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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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World so cold

Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 23:11
                   

       Il courait ! A vrai dire il n'avait jamais couru autant et pourtant c'est ce qu'il faisait à chaque fois. La pluie battante, les joues ruisselantes de larme, il n'avait jamais autant pleuré. Les flaques giclaient et s'élargissaient sous son pied rapide ! Il courait, tête baissée, les yeux fermés, serrant les poings comme il faisait toujours.
    Il n'avait jamais autant serré les poings.
    Qu'attendait il pour partir loin ? Les frontières n'étaient pas réelles ! Rien ne l'empêchait de quitter ce monde si froid ! Rien ne l'empêchait de partir loin et de devenir celui qu'il aimerai être. Celui qui hurlait au fond de son coeur ! Hurlant liberté jusqu'à s'en faire grillé les cordes vocales ! Vidant tout son souffle, sentant sa gorge se contracter et s'arrêtant une fraction de seconde pour reprendre souffle et crier de plus belle.
    L'avait il mérité ? Peut être. A vrai dire il n'y avait vraiment jamais réfléchi, l'avait il déchaîné lui même ? Sûrement ! En tout cas il ne s'en souvenait pas. Aussi loin que remonte ses souvenirs il l'avait toujours sut, il l'avait toujours compris et n'avait jamais put partir ! Non ses pas si forts et si rapides, ses larmes si salés et ses cri si étouffée par le bruit du tonnerre ne l'avaient jamais quitté. Il avait toujours ressentit cette crainte, cette peur ! Cette douleur et cet enfer mais il supportait car il ne voulait pas qu'on l'abandonne non ! Vivant dans la peur de l'obscurité, de la solitude, de l'inconnu ! Personne ne l'avait jamais raconter comment été l'extérieur ! Même si il y vivait, il avait toujours l'impression de ne pas en faire partie.
    L'impression de ne pas exister.
    Mais ses douleurs n'étaient elles pas la preuve de son existence même ?
    La déchirure de se croire enfermer, d'être une bête prise au piège que personne ne remarquait et pourtant il savait pertinemment que dans ses yeux noire se lisait la souffrance ! Un abîme de terreur et l'odeur de la mort planait au dessus de sa tête. Il n'attirait pas attention, on le voyait certes ! Comme si on voyait un arbre dans la rue mais on ne se souviendra plus jamais qu'on avait vu un arbre une fois chez nous.
    Il était mort à ses yeux et il n'avait même pas encore exister aux yeux des autres. Se sentant étranger dans sa cage et étranger dans leur monde.
   

    Il n'avait cessé de courir ! Il n'avait cessé de pleurer et ce petit être aux ailes brisés au fond de ses entrailles ne cessait de crier. Il courait encore, oui il courait ! Et ne s'arrêtera pas avant que tous ses muscles le brûlent, qu'il soit arrêté par ce corps si contraignant ! Qu'il soit obligé de s'étaler par terre comme un oiseau qui agonisait sur le trottoir. Il devait attendre que sa forme humaine l'empêche d'étendre ses ailes et le ramène à la dure réalité.

    Trempé de la tête au pied, il respira fortement le visage dans la flaque visqueuse la pluie faisant  "clapouté" l'eau sous le choc. Son corps prit de spasmes se soulevait et n'obéissait plus à aucun ordre du cortex. Sa peau si blanche que les éclairs de la nuit faisaient briller son corps étendu au sol, le silence des rues et le soudain désert des routes. Il était seul.
    Ses cheveux rouge tel du sang s'imbibait des larmes des cieux, les bras tremblant il n'avait même plus la force de pouvoir se relever, il n'avait plus le pouvoir de mouvoir un seul de ses membres. Seul les yeux restaient actifs, seul les larmes se mélangeant à l'eau sale rappelaient le sang coulant d'un plaie ouverte.

    On le punissait ? Non. Il ne s'était jamais dit ça ! Pour lui c'était normale ! Il devait souffrir; il devait finir seul vivre seul. Il était né pour ce seul et unique but, pour que l'homme sente moins misérable il faut trouver plus misérable que soit.
    Il était là pour être en dessous, dernier, l'ultime, personne, inconnu, misérable.

    Les yeux se fermant peu à peu, il ne sanglotait plus, les rafales de larmes n'étaient plus que de la pluie sur sa joue, n'étaient plus que de l'eau. Il respirait, les yeux fermer, sous un manteau d'orage et de pluie il resta là sachant qu'il devra un jour se relever pour mieux retomber ! Pour encore perdre équilibre et paraître pathétique ! Il devra se relever pour mieux en souffrir, pour se relever à nouveau et tomber encore plus bas, se relever, endurer, souffrir et tomber ! Puis on se relève à nouveau et on recommence. Inlassablement. Jusqu'au jour où il ne pourra plus se relever, ce jour là il sera qu'en fait il a accompli sa mission. Il a servit de merde, parce qu'il n'y en avait pas, il a servit et sera enfin jeter.
    Il n'attendait que ça ! Qu'on le coule jusqu'à ce qu'il ne puisse plus jamais revenir à la surfface ! Il voulait quitter cet enfer car le néant l'attendait de l'autre côtés.
    Coulez le ! Frappez le ! Ignorez le ! Tuez le !
    Abrégé ses souffrances et faite lui grâce de vos attentes, faites le sombrer...par pitié.

    Il ouvrit ses yeux à nouveau, un éclair traversa le ciel plongeant sa lumière dans ses prunelles mais rien ne s'y reflétait ! Pas même l'ombre d'un sentiment de rancoeur, de haine, d'amour.
    Seul le désespoir l'habitait et le faisait encore relever le bras, poser la main et soulever son corps de l'eau sur le trottoir. Ses cheveux goûtant et regorgeant de pluie lui cachait le visage lui donnant un air de dépravé ! Ses cheveux d'un rouge sang qui ressortait encore plus sa pâleur douce et glaçante à la fois. D'un pas lourd et ferme il avança, les bras le long du corps, la tête fixant le goudron, les chaussures se noyant dans les grosses flaques.

    Il ne courait plus, c'était finit, il courrait demain. Maintenant il est l'heure de rentrer.
   
    La porte grinçante, la maison obscure, il n'alluma même pas la lumière il pénétra seulement à l'intérieur d'un pas toujours aussi lourd, le fantôme de lui même l'animait car son âme était resté étendu sur ce seul à pleurer et crier comme jamais. Crier liberté et douleur.

- Te voilà enfin ? Raisonna une voix grave et sonor
- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix monotone et à peine audible
- Approches mon bel enfant...

    Il  s'exécuta, il n'avait ni volonté, ni sentiment, ni rancune, ni colère ! Rien, son corps seul instrument de mouvement obéissait à cet homme. Il avait l'impression d'être une mouche dans les mains d'un enfant. N'avez vous jamais arracher les ailes d'une mouche pour ne plus qu'elle s'envole. Il était cette mouche.

- Petit connard...

    Son corps s'écrasa au sol, le coup était parti plus vite qu'il n'eut pensé, il ne criait plus, ne gémissait plus ! Pourtant ses coups de pied frénétiques dans l'estomac, les injures et les rires sadique arrivait à lui arracher des larmes et cracher du sang.
    Il n'avait plus mal à présent, seul son coeur en souffrait, seul son coeur...

    Puis le silence à nouveau, les larmes mouillant le sol et son sang tâchant ses habits tremper. Sa bouche dégoulinante de bave, de bile, formaient une solution opaque avec le liquide rouge.
   
- Je t'aime mon fils dors bien...

    C'était là son quotidien, son enfer, la plus petite des tortures, c'était là les barreaux de sa cage et son silence n'était que la clé qui l'enfermait.

   
Dans un monde si froid
Coupable des même choses
Relevé par la cause
J'ai été laissé dans un monde trop froid




  Alors comment on trouve la nouvelle histoire ? Un peu sombre ? HAHA c'est normale ! C'est le but ! J'en avais marre de faire de belles histoires :pp XD


Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 20:11
      
   Il ne se soignait plus, il espérait certainement en mourir un jour même si il semblait que la mort ne faisait que le frôler. Il espérait sans doute aussi qu'on verrai les plaies et qu'on l'aiderai mais faut il encore qu'on le regarde.
    C'est pour ça qu'il s'était teint les cheveux en rouge ! Un rouge qui était là comme une flagellation le ramenant toujours à son existence pitoyable. Si il avait l'audace de vouloir sourire, ses tombées de sang lui rappelleraient celui qui a tant coulé.
    Il était pathétique.
    Peu importe ! Après s'être lavé doucement il sortit de sa salle de bain grelottant de peur, il fixa la porte de la chambre de son assassin. Il se demandait si il était déjà partit ? Avait il le droit de faire du bruit ?
    Finalement après s'être habillé il quitta la maison en direction du lycée.
    Encore une journée dans l'ombre et de lassitude. Ce soir il courrait encore et pleurerait comme tous autres soirs.

    Arriver devant le lycée il traversa la cours comme à son habitude, tête baissée, regarde sombre et les épaules retroussée essayant de cacher son visage marqué à travers ses cheveux de sang et ses habits sombres réglementaires.
    Les autres le voyaient, ses blessures, les joues égratignées, les pansements sur l'arcade. On le voyait mais on ne s'en approchait pas ! On ne voulait pas finir comme lui. Tout comme lui, ils l'avaient toujours vu marqué et blessé c'était devenu presque normal.
    Décidément sa cage n'avait pas de limites et par tout où il ira son père le surveillera à travers leurs yeux.

    Il finit par rentrer dans sa classe restant à l'écart, tenant ainsi la distance entre les deux mondes, tenant ainsi à l'écart toutes personnes beaucoup trop curieuse ! Car même si il priait pour qu'on le sorte de là, il ne souhaitait pas en parler ! C'était une honte. Une honte tellement forte qu'elle vous en rend muette et hypocrite, une honte tellement puissante qu'on doit la nier et continuer de souffrir en se mentant à soit même. Il fallait se répéter que tout allait bien ! Que tout irai bien !
C'est ce qu'ils doivent croire ! Tout va bien, tout va bien.
    Mais tout allait mal.
Il n'y avait jamais rien eut de bien dans sa vie et ça il l'acceptait comme il acceptait les sévices de la nuits. Après tout, son père l'aimait, c'était peut être ça l'amour ? Torturé celui qu'on aime pour ne pas le voir partir ! Lui arracher les ailes pour ne plus se sentir seul et l'enfermer de sa propre cage pour qu'il devienne un animal craintif et obéissant.
    Bof, après tout il n'y connaissait rien ! Il n'avait jamais aimer. Il n'avait jamais haïs. Il n'avait fait que pleurer et crier.

La douleur voilà l'unique sentiment qu'il connaissait.

    Il a toujours été un très bon élève et pourtant il ne participait pas, ne s'imposait pas ! Une terminale scientifique c'était pour lui la meilleure des sections. Il écrivait simplement ses résultats et rendait sa copie une fois le travaille terminer et étonnement les professeurs restaient stoïque lorsqu'il était le premier à se lever pour apporter sa feuille. C'est sur au début ! Il était l'enfant prodige mais plus le temps passait et plus il ressemblait à n'importe quel adolescent jusqu'à totalement s'effacer. Il arrivait parfois qu'on ne sache plus son nom ! Il aurait put être une légende à lui tout seul. On aurait put parler de lui comme un mort, raconter des tas de rumeur sans se rendre compte qu'il était présent.
    L'homme invisible, l'homme a évité, le "zombie" et non l'homme.
    Une fois les cours terminer il repartit se grand bâtiment le vague à l'âme, sentant que ses mains tremblaient plus il se rapprochait de son tombeaux. Était il rentré ? Avait il manger ? Est-ce que le courant été coupé ?
    Le crainte de l'obscurité, la peur qui lui rongeait le ventre.

- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix lourde

    Il sentant son sang ne faire qu'un tour, devait il appuyer sur cet interrupteur ? La lumière s'allumait elle ? Il était effrayé ! Le contraire l'aurai sans doute fait pleurer de soulagement, l'aurai peut être encore plus angoisser à l'idée qu'il soit de mauvaise humeur en rentrant.
    Finalement il se lança ! D'un coup sec il appuya sur le bouton, il ferma les yeux de peur ne voulant pas voir la vérité en face pourtant il le fallait bien. Doucement il ouvrit les yeux sentant déjà les larmes lui brûler la gorge.

La lumière ne s'allumait pas.

    En colère contre lui même, pleurant de plus belle il s'effondra sur ses jambes n'en pouvant plus ! Il voulait hurler son malheur mais il savait que papa n'aimait pas le bruit. Son sac étaler à ses pieds et ses larmes s'écrasant dans ses mains froide et douce, ses long cheveux rouges cachant son visage. Son corps entier était prit de soubresauts violent, il n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer. La lumière était éteinte.

- Bonsoir mon fils.

    Sa simple voix le faisait trembler et les pleures redoublaient d'intensité, répétant inlassablement " pitié non, pitié non". Ses spasmes s'intensifiaient jusqu'à ce qu'il sente une pression sur son menton, il dut relever le visage humide et ses yeux rouges brillant sous la simple lumière qui traversaient les volets. Il se mordit la lèvre inférieur.
    Il savait que ça allait partir, il sentait venir, il avait l'habitude et comme d'habitude...il ne criait pas.

    Comme il l'avait prédit, un violent coup de poing s'abattit sur sa mâchoire le faisant se rétama au sol, le père s'approchait dans un sourire des plus pervers il lui prit les cheveux le soulevant comme on soulevait une tête décapité, il lui mit une nouvelle droite dans la mâchoire la faisant craquer sous ses doigts.
    Le père jouissant de l'entendre craquer sous ses coups attrapant le parapluie qui gouttait encore sur le porte manteau, il n'avait même pas réfléchit qu'il commença déjà à lui faire subir une suite de coup insoutenable ! Lui faisant s'étouffer, l'empêcher de respirant recrachant bile, sang. Étouffant ses pleures et ses gémissements, l'adrénaline lui était monté aussi que son érection.

- Retournes toi...
- Pitié...papa je t'en supplies...

    Il n'en fallut pas plus pour qu'un énorme coup de parapluie s'abatte sur son nez lui brisant par la même occasion, il s'étala de tout son long par terre, le sang lui brouillant la vue. Il ne savait plus trop ce qui se passait.
Il savait qu'il avait le nez casser, quelques côtes casser, les bleues, les plaies, les bosses. A nouveau il ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait ! Il ne devait pas crier.

Non pas crier parce que papa n'aime pas le bruit...

    Le père lui arracha son pantalon si rapidement et avec tellement de violence qu'il s'en mordit la lèvre. Il le savait, il sentait venir mais il ne devait pas bouger non, il n'avait pas le droit ! Il devait se taire et subir parce qu'il le méritait parce qu'il était pitoyable et qu'il devait souffrir avant de mourir.

- Pap...arg.

    Il avait sangloté une dernière fois, oui une dernière supplication jusqu'à la pénétration brutale du père ! Il l'avait certainement déchirer mais le père prenait son pied ! Il s'enfonça profondément en lui hurlant de plaisir le frappant sur le dos quand les gémissements de douleur se faisaient trop entendre.
    Violé par son père, frappé, humilié, torturé, enfermé. Il n'avait plus la force de pleurer, il n'avait même plus la force de se mordre la lèvre si fortement qu'elle en saignait également. Ses yeux s'étaient ouvert pendant les coup de rein violent de son père, ses larmes coulaient seules à présent. Plus de sanglot, plus de vie. Son âme était sali partie se terrer  six pieds sous terre. Plus rien. Son regard était vide. Sa bouche légèrement ouverte.
    Son seul signe de vie : les gouttes qui mourrait sur le carrelage.

- Sanzo....

    Sanzo...
    C'était comme ça qu'il s'appelait mais ce prénom lui faisait mal, il n'avait été prononcé que trop souvent par l'être qu'il avait le plus aimer...
    Le père avait jouit, le père l'avait frappé une dernière fois avant de lui cracher au visage, il se rhabillait l'insultant de tous les noms et s'enferma dans sa chambre.
    Sanzo était resté là, étendu, saignant, ouvert et déchiré, les bras écarté il implorait la mort et les retrouvailles. Les ténèbres de la maison l'enveloppaient, il se sentait dévoré par les ombres de cette enfer. Doucement il prit appuie sur le sol il se leva remettant son pantalon et ne trouva qu'une solution sur la seconde.
    Courir.

Chuchotements de brûlure
Me rappelle les jours
Où j'ai été seul
Dans un monde si froid




Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 21:40
      


Un violent coup de règle s'abattit sur son bureau, Sanzo ouvrit les yeux si rapidement que la lumière du jour l'avait aveuglé. Le visage strict de son professeur de maths apparut assez rapidement, sombre et énervé Sanzo ne s'était pas rendu compte qu'il s'était endormis en plein cours.

- Ca vous dirait de venir dormir en heure de colle Monsieur Urashima !
- Je suis désolé, prononça Sanzo d'une voix faible

    Le classe s'était retourné pour suivre la dispute entre "prof vs élève"  ce qui attire souvent les regards, tout le monde attend l'accident, les coups, le combat à la limite. Peut être que "l'invisible" était en fait fou ? Névrosé ? C'était peut être lui qui s'infligeait tout ses coups ? Aujourd'hui il est arrivé avec un pansement sur le nez et un bras bandé. Il était peut être autodestructeur, schizophrène ?
    Il avait envie d'en rire, oui de rire, il préférait qu'on se dise ça de lui plutôt qu'on vienne lui poser de questions aux quels il n'aurait pas le courage de répondre honnêtement.

- On reprend donc le cours ! Avait reprit le professeur

    Malheureusement on avait frappé à la porte ce qui avait interrompu le professeur pour la deuxième fois en dix minutes. Sanzo n'osait plus regardé, il avait tourné la tête vers la fenêtre observant les cerisiers en fleurs dans la cours. La beauté qui se dégageait des arbres fleuris le rendait encore plus triste, toutes ses couleurs faisait ressortir sa noirceur.

- Désolé de vous interrompre Professeur, avait dit une voix roque et masculine

    Sanzo se sentit frémir, il ferma les yeux doucement retenant ses larmes sachant très bien à qui elle appartenait. Il respira profondément et pria pour ne pas être convoquer, non. Pitié faites que le professeur ne l'appelle pas...

- Ce n'est rien Monsieur le Proviseur, avait dit le professeur

Le proviseur.

- Je dois vous prendre Sanzo pour une heure, il avait annoncé dans un ton qui se voulait autoritaire

    Sanzo avait comprit les sous-entendus, il savait que derrière cet air grave, derrière cet apparence amical mais sévère ! Se cachait l'homme le plus cruel qu'il soit. Celui qui l'enfermait entre se monde si froid et fade.
    Il n'avait pas le choix.
    Doucement il se leva faisant son sac car il savait qu'une heur ne suffirait pas, il avait déjà été convoquer pour les même raisons. D'une main il réussi à accroché son sac et le suspendre par une lagnière, il avança jusqu'à son bourreaux tête baisser n'osait pas croisé son regard assoiffé de cris, ses yeux emplis de désir envers son propre fils.
    Une fois la porte de la salle de cours fermer il le plaqua contre le mur du couloir, Sanzo laissa échapper un petit bruit de douleur ! La pression du corps de son père écrasait son poignet foulé, il sentait les larmes faire pression sur ses yeux qu'il efforça de fermer tournant la tête pour ne pas croiser son regard.
    Ses yeux, ses lèvres.

- Regardes moi mon fils..., avait il susurré

Pitié...

    Son père tourna son visage et l'obligea à ouvrir les yeux en se pressant encore plus contre lui, collant son érection au bassin du jeune qui tremblait de tout son être. Ses long cheveux rouges chatouillaient le coup du proviseur qui était plus que ravis d'avoir un fils aussi beau. Il était tellement beau que son amour en ressortait. Il était son père ! C'était donc à lui de lui faire découvrir l'amour, il voulait qu'il l'aime autant que lui.
    Sanzo était un enfant si pur et si fragile ! Il devait le défendre du regard des autres.

- Non ne pleures pas..chuut...papa est là, murmura son père en lui bisouillant le cou

    Le dégout de cette langue qui laissa sa trace comme une épée sur sa peau le donnait des hauts le coeur, les larmes avaient coulées d'elles même ! Sans pouvoir les contrôlés ! C'était impossible. Il n'avait déjà pas de contrôle dans sa propre vie.

- Je t'aime tu sais ! C'est pour ton bien que je fais ça. Tu es si...fragile et doux que les autres te feront du mal ! Je suis le seul pour qui tu dois vivre ! Jamais je ne te laissera aux mains des fauves. J'ai si peur que tu te casse la figure dans se monde de fous ! Je t'aime moi. Restes avec moi, partage ma vie mon amour...je serai là pour toi. Tu n'aura plus besoin des autres ! Une fois que tes études seront finis on s'en ira à deux, on partira loin des autres et on vivra ensemble. Rien que tous les deux...hein mon fils, ma vie, mon coeur. Dis le moi...promet le moi ! Tu ne me laissera jamais comme ta mère hein...jamais ! Tu ne m'abandonnera pas...je te protégerai moi...

    Il l'avait dit d'un ton si doux et sensuelle, un ton qui se voulait aimant et reposant mais qui n'avait que l'effet de brisé un peu plus Sanzo se sentant prit au piège dans les bras de son ainé.

Par pitié...

- Ne fais pas de bruit les autres serai jaloux de nous...

Par pitié, aidez moi ! Que quelqu'un m'entende ! QUE QUELQU'UN M'AIDE !

    Son père caressait le torse de son fils, continuant de remué son bassin contre le sien ! Ça le rendait fou ! Il était tellement désirable ! Jamais il ne le partagera ! C'était son fils ! A lui et à lui seul ! Sa chose !

- Papa s'il te plaît..., sanglotait Sanzo
- A genoux mon amour papa se sent oppressé dans son pantalon occupe toi de ça !
- Non non non pitié papa ! Paniqua le jeune garçon
- Tais toi et fait ce que je te dis !

    Le ton si tendre avait prit une tournure plus dure ! Ferme et qui ne voulait aucune discussion. Ce père là faisait encore plus peur ! Il savait que si il faisait du bruit il le battrai jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bougé, il le priverait par la suite de nourriture, l'alimentant uniquement à l'eau.
    Il avait déjà eut l'expérience.

    Sanzo finit par céder alors, se mordant à nouveau la lèvre inférieur jusqu'au sang. Il s'abaissa regardant en larmes la fermeture du pantalon sans oser la toucher. C'était trop pour lui ! Si il faisait ça il serai complice de ses souffrances ! Il ne pouvait pas si résoudre. Il subissait mais ne voulait pas s'infliger.
    A bout de patience le père agacé déboutonna son pantalon le faisant tomber le long de ses jambes et son boxer noir suivant le même trajet. La verge dressée il se masturba rapidement devant son fils écoeuré qui se mordait encore plus fortement la lèvre, ses yeux mis-clos ne cessaient de pleurés sachant très bien qu'il devra goûter à cette chose horrible ! Cette chose si interdite.
    Ne voyant toujours aucune réaction le paternel prit les cheveux de Sanzo pour l'obliger à l'engloutir dans sa totalité ! Dans un râle si profond il exprima le plaisir de sentir cette bouche fine et pure si chaude sur son pénis dressé ! Qu'il aimait quand son fils l'enfournait ! Qu'il aimait cette sensation de domination. Il aurait tant aimé l'entendre gémir comme lui mais le bruit minime des pleures était encore plus excitant que l'orgasme le plus poussé. Sachant très bien que son fils ne bougerai pas et se contenterai d'accueillir la verge il fit des vas et viens dans sa bouche tenant toujours ses cheveux pour ne pas qu'il bouge ou recrache. Il devait avaler ! Avaler tout l'amour qu'il lui portait !

- C'est bon mon amour ! C'est tellement bon..., respira fortement le père

    Sanzo hurlait au fond de son être ! Ce sentait encore plus sali tellement humilié ! Il ferma les yeux et tenta de s'échapper de ce monde. Oui il voulait s'envoler ! Mourir de honte ! Il aimerait tellement mourir de honte ! Il était sur que l'enfer ne pouvait pas être pire qu'ici, il était sûr que tout serai mieux loin de lui. Loin de ses tortures loin de tout ça il ne pria pour une seule chose en ce moment, tout ce qu'il voulait c'était que quelqu'un...

- Oh monsieur le Proviseur...

    Sanzo avait entendu une voix, il savait que quelqu'un était là et bizarrement il ne s'en sentait pas soulager mais plutôt horriblement mal.

- Je suis désolé je ne voulais pas..., avait prononcé cette même voix

    Le père quant à lui avait rougit violemment, il regardait cette homme qui avait soudain fait son apparition de nul part, il se mit à rougir et prit un air innocent.

- Je t'en supplies Chaz, ne dit rien à personne de ce que tu as vu...
- Euh...d'a..d'accord je m'en vais...

Non !

- Tu es gentil.

Ne partez pas !


- Encore désolé, dit le garçon gêné en partant en courant

Je vous en supplies !!



Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 19:16
       Il n'avait que quatre ans. Le ciel était orangé avec des nuances rose et bleu/violet, à cette période encore il s'amusait dans la pelouse en se prenant pour un pilote. Les bras grand ouvert il tournaillait dans son jardin observant le soleil couchant et ses couleurs chaleureuse. A cette période encore, il pouvait s'amuser.
    Ce doutait-il de quelque chose ? Non rien.
    Il riait sans cesse, sans vraiment en avoir envie mais il se sentait près à rire ! Il se prenait pour le plus grand des pilote et ne regagnait sa place de petit garçon que lorsque que la voix douce et aimante de sa mère le rappelait pour manger.
    Doucement. Joyeusement. Autour d'une table, souriant et heureux, rien que lui et ses parents, il échangèrent des instants aussi coloré que le ciel en été.
    Plonger dans le monde de l'innocence il jouissant d'une famille belle et heureuse, ses parents l'aimaient et il les aimait. Rien au monde n'était plus beau que le sourire de sa mère lorsque qu'elle partage un instant de silence plonger dans les yeux de son père. Elle se sentait princesse dans ses yeux là, elle n'était pas une vulgaire femme ! Non elle était sa femme.
    Elle était mère, une mère douce et protectrice.
    Il n'avait que quatre ans.
    Il rêvait de devenir pilote et de partir toucher le soleil, prendre sa mère avec lui et admirer son sourire pour toujours, elle l'aimait et il l'aimait. Il aurai aimé que jamais son sourire ne s'efface...
    Il n'avait que quatre ans, cette nuit avait tout gâché...
    Il faisait l'avion dans le cours de l'école, il attendait la venue de sa voiture noire, sa maman travaillait dure elle était toujours un peu en retard. Sa maîtresse lui souriait et le rassura en lui disant qu'elle ne tarderai plus...
    Mais elle a tardé.
    Malgré son retard elle est venue ! Tout heureux, il a foncé vers elle mais elle n'est pas sortie de la voiture pour l'enlacer comme chaque soir, non, elle regardait la route sans même un regard vers son enfant qui s'était installer dans un silence pensant à l'arrière de la voiture.
    Il essayait de lui raconter sa journée mais elle ne disait rien, il mettait de la joie dans sa voix, il hurlait presque mais elle ne l'écoutait pas. Triste, les yeux débordant de larmes il s'est finalement tut jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant chez eux. Elle ne sortait pas et la voiture était encore en route. Il ne voulait pas sortir non plus, la peur dans le ventre, pourquoi ne sortait elle pas ?
    Doucement elle s'est retourné, un sourire doux et tendre arborait son visage, doucement elle lui a caresser la joue.
    " Je t'aime Sanzo..."
    Très vite elle avait ouvert sa portière et l'avait poussé hors de la voiture pour redemarrer en trombe ! Les pneus dégageaient une fumée blanche qui entourait le corps étendue du petit Sanzo, en larme ! Il se redressa et regarda partir la voiture noir vers le soleil. Elle était partie ? Elle était partie ! Jamais il n'avait autant pleuré ! Jamais il n'avait autant hurlé !
    Appellant sa mère, il a ensuite ri ! Non elle était simplement partie faire un tour elle reviendrai...c'est sûr...
    Mais elle n'ai jamais revenu.
    Il avait beau pleuré et l'appeler, elle n'ai jamais revenu, même quand son père s'était vengé. Elle n'ai jamais revenue, la seule dont il se souvient est cette phrase. Cette simple phrase avant que les portes de l'enfer s'ouvrent.
    " Je t'aime Sanzo..."


Sanzo s'était réveillé en sursaut ! La transpiration coulait dans son dos et son front était brûlant. Pourtant il ne devrai plus être étonné, voilà treize ans qu'il refait le même rêve, le même soir.
 
   - Treize ans..., il murmura devant son miroir
 
    Treize que ce rêve le hantait, il ne se souvenait pas de son enfance, c'était son seul et unique souvenir. Il s'essuya le visage dans la salle bain et pensa qu'il ne pourra pas se rendormir. Que faire à cinq heure du matin ? Il soupira et s'habilla rapidement espérant que son père n'était pas débout non plus. Sans faire grincer le plancher sous ses pas, il réussi à ouvrir le porte et prendre une grande bouffé d'air frais. Le soleil se levait.
    Il avait une envie furieuse de courir à nouveau et de partir loin ? Rejoindre sa mère quelque part ! Il avait envie de revoir son sourire, il voulait entendre à nouveau sa voix.
    Sans se rendre compte des larmes perlaient déjà le coin de ses yeux d'un bleu profond, il aurait sacrifier sa vie pour la sienne et elle, l'avait abandonné au bras du tyran. Si elle n'était pas partie, rien ne ce serai passé ! Il aurait aimé la détester, lui en vouloir ! Mais le seul coupable qu'il jugeait était sa propre personne.
    Pourquoi n'arrivait-il pas à partir ?
    Le fameux Chaz qui les avait surpris la vieille a été renvoyé, son père à reussit à fraire croire à ses parents qu'il était devenu un delinquent, un trouble fait ! Même un drogué ! Son père était redoutable. Il ne fallait pas se frotter à lui, il aurait put faire passer un professeur respectable pour un pédophile névrosé ! Il avait des contacts un peu partout et des amis très haut placé. Personne ne doutait de sa parole.
    Personne ne se douterai qu'il violait son fils.
    Sanzo frissonna de terreur à cette idée, il sentait tout son corps se rejeté lui même ! Comme si un force le poussait à se jeter d'un pont, comme si sa peau était sale couverte de bout ou d'une peinture indélibile. Que faisait il encore dans ce monde ?
    Sanzo s'avança sur le pont neuf, un pont au dessus d'un rivière plutôt tourmenté ses temps si à cause de la pluie. Il regarda son reflet  accoudé, il soupira à nouveau, passant sa main sur son visage de lassitude.
    Il avait l'impression d'avoir quatre à nouveau. Sauf que cette fois, il n'avait plus envie de pleurer, simplement de mourir.
    "Clic"
    Un bruit distinct résonna dans ses oreilles, il se retourna et remarqua à sa gauche un homme tenant un appareil photos. Une casquette sur la tête laissant échapper des cheveux blond, une chemise blanche avec par dessus un pull vert col en V et un simple jeans. Tout ce qu'il y a de plus banal.

- Désolé ! S'exclama le garçon en se frottant la tête de gêne, vous aviez une expression si...comment dire ? Profonde ! Que j'ai pas put resisté !

    Sanzo resta indifférent à ses excuse, il était totalement chamboulé par son aise, son sourire, ses yeux plissés, son visage si enfantin et mature à la fois.

- Vous ne m'en voulez pas ? Il demanda en s'approchant puis il lui tendit sa main, Adam Bewalt ! Je suis photographe. Je prend des photos pour mon simple plaisir et j'essaye généralement de prendre des photos qui m'inspire et me donne des frissons ! Vous savez ce genre de paysage et chose qui vous captivent et laisse cour votre imagination ! Moi j'adore la photos, on peut exprimer tellement de choses à travers une photos ! Mon métier me passionne et j'ai vraiment été touché par votre expression à vrai dire ....

  Le fameux Adam débitait à une allure assez impressionnante, Sanzo se sentait submerger, il n'osait même pas l'arrêter et bizarrement il n'en avait aucune envie. Voir un homme si plein de vie, de joie et de passion l'étonnait, il le trouvait même plutôt étrange. Sa bizarrerie était assez effrayante au fond mais quelque peu touchante.

- Tellement de sentiment, tellement de chose ! Un passé si profond et marquant ! Une expression qui nous laisse sur un fil tendu, un suspens insoutenable ! Vous avez un regard profond ! Vous savez qu'on pourrait si perdre ? Haha ! Non je plaisante ! Enfin voilà tout ça pour vous dire que je me suis sentie comme obligé de prendre cette photos. Vous ne m'en voulez pas j'espère ? Allô ?

    Sanzo se rendit compte qu'il lui parlait, il se sentait tellement obsorber par ce que disait ce garçon qu'il en avait oublié la raison de sa venue.

- Euh non..., avait il prononcé d'une voix faible
- Oh ! Merci ! Je suis soulagé ! Sourit Adam, vous m'avez fait peur un moment ! HAHA !
- Je...
- Comment vous appelez vous ? Interrompit soudainement Adam
- Sanzo.
- Sanzo ! J'avais jamais entendu ce nom !! Mais j'adore ! Ça respire le japon ! Les fleurs de cerisiers japonnais que c'est beau ! C'est un pays que j'aimerai vraiment visité...vous êtes japonnais ?

    Son sourire. Il avait un sourire si mielleux, Sanzo en rougissait ! Il n'avait jamais parlé avec beaucoup de gens et ce garçon le gênait énormément. Adam regardait Sanzo en souriant accoudé maintenant à la rempart comme lui la tête poser sur ses bras admirant ses petits rougeur qui étaient apparut.

- Haha, s'amusa Adam, je suis désolé si je vous gêne. Vous n'êtes pas obligé de me repondre...
- Je suis japonnais oui mais je n'ai vécu que quatre ans là bas.
- Oh ! Vous êtes ensuite venu aux États-Unis ?
- Euh oui, rougit Sanzo
- Très expressif comme garçon, s'amusa à nouveau Adam, c'est mignon.

    Sanzo se aurait tellement voulut se mettre un sac sur la tête, le sourire de Adam le perturbait, ses yeux bleu ciel se mariaient très bien avec les premiers rayons de soleil qui apparaissaient sur les immeubles de l'horizon.

- Je vais partir ! Annonça Adam en s'étirant

    Sanzo sentit un pincement au coeur, l'idée que ce garçon parte l'effrayait ! Autour de lui une aura protectrice l'englobait, comme si rien ne pouvait lui arriver ! Le monde s'était effacé un instant, ses problèmes étouffés, seul son sourire et ses yeux clair comptaient. Il avait l'impression de se faire couver, on le regardait enfin.

- C'était un plaisir de te rencontrer Sanzo ! J'espère qu'on se reverra à l'occasion.

    Adam lui sourit chaleureusement avant de repartir vers un vélo poser plus loin, il grimpa dessus et lui lança un dernier signe d'au revoir de la main. Sanzo se sentait étrange. Quelle était cette sensation ? Comme si un vent nouveau soufflait, un espoir ? Il s'accouda à nouveau à la rempart, regarda son reflet dans l'eau et remarqua qu'il souriait.
    Il souriait.

    Il avait l'impression qu'il renaissait, son coeur qui s'était éteint battait à nouveau lorsqu'il pensait à ce garçon simple et envoûtant. Il partit directement au lycée après ça, la tête dans les nuages et les pensées dirigées à une seule et unique personne.
    Lorsqu'il rentra, en revanche, le joli sourire du bel Adam avait disparut, il ne pensait plus qu'à son père qui ne l'avait bizarrement pas convoquer aujourd'hui dans son bureau. Était il de mauvais humeur ? La lumière était elle éteinte ? Il ravala sa salive et tourna la poignée aussi lentement que son corps lui permettait, une fois à l'intérieur la maison était comme à son habitude plonger dans le noir le plus total sauf que cette fois il n'eut pas à vérifiée si la lumière était coupée ou non ! A peine avait il refermer la porte derrière lui qu'une impression s'était abattu sur sa gorge pour le soulever sur les murs froids et en crépis.

- Tu croyais m'échapper petit pd ! Murmura le père


    Sanzo ferma les yeux de douleurs, son père avait bu et il le sentait bien ! Cette journée était une sombre journée comme tous les ans. Il n'y avait pas que les cauchemars qu'il devait endurer. Il y avait la furie de son père qui l'avait envahis depuis cette sombre nuit. Il retomba à nouveau en enfance, le Sanzo de dix sept ans en avait maintenant quatre et appelait sa mère quand l'ombre de son père s'était dessinée dans sa chambre titubant comme un ivrogne une lueur de perversité dans ses yeux.
    Comme cette nuit là, il l'appellera et jamais elle ne viendra.



Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Dimanche 25 mai 7 25 /05 /Mai 12:52
        Il n'avait même plus besoin de réveil. Les yeux grand ouvert il s'extirpa du lit avec empressement évitant habillement le père qui dort. A pas de loup il s'enferme dans la salle de bain et se prépare aussi vite que la vie peut lui accorder. Enfin prêt, beau, habillé, fleurant bon la grenade et l'amande douce il sort de la salle de bain pour partir avant que son bourreaux ne l'intercepte par une quelconque pulsion du matin.
    Une fois la porte fermée il peut respirer, son père ne peut plus rien quand le soleil se levait à peine et qu'il n'est plus à la maison. La démarcation dans le ciel est presque magnifique, une partie s'éclairant peu à peu alors que de l'autre côté subsistent encore les étoiles dans un bleu presque noir. Sanzo ne se retient pas, il se décide à courir comme chaque matin depuis une semaine, il court jusqu'à s'en essouffler mais il s'en fiche car depuis une semaine tous les matins il arrive enfin à sourire !
    Il arrive enfin devant un pont, à bout, il s'arrête et reprend sa respiration lentement. Il a justa à faire un léger tour d'horizon pour remarquer qu'il n'y a pas grand monde à cet heure ci alors il s'approche et s'accoude à la rampart comme tous les matins. Il sourit en regardant le courant de l'eau et espère. Au début il venait simplement et se cachait scrutant les passants et priant pour revoir son franc sourire, ses yeux se plisser et rire à gorge déployer en train de prendre des photos de passant, de l'eau, des pigeons. De lui.

    Adam.

    Il ne lui avait laissé que son prénom et pourtant il était devenu le seul lien qui le rattachait encore à l'espoir ! Il lui prenait l'envie de croire. Il ne sait par quelle raison mais il voulait le voir, le regarder, l'apercevoir au loin. Il en avait besoin comme une drogue qui nous décroche de la réalité, Adam lui avait redonner l'envie de rêver.
    Mais comme tous les matins depuis une semaine il ne vit personne, pas de vélo, pas l'écho même de son prénom prononcé alors qu'il débarquait au bout de la rue. En autant de jour Sanzo avait réussi à se faire toutes les peurs possibles et toutes les histoires possibles qui expliquerai son absence.
    Il devait se faire à l'idée qui le ne reverrai sûrement jamais mais il ne pouvait pas, c'était beaucoup trop lui demander que d'abandonner l'envie de rêver à nouveau.
    Finalement Sanzo décida de partir après deux heures d'attente sur le pont, il ne rentrera pas toute suite, il ira se promener sur la place d'abord tranquillement pour s'imprégner de l'air et du soleil timide qui commençait à réchauffer les terrasses. D'un pas lourd traînant avec lui un fardeau, un secret écrasant mais aussi la déception et le doute qui le rongeaient peu à peu. Il se sentait si ridicule de croire en une chose vaine ! Une chose si idiote. Pourtant comme un enfant aimerai croire au père noël, il aimerai croire en une chance de survivre et de sourire pour toujours.
C'est touchant et pittoresque à la fois, il se retrouve des années auparavant, marchant sur la même place espérant revoir le visage aimant de sa mère après les avoir lâchement abandonné pour une raison qui l'ignore ! Et l'avoir laissé aux mains d'un fou ! D'un malade ! D'un assassin, tueur de rêve et d'enfance. Capable de violé son propre fils par souffrance, cet homme qu'il admirait comme héros était devenus une bête sans coeur assouvissant ses pulsions perverses !
La déchéance, la peur, l'horrible sensation de pas être humains. La douleur profonde d'avoir perdu à jamais la chance de redevenir quelqu'un, cette impression que quelque chose c'est brisé et que rien ne pourra jamais la réparer !

    La vie. Le bonheur. La lumière.

    Le bateau coule et son bourreau, l'entraîne avec lui au fond des abysses.

- Ca ne va pas jeune homme ? Avait prononcé une voix chevrotante

    Sanzo se rendit compte qu'il était accroupis au sol s'agrippant les bras, fermant le plus fortement les yeux comme si toutes les nuits de tortures avaient refait surface alors qu'il tentait vainement de ne pas s'en rappeler.
    Intimidé par se veille homme au allure de "papi prévoyant" il s'était offusquer et enfuit le plus loin possible ! Apeuré comme un animal, il ne savait plus comment se comporter avec les gens normaux, il avait peur qu'on le touche qu'on le salisse et qu'il les salisse. Paralysé à l'idée qu'on puisse être aimable avec lui, qu'on le remarque,  la douleur semblait moins vive quand il se disait qu'elle était méritée et naturelle même si au fond il savait que c'était tout le contraire.
    Sanzo reprit ça marche naturelle arrivé dans une grande rue longeant la rivière avec ses commerces et des pub au allures touristiques. Les passants y étaient nombreux et personne ne faisait vraiment attention à lui, on le regardait étrangement à cause de sa couleur de cheveux mais pas plus. Il se disait certainement qu'il devait être cinglé pour avoir des cheveux aussi long et aussi rouge. Quelle coiffure excentrique ! Et par la même occasion on l'approchait moins.
    Il s'attarda devant une petite boutique de souvenir où il aperçu un bébé pleurer dans les bras de sa mère, celle ci n'y prêtait pas attention jusqu'au moment où les cris brisaient le coeur de Sanzo qui se projetait dans le petit corps fragile du bébé. Comme si ses larmes étaient les siennes, comme si ses  cris sortaient directement de son  esprit et  que cette scène ne faisait que lui rappeler la douleur profonde. Il se sentait brisé et paralysé en regardant ses petits yeux se noyés dans ses larmes puis se fut la douche froide. La mère avait donné une légère gifle au bébé qui comme Sanzo était perplexe et tétanisé. Ses yeux fixait la mère d'un air ahuri alors que Sanzo fixait l'enfant complètement perdue comme si il ne reconnaissait pas sa mère, il valait mieux pour lui qu'il bouge et qu'il parte ! Mais aucun de ses membres semblaient décider. Il restait là planter jusqu'à ce que la mère quitte enfin la boutique le bébé dans les bras qui avait petit à petit succomber au sommeil ou alors à la dépression de l'ignorance. Tout comme lui.

La dépression de l'ignorance.

    La journée s'était déroulé par la suite plutôt calme et morose, pas de grande catastrophe, pas de miracle. Dommage il s'ennuierait certainement moins. Sanzo reprit la route jusqu'à chez lui, sans même pensé que son père devait certainement l'attendre il entra chez lui, la tête baisser endormi au fond de lui même, emprisonnant déjà son âme dans une cage où les larmes de briseraient pas les barreaux.
     Aucun son, pas de parole, les volets de la cuisine étaient ouvert. Son père ne semblait pas présent. Soulagé par cette chance il respira profondément ôta sa veste et s'avança d'un pas léger mais douteux jusqu'à sa chambre. Sait on jamais si le fou ne lui avait-il pas tendu un piège ? Bondissant sur lui comme un félin, se prenant sûrement dans un jeu ridicule après des litres d'alcool ingurgité.

- C'est pas son genre...

Et pourtant...
    Il en serai bien capable, pensa directement Sanzo. Il ferma la porte mais pas à clé si jamais le père avait une envie durant la nuit il ne devait pas la trouver fermer à clés sinon ça serai encore pire ! Il l'a défoncerai et le frapperai jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger ni même ouvrir la bouche pour hurler. Il avait déjà essayer quand il avait dix ans...c'était l'époque où son père était le plus violant réalisant que la femme de sa vie ne reviendrait jamais et que ce "bâtard de gosse" lui ne mourrait pas. L'envie horriblement de se frapper la tête pour faire disparaître tous ses souvenirs lui déchirait la poitrine,  à s'en faire saigner les poing qui s'étaient contracté plus que jamais. Le dégoût de son corps et la sensation que rien ne pourrait lui arriver de pire.
    Alors que tout son être s'était contracté l'image du beau sourire de Adam lui était revenu, retrouvant le calme son visage avait un effet d'anesthésiant sur lui. A nouveau reposé, du moins comme il pouvait, il se coucha sur son lit pour s'endormir au plus vite et ne plus repenser à ses choses affreuses !
    Demain il devra à nouveau se réveiller tôt, car maintenant il était sûr ! Il retrouvera Adam Bewalt coûte que coûte !
Que lui dirait-il ? Sanzo n'en savait absolument rien mais le plus important était de le revoir peu lui importe qu'il lui parle ! Il veut le revoir, le revoir, le revoir ! Il en avait besoin, un besoin si indispensable que son coeur se serrait à l'entente de se prénom.

- Adam...

    Comme une prière il avait prononcé son nom avant de rejoindre ses cauchemars pour en quitter d'autre de la réalité.

- Qui est ce "Adam" ?









Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 17:06
     
         - Je t'interdis de pleurer. Je t'interdis de crier. Je t'interdis de partir. Je t'interdis de supplier. Je t'interdis de protester et enfin je t'interdis de m'abandonner. Tu es à moi tu entends ! A moi Sanzo ! Ne me déçois pas. Les gens sont affreux entre eux, ils te prennent puis te jettent ! Il drague de pauvre garçon comme toi et volent ton coeur pour ne plus jamais te le rendre. Ta mère était ainsi, elle m'a volé mon coeur et s'en est aller ! Alors je t'interdis d'aimer.

    Monsieur Urashima sortit de la salle de bain, laissant le corps tremblant et faible debout face à la glace. Il était encore bandé de partout, les yeux lui brûlaient de lâcher prise, de pleurer encore plus. Il n'en fit rien.
    Sanzo sortit de cette même salle de bain ramassant ses habits, allant se coucher enfin le coeur lourd. Cette fois son père avait vraiment été en colère, il arrivait à peine à marcher droit et sa bouche pâteuse ne laissait rien présagé de bon, le tête lourde. Les envies de vomir ne lui étaient revenues depuis longtemps ayant pris l'habitude des humiliations à répétition.
    Si un Dieu existe vraiment, peut importe lequel ! Si un être est si tout puissant et si bon, qu'il l'aide. Qu'on lui accorde le bonheur, qu'on le libère de ses chaînes. Si Dieu existe vraiment, qu'il l'aime comme il devrai aimer ses enfants, qu'il l'aime et qu'il le sauve. Si l'Homme est fait à l'image de Dieu alors il est perdu.
    Il replit les couverture sur lui, se recorquivant le plus possible dans une position foetal, les larmes ruisselant sur ses joues s'écrasant sur son oreiller et les spasmes lui soulevant le corps.

- Si Vous existez vraiment...je vous en supplies...sauvez moi.

    Dans la douleur et le remord Sanzo s'endormit les bras l'entourant et la peur au ventre, ses cauchemars firent surfaces comme si la réalité était prolongé seulement ces mauvais rêves étaient le seul endroit il pouvait revoir le tendre visage de sa mère. Puis la fin de l'enfance pour le début d'un enfer.
    Le lendemain ne fut pas plus glorieux, il se réveilla à nouveau dans les environs de cinq heures du matin, que devait il faire ? Aller de nouveau sur ce pont ? Il ne le reverrai certainement pas alors pourquoi insistait il autant ? Si il continue ainsi la chute sera affreuse car cet espoir qu'il l'avait rendu si heureux ne fera que le perdre un peu plus dans les déceptions. Que devait il faire ? Le regard vide, sans aucun émotion, il décida de se lever sans hâte. De toute manière maintenant qu'il était réveillé il ne pourra plus dormir.
    Il rejoindra ce pont, dans la lourdeur, il rejoindra ce pont dans la douleur et le vide de son âme. A chaque viol son père ne faisait que le tuer un peu plus seulement ce sont des gens comme Adam qui l'empêche de quitter cette terre à chaque fois lui donnant de l'espoir en vain pour continuer à vivre. Seulement ces gens étaient maintenant devenu une malédiction à ses yeux, la malédiction de ne jamais pouvoir s'enfuir de cette prison.
    Comme il le pensait le pont était vide, pas de trace de photographe, pas de trace de vélo, pas d'homme blond, pas de Adam. Il n'y avait que quelques passants rare se levant à l'aube. Sanzo soupira et se promena un peu vers le canal avant la reprise des cours et certainement un nouvel entretien privé avec son père.

- Si Vous existez vraiment...prenez ma vie...

    Il commencera ce matin par un cours d'allemand, ils parleraient cette fois ce Hitler et du troisième Reich !  Ce qui importait peu à Sanzo perdu dans ses pensées à contempler les arbres dehors l'été approchait à grand pas et la chaleur se faisait déjà ressentir. Le rayons du soleil éclairai sa table, comme apaiser enfin il posa sa tête sur ses bras et se laissa porter les rares moment de répit à rêver d'un monde meilleur où sa mère serai encore là et où son père serai parti sans plus jamais qu'il ne le revoit.
    Il se prenait à rêver de famille, de vivre avec le sourire aimant sa femme et ses enfants, il achètera un chien aussi qu'il adora et le promènera main dans la main avec son fils, lui ressemblait trait pour trait, les cheveux brun et les siens serait redevenu brun aussi la teinture lui servant plus à rien. Cette teinture qui s'immobilisait pour lui le sang, le sang qui se déversait chaque jour de son corps.
    Il fallait croire qu'il en avait certainement plus de cinq litres même si cela était impossible.

- " Gibt mir meine Freiheit wieder " Quelqu'un peut me dire ce que ça veut dire ? Sanzo par exemple arrêtez de rêvasser !
- Rendez moi ma liberté.
- C'est ça. Hitler a donc...

    Rendez moi ma liberté. Cette phrase fit échos dans son  coeur, cette phrase douloureuse et pleine d'espoir il aimerai tellement qu'on lui rende sa liberté. Hitler se sentait il aussi seul que lui ? Avait il prédit le chute de son grand "empire" ou alors était il aveugler par sa soif de pouvoir et l'envie de fonder un monde "parfait" selon lui ? Sanzo avait il envie lui aussi de fonder sa famille parfaite ou alors savait il parfaitement qu'il était destiné à souffrir se tuant lui et tuant le peu d'humanité qu'il restait à son père aveugler par le sentiment de l'abandon.
    Plus il y pensait et moins il en voulait à son père car ce n'était pas lui qui lui faisait autant de mal, il ne restait plus rien de son père dans cet être répugnant, il est devenu un autre homme sans aucun conscience de la réalité ni morale. Sans aucun envie de vivre, juste de tout détruire avant de partir à son tour.

- Si seulement il pouvait partir...,  murmura Sanzo

    Le soleil se faisait de plus en plus  présent, il continua de fixer les feuilles volant dans la cours imaginant qu'il était une feuille il aimerai par un courant d'air, un souffle, un vent nouveau partir loin ! Voler prêt des nuages et sentir tout son corps en liberté. Cette vie serai enfin finit.
    Il ne lui restait plus beaucoup d'alternative. Tout son coeur sombrait jour après jour, il ne restait plus rien de l'enfant souriant et aimer. Il ne restait plus rien de lui.
    Une fois les cours terminés il se laissa porter par ses jambes jusqu'au pont où il attendra à nouveau, il s'approcha de la rempart et s'accouda à elle, regardant son reflet dans l'eau calme il espérait entendre à nouveau ce petit "clic" signe qu'une photos venait d'être prise mais il n'entendit rien. Rien. Juste les passants qui marchaient sur le pont sans soucier d'un garçon blessé au cheveux rouge sang prêt à tout envoyer en l'air pour la liberté.

- Rendez moi ma liberté..., Sanzo répéta en fermant les yeux

    Il appuya sa tête sur la rempart également, sentant que tout se brisait, il était vraiment l'heure. L'heure de lui rendre sa propre liberté. Les yeux clos il se redresse, le doux  visage d'Adam lui vint à l'esprit et sous sourire ne faisais qu'accentuer sa détresse. Des larmes de désespoir se mirent à couler de se yeux.
    Il n'avait plus le choix.
    Si Dieu existe vraiment...l'accepterai-t-il prêt de lui après l'ultime péché ?
    Son coeur, son corps, son âme vinrent l'accompagner au fond du gouffre, tout son être bascula de l'autre côtés de la rempart, ses larmes firent marche arrière. Les yeux à demi clos il avait une dernière penser pour celui qui lui avait redonner le sourire en quelque minutes, cette personne qui était devenue si importante en si peu de temps. L'impact de l'eau et ses roches étaient imminente.

On raconte qu'on revoit toute sa vie avant la mort, mais la seule chose que Sanzo vut avant le trou noire ce fut le rire enfantin d'un homme au cheveux blond, se grattant le tête de gêne.

" Adam Bewalt ! "





Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 23:40
       

         Quel était ce bruit ?
       Soudainement des cris, des hurlements, des appels au secours !
Tout le monde se précipitait vers l'endroit où se déroulait cette montée en puissance de décibels.
Même un photographe qui s'aventurait à nouveau dans un magasin asiatique où les beignets de crevette étaient délicieux, un des rares endroit où les gens étaient calmes et reposants.
Mais cette cohue venait de le perturber, en tout bon photographe il se précipita avec la foule, cherchant à se frayer un passage entre les personnes. Les secours n'étaient pas encore arrivés et quelques hommes courageux tentaient de descendre dans la rivière avec l'aide de cordes pour ne pas couler ni se laisser emporter par le courant. Un homme avait sauté.

- Il était là ! Il y a quelques minutes puis il a sauté !
- Ce garçon ne semblait pas suicidaire pourtant !
- Il s'est laissé tomber comme une pierre à travers la rambarde !
- Ici la rivière est dangereuse ! Il y a beaucoup d'eau et les rochers y sont pointus et nombreux !
- Pauvre enfant...
- Quelle horreur.
- J'espère qu'il est pas mort !
- Il traînait souvent par ici ces derniers jours ! Oui comme si il attendait quelqu'un.
- Il avait l'air tellement seul le pauvre garçon, il me faisait peine avec tous ses bandages.
- Celui qui avait les cheveux rouge ? Mon Dieu !

    Des cheveux rouges ?
    Adam se pencha par dessus le pont pour regarder où en était le sauvetage, les hommes avait réussi à hisser le corps hors de la rivière et commençait à le remonter sur la rive. Sans plus attendre il traversa le pont, sentant l'inquiétude l'envahir sans vraiment avoir de raison il se souvenait de ce garçon qui l'avait ébloui par cette sensation de vague, de flou humain.
Cette image douloureuse contrastait avec le soleil couchant, il se souvient exactement de lui et s'était même pris à vouloir le revoir pour discuter à nouveau.
    Pourquoi était il aussi aveugle ? Pourquoi est-ce qu'il n'a pas prêté attention à la détresse qu'inspirait ce garçon ! Il se sentait soudainement égoïste de l'avoir laissé seul, de ne pas être venu l'aider alors qu'il semblait au bord de gouffre. Encore une fois il n'avait pensé qu'à sa passion, son travail, qu'à lui même.
S'insultant mentalement il avait réussi à s'approcher du corps imbibé d'eau, les hommes s'agitaient pour réussir à le faire respirer.

- Il ne respire plus.

    A ce moment précis alors qu'il se perdait dans le visage calme et reposer du jeune asiatique, Adam se sentait coupable, il pensait ne jamais revoir cette image éphémère comme toute celle qu'il prenait en photos et finalement il le revoit dans d'horrible circonstance ! Pourquoi est-ce qu'il ne l'avait pas aider ?! Il savait que ce garçon n'allait pas bien ! C'était évident !

- Poussez vous ! Hurla l'un des ambulanciers.

    Les secours sont intervenus rapidement, réussissant à le faire respirer à nouveau après plusieurs massages cardiaques et bouche à bouche. Le garçon recracha l'eau qu'il avait dans les poumons mais ne se réveilla pas pour autant, Adam n'avait trouvé d'autre solution que de mentir.

- Je viens ! Il dit rapidement
- Vous êtes de la famille ?
- Je suis son meilleur ami.

    L'ambulancier le regarda d'un oeil septique, mais il ne broncha pas il fallait que quelqu'un l'accompagne de toute manière. Il ne pouvait pas attendre le garçon semblait plonger dans un coma profond et son état devenait trop grave à chaque seconde passée à attendre.
    Le photographe monta donc dans l'ambulance avec Sanzo dans son brancard, une perfusion, un masque à oxygène et une couverture étrange qui était censé le réchauffer plus rapidement qu'une couverture ordinaire., il le regarda durant tout le trajet se faire ballotter. Ils n'arrivèrent à l'hôpital qu'une demi heure plus  tard, les brancardiers amenèrent le corps en urgence pour une analyse complète, Adam comprit qu'il ne pouvait plus accompagner Sanzo quand deux portes battantes se refermèrent face à lui.
Il se sentait si impuissant à cet instant qu'il s'en serait bien  arraché  les cheveux !
Enlevant sa casquette et ébouriffant ses cheveux, il s'abattit sur une chaise, anxieux et perdu.
    Il avait l'habitude de s'attacher rapidement aux gens mais il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, se souvenant parfaitement de ses anciennes relations gâchées par manque d'attention, manque d'affection, par naïveté et indépendance. Il ne voyait jamais quand quelque chose allait mal ou alors la fuyait comme la peste car il aimait son bonheur, sourire et vivre !
Ce qui n'avait pas été le cas durant sa jeunesse, maintenant qu'il pouvait rire comme bon lui semblait il en profitait énormément. Jusqu'à se perdre dans cette illusion et abandonnant les êtres qui lui sont cher.
    De fatigue et de culpabilité soudaine il se frotta le visage, rien n'aurait put le faire changer d'avis. Ce Sanzo l'obsédait car il avait l'impression que par sa faute, par son manque d'altruisme : ce garçon allait en payer le prix fort. Qu'est-ce qui pouvait bien le conduire au suicide ?

- Excusez moi ! Je suis le père d'un jeune garçon du nom de Sanzo ! Sanzo Urashima ! On m'a informé qu'il était arrivé en urgence, dit un homme pressé devant la réceptionniste

    Adam le remarqua toute suite, il se ressemblait vraiment mise à part ses cheveux, il avait les même traits même si ceux du père étaient plus creusés, plus fermes. Son costume gris sur les épaules il décida de s'en approcher.

- Monsieur Urashima ?
- Oui ? Se retourna brusquement le père
- Je suis un ami de votre fils. Adam Bewalt.

    Adam tendit sa main vers l'homme qui venait brusquement de perdre contact avec la réalité, il semblait surpris fixant pendant un certain temps son interlocuteur, il fronça les sourcils et lui serra la main avec fermeté.

- C'est donc vous, murmura le père
- Pardon ?
- Rien ! Qu'est-il arriver à mon fils ?
- Votre fils a sauté d'un pont monsieur. Il a bien failli se noyer mais il semble s'être maintenant endormis, dans un coma. Je n'en sais pas plus les médecins ne devraient plus tarder.
- Sauté vous dites...
- Oui monsieur. Sanzo à voulu se suicider.

    L'homme face à Adam fronça encore plus les sourcils, il semblait anxieux et nerveux, pourtant il ne décelait pas en lui le sentiment de panique qu'aurai eut un père normal. Comme si cet homme était tout à coup plein de haine et de rancune, son regard était plus fort que jamais et le photographe en frissonnait rien qu'à l'observer. Il s'écarta donc instinctivement du père, serrant sa casquette dans les mains il respira un grand coup.
    Il hallucinait sûrement ! Après tout c'était son fils, il se conduisait en père digne et jamais un père n'en voudrait à son fils de vouloir se tuer. Il l'aiderai plutôt nan ? Cet homme lui faisait froid dans le dos.

- Depuis combien de temps vous voyez mon fils ? Demanda le père gravement
- Une semaine, enfin je l'ai rencontré une fois. Ça s'arrête là.
- Donc vous n'êtes pas proche ?
- Pas vraiment non.
- Que faites vous là alors ?
- Je m'inquiétais c'est tout.

    Adam s'éloigna vers une machine à café plus loin, mettant ainsi de la distance avec cette colère qui tournait autour de cette conversation étrange. Il pris son gobelet rapidement qu'il avala à grande gorger manquant de brûlant comme un enfant. Le père fixa le photographe d'un mauvais oeil, c'était donc lui le fameux "Adam", il en était sûr maintenant ! Si son fils avait voulu mettre fin à ses jours c'était de la faute de cet homme.

- Avez vous une relation avec mon fils ?

    Surpris par cette question soudaine et sans tact recracha tout le café sur le père Urashima bloqué maintenant sous la gêne, il s'excusa un milliers de fois en évitant ainsi discrètement cette question trop impudique à son goût ! Cet homme lui reprochait-il d'avoir peur pour Sanzo ? Pourquoi pensait-il toute suite qu'il y avait quelque chose de sexuel entre eux ? Et quelle était cette lueur horrible dans ses yeux ? Si ce n'était pas pour Sanzo, il serai parti les jambes à son cou.

- Monsieur Urashima ? Arriva un médecin
- Oui ?
- Bonjour je suis le docteur Hosborn, je m'occupe de votre fils et j'ai le plaisir de vous dire qu'il est sortit d'affaire. Malheureusement il va devoir rester en observation quelques jours par simple mesure de sécurité et suivre un petit examen psychologique.
- Combien de temps ?
- Une semaine environ.
- Merci.

    Le médecin sourit avant de partir plus loin, le père resta stoïque ne faisant plus un mouvement semblant se perdre dans ses pensées, Adam en profita pour s'éclipser et peut être le voir avant cet homme effrayant. Il courut presque à la rencontre du médecin pour lui demander si les visites étaient acceptées.

- Attendez !  Docteur !
- Je peux vous aidez ?
- Est-ce que Sanzo Urashima à le droit à avoir de la visite ?
- Et bien pas vraiment...

    Adam supplia du regard le docteur qui semblait clément et accepta une visite mais à très court terme. Il l'accompagna même jusqu'à la porte avec un petit "salut" en guise d'au revoir.
Encore plus stressé que pour passer un entretien d'embauche dans un grand journal Adam entra tremblant et le coeur palpitant pour croisé le regard ce garçon qui l'avait tellement charmer lors de leur rencontre. Devait il s'excuser ?

- Salut, dit Adam gêné

    Sanzo avait encore un masque se retourna brusquement vers lui, les yeux écarquiller stupéfait de le voir ici, cette sensation de se sentir important fit rougir Adam qui s'installa calmement sur la chaise à côtés du lit. Il sourit maladroitement ne réussissant pas à cacher son inquiétude pour l'état du garçon qui se trouvait face à lui.
    Alors que le silence régnait à nouveau et qu'aucun des deux ne réussissaient à dire quoi que ce soit, Adam sentait que les excuses étaient rigueur ! Il n'en pouvait plus ! Il allait commencer quand il remarqua que Sanzo pleurait à chaudes larmes s'efforçant de faire le moins de bruit possible mais se faisant prendre par le photographe qui avait encore pas fait attention à ce qui l'entourait.
    Ce sentant de plus en mal, ne sachant plus quoi dire il prit la main de Sanzo pour simple réconfort et la serra fortement lui donnant un peu d'espoir et espérant lui même que ses larmes s'arrêtent enfin. Alors qu'il regardait ce garçon avec tristesse Sanzo serra l'étreinte sur sa main, cette chaleur, cette douceur, elle lui faisait tant de bien qu'il en pleurait de plus belle !
    Il était là ! Il était vraiment là ! Il le haïssait pourtant de l'avoir fait revenir sur terre, il le haïssait d'être présent maintenant car son espoir s'était de nouveau rallumé et qu'il en souffrira d'avantage. Seulement il était là, il lui tenait la main pour lui montrer sa présence et ne la lâcha pas.

- Ne pleure pas s'il te plaît, dit Adam la voix douce

    A cause de son masque Sanzo ne put répondre et s'essuya malgré ça les larmes qui se déversaient sur ses joues rougit, il renifla à grand coup et se tourna à nouveau vers Adam qu'il regarda intensément le remerciant d'être présent. Le photographe n'avait peut être pas comprit le message ou alors inconsciemment en tout cas, il lui sourit comme au premier jours. Il lui sourit tendrement espérant que Sanzo puisse sourire à son tour car le voir pleurer lui avait fendu le coeur.
Il le sentait au fond de lui, cette main dans la sienne l'avait lier plus qu'avec n'importe qui, comme si leur destin ne faisait plus qu'un à présent.


   
Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 17:48
          Adam se précipita hors de la chambre de l'hôpital, il courrut dans le couloir le regard totalement paniqué, les mains tremblantes, tournant la tête dans tous les sens.  Il devait le retrouver ! Il n'aurait jamais du s'endormir ici.
    Il s'était réveillé quelques  minutes  plus  tôt, la tête sur le lit mais uniquement sa tête, Sanzo n'était plus dans la chambre, ni même dans la salle de bain.
Il paniqua le plus quand il vit la perfusion encore dans la chambre, son sang n'avait fait qu'un tour et il s'était précipité dans le couloir en espérant le retrouver. Sans doute à lutter contre le mur mais au moins il serai là !! Si il lui arrivait quelque chose il ne se le pardonnerai jamais.

Je t'en supplies ne fais pas de conneries....

    Soudainement l'évidence vint lui frapper le visage, y avait il un ascenseur qui conduisait au toit ? Il fallait qu'il monte sur ce toit à tout prix ! Il était sûr qu'il était en haut, il n'avait pas de temps à perdre.
De panique il prit l'ascenseur jusqu'au plus haut des étages ne sachant pas tellement s'il en avait le droit, ni si il y avait une manière d'aller sur le toit mais à vrai dire Adam n'avait jamais vraiment réfléchi dans sa vie ! C'était un grand gamin impulsif.

    Arrivé en haut il ne vit personne, aucun membre du personnel.  Cela dit, vu l'heure, un étage qui était  totalement  vide de  chambres avait peu de risque de regrouper des infirmières. 
Adam s'agitait un peu dans tous les sens cherchant une cage d'escalier ou un autre ascenseur ou n'importe quoi qui pourrait l'aider à arriver  au sommet  du bâtiment!
    Et si il n'y était pas ? Bah il redescendrait tout simplement. Cela dit il est fort possible qu'il n'y ai aucun moyen d'accèder au toit ... ce qui reduirait les chance que Sanzo soit là haut !
Il devait en avoir le coeur net quoi qu'il pense ! Trop réfléchir n'allait pas vraiment l'aider à cet instant  car il était beaucoup trop paniqué pour faire preuve d'un minimum de raisonnement rationnel.
    Il se sentait lui même aucunement logique de s'inquiéter pour un inconnu, lui qui était si égoïste.
    Ouvrant toutes les portes qui lui passait sous la main il finit par trouver une cage d'escalier, ne voulant même pas savoir où elle conduisait, si il y avait un autre étage ou non il la prit sans hésitation ! Grimpant quatre à quatre les marches ne prenant même plus la peine de respirer il s'écrasa sur une porte qu'il ouvrit dans l'élan pour s'étaler à même le sol.
    Son torse soulever par des respirations profondes et courte, trop faible pour se relever tout son corps manquait d'oxygène il finit par ouvrir les yeux et voir des étoiles.

- Vous êtes fou. Dit une voix masculine

    Adam tourna la tête dans la direction de cette voix, toujours couper par les souffles il n'arrivait pas à articuler un seul mot mais il fut soulager de voir Sanzo assit sur la corniche.
...

SUR LA CORNICHE !!

    Adam se releva brusquement s'approchant doucement de lui.

- Ne restes pas là c'est dangereux ! Aller viens avec moi on retourne dans la chambre...
- Non.
- Allez s'il te plaît si on nous trouve ici on va passer un sale quart d'heure ! S'agaça Adam
- Descendez vous.
- Pas sans toi.

    Sanzo eut envie de sourire face à l'insouciance de Adam, il avait prononcé cette phrase presque trop naturellement mais avec beaucoup de sérieux, quand celui si se rendit compte de son sens il s'agitant essayant de s'expliquer, se trouver des excuses tout en se grattant la tête puis riant de gêne.

- Je veux pas rester ici. Dit alors Sanzo pour couper Adam dans ses grandes explications
- Alors on dégage ! Mais reviens par ici tu me fais flipper sur cette corniche !
- On...dégage ? S'étonna le jeune garçon
- Bah ouais on se tire, on décampe, on se barre tout ce que tu veux mais reviens !!
- Non. Redit Sanzo déçu que Adam se moque de lui
- Je suis sérieux Sanzo on se casse si tu veux mais pitié reviens par ici je te jure que je vais faire une crise cardiaque.

    Adam semblait sérieux même si son air en apeuré et quelque peu paniquant aurait put faire croire à une plaisanterie. Sanzo eut envie de rire.
Le photographe avait vraiment une manière très forte de s'exprimer ce qui le rendait vraiment comique. Un tel apaisement que de sentir son coeur se gonfler à chaque rire nerveux de celui ci.
    Jamais personne n'avait eu peur pour lui.

- D'accord.

    Rapidement Sanzo se relève, Adam panique à nouveau le trouvant trop décontracté pour un garçon au bord d'une corniche et lui au bord de la syncope ! Une fois que Sanzo est à la hauteur d'Adam celui ci lui donne une tape sur la tête amicale en riant.

- Ne me fais plus de telle frayeur imbécile !!

    Sanzo le regarde toujours aussi étonné par son aisance avec les autres, sa facilité d'être si familier avec tout le monde et son sourire enfantin le faisait craquer. Etait il en train de rêver ? Non il ne rêvait pas.
 Il baissa la tête de gêne sentant ses joues prendre feu.
    Adam cru qu'il allait se mettre à pleurer à nouveau tenta de lui redresser le visage en s'excusant de la petite tape qu'il lui fait sur la tête et qu'il se soit énerver ainsi sur lui. Seulement lorsqu'il lui releva la visage il remarqua un sourire caché, un jolie sourire et ses yeux plissés faisait briller tout son visage ainsi que ses  joues  rougies. Il resta stoïque face à une telle image.
    Sanzo ne s'était jamais sentit aussi heureux.

- Promis. Dit Sanzo

    Adam lui sourit à son tour avant de lui prendre la main et de descendre ensemble de ce toit, le vent frais ne lui avait jamais fait plaisir à notre photographe !
Il était pressé de retrouver l'odeur horrible des hôpitaux et la chaleur d'une couverture.

Ils étaient assez détendus pour des hommes qui s'étaient aventurés dans un étage certainement interdit aux patients.
Cependant il réussirent à regagner la chambre de Sanzo sans se faire remarquer, ni par leur absence, ni par leur arrivée.
Sanzo se précipita vers l'armoire qui contenait seulement un habit que son père avait du lui ramener pour le jour de sa sortie. Il s'enferma dans la salle de bain pendant que Adam essayait de trouver un moyen pour sortir sans qu'on lui crée des ennuis !
    Le roux ne savait pas tellement comment tout  allait se dérouler mais il avait cette étrange impression que la porte de sa cage était ouverte et qu'il devait sortir avant qu'elle ne se referme, même sans Adam !
Il ne pouvait pas rester ici une minute de plus, les médecins ne le lâcheraient pas si facilement. Ces traîtres.
    Des êtres horribles ! Corrompus ! Sans jamais avoir appeler la police malgré les multiples blessures et contusion de Sanzo, ils avaient bien trop peur, peur du père qui était un homme important ! Beaucoup trop important pour oser risquer son avenir.
    Il avait confiance en Adam, il voulait lui faire confiance même si cela allait peut être le perdre. Il préférait lui faire confiance car il était le seul à être là.

- On y va, dit une voix derrière la porte
- J'arrive. Annonce Sanzo en remettant son pull correctement

    Sanzo sortit de la salle de bain, Adam semblait assez excité par le fait de sortir en pleine nuit. D'ailleurs comment avait il fait pour pouvoir partir ?

- Comment ?
- Hein ?
- Pour sortir. Comment avez vous fait ? Demande Sanzo d'une voix faible
- Bah euh j'ai dis que j'étais un agent du FBI et que tu étais demandé pour une enquête sur le disparition des éléphants roses !!

    Sanzo ne comprit pas que c'était une plaisanterie, ayant très peu de rapport avec les autres et leur humour parfois sérieusement débile il ne fit qu'une simple grimace d'incompréhension. Adam quant à lui semblait un peu gêné par ce grand bide.

- Roh c'est bon je plaisantais ! C'est fou ce que t'as le sens de l'humour. J'ai simplement dit au médecin que tu étais rétablis. Et puis...

    Adam sourit nerveusement en se grattant l'arrière du crâne comme à chaque fois quand il était embarrassé.

- A vrai dire je lui ai surtout promis un rendez vous, ce médecin à l'air de craquer sur moi HA HA !!

    Sanzo ne put s'empêcher de baisser la tête doucement, sentant le rouge lui monter aux joues et une certaine pointe de jalousie. Aurait il le droit à un rendez vous lui aussi ?

- Allez on traîne pas ! On va faire la fête pour ta sortie !!

    Adam tira par le bras Sanzo pour l'entraîner hors de la chambre, ils coururent ainsi dans les couloirs jusqu'à la sortie où ils signèrent des papiers et sortirent enfin, toujours en courant, toujours entraînés par le photographe qui semblait avoir la forme malgré  l'heure  avancée de  la nuit.
Sanzo n'opposait aucune résistance, il se laissait tirer par Adam très surpris par cette manière d'être avec les gens mais au fond tellement heureux qu'il s'en fichait.

Un vent frais lui soufflait dans ses long cheveux rouges, le vent de la liberté...






Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 14:06

    Le vent était doux, le ciel était sombre, on n'entends que le bruit des feuilles froisser sur les arbres et les pas martelant le sol de Adam et Sanzo. Main dans la main, courant aussi vite qu'ils le pouvaient sans se soucier de ce qu'ils faisaient, des conséquences, du lendemain ! Ce qui importait c'était de vivre enfin une nuit de pure liberté. Peut être une seule nuit mais Adam voulait faire ce cadeau à Sanzo.
    Il savait au fond de lui que dés que le soleil se serai levé toute cette féerie disparaîtrai, que les beaux rêves dans les yeux de Sanzo s'assombriront, mais il voulait lui donner une nuit.

- Tu as quel âge Sanzo ? En s'arrêtant devant un grand parc plonger dans la nuit
- Dix sept ans.
- Donc tu n'es pas adulte.
- Non.
- C'est pas cool ! En France ce qu'il y a de bien c'est qu'on est adulte à dix huit ans ! On peut faire ce qu'on veut après, on peut rentrer en boîte, boire de l'alcool, prendre son envole enfin ! Moi je suis français. J'ai vécu en France toute ma vie jusqu'à mes dix huit ans puis après j'ai décidé de venir ici, au pays de la réussite ! Je suis qu'un petit photographe encore, je vis à mes dépends et au jour le jour, tout dépendra de l'envie de mes clients mais je m'y plais ! 

    Sanzo écoutait Adam parler de lui, ses paroles s'élevèrent dans le ciel comme des prières et il n'en perdait pas une seule miette. Se promener ici dans un parc dans l'ombre des lampadaire, au grès du vent avec lui. Il n'avait plus envie de quitter cet endroit, cet instant, cette seconde. Il était bien.

- C'est ma passion la photos, j'ai rien de mieux ! J'ai toujours aimer photographier les choses, les paysages, les cadres, les émotions ! Comme si je voulais capturé un souvenir, pour ne plus l'oublier, pour quand je vieillirai je puisse soupirer de nostalgie en regardant mes photos. Je n'ai pas tellement de souvenir de mon enfance, à vrai dire je ne me souviens pratiquement plus de rien et ça m'a souvent fait pleurer. Je ne veux plus ressentir cette sensation de ne pas avoir vécu ! Je veux tout prendre, tout garder, encadrer !

    Avec tellement de véhément Adam finit par se calmer et se retourner doucement le sourire aux lèvres vers Sanzo.

- Et toi Sanzo ? As tu vécu ?

    Un petit silence avait remplacé le longue tirade d'Adam, il continuait de fixer le jeune garçon un sourire doux, Sanzo se sentait toucher, le coeur battant son plein il n'avait jamais autant été étonné de sa vie. Avait il vécu ? Il connaissait très bien la réponse mais il ne voulait pas lui dire, non il ne voulait pas.

- Je..., commença timidement Sanzo, je sais pas...

    Adam n'en semblait pas surpris, lui aussi connaissait certainement la réponse, il ne l'avait pas posé au hasard ! Il se sentait proche de lui, une liaison c'était formé entre eux, un fil invisible mais certainement indestructible. Leur rencontre était voulu, il avait cette étrange impression qu'ils ne pourra jamais l'oublier. Les yeux fin de Sanzo, ce petit air incertain, la peau usé par les larmes, son sourire timide et presque mutilé. Ses long cheveux rouges l'enchaînant à son destin. Son côtés enfant perdu le rendait presque...craquant.

- Alors viens, murmura Adam en tendant sa main, viens avec moi.

    Sanzo regarda cette main, il était sortit de sa cage en prenant cette main, il ne voulait plus la lâcher ! Il la pris doucement et se sentit soudainement tiré avec force. Projeter contre Adam, encerclé de ses bras protecteur et le visage enfoui dans son coup, Sanzo se sentait enfin protéger. Quelqu'un pensait à lui, cette étreinte le chamboulait et le berçait également, cette étreinte il voulait l'encadrer dans une photos, l'enfermer dans son coeur et ne jamais l'enlever.

- Merci, murmura Sanzo, merci...

    Puis le noir, l'odeur de la peau de Adam, son t-shirt frottant sa joue, une caresse sur la tête et un baiser sur le front il se sentait lourd, les yeux clos ne voyant que des vague forme et une lumière au loin se fermant derrière cette forme. Puis le noir à nouveau et la douceur d'une nuit où il pouvait dire " J'ai vécu ".
    Ce n'est que longtemps plus tard qu'il se réveilla, douloureusement les yeux s'ouvrant peu à peu autour de lui quatre mur et non pas un parc avec de grands arbres et une herbe fraîche, pas de soleil rayonnant, pas de ciel bleu, pas de Adam non plus. Toute cette blancheur lui donnait des nausées, il n'y avait pas Adam, aucune trace de lui comme si tout ce qu'il avait vécu n'était qu'un rêve illusoire de bonheur. Comme si Adam n'était jamais revenu le revoir, comme si ce réveille était le premier.

- Enfin réveiller ! On peut dire que vous nous avez fait une belle frayeur monsieur ! Oh mon Dieu ! Vous avez retirez votre perfusion en dormant ?
- Hein ?

    En effet, Sanzo n'avait pas sa perfusion, une lueur d'espoir vint éclairer son regard. Ce n'était finalement pas un rêve ?

- Dites donc ! Vous devez être très agité pour réussir à sortir une perfusion, ria l'infirmière
- Je...
- Ce n'est rien ne vous inquiétez pas ! Vous n'en avez certainement plus besoin je pense qu'on va vous laissez sortir.
- Maintenant ?
- Dés que votre famille sera venu vous cherchez. En attendant ! Prenez un bon petit déjeuner et puis nous feront quelques examens de formalité pour s'assurer que tout va bien.

    Elle lui apporta ensuite un plateau bien garni, Sanzo n'avait que très rarement manger dans un hôpital contrairement à ce qu'on pourrai croire. Dés que son père le battait il était contraint de se soigner lui même ou de ne pas se soigner du tout. Il n'y a qu'une fois où quand son père l'avait projeter au sol et qu'il s'était cogné sur le coin d'un meuble. Traumatisme crânien. Les médecins auraient dut avoir remarquer ses autres blessures, son corps meurtri et ils l'avaient sans doute remarquer ! Mais comme disait souvent son père " tout homme a un prix ".
    L'infirmière sortit donc après avoir remit la perfusion de Sanzo par précaution et laissa ainsi le jeune homme manger tranquillement. Le regard dans le vide il se ressassait sans cesse la soirée de la veille qu'il avait tant aimé, jamais il n'avait été aussi heureux de sa vie. Il se souvenait de l'odeur de Adam comme si celle ci s'était imprégné en lui, elle circulait dans ses veines et l'enivrait. Mais la réalité le frappait aussi vivement que la foudre, il était seul maintenant et l'heure tant redouté approchait à grand pas. Il se mit à trembler à l'idée que son père entre de sa chambre la haine dans les yeux, sa tartine lui échappa même des mains ! Tombant dans son bol, les yeux s'écarquillant ne pouvant plus s'en enlever ces images horribles, la sensation qu'on le ruait déjà de coup.
    Sanzo entoura son corps de ses bras et se mit à gémir tremblotant de tout son être. Faites qu'il l'oublie ! Faites qu'il l'oublie ! Qu'il lui pardonne, qu'il meurt sur la route ! Il ne pouvait plus endurer cette vie, il le refusait ! Il ne pouvait pas pour...pour Adam ! Il voulait le revoir, le serrer à nouveau dans ses bras et se sentir enfin protéger, une douce chaleur, il ne voulait plus subir ! Il voulait vivre.
    Il avait goûté à la liberté, il ne pouvait plus s'en passer et ça il n'y pouvait rien. Non il ne se laissera pas faire, il s'enfuira si il le faut ! Il partirait loin mais il ne receverai plus les coups.
    Et puis, plus le temps passait et plus sa propre haine se forgeait, sa propre volonté, son envie de lutter ! De résister parce que la porte de la cage était encore ouverte et qu'il ne lui restait plus qu'un obstacle. Alors qu'il se forgeait l'esprit, la porte s'ouvrit soudainement laissant apparaître un homme brun robuste et très bien habillé, ses yeux d'acier transperçant le fragilité de Sanzo qui se sentait tout à coup désarmé.
    Il devait se reprendre ! Il ne devait pas avoir peur ! Il ne devait pas avoir peur !

- Habilles toi, nous rentrons.

    Il ne se fit pas prier, Sanzo se leva doucement de son lit, les jambes faibles et le coeur s'accélérant, il ne savait pas comment il allait pouvoir tenir tête face à cet homme qui le réduisait à l'état d'une vulgaire mouche.
    Sa mouche au ailes coupées.

- Cette tenue..., murmura le père, ouverte ainsi jusqu'à la raie de tes fesses...dépêches toi de t'habiller.

    Sanzo se sentit aussi tôt poignarder, il était comme dénudé, complètement sans défense et horriblement mal ! Apeuré, terrorisé même ! Un frisson de dégoût et les larmes qui perlaient déjà ses yeux.
    Finalement, allait il y arriver ?
    Le père de Sanzo commençait à s'impatienter, la colère qu'il contenait en lui était féroce mais celle ci avait fait monté encore plus l'excitation en voyant son fils si peu vêtu. Un véritable appel au crime ! Celui ci était enfin habiller et il allait pouvoir le punir et se faire du bien à la fois. Cette fois il fera passer l'envie à Sanzo de vouloir le quitter, l'abandonner ainsi !  Voilà ce qu'il avait voulut ! Il voulait l'abandonner tout comme sa mère il voulait partir et le laisser seul.
    Il allait le payer.
    Les papiers étaient déjà signer et Sanzo se faisait casiment traîner dans l'hôpital celui ci n'arrivait pas à ouvrir la bouche pour protester mais son corps lui réagissait assez violemment. Encore trop apeuré pour réussir à se retirer de cette emprise il freinait juste la cadence se faisant toujours tiré plus fort par le père pressé. L'heure approchait, un tic tac frénétique dans la tête de Sanzo, tout son être s'emballait, non déjà la vision de la voiture au loin. Le tic tac encore plus fort, plus rapide, plus frappant, faisant perler son front de sueur, le ventre noué et le souffle coupé aucun mots ne sortaient de sa bouche. Pourtant il sentait qu'il allait craquer, soit devenir fou et hurler de terreur, soit pleurer à genoux sombrant dans une dépression profonde.

- Rentres dans cette voiture.

    Il ne fit rien, telle une machine il ouvrit la porte et entra, le gong avait raisonner. Il était faible, faible face à son père. Son âme avait replongé dans le noir et s'était endormie pour ne pas subir la honte et la douleur. Pour ne pas accepter la réalité. Il était faible et sans défense.

- Sors de la voiture.

    Le corps lourd, les yeux vide sans aucune émotion, il sortit entra chez lui derrière son père. Ses bras le long du corps attendant la sentence, le souffle roque de son père ne réveillait rien en lui juste l'indifférence. Son sourire malsain sur les lèvres il agrippa sa cravate brusquement pour l'enlever brutalement montrant déjà à Sanzo qu'il n'allait pas être doux. Qu'il sera particulièrement violent.

- Tu vas devoir payer mon amour...., ricana le père

" Et toi Sanzo. As tu déjà vécu ? "


- Non.
- Pardon ?
- Non. Tu ne me touchera plus !







Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Jeudi 19 juin 4 19 /06 /Juin 22:50
Le portugal a perdu...je suis vraiment triste !!!
Donc voici une MAJ en conséquence héhé ! Il faut vous en prendre aux allemands...

Pour que vous viviez complètement cet instant je fais le récit à la première personne pour Sanzo. C'est exeptionnelle rassurez vous.





   
En un instant cette phrase avait passé le barrage de mes lèvres, cette phrase qui raisonnait dans mon être et dans la pièce, le temps s'était arrêté. Le souffle coupé j'appréhendais ça réaction, comment allait il réagir ? Qu'allait il se passer ? Aurai je dut me taire ?
    En une fraction de seconde j'ai sentie une puissante frappe m'écraser à même le sol, ma tête semblait comme écrasé par une enclume, un  hurlement horrible était sortie de fond de ma gorge tout ce que j'espère c'était que ma crâne ne soit pas fendu.

- Qu'est-ce que t'as dis ? Il me chuchote à l'oreille alors que je me tortillais de douleur

    Un coup dans l'estomac suivit toute suite sa petite phrase, j'encaissais avec déception et dégoût de moi même. Je n'avais finalement pas réussi à m'imposer, je me retrouvais à nouveau à terre à subir sa fureur et mon petit instant de courage s'effaçait à la seconde. Je haïssais Adam de m'avoir donner cette force, d'avoir fait que je me délivrais de me chaînes car le réveille était plus dure ! La porte était ouverte mais rien n'y faisait ! J'avais les ailes brisé, je ne pouvais plus y échapper et cette proximité de la liberté n'était que plus douloureuse, comme une torture quotidien, un espoir vain et impossible ! Je me hais d'y avoir cru.

- Je vais t'apprendre à me défier !

    Maman...
    Où es tu ? Pourquoi est-ce que tu es parti ? Je vais mourir maman. Je vais mourir. Cette fois c'est la bonne, je vais mourir maman et tu sera sûrement soulager de ne plus savoir ton fils en vie. La délivrance nous attend tout les deux.
    Maman...
    Adam...

- LACHES   MOI !!!!! Je hurle de toute mes force

    J'arrive à arrêter son pied, sans même comprendre encore ces mots qui s'étaient échappés je me relève dans la précipitation, je le pousse rapidement m'étant de la distance. Mon cerveau ne fonctionne plus correctement, les images de Adam me surviennent, elles me dirigent, je ne vois pas ce que je fais, je ne contrôle pas ! Je cours dans la maison, je manque de glisser et m'écraser par terre mais je cours dans la peine ombre, je cours encore jusqu'à apercevoir la porte de derrière dans la cuisine, je me précipite dessus, dans un élan ralentit, mon père juste derrière moi. J'entends sa respiration, je sens sa rage me faire frissonner, me faire trembler de peur ! Je ne peux plus m'arrêter, je ne peux pas ! Sinon il me tuera ! Il va me tuer ! AIDEZ MOI !!!
    Je cours à n'en plus respirer, je sais qu'il n'est pas loin, je sais que ça va mal finir ! Mais je dois saisir cette chance ! Je dois sortir, la porte n'est plus qu'à quelques pas ! Je peux y arriver ! Encore plus loin ! Sortir de cette air si froid ! Emmener de mon monde et rencontrer le votre ! Adam ! ADAM ! DONNE MOI LA FORCE D'Y CROIRE UNE DERNIERE FOIS !!! Encore un peu ! La poignet, je tends la main je la tend, je sens la poignet, je la tourne, mon visage grimace, je tire sur la porte !

    Néant. Désespoir. Silence. La cage se referme sec et cette porte est verrouillée.

    Si Dieu existe il doit bien se moquer de moi. Si Dieu existe il doit se pisser dessus. Moi, tout vient de s'éteindre.
    Mon corps entier s'écrase sur la porte, la vitre se casse avec le choc de ma tête, je sens un liquide chaud descendre entre mes yeux, mon corps s'écrase par terre et des débris de verres viennes me couvrir. Une poigne ferme, il me soulève comme une plume, un coup violent dans l'estomac je n'arrive plus à penser tout mon être se meurt. J'ai perdu la partie.
    Un autre coup dans la mâchoire, puis la chaise qui s'abat sur mon dos, je m'étale à nouveau au sol à moitié conscient sentant la douleur me brisé les os, les muscles, une douleur tellement forte que ma voix se perd dans le vide. Sa haine, sa rage, je sens toute la colère qui émane de lui ! Il est fou de rage, ses yeux brillent, ils me transpercent brutalement ! Un autre coup dans le crane, il me soulève à nouveau par le t-shirt et m'envoie valser sur la table faisant tomber tout les meuble derrière moi. Je ne peux plus bouger, j'ai mal, horriblement mal, mes membres me font crier, je bouge à peine les yeux qu'une douleur atroce me tiraille ! Il revient. Un autre coup dans le mollet, un cri strident raisonne dans la maison, je ne suis plus que le spectateur de ma condamnation, le témoin d'un massacre ! Des coups de pieds violent dans le dos, un craquement sourd qui me fait tourner de l'oeil, des cris, des larmes, la douleur, la haine, la plainte, un martyre !!! Le début d'une descente aux enfers.

- T'AS VOULU ME QUITTER HEIN !! TOI AUSSI T'AS VOULU ME QUITTER !! FILS INDIGNE  !!! MOI JE  T'AIME ! JE T'AIME ET TU M'ABANDONNES !!!! TU VAS PAYER ! POUR TOI, TA MERE TOUT !! TU VAS PAYER POUR TOUT CE QU'ON M'A FAIT ! TOUT EST DE TA FAUTE !!! CREVES ! CREVES ! CREVES ! CREVES !

    Mes yeux ne peuvent se fermer sous le mal, je me sens destiné à souffrir pour mieux partir, souffrir au maximum ! Que tous les plus grands martyr en seraient jaloux. Je sens un souffle sur le côtés de droit, un énorme coup m'explose le moitié du visage, je hurle à nouveau ne pouvais plus faire un mouvement. Il continue derrière par des coup de chaise sur le dos, puis le pied de la chaise qui s'était brisé m'enfonçant des clous dans la peau ! M'extirpant encore des hurlements horribles ! Presque animales ! J'ai l'impression que tous mes os ont craqué, mais il ne semble ne pas en avoir finit avec moi, j'entends ses pas plus loin. Le noire entoure mes yeux, je me nois dans mes larmes et sens que la fin n'est plus très loin. Faites qu'il est finit...mon corps se meurt, mon âme s'envole.

- Tu ne partira plus..., il dit essouffler

    Pas un bruit, l'attente horrible de quelque chose, mes yeux s'éxorbitent presque en sentant une chose fine pénétrer dans ma chair, dans ma cheville. Que....

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH


* * *

    Adam se réveille soudainement en sursaut, la sueur sur le front, son coeur palpitant il se retourne plusieurs fois pour vérifier qu'il n'y a personne derrière son lit, il regarde même en dessous ! Il a toujours eut peur des monstres sous son lit.

- C'était juste un cauchemar ? Putin j'irai plus jamais voir Emy quand elle est entrain de s'épiler ! OUA ! Je rêvais d'une centaine de bande de cires m'attaquer pour m'enlever mes poil pubiens...
- DORS BORDEL ! Hurle une voix féminine à l'autre bout de la pièce
- C'est de ta faute aussi !!
   
    Un coussin vint s'abattre sur la tête de Adam alors qu'il allait enchaîner sa phrase.

- Oh ! Se vexe-t-il en lui relançant
- Heureusement que tu vise aussi bien. Dit elle en ricanant
- Quelle heure est-il ? Cinq heures ! Bon je vais aller voir Sanzo.
- Le petit suicidaire ?
- Ne dis pas ça.
- T'as craqué ?

    Un silence pesant suivit la question d'Emy qui avait dit à moitié endormis se redressa vivement faisant sursauter Adam qui s'était perdu dans ses pensées.

- T'as craqué ? Toi ? Adam ?
- Je me sens coupable ! Ce gamin il...comment dire ?...il est...Enfin je veux dire il m'obsède ! Je me rends compte que je lui ai donné de faux espoirs et je me sens mal par rapport à sa situation ! Je veux pas qu'il se suicide à nouveau par ma faute !
- Ça va les chevilles ? Tu peux encore passer ta tête par la porte ? Se suicider pour toi ? Et puis quoi encore !

    Emy se retourna à nouveau engouffrant son visage dans son coussin moelleux.

- Tu veux savoir ce que je crois ? Insista Emy
- Franchement ? Nan !
- Bah tu vas le savoir ! J'entends que ce ce prénom depuis que tu l'as rencontré sur le pont ! Alors arrête de croire que t'as pas de coeur ! C'est pas vrai et tu le sais. Je crois même que t'as un coeur énorme...
- Je ne veux pas..., murmura Adam, je ne veux pas qu'il souffre à cause de moi...

    Adam avait un regard nostalgique et finalement se décida à sortir de son lit sous le regard inquiet de sa colocataire. Elle soupira par la suite lasse de voir dans ses yeux autant de solitude et de remords ! Adam était beaucoup trop compliquée pour elle ! Heureusement qu'elle préférait les hommes plus grand, plus brun et un peu plus dure ! Son ami était beaucoup trop moue-moue.

- Je me demande à quoi ressemble ce Sanzo ?

    Sous sa douche Adam ne faisait qu'y penser, aux fines courbes de Sanzo, ses petits yeux bleu foncé noyer dans un précipice de désespoir mais ce qui était encore plus merveilleux c'était son sourire ! Un sourire si innocent à faire craquer n'importe qui ! Il semblait si fragile, si heureux lorsqu'il souriait ! On a envie de lui décrocher la lune, de lui donner les étoiles, de se donner totalement à lui pour qu'il garde ce sourire à vie.
    Emy avait peut être raison...Sanzo l'obsédait un peu trop pour une simple compassion, si jamais il lui en voulait ? Après tout il l'avait laissé seul à l'hôpital ! Et si jamais il ne voulait plus le revoir ? Et si il l'avait oublié ? Si il le détestait ? Peut être qu'il le détestait ! Le coeur d'Adam se serrait sous les jet d'eau chaude, il entoura son corps de ses bras sentant un vide, un manque...
    Il ne pouvait pas se voiler la face. Sanzo lui manquait.




Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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