¤News¤

Trival-Matter-008.png
Danouch's MAJ :
NOUVEAU BLOG !

¤Danouch blog¤

  • : World-and-Yaoi
  • World-and-Yaoi
  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

¤Calendrier¤

Juillet 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
<< < > >>

¤Pix¤

¤Créer un Blog¤

Texte Libre

Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 12:05
   

   
    - Tu aurai put me dire que ton anniversaire était samedi ! Je me retrouve comme un con moi maintenant !
- Calmes toi Raphaël bordel ! Tout le quartier va t'entendre ! C'est pas un drame tu sais.
- C'est pas un drame ? S'indigna-t-il, c'est pas normale que je ne sache même pas le jour le plus important de l'année !
- Le jour le plus important Raphaël a été celui où tu m'as dis c'est trois petit mots, je prononce en m'approchant souriant

    Je sens Raphaël se détendre, je le serre contre moi entourant son dos et venant poser mes mains sur son torse, l'esprit léger et joyeux je viens poser ma tête contre son omoplate.

- Tu aurai dut me le dire, il me dit sur un petit ton de reproche
- Mais c'est pas le plus délicat à te dire Raphaël..., je dis en serrant les dents

    Il se retourne pour être face à moi, ses yeux lançant des éclairs mais ne se détachant pas de mon étreinte.

- Pour mon anniversaire Klay m'organise une fête dans sa grande villa et je me dois un peu d'y assister tu comprends et si je ramène mon professeur de maths ça sera louche tu vois alors euh...
- J'ai compris, soupira Raphaël

    Je me suis sentis stresser ayant peur de sa réaction qui aurait put être explosive ! Mais finalement il s'est contenter d'un petit soupir montrant sa vexation et ma caresser les cheveux doucement en me déposant un baiser sur le front pour me montrer son accord. Mon coeur qui dansait la macarena frappait fort contre mon torse, le sentait-il contre le sien ? Depuis ce jour où les mots tant attendu avaient franchis ses lèvres il est devenu calme et poser. Le mystère autour de lui était beaucoup moins floue et j'arrive à cerner un peu plus sa personnalité ce qui va fluidifier les rapports entre moi et lui dorénavant...ambigu comme phrase.
    Cette impression de bien être est accompagnée d'une excitation constante, j'ai hâte d'être a samedi même si il ne sera pas là ! Je raffole des fête en ce moment et puis je n'ai pas vu Klay depuis la dernière fois dans le café. Je dois avouer que sa petite bouille me manque énormément.

- Reviens sur terre Vincent ça fait trois fois que je t'appelle pour manger, me dit Raphaël
- J'arrive !

    Je m'assois face à lui, ça fait un peu trop couple marier mais ca me rend gaga ! Même à cette distance l'envie forte de lui sauter dessus me joue des tours...je ferai mieux de me calmer sinon je ne répondrai plus de mes acts. Quand il mange il a cet air sensuel, le fourchette presser par ses lèvres, les sourcils légèrement froncés et les yeux plonger dans ton assiette comme si tu étais partie dans un autre monde. J'aime ses moments là où tout autour de toi semble doux et beau ! Tout semble magique, j'aime cette sensation quand tu semble heureux et en paix que la seule chose qui puisse t'atteindre c'est moi.

- Tu as attaché tes long cheveux aujourd'hui ? Je demande
- Oui je crois que je vais les coupés...
- Pourquoi ? Je m'exclame
- J'en ai marre des cheveux long...
- Moi j'adore. Quand on couche ensemble il me chatouille le ventre et ça me fait frissonner, dis je en rougissant

    Raphaël à relever le visage à ce moment m'observant d'un air étonné puis il retient un fou rire sans pour autant sans caché.

- Rigoles pas !
- Tu es vraiment mignon Vincent ! Il dit à moitié en riant
- Roh mais c'est vrai quoi !!
- J'adore quand tu fais l'enfant comme ça, il me sourit enfin

    Et après tu vas me dire que je suis trop immature !

- Mouais ! Bon bah coupé les puisque t'as envie...
- On verra par contre toi ne les coupe pas !
- J'en avais pas l'intention !
- T'es vraiment d'une humeur de chien quand on te taquine un peu, il sourit en posant sa tête sur sa main
- Non, je me met à manger rapidement
- T'as un sale caractère en fait !
- Tu vas l'assiette dans la figure ? Je le menace d'un air meurtrier
- Me menace pas, il dit d'un air hautain

    Lorsque je sens ce texture désagréable et goûlinante sur mon front, la couleur me parvenant à la vue et son petit sourire sadique au coin qui me défi depuis quelque seconde. Il vient de me jeter de la purée à la gueule.

- Tu veux jouer à ça ? Hein...
- Prend pas le risque de perdre chéri, sourit Raphaël

    A mon tour je lui jette à la tête des petits poids qui s'écrase sur ses cheveux, il cesse de sourire mais un éclair à traverser ses yeux, il récupère son assiette dans la main et se lève.

- Ne...ne fais pas ça Raphaël ! Je t'aime tu sais ne fais pas ça..., je panique à deux doigts d'exploser de rire

    Il continue son sourire malicieux, me prend par la coup, je commence à m'agite en fixant l'assiette un sourire se formant sur mon visage mais la peur de le prendre dans la tête risque d'éveiller en moi une impulsion un peu forte. Si je reçoit ce lot de purée au petit poids et carotte je ne réponds plus de mes gestes aussi déplacé soit il. Arriverai je à me contrôler ou lui ferai je manger la nappe ?

- Prend ça !

    Il presse ma tête et me la fait rentrer littéralement dans l'assiette, ma vue troubler je vois rien, je me tiens juste à la table essayant de me dégager de sa prise ! Il étale bien l'assiette sur me visage tout en riant diaboliquement. Tu vas payer...
    Il me lâche enfin et repose l'assiette sur la table, je ne bouge plus pétrifié de honte. Une envie furieuse de lui donner une gifle et de rire à gorge déployer se battent en ce moment, mais la vengeance prend vite plus de place dans mon esprit déformant mon visage stupéfait en un visage machiavélique.

- Cours..., je murmure
- Quoi ? Me demande Raphaël appuyer à la table
- COURS !

     Je me lève brusquement sans oublier mon assiette et c'est un course poursuite dans le salon qui commence ! Il cours en riant se cachant derrière le canapé : le seul meuble qui me sépare de sa gueule d'amour.

- On est coincé ! Je ris
- Tu devrais voir ta tête, se moque la victime
- Tu fera moins le malin bientôt chéri...

    Je saute sur le canapé et me rétame par terre avec l'assiette en entendant les rires incessant et les bruit de pas de Raphaël qui se défile. Tant pis pour l'assiette sans perdre une minute je me met à sa poursuite toujours dans l'idée de me venger avec quoi ? J'en sais rien ! Ça viendra quand je l'aurai.
    Je ne m'étais jamais autant amuser, les rires, les cri, les supplication à bout de force. Je crois que c'était le plus repas que j'ai jamais pris. Ce que je me souviens le plus c'est que la purée était plutôt bonne même tartiner sur mon visage.

- Vincent !! Arrête tu sais que je crains les chatouilles !!
- Haha !!

    Je l'avais enfin entre les mains, coucher sur lui, j'essuyais mon visage sur sa gueule d'amour et je le chatouille pour lui faire payer mon masque en patate écrasées. Son rire était de plus en plus beau, la vision de voir son visage heureux, ses yeux plissés ses long cheveux formant un soleil autour de son visage je sentais son torse se soulever. J'avais cessé petit à petit de lui faire des chatouilles tellement j'étais envoûter par sa bouche, son visage lumineux, sa main s'était abattu sur son front et il continuait de rire. Je n'arrivais même plus à en sourire, j'étais paralysé fasse à sa beauté. Un instant magique, quelques minutes de fantaisie et féerie.
    Que serai je devenu sans lui ? Ma mère me quitte, mon père est un assassin. J'aurai été seul, sûrement encore plus insensible d'apparence me cachant derrière une carapace d'indifférence et un visage blême à chaque fois qu'on me dirait " ça va ?", on répond "ça va merci" avec un mauvais goût d'anesthésie dans le bouche.
Non.
    Grâce à lui je pourrai répondre avec un grand sourire, regarder le ciel et remercier Dieu de m'avoir envoyer l'un de ses anges " je suis amoureux...". C'est tout ce que je répondrai à ces personnes, je l'aime ! Je l'aime comme personne, il rit quand je suis heureux, pleure quand j'ai mal, me serre contre lui quand mon coeur saigne ! Il est l'air qui m'entoure, le ciel que je regarde et la vie qui n'habite. Il est tout.
    Ris mon ange, ris ! Tant que tu peux ! Si tu ris mon coeur...je serai heureux pour toujours.
    Totalement perdu dans mes pensées, je sourais béatement en fermant les yeux renfermer dans ma prière jusqu'à ce que je sente une main douce me caresser la joue, la joue humide de larme.

- Merci, je murmure

    Il sait que je n'ai pas mal, il sent que je suis le plus heureux des homme et c'est tout ce qui m'importe.

- Tu es si beau...

    J'ouvre les yeux et me couche sur son torse écoutant son coeur battre contre ma tempe.

- Mon adorable petit élève...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
Ecrire un commentaire - Voir les 12 commentaires
Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 19:16
       Il n'avait que quatre ans. Le ciel était orangé avec des nuances rose et bleu/violet, à cette période encore il s'amusait dans la pelouse en se prenant pour un pilote. Les bras grand ouvert il tournaillait dans son jardin observant le soleil couchant et ses couleurs chaleureuse. A cette période encore, il pouvait s'amuser.
    Ce doutait-il de quelque chose ? Non rien.
    Il riait sans cesse, sans vraiment en avoir envie mais il se sentait près à rire ! Il se prenait pour le plus grand des pilote et ne regagnait sa place de petit garçon que lorsque que la voix douce et aimante de sa mère le rappelait pour manger.
    Doucement. Joyeusement. Autour d'une table, souriant et heureux, rien que lui et ses parents, il échangèrent des instants aussi coloré que le ciel en été.
    Plonger dans le monde de l'innocence il jouissant d'une famille belle et heureuse, ses parents l'aimaient et il les aimait. Rien au monde n'était plus beau que le sourire de sa mère lorsque qu'elle partage un instant de silence plonger dans les yeux de son père. Elle se sentait princesse dans ses yeux là, elle n'était pas une vulgaire femme ! Non elle était sa femme.
    Elle était mère, une mère douce et protectrice.
    Il n'avait que quatre ans.
    Il rêvait de devenir pilote et de partir toucher le soleil, prendre sa mère avec lui et admirer son sourire pour toujours, elle l'aimait et il l'aimait. Il aurai aimé que jamais son sourire ne s'efface...
    Il n'avait que quatre ans, cette nuit avait tout gâché...
    Il faisait l'avion dans le cours de l'école, il attendait la venue de sa voiture noire, sa maman travaillait dure elle était toujours un peu en retard. Sa maîtresse lui souriait et le rassura en lui disant qu'elle ne tarderai plus...
    Mais elle a tardé.
    Malgré son retard elle est venue ! Tout heureux, il a foncé vers elle mais elle n'est pas sortie de la voiture pour l'enlacer comme chaque soir, non, elle regardait la route sans même un regard vers son enfant qui s'était installer dans un silence pensant à l'arrière de la voiture.
    Il essayait de lui raconter sa journée mais elle ne disait rien, il mettait de la joie dans sa voix, il hurlait presque mais elle ne l'écoutait pas. Triste, les yeux débordant de larmes il s'est finalement tut jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant chez eux. Elle ne sortait pas et la voiture était encore en route. Il ne voulait pas sortir non plus, la peur dans le ventre, pourquoi ne sortait elle pas ?
    Doucement elle s'est retourné, un sourire doux et tendre arborait son visage, doucement elle lui a caresser la joue.
    " Je t'aime Sanzo..."
    Très vite elle avait ouvert sa portière et l'avait poussé hors de la voiture pour redemarrer en trombe ! Les pneus dégageaient une fumée blanche qui entourait le corps étendue du petit Sanzo, en larme ! Il se redressa et regarda partir la voiture noir vers le soleil. Elle était partie ? Elle était partie ! Jamais il n'avait autant pleuré ! Jamais il n'avait autant hurlé !
    Appellant sa mère, il a ensuite ri ! Non elle était simplement partie faire un tour elle reviendrai...c'est sûr...
    Mais elle n'ai jamais revenu.
    Il avait beau pleuré et l'appeler, elle n'ai jamais revenu, même quand son père s'était vengé. Elle n'ai jamais revenue, la seule dont il se souvient est cette phrase. Cette simple phrase avant que les portes de l'enfer s'ouvrent.
    " Je t'aime Sanzo..."


Sanzo s'était réveillé en sursaut ! La transpiration coulait dans son dos et son front était brûlant. Pourtant il ne devrai plus être étonné, voilà treize ans qu'il refait le même rêve, le même soir.
 
   - Treize ans..., il murmura devant son miroir
 
    Treize que ce rêve le hantait, il ne se souvenait pas de son enfance, c'était son seul et unique souvenir. Il s'essuya le visage dans la salle bain et pensa qu'il ne pourra pas se rendormir. Que faire à cinq heure du matin ? Il soupira et s'habilla rapidement espérant que son père n'était pas débout non plus. Sans faire grincer le plancher sous ses pas, il réussi à ouvrir le porte et prendre une grande bouffé d'air frais. Le soleil se levait.
    Il avait une envie furieuse de courir à nouveau et de partir loin ? Rejoindre sa mère quelque part ! Il avait envie de revoir son sourire, il voulait entendre à nouveau sa voix.
    Sans se rendre compte des larmes perlaient déjà le coin de ses yeux d'un bleu profond, il aurait sacrifier sa vie pour la sienne et elle, l'avait abandonné au bras du tyran. Si elle n'était pas partie, rien ne ce serai passé ! Il aurait aimé la détester, lui en vouloir ! Mais le seul coupable qu'il jugeait était sa propre personne.
    Pourquoi n'arrivait-il pas à partir ?
    Le fameux Chaz qui les avait surpris la vieille a été renvoyé, son père à reussit à fraire croire à ses parents qu'il était devenu un delinquent, un trouble fait ! Même un drogué ! Son père était redoutable. Il ne fallait pas se frotter à lui, il aurait put faire passer un professeur respectable pour un pédophile névrosé ! Il avait des contacts un peu partout et des amis très haut placé. Personne ne doutait de sa parole.
    Personne ne se douterai qu'il violait son fils.
    Sanzo frissonna de terreur à cette idée, il sentait tout son corps se rejeté lui même ! Comme si un force le poussait à se jeter d'un pont, comme si sa peau était sale couverte de bout ou d'une peinture indélibile. Que faisait il encore dans ce monde ?
    Sanzo s'avança sur le pont neuf, un pont au dessus d'un rivière plutôt tourmenté ses temps si à cause de la pluie. Il regarda son reflet  accoudé, il soupira à nouveau, passant sa main sur son visage de lassitude.
    Il avait l'impression d'avoir quatre à nouveau. Sauf que cette fois, il n'avait plus envie de pleurer, simplement de mourir.
    "Clic"
    Un bruit distinct résonna dans ses oreilles, il se retourna et remarqua à sa gauche un homme tenant un appareil photos. Une casquette sur la tête laissant échapper des cheveux blond, une chemise blanche avec par dessus un pull vert col en V et un simple jeans. Tout ce qu'il y a de plus banal.

- Désolé ! S'exclama le garçon en se frottant la tête de gêne, vous aviez une expression si...comment dire ? Profonde ! Que j'ai pas put resisté !

    Sanzo resta indifférent à ses excuse, il était totalement chamboulé par son aise, son sourire, ses yeux plissés, son visage si enfantin et mature à la fois.

- Vous ne m'en voulez pas ? Il demanda en s'approchant puis il lui tendit sa main, Adam Bewalt ! Je suis photographe. Je prend des photos pour mon simple plaisir et j'essaye généralement de prendre des photos qui m'inspire et me donne des frissons ! Vous savez ce genre de paysage et chose qui vous captivent et laisse cour votre imagination ! Moi j'adore la photos, on peut exprimer tellement de choses à travers une photos ! Mon métier me passionne et j'ai vraiment été touché par votre expression à vrai dire ....

  Le fameux Adam débitait à une allure assez impressionnante, Sanzo se sentait submerger, il n'osait même pas l'arrêter et bizarrement il n'en avait aucune envie. Voir un homme si plein de vie, de joie et de passion l'étonnait, il le trouvait même plutôt étrange. Sa bizarrerie était assez effrayante au fond mais quelque peu touchante.

- Tellement de sentiment, tellement de chose ! Un passé si profond et marquant ! Une expression qui nous laisse sur un fil tendu, un suspens insoutenable ! Vous avez un regard profond ! Vous savez qu'on pourrait si perdre ? Haha ! Non je plaisante ! Enfin voilà tout ça pour vous dire que je me suis sentie comme obligé de prendre cette photos. Vous ne m'en voulez pas j'espère ? Allô ?

    Sanzo se rendit compte qu'il lui parlait, il se sentait tellement obsorber par ce que disait ce garçon qu'il en avait oublié la raison de sa venue.

- Euh non..., avait il prononcé d'une voix faible
- Oh ! Merci ! Je suis soulagé ! Sourit Adam, vous m'avez fait peur un moment ! HAHA !
- Je...
- Comment vous appelez vous ? Interrompit soudainement Adam
- Sanzo.
- Sanzo ! J'avais jamais entendu ce nom !! Mais j'adore ! Ça respire le japon ! Les fleurs de cerisiers japonnais que c'est beau ! C'est un pays que j'aimerai vraiment visité...vous êtes japonnais ?

    Son sourire. Il avait un sourire si mielleux, Sanzo en rougissait ! Il n'avait jamais parlé avec beaucoup de gens et ce garçon le gênait énormément. Adam regardait Sanzo en souriant accoudé maintenant à la rempart comme lui la tête poser sur ses bras admirant ses petits rougeur qui étaient apparut.

- Haha, s'amusa Adam, je suis désolé si je vous gêne. Vous n'êtes pas obligé de me repondre...
- Je suis japonnais oui mais je n'ai vécu que quatre ans là bas.
- Oh ! Vous êtes ensuite venu aux États-Unis ?
- Euh oui, rougit Sanzo
- Très expressif comme garçon, s'amusa à nouveau Adam, c'est mignon.

    Sanzo se aurait tellement voulut se mettre un sac sur la tête, le sourire de Adam le perturbait, ses yeux bleu ciel se mariaient très bien avec les premiers rayons de soleil qui apparaissaient sur les immeubles de l'horizon.

- Je vais partir ! Annonça Adam en s'étirant

    Sanzo sentit un pincement au coeur, l'idée que ce garçon parte l'effrayait ! Autour de lui une aura protectrice l'englobait, comme si rien ne pouvait lui arriver ! Le monde s'était effacé un instant, ses problèmes étouffés, seul son sourire et ses yeux clair comptaient. Il avait l'impression de se faire couver, on le regardait enfin.

- C'était un plaisir de te rencontrer Sanzo ! J'espère qu'on se reverra à l'occasion.

    Adam lui sourit chaleureusement avant de repartir vers un vélo poser plus loin, il grimpa dessus et lui lança un dernier signe d'au revoir de la main. Sanzo se sentait étrange. Quelle était cette sensation ? Comme si un vent nouveau soufflait, un espoir ? Il s'accouda à nouveau à la rempart, regarda son reflet dans l'eau et remarqua qu'il souriait.
    Il souriait.

    Il avait l'impression qu'il renaissait, son coeur qui s'était éteint battait à nouveau lorsqu'il pensait à ce garçon simple et envoûtant. Il partit directement au lycée après ça, la tête dans les nuages et les pensées dirigées à une seule et unique personne.
    Lorsqu'il rentra, en revanche, le joli sourire du bel Adam avait disparut, il ne pensait plus qu'à son père qui ne l'avait bizarrement pas convoquer aujourd'hui dans son bureau. Était il de mauvais humeur ? La lumière était elle éteinte ? Il ravala sa salive et tourna la poignée aussi lentement que son corps lui permettait, une fois à l'intérieur la maison était comme à son habitude plonger dans le noir le plus total sauf que cette fois il n'eut pas à vérifiée si la lumière était coupée ou non ! A peine avait il refermer la porte derrière lui qu'une impression s'était abattu sur sa gorge pour le soulever sur les murs froids et en crépis.

- Tu croyais m'échapper petit pd ! Murmura le père


    Sanzo ferma les yeux de douleurs, son père avait bu et il le sentait bien ! Cette journée était une sombre journée comme tous les ans. Il n'y avait pas que les cauchemars qu'il devait endurer. Il y avait la furie de son père qui l'avait envahis depuis cette sombre nuit. Il retomba à nouveau en enfance, le Sanzo de dix sept ans en avait maintenant quatre et appelait sa mère quand l'ombre de son père s'était dessinée dans sa chambre titubant comme un ivrogne une lueur de perversité dans ses yeux.
    Comme cette nuit là, il l'appellera et jamais elle ne viendra.



Par Danouch - Publié dans : World so cold
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 12:17


Je pense pas que je ferai une suite aujourd'hui ^^ Désolé demain promis !
En tout cas j'ai déjà mes idées pas de soucis la prochaine sera pour World so Cold et après I need your love suivit de toujours plus loin, toujours plus haut : au sommet. Voilà l'ordre .
Merci à tous ! Vos commentaires me motivent vraiment et je vous adore !! ^^

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 22:37
            


A peine j'ai ouvert la porte qu'une odeur horrible d'alcool m'avait frappé au visage, j'ai grimacé en imaginant déjà Raphaël complètement saoul étendue sur la canapé à regarder encore une série abrutissante. Vraiment il peut être si insupportable !

- T'es rentré traître ? Dit une voix sifflante vers le salon

    J'ai une imagination si proche de la réalité parfois que ça en est lassant.

- T'as bu ? Je demande à mon tour pour une fois
- Ouais et ne me fais pas la morale parce que t'es pas mieux que moi !
- Sauf que moi je ne bois pas pour me venger !!

J'avais crié sans vraiment m'en rendre compte, j'étais encore plus énervé que je voulais bien le croire ! Le voir là, étalé comme un déchet me faisait vomir ! Comment pouvait il me faire ça ! Par pur jalousie !

- Tu te fous de moi ? Il avait dit en relevant la tête les yeux à moitié fermés
- Non je me fous pas de toi ! Regardes ta tête sérieusement tu es effrayant ! T'as l'air d'un ivrogne à qui la vie ne sourit jamais !
- Moi ?
- Oui toi ! Tu me fais pitié ! Boire pour une simple crise de jalousie t'es encore plus gamin que moi !

    J'avais posé les yeux sur la table du salon remarquant deux bouteilles vident puis au pied du canapé une bonne dizaine de bières suivit de trois autres bouteilles de whisky vident. J'étais vraiment en colère ! Je déteste quand il essaye de se rendre intéressant avec des procédés aussi pathétiques ! Il était encore pire que moi lui qui se disait si mature, lui que j'avais cru si adulte et rassurant n'était en fait qu'un sale enfant gâte ! Enfant gâte depuis trop longtemps qui tente de se faire remarquer par de l'alcool ! Il était désespérant c'est pas parce qu'on le laisse quelques minutes qu'il faut faire le con ! Il manquerai plus qu'il aille se bourré la gueule tous les soirs se faisant plaindre par la suite pour ce stupide appel aux secours...il a pas besoin de se faire plaindre...même si il a perdu sa mère et qu'il n'ose pas l'avouer...

    Il a pas besoin d'appeler au secour...parce qu'il sait bien qu'on le voit...

   Je me suis mis soudainement à pleurer devant Raphaël, j'étais idiot ! Toute cette haine que j'avais soudainement ressentit ne lui était pas destiné : j'étais le seul et unique idiot dans cette pièce. J'avais honte de pleurer ainsi devant lui, il ne comprenait plus rien avec son petit air surpris. J'étais au bord de la crise de nerf m'insultant encore plus fortement !
    Je jouais depuis tellement de jours, toutes ces fêtes, ces beuveries n'étaient qu'un moyen de masqué ma détresse parce que je sais ! Je sais que je suis seul maintenant ! Je sais qu'elle ne survivra pas et même si elle ouvre les yeux plus rien ne sera comme avant. Cet enfoiré a finalement réussit à la tué et la voilà dans un autre monde ! Plonger dans ses souvenirs heureux où nous étions trois. Elle ne reviendra jamais de sa chimère parce que si j'avais été à sa place je n'en serai jamais revenu non plus...
    Je me sens si seul, perdu, sans plus aucun repère si elle s'en va je pense que je ne m'en relèverai pas...

- Calmes toi...

Cette voix, cette main, cette odeur.
    Je me suis laissé aller, pleurant encore plus fort, criant, étouffé dans son pull je me laissais à ma peine sachant que dans ses seules bras je pouvais encore vivre. Il avait été comme une soudaine corde au dessus de ma tête, le gouffre semblait moins profond et cette corde si proche, cette corde qui prit la forme d'une main puis un visage, son visage.

- Je suis là.

    De la voix la plus douce il m'avait murmuré ces quelques mots à l'oreille, je continuais de sangloter contre lui demandant sans cesse pourquoi ! Pourquoi est-ce qu'il a fallut qu'elle parte sans moi.

- Elle a pas le droit de me laisser ! Elle a pas le droit ! Pourquoi...

    Je frappait le dos de Raphaël injuriant Dieu et tous les saints qui se moquaient bien de moi ! Il vint me poser un baiser sur mes cheveux puis il remonta mon visage pour que enfin je puisse croiser son regard.
    J'ai ressentit à ce moment là un choc si puissant que mes jambes en tremblaient, ses yeux rouges me pénétrèrent totalement, sentant le monde s'effacer il me regardait avec une telle douceur ! Je me sentait poignardé le coeur mais cette douleur était si mélancolique qu'elle en était belle...j'étais envoûté...je l'aimais...et tout cet amour je le sentais partagé.

- Je t'aime Vincent.

    Une phrase. Une simple phrase qui avait fait arrêté mes pleures et battre mon coeur. Le temps s'était arrêté et j'entendais sa voix comme si sa bouche était à l'entré de mon oreille. Ses lèvres s'étaient approchées des miennes pour mélanger nos deux passions, ma tristesse à son envie, ma douleur à son amour. J'étais au dessus des anges et c'était moi maintenant qui me riait d'eux.
    Plus tard il m'avait porté jusqu'au canapé pour me lover contre lui ne voulant plus quitter son corps, il me caressait les cheveux bercé par le silence et la douceur qui régnait. Sa bouche avait été décelée.

- Ma mère est morte il y a de ça deux ans.

Je ne disais rien, j'écoutais.

- Tu te souviens de cet élève que j'avais aimé. En fait ce n'était pas qu'un plan cul comme j'ai put le dire, si j'avais été si déçu le jour où tu avais dis ça c'est tout simplement parce que je savais que je tenais à toi. Cette histoire était construite de toute pièce enfin en grande partie. A vrai dire j'ai eut une véritable relation avec lui sauf qu'il n'était pas n'importe qui...
- Comment ça ?
- C'était mon frère.
- Quoi ?
- Mon demi-frère pour être exact.

    Il avait soudainement prit une grande inspiration, je pouvais sentir son coeur s'accélérer. Cette histoire avait soudainement remué plus de chose que prévu dans son petit être si mystérieux.

- J'avais eut le hasard d'être son professeur. C'était le fils du nouveau petit ami à ma mère. Je ne m'étais jamais bien entendu avec elle ! Elle était beaucoup trop frivole sortant avec des hommes à droite et à gauche depuis que j'avais cinq ans et je l'avais toujours détesté ! Si mes parents n'étaient plus ensemble c'était de sa faute. Enfin je m'étais toujours dit ça. Puis quand elle avait décidé d'épouser à nouveau quelqu'un il a fallut qu'il est un fils...un très jeune fils mais tellement beau !

    Une pointe de jalousie m'avait pincé le coeur.

- Il était drôle, gentil, mais assez mauvais élève ! Il avait de grosses difficultés je l'avais souvent aider. Je savais que j'en tombais amoureux, je le sentais mais je me taisais ! C'était un amour interdit et surtout impossible. Jusqu'à ce q'un jour il soit partager, on s'aimait. En secret certes mais je savais qu'il m'aimait autant que je l'aimais. Je pensais que cette amour resterait secrète jusqu'à la fin de ses études mais son père nous a surpris nous embrasser dans sa chambre. Il était furieux ! Il est partit le lendemain nous crachant dessus comme des mal-propres et je n'ai plus jamais revu ce  garçon.
- Ta mère t'en a voulus je suppose ?
- Elle s'est suicidé.

    J'ai senti mon coeur faire un bond immense, il avait annoncé ça comme si c'était anodin et pourtant je savais que ça ne l'était malgré son apparente indifférence.

- Elle n'a pas supporté avoir un fils homosexuel. Dans son testament elle a écrit qu'elle me haïssait et qu'elle regrettait d'avoir eut à mettre au monde une chose pareil. C'était son seul regret.
- Raphaël...
- Je n'ai même pas pleurer. Je n'ai pas voulus être sur la feuille de l'enterrement et toute ma famille m'a renié sauf mon père.
- Raphaël...
- Quand on t'as annoncé que ta mère était à l'hôpital c'était comme si j'avais soudainement remonté le temps. Comme dans un film en noir et blanc je me revois devant les ambulanciers qui m'avaient posés une main simple sur l'épaule faisant des signes négatifs et des "désolé" à tout bout de champs. Sauf que cette fois je pleurais...alors que c'était toi que j'entendais pleurer. C'est comme si tu avais pleuré pour moi...

    Je me suis redressé vivement pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres lui rappelant ma présence. Il n'avait pas quitté le plafond depuis le début de son récit. Il me regarde enfin, un doux sourire sur les lèvres et les yeux brillants de larmes.

- Tu peux pleurer maintenant, je lui avais dit de la voix la plus réconfortante que je pouvais

    Et c'est doucement que dans mes bras il pleura comme un enfant aurait pleuré, je me sentais si utile et protecteur que j'en étais fier ! J'avais enfin put faire quelque chose pour lui, même si l'alcool facilitait ses émotions à ressortir enfin.
    C'était donc cette histoire que sa carapace cachait au plus profond de son coeur, c'était donc cette plaie qui avait mal cicatrisé et qui ne demandait que le pardon et le soulagement. La culpabilité qui le rongeait depuis deux n'était pas partie malgré le fait qu'il n'ai jamais put avouer qu'il aimait sa mère, autant que je l'aime moi. Il aurait tant aimé lui dire.

- Je t'aime Vincent alors ne me laisses pas ! Ne pars pas avec ta mère...
- Encore...dis le moi encore, j'avais murmuré si heureux que mon souffle s'en été coupé
- Je t'aime...
- Encore...
- Je t'aime.
- Encore !
- Vincent je t'aime !

    Il m'a fait basculer se retrouvant au dessus de moi, m'embrassant avec passion et fougue et je répondais aussi bien que je le pouvais. Approfondissant notre baisé en posant mes mains de chaque côtés de son visage j'avais arqué mon dos pour me coller encore plus à lui sentant l'érection devenir trop douloureuse pour la laissé insatisfaite.

- Demandes le Vincent t'en meurt d'envie, avait dit Raphaël dans un souffle
- Autant que toi mon chéri...

    Je continuais de remuer mon bassin contre le siens me mordant la lèvre sentant que j'allais le prendre à la seconde.

- Demandes le...
- Su...suces moi j'en peux plus...
- A tes ordres, avait sourit Raphaël

    Rapidement j'avais enlever mon pantalon ainsi que tout le reste de nos habits pour se retrouve complètement nues et offert l'un à l'autre ! Cette soirée promettait d'être chaude...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
Ecrire un commentaire - Voir les 11 commentaires
Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 21:40
      


Un violent coup de règle s'abattit sur son bureau, Sanzo ouvrit les yeux si rapidement que la lumière du jour l'avait aveuglé. Le visage strict de son professeur de maths apparut assez rapidement, sombre et énervé Sanzo ne s'était pas rendu compte qu'il s'était endormis en plein cours.

- Ca vous dirait de venir dormir en heure de colle Monsieur Urashima !
- Je suis désolé, prononça Sanzo d'une voix faible

    Le classe s'était retourné pour suivre la dispute entre "prof vs élève"  ce qui attire souvent les regards, tout le monde attend l'accident, les coups, le combat à la limite. Peut être que "l'invisible" était en fait fou ? Névrosé ? C'était peut être lui qui s'infligeait tout ses coups ? Aujourd'hui il est arrivé avec un pansement sur le nez et un bras bandé. Il était peut être autodestructeur, schizophrène ?
    Il avait envie d'en rire, oui de rire, il préférait qu'on se dise ça de lui plutôt qu'on vienne lui poser de questions aux quels il n'aurait pas le courage de répondre honnêtement.

- On reprend donc le cours ! Avait reprit le professeur

    Malheureusement on avait frappé à la porte ce qui avait interrompu le professeur pour la deuxième fois en dix minutes. Sanzo n'osait plus regardé, il avait tourné la tête vers la fenêtre observant les cerisiers en fleurs dans la cours. La beauté qui se dégageait des arbres fleuris le rendait encore plus triste, toutes ses couleurs faisait ressortir sa noirceur.

- Désolé de vous interrompre Professeur, avait dit une voix roque et masculine

    Sanzo se sentit frémir, il ferma les yeux doucement retenant ses larmes sachant très bien à qui elle appartenait. Il respira profondément et pria pour ne pas être convoquer, non. Pitié faites que le professeur ne l'appelle pas...

- Ce n'est rien Monsieur le Proviseur, avait dit le professeur

Le proviseur.

- Je dois vous prendre Sanzo pour une heure, il avait annoncé dans un ton qui se voulait autoritaire

    Sanzo avait comprit les sous-entendus, il savait que derrière cet air grave, derrière cet apparence amical mais sévère ! Se cachait l'homme le plus cruel qu'il soit. Celui qui l'enfermait entre se monde si froid et fade.
    Il n'avait pas le choix.
    Doucement il se leva faisant son sac car il savait qu'une heur ne suffirait pas, il avait déjà été convoquer pour les même raisons. D'une main il réussi à accroché son sac et le suspendre par une lagnière, il avança jusqu'à son bourreaux tête baisser n'osait pas croisé son regard assoiffé de cris, ses yeux emplis de désir envers son propre fils.
    Une fois la porte de la salle de cours fermer il le plaqua contre le mur du couloir, Sanzo laissa échapper un petit bruit de douleur ! La pression du corps de son père écrasait son poignet foulé, il sentait les larmes faire pression sur ses yeux qu'il efforça de fermer tournant la tête pour ne pas croiser son regard.
    Ses yeux, ses lèvres.

- Regardes moi mon fils..., avait il susurré

Pitié...

    Son père tourna son visage et l'obligea à ouvrir les yeux en se pressant encore plus contre lui, collant son érection au bassin du jeune qui tremblait de tout son être. Ses long cheveux rouges chatouillaient le coup du proviseur qui était plus que ravis d'avoir un fils aussi beau. Il était tellement beau que son amour en ressortait. Il était son père ! C'était donc à lui de lui faire découvrir l'amour, il voulait qu'il l'aime autant que lui.
    Sanzo était un enfant si pur et si fragile ! Il devait le défendre du regard des autres.

- Non ne pleures pas..chuut...papa est là, murmura son père en lui bisouillant le cou

    Le dégout de cette langue qui laissa sa trace comme une épée sur sa peau le donnait des hauts le coeur, les larmes avaient coulées d'elles même ! Sans pouvoir les contrôlés ! C'était impossible. Il n'avait déjà pas de contrôle dans sa propre vie.

- Je t'aime tu sais ! C'est pour ton bien que je fais ça. Tu es si...fragile et doux que les autres te feront du mal ! Je suis le seul pour qui tu dois vivre ! Jamais je ne te laissera aux mains des fauves. J'ai si peur que tu te casse la figure dans se monde de fous ! Je t'aime moi. Restes avec moi, partage ma vie mon amour...je serai là pour toi. Tu n'aura plus besoin des autres ! Une fois que tes études seront finis on s'en ira à deux, on partira loin des autres et on vivra ensemble. Rien que tous les deux...hein mon fils, ma vie, mon coeur. Dis le moi...promet le moi ! Tu ne me laissera jamais comme ta mère hein...jamais ! Tu ne m'abandonnera pas...je te protégerai moi...

    Il l'avait dit d'un ton si doux et sensuelle, un ton qui se voulait aimant et reposant mais qui n'avait que l'effet de brisé un peu plus Sanzo se sentant prit au piège dans les bras de son ainé.

Par pitié...

- Ne fais pas de bruit les autres serai jaloux de nous...

Par pitié, aidez moi ! Que quelqu'un m'entende ! QUE QUELQU'UN M'AIDE !

    Son père caressait le torse de son fils, continuant de remué son bassin contre le sien ! Ça le rendait fou ! Il était tellement désirable ! Jamais il ne le partagera ! C'était son fils ! A lui et à lui seul ! Sa chose !

- Papa s'il te plaît..., sanglotait Sanzo
- A genoux mon amour papa se sent oppressé dans son pantalon occupe toi de ça !
- Non non non pitié papa ! Paniqua le jeune garçon
- Tais toi et fait ce que je te dis !

    Le ton si tendre avait prit une tournure plus dure ! Ferme et qui ne voulait aucune discussion. Ce père là faisait encore plus peur ! Il savait que si il faisait du bruit il le battrai jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bougé, il le priverait par la suite de nourriture, l'alimentant uniquement à l'eau.
    Il avait déjà eut l'expérience.

    Sanzo finit par céder alors, se mordant à nouveau la lèvre inférieur jusqu'au sang. Il s'abaissa regardant en larmes la fermeture du pantalon sans oser la toucher. C'était trop pour lui ! Si il faisait ça il serai complice de ses souffrances ! Il ne pouvait pas si résoudre. Il subissait mais ne voulait pas s'infliger.
    A bout de patience le père agacé déboutonna son pantalon le faisant tomber le long de ses jambes et son boxer noir suivant le même trajet. La verge dressée il se masturba rapidement devant son fils écoeuré qui se mordait encore plus fortement la lèvre, ses yeux mis-clos ne cessaient de pleurés sachant très bien qu'il devra goûter à cette chose horrible ! Cette chose si interdite.
    Ne voyant toujours aucune réaction le paternel prit les cheveux de Sanzo pour l'obliger à l'engloutir dans sa totalité ! Dans un râle si profond il exprima le plaisir de sentir cette bouche fine et pure si chaude sur son pénis dressé ! Qu'il aimait quand son fils l'enfournait ! Qu'il aimait cette sensation de domination. Il aurait tant aimé l'entendre gémir comme lui mais le bruit minime des pleures était encore plus excitant que l'orgasme le plus poussé. Sachant très bien que son fils ne bougerai pas et se contenterai d'accueillir la verge il fit des vas et viens dans sa bouche tenant toujours ses cheveux pour ne pas qu'il bouge ou recrache. Il devait avaler ! Avaler tout l'amour qu'il lui portait !

- C'est bon mon amour ! C'est tellement bon..., respira fortement le père

    Sanzo hurlait au fond de son être ! Ce sentait encore plus sali tellement humilié ! Il ferma les yeux et tenta de s'échapper de ce monde. Oui il voulait s'envoler ! Mourir de honte ! Il aimerait tellement mourir de honte ! Il était sur que l'enfer ne pouvait pas être pire qu'ici, il était sûr que tout serai mieux loin de lui. Loin de ses tortures loin de tout ça il ne pria pour une seule chose en ce moment, tout ce qu'il voulait c'était que quelqu'un...

- Oh monsieur le Proviseur...

    Sanzo avait entendu une voix, il savait que quelqu'un était là et bizarrement il ne s'en sentait pas soulager mais plutôt horriblement mal.

- Je suis désolé je ne voulais pas..., avait prononcé cette même voix

    Le père quant à lui avait rougit violemment, il regardait cette homme qui avait soudain fait son apparition de nul part, il se mit à rougir et prit un air innocent.

- Je t'en supplies Chaz, ne dit rien à personne de ce que tu as vu...
- Euh...d'a..d'accord je m'en vais...

Non !

- Tu es gentil.

Ne partez pas !


- Encore désolé, dit le garçon gêné en partant en courant

Je vous en supplies !!



Par Danouch - Publié dans : World so cold
Ecrire un commentaire - Voir les 9 commentaires
Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 20:11
      
   Il ne se soignait plus, il espérait certainement en mourir un jour même si il semblait que la mort ne faisait que le frôler. Il espérait sans doute aussi qu'on verrai les plaies et qu'on l'aiderai mais faut il encore qu'on le regarde.
    C'est pour ça qu'il s'était teint les cheveux en rouge ! Un rouge qui était là comme une flagellation le ramenant toujours à son existence pitoyable. Si il avait l'audace de vouloir sourire, ses tombées de sang lui rappelleraient celui qui a tant coulé.
    Il était pathétique.
    Peu importe ! Après s'être lavé doucement il sortit de sa salle de bain grelottant de peur, il fixa la porte de la chambre de son assassin. Il se demandait si il était déjà partit ? Avait il le droit de faire du bruit ?
    Finalement après s'être habillé il quitta la maison en direction du lycée.
    Encore une journée dans l'ombre et de lassitude. Ce soir il courrait encore et pleurerait comme tous autres soirs.

    Arriver devant le lycée il traversa la cours comme à son habitude, tête baissée, regarde sombre et les épaules retroussée essayant de cacher son visage marqué à travers ses cheveux de sang et ses habits sombres réglementaires.
    Les autres le voyaient, ses blessures, les joues égratignées, les pansements sur l'arcade. On le voyait mais on ne s'en approchait pas ! On ne voulait pas finir comme lui. Tout comme lui, ils l'avaient toujours vu marqué et blessé c'était devenu presque normal.
    Décidément sa cage n'avait pas de limites et par tout où il ira son père le surveillera à travers leurs yeux.

    Il finit par rentrer dans sa classe restant à l'écart, tenant ainsi la distance entre les deux mondes, tenant ainsi à l'écart toutes personnes beaucoup trop curieuse ! Car même si il priait pour qu'on le sorte de là, il ne souhaitait pas en parler ! C'était une honte. Une honte tellement forte qu'elle vous en rend muette et hypocrite, une honte tellement puissante qu'on doit la nier et continuer de souffrir en se mentant à soit même. Il fallait se répéter que tout allait bien ! Que tout irai bien !
C'est ce qu'ils doivent croire ! Tout va bien, tout va bien.
    Mais tout allait mal.
Il n'y avait jamais rien eut de bien dans sa vie et ça il l'acceptait comme il acceptait les sévices de la nuits. Après tout, son père l'aimait, c'était peut être ça l'amour ? Torturé celui qu'on aime pour ne pas le voir partir ! Lui arracher les ailes pour ne plus se sentir seul et l'enfermer de sa propre cage pour qu'il devienne un animal craintif et obéissant.
    Bof, après tout il n'y connaissait rien ! Il n'avait jamais aimer. Il n'avait jamais haïs. Il n'avait fait que pleurer et crier.

La douleur voilà l'unique sentiment qu'il connaissait.

    Il a toujours été un très bon élève et pourtant il ne participait pas, ne s'imposait pas ! Une terminale scientifique c'était pour lui la meilleure des sections. Il écrivait simplement ses résultats et rendait sa copie une fois le travaille terminer et étonnement les professeurs restaient stoïque lorsqu'il était le premier à se lever pour apporter sa feuille. C'est sur au début ! Il était l'enfant prodige mais plus le temps passait et plus il ressemblait à n'importe quel adolescent jusqu'à totalement s'effacer. Il arrivait parfois qu'on ne sache plus son nom ! Il aurait put être une légende à lui tout seul. On aurait put parler de lui comme un mort, raconter des tas de rumeur sans se rendre compte qu'il était présent.
    L'homme invisible, l'homme a évité, le "zombie" et non l'homme.
    Une fois les cours terminer il repartit se grand bâtiment le vague à l'âme, sentant que ses mains tremblaient plus il se rapprochait de son tombeaux. Était il rentré ? Avait il manger ? Est-ce que le courant été coupé ?
    Le crainte de l'obscurité, la peur qui lui rongeait le ventre.

- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix lourde

    Il sentant son sang ne faire qu'un tour, devait il appuyer sur cet interrupteur ? La lumière s'allumait elle ? Il était effrayé ! Le contraire l'aurai sans doute fait pleurer de soulagement, l'aurai peut être encore plus angoisser à l'idée qu'il soit de mauvaise humeur en rentrant.
    Finalement il se lança ! D'un coup sec il appuya sur le bouton, il ferma les yeux de peur ne voulant pas voir la vérité en face pourtant il le fallait bien. Doucement il ouvrit les yeux sentant déjà les larmes lui brûler la gorge.

La lumière ne s'allumait pas.

    En colère contre lui même, pleurant de plus belle il s'effondra sur ses jambes n'en pouvant plus ! Il voulait hurler son malheur mais il savait que papa n'aimait pas le bruit. Son sac étaler à ses pieds et ses larmes s'écrasant dans ses mains froide et douce, ses long cheveux rouges cachant son visage. Son corps entier était prit de soubresauts violent, il n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer. La lumière était éteinte.

- Bonsoir mon fils.

    Sa simple voix le faisait trembler et les pleures redoublaient d'intensité, répétant inlassablement " pitié non, pitié non". Ses spasmes s'intensifiaient jusqu'à ce qu'il sente une pression sur son menton, il dut relever le visage humide et ses yeux rouges brillant sous la simple lumière qui traversaient les volets. Il se mordit la lèvre inférieur.
    Il savait que ça allait partir, il sentait venir, il avait l'habitude et comme d'habitude...il ne criait pas.

    Comme il l'avait prédit, un violent coup de poing s'abattit sur sa mâchoire le faisant se rétama au sol, le père s'approchait dans un sourire des plus pervers il lui prit les cheveux le soulevant comme on soulevait une tête décapité, il lui mit une nouvelle droite dans la mâchoire la faisant craquer sous ses doigts.
    Le père jouissant de l'entendre craquer sous ses coups attrapant le parapluie qui gouttait encore sur le porte manteau, il n'avait même pas réfléchit qu'il commença déjà à lui faire subir une suite de coup insoutenable ! Lui faisant s'étouffer, l'empêcher de respirant recrachant bile, sang. Étouffant ses pleures et ses gémissements, l'adrénaline lui était monté aussi que son érection.

- Retournes toi...
- Pitié...papa je t'en supplies...

    Il n'en fallut pas plus pour qu'un énorme coup de parapluie s'abatte sur son nez lui brisant par la même occasion, il s'étala de tout son long par terre, le sang lui brouillant la vue. Il ne savait plus trop ce qui se passait.
Il savait qu'il avait le nez casser, quelques côtes casser, les bleues, les plaies, les bosses. A nouveau il ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait ! Il ne devait pas crier.

Non pas crier parce que papa n'aime pas le bruit...

    Le père lui arracha son pantalon si rapidement et avec tellement de violence qu'il s'en mordit la lèvre. Il le savait, il sentait venir mais il ne devait pas bouger non, il n'avait pas le droit ! Il devait se taire et subir parce qu'il le méritait parce qu'il était pitoyable et qu'il devait souffrir avant de mourir.

- Pap...arg.

    Il avait sangloté une dernière fois, oui une dernière supplication jusqu'à la pénétration brutale du père ! Il l'avait certainement déchirer mais le père prenait son pied ! Il s'enfonça profondément en lui hurlant de plaisir le frappant sur le dos quand les gémissements de douleur se faisaient trop entendre.
    Violé par son père, frappé, humilié, torturé, enfermé. Il n'avait plus la force de pleurer, il n'avait même plus la force de se mordre la lèvre si fortement qu'elle en saignait également. Ses yeux s'étaient ouvert pendant les coup de rein violent de son père, ses larmes coulaient seules à présent. Plus de sanglot, plus de vie. Son âme était sali partie se terrer  six pieds sous terre. Plus rien. Son regard était vide. Sa bouche légèrement ouverte.
    Son seul signe de vie : les gouttes qui mourrait sur le carrelage.

- Sanzo....

    Sanzo...
    C'était comme ça qu'il s'appelait mais ce prénom lui faisait mal, il n'avait été prononcé que trop souvent par l'être qu'il avait le plus aimer...
    Le père avait jouit, le père l'avait frappé une dernière fois avant de lui cracher au visage, il se rhabillait l'insultant de tous les noms et s'enferma dans sa chambre.
    Sanzo était resté là, étendu, saignant, ouvert et déchiré, les bras écarté il implorait la mort et les retrouvailles. Les ténèbres de la maison l'enveloppaient, il se sentait dévoré par les ombres de cette enfer. Doucement il prit appuie sur le sol il se leva remettant son pantalon et ne trouva qu'une solution sur la seconde.
    Courir.

Chuchotements de brûlure
Me rappelle les jours
Où j'ai été seul
Dans un monde si froid




Par Danouch - Publié dans : World so cold
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 23:11
                   

       Il courait ! A vrai dire il n'avait jamais couru autant et pourtant c'est ce qu'il faisait à chaque fois. La pluie battante, les joues ruisselantes de larme, il n'avait jamais autant pleuré. Les flaques giclaient et s'élargissaient sous son pied rapide ! Il courait, tête baissée, les yeux fermés, serrant les poings comme il faisait toujours.
    Il n'avait jamais autant serré les poings.
    Qu'attendait il pour partir loin ? Les frontières n'étaient pas réelles ! Rien ne l'empêchait de quitter ce monde si froid ! Rien ne l'empêchait de partir loin et de devenir celui qu'il aimerai être. Celui qui hurlait au fond de son coeur ! Hurlant liberté jusqu'à s'en faire grillé les cordes vocales ! Vidant tout son souffle, sentant sa gorge se contracter et s'arrêtant une fraction de seconde pour reprendre souffle et crier de plus belle.
    L'avait il mérité ? Peut être. A vrai dire il n'y avait vraiment jamais réfléchi, l'avait il déchaîné lui même ? Sûrement ! En tout cas il ne s'en souvenait pas. Aussi loin que remonte ses souvenirs il l'avait toujours sut, il l'avait toujours compris et n'avait jamais put partir ! Non ses pas si forts et si rapides, ses larmes si salés et ses cri si étouffée par le bruit du tonnerre ne l'avaient jamais quitté. Il avait toujours ressentit cette crainte, cette peur ! Cette douleur et cet enfer mais il supportait car il ne voulait pas qu'on l'abandonne non ! Vivant dans la peur de l'obscurité, de la solitude, de l'inconnu ! Personne ne l'avait jamais raconter comment été l'extérieur ! Même si il y vivait, il avait toujours l'impression de ne pas en faire partie.
    L'impression de ne pas exister.
    Mais ses douleurs n'étaient elles pas la preuve de son existence même ?
    La déchirure de se croire enfermer, d'être une bête prise au piège que personne ne remarquait et pourtant il savait pertinemment que dans ses yeux noire se lisait la souffrance ! Un abîme de terreur et l'odeur de la mort planait au dessus de sa tête. Il n'attirait pas attention, on le voyait certes ! Comme si on voyait un arbre dans la rue mais on ne se souviendra plus jamais qu'on avait vu un arbre une fois chez nous.
    Il était mort à ses yeux et il n'avait même pas encore exister aux yeux des autres. Se sentant étranger dans sa cage et étranger dans leur monde.
   

    Il n'avait cessé de courir ! Il n'avait cessé de pleurer et ce petit être aux ailes brisés au fond de ses entrailles ne cessait de crier. Il courait encore, oui il courait ! Et ne s'arrêtera pas avant que tous ses muscles le brûlent, qu'il soit arrêté par ce corps si contraignant ! Qu'il soit obligé de s'étaler par terre comme un oiseau qui agonisait sur le trottoir. Il devait attendre que sa forme humaine l'empêche d'étendre ses ailes et le ramène à la dure réalité.

    Trempé de la tête au pied, il respira fortement le visage dans la flaque visqueuse la pluie faisant  "clapouté" l'eau sous le choc. Son corps prit de spasmes se soulevait et n'obéissait plus à aucun ordre du cortex. Sa peau si blanche que les éclairs de la nuit faisaient briller son corps étendu au sol, le silence des rues et le soudain désert des routes. Il était seul.
    Ses cheveux rouge tel du sang s'imbibait des larmes des cieux, les bras tremblant il n'avait même plus la force de pouvoir se relever, il n'avait plus le pouvoir de mouvoir un seul de ses membres. Seul les yeux restaient actifs, seul les larmes se mélangeant à l'eau sale rappelaient le sang coulant d'un plaie ouverte.

    On le punissait ? Non. Il ne s'était jamais dit ça ! Pour lui c'était normale ! Il devait souffrir; il devait finir seul vivre seul. Il était né pour ce seul et unique but, pour que l'homme sente moins misérable il faut trouver plus misérable que soit.
    Il était là pour être en dessous, dernier, l'ultime, personne, inconnu, misérable.

    Les yeux se fermant peu à peu, il ne sanglotait plus, les rafales de larmes n'étaient plus que de la pluie sur sa joue, n'étaient plus que de l'eau. Il respirait, les yeux fermer, sous un manteau d'orage et de pluie il resta là sachant qu'il devra un jour se relever pour mieux retomber ! Pour encore perdre équilibre et paraître pathétique ! Il devra se relever pour mieux en souffrir, pour se relever à nouveau et tomber encore plus bas, se relever, endurer, souffrir et tomber ! Puis on se relève à nouveau et on recommence. Inlassablement. Jusqu'au jour où il ne pourra plus se relever, ce jour là il sera qu'en fait il a accompli sa mission. Il a servit de merde, parce qu'il n'y en avait pas, il a servit et sera enfin jeter.
    Il n'attendait que ça ! Qu'on le coule jusqu'à ce qu'il ne puisse plus jamais revenir à la surfface ! Il voulait quitter cet enfer car le néant l'attendait de l'autre côtés.
    Coulez le ! Frappez le ! Ignorez le ! Tuez le !
    Abrégé ses souffrances et faite lui grâce de vos attentes, faites le sombrer...par pitié.

    Il ouvrit ses yeux à nouveau, un éclair traversa le ciel plongeant sa lumière dans ses prunelles mais rien ne s'y reflétait ! Pas même l'ombre d'un sentiment de rancoeur, de haine, d'amour.
    Seul le désespoir l'habitait et le faisait encore relever le bras, poser la main et soulever son corps de l'eau sur le trottoir. Ses cheveux goûtant et regorgeant de pluie lui cachait le visage lui donnant un air de dépravé ! Ses cheveux d'un rouge sang qui ressortait encore plus sa pâleur douce et glaçante à la fois. D'un pas lourd et ferme il avança, les bras le long du corps, la tête fixant le goudron, les chaussures se noyant dans les grosses flaques.

    Il ne courait plus, c'était finit, il courrait demain. Maintenant il est l'heure de rentrer.
   
    La porte grinçante, la maison obscure, il n'alluma même pas la lumière il pénétra seulement à l'intérieur d'un pas toujours aussi lourd, le fantôme de lui même l'animait car son âme était resté étendu sur ce seul à pleurer et crier comme jamais. Crier liberté et douleur.

- Te voilà enfin ? Raisonna une voix grave et sonor
- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix monotone et à peine audible
- Approches mon bel enfant...

    Il  s'exécuta, il n'avait ni volonté, ni sentiment, ni rancune, ni colère ! Rien, son corps seul instrument de mouvement obéissait à cet homme. Il avait l'impression d'être une mouche dans les mains d'un enfant. N'avez vous jamais arracher les ailes d'une mouche pour ne plus qu'elle s'envole. Il était cette mouche.

- Petit connard...

    Son corps s'écrasa au sol, le coup était parti plus vite qu'il n'eut pensé, il ne criait plus, ne gémissait plus ! Pourtant ses coups de pied frénétiques dans l'estomac, les injures et les rires sadique arrivait à lui arracher des larmes et cracher du sang.
    Il n'avait plus mal à présent, seul son coeur en souffrait, seul son coeur...

    Puis le silence à nouveau, les larmes mouillant le sol et son sang tâchant ses habits tremper. Sa bouche dégoulinante de bave, de bile, formaient une solution opaque avec le liquide rouge.
   
- Je t'aime mon fils dors bien...

    C'était là son quotidien, son enfer, la plus petite des tortures, c'était là les barreaux de sa cage et son silence n'était que la clé qui l'enfermait.

   
Dans un monde si froid
Coupable des même choses
Relevé par la cause
J'ai été laissé dans un monde trop froid




  Alors comment on trouve la nouvelle histoire ? Un peu sombre ? HAHA c'est normale ! C'est le but ! J'en avais marre de faire de belles histoires :pp XD


Par Danouch - Publié dans : World so cold
Ecrire un commentaire - Voir les 14 commentaires
Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 17:26
                            Je prend ma veste poser sur une chaise, l'enfile tout en regardant le dos Raphaël vautré sur le canapé à regarder un feuilleton pourrit qui passait à la télé.

- Bon bah j'y vais, je lui dis attendant une réponse.

    Rien, pas même un signe. Il me fait vraiment la gueule c'est même agaçant ! C'est bon c'est pas la mort non plus Klay est mon ami et je dois aller voir ma mère. Puis merde ! C'est lui qui voulait pas venir au début je pouvais pas deviner qu'il sera prit d'un moment de gentillesse quand j'avais dit à Klay que je voulais bien réviser avec lui.
    Voilà que je m'énerve aussi si on continue comme ça on va pas avancer !

- Puisque t'as décidé de joué les carpes et d'être encore plus gamin que moi et bien fait ce que tu veux ! Moi je m'en vais !

    Je n'attends même pas une réponse que je pars énerver en claquant la porte, je descend les escaliers tranquillement et referme correctement la veste en sentant la brise fraîche me claquer à la figure. Les mains dans les poches j'avance jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche pour aller à l'hôpital ! On peut pas dire qu'il habite à côté cet imbécile de prof.
    Une fois arrivé devant le grand bâtiment, j'avance dans la halle réchauffé par la douce chaleur du chauffage mais aussi écoeuré par l'odeur des médicaments et des produits médicaux. Je déteste ces endroits.

- Vince' ! S'exclame Klay en avançant vers moi
- Salut !

    Je lui sers la main et nous nous dirigeons vers la porte de la chambre à ma mère.

- Bonjour docteur, je dis en le voyant au pied du lit
- Bonjour.
- Alors comment se porte ma mère ? Je demande comme d'habitude
- Elle ne se réveille toujours pas mais je pense que ça ne devrai plus tarder ! Tout son corps reprend un fonctionnement normal.
- Tant mieux, dis je en souriant

    Le corps de ma mère, là étendu telle une morte me fait froid dans le dos, je ne le supporterai pas si elle venait à disparaître. J'ai appris que mon père a été libéré sous surveillance mais que son proccés aura lieu dés le réveil de ma mère. J'ai hâte que cette enflure pourrisse au fond d'une cellule !
    J'avance jusqu'au lit de ma mère et lui touche doucement la main, elle si froide, j'en tremble rien que de la sentir contre mes doigts. J'ai tellement peur et en même temps je sais qu'elle ne me quittera pas ! Je ne peux le croire c'est impossible ma mère ne peut pas mourir alors je suis confiant. Oui je sais qu'elle va bientôt se réveiller et je serai là pour elle.

- J'y vais maman portes toi bien, dis je à son corps inerte

    Je dépose un baiser sur son front puis je quitte la pièce avec Klay, depuis tout à l'heure il me regarde compatissant, il ne sait pas quoi dire. Il n'y a rien à dire.
    Je soupire fortemment, puis je reprend un air plus enjoué pour ne pas gâcher la journée.

- Tu as du courage je t'admire, me dit Klay une main sur mon épaule
- Je sais qu'elle va bientôt sourire à nouveau !

    Je souris à l'idée de la voir de nouveau dans ses beaux jours, prêt de moi comme avant, me prenant dans ses bras maternelles et parsemant ma tête de baiser apaisants répétant cette simple phrase " Tu es mon petit ange, mon seul et unique petit ange...".
    Soudainement Klay me dépose un rapide bisous sur la joue et reprend son air enfantin, cet air qui le caractérise tant et le rend si rayonnant ! C'est un garçon impulsif, enthousiaste, avec du panache et l'envie de rire à chaque instant. Il est attendrissant à sa façon.

- Je préfère que tu es ce sourire sur le visage ! Il dit en marchant d'un pas plus vif
- Merci.

    Nous marchons tranquillement dans la rue les idées enfin clair jusqu'à atteindre un petit café que Klay connaît bien. On va pouvoir réviser tranquillement tout en buvant un bon chocolat chaud par se temps glaciale.
    A peine rentré que je remarque une foule de monde, on va se réfugier dans un box et on sort les cours pour ne pas perdre de temps. Un serveur s'approche d'un pas presque trop silencieux.

- Qu'est-ce que je vous sert monsieur ! Il s'exclame
- Un chocolat chaud, dis je en me frottant les mains
- Pareil pour moi, sourit Klay
- Je vous apporte ça toute suite !

    Nous commençons donc nos exercices dans le silence et on se pose des questions quand on en a besoin. C'était facile pour moi l'espagnol c'est la matière que je maîtrise le plus comparer aux autres alors que Klay essayait de persévérer sans trop y arriver ! J'en riais intérieurement mais le voir là, mordiller son crayon et froncer ses sourcils formant quelque plis sur son front. Vraiment il était à tomber ! Heureusement que je suis fou amoureux de Raphaël sinon je crois que j'aurai succomber.
    Ses cheveux brun, ses yeux bleu et sa peau halée, sa petite bouche fine...

- Qu'est-ce qu'il y a ? Il me demande intriguer
- Que...Rien !

    Mince ! Bordel, il m'a surpris entrain de le mater, je me met à rougir comme un imbécile j'ai l'air si ridicule que je plonge directement le nez dans ma tasse de chocolat chaud et avale rapidement sous le stresse. Tellement rapidement que je me brûle la langue et la pose immédiatement sur la sous-coupe ! Putain que je suis con !

- Haha !, rit Klay
- Arrêtes c'est pas drôle..., dis je encore rouge pivoine
- Si ça l'est !

    Il continue de rire et se lève doucement de son siège avec sa serviette, il s'approche doucement de moi, la bouche humide et légèrement ouverte je reste subjugué...

- Klay..., dis je d'une voix à peine audible
- T'es mignon quand tu prend cet air timide, il me dit un sourire doux sur les lèvres

    Il m'essuie la mousse que j'avais autour de la bouche si délicatement que j'en avais des bouffée de chaleur.

- On devrait arrêter de bosser pour l'instant si on parlait un peu ! Il s'exclame en se rasseyant
- Euh si tu veux.
- Ça se passe bien avec Raphaël ? Il me demande
- Ca va, dis je en pointant dans ma tasse à nouveau
- Hum...on dirait pas...
- A vrai dire je crois que j'en suis fou amoureux.

    De nostalgie j'avais dit cette phrase en regardant la buée sur la vitre du café, un sourire béa dessiné sur mon visage et les yeux qui pétillaient en revoyant notre séance dans la salle de bain.

- Ah...
- Mais pas lui.
- Laisses lui le temps peut être qu'il t'aime et que tu ne le vois pas...
- Non je pense que je l'aurai remarqué !
- Il y a des choses que même toi ne peut pas remarquer ! Surtout en ce qui concerne l'amour, déclare-t-il d'une petite voix
- Je sais pas. J'aimerai tellement qu'il m'aime comme je l'aime !
- On le désire tous...

    Un silence de mort s'était installé, j'ai enfin décidé de regarder Klay qui louchait sur un point invisible à sa droite, bizarrement il était tout à coup si pensif. J'en ai sentit mon coeur se serrer...qu'est-ce qui le rend si triste ? Surtout que ça le rend encore plus mignon !!

- Et toi ? Les amours ?
- Bof ! Tu me connais, il annonce dans un petit rire forcé, je n'ai jamais vécu de grande histoire d'amour ! Je m'amuse.
- Tu t'amuse ? Je dirai plutôt que tu agonises, je dis sincèrement
- Oh non ! Disons juste que c'est compliqué ! J'attendrai ma chance...
- Ta chance ?
- ALLER !

    Il se lève soudainement et range ses cahiers.

- Je propose de te raccompagner et on se revoit demain au lycée ok ?
- D'a...ccord.

    Septique et assez entraîné de force j'ai dut le suivre d'un pas vif et pressé mais la discussion n'a plus été ouverte jusqu'à ce que j'arrive devant chez Raphaël. Il m'a lancé un simple " a demain" pour partir en courant. J'ai regarder sa silhouette disparaître dans les rues, pensif et choqué j'avais l'impression qu'à cette soudaine peine je n'étais pas innocent...
    Je me fais sûrement des idées ! Klay ne peut pas encore aimer Raphaël c'est pas possible ! Enfin j'espère...



 
Par Danouch - Publié dans : I need your love
Ecrire un commentaire - Voir les 16 commentaires
Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 15:31
                            Merde ! Je viens encore de manquer la serrure, bêtement je me met à rire et recommence le procédé aller on peut y arriver ! Tu avance la clé, tu continue doucement, tu rentre maintenant la clé. BINGO !
J'ouvre la porte doucement laissant rentrer quelque rayons de lumière dans l'appartement sombre, une fois la porte fermée je me retourne et je me souviens plus du tout de la disposition des meuble qui avaient été éclairer il y a de ça à peine cinq minutes. Je pouffe encore un petit rire étouffer et m'avance d'un pas hésitant.
A l'aveuglette, je marche doucement, les mains qui s'agitent pour sentir un quelconque mur ou meuble et la seule chose que je touche c'est l'air.
    Mon pied percute soudainement une des chaises qui était certainement face à la table ! Quelle perspicacité n'est-ce pas ? J'étouffe à nouveau un rire en mimant un "chut" à la chaise.
J'avance à nouveau comme si je jouait à la colamaillard, un grand sourire sur les lèvres les yeux fermés tâtant tout ce qui me passe par la main.
    Soudainement la lumière s'allume m'aveuglant définitivement et faisant redescendre mon excitation à jouer dans le noire.

- Sais tu au moins l'heure qu'il est ? Me dit cette voix forte et grave

    J'arrive enfin à ouvrir un oeil pour apercevoir Raphaël dans l'embrasure de la porte de sa chambre, habillé d'un fin pantalon pour dormir il a les bras croisés et les cheveux ruisselant sur son torse.
    Cette fois j'explose de rire en m'appuyant sur une chaise à proximité, je suis complètement hilare.

Ou complètement bourré.

    Raphaël soupir de lassitude, passe frénétiquement la main dans ses cheveux et me jette un regard noire.

- Où est-ce que t'étais encore ? Il me demande las
- Faire la fête !
- Avec qui ?
- Bah tous mes amis tu crois quoi ! C'était l'anniversaire d'un ami alors voilà, je dis grand sourire
- Tu étais obligé de te saturé d'alcool ! Dit il en haussant la voix cette fois
- Ohé ! Cri pas comme ça hein ! Je fais ce que je veux ! C'était la fête et c'est vrai que j'ai un peu bu...HAHA !
J'explose à nouveau de rire en repensant à la soirée.
- Tu m'épuises, il annonce, va te coucher on en reparlera demain.
Il claque la porte de sa chambre et me laisse me bidonner seul me tortillant dans la cuisine.

    Je me réveille seulement à midi, même pas sous la couette encore habillé, couché sur le ventre la bouche ouverte et les yeux tiraillé en arrière comme si on me les extirpait à la pince ! J'ouvre les yeux et les rayons du soleil me perce le crâne, je les referme automatiquement la douleur faisant grimacer mon visage je me lève lourdement de la couette chaude de mon lit.
    On peut dire que c'était une grosse fête hier ! En ce moment les fêtes défilent tous les week-end ! Je sors avec Klay tous les samedi et je vais faire la bringue rentrant complètement péter à chaque fois. Je mène une véritable vie de débauche et depuis une semaine que je vis en collocation avec Raphaël rien ne s'est passé. Je lui en veux encore pour m'avoir laissé quand j'en avais le plus besoin.
    Je me regarde dans la glace d'un air dégoûté, j'ai la bouche pâteuse et la tête comme une enclume les court cheveux tout ébouriffer m'énerve encore plus ! Allez hop à la douche ça me réveillera un peu.
    L'eau bien chaude me vide peu à peu de cette sensation de lourdeur laissant place à un une envie de resté toute ma vie sous les ruissellement de l'eau sur mon corps. Encore plus frêle que d'habitude j'applique le gèle douche au patchouli sur le corps doucement profitant un maximum de l'eau chaude.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!

Je hurle de toute mes force en sentant un jet me gelé le dos et me faisant sursauter de la douche, Raphaël ouvre la porte et me retrouve à moitié assis sur le lavabo tellement le froid m'a surpris. Il explose de rire pendant que je me gèle les couilles à le regarder se marrer tous seul !

- C'est toi qui a coupé l'eau chaude !!! AVOUES ! Je m'écris
- C'était trop tentant ! Il dit en se tenant le ventre
- Très amusant !
   
    Il continue de rire se soutenant à l'encadrement de la porte, une idée fait briller mes yeux ! Un grand sourire sadique se dessine sur mon visage ! Tu rigolera moins Judas !
Je me précipite sur le paume de douche et ouvre les vannes à fond ! L'eau giclant sur son sourire traitre il se met à s'agiter puis il quitte la salle de bain en courant.
    Je me bidone dans la salle de bain ! Hurlant de rire tellement c'était comique ! Lui qui se trouvait à rigoler se retrouve maintenant trempé. Sa tête mouillé refait apparition il ouvre la porte avec précaution et me regarde d'un air boudeur. Je rigole encore plus et attrape une serviette pour me l'enrouler autour de la taille.

- Entres, je vais rien te faire, je lui dis en reprenant mes esprits

    D'un air peu convaincu il ouvre doucement la porte, il entre tremper de la tête au pied dans son vieux t-shirt délavé et son jean foncé. Je peux pas m'empêcher d'étouffer un fou rire.

- Approches, je lui dis doucement

    Il s'aventure finalement dans la salle de bain avec son air  de gamin punit, je lui tend ma main j'ai l'impression que c'est moi qui vieillit d'un coup et que c'est lui qui se retrouve à la place du plus jeune. J'adore cette sensation de m'occuper de lui comme si c'était mon bébé ! AH ça le rend tellement mignon ! Je craque...
Pourtant je ne dois pas ! Je lui ai bien fait comprendre que ce n'était pas parce que j'habitais avec lui que tout allait recommencer...
Si seulement il pouvait comprendre, si seulement il pouvait comprendre que tout ce que je désir c'est des excuses ! Que tout ce que je désir c'est son amour...
    Je récupère une petite serviette dans l'étagère et je lui demande de s'asseoir sur le rebord de la baignoire. Il s'exécute doucement gardant sa main dans la mienne, il s'assoit et je commence à lui frotter les cheveux.
    J'aime tellement m'occuper de lui, pourquoi est-ce que cette fierté fait barrière à ce que l'on désir autant l'un que l'autre ! Ses cheveux long et humides se perdent dans le tissu et mes yeux couvert d'un voile de nostalgie se perdent avec eux. Je sens son doux shampoing survolé les air à cause de l'humidité qui règne encore dans la pièce. Doucement je ferme les yeux et mes mains ralentissent la cadence du frotti-frotta de sa touffe pour me laisser porter dans un doux rêve. Comme une odeur d'épice oriental j'ai l'impression que l'air s'adoucit et que rien ne pourra gâcher ce moment...
Absolument rien...

- Vincent..., dit une voix roque et suave

    Je sens son souffle sur mon visage et mes yeux clos, plonger dans mes rêveries j'avais cesser de lui essuyer les cheveux et il s'était rapproché de moi dangereusement. La peau douce et chaude de ses lèvres effleurait l'os de ma machoir me faisant basculer la tête de bien être, alors que ces doigt vinrent se poser sur le creux de mon coup il descendit sa langue chaude le long de la carotide. Un râle de plaisir s'échappa malgré moi du fond de ma gorge et je me collais à lui instinctivement sentant mon érection contre son t-shirt encore mouillé. Alors qu'il m'embrasser sur la clavicule ses mains avaient quittés mon cou pour caresser mes fesses à travers la serviette me serrant encore plus contre lui.
    Un gémissement gronda dans ma bouche et j'ouvris brutalement mes yeux dilatés pour attiré ses habits trempés et le relever d'un geste brusque jusqu'à, prendre possession de ses lèvre si tentantes ! Me serrer encore plus en pressant mon bassin contre le sien. Je le sentais chaud et aussi bouillant que moi, un baiser brûlant de passion nous aurions été prêt à nous sauter comme des bêtes sauvage en manque depuis bien trop longtemps !

- Non, je le repousse doucement

    Certes, j'étais fou ! Oui j'étais sûrement fou de le repousser mais c'était trop facile...je ne veux rien regretter, je ne peux pas. Je veux qu'il m'aime ! Je veux que la frustration lui fasse découvrir l'amour ! Autant d'amour que je ressens pour lui.

- Comment ça non ? Se vexe-t-il
- C'est trop facile Raphaël...
- Ça fait une semaine que je ne t'ai pas touché ! Je n'ai pas assez attendu ?! Il s'exclame énerver
- J'en veux plus...

    Il sourit et revient à la charge emprisonnant ma bouche entre ses lèvres fiévreuses et mon visage entre ses mains douces.

- Non ! Dis je en le repoussant à nouveau, pas ce genre de plus !
- Alors quoi ? Hein dis moi ce que tu veux à la fin !
- Je..., gêner je n'osais même pas lui dire

    Après tout c'est complètement stupide de vouloir de l'amour ! C'est un prof et je suis qu'un élève, un simple élève ! C'est complètement stupide.

- Laisses tomber, dis je las et déçu

    Je commence à partir de la salle de bain d'une mine dépitées, je sens que je vais encore désespérer pour un bon moment.

- Attends !

    Raphaël me retient par le bras et m'obliger à le regarder, ses yeux rouge me poignarde un peu plus le coeur j'ai l'impression que je vais me mettre à pleurer comme un gamin mais les larmes ne viennent pas.
    Qu'essaie-t-il de comprendre dans mon regard ? Il me sonde ? Il aimerai savoir ce qui se cache au fond de ce visage triste qu'est le mien. Je me contente de faire des aller et retour être ses yeux. Il s'approche doucement et avec précaution, il ne cherche même pas à brusquer les choses comme si j'étais un animal craintif et faible. Il se serre un peu plus jusqu'à ce qu'enfin je fasse un petit mouvement de recule apeurer, il n'abandonne pas et me prend dans ses bras délicatement comme on prendrait un enfin triste.
    J'enfouis mon visage dans son t-shirt humide et m'abandonne à ses bras musclé, il ne m'embrasse pas et ne tente rien d'autre que cette étreinte.

- J'ai l'impression que je te fais du mal Vincent et j'en suis sincèrement désolé ! C'est absolument pas ce que je veux.
- Je sais.
- Tu vas à l'hôpital cette après-midi ?
- Oui...
- Tu veux que je vienne ?

    Je m'écarte étonné, jusqu'à maintenant il n'avait jamais voulus venir avec moi parce qu'il disait que les hôpitaux lui donnait le vertige et qu'il devenait parano dans se genre d'endroit.

- Non Klay va venir avec moi t'en fais pas ! Après j'irai révisé l'espagnol avec lui, je souris

    Il fronce les sourcils et commence à partir dans sa chambre pour changer ses habits trempés.

- Tu as quelque chose à faire ce dimanche non ? Je demande inquiet de l'avoir vexer
- Oui j'ai plein de choses à faire t'en fais pas !

    Il se lève du lit et vient me claquer la porte au nez. Je sursaute et comprends que je venais de le contrarié, quel mouche l'a piqué ? Je hausse les épaules et repart dans la salle de bain pour me raser et revenir tout beau tout propre. Peut être que d'ici là il se sera calmer.




Je tiens à remercier les nouvelles venues ! Merci pour tous vos commentaires !!
Je vous aime !
Les commentaires ça motive vraiment merci pour tout

Par Danouch - Publié dans : I need your love
Ecrire un commentaire - Voir les 17 commentaires
Mardi 25 mars 2 25 /03 /Mars 00:57
                                         0a465aaa.jpg        David portait juste son pantalon pas encore boutonné fumant une cigarette près de la baie vitré pendant  que Samuel s'était assoupis et dormait à même le sol. Hank sourit en imaginant déjà sa tête quand il se réveillera, la douleur au dos et les yeux à peine ouverts par une sacré partie de jambe en l'air.
Il aura été son premier.
David ne regrettait absolument rien et pourtant quelque chose lui disait que rien ne serai aussi facile du côté d'Anderson  mis à part un cadre sur le bureau du beau brun, une photos de lui et de sa copie conforme.
Son frère jumeaux sans doute,  pourtant il  était sûr que Samuel Anderson n'avait plus aucun lien avec sa famille et n'avait jamais parler d'un quelconque frère. A en juger par le regard de ses deux jeunes hommes ils devaient être très complice.
Cette partie caché de la vie de son amant allait il lui causé des ennuis ? Pourquoi se sentait il soudainement en compétition avec ce frère inexistant.
- David...
Une voix faible lui fit revenir sur terre, il jetta sa cigarette par la fenêtre et s'approcha de l'endroit où Sam s'était redresser une grimace de "mal réveiller" sur le visage. David sourit en le voyant si innocent, la bouille qui était si froide lui donnait un côté si enfantin qu'il l'aurait bien embrasser passionnément ; a croqué.
- Oui ? Il répondit d'une voix tendre
- Quel heure est-il ?
- Vingt et une heure. Ta secrétaire à laisser un message en disant qu'elle rentrait et qu'elle fermerai la porte à clés en riant.
Samuel émit un léger rire à son tour, sacré Camille ! Mais il s'en passerai jamais.
Il redressa son regard à l'intention de croiser celui de David qui était accroupi face à lui, il semblant anxieux, Sam le rassura d'un geste tendre en lui caressant la joue pour approcher son visage lentement et l'embrasser avec toute la volupté dont il était capable.
Il avait été drogué de désir en vers David c'est vrai, mais il avait réfléchi même dans le sommeil, il ne devait plus vivre dans le passé, David en méritait la peine.
Autant que Julien.
Il avait peur certes, peur de l'abandon, peur d'aimer à nouveau il ne pouvait pas ce permettre de souffrir comme il avait souffert.
Qui parlait d'amour ? David et lui n'en étaient pas encore là, il aimerai lui donner d'abord sa confiance et si la relation s'avérait être une réussite l'amour viendra seul ! Pour le moment tout ce qu'il souhaite c'est s'abandonner dans les bras du grand blond, le désiré autant qu'il le désir lui. C'est dans ses bras qu'il se sent bien, c'est dans ses bras qu'il a repris goût à l'avenir et malgré son refus d'aimer à nouveau il savait qu'il ressentait ce léger pincement au coeur à l'idée de perdre David comme il avait perdu Julien.
Il attrapa son amant par le pantalon encore ouvert et l'attira plus fortement à lui pour lui mordiller la lèvre inférieur, David frémit à cette sensation sentant déjà qu'il ne tarderai pas à calmer lui même son excitation.
- Tu veux me rendre fou..., il lâcha dans un ral profond
- Si ce n'est déjà fait.
Samuel pressa sur la légère bosse qui se manifestait sur ce même pantalon blanc, il reverrai de recommencer mais il rêvait également d'une bonne nuit de sommeil.
Voilà bientôt un an qu'il n'avait plus coucher avec un homme, surtout de cette endurance ! Il se faisait vieux pensait il.
- Que dirai tu d'aller chez moi ? Murmura David sans lâcher du regard les lèvres humidifié du beau brun
Il l'embrassa uns dernière fois rapidement et s'habilla tranquillement dos à son amant, il savait que Hank le reluquait de la tête au pied il sentait le regard d'un prédateur sur lui. Celui d'un affamé.
Il sourit ferma le dernier bouton de sa chemise pour récupérer sa veste plus long, attrapant les clés de son bureau il fit face à David et son sourire malicieux.
- Ne me regarde pas comme ça. Ria Sam en partant vers la sortie
- Attend moi mon chou, se moqua David en lui suivant comme une grande folle
- Arrête !
Samuel se vexa.
Il ne supportait ces préjugés sur les homosexuels et même si c'était simplement pour rire, ça l'irritait à un point ! Il fronça les sourcils faisant bien comprendre à David qu'il ne devrai plus jamais recommencer.
Hank semblait troubler il aimait s'amuser et rire mais le voir si sérieux lui fait assez peur, susceptible le garçon ? Jamais il n'avait vu un regard aussi noire dans ses yeux.
- Je plaisante..., il lâcha surpris
- Ne refait plus jamais ça.
Sam tourna les talons et appela l'ascenseur sans adresser un seul regard à son amant qui angoissait à l'idée de déjà se disputer en quelques minutes de relation.
Hank senti comme une tension pendant que Sam tapait nerveusement du pied dans la cabine métallique, il le pris par la hanche et l'oblige à coller son dos sur son torse, Samuel ne broncha pas il continuait de regarder les chiffre défiler sur la cadrant.
Une fois les portes ouvertes il s'avança d'un pas déterminé, le genre de pas strict et autoritaire qui laissait entendre que la pilule n'était pas passer. David avança derrière lui les mains dans les poches, comme un gamin qu'on venait d'engueuler il se sentait exclus de sa colère qui entourait tous les faits et gestes de son amant.
Une simple blague ! David commençait à son tour à s'énerver.
Il s'approcha d'une tentative de réconciliation pour lui prendre la main en arrivant devant sa voiture. Sam sentit les doigts fermes entourés les siens comme une plume il sentit comme un choc électrique et retira le sienne avant l'impact ! Il se retourna vivement le visage pétrifié et semblait terrorisé.
David sursauta d'étonnement et dévisageait son amant qui semblait être de plus en plus inquiet, il regardait à droite et à gauche nerveusement.
- On est ensemble oui ou non ? S'exclama David
- Oui mais...
Sam rougit subitement, baissant la tête de jeune il se frotta l'épaule et n'osait plus regarder le blond dans les yeux.
Comment dire à celui qui nous tend la main qu'on a peur, peur du regard des autres et des réprimandes, peur de perdre sa crédibilité pour sa voie sexuel ? Comment avouer qu'il a toujours porter cette étiquette et que cette peur le terrorise ? Annoncer à notre sauveur que le seul qui n'ai jamais atteint son coeur la abandonné à cause des regards accusateurs ?
- Tu me fatigue Sam, soupira David
- J'ai besoin de temps.
Hank prit soudainement peur, un coup de poignard en plein coeur allait il lui dire que ce n'était pas une bonne idée ? Qu'il regrettait leur ébat délicieux !
- Je veux être avec toi mais je ne veux le partager avec personne.
Soulager d'un poids, David soupira un grand coup. C'est déjà ça ! Il ne regrette pas mais ce côtés si effrayé cachait sûrement quelque chose. Cela dit il ne tentait pas à savoir, un jour l'autre il dira tout il en est certain mais pour le moment il a besoin de lui. David sourit et serra Sam dans ses bras avant de l'embrasser de force.
Samuel avait beau être plus âgé il était beaucoup plus frêle et petit que le beau blond, il se sentait pris au piège et à l'abri au creux de ses bras. Ce baiser brusque devenait si doux et goûteux qu'il ne témoignait plus aucun résistance. C'est sur-humain que de résister à une telle bouche.
David mit fin au baiser mais ne déserra pas son étreinte, souriant simplement d'un air réconfortant et coquin.
- Je suis tout à toi, sourit David, mais si tu as peur du regard des autres alors on essayera d'être discret.
- Merci.
Sam sentit son coeur se gonfler dans sa poitrine, il embrassa rapidement son amant avant d'entrer dans la voiture du beau blond qui en rigolait intérieurement. Il espérait sincèrement passer une nuit inoubliable avec Samuel Anderson. Ces simples baisers l'avait mis en appétit et jamais il ne pourrait résister de lui grimper littéralement dessus son corps semblant si frais et jeune il n'était que plus attirant ! Cette douce odeur de printemps se dégageait de lui et ce petit sourire au coin de ses lèvres le rendait fou de joie.
- Tu veux manger quelques chose de particulier ce soir ? Demanda le blond
- Toi.
David se bloqua et partit sur un fou rire que Sam accompagnait, le direct et son tact légendaire le faisait rire.
Il n'avait jamais autant rit depuis un an. Depuis son divorce.
Samuel riait aussi de bon coeur jusqu'à ce qu'il remarque la bague à l'annuaire gauche du conducteur, petit à petit l'euphorie retombait pour se mélanger à un silence inquiétant. De ses yeux de charbon il scrutait cette bague brillante à chaque lampadaire qui se reflétait dessus.
Hank était il marié ?
Non.
Il lui avait dit qu'il n'était pas marié.
Malgré tout un pointe d'incompréhension envahissait l'esprit de Sam, il doutait de ses dires pourtant il n'y avait vraiment pas de quoi s'inquiéter ! C'était peut être tout simplement une bague comme les autres. Anneaux d'argent incruster de fin diamant rouge, sur l'annuaire gauche. C'était une simple coïncidence !
Enfin il espérait.
- Tiens il commence à pleuvoir.
David sourit, il avait toujours aimer les soirs de pluie, celle ci l'endormait paisiblement et près de sa cheminé il voyait déjà le tableau. Enrouler seulement dans deux légères couvertures, ils feraient l'amour jusqu'à épuisement ! Sentant déjà la sueur lui faire frissonner le dos et les gémissements de Sam accrocher à ses épaules.
Ah merde ! Voilà que Popole se réveille !
- J'aime pas trop la pluie.
Samuel frissonna en voyant les grosses gouttes s'écrasées sur le pare-brise, chaque nuits de pluie avait toujours été en enfer pour lui !
Camille, Julien. Il n'avait jamais réussit à ne pas pleurer un jour de pluie, David serai-t-il lui faire oublier ses mauvais souvenirs ?


Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés