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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

C'est comme la masturbation...

Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 01:11

 

 



    " Je préfère qu'on arrête là..."



    Il n'était pas comme les autres, il avait ce regard fuyant, ce souffle presque trop rapide, l'expression de son visage était trop douloureuse pour être honnête. Avait-il honte ? Avait-il peur ? Peur de ne pas être convaincant, peur que je me mette à pleurer dans ses bras comme un gamin ?

    " Ce n'est pas toi, c'est moi..."

    Cette voix fluette, cette façon de regarder le sol intensément, les mains dans le dos se triturant les doigts, je pouvais entendre son cœur battre d'ici, je pouvais comprendre la signification de cette phrase comme si c’était moi qui l’avais inventée.


    " Je ne pourrais jamais te rendre heureux... "


    On essaye de trouver des excuses, de se défendre, de rejeter la faute sur les autres parce qu'on ne veut pas être le méchant dans l'histoire. On veut être celui qui se fait plaindre, on veut être la victime et celui qui devrait pleurer à la base ! Mais ce n'est jamais comme on le veut.


    " Je supporte pas tout ce monde autour toi..."


    C'est presque trop facile. Je souris sournoisement, le bras posé sur mon bureau tenant ma tête, je suis du côté fenêtre. Je ne lui avais jamais rien demandé, il était venu à moi tout seul comme un grand. Il avait passé des heures à me suivre pour me supplier de sortir avec lui, il n'arrêtait pas de m'appeler chez moi rien que pour qu'il entende ma voix. Il était à mes pieds comme un chien et pour moi il n'était rien. Je l'ai simplement baisé comme si c'était n'importe quel autre conquête, je me suis vidé en lui sans me soucier de ses sentiments sans jamais prendre en compte ces " Je t'aime ". Cette phrase qui me donnait la gerbe à chaque fois qu'on me la disait, cette façon de jouer les soumis. Tout ceci était d'une hypocrisie sans nom, je ne lui ai jamais rien promis, ses yeux se trahissaient, je déteste ces trois petits mots qui se disent aujourd'hui comme un "bonjour", cette formalité, cette dévalorisation d'une phrase symbolique. C'est chiant, comme la masturbation, c'est long et on attend... on attend que quelqu'un nous le dise avec sincérité... A quoi bon se leurrer ! De nos jours pour créer le monde il faut du sexe et de l'argent. C'est la source du pouvoir.


    " Même quand je te largue tu ne me regardes toujours pas... "


    Un sourire malsain défigure mon visage, mes yeux s'étirent, je reste à le fixer et finalement il a raison. Même si il me largue, je ne le regarde toujours pas.

    Tout ça me saoule, c'est comme la masturbation, c'est long et on attend que quelque chose d'intéressant vienne nous faire palpiter, nous rende fou, nous excite, nous donne de l'adrénaline. Je me fais chier dans ce monde, quand est-ce que je pourrais m'amuser ?


    - Link ?!

    

     Je me retourne à l'appel de mon nom, le visage toujours aussi blasé je n'avais même pas remarqué que l'autre s'était barré. Costia* me regarde, il se tient sur le chambranle de la porte de la classe et me sourit comme si une idée merveilleuse lui avait traversé l'esprit. Ses yeux bleus s'illuminent et des cheveux courts brun foncé lui donnent cet air intelligent qu'il conserve depuis des années. Le genre beau mec et fort en tout.


   - Hum ? Je grommelle.

Je m’ennuie.

   - Si on montait un groupe ?




* Costia s'appelle en fait Constantin mais en Russie plus tu deviens proche avec une personne plus tu diminue son prénom. Costia est la dernière forme qu'on peut donner au prénom Constantin. Fin de l'explication.





A suivre..
Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 16:14











Hey you Mrs I don’t know what the fuck your name is

I’m drawn to you something magnetic here

If I could approach you or even get close to the scent that you left behind Id be fine

No doubt (no doubt) that you bring out (bring out) the animal inside

I'D EAT YOU ALIVE!!!! i'd eat you alive.....

I'D EAT YOU...


    - Stop ! Je m’exclame.

    - Quoi encore ? Grommelle Costia.

    - Pourquoi est-ce que je suis obligé de chanter cette merde ?

    - J'espère bien que tu plaisantes ? Sors de ses gonds le batteur.

    - Je suis désolé mais les paroles font pitié...

    - C'est moi qui les ai écrites, me menace du regard la seule fille
      du groupe.


Je la regarde, un sourire s'affiche sur mon visage. Un sourire moqueur.


    - Je comprends mieux…

    - Répète un peu face de cul ! S’énerve la bassiste.

    - Quand tu veux chatte en rut !

    - On se calme s’il vous plaît.


Costia nous sépare et me caresse la tête avec son air totalement niais.


    - Calme toi Link, t’es de plus en plus excité ces jours-ci,
      serait-ce le fait qu’on va se produire sur une grande scène ?

    - Non c'est le fait qu'il est en manque ! Rit la bassiste en me
      tirant la langue.

    - C’est ce que t’aimerais sale truie !

    - Vous êtes impossibles, s’exaspère Costia.

    - REVEILLES TOI ASH OU JE T'EN METS UNE ! Je crie les nerfs à fleur
      de peau.

    - Vous entendre vous disputez moi ça m'endors, vous m'excuserez je
      crois que c’est l’habitude.

   
    Il baille puis se frotte les yeux. Un sourire s'affiche sur son visage quand soudainement il pose ses pieds sur sa batterie et s'étire comme un chat. Ils m'épuisent tous ! Dire que je croyais que j'allais enfin m'amuser... Je m'énerve trop vite ces jours-ci, qu'est-ce qu'il me prend... Je sais ce qui va pas. C'est elle ! Elle a rien à foutre dans notre groupe, Ashley passe encore mais Yue n'a rien à faire là.

    Je m'écroule sur ma chaise, je reprends un air naturel en sortant une cigarette de la poche de ma veste. Je veux pas la voir, je veux même pas qu'elle me regarde. Le fait qu'elle soit dans mon groupe m'énerve et tout le monde sait que je m'énerve vite. Une véritable boule de nerfs quand on  me cherche. Rares sont les personnes qui m'énervent autant et d'habitude je suis d'un naturel assez calme, je dirais même effacé. En fait je suis ce qu'on peut appeler un je-m’en-foutiste pro. J'emmerde le monde puisque le monde m'emmerde. Voilà ma devise chacun pour sa peau et tout le monde est content, personne ne me tient tête j'en ai fait pleurer des centaines parce que je sais où ca fait mal. Je ris de leur larmes, je m'en fou puisque pour moi ça ne change rien. Mais elle, elle a une trop grande gueule.


    - Link, fais un effort, c’est une bassiste de talent ! J’ai pas
      trouvé mieux. Me rappelle Costia mais, ce n’était pas une demande,
      je voyais dans ses yeux un ordre direct.

    - Faites ce que vous voulez moi j'arrête pour aujourd'hui de toute
      manière.


    Je récupère ma veste et tire une nouvelle bouffée de ma cigarette avant de lancer un bref signe d'au revoir aux autres. Cette idée de groupe était certainement le truc le plus con que j'ai jamais entendu mais au fond... j'ai l'impression que toute cette haine qui gronde en moi, ce côté malsain, cette envie de faire souffrir tout le monde s'échappe le temps d'une musique, d'une parole hurlée comme un appel. J'approche d'un vieux café, la porte couine quand on la pousse mais, on dirait pas comme ça, ce café est l'un des plus fréquentés par les jeunes. A peine la porte ouverte un nuage de fumée s'échappe de l'endroit, je jette ma cigarette dehors et en sort une autre. Je m'assois au comptoir et commande un demi comme à mon habitude. Très vite Costia ouvre aussi cette porte accompagné d’Ash qui tire une tronche horrible.


    - Hey Constantin ! S’exclame un gars baraqué.

    - Fujiara ! On consomme bien à ce que je vois ? Rit Costia.

    - Et ouais fidèle au poste !

 

    C'est la famille de Costia qui tient ce bar.


    - Je déteste cet endroit, se plaint Ashley en léchant sa sucette
      au citron.

    - Pourquoi tu ne nous a pas attendu ? Me questionne Costia.

    - J’aurais dû ? Je me moque.

    - Oui.


    Ash pose sa tête entre ses bras sur le comptoir en murmurant un rythme de musique, Costia s'assoit entre nous deux et commande une vodka, je finis mon verre et ma cigarette par la même occasion puis je me retourne dos au bar les bras dessus.


    - J'ai l'impression que tu vas mieux, murmure Costia faisant 
      tourner son verre qui contenait plus qu’une gorgée.

    - Hum ?

Je prends une nouvelle cigarette.

    - Le dernier était spécial pas vrai…


Je regarde son profil sans aucune émotion.


    - Il t’a blessé lui pas vrai ?

    - J’comprends rien, dis-je en crachant la fumée.


Il me regarde enfin dans les yeux, les sourcils légèrement froncés, un regard tranchant.

    - « même si je te largue tu ne me regardes toujours pas… » Il t’as
      blessé n’est-ce pas ?

    - Ecoute Costia, tu t’inquiètes trop crois-moi. Comme toujours ce
      n’était qu’une paire de fesses, rien de mieux.

    - Hum.

    - S’il vous plaît on rentre. Je commence vraiment à m’endormir.

    - Chez moi sept heures ? Annonce Costia en buvant cul sec sa
      dernière goutte.

    - Sept heures et demie, reprend Ash en descendant de son siège.


    J'écrase ma cigarette remonte le col de ma veste et prends la route avec Ashley. Il jette le bâton de sa sucette par terre avant de sortir puis respire un grand coup arrivé dehors. La buée qui sort de sa bouche montre qu'en fait il baille.


    - C’était une dure journée n’est-ce pas ? Il me demande un grand
      sourire sur les lèvres.

    - Surement.

    - Comment tu fais pour rester éveillé toute la nuit et arriver en
      forme en cours ? Il me demande en me détaillant d’un regard
      sceptique.

    - Je suis insomniaque moi.

    - Je pourrais pas moi ! Il farfouille dans ses poches et sort une
      nouvelle sucette.

    - Tu vas finir diabétique à force de bouffer toutes tes saloperies !
      Je me moque.

    - Et toi, tu vas crever d’un cancer.


Il remonte la fermeture de son blouson.


    - Je rigole bien sûr… il dit en baissant un peu la tête.

    - T’es pas obligé de sourire quand ça va pas…


    Il tourne le visage étonné d'abord, il retire sa sucette de la bouche et s'arrête soudainement. Je lui souris puis reprends la route, il laisse échapper un petit rire nerveux et me rattrape par la même occasion.


    - Tu sauras toujours lire en moi comme dans un livre ouvert, il dit
      simplement en regardant le ciel couvert de gros nuages blancs.

    - Je sais lire en tout le monde.

    - Sauf en toi-même.


    Je sors une nouvelle cigarette et lui met une légère tape dans le dos qui le fait rire, il a toujours eu ce visage enfantin, un visage trop mélancolique pour être heureux. J'ai beau savoir ce qu'il ressent il n'a jamais voulu parler de son passé, c'est une chose qui le bloque assez. Il se cache derrière un caractère bien à part, inconscient du reste du monde, insouciant, toujours dans la Lune. C'est un gamin qui a grandit trop vite...

    On l'a connu au collège, à l'époque les profs l'avaient déjà en horreur ! Il était toujours entouré de plein de monde. Tout le monde était attiré par son côté Américain. Il se fichait éperdument des règles, un peu comme moi. Depuis cette fois où je l'ai trouvé endormi sur un banc près des cerisiers il est devenu mon protégé...

" Pourquoi est-ce que tu pionces tout le temps ? "

" Pour mieux rêver..."


    - Dors bien. Je lui lance avant de continuer mon chemin.


    Je tourne la prochaine rue à droite, je marche encore vingt mètres et me voilà devant chez moi, j'ouvre la porte puis quitte mes chaussures dans l'entrée. Je marche en trainant les pieds, je prends le mot accroché sur le frigo et le jette sans même prendre la peine de le lire, je sors une bière et la bois en montant les escaliers. Ma chambre à encore été rangée avant mon arrivée. J'ouvre mon armoire faisant coulisser la porte, un jean délavé large, ma paire de pompe, un sous pull blanc et un gilet à capuche manches courtes suffiront amplement pour ce soir. Un boxer blanc je file dans la salle de bain avant que Satsuki arrive.


    - Linkichou ? Où es-tu ?


Elle est là.

Je sors de la salle de bain une fois fini, habillé je prends mes cours pour demain avec quelques affaires. Je descends les marches rapidement, elle est dans la cuisine et pose un sac de courses au sol avant d’en sortir une petite boîte puis me remarque.


    - Tu dors chez Nicolayevich-san ?

    - Oui.

    - Viens dire au revoir à ta mère au moins !


     Je la regarde un moment, puis le lance un bref "au revoir" avant de sortir de la maison et m'allumer une nouvelle clope. Je prends une grande bouffée faisant encore plus de fumée, je cherche mon portable dans ma poche et compose le numéro d’Ashley.


    - Mouais ??

    - Debout sale feignasse ! Je te signale qu’on doit aller chez
      Costia ce soir.

    - Je t’attends dehors.


    Une fois arrivé devant chez lui, il s'amusait avec sa sucette la tête posée sur le mur du porche. Il se lève lourdement s'emmitoufle dans sa veste puis se frotte les mains en soufflant dessus.


    - Ça sent la neige, il dit en jetant le bâton de sa sucette.

    - Hum.


La neige…


    - T'as été trouvé par ta mère adoptive un jour de neige si je me
      rappelle bien...

    - Hum.

    - Yuki m'a donné mon premier baiser un jour de neige aussi, il
      sourit nostalgiquement.

    - Tu devrais peut-être te faire à l’idée que t’es complètement gay !

    - Je ne le suis pas.


    Je m'arrête brusquement et l'attire à moi violement, il reste perplexe, je caresse du bout des doigts sa joue, je le sens frémir, terrorisé, n'arrivant toujours pas à calculer la situation. Sur mon visage se dessine un sourire pervers, l'atmosphère devient plus chaude mais Ash ne fait toujours aucun mouvement, tétanisé sur place.


    - Tu ne l’es pas hein…


    Je passe ma langue sur sa lèvre inférieure. Ses yeux s'écarquillent d'avantage, je souris et commence à lui mordiller la lèvre. Je vois ses joues rougir d'un seul coup, ma main droite passe dans son cou remontant dans ses cheveux couleur de miel, ses yeux bleus brillent sous les lampadaires. Je ne devrais peut-être pas jouer avec lui...

    Je le repousse alors soudainement reprenant le chemin les mains dans les poches, il me rattrape par le bras et me retourne les yeux lançant des éclairs.


    - Tu n’es pas obligé de sourire si tu te sens mal ! Je te
      connais assez bien pour savoir que quelque chose te perturbe !

    - Tu n’es plus hétéro tu vois…

    - C’EST PAS LE SUJET BORDEL ! Crie Ash. Tu l’aimais, pas vrai ?
      T’étais amoureux ? Et maintenant, tu veux te venger encore et
      encore ! Ce que tu ne comprendras jamais Link, c’est que dans
      ce genre d'histoire ce ne sont pas eux les idiots qui tombent
      amoureux de toi et découvrent un homme sans cœur ! Le problème
      c'est que c'est toi qui tombe amoureux d'eux et refuse cette
      idée alors tu les rejettes. Quand est-ce que tu vas grandir ?
      Quand est-ce que tu voudras rêver à nouveau Link ?


« Moi. Je ne rêve plus… »


    La fumée de ma cigarette me passait devant les yeux, nous étions en face de la maison de Costia, le visage impassible et le sien compatissant. Quelque part il avait fait briser quelque chose en moi, ce que je ne savais pas c'était que derrière la fenêtre de l'étage un autre homme aussi avait sentit quelque chose se briser en lui...



Deux persos gardé pour l'instant :
Ashley et Yue !
Merci à vous !! ^^





Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 13:24
      

    - C'est moi qui écrirai les paroles de nos chansons.

    Costia s'arrête de manger sa frite dans le paquet de chips en me regardant, j'entends les souffle réguliers de Ash qui s'est endormis sur le lit où je suis adosser. J'avais dis cette phrase avec sérieux, au fond de moi j'en avais peut être l'envie sombre et secrète d'écrire mes propres paroles, c'était certainement la raison par la quelle je détestais autant Yue notre bassiste. Même si le faite qu'une fille soit dans notre groupe ne m'enchante toujours pas.
    Je savais que cela allait l'étonné, je savais aussi qu'il ne me dirai pas non et je savais sans doute qu'il me sourirait comme il le fait toujours. Un doux sourire illumine son visage, il se tient aussi adosser au lit à côtés de moi un peu avachit sur le sol il n'avait pas dit grand chose de la soirée. J'ai attrapé la guitare sèche poser contre le bureau et j'ai commencé à jouer quelques notes de notre prochaine chanson...
    Une chanson dont les paroles me venaient peu à peu, mes doigts faisaient vibrer les cordes sensibles de mon âme. J'étais peu être un peu trop aveugle, peut être un peu trop con pour voir que tout ce qui arrivait était de ma faute et que c'est moi qui endure les conséquences. Coupable et victime à la fois.


It might take too long to turn the lights back on I guess I lay awake, I guess I'll lay here and pray
Could you pour me one more drink? A glass of gasoline
Help me burn my pain, light me up in the rain
My so-called life is so good


   
Mais je ne changerai pas du jour au lendemain, c'est un caractère que j'ai forgé durant dix sept année sans jamais laisser passer une seule erreure, sans jamais avoir laisser quelqu'un entrevoir celui qui est caché dans sa grotte sanglotant dans les neiges éternelles, les larmes gelée par la froideur de mon coeur. Je suis ce que je suis et ça me plait.
    Costia me scrutte entrain de jouer de sa guitare, je le sens s'approcher un peu plus et me la prendre des mains une fois que j'ai finit, d'une voix chuchoter il me dit que la mélodie que je venais de composer était certainement notre prochaine chanson. Mon esprit est vidé. L'envie de dormir peut être ? L'envie de me réposer sur ses épaules, ces épaules qui ont l'air si large pour porter ce malaise que j'endure chaque minutes que Dieu fait. Un animal agressif et craintif voilà selon à quoi je ressemblais. Un teigneux, un boule de nerfs, un esprit contradictoire, un sadique, un homme de mauvaise foi. Pour être exacte je ne me sens pas à mon aise dans son monde, je n'y es pas ma place, je n'aurai certainement dut ne jamais naître ! Après tout en enfer je suis sûr que je m'ennuierai moins. A la recherche perpétuel d'adrenaline et d'action, ma vie n'a pas de but car mon but c'est d'en trouver un dans la vie. Une question sans réponse : c'est tout ce que j'ai trouvé...

Why ?

    Je soupire de lassitude et je pose ma tête sur les jambes de Costia pendant qu'il continue de manger sans vraiment avoir faim. Pas étonner le moins du monde je commence à le tirer par le t-shirt comme un enfant ferai, il me regarde de son regard vert perçant je profite de cette instant où je peux lire en lui. Il me tend une chips que je mache rapidement.
    Costia est quelqu'un de très mystérieux, il parait enjoué à longueur de journée mais au fond personne ne sait vraiment ce qu'il pense. Pas même moi.
Physiquement je suis beaucoup moins fort, il est plus grand et a une carrure plus impressionante. D'une taille plus petite, les cheveux d'un brun plus clair et bien évidement des yeux aussi foncés que le charbon. Je n'ai absolument rien de spéciale. Ce n'est pas mon physique que les autres trouvent attirant mais ma solitude, je les intrigues, je les facinent, je les intimident et au final ils me suivent. J'ai toujours sut que j'étais gay et je l'assume totalement même si j'ai toujours eut des problèmes avec ça ! Je suis dans un lycée assez traditionel. Les professeurs me détestent, les élèves homophobes m'insultent mais je les ignore, étrangement ils ne m'énervent pas sauf si ils me touchent. Là ca devient autre chose...

- Tu n'as pas sommeil ? Me demande Costia
- Non.

    Il détourne le regard et continue de manger. J'ai l'impression que quelque chose l'enerve ou le tracasse, quelque chose l'empêche lui aussi de dormir.

- Je te retiens pas.
- Je n'ai pas sommeil non plus.

    Menteur.

- Si tu ne me dis pas ce que tu as...
- Qu'est-ce que tu fera ?
- Absolument rien. Rien que tu puisses aimer en tout cas...

    Il me défi du regard. Il sait très bien que je ne suis pas du genre à le laisser se morfondre, j'ai beau être un enfoiré affectif Costia est le seul être sur terre qui compte vraiment pour moi. Il l'a toujours été, il sera toujours là. Même quand j'en avais pas besoin !

- Accouches.
- Confidence pour confidence.
- Ok.
- Tu étais amoureux de ton ex ou pas ?
- Je l'étais.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Je ne le savais pas.
- Hum...
- Crois moi que je suis le plus surpris dans cette histoire, mais je dois reconnaître que c'est comme ça et j'y peux rien ! Seulement maintenant c'est finit je redeviens le Link que tu as toujours connu.
- Non tu as changé Link...
- Bien ou mal ?
- Mal.
- Pardon ?
- Tu es pire.
- Pire ?

    Je lui envoie un grand sourire.

- Je sais bien que quand tu as ce sourire tu es vexé. C'est t'as façon à toi de pleurer, un grand sourire bien mesquin pour montrer ta cruauté mais au fond je sais que je te blesse.

    Et tout ça sans une émotion.

- Et je sais bien que quand tu me fais se reproche c'est toi qui m'en veux...
- Pas du tout.
- T'es pas un Saint Costia tu peux aussi gueuler quand ça va pas.
- Je préfères pas. Je ne suis pas comme toi.
- La tu me blesses vraiment. Puis je me met à rire

    Le silence s'installe, une boule dans ma gorge se forme et finalement je le quitte pas du regard avec indifférence même si au fond tous mes méninges se mettaient en quatre pour savoir pourquoi est-ce qu'il se mettait soudainement à bouder. Ca ne lui ressemble pas. Il me regarde à nouveau, replace une mèche de mes cheveux qui se promenait devant mes yeux puis il se penche pour me déposer un baiser sur le front.

- Oublies ce que j'ai dit. Va te coucher maintenant. Pronnonce Costia dans un murmure
- Je ne suis pas d'accord. Tu ne me fais pas confiance ? Je ne suis pas capable de comprendre ? Qu'est-ce que ca veut dire hein ? Quand est-ce que tu es devenu si faux avec moi ? Je croyais que tu réservais ce masque pour les autres.
- Tu boudes ?
- Je ne boude pas.
- Moi non plus.
- Menteur.

    Il relève ma tête et se lève à son tour se dirigeant vers son futon pas loin, il commence à enlever ses habits tout en me tournant le dos. Une colère grondait en moi ! Je n'arrivais pas à croire ce qui ce passait, mon plus fidèle ami, celui pour qui je donnerai ma vie ! Il m'ignore totalement. Dans ce monde de merde on essaye tous de se protéger à sa façon si Ash choisi le violence je choisi l'indifférence et Costia préfère le sourire sous toute situation qui le déplait.

- Tu crois qu'un jour je pourrai moi aussi tomber amoureux ? Annonce soudainement Costia

    Si ca avait été quelqu'un d'autre je lui aurai simplement répondu que j'en avais rien à foutre qu'il tombe amoureux ou non, si ca avait été quelqu'un d'autre je ne lui aurai sans doute pas répondu.

- Sans doute.

    C'est tout ce que je pouvais repondre. Est-ce qu'un homme qui n'aime personne peut il vivre ?
    Je me suis levé, j'ai oté mes habits rapidement restant juste en boxer j'ai franchi quelque pas et je me suis couché au côtés de mon ami. Il n'a pas bronché, il n'était pas étonné, il m'a simplement serré contre lui en murmurant un merci.

- La vie est nul à chier, y a pas dire on sait pas trop ce qu'on fout ici. Tout nous dégoute, rien ne nous plait, rien ne nous inspire ! On est stressé à longueur de temps pour reussir son avenir alors qu'au final il nous reste plus qu'à crever seul. Je trouve ca vraiment chiant. Je n'y trouve aucun interet, aucun goût mais ce dont j'en suis sûr c'est que sans toi je me serai certainement mis déjà une balle dans la tête alors s'il te plait Costia fait moi confiance. Je te protégerai ! Je laisserai personne te blessé. Le premier qui ose te faire pleurer je le bute.

    Pour toute réponse je ressens une étreinte plus forte, il se niche dans mes bras et le menton posé sur le dessus de sa tête je lui caresse longuement les cheveux jusqu'à ce que je sente qu'il se soit finalement endormis. Nous veillons l'un sur l'autre, nous sommes les parties d'un même tout et rien ne pourra me séparer de Costia.

Pas même lui.




   
 
 


Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 19:57
  

     Aussi longtemps que je me souvienne aucun professeur n'avait reussit à dominer Ashley, il faisait toujours ce qu'il voulait, ce qui l'arrangeait, ce qui lui plaisait ! Il n'a jamais perdu la face, il a réponse à tout et se planque souvent dans son attitude "insolante" pour cacher sa sensibilité.
    Il est "bi" selon lui, aimant les deux sexes à volonté. Aussi longtemps que je me souvienne il ne s'intéresse pas tellement au sexe ni à la vie de couple, il attend la perfection ou tout simplement celui qui saura capable de l'aimer comme il est, sans jamais vouloir le changer. Un garçon d'une beauté rare, un visage doux et enfantin, un diable caché au fond des yeux, une carrure plutôt fine et pas tellement musclé il fait ma taille de beau cheveaux châtin virant sur le roux, des yeux d'un bleu de cristale.

    Je me souviendrai toute ma vie de son arrivé dans ma classe au collège, je devais être en quatrième quand soudainement il est rentré donnant un coup de pied dans la porte. Le professeur a sursauté de frayeur et les élèves le dévisageaient, il s'est approché du tableau un immense sourire trônant son visage il a tout simplement dit :

- Je m'appelle Ashley je vous demanderai de m'appeler Ash en ma présence. Je viens d'emmenager à Kyoto, j'ai hâte de faire votre connaissance.

    Suite à quoi le professeur à reprit ses esprits et a bien poussé une gueulante pour lui expliquer qu'on entre pas comme ça dans une classe. Cependant le petit nouveau n'étais pas genre souriant avec les professeurs il s'est contenter de le regarder avec un sourire ironique puis il a demandé à ce qu'on ne l'interroge pas durant le cours, il détestait être réveiller. Il avait l'air tellement sérieux que tout le monde éclata de rire, j'ai cru d'abord que c'était une simple plaisanterie pour se moquer du professeur mais il semblait qu'il ne rigolait pas du tout. Il s'est bel et bien endormis sur sa table en cours d'Histoire. Il était à mon opposé, j'étais sur le côtés fenêtre et lui contre le mur, je le regardait à l'autre bout de la classe. " Enfin un peu d'action " c'est ce que je m'étais dis. Il était une sorte d'attraction pour moi, un jouet, une ditraction dans ce monde si fade et si ennuyeux. Je le trouvais terriblement sexy, sa façon de parler si poliement et cette manière tellement insouciante de s'adresser au gens sans jamais ce soucier de ce que les autres pouvaient penser de lui. Il était véritablement intéressant, un specimen rare.
    Il était une fois venu me voir pour me demander de lui montrer la salle des professeurs étant convoquer au conseil disciplinaire, je me souviens lui avoir dit de se demerder. Je n'ai jamais été sociale même si son comportement me plaisait, je ne montrais que du mépris pour les autres. J'étais solitaire et en même temps entourer d'hypocrite voulant obtenir mon amitié, mon attention, moi. Je n'étais pas à donner, ni à vendre, j'étais seul et je refusais le moindre rapprochement de cette fourmilière, j'aimais regarder se developper les autres d'un oeil externe, je ne me sentais pas humains. J'étais un marginal, hors de la société, mis ici par erreur de selection naturel.
    J'étais dans un collège privé. Costia dans un publique. J'étais bel et bien seul dans cette prison de plus.

- Pourquoi est-ce que tu pionces tout le temps ?
- Pour mieux rêver.
- Moi. Je ne rêve plus.

    Il avait l'air si heureux dans sa vie qu'il m'enervait presque ! Le bonheur n'existe pas ! Sinon on serai pas à sa recherche perpétuel n'est-ce pas ? Enfin moi c'est ce que je pense. Je crois que celui qui ce dit heureux n'est pas bien ambitieux, il se voile la face il suffit d'ouvrir les yeux pour voir qu'on ne pourra jamais être heureux, je n'ai pas dit non plus qu'on sera malheureux. Pour chercher le bonheur il faut bien être malheureux non ?

- Dormir c'est tout un art ! Rigola Ashley

    Rêver aussi c'est tout un art.

    Je suis me réveillé ce matin dans les bras de Costia, on avait une journée difficile qui nous attendait, quand on dit journée difficile j'entends par là une journée de cours encore barbante à mourir ! Je ne suis pas un cancre, je suis pas nul, ce me semble tellement simple que ca me fait chier. Terminal Scientifique mon cul, j'ai l'impression que tout me vient tout seul. Costia dormait à point fermer quand j'ai ouvert les yeux, Ashley était dans le mauvais sens pour dormir émitouffer dans sa couverture semblant ne pas vouloir la ceder d'un pouce. Ce gamin était sans doute une sorte de petit frère, je me sentais responsable de lui et c'était une chose énorme que de ce sentir utile dans un monde qu'on déteste.
    J'ai ensuite accordé mon attention à cette chaleur qui s'était soudainement emparer de moi comme si j'étais une peluche, j'ai senti mes poil s'hérisser d'un coup ! Je n'étais pas en colère ni excité j'étais étrangement...gêné.
    Costia me prenait par la taille alors que j'étais assis sur le futon, son visage si serein était rassurant j'espère qu'il fait de beau rêve ce trou du cul. Je me suis levé lentement ne voulant pas le reveiller, la tête dans les fesses avec juste l'envie de prendre une douche pour me réveiller. Irrité comme tous les matins les journées de cours n'étaient jamais de bonnes journées.

- Bonjour.

    La voix de Costia retentit derrière moi, je le vois à travers le miroire il vient me déposer un baiser sur le joue puis il rentre à son tour dans la douche, je suis ses pas m'attardant sur son dos finement musclé, sa peau laiteuse et ses cheveux sombre. De longue jambes un peu plus musclé que les miennes, la corps grand et fin, le visage plus carré et des yeux à traverser les mur. Pas un poil sur le visage, il ferme le rideau. J'entends le jet s'allumer, j'arrête même de me raser sur le coup, je n'avais jamais penser à ça mais...est-ce que Costia et moi...

- Pour te répondre rien ne me tracaissais hier rassures toi. J'étais juste un peu...fatigué.

    Sa voix m'avait fair revenir sur terre, je me remêmorais ce qui c'était passé hier avec la guitare, mon impro' sur un chant en anglais. Je scrutais maintenant mon visage dans le miroire, les cheveux encore un peu humide, j'avais les yeux d'un japonnais, une peau pourtant légèrement halée mais j'avais un air d'occidentale également. Une expression blême, quelque chose clochait, quelque chose qui me paralysait au fond de moi. Ce regard qu'il a porté sur moi hier, ce reproche murmurer...

" Tu es pire..."

- Suis je devenu si mauvais que ça ? Je demande la voix faible
- Oui. Mais tu aimes ça...

    C'est vrai. J'aime ça, j'aime cette sensation de me sentir maître de la situation, j'aime la sensation de dominer les autres d'avoir tout contrôle sur eux ! Et pourtant ça me ronge aussi, j'ai l'impression que plus je suis sadique plus je me perds moi même dans un mensonge que j'ai construit pour me défendre. J'ai l'impression de passer à côtés de quelque chose, comme si je redevenais lucide après l'ivresse, après la drogue, cette envie de faire mal, cette envie de les sentir plus bas que terre. Une drogue. Costia est ma part de lucidité et le fait que lui me croit si mauvais, le fait que lui n'est pas confiance moi me blesse. Si lui n'est pas avec moi qui le sera ?
    Je finis de me raser et me sèche les cheveux alors qu'il sort soudainement de dessous la douche en tenue d'Adam, je lui tends le sèche cheveux un fois finit et je sors de la salle de bain la tête cacher sous un gros nuages noir de honte. Je m'habille en deux trois mouvements et descend dans la cuisine où la mère de Costia nous avait laisser le ptit déjeuner sur la table, j'ai pris un pain au lait et je suis sorti sur le porche mon paquet de clopes dans les mains.
    Le vent glacial d'un matin d'hiver me glace les joues, j'ai un frisson alors que de grosse buée sorte de ma bouche, je m'assois sur l'un des petits murêt et allume ma cigarette rapidement. Je regarde la rue déserte, j'entends quelques scooter ou autres véhicules qui viennent du centre ville. Marée humaine me donner des nausées.
    J'ai toujours été ainsi, boudeur et ingrat ! Selon moi c'était deux point fort de mon caractère mais il a suffit à Costia de dire un mot pour que tout explose. Je lui en veux quelque part, je lui en veux de ne pas m'apprecier tel que je suis. Je lui en veux de m'avoir reprocher d'être moi même ! Je lui en veux. Cet abruti de russe me déçois, je me sens rejeté, je me sens poignarder comme si la personne qui m'avait parlé était quelqu'un d'autre. Il y avait un soupçon de profond reproche dans ses mots, un soupçon de colère, comme si me faire mal était son but. Quel trou du cul...

- Si tu restes trop longtemps dehors en simple pull tu vas choper la mort.

    La porte c'est ouverte soudainement sur un Costia habillé d'un jean simple, des basket fine et un sweet blanc qui lui allait vraiment bien. Toujours son air sérieux, le beau mec intelligent.
    Malheureusement pour lui il m'a fallut un instant de solitude pour me forger une mur contre lui dorénavant, une sorte de mépris que je manifestais par vengeance peut être. J'étais faché.

- Ca te dirai de t'occuper de tes miches pour une fois ? Ne joues pas les Saint Constantin avec moi.

    J'ai ensuite tiré une long moment sur ma cigarette pour recracher une fumée grandissante et densante entre nous. Le regard sombre et n'acceptant aucune protestation de sa part.

- Quand tu te sera calmer tu viendra prendre ton petit déjeuner.

    Il ferma ensuite la porte assez brutalement sans pour autant la faire claquer. Mon comportement devait l'agacer, j'agissais en véritable gamin mais ça me faisait plaisir ! Je souriais naturellement en terminant ma cigarette. Je l'avais blesser aussi, je l'avais envoyer se faire foutre et ça ne l'a pas plut mais à moi ça m'a fait un bien fou ! Heureux de l'avoir fait fermer sa gueule ! Qu'il aille se faire enculer ! C'est de sa faute. Tout est de sa faute.
    J'ai ouvert la porte et je l'ai claqué en rentrant, comme d'habitude Ashley n'était pas encore descendu, on préfère le laisser dormir tranquillement pour ne pas s'attirer ses colère. Il prendra quelques trucs et mangera dans la classe comme il fait d'habitude.
    J'étais donc seul face au Juda. Je me suis assez face à lui, j'ai attraper une tasse j'ai bu une grande gorgée du café brûlant ne quittant pas des yeux mon voisin. Il buvait son verre de lait tout en se concentrant sur le journal posé à sa droite, il changea la page sans me prêter attention. Il semble calme à première vue mais cette façon de m'ignorer démontrait exactement sa lacheté à affronter les problèmes !

- Tu as un problème Link ?
- Oui.

    Il s'arrêta de lire son journal pour planter son regard dans le mien.

- Je t'écoute.
- Tu me fais chier...

    Je me suis finalement levé brusquement de ma chaise, je suis monté à pas marquer avec force jusqu'à la chambre pour récupérer mon sac. Décider à faire chier mon monde, visiblement j'étais de très mauvaise humeur j'ai devalé les escaliers récupérant ma veste dans l'entrée. Costia me suivait toujours du regard, je n'avais même pas envie de le regarder, je serai certainement devenu fou et je l'aurai insulté de tous les noms.
    J'ai mis mes chaussures rapidement j'ai ouvert la porte à grande volée quand soudainement un main s'abbatit dessus pour la refermer avec violence. Je me suis senti projeté contre celle ci, le dos sur la porte et le visage de Costia près du mien. Trop près du mien.

- Je suis désolé ok ?
- Je déteste ceux qui s'excusent sans savoir pourquoi.
- Je m'excuse de t'avoir blesser hier. Si j'ai pu dire quelque chose qui t'as choqué alors je m'excuse.
- C'est bon lâche moi maintenant t'as fait ta BA de la journée ca suffit !

    J'ai voulu me dégager de son étreinte mais malheureusement il était plus grand, plus fort, encore plus proche. Je sentais mon coeur s'accélerer et mon agacement grandir, mes nerfs allaient exploser je ne pouvais rester face à lui ! Je ne veux pas dire des choses que je regretterai. Pas à lui...
    Je sens que mes membres tremblent, je me sens pas bien...je vais...

- S'il te plait laisses passer. Dis je au bord de la crise
- Non Link pas cette fois.
- Je ne veux pas te faire du mal Costia ne m'oblige à te pousser de force...
- Pourquoi est-ce que tu n'assumes pas ? Le fait d'avoir mal et d'être triste n'est pas une tare Link ce que tu sembles croire. Ce n'est pas une preuve de faiblesse que de se sentir rejeté...
- Alors j'avais raison. Tu me rejètes. Pff Allez casse toi je te jure que tu me fais chier !
- Je ne t'ai pas rejeté. Tu le crois parce que t'es un enfant gaté qui a toujours eu ce qu'il voulait et quand pour une fois son jouet favoris ce rebelle bah il boude !
- Tu n'es pas un jouet pour moi ! Je te permet pas de me juger ! Tu ne sais rien de moi Costia. Tu ne sais que ce que j'ai bien voulu te montrer et si c'est l'image que t'as de moi, je préfère que tu ne te considère plus comme l'un de mes amis. Dis je la voix tremblante de colère

    Cette fois il m'avait bombarder, j'étais blessé dans ma fierté et j'avais qu'une seule envie : l'envie de l'étrangler jusqu'à ce que je le voix pleurer et revenir vers moi.

- Putin mais tu comprends rien !! Pour moi tu es plus qu'un ami !! Tu es ...

    Il semblait bloquer dans sa réponse, je le regardais toujours le désir secret de le tuer.

- Laisses tomber, avait il reprit comme las de la situation.

    Il s'est écarté de moi, la tête baisser assombrissant son visage puis il s'est diriger vers l'étage, je suis sorti par la suite marchant seul jusqu'au lycée pour me laisser  à moi aussi de l'air. Une manière comme une autre de respirer et soigner mes blessures. J'ai sorti une cigarette et je me suis arrêter brusquement.
    Une envie indescriptible de pleurer. Je ne veux pas le perdre lui...










Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 19:17
      

    La sonnerie retentit et je me lève tranquillement de ma chaise comme un automate. Tout le monde se presse pour sortir ignorant les devoirs que le prof tente tant bien que mal de nous dire. Ashley de l'autre côtés de la salle baille un grand coup puis il accroche son sac sur ses épaules pour venir me rejoindre devant la porte.
    Sans un mot on se dirige vers la sortie il s'arrête devant le grillage attendant Costia et moi je continue mon chemin sortant une cigarette de ma poche que j'allume rapidement.




    Je lève les yeux vers un mince rayon de soleil qui se hisse à travers la nuages, j'ai envie de voir les nuages de là haut. Costia arrive enfin et nous pouvons reprendre la route, moi trois mètres devant, eux, silencieux sucrutant mon dos courbé. Je met mes écouteurs dans mes oreilles en fumant tranquillement, la première piste qui bourdonne dans mes oreilles est une musique ancienne...vieille comme le monde, une des plus belle. A son écoute je me sens toute suite apaisé, le stresse de la fin des cours se terre bien au fond des paroles de Pink Floyd. Je revois toute les fois où Costia jouait cet air sur sa guitare, c'est sa chanson préférer.
    Je monte le son.
    Je me revois chantonnant dessus comme si j'étais l'auteur des paroles, je me sens à nouveau submerger par une sensation de bien être, de planitude, rien de tel pour faire fuir toutes les tensions qui règnent entre moi et mon meilleur ami.
    Il me manque.
    Je m'arrête brusquement. C'est vrai il me manque, ces conseils me manquent, cette manière de me protéger, cet manière de me materner me manque. Doucement je me retourne, ils se sont arrêtés eux aussi étonnés. Je ne fais que fixer les yeux profond de Costia, je lui demande pardon. Oui je crois que je lui demande pardon dans un seul regard, pardon d'être immature, pardon d'être con ! Pardon de ne pas être un meilleur ami comme il se doit.
    Il est le seul que je respecte vraiment et moi je joue les bouffons en l'envoyant chier, je lui demande pardon est-ce qu'il sera comprendre ? Est-ce qu'il pourra passer au dessus de mes gamineries ? J'ai besoin de lui. Besoin qu'il me canalise parce que je deviens fou ! Je deviens fou sans ma limite. Si il ne me pardonne pas...je vais finir par faire une grave connerie.
    Je vais peut être me planter, me droguer, me laisser mourir parce que j'aurai compris que la seule personne qui compte vraiment c'est lui ! Je pourrai pas me passer de lui.
    Un vrai gamin.

- Bon je vous laisse les gars !

    Ashley se retire voyant notre duel  visiuel. Alors que Ash prenait la poudre des scanpettes, je me suis approchés à pas lent, la musique toujours dans les oreilles, la voix de Pink Floyd, le regard de Costia impassible, mon coeur qui palpite, mes yeux encré dans les siens, je ne suis plus qu'à quelques centimètres.
    Je m'arrête.
    Juste devant lui.
    Je le regarde, il me regarde. Il ne sourit pas, je ne sourit pas, je ne compte pas parler, il ne compte pas s'excuser. Mes mains tremblent, mon coeur bat si fort, mes yeux me piquent.
    Je le gifle
    Il redresse le visage, pas la moindre émotion. Je sens les larmes qui me montent aux yeux, dans une pulsion sous une note de plus je me précipite dans ses bras. Au creux de ses bras, la tête contre son coeur, si proche, trop proche. Je me sens bien.
    C'est ici que j'ai ma place, c'est ici que je suis le vrai Link Hiroki. Je ne mens pas ici, je ne porte aucun masque, je ne suis pas un enfoiré affectif, je ne suis pas cynique ici.
    Je suis souffrant ici, j'ai des sentiments, j'ai des émotions, un vide en moi qui ne se referme pas ! Une impression que je n'existe pas, sans parents. Orphelin. On m'a rejeté à ma naissance, j'ai toujours été un gamin qui se cherchait et qui destait le monde entier ! Je leur en voulais de m'avoir abandonner ! Je leur en voulais d'être heureux et d'avoir une famille alors que moi j'étais seul.
    Costia était là, Costia m'a compris et m'a pris dans ses bras alors que j'avais fait une crise de nerfs dans la classe. Je faisais peur, on m'avait isolé, je m'étais isolé, il s'est approché et ma pris dans ses bras. C'est tout ce dont j'avais besoin ! De contact, de chaleur, d'amour...
    C'était lui mon repère, c'est lui ma famille.

- Désolé..., je murmure en sanglot
- Chut.

    Il me serre encore plus fort contre lui jusqu'à m'étouffer, m'étouffer de chaleur ! J'étais bien, j'étais moi. J'ai passé mes bras dans sa veste m'aggrippant à son pull, il me caressait les cheveux d'un geste délicat murmurant les paroles de Pink Floyd qui raisonnait encore dans les écouteurs. J'ai sécher mes larmes contre son torse, je voulais mourir ici ! Maintenant. Une envie furieuse que je meurs et qu'il meurt avec moi, qu'il ne me laisse jamais, qu'il reste et qu'il ne s'en aille pas. Contrôle moi ! Possèdes moi, je t'en prie ne m'abandonne pas. Pardonne moi d'être un idiot, crèves avec moi...

- Si je venais à mourir est-ce que tu viendrai avec moi ?

    Il a relevé mon visage, me regardant avec insistance témoignant tout l'amour qu'il me portait.

- Volontier.

    J'ai souris, j'ai souris et je me suis réfugier à nouveau contre son torse, au chaud. La musique était finit ne restait plus que son souffle et les battements de son coeur. Ses mains dans mes cheveux, les miennes sous son pull contre son t-shirt. Je redoutais le moment où je devrai me détacher de lui, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve et que toute ma haine et mon mal aise revienne ! Il est ma limite, mon remède. Je veux pas qu'il s'en aille, je veux pas me séparer de lui.
    J'ai sentit son corps s'écarter mais je l'ai agripper encore plus fortement ! Il était étonné mais je m'en fichais ! Je le veux pour moi, je veux pas faire face à ma réalité, je veux pas perdre se contact, je veux pas le perdre.
    Pas lui.

- Viens avec moi.
- J'ai le choix ?
- Non.

      Il s'est mit soudainement à rire et m'a déposé un baiser sur le front avant de prendre ma main et de me tiré jusqu'à chez moi. Un frisson me parcouru, un frisson dut au froid soudain, j'avais l'impression d'avoir pris une douche froide ou de mettre levé brusquement en quittant ma couette ! Quel sensation désagréable. J'ai accéléré le pas pour me retrouver à son niveau et j'ai sorti une nouvelle cigarette.
Repeat.
La musique en boucle, aucun regard l'un en vers l'autre, je ne faisais que regarder ce qui avait autour de moi.
Tout ce qui m'importait c'était qu'il ne me lâche pas la main.

- Ne me dis plus jamais que je suis le pire des enfoiré ! Car sinon je te le pardonnerai pas...
- J'ai jamais dis ça.
- Menteur ! Tu as dis que j'étais le pire !
- J'aime ça. Car avec moi tu es différent, j'ai le privilège de te voir sans defense.

    Il s'est brusquement approcher de moi, m'attirant contre lui, sa bouche à quelque milimètre de la mienne il affichait un sourire narquois et un regard chaud comme la braise.Je me suis senti bouillir et ca faisait longtemps que je n'avais pas autant rougis !
    Je l'ai repoussé en rigolant, quelque peu gêné.

- T'es con ! Je ris nerveusement en le tirant à mon tour

    Il se contente de sourire et me serrer un peu plus la main.Ne me regardes pas comme ça Costia sinon je vais craquer...

- Bonsoir les garçons ! Je suis désolé je dois filer j'ai un rendez vous bonne soirée !

    Satsuki courru presque pour sortir mettant encore une boucle d'oreille un peu paniquer, je la regardais sortie d'un oeil neutre. J'ai retiré mes chaussures dans l'entrée ainsi que Costia sans jamais lacher sa main. On a d'abord grignoter un truc puis on s'est diriger dans le salon pour regarder un film, comme d'habitude j'ai posé ma tête sur ses genoux et lui avec son paquet de chips.
    Sin city.
    Putin que j'aime ce film !
    Ce que je déteste le plus quand je regarde un film c'est que les gens me parlent pas vous ? Moi ca me met les nerfs après je m'enerve contre tout le monde et je suis un vrai malade ! Costia est comme moi sauf que lui faut qu'il y est des chips sinon il regarde pas de film ce qui peut être énervant surtout au cinema. J'ai encore fantasmer sur Hartigan ! Bruce Willis est vraiment trop sexy dans ce film mais c'est pas juste qu'il y est que Nancy pour se taper le beau flic. Vieux mais avec un charme de malade ! J'ai l'impression d'être une fille quand je parle comme ça...
    C'est effrayant.
    Le film finit. Je lève les yeux vers Costia et tend la main pour toucher ses cheveux, il me regarde sans expression puis il s'approche doucement, il s'abaisse, je sens mon coeur battre si fort que j'en ai mal ! Le souffle court, j'entrouvre les lèvres pour laisser passer le flux d'air, mon torse se soulève de plus en plus vite. Je n'arrive pas à quitter les yeux de ses lèvres pulpeuse et clair.
    Il tend le bras et attrappe la télécommande.
    La tension redescent, enfin soulager, je ferme les yeux reprenant le contrôle de mes pulsions il ne manquerai plus que j'ai envie de mon meilleur ami ! Je crois que j'ai un besoin rapide d'avoir un nouveau mec.
    Il met le journal téléviser, on reparle d'un fait qui s'est passé il y a cinq ans un bel homme au cheveux rouge passe aux infos apparament il a été violé et torturé par son père durant plusieurs années et les gens ont pour la plupart fermés les yeux là dessus. Chez nous ce genre d'histoire fait scandale, aux Etats-Unis c'est assez courant ! Le garçon aux cheveux rouges doit avoir mon age sur la photos, je peux lire dans ses yeux une certaine panique et détresse ce qui bizarrement ne me fait rien. Ensuite vient la photos du père, un asiatique comme le fils, des cheveux noirs et des yeux tout aussi sombre, un air autoritaire et certainement pervers. Je sens Costia s'énerver à sa vue, ce genre d'enculer le répugne.
    On passe ensuite à des actualités national, la bourse vient encore d'augmente le Japon ne connait pas la même crise que celle des pays d'Europe...
    Je me relève doucement, le corps un peu engourdie.

- On bouffe quoi ? Je demande en me frottant les yeux
- Je sais pas.
- Il doit me rester des ramen ca devrait suffir non ?

    Costia me lance un regard assassin, le regard qui signifie " tu me prend pour un piaf ?"

- Ca marche pas avec moi Costia. T'as qu'à commander si t'es pas content !

    Il se lève avec le sourire et va commander un plateau royal livré dans l'heure qui suivit. J'ai mangé mon bole de ramen et lui son festin. On est ensuite monté dans ma chambre, une chambre plutôt classique. Propre. Satsuki est passé encore, j'allume la chaine et laisse pénétrer dans la pièce un son de Queen of the damned ; un film que j'ai vu y a pas long.
    Costia sort fait ses devoirs pendant que j'allume la console et j'essaye de battre mon record à SSX, je prend Alegra comme d'habitude et j'explose tous mes adversaires. Pourtant j'ai pas l'esprit à jouer, je l'éteint et me retourne pour regarder Costia plongé dans ses maths. Je sors une cigarette et me couche sur le solle cendar' à côtés de moi.
    J'ai vraiment envie de baise.
    Une demi heure après Costia vient se coucher à côtés de moi, il est sur le côtés la tête soutenu par son coude et me retire la cigarette de la bouche pour l'écraser dans le silence dans le cendrier derrière moi.
    Je sens un choc monté jusqu'à mes tête et mourir sur le bout de mes doigts, un coup de jus ! Je le plaque au sol et m'assois sur son corps carré et musclé. Digne d'un russe qu'il est. Il affiche un sourire amusé, je souris à mon tour et me met à lui faire de chatouille pour que j'ai le plaisir de le voir rire même sous la torture. Il se tortille et me supplie d'arrêter mais je continu et mêle mon rire au sien jusqu'à ce qu'on finisse épuiser l'un adossé au mur et l'autre allongé sur le ventre.

- Dis Costia. Pourquoi est-ce que je t'ai jamais vu avec une fille ?
- Parce que aucune ne m'intéresse.
- Tu préfères les mecs ?
- Pas forcément.
- Dommage. J'aurai bien aimé être ton premier.

    Je le regarde avec un sourire sournois.

- C'est ça ouais ! Rêves toujours !

    Finalement on a terminé cette soirée dans les rires, on a parlé encore pendant trois heures puis on s'est couché dans mon futon. Je me suis encore serré contre lui profitant de cette sensation de protection. Toujours pas de rêve ce soir.








Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 15:19
 
   Je m'approche du micro, les yeux fermés j'écoute les premières notes de la guitare et la battterie derrière moi. Je respire, je remonte le manche de ma guitare, je joue quelques petites notes après quelques secondes. Costia s'approche de son micro et commence le premier coouplet. Je souris intérieurement.
    J'ai toujours adoré la voix de Costia et je l'ai presque obligé à chanter avec moi sur cette chanson que nous avons écrit à deux. Je suis fier de moi ! Les gens ont l'air d'adorer.
    Je m'en contre fou.
    En fait tout ce qui m'importe c'est que je puisse chanter avec lui et qu'il aime aussi la chanson que nous avons composer. En tout cas Ashley l'aime, il aime aussi la façon de chanter de Costia ! Il voulait absolument qu'on la chante en premier à notre petit concert sur la place. J'ai toute suite accepter même si Costia semblait quelque peu septique, d'après lui une musique plus rythmer en premier aurait été la bienvenue pour introduire notre style. Seulement il a vite abdiquer.
    Je chante sur le refrain avec lui et chante mon couplet ensuite, doucement pour calmer la foule qui était surexcité, il n'y pas vraiment grand monde ! Une petite centaine de personnes mais je m'en fou royalement tout ce qui compte c'est d'être sur scène, de s'égosier ! De hurler ! De vider ma tête de toute cette tension que j'accumule constemment et qui pète à tout moment. J'évacue, j'extirpe tous mes sentiments pour ne devenir qu'une voix, qu'un son. Je deviens votre mélodie et j'inspire votre imagination, je vous fait plonger dans la béatitude. A mon tour j'imagine, je ferme les yeux et je ne regarde pas la foule si factice, inutile. Je suis seul dans mon monde, je suis seul et je profite de ce vent qui me caresse les joues j'ai l'impression de reussir à atteindre une sagesse qui me fait du bien et qui pourtant ne m'atteint pas en temps normale. Voilà pourquoi j'aime autant chanter, voilà pourquoi j'ai accepté ! Car c'est le seul et unique moment où je suis libre. Libre de tout et même de moi.
    Trois musiques.
    Nous n'avons composés que trois musiques et nous nous arrêtons là pour cette fois. A la fin du derner son je balance mon micro à terre sous le cri, je pars sans me retourner et les autres me suivent petit à petit. Je sais déjà que les autres son heureux et moi je me sens vider comme après une bonne défonse ! C'est mieux que la coke, la marijuana, le join, la beu, l'exta, le crake, l'héro ! Mieux que le sexe, la fellation, la masturbation !
    C'est mieux que tout ce qui m'alimente et tout ce qui m'entoure, c'est mieux que de vivre dans l'ombre, c'est mieux de se réveiller dans les bras d'un mannequin, que plusieurs culs dans la même nuits, mieux que de gagner au loto que de faire la fête jusqu'au matin ! Mieux que si tu te bourrais la gueule à t'en faire exploser la tête le lendemain, c'est aussi puissant qu'un feu d'artifice et aussi vitalisant qu'un baiser, qu'un battement de coeur. Je croise le regard de Costia qui range sa guitare dans son étuie. Il semble heureux lui aussi, je le sens vraiment appaisé. Je les sens tous calme et aucun mots nos sort de leurs bouches.
    Je rentre chez moi, Costia à voulu m'accompagner mais je lui demandé de me laisser. Finalement je suis pas rentrée j'ai trainé avec un paquet de clope et mon i-pod. Que demander de plus ? Une présence ? Une chaleur ? Un homme !
    J'ai besoin de baisé, ce besoin vitale de coucher avec un homme de le posseder jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter. Je veux m'envoyer en l'air ce soir parce que cette impression tourne au drame, cette sagesse qui m'avait envahis se transformait peu à peu en mélocolie. Quelque chose d'étrange qui me rend sans vie.
    Je tourne dans une ruelle qui abrite l'une des meilleurs boîte gay ! C'est ici que j'ai trouvé les plus canons, c'est ici que je deviens un simple prédateur et où le nom de compte plus. Ici nous sommes tous inconnu seul notre réputation importe. J'entre dans dans la boîte laissans fuir un nuage de fumer imposant, des visages comme hypnotisant se tournant vers moi, subtiles et voluptueux par les vagues dansante de la cigarette. Des bouches suaves déjà humides, des couples se découvrant sur un canapé rouge illuminer par une lueur témiser. Des arcs sur le plafond d'un orange plein de chaleur, une ambiance toride et de tentation. Des hommes tous plus beaux l'un que les autres, des jeunes, des punk, des métisses, des hommes d'affaires et bien d'autre ! Ceux que vous coutoyez à longueur de journée et qui vous ne vous doutez même pas qu'il matte votre cul pendant que vous marchez. Ceux qui vous dise bonjours et qui vous complimente sur votre tenue alors qu'il fait un clin d'oeil à votre mari. Plus de la moitié de ceux qui vous entoure.
    Si il n'est pas homosexuel, il en a le fantasme.
    Je retire ma veste dans les vestiaire, un fin gilet à manche couper vert pomme, un t-shirt blanc avec un jean blanc trouer sur la fin des fesses. On apperçoit mon boxer vert également. J'adore provoqué. Je m'installe au bar et commande un jet31 que je bois assez rapdimment, je regarde la marchandise pour cibler une proie, digne de ce nom ! Une proie à la fois seductrice et mystérieuse. Un homme plein de charisme et un cul à faire damné les Dieux ! Je comtpe le prendre jusqu'au levé du jour alors autant qu'il soit athlétique.
    Finalement c'est lui qui m'a trouvé le premier, un grand brun, des cheveux légèrement bouclés lui tombant un peu devant les yeux, la sensualité dans la voix, sa façon se d'assoir à côtés de moi et de me regarder sans même sourire. La cravate déjà défaite, la chemise bleu sortie de son pantalon à pince noire, un cognac dans la main avec une montre valement certainement une fortune ! Des yeux sombres, le type japonnais parfait. Des lèvres fines, un regard malicieux j'ai l'impression cependant d'avoir l'avantage rien que par mon assurance. Il me parle avec une voix érotique, je le regarde ne prêtant même pas attention à ce qu'il dit, je le tire simplement par la cravate pour fourrer ma langue dans sa bouche ouverte par l'étonnement. Surpris il prend quelques secondes avant de répondre à mon baiser vorace ! Je lui mordille la lèvre inférieur je l'attire encore plus vers moi en plongeant mes doigts dans ses cheveux. Je goutte à sa langue, elle est coquine, joueuse, une parfaite danseuse tout en étant malicieuse. Je m'écarte lentement pour prendre mon souffle, nos visage reste collé, les yeux à demis clos, je le regarde essoufflé par cette courses buccal. Le désir l'envahis, je le sens bouillant et avide de mes lèvres, tout son être m'appelle et moi je ne fais qu'afficher un sourire vainqueur tout en l'attirant assez brutalement jusqu'à la sortie.
    Si on m'avait dit qu'à ce même moment Costia s'envoyait en l'air également je l'aurai jamais cru, si on m'avait dit avant que Costia était dans un état tel qu'il allait s'envoyer en l'air avec n'importe qui je ne l'aurai jamais cru. Je ne pouvais pas le croire
    Je n'ai pas demander le nom du postérieur de ce soir, j'ai même pas voulus qu'on discute avant, qu'on aille chez lui ou chez moi. Le parking fera l'affaire. Je l'ai plaqué contre sa voiture bleu pour l'embrasser avec plus de sauvagerie à la limite de lui faire mal, je me plaque à lui sentant son érection me frottant l'entre jambe la mienne me fait déjà mal. Je lui déchire sa belle chemise blanche les boûtons volent un peu partout et je le tire à nouveau ses bras ne sachant plus trop où s'appuier je m'attaque à sa ceinture que j'enlève si facilement, il m'enlève mon gilet suivit de mon t-shirt, je me retrouve torse nu à moins cinq degré dehors pourtant mon corps est surchauffé d'excitation. Je passe ma main dans son patalon pour le masturber, ses gémissements m'empêche de continuer de l'embrasser, ses souffles de plus en plus irréguliers me réchauffe l'oreille, je le mord dans le coup me serrant encore plus à lui. Une fois qu'il est bien excite et que je peux faire de son corps mon instrument je le retourne contre la portière et le plaque violemment. je fais descendre son pantalon et son boxer le long de ses cuisses tout en introduisant déjà deux doigts ! La douleur le fait gémir, il se tient au toi de la voiture tellement fort que les jointures de ses mains blanchissent. J'abaisse à mon tour le reste de mes vêtement pour le prendre avec bestialité et sauvagerie. Je me fiche totalement qu'il hurle de douleur, je me fiche totalement qu'il me supplie de ne pas y aller si fort d'entrée de jeu ! Je ne fais que le penetré avec des coups de reins toujours plus fort. Je dois me sortir cette image de la tête ! Je dois me sortir ce visage de ma tête !! Je ne dois pas oublier que Costia est mon ami !!

- AAh!!

Je vois un liquide couler le long de ses cuisses, je me retire simplement, je jette le préservatif par terre puis je me rhabille sans attendre un de ses reflexions. Plus je m'éloigne plus je me sens bien, finalement je n'ai pas reussit à me calmer cette excitation est toujours présente à telle point qu'elle m'énerve. Je déteste ne pas contrôler les choses et ce visage qui apparait dans mon esprit je ne le contrôle pas, cette sensation de vide et de manque, cette sensation d'insatisfaction perpetuelle. la nuit a été agitée je préfère rentrer finalement.

     Arrivé devant ma maison mes membres n'opèrent plus, je regarde la porte le visage d'un air presque effrayé, je ne peux pas rentrer maintenant ! Tu dois t'en rendre compte bordel, si tu le vois autant dans ton esprit c'est que la seule personne avec qui tu veux être c'est  lui ! Le seul qui te fait cet effet c'est lui. Pourtant c'est ton ami...celui a qui tu confit tout, celui avec qui tu es toi même alors dois tu prendre le risque ? Le perdre à tout jamais...Son visage qui te hante et qui ne veut pas s'en aller, qui t'empêche de profiter, comme si quelque chose voulait que pour une fois tu fasse quelque chose que ton coeur décide...
    Prendre le risque ?
    Ne réfléchis plus ! Fonces ! Fonces ! T'as pas le choix ! C'est ton ami avant tout et tu dois lui dire la vérité, le pourquoi du comment de ton comportemment étrange ! Tu dois lui dire ce qui ne va pas, tu dois lui dire qu'il est partout où tu vas. Cours ! Cours ! Avant de changer d'avis.
    Je suis devant chez lui, je reprends ma respiration mais mon coeur ne veut pas s'arrêter de battre si fort, je m'approche avec des pas hésitant au moment où je vais pour toquer à la porte un homme immense, des cheveux roux et court me percute.

- Tient donc mon petit Link tu veux voir Costia ? Rentres !

    Je rentre et laisse passer l'armoire à glace, le père de Costia doit presque faire les deux mètres tellement il me parait grand et puissant. Un vrai russe. Je ne dois pas oublier pourquoi je suis ici pourtant tout mon courage qui m'avait soudainement submergé semble disparaître peu à peu. Je monte les escaliers la gorge serré.
    Prendre le risque ?
    J'arrive devant la porte de sa chambre j'entends des bruits, de léger gémissements, je me demande ce qui se passe.

- Ahh...Costia...

    Mon sang se fige, j'ai reconnu la voix d'une fille ou plutôt l'orgasme d'une fille. Je reste comme un imbécile devant la porte mon coeur s'était arrêter un centième de seconde pour reprendre une cadence plus pressante, je serre les poings, la rage remplace le courage. La haine remplace son visage.
    Connard...

- Oups ! Salut Link..., dit la jeune fille en ouvrant la porte

    Ses cheveux étaient tou ébouriffée, son uniforme refermé n'importe comment, un air complètement niais et gênée. Elle m'effleure, j'apperçois le visage stupéfait de Costia à moitié nu, il semble rouge de honte. Si tu savais Costia, si tu savais à quel j'ai envie de t'égorgé !

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande Costia
- Plus rien.

    Je tente de repartir mais son bras vient me retenir.
    Ne me touche pas...s'il te plait...
    Mon coeur se serre, je sens mes yeux me piqués à nouveau quelque chose me serre la gorge jusqu'à m'en étouffer. La haine remonte avec la douleur, l'impression d'avoir été complètement ridicule et d'avoir été trahis. Je me retire de son emprise violemment et je lui lance un regard terrible, assassin, toute ma haine pouvait se lire dans mes yeux ainsi que mes prunelles se noyant dans mes larmes...
    J'ai dévalé les escaliers pour sortir comme un dératé manquant de se retamer sur le bitum. Je m'arrête pas jusqu'à arriver devant chez moi, je m'enferme dans ma chambre sans même allumer ma lumière.

- Connard...T'es qu'un enfoiré !

    J'ai mal. J'ai l'impression de crever ! Je me sens si faible ! Putin Costia pourquoi toi...

   




Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 16:51
   

- Link ! Ouvres cette porte !

    J'ouvre les yeux soudainement, le visage coulant de larmes, je me redresse brusquement et regarde la porte malgré la peine ombre.

- Link...C'est moi ! Ouvres moi !

    Ashley.
    Je ne lui ouvrirai pas, si je fais comme si je dormais je n'aurai pas besoin de lui ouvrir. J'aurai trop honte qu'il me voit dans cet état, puis il me poserai des questions et je serai incapable de lui dire...J'en suis incapable !

- Je sais ce qui s'est passé Link...Je sais que ça va pas...Ne gardes pas toute cette colère au fond de toi tu sais très bien que ce n'est pas la solution. Ouvres moi.
- Laisses moi..., je murmure malgré moi
- Je sais ce que tu ressens Link tu n'as pas besoin de me le dire, tu n'as pas besoin de me parler ou de te confier à moi ! Seulement je peux pas te laisser seul...
- Tu ne sais rien Ash...rien du tout.
- Je sais que tu l'ai...
- TA GUEULE ! Je t'ai dis que tu savais rien ! Je hurle d'énervement

    J'attrape ma lampe de chevet que je balance contre la porte pour lui faire comprendre qu'il n'est pas le bienvenu, que je veux rester seul ! Que cette peine c'est la mienne et que j'ai besoin de personne !! J'ai jamais eut besoin de personne sauf de Costia...Sauf de Costia...
    Je m'écroule en larme à nouveau sur mes genoux, je cache mon visage derrière mes mains comme si ce n'était pas moi, je cache l'enfant qui pleure derrière des mains. Je veux pas le croire, non je ne peux pas croire que c'est arrivé, je peux pas le croire ! Je ne veux pas l'aimer ! Je ne veux pas L'AIMER !! Je ne peux pas ! Cet amitié, ce besoin vitale d'être à ses côtés ne peut pas se faner si facilement, rien ne nous séparera.
    Pas même moi.
    Je ne veux pas, je ne veux pas ! Je garderai ce sentiment au fond de moi, je vais le cacher derrière ces mains, je vais l'enterrer dans les neiges éternelles de mon coeur, profondement il ne ressortira plus jamais car je ne veux pas le perdre ! Pas lui ! Je dois m'en sortir, je peux y arriver.

- Mais est-ce que tu arrivera à lui pardonner ? A rester le même en vers lui ? Est-ce que tu en est capable ?

    Je ne sais pas. J'en sais rien moi !!
    La porte s'ouvre.
    Ashley entre et remercie Satsuki en lui redonnant la clé, il n'allume pas la lumière et ferme la porte, il s'approche doucement de moi recorquiver contre le lieu. Il se met à genoux face à moi et redresse mon visage ruisselant de larmes. Il me regarde dans les yeux un moment puis me serre contre lui avec toute la tendresse dont il est capable. Etait-ce si évident ? Est-ce que cela se voyait à ce point ? Depuis combien de temps est-ce que Costia n'est plus un simple ami ? Depuis combien de temps Ashley le sait ? Tout monde l'a-t-il remarqué ? Non je ne crois pas. Je ne pense pas que quelqu'un le sait à part Ashley, il est la seule personne qui me connait si bien, il était le seul à savoir depuis le début et ne me l'a jamais fait remarqué. Il savait que ce jour arriverai un jour peut être avait il préparer quelque chose à dire ? Peut être avait il prévu que les larmes allaient couler ?    
    Il devait se douter que ce jour approchait à grand pas, il devait savoir que cela n'allait plus tarder et que mon aveuglement allait disparaître. Il le sentait venir, il a essayé de me le faire comprendre.

" tu n'es pas obligé de sourire si tu te sens mal "

    A chaque lucidité, chaque percelle de sentiment qui m'explosait à la gueule, à chaque révélation, chaque larmes, chacun de mes soubresauts une fissure de plus fragmentait mon coeur de glace. Je me sens ridicule, tellement seul ! Je ne peux même pas me détacher des bras de Ashley, j'aurai trop peur, peur de ne pas me relever.
    Je me suis endormi. Au matin le petit déjeuner sur mon bureau et un petit message pour me dire que je n'avais pas besoin d'aller en cours. Le corps aussi lourd qu'une tonne de plombs j'ai pris une douche pour trainer en bas de pijama toute la journée. Je n'ai pas touché au petit dejeuner de Satsuki, j'ai occupé le canapé et regarder la télé jusqu'à ce que mes yeux n'en peuvent plus. Lorsque j'ai éteint le poste il faisait déjà nuit et Satsuki m'avait envoyé un message pour me dire qu'elle ne mangeait pas à la maison ce soir et qu'il restait des nouilles dans le placard.
    Je n'ai encore rien avalé.
    Ma tête me fit mal seulement vers vingt trois heures, mon estomac semblait se serrer dans mon ventre pourtant je n'avais aucune envie de manger. Je suis parti fumer torse nu alors que le froid faisait hérissé les poils de mes bras. Je regardais la rue déserte et je me suis remis à penser à toutes les fois où j'ai obligé Costia à venir dormir chez moi parce que j'étais d'une humeur massacrante et que je ne voulais pas être seul. Finalement je me rends compte que ce n'était pas seulement ça...J'avais surtout envie de rester avec lui.
    J'ai écrasé ma cigarette pour rentrer à nouveau à l'intérieur et m'allongé dans mon futon. Sans couverture, je me suis rendu compte que ma lampe n'était plus au sol brisé, Satsuki avait dut s'en occuper ce matin. J'ai même pas eut le force de fermer les rideaux de la fenêtre et je me suis endormi alors que de gros floncons commençaient à tomber.
    Ce n'est pas mon réveil qui m'oblige à ouvrir les yeux mes des bruits contre ma fenêtre. Je me relève agacer, je regarde en bas et je remarque un silhouette avec une veste et  une capuche à fourrure dans la neige.

- Costia...

    J'attrape ma grosse veste pour dévaler les escaliers à toute allure, je met à une rapidité impressionante mes chaussures et je fais le tour de la maison en courant. C'est lui j'en suis sûr ! Ce ne peut être que lui ! Fait que ça soit lui !!
    Je reste planté dans la neige, je sens que les flacons arrivent à rentrer dans ma veste pour glisser le long de mon dos. Il n'y a personne avec moi.
    C'est pathétique, tu as halluciné mon pauvre Link. Je ne sais même pas si j'ai la force de rentrer, tout tourne dans ma tête, il me manque ! Il me manque bordel !
    Je n'ai pas le choix, il faut que je vive avec, quoi qu'il arrive je ne veux pas le perdre alors on oublie tout ! Tout ! Je ne l'aime pas ! Non je ne l'aime pas !! C'est mon ami. Juste mon ami.

    Pendant que je rentrai chez moi, la tête baisser animer par une nouvelle résolution qui malheureusement enchainait encore plus mes sentiments, je ne savais pas qu'en fait je n'avais pas halluciner, j'étais convaincu que tout ceci était le fruit de mon imagination alors qu'en fait on me regardait cacher derrière un arbre une larme traversant sa joue.

    Un lendemain encore plus frais mes les idées au clair ! Je me suis levé sous le regard inquiet de Satsuki, je me suis précipitée dans les escaliers comme tous les matin attrapant une pomme au vol et j'ai couru les pieds dans la neige jusqu'au lycée. Je suis arrivé à l'heure en classe et pour m'occuper l'esprit j'ai fait des dessins sur la vitre à ma gauche. Ashley était à l'autre bout, les écouteurs dans les oreilles faisant des mouvements de tête il avait attraper de crayons comme bâton puis il frappait sur sa trousse, le mur et la table. Il semblait totalement posseder par la musique sans s'occuper des cris du professeur qui venait de le voir.
    Finalement Ashley a été envoyé chez le bureau de proviseur accompagné par une délégué, je ris intérieurement parce que je sais qu'il va se contenter de l'embrasser pour qu'elle le laisse s'enfuir sans passer par la case " bureau ". Je le connais bien d'ailleur je le vois de ma fênetre s'installer sur un banc dans la cours le bonet sur sa tête et s'endormir malgré le froid. Lorsque la sonnerie rententi je sors le premier et rejoins Ash dans la cours, je m'installe et je fume tranquillement attendant l'heure décisive. Le moment où Costia va nous rejoindre.
    Il arrive, il discute avec un mec qui vient souvent dans son bar puis le laisse pour se diriger vers nous. Il s'arrête devant moi et me tend la main pour que je la serre, je la prend rapidemment sans hésitation. Il donne une tape sur Ash qui se réveille et qui s'assoit normalement émitouffer dans son écharpe.

- T'as encore été viré ? Demande Costia et se mettant à côtés de moi comme d'habitude
- Je suis un incompris, réponds Ash
- T'es surtout un cas ! Pourquoi t'arrive pas à respecter les règles ?
- T'en fait pas Saint Constia je suis en cure, se moque Ashley
- Laisses le c'est son problème, je rétorque à mon tour
- Je suis un incompris, se moque Costia en regardant le ciel

    J'ai chaud.

- Je reviens.

    Je me lève et décide d'aller faire un tour de cours, loin de Costia, je n'arrive pas à rester à côtés de lui sans avoir la furieuse envie de l'embrasser et de l'étrangler. Cette manière sadique d'aimer quelqu'un en est presque excitante.

- Tiens je ne pensais pas que tu serai élève ici.

    Je me retourne à la voix qui venait de s'adresser à moi et je reconnais, un mec en costard me regard avec des yeux pleins de perversités. Ca me revient ! C'est celui qui j'ai baisé sur le parking, je pensais que ce mec ne voudrait plus jamais me voir à croire que souffrir c'est son truc.

- Qu'est-ce tu fou là ?

    J'aime pas revoir mes conquête d'une nuit, c'est une sorte d'agacement. Je ne veux pas que Costia le voit.

- Je suis nouveau. Professeur de Physique. Je sens que je vais me plaire dans ce lycée.





Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 15:33
La flemme immense de me corriger désolé !


No one knows what it's like
To be the bad man
To be the sad man

Behind blue eyes

    Le monde serait tellement plus beau si il n'y avait pas les hommes. La vie serai tellement plus simple si il n'y avait pas l'amour.
Je serai tellement plus heureux si je ne vivais pas. Ok j'avoue une fois mort je suis pas sûr que la sensation de bonheur m'importerai plus que ça, cela dit c'est pas ça le vrai bonheur ? De ne se soucier de rien.

- Actives Link ! S'exclame Ashley
- Hum.

    Je presse un peu le pas, le bruit de neige sous les pieds m'agace à vrai dire je n'ai jamais vraiment marcher dans le froid ce genre de temps ne me convient pas et pourtant lorsque j'étais enfant on passait des nuits entières avec Costia à ragarder les flocons tombés reconvrant petit à petit la ville de Kyoto. Je regarde le ciel nuageux et Ashley à côtés de moi dans son bonnet à pompom qui tire une tête assez infligeante : il n'aime pas le froid non plus.

- On a déjà une heure de retard !
- J'hallucine là ! C'est toi qui te permet de me dire ça alors que j'ai été obliger de te foutre des coups de coussin pour te réveiller !
- Fallait pas d'ailleurs ! Tu sais comme j'déteste ça !
- Héhé...
- Enfoiré.

    On arrive enfin devant chez Costia, je me presse pour frapper le premier, un paquet dans la poche je m'amuse à trituré le noeux entre mes doigts jusqu'à ce que son père vienne nous ouvrir.

- Entrez !
- Vous êtes encore là Nicolayevich-san ? Vous ne deviez pas aller au restaurant ? S'exclame Ashley
- Vous connaissez les femmes...

    Alors que nous étions dans l'entrée à discuter avec le père de Costia une magnifique femme au cheveux de jais descendait les marches, sa robes noire faisait ressortir la pâleur de sa peau. Cette même pâleur dont à hériter Costia, il ressemble énormément à sa mère mais il a la carrure de son père. Les yeux du grand roux s'émerveillèrent face à la beauté qui lui souriait il devait se dire à quel point il avait de la chance d'avoir épousé une femme aussi belle, sa vie était comblée. Il lui tendit la main, il fit une réverence et un baise-main le regard doux et mieilleux. Misha savait à quel point son mari l'aimait, son coeur battait à vive allure contre sa poitrine, leur amour était resté le même après tant d'années.

- Bonsoir Link et Ash ! Je suis heureuse que vous soyez venus j'avais peur de laisser Costia pour une soirée aussi importante ! J'espère que vous familles ne m'en voudront pas, dit elle dans un accent russe très suave
- Vous êtes ravissante Misha-san ! Pour ma part mon oncle n'a absolument rien dit là dessus.

    Tout simplement parce que l'oncle d'Ash est un homme qui ne prête pas vraiment attention à son neveux. Peu lui importe qu'il rentre tard ou non et ceci si c'est le soir de noël ou non.

- Et toi Link ? Satsuki n'a rien dit ?
- Elle est avec son amant de la semaine pas de soucie.

    Misha me fit simplement un sourire réconfortant et partit bras dessus bras dessous en compagnie de son mari qui lui avait préparer un magnifique surprise pour le réveillon. Bien sûr vous l'aurez compris moi, Ash et Costia allons passer le réveillon ensemble. Je n'ai pas envie de voir le visage de Costia je sais déjà à quel point il heureux que ses parents s'aiment autant mais l'amour qu'ils ont pour l'un et l'autre efface celui qu'ils devraient accorder à leur fils.

- On peut rentrer ? J'espère que t'as pris des caisses entières de champagnes parce que j'ai trop soif et surtout je crève la dale ! S'exclame Ashley
- Tu penses qu'à bouffer ma parole ! Rit Costia
- Je te signale que j'ai rien manger de l'aprem' juste pour ce soir ! Je pensais que t'allais nous faire une bonne grosse dinde !
- Une dinde ?
- Ouais un peu comme celle qui est venue chez toi il y a de ça une semaine.

    Ma parole a dépassé ma pensée, les yeux écarquillés je venais de me rendre compte de la bourde que je venais de comettre. Ashley s'exaspérait de voir à quel point j'étais pas doué mais le regard de Costia ne changea pas vraiment, il savait que ça allait ressortir seulement il aurait espéré que ça ne soit pas ce soir. Pas le soir où il n'était pas vraiment d'humeur.

- Ca t'as marqué cette histoire ! Se moque Costia espièglement
- Oublies ce que j'ai dis.
- On va en finir une bonne fois pour toute ! Tu ne te défilera plus Link dis moi le fond de ta pensée !
- C'est bon laisse tomber. C'est juste que ça m'a choqué venant de ta part je pense que tu étais plus respectueux de toi même...
- T'es vraiment mal placé pour l'ouvrir !

    Je m'écrasais. C'était la seule solution pour éviter que la vérité n'éclate, pour éviter que je ne fasse la plus grosse erreur de ma vie. Je cherchais le soutien de Ash derrière Costia plus énervé que jamais, lui qui est toujours calme, lui qui m'appaise dans mes crise de nerfs. Voilà que je me retrouvais à baisser les yeux face à sa haine, il n'était pas d'humeur et ma remarque était la goûttes d'eau qui faisait déborder le vase.

- Stop maintenant. Vous êtes deux mecs qui essayent de s'amuser tout simplement ! J'ai pas envie de passer des fêtes de noël complètement pourrit par votre faute ! Alors faites moi le plaisir de la fermer.

    Finalement le calme est revenu. Ashley avait refroidit Costia et moi je me détendais un peu, ce soir je vais me faire petit et surtout je prends mes distances.

- Il a raison. Je ne voulais pas crier. S'excusa Costia
- Je me tairais la prochaine fois.

    On est descendu ensuite au rez-de-chaussée on a manger comme des goret et picoler comme jamais ! Chacun ses bouteilles pas besoin de verre la fête c'était ça chez nous. J'enchaînais, alcool, rigolade, clope, alcool, clope, clope, rigolade, clope. Moi qui tenait l'alcool aussi bien qu'une gamine de dix ans avec un verre de vodka j'étais apte à tout accepter, à rire de tout, à danser sur le canapé, marcher en zig-zag. Faudrait me filmer quand je suis caisse.

- Putin Link tu m'asphyxie avec ton join ! Va fumer dehors ! S'exclame Ash
- Ta gueule..
- Merci d'être venu les gars, sourit Costia
- De rien ! S'écri Ash en lui sautant dessus

    Il se frotta à lui en ronronnant, aussi bourré que moi, ca ne m'enpêchait pas de lui lancer une regard plus meurtrier que jamais il le remarqua mais n'y prêta pas attention. Ashley est un grand provocateur, il n'a peur de rien, ni même de moi. Et surtout quand il est raide il adore jouer avec le feu, ca lui brûle les veines, une bonne bagare il n'y a que ça pour le calmer, il n'y a que le sang qui lui fera arrêter un combat.
    Bourré je l'étais mais stupide pas encore, j'ai pouffer un petit rire et je me suis levé du sofa où je m'étais étaler, tout en titubant j'ai marché jusqu'à la porte d'entrée. Je suis allé dehors m'aerer l'esprit et surtout me calmer.  Je ne supporte plus qu'on touche Costia, je supporte pas d'être loin de lui, je supporte pas de voir qu'il s'amuse avec d'autres, qu'il sourit à d'autres.

- Pourtant il faudra que je m'y fasse...

    C'est que mon ami. Juste mon ami.

- Tu peux fumer dedans si tu veux.

    Il s'adosse à la porte les bras croisés, son éternel sourire, son regard malicieux.

- Je voulais prendre l'air.

    Le silence revient à nouveau, je finis ma cigarette et la jette par terre, je m'approche du porche et me plante face à mon meilleur ami. Il ne bouge pas, il me regarde dans les yeux, des yeux d'un bleu glacial qui me font frissoner, je ne détourne pas son regard, il se redresse et ouvre la porte pour me laisser passer. En une seconde mon corps était devenu bouillant malgré la température extérieur, j'aurai put me rouler dans la neige tellement je me sentais chaud. Ash dansait dans le salon la bouteille de champagne à la main il avait mis de la musique et ne se gênait pas pour se remuer comme un dieu. Son corps fin, ses courbes félines, son visage planant, il semblait en transe.    J'ai aussi tôt regarder Costia qui semblait subjuguer par la danse de son ami, je me mordais la lèvre de colère, il regardait un autre que moi ! Il le regardait ! Il le devorait des yeux ! Lui ! Pas moi ! J'ai préféré prendre une nouvelle cigarette et monter à l'étage, sans même regarder derrière moi je me suis enfermé dans les chiotes prétextant une envie pressante. L'alcool me faisait tourner la tête, je me sentais bien dans mon corps, la lumière m'aveuglait, une affreuse envie de pleurer, de frapper quelque chose pour me calmer, de frapper aussi fort que je pouvais quelque chose ! N'importe quoi !
    Je ne fit rien. Je me suis tout simplement écrouler le long de la porte, la tête tombante sur mon torse, les bras l'entourant, j'ai fermé les yeux un moment pour éviter de fondre en larmes. Cette douleur attroce qui vous prend au coeur, vous la connaissez n'est-ce pas ? Cette envie de dormir pour oublier, de vite aller vous coucher pour appaiser cette voix qui vous hurle à quel point c'est dur au fond de vous ! Vous avez subitement la gorge serrer, les coeur broyer, la machoir vous fait mal, les yeux vous piquent, vous relever la tête vers le ciel. Pourquoi vous ?
    J'ai allumé ma cigarette, la tête en arrière, puis après deux bouffées je l'ai jeté dans la cuvette. Je suis sorti, titubant encore plus, j'ai marché le long du mur essayant de ne pas tomber par terre. J'entendais les rires de mes amis, la musique comme un son en fond, je me suis approché des escaliers assez inquiet, devais je descendre ? Si je vais me coucher maintenant ils ne le remarqueront même pas...
    Cette remarque me fit à nouveau la sensation d'un poignard planter dans le coeur, une légère grimace de douleur s'afficha sur mon visage jusqu'à ce que je finisse de descendre les marches.

- T'as vomi ? Me demanda Ash en me voyant approcher
- Non.
- T'es tout blanc Link t'es sûr que ca va ?
- Ouais c'est bon.

    Je me suis écroulé sur un fauteuil et j'ai fermé les yeux la main sur le front, je respirais profondement. J'aurai finalement dut rester là haut.

- Au fait voilà vos cadeaux les mecs ! S'exclame Ash

    Il me tendit un paquet que j'ouvri rapidement, j'avais le droit à un t-shirt de grande marque et Costia avait une superbe veste qui lui allait comme un gant. Costia m'offrit deux nouveaux piercing, un pour ma lèvre et l'autre pour l'arcade.

- Vu que Satsuki t'a offert tes piercings je voulais t'en offrir d'autres vu que je connais un peu plus tes goûts.
- Merci.

    J'offris un coussin en forme de bob l'éponge pour Ash qui adorait ! Et a Costia une ceinture que j'avais trouvé en faisant les magasins à Tokyo.

- C'est cool les gars merci !
- Merci Link j'adore la ceinture !
- Merci à vous.
- Encore un noël ensemble...Vivement l'an prochain !

    Ashley sauta du canapé pour venir nous enlacer chacun notre tour puis il partit en sifflotant jusqu'aux toilettes.

- Il change pas...même bourré ! Rit Costia
- Hum...Costia ?
- Oui.
- Je...enfin...je voulais te donner un autre cadeau...
- Ah ?
- Tiens...

    Timidement j'ai sorti la boîte que je gardais dans ma poche, les mains tremblantes je n'osais pas trop le regarder, allait-il l'apprécier ? Je ne lui avais jamais offert un cadeau dans ce genre là, à vrai dire je me sentais plus comme un frère envers lui. Je trouvais ca stupide de s'offrir des bijoux entre mecs et pourtant lorsque j'ai vu ce bracelet je savais qu'il était fait pour lui. C'est surement ma façon à moi de me déclarer à lui, c'est surement une façon à moi de lui montrer à quel point je tiens lui. Même si il ne comprend pas le sens cacher de ce cadeau j'espère au moins qu'il l'aimera.

- C'est pas mon genre je sais mais ! Que veux tu ! Je ris nerveusement

    Je regarde Costia, il semble paralyser en regardant le bracelet dans son écrin, il le sort, des mailles fine en argent, son nom graver dessus en bleu faisant ressortir la couleur de ses yeux.

- Si tu veux tu peux le changer hein !
- Merci...Je...Merci Link ! C'est plus beau cadeau que j'ai jamais eut...
- Arrête tes parents t'ont offert un week end dans les Alpes ! Je ris à nouveau gêné
- Il vient de toi alors pour moi c'est le plus beau cadeau..

    J'ai senti mes joues rougirent comme jamais, il s'est levé pour venir me prendre dans ses bras, il s'est assis à côtés de moi et m'a serré contre lui. Une étreinte enfin.
Cela faisait une semaine que je n'avais plus sentit ses bras protecteurs, cette odeur vibrante, sa peau douce et fraîche. Ses cheveux fins se mêlaient au miens, ces doigts vinrent si nicher dedans il releva mon visage avec son autre main. Je vivais un instant de pure bonheur et j'eus le coeur qui allait exploser quand il me donna le plus tendre des baisers.



Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 19:53
     *pas d'image pour le moment*

    Un baiser tendre et voluptueux, il aurait put s'écouler des années que je ne l'aurai pas remarquer, il aurait put il y avoir une explosion qu'elle m'aurait sembler futile et sans importance, sans force ni puissance, sans éclat ni impressionnante. Rien. Rien n'aurait put me faire stoper ce moment, rien n'aurait put le gâcher.
    Rien.
    J'aurai aimé qu'il dure encore et encore et même si ce baiser n'avait sans doute durer que quelques minutes à cet instant le temps s'était arrêter, nous étions perdu dans l'infini, j'étais totalement emprisonner et j'avoue que cela m'effrayais ! Me sentir posséder de cette façon, si dépendant, si faible ! S'en était absurde, énervant même ! Je n'arrivais pas à me débarasser de ce sentiment qui faisait battre et souffrir ma poitrine. Un point au plus profond qui pressait. J'étais à la limite d'étouffer, j'étais à la limite de devenir fou ! Fou de rage ou d'amour. Je me haïssais de ce sentiment, ce sentiment qui me rend si vulnérable à mes yeux, ce sentiment qui détruit ma force. Je haïssais ce sentiment tout comme j'en avais besoin.
    Le goût de l'alcool sur nos langues, je pouvais goûter les fruits de la passion du Passoa qu'il avait ingurgiter toute la soirée. Le souffle nous manquait tant l'un qu'à l'autre, sa main qui s'était égarée dans mes cheveux retomba molement sur ma cuisse, il désouda nos lèvres laissant échapper une souffle chaud, son front contre le mien il fermait les yeux et profitait de ce moment. Mon coeur ne se calma pas, c'était douloureux. Je regardais le doux visage de Costia, il me regarda. Sans sourire, ni émotion, mon coeur accéléra encore plus et malgré mon caractère de lion je ne pu m'empêcher de laisser transparaître une once d'inquiétude quant à la suite des évenements.
     J'ai sentit sa main se resserer sur le miennes qui tremblaient malgré moi, il ne détourna pas mon regard, ses yeux bleu me transperçaient le coeur. C'était douloureux, terriblement douloureux. Un nouveau me frappe à la poitrine, j'y posa l'une des mes mains priant pour que mon coeur se calme enfin. J'ai sentit sa main quitter la mienne pour venir se poser sur celle qui était appuyer contre mon coeur, il la prit lentement et l'écarta de mon torse pour la poser sur la sienne.

" Boum Boum " " Boum Boum "

" Boum "

" Boum Boum "

    Mes joues s'empourprèrent aussi tôt, la sensation de tenir une chance contre sa main, la sensation que tout ceci était bel et bien réelle ralentissait mon coeur et gouffla ma poitrine d'une étrange sensation, quelque chose qui me piquait les yeux et me serrait la gorge mais qui me donnait envie de sourire. Envie de rire, de l'embrasser avec passion et de ne plus le quitter pour s'enfermer dans notre infini.
    Il se redressa et me pris par la main, je le suivis comme un automate sans me poser de question, j'étais éblouis, hypnothisé, c'est pourtant difficile de comprendre ses intentions. C'est pourtant pas difficile de dire : non.

- Costia tu es sur que c'est ce que...

    Il me poussa sur l'un des futon, son corps immense vint s'écraser contre le mien, je put sentir son souffle contre mes paupières, j'étais effrayé ! Tétaniser à l'idée qu'il...enfin qu'il...me prenne ! Je ne voulais pas, j'ai senti la panique, j'ai senti toute l'anxiété qui me fit me débattre dans les sens comme un gamin qu'on allait violer.

- Arrêtes ! Arrêtes je te dis !

    Il posa ses lèvres violemment contre les miennes, mes cris furent étouffer, sa langue dansante et chevalresque m'appaisait, mes anxiétés disparaissaient. Toujours présentes mais bien cacher derrière des battements toujours plus rapides, des respirations toujours plus sacadés. Il passa ses long doigts le long de ma nuque me bisouillant l'os de la machoire pour remonter sur mon lobe et redescends le long de mon cou. Sa main effleurait mon t-shirt, je sentit une sensation frâiche sur l'os de ma hanche, ses doigts me caressait la taille avec finesse et tendresse. Sa langue experte parcourait mon cou, mon visage, mes lèvres, le menton, la clavicule. Je frissonais autant de désir que de peur, j'avais peur de tout ce qui ce passait de ses sentiments qui me dépassaient !
    Peur de me faire engloutir dans un tourbillon sans fin, avec à la clé l'inconnu...
    Il redressa son visage, la lumière de la Lune faisait briller ses yeux de loup blanc, un sourire tendre s'étira le long de son visage.
    Finit l'angoisse. Une douce chaleur s'empara de moi.
    Je l'aimais. Je l'aime et l'aimerai...
    C'est un fait. Je n'y peux rien, c'est malheureux mais c'est ainsi, je lui ai toujours appartenu, il peut bien faire ce qu'il veut de moi, je suis sien. A jamais.
    Le bruit de ma fermeture éclair qu'il descendait rapidement, mon t-shirt qu'il retira avec une facilité étonnante, ses doigts frôlant mon bas ventre, des chatouilles venaient me faire un peu tortiller, je me mordis la lèvre inférieur du bien être qui me noyait. Son sweet suivit le même chemin que les autres habits qui furent très vite enlever, nous retrouvant à la génèse. C'était un soir d'hiver et les étoiles ne brillaient que pour nous, c'était un soir d'hiver et j'avais terriblement chaud.
    Sa main sur mon entre jambes, ses long va et viens, ses coup de langue rapide, sa bouche chaude et humide ! L'extase, le paradis, l'apogé du plaisir et ce n'était que le début ! Mes mains froissaient ses cheveux de jais, il arrête à temps, m'embrasse à nouveau tout en introduisant le premier doigt. La douleur, une sensation désagréable, je ne voulais plus ! Je déteste et pourtant je ne fis rien. Il m'embrassa à nouveau, d'un longoureux baiser mélangeant le plaisir brute et la délicatesse. Un mariage parfait qui nous correspond assez. Moi la beauté brute, toute faite, sauvage et sans artifice. Lui la douceur, la tendresse incarné, le charisme d'un prince et la finesse d'un intellectuel.   
    Nous étions le jour et la nuit.
    Deux doigts.
    Un autre gémissement de douleur, où était le plaisir tant attendu ? Ses baisers me donnait plus de jouissance. C'est ce que j'ai pensé durant les cinq prémières minutes puis une fois bien habitué, un point sensible au fond, ce frottement, c'était bon...c'était tellement bon ! Je gémissais plus fort le suppliant presque de venir en moi, anxieux mais confiant. Il se positionna aussi tôt pour s'y introduire brusquement.

- Ah !!

    C'était un calvaire ! Une douleur lacerante, je pris dans grande bouffée, il ne disait rien, ne parlait pas. Pas de mots réconfortants, pas de questions, ses reins bougèrent sans plus aucune délicatesse, sans retenu. Un début déjà trop brusque, une larme s'échappa de mes yeux, j'avais l'impression qu'on m'avait enfoncé un couteau dans l'anus. Il me fallut une bonne dizaine de minute avant de sentir le plaisir, avant de sentir la sueur de deux corps fou de désir ! Costia s'épuisait, il donnait tout ce qu'il avait et ne se retenait pas de gémir, ses mains cramponnées à mon bassin il criait. Plus fort.
    Nos deux cris se mêlèrent, c'était une fusion parfaite, après l'effort le réconfort et c'était une récompense dés plus magique ! Je n'avais jamais autant ressentit de plaisir, impossible de parler, impossible de respirer correctement. Je n'aurai pas put l'arrêter de toute manière car je ne voulais surement pas, c'était indescriptible ! Sensuel, torride, inattendu.
      Inéspérer.

- Aaaahhh !!

    Un dernier soupir, un dernier coup de rein profond et violent. Il s'effondra sur moi, collant de sueur, le souffle chaud mais tellement frais comparer à nos deux corps, j'étais épuisé. J'étais comblé.
    Je m'endormi comme après avoir fait le plus beau des rêves maintenant, comme on dit, je peux mourir.

    Le soleil me frappa le visage, en rogne je pris mon coussin pour le mettre sur ma tête, je détestais ce genre de réveil c'était insupportable ! Je déteste le soleil de toute façon, surtout le matin.
    J'aime rien de toute façon, enfin presque...
    Une nouvelle fois cette sensation d'être pris dans un étaux, la peur de relever le coussin et de constater une fois de plus que j'avais rêvé, comme dans la neige cette nuit là. La peur de la déception et du rêve inaccessible.
    Et puis merde !
    J'ai retiré mon coussin rapidemment et je me suis relevé tout aussi vite, énergique et surtout plein d'adrénaline. Il était là, étendu sur le ventre, nu sous ses draps, la peau brillante, fraîche. Sa bouche légèrement entrouverte, ses yeux clos, les bras de chaque côtés de la tête j'ai souris intinctivement.

- Tu deviens pire que Ashley !

    Il ne réagit pas. Toujours endormis comme un loire, je me suis écarté pour aller prendre douche et j'en ai profité pour lui faire enfiler un boxer. La fraîcheur de l'eau me réveillant, j'étais heureux pour la journée et prêt à affronter les regard lubrique de Ash qui nous avait certainement entendu. Je descendis des marches, le paquet de cigarette en main, mon air habituel et je m'avachis sur la table de la cuisine.

- Salut Ash ! Déjà debout ? Je demande intrigué
- Impossible de dormir vous avez fait trop de bruit ! Se plaint il
- Même un avion ne pourrait pas te réveiller !
- Oui mais les gémissement si !...vous m'avez excités bande de cinglés..., il rougit puis tire la langue
- L'obsédé !
- Homme.
- Logique alors.
- Alors ?
- Alors quoi ? Je demanda blasé allumant ma cigarette
- Il est comment au lit ?
- Pff !
- Aller dit putin !
- T'es trop curieux ouistiti !
- M'appelle pas comme ça babouin !
- Il est ... parfait.
- Mouais...c'était débile de te poser la question puisque tu l'a...
- Ta gueule.

    Mon air n'avait rien d'amusant, je n'arrivais même pas le dire moi même à haute voix alors ce n'était par pour qu'un autre le dise à ma place.

- T'es vraiment grinch' le matin !
- C'est toi qui dis ça...
- Bref. Alors c'est officiel ?
- Qu'est-ce qui est officiel ? Dit une voix endormie

    Arrive le gros dormeur, lui qui se réveil habituellement toujours le premier c'est assez étonnant. Je n'ose pas tellement le regarder pourtant je ne peux pas m'empêcher de constater que quelque chose cloche. Son air trop assuré peut être, cette façon de prendre tout à la légère n'est pas vraiment son genre.

- J'ai un mal de crâne affreux !
- Fallait pas autant boir Costia ! Se moque Ash
- T'as bu plus que moi !
- La différence c'est que moi je l'assume et tiens l'alcool haha !
- Exact, t'es un vrai cas !
- Alors c'était comme hier soir Costia ? Demande directement Ash

    Je recracha la fumer de travers, mes yeux s'exorbitèrent et je toussais à plusieur reprises surpris par ce manque de délicatesse. A force d'être franc on peut devenir chiant Ashley !

- Pouaa ! Me raconte pas mes souvenirs s'arrêtent au moment où je t'ai vu danser comme une traînée !
- Quoi ? Tu te souviens plus du reste ? Faillit s'évanouir Ash
- Bah non ! Je crois que j'ai vraiment éxageré hier soir sur l'alcool ! Haha !

    Il riait. Naturellement. Sans arrière pensées, pas de moquerie ni de comédie, il n'essaye même pas de nier, ses joues ne rougissent pas, il me regarde comme avant. Comme un ami.
    Un bruit de verre brisé.

- Aie ! Costia suce son doigt saignant légèrement
- Fais plus attention la prochaine fois...,je dis d'une voix faible

    Cette phrase si révélatrice de son mon ressentis, cette phrase qui m'arrachais la gorge, j'avalais une couleuvre, c'était long et étouffant. Mes yeux me brûlent.

- Tu me connais ! Sourit innocement Costia en ramassant les bouts de verres
- Hum.
- Link..., à peine audible

    Ashley tentait de me réconforter, il avait mal pour moi, je le lisais dans ses yeux brillant de larmes comme si j'avais transmi cette douleur en lui, il semblait souffrir autant que moi semblant me tendre une main invisible pour m'empêcher de m'écrouler. Je ne la prends pas.

- Bon les gars je rentre. J'annonce revêtant le masque de l'indifférence
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande gravement Costia
- Noël. J'ai jamais vraiment aimé cette fête.

    Je monte à l'étage pour récupérer mon sac, je redescend dans le salon ma veste beige y est posé un bracelet en tombe, un bracelet d'argent au écriture bleu clair le nom qui est gravé en mon coeur. Constantin.
    Je le dépose sur la table basse et pars, le tête haute, la cigarette à la bouche, les larmes ruisselantes se gelant au contact du froid.


*va se cacher dans un abri atomique*



Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Dimanche 9 novembre 7 09 /11 /Nov 20:02

       J'ouvre la porte de chez moi lentement ayant remarquer la voiture de Satsuki dans l'allée, je savais qu'elle était rentrée tard. A peine la porte ouverte qu'un tas de confetis me tombent sur la tête mêler au bruit insupportable d'un sifflet ou je ne sais pas comment on appelle cette merde qui fait un bruit infernal et qui s'étire quand on souffle dedans !

- Joyeux Noël Linki-kun ! S'écri Satsuki

    Un immense sourire coller à la figure, une simple nuisette, ses beaux yeux marron hurlant sa joie. Elle me saute dans les bras et me serre contre elle comme une mère aurait envie de le faire à son fils.

-  Viens avec moi je vais te donner ton cadeau !

    Elle me tire par la bras et me traîne jusqu'au salon, je la suis sans aucune vrai volonté actuellement mon état végétatif voudrait simplement que j'aille m'enfermer dans ma chambre et frappe sur le premier meuble que je vois. Pour me calmer, pour me prouver que je n'ai pas rêver ! Que je ne suis pas fou, que tout ceci est une immense plaie réelle et que le regard d'ignorance n'était pas une comédie.
    Il ne se souvient de rien. J'aurai aussi aimer ne pas m'en souvenir. Il y a des faits parfois qu'il vaut mieux oublier.

- Ouvres le !

    J'ouvre mon paquet sans sourire, sans vraiment désir ni joie. C'est une feuille avec une adresse et un cadre photos.

- Qu'est ce que ca veut dire ? Je lui demande

    Son sourire est plus nostalgique, elle s'approche à pas lent de moi et me caresse la joue avec tendresse, cette femme si jeune passait pour ma grande soeur quand je marchais dans la rue mais lorsqu'elle se comportait ainsi c'est comme si toutes les années se creusaient dans ses yeux. Toute la sagesse qu'elle ne montrait jamais en temps normale la rendait plus maternelle.

- C'est l'adresse de ta mère...ta mère biologique.

    Ca aurait dut me faire une choque. J'aurait dut réagir par une expression surprise et horriblement gêner, j'aurai dut lui montrer une ressentis ou une émotion quelconque ! Seulement je n'ai senti qu'un vide plus grand encore, une rancune vieille de dix sept ans remonter dans ma gorge. Satsuki m'avait toujours dit qu'elle m'avait trouvé grelotant dans des couverture au bord de la route alors que la neige me recouvrait petit à petit. Elle n'avait que dix huit ans.
    Satsuki s'est occupé de moi comme une mère et pourtant elle m'a dit dés que j'avais l'âge de comprendre qu'elle n'était pas ma mère, elle ne m'a jamais obligé à lui donner ce rôle à l'aimer comme si elle était me génétrice, du même sang. Elle était là pour que je ne manque de rien, jamais elle n'a promis la belle vie ou l'amour d'une famille unis. C'était une femme qui avait trouvé un bébé à l'agonie et qui part un ne je ne sais quel élan de compassion s'est occupé de moi.
    Me dire le jour de Noël qu'elle s'était renseignée sur moi, qu'elle avait découvert l'adresse de ma mère ne me faisait bizarrement ni chaud ni froid. Une personne censé aurait été troublée, boulversée, en colère.
    Je ne ressentais rien.

- Je suis allée la voir alors que tu savais à peine marcher. Elle ne voulait pas de toi, elle n'a jamais voulu de toi ! C'est une femme qui vit seule, elle était jeune, plus jeune que moi et ses parents l'avaient jetée de chez elle à cause de ça. Parce qu'elle était enceinte. Elle ne voulait plus entendre parler de toi, tu étais le fruit d'un amour déchu et elle n'aurait jamais put supporter aimer l'enfant de celui qui l'avait fait souffrir. Tu ne lui ressemble pas tellement...J'en conclus que tu ressemble plus au père. SI je t'en parle maintenant c'est que je pense que tu es en âge de comprendre sa décision et la mienne. A l'époque tu m'aurai sans doute hurler dessus, tu serai sans doute aller la voir pour l'insulter. Tu as grandit Link, tu n'es plus un enfant et tu sera faire bon usage de cette adresse.
- Bon usage ? Je demande
- T'en fais ce que tu veux. J'ai fais ce que je devais faire.

    J'ai pris le cadre qui était à l'intérieur pour l'examiner de plus prêt, c'était la photos de Satsuki tenat un bébé dans ses bras, lorsque j'étais enfant je voulais à tout pris que cette photos soit dans ma chambre car c'était la seul qu'on avait de moi tout bébé. Aujourd'hui plus que jamais cette photos m'appartien, elle est importante à mes yeux car cette photos montre bien qu'il n'y a qu'une seule et unique personne qui mérite que je la traite comme ma mère. Même si je ne lui dirai certainement jamais par fierté, par égoïsme, Satsuki est celle qui aurait dut m'avoir porté pas cette autre folle.
    Je prend l'adresse qu'elle m'a donné et me dirige vers la cuisine, là j'ouvre un placard et jette le bout de papier à la poubelle, sans retour en arrière et sans regret. Le fait de savoir que ma mère est encore en vie, qu'elle n'habite pas loin de chez moi ne me fait rien. Elle peut crever qu'à ne m'intéresserai pas. Je n'ai pas vraiment envie de la voir non pas par colère envers elle mais par indifférence. C'est une inconnu que je traite comme toutes les autres inconnu. Je reviens dans le salon pour prendre la photos, j'embrasse Satsuki sur le front pour lui montrer ma gratitude, sa petite taille entre mes mains le rend si fragile que j'étais sûr qu'elle avait envie de pleurer.

- Merci pour le cadre.
- Tu ne veux pas manger un peu de bûche avec moi ? Dit elle toute souriante
- Hum.

    Je monte dans ma chambre pour ranger ce qu'il y avait dans mon sac et poser ma veste, je prend une douche bien mériter et je redescend au rez de chaussée avec elle. Satsuki avait déjà tout préparer sur la table je n'avais plus qu'à m'installer à table et manger cette bûche avec un verre de champagne. Elle s'installa en face de moi heureuse de pouvoir enfin partager un léger instant avec moi ce qui est assez rare mais étrangement une petite voix au fond de moi me disait que j'avais besoin d'elle. La douleur était si encré que le désir de pleurer dans ses bras trottait dans mon coeur. M'écrasait sur ma chaise.

- Alors ce Noël chez Costia-kun ?
- Pas mal.
- Vous vous êtes saoulés ?
- Ouais...Un peu trop.
- Ah ? Comment ça ?

    Me confier à elle. Je voulais qu'elle m'écoute, qu'elle me plaigne, qu'elle me conseille, qu'elle me comprenne.

- Bah on était bien caisse.
- Ashe-kun aussi ?
- Surtout lui Satsuki.
- Un garçon si gentil et innocent ! Il doit en faire tomber des filles à ses pieds, sourit Satsuki en rougissant
- Et des mecs aussi...
- Mignon comme il est ça ne m'étonne pas ! Et toi Linki-kun ? Les garçons ?
- Sujet sensible.
- Tu changes de bord ? Se moque-t-elle
- Impossible c'est juste que je...ne peux pas en parler.
- Tu n'as jamais vraiment aimer te confier à moi je ne te forcerai pas...

    Les yeux tourner par ma bûche entamer, le regard sombre et le visage noyer dans la peine je ne la regardais plus depuis un moment, cette soirée me revenait sans cesse dans la tête, les images de la nuit. Insoutenable, poignant, douloureux, une torture.

- J'ai couché avec Costia.

    Le silence. Elle s'arrêta soudainement de manger, n'osait plus rien dire, comme si le temps s'était arrêté elle posé après un certain temps la petite fourchette sur l'assiette. Elle s'essuya la bouche et me regarda attendant certainement que ma bouche ce déscelle un peu plus.

- J'étais le passif. Il était tout à fait conscentant, c'était super, magique même. Le problème est que...Le lendemain il ne souvenait plus de rien. J'avais quitté le lit avant qu'il ne se réveil, Ashley était heureux pour nous et quand il a demandé comment c'était à Costia il n'a pas compris et à annoncer qu'il ne se souvenait plus de rien. Trop saoul. Je suis simplement parti.
- Tu l'aimes.
- Non !
- Ce n'était pas une question Link. Je le sais depuis longtemps n'essaie pas de me mentir je suis peut être tête en l'air mais je sais reconnaître un homme amoureux quand j'en vois un surtout si c'est toi.
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Il est au courant que vous avez couché ensemble ?
- On ne lui a rien dit. J'étais trop blessé pour lui dire, trop blessé pour supporter son regard de pitié me dire " Je suis désolé j'étais saoul tu ne dois pas donner d'importance à ce qui c'est passé ! " . Je connais le refrain pour l'avoir certainement inventé.
- Et si il mentait ?
- Tu n'as pas vu ses yeux...Ils n'avaient rien d'un homme qui ment, je connais Costia je sais qu'il ne ment pas ! Il ne se souvient de rien.
- L'amour rend aveugle tu sais.
- Je t'en supplies épargne moi les dictions de merde ! Je suis vraiment pas d'humeur à les supporter...Je sais plus quoi faire...Notre amitié est détruite...Je dois me faire à l'évidence je ne serai plus jamais le même avec lui. Je ne pourrai plus. Un fossé c'est comme creusé entre nous depuis que j'ai compris ce que je ressentais...Un immense fossé.

    Elle s'est levée et est venue me prendre dans ses bras, je ne répondais pas à son étreinte, j'avais les bras ballant le long du corps inerte mais cette étreinte me faisait du bien elle semblait pansée ma plaie et me liberer enfin car j'inondais peu à peu la nuisette de Satsuki, mes bras vinrent la serrer encore plus pour étouffer mes sanglots sachant que j'en avais pour un moment.
    Plus loin se déroulait une tout autre scène, qui aurait cru que Ashley serait resté avec Costia toute la journée ? Et bien tout le monde bien sûr, cette peine que je lui avais transmis c'était peu à peu transformer en rage ! En haine contre l'un de ses meilleurs amis qui venait de brisé le coeur de son autre frère de coeur. L'ambiance était vraiment tendu, Costia avait rangé son salon avant l'arrivé de ses parents et il s'était vautré devant la télé comme une épave qu'il n'est que rarement.

- Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Demanda Ashley
- Comment ça ?
- Je te reconnais plus Costia ! Tu l'as vu ! Tu l'as remarqué ! Il était en morceaux quand il est sorti de chez toi ! En temps normal tu lui aurai courrut après pour le serrer dans tes bras ! Pour appaiser ses peines !
- Tu parles de Link ?
- Mais de qui veux tu que je parles !!
- Il doit apprendre à vivre. Je serai pas toujours là pour jouer les papa tu comprends ! J'en ai peut être marre de le materner sans arrêt ...
- Meuteur ! Tu n'es qu'un menteur t'es aussi en pièces que lui ! T'arrivera jamais à me faire croire que tu n'es pas en train de te faire un sang d'encre. Tu te fais violence pour ne pas aller le voir et lui demander de tout te raconter mais pourquoi ça ? Pourquoi est-ce que tu t'en empêche ? Dis moi !
- Arrête Ash...
- Tu l'aurai calmer !
- Arrêtes je t'ai dis...
- Tu l'aurai appaisé !
- Tais toi Ash bordel !
- Pourquoi ! POURQUOI !!!
- PARCE QUE JE TOMBE FOU AMOUREUX DE LUI !! VOILA POURQUOI !!

    Aucun des deux n'osent parler. La chose est lachée, la chose est revelée mais loin de là moi je ne pouvais me douter de rien, je pleurais simplement dans les bras de celle qui m'a toujours protégé.

- Je deviens cinglé Ash..., soupire Costia, fou ! Il m'obsède jour et nuit et ça me fait tellement peur ! Ca me terrorise t'entends ! Je suis terrorisé à l'idée d'être si dépendant de lui. Et puis...nous deux ca ne marcherai jamais ! Je pourrai pas m'assumer devant les autres j'aurai trop peur du regard, je ne veux pas être gay ! Tu sais ce que cela signifie pour mon père ? Une tare ! Une malade t'entends ? Il m'enverrai au pays dans un école militaire pour me remettre dans le "droit chemin". Je ne veux pas être traité comme ça...Je veux être normal. Pour ça je dois mettre de la distance, je dois mettre une putain de distance entre moi et lui et me comporter uniquement en ami !
- T'es vraiment con...

    Costia se leva du canapé et s'approcha des escaliers.

- Je vais prendre une douche.

    Ashley le suivait du regard, il fut toute suite attiré par une bracelet sintillant qu'il avait au poignet, il se souvenait avoir vu se bracelet hier soir quand le planché craquait au dessus de lui et que des cris s'échappaient de la chambre de Costia. Il n'avait pas dit qu'il ne se souvenait plus de rien à partir de la danse de Ashley ? Pourquoi il portait le bracelet alors ?

- Costia !
- Quoi ?
- Tu te souviens de toute la soirée n'est-ce pas ?
- Je t'ai déjà dit que non !
- Qui t'as offert ce bracelet ?
- C'est ma mère !
- Menteur...Tu n'es qu'un menteur...

    Costia fronça les sourciles et continua de monter les marches, au bout de trois marches il s'arrêta sentant toujours le regard plein de repproche de son ami dans son dos.

- Tu ne peux pas me comprendre..., dit Costia en caressant le bracelet




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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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