Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
NOUVEAU BLOG
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Si la vie était vraiment une boîte de chocolat Sanzo serait le
malchanceux qui tomberait toujours sur le chocolat à la liqueur de cerise. Comment a-t-il fait pour se perdre dans un pays dans laquelle il a vécu plus de dix ans ? D'un air totalement
ahurie il regarde autour de lui espérant trouver quelqu'un pour lui indiquer la gare la plus proche ou même un arrêt de bus qui serait susceptible de l'orienter vers le centre ville de New York.
Seulement il semblerait que le malin se joue de lui car comme par hasard il n'y pas une seule voiture, pas un seul passant, aurait on été contaminé par un virus transforme les hommes en
zombie sans qu'on lui ai dit ?
- J'ai toujours eut beaucoup de chance, ironise Sanzo
Il soupire et
se décide à partir à pied dans une direction quelconque jusqu'à ce qu'il tombe sur un panneau, car bien sûre il n'en a vu aucun jusqu'à présent. La bruit des roulettes de la valise est le seul
bruit dans toute la rue ce qui est assez inquiétant. Une surprise party ? Il continue de marcher dans les ténèbres de la nuit, finalement micheal jackson et ses copains de "thriller"
vont peut être lui sauter dessus ? Voyons le bon côté des choses il n'a pas encore rencontrer de bande qui jubilerait à se jouer de sa petite tête, quoi que...ca ne serai peut
être pas plus mal il aurait au moins la preuve qu'il est encore sur Terre.
Voilà six mois
que cette idée l'obsédait, depuis qu'il l'a vu passer à la télé en compagnie de sa perruche rousse aux formes généreuses dans une robe rouge provocante il arborait un grand sourire de
fierté, comme il la dit au garçon dans l'avion, il ne peut pas oublier tout ce qu'il a vécu avec lui. Non il ne peut pas effacer ainsi toutes traces de l'homme qu'il a aimé et qu'il
aime certainement encore beaucoup trop. Pour sûre, il n'a pas oublié la manière dont il s'est moqué de lui, oh que non ! Il n'oubliera jamais cette fameuse soirée il l'a
trouvé à moitié nu entrain de se faire def*** par cet en*** de serveur. Il n'oubliera jamais le bruit effrayant du déchirement au fond de sa poitrine, cette blessure
encore vive qui le réveille parfois au milieu de la nuit. Ces nuits hantées par des souvenirs, hantées par des sourires et des promesses, par des espoirs. Il lui arrive d'ouvrir
les yeux et de se rendre compte qu'il est vraiment parti loin de lui...Que tout est finit depuis maintenant cinq ans.
Pourtant le voilà
revenu en terre américaine, remonter et certainement déterminé (pourquoi certainement ?) il est prêt à le retrouver dans l'espoir sans doute de le faire revenir ? Le souhait il vraiment ? Au fond
il ne sait plus. Il y va pour s'expliquer, il y va pour enfin pouvoir dormir en paix et si il n'y trouve pas l'amour il espère au moins y trouver des réponses. Pourquoi l'a-t-il trompé ?
- Je vous dépose ?
Finalement le monde
est petit. Il remercie presque le ciel de l'avoir fait rencontrer ce garçon dans l'avion, d'une nature assez fainéante il remercie le jeune homme d'un grand sourire et monte dans la voiture sans
plus attendre avec sa valise.
- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir ! Sourit Sanzo
- Un plaisir partagé. Je te présente mon ami Ashley dont je t'ai parlé dans l'avion.
- Ash ! Please ! Je déteste ce foutue prénom de nana !
- Ne fais pas attention il est de mauvais poil, rit Link
- Qu'est-ce que vous faites par là ? Demande Sanzo
- On allait chez Ash mais et toi ?
- Je sais pas ! Je me suis perdu en bon imbécile je voulais aller au centre de New York pour prendre une chambre d'hôtel, annonce Sanzo un peu honteux
- Ne ! Mi casa es tu casa ! Répond immédiatement Ash
- Gne ?
- Rien il essaye de parler une langue qu'il connaît pas, il te dit simplement que tu peux dormir chez lui. Reprend Link
- Euh c'est très gentil mais j'avoue que je préfère prendre une chambre.
- Qu'est-ce qu'il y a tu m'aimes pas c'est ça ? Boude Ash
- Regardes la route ! Hurle Link
- Oh Gome ! hé !
- Arrêtes de faire le con...
Finalement Sanzo se demande si il ne préfère
pas le silence d'une rue déserte aux pitreries de Ash et aux cris de Link. Non, son caractère plutôt timide l'empêche un peu de se mettre dans l'ambiance mais lorsqu'il approche ce genre de
personne excentrique et bruyante il se sent bizarrement bien, ce qui réveille en lui des souvenirs d'Adam lorsqu'il cherchait un appartement. Il se souvient très bien de cette manière de
s'exprimer assez bruyante mais tellement attachante.
- J'espère que ca te convient ?
Sanzo n'avait jamais vu une
chambre aussi grande, il ne savait même pas comment c'était possible d'avoir un appartement aussi grand dans un centre ville, il avait une vue panoramique sur toute la ville il en était
totalement subjugué !
- Il y a d'autres chambres si tu veux, reprend Ash
- C'est parfait merci. Répond imméditament Sanzo
Le front appuyer sur le vitre il
n'en croit pas ses yeux, toutes ces lumières, toutes ces couleurs. New York l'avait manqué même si il n'avait jamais eut vraiment le droit d'admirer de si haut cette ville. Ash prit congé et
décide de laisser leur inviter s'imprégner des lieux, il ne lui pas fallut plus de cinq minutes pour aimer cette pièce comme sa propre chambre. Il sauta imméditament sur le grand lit, le moelleux
du matelas le rendait fou, il était sûrement entrain de rêver, la malchance se serait évanouie ?
- Alors ca te plait ? Demande Link en rentrant avec des serviettes propres. D'après ce que m'a dit Ash il y a des salles de bains dans chaque chambre, voilà des serviettes si tu as besoin d'aide
je suis en face.
- Merci beaucoup, rougit Sanzo
- Ce n'est pas moi qui faut remercier.
Link sort comme il était venu. Sanzo se
retrouve seul dans son vingt mètres carré, il soupira de joie. Il y avait beaucoup de chose qui avait changé depuis ses dix sept ans, Sanzo avait apprit à se débrouiller en cinq ans vivant seul
au Japon. Il a apprit à être indépendant mais surtout à ne pas se laisser influencer par qui que ce soit, il a vécu beaucoup dans la solitude mais ça ne l'empêchait pas de s'ouvrir aux autres, il
a eut tout de même des amis en cinq ans mais rien de très proche. Il restait assez mystérieux, sans vraiment le vouloir il les repoussait pour ne pas s'attacher, pour ne pas avoir à leur raconter
son passé qu'il tentait tant bien que mal d'accepter. Sanzo avait tout simplement apprit à vivre en cinq ans et tout ça sans l'aide d'Adam.
De son côté Adam était devenu un grand photographe, son
rêve s'était réalisé ce qui avait touché Sanzo plus qu'il ne le voulait, il était sincèrement heureux pour son ancien amant. Il avait commencé à travailler pour des petits magazines puis il s'est
fait repérer par une boîte de mannequinât, parait il qu'on ne jurait plus que par lui ! Adam était un grand photographe prisé par les plus grandes stars. Il tentait de ne pas trop faire parler de
lui, la gloire lui était un peu trop monté à la tête mais voilà maintenant six mois qu'il a annoncé à la Terre entière qu'il allait épousé Dita Cambel. La fille d'un grand nom de la mode. Cette
annonce avait poignardé Sanzo à tel point qu'il en faisait des cauchemars toutes les nuits ! Pour retrouver le sommeil, pour pouvoir avancer en arrêtant de regarder derrière il devait parler avec
Adam. Une dernière fois.
Le sommeil lui était vite venu, pas de rêve
cette fois ci mais malgré le confort dont il disposait il se réveilla en pleine nuit, n'arrivant plus à dormir, il partit se doucher un bon moment. L'eau chaude et apaisante reposait ses muscles,
il se détendait petit à petit et faisait surface par la même occasion. Il ouvrit les yeux passant ses mains sur son visage laissant couler l'eau en cascade sur tout son corps. Il passait un
doigts timide sur une des multiples cicatrices de son corps mutilé, il frisonna en se souvenant du sourire sadique et du regard vide de son défunt "père". Il sortit rapidement de la douche comme
si elle était maudite, il frotta vivement ses cheveux rouges qui étaient maintenant beaucoup plus court, il continuait cependant à les teindre comme pour garder une partie du Sanzo de dix
sept ans. C'est avec le passé qu'on peut construire un présent.
Un bruit de verre brisé se fit entendre dans la maison,
Sanzo tourna vivement la tête, il s'approchait de la porte et l'ouvrit lentement, la lumière brûlait dans la cuisine, il s'avança toujours avec discrétion jusqu'à la pièce éclairé. Link était
accroupi par terre ramaçant des morceaux de verres. Sanzo soupira de soulagement, il était toujours aussi parano par contre.
- Ca va pas Link ? Demande Sanzo
- Bah si, dit il en jetant les bouts de verre
- C'est quand même cinq heure du matin.
- Alors tais toi tu vas réveiller Ash, dit il en reprenant un verre
D'une gorgé net et rapide il finit son petit
remontant et en reprit un autre. Sanzo avait l'intuition que son nouvel ami lui mentait, juste une intuition.
- Cela dit on pourrait se faire attaquer par la Corée du Nord qu'Ash ne se réveillerait pas ! Sa capacité à hiberner est impressionnante. Dans une vie antérieur il était certainement un ours.
Link reprit un verre d'alcool
Sanzo prit un petit verre à son tour et le posa devant
son ami qui se figea soudainement.
- Sers en moi au moins. Sourit Sanzo
Du saké conclus Sanzo. L'alcool n'était vraiment pas son truc. Très
vite sa vue se troublait il sentait l'alcool lui chatouiller le nez, il riait de bon coeur avec Link qui servait généreusement son élixir de joie.
- Je crois que tu devrais arrêter ! Dit Sanzo en fixant son verre
- Arrêtes de me dire ce que je dois faire je suis...bientôt majeur ! Riait faussement Link
- En tant qu'aîné, Sanzo prit la bouteille suivit des râlements de son ami, je te confisque le saké !
- Aîné de mon cul ! Ça m'empêchera pas de boire...
Link sortit sa énième cigarette, il eut un sourire mélancolique en fixant un
point dans le vide.
- Ash déteste l'odeur de la fumée mais ca dérangeait pas Costia...
- On oublie pas avec l'alcool, ca nous fait que nous détruire un peu plus. Répondit Sanzo
- Dit le saint Sanzo ! On croirait entendre Costia, votre bonté me fait gerber...
Sanzo aida Link à se relever et le porta jusqu'à sa chambre, il le laissa
ensuite quand il s'assura qu'il ne bougerait plus sauf que la voix faible de son ami l'a arrêté sur le seuil de la porte.
- C'est malsain d'aimer quelqu'un au point de vouloir le tuer ? C'est malsain d'aimer quelqu'un au point d'avoir envie de faire comme tous ces cinglés dans la rue, de l'attacher, de
l'obliger à te dire qu'il t'aime ? C'est malsain d'aimer un homme au point de préférer crever à petit feu pour le faire culpabiliser ? Hum...Je crois que tout ceci est très malsain...
Sanzo avait été trop occupé à voir sa douleur, à penser qu'il n'y avait pas pire
comme martyre et que tous les autres hommes étaient heureux parce qu'ils n'avaient pas vécu ce qu'il avait vécu. Il était égoïste, c'est sans doute ce qui avait tué son couple...Sans
doute...Pourtant il y a des gens autour, beaucoup de monde qui ont souffert autant que lui.
- Bonne nuit Link.
Voilà le premier Chapitre de WSH ! Suite de World So Cold héhé ! On retrouve Sanzo notre héro au cheveux de feu ( oui je fais dans les rîmes maintenant ! Ha! ) Avec des guest ! Ashley et Link ! Comme vous avez adoré CCM j'ai décidé qu'ils apparaiteront souvent et puis comme ça c'est comme une petite suite à CCM ^^
Voilà je vous embrasse les filles si vous avez des questions sur n'importe quoi c'est le moment j'y réponderait dans le prochain chapitre que je ferai surement sur Libera me ! Pas sûre encore.... :S
Je suis désolé je me suis à peine rélu ! Pardon =( encore un fois ca va être bourré de
fautes d'orthographe !
Je vous aime fort et merci pour vos commentaires =)
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Sanzo était posté devant le building qui servait de siège à l'agence où travaillait presque
tous les jours Adam, les magazines sont très utiles pour ce genre d'information comme tout le monde Sanzo adore s'informer sur tout ce qui passe et il aime encore plus lorsque ça touche celui
qu'il aimait. Abonné à plus de cinq quotidiens au Japon il n'a put s'empêcher d'acheter l'Herald avant de venir devant l'agence. Un petit garçon le regardait intrigué par l'immobilité du jeune
homme, Sanzo quitta un instant le building des yeux pour vérifier qu'il n'avait pas prit racine sur place, pas de toile non plus alors tout va bien il peut encore rester une heure de plus sur son
trottoir. Il continuait d'observer le grand bâtiment, son coeur battant la chamade, est il prêt à l'affronter ? Il déglutit difficilement, la peur au ventre, il ne savait pas encore ce qu'il
allait bien pouvoir lui dire, il n'avait rien préparé ! Il ne manquait plus qu'il se mette devant son miroir comme un idiot en récitant un vulgaire texte. Il préférait de loin l'improvisations.
Il regarda à nouveau le building, tout bien réfléchit un texte n'aurait pas été de refus. C'était tout de même culloté de venir lui faire un scandale dans la boîte de sa future femme, cela le
faisait rire au fond mais n'allait il pas tout simplement se ridiculisé ?
Il lui faut plus de temps
pour affronter Adam, comme un trouillard qu'il est il fait immédiatement demi tour et percute un ravissant homme d'affaire dans son costume trois pièces.
- Je croyais que tu jouais les statues, sourit le bel homme d'affaire
- Oh putain ...
Oui, c'était les seule
paroles intelligentes aux quelles il avait pensé.
- Jamais je n'aurai cru te revoir à New York. Sourit Adam
Il était encore plus
beau que dans les magazines, telle une groupie Sanzo se mit à rougir soudainement, un peu honteux il avait l'impression d'être dans la peau d'une petite minette de quatorze ans qui vient de
rencontrer sa star préféré. Il tourne la tête de honte et commence à bouder comme un gamin, Adam devait sûrement se tordre de rire depuis une bonne heure en voyant que Sanzo restait comme un
imbécile à contempler un tas de béton ! Cette idée le rassurait pas du tout ! Lui qui voulait faire une entrée fracassante, son effet de surprise s'était écrasé comme une tarte à la crème. Le
beau photographe avait toujours les même yeux bleus clair, les même beaux cheveux blond et une légère barbe négligé qui lui allait si bien, Sanzo se sentait ridicule et tout petit face à la
beauté de son ancien petit ami. Pourquoi est-ce qu'il était venu déjà ? Il n'arrivait plus à le regarder dans les yeux, étrangement il était heureux de le revoir, trop heureux, ce qui ne
présageait rien de bon, ce bonheur se mélangeait également à la douleur car la trahison était toujours là, dans les yeux du beau blond.
- J'aurai jamais dut venir..., murmure Sanzo
Il voulut fuir, le fuir avant de craquer, il était tiraillé entre l'envie de l'embrasser et de l'étrangler, il ne savait pas du tout laquelle sera sa favorite. Il préféra évite encore une fois le
conflit, il préféra à nouveau reporter la confrontation. Avec ce genre de comportement, Sanzo ne parlera jamais avec Adam.
Adam ne
l'entendait pas de cette oreille sans vraiment se contrôler ni le calculé il ne put se résoudre à laisser s'enfuir Sanzo. Il me retint par le bras sans un mot, il voulait qu'il reste. Il l'avait
manqué, il avait beau avoir fait le deuil de leur couple quelque chose l'empêcha de le laisser partir. Cette petite flamme ne c'était pas encore éteinte même si elle ne signifiait plus grand
chose à présent, le voir là, prêt de lui, c'était un signe. Il était peut être tant de demander pardon.
- S'il te plaît, allons prendre un café. Il faut qu'on parle.
Il fallait
qu'ils discutent en effet, Sanzo avait il le courage ? Pouvait il résister pendant toute une discussion. Il le devait sinon il était perdu.
Ce
sentiment d'insatisfaction, d'inachevé avait hanté leurs nuits à tous les deux. Il fallait maintenant mettre les choses au clair une bonne fois pour toute pour que chacun puisse vivre sa vie.
Sanzo voulait il vraiment vivre sa vie, sans Adam ? C'était la question qui maintenant prenait tout son sens. Seul avec lui, dans un café, face à face, il pouvait admirer les traits qu'il avait
jadis eut le droit de toucher. Chaque mouvement de son visage, le frémissement de ses lèvres lorsqu'il soufflait sur son café chaud, ses cils chatouillant sa peau lorsqu'il baissait les yeux, le
sourire amicale qu'il laissait à la serveuse lorsqu'elle lui apportait un peu de lait. Sanzo se sentait tomber dans un profond précipice, il était foutu.
- Je viens souvent dans ce café. Les gens y sont chaleureux et puis je peux lire tranquillement un journal sans qu'on me demande si je suis bien Adam Bewalt, il sourit, ils ont aussi
tous les journaux du monde ici ! C'est comme ça que j'ai appris que tu avais fait un article dans un journal de Tokyo.
- Tu lis le japonnais ? Je demande intrigué
- J'apprends ! Il rit
Le silence retomba entre eux,
regardant chacun son café comme si il allait y trouver une réponse, Sanzo se demanda à nouveau si tout ceci servait à quelque chose, après tout ils avaient tous les deux une nouvelle vie,
qu'espéraient ils ? Un pardon ? Une nouvelle chance ? Tout était détruit entre eux, rien ne pourrait être comme avant.
- Je te demande pardon Sanzo. Pardon pour ce que j'ai fais...Tout ce que j'ai fais...
Après cette phrase presque
murmuré de Adam comme si elle était chuchoté par son coeur Sanzo eut un léger sourire, un sourire de nostalgie, il avait l'impression de ne jamais avoir quitté Adam, il avait l'impression que ces
cinq longues années n'étaient qu'un mauvais rêve. Cette légère phrase pourtant le faisait revenir dans l'état où il était il y a cinq ans, le lendemain de leur rupture, l'appartement en ruine
qu'il avait laissé derrière lui, tous les miroirs brisés...La douleur était toujours là, profonde et vive comme une brûlure.
- Quand je suis parti au Japon j'étais décidé à prendre ma vie en main, je ne comptais pas abandonner mes études pour le journaliste, je comptais même me noyer dedans jusqu'à ne plus en dormir,
ne plus réfléchir, ne plus penser. Je me raccrochais à la moindre petite chose qui me faisait t'oublier, j'inspirais à une nouvelle vie...J'aurai tout donné pour être amnésique car ce fameux soir
fut plus douloureux que n'importe quel autre soir de ma vie...
Adam se sentit poignardé,
la culpabilité le rongeait au plus profond de son être et il ne put se retenir de baisser les yeux. La honte le submergeait au point qu'il se serai volontier jeté à ses pieds pour implorer son
pardon, Sanzo lui disait clairement que toutes ses années de tortures commisent par son père, n'était rien comparer au soir où il avait découvert Adam dans les bras d'un autre.
- Plus je me disais que tu n'avais pas existé et plus j'arrivais à croire à mon mensonge, tu n'étais plus qu'un rêve, un souvenir assassin...Jusqu'au jour où je t'ai vu à la télé, j'avais refait
surface mon voyage au pays des hypocrites et des illusions était terminé. Ton visage m'a rappelé à quel tu m'as fait souffrir mais surtout à quel point je t'ai aimé...Mes nuits étaient devenus
des calvaires ! Je n'arrivais plus à fermer l'oeil.
- Je suis désolé Sanzo vraiment désolé...
- Désolé de quoi Adam ? D'avoir fait ce que tu avais envie de faire ? Pourquoi être désolé d'une chose que tu ne regrettes pas ? Je ne te demande pas t'excuser ! Je te demande de m'expliquer, dis
moi ce que j'ai fais ! Pourquoi m'avoir trompé ? Pourquoi ne pas m'avoir quitté ?
Adam tenta de chercher ses mots, si
seulement il savait pourquoi il ne l'aurait jamais fait, aujourd'hui encore il ne sait pas l'expliquer il ne peut que se taire, se taire devant sa faute comme un meurtrier découvert sur le lieu
du crime, le couteau à la main. Que devait il répondre ? Comment racheter son erreur ? Comment appaiser la douleur ?
- Ca te soulagera ? Crois tu vraiment que ta douleur s'effacera si je te disais pourquoi ? Le mal est fait. Que peut on faire de plus ?
- Il ne s'agit pas de ne plus souffrir Adam ! Commença à s'emporter Sanzo, il s'agit de comprendre pourquoi l'on souffre ? Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Pourquoi est-ce que tu ne m'aimais
plus ?
- Je n'avais pas cessé de t'aimer ! Il faut toujours que tu rammènes toujours tout à toi Sanzo ! Toujours...
La tension était montée d'un seul coup et
les mots sortaient plus sincère que jamais, Adam sentait que ses paroles avaient dépassées sa pensée. Il l'aimait, oui qu'il avait aimé Sanzo ! Sans doute trop aimé.
Sanzo tentait de comprendre le sens de sa
phrase, que voulait-t-il dire par rammener toujours tout à soi ?
- Ne me regardes pas comme ça...Tu ne me voyais pas Sanzo. A cette époque tout ce qui te préoccupais c'était toi et toi seul. Je pouvais faire office de pot de fleur dans notre couple. Tout
ce qui comptais c'était oublier ton père, oublier ton passé, travailler pour devenir un grand journaliste, tu voulais être heureux. Heureux sans penser à mon bonheur, peu importe que je
travaille dur le soir pour subvenir à nos besoins. T'en avais absolument rien à foutre que je sois fatigué, que je sois triste, ou bien que j'avais envie de toi...Tout ce qui comptais
c'était toi. J'avais besoin qu'on me regarde tu comprends, j'avais besoin de quelqu'un près de moi, pour moi...
Sanzo prenait à l'accusation en pleine
figure, un nouveau sentiment naissait dans son coeur, il se souvenait maintenant ne jamais avoir demandé à Adam si il allait bien, si ca lui plaisait, si il avait des problèmes, il
avait toujours penser en fonction de lui seul. Et les seuls fois il avait été inquiet pour lui lorsqu'il rentrait c'était uniquement par jalousie...Si Adam était fatigué, si Adam se ruinait
la santé...ça lui été passé complèment au dessus de la tête et comme un enfant égoïste il n'avait pensé qu'à son propre bonheur. La victime était devenue coupable, Sanzo avait
été le seul fautif dans l'histoire, lui qui en avait voulu à Adam pour l'avoir abandonné avait en fait été le premier à quitter l'autre...Inconsciemment il avait provoqué sa
propre chute.
- J'avoue que te tromper n'était pas la solution...C'est arrivé comme ça je ne peux pas l'expliquer c'est...
- Gifles moi.
Sanzo plantait ses ongles dans ses jambes de haine, de haine contre lui même, il en avait voulut à la mauvaise personne, il voulait s'excuser mais ça n'aurait jamais été assez pour prouver qu'il était désolé...Ca n'aurait jamais été assez pour se faire pardonner d'avoir agis comme le pire des enfoirés. Encore une fois il n'avait pensé qu'à lui seul croyant qu'il était et sera toujours la victime, il ne pouvait même pas accuser son père de l'avoir rendu ainsi ca serai encore une fois rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Il était le vrai fautif.
- Tu mériterai que je te gifles juste pour avoir osé me le demander..., commença à s'enerver Adam, tu crois vraiment que je serai capable de te giler ? Je n'aurai jamais dut te dire tout ça...C'était une mauvaise idée de venir.
Encore
plus ridicule, il ne put s'empêcher de rougir de honte, il se leva soudainement pour partir en baissant un peu les yeux. Il était si mal qu'il se serait bien caché dans un trou, sous la table,
dans la cuisine du café pour se faire bouillir. Il se sentait si petit qu'un nain se serait moqué de lui en passant.
- Je suis désolé d'être venu t'embêter avec tout ça...Tu as une nouvelle vie maintenant et comme idiot j'ai cru que je pouvais venir te faire la leçon alors que je finis par
comprendre que c'est moi qui en mérite une...Je vais pas t'occuper plus longtemps, je te souhaite de réussir Adam...tu le mérites sincèrement et même si tu crois que je
n'aimais que ma propre personne je veux que tu saches que je t'aimais vraiment...De tout mon coeur.
Sanzo eut un léger sourire désolé
avant de s'enfuir en courant avant même que son ami puisse ouvrir la bouche, il courut aussi vite qu'il pouvait se rendant compte qu'il n'avait même pas payer son café et qu'il laissait toute la
note à son ami. La note était sans doute le cadet de ses soucis mais en y réflchissant cela faisait une faute de plus sur le tableau, il ne put s'empêcher de pleurer. Au fur et à mesure
qu'il courait dans tout New York pour rejoindre le métro, les sanglots avaient franchi la barrière, partager entre déception et honte, le bonheur d'avoir put entendre pour la dernière fois
la voix de l'homme qu'il aimait finalement faisait redoubler ses larmes.
Il était simplement revenu non
pas pour s'expliquer mais pour le voir, l'entendre, lui sourire, il était venu parce qu'il l'aimait.
Sanzo finit par rentrer chez
Ashley dans le silence le plus total, il avait cessé de pleurer une fois dans le train tournant volontairement le visage aux passants ou baissant simplement la tête pour éviter le regard des
autres. Il espérait arriver bientôt chez ses amis le plus vite possible. Il ouvrit la porte avec discrétion croyant qu'il pouvait atteindre la salle de bain sans se faire remarquer.
Seulement le corps long et fin de Link adosser au mur dans le couloir plonger dans ses pensées laissait penser qu'il attendait l'arriver de Sanzo ou bien qu'il savait qu'il arrivait. Il ne
put cacher à Link les yeux enflés et les joues rougis. Il baissait la tête pour rentrer dans sa chambre sans lui adresser la parole. Link avait eut sa réponse et préféra laisser seul
Sanzo, ne sachant pas tellement réconforter les autres il n'aimait pas faire semblant de comprendre.
Sanzo s'enferma dans sa chambre tout le reste
de la journée ne voulant pas affronter l'air interrogateur des autres occupant de l'appartement, il comptait de toute manière faire ses bagages ce soir pour prendre l'avion le plus tôt possible
en direction du Japon. Il n'était plus nécéssaire de rester ici, sa vie était là bas, il ne vallait mieux pas remuer le passé d'avantage, il avait sa réponse, elle était clair. Allait il
retrouver le sommeil ? Sans doute jamais, car cette impression d'inachevé laisser son histoire d'amour avec trois points de suspension...
Il porta la tasse café jusqu'à sa bouche, lentement le liquide brûlant traversait
la barrière de ses lèvres qui frémissaient au contact du café, il finit par boire une petite gorgé qui lui brûlait la langue au passage. Sanzo grimaça, décidement la journée commençait mal,
il posa sa tasse de café sur la table en essayant de faire le moins de bruit possible, il ne tenait pas à réveiller ses amis qui roupillaient comme des marmottes. Il regarda l'heure pour la
énième fois et avait vraiment l'impression que cette fichue aiguille ne bougeait pas ! Pour la énième fois également il vérifia qu'elle n'était pas en panne cette horloge en la retournant dans
tous les sens.
Un bruit dans le couloir le fit sursauter ! Il laissa tomber
l'horloge qui se brisa dans un bruit fracassant, il pesta en voyant que maintenant elle était définitivement immobile cette saloperie d'aiguille ! Bougonnant dans son coin il ne prêtait même pas
attention à l'arriver de Link dans la cuisine, les yeux mis clos, les cheveux en pagaille, un vulgaire bas de pijama gris et surement de mauvaise humeur puisqu'il était debout à cinq heure du
matin.
- Qu'est-ce que tu fou merde ? Grommela Link en se grattant la tête
Le bel asiatique posa les yeux sur les deux
masses sombres au pied de son ami aux cheveux rouge, deux grosses valises bondées et garnis. Prêtes. Finalement sa question lui paraissait bien stupide, il continua de fixer les deux valises se
rendant bien compte que Sanzo comptait les quitter très bientôt, imméditament à vrai dire et ça ! Sans rien dire à personne. Sanzo s'était redressé et la gêne lui coupait la parole,
que pouvait il dire ? Les faits étaient plus explicites que la moindre des phrases.
Sans plus attendre, Link s'empara des valises, Sanzo totalement stupéfait
suivait son ami avec hâte tentant de récupérer ses bagages en bafouillant le prénom de son ami, pourtant le grand brun ne s'arrêtait pas. Il continuait d'avancer avec les valises jusqu'à la
chambre de Sanzo. Il ouvrit la porte avec une violence inouïe, Sanzo se rendait bien compte que Link était de mauvaise humeur pour ainsi dire totalement incontrôlable ! Il venait presque de
défonser la porte avec le pied dans un mutisme le plus totale et l'expression la plus indifférente qui soit. Link lança les valises dans la chambre et les ouvrit sans plus attendre, il entreprit
de ranger son linge à la place où il était précédemment, dans les grandes armoires, sans un mot. Le calme avant la tempête.
- Link arrêtes ... Link ! Li-Link s'il te plaît écoutes moi...Link ! Tenta de s'approcher Sanzo
Malheureusement Link semblait ne pas l'écouter, il rangeait tout en
ignorant la voix de Sanzo, celui ci tentait de l'arrêter de reprendre ses habits mais impossible de le calmer.
- Link ! Arrêtes ça !
Le garçon continuait de ranger alors que Sanzo perdait patience ! Il
prit les habits brusquemment des mains de Link pour les jeter par terre comme de vulgaire chiffon ! Il faisait face à l'asiatique en pijama qui fixait maintenant Sanzo dans les yeux, d'un air
menaçant et hautain Link ne clignait même plus des yeux. Sa bouche était scellée par la colère. La carrure et le magnétisme que Link dégageait avait soudain calmer l'ardeur de Sanzo qui
était piquer à vif face à l'immaturité de son ami, il restait tout de même droit, les sourcils froncés agacer par un comportement aussi puérile !
- Qu'est-ce qui te prends ? S'énerve Sanzo, je suis majeur je te signale ! Autant dans ce pays qu'au Japon ! Je fais ce que je veux t'as compris ! Si j'ai envie de me casser et bien je me casse
et ce n'est pas un petit merdeux dans ton genre qui va me dire ce que je dois faire !!!
Sanzo reprit son souffle, Link eut un petit rire sarcastique et fixa Sanzo
avec plus de hargne tout en s'approchant dangereusement.
- Je déteste les lâches comme toi, ceux qui finissent par abandonner parce que c'est trop dure, ceux qui tournent le dos parce qu'ils ont eut une déception. Je hais les mecs qui espèrent quelque
chose alors qu'ils ne pensent qu'à eux !
Qui tentait il de toucher en disant cela ? Sanzo ? Etais ce vraiment Sanzo qui
lui brisait le coeur à l'heure qu'il est ? Ou était ce plutôt ce sentiment d'éternel recommencement ? Encore ce sentiment d'abandon. Encore un Costia. Chaque pas, chaque paroles, chaque
mot, la moindre pensée était dirigé vers Costia, à chaqu'une de ses piques Link ne pouvait s'empêcher de voir le visage de Costia face à lui, Sanzo n'existait plus, ne restait plus que son
beau russe, que son connard de russe qui l'a abandonné ! Ce connard qu'il aimait trop, qu'il aimait plus que tout au monde au point d'en perdre la tête !
- Que tu te casses c'est une chose mais sans jamais rien dire ! Sans une explication ! Ni un au revoir ! Je ne sais même pas où tu vas ! Pas un coup de fil rien ! J'ai l'impression que je
n'existe plus ! Moi je me tue chaque seconde de ma putain de vie à penser à toi ! Je me tue à t'imaginer au détour d'une ruelle ! Dans un magazin ! Sur une place ou dans un café !!
- Link....tu..., Sanzo comprenait qu'il ne s'agissait plus de lui
Link avait perdu l'esprit, il hurlait sur Sanzo comme si il parlait à une autre personne, il hurlait sa haine et sa
douleur. Le problème de Sanzo avait disparut en une seule seconde, il espérait seulement que Link allait se calmer et reprendre ses esprits car il était partit dans les méandres de son âmes
torturée. Doucement sa colère s'était effacé pour tenter un geste tendre envers l'asiatique qui continuait de crier. Petit à petit Link craquait, les larmes lui vennaient aux yeux et le
visage de Costia restait lointain et inexpressif.
- Je veux oublier !!! TU ENTENDS ?!! Je veux plus jamais penser à toi !! Je veux tout oublier parce que sinon je sens que je perdre la tête, je sens que je vais devenir fou !!! J'arriverai pas à vivre comme ça avec ton putain de sourire dans ma tête !!! JE PEUX PAS !! LAISSES MOI !! LAISSES MOI POUR DE BON !! Laisses moi croire que tu es mort ! Laisses moi faire mon deuil nom de Dieu !!
La pièce était plongé dans une atmosphère de tristesse profonde, Link se tenait la
tête comme un fou, Sanzo sentait son coeur se serré en le voyant si désespéré si mal ! Il tentait des gestes affectueux vers lui pour appaiser sa crise, pour appaiser son mal être mais la voix
tremblante de Link le fendait le coeur. Les larmes finirent pas couler et les cris étaient remplacés par des sanglots, le dos de l'asiatique étaient secoué de spasmes et comme un bébé il pleurait
à ne plus pouvoir respirer. Les faibles lueur de la ville ne révelait que deux ombres dont l'une totalement écraser par un souvenir trop lourd, l'autre debout, dans le silence assassin, il n'y
avait que les larmes de Link qui s'écrasait sur la moquette. Cette peine, cette trahison était plus forte que n'importe la quelle.
Sentir qu'on est fait l'un pour l'autre mais savoir que rien ne sera possible, se souvenir des moments si
beaux, des épreuves traversées, se souvenir du goût de chaque baiser, de la mélodie de chaque mot. Se souvenir des "je t'aime" et des promesses, se souvenirs de tant de détail et sentir au plus
profond de son existence que c'était le bon ! Qu'il était l'unique ! Sentir qu'il nous était destiné. Savoir qu'on a pas le droit, savoir qu'il est parti, savoir que ce bonheur ne sera jamais
retrouvé. C'est pire que tous les coups ! Pire que toutes les douleurs physiques ! Que toutes les trahisons ! Que toutes les décéptions ! Vivre dans l'idée que cette amour n'est pas mort, qu'il
peut revenir mais savoir que fatalement il ne reviendra jamais pour une raison que vous ignorer, pour une erreur inconnue. Link aurait préféré mille fois que Costia soit mort car c'était au
dessus de tout espoir et de tout rêve. On ne récussite pas les morts. Du fait que Costia soit toujours en vie empêche le deuil, empêche l'extinction de tout espoir. Empêche même d'imaginer vivre
aux côtés d'un autre.
Totalement dépasser, voyant que la folie de Link ne se calma pas Sanzo prit les choses en mains, sans
vraiment le prévoir ni le contrôler il l'attira brutalemment contre lui son ami en larme et le serra aussi fort que possible, il le serra presque à en étouffer ses pleures. L'un contre
l'autre tentant de se comprendre mais imaginant une tout autre personne dans leurs bras.
Adam, Costia.
- Je ne partirai plus. Murmura Sanzo
En réponse Link serra à son tour Sanzo, nicher dans le creux de ses bras il entoura ses épaules de
siens. Finalement le calme avait regagné ce petit appartement de New York, on n'entendait plus que le silence s'imposer peu à peu. Le corps à moitié dénudé, les bras croisé adosser contre le mur
habillé d'une tapesserie blanche avec des fleur de lys en relief, Ashley avait tout entendu, il avait tout écouté réligieusement. Ses poings c'étaient tellement serrés que ses articulations
étaient devenus toutes blanches. Il s'était mordu la langue pour s'empêcher de rentrer, entendre son meilleur ami pleurer encore et toujours pour le même le rendait fou de rage et...de
jalousie. Finalement ce fameux Sanzo avait réussi à le calmer il savait maintenant ce qui lui restait à faire.
Le lendemain fut difficile pour Sanzo et Link qui s'étaient endormit à même le sol, les fins
cheveux rouges chatouillait les narines de Sanzo et le réveilla il était midi passé. Il avait raté son avion mais maintenant ça n'avait plus d'importance. Il regarda l'asiatique dormir
paisiblement sur la moquette, il eut un sourire voyant déjà Link se réveiller en gueulant parce qu'il avait mal au dos.
Sanzo sortit de la chambre en baillant, il s'étira une fois
dans la cuisine, sa tasse de café n'avait pas bougé, il jeta le liquide maintenant froid, il jeta également les morceux de l'horloge brisé et partit s'asseoir sur le canapé. Il passa une main
lasse sur son visage pour faire surface pour de bon, Ash n'était toujours pas réveillé ce qui n'avait rien d'étonnant. Qu'allait il faire maintenant ? Les joyeuses camaraderies ce n'était
pas vraiment son truc, que devait il faire ? Il ne pouvait pas partir, il ne se sentait pas prêt à rester proche de Adam et pourtant il n'avait pas le choix. Il fera finalement de son mieux pour
s'en sortir, Link et Ash allaient monter leur groupe pour devenir "célèbre" et lui continuera sa faculté de journalisme ici. Il refuse d'être héberger gratuitement et trouvera un petit travail
pour donner une part à Ash en remerciement. Ce qu'il refusera sans doute mais qu'il mettera discrétement dans sa poche sans que Ash s'en rende compte. Il se rassassa la soirée mouvementer qu'il
avait passé, cette souffrance que cachait Link commençait sérieusement à l'effrayer, ça le rongeait de l'intérieur comme une maladie incurable, un virus encore inconnu mais qui pouvait changer un
homme. Ce genre de maladie que Sanzo a toujours redouté et qu'il a tenté d'éviter en ne voulant pas tomber dans l'obsession, dans la culpabilité ou encore le regret. Après la rupture
avec Adam tout ce qu'il a tenté de faire c'est s'occuper pour ne pas y penser, s'occuper jour et nuit.
- OH BORDEL DE MERDE !
Sanzo commençait à croire que c'était les mots favoris de Link (et de l'auteur hum..),
la belle au bois dormant avait traversé le salon avec un visage à faire peur aux monstres, il tirait une si mauvaise tête que ces yeux semblaient habités par des flammes et lancés des éclairs !
Un véritable cliché d'un mangas nippon. Dans son petit bas de pijama délavé il fonça directement dans sa chambre en claquant la porte, le calme était revenu, il réouvrit sa porte
soudainement.
- QU'ON ME FASSE PAS CHIER JE DORS !
La porte claqua à nouveau. Etrangement ce sale caractère amusa énormément Sanzo,
Link ressemblait à un petit gamin rebel ce qui le rendait sans doute aussi craquant. Il se redressa dans un "alala" très expressif pour se faire un autre café bien brûlant. Au point où il
en est il décide même de descendre chercher les croissants pour tout le monde, Ashley n'allait plus tarder à se réveiller et après tout il devait parler avec lui pour les "frais"
d'hebergement. Rapidement et dans la bonne humeur il partit se doucher, un simple sweet noir et un jean clair il regarda son réveil.
- midi vingt*...
Il attrappa sa veste en vol et regarda attentivement les étages sur le cadran dans
l'ascenseur. Le bruit de la fameuse petite cloche et l'ascenseur ouvrit ses portes dans une immense entrée avec un lustre majestueux et un sol en marbre beige. Il fixa un petit
moment le sol et remarqua qu'on voyait mieux que dans un miroir, ce qui le sauta aux yeux c'était ces fameuses petites cernes qui cadraient ses yeux et lui donnaient le teint d'un zombie, ses
cheveux en pagaille il avait l'air d'un mort vivant réveiller brusquemment. Il soupira un petit moment avant de sortir de l'immeuble. Le bruit des voitures et l'odeur du hot dog lui vint
immédiatement aux narines. Finalement il avait peut être envie d'un hot dog...humm dégoulinant de ketchup une saucisse bien chaude...hum ! Finalement des croissants sont préférables !!
- Churos ! Churos bien chaud !
Des churos ? Il s'approcha du latino à la moustache qui criait "churos" sans arrêt, le
chariot matallique et fumant, il observa la machine qui faisait sortir une longue pâte en forme d'étoile. Sanzo n'avait mangé de churos. Quelques passants s'arrêtaient pour acheter les fameux
churos dégoulinant de sucre et de graisse. Sanzo ravalait sa salive sentant son estomac frapper des poings avec un couteau et une fourchette ! " CHUROS ! CHUROS ! CHUROS ! ".
- Bonjours j'aimera goûter un de vos churos avant d'en acheter je peux ? Demanda Sanzo
- Vous ne connaissez pas les churos ? S'étonna le vendeur dans un accent du sud
Sanzo désapprouva de la tête et l'homme à la moustache frémissante eut un petit rire moqueur.
- Alors vous devez absolument goûter les churos de Fredo ! Ce sont les meilleurs churos de la ville ! Vous n'en trouverez jamais de plus bueno !
Sanzo eut un petit sourire à l'idée de gôuter aux churos, le fameux Fredo à la moustache lui tendit
la pâtisserie dans une serviette en papier. Sanzo regarda un instant la fumée qui se dégageait de son étoile, il souffla dessus comme sur un café et mordit dans la pâte. Ce fut une explosion de
saveur, son ventre devenait silencieux appréciant le goût sucré du churos croustillant.
- J'en prends une douzaine ! Dit il aussi tôt
- Ah parfait Monsieur !
- Finalement New York est bien petit !
L'histoire se répète sans arrêt.
Sanzo tourna la tête lentement, les yeux grands ouvert et la bouche pleine. Le beau sourire de Adam
avait sans doute illuminer sa journée et fait battre son coeur plus vite qu'un compteur de F1.
- Arfdam ? Bafouilla Sanzo
- Moi aussi j'adore ces churos, souria Adam, une douzaine Fredo s'il te plaît ! Ma femme aussi adore ces churos...
Sanzo avala sa bouché difficilement.
- C'est pas encore ta femme hein ! C'est pas la peine de me le mettre dans la gueule encore une fois...
- Je suis désolé je voulais pas...
- Si tu voulais. Enfin bon ! Sanzo s'essuyait les mains un peu blessé par la délicatesse de Adam, je te laisse.
Il récupéra son sac plein de churos et voulus partir mais son ami lui barrait la route.
- On ne peut pas être ami Sanzo ? Il demanda d'une moue irréstistible
- Non..., finit il par dire le coeur serré
- Tu as été mon premier amour Sanzo et aussi mon meilleur ami...
- Où veux tu en venir ?
- J'aimerai t'inviter à mon mariage. Pour enterrer le passé ! Qu'on soit ami !
C'était un couteau qu'il recevait en plein coeur, on lui enfonçait avec force par peur de ne pas faire assez mal, on
tournait la lame à plusieurs reprises presque en rythme ! Droite, gauche, droite, gauche. L'annonce de Adam lui faisait si mal qui lui aurait bien jeter les churos à la tête, il n'y avait plus
aucun espoir finalement pour eux, l'amour était éteind depuis un certain temps, Adam était maintenant amoureux de la pinbèche rousse et Sanzo n'était plus que du passé...Sauf que pour Sanzo on
enterre pas le passé on vit avec ! Seulement ce visage blond qui semble être heureux...il ne peut pas refuser une "amitié"...ca serai avoué ses sentiments, ca serai espéré...Il ne veut pas finir
comme Link.
- J'accepte.
- Super !! Je suis vraiment heureux ! Sautilla Adam
Cette image de lui fut encore plus douleureuse, à nouveau il avait remonté le temps et l'impression que
finalement son photographe n'avait totalement changer lui réchauffait le coeur au point de le rendre nostalgique. Il était toujours aussi enthousiaste. Malgré lui Sanzo eut un sourire tendre
envers son ancien amant. Ils se quittèrent peu après, Sanzo avait rejoint l'appartement entourer d'une brume étrange, pas de nuage noir, pas de petit nuage blanc de bonheur, un brouillard épais
qui lui obstruait la vue ! Au point qu'il se cogna contre la porte sans l'avoir ouverte.
- Oh merde ! Pesta Sanzo
Il entra dans l'appartement et posa le sachet de churos sur le plan de travail de la cuisine, il soupira en se
frottant le front, qu'il pouvait être ridicule des fois ! L'odeur des churos encore chaud avait attiré une bête curieuse, une bête grande d'un mètre quatre vingt, encore un peu endormis,
cette bête ne vivait pas vraiment en société et se manifestait par des sautes d'humeur assez impressionnantes. Link s'attaqua donc au sachet avant même que Sanzo ne peut en prendre un. Il regarda
Link dévorer avec une étrange sensulatié le churos tout en léchant ses doigts, il était toujours dans son bas de pijama tout moche, Sanzo eut soudainement une idée.
- Ca te dis de m'accompagner à un mariage ?
*faute réparé ! Merci =)
Une grosse flemingite aïgu pour me relire ! DESOLE !
Je vous fait de gros bisous les filles =)
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Il se grattait le sourcil avec le bout du crayon à papier, ça ne lui grattait pas le
sourcil et pourtant faut croire que c'est un tic chez les humains de se gratter le crâne lorsqu'ils réfléchissent. Sanzo plissa les yeux de concentration sur sa feuille, il ne lui manquait plus
qu'un malheureux petit mot pour finir, plus que quelques lettres et ce calvair sera terminé. Huit minuscule petite lettre ! Il avait déjà un C qui était rattaché au mot Accessoire et O rattaché
au mot Homnipotant. Il se mordillait la lèvre inférieur d'agacement n'en voyant plus la fin mais il refusait de capituler !
- Scoumoun, dit Ash en passant derrière lui
- Rah ! Mais pourquoi tu me l'as dis ?! S'exclama Sanzo, j'étais à deux doigts !
- Ca parle de doigts ici ? Arriva Link
- Perver. Marmona Sanzo
Finalement dégouté comme lorsqu'on lui disait la fin d'un film il jeta son
mot-croisé. Il bouda un peu dans son coin comme un enfant et finit par allumer la télé pour combler le silence pesant. Ash préparait ce qui devait être leur dîner comme il faisait tous les soirs
et comme tous les soirs les trois garçons finissaient par commander quelque chose, les talents de cuisinier de Ash ne s'était pas encore révéler en lui.
- Je comprends pas ! Dans ma famille de père en fils on est des cuisto géniaux ! Pourquoi je fais exeption ? S'appitoya Ash
- La prophétie ne s'est pas encore accomplie, se moqua Link, pizza ?
- Mexicain !
Une fois la nourriture pas saine arrivée ils dévorèrent leurs
tacos, Sanzo se régalant appréciant de plus en plus la culture latine, d'abord les churos et maintenant les tacos humm...Il dévora ses plats et reparti regarder les infos dans le salon, il était
captivé. Link et Ash en était presque effrayé, eux qui ne regardaient pas souvent les informations pour une raison quelconque avait du mal à comprendre leur ami passionné par les médias. Link
regarda Sanzo un peu amusé de le voir aussi déterminer, il en était presque jaloux car lui au moins était sûre de son future, il n'y avait aucun doute ! Pas d'alternative alors que lorsqu'on ne
sait pas tellement ce qu'on veut faire les choix sont plus difficiles. " Future Madame Bewalt, le mariage approche à grand pas et les invités sont plus d'une centaine, quelques personnalités mais
avant tout la famille et les amis. Les amoureux préfèrent une cérémonie intime au grand gala pourtant ce n'est pas les moyen qui manque leur bénéfi..."
D'un clique la télé s'était éteinte, Sanzo ne pouvait en entendre plus et à chaque fois
qu'il voyait la pinbèche rousse il en avait des frissons de dégoût. Elle avait cet air si "hyprocrite" miss parfaite lui donnai des boûtons. Il bailla un petit moment avan de s'allonger sur le
grand canapé, qu'est-ce que Adam pouvait bien lui trouver ? Pourquoi n'était il pas gay ? Etais ce pour l'argent ?
" Ma femme adore ces churos aussi..."
Non, ce n'était pas pour l'argent, sa voix, son regard, ce petit air lointain. Ce ne trompait pas,
il était amoureux, sans doute plus amoureux que lorsqu'il était avec Sanzo.
Alors que Sanzo méditait dans ses pensées obscures Link lui sauta dessus et décida de
s'asseoire sur son ventre sans faire attention aux protestations du jeune à la chevelure de feu.
- ARG !! Tu m'étouffes ! Tenta de dire Sanzo
- T'insinues quoi ? Demanda Link
- QUE T'AS UN GROS CUL !
- Un peu de respect pour mes fesses, répondit Link d'un air totalement niais
Dans ses dernières forces Sanzo tentait tant bien que mal de déplacer son ami mais Link
semblait vraiment être déterminer à faire chier son monde. Alors que Sanzo gigotait de plus en plus Link finit par s'asseoire à côtés et posa les jambes de Sanzo sur les siennes, il le
regarda ensuite profondement dans les yeux le bras accoudé au canapé. Un regard presque perçant et si troublant que Sanzo en frissonnait, pourquoi ne pouvait il pas décrocher ses yeux des siens
?
- Tu sais tu n'es pas obligé de faire semblant de vouloir être son ami...Si tu ne supportes pas son mariage dit le lui et si tu l'aimes encore tu dois te débarasser de ce poids. Sinon tu...sinon
tu finira comme moi.
La conversation avait prit une tournure dramatique, à nouveau le regard sombre de Link s'était
voilé il tourna légèrement la tête fixant un point invisible dans la pièce, un visage fané, les pensées plonger dans le passé sans jamais profiter du présent ce qui l'empêchera de vivre. Il
finira sans doute par devenir célèbre sans jamais oublier son seul et unique amour qui le pourrira de l'intérieur, il lui arrivera sans doute énormément de malheur à cause de cette maladie, il
mourra peut être d'une overdose, d'une laceration trop profonde des poignets ou écrasé sur un trottoire.
Sanzo secoua la tête !
- AAAAAH !
Il se redressa tellement vite qu'il frappa Link au visage avec son pied, le coup était parti net. Le gêne le submergea il
se précipita sur Link totalement paniqué ! Son coeur battait vite, il se sentait si ridicule qu'il hurlait " Link ca va ? Oh je suis désolé ! Pardon pardon pardon ! ". Il voulait le
prendre dans ses bras pour lui donner un peu de courage et au lieu de ça il vient peut être de lui peter le nez. Vraiment on peut dire que c'était quelqu'un de très "scoumoun".
- Link !! Je suis tellement désolé !
- Ca va je te dis, dis Link en se tenant le nez
- Non ça va pas ! Tu pleures !!
- Juste quelques larmes à cause du choc c'est rien ca va mieux ! Regardes je saigne même pas !
- Fais voir !
Sanzo plaqua Link sur le canapé il vint se mettre sur lui et sans
délicatesse il poussa sa tête en arrière pour regarder l'état de son nez, il vérifia à plusieurs reprise d'un air suspicieux. La délicatesse de Sanzo agaçait quelque peu Link
qui sentait sa tête se balader de droite à gauche si vivement que Sanzo allait maintenant lui briser le cou. Après tout, le petit japonnais au cheveux rouge s'était tellement
inquiéter pour lui que ça le rachetait, le voir se précipiter comme ça sur lui presque les larmes yeux l'avait touché. Très vite il remarqua que leur position était vraiment ambigüe, Sanzo était
assis sur Link en califourchon plaqué sur le canapé bras ballant, le visage de Sanzo si proche du sien - certes il regardait dans ses narines - mais tellement proches que Link sentit une
vague de chaleur le submerger. Peut être étais-ce à cause de cette position très explicite que Ash décida d'enfin parler de sa cuisine.
- J'ai entendu crier ça va ? Il demanda un sourire moqueur
En toute innocence Sanzo regarda Ash encore paniqué et montra
le visage de Link en lui tordant presque le cou.
- J'ai faillis lui pété le nez !!!
- Ca va lâches moi maintenant ! S'énerva Link
Ashley les avait surpris dans cette position, Link n'osait même pas relever le visage et une colère inexpliquer l'avait rendu agressif, il repoussa sans ménagement Sanzo sur le canapé, son poid plume aidait énormément, il partit beaucoup trop furieux pour la situation. Ashley comprit tout de suite le comportement de Link ce qui le fit sourire, il se comportait comme d'habitude en enfant qui avait craqué sur une fille qu'il ne voulait pas, ne peut on pas avoir envie de quelque chose que l'on ne veut pas ?
- Il est faché contre moi ? Demanda Sanzo
- Non pas contre toi, soupira Ash
- J'ai vraiment pas fait exprêt tu sais...
- C'est pas la peine de déprimer Sanzo ! C'est un grand garçon solide il s'en remettra !
Ashley s'appprocha de Sanzo lui déposa un baiser sur la joue avant de partir se coucher comme leur ami brun. Sanzo se retrouvait seul dans le salon encore un peu chamboulé par le changement brutal de l'humeur de Link cela dit il devait avoir l'habitude, lunatique était encore un mot trop faible pour expliquer les sautes d'humeur de Link.
Comme ses amis il partit se coucher, la nuit était belle, l'air était bon, propice à faire de beaux rêves et pourtant comme chaque soir Sanzo ne dormait pas, il pensait à la seule personne qui était capable d'occuper autant ses pensées, il pensait au point d'en sentir sa poitrine se presser, son nez lui piquait les yeux et les larmes coulaient le long de ses tempes regardant inlassablement le plafond. Son beau photographe n'était plus le sien, ça il l'avait compris, plus jamais il n'aura le droit de toucher à ses lèvres et plus jamais il ne pourra le voir lui sourire avec autant d'excitation qu'un enfant devant une vitrine, plus jamais il ne pourra le regarder dormir déplacer quelques mèches et lui sussurer "je t'aime" avec tendresse. Le sommeil le gagna, une nuit sans rêve dans des oreillers trempés.
- Sanzo...pssst ! Sanzo...
Il devait rêvé, oui c'était un rêve, il eut un sourire béa en tendant les bras en l'air, prêt à embrasser Adam qui murmura lentement son nom.
- Sanzo !!
Finalement il se réveilla, il n'y avait ni d'Adam, ni d'Eve, ni de fraise, ni de pomme, juste Link en pijama assied au pied du lit de son ami. Jamais il n'avait autant été déçu de voir Link.
- Link ? Mais qu'est-ce que tu fais dans ma chambre à une heure pareil !
- Je...
Les mots s'éteint terrés dans sa gorge, il n'arrivait pas à sortir le reste de la phrase, il se demandait même si il n'était pas mieux de faire demi-tour. Pourquoi ne pouvait il pas le dire ? Avec Costia ça n'arrivait jamais, sans doute parce que lui le comprenait avant même que Link est posé la question. Le fait de penser à lui le replongea aussi tôt dans une nostalgie assassine. Finalement il n'avait pas besoin de courage pour dire ces quelques mots, juste de penser à son russe.
- Je peux dormir avec toi...Je...J'arrive pas à dormir j'ai...
Son
regard avait suffit. Sanzo ouvrit la couverture et l'invita à se coucher à ses côtés ce que Link fit rapidement, dos à lui proche de quelqu'un qui le comprenait, il avait une étrange
sensation de sécurité ici, aucun russe ne le perturberait. Il s'endormie comme un enfant prêt de son père, il eut une dernière pensée pour sa mère qui devait bientôt accouché, sa petite
Satsuki lui manquait, son énergie l'avait aidé à tenir finalement durant les mois de douleurs qui ont suivis la séparation avec Costia. Sa tendre Satsuki, son adorable Ash et
maintenant son cher Sanzo. Niché dans ses bras il pensait à toutes les nuits qu'il avait passé dans ceux de Costia, il ressentait encore la chaleur du corps musclé de son amour qui
le serrait contre lui avec amour et tendresse, ses baisers dans la nuque qui le berçaient jusqu'aux bras de Morphée. Ce fut la première nuit où Link s'endormit avec un sourire
paisible sur les lèvres. Lorsque les beaux souvenirs deviennent source d'espoir et de mélancolie le coeur se brisent en morceaux et on prie pour s'endormir rapidement pour oublier et
recommencer une journée. Mais quand on pense à un être cher, qu'on on repense aux moments si particulier passer avec lui sans regretter une seule seconde ces instants d'amour et de vie
! On sent son coeur se gonfler on sent une vague chaude et silencieuse nous couvrir comme une couverture en décembre. Ashley aurait aimé dire la même chose, il aurait voulus
penser à toutes les fois où ils étaient trois et que tout allait bien, il détestait repenser à ces moments où Link pleurait dans ses bras prêt à comettre l'irréparable,
toutes les fois où Costia se taisait, cachait son amour secret et l'enfermait dans son coeur pour ne pas blessé son ami, pour ne pas gâcher cette amitié. Toutes ses erreurs que ces amoureux
éternel ont connus, tous ces non-dits, tous ces secrets pour préserver l'autre les ont détruits comme une gangraine invisible. Ashley se sentait impuissant, il devait faire quelque
chose pour eux ! Il ne pouvait pas laisser Link se laisser mourir à petit feu et Costia sans doute dans le même état. Non il n'en avait pas le droit.
Le soleil se réveilla de sa longue nuit silencieuse. Les âmes de New York ouvraient
les yeux à une nouvelle journée, un commencement. Ce fut le choc lorsque Sanzo lu le petit bout de papier qui l'attendait sur la table de la cuisine.
" Je suis parti pour quelques semaines. Ne vous inquiétez pas pour moi, si vous avez besoin de quelque chose j'ai laissé un peu d'argent dans le tiroir, je serai vite de retour. Je vous
embrasse bande d'imbécile."
Il cru d'abord à une plaisanterie mais il resta perplexe face à la chambre vide
de Ash, il sentit le parfum de Link derrière lui qui faisait à peine surface mais la pièce vide était la douche froide, il comprit immédiatement que Ash était parti, il n'eut pas besoin
de lire le message pour s'en rendre compte. Ashley ne se serait jamais levé aussi tôt. Il se rua sur le téléphone et composa immédiatement le numéro de son meilleur ami.
- T'as interêt de me dire où est-ce que t'es passé enfoiré ! Hurla Link dans le combiner
Sanzo arriva dans le salon écoutant la conversation téléphonique. Pourquoi Ash avait
ressentit le besoin de partir sans en parler ?
- Comment ça en France ? Mais qu'est-ce que t'es allé foutre en France ?! Tu pouvais pas faire du shopping ici !
Sanzo restait silencieux et tentait de comprendre.
- Non je ne me calme pas ! T'as pas le droit de partir comme ça Ash ! Tu peux pas me laisser ! Paniquait Link
A nouveau il sentit la détresse de Link comme si il allait perdre quelqu'un, dans
ces moments là il laissait voir toute sa fragilité derrière sa carapace de colère et de nervosité. Dans ces moments il était plus touchant que jamais, Ashley devait se mordre les doigts
d'être partir comme ça. Il était de toute façon trop tard, il ne lui restait qu'à le rassurer.
- Je serai de retour pour la rentrée ne t'en fais pas !
Le taxi de Ashley arriva il décida de mettre fin à la conversation, ça ne servait
à rien de raisonner Link qui s'énervait tout seul contre le combiné. Il n'avait pas le temps pour l'instant de se disputer.
- Je dois te laisser Link je te rappelle ce soir promis ! Fais attention.
Il raccrocha sans attendre son dut et descendit aussi tôt de la voiture devant un
immense immeuble déprimant, il pénétra dans l'entrée mal odorante et chercha le nom désiré sur les boîtes aux lettres. Il tomba enfin dessus, Nivolayevich Constantin, quatrième étage.
Il paya le chauffeur de taxi et se décida à rendre visite à son vieil ami.
Link jeta le téléphone à travers la piece dans toute sa rage, Sanzo se
protégeait le tête d'instinct, son coeur avait fait un bon quand l'engin avait volé en éclat contre le mur, ses yeux s'étaient écarquillés de terreur le voix de Link était presque remplacer
par celle de son père et pendant un instant il avait cru faire un bon de cinq ans en arrière. Il se calma et revint à la réalité quand Link s'était enfin calmé il se jeta
toujours agacé sur le canapé, la main sur le front, les yeux fermés. Sanzo aurait juré qu'il allait se mettre à pleurer, il partit ramasser les reste du téléphone pour le mettre à la
poubelle, il ne servait plus à rien maintenant. Sanzo pénétra dans le salon avec appréhension.
- Link ... Je vais me préparer pour le mariage si tu veux toujours venir on se donne rendez vous dans le salon dans une heure ?
- Hum.., gromelait Link pour toute réponse
Sanzo ferma la porte de sa chambre dans un soupire d'inquiétude, comment allait réagir Link à
long terme ? Si Ash n'était pas de retour très rapidement c'est tout le monde de son petit asiatique qui allait s'écrouler car dans le doute il s'enfermera sur lui même ayant l'impression que
tous ses amis se font la malle et disparaîssent de sa vie. Sanzo ouvrit son armoire et chercha des vêtements de rigueur pour cet après midi, mon Dieu qu'il n'avait pas envie d'y aller ! C'était
presque une corvée que de s'habiller pour un événement pareil, de plus celui qui était censé lui remonter le morale et le tenir pour éviter qu'il ne s'évanouisse et lui
aussi tomber en dépression. Peut être que de s'occuper de Link pour éviter la crise l'empêchera de penser que " Adam va se marier. " Il opta pour les habits les
plus officiel et les plus sombres qu'il possède quand Grincheux se fit soudainement entendre par un bruit étrange. Accouder au chambrole de la porte il regardait Sanzo d'un
air écoeuré.
- Tu comptes pas t'habiller comme ça j'espère ? Demande alors Link presque outré
- Et comment veux tu que je m'habille !
- Si ton Roméo te voit comme ça il va se dire " j'ai bien fait de le larguer "
- Hum merci Link ! Merci pour ta franchise ! Dit Sanzo blessé
- Laisses moi faire.
Grincheux avait reprit du poil de la bête, Sanzo se sentait rassuré de voir que Link semblait avoir oublié Ash, il devait
surement se dire que Ashley serai bientôt de retour de toute manière et puis après tout ! Il ne pourra pas toujours rester au crochets de son ami. Il faudra bien qu'il arrive à voler lui
aussi.
Link farfouillait dans l'armour de Sanzo pendant que celui ci l'observait avec un air amusé, assis sur le lit
il se faisait petit à petit à l'idée qu'ils étaient être tous les deux en retard à la mairie. Sanzo se laissa tomber sur son lit, coucher il inspira profondement sentant le manque de sommeil
qui réchauffait son corps et le rendait lourd.
- BINGO !
Sanzo se redressa déçu, d'un air totalement abattue il regarda ce que Link allait lui concocté, il avait déjà peur rien que de
regarder le regard brillant de Link qui se faisait un plaisir de jouer à la poupée avec son ami, un sourire qui montait jusqu'à oreille et un regard presque lubrique.
- Déshabilles toi, ordonna Link
- Tu peux sortir s'il te plaît ?
- Tu plaisantes là ? Je suis un mec moi aussi !
- Je l'ai remarqué mais je n'aime pas me déshabiller devant les autres alors dehors.
Link haussa les épaules et sorti de la chambre, il s'adossa dans le couleur en attendant que le pudique se déshabille. Lentement Sanzo retira
ses habits, son t-shirt tombait au sol laissant voir un corps blanc comme neige encore pré-pubère, une multitude de cicatrices à des endroits presque improbable comme sous
les bras, partant du nombril. Des lacération vieilles de cinq ans qui parfois devenaient rouge et chaude comme la braise. Des cicatrices qui ne se referment jamais. Son vieux
jean glissait sur ses jambes fines aux poils casi inexistant, sur les chevilles des traces de lacération profonde, les mêmes que sur ces poignets, le genre de souvenirs qu'il ne voulait
montrer à persone par honte, par pudeur, par gêne et douleur. Son passé lui appartient, il n'appartient qu'à lui seul.
- Je peux rentrer ? S'impatienta Link
Ca commençait à devenir ridicule, se disait Link. Il entendit la petite voix fébrile de Sanzo qui tentait de fermer sa chemise, Link prit ça comme
une affirmation il rentra dans la pièce sans se faire prier et croisa le corps de son ami. La chemise noir encore ouverte laissant voir quelques parcelles de peau, Link déglutit. Il
était somptueux et si Adam ne restait pas béa devant une telle oeuvre c'est qu'il était devenu aveugle dans la nuit. Des cheveux soyeux et d'un rouge chaleureux, une peau fluide et parfaite
sur un visage ovale et un peu creusé sur les joue, des yeux d'un bleu nuit captivant cadré par des cils long féminin. Une bouche rosé, un cou marqué par une fine
musculature, une chemise noir qui contrastait avec sa peau légèrement ouverte sur le col. Un pantalon de la même couleur moulant la partie supérieur de son bassin laissant voir une parfaite
chute de reins, des chaussures vernis simple, un bracelet en argent pour faire sintiller le tout.
- Je prend une veste ?
- Ca ferai trop !
Link partit rapidement chercher une dernière touche, du grand bouquet dans le salon il retira une rose blanche et découpa la tige pour la mettre
sur la poche de la chemise, la veste au bras et non sur le dos il était parfait. Link regarda une dernière fois son ami et en bavait encore.
- Un moine banderait pour toi tu le sais ?
Sanzo rougit aussi tôt à la remarque de Link, il avait remarqué aussi que son asiatique était assez vulgaire ce qu'il ne connaissait pas vraiment avec les
japonnais habituel d'un naturel très polis. Link sortait de la coutume. A son tour il partit se changer ce qui prit deux fois moins de temps que Sanzo, il sortit rapidement habiller d'un simple
costume noire mais une chemise bleu pour contraster avec ses cheveux brun, une cravate noire qui lui allait très bien. Sanzo regarda l'heure et s'alerma quand il remarqua qu'il était déjà
une heure et demi de l'après midi, ils se ruèrent dehors pour appeler un taxi et les emmener le plus vite possible à la mairie. A leur arriver devant la mairie les voitures
devenaient plus nombreuses et s'accumulaient, Sanzo impatient et destait être en retard sortit du taxi après l'avoir payer ils continuèrent la route à pied. La cause était bien sûre le
mariage de Adam et sa rousse, les journalistes, les inombrables invités en costard Gucci, Hugo Boss, Prada ! Les célébrités et amis de la famille. Seul ceux qui étaient sur une liste
cependant pouvait rentrer dans la mairie le reste de la journée se dérouleraient sur un bâteau d'après ce que Sanzo a comprit en entendant les autres invités parler. Il se sentait de plus en
plus mal, si il partait maintenant Adam ne le remarquerai même pas après tout mais Link le tenait par le bras.
- Sanzo Urashima s'il vous plaît, annonça Link au "portier" qui tenait la liste
- Vous pouvez rentrer. Dit il de sa voix roque
- Bah tu vois Sanzo si t'es sur la liste c'est que c'est important pour lui que tu sois là ! On va pouvoir s'imposer.
Link jubilait et oubliait ses traquas pendant que Sanzo avait envie de vomir et sauter par la fenêtre.
Une heure et demi. Tout le monde dans la grande salle fixait sa montre et commençait à s'inquiéter sur la non apparition de la
mariée, dans son coin totalement épuisé, la tête contre le mur se demandant pourquoi est-ce qu'il a accepté de venir ici aujourd'hui ? De son côté Link continuait de fumé sa cinquième cigarette
en une demi heure, son paquet était bientôt vide, il jeta la cendre dans le pot de la plante verte en plastique et tira une nouvelle fois sur sa nicotine. La fumée qu'il recrachait ondulait dans
les airs si sensuellement qu'il se perdait dans les courbes n'écoutant plus rien autour pas même la musique de la marche nuptial qui jouait dans un fond de brouhaha. Le volume des voix
s'éteignait progressivement, la tape de Sanzo sur l'épaule le réveilla aussi tôt, il se redressa d'un air boudeur. Il aurait aimé dormir un peu sur son banc.
Elle portait une robe de satin, des dentelles d'une couleur crème et des roses rouges dans les mains, une longue traine porter par
deux petits bambins d'à peine cinq ans, le maire était au bout attendant que les jeunes mariés s'approchent de la table. Tout ceci n'avait rien d'un mariage qu'on voit comme dans les films, la
table était pleine de papier à signer. Adam attendait à côté du maire, le coeur à vive allure, la gorge sèche, les sueurs froides, il devenait de plus en plus blanc et n'arrivait même pas à
sourire en voyant sa sirène.
- Mi-femme mi thon, tu m'avais pas dit qu'il avait des goût de chiotte ! Disait Link en écrasant sa cigarette
Pour toute réponse Sanzo gardait le silence, il n'arrivait pas à quitter des yeux la jeune mariée, elle semblait s'illuminé à chaque pas qu'elle
faisait, d'une beauté totalement superficielle certes mais d'une grande beauté tout de même. Adam commençait à s'agiter à mesure qu'elle arrivait jusqu'à lui se balançant un peu sur ses
pieds, se triturant les doigts il afficha un grand sourire alors qu'elle relevait la tête dans sa direction. Ca y est il ne peut plus faire marche arrière.
- C'est là que ça devient drôle, murmura Link
Qu'avait il derrière la tête ? Sanzo donnerai n'importe quoi pour savoir ce qui mijotait Link, il détestait ne pas être maître de son destin et il avait
l'impression d'être un véritable aveugle devant la perspicacité de Link. Adam souleva le voile de la mariée, les flash fusèrent dans la salle, quelque journalistes ont put rentré avec accord
des deux mariés, le maire ouvrit donc la cérémonie. Le silence religieux dans la salle angoissait Sanzo qui se sentait de trop, à chaque mot, chaque engagement que nommait le maire son
coeur se déchirait, il regarda fixement son ancien amant son unique amour. Il ne pouvait le quitté des yeux, ses beaux cheveux blond qu'il ne peut plus toucher, ses yeux qu'ils ne pourra plus
regarder longuement et ses lèvres qu'il n'aura plus jamais le droit d'embrasser. C'était finit, définitivement terminer, il n'avait plus aucune chance toute cette histoire d'amour qu'il
espérait un jour renaître de ses cendres vient de s'envoler dans une douleur horrible. Link regardait maintenant son ami qui sombrait, c'était dur rien que de le voir dans cet état il
en avait mal lui aussi, ce n'était que son reflet, son propre reflet qu'il voyait à la place du jeune homme. Une larme timide dévala la joue de Sanzo, ses yeux noyer
dans l'eau salé. Link essuya avec son indexe cette unique petite larme qui se mourrait sur ses joues rosés. Sanzo eut un petit sursaut, étonné et gêné il essuya
activement son visage humide avec sa manche. Tant pis pour sa chemise.
Il devait rester, Sanzo devait rester jusqu'au bout pour l'oublier, il devait graver dans son coeur ces mots, il devait définitivement l'oublier, perdre tout
espoir. Il regarda une dernière fois l'homme qu'il aime dans un regard plein d'amour, un mince espoir l'animait encore, l'espoir que Adam dise "non" alors que toute la salle attendait que le
marié prononce la fameuse phrase Sanzo restait suspendu à ses lèvres.
Adam regarda sa femme puis il croisa le regard de Sanzo, une balle avait traversé son coeur, les magnifiques moment qu'ils avaient passés ensemble, les épreuves, les
baisers, les rires. Il détourna le regard avec douleur. C'était finit tout ça.
- Je le veux, dit il faiblement
Il eut comme un soulagement générale, un soulagement muet mais toute la salle sentait la tension redescendre, contrairement à Link qui n'avait pas espéré ça, il
aurait pensé que Adam l'esprit confus dans ses sentiments auraient dit non. Il regarda aussi tôt son ami qui avait à nouveau disparut. Merde ! Où est-il passé ? Plus loin vers la sortie Sanzo
recupéra sa veste sur son banc et courrait vers la sortie sans que personne ne le remarque, personne sauf Adam.
- Sanzo ! Attends ! Criait Link en arrivant dehors
Il n'était pas devant l'entrée de la marie, heureusement que Sanzo avait pensé à sortir par derrière, si il était sortie devant, les journalistes se seraient posés des
questions eux qui attendaient comme des vautoures l'arriver des deux célébrités. Une fois dehors, au milieu d'une rue de New York, bruyante, Sanzo laissa éclaté sa douleur, il sanglotait comme un
enfant pleurait à s'en étouffer, le dos secouer de spasme assied sur les marches en pierre. Link regardait le corps de son ami secouer par les pleures violent, il s'approchait lentement le visage
grave. Il détestait voir quelqu'un pleurer, il détestait se trouver à la place de celui qui console car comme toujours Link ne sait pas quoi dire, il ne sait pas quoi faire, ne connait pas les
mots miracles. Il se contente de le prendre dans ses bras et de le laisser pleurer contre son torse étouffant ses sanglots. Après une séance de pleures, de "Pourquoi", de poings frappant le torse
de Link dans la douleur de l'impuissance, de l'indifférence et aussi de l'échec. Ils décidèrent d'aller manger à l'extérieur, Link invitait pendant que le moribond qu'était Sanzo ne disait plus
un mot. De petits yeux rouges, des reniflements à répétition, Link avait l'impression d'être avec son petit frère à qui on avait piqué un ballon. A cette image il eut un petit rire qui vexa aussi
tôt Sanzo, se moquait il de lui ? Parce que comme toujours il était ridicule à pleurer comme une fille ? La veste posé à peine sur les épaules il croisa les bras boudeur, il suivait Link. La nuit
était tombé sur New York mais les rues étaient loin d'être sombre, Link et Sanzo se sont arrêtés dans un petit restaurant asiatique. Sanzo continuait de faire la gueule ce qui faisait encore plus
rire Link.
- T'es nul Sanzo ! Arrêtes de faire cette tête tu sais bien que je rigole au contraire t'es mignon quand tu boude.
Sanzo sentit ses joues s'empourprées il décroisa les bras mais gardait les sourcils froncés, la serveuse apporta leur plat. La fumée qui se dégageait du bol de
ramen réchauffait le visage de Sanzo. Il eut un petit sourire nostalgique.
- Le Japon me manque, dit il en prenant ses baguettes en plastique
- A moi aussi, sourit Link
Les bouches tout le temps pleine, le repas se déroulait dans le silence, ils se regardèrent de temps en temps comme pour se dire " c'est bon hein ?". Les joues rondes
comme un hammster Sanzo avait même failli tout recracher en remarquant que Link avait un bout de nouille sur le coin de la lèvre. Link regarda son ami d'un air inquiet comme si celui ci devenait
fou, il continuait de fumée sa cigarette pendant que Sanzo se bidonnait.
- Je peux savoir ce qui te fais rire ? Demanda Link agacé
- T'as une, Sanzo avala ce qu'il avait dans la bouche, t'as une nouille sur le coin de la lèvre.
Il se pencha sur la table pour enlever le petit bout de nouille à Link, celui ci était paralysé, les yeux écarquillés, le visage de Sanzo était si proche, il
se surprenait à le détailler, une machoire fine, des oreilles enfantines, une peau limpide et pure, une bouche douce et des lèvres rosés séduisantes. Des petites focettes craquantes, des cils
long, des yeux sombres. Link déglutit.
- Voilà, dit Sanzo fier de lui
- Merci, murmura Link encore sous le choc
Il secoua la tête tout en reprenant sa cigarette, Sanzo était son ami pas son amant, ça fait trop longtemps qu'il est seul le voilà qu'il flash sur des amis, il
manquerait plus qu'il en tombe amoureux et lui fasse l'amour ! Il manquerait plus que la tout de suite il se penche sur lui pour lui voler un baiser tendre...un baiser...juste un baiser. Link se
perdait dans ses pensées à cette idée, des images plus sexy et plus excitante que jamais lui traversait l'esprit, la bouche légèrement entrouverte il commençait à manquer de souffle, son coeur
battait vite, beaucoup trop vite !
Il secoua à nouveau sa tête et écrasa sa cigarette nerveusement dans le cendrier, soudainement il sentit un douleur en dessous de la ceinture. Non...Merde ! Link se
redressa brusquement, la serveuse qui servait derrière lui laissa tomber son plateau, Sanzo sursauta, Link se précipitait dans les toilettes sans une excuse. Putin de bordel !! Putin de bordel !!
Link se pencha sur le lavabo furieux, il donna un coup dans la porte avant de regarder son reflet dans le miroir comme si il se parlait à lui même.
- Je bande bordel, grinça-t-il
Il s'enferma dans le cabinet.
Sanzo commençait à s'inquiéter, Link était parti comme une furie vers les toilettes, il s'était redressé si rapidement qu'il avait bousculer la serveuse derrière lui, tout
était cassé par terre, il lui avait fait vraiment peur ! Il a vu un fantôme ou quoi ? Sanzo se pressa d'aider la serveuse qui s'excusait au près de ses clients, elle partie chercher un
balait et pendant ce temps Sanzo parti voir ce que devenait son ami. Il était peut être malade ? Il avait sans doute une envie furieuse de vomir ?
- Link tu es là ? Sanzo rentra dans les toilettes
Link tira la chasse et sortie des toilettes encore trop énervé pour sourire à Sanzo. Il se leva les mains sans prêter attention au graçon.
- Tu vas bien ? Demanda Sanzo inquiet
- Très bien, dit méchamment Link en tirant sur les serviettes en papier
- On dirait pas, fronça les sourcils Sanzo
- Ca va très bien je te dis ! Link parti jeter les papiers dans la poubelle
Agacé Sanzo empêcha Link de sortir en lui barrant la route, il ne laisserai pas sortir son ami tant qu'il ne lui aura pas dit ce qui ce passe.
- Qu'est-ce que tu as ? J'ai fais quelque chose de mal ? Si j'ai fais quelque chose qui tu n'as pas aimé tu dois me le dire ! S'emporta le garçon au cheveux de feu
- Pousses toi Sanzo, grinça Link
- Link !
- Pousses toi ! Cria Link
- C'est comme ça que tu comptes resoudre tes problèmes ? En gueulant ?
- J'ai aucun problème Sanzo, soupira Link
- Pourquoi tu te met dans un état pareil alors ? Demanda plus tendrement Sanzo
A nouveau Link sentit son coeur battre à vive allure, c'était quoi ce numéro ? Pourquoi est-ce qu'il lui faisait les yeux du chat dans Shrek
? A nouveau Sanzo disparaît, Costia...
- Pousses toi Sanzo s'il te plaît...
- Dis moi merde ! S'enerva Sanzo
Link passa sa main sur son visage, il devenait fou voilà qu'il entendait sa voix maintenant.
- Tu lui ressembles...
- Quoi ?
- Costia. Mon...ex. Tu lui ressembles vraiment beaucoup.
Sanzo restait muet, il ne comprenait pas vraiment ce que disait Link, ça n'expliquait pas son comportement !
- T'as façon d'être, t'as façon de me réprimandé et ton sourire, puis ta fragilité, vous vous ressemblez trop ! Et ça me perturbe tu vois.
- En effet tu es perturbé mais ça explique pas ton comportement.
Comment lui dire sans le choqué ? Link commençait à avoir mal à la tête, c'était assez gênant ce qui lui arrivait.
- Comment dire..., il eut un petit rire nerveux s'agitant un peu sur place, je réagis à votre ressemblance...je réagis physiquement...
Oh merde. Ca pour une surprise c'est une surprise ! Sanzo comprenait enfin ce que voulait dire Link, il un petit sourire amusé presque moqueur
mais il se retint, devait il rire ou pleurer ? Après tout Link voyait son Costia à travers lui il devait peut être se sentir un peu vexer. Finalement il opta pour le fou rire ! Il explosa
sans gêne alors que Link soupira d'agacement, il détestait par dessus tout être ridicule et poussa Sanzo vraiment mais vraiment en colère. Il traversa le restaurant après avoir payé sans attendre
Sanzo qui le suivait encore mort de rire. A pleine gorge il continuait de rire alors que Link tentait de mettre une certaine distance entre eux, il y a une limite quand même à
l'humiliation.
- Bah faut croire que non..., murmura Link
- Roh mais attend Link !
- Ta gueule !
- Link ! Ne sois pas si suceptible ! Riait Sanzo
- Et c'est toi qui dis ça !
- Rooh Link !
- Casses toi !
Sanzo riait à nouveau et couru pour ratrapper son ami, il cessa de rire et posa une main amicale sur son épaule.
- Comprends moi ! Imagine que ça soit moi qui te dise ça ! Tu n'en aurai fait pas moins...
- Nan à ta place que je t'aurai culbuté sur place, sourit sournoisement Link
- C'est ça !
Sanzo et Link continuèrent leur route jusqu'à une boîte très frenquenté du centre, la soirée était déjà bien entamée alors autant faire la fête.
Sans Adam, sans Costia.
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Alors notre Link n'est-il pas un peu menteur avec lui même ?
HAHA
Le prochain chapitre de WSH portera sur Costia et Ash =) Bisous
Il éteint son mobile avant de gravir les marches, l'endroit empeste la cigarette la lumière du couloir ne marche pas. Il
continue d'avancer dans la nuit les mains un peu tremblantes se demandant bien comment est-ce qu'il va pouvoir expliquer sa venue. Ashley arrive enfin devant la porte en bois, surement plus
lourde que les portes habituelle, une poigné au centre en métal. Il observe le juda avec écrit en dessous sur un écritaux " Constantin Nicolayevich " il prendre une grande inspiration et se
décide à toquer à la porte. Des bruits de pas dans l'appartement résonne jusqu'à ces oreilles, il bouche avec son doigts le juda pour ne pas que Costia le voit. Des bruits de verrous, la porte
s'ouvre enfin sous le demi visage de Costia. Il n'y avait aucun doute c'était bien lui, le regard glaciale, les cheveux noir comme les plumes d'un corbeau, le visage fin et sa stature qui
dépassait de loin Ashley. Costia resta un instant à regarder Ash qui ne le quittait pas des yeux, le temps qu'il réalise qu'il était bel et bien là puis il ouvrit enfin grand la porte pour
laisser voir tout son être. Dans un vieux survêtement en coton, un t-shirt tout délavé et des chaussons en forme de mouton il regardait autour d'Ashley comme si il s'attendait à en voir surgir
quelqu'un d'autre. Costia prenait enfin conscience que son vieil ami était devant son pallier il eut d'abord un sourire doux et nostalgique, sans un mot il invita Ash à rentrer dans son petit
studio.
- Sympa ta maison, ironisa Ash en quittant sa veste
- J'ai pas tes moyens, répondit simplement Costia
Ashley se tut. Le papier paint se décollait du mur, le faux parquet lui cuinait à chaque pas, la pièce contenait un vulgaire
matelat posé à même le sol comme les futons au Japon, une mini cuisinière un peu plus loin, une table basse, contre le mur une télé avec un lecteur dvd et une immense bibliothèque tout autour.
Des livres dans tous les coins, des classeurs, un petit ordinateur portable sur le matelat des feuilles volantes un peu partout sur la couette. L'appartement lui faisait froid dans le dos, il
n'inspirait que tristesse, dépression, lui ici tout seul il se serait déjà pendu ! Mais Costia n'est pas comme lui, c'est un homme solitaire qui cache toutes ses émotions pour lui, il n'est pas
du genre à étaler ses peines devant les autres. Il préfère avoir mal seul plutôt que de l'infliger aux autres, un grand altruiste de nature. Ou un grand malade. Costia se dirige vers la
petite cuisinière où il prend appuye en attendant que Ash est finit son inspection.
- Tu veux boire quelque chose ? Bière, café, chocolat chaud ? Demanda Costia
- Chocolat chaud. Dit Ash en continuant de regarder autour de lui
Pendant que Costia préparait leurs chocolat chaud, Ash parti s'asseoire sur le lit, il poussa un peu les feuilles regardant le plafond. Fissuré
bien sûre. Il soupira, comment peut on vivre dans des conditions pareil ? Il faut vraiment du courage !
- On est pas tous né avec une cuillère en platine dans les fesse Ashley alors je suis très content de pouvoir avoir au moins un toit sur la tête, dit Costia en donna la tasse à son ami
- Il y a des limites. Répondit Ash
Dans un silence pesant il buvèrent leur chocolat chaud.
- Et sinon ta fac ça va ? Demanda Ash
- Je m'en sors.
- Il fallut que tu viennes jusqu'à Paris pour faire des études de philo ?
- C'est la meilleure école du monde en ce qui concerne la philosophie, on a ici des ouvrages originel !
- Hum.
Ashley avala une autre gorger de son chocolat bouillant tout en regardant Costia dans les yeux qui semblait s'agacer, cette petite ride entre ses
yeux marquaient sa colère.
- J'ai toujours cru que tu étais un grand altruiste. En fait t'es plus égoïste que moi, sourit Ash
- Pardon ? S'offusquait Costia
Comment Ash pouvait lui dire ça ? Lui qui a toujours tout fait pour les autres ! Lui qui a toujours voulu épargner les autres ! Comment pouvait il lui dire ça
maintenant ! Pour une fois qu'il veut enfin s'occuper de lui on le repproche d'être égoïste ! Pour une fois qu'il pense à son avenir à sa passion on lui repproche !! Comment peut il lui dire ça
!
- Où tu veux en venir Ash ? Tu m'accuses de quoi ? De penser à mon future ?
- Je t'accuse d'avoir fait un choix qui à briser celui que tu aimais le plus...
- C'est parce que je l'aime que j'ai préféré le quitter !
- Nan Costia ! Si tu l'aimais vraiment tu ne serai pas venu jusqu'ici ! Si tu l'aimais vraiment tu aurais fait une fac de philosophie au Japon pour rester au près de lui ! Si tu l'aimais vraiment
tu serai aller le voir quand il a fallit mourir !! Si tu l'aimais vraiment tu aurai prit des nouvelles ! Si tu l'aimais vraiment Costia...je t'aurai trouvé dans le même état que lui
actuellement...Et tout ce que je vois c'est que tu t'en sors bien. Que tu es heureux de faire ta putin d'école.
Le coeur plein de rancune Ash posa avec brurtalité la tasse sur la table basse manquant de la brisé, il attrappa sa veste au vol.
- Qu'est-ce que tu espérais ? Dit Costia d'une voix faible, que tu me trouves en larme sur mon lit à implorer le seigneur de me tuer ? Tu espérais peut être me trouver au bord du suicide ...
Crois moi Ash je le suis, plus brisé que jamais ! J'essaye de faire quelque chose de ma vie mais je sais que jamais je ne pourrais à nouveau rêver à ses côtés. Si tu savais
le nombre d'heures que j'ai passé à m'injurier ! J'ai voulus deux fois revenir pour l'enlever et l'emmener avec moi ! Par deux fois j'ai acheté un foutu billet d'avion et abandonner à
la dernière minute par honte ! HONTE ! J'ai honte Ash mais j'y peux rien ... J'ai brisé son coeur et le mien par la même occasion. Que veux tu que je fasse maintenant ? Il ne me reste plus
rien...Juste cette putin d'école comme tu dis. Je pourrai pas revenir au près de lui en risquant de me faire jeter ! Je peux pas risquer de perdre la seule chose qui me reste car je
peux t'assurer que la prochaine fois que tu viendra je me serai vraiment pendu.
Le visage ravagé par la douleur, le poing serré sur son coeur Costia tente de retenir ses larmes douloureuses qui semblent lui lacéré
les yeux, il pose sa tasse à son tour et tourne le dos à son ami serrant les dents aussi fort que possible. Si il avait eut le courage il y serai aller, si il avait eut le courage de se pardonner
le mal qu'il a fait à Link il serait aller le chercher, il l'aurait supplié de revenir mais tout est cassé. Il ne reste plus rien d'eux, c'est trop douloureux et trop graver en eux pour l'oublier
jamais il n'arrivera à se pardonner ce qu'il a fait... Mentir, abandonner, partir...Il n'arrivera jamais à se pardonner de l'avoir fait pleurer, de l'avoir poussé dans le gouffre.
Pourtant son coeur lui hurle, de toute son âme il entend sa voix lui hurler d'y aller, d'une voix brisé par les pleures il entend cette voix tous les jours l'insulter ! Le supplier
d'aller le retrouver car sinon...sinon il ne tiendra pas. Ashley ne s'en rend pas compte, il ne sait pas ce qu'à connu Costia, personne ne sait ce qu'il a ressentit, personne ne
sait ce qu'on ressent lorsqu'on a perdu la chose à laquelle on tenait la plus par sa faute, personne ne sait ce que c'est que d'aimer, d'avoir honte d'aimer encore. Il mériterait qu'on
le punisse, il mériterait de se faire shooter par une voiture ! Il mériterait le mépris de Link, il mériterait de voir Link heureux en sachant que lui ne le sera jamais.
- Si je suis venu Costia...c'était pour t'emmener avec moi. Te montrer à quel point il devient fou sans toi, je te jure c'est assez effrayant à voir et crois moi si je pouvais
faire autrement je ne serai pas venu te voir parce que pour moi t'es la pire des merdes ! Et j'en ai rien à foutre de tes regrets t'avais beau être mon meilleur ami je te reconnais
plus. Le Costia que je connaissais n'aurait jamais abandonner l'amour de sa vie, il n'aurait jamais menti à Link sous pretexte que c'est mieux pour lui, il ne serait jamais partie sans
prendre des nouvelles tous les jours de celui qu'il aime. Le Costia que je connais n'aurait même pas imaginer le quitter un jour.
- Je ne peux pas venir avec toi, murmura Costia un point dans la gorge
- Il commence à t'oublier tu sais, mais c'est l'étape la plus dure, il te voit sans cesse autour de lui et ça lui fait perdre la tête. Je ne suis pas venu pour te dire qu'il ne peut pas
vivre sans toi car c'est faux ! Il retrouve le sourire depuis des mois grâce à un garçon.
Costia eut imméditament mal au coeur, la jalousie le rongea comme lorsque Link se rapprochait de Ash. Il fronça les sourcils. Link allait
l'oublier.
- Je suis venu te donner une chance. En souvenir du bon vieux temps alors tu dois faire un choix, soit tu quittes ton école de merde et tente de le récupérer tant qu'il est encore
temps. Soit...tu disparaîs à jamais de sa vie ! Et quand je dis ça je dis pour toujours, pas de retour en arrière possible, tu le laisses vivre sa vie, abandonne tout espoir d'être avec lui même
après tes études. Tu l'abandonne pour toujours, comme si il n'existait plus. Je refuse de le voir se tuer à petit feu pour toi.
Le choix était douloureux il devait avouer que tout ceci avait trop trainé. Si Link n'arrivait pas à l'oublier c'est parce qu'il garde espoir que Costia
revienne un jour, Ashley est venu demander à Costia ce qu'il décide aujourd'hui et aucun autre jour. Les cartes sont joués. Mérite-t-il de venir gâcher le bonheur de Link par
égoïsme ? Il l'a déjà fait une fois, il ne recommencera pas. La question ne se posa même pas, Costia eut un sourire tendre regardant un point dans le vide, un sourire si parfait que Ash en eut
mal au coeur, il avait l'impression de voir Link. Aucun doute, ils s'aiment autant l'un que l'autre. Costia releva la tête, les yeux larmoyant.
- Il a trouvé un garçon tu dis. Alors je suis heureux, je ne veux pas gâcher ses chances d'oublier et d'être heureux, je te jure que j'aimerai revenir de tout mon coeur j'aimerai
revenir et le prendre dans mes bras mais si il m'oublie grâce à un autre alors je laisse la place. Je n'ai pas le droit de venir le briser à nouveau, je n'ai pas le droit de mettre une
réserve sur lui sous prétexte que je l'aime. Si il peut être heureux avec son ami alors je ne veux pas m'interposer. Désolé de te décevoir Ashley, tu n'auras pas fait tout chemin pour rien
mais je ne viendrai pas pour le voler. Je te promet de m'effacer.
Bonne réponse. Ash eut un sourire de victoire, il recula en arrière, son Costia l'air têtu et mature était de retour, le même regard amoureux en
secret. Il s'approcha de son ami et le prit dans ses bras sans aucune gêne. Costia étonné d'avoir ne serai ce qu'un peu d'affection de la part de Ash ne le repoussa pas, il entoura ses
épaules de sa propre étreinte, c'était bon de revoir ses amis et de sentir leur présence, c'était tellement bon.
- Bravo Costia je suis fier de toi. Prépares tes affaires je t'emmène aux States !!
- Quoi ? Non j'a...
- J'en ai rien à branler de ce que tu as dis ! Tu m'as prouvé que tu étais digne de lui, tu l'aimes encore éperdument et puis qui ne tente rien n'a rien ! Si tu revois Link
et que tu lui dis toute la vérité ça pourra l'aider à faire le deuil et peut être reprendre avec toi ou un autre. En tout cas ça ne pourra que faire du bien à chacun d'entre
vous.
- Mais je...
- Roh Tais toi pour une fois ! Vie un peu ! T'en a pas marre d'avoir une vie programmé ! Les imprévus c'est ça qui fait que c'est bon de vivre ! Sourit Ash
Pour la première fois depuis des mois Costia riait, il riait de bon coeur, pour la première fois depuis des mois il se sentait à nouveau revivre et c'est comme si un rayon de soleil avait traversé son petit studio en ruine. Ashley avait raison, il lui avait ouvert les yeux, que faisait il encore ici ? Il était venu pour se construire un future et il était tombé dans une vie si morne et si morose qu'il en crevait, sa place n'était pas à Paris, sa place était au près de Link. Il le récupérait ! Il se promet d'essayer de tout son être de récupérer l'amour de sa vie.
Ash attaqua son armoire et sortie des valises, il fallait partir au plus
vite pas besoin de s'attarder ici, Costia eut à nouveau un rire enfantin et jeta ses habits en boules dans les valises, il ne gardait rien, juste ces livres et son ordinateur, il
laissait tout le reste. Tant pis pour toutes ses affaires superficiel, il offra tout volontier à la propriétaire qui était triste de voir partir le locataire qu'elle aimait le
plus. Il s'excusa de ne pas l'aider à enlever les affaires, d'un sourire amicale elle lui assurait que tout se passerait bien mais il devait continuer à payer le studio jusqu'à la
fin du bail, ce qui revenait à trois mois de loyer. Ash sorti une poigné d'argent de son porte feuille et le tendit la dame.
- Ce sont des dollars mais vous devriez bien vous en sortir avec ça ! Dit Ash
- Qu'est-ce qu'il dit ? Demanda la propriétaire en français
- Il dit que vous n'avez qu'à les convertir à sa couvrira la somme que je vous dois.
- Ooh ! Thank yOu ! Repondit la vieille dame
- Au revoir ! Cria Costia en se faisant tiré par son ami
Il dévalèrent les escaliers plus vite que flashgordon, Costia appela un taxi pour le conduire à la fac il devait se désinscrire
mais il était peut être un peu tôt, il n'était que trois heures du matin. Et là vous vous demandez tous comment une petite dame très âgé pouvait veillé jusqu'à trois heures du
matin c'est ce que se demandait Costia. Enfin bref ! Il écrira une lettre et si il doit obligatoirement revenir pour signé des papiers il se débrouillera car Ash ne semble pas avoir
envie de rester ici quelques heures de plus.
- Jusqu'à huit heures seulement Ash ! Imagine que j'ai des papiers à remplir je vais pas refaire le chemin réfléchis un peu !
- On s'en fou Costia arrête d'être aussi terre à terre ça te plait pas de tout quitter sur un coup de tête et de partir à l'aventure !
- Pas vraiment, dit Costia en soupirant
- T'as toujours été trop prévenant faut te lâcher.
Ash acheta les billets d'avion et ils attendirent leur vol qui arriverait à quatre heures, l'aéroport était plein même à trois heures du matin ce qui n'était
pas le moins du monde les deux amis, Paris était le ville la plus touristique du monde, les voyages d'affaires, les meilleurs amis qui viennent chercher des imbéciles. Ca
arrive souvent !
- Bon alors tu dors chez moi j'ai encore une chambre de libre mais je te préviens le garçon que Link apprécie habite aussi avec nous, il s'appelle Sanzo c'est un asiatique assez étrange. En
fait il te ressemble dans sa façon de cacher ses émotions mais il est vraiment craquant parce qu'il panique pour un rien ! Tu vas rire il est vraiment maladroit c'est un vrai poisseux
c'est hilarant ! Link a un peu craqué pour lui à cause de ça je crois. Quand on le voit on a envie de le protéger.
- Je sens que je vais pas avoir envie de le protéger, repondit aussi tôt Costia
- Je suis sûre que tu vas l'adorer toi aussi, sourit Ash, à moi aussi il me fait du bien.
Costia écarquilla les yeux d'étonnement, jamais Ash n'avait montré un quelconque sentiment d'amour envers une autre personne que Link et
encore ! C'était vraiment discret. Il n'a jamais sut vraiment aimer, ca ne lui arrive pas souvent de tomber amoureux pour ainsi dire jamais. Ce qui était la tâche sombre de son
histoire parce que Ashley pouvait sourire, il pouvait acheter tout ce qu'il voulait, il ne semblait pas vraiment toucher par l'absence de ses parents mais par le manque d'amour oui. C'était un
homme qui ne trouvait pas l'amour, peut on être heureux sans connaître l'amour ?
- Quand il est là on ne pense plus à ses problèmes, on respire mieux à ses côtés. Je suis sûre que tu vas l'adorer parce que t'as un instinct paternel très marqué Costia.
- Ca n'empêche pas que je vais plus avoir envie de lui arraché la tête, répondit Costia
Ashley eut un rire doux. La suite promettait d'être original espérons qu'elle ne soit pas trop triste.
La vie nous réserve parfois de drôle de choix, un jour on désire quelque chose et puis le jour d’après on en
désire une autre. Comment savoir ce qui est bon pour nous ? Comment savoir ce que nous voulons vraiment et en être sûre ! Comment ne pas se tromper et répéter les erreurs du passé ? Link se perd
dans un tourment personnel qui le rend fou, totalement seul il ne fait plus attention à rien jusqu’à ce qu’une voix lointaine l’appelle, petit à petit cette voix devient plus forte, plus réel, il
sort de son coma pour revenir à la réalité. Cette suave voix et rassurante ne peut être que celle de Costia, cette voix qu’il a l’impression de ne jamais avoir quitté et à la fois il a
l’impression qu’il n’est pas vraiment là.
- Link !
Une main se pose sur son épaule, il s’arrête en plein milieu de la rue sans se retourner,
effrayer de se retrouver à nouveau devant un visage qui le perturbe tant.
- Tu te dis que je n’est pas le droit de revenir, pas après ce que je t’ai fait endurer. Tu te dis que ça peut pas être vrai, t’as l’impression de vivre une mauvaise blague et par-dessus tout tu
as peur, tu as peur parce que tu sais plus quoi faire ni quoi penser. Qui croire. Je sais pas trop quoi te dire pour me faire pardonner, ça doit te sembler ridicule d’ailleurs ! Tu dois être
furieux que je puisse envisager ne serai ce qu’une seconde que tu puisses me pardonner un jour… Un sourire doux s’étire sur ses lèvres. Je dois être fou…Cependant Link…Il te suffit de dire un mot
et je repars immédiatement, je disparaît définitivement de ta vie. Pour toujours.
Ils ne bougent pas, ni l’un ni l’autre n’ose interrompre ce silence qui les entoure, aucun des deux
n’ose parler. Link encore plus embrouiller que jamais sent son cœur se serrer dans un étaux, il grimace de douleur, la main de Costia lui semble si chaleureuse, si attirante qu’il meurt d’envie
de se jeter dans ses bras, lui pardonner tout ! Oublier même ! Tout oublier jusqu’au plus petit des mensonges et repartir comme avant. Plus passionné que jamais. Pourtant il n’y arrive pas, il
n’arrive pas à oublier les images sont encore bien fraîches, les mots sont bien gravé dans sa mémoire la haine, la douleur et la rancœur remplisse son cœur. Il lui fait mal, encore plus mal
maintenant qu’il revient. Que faire ? Quoi choisir ? Peut il encore lui faire confiance ?
- Tu crois vraiment qu’on peut repartir après tout ça. Tout est détruit Costia, tout est pourrit, brûler, ronger, les cendres sont encore chaudes elles brûlent de toute leur sadisme. Est-ce que
je serai capable de pardonner ? Est-ce que tu seras capable de TE pardonner ?
- Jamais. Je suis un assassin Link.
- Tu n’as tué personne, se moque Link
- J’ai bien failli.
Un silence pesant s’installe à nouveau entre eux, les souvenirs reviennent les hantés pour leur
rappeler toute cette mauvaise passade. Cette expérience proche de l’agonie et de la survie autant pour l’un que pour l’autre. Doucement Costia force Link à lui faire face, pas de résistance
l’arrogant petit Link croise son regard laissant transparaître toute sa confusion, son ancien amant à l’air abattue totalement désespérer prêt à craquer et pourtant ni l’un ni l’autre ne voit de
larme couler. Juste cette peine immense qui assombrit considérablement leur journée. Link avait raison, arriveraient il à oublier ? Arriveraient ils à s’aimer comme avant ?
- Toi aussi tu le sens là, Costia pose une main sur le cœur de Link, tu sens comme il bat vite. Toi aussi tu le sens se déchirer quand on se regarde, tu le sens tendre les mains à travers des
barreaux. Je suis désolé Link mais je peux pas repartir, je peux pas partir sans toi ! J’en ai marre de me voilé la face, de faire semblant d’être heureux et de faire semblant d’avoir réussit mon
rêve car ce rêve, seul, ne rime à rien ! C’est toi mon rêve Link, c’est toi ce que je veux le plus. Toi aussi tu le sens n’est-ce pas ? Tu sens que la vie n’a aucune sens, tu pries même des fois
pour trouver un but. Tu pries pour rêver pas vrai ? Pour réussir enfin à rêver.
Il regarde sa main poser sur son corps, cette grande main, il fait enfin surface, Costia est bel et bien
là en face de lui.
Sanzo s’inquiète, que font-ils ? Les voilà parties depuis une heure aucun des deux n’est rentré et il
commence sérieusement à paniquer, ils doivent sans doute parler mais si ça doit prendre toute la journée autant qu’ils préviennent. L’asiatique regarde Ash se prélasser sur son beau canapé en
sifflotant, serein et heureux d’être enfin chez lui il feuillette son courrier dans la bonne humeur. Sanzo soupire un instant las de ce début de journée, il regarde son portable, il est seulement
onze heure après tout il n’a pas à s’en faire pour grincheux et iceberg ce sont de grands garçons qui ont besoin de se retrouver. A cette idée il soupire à nouveau, le morale totalement à plat la
cuite de la veille doit faire enfin tout son effet, le reste devient second il n’est plus préoccuper par le propriétaire de l’appartement. Il pense à Link, à sa réaction lorsqu’il a vu Costia, il
imagine l’état dans la quelle il est plongé et ça le tue de ne rien pouvoir faire ! Lui qui avait l’habitude d’être un confident, un garde fou. Il se souvient que très vite Link a fait confiance
en lui, sans vraiment le contrôler il était plus proche de lui que de Ashley, Link sentait qu’auprès de Sanzo il avait le droit de pleurer, de se lâcher et de libérer les tourments qu’il tente de
taire la journée.
Lentement Sanzo se dirige dans sa chambre, il ferme la porte avec son pied et s’écroule sur son lit, sur le ventre, il
regarde ses tiroirs ouvert et il remarque juste en dessous de l’armoire des vêtements. Il se redresse lourdement, les vêtements de Link…Lui qui les cherchait toute la matinée voilà où il les
avait lancé dans la nuit. Sanzo eut un frisson en repensant à ce qu’ils avaient fait, il se dégoute encore d’avoir fait ça dans la totale ignorance il se sent si idiot, si coupable. Il a honte
inconsciemment il entoure son corps avec ses bras et cache sa bouche dans leurs creux tout en regardant les habits. Il s’approche de l’armoire, il s’accroupie pour les attraper et les lancer sur
le lit. La chemise bleu, la cravate noir, le pantalon noir, le boxer, même les chaussettes sont là. Il fixe la chemise attiré par une force irrésistible, le regard perdu dans le vide,
machinalement il touche du bout des doigts le tissus puis il se couche dessus, le serre contre lui, l’odeur est enivrante, un parfum envoûtant. Il repense au mariage, il pense à Adam qui portait
le même parfum la veille dans son beau costume blanc, ses cheveux blond, ses yeux bleus…Il repense à son regard après avoir dit « oui ». La douleur le prend à la gorge une mélodie
dramatique joue dans sa tête, il se revoit pleurer comme un gamin sur les escaliers et Link pour le réconforter. L’unique qui puisse encore le réconforter. Tout en respirant l’odeur de son ancien
amour il s’endort contre la chemise de son amant d’une nuit. On parle toujours du passé au présent.
" Sanzo réveil toi ..." Sa présence est rassurante, douce, l'air est si pure la chaleur le couvre et l'amour qu'il ressent le fait sourire. Ses beaux cheveux blond le même regard qu'il y a cinq
ans ce même regard tendre et éternel. Ses yeux bleus deviennent marron et s'étire en amande, des cheveux brun tombe devant ses prunelles foncés, sa peau devient plus clair, le visage plus dure
mais tout aussi magnifique, ce n'est plus la même atmosphère tout devient flou, son coeur palpite. Link... " Reveil toi..." D'une voix tentatrice il s'approche inévitablement de ses lèvres, ses
membres n'obéissent plus, Sanzo n'arrive plus à bouger, tout envie de lui résister s'évapore de lui, les paupières se ferment, l'impact est imminent. " Link..." il murmure
- Sanzo !
Une lumière aveuglante l'empêche de suivre son rêve, Sanzo se sent secouer comme un prunier, doucement il emmerge de son sommeil
profond et plutôt agréable, pourtant il a l'impression que la réalité n'en est pas très loin. Le visage de Link proche du sien mais plus avec la même expression, cette fois ci ce n'est pas le
désir qu'il lit mais l'agacement, Link continue de le secouer alors qu'il a bien remarqué qu'il était réveillé.
- Oui oui arrêtes ! S'énerve Sanzo en repoussant son ami
Non son rêve n'est pas devenu réalité malheureusement.
Sanzo se frotte les yeux pendant que Link s'assied sur le lit en attendant que son ami fasse surface. Alors qu'il s'est enfin étiré Link remarque sa chemise bleu qu'il tenait contre lui
quand il est venu le réveiller, malgré lui il sourit à cette idée, Sanzo s'est donc endormie en la serrant fort contre lui. Etrangement son coeur se gonfler de fierté, la bouille de Sanzo est si
craquante surtout quand il n'est pas bien réveillé, il a les cheveux en bataille cet air bourru qu'il le rend trop mignon. Le sentiment qui le submerge est inconnu, il n'a jamais ressentit ce
type d'attraction, il a une envie furieuse de protéger ce garçon, de faire perdurer son sourire pour qu'il est à nouveau cette moue si irrésistible. Son coeur bat la chamade, pourra-t-il se
passer de lui ? Pourra-t-il ne plus jamais voir ce visage endormie en matin ? Pour le moment tout ce qu'il veut c'est être là, ne rien dire, juste le regarder parce que réfléchir devient
douloureux, choisir est trop dure...Il est bien là. On aimerai que ce genre de moment ne meurt jamais, on aimerai le répéter tous les jours et surtout se réveiller à ses côtés pour ne jamais
manquer cet instant.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Sanzo
Il remarque que Link le regarde avec un sourire enfantin, lentement il baisse les yeux et voit la chemise bleu qu'il tient dans les
mains aussi tôt ! Il la jette en l'air comme si il voulait la cacher, il tente de s'expliquer en s'agitant honteux que Link est vue ce qu'il faisait et surtout effrayer de l'idée qu'il pourrait
s'en faire ! Il doit pas le prendre pour un pervers ou un truc comme ça ! C'est pas du tout ça !! C'est...Mais comment lui dire sans être maladroit ? Mission impossible pour lui et alors qu'il
devient plus rouge qu'une tomate, tout en sueur il n'arrive même plus à parler et à respirer, Link tente de le calmer en prenant ses mains qui s'agitent, il les prend délicatement et le regarde
au plus profond des yeux. Les paroles se meurent dans sa gorge, n'arrivant pas à quitter des yeux de ce regard si particulier, ce regard qu'il a vu dans ses rêves, ses joues rougis il reste
immobile la bouche à moitié ouverte. D'une lenteur calculé sa main se pose sur sa joue, la caresse avec douceur, Sanzo ferme les yeux de plaisir. Une sensation inconnue, des picotements dans sa
gorges, le seul bruit qu'il entend c'est son coeur donner un véritable concert. Il résonne dans sa tête. Il ne pense plus à rien, tout s'efface, tout se vide, il réouvre les yeux et s'approche de
Link comme un pénitant.
- Vous venez bouffer ou quoi ?
Entrée fracassante du boulet de la semaine, on a nommé : Aaaashleyyyy ! =D
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Une suite plus rapide que prévue, j'avoue que je l'ai pas très bien travaillé je suis désolé mais je ferai mieux la prochaine fois. Tout se complique, Link aime
toujours Costia, Sanzo aime toujours Adam mais on sent vraiment qu'il tombe dingue de l'autre !! COMMENT JE VAIS FAIRE POUR CHOISIR !! Oui parce que je suis pas encore décidée XDD c'est tout
même. Je suis sûre d'une chose quelqu'un va mourir ...
Bon je vous laisse je suis entrain de piraté un réseau c'est pas très bien :p
vous aime !