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Danouch's MAJ :
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  • : World-and-Yaoi
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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 14:06

    Le vent était doux, le ciel était sombre, on n'entends que le bruit des feuilles froisser sur les arbres et les pas martelant le sol de Adam et Sanzo. Main dans la main, courant aussi vite qu'ils le pouvaient sans se soucier de ce qu'ils faisaient, des conséquences, du lendemain ! Ce qui importait c'était de vivre enfin une nuit de pure liberté. Peut être une seule nuit mais Adam voulait faire ce cadeau à Sanzo.
    Il savait au fond de lui que dés que le soleil se serai levé toute cette féerie disparaîtrai, que les beaux rêves dans les yeux de Sanzo s'assombriront, mais il voulait lui donner une nuit.

- Tu as quel âge Sanzo ? En s'arrêtant devant un grand parc plonger dans la nuit
- Dix sept ans.
- Donc tu n'es pas adulte.
- Non.
- C'est pas cool ! En France ce qu'il y a de bien c'est qu'on est adulte à dix huit ans ! On peut faire ce qu'on veut après, on peut rentrer en boîte, boire de l'alcool, prendre son envole enfin ! Moi je suis français. J'ai vécu en France toute ma vie jusqu'à mes dix huit ans puis après j'ai décidé de venir ici, au pays de la réussite ! Je suis qu'un petit photographe encore, je vis à mes dépends et au jour le jour, tout dépendra de l'envie de mes clients mais je m'y plais ! 

    Sanzo écoutait Adam parler de lui, ses paroles s'élevèrent dans le ciel comme des prières et il n'en perdait pas une seule miette. Se promener ici dans un parc dans l'ombre des lampadaire, au grès du vent avec lui. Il n'avait plus envie de quitter cet endroit, cet instant, cette seconde. Il était bien.

- C'est ma passion la photos, j'ai rien de mieux ! J'ai toujours aimer photographier les choses, les paysages, les cadres, les émotions ! Comme si je voulais capturé un souvenir, pour ne plus l'oublier, pour quand je vieillirai je puisse soupirer de nostalgie en regardant mes photos. Je n'ai pas tellement de souvenir de mon enfance, à vrai dire je ne me souviens pratiquement plus de rien et ça m'a souvent fait pleurer. Je ne veux plus ressentir cette sensation de ne pas avoir vécu ! Je veux tout prendre, tout garder, encadrer !

    Avec tellement de véhément Adam finit par se calmer et se retourner doucement le sourire aux lèvres vers Sanzo.

- Et toi Sanzo ? As tu vécu ?

    Un petit silence avait remplacé le longue tirade d'Adam, il continuait de fixer le jeune garçon un sourire doux, Sanzo se sentait toucher, le coeur battant son plein il n'avait jamais autant été étonné de sa vie. Avait il vécu ? Il connaissait très bien la réponse mais il ne voulait pas lui dire, non il ne voulait pas.

- Je..., commença timidement Sanzo, je sais pas...

    Adam n'en semblait pas surpris, lui aussi connaissait certainement la réponse, il ne l'avait pas posé au hasard ! Il se sentait proche de lui, une liaison c'était formé entre eux, un fil invisible mais certainement indestructible. Leur rencontre était voulu, il avait cette étrange impression qu'ils ne pourra jamais l'oublier. Les yeux fin de Sanzo, ce petit air incertain, la peau usé par les larmes, son sourire timide et presque mutilé. Ses long cheveux rouges l'enchaînant à son destin. Son côtés enfant perdu le rendait presque...craquant.

- Alors viens, murmura Adam en tendant sa main, viens avec moi.

    Sanzo regarda cette main, il était sortit de sa cage en prenant cette main, il ne voulait plus la lâcher ! Il la pris doucement et se sentit soudainement tiré avec force. Projeter contre Adam, encerclé de ses bras protecteur et le visage enfoui dans son coup, Sanzo se sentait enfin protéger. Quelqu'un pensait à lui, cette étreinte le chamboulait et le berçait également, cette étreinte il voulait l'encadrer dans une photos, l'enfermer dans son coeur et ne jamais l'enlever.

- Merci, murmura Sanzo, merci...

    Puis le noir, l'odeur de la peau de Adam, son t-shirt frottant sa joue, une caresse sur la tête et un baiser sur le front il se sentait lourd, les yeux clos ne voyant que des vague forme et une lumière au loin se fermant derrière cette forme. Puis le noir à nouveau et la douceur d'une nuit où il pouvait dire " J'ai vécu ".
    Ce n'est que longtemps plus tard qu'il se réveilla, douloureusement les yeux s'ouvrant peu à peu autour de lui quatre mur et non pas un parc avec de grands arbres et une herbe fraîche, pas de soleil rayonnant, pas de ciel bleu, pas de Adam non plus. Toute cette blancheur lui donnait des nausées, il n'y avait pas Adam, aucune trace de lui comme si tout ce qu'il avait vécu n'était qu'un rêve illusoire de bonheur. Comme si Adam n'était jamais revenu le revoir, comme si ce réveille était le premier.

- Enfin réveiller ! On peut dire que vous nous avez fait une belle frayeur monsieur ! Oh mon Dieu ! Vous avez retirez votre perfusion en dormant ?
- Hein ?

    En effet, Sanzo n'avait pas sa perfusion, une lueur d'espoir vint éclairer son regard. Ce n'était finalement pas un rêve ?

- Dites donc ! Vous devez être très agité pour réussir à sortir une perfusion, ria l'infirmière
- Je...
- Ce n'est rien ne vous inquiétez pas ! Vous n'en avez certainement plus besoin je pense qu'on va vous laissez sortir.
- Maintenant ?
- Dés que votre famille sera venu vous cherchez. En attendant ! Prenez un bon petit déjeuner et puis nous feront quelques examens de formalité pour s'assurer que tout va bien.

    Elle lui apporta ensuite un plateau bien garni, Sanzo n'avait que très rarement manger dans un hôpital contrairement à ce qu'on pourrai croire. Dés que son père le battait il était contraint de se soigner lui même ou de ne pas se soigner du tout. Il n'y a qu'une fois où quand son père l'avait projeter au sol et qu'il s'était cogné sur le coin d'un meuble. Traumatisme crânien. Les médecins auraient dut avoir remarquer ses autres blessures, son corps meurtri et ils l'avaient sans doute remarquer ! Mais comme disait souvent son père " tout homme a un prix ".
    L'infirmière sortit donc après avoir remit la perfusion de Sanzo par précaution et laissa ainsi le jeune homme manger tranquillement. Le regard dans le vide il se ressassait sans cesse la soirée de la veille qu'il avait tant aimé, jamais il n'avait été aussi heureux de sa vie. Il se souvenait de l'odeur de Adam comme si celle ci s'était imprégné en lui, elle circulait dans ses veines et l'enivrait. Mais la réalité le frappait aussi vivement que la foudre, il était seul maintenant et l'heure tant redouté approchait à grand pas. Il se mit à trembler à l'idée que son père entre de sa chambre la haine dans les yeux, sa tartine lui échappa même des mains ! Tombant dans son bol, les yeux s'écarquillant ne pouvant plus s'en enlever ces images horribles, la sensation qu'on le ruait déjà de coup.
    Sanzo entoura son corps de ses bras et se mit à gémir tremblotant de tout son être. Faites qu'il l'oublie ! Faites qu'il l'oublie ! Qu'il lui pardonne, qu'il meurt sur la route ! Il ne pouvait plus endurer cette vie, il le refusait ! Il ne pouvait pas pour...pour Adam ! Il voulait le revoir, le serrer à nouveau dans ses bras et se sentir enfin protéger, une douce chaleur, il ne voulait plus subir ! Il voulait vivre.
    Il avait goûté à la liberté, il ne pouvait plus s'en passer et ça il n'y pouvait rien. Non il ne se laissera pas faire, il s'enfuira si il le faut ! Il partirait loin mais il ne receverai plus les coups.
    Et puis, plus le temps passait et plus sa propre haine se forgeait, sa propre volonté, son envie de lutter ! De résister parce que la porte de la cage était encore ouverte et qu'il ne lui restait plus qu'un obstacle. Alors qu'il se forgeait l'esprit, la porte s'ouvrit soudainement laissant apparaître un homme brun robuste et très bien habillé, ses yeux d'acier transperçant le fragilité de Sanzo qui se sentait tout à coup désarmé.
    Il devait se reprendre ! Il ne devait pas avoir peur ! Il ne devait pas avoir peur !

- Habilles toi, nous rentrons.

    Il ne se fit pas prier, Sanzo se leva doucement de son lit, les jambes faibles et le coeur s'accélérant, il ne savait pas comment il allait pouvoir tenir tête face à cet homme qui le réduisait à l'état d'une vulgaire mouche.
    Sa mouche au ailes coupées.

- Cette tenue..., murmura le père, ouverte ainsi jusqu'à la raie de tes fesses...dépêches toi de t'habiller.

    Sanzo se sentit aussi tôt poignarder, il était comme dénudé, complètement sans défense et horriblement mal ! Apeuré, terrorisé même ! Un frisson de dégoût et les larmes qui perlaient déjà ses yeux.
    Finalement, allait il y arriver ?
    Le père de Sanzo commençait à s'impatienter, la colère qu'il contenait en lui était féroce mais celle ci avait fait monté encore plus l'excitation en voyant son fils si peu vêtu. Un véritable appel au crime ! Celui ci était enfin habiller et il allait pouvoir le punir et se faire du bien à la fois. Cette fois il fera passer l'envie à Sanzo de vouloir le quitter, l'abandonner ainsi !  Voilà ce qu'il avait voulut ! Il voulait l'abandonner tout comme sa mère il voulait partir et le laisser seul.
    Il allait le payer.
    Les papiers étaient déjà signer et Sanzo se faisait casiment traîner dans l'hôpital celui ci n'arrivait pas à ouvrir la bouche pour protester mais son corps lui réagissait assez violemment. Encore trop apeuré pour réussir à se retirer de cette emprise il freinait juste la cadence se faisant toujours tiré plus fort par le père pressé. L'heure approchait, un tic tac frénétique dans la tête de Sanzo, tout son être s'emballait, non déjà la vision de la voiture au loin. Le tic tac encore plus fort, plus rapide, plus frappant, faisant perler son front de sueur, le ventre noué et le souffle coupé aucun mots ne sortaient de sa bouche. Pourtant il sentait qu'il allait craquer, soit devenir fou et hurler de terreur, soit pleurer à genoux sombrant dans une dépression profonde.

- Rentres dans cette voiture.

    Il ne fit rien, telle une machine il ouvrit la porte et entra, le gong avait raisonner. Il était faible, faible face à son père. Son âme avait replongé dans le noir et s'était endormie pour ne pas subir la honte et la douleur. Pour ne pas accepter la réalité. Il était faible et sans défense.

- Sors de la voiture.

    Le corps lourd, les yeux vide sans aucune émotion, il sortit entra chez lui derrière son père. Ses bras le long du corps attendant la sentence, le souffle roque de son père ne réveillait rien en lui juste l'indifférence. Son sourire malsain sur les lèvres il agrippa sa cravate brusquement pour l'enlever brutalement montrant déjà à Sanzo qu'il n'allait pas être doux. Qu'il sera particulièrement violent.

- Tu vas devoir payer mon amour...., ricana le père

" Et toi Sanzo. As tu déjà vécu ? "


- Non.
- Pardon ?
- Non. Tu ne me touchera plus !







Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 17:41

Si vous voulez me poser des questions c'est maintenant.
Ca peut être sur n'importe quoi,
sur les histoires,
sur les perso,
sur l'avenir des persos,
sur MOI XD

J'y réponderai dans cette article et en profiterai pour mettre un lien vers votre blog en faisant votre éloge !! MDR

Allez bisous  je vous adore !!!


Edit :

Apparamment on préfère World so Cold pour la suite
Ensuite je ferai une suite sur Toujours plus loin, toujours plus haut : au sommet.
Et ensuite on verra ^^


REPONSES AUX QUESTIONS ET LIENS !!!

Joy :

Tout d'abord merci pour ton vote ! Je te promet une suite pour Sam et David ! ^^ Je sais que tu adore Julien et tu te demandes surement si il va intervenir ! Beaucoup d'entre vous l'adore sans l'avoir vu encore ! Qui vous dit que je n'en ferai pas un gros salop !! Ah oui j'oubliais...vous adorez ça.
Bref !
Ma petite Joy est une yaoienne de talent ! Tout le monde connait ses histoires et je ne vois même pas pourquoi je la présente puisque c'est une Star ! En plus elle adore les portugais et je suis portugaise qu'elle coincidence !! Bref cette fille est un génie en ce qui concerne le yaoi je m'inspire beaucoup d'elle et j'adore ces LEMON ! :p
BREF JE T'ADORE QUOI !
Pour ceux qui la connaissent pas ! (la honte) JE vous recommande fortemment son BLOG ^^



Goblinaya :

Alors pour répondre à ta question les personnages qui sont sur cet article ne représentent aucun de mes personnages ! C'est simplement un Fan'art que j'adore de Naruto et Sasuke ^^
Et puis merci de lire mon histoire, j'adore la tienne beaucoup de rebondissement et de mec charmant ! Tu adore les histoires triste comme moi et quelque chose me dit que ton histoire va pas se finir bien ...
Enfin bref ! Tu es un yaoienne que j'admire, ton style d'écriture me plait et t'es marrante ! Ca ne m'étonne pas que tu connais Absynthe lol
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Gobli vous me faites honte ! Son blog est l'un de mes préférés ! FONCEZ


Absynthe :

Alors toi...XD t'es un phénomène ! Celui qui n'a pas la chance de connaître rate vraiment quelque chose !
Je vais d'abord répondra à tes questions.
* Questions sur l'histoire :
1. Pour tout te dire  je  n'ai pas de Sad end en vu. Ca te rassure ? Mais ca ne veut rien dire ! Je change souvent d'avis.
2. J'y est répondu tu vois bien !  >.< !
*Question sur les persos :
1. Euuuuuh personnage inspiré de gens réelles ?...aucun ! Pas des gens que je connaisse en tout cas.
2. Sanzo ne mange pas beaucoup de plats varié tu le sais bien, il préfère la cuisine Japonnaise comme les sushis, le ramen, les onigiris ^^
3. Pour l'instant j'ai un personnage en tête qui va mourir.
4. Tu vois j'y ai répondu que partiellement certes ! Mais j'y ai repondu : p
*Question sur moi :
1. De pied ? MDR euuuh 37/38 ca depend de la chaussure mdr
2. 36 de pantalon XD
3. Mes nichons ? T'as raison c'est indiscret !  MDR
4. Aucun en particulier, je m'habille avec ce qui me tombe sous la main ! MDR j'ai une préférence pour tucker lol
5. Si j'étais une star ? Jim Carrey !  Parce qu 'il me fait mourir de rire et que je l'aime autant dans "le nombre 23" que dans "Ace Ventura"
6. Bien sur que je t'aime ! C'est en parti pour ça que je t'aime t'es marrante !! ^^ On s'ennuie jamais avec toi !

Donc voilà Aby c'est plein de question con ! Elle est marrante, loufoque ! Complètement barge des fois, elle a un don pour l'écriture et c'est mon maître, mon modèle ! Cette fille peut nous faire pleurer comme mourir de rire ! C'est une écrivain que j'admire énormément et qui m'a beaucoup apprit. Avec qui j'ai eu plaisir à partager une histoire sordide et tordu entre un flic et une cinglée, qui lit presque toutes mes histoires et qui me fait toujours sourire dans ses commentaires !
Je l'adore énormément et si vous la connaissez vous devez surement l'adorer aussi !
Si non, je vous oblige presque à aller la lire car ça vaut le détour croyez moi.
Une fois qu'on la connait on l'adopte.
Je t'aime ma Abychounchoun.
( Satisfaite ? lol )


Je tiens maintenant à remercier Serenity ! Et Rêveuse qui ne me laissent pas de Blog mais qui ont votés et que j'adore ! Vos commentaires m'ont toujours plaisir vous êtes adorables !! MERCI  A TOUTES LES DEUX !!!!

SMOUAK !

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 17:48
          Adam se précipita hors de la chambre de l'hôpital, il courrut dans le couloir le regard totalement paniqué, les mains tremblantes, tournant la tête dans tous les sens.  Il devait le retrouver ! Il n'aurait jamais du s'endormir ici.
    Il s'était réveillé quelques  minutes  plus  tôt, la tête sur le lit mais uniquement sa tête, Sanzo n'était plus dans la chambre, ni même dans la salle de bain.
Il paniqua le plus quand il vit la perfusion encore dans la chambre, son sang n'avait fait qu'un tour et il s'était précipité dans le couloir en espérant le retrouver. Sans doute à lutter contre le mur mais au moins il serai là !! Si il lui arrivait quelque chose il ne se le pardonnerai jamais.

Je t'en supplies ne fais pas de conneries....

    Soudainement l'évidence vint lui frapper le visage, y avait il un ascenseur qui conduisait au toit ? Il fallait qu'il monte sur ce toit à tout prix ! Il était sûr qu'il était en haut, il n'avait pas de temps à perdre.
De panique il prit l'ascenseur jusqu'au plus haut des étages ne sachant pas tellement s'il en avait le droit, ni si il y avait une manière d'aller sur le toit mais à vrai dire Adam n'avait jamais vraiment réfléchi dans sa vie ! C'était un grand gamin impulsif.

    Arrivé en haut il ne vit personne, aucun membre du personnel.  Cela dit, vu l'heure, un étage qui était  totalement  vide de  chambres avait peu de risque de regrouper des infirmières. 
Adam s'agitait un peu dans tous les sens cherchant une cage d'escalier ou un autre ascenseur ou n'importe quoi qui pourrait l'aider à arriver  au sommet  du bâtiment!
    Et si il n'y était pas ? Bah il redescendrait tout simplement. Cela dit il est fort possible qu'il n'y ai aucun moyen d'accèder au toit ... ce qui reduirait les chance que Sanzo soit là haut !
Il devait en avoir le coeur net quoi qu'il pense ! Trop réfléchir n'allait pas vraiment l'aider à cet instant  car il était beaucoup trop paniqué pour faire preuve d'un minimum de raisonnement rationnel.
    Il se sentait lui même aucunement logique de s'inquiéter pour un inconnu, lui qui était si égoïste.
    Ouvrant toutes les portes qui lui passait sous la main il finit par trouver une cage d'escalier, ne voulant même pas savoir où elle conduisait, si il y avait un autre étage ou non il la prit sans hésitation ! Grimpant quatre à quatre les marches ne prenant même plus la peine de respirer il s'écrasa sur une porte qu'il ouvrit dans l'élan pour s'étaler à même le sol.
    Son torse soulever par des respirations profondes et courte, trop faible pour se relever tout son corps manquait d'oxygène il finit par ouvrir les yeux et voir des étoiles.

- Vous êtes fou. Dit une voix masculine

    Adam tourna la tête dans la direction de cette voix, toujours couper par les souffles il n'arrivait pas à articuler un seul mot mais il fut soulager de voir Sanzo assit sur la corniche.
...

SUR LA CORNICHE !!

    Adam se releva brusquement s'approchant doucement de lui.

- Ne restes pas là c'est dangereux ! Aller viens avec moi on retourne dans la chambre...
- Non.
- Allez s'il te plaît si on nous trouve ici on va passer un sale quart d'heure ! S'agaça Adam
- Descendez vous.
- Pas sans toi.

    Sanzo eut envie de sourire face à l'insouciance de Adam, il avait prononcé cette phrase presque trop naturellement mais avec beaucoup de sérieux, quand celui si se rendit compte de son sens il s'agitant essayant de s'expliquer, se trouver des excuses tout en se grattant la tête puis riant de gêne.

- Je veux pas rester ici. Dit alors Sanzo pour couper Adam dans ses grandes explications
- Alors on dégage ! Mais reviens par ici tu me fais flipper sur cette corniche !
- On...dégage ? S'étonna le jeune garçon
- Bah ouais on se tire, on décampe, on se barre tout ce que tu veux mais reviens !!
- Non. Redit Sanzo déçu que Adam se moque de lui
- Je suis sérieux Sanzo on se casse si tu veux mais pitié reviens par ici je te jure que je vais faire une crise cardiaque.

    Adam semblait sérieux même si son air en apeuré et quelque peu paniquant aurait put faire croire à une plaisanterie. Sanzo eut envie de rire.
Le photographe avait vraiment une manière très forte de s'exprimer ce qui le rendait vraiment comique. Un tel apaisement que de sentir son coeur se gonfler à chaque rire nerveux de celui ci.
    Jamais personne n'avait eu peur pour lui.

- D'accord.

    Rapidement Sanzo se relève, Adam panique à nouveau le trouvant trop décontracté pour un garçon au bord d'une corniche et lui au bord de la syncope ! Une fois que Sanzo est à la hauteur d'Adam celui ci lui donne une tape sur la tête amicale en riant.

- Ne me fais plus de telle frayeur imbécile !!

    Sanzo le regarde toujours aussi étonné par son aisance avec les autres, sa facilité d'être si familier avec tout le monde et son sourire enfantin le faisait craquer. Etait il en train de rêver ? Non il ne rêvait pas.
 Il baissa la tête de gêne sentant ses joues prendre feu.
    Adam cru qu'il allait se mettre à pleurer à nouveau tenta de lui redresser le visage en s'excusant de la petite tape qu'il lui fait sur la tête et qu'il se soit énerver ainsi sur lui. Seulement lorsqu'il lui releva la visage il remarqua un sourire caché, un jolie sourire et ses yeux plissés faisait briller tout son visage ainsi que ses  joues  rougies. Il resta stoïque face à une telle image.
    Sanzo ne s'était jamais sentit aussi heureux.

- Promis. Dit Sanzo

    Adam lui sourit à son tour avant de lui prendre la main et de descendre ensemble de ce toit, le vent frais ne lui avait jamais fait plaisir à notre photographe !
Il était pressé de retrouver l'odeur horrible des hôpitaux et la chaleur d'une couverture.

Ils étaient assez détendus pour des hommes qui s'étaient aventurés dans un étage certainement interdit aux patients.
Cependant il réussirent à regagner la chambre de Sanzo sans se faire remarquer, ni par leur absence, ni par leur arrivée.
Sanzo se précipita vers l'armoire qui contenait seulement un habit que son père avait du lui ramener pour le jour de sa sortie. Il s'enferma dans la salle de bain pendant que Adam essayait de trouver un moyen pour sortir sans qu'on lui crée des ennuis !
    Le roux ne savait pas tellement comment tout  allait se dérouler mais il avait cette étrange impression que la porte de sa cage était ouverte et qu'il devait sortir avant qu'elle ne se referme, même sans Adam !
Il ne pouvait pas rester ici une minute de plus, les médecins ne le lâcheraient pas si facilement. Ces traîtres.
    Des êtres horribles ! Corrompus ! Sans jamais avoir appeler la police malgré les multiples blessures et contusion de Sanzo, ils avaient bien trop peur, peur du père qui était un homme important ! Beaucoup trop important pour oser risquer son avenir.
    Il avait confiance en Adam, il voulait lui faire confiance même si cela allait peut être le perdre. Il préférait lui faire confiance car il était le seul à être là.

- On y va, dit une voix derrière la porte
- J'arrive. Annonce Sanzo en remettant son pull correctement

    Sanzo sortit de la salle de bain, Adam semblait assez excité par le fait de sortir en pleine nuit. D'ailleurs comment avait il fait pour pouvoir partir ?

- Comment ?
- Hein ?
- Pour sortir. Comment avez vous fait ? Demande Sanzo d'une voix faible
- Bah euh j'ai dis que j'étais un agent du FBI et que tu étais demandé pour une enquête sur le disparition des éléphants roses !!

    Sanzo ne comprit pas que c'était une plaisanterie, ayant très peu de rapport avec les autres et leur humour parfois sérieusement débile il ne fit qu'une simple grimace d'incompréhension. Adam quant à lui semblait un peu gêné par ce grand bide.

- Roh c'est bon je plaisantais ! C'est fou ce que t'as le sens de l'humour. J'ai simplement dit au médecin que tu étais rétablis. Et puis...

    Adam sourit nerveusement en se grattant l'arrière du crâne comme à chaque fois quand il était embarrassé.

- A vrai dire je lui ai surtout promis un rendez vous, ce médecin à l'air de craquer sur moi HA HA !!

    Sanzo ne put s'empêcher de baisser la tête doucement, sentant le rouge lui monter aux joues et une certaine pointe de jalousie. Aurait il le droit à un rendez vous lui aussi ?

- Allez on traîne pas ! On va faire la fête pour ta sortie !!

    Adam tira par le bras Sanzo pour l'entraîner hors de la chambre, ils coururent ainsi dans les couloirs jusqu'à la sortie où ils signèrent des papiers et sortirent enfin, toujours en courant, toujours entraînés par le photographe qui semblait avoir la forme malgré  l'heure  avancée de  la nuit.
Sanzo n'opposait aucune résistance, il se laissait tirer par Adam très surpris par cette manière d'être avec les gens mais au fond tellement heureux qu'il s'en fichait.

Un vent frais lui soufflait dans ses long cheveux rouges, le vent de la liberté...






Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 23:40
       

         Quel était ce bruit ?
       Soudainement des cris, des hurlements, des appels au secours !
Tout le monde se précipitait vers l'endroit où se déroulait cette montée en puissance de décibels.
Même un photographe qui s'aventurait à nouveau dans un magasin asiatique où les beignets de crevette étaient délicieux, un des rares endroit où les gens étaient calmes et reposants.
Mais cette cohue venait de le perturber, en tout bon photographe il se précipita avec la foule, cherchant à se frayer un passage entre les personnes. Les secours n'étaient pas encore arrivés et quelques hommes courageux tentaient de descendre dans la rivière avec l'aide de cordes pour ne pas couler ni se laisser emporter par le courant. Un homme avait sauté.

- Il était là ! Il y a quelques minutes puis il a sauté !
- Ce garçon ne semblait pas suicidaire pourtant !
- Il s'est laissé tomber comme une pierre à travers la rambarde !
- Ici la rivière est dangereuse ! Il y a beaucoup d'eau et les rochers y sont pointus et nombreux !
- Pauvre enfant...
- Quelle horreur.
- J'espère qu'il est pas mort !
- Il traînait souvent par ici ces derniers jours ! Oui comme si il attendait quelqu'un.
- Il avait l'air tellement seul le pauvre garçon, il me faisait peine avec tous ses bandages.
- Celui qui avait les cheveux rouge ? Mon Dieu !

    Des cheveux rouges ?
    Adam se pencha par dessus le pont pour regarder où en était le sauvetage, les hommes avait réussi à hisser le corps hors de la rivière et commençait à le remonter sur la rive. Sans plus attendre il traversa le pont, sentant l'inquiétude l'envahir sans vraiment avoir de raison il se souvenait de ce garçon qui l'avait ébloui par cette sensation de vague, de flou humain.
Cette image douloureuse contrastait avec le soleil couchant, il se souvient exactement de lui et s'était même pris à vouloir le revoir pour discuter à nouveau.
    Pourquoi était il aussi aveugle ? Pourquoi est-ce qu'il n'a pas prêté attention à la détresse qu'inspirait ce garçon ! Il se sentait soudainement égoïste de l'avoir laissé seul, de ne pas être venu l'aider alors qu'il semblait au bord de gouffre. Encore une fois il n'avait pensé qu'à sa passion, son travail, qu'à lui même.
S'insultant mentalement il avait réussi à s'approcher du corps imbibé d'eau, les hommes s'agitaient pour réussir à le faire respirer.

- Il ne respire plus.

    A ce moment précis alors qu'il se perdait dans le visage calme et reposer du jeune asiatique, Adam se sentait coupable, il pensait ne jamais revoir cette image éphémère comme toute celle qu'il prenait en photos et finalement il le revoit dans d'horrible circonstance ! Pourquoi est-ce qu'il ne l'avait pas aider ?! Il savait que ce garçon n'allait pas bien ! C'était évident !

- Poussez vous ! Hurla l'un des ambulanciers.

    Les secours sont intervenus rapidement, réussissant à le faire respirer à nouveau après plusieurs massages cardiaques et bouche à bouche. Le garçon recracha l'eau qu'il avait dans les poumons mais ne se réveilla pas pour autant, Adam n'avait trouvé d'autre solution que de mentir.

- Je viens ! Il dit rapidement
- Vous êtes de la famille ?
- Je suis son meilleur ami.

    L'ambulancier le regarda d'un oeil septique, mais il ne broncha pas il fallait que quelqu'un l'accompagne de toute manière. Il ne pouvait pas attendre le garçon semblait plonger dans un coma profond et son état devenait trop grave à chaque seconde passée à attendre.
    Le photographe monta donc dans l'ambulance avec Sanzo dans son brancard, une perfusion, un masque à oxygène et une couverture étrange qui était censé le réchauffer plus rapidement qu'une couverture ordinaire., il le regarda durant tout le trajet se faire ballotter. Ils n'arrivèrent à l'hôpital qu'une demi heure plus  tard, les brancardiers amenèrent le corps en urgence pour une analyse complète, Adam comprit qu'il ne pouvait plus accompagner Sanzo quand deux portes battantes se refermèrent face à lui.
Il se sentait si impuissant à cet instant qu'il s'en serait bien  arraché  les cheveux !
Enlevant sa casquette et ébouriffant ses cheveux, il s'abattit sur une chaise, anxieux et perdu.
    Il avait l'habitude de s'attacher rapidement aux gens mais il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, se souvenant parfaitement de ses anciennes relations gâchées par manque d'attention, manque d'affection, par naïveté et indépendance. Il ne voyait jamais quand quelque chose allait mal ou alors la fuyait comme la peste car il aimait son bonheur, sourire et vivre !
Ce qui n'avait pas été le cas durant sa jeunesse, maintenant qu'il pouvait rire comme bon lui semblait il en profitait énormément. Jusqu'à se perdre dans cette illusion et abandonnant les êtres qui lui sont cher.
    De fatigue et de culpabilité soudaine il se frotta le visage, rien n'aurait put le faire changer d'avis. Ce Sanzo l'obsédait car il avait l'impression que par sa faute, par son manque d'altruisme : ce garçon allait en payer le prix fort. Qu'est-ce qui pouvait bien le conduire au suicide ?

- Excusez moi ! Je suis le père d'un jeune garçon du nom de Sanzo ! Sanzo Urashima ! On m'a informé qu'il était arrivé en urgence, dit un homme pressé devant la réceptionniste

    Adam le remarqua toute suite, il se ressemblait vraiment mise à part ses cheveux, il avait les même traits même si ceux du père étaient plus creusés, plus fermes. Son costume gris sur les épaules il décida de s'en approcher.

- Monsieur Urashima ?
- Oui ? Se retourna brusquement le père
- Je suis un ami de votre fils. Adam Bewalt.

    Adam tendit sa main vers l'homme qui venait brusquement de perdre contact avec la réalité, il semblait surpris fixant pendant un certain temps son interlocuteur, il fronça les sourcils et lui serra la main avec fermeté.

- C'est donc vous, murmura le père
- Pardon ?
- Rien ! Qu'est-il arriver à mon fils ?
- Votre fils a sauté d'un pont monsieur. Il a bien failli se noyer mais il semble s'être maintenant endormis, dans un coma. Je n'en sais pas plus les médecins ne devraient plus tarder.
- Sauté vous dites...
- Oui monsieur. Sanzo à voulu se suicider.

    L'homme face à Adam fronça encore plus les sourcils, il semblait anxieux et nerveux, pourtant il ne décelait pas en lui le sentiment de panique qu'aurai eut un père normal. Comme si cet homme était tout à coup plein de haine et de rancune, son regard était plus fort que jamais et le photographe en frissonnait rien qu'à l'observer. Il s'écarta donc instinctivement du père, serrant sa casquette dans les mains il respira un grand coup.
    Il hallucinait sûrement ! Après tout c'était son fils, il se conduisait en père digne et jamais un père n'en voudrait à son fils de vouloir se tuer. Il l'aiderai plutôt nan ? Cet homme lui faisait froid dans le dos.

- Depuis combien de temps vous voyez mon fils ? Demanda le père gravement
- Une semaine, enfin je l'ai rencontré une fois. Ça s'arrête là.
- Donc vous n'êtes pas proche ?
- Pas vraiment non.
- Que faites vous là alors ?
- Je m'inquiétais c'est tout.

    Adam s'éloigna vers une machine à café plus loin, mettant ainsi de la distance avec cette colère qui tournait autour de cette conversation étrange. Il pris son gobelet rapidement qu'il avala à grande gorger manquant de brûlant comme un enfant. Le père fixa le photographe d'un mauvais oeil, c'était donc lui le fameux "Adam", il en était sûr maintenant ! Si son fils avait voulu mettre fin à ses jours c'était de la faute de cet homme.

- Avez vous une relation avec mon fils ?

    Surpris par cette question soudaine et sans tact recracha tout le café sur le père Urashima bloqué maintenant sous la gêne, il s'excusa un milliers de fois en évitant ainsi discrètement cette question trop impudique à son goût ! Cet homme lui reprochait-il d'avoir peur pour Sanzo ? Pourquoi pensait-il toute suite qu'il y avait quelque chose de sexuel entre eux ? Et quelle était cette lueur horrible dans ses yeux ? Si ce n'était pas pour Sanzo, il serai parti les jambes à son cou.

- Monsieur Urashima ? Arriva un médecin
- Oui ?
- Bonjour je suis le docteur Hosborn, je m'occupe de votre fils et j'ai le plaisir de vous dire qu'il est sortit d'affaire. Malheureusement il va devoir rester en observation quelques jours par simple mesure de sécurité et suivre un petit examen psychologique.
- Combien de temps ?
- Une semaine environ.
- Merci.

    Le médecin sourit avant de partir plus loin, le père resta stoïque ne faisant plus un mouvement semblant se perdre dans ses pensées, Adam en profita pour s'éclipser et peut être le voir avant cet homme effrayant. Il courut presque à la rencontre du médecin pour lui demander si les visites étaient acceptées.

- Attendez !  Docteur !
- Je peux vous aidez ?
- Est-ce que Sanzo Urashima à le droit à avoir de la visite ?
- Et bien pas vraiment...

    Adam supplia du regard le docteur qui semblait clément et accepta une visite mais à très court terme. Il l'accompagna même jusqu'à la porte avec un petit "salut" en guise d'au revoir.
Encore plus stressé que pour passer un entretien d'embauche dans un grand journal Adam entra tremblant et le coeur palpitant pour croisé le regard ce garçon qui l'avait tellement charmer lors de leur rencontre. Devait il s'excuser ?

- Salut, dit Adam gêné

    Sanzo avait encore un masque se retourna brusquement vers lui, les yeux écarquiller stupéfait de le voir ici, cette sensation de se sentir important fit rougir Adam qui s'installa calmement sur la chaise à côtés du lit. Il sourit maladroitement ne réussissant pas à cacher son inquiétude pour l'état du garçon qui se trouvait face à lui.
    Alors que le silence régnait à nouveau et qu'aucun des deux ne réussissaient à dire quoi que ce soit, Adam sentait que les excuses étaient rigueur ! Il n'en pouvait plus ! Il allait commencer quand il remarqua que Sanzo pleurait à chaudes larmes s'efforçant de faire le moins de bruit possible mais se faisant prendre par le photographe qui avait encore pas fait attention à ce qui l'entourait.
    Ce sentant de plus en mal, ne sachant plus quoi dire il prit la main de Sanzo pour simple réconfort et la serra fortement lui donnant un peu d'espoir et espérant lui même que ses larmes s'arrêtent enfin. Alors qu'il regardait ce garçon avec tristesse Sanzo serra l'étreinte sur sa main, cette chaleur, cette douceur, elle lui faisait tant de bien qu'il en pleurait de plus belle !
    Il était là ! Il était vraiment là ! Il le haïssait pourtant de l'avoir fait revenir sur terre, il le haïssait d'être présent maintenant car son espoir s'était de nouveau rallumé et qu'il en souffrira d'avantage. Seulement il était là, il lui tenait la main pour lui montrer sa présence et ne la lâcha pas.

- Ne pleure pas s'il te plaît, dit Adam la voix douce

    A cause de son masque Sanzo ne put répondre et s'essuya malgré ça les larmes qui se déversaient sur ses joues rougit, il renifla à grand coup et se tourna à nouveau vers Adam qu'il regarda intensément le remerciant d'être présent. Le photographe n'avait peut être pas comprit le message ou alors inconsciemment en tout cas, il lui sourit comme au premier jours. Il lui sourit tendrement espérant que Sanzo puisse sourire à son tour car le voir pleurer lui avait fendu le coeur.
Il le sentait au fond de lui, cette main dans la sienne l'avait lier plus qu'avec n'importe qui, comme si leur destin ne faisait plus qu'un à présent.


   
Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 17:06
     
         - Je t'interdis de pleurer. Je t'interdis de crier. Je t'interdis de partir. Je t'interdis de supplier. Je t'interdis de protester et enfin je t'interdis de m'abandonner. Tu es à moi tu entends ! A moi Sanzo ! Ne me déçois pas. Les gens sont affreux entre eux, ils te prennent puis te jettent ! Il drague de pauvre garçon comme toi et volent ton coeur pour ne plus jamais te le rendre. Ta mère était ainsi, elle m'a volé mon coeur et s'en est aller ! Alors je t'interdis d'aimer.

    Monsieur Urashima sortit de la salle de bain, laissant le corps tremblant et faible debout face à la glace. Il était encore bandé de partout, les yeux lui brûlaient de lâcher prise, de pleurer encore plus. Il n'en fit rien.
    Sanzo sortit de cette même salle de bain ramassant ses habits, allant se coucher enfin le coeur lourd. Cette fois son père avait vraiment été en colère, il arrivait à peine à marcher droit et sa bouche pâteuse ne laissait rien présagé de bon, le tête lourde. Les envies de vomir ne lui étaient revenues depuis longtemps ayant pris l'habitude des humiliations à répétition.
    Si un Dieu existe vraiment, peut importe lequel ! Si un être est si tout puissant et si bon, qu'il l'aide. Qu'on lui accorde le bonheur, qu'on le libère de ses chaînes. Si Dieu existe vraiment, qu'il l'aime comme il devrai aimer ses enfants, qu'il l'aime et qu'il le sauve. Si l'Homme est fait à l'image de Dieu alors il est perdu.
    Il replit les couverture sur lui, se recorquivant le plus possible dans une position foetal, les larmes ruisselant sur ses joues s'écrasant sur son oreiller et les spasmes lui soulevant le corps.

- Si Vous existez vraiment...je vous en supplies...sauvez moi.

    Dans la douleur et le remord Sanzo s'endormit les bras l'entourant et la peur au ventre, ses cauchemars firent surfaces comme si la réalité était prolongé seulement ces mauvais rêves étaient le seul endroit il pouvait revoir le tendre visage de sa mère. Puis la fin de l'enfance pour le début d'un enfer.
    Le lendemain ne fut pas plus glorieux, il se réveilla à nouveau dans les environs de cinq heures du matin, que devait il faire ? Aller de nouveau sur ce pont ? Il ne le reverrai certainement pas alors pourquoi insistait il autant ? Si il continue ainsi la chute sera affreuse car cet espoir qu'il l'avait rendu si heureux ne fera que le perdre un peu plus dans les déceptions. Que devait il faire ? Le regard vide, sans aucun émotion, il décida de se lever sans hâte. De toute manière maintenant qu'il était réveillé il ne pourra plus dormir.
    Il rejoindra ce pont, dans la lourdeur, il rejoindra ce pont dans la douleur et le vide de son âme. A chaque viol son père ne faisait que le tuer un peu plus seulement ce sont des gens comme Adam qui l'empêche de quitter cette terre à chaque fois lui donnant de l'espoir en vain pour continuer à vivre. Seulement ces gens étaient maintenant devenu une malédiction à ses yeux, la malédiction de ne jamais pouvoir s'enfuir de cette prison.
    Comme il le pensait le pont était vide, pas de trace de photographe, pas de trace de vélo, pas d'homme blond, pas de Adam. Il n'y avait que quelques passants rare se levant à l'aube. Sanzo soupira et se promena un peu vers le canal avant la reprise des cours et certainement un nouvel entretien privé avec son père.

- Si Vous existez vraiment...prenez ma vie...

    Il commencera ce matin par un cours d'allemand, ils parleraient cette fois ce Hitler et du troisième Reich !  Ce qui importait peu à Sanzo perdu dans ses pensées à contempler les arbres dehors l'été approchait à grand pas et la chaleur se faisait déjà ressentir. Le rayons du soleil éclairai sa table, comme apaiser enfin il posa sa tête sur ses bras et se laissa porter les rares moment de répit à rêver d'un monde meilleur où sa mère serai encore là et où son père serai parti sans plus jamais qu'il ne le revoit.
    Il se prenait à rêver de famille, de vivre avec le sourire aimant sa femme et ses enfants, il achètera un chien aussi qu'il adora et le promènera main dans la main avec son fils, lui ressemblait trait pour trait, les cheveux brun et les siens serait redevenu brun aussi la teinture lui servant plus à rien. Cette teinture qui s'immobilisait pour lui le sang, le sang qui se déversait chaque jour de son corps.
    Il fallait croire qu'il en avait certainement plus de cinq litres même si cela était impossible.

- " Gibt mir meine Freiheit wieder " Quelqu'un peut me dire ce que ça veut dire ? Sanzo par exemple arrêtez de rêvasser !
- Rendez moi ma liberté.
- C'est ça. Hitler a donc...

    Rendez moi ma liberté. Cette phrase fit échos dans son  coeur, cette phrase douloureuse et pleine d'espoir il aimerai tellement qu'on lui rende sa liberté. Hitler se sentait il aussi seul que lui ? Avait il prédit le chute de son grand "empire" ou alors était il aveugler par sa soif de pouvoir et l'envie de fonder un monde "parfait" selon lui ? Sanzo avait il envie lui aussi de fonder sa famille parfaite ou alors savait il parfaitement qu'il était destiné à souffrir se tuant lui et tuant le peu d'humanité qu'il restait à son père aveugler par le sentiment de l'abandon.
    Plus il y pensait et moins il en voulait à son père car ce n'était pas lui qui lui faisait autant de mal, il ne restait plus rien de son père dans cet être répugnant, il est devenu un autre homme sans aucun conscience de la réalité ni morale. Sans aucun envie de vivre, juste de tout détruire avant de partir à son tour.

- Si seulement il pouvait partir...,  murmura Sanzo

    Le soleil se faisait de plus en plus  présent, il continua de fixer les feuilles volant dans la cours imaginant qu'il était une feuille il aimerai par un courant d'air, un souffle, un vent nouveau partir loin ! Voler prêt des nuages et sentir tout son corps en liberté. Cette vie serai enfin finit.
    Il ne lui restait plus beaucoup d'alternative. Tout son coeur sombrait jour après jour, il ne restait plus rien de l'enfant souriant et aimer. Il ne restait plus rien de lui.
    Une fois les cours terminés il se laissa porter par ses jambes jusqu'au pont où il attendra à nouveau, il s'approcha de la rempart et s'accouda à elle, regardant son reflet dans l'eau calme il espérait entendre à nouveau ce petit "clic" signe qu'une photos venait d'être prise mais il n'entendit rien. Rien. Juste les passants qui marchaient sur le pont sans soucier d'un garçon blessé au cheveux rouge sang prêt à tout envoyer en l'air pour la liberté.

- Rendez moi ma liberté..., Sanzo répéta en fermant les yeux

    Il appuya sa tête sur la rempart également, sentant que tout se brisait, il était vraiment l'heure. L'heure de lui rendre sa propre liberté. Les yeux clos il se redresse, le doux  visage d'Adam lui vint à l'esprit et sous sourire ne faisais qu'accentuer sa détresse. Des larmes de désespoir se mirent à couler de se yeux.
    Il n'avait plus le choix.
    Si Dieu existe vraiment...l'accepterai-t-il prêt de lui après l'ultime péché ?
    Son coeur, son corps, son âme vinrent l'accompagner au fond du gouffre, tout son être bascula de l'autre côtés de la rempart, ses larmes firent marche arrière. Les yeux à demi clos il avait une dernière penser pour celui qui lui avait redonner le sourire en quelque minutes, cette personne qui était devenue si importante en si peu de temps. L'impact de l'eau et ses roches étaient imminente.

On raconte qu'on revoit toute sa vie avant la mort, mais la seule chose que Sanzo vut avant le trou noire ce fut le rire enfantin d'un homme au cheveux blond, se grattant le tête de gêne.

" Adam Bewalt ! "





Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 13:29
Voilà un assez grand chapitre de "I  need your love "  Je sais que beaucoup d'entre vous l'aime particulièrement.  Vous pensiez que  le  beau Raphaël serai au bout de ses peines avec le charmant petit Vincent et bien vous aviez TORD ! XD  voilà une nouveau chapitre !  Faites vos réactions mes amis ca motive les commentaires!  ^^
    La  grande villa de Klay pourrait rendre jaloux n'importe quel grand haut fonctionnaire. Entouré d'arbres au centre d'un terrain immense avec voiture pour rejoindre la porte d'entrée au portail en fer noire. Je suis littéralement collé à la vitre comme un grand gamin, quelque plaque lumineuse dans une pelouse blanche par la neige et le froid d'un hiver effrayant. Une fois arrivé devant la porte bien éclairer et immense, le chauffeur m'indique de sonner et d'attendre que quelqu'un daigne m'ouvrir. C'est ce que je fit.

- VINCENT !! BORDEL ! On attendait plus que toi !

Klay me saute dessus, un immense sourire aux lèvres et une bière à l'autre main.

    Il me tend une bière, je sens l'effet de la fête m'envahir et tout mon être se met à frissonner en voyant la foule immense qui me cri " JOYEUX ANNIVERSAIRE " . Un grand sourire illumine mon visage et je porte un toast à tous ceux qui sont là pour mon anniversaire même si je suis sûr que la plus part ne me connaît pas. Peu m'importe !

- Que la fête commence ! S'exclame Klay

    La musique d'un DJ au milieux de son salon reprend de plus belle avec des sons plus assourdissant que jamais, je rentre dans la foule et salue ceux que je connais et fait connaissance avec ceux que je ne connais pas. J'ai tellement serrer de main et bu avec les gens que je ne me souviens plus de la moitié des noms il doit bien y avoir à tout casser une centaine de personne sans compter ceux qui doivent être à l'étage.
    Klay m'embarque ensuite sur la piste et on danse comme des malades, éclatant de rire dés qu'il y en a un qui se rétame par terre, on boit, on fume : on fait la fête ! Tout se passe à merveille et je crois que je n'ai jamais connu une soirée aussi démentiel. Le Dj commence à passé les musiques sur laquelle on rigole le plus comme des vieux tubes des années 80-90, on s'éclate à danser sur de la country puis l'immense chenille sur " a la queuelele". Il repart sur des musiques plus "groove" avec des bass au maximum faisant trembler les vitres du grand salon. On chantonne tous à tue-tête les musiques de Usher "Yeah", c'est facile suffit de dire :

- YEAH ! YEAH ! YEAH !

    Je rigole à gorge déployer et prend Klay par l'épaule pour sauter encore plus haut sur un son plus dur que Usher, un son beaucoup plus hip hop.

- Tu t'amuses ?! Me cri Klay
- Trop !! T'es trop sympa mec !

    Je le prend dans mes bras en lui tapant le dos, pour lui montrer toute mon amitié et ma gratitude. J'ébouriffe ses cheveux brun, il grimace laissant ensuite apparaître un doux sourire. Nous partageons ainsi un moment où j'aimerai tellement faire quelque chose pour le remercier d'être là, d'avoir penser à moi et d'être aussi prévenant mais je ne sais pas comment ! Puis soudainement la musique de Smashouth vient à mes oreilles ! Je fais de gros yeux et chantonne avec Klay dansant comme des fous sur "Allstar" . J'adore cette musique elle me fait trop marrer ! Une fois la musique finit le Dj passe à du Chris Brown "Fallen Angel", épuisé et pas du tout attiré par la musique je vais m'écrouler vers des canapés installer plus loin en compagnie de Klay qui respire un grand coup avant de récupérer une bouteille de champagne dans le grand vase en verre plein de glaçon.

- C'est incroyable tout ce que tu as fait, dis je en fixant les autres bouteilles resté dans le vase
- Ca ne te plais pas ? Il me demande en me servant en verre
- TU ES FOU ! C'est extra ! Je te remercierai jamais assez. J'ai vraiment de la chance de t'avoir tu sais.

    Il sourit comme une peu gêné et après un petit rire nous faisons entre-choqué nos verres.

- A tes dix huit ans, annonce Klay
- A toi et cette superbe soirée !
- Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir que tu aimes ! Je savais pas trop quoi t'offrir et j'aurai cru que tu détesterai ce genre de grosse fête.
- J'adore ! Tu déconne !

    Il prend soudainement un air plus nostalgique.

- J'y suis trop habitué alors tu sais tout ce luxe pour moi ça n'a plus de valeur.

    Ma respiration se coupe en le voyant si pensif, il regarde ses amis danser et chanter les paroles de la chanson d'un air si évasif. Un léger sourire, les yeux scintillants, c'est comme si il regardait cette soirée de loin comme si rien ne l'atteignait. A cet instant précis, j'ai ressentis toute la solitude qui pouvait hurler au fond de son corps...
    Je ne bougeais plus, le regardant ainsi pendant quelque seconde qui semblait une éternité, le verre à peine à l'entrée de ma bouche je ne pouvais pas quitter cette tristesse des yeux. Il à l'air si...vide.

- Klay ?
- Oui, il répond d'une voix endormie
- Si tu veux parler tu sais, je serai toujours là pour toi.

    Il me regarde enfin, le visage encore doux et nostalgique il vient juste mon caresser la joue me fixant des yeux.  Je le laisse faire, cette main chaleureuse me fait rougir je ne peux pas l'enlever...je n'y arrive pas.

- Klay ?
- Oui.
- Arrêtes...
- Nan.
- Klay.
- Oui ?
- Arrêtes s'il te plaît, dis je dans un râle
- Nan.

    Sans plus attendre, dans une pulsion presque bestial je lui saute dessus pour l'embrasser à pleine bouche, la surprise le laisse perplexe et m'ouvre sa bouche automatiquement. J'introduis la mienne la faisant danser une valse si torride et mon corps entier se chauffe ! Mon cerveau ne réagit plus, je n'entends plus rien qui pourrait me raisonner ! Je ne pense qu'à ce baiser si voluptueux que je partage. Je sens les mains de Klay sur ma nuque approfondissant ce baiser et c'est au moment j'ai sentit qu'il prenait un réelle plaisir que je me suis rendu compte de la bêtise que je faisais.
    Le visage de Raphaël apparut dans ma conscience, je me suis écarté de Klay aussi vite que possible, incapable de fournir une explication à cette pulsion purement  incontrôler je reste là , devant lui,  le visage ravagé par la panique et l'horreur de mon acte.
    J'ai trompé l'homme que j'aime. Je me sens si répugnant que des nausées me pince le coeur.
    Mon Dieu qu'est-ce que j'ai fait...

- Je suis désolé je..., je n'arriverai pas à prononcer quelques mots à la suite
- Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes ? Se lève Klay. Si tu savais combien de temps j'ai attendu que tu m'embrasses....

    Klay s'approche de moi, collant son corps au mien qui était devenu tremblant et blafard, je me sentais horriblement mal ! Toutes les images, tous les souvenirs, les sourires, nos ébats, tout ce qui touchait Raphaël me poignardait un peu plus dans mon erreur ! Je me sens si détestable. Incapable de repousser les avances de Klay je me perds dans mon esprit ronger par la culpabilité plus rien ne réagit et tout ce qu'il semble fredonner à mon oreille je ne l'entends pas.
    Je le pousse brusquement voulant mettre de la distance entre moi et lui, je ne veux plus que ça recommence ! Je ne veux pas perdre l'homme que j'aime ! JE REFUSE !

- Je ne peux pas pardonnes moi Klay si je t'ai fais espérer quelque chose. Je sais pas ce qu'il m'a prit !
- Moi je sais. Tu es attiré par moi et tu peux pas le nier. Viens avec moi..

    Klay se rapproche à nouveau le regard si différent de celui tout à l'heure, il est devenu si désireux qu'il en est presque effrayant ou excitant.

- Non Klay ! Arrêtes ! Tu es mon meilleur ami ! Je refuse de faire une bêtise pareil à nouveau. C'était une grave erreur, dis je la culpabilité dans la voix

    Je sens que je ferai mieux de partir, je commence à m'en aller alors qu'il me rappelle plusieurs fois à l'ordre. Sans me soucier une seconde que cette soirée était pour moi je décide de rentrer et de me faire pardonner ! Tout ce que je veux c'est rentré pour me blottir dans ses bras. Je dois quitter cette endroit et vite. J'arrive enfin vers la porte l'esprit encore tourmenter et flou quand Klay s'abat dessus m'empêchant de l'ouvrir, il me regarde cette fois presque en larme le regard si suppliant que mon coeur se serre à nouveau.

- Ne pars pas je t'en supplies ! Restes ! D'accord je suis désolé pardon je ne te ferai plus d'avance mais reste pour cette nuit. Restes avec moi, je promet que je tenterai rien je veux juste sentir que tu es là prêt de moi...Ne m'abandonne pas je t'en prie..

    Une larme se déverse sur sa joue, je reste choquer tiraillé entre deux sentiments. Finalement je m'approche de Klay et le prend dans mes bras docilement il vient se lover au creux de mes bras pour étouffer ses pleures contre ma chemiser noire. Je lui caresse les cheveux lentement sentant le doux parfum de son shampoing.
    Ne me demandez pas pourquoi je fais ça ! Comprenez moi, il est si précieux à mes yeux même si je ne l'aime pas en tant qu'amant il est comme un frère. L'ami le plus fidèle. Je me sens si coupable de lui causer tant de chagrin et si coupable d'avoir trahi mes sentiments ! Je sais même plus quoi penser.

- Ne pleures pas Klay s'il te plait, dis je en lui déposant un baiser sur la tête
- Ne m'abandonnes pas..., il sanglote, j'ai besoin de toi ! S'il te plaît ne me laisses pas...
- Je ne t'abandonnerai jamais Klay.

    Il relève son visage inondé de larmes, essaye d'entre-voir une faille dans mon regard ou l'once d'un mensonge mais il n'est rien. Je lui souris tendrement avant de lui déposer un chaste baiser sur les lèvres, un baiser court et rapide mais purement amical. Lui redonnant à nouveau le sourire il me serre contre lui à nouveau comme un enfant se réfugierait dans les bras de son père.

- Mais je ne peux que te donner mon amitié Klay.
- Je prend.
- Si je reste promet moi d'être mon ami uniquement et de ne rien tenter.
- Je te le promet Vincent...

    Je finis donc par la lâcher et le prendre par la main pour le reconduire au coeur de la fête et rigoler comme avant même si notre complicité si masculine faisait place maintenant à une complicité plus sentimentale. Je savais maintenant que c'était moi qui l'attirait, il a complètement oublier Raphaël. Et comme il l'a dit précédemment je peux pas nier qu'il m'attire beaucoup même si je ressens pour lui un amour plus fraternel que passionnel. J'ai donc prit la décision qu'une chose pareil ne se reproduira plus jamais tout en gardant notre amitié intact et sans précédent ! Pas de gêne entre nous même après ce qui c'est passé, tout doit rester clair et joyeux. Je ne veux pas perdre un ami.
    Toujours dans l'élan de la rigolade les verres ont suivit encore et encore, les joins ont tournés et la musique nous a enivré jusqu'au petit matin et jusqu'à ce que la maison se vide enfin de ses occupants ne restant plus que Klay et moi affaler sur des grands fauteuilles une bouteille de champagne chacun ingurgité directement au goulot.

- A ta santé vieux frère ! Je m'exclame chantonnant
- A la tienne playboy !

    Nous avalons une grosse gorgé en même temps, l'alcool nous imbibait totalement je me sentais tellement lourd que je ne pouvais plus bouger, le bras conduisant la bouteille à ma bouche me demandait déjà un grand effort ! Les yeux ouvert, affaler comme des ivrognes que nous sommes je bois à nouveau. Nous avons donc finit ainsi toutes les bouteilles qui restaient dans la salle jusqu'à sept heures du matin. Nous nous sommes endormis directement sur les canapés incapable de se lever pour dormir sur de bon lit sentant bon la lavande et l'adoucissant.
    Mes rêves furent parsemant de baiser de Raphaël, de baise à outrance dans les flammes de l'enfer pendant que les anges brûlait leur ailes pour le pécher originel. Des vas et viens puissant, accorder par une transpiration synonyme d'effort. La bouche ouverte de Raphaël me prenant encore plus brutalement, ses cheveux long goûtant et me caressant le torse j'avais atteint le septième ciel ! Les respirations fortes, les cris de jouissance, les coups de reins puissant, ses mains experte frôlant mon coeur lentement. La fusion de nos deux corps ! La force de nos cri ! La jouissance extrême.

- Vince' ? Oh !

    Je me réveille alors, douloureux de sentir une érection si imposante et dur mon rêve m'avait totalement mit en transe.

- Ca va ? Tu transpire comme une beauf, me dit Klay une serviette autour de sa taille et une sur sa tête

    Je reste ébahit sur sa tenue peu pudique, il s'écarte ne remarquant pas du tout mes yeux étonnée sur les gouttes d'eaux coulant le long de son torse muscler et ses abdos bien formés.

- La salle de bain est libre tu peux y aller, il dit en se frottant énergiquement la tête.

    Je me lève doucement, me rendant compte que je n'étais plus dans le salon mais bien dans une chambre, le drap sur moi mais encore habillé je me lève la tête lourde et pleine de maux assez violent. Je marche lentement, cet endroit qui m'est totalement inconnu ralentit mes capacité à comprendre.

- La salle de bain est à ta gauche, rit Klay en s'habillant devant une armoire
- Ah ouais merci !

    Je rentre donc dans la salle bain, une baignoire pour deux dans un coin entourer de marbre beige, entièrement couverte de miroir la salle de bain est magnifique ! Je me plonge dans l'eau chaude laissant mon corps épuiser par l'alcool se détendre. J'attrape le gel douche et commence à me laver énergiquement, puis j'attrape le shampoing l'odeur me rend dingue. Je reconnais celui de Klay, je suis persuader que c'est le sien. Je prend dans ma main et me frotte les cheveux doucement profitant de cette bonne odeur de pins. Une fois la toilette faite je sors timidement cherchant mes habits du regard. J'aperçois uniquement une grande armoire, une petite table avec une chaise, une table de chevet, un grand lit avec des habits à Klay, une autre table de chevet, un bureau puis moi avec à côtés le porte de sortie de la chambre. Je sors donc voyant qu'il n'est pas là, je regarde fixement les habits propres bien disposé sur le lit déjà fait.

- Serai ce pour moi ?

    Je décide donc d'enfiler les affaires qui étaient disposés sur la lit, un jean large avec un boxer noire, un sweet à colle en V noire à manche courte avec en dessous une chemise blanche. Je sors doucement, regardant le couleur orner de tableau, cherchant du regard Klay ou une manière le rejoindre. J'opte pour l'escalier plus loin qui va sans doute me conduire en bas.
    L'escalier en bois descendu, je vois me habits dans un sachet plastique déposé à l'entrée et la bonne odeur  d'un poulet m'attire à ma droite, je me retourne reniflant cette odeur d'épice et de volaille et m'étonne en voyant Klay munit d'un tablier, goûtant une sauce les yeux fermés. La cuillière coincée entre ses lèvres je me sens rougir en le regardant comme ça. Reprends toi merde !

- Bonjour ! Dis je d'un air jovial
- Tu as trouvé les habits que je t'avais laissé ? Super ! On va pouvoir manger c'est bientôt prêt.
- Je ne savais pas que tu savais cuisiner.
- Approches je vais te faire goûter.

    Je m'approche donc doucement, il me tend la cuillère jusqu'à ma bouche et je goûte la sauce qui me fait frissonner ! Quel délice ! Il cuisine tellement bien que mes papilles en frissonnent.

- C'est délicieux ! Je m'exclame
- C'est vrai ? Je suis heureux que ça te plaise ! Sourit Klay
- C'est vraiment bon !
- Merci. Installes toi !  La table est déjà mise.

    Je m'installe donc sur la table dans un pièce adjacente à la cuisine, il y a juste une table et une télé mural, je m'installe à bout à droite, la place de l'extrémité doit lui être réserve. Je regarde autour de moi appréciant tout ce luxe et cette richesse mais comprenant un peu Klay dans le fait qu'il est seul et que toute cette fortune serai plus apprécier si elle était partagé.

- Voilà !

    Il dépose le repas sur la table et dans une discussion banal nous commençons à manger riant de temps à autre en se remémorant la soirée d'hier soir. Une magnifique anniversaire ! Mais alors que je mangeais tranquillement ne me souciant plus de rien le visage de Raphaël et sa douce voix me rappel à l'ordre, je me rends compte que même si cette soirée était splendide elle n'était pas parfaite parce qu'il n'était pas avec moi.

- Vincent ton téléphone, me dit Klay en me regardant
- Oups !
 
    Je sors mon cellulaire de ma poche qui sonnait depuis un moment, le numéro est inconnu. Étonné j'aimerai bien savoir qui est-ce je réponds.

- Allô ?
- Monsieur Mayon ? Ici l'hôpital...
- Maman...

Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Jeudi 29 mai 4 29 /05 /Mai 20:20

Hello tout le monde c'est encore une nouvelle histoire ! Mais cette fois 100% délire avec
Mahea !  (<= petit lien )
De la pure connerie à vous faire mourir de rire !
Vous y trouverez les personnages de nos respectives histoires.
N'oubliez pas que pour la santé il est bon de rire au moins 15minutes par jour !
BONNE LECTURE

Partie érite par Danouch : En bleu
Partie écrite par Mahea : En violet

***


    Les premiers rayons du soleil apparaissaient doucement, comme une douce enveloppe tentant vainement de réveiller nos deux amies dans la grande cité de Débil city. Au coeur même de cette cité magnifique alors que presque toute la population avait reprit le train-train quotidien une jeune fille restait là, dans son lit à paresser ! Certes elle s'était réveillée mais l'envie si tentante de ne pas se lever était plus forte qu'elle. Sauf que

- DANOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCHHHH !!!! DEBOUT ! OH !

TU T’ES CRU OU LA ??? JE TE SIGNALE QUE TU BOSSES AUJOURD’HUI !!!

    La dite Danouch, ouvrit une œil furtif lançant un regard assassin à son amie qui avait fait irruption dans sa chambre coupant net au magnifique rêve qu’elle faisait du beau Ilyès. La haine faisait scintiller ses prunelles, bizarrement son amie la confondait toute suite avec un chat…paresseux et mesquin !

- Comment oses tu rentré dans mon sanctuaire ? Se leve Danouch tel un empereur sur son lit

- Et calmes toi Conan, repérant son amie le regard lassée, au moins t’es débout…

- Dire que je faisais un rêve magnfique lové dans les bras de Ilyès !!! AAAAAAAh !! Cria comme une groupie Danouch en se roulant dans ses couverture

- Arrête de faire l’imbécile !!

- Dis, s’arrêta net Danouch, c’est quoi ses bigoudis ?

    D’un air presque innocent Danouch montrait du doigt la tête qu’avait son amie Mahea, et quelle tête ! L’air complètement ailleurs Mahea examina sa dégaine dans la miroir de l’armoire en face, à vrai dire elle ne se serai pas senti plus ridicule si elle s’était rasé la tête. Comme si Danouch n’avait pas posé de question elle avait quitté la chambre tel un automate laissant Danouch et sa botte de paille flotter dans le vent…

- Une botte de paille ? Répéta Danouch

OUI ! Je continue donc.

    Mais après tout c’était pour la bonne cause ! Mahea avait invité Ilyès son professeur en fac et son ami Samuel grande personnalité dans les arts ! Venant tout droit de Londre pour revoir son ami professeur. Seulement voilà la femme au bigoudis et aux chaussons Pingu le fameux pingouin en patte à modeler ! Mais oui vous connaissez pas !LA HONE !!

    Bref, ce bout de femme et sa colocataire un peu débile sur les bords ont invité le beau professeur à partager un dîner ! Il a accepté uniquement si il pouvait emmener Sam son ami.

    Mahea n’a pas refusé cela va de soit ! Voilà un mois qu’elle chantonne son nom dans les toilettes et dans la salle de bain et que Danouch coupe l’eau chaude pour ne plus l’entendre ! hi hi ..

- T’arrêtes avec ton rire mesquin ! S’exclame Mahea en ôtant ses bigoudis

C’est bon j’arrêtes.

    Dans une hâte impressionante Danouch était sortie de la salle de bain, fraîche et de bonne humeur donnant un léger baiser sur la joue de son amie et couru dehors pour partir à son travaille. Petite barmaid mais très aimée des clients qui la connaissent presque tous ! Y compris Ilyès qui fréquente souvent son café, pas seul malheureusement pour le plus grand malheur de la jeune fille qui le voit arriver avec un certain Jonas ! Petit jeune gringalet pas fichu de lui parler correctement ! ARG.

- Bonjour Dania (Veritable prénom de Danouch ). Tu me prépare un café s’il te plais ?

    Quel élégance, quelle voix, quel classe ! Ce mec est un fantasme à lui tout seul ! Des yeux si perçant une voix si sensuelle.

- Et miss tu bave ! S’exclame son serveur

- Même pas vrai !!

Discrètement elle passa sa main sur ses lèvres, Ilyès est tellement beau qu’elle s’étonne de ne pas…

- OH ! N’en mais dis pas ça aux lecteurs !!

Bah quoi c’est des réactions humaines et normale. Hihi…

- Conasse !

- Cette narratrice est vraiment cinglée, murmure Ilyès

Toi je te permet pas ! SINON JE TE VIOLE !

***

    Danouch continua son service ne se gênant pas de pour dévisager le pauvre Ilyès qui ne savait plus où se mettre sous les scruteurs de cette jeune à l'air machaviélique.
Ilyès resta tout de même accouder au bar à regarder son beau et jeune Jonas qui lui faisait les yeux doux, sous-entendant des envies particulières qui lui valaient un semblant d’érection ce que Danouch ne manque pas de remarquer…

- Tu veux que jte soulage mon beau ?

- …

- Peut-etre que ma main sur ta banane t’aiderait à te sentir mieux pour ce soir, un avant gout peut-être ? XD

- Bon Jonas, je crois que jvais y aller là, ta collègue me fout la trouille !

Ilyès se leva et allait sortir du bar lorsqu’il sentit un bras le retenir.

- Hey ! Tu m’as payé ! J’ai des envies moi !!! Dit-elle bavant sans s’en rendre compte.

- Hum, tu veux un mouchoir ?

- Mhhh ta langue serait mieux. Dit-elle le regard pervers, dévisageant le pauvre ange blond.

- A ce soir. Dit-il lui clapant la porte au nez.

    Sous le choc de la réaction d’Ilyès, Danouch retourna à son travail préparant un plan machiavélique afin de faire céder Ilyès lors de sa visite dans leur apparemment. Il allait en voir de toutes les couleurs ce pauvre professeur qui avait eu le malheur d’arrivé dans les fantasmes de notre petite Dania.

***

    Dans l’appartement des deux jeunes filles, Mahea essayait d’arranger sa tête de poire afin de ne pas avoir l’air trop gourde devant son petit Sam chéri. Cependant, la quête était bien trop difficile vu qu’elle était déjà gourde à la base.

    Après avoir passé un ptit temps dans la salle de bain, un peu plus de cinq heures si pas six, le temps du Service de Danouch. Elle en sortit enfin blinquante telle une chaussure que l’on venait de cirer.

    Danouch qui venait de rentrer ne put s’empêcher d’exploser de rire en voyant la tenue des plus bizarres de son amie ainsi que sa tête.

- T’as travaillé dans un cirque ? Demanda Danouch, essayant de ne pas se pisser dessus.

- Noon mais arrête de te moquer ! J’ai passé 5 heures sur ma coiffure ! C’est pas beau ? Dit Mahea penaude.

- Ben t’as légèrement l’air d’un éventail ! Dit Danouch manquant de s’étouffer de rire.

    Ne voulant pas croire son amie, Mahea courut vers la salle de bain et se regarda dans la salle de bain et faillit mourir d’effroi lorsqu’elle vit son reflet. Elle se déshabilla à toute vitesse et fila sous la douche.

***

    Pendant ce temps-là, Ilyès et Sam venaient d’arriver. Danouch avait réfléchi pendant tout son service au sort qu’elle allait réserver au bel ange blond et tout s’emboitait, restait à se débarrasser du petit Sam.

- Alors Sam, t’as bien baisé cette nuit ? Demanda-t-elle de but en blanc.

- Comment ça ? Dit-il interloqué et rouge de honte.

- Ben ouais, vu comment j’ai entendu rêver May( surnom de Mahea) jme suis dite qu’elle avait du t’atteindre par la pensée.

- …

    Ilyès qui restait dans l’entrée ne savait plus comment prendre cette folle. Un coup elle était douce et gentil et d’un autre machiavélique et perverse.

- Et moi tu m’as oublié, dit-il penaud que la jeune fille ne s’occupe plus de lui.

- T’inquiète mon mignon avec le sort que jt’ai réservé t’es pas prêt d’oublier cette nuit, je crois que le repas sera pour une prochaine fois.

- C’était pour rire. Dit-il tout à coup moins sûr de lui.

- Bon c’est pas tout ça Sam mais tu vois pas que tu gênes ? Dit-elle en le regardant sévèrement.

- Elle est où May ?

- Dernière porte au fond du couloir.

    Sam prit la direction indiquée par Danouch et toqua à la porte. Aucune réponse ne vint, il tenta alors d’ouvrir la porte et fut choqué par le spectacle qu’il voyait devant lui. Comme mis hors du temps, il avait l’impression d’être dans un film où tout était ralenti. La jeune fille sortait de la douche, essuyant ses cheveux d’une main, entièrement nue, se baladant dans la salle de bain. Sam ne put s’empêcher de sentir son bas ventre r »agir et avança tel un prédateur vers elle, la surprenant par derrière. Horrifiée, elle se cacha derrière le petit tissu qui lui servait de serviette.

- Qu’est-ce que tu fais i,i,ici toi ?

- C’est Danouch qui m’a dit de venir te voir ici !

- Hoooooooo la salope, s’écria-t-elle pleine de colère !

    Sam la regarda s’habiller vite fait et sortir de la salle de bain en trombe. Il la suivit et retrouva Ilyès attaché à une chaise entièrement nu, Danouch une cravache à la main. Ilyès avait une pomme dans la bouche, l’obligeant à se taire. May s’arrêta, curieuse de voir jusqu’où était capable d’aller son amie. Cette dernière n’ayant pas remarqué la présence des deux voyeurs continua de mettre en action son plan machiavélique. Vêtue d’une tenue de guerrière en cuir au motif léopard, elle regardait l’ange blond comme si elle allait n’en faire qu’une bouchée…



Par Danouch - Publié dans : One Shot
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Dimanche 25 mai 7 25 /05 /Mai 12:52
        Il n'avait même plus besoin de réveil. Les yeux grand ouvert il s'extirpa du lit avec empressement évitant habillement le père qui dort. A pas de loup il s'enferme dans la salle de bain et se prépare aussi vite que la vie peut lui accorder. Enfin prêt, beau, habillé, fleurant bon la grenade et l'amande douce il sort de la salle de bain pour partir avant que son bourreaux ne l'intercepte par une quelconque pulsion du matin.
    Une fois la porte fermée il peut respirer, son père ne peut plus rien quand le soleil se levait à peine et qu'il n'est plus à la maison. La démarcation dans le ciel est presque magnifique, une partie s'éclairant peu à peu alors que de l'autre côté subsistent encore les étoiles dans un bleu presque noir. Sanzo ne se retient pas, il se décide à courir comme chaque matin depuis une semaine, il court jusqu'à s'en essouffler mais il s'en fiche car depuis une semaine tous les matins il arrive enfin à sourire !
    Il arrive enfin devant un pont, à bout, il s'arrête et reprend sa respiration lentement. Il a justa à faire un léger tour d'horizon pour remarquer qu'il n'y a pas grand monde à cet heure ci alors il s'approche et s'accoude à la rampart comme tous les matins. Il sourit en regardant le courant de l'eau et espère. Au début il venait simplement et se cachait scrutant les passants et priant pour revoir son franc sourire, ses yeux se plisser et rire à gorge déployer en train de prendre des photos de passant, de l'eau, des pigeons. De lui.

    Adam.

    Il ne lui avait laissé que son prénom et pourtant il était devenu le seul lien qui le rattachait encore à l'espoir ! Il lui prenait l'envie de croire. Il ne sait par quelle raison mais il voulait le voir, le regarder, l'apercevoir au loin. Il en avait besoin comme une drogue qui nous décroche de la réalité, Adam lui avait redonner l'envie de rêver.
    Mais comme tous les matins depuis une semaine il ne vit personne, pas de vélo, pas l'écho même de son prénom prononcé alors qu'il débarquait au bout de la rue. En autant de jour Sanzo avait réussi à se faire toutes les peurs possibles et toutes les histoires possibles qui expliquerai son absence.
    Il devait se faire à l'idée qui le ne reverrai sûrement jamais mais il ne pouvait pas, c'était beaucoup trop lui demander que d'abandonner l'envie de rêver à nouveau.
    Finalement Sanzo décida de partir après deux heures d'attente sur le pont, il ne rentrera pas toute suite, il ira se promener sur la place d'abord tranquillement pour s'imprégner de l'air et du soleil timide qui commençait à réchauffer les terrasses. D'un pas lourd traînant avec lui un fardeau, un secret écrasant mais aussi la déception et le doute qui le rongeaient peu à peu. Il se sentait si ridicule de croire en une chose vaine ! Une chose si idiote. Pourtant comme un enfant aimerai croire au père noël, il aimerai croire en une chance de survivre et de sourire pour toujours.
C'est touchant et pittoresque à la fois, il se retrouve des années auparavant, marchant sur la même place espérant revoir le visage aimant de sa mère après les avoir lâchement abandonné pour une raison qui l'ignore ! Et l'avoir laissé aux mains d'un fou ! D'un malade ! D'un assassin, tueur de rêve et d'enfance. Capable de violé son propre fils par souffrance, cet homme qu'il admirait comme héros était devenus une bête sans coeur assouvissant ses pulsions perverses !
La déchéance, la peur, l'horrible sensation de pas être humains. La douleur profonde d'avoir perdu à jamais la chance de redevenir quelqu'un, cette impression que quelque chose c'est brisé et que rien ne pourra jamais la réparer !

    La vie. Le bonheur. La lumière.

    Le bateau coule et son bourreau, l'entraîne avec lui au fond des abysses.

- Ca ne va pas jeune homme ? Avait prononcé une voix chevrotante

    Sanzo se rendit compte qu'il était accroupis au sol s'agrippant les bras, fermant le plus fortement les yeux comme si toutes les nuits de tortures avaient refait surface alors qu'il tentait vainement de ne pas s'en rappeler.
    Intimidé par se veille homme au allure de "papi prévoyant" il s'était offusquer et enfuit le plus loin possible ! Apeuré comme un animal, il ne savait plus comment se comporter avec les gens normaux, il avait peur qu'on le touche qu'on le salisse et qu'il les salisse. Paralysé à l'idée qu'on puisse être aimable avec lui, qu'on le remarque,  la douleur semblait moins vive quand il se disait qu'elle était méritée et naturelle même si au fond il savait que c'était tout le contraire.
    Sanzo reprit ça marche naturelle arrivé dans une grande rue longeant la rivière avec ses commerces et des pub au allures touristiques. Les passants y étaient nombreux et personne ne faisait vraiment attention à lui, on le regardait étrangement à cause de sa couleur de cheveux mais pas plus. Il se disait certainement qu'il devait être cinglé pour avoir des cheveux aussi long et aussi rouge. Quelle coiffure excentrique ! Et par la même occasion on l'approchait moins.
    Il s'attarda devant une petite boutique de souvenir où il aperçu un bébé pleurer dans les bras de sa mère, celle ci n'y prêtait pas attention jusqu'au moment où les cris brisaient le coeur de Sanzo qui se projetait dans le petit corps fragile du bébé. Comme si ses larmes étaient les siennes, comme si ses  cris sortaient directement de son  esprit et  que cette scène ne faisait que lui rappeler la douleur profonde. Il se sentait brisé et paralysé en regardant ses petits yeux se noyés dans ses larmes puis se fut la douche froide. La mère avait donné une légère gifle au bébé qui comme Sanzo était perplexe et tétanisé. Ses yeux fixait la mère d'un air ahuri alors que Sanzo fixait l'enfant complètement perdue comme si il ne reconnaissait pas sa mère, il valait mieux pour lui qu'il bouge et qu'il parte ! Mais aucun de ses membres semblaient décider. Il restait là planter jusqu'à ce que la mère quitte enfin la boutique le bébé dans les bras qui avait petit à petit succomber au sommeil ou alors à la dépression de l'ignorance. Tout comme lui.

La dépression de l'ignorance.

    La journée s'était déroulé par la suite plutôt calme et morose, pas de grande catastrophe, pas de miracle. Dommage il s'ennuierait certainement moins. Sanzo reprit la route jusqu'à chez lui, sans même pensé que son père devait certainement l'attendre il entra chez lui, la tête baisser endormi au fond de lui même, emprisonnant déjà son âme dans une cage où les larmes de briseraient pas les barreaux.
     Aucun son, pas de parole, les volets de la cuisine étaient ouvert. Son père ne semblait pas présent. Soulagé par cette chance il respira profondément ôta sa veste et s'avança d'un pas léger mais douteux jusqu'à sa chambre. Sait on jamais si le fou ne lui avait-il pas tendu un piège ? Bondissant sur lui comme un félin, se prenant sûrement dans un jeu ridicule après des litres d'alcool ingurgité.

- C'est pas son genre...

Et pourtant...
    Il en serai bien capable, pensa directement Sanzo. Il ferma la porte mais pas à clé si jamais le père avait une envie durant la nuit il ne devait pas la trouver fermer à clés sinon ça serai encore pire ! Il l'a défoncerai et le frapperai jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger ni même ouvrir la bouche pour hurler. Il avait déjà essayer quand il avait dix ans...c'était l'époque où son père était le plus violant réalisant que la femme de sa vie ne reviendrait jamais et que ce "bâtard de gosse" lui ne mourrait pas. L'envie horriblement de se frapper la tête pour faire disparaître tous ses souvenirs lui déchirait la poitrine,  à s'en faire saigner les poing qui s'étaient contracté plus que jamais. Le dégoût de son corps et la sensation que rien ne pourrait lui arriver de pire.
    Alors que tout son être s'était contracté l'image du beau sourire de Adam lui était revenu, retrouvant le calme son visage avait un effet d'anesthésiant sur lui. A nouveau reposé, du moins comme il pouvait, il se coucha sur son lit pour s'endormir au plus vite et ne plus repenser à ses choses affreuses !
    Demain il devra à nouveau se réveiller tôt, car maintenant il était sûr ! Il retrouvera Adam Bewalt coûte que coûte !
Que lui dirait-il ? Sanzo n'en savait absolument rien mais le plus important était de le revoir peu lui importe qu'il lui parle ! Il veut le revoir, le revoir, le revoir ! Il en avait besoin, un besoin si indispensable que son coeur se serrait à l'entente de se prénom.

- Adam...

    Comme une prière il avait prononcé son nom avant de rejoindre ses cauchemars pour en quitter d'autre de la réalité.

- Qui est ce "Adam" ?









Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Mardi 20 mai 2 20 /05 /Mai 00:59
Juste pour vous expliquer rapidemment "Toujours plus loin...".

Sam a un frère jumeaux : Julien.
Ils s'aimaient mais Julien l'a quitté.

Sam en a souffert au point de vouloir se tuer parce que quand Julien a disparu de sa vie il ne l'a recontacter que pour lui dire qu'il était marié.

David est le nouveau petit ami de Samuel ok ^^
David ne sait rien de son passé. Vous comprendrez mieux toute cette histoire dans le prochaine chapitre qui sera assez important.

Voilà merci de votre fidélité ! Surtout JoY bisous !

Je vous adore et vous fait de gros bisous !!!
Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 23:58

" Une soirée de pluie, le bruit retentissant d'un martèlement de bois sur la chair puis le cri inhumain s'échappant de ta bouche humide de larme. Paralysé, il m'avait ordonné de ne pas bouger, qu'aurai je fait ? Pour toi j'aurai été capable de le tuer, pour toi j'aurai put commettre le pire mais d'une main tremblante tu m'avais supplier de ne rien faire et de fermer les yeux....c'est ce que j'ai fait."

       La question lui brûlait les lèvres mais il ne la posait pas. Peur d'être indiscret ? De paraître collant ? De le faire fuir ? Ou la peur simple d'une réponse qui ne lui plairait pas ? Samuel ne savait pas, comme si la question était muette il remuait les lèvres mais pas un son ne sortait et comme une réponse en suspens le coeur serrer il suivait David, tête baissée, les doigts se tortillant.

- Qu'est-ce qui va pas Sam ? Demande enfin le blond en déverrouillant la porte

Sam sursaute à l'entente de la voix de David qui l'avait extirper de ses pensées.

- Rien rien, il annonce calmement
- Rentres alors sinon tu vas tomber malade sous la pluie.

    Samuel senti un frisson lui parcourir l'échine, l'eau c'était infiltré dans sa chemise et l'avait fait sursauter. David quitta sa veste puis sa chemise suivit de son pantalon comme si il était seul, mais il ne l'étais pas et Sam était figé face à un tel spectacle. Tout à pudique il se sentait bouillir rien qu'en le regardant allant dans la cuisine sans se soucié une minute de l'état de son invité qui avait tout l'air d'être des plus comique. Piqué sur place, un arbre n'aurait pas fait mieux, sans bouger d'un cil la bouche légèrement ouverte il suivait les hanches félines du beau blond musclé allant préparer deux café chaud. Des yeux il partit de ses beau cheveux blond humides par la pluie, puis il descendit sur sa nuque douce et tentatrice, ses épaules carrés et musclé, un dos parfaitement bien dessiné, une peau lisse et pure, la rai d'une colonne parfaite, tombant sur ses reins avec des petit creux attirant. Comme si sa langue avait marqué le même trajet en même temps que ses yeux Sam passa cette langue sur ses lèvres d'un désir brûlant de le toucher, le caresser pour l'entendre gémir de sa voix suave et masculine.
    Le boxer moulait parfaitement les fesses bien rondes de David, Samuel dut se faire violence pour ne pas lui bondir dessus et le sauté sur le plan de travaille il ferma les yeux comme un enfant fasse une friandise qu'il ne devait pas toucher. Ce n'était même plus l'odeur du café qu'il sentait mais son parfum à lui, cette odeur si particulière et épicé cette même sensation que dans le bureau l'étrange impression de se retrouver au milieu d'un bazar au fin fond de l'Inde.

- Tu peux prendre une douche si tu as trop froid, dit David

    Sam sortit brutalement de sa rêverie et se donna la force d'en fin réagir, il n'avait pas vraiment envie de partir se doucher il voulait juste s'approcher de lui, sentir son corps musclé contre le sien si frêle. D'un pas hésitant il s'avança donc perdant le peu de contrôle qu'il avait sur ses hormones et s'approchait comme envoûter. Il continua de s'approcher doucement jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètre de lui.
    David le sentait de plus en plus, son souffle se posa sur son dos chaud et sentit quelque chose lui chatouiller les épaules, quelque d'humides, un pression se fit peu à peu autour de sa taille l'emprisonnant dans des bras fin mais robuste. Dans un sourire doux il donna un baiser sur la tête de Sam qui s'était posé sur son épaule puis continua de faire son café. Une fois terminer il se retourna sans se défaire de l'étreinte pour embrasser pleinement son compagnon si tendre tout à coup. Une fois un long baiser tendre et langoureux échanger David lui tendit sa tasse de café pour venir s'installer sur le canapé près de la cheminer. Sam l'avait suivit naturellement en sentant la bonne odeur sortir de la petite tasse, la fumé lui rentrer dans les narines et lui procurer une joie immense rien que d'en boire quelque gorgée chaude lui réchauffant le coeur.

- Je vais appeler quand même Camille ça m'inquiète de la savoir toute seule ! La connaissant elle est retourné chez elle, annonça Sam en prenant son téléphone
- C'est une grande fille tu sais, dit en rigolant David
- Oui mais tellement gentille parfois ! Ça la perdra...
- Tu ne devrai pas la couvé autant, continua le blond intrigué par cette relation
- Tu ne peux pas comprendre, se défendit Sam en composant le numéro
- Alors expliques moi, dit David
- Ca ne te regardes pas.

Sam avait employé un ton qui se voulait sans contestation, les sourcils froncé il apporta son téléphone à son oreille. David se sentit vexé par sa soudaine colère qui n'était pas du tout fondé et complètement immature !

- Je vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire à me dire pourquoi tu l'aimes tant cette secrétaire !
- J'ai pas à me justifier ! Tu l'accepte c'est tout.
- Quoi ? Alors c'est ça ? J'accepte ? Naturellement ? Sans savoir pourquoi elle vit chez toi, pourquoi est-ce que tu l'emmène partout !
- Roh bordel...

Sam se leva et partit en direction de la baie vitré qui donnait sur un grand jardin, il sortit sur la terrasse couverte et attendait que la petite Camille décroche tout en jurant contre David qui l'avait effectivement énerver avec ses questions stupides !

" Je vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire à me dire pourquoi tu l'aimes tant cette secrétaire."

- Allô ?
- Camille ! Tu es bien à la maison ?! S'inquiéta Sam
- Euh oui pourquoi cette question ? Vous avez besoin de quelque chose monsieur Anderson ?
- Euh non je m'inquiétais pour toi c'est tout. Tout se passe bien ?
- Parfaitement bien mais ca serai plutôt à moi de vous demandez ça, nan ?
- Oui tout va très bien, annonça Sam en regardant David près du feu de cheminé le regard dur
- Ça m'en a pas tout l'air...
- Ne t'en fais pas. Laisses la clé sous le paillasson, il est possibles que je rentre plus tôt que prévu.
- Jamais je vous oblige à vous arranger avec monsieur Hanz ! Ne faites pas l'enfant Monsieur Anderson je sais qu'il vous plaît. Bonne chance, dit elle joyeusement
- Attends Cam...

Elle avait raccroché.

    Samuel soupira de d'agacement, sa protégée avait un incroyable pouvoir sur lui ça en était presque effrayant. Il ouvrit la porte en double vitrage faisant rentrer un courant d'air frais dans la maison et faisant crépité le bois. David ne tourna ma le regard vers son ami, il était du genre rancunier et si il voulait jouer les enfants alors c'était gagné !
    Voyant la non-réaction du blond Sam soupira à nouveau sentant qu'il devait faire le premier pas pour engager la conversation, il s'approcha doucement quittant enfin son veston qui posa sur le rebord du grand canapé, il détacha la cravate et ouvrit quelque bouton pour se sentir plus à l'aise. En silence il vint s'asseoir sur le tapis à côtés de David face à la chaleur d'un feu de cheminé. Il mourrait d'envie de parler le premier mais sa fierté bloquait les mots et scellait sa bouche. Pourtant il devait le faire.

- Elle était là quand j'en eut le plus besoin, il dit finalement d'une voix assez triste

    Les images de cette soirée vint le frappé avec violence, comme si ces simples mots libérés l'avaient téléporté quelques années en arrières quand il l'avait rencontré. Il venait à peine de rentré dans le monde de la vente au enchère encore débutant il impressionnait cela dit quelques patrons mais sa froideur, son mutisme en dehors des réunion étaient frigorifiantes. Un regard éteint, dépourvu de vie, sans un sourire sans une seule once de sentiment mis à part le vide.    
     Rien.
    Il n'était qu'un corps sans âme, errant jusqu'à ce que la mort vienne le chercher mais il semblait qu'elle l'évitait. Samuel n'avait pas le souvenir d'avoir été heureux jusqu'à ces vingt-sept ans, il se souviendra toujours de son arrivé. Alors qu'il avait déjà vu plusieurs candidat pour l'assister il s'épuisa de n'avoir trouvé rien de bien grandiose ! Ils semblaient tous aussi hypocrite que lui lorsqu'il souriait à un client fortuné. Jusqu'à ce qu'une petite blonde se bousculant dans les couloirs, un colonne de feuille dans les bras répétant "pardon, désolé" pour se frayer, trébucha étalant plus d'une centaine de feuille par terre.
    Elle se méprisant en s'excusant eu près des autres qui n'y faisait pas attention, elle semblait gênée et tellement timide que sa maladresse avait touché Sam. Elle était apparut comme un petit ange dans son enfer.

- Vous avez besoin d'aide ? Avait il demander à la petite blonde
- Ah euh non ! Je ne veux pas vous déranger.
- J'insiste. S'accroupit Sam
- C'est gentil ! Sourit la jeune femme

    Il avait été non pas attiré physiquement mais plutôt cette chaleur qu'elle dégageait, cette lumière, cette simple douceur dans sa voix et ses sourires l'avait animé depuis qu'il avait décidé qu'elle resterai à ses côtés, qu'il l'a voulait comme une rappelle au monde des vivants. Jusqu'au à ce fameux jour, revenant d'une soirée qui l'avait marqué, une soirée qui s'était terminer dehors sous la pluie frappante et lourde il ne voulait même plus rentrer. Il se sentait épuisé de sa vie ! Épuisé de tout. Il avait reçu un lettre de Julien, un seule, après tant de lettre envoyer ! Après tant d'attente croyant qu'il valait mieux l'oublier, Julien avait répondu le quatre octobre matin ruinant sa soirée et sa journée. Trois simples mots : " Je suis marié ". Il lui demandait de le laisser partir, de vivre sa vie, de ne plus jamais chercher à le recontacter ! LUI CELUI QU'IL AIMAIT TANT ! CELUI QUI LUI AVAIT DECHIRE LE COEUR ET JETE SUR LES RAILS DU TRAIN !
    Il l'avait tué de ses mains.
    Doucement il s'était imbibé d'alcool, de solitude et de désespoir pour avoir le courage de mettre fin à son agonie. Il était déterminé, il n'avait qu'une envie : celle de partir dans un monde où les bras de Camille l'entoureraient, où Julien l'aimerait...où personne ne les séparerait.

- Ne faites pas ça...nan ne faites pas ça, chuchota une voix chevrotante

Là, sur le trottoir sous la pluie, des bras l'entouraient effectivement et telle des briques les larmes de cette voix si malheureuse s'écrasait sur son épaules déjà mouillé. Il tenait ce morceau de vitré brisé, endosser au mur d'une usine désinfecter dans la zone industrielle de Londre.

- Ne faites pas ça..., suppliait cette voix

Cette chaleur, était il enfin mort ? Avait il joint le paradis ? Il se sentait si bien tout à coup et se refusait d'ouvrir les yeux. Il serra cette personne qui le protégeait, lorsqu'il décida enfin d'ouvrir les yeux il savait. Il n'était pas mort et se sentait si détestable ! Si misérable. Il pleura.
    Il avait pleuré comme jamais dans ses bras, pleuré aussi fort qu'il le pouvait déversant cette douleur ancré dans son âme. Dans ses bras il savait qu'il ne pourra pas partir en paix, il savait qu'elle était là.

- Pourquoi..., sanglotais Samuel

    Elle l'avait ramené chez lui, avait prit soin de lui pendant plus d'une semaine, elle continuait ses sourires et ses rires ! Sans jamais ne montrer son inquiétude et sa détresse à elle qu'elle cachait très bien.

    Samuel soupira en se souvenant de tous ses souvenirs douloureux, toute cette douleur qu'elle avait réussi à penser tant bien que mal et qui maintenant cicatrisait à peine en sentant la douce chaleur du corps de David. Il l'avait prit dans ses bras pendant qu'il était parti dans sa mémoire, voyant cet air si perdu et vide le blond ne l'avait pas supporter ! Il l'avait étreint lentement le caressant les cheveux quand il le sentait de plus en plus loin.
    Il était revenu à lui mais resta là, dans ses bras fort et protecteur, la douleur était ouverte mais elle ne le marquait plus comme avant.

Julien...


" Fermes les yeux Samuel...ne regardes pas ce que la haine peut engendrer et laisse mon amour s'imprégnier en toi. Fermes les yeux..."




Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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