de Camille qui m'était la table
- Jeudi soir. Elle vient directement ici connaissant vos disponibilités.
- Je pense que je vais prendre des vacances, dit Sam en déposant Julan près de son piano
- Des vacances ? S'étonna David
- Où ça ? Demanda Camille tout aussi étonné
- Il serai temps de rendre visite à de vieilles connaissances...N'est-ce pas Julan ? Je t'emmène voir tes grands-parents !
L'enfant sourit simplement à son oncle avant de taper à nouveau sur son clavier.
- Bien sûr vous êtes tous invités ! Notre maison est immense et je ne me vois pas y aller sans l'homme que j'aime et ma petite Camille.
- Oh non je ne veux pas vous déranger ne vous inquiétez pas ! Je vais rester ici et m'occuper de votre maison pendant votre absence !
- Il hors de question que j'aille en vacance sans toi ! S'exclame Samuel, Fin de la discussion.
Le dîner se déroula dans la bonne humeur, la perspective de partir en vacances étaient étonnante mais agréable à entendre de la part de Sam, cela voulait dire qu'il avait enfin
décider de mettre un terme à ses problèmes et aller de l'avant. Seulement cette annonce était angoissante pour tous, Sam n'avait revu ses parents depuis qu'il était parti furieux de chez eux,
Camille allait se sentir hors de la famille quant à David il ne savait comment il devait réagir ! C'était si soudain et si précipiter et c'est surement ce qui lui plaisait chez Sam, il était
impulsif depuis peu. Très vite la nuit tomba et la fatigue se faisait sentir chez Anderson, il alla d'abord border Julan qui baillait devant son jouet, Samuel lui déposa un baiser sur le front
avant de partir lui même dans sa chambre. David le rejoignit que plus tard et le silence avait envahit la maison.
Sam se réveilla en pleine nuit pour aller aux toilettes, une fois finit l'envie irresistible d'aller voir le doux visage de Julan dormir dans son lit le poussa jusqu'à l'autre
bout du couloir, il ouvrit lentement la porte et que fut sa surprise quand il vit le garçon dans l'autre sens du lit, la tête accouder à ses mains regardant de gros flocons tomber. Le ciel orangé
par les lumières de la ville l'enfant semblait émerveillé par cette vision. Sam s'approcha lentement et fit un leger bruit pour prévenir de sa venu, Julan sursauta de peur mais se détendi quand il
vit son oncle.
- Quand on était enfant ton papa et moi on passait nos nuits à regarder la neige tombée...C'est tellement jolie...
L'enfant esquissa d'un signe de tête et fit de la place sur son lit invitant Sam à venir regarder la neige avec lui. Comme deux gamins ils souriaient bêtement en regardant la
ville se transfomer petit à petit en coin de paradis couvert d'un immense menteau blanc.
Mardi 11 novembre
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21:26
Il pleut averse. C'est comme si le monde entier pleurait en ce jour pour un ange de plus dans le ciel sombre et lourd. Sous le parapluie de Raphaël je regarde la tombe de ma
tendre Sarah. Elle est partie brusquement, trop brusquement...
Lorsque je suis revenue des Etats-Unis accompagné de Raphaël, elle l'a tout simplement serré dans ses bras, serré aussi fort qu'elle pouvait le remerciant d'être venu et de
m'avoir sortit de mon gouffre. Elle était heureuse, joyeuse, souriante, amoureuse. Elle se maria quelques jours plus tard avec un Londonien tout beau tout tendre, un homme que je n'aimais pas
vraiment. Trop gentil pour être normale, trop parfait pour être vrai. Il ne l'aimait pas, il la portait dans son coeur mais ce n'était nullement de l'amour je le savais ! Au plus profond de mon
être je savais qu'il ne l'aimait pas, il ne la regardait pas comme je regardais Raphaël, il ne lui souriait pas comme elle lui souriait. Elle le savait.
Sarah a toujours sut cerné les gens, elle sait lire en eux, elle sait les comprendre et un simple regard d'elle nous appaise. Un simple sourire rend nos journée plus illuminée,
elle fait partie de ces personnes qui sont des anges que Dieu nous envoie pour ne jamais abandonner. Elle faisait partie de ceux qui ne vous quittent jamais. Elle tomba enceinte quelque temps plus
tard. C'était le plus heureux des événements, c'était pour moi un enchentement de voir un enfant grandir en elle. Chose que je ne pourrai jamais avoir, connaître, ou voir. Raphaël avait remarqué ma
tristesse, je m'étais soudainement plongé dans une légère remise en question, je m'étais rendu compte qu'être gay me privait d'énormément de choses ! Surtout dans un pays comme la France. La voir
s'épanouir dans sa nouvelle famille m'aida à réaliser que cet enfant qu'elle portait était une récompense à tous ses efforts, c'était son cadeau à elle d'avoir été là pour tous ceux qui l'entoure.
Elle était heureuse, mariée et bientôt mère.
Mère...une bénédiction, une malédiction.
Je me souviendrai toute ma vie du visage ravagé du père lorsque celui ci vint frapper à ma porte aux alentours de quatre heures du matin. Le visage blême, inondé de larmes, les
yeux mis-clos semblant au bord du suicide. A peine ai-je ouvert la porte qu'il explosa en sanglant, le souffle coupé par des spasmes violent, il s'effondra sur ses genoux n'arrivant plus à
construire une phrase correct
" Sarah...complication...morte "
Une pierre immense m'écrasa la tête, le passé se répétait :
" Votre mère est morte hier soir..."
La pièce sombrait dans un trou noire, un bruit de fond, les sanglots en échos, les battements de mon coeur interrompu je n'arrivais pas à me dire qu'elle était morte. Je
n'arrivais pas à réaliser qu'elle ne serai plus là pour m'aider, pour me sourire, pour rire à mes côtés. C'était une partie de moi qui s'arrâchait de mon âme. Raphaël avait déboulé des escaliers,
il regardait la scène étonné et compris immédiatement que quelque chose était arrivé à Sarah. Il n'eut pas besoin de réponse pour lui aussi le passé se répéta, me voir ainsi ce n'était pas la
première fois.
Trois jours après la mort de Sarah me voici, vêtu de noir, sous un parapluie noir, fixant inlassablement cette tombe en chêne recouverte de fleur. Le prêtre à finit son serment,
quelques uns rendent un dernier hommage et dépose une rose avant de prendre le chemin de la sortie l'esprit vidé. Je reste planté dans la pelouse n'arrivant pas à me décider, malgré que son corps
soit là je n'arrivais toujours pas à y croire. J'imaginais encore qu'elle allait déboulé d'un instant à l'autre pour me serrer dans ses bras et effacé ma douleur. La main de Raphaël dans le mienne
était le fil qui me raccrochait au monde des vivants, sans lui je serai parti dans une dépression sans fond, il était tout pour moi. Sans lui je serai déjà dans ce trou avec elle.
- Vincent...Partons.
Je posa un dernier regard sur son cercueil, au bout un homme aux cheveux mis long, un bébé dans les bras, son corps semblait menacer de tomber dans le trou de terre. Il serra un
peu plus le bébé contre lui et déversa une larme lacérante le long de sa joue. Il pose un regard sur moi et s'enfuit.
Je ne l'ai plus jamais revu.
Quatre ans ce sont écoulés.
Raphaël et moi étions un couple tout ce qu'il y a de plus heureux, paxer depuis l'année dernière j'étais certain qu'il était l'homme de ma vie. Nous vivons toujours à Paris, il
travaillait comme professeur de maths dans un petit lycée et moi j'étais le bon avocat je voulais être. Sarah nous a quitté il y a quatre ans de cela et chaque dimanche je vais lui rendre visite
sur sa tombe. Pendant quatre années lorsque j'arrivais sur sa tombe je trouvais toujours un jouet, une sucette de bébé et de nouvelles fleurs. Seulement voilà deux semaines que je ne trouve plus
rien à mon arrivée ! Même si je n'avais gardé aucun contact avec le mari de Sarah je prenais des nouvelles régulières de l'enfant par le billet de la mère de Sarah, j'étais inquiet.
- Laisse le donc vivre sa vie ! Il a perdu sa femme et a été obligé d'élever l'enfant pratiquement seul il a pas besoin que tu vienne te mêler de sa vie ! S'exclama Raphaël
- Sarah était comme une soeur pour moi ! J'ai le droit de m'inquiéter pour son fils !
Raphaël se leva de son canapé où il s'était avachi pour venir se coller à moi, ses yeux plantés dans les miens, ses mains sur mes hanches.
- Cet enfant lui rappel assez sa femme...Ne le fait pas souffrir d'avantage. Tu lui rappelerai des souvenirs douloureux. Dit il d'une voix faible
- Je m'informe c'est tout !
- Tu m'énerve merde !
Il s'écarte brusquement et s'en va vers la chambre, je ne m'étais même pas vexer par son comportement le silence du père me prenait déjà toute mes pensées. Avait il un problème ?
Comment allait le bébé ? Il n'était plus vraiment un bébé d'ailleurs ! Un accident ? Pire ! Etait il orphelin ?
Raphaël s'arrêta net devant la porte, je regardais son dos se courber légèrement, la tête poser contre la porte, une immense tristesse semblait l'envahir son soupir montrait
toute sa fatigue. Ce ressentis grandissant que je venais de remarquer à l'instant, trainait il cette peine depuis longtemps ? Depuis combien de temps je ne m'occupais plus de ce qu'il ressentait au
fond de lui ? Il y a quatre de cela j'aurai remarquer le moindre sentiment venant de lui, la moindre déception, colère, amusement.
- Vincent je suis à bout tu comprends...
Honteux de mon comportement je n'osais rien dire. J'avais délaissé mon amour, cette mort m'avait marqué plus que ce que je n'aurai imaginé, je m'accrochais à un enfant pour
oublier le sentiment de culpabilité qui m'avait rongé " Pourquoi je n'étais pas là quand elle en avait besoin ? " " Pourquoi est elle morte seule ? "
- On peut plus continuer ainsi...J'arriverai pas à tenir. J'ai fais tout ce que j'ai pu, je suis resté moi même, je t'ai aimé autant que je le pouvais mais tu ne me regardes plus Vincent...Tu es
mort il y a quatre ans.
- Non ! Ne dis pas ça !
- Alors prouve le moi ! Il se retourne brusquement. Si tu n'aimes plus dis le moi ! Qu'on en finisse !
- Je t'aime ! Plus que tout au monde ! Ne m'abandonne pas je t'en supplies sans toi je serai plus rien ! Sans toi j'aurai plus qu'à me mettre un balle dans la tête...
Je fond en larmes. Mon coeur s'était emballé à la simple idée qu'il parte, j'étais pris d'un sentiment de panique lorsqu'il m'a dit ces simples mots " Qu'on en finisse ! ". Non
jamais ! C'est trop dure de vivre sans lui, j'en suis incapable, j'en mourrai. Je me précipite dans ses bras et pleure contre son torse, ses mains viennent se nichés dans mes cheveux il répond à
mon étreinte. Mes sanglots séchés par des " je t'aime " je l'embrasse gouleusement et le pousse contre le canapé pour me mettre en califourchon sur lui. Je le retrouvais enfin aux creux de mes
bras, je trouvais enfin cette envie de lui, j'avais perdu toute notion du temps et les images de ce qui me troublaient s'effaçaient au fur et à mesur que sa mains parcourait mon corps.
- Je veux un enfant Raphaël...
Son regard se figea, son visage devint très pâle et j'arriva pas à retenir un fou rire le voyant si surpris.
- Ne tire pas cette tête ! Je t'ai pas demandé de tomber enceinte ! Je veux adopter un enfant...Notre enfant.
- T'es au courant qu'on a pas le droit en France ?
- Pas nous deux mais juste l'un de nous. Ca serai le notre à nos yeux, le mien et le tien !
- Je sais pas trop Vincent...C'est une grosse résponsabilité un enfant ! Et puis il faut l'éduquer correctement et...
- Je vois ! Tu sera le papa et moi la maman ! Dis je en plongeant dans son cou
- Héhé calmes toi j'ai pas encore donner mon accord !
- Tu sera un papa merveilleux...Je t'ai toujours vu avec un bébé dans les bras. T'es encore plus beau vu sous cet angle !
- Ne joue pas à ça je sais ce que t'essaye de faire !
- J'aimerai bien une fille ! Une asiatique.
- Pourquoi pas un garçon ?
- Parce que je veux qu'elle se marie avec Julan !
- Et si Julan devient un homosexuel ?
- J'y avais pas penser...Alors on adopte une fille et un garçon !
- Oh oh ! Arrête de t'emballer mon coeur un c'est déjà une grosse décision alors deux !
- Une famille...
- Quoi ?
- C'est mon véritable rêve...Fonder ma propre famille avec toi. J'aimerai être sur une de ces photos où toi et moi sommes entourer de gamins. Une famille heureuse et unis.
Raphaël me regardait tendrement, le calme avait envahis la pièce, j'avais les yeux qui brillaient encore des mes sanglots précédents mais aussi par cette notion de rêve qui
faisait battre mon coeur. J'avais trouvé un but dans ma vie, un réel but.
Fonder ma famille avec l'homme que j'aime avant que la mort nous sépare.
- Si seulement l'infini existait...
- Il existe forcément.
Il m'embrassa langoureusement, ses cheveux avaient repoussés je l'avais obligé, les miens étaient un peu plus blond chaque jour et mon visage très durci. Je n'avais plus cette
expression enfantine même si mon attitude était tout le contraire. Le temps ne nous avait pas vraiment changé pour ainsi dire... Dans notre monde à deux, à ses yeux je serai toujours son jeune
élève et lui sera toujours mon doux professeur. Il avait simplement quarante et un an, et moi trente et un.
Bientôt nous serons trois...
Fin de l'épilogue
*Julan ne vous dit rien ? XD*
Par Danouch
-
Publié dans : I need your love
11
Dimanche 9 novembre
7
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/Nov
20:02
J'ouvre la porte de chez moi lentement ayant remarquer la voiture de Satsuki dans l'allée, je savais qu'elle était rentrée tard. A peine la porte ouverte qu'un tas
de confetis me tombent sur la tête mêler au bruit insupportable d'un sifflet ou je ne sais pas comment on appelle cette merde qui fait un bruit infernal et qui s'étire quand on souffle dedans !
- Joyeux Noël Linki-kun ! S'écri Satsuki
Un immense sourire coller à la figure, une simple nuisette, ses beaux yeux marron hurlant sa joie. Elle me saute dans les bras et me serre contre elle comme une mère aurait envie
de le faire à son fils.
- Viens avec moi je vais te donner ton cadeau !
Elle me tire par la bras et me traîne jusqu'au salon, je la suis sans aucune vrai volonté actuellement mon état végétatif voudrait simplement que j'aille m'enfermer dans ma
chambre et frappe sur le premier meuble que je vois. Pour me calmer, pour me prouver que je n'ai pas rêver ! Que je ne suis pas fou, que tout ceci est une immense plaie réelle et que le regard
d'ignorance n'était pas une comédie.
Il ne se souvient de rien. J'aurai aussi aimer ne pas m'en souvenir. Il y a des faits parfois qu'il vaut mieux oublier.
- Ouvres le !
J'ouvre mon paquet sans sourire, sans vraiment désir ni joie. C'est une feuille avec une adresse et un cadre photos.
- Qu'est ce que ca veut dire ? Je lui demande
Son sourire est plus nostalgique, elle s'approche à pas lent de moi et me caresse la joue avec tendresse, cette femme si jeune passait pour ma grande soeur quand je marchais dans
la rue mais lorsqu'elle se comportait ainsi c'est comme si toutes les années se creusaient dans ses yeux. Toute la sagesse qu'elle ne montrait jamais en temps normale la rendait plus
maternelle.
- C'est l'adresse de ta mère...ta mère biologique.
Ca aurait dut me faire une choque. J'aurait dut réagir par une expression surprise et horriblement gêner, j'aurai dut lui montrer une ressentis ou une émotion quelconque !
Seulement je n'ai senti qu'un vide plus grand encore, une rancune vieille de dix sept ans remonter dans ma gorge. Satsuki m'avait toujours dit qu'elle m'avait trouvé grelotant dans des couverture
au bord de la route alors que la neige me recouvrait petit à petit. Elle n'avait que dix huit ans.
Satsuki s'est occupé de moi comme une mère et pourtant elle m'a dit dés que j'avais l'âge de comprendre qu'elle n'était pas ma mère, elle ne m'a jamais obligé à lui donner ce
rôle à l'aimer comme si elle était me génétrice, du même sang. Elle était là pour que je ne manque de rien, jamais elle n'a promis la belle vie ou l'amour d'une famille unis. C'était une femme qui
avait trouvé un bébé à l'agonie et qui part un ne je ne sais quel élan de compassion s'est occupé de moi.
Me dire le jour de Noël qu'elle s'était renseignée sur moi, qu'elle avait découvert l'adresse de ma mère ne me faisait bizarrement ni chaud ni froid. Une personne censé aurait
été troublée, boulversée, en colère.
Je ne ressentais rien.
- Je suis allée la voir alors que tu savais à peine marcher. Elle ne voulait pas de toi, elle n'a jamais voulu de toi ! C'est une femme qui vit seule, elle était jeune, plus jeune que moi et ses
parents l'avaient jetée de chez elle à cause de ça. Parce qu'elle était enceinte. Elle ne voulait plus entendre parler de toi, tu étais le fruit d'un amour déchu et elle n'aurait jamais put
supporter aimer l'enfant de celui qui l'avait fait souffrir. Tu ne lui ressemble pas tellement...J'en conclus que tu ressemble plus au père. SI je t'en parle maintenant c'est que je pense que tu es
en âge de comprendre sa décision et la mienne. A l'époque tu m'aurai sans doute hurler dessus, tu serai sans doute aller la voir pour l'insulter. Tu as grandit Link, tu n'es plus un enfant et tu
sera faire bon usage de cette adresse.
- Bon usage ? Je demande
- T'en fais ce que tu veux. J'ai fais ce que je devais faire.
J'ai pris le cadre qui était à l'intérieur pour l'examiner de plus prêt, c'était la photos de Satsuki tenat un bébé dans ses bras, lorsque j'étais enfant je voulais à tout pris
que cette photos soit dans ma chambre car c'était la seul qu'on avait de moi tout bébé. Aujourd'hui plus que jamais cette photos m'appartien, elle est importante à mes yeux car cette photos montre
bien qu'il n'y a qu'une seule et unique personne qui mérite que je la traite comme ma mère. Même si je ne lui dirai certainement jamais par fierté, par égoïsme, Satsuki est celle qui aurait dut
m'avoir porté pas cette autre folle.
Je prend l'adresse qu'elle m'a donné et me dirige vers la cuisine, là j'ouvre un placard et jette le bout de papier à la poubelle, sans retour en arrière et sans regret. Le fait
de savoir que ma mère est encore en vie, qu'elle n'habite pas loin de chez moi ne me fait rien. Elle peut crever qu'à ne m'intéresserai pas. Je n'ai pas vraiment envie de la voir non pas par colère
envers elle mais par indifférence. C'est une inconnu que je traite comme toutes les autres inconnu. Je reviens dans le salon pour prendre la photos, j'embrasse Satsuki sur le front pour lui montrer
ma gratitude, sa petite taille entre mes mains le rend si fragile que j'étais sûr qu'elle avait envie de pleurer.
- Merci pour le cadre.
- Tu ne veux pas manger un peu de bûche avec moi ? Dit elle toute souriante
- Hum.
Je monte dans ma chambre pour ranger ce qu'il y avait dans mon sac et poser ma veste, je prend une douche bien mériter et je redescend au rez de chaussée avec elle. Satsuki avait
déjà tout préparer sur la table je n'avais plus qu'à m'installer à table et manger cette bûche avec un verre de champagne. Elle s'installa en face de moi heureuse de pouvoir enfin partager un léger
instant avec moi ce qui est assez rare mais étrangement une petite voix au fond de moi me disait que j'avais besoin d'elle. La douleur était si encré que le désir de pleurer dans ses bras trottait
dans mon coeur. M'écrasait sur ma chaise.
- Alors ce Noël chez Costia-kun ?
- Pas mal.
- Vous vous êtes saoulés ?
- Ouais...Un peu trop.
- Ah ? Comment ça ?
Me confier à elle. Je voulais qu'elle m'écoute, qu'elle me plaigne, qu'elle me conseille, qu'elle me comprenne.
- Bah on était bien caisse.
- Ashe-kun aussi ?
- Surtout lui Satsuki.
- Un garçon si gentil et innocent ! Il doit en faire tomber des filles à ses pieds, sourit Satsuki en rougissant
- Et des mecs aussi...
- Mignon comme il est ça ne m'étonne pas ! Et toi Linki-kun ? Les garçons ?
- Sujet sensible.
- Tu changes de bord ? Se moque-t-elle
- Impossible c'est juste que je...ne peux pas en parler.
- Tu n'as jamais vraiment aimer te confier à moi je ne te forcerai pas...
Les yeux tourner par ma bûche entamer, le regard sombre et le visage noyer dans la peine je ne la regardais plus depuis un moment, cette soirée me revenait sans cesse dans la
tête, les images de la nuit. Insoutenable, poignant, douloureux, une torture.
- J'ai couché avec Costia.
Le silence. Elle s'arrêta soudainement de manger, n'osait plus rien dire, comme si le temps s'était arrêté elle posé après un certain temps la petite fourchette sur l'assiette.
Elle s'essuya la bouche et me regarda attendant certainement que ma bouche ce déscelle un peu plus.
- J'étais le passif. Il était tout à fait conscentant, c'était super, magique même. Le problème est que...Le lendemain il ne souvenait plus de rien. J'avais quitté le lit avant qu'il ne se réveil,
Ashley était heureux pour nous et quand il a demandé comment c'était à Costia il n'a pas compris et à annoncer qu'il ne se souvenait plus de rien. Trop saoul. Je suis simplement parti.
- Tu l'aimes.
- Non !
- Ce n'était pas une question Link. Je le sais depuis longtemps n'essaie pas de me mentir je suis peut être tête en l'air mais je sais reconnaître un homme amoureux quand j'en vois un surtout si
c'est toi.
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Il est au courant que vous avez couché ensemble ?
- On ne lui a rien dit. J'étais trop blessé pour lui dire, trop blessé pour supporter son regard de pitié me dire " Je suis désolé j'étais saoul tu ne dois pas donner d'importance à ce qui c'est
passé ! " . Je connais le refrain pour l'avoir certainement inventé.
- Et si il mentait ?
- Tu n'as pas vu ses yeux...Ils n'avaient rien d'un homme qui ment, je connais Costia je sais qu'il ne ment pas ! Il ne se souvient de rien.
- L'amour rend aveugle tu sais.
- Je t'en supplies épargne moi les dictions de merde ! Je suis vraiment pas d'humeur à les supporter...Je sais plus quoi faire...Notre amitié est détruite...Je dois me faire à l'évidence je ne
serai plus jamais le même avec lui. Je ne pourrai plus. Un fossé c'est comme creusé entre nous depuis que j'ai compris ce que je ressentais...Un immense fossé.
Elle s'est levée et est venue me prendre dans ses bras, je ne répondais pas à son étreinte, j'avais les bras ballant le long du corps inerte mais cette étreinte me faisait du
bien elle semblait pansée ma plaie et me liberer enfin car j'inondais peu à peu la nuisette de Satsuki, mes bras vinrent la serrer encore plus pour étouffer mes sanglots sachant que j'en avais pour
un moment.
Plus loin se déroulait une tout autre scène, qui aurait cru que Ashley serait resté avec Costia toute la journée ? Et bien tout le monde bien sûr, cette peine que je lui avais
transmis c'était peu à peu transformer en rage ! En haine contre l'un de ses meilleurs amis qui venait de brisé le coeur de son autre frère de coeur. L'ambiance était vraiment tendu, Costia avait
rangé son salon avant l'arrivé de ses parents et il s'était vautré devant la télé comme une épave qu'il n'est que rarement.
- Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Demanda Ashley
- Comment ça ?
- Je te reconnais plus Costia ! Tu l'as vu ! Tu l'as remarqué ! Il était en morceaux quand il est sorti de chez toi ! En temps normal tu lui aurai courrut après pour le serrer dans tes bras ! Pour
appaiser ses peines !
- Tu parles de Link ?
- Mais de qui veux tu que je parles !!
- Il doit apprendre à vivre. Je serai pas toujours là pour jouer les papa tu comprends ! J'en ai peut être marre de le materner sans arrêt ...
- Meuteur ! Tu n'es qu'un menteur t'es aussi en pièces que lui ! T'arrivera jamais à me faire croire que tu n'es pas en train de te faire un sang d'encre. Tu te fais violence pour ne pas aller le
voir et lui demander de tout te raconter mais pourquoi ça ? Pourquoi est-ce que tu t'en empêche ? Dis moi !
- Arrête Ash...
- Tu l'aurai calmer !
- Arrêtes je t'ai dis...
- Tu l'aurai appaisé !
- Tais toi Ash bordel !
- Pourquoi ! POURQUOI !!!
- PARCE QUE JE TOMBE FOU AMOUREUX DE LUI !! VOILA POURQUOI !!
Aucun des deux n'osent parler. La chose est lachée, la chose est revelée mais loin de là moi je ne pouvais me douter de rien, je pleurais simplement dans les bras de celle qui
m'a toujours protégé.
- Je deviens cinglé Ash..., soupire Costia, fou ! Il m'obsède jour et nuit et ça me fait tellement peur ! Ca me terrorise t'entends ! Je suis terrorisé à l'idée d'être si dépendant de lui. Et
puis...nous deux ca ne marcherai jamais ! Je pourrai pas m'assumer devant les autres j'aurai trop peur du regard, je ne veux pas être gay ! Tu sais ce que cela signifie pour mon père ? Une tare !
Une malade t'entends ? Il m'enverrai au pays dans un école militaire pour me remettre dans le "droit chemin". Je ne veux pas être traité comme ça...Je veux être normal. Pour ça je dois mettre de la
distance, je dois mettre une putain de distance entre moi et lui et me comporter uniquement en ami !
- T'es vraiment con...
Costia se leva du canapé et s'approcha des escaliers.
- Je vais prendre une douche.
Ashley le suivait du regard, il fut toute suite attiré par une bracelet sintillant qu'il avait au poignet, il se souvenait avoir vu se bracelet hier soir quand le planché
craquait au dessus de lui et que des cris s'échappaient de la chambre de Costia. Il n'avait pas dit qu'il ne se souvenait plus de rien à partir de la danse de Ashley ? Pourquoi il portait le
bracelet alors ?
- Costia !
- Quoi ?
- Tu te souviens de toute la soirée n'est-ce pas ?
- Je t'ai déjà dit que non !
- Qui t'as offert ce bracelet ?
- C'est ma mère !
- Menteur...Tu n'es qu'un menteur...
Costia fronça les sourciles et continua de monter les marches, au bout de trois marches il s'arrêta sentant toujours le regard plein de repproche de son ami dans son dos.
- Tu ne peux pas me comprendre..., dit Costia en caressant le bracelet
Par Danouch
-
Publié dans : C'est comme la masturbation...
2
Vendredi 7 novembre
5
07
/11
/Nov
00:20
Long comme titre ? non....
Juste pour vous prévenir que TTS c'est pas finit pour ceux qui l'ont cru !
J'ai encore pas mal de chapitre à écrire et l'introduction dans l'histoire d'un personnage que vous connaissez déjà ! Vous allez adorez j'en suis
sûr héhé
Pour I need your love le épilogue est pour le 11 Novembre au plus tard !
Pourquoi ? Parce que c'est l'armistice !
Non je rigole !
Parce que c'est un jour férié et si je l'ai pas fait avant je le ferai ce jour là voilà lol
World so Cold est l'une des histoires dont je suis sûr du dénoument donc ca sera pas de suprise ni de " je sais pas si ca va être un happy end or not ! "
Je connais déjà la fin dans ma tête HAHAHA !
Et enfin pour C'est comme la masturbation j'espère que le chapitre vous à plut
qu'il vous a étonné du moins ! Si vous êtes pas content faites le savoir !
lol
Je tiens à remercier tous les lecteurs/ auteurs qui me suivent encore malgré que j'ai dit que j'allais certainement arrêter ce blog après l'échévement de mes
histoires en routes !
Vous êtes vraiment super je vous adore !!!
JE VOUS AIME !!!
Bye =)
Par Danouch
-
Publié dans : Post it de Danouch =)
2
Lundi 3 novembre
1
03
/11
/Nov
19:53
*pas
d'image pour le moment*
Un baiser tendre et voluptueux, il aurait put s'écouler des années que je ne l'aurai pas
remarquer, il aurait put il y avoir une explosion qu'elle m'aurait sembler futile et sans importance, sans force ni puissance, sans éclat ni impressionnante. Rien. Rien n'aurait put me faire stoper
ce moment, rien n'aurait put le gâcher.
Rien.
J'aurai aimé qu'il dure encore et encore et même si ce baiser n'avait sans doute durer que quelques minutes à cet instant le temps s'était arrêter, nous étions perdu dans
l'infini, j'étais totalement emprisonner et j'avoue que cela m'effrayais ! Me sentir posséder de cette façon, si dépendant, si faible ! S'en était absurde, énervant même ! Je n'arrivais pas à me
débarasser de ce sentiment qui faisait battre et souffrir ma poitrine. Un point au plus profond qui pressait. J'étais à la limite d'étouffer, j'étais à la limite de devenir fou ! Fou de rage ou
d'amour. Je me haïssais de ce sentiment, ce sentiment qui me rend si vulnérable à mes yeux, ce sentiment qui détruit ma force. Je haïssais ce sentiment tout comme j'en avais besoin.
Le goût de l'alcool sur nos langues, je pouvais goûter les fruits de la passion du Passoa qu'il avait ingurgiter toute la soirée. Le souffle nous manquait tant l'un qu'à l'autre,
sa main qui s'était égarée dans mes cheveux retomba molement sur ma cuisse, il désouda nos lèvres laissant échapper une souffle chaud, son front contre le mien il fermait les yeux et profitait de
ce moment. Mon coeur ne se calma pas, c'était douloureux. Je regardais le doux visage de Costia, il me regarda. Sans sourire, ni émotion, mon coeur accéléra encore plus et malgré mon caractère de
lion je ne pu m'empêcher de laisser transparaître une once d'inquiétude quant à la suite des évenements.
J'ai sentit sa main se resserer sur le miennes qui tremblaient malgré moi, il ne détourna pas mon regard, ses yeux bleu me transperçaient le coeur. C'était douloureux,
terriblement douloureux. Un nouveau me frappe à la poitrine, j'y posa l'une des mes mains priant pour que mon coeur se calme enfin. J'ai sentit sa main quitter la mienne pour venir se poser sur
celle qui était appuyer contre mon coeur, il la prit lentement et l'écarta de mon torse pour la poser sur la sienne.
" Boum Boum " " Boum Boum "
" Boum "
" Boum Boum "
Mes joues s'empourprèrent aussi tôt, la sensation de tenir une chance contre sa main, la sensation que tout ceci était bel et bien réelle ralentissait mon coeur et gouffla ma
poitrine d'une étrange sensation, quelque chose qui me piquait les yeux et me serrait la gorge mais qui me donnait envie de sourire. Envie de rire, de l'embrasser avec passion et de ne plus le
quitter pour s'enfermer dans notre infini.
Il se redressa et me pris par la main, je le suivis comme un automate sans me poser de question, j'étais éblouis, hypnothisé, c'est pourtant difficile de comprendre ses
intentions. C'est pourtant pas difficile de dire : non.
- Costia tu es sur que c'est ce que...
Il me poussa sur l'un des futon, son corps immense vint s'écraser contre le mien, je put sentir son souffle contre mes paupières, j'étais effrayé ! Tétaniser à l'idée
qu'il...enfin qu'il...me prenne ! Je ne voulais pas, j'ai senti la panique, j'ai senti toute l'anxiété qui me fit me débattre dans les sens comme un gamin qu'on allait violer.
- Arrêtes ! Arrêtes je te dis !
Il posa ses lèvres violemment contre les miennes, mes cris furent étouffer, sa langue dansante et chevalresque m'appaisait, mes anxiétés disparaissaient. Toujours présentes mais
bien cacher derrière des battements toujours plus rapides, des respirations toujours plus sacadés. Il passa ses long doigts le long de ma nuque me bisouillant l'os de la machoire pour remonter sur
mon lobe et redescends le long de mon cou. Sa main effleurait mon t-shirt, je sentit une sensation frâiche sur l'os de ma hanche, ses doigts me caressait la taille avec finesse et tendresse. Sa
langue experte parcourait mon cou, mon visage, mes lèvres, le menton, la clavicule. Je frissonais autant de désir que de peur, j'avais peur de tout ce qui ce passait de ses sentiments qui me
dépassaient !
Peur de me faire engloutir dans un tourbillon sans fin, avec à la clé l'inconnu...
Il redressa son visage, la lumière de la Lune faisait briller ses yeux de loup blanc, un sourire tendre s'étira le long de son visage.
Finit l'angoisse. Une douce chaleur s'empara de moi.
Je l'aimais. Je l'aime et l'aimerai...
C'est un fait. Je n'y peux rien, c'est malheureux mais c'est ainsi, je lui ai toujours appartenu, il peut bien faire ce qu'il veut de moi, je suis sien. A jamais.
Le bruit de ma fermeture éclair qu'il descendait rapidement, mon t-shirt qu'il retira avec une facilité étonnante, ses doigts frôlant mon bas ventre, des chatouilles venaient me
faire un peu tortiller, je me mordis la lèvre inférieur du bien être qui me noyait. Son sweet suivit le même chemin que les autres habits qui furent très vite enlever, nous retrouvant à la génèse.
C'était un soir d'hiver et les étoiles ne brillaient que pour nous, c'était un soir d'hiver et j'avais terriblement chaud.
Sa main sur mon entre jambes, ses long va et viens, ses coup de langue rapide, sa bouche chaude et humide ! L'extase, le paradis, l'apogé du plaisir et ce n'était que le début !
Mes mains froissaient ses cheveux de jais, il arrête à temps, m'embrasse à nouveau tout en introduisant le premier doigt. La douleur, une sensation désagréable, je ne voulais plus ! Je déteste et
pourtant je ne fis rien. Il m'embrassa à nouveau, d'un longoureux baiser mélangeant le plaisir brute et la délicatesse. Un mariage parfait qui nous correspond assez. Moi la beauté brute, toute
faite, sauvage et sans artifice. Lui la douceur, la tendresse incarné, le charisme d'un prince et la finesse d'un intellectuel.
Nous étions le jour et la nuit.
Deux doigts.
Un autre gémissement de douleur, où était le plaisir tant attendu ? Ses baisers me donnait plus de jouissance. C'est ce que j'ai pensé durant les cinq prémières minutes puis une
fois bien habitué, un point sensible au fond, ce frottement, c'était bon...c'était tellement bon ! Je gémissais plus fort le suppliant presque de venir en moi, anxieux mais confiant. Il se
positionna aussi tôt pour s'y introduire brusquement.
- Ah !!
C'était un calvaire ! Une douleur lacerante, je pris dans grande bouffée, il ne disait rien, ne parlait pas. Pas de mots réconfortants, pas de questions, ses reins bougèrent sans
plus aucune délicatesse, sans retenu. Un début déjà trop brusque, une larme s'échappa de mes yeux, j'avais l'impression qu'on m'avait enfoncé un couteau dans l'anus. Il me fallut une bonne dizaine
de minute avant de sentir le plaisir, avant de sentir la sueur de deux corps fou de désir ! Costia s'épuisait, il donnait tout ce qu'il avait et ne se retenait pas de gémir, ses mains cramponnées à
mon bassin il criait. Plus fort.
Nos deux cris se mêlèrent, c'était une fusion parfaite, après l'effort le réconfort et c'était une récompense dés plus magique ! Je n'avais jamais autant ressentit de plaisir,
impossible de parler, impossible de respirer correctement. Je n'aurai pas put l'arrêter de toute manière car je ne voulais surement pas, c'était indescriptible ! Sensuel, torride, inattendu.
Inéspérer.
- Aaaahhh !!
Un dernier soupir, un dernier coup de rein profond et violent. Il s'effondra sur moi, collant de sueur, le souffle chaud mais tellement frais comparer à nos deux corps, j'étais
épuisé. J'étais comblé.
Je m'endormi comme après avoir fait le plus beau des rêves maintenant, comme on dit, je peux mourir.
Le soleil me frappa le visage, en rogne je pris mon coussin pour le mettre sur ma tête, je détestais ce genre de réveil c'était insupportable ! Je déteste le soleil de toute
façon, surtout le matin.
J'aime rien de toute façon, enfin presque...
Une nouvelle fois cette sensation d'être pris dans un étaux, la peur de relever le coussin et de constater une fois de plus que j'avais rêvé, comme dans la neige cette nuit là.
La peur de la déception et du rêve inaccessible.
Et puis merde !
J'ai retiré mon coussin rapidemment et je me suis relevé tout aussi vite, énergique et surtout plein d'adrénaline. Il était là, étendu sur le ventre, nu sous ses draps, la peau
brillante, fraîche. Sa bouche légèrement entrouverte, ses yeux clos, les bras de chaque côtés de la tête j'ai souris intinctivement.
- Tu deviens pire que Ashley !
Il ne réagit pas. Toujours endormis comme un loire, je me suis écarté pour aller prendre douche et j'en ai profité pour lui faire enfiler un boxer. La fraîcheur de l'eau me
réveillant, j'étais heureux pour la journée et prêt à affronter les regard lubrique de Ash qui nous avait certainement entendu. Je descendis des marches, le paquet de cigarette en main, mon air
habituel et je m'avachis sur la table de la cuisine.
- Salut Ash ! Déjà debout ? Je demande intrigué
- Impossible de dormir vous avez fait trop de bruit ! Se plaint il
- Même un avion ne pourrait pas te réveiller !
- Oui mais les gémissement si !...vous m'avez excités bande de cinglés..., il rougit puis tire la langue
- L'obsédé !
- Homme.
- Logique alors.
- Alors ?
- Alors quoi ? Je demanda blasé allumant ma cigarette
- Il est comment au lit ?
- Pff !
- Aller dit putin !
- T'es trop curieux ouistiti !
- M'appelle pas comme ça babouin !
- Il est ... parfait.
- Mouais...c'était débile de te poser la question puisque tu l'a...
- Ta gueule.
Mon air n'avait rien d'amusant, je n'arrivais même pas le dire moi même à haute voix alors ce n'était par pour qu'un autre le dise à ma place.
- T'es vraiment grinch' le matin !
- C'est toi qui dis ça...
- Bref. Alors c'est officiel ?
- Qu'est-ce qui est officiel ? Dit une voix endormie
Arrive le gros dormeur, lui qui se réveil habituellement toujours le premier c'est assez étonnant. Je n'ose pas tellement le regarder pourtant je ne peux pas m'empêcher de
constater que quelque chose cloche. Son air trop assuré peut être, cette façon de prendre tout à la légère n'est pas vraiment son genre.
- J'ai un mal de crâne affreux !
- Fallait pas autant boir Costia ! Se moque Ash
- T'as bu plus que moi !
- La différence c'est que moi je l'assume et tiens l'alcool haha !
- Exact, t'es un vrai cas !
- Alors c'était comme hier soir Costia ? Demande directement Ash
Je recracha la fumer de travers, mes yeux s'exorbitèrent et je toussais à plusieur reprises surpris par ce manque de délicatesse. A force d'être franc on peut devenir chiant
Ashley !
- Pouaa ! Me raconte pas mes souvenirs s'arrêtent au moment où je t'ai vu danser comme une traînée !
- Quoi ? Tu te souviens plus du reste ? Faillit s'évanouir Ash
- Bah non ! Je crois que j'ai vraiment éxageré hier soir sur l'alcool ! Haha !
Il riait. Naturellement. Sans arrière pensées, pas de moquerie ni de comédie, il n'essaye même pas de nier, ses joues ne rougissent pas, il me regarde comme avant. Comme un
ami.
Un bruit de verre brisé.
- Aie ! Costia suce son doigt saignant légèrement
- Fais plus attention la prochaine fois...,je dis d'une voix faible
Cette phrase si révélatrice de son mon ressentis, cette phrase qui m'arrachais la gorge, j'avalais une couleuvre, c'était long et étouffant. Mes yeux me brûlent.
- Tu me connais ! Sourit innocement Costia en ramassant les bouts de verres
- Hum.
- Link..., à peine audible
Ashley tentait de me réconforter, il avait mal pour moi, je le lisais dans ses yeux brillant de larmes comme si j'avais transmi cette douleur en lui, il semblait souffrir autant
que moi semblant me tendre une main invisible pour m'empêcher de m'écrouler. Je ne la prends pas.
- Bon les gars je rentre. J'annonce revêtant le masque de l'indifférence
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande gravement Costia
- Noël. J'ai jamais vraiment aimé cette fête.
Je monte à l'étage pour récupérer mon sac, je redescend dans le salon ma veste beige y est posé un bracelet en tombe, un bracelet d'argent au écriture bleu clair le nom qui est
gravé en mon coeur. Constantin.
Je le dépose sur la table basse et pars, le tête haute, la cigarette à la bouche, les larmes ruisselantes se gelant au contact du froid.
*va se cacher dans un abri atomique*
Par Danouch
-
Publié dans : C'est comme la masturbation...
8
Mardi 28 octobre
2
28
/10
/Oct
15:33
La flemme immense de me corriger désolé !
No one knows what it's like
To be the bad man
To be the sad man
Behind blue eyes
Le monde serait tellement plus beau si il n'y avait pas les hommes. La vie serai tellement plus
simple si il n'y avait pas l'amour.
Je serai tellement plus heureux si je ne vivais pas. Ok j'avoue une fois mort je suis pas sûr que la sensation de bonheur m'importerai plus que ça, cela dit c'est pas ça le vrai bonheur ? De ne se
soucier de rien.
- Actives Link ! S'exclame Ashley
- Hum.
Je presse un peu le pas, le bruit de neige sous les pieds m'agace à vrai dire je n'ai jamais vraiment marcher dans le froid ce genre de temps ne me convient pas et pourtant
lorsque j'étais enfant on passait des nuits entières avec Costia à ragarder les flocons tombés reconvrant petit à petit la ville de Kyoto. Je regarde le ciel nuageux et Ashley à côtés de moi dans
son bonnet à pompom qui tire une tête assez infligeante : il n'aime pas le froid non plus.
- On a déjà une heure de retard !
- J'hallucine là ! C'est toi qui te permet de me dire ça alors que j'ai été obliger de te foutre des coups de coussin pour te réveiller !
- Fallait pas d'ailleurs ! Tu sais comme j'déteste ça !
- Héhé...
- Enfoiré.
On arrive enfin devant chez Costia, je me presse pour frapper le premier, un paquet dans la poche je m'amuse à trituré le noeux entre mes doigts jusqu'à ce que son père vienne
nous ouvrir.
- Entrez !
- Vous êtes encore là Nicolayevich-san ? Vous ne deviez pas aller au restaurant ? S'exclame Ashley
- Vous connaissez les femmes...
Alors que nous étions dans l'entrée à discuter avec le père de Costia une magnifique femme au cheveux de jais descendait les marches, sa robes noire faisait ressortir la pâleur
de sa peau. Cette même pâleur dont à hériter Costia, il ressemble énormément à sa mère mais il a la carrure de son père. Les yeux du grand roux s'émerveillèrent face à la beauté qui lui souriait il
devait se dire à quel point il avait de la chance d'avoir épousé une femme aussi belle, sa vie était comblée. Il lui tendit la main, il fit une réverence et un baise-main le regard doux et
mieilleux. Misha savait à quel point son mari l'aimait, son coeur battait à vive allure contre sa poitrine, leur amour était resté le même après tant d'années.
- Bonsoir Link et Ash ! Je suis heureuse que vous soyez venus j'avais peur de laisser Costia pour une soirée aussi importante ! J'espère que vous familles ne m'en voudront pas, dit elle dans un
accent russe très suave
- Vous êtes ravissante Misha-san ! Pour ma part mon oncle n'a absolument rien dit là dessus.
Tout simplement parce que l'oncle d'Ash est un homme qui ne prête pas vraiment attention à son neveux. Peu lui importe qu'il rentre tard ou non et ceci si c'est le soir de noël
ou non.
- Et toi Link ? Satsuki n'a rien dit ?
- Elle est avec son amant de la semaine pas de soucie.
Misha me fit simplement un sourire réconfortant et partit bras dessus bras dessous en compagnie de son mari qui lui avait préparer un magnifique surprise pour le réveillon. Bien
sûr vous l'aurez compris moi, Ash et Costia allons passer le réveillon ensemble. Je n'ai pas envie de voir le visage de Costia je sais déjà à quel point il heureux que ses parents s'aiment autant
mais l'amour qu'ils ont pour l'un et l'autre efface celui qu'ils devraient accorder à leur fils.
- On peut rentrer ? J'espère que t'as pris des caisses entières de champagnes parce que j'ai trop soif et surtout je crève la dale ! S'exclame Ashley
- Tu penses qu'à bouffer ma parole ! Rit Costia
- Je te signale que j'ai rien manger de l'aprem' juste pour ce soir ! Je pensais que t'allais nous faire une bonne grosse dinde !
- Une dinde ?
- Ouais un peu comme celle qui est venue chez toi il y a de ça une semaine.
Ma parole a dépassé ma pensée, les yeux écarquillés je venais de me rendre compte de la bourde que je venais de comettre. Ashley s'exaspérait de voir à quel point j'étais pas
doué mais le regard de Costia ne changea pas vraiment, il savait que ça allait ressortir seulement il aurait espéré que ça ne soit pas ce soir. Pas le soir où il n'était pas vraiment d'humeur.
- Ca t'as marqué cette histoire ! Se moque Costia espièglement
- Oublies ce que j'ai dis.
- On va en finir une bonne fois pour toute ! Tu ne te défilera plus Link dis moi le fond de ta pensée !
- C'est bon laisse tomber. C'est juste que ça m'a choqué venant de ta part je pense que tu étais plus respectueux de toi même...
- T'es vraiment mal placé pour l'ouvrir !
Je m'écrasais. C'était la seule solution pour éviter que la vérité n'éclate, pour éviter que je ne fasse la plus grosse erreur de ma vie. Je cherchais le soutien de Ash derrière
Costia plus énervé que jamais, lui qui est toujours calme, lui qui m'appaise dans mes crise de nerfs. Voilà que je me retrouvais à baisser les yeux face à sa haine, il n'était pas d'humeur et ma
remarque était la goûttes d'eau qui faisait déborder le vase.
- Stop maintenant. Vous êtes deux mecs qui essayent de s'amuser tout simplement ! J'ai pas envie de passer des fêtes de noël complètement pourrit par votre faute ! Alors faites moi le plaisir de la
fermer.
Finalement le calme est revenu. Ashley avait refroidit Costia et moi je me détendais un peu, ce soir je vais me faire petit et surtout je prends mes distances.
- Il a raison. Je ne voulais pas crier. S'excusa Costia
- Je me tairais la prochaine fois.
On est descendu ensuite au rez-de-chaussée on a manger comme des goret et picoler comme jamais ! Chacun ses bouteilles pas besoin de verre la fête c'était ça chez nous.
J'enchaînais, alcool, rigolade, clope, alcool, clope, clope, rigolade, clope. Moi qui tenait l'alcool aussi bien qu'une gamine de dix ans avec un verre de vodka j'étais apte à tout accepter, à rire
de tout, à danser sur le canapé, marcher en zig-zag. Faudrait me filmer quand je suis caisse.
- Putin Link tu m'asphyxie avec ton join ! Va fumer dehors ! S'exclame Ash
- Ta gueule..
- Merci d'être venu les gars, sourit Costia
- De rien ! S'écri Ash en lui sautant dessus
Il se frotta à lui en ronronnant, aussi bourré que moi, ca ne m'enpêchait pas de lui lancer une regard plus meurtrier que jamais il le remarqua mais n'y prêta pas attention.
Ashley est un grand provocateur, il n'a peur de rien, ni même de moi. Et surtout quand il est raide il adore jouer avec le feu, ca lui brûle les veines, une bonne bagare il n'y a que ça pour le
calmer, il n'y a que le sang qui lui fera arrêter un combat.
Bourré je l'étais mais stupide pas encore, j'ai pouffer un petit rire et je me suis levé du sofa où je m'étais étaler, tout en titubant j'ai marché jusqu'à la porte d'entrée. Je
suis allé dehors m'aerer l'esprit et surtout me calmer. Je ne supporte plus qu'on touche Costia, je supporte pas d'être loin de lui, je supporte pas de voir qu'il s'amuse avec d'autres, qu'il
sourit à d'autres.
- Pourtant il faudra que je m'y fasse...
C'est que mon ami. Juste mon ami.
- Tu peux fumer dedans si tu veux.
Il s'adosse à la porte les bras croisés, son éternel sourire, son regard malicieux.
- Je voulais prendre l'air.
Le silence revient à nouveau, je finis ma cigarette et la jette par terre, je m'approche du porche et me plante face à mon meilleur ami. Il ne bouge pas, il me regarde dans les
yeux, des yeux d'un bleu glacial qui me font frissoner, je ne détourne pas son regard, il se redresse et ouvre la porte pour me laisser passer. En une seconde mon corps était devenu bouillant
malgré la température extérieur, j'aurai put me rouler dans la neige tellement je me sentais chaud. Ash dansait dans le salon la bouteille de champagne à la main il avait mis de la musique et ne se
gênait pas pour se remuer comme un dieu. Son corps fin, ses courbes félines, son visage planant, il semblait en transe. J'ai aussi tôt regarder Costia qui semblait subjuguer par la
danse de son ami, je me mordais la lèvre de colère, il regardait un autre que moi ! Il le regardait ! Il le devorait des yeux ! Lui ! Pas moi ! J'ai préféré prendre une nouvelle cigarette et monter
à l'étage, sans même regarder derrière moi je me suis enfermé dans les chiotes prétextant une envie pressante. L'alcool me faisait tourner la tête, je me sentais bien dans mon corps, la lumière
m'aveuglait, une affreuse envie de pleurer, de frapper quelque chose pour me calmer, de frapper aussi fort que je pouvais quelque chose ! N'importe quoi !
Je ne fit rien. Je me suis tout simplement écrouler le long de la porte, la tête tombante sur mon torse, les bras l'entourant, j'ai fermé les yeux un moment pour éviter de fondre
en larmes. Cette douleur attroce qui vous prend au coeur, vous la connaissez n'est-ce pas ? Cette envie de dormir pour oublier, de vite aller vous coucher pour appaiser cette voix qui vous hurle à
quel point c'est dur au fond de vous ! Vous avez subitement la gorge serrer, les coeur broyer, la machoir vous fait mal, les yeux vous piquent, vous relever la tête vers le ciel. Pourquoi vous
?
J'ai allumé ma cigarette, la tête en arrière, puis après deux bouffées je l'ai jeté dans la cuvette. Je suis sorti, titubant encore plus, j'ai marché le long du mur essayant de
ne pas tomber par terre. J'entendais les rires de mes amis, la musique comme un son en fond, je me suis approché des escaliers assez inquiet, devais je descendre ? Si je vais me coucher maintenant
ils ne le remarqueront même pas...
Cette remarque me fit à nouveau la sensation d'un poignard planter dans le coeur, une légère grimace de douleur s'afficha sur mon visage jusqu'à ce que je finisse de descendre
les marches.
- T'as vomi ? Me demanda Ash en me voyant approcher
- Non.
- T'es tout blanc Link t'es sûr que ca va ?
- Ouais c'est bon.
Je me suis écroulé sur un fauteuil et j'ai fermé les yeux la main sur le front, je respirais profondement. J'aurai finalement dut rester là haut.
- Au fait voilà vos cadeaux les mecs ! S'exclame Ash
Il me tendit un paquet que j'ouvri rapidement, j'avais le droit à un t-shirt de grande marque et Costia avait une superbe veste qui lui allait comme un gant. Costia m'offrit deux
nouveaux piercing, un pour ma lèvre et l'autre pour l'arcade.
- Vu que Satsuki t'a offert tes piercings je voulais t'en offrir d'autres vu que je connais un peu plus tes goûts.
- Merci.
J'offris un coussin en forme de bob l'éponge pour Ash qui adorait ! Et a Costia une ceinture que j'avais trouvé en faisant les magasins à Tokyo.
- C'est cool les gars merci !
- Merci Link j'adore la ceinture !
- Merci à vous.
- Encore un noël ensemble...Vivement l'an prochain !
Ashley sauta du canapé pour venir nous enlacer chacun notre tour puis il partit en sifflotant jusqu'aux toilettes.
- Il change pas...même bourré ! Rit Costia
- Hum...Costia ?
- Oui.
- Je...enfin...je voulais te donner un autre cadeau...
- Ah ?
- Tiens...
Timidement j'ai sorti la boîte que je gardais dans ma poche, les mains tremblantes je n'osais pas trop le regarder, allait-il l'apprécier ? Je ne lui avais jamais offert un
cadeau dans ce genre là, à vrai dire je me sentais plus comme un frère envers lui. Je trouvais ca stupide de s'offrir des bijoux entre mecs et pourtant lorsque j'ai vu ce bracelet je savais qu'il
était fait pour lui. C'est surement ma façon à moi de me déclarer à lui, c'est surement une façon à moi de lui montrer à quel point je tiens lui. Même si il ne comprend pas le sens cacher de ce
cadeau j'espère au moins qu'il l'aimera.
- C'est pas mon genre je sais mais ! Que veux tu ! Je ris nerveusement
Je regarde Costia, il semble paralyser en regardant le bracelet dans son écrin, il le sort, des mailles fine en argent, son nom graver dessus en bleu faisant ressortir la couleur
de ses yeux.
- Si tu veux tu peux le changer hein !
- Merci...Je...Merci Link ! C'est plus beau cadeau que j'ai jamais eut...
- Arrête tes parents t'ont offert un week end dans les Alpes ! Je ris à nouveau gêné
- Il vient de toi alors pour moi c'est le plus beau cadeau..
J'ai senti mes joues rougirent comme jamais, il s'est levé pour venir me prendre dans ses bras, il s'est assis à côtés de moi et m'a serré contre lui. Une étreinte enfin.
Cela faisait une semaine que je n'avais plus sentit ses bras protecteurs, cette odeur vibrante, sa peau douce et fraîche. Ses cheveux fins se mêlaient au miens, ces doigts vinrent si nicher dedans
il releva mon visage avec son autre main. Je vivais un instant de pure bonheur et j'eus le coeur qui allait exploser quand il me donna le plus tendre des baisers.
Par Danouch
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9
Mardi 7 octobre
2
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19:50
Comme un gamin qu'on venait d'emmener dans un rayon de jouet, comme une
femme qu'on avait lâché avec une carte de crédit devant des tonnes de magasins Adam courait dans tous les sens trainant avec lui Sanzo. On aurait put croire qu'il était mal mené et que la
surexcitation de Adam pourrai l'enerver seulement il se sentait tout simplement bizarre, bizarrement heureux ! Il avait envie de sourire et de rire depuis des années maintenant.
Il voyait le monde d'un autre regard et c'était comme si le ciel s'ouvrait peu à peu à lui et qu'il pouvait enfin ouvrir ses ailes. Ce matin ils ont déjà visités trois
appartement mais Adam à toujours trouver un défaut et qui n'était pour lui "pas négligeable" alors les voilà à nouveau à la chasse au petit nid douillet qu'il leur fallait à tous les deux. Bien sûr
Sanzo laissa faire son...pouvait il dire son amant ? Après tout ils n'étaient pas officielement ensemble cependant il n'arrivait pas à le considérer comme un simple ami. Peut être son ange gardien,
sa protection.
- Dis Adam..., dis Sanzo d'une petite voix
- Oui ?
- Est-ce que nous...enfin je veux dire est-ce qu'on ...sort ensemble ?
Adam se sentit heureux, sa poitrine se remplissait de bonheur il n'avait jamais autant été heureux de vivre avec quelqu'un ! Pour lui c'était évident il ne pouvait pas se voir
avec quelqu'un ! Sanzo était le seul pour qui son coeur n'ai jamais battu. Il l'aime. Plus que tout au monde...plus que lui même.
Il l'attira soudainement contre lui, quelques passants se sentaient un peu gênés par deux hommes qui s'approchaient ainsi, Sanzo se sentit la cible des regards, très mal à l'aise
il essaya de se détacher de l'étreinte de Adam mais celui ci ne l'entendait pas de cette oreille. Il l'embrassa avec tout l'amour qu'il l'animait, devant tout le monde peu lui important ! Ce
n'était pas interdit à ce qu'il sâche et quitte à être amoureux autant que tout le monde soit au courant il est l'homme le plus comblé du monde. Celui qu'il aime est magnifique, il est craquant,
tendre, si fragile...c'était sa précieuse pierre, son coeur de cristal.
- Je t'aime Sanzo.
Sanzo rougit violemment et tentant de se cacher dans le torse du blond, il était sur un nuage, comment une tele chose pouvait arriver à lui qui ne croyait n'avoir pas le droit de
vivre ? Cela devait être un rêve ! Ca ne pouvait être que ça, c'était un rêve.
- Ne me réveillez pas alors...
Adam sourit et entremela ses doigts dans les siens ne se lâchant pas du regard, un grand sourire trônait leurs deux visages et d'une cadence plus tranquille ils reprirent leur
petite promenade, tous deux serein. Comme si le passé c'était effacé et qu'il n'avait vraiment vécu que depuis cette après midi sur le pont, une renaissance, un véritable recommencement. Ils
étaient différents. Ils étaient fait l'un pour l'autre.
Le soleil brillait même si un vent frais les obligeaient à rentrer pour manger, Emy était absente pour la journée. Adam se mit toute suite au fourneaux avec son tablier fétiche à
petit pois rose. Dieu que Sanzo pouvait le trouver ridicule là dedans ! C'était vraiment à mourir de rire heureusement qu'il savait très bien se retenir. Cela faisait quelques mois maintenant
qu'il avait découvert de nouveaux sentimens et la bonheur en faisait parti, avoir envie de rire, de sourire. C'était nouveau mais tellement bon.
Sanzo s'assit sur le canapé et retira très vite son pull, cet appartement avait l'avantage d'être très bien chauffé et parfois un peu trop. Il alluma la télévision pour mettre la
chaîne des informations, lui qui ne connaissait rien au monde extérieur maintenant était devenu accro aux nouvelles et ne pouvait plus regarder une autre chaîne. Il s'intéressait à la politique,
aux guerres, à la bourse ! Tout l'intéressait.
- Tu devrais faire journaliste...
Adam arriva derrière lui et l'enlaça contre son tablier en lui déposant un baiser dans le coup.
- Je ne pourrai jamais.
- Pourquoi pas ?
- Je ne pourrai pas c'est tout...
Petit à petit la timidité envahissait Sanzo, il serai incapable de faire un métier aussi beau que le journalisme ! Il se contenterai de reussir son Bac pour commencer, ne voulant
pas être un fardeau pour Adam il irait ensuite travailler.
- Et tu comptes faire quoi après ton Bac alors ?
- Travailler.
- Sans diplôme ? Ecoutes moi Sanzo, tu dois continuer tes études pour faire quelque chose que tu aimes toi !
- Je n'aime rien de particulier tu sais...
- Sauf tout ce qui se passe dans le monde ! Ne gâche pas cette chance d'être passionné par quelque chose et d'en avoir la possibilité d'en vivre !
- Et tu comptes payer mes études c'est ça !!
Que venait il de faire ? Il s'était emporté contre Adam ! Il s'était soudainement sentit agresser et avait riposté lui qui était si calme, si fragile il venait presque de
s'en prendre à celui qui lui était le plus cher. Que lui arrivait-il ? Soudainement il se sentit terriblement mal et coupable, il détourna le regard de son amant pour reculer contre son siège, il
ne pourrai plus le regarder en face, il méritait qu'on le punisse par avoir élevé la voix !
Adam sentit le froid que cette discussion avait jeté et Sanzo manifestait toute suite des réactions qui lui sont propres, il se recula comme de peur, non pas de peur que Adam lui
cri dessus mais de peur de recommencer lui à crier sur Adam. Cependant c'était un pas de plus vers la confiance, c'était un pas de plus vers la liberté de s'exprimer Sanzo avait manifester une
réaction naturel et ça Adam en était très heureux. Il essayait de s'imposer, de prendre des décisions pour lui et il fallait qu'il comprenne qu'au contraire c'était quelque chose de très positive.
Il avait l'impression de faire l'éducation d'un enfant mais c'est ce qu'était Sanzo, un enfant faible qui avait besoin qu'on l'aide et qu'on l'aime. Dieu sait que Adam l'aimait, plus que tout !
- Je suis content, sourit Adam
- Hein ?
- Tu t'es enfin affirmé ! Tu ne t'es pas laissé écraser et moi ça me rend fier de toi.
- Hein ?
- T'es trop chou quand tu fais ça !!!
Adam lui sauta littéralement au coups le serrant fort dans ces bras tendis que Sanzo rougissant de plus bel tentait de le calmer en beguayant timidement. Il était impulsif ce
n'était pas vraiment de sa faute et puis après tout c'était sans doute ce que faisait de Adam un homme si particulier à ces yeux, cette faculté à s'émerveiller pour un rien et sa bouille de
capricieux était encore plus craquante. Il avait trouvé son repère. Il ne l'avait pas cherché c'était lui qui était venu lui ouvrir la porte du paradis.
Adam reparti le sourire aux lèvres devant sa cuisine, Sanzo se leva à son tour ne sachant pas trop ce qu'il pouvait faire il mit la table naturellement et décida d'aller prendre
une douche tant qu'il avait le temps. Les vieilles habitudes ne partaient si rapidement encore une fois il ne ferma pas la porte à clés, comme si il était encore chez lui, comme si il avait peur
que son père face apparation et le ne frappe à mort si il fermait cette porte. Les souvenirs de cette nuit affreuse refaisait surface, cette nuit qui à bien failli être la dernière de sa vie. Il se
souvient du visage défiguré par la haine de son père, son sourire taillé sur sa peau, ses yeux exorbités par la folie. Il se sentit pris par un frisson de terreur et entoura son corps frèle de ses
bras, il ouvrit le jet de la douche et si hissa sans attendre.
L'eau chaude lui fit un bien fou, mais le visage de son père restait graver dans son esprit lui donnant l'envie de vomir. Sanzo releva le visage l'eau frappant contre ses
paupières il passa ses mains dans ses cheveux, l'odeur de la mort était encore rampante sur sa peau. Il ouvrit les yeux fixant son corps nu, une cicatrice qui lui brûlait le mollet, il en avait sur
le dos, sur le torse, le ventre. Ces cicatrices qui ne s'effeceraient jamais tout comme son passé, tout comme sa douleur, tout comme cette envie éternel de mourir pour ne plus rien penser. Tout ça
restera là, toujours près de lui, près à lui faire faire le grand plongeons si il s'approche trop du vide.
Adam sentait la lourdeur de la soirée, un éclair venait d'éclairer toute la maison et le grondement était si profond qu'il en eut des frissons. Une journée pourtant frâiche et
dans peu de temps la pluie allait s'abattre sur les vitres avec fracas, les souvenirs d'un Sanzo étendu au sol recouvert de son propre sang, il se souvient comme il n'avait pas put distinguer le
corps de son amant dans cette mar. L'arme entre ces mains il ne savait pas trop comment réagir mais Dieu sait à quel point il avait peur, à quel point il avait été horrifié par cette vision et par
la réalité qui est que même un père peut devenir un monstre comparable au Diable.
Le repas était près et Sanzo n'était toujours pas sorti de la douche. Après avoir servi les deux assiettes et quitter son tablier immonde il se dirigea vers la salle de bain et
colla son oreille à la porte. Il entendait bien le bruit de l'eau couler mais pas un signe de Sanzo, ce qui pourrai sembler normale si il n'avait pas cette inquiétude qui grandissait avec le bruit
du tonerre.
- Sanzo ? Le dîner est prêt.
- J'arrive.
Rassuré il se recula pour soupirer un grand coup. Vraiment il était beaucoup trop derrière lui, il devait lui faire un peu plus confiance si Sanzo dit qu'il va bien alors il faut
le croire. Même si au fond il sait très bien que les cicatrices lui font encore très mal.
Sanzo finit par sortir de la salle de bain d'où s'échappait la buée grandissante, il adorait l'eau brûlante jusqu'à ce qu'elle lui fasse rougir la peau, juste un bas de pyjama il
s'installa à table et mangea tranquillement en tête à tête avec Adam qui lui regardait trop souvent cette fenêtre ruisselante de pluie. Le dîner était bon, Sanzo débarassa la table dans le silence
qui se faisait de plus en plus pesant, un malaise c'était comme installer ce soir et tous deux avait l'impression d'avoir fait quelque chose de mal ou dit quelque chose de mal. Malgré ce qu'on peut
penser ce fut Sanzo le premier à poser la question, il ne supportait pas ce mutisme ça l'irritait à un tel point qu'il en étouffait.
- Qu'est-ce que tu as ? Il demanda sur un ton neutre
- Rien du tout, réponds simplement Adam
- C'est ça...
- Il n'y a rien je t'assure.
- Fou toi de ma gueule en plus !
Adam pouffa de rire.
- Tu t'imagine des trucs Sanzo je t'assure je vais bien ! Haha !
S'en était trop. Sanzo balança l'assiette contre le miroir face au lavabo puis fixa Adam d'un regard assassin. Si il y avait bien une chose qu'il détestait à présent c'est le
mensonge. Alors que la colère du coup avait fait sursauter le beau photographe Sanzo prit comme une douche froide. Il venait de s'enerver et briser une assiette. Il fit les gros yeux paniqué il
fixa les fraguements de l'assiette dans l'évier.
- Je suis désolé, il marmonnant en partant dans la chambre
Sanzo s'enferma à l'intérieur et respira un grand coup. Ces crise de colère l'effrayait, il n'arrivait pas à se contrôler quand est-ce que ca s'arrêtera ? Quand il
ressemblera à son tuteur qui n'était même pas son vrai père ! En arriverait-il un jour à faire du mal à celui qu'il aime le plus au monde ? D'accord ce n'était qu'une assiette mais la prochaine
fois qu'est-ce que ca sera ?
- Sanzo ouvre s'il te plaît...
- Non ! Je ne veux pas te faire du mal Adam !
- Tu ne me feras aucun mal Sanzo arrête de divaguer et ouvres cette putin de porte !
Sanzo s'éxécuta et recula pour laisser rentrer son amant qui ne semblait pas du tout choquer par la situation.
- Je perds les pédales Adam...
- Je t'assures que non. C'est ma faute tu as besoin de faire confiance à quelqu'un et voilà que je commence déjà à te cacher des choses. Ta colère était justifié il faut juste que tu apprennes à te
contrôler. Si j'étais si silencieux Sanzo c'était parce que je m'étais enfermer dans mes pensées, la pluie à été comme un déclic, un rappel à l'horreur qui t'étais arrivée et aujourd'hui je m'en
veux de ne pas avoir été là à temps ! Je suis désolé si je t'ai fais peur mon coeur...
- Je t'aime. Murmura Sanzo
- Approches...
Sanzo se refugia dans les bras de son amant, le serrant aussi fort qu'il le pouvait, que pourrait il arriver de pire que de le perdre ? Il ne voulait plus jamais s'énerver contre
lui et à l'avenir il se contrôlera, il y arrivera ! Pour cet amour, pour ce bonheur qu'il arrivait à toucher du bout des doigts.
Par Danouch
-
Publié dans : World so cold
4
Lundi 6 octobre
1
06
/10
/Oct
16:51
- Link ! Ouvres cette porte !
J'ouvre les yeux soudainement, le visage coulant de larmes, je me redresse brusquement et regarde la porte malgré la peine ombre.
- Link...C'est moi ! Ouvres moi !
Ashley.
Je ne lui ouvrirai pas, si je fais comme si je dormais je n'aurai pas besoin de lui ouvrir. J'aurai trop honte qu'il me voit dans cet état, puis il me poserai des questions et je
serai incapable de lui dire...J'en suis incapable !
- Je sais ce qui s'est passé Link...Je sais que ça va pas...Ne gardes pas toute cette colère au fond de toi tu sais très bien que ce n'est pas la solution. Ouvres moi.
- Laisses moi..., je murmure malgré moi
- Je sais ce que tu ressens Link tu n'as pas besoin de me le dire, tu n'as pas besoin de me parler ou de te confier à moi ! Seulement je peux pas te laisser seul...
- Tu ne sais rien Ash...rien du tout.
- Je sais que tu l'ai...
- TA GUEULE ! Je t'ai dis que tu savais rien ! Je hurle d'énervement
J'attrape ma lampe de chevet que je balance contre la porte pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu, que je veux rester seul ! Que cette peine c'est la mienne et
que j'ai besoin de personne !! J'ai jamais eut besoin de personne sauf de Costia...Sauf de Costia...
Je m'écroule en larme à nouveau sur mes genoux, je cache mon visage derrière mes mains comme si ce n'était pas moi, je cache l'enfant qui pleure derrière des mains. Je veux pas
le croire, non je ne peux pas croire que c'est arrivé, je peux pas le croire ! Je ne veux pas l'aimer ! Je ne veux pas L'AIMER !! Je ne peux pas ! Cet amitié, ce besoin vitale d'être à ses côtés ne
peut pas se faner si facilement, rien ne nous séparera.
Pas même moi.
Je ne veux pas, je ne veux pas ! Je garderai ce sentiment au fond de moi, je vais le cacher derrière ces mains, je vais l'enterrer dans les neiges éternelles de mon coeur,
profondement il ne ressortira plus jamais car je ne veux pas le perdre ! Pas lui ! Je dois m'en sortir, je peux y arriver.
- Mais est-ce que tu arrivera à lui pardonner ? A rester le même en vers lui ? Est-ce que tu en est capable ?
Je ne sais pas. J'en sais rien moi !!
La porte s'ouvre.
Ashley entre et remercie Satsuki en lui redonnant la clé, il n'allume pas la lumière et ferme la porte, il s'approche doucement de moi recorquiver contre le lieu. Il se met à
genoux face à moi et redresse mon visage ruisselant de larmes. Il me regarde dans les yeux un moment puis me serre contre lui avec toute la tendresse dont il est capable. Etait-ce si évident ?
Est-ce que cela se voyait à ce point ? Depuis combien de temps est-ce que Costia n'est plus un simple ami ? Depuis combien de temps Ashley le sait ? Tout monde l'a-t-il remarqué ? Non je ne crois
pas. Je ne pense pas que quelqu'un le sait à part Ashley, il est la seule personne qui me connait si bien, il était le seul à savoir depuis le début et ne me l'a jamais fait remarqué. Il savait que
ce jour arriverai un jour peut être avait il préparer quelque chose à dire ? Peut être avait il prévu que les larmes allaient couler ?
Il devait se douter que ce jour approchait à grand pas, il devait savoir que cela n'allait plus tarder et que mon aveuglement allait disparaître. Il le sentait venir, il a essayé
de me le faire comprendre.
" tu n'es pas obligé de sourire si tu te sens mal "
A chaque lucidité, chaque percelle de sentiment qui m'explosait à la gueule, à chaque révélation, chaque larmes,
chacun de mes soubresauts une fissure de plus fragmentait mon coeur de glace. Je me sens ridicule, tellement seul ! Je ne peux même pas me détacher des bras de Ashley, j'aurai trop peur, peur de ne
pas me relever.
Je me suis endormi. Au matin le petit déjeuner sur mon bureau et un petit message pour me dire que je n'avais pas besoin d'aller en cours. Le corps aussi lourd qu'une tonne de
plombs j'ai pris une douche pour trainer en bas de pijama toute la journée. Je n'ai pas touché au petit dejeuner de Satsuki, j'ai occupé le canapé et regarder la télé jusqu'à ce que mes yeux n'en
peuvent plus. Lorsque j'ai éteint le poste il faisait déjà nuit et Satsuki m'avait envoyé un message pour me dire qu'elle ne mangeait pas à la maison ce soir et qu'il restait des nouilles dans le
placard.
Je n'ai encore rien avalé.
Ma tête me fit mal seulement vers vingt trois heures, mon estomac semblait se serrer dans mon ventre pourtant je n'avais aucune envie de manger. Je suis parti fumer torse nu
alors que le froid faisait hérissé les poils de mes bras. Je regardais la rue déserte et je me suis remis à penser à toutes les fois où j'ai obligé Costia à venir dormir chez moi parce que j'étais
d'une humeur massacrante et que je ne voulais pas être seul. Finalement je me rends compte que ce n'était pas seulement ça...J'avais surtout envie de rester avec lui.
J'ai écrasé ma cigarette pour rentrer à nouveau à l'intérieur et m'allongé dans mon futon. Sans couverture, je me suis rendu compte que ma lampe n'était plus au sol brisé,
Satsuki avait dut s'en occuper ce matin. J'ai même pas eut le force de fermer les rideaux de la fenêtre et je me suis endormi alors que de gros floncons commençaient à tomber.
Ce n'est pas mon réveil qui m'oblige à ouvrir les yeux mes des bruits contre ma fenêtre. Je me relève agacer, je regarde en bas et je remarque un silhouette avec une veste
et une capuche à fourrure dans la neige.
- Costia...
J'attrape ma grosse veste pour dévaler les escaliers à toute allure, je met à une rapidité impressionante mes chaussures et je fais le tour de la maison en courant. C'est lui
j'en suis sûr ! Ce ne peut être que lui ! Fait que ça soit lui !!
Je reste planté dans la neige, je sens que les flacons arrivent à rentrer dans ma veste pour glisser le long de mon dos. Il n'y a personne avec moi.
C'est pathétique, tu as halluciné mon pauvre Link. Je ne sais même pas si j'ai la force de rentrer, tout tourne dans ma tête, il me manque ! Il me manque bordel !
Je n'ai pas le choix, il faut que je vive avec, quoi qu'il arrive je ne veux pas le perdre alors on oublie tout ! Tout ! Je ne l'aime pas ! Non je ne l'aime pas !! C'est mon ami.
Juste mon ami.
Pendant que je rentrai chez moi, la tête baisser animer par une nouvelle résolution qui malheureusement enchainait encore plus mes sentiments, je ne savais pas qu'en fait je
n'avais pas halluciner, j'étais convaincu que tout ceci était le fruit de mon imagination alors qu'en fait on me regardait cacher derrière un arbre une larme traversant sa joue.
Un lendemain encore plus frais mes les idées au clair ! Je me suis levé sous le regard inquiet de Satsuki, je me suis précipitée dans les escaliers comme tous les matin attrapant
une pomme au vol et j'ai couru les pieds dans la neige jusqu'au lycée. Je suis arrivé à l'heure en classe et pour m'occuper l'esprit j'ai fait des dessins sur la vitre à ma gauche. Ashley était à
l'autre bout, les écouteurs dans les oreilles faisant des mouvements de tête il avait attraper de crayons comme bâton puis il frappait sur sa trousse, le mur et la table. Il semblait totalement
posseder par la musique sans s'occuper des cris du professeur qui venait de le voir.
Finalement Ashley a été envoyé chez le bureau de proviseur accompagné par une délégué, je ris intérieurement parce que je sais qu'il va se contenter de l'embrasser pour qu'elle
le laisse s'enfuir sans passer par la case " bureau ". Je le connais bien d'ailleur je le vois de ma fênetre s'installer sur un banc dans la cours le bonet sur sa tête et s'endormir malgré le
froid. Lorsque la sonnerie rententi je sors le premier et rejoins Ash dans la cours, je m'installe et je fume tranquillement attendant l'heure décisive. Le moment où Costia va nous rejoindre.
Il arrive, il discute avec un mec qui vient souvent dans son bar puis le laisse pour se diriger vers nous. Il s'arrête devant moi et me tend la main pour que je la serre, je la
prend rapidemment sans hésitation. Il donne une tape sur Ash qui se réveille et qui s'assoit normalement émitouffer dans son écharpe.
- T'as encore été viré ? Demande Costia et se mettant à côtés de moi comme d'habitude
- Je suis un incompris, réponds Ash
- T'es surtout un cas ! Pourquoi t'arrive pas à respecter les règles ?
- T'en fait pas Saint Constia je suis en cure, se moque Ashley
- Laisses le c'est son problème, je rétorque à mon tour
- Je suis un incompris, se moque Costia en regardant le ciel
J'ai chaud.
- Je reviens.
Je me lève et décide d'aller faire un tour de cours, loin de Costia, je n'arrive pas à rester à côtés de lui sans avoir la furieuse envie de l'embrasser et de l'étrangler. Cette
manière sadique d'aimer quelqu'un en est presque excitante.
- Tiens je ne pensais pas que tu serai élève ici.
Je me retourne à la voix qui venait de s'adresser à moi et je reconnais, un mec en costard me regard avec des yeux pleins de perversités. Ca me revient ! C'est celui qui j'ai
baisé sur le parking, je pensais que ce mec ne voudrait plus jamais me voir à croire que souffrir c'est son truc.
- Qu'est-ce tu fou là ?
J'aime pas revoir mes conquête d'une nuit, c'est une sorte d'agacement. Je ne veux pas que Costia le voit.
- Je suis nouveau. Professeur de Physique. Je sens que je vais me plaire dans ce lycée.
Par Danouch
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Publié dans : C'est comme la masturbation...
6
Mercredi 24 septembre
3
24
/09
/Sep
15:19
Je m'approche du micro, les yeux fermés j'écoute les premières notes de la guitare et la battterie derrière moi. Je respire, je remonte le manche de ma guitare, je joue quelques
petites notes après quelques secondes. Costia s'approche de son micro et commence le premier coouplet. Je souris intérieurement.
J'ai toujours adoré la voix de Costia et je l'ai presque obligé à chanter avec moi sur cette chanson que nous avons écrit à deux. Je suis fier de moi ! Les gens ont l'air
d'adorer.
Je m'en contre fou.
En fait tout ce qui m'importe c'est que je puisse chanter avec lui et qu'il aime aussi la chanson que nous avons composer. En tout cas Ashley l'aime, il aime aussi la façon de
chanter de Costia ! Il voulait absolument qu'on la chante en premier à notre petit concert sur la place. J'ai toute suite accepter même si Costia semblait quelque peu septique, d'après lui une
musique plus rythmer en premier aurait été la bienvenue pour introduire notre style. Seulement il a vite abdiquer.
Je chante sur le refrain avec lui et chante mon couplet ensuite, doucement pour calmer la foule qui était surexcité, il n'y pas vraiment grand monde ! Une petite centaine de
personnes mais je m'en fou royalement tout ce qui compte c'est d'être sur scène, de s'égosier ! De hurler ! De vider ma tête de toute cette tension que j'accumule constemment et qui pète à tout
moment. J'évacue, j'extirpe tous mes sentiments pour ne devenir qu'une voix, qu'un son. Je deviens votre mélodie et j'inspire votre imagination, je vous fait plonger dans la béatitude. A mon tour
j'imagine, je ferme les yeux et je ne regarde pas la foule si factice, inutile. Je suis seul dans mon monde, je suis seul et je profite de ce vent qui me caresse les joues j'ai l'impression de
reussir à atteindre une sagesse qui me fait du bien et qui pourtant ne m'atteint pas en temps normale. Voilà pourquoi j'aime autant chanter, voilà pourquoi j'ai accepté ! Car c'est le seul et
unique moment où je suis libre. Libre de tout et même de moi.
Trois musiques.
Nous n'avons composés que trois musiques et nous nous arrêtons là pour cette fois. A la fin du derner son je balance mon micro à terre sous le cri, je pars sans me retourner et
les autres me suivent petit à petit. Je sais déjà que les autres son heureux et moi je me sens vider comme après une bonne défonse ! C'est mieux que la coke, la marijuana, le join, la beu, l'exta,
le crake, l'héro ! Mieux que le sexe, la fellation, la masturbation !
C'est mieux que tout ce qui m'alimente et tout ce qui m'entoure, c'est mieux que de vivre dans l'ombre, c'est mieux de se réveiller dans les bras d'un mannequin, que plusieurs
culs dans la même nuits, mieux que de gagner au loto que de faire la fête jusqu'au matin ! Mieux que si tu te bourrais la gueule à t'en faire exploser la tête le lendemain, c'est aussi puissant
qu'un feu d'artifice et aussi vitalisant qu'un baiser, qu'un battement de coeur. Je croise le regard de Costia qui range sa guitare dans son étuie. Il semble heureux lui aussi, je le sens vraiment
appaisé. Je les sens tous calme et aucun mots nos sort de leurs bouches.
Je rentre chez moi, Costia à voulu m'accompagner mais je lui demandé de me laisser. Finalement je suis pas rentrée j'ai trainé avec un paquet de clope et mon i-pod. Que demander
de plus ? Une présence ? Une chaleur ? Un homme !
J'ai besoin de baisé, ce besoin vitale de coucher avec un homme de le posseder jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter. Je veux m'envoyer en l'air ce soir parce que cette
impression tourne au drame, cette sagesse qui m'avait envahis se transformait peu à peu en mélocolie. Quelque chose d'étrange qui me rend sans vie.
Je tourne dans une ruelle qui abrite l'une des meilleurs boîte gay ! C'est ici que j'ai trouvé les plus canons, c'est ici que je deviens un simple prédateur et où le nom de
compte plus. Ici nous sommes tous inconnu seul notre réputation importe. J'entre dans dans la boîte laissans fuir un nuage de fumer imposant, des visages comme hypnotisant se tournant vers moi,
subtiles et voluptueux par les vagues dansante de la cigarette. Des bouches suaves déjà humides, des couples se découvrant sur un canapé rouge illuminer par une lueur témiser. Des arcs sur le
plafond d'un orange plein de chaleur, une ambiance toride et de tentation. Des hommes tous plus beaux l'un que les autres, des jeunes, des punk, des métisses, des hommes d'affaires et bien d'autre
! Ceux que vous coutoyez à longueur de journée et qui vous ne vous doutez même pas qu'il matte votre cul pendant que vous marchez. Ceux qui vous dise bonjours et qui vous complimente sur votre
tenue alors qu'il fait un clin d'oeil à votre mari. Plus de la moitié de ceux qui vous entoure.
Si il n'est pas homosexuel, il en a le fantasme.
Je retire ma veste dans les vestiaire, un fin gilet à manche couper vert pomme, un t-shirt blanc avec un jean blanc trouer sur la fin des fesses. On apperçoit mon boxer vert
également. J'adore provoqué. Je m'installe au bar et commande un jet31 que je bois assez rapdimment, je regarde la marchandise pour cibler une proie, digne de ce nom ! Une proie à la fois
seductrice et mystérieuse. Un homme plein de charisme et un cul à faire damné les Dieux ! Je comtpe le prendre jusqu'au levé du jour alors autant qu'il soit athlétique.
Finalement c'est lui qui m'a trouvé le premier, un grand brun, des cheveux légèrement bouclés lui tombant un peu devant les yeux, la sensualité dans la voix, sa façon se d'assoir
à côtés de moi et de me regarder sans même sourire. La cravate déjà défaite, la chemise bleu sortie de son pantalon à pince noire, un cognac dans la main avec une montre valement certainement une
fortune ! Des yeux sombres, le type japonnais parfait. Des lèvres fines, un regard malicieux j'ai l'impression cependant d'avoir l'avantage rien que par mon assurance. Il me parle avec une voix
érotique, je le regarde ne prêtant même pas attention à ce qu'il dit, je le tire simplement par la cravate pour fourrer ma langue dans sa bouche ouverte par l'étonnement. Surpris il prend quelques
secondes avant de répondre à mon baiser vorace ! Je lui mordille la lèvre inférieur je l'attire encore plus vers moi en plongeant mes doigts dans ses cheveux. Je goutte à sa langue, elle est
coquine, joueuse, une parfaite danseuse tout en étant malicieuse. Je m'écarte lentement pour prendre mon souffle, nos visage reste collé, les yeux à demis clos, je le regarde essoufflé par cette
courses buccal. Le désir l'envahis, je le sens bouillant et avide de mes lèvres, tout son être m'appelle et moi je ne fais qu'afficher un sourire vainqueur tout en l'attirant assez brutalement
jusqu'à la sortie.
Si on m'avait dit qu'à ce même moment Costia s'envoyait en l'air également je l'aurai jamais cru, si on m'avait dit avant que Costia était dans un état tel qu'il allait s'envoyer
en l'air avec n'importe qui je ne l'aurai jamais cru. Je ne pouvais pas le croire
Je n'ai pas demander le nom du postérieur de ce soir, j'ai même pas voulus qu'on discute avant, qu'on aille chez lui ou chez moi. Le parking fera l'affaire. Je l'ai plaqué contre
sa voiture bleu pour l'embrasser avec plus de sauvagerie à la limite de lui faire mal, je me plaque à lui sentant son érection me frottant l'entre jambe la mienne me fait déjà mal. Je lui déchire
sa belle chemise blanche les boûtons volent un peu partout et je le tire à nouveau ses bras ne sachant plus trop où s'appuier je m'attaque à sa ceinture que j'enlève si facilement, il m'enlève mon
gilet suivit de mon t-shirt, je me retrouve torse nu à moins cinq degré dehors pourtant mon corps est surchauffé d'excitation. Je passe ma main dans son patalon pour le masturber, ses gémissements
m'empêche de continuer de l'embrasser, ses souffles de plus en plus irréguliers me réchauffe l'oreille, je le mord dans le coup me serrant encore plus à lui. Une fois qu'il est bien excite et que
je peux faire de son corps mon instrument je le retourne contre la portière et le plaque violemment. je fais descendre son pantalon et son boxer le long de ses cuisses tout en introduisant déjà
deux doigts ! La douleur le fait gémir, il se tient au toi de la voiture tellement fort que les jointures de ses mains blanchissent. J'abaisse à mon tour le reste de mes vêtement pour le prendre
avec bestialité et sauvagerie. Je me fiche totalement qu'il hurle de douleur, je me fiche totalement qu'il me supplie de ne pas y aller si fort d'entrée de jeu ! Je ne fais que le penetré avec des
coups de reins toujours plus fort. Je dois me sortir cette image de la tête ! Je dois me sortir ce visage de ma tête !! Je ne dois pas oublier que Costia est mon ami !!
- AAh!!
Je vois un liquide couler le long de ses cuisses, je me retire simplement, je jette le préservatif par terre puis je me rhabille sans attendre un de ses reflexions. Plus je m'éloigne plus je me
sens bien, finalement je n'ai pas reussit à me calmer cette excitation est toujours présente à telle point qu'elle m'énerve. Je déteste ne pas contrôler les choses et ce visage qui apparait dans
mon esprit je ne le contrôle pas, cette sensation de vide et de manque, cette sensation d'insatisfaction perpetuelle. la nuit a été agitée je préfère rentrer finalement.
Arrivé devant ma maison mes membres n'opèrent plus, je regarde la porte le visage d'un air presque effrayé, je ne peux pas rentrer maintenant ! Tu dois t'en rendre compte
bordel, si tu le vois autant dans ton esprit c'est que la seule personne avec qui tu veux être c'est lui ! Le seul qui te fait cet effet c'est lui. Pourtant c'est ton ami...celui a qui tu
confit tout, celui avec qui tu es toi même alors dois tu prendre le risque ? Le perdre à tout jamais...Son visage qui te hante et qui ne veut pas s'en aller, qui t'empêche de profiter, comme si
quelque chose voulait que pour une fois tu fasse quelque chose que ton coeur décide...
Prendre le risque ?
Ne réfléchis plus ! Fonces ! Fonces ! T'as pas le choix ! C'est ton ami avant tout et tu dois lui dire la vérité, le pourquoi du comment de ton comportemment étrange ! Tu dois
lui dire ce qui ne va pas, tu dois lui dire qu'il est partout où tu vas. Cours ! Cours ! Avant de changer d'avis.
Je suis devant chez lui, je reprends ma respiration mais mon coeur ne veut pas s'arrêter de battre si fort, je m'approche avec des pas hésitant au moment où je vais pour toquer à
la porte un homme immense, des cheveux roux et court me percute.
- Tient donc mon petit Link tu veux voir Costia ? Rentres !
Je rentre et laisse passer l'armoire à glace, le père de Costia doit presque faire les deux mètres tellement il me parait grand et puissant. Un vrai russe. Je ne dois pas oublier
pourquoi je suis ici pourtant tout mon courage qui m'avait soudainement submergé semble disparaître peu à peu. Je monte les escaliers la gorge serré.
Prendre le risque ?
J'arrive devant la porte de sa chambre j'entends des bruits, de léger gémissements, je me demande ce qui se passe.
- Ahh...Costia...
Mon sang se fige, j'ai reconnu la voix d'une fille ou plutôt l'orgasme d'une fille. Je reste comme un imbécile devant la porte mon coeur s'était arrêter un centième de seconde
pour reprendre une cadence plus pressante, je serre les poings, la rage remplace le courage. La haine remplace son visage.
Connard...
- Oups ! Salut Link..., dit la jeune fille en ouvrant la porte
Ses cheveux étaient tou ébouriffée, son uniforme refermé n'importe comment, un air complètement niais et gênée. Elle m'effleure, j'apperçois le visage stupéfait de Costia à
moitié nu, il semble rouge de honte. Si tu savais Costia, si tu savais à quel j'ai envie de t'égorgé !
- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande Costia
- Plus rien.
Je tente de repartir mais son bras vient me retenir.
Ne me touche pas...s'il te plait...
Mon coeur se serre, je sens mes yeux me piqués à nouveau quelque chose me serre la gorge jusqu'à m'en étouffer. La haine remonte avec la douleur, l'impression d'avoir été
complètement ridicule et d'avoir été trahis. Je me retire de son emprise violemment et je lui lance un regard terrible, assassin, toute ma haine pouvait se lire dans mes yeux ainsi que mes
prunelles se noyant dans mes larmes...
J'ai dévalé les escaliers pour sortir comme un dératé manquant de se retamer sur le bitum. Je m'arrête pas jusqu'à arriver devant chez moi, je m'enferme dans ma chambre sans même
allumer ma lumière.
- Connard...T'es qu'un enfoiré !
J'ai mal. J'ai l'impression de crever ! Je me sens si faible ! Putin Costia pourquoi toi...
Par Danouch
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Publié dans : C'est comme la masturbation...
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