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Danouch's MAJ :
NOUVEAU BLOG !

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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 16:46



Salut tout le monde


Pour mettre plus d'ambiance j'ai décidé de faire
un casting de personnages !!

donc vous me proposer des prénoms avec leur caractère et je verrai ce que j'en ferai !
J'en garderai quatre donc réaliser des personnages originaux !!
Faut tout me décrire, le caractère, le physique, le look, la famille, l'orientation sexuel.
Ca peut être des garçons comme des filles.


Je compte sur votre coopération ! Les personnages seront présent dans la nouvelle fiction ^^

Ps : bien sûr vous pouvez en proposer plusieurs ! =) voilà


Casting ouvert le 31/08/08
Casting fermé le ???

 

 

Si c'est plus facile pour vous envoyez moi vous perso à cet adresse suivante :

Danouch74@hotmail.fr

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Samedi 30 août 6 30 /08 /Août 17:58
 
 
    Klay soutenait me regard, je venais de prendre un couteau en plein coeur une douleur attroce me coupait le souffle, je me sentais prisonier et mon coeur faisait palpiter mon sang dans mes veines. Je n'entendant plus que des battements frénétiques, j'avala ma salive difficilement comme une lame que je devais ingurgiter. Je n'ai pas eu besoin de demander pourquoi, je savais au fond de moi pourquoi et Klay aussi. Il s'est levé lentement pour sortir de ma chambre sans un autre regard en arrière, que cherchait-il à faire ? Me rendre coupable ?

- Je suis coupable...

    Je me sens mal. Quelque chose me bloque la gorge et me brûle les yeux, je sens que je vais craquer.
    Raphaël...
    Trop tard, j'ai craqué.
    Au l'aube Logan est venu me réveiller pour que je me prépare, ils devaient travailler autant l'un que l'autre alors ils décidèrent de me déposer en premier. Logan avait déjà trente ans et travaillait en étroie colabortation avec un société de ventes aux enchères, il était directeur d'un museum à New York, cette société portait le nom de Génèse.Corp. Klay qu'en à lui avait hériter de l'entreprise familiale, il faisait un excelent promoteur.
    Je pris le petit déjeuner dans le silence, Klay me regarda d'un oeil inquiet, il devait certainement se poser un tas de question après m'avoir laisser hier avec cette nouvelle cela dit je suis sûr qu'il m'encourage plus qu'autre chose. Il me fait me sentir plus fort.
    Une fois finit c'est Logan qui m'emmena alors que Klay prenait l'autre voiture, il ne me dit qu'un simple "courage" avant de partir assez rapidement. Logan gardait son éternel sourire, c'était un homme avec qui il devait être agréablie de vivre et j'étais vraiment heureux de voir mon meilleur ami d'entre de si bonnes mains. Jaloux surement de leur bonheur, j'aimerai vivre un tel amour, une telle paix dans un couple, tellement de confiance. Je les envie vraiment. J'ai fixé Logan durant tout le trajet, il avait les yeux marron qui pétillaient de bonheur, des cheveux noir ébène et fin bien coiffée, je ne remarqua qu'au dernier moment qu'il avait un tatouage sur le coup représentant un dragon.

- Jolie tatoo.
- Merci. Le jour où je l'ai fais j'ai bien cru que j'allais tomber dans les pommes haha !
- Ca fait si mal que ça ?
- Il y a des choses qui font bien plus mal.

    Finalement nous n'avons plus parler durant le trajet après ça, j'ai ouvert la fenêtre de mon côtés et j'ai glissé ma tête vers l'extérieur. Une envie urgente de prendre l'air, d'évacuer mon esprit avant de regarder la réalité en face, au fond est-ce que j'étais réellement conscient que j'allais revoir Raphaël ? Comment est-il ? Est-ce qu'il est défigurer ? Comment a-t-il tenter de se suicider ? Pourra-t-il me parler ? Voudra-t-il me voir ? Me rejetera-t-il ? Non...après tout c'est lui qui m'appelait selon Klay. Enfin c'est ce qu'il a dit.
    Nous sommes arrivés plus vite que ce que je ne le pensais, de grand immeuble blanc, cette envie de vomir qui me brouillait l'estomac. Des souvenirs, j'ai trop de fois vue cette batisse de l'enfer.

- La chambre de Monsieur Culigan s'il vous plait.

    Logan n'est pas resté avec moi, il m'a déposa une main sur l'épaule avant de filé et de me laisser seul au milieux de ses couloirs. Cette fois la tension m'empêche même de réfléchir correctement, je dois y aller ? Je me retourne comme un automate et empreinte l'ascenceur pour arriver dans un nouveau couloir toujours plus clair, plus gloque, l'odeur de l'anesthésie, le bruits de quelques discussion et un chariot traversant les pieces. Un brancart sur le côtés, un fontaine à eau, des infirmières qui rit en buvant un café, des sièges avec des plantes, un homme âgé qui regarde ses pieds. Je me suis arrêté, ce vieille homme semblait au bord du gouffre, ces mains ne tremblaient pas, ses yeux étaient mis clos lorsque la porte s'ouvra devant lui une infirmière poussant un brancard avec un corps couvert par un drap blanc. Il se leva à la hâte, fixa ce corps en le suivant du regard incapable de marcher, incapable de parler, il pleura simplement entre ses mains. Cette vision me serrai la gorge.
    Je sais trop ce que ça fait que de voir quelqu'un qu'on aime partir sur un brancard couvert d'un drap blanc.
    Et si Raphaël...non ! Si j'amaisi il venait à mourir je crois que je...

- Vous avez besoin d'aide monsieur ? Me demanda une infirmière un grand sourire sur les lèvres
- Euh non merci.

    Elle me sourit simplement avant de continuer sa route, à vrai dire j'étais devant sa porte depuis déjà un quart d'heure et je ne savais toujours pas si je devais rentrer ou non. L'angoisse, les questions défilent, après tant d'année. Les choses finalement ne changent pas, je suis toujours aussi nerveux et je l'aime certainement encore plus qu'avant je ne sais pas si je supporterai un rejet, si je supporterai de le voir avec tous ces tubes sur lui, ces machines qui font un bruit monstre. Le bip inséssant, cette façon de respirer si artificiel ? Quoi qu'il en soit je ne peux plus faire marche arrière.
    Je dois affronter les fantômes du passé pour avancer dans le présent.
    Le coeur affolé j'ouvre la porte doucement, tremblant, tellement terrifier que j'ai fermé les yeux revoyant le visage souriant de mon tendre professeur. Finalement il n'y avait aucun bruit inquiétant, juste le bip, le chant d'un oiseau et un vent léger qui me caressa la joue. La fenêtre était ouverte, il y avait un plateau dans sa chambre contenant de la nourriture qu'il n'a même pas toucher, il était là, allongé dans sa couverture bleu cette aiguille enfoncer dans sa main le visage serein. Il dort encore.
    Je suis rentré sans faire de bruit, les craintes s'étaient tout à coup évaporées j'étais terribellement attiré par lui maintenant, je ne voulais même plus quitté cette pièce je m'imaginais déjà l'embrasser à nouveau comme avant espérant qu'il me dise encore une fois " Je t'aime.". J'ai avancé doucement m'essayant sur la chaise à côtés de son lit, je me suis posé confortablement pour avoir le plaisir de regarder son visage, pour avoir le plaisir de le voir ouvrir les yeux comme un nouveau né. Je me suis posé là parce que j'avais besoin de le regarder dans un silence paisible. J'avais le besoin de le regarder comme si j'étais un admirateur anonyme, j'avais juste besoin de me rassuré.
    Il a tellement changé.
    Mon coeur s'affole, je sens comme une vague de frisson me parcourir le corps, cette nostalgie des jours heureux puis je me met à redecouvrir mon bien aimé. Ses cheveux sont court, il a finalement décidé de les coupé...

-" Tu as attaché tes long cheveux aujourd'hui ?
- Oui je crois que je vais les couper...
- Pourquoi ?
- J'en ai marre des cheveux long...
- Moi j'adore. Quand on couche ensemble il me chatouille le ventre et ça me fait frissoner..." ( voir chapitre 18 )

   
Sa peau est toujours aussi laiteuse...

" Sa peau aussi blanche que la neige, j'avais l'impression de voir un ange..." ( voir chap 1 )

   
Ses lèvres légèrement plus clair que d'habitude, ses ciles foncés faisant ressortir la magnificience de son visage ovale. Cette peau de nacre était tellement attirante, aussi douce que de la soie j'avais l'irrésistible envie d'y glisser ma main avec délicatesse. Je ne me suis pas retenue plus longtemps et le contact de sa chaire me faisait battre le coeur, je me sentais tellement bien tout à coup que je souriais bêtement. L'impression d'avoir retrouvé ma place dans ce monde, l'impression que rien ne s'était passé et que tout allait recommencer.
    J'ai pressé mon pouce sur ses lèvres closent, je l'ai sentit bouger précipitamment j'ai retiré ma main, la panique remplace vite ce moment de pure bonheur, je me sentais gêné et ce geste me paraissait même déplacer maintenant. J'ai tourné le visage rouge de honte ne voulant pas voir son regard sur moi, la seule chose qu'il me ferait surement perdre mes moyens serai la façon dont ses yeux de feu me regarderaient. Me regardait-il ? Avait-il ouvert les yeux ?

- Bonjours Monsieur Culigan ! Enfin réveillé ? Arriva soudainement une infirmière
- Bonjour.

    Cette voix était si douce, si faible, son timbre me donnait envie de pleurer.

- Je vous apporte votre petit déjeuner tout à l'heure, elle dit en me regardant ensuite.

    Elle partit rapidement en emportant l'ancien plateau, une fois que la porte fut fermer le silence s'installa à nouveau et je n'osais toujours pas croiser son regard. Je me sentais ridicule de l'ignorer ainsi mais j'avais peur, terriblement peur de découvrir que je n'étais plus rien à ses yeux ! Qu'il veuille juste me dire mes quatres vérités, qu'il me crache à la figure que tout était de ma faute.

- Ecoutes Ra...

    J'avais finalement décidé de lui parler, voulant m'excuser en premier mais ma phrase fut couper quand je vis qu'il me regardait en sanglotant en silence, les yeux plissés débordant de larmes, les lèvres retrousser il continuait de me regarder s'empêchant de fondre en larme mais dés qu'il vit que je l'avais remarqué il craqua. Ses mains vinrent doucement cacher son visage, ses larmes déferlaient sur son visage et je me sentais désemparer, honteux, terriblement mal.

- Je m'en veux tellement...

    A mon tour les larmes me brûlaient les yeux mais je me retenais, il fallait que je me retienne pour lui, pour lui donner de la force et pour lui montrer que j'étais là pour lui, uniquement pour lui ! Toujours pour lui ! J'ai quand même tenter d'approcher une main hésitante, j'ai essayé de le réconforter ma main s'est déposé sur les siennes qui lui cachaient le visage. Ses soubresauts ont redoublés détensité, je voulu l'enlever à nouveau me sentant rejeté mais finalement ce fut lui qui l'agrippa avant, étonné je le regardais serrer ma main contre sa joue humide pleurant toujours comme un enfant.

- C'est bien toi mon dieu c'est bien toi..., il dit à nouveau faiblement
- Je suis là Raphaël. Je suis là. Pardonnes moi s'il te plait...je te demande pardon d'avoir été un idiot ! D'avoir été si immature. Pardonnes moi mon amour...laisses moi m'occuper de toi ! Laisses moi t'aimer comme il se doit. J'arrives pas à t'oublier Raphaël, j'ai jamais reussi, je me suis toujours senti coupable j'avais été si con ! Et à cause de ça j'étais seul...Ne me quittes plus Raphaël ! Ne me quittes plus ! Si tu venais à disparaître à nouveau je crois que je...je crois que j'en mourrai.

    J'avais tout déballer, je lui avais dit en quelque phrase ce que je ressentais et ma main se resserai dans la sienne ! J'espérais tellement que tout recommence, qu'on reparte à zéro ! Qu'on soit heureux. Cette idée m'avait redonner espoir et je ne me sentais plus seul, j'avais un nouveau but et une raison de vivre. Alors ne me rejettes pas Raphaël je t'en prie !

- Approches...

    Je sentis mon coeur se serrer, j'approchais doucement de lui et sa main perfusé il m'attira par le coup pour m'embrasser comme si c'était ma première fois...comme ce soir là...

" Sans que je puisse dire quoi que ce soit il s'empara de mes lèvres tremblantes pour m'embrasser tendrement. Je n'avais jamais ressenti autant de magie dans un baiser, sa main droite sur mon visage qui touchait mes cheveux chatain voulant également sous le vent..."

    Après cette journée j'avais décidé que Raphaël vienne vivre avec moi en France, il accepta sans aucune hésitation insistant bien sur le fait qu'il me suivrait partout où que j'aille. Je ne pouvais trouver plus bel amour, j'étais avec l'homme de ma vie et ça il n'y en avait aucun doute. Je sais que parfois la vie ne m'avait pas forcément sourit, je sais qu'on a eut beaucoup de problème dans le passé mais je sais également que nous sommes tous deux différent du professeur et de son élève. Nous allons vivre notre amour à la lumière, main dans la main, deux avenir différent mais regardant dans la même direction.

Mon seul et mon unique.





END
   
  

Finalement j'étais trop pressée de l'écrire donc Lea je te ferai chanter encore sur Sanzo xDDDD !
Bref
Je savais depuis le début que je ferai un happy end pour ma première histoire Yaoi parce que je voyais pas cette histoire en sad end voilà
J'espère que ca vous fait plaisir car ca sera surement très rare que ca se reproduise ! NIARK
Je tiens à ma réputation d'auteur sadique :ppp

Je vous aimes !
Des questions sur cette fiction qui s'achève maintenant ?
Posez les j'y réponderai volontierement.

Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 01:43
  
    Je l'ai vu pleuré ce jour là, pour la première fois de ma vie j'ai vraiment cru que je faisais le plus erreur de ma vie mais au fond je sais que je prends la bonne décision. Ce jour là Klay n'arrivait même pas à me dire au revoir tellement il se sentait mal, il m'a supplié de rester auprès de lui, il m'a promis qu'il s'occuperait de moi et qu'il m'aimerait mieux que personne.
    Je ne pouvais pas.
    Avec le recule je comprends mieux la réaction de Raphaël car plus j'y pense et plus je savais que ce couple ne rimait à rien ! J'étais un adolescent qui venait de découvrir sa sexualité et tôt ou tard j'allais le tromper que ça soit avec Klay ou un autre. Il ne me suffisait plus et ça j'étais trop immature pour le comprendre et trop égoïste pour voir que je lui faisais du mal. Je ne pensais qu' à moi et je n'avais pas remarquer à quel point il avait peur de l'avenir, peur d'aimer quelqu'un qui tôt ou tard partirai. Je ne dis pas que je ne l'ai pas aimer ! Ca serai des mensonges ! Je l'ai aimé comme personne, il était pour moi le seul et l'unique : mon premier amour.
    Aujourd'hui je vis en France et malgré ce que j'avais dis à une certaine époque j'ai décidé de faire du droit. Je suis stupide je vous l'accorde, lunatique certainement mais rien de respirer l'air du pays je me suis senti beaucoup mieux, j'ai revu des anciens amis et ça ne m'a jamais fait autant plaisir. Maintenant je rentre dans la formation de magistrature à Bordeau et j'en suis heureux ! J'ai décidé de continuer ma carrière jusqu'au bout.
    Je m'appelle Vincent Mayon et j'ai vingt sept ans.

    Depuis que je suis ici j'ai reçu la visite de Klay pendant les vacances, finalement il s'est remis de notre séparation et vit une relation sérieuse avec un certain Logan. L'été prochain ils viendront peut être tous les deux me voir, je leur faire visiter les Landes et les vignes magnifique de ma région ! Je n'ai jamais plus eut de nouvelle de Raphaël. Klay m'a dit que mon tendre profosseur avait été muté un an après mon départ, il me disait souvent qu'aucun signe de faiblesse ne l'avait frappé, pas la moindre sensation de dépression, de tristesse, de peine. Un soir cependant, Klay avait oublié son cahier de Maths et en retournant dans la classe il l'avait supris pleurer sur son bureau pendant une heure entière, lui il n'avait rien osé faire et finalement il n'a pas récupéré son cahier. Il est tout simplement rentré chez lui. Je ne peux pas dire que je suis totalement guéris de Raphaël, je l'aimerai toujours ! Il aura toujours une place importante dans mon coeur et ça pour toujours. Il était mon premier.
    Je ne vis avec personne actuellement, je mène une vis simple d'étudiant et je compte bien m'investir jusqu'au bout même si je ne me prive pas quelques viré et rencontre mais sans lendemain. Bizarrement depuis j'ai peur de l'engagement même à mon âge et ça, ça ne disparaitra pas de si tôt. Une peur enfouie que tout s'effondre, une angoisse qui me serre le coeur de pleurer à nouveau comme avant, de souffrir comme cette nuit là jusqu'à me sentir inutile en ce monde.

- Tu as finis ? Me demande Sarah

    Sarah est ma voisine de chambre, nous somme dans la même cité universitaire et on va gagné la même formation de magistrature. Son rêve est d'être juge pour enfant et je l'admire énormement. C'est une fille intelligente et plutôt reservé, elle ne parle à personne et reste souvent dans son coin sans se soucier des autres. J'ai toujours été attiré par les insociables étrangement, elle est d'un naturel qui me charme totalement. Non pas qu'elle m'attire physiquement ! Je suis gay et je l'assume maintenant totalement mais elle me rassure, elle me sert de  "maman" en quelque sorte. Sur elle je sais que je peux me poser, sur elle je peux compter et j'ai même du mal à m'en séparer quand vient l'heure de se quitté souvent elle reste même dormir avec moi les jours où je broie du noir. C'est devenu un habitude, notre complicité peut paraitre ambigu mais entre nous c'est très clair et c'est ce qui compte.

- Oui ! Je lui sourit en lui montrant ma copie

    Nous nous entrainons aux dissertation juridique, c'est assez compliqué et moi j'ai un peu de mal. Elle replace ses long cheveux noir derrière les oreilles, sa peau brune et ses yeux bleus, elle regarde ma copie d'un regard concentré.
    Finalement je crois que mon passé fera toujours partie de mon présent, plus je me regarde et plus je sais que je n'arriverai jamais à oublier mon professeur. Ses souvenirs me hantent souvent, l'odeur de ses cheveux, ses yeux électrisant. Ses doigts sur ma peau et ses lèvres sur les miennes, je crois que je ne m'en passerai jamais et j'avais beau à l'époque un gamin stupide qui l'aurait surement trahis je me rends compte que maintenant je ne pourrai plus jamais l'oublier. Je l'aime.
    Je ne pense pas à lui en ayant mal, je pense à lui avec un gout amer dans la bouche, une sensation de regret, je regrette de ne pas avoir grandit assez vite pour l'aimer comme je le devais. J'ai maintenant l'âge qu'il avait à l'époque et je me demande ce qu'il est adevenu de mon cher professeur, me reconnaitrait-il ? C'est vrai, j'ai les cheveux plus clair et légèrement plus long, mon visage s'est durcit et j'ai gagné en carrure et maturité. Je ressemble plus à un homme, je garde cette barbe de deux jours un éternel air négligier qui fait mon charme.

- C'est pas mal mais tu peux faire mieux ! Me sourit Sarah

    Je me demande ce qu'il penserai de moi si il me voyait maintenant ? Ce moquerait-il ? Est-ce que je lui plairai autant qu'avant ? Est-ce que je le plaisais vraiment avant ? Encore cette sensation d'insatisfaction, je me demande quand est-ce que mon coeur pourra se réparer ? L'avenir me semble si flou et sans lui à mes côtés je suis toujours aussi perdu que cette fameuse nuit sous la  pluie, je suis toujours coucher la bas à attendre qu'il reviennent, j'espérait revoir ses feux rouges à travers la nuit, j'espérais entendre à nouveau ses pas dans mon salon, sa longue veste noire, ses cheveux détaché et son sourire trônant son visage.

- Tu crois que je lui plairai toujours ? Je demande rêveur

    Sarah me regarde étrangement, elle sait très bien de qui je parle je lui en ai assez parlé pour qu'elle comprenne. C'était la première à me dire que je ne serai jamais rassasié de lui car j'avais oublié de lui dire à quel point je l'aimais, j'avais oublié de lui dire à quel point il avait tord ! J'avais oublié de ne pas l'abandonner.
    Elle m'a souvent reprocher d'être venu en France pour le fuir, pour fuir mon passé.

    " Le passé nous ratrappe toujours Vincent..."

- Sans aucun doute. Elle me dit tendrement

    Sa main vint se posé sur ma joue avec compassion, quelque chose d'humide ? Je n'avais pas remarqué que malgré moi une larme s'était écoulé le long de ma joue. Elle l'essuya du bout des doigts et la lécha comme si c'était une blessures non guéris.

- C'est salé..., me dit elle en ferment les yeux

    Un gout amer. C'est salé. Comme une gouttes de sang.

   


    Elle se leva soudainement, elle alluma rapidement la chaine hi-fi derrière et introduit un CD qu'elle m'avait donné. Elle me disait souvent que les paroles me ressemblaient et qu'elle pensait à moi quand elle écoutait cette chanson japonaise.  Au première note elle me plaisait déjà mais dés que le refrain  arriva ce fut comme une onde de choc qui se propagea en moi...c'était exactement ça

I need your love
I'm broken rose

    J'avais besoin de lui mais lui n'avait plus besoin de moi.

- Ton téléphone idiot ! Se moqua mon amie

    J'étais tellement pris dans la musique et mes pensées que je n'avais pas remarquer mon portable sonné sur mon lit, rapidement je me suis étiré jusqu'à mont lit pour l'attraper et décrocher en quatrième vitesse avant de perdre l'appel.

- Oui ?
- Vincent !
- Tiens Klay ! Comment vas tu ? T'as pas l'air bien.
- Ecoutes il faudrait que tu viennes à New York le plus vite possible.
- Qu'est-ce qui t'arrives ?
- Il a eut un accident.
- Logan ?
- Non, Monsieur Culigan. Il t'appelle Vince'...Il arrête pas de t'appeler...

    Sans vraiment donner d'explication, sans vraiment réfléchir, j'ai fais mes valises. J'ai dis à Sarah que je devais rentrer à New York pour le week end, elle n'a voulu d'autre explication et m'a simplement accompagné jusqu'à l'aéroport. Jusque là j'étais sous anesthesie totale n'ayant enregistrer que le mot " accident " pui soudainement les questions ont fusés dans mon esprit. Comment ? Pourquoi ? Qu'allait il lui arriver ? Est-ce que c'était grave ? Pourquoi m'appeler ? J'avais peur ! J'étais effrayé à l'idée qu'il veuille me dire simplement au revoir avant de mourir ! J'avais terriblement peur qu'il parte comme ma mère. Je ne veux pas que les choses se répètent ! Non par pitié.
    Si jamais il venait à mourir je crois que je...

    Je suis descendu de l'avion, il faisait encore nuit, il devait être environ trois heures du matin. J'ai pris un taxi et je suis partie jusqu'à l'hôtel mais entre temps je suis tomber sur Logan qui m'a interdit de prendre une chambre ! Finalement il m'a conduit jusqu'à chez lui, il vit maintenant avec Klay dans un appartement assez spécieux pour eux deux. Je me suis installer dans la chambre d'ami le regard vidé d'émotion, j'étais pétrifié à l'idée de revoir l'ombre de mon amour. J'allais être confronté à mon passé, à celui qui me manque le plus au monde. J'allais sans aucun doute le perdre et je ne sais si je m'en remettrai ! Qu'allais je devenir ?
    Klay est rentré dans la chambre, voyant que je n'avais pas éteint la lumière il en avait conclu que je dormais pas. Comment dormir ?

- Un chocolat chaud ? Me demanda Klay un sourire réconfortant
- Tu sais bien que j'aime pas ça, je lui souris à mon tour
- Je sais.

    Il me tend le mug de chocolat chaud, il s'assoit à côtés de moi et souffle au dessus de son propre mug avant d'en prendre une gorgé. Il le dépose sur ses genoux et le fixe intensement. Klay à prit en âge aussi mais au fond j'ai l'impression qu'il n'a pas changé depuis dix ans, il me parait toujours le même. Plein d'entrain, plein de vie, beau, encore un peu gamin et immature. Il a pas un poil de barbe et ses cheveux sont à peu près la même auteur, il est légèrement plus grand mais Klay n'a pas changé non. Ca fait plaisir de voir des choses qui ne changent pas.

- Lorsque tu es partie je me suis promis de ne plus jamais tomber amoureux...Je voulais t'attendre car j'étais persuadé que tu reviendrai ! Il rit puis reprend. J'étais bien naïf...si je n'avais pas rencontré Logan je crois que je me serrai mis une balle dans la tête... J'ai mal tourné Vincent, j'étais parti dans la drogue pendant trois ans, je me suis prostitué pour me procuré ma dose quotidienne. Logan était l'un de mes clients...enfin je l'avais cru. Ce jour là il m'a emmener boire un chocolat chaud dans un café de nuit, il n'a rien demandé, il me regardait manger avec le sourire. Il n'attendait rien de moi. Je pouvais parler avec lui, je pouvais me confesser à lui, j'en avais besoin...il est revenu trois fois. A chaque fois j'étais plus d'un naturel froid jusqu'à ce qui me demande pour "qui" je faisais ça. Ca m'a surpris, je pensais qu'il allait me demander pour "quoi" mais il a bien insisté sur le "qui". Je lui ai répondu "personne". Il a sourit à nouveau en disant qu'il était tombé amoureux de moi, il m'a ensuite demandé si je pouvais arrêter pour "lui", parce lui il ferai tout pour "moi". Il s'arrête un instant. J'ai fondu en larme en plein milieux du restaurant et il se contentait de sourire la main sur la mienne, cette main je ne l'ai jamais lâcher. Il me sourit ensuite détachant son regard de son mug. " Pour "qui" tu te fais t'en de mal ? " c'est ce que j'ai demandé à Raphaël. Il m'a répondu " pour moi " . Il a eut un accident en tentant de se suicider mais il s'est raté Vince'...


Attention ceci est l'avant dernier chapitre de " I need your love "
Bientôt la fin mes chéries !
Alors happy end or not ?
Héhé...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 01:11

 

 



    " Je préfère qu'on arrête là..."



    Il n'était pas comme les autres, il avait ce regard fuyant, ce souffle presque trop rapide, l'expression de son visage était trop douloureuse pour être honnête. Avait-il honte ? Avait-il peur ? Peur de ne pas être convaincant, peur que je me mette à pleurer dans ses bras comme un gamin ?

    " Ce n'est pas toi, c'est moi..."

    Cette voix fluette, cette façon de regarder le sol intensément, les mains dans le dos se triturant les doigts, je pouvais entendre son cœur battre d'ici, je pouvais comprendre la signification de cette phrase comme si c’était moi qui l’avais inventée.


    " Je ne pourrais jamais te rendre heureux... "


    On essaye de trouver des excuses, de se défendre, de rejeter la faute sur les autres parce qu'on ne veut pas être le méchant dans l'histoire. On veut être celui qui se fait plaindre, on veut être la victime et celui qui devrait pleurer à la base ! Mais ce n'est jamais comme on le veut.


    " Je supporte pas tout ce monde autour toi..."


    C'est presque trop facile. Je souris sournoisement, le bras posé sur mon bureau tenant ma tête, je suis du côté fenêtre. Je ne lui avais jamais rien demandé, il était venu à moi tout seul comme un grand. Il avait passé des heures à me suivre pour me supplier de sortir avec lui, il n'arrêtait pas de m'appeler chez moi rien que pour qu'il entende ma voix. Il était à mes pieds comme un chien et pour moi il n'était rien. Je l'ai simplement baisé comme si c'était n'importe quel autre conquête, je me suis vidé en lui sans me soucier de ses sentiments sans jamais prendre en compte ces " Je t'aime ". Cette phrase qui me donnait la gerbe à chaque fois qu'on me la disait, cette façon de jouer les soumis. Tout ceci était d'une hypocrisie sans nom, je ne lui ai jamais rien promis, ses yeux se trahissaient, je déteste ces trois petits mots qui se disent aujourd'hui comme un "bonjour", cette formalité, cette dévalorisation d'une phrase symbolique. C'est chiant, comme la masturbation, c'est long et on attend... on attend que quelqu'un nous le dise avec sincérité... A quoi bon se leurrer ! De nos jours pour créer le monde il faut du sexe et de l'argent. C'est la source du pouvoir.


    " Même quand je te largue tu ne me regardes toujours pas... "


    Un sourire malsain défigure mon visage, mes yeux s'étirent, je reste à le fixer et finalement il a raison. Même si il me largue, je ne le regarde toujours pas.

    Tout ça me saoule, c'est comme la masturbation, c'est long et on attend que quelque chose d'intéressant vienne nous faire palpiter, nous rende fou, nous excite, nous donne de l'adrénaline. Je me fais chier dans ce monde, quand est-ce que je pourrais m'amuser ?


    - Link ?!

    

     Je me retourne à l'appel de mon nom, le visage toujours aussi blasé je n'avais même pas remarqué que l'autre s'était barré. Costia* me regarde, il se tient sur le chambranle de la porte de la classe et me sourit comme si une idée merveilleuse lui avait traversé l'esprit. Ses yeux bleus s'illuminent et des cheveux courts brun foncé lui donnent cet air intelligent qu'il conserve depuis des années. Le genre beau mec et fort en tout.


   - Hum ? Je grommelle.

Je m’ennuie.

   - Si on montait un groupe ?




* Costia s'appelle en fait Constantin mais en Russie plus tu deviens proche avec une personne plus tu diminue son prénom. Costia est la dernière forme qu'on peut donner au prénom Constantin. Fin de l'explication.





A suivre..
Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 02:52


13 Octobre 1993,


    Il voyait trouble, les corps dansaient autour de lui donnait un effet de mouvement perpétuelle et intense, comme un danse africaine semblant ne jamais se finir, des musiques qui rendaient fou, une sorte d'impression de possession des corps. Les ciel sombre devenait un peu violet sous les couleurs des divers feu de camp, des plots en tissu était posés avec des bougies à l'intérieur faisait miroité encore plus cette couleur violette, rouge, orange. Son immobilité lui faisait encore plus ressortir toute cette agitation démoniaque et hypnotisante, il redressa le tête comme un mort. Le visage bleme, la sueur perlant son front, le fin du join encore dans les mains.
    Samuel était complètement défonsé.
    Les raves en Californie ressemble à d'énorme fête en plein air, au milieux d'un champs ou d'un desert, des lumières posés partout sur le sol avec des feux allumer par ci par là, un musique bien hard à se fracasser le crane par terre. De l'alcool comme si il en pleuvait dans des cuves immenses, une fumer de canabis grandissante ! Et de la baise dans tous les coins, des couples, des partouze, des homosexuels de la danse infernal ! A chaque coup de pied au sol il sentait son coeur s'emballer.
    Il se leva malgré l'étrange lourdeur qu'avait prit son corps, il s'approcha d'une silhouette retourné ondulant comme un serpent, des formes généreuses, il la poussa d'un geste et s'approcha d'un garçon. Il semblait au centre, le visage couvert des cheveux blond blé, bouclés comme celui d'un Dieu grec. Il le regarda la bouche légèrement entre ouverte son corps se déhanchant dans la musique le rendait fou, cette peau legerement halée, une bouche pulpeuse brillante de chaleur, des yeux clos par le plaisir et l'effet d'extasy ! Ici tout était permis. Il tendait sa main vers ce corps qui le chamboulait, une légère douleur dans l'entre jambe marquant une érection plus qu'évidente pour un homme, non pas une femme mais un homme !
    Il se colla soudainement au dos de l'homme, celui ne s'arrêta pas de danser, il se retourna l'agrippant par le coup, il ouvrit les yeux lentement et fut surpris de voir Samuel Anderson se serrer à lui. L'effet de la drogue n'y était pour rien, Sam était sans aucun doute un véritable canon  ! Il sourit avec complicité et remua ses hanches contre les siennes l'excitant encore plus, Samuel ne quitta pas des yeux sa bouche. Une furieuse envie de la prendre avec violence, voracité, sauvagerie ! Comme une bête en manque, il attira le coup du beau blond rapidement l'embrassant comme il n'avait jamais embrassé Meia ! Il lui devorait la bouche faisant danser sa langue contre la sienne, s'accordant avec force ! Un échange purement bestiale. Ils se touchaient même sans se soucier des autres puisque personne ne ce souciait d'eux, leurs corps étaient en ébullition, Andrew passait directement ses mains sous le gilet de Sam, il pouvait definir ses muscles finement dessiner, il lechait son coup avec avidité et érotisme. Sam laissa tomber lourdement sa tête en arrière, tout tournait en rond, il était plus désireux que jamais ! Cette langue si chaude, cette main si froide, cette complexité tant recherché ! Ce pure désir de sexe violent.
    Samuel n'étais pas de son état normal.
    Conscient ou pas de son état il en avait envie, une envie tellement refoulé ! Depuis tellement longtemps, une envie qui ne cessait de grandir ! Quelque chose de plus fort, quelque chose qu'il cherchait chez une femme et qu'il ne trouvait que chez un homme. Un désir animal. Un désir d'une seule et unique personne...

- Julien hum...

    Plus loin de tout ça, encore plus loin, assis en face d'un téléviseur qu'il venait d'installer dans sa chambre Julien essayait d'établir un nouveau record sur son jeux de voiture. Il avait refusé d'aller à cette Rave lorsque Sam lui en a parlé furtivement ce matin, maintenant il était trois heures du matin et il n'était toujours pas rentrer. C'était assez inquiétant, en fait non, c'était frustrant ! Il connaissait les Raves pour en avoir organisé quelques unes avec ses potes, il savait ce qui s'y passait et il était doublement plus inquiet que Sam était froid, distant, proie à la facilité. Proie à l'evasion d'une drogue proposée, proie à l'alcool en exces. Proie facile pour tous prédateurs qui rodaient dans cette Rave...
    Il savait pertinemment que Meia n'y était pas, elle n'aimait pas ce genre de fête, c'était le modèle parfait d'une fille sage et respecté. Le genre que Julien aimait en tant qu'amie mais ne supporterai jamais en tant que petite amie et puis de toute manière plus il y pensait plus il la detestait ! Elle avait sut conquérir le coeur de celui qu'il aimait même si celui ce l'aimait aussi...comme un frère. Seulement Julien n'y pouvait rien, cette amour était devenu trop fort, trop violent, il devait s'en éloigné pour ne pas blessé Sam, il devait mettre un frein et se contrôler car maintenant Il l'AIMAIT comme si c'était l'homme de sa vie, son souffle, sa raison d'être. Son seul et unique AMOUR.
    Il avait honte, il se sentait terriblement mal d'aimer ainsi son frère, c'était mal ! Il le savait ! Il ne fallait pas et pourtant cet amour semblait le détruire peu à peu, comme un virus ce propageant dans son corps tout entier. Il devenait presque fou, fou de lui ! Il le voyait dans ses rêves les plus érotiques, il l'imaginait nu contre lui, les joues rougis par le plaisir, le voir jouir...quel horreur ! On ne peut pas penser de ça de son frère, mais il devait accepter qu'il en était fou amoureux. Au point d'être jaloux de la moindre personne qu'il le détournerai de lui...il était jaloux du monde entier ! Il haissait ses parents de les avoir fait naitre ensemble ! Si seulement il n'était pas son frère...
    Impatient et enervé il attrappa sa veste et l'enfila rapidement, cette Rave il savait où elle se déroulait et il avait le préssentiment que quelque chose allait arriver.

- C'est qui ce Julien ? Demanda Andrew en mordillant la lèvre inferieur de Sam
- J'ai dis Julien ? S'étonna Sam

    Il l'avait dit ? Il ne s'en souvenait plus. Pourquoi est-ce qu'il aurait prononcé le nom de son frère ? Pourquoi maintenant ? Il lui manquait au point de l'obséder alors qu'il prenait son pied avec un mec. Andrew attira Sam dans un coin plus tranquille, plus éloigné de là où dansaient les autres. Des arbres faisaient office de mur de cette soirée, Sam plaqua Andrew sur l'un des tronc, il l'embrassa dans le coup avidement aimant le gout qu'elle avait. Cette chaleur devenait insupportable, Andrew inversa les roles en plaquant à son tour le corps plus faible de Samuel, il chercha dans sa poche et trouva une petite pilule qu'il posa sur la langue de Samuel le plus sensuellement possible. Sam emprisonna le doigt de Andrew entre ses lèvres et le léchait de tout son long, mimant parfaite une fellation il ne le lacha pas du regard le provocant avec ardeur. Andrew n'avait jamais autant été excité par un mec, il savait que Sam était Bi mais de là à le voir si entreprenant alors qu'il avait une copine, cette façon de sucer son doigts ! Hum ! Qu'il était bandant ce con.

- Tu me fais bander tu sais ça, murmura Andrew en se mordant la lèvre

    Sam sourit, la tête toujours dans les vapes, tout autour de lui semblait comme pris dans la vapeur, son corps était encore plus chaud, ses sens exacerbé ! Il se sentait bien et mal à la fois.

- Tu te souviens de notre première fois au collège ? Demanda Andrew

    Samuel ne répondait même plus étant complètement sous l'effet de la drogue et de l'alcool, son esprit s'était évadé ailleurs, plus rien n'existait il n'y avait plus que son corps qui réagissait et peu lui importait au fond il n'avait qu'une envie : s'envoyer en l'air. Andrew lui s'en souvenait très bien, tout le monde dans le collège savait que Anderson était BI changeant de mec ou de nana comme de chemise mais tout le monde semblait le respecter, il avait une classe naturel il dégageait de lui un attraction insaisissable. Collé à son frère constamment il n'est devenu sérieux que lorsqu'il a rencontré Meia, elle l'avait charmé, c'était une fille droite avec du caractère. Tout ce qu'il qui lui fallait. Julien par contre était 100% hétéro, ne sortant qu'avec des canons ! Un garçon sérieux et réfléchis mais assez agressif contrairement à Sam qui semblait un ange à côtés. L'ange et le démon, deux jumaux qui se ressemblaient autant qu'ils étaient différents. Si il avait put il se serai bien taper les deux dans une partie à trois...
    Il revint sur terre en voyant Sam gémir sous ses caresses, il se serra plus contre lui, il avait envie de le prendre la maintenant, sans préparation, sans préliminaire ! Juste du sexe pure et dure. Rapidement il commença et déboutonner le pantalon de Samuel qui gémissait encore mais son visage se crispait de plus en plus comme si il se réveillait d'un mauvais rêve.

- Tu plane Sam ? Demanda sournoisement Andrew

    Alors qu'il s'apprêtait à retourné Sam contre l'arbre il sentit une pression sur son épaule qui lui fait faire volte face, le visage enragé de Julien lui frappa au visage, cette lueur noire qu'il avait dans les yeux le refroidit directement.

- Lâche le, il annonça d'une voix calme

    Andrew se rhabilla doucement en soupirant et parti donc vers les autres, dire qu'il venait de manquer une putin de partie de baise ! Dégouté.

- Qu'est-ce qye t'étais en train de faire du con ? S'enerva Julien en regardant sa loque de frère
- Ju...Julien ? Demanda Sam

    Il se sentait de plus en plus mal, sa tête était douloureuse et lourde, il sentait son corps s'emballer à une vitesse folle, tout devenait flou mais étrangement il était heureux, heureux que Julien soit là.

- Tu m'as pas laissé alors, sourit niaisement Sam avant de s'écrouler dans ses bras

    Julien le retrappa à temps, cette dernière phrase lui fendait le coeur il avait été égoiste et pourtant il savait qu'il n'avait pas le droit de se rapprocher de lui mais Sam en avait besoin, il avait encore besoin de lui ! Reussira-t-il à se contrôler ? Pourra-t-il lui cacher cet amour interdit ?
    Il le porta jusqu'à la voiture qu'il avait piqué à ses parents, il le déposa derrière, Sam avait simplement abusé de la drogue et de l'alcool rien de grave juste un évanouissement. Ca arrive de temps en temps et Julien était bien placer pour savior ce que c'était, ca lui était arrivé de se réveiller dans des maisons inconnu sans savoir ce qu'il fouait là et réalisant très vite que Samuel était assis plus loin se moquant de lui parce qu'il était "déchiré".

- C'est qui le plus déchiré maintenant ?

    Arriver chez eux Julien porta à nouveau le corps léger de Sam jusqu'à sa chambre, étrangement il le trouvait encore plus mince qu'avant, ce laissait il aller ? Il le coucha sur son lit doucement pour ne pas le réveiller mais lorsqu'il se releva il remarqua les yeux grand ouvert de Sam ne lachant pas le coup de son frère.

- Tu es venu me chercher un grand frère ? Demanda innocement Sam
- Tu dois dormir maintenant. Murmura Julien

    Samuel ne souriait pas, il semblait captiver par les yeux de son frère, quelque chose avait changé, en fait non, rien n'avait changé c'était quelque chose c'était ouvert dans sa poitrine. Ne voulant toujours pas lacher Julien il garda son emprise autour de son coup, Julien non plus n'arrivait pas à détacher son regard de celui de Sam qui se faisait plus brillant, plus insistant, plus désireux. Doucement il fit pression sur sa nuque ce qui attira le visage de Julien, il sentait son coeur battre à vive allure, ses yeux s'écarquillièrent ! L'impact était iminuant.
Boum boum, boum boum.
    Il ravala sa salive, Sam semblait dans son état normale, plus du tout sous l'effet de la drogue.
Boum boum.
    Il ne fixait plus que ces lèvres si tentantes, ses deux parcelles de peaux si voluptueuses, cette bouche qu'il voulait tant gouter, toucher, apprecier, effleurer, dévorer. C'était certainement une erreur, une grave erreur mais ce qui était sûre c'est que leurs coeurs battaient à l'unisson et que leur bouche étaient faites l'une pour l'autres, scellées l'une contre l'autre, jamais ils n'avaient autant aimer un baiser.



   
   
Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mardi 26 août 2 26 /08 /Août 22:42

      



    " Je déclare donc cette affaire classé. "

    De la main qui lui restait Sanzo éteignit le téléviseur dans sa chambre d'hôpital. Il ne pouvait pas faire un seul mouvement sans sentir une douleur lacerante lui rémonter jusqu'à la pointe de ses cheveux. Voilà trois semaines qu'il était dans un hôpital, sur un fauteuil depuis trois semaines : il était paralysé.

- Bonjour ! Un voix gaillerette penetra dans la chambre

    Une belle infirmière avec de long cheveux roux, elle déposa les fleurs sur la table de chevet à côtés du lit de Sanzo avant de commencer à lui donner ses médicaments de la journée, six comprimés en tout.

- Belle journée aujourd'hui n'est-ce pas ? Dit elle toute joyeuse

    Sanzo se contenta de regarder la fenêtre et de remarquer les arbres en fleurs dehors, les rayons de soleils pénétraient dans sa chambre et rechauffait un peu cette pièce sinistre. Trois semaines que tout avait pris fin.

- Toujours le même expéditeur vous savez ! Vous êtes sûr de ne vouloir voir personne ?

    Il affirme d'un signe de tête en prenant ses cachets avec son petit coblet d'eau, la jeune infirmière continue ses analyses et se met à siffler comme un oiseau percher sur sa branche. A peine d'un mètre soixante elle s'étira faisant lever un peu son chemisier, il remarqua une ceinture étrange sur le ventre, et ce même ventre plus rond que d'habitude. Finalement ce n'est pas tellement les premiers rayons de soleil d'un mois de Mai qui rendaient l'infirmière si heureuse.

- Félicitation, dit Sanzo simplement

    Elle le regarda étonné et elle se mit à rire soudainement en se grattant nerveusement la tête, il était touché par son naturel, cette façon si connu de se gratter la tête de gêne. Elle lui ressemblait...elle était heureuse.

- Merci ! Dit elle avec un sourire doux

    Un sourire qui lui faisait plaisir, elle sera certainement une excelente mère.  Il l'espère du fond du coeur. Une fois qu'elle eut terminé son travail elle quitta la chambre avec un immense sourire et un " a bientot ! " .
Oui a bientôt.
    Il regarda à nouveau sa fenêtre ne pouvant rien faire d'autre il devait se contenter de rester coucher sur son lit et attendre que le temps passe, que ce corps guérisse et qu'il puisse enfin vivre. Il était à la fois effrayé et excité d'enfin pouvoir respirer, d'enfin pouvoir reprendre le contrôle de sa vie, de rentrer chez lui sans avoir peur que la lumière ne s'allume pas, il pourra maintenant fermer la porte de sa chambre lorsqu'il voudra dormir. Il pourra éviter de se lever une heure plus tôt pour se soigner avant d'empreinter le chemin pour le lycée, il n'aura plus besoin de trouver des excuses stupides pour expliquer ses blessures, il n'aura plus jamais besoin de courir chaque soir pour purger son coeur de la douleur qui l'empoisonnait. L'affaire était classée, trois semaines que tout était terminé.
    Malheureusement ce genre de blessures ne cicatrisent pas si vite, son coeur sera toujours mutilé, il aura toujours ce dégout cette envie de suicide, cette chose qui lui serre la poitrine jusqu'à l'étouffer, toujours cette peur que la lumière s'éteigne à nouveau et que plus jamais elle ne se rallume, il aura toujours peur de sentir une main sur lui laissant une trace indélibile sur son corps. Non il ne sera jamais comme les autres, il vivra certainement enfermer sur lui, ne pouvant plus faire confiance à personne, se rappelant sans cesse qu'il n'était rien, qu'il ne servait qu'à être le plus pitoyable des pitoyables ! Il ne servait qu'à souffrir pour que ceux qui souffrent déjà se sentent mieux en le regardant. Il ne vivra jamais comme quelqu'un de normal.
    Il a l'impression de naitre, d'être un enfant de dix sept qui ne connait rien au monde extérieur ayant été dans une cage toute sa vie il n'a rien connu. A dix sept ans il ne sait pas rire, il ne connait que la douleur, la tristesse et le désespoir. Qu'en est il des autres sentiments ? Il n'y connait absolument rien. Que ferat-il une fois dehors ? Comment on vie ? Qu'est-ce c'est vivre ? Comment on fait ? Qui il est ?
    L'angoisse de ne pas reussir, l'angoisse de rester un mort-vivant toute sa vie et de ne pas pouvoir remonter la pente ! Le bien, le mal ? Il va devoir l'apprendre plus tardivement que les autres car sa vie ne commencera que lorsqu'il pourra marcher en regardant le ciel sans y voir des barreaux.
    Finalement toujours à s'inquieter de tout, il regarde le soleil se coucher dans son petit hôpital, l'infirmière de tout à l'heure vient lui apporter son diner et lui donne la fourchette dans sa main valide. Elle s'en va ensuite lui souhaitant bonne nuit que ce n'est pas elle qui viendra lui chercher son plateau, il commence à manger et à force de manger à l'hôpital il croit même apprecier leur nourriture. A la maison il n'avait pas tout le temps le droit de manger.

    Et avec le temps tout va, il ne comptait plus les journées, le nombre de fois que la jeune infirmière venait lui raconter sa vie, elle lui avait même montrer les échografies de son bébé, les repas étaient toujours à son gout, les jours de pluies, le soleil, les oiseaux, les fleurs qui se tranforment en feuilles vertes et la chaleur qui commençait à faire son apparition. Ce beau pays d'Amérique rentrait maintenant dans le mois de Juillet et Sanzo pouvait enfin se promener dans les jardins seul, avec une béquille certes, sa jambe droite lui laissera toujours une petite douleur jusqu'à la fin de sa vie d'ailleurs mais il pourra marcher correctement d'ici quelques semaines. Les mois s'étaient écoulés et il allait de mieux en mieux maintenant que l'été battait son plein.   
    Aujourd'hui encore il allait se promener seul dans les jardins de l'hôpital il pourra bientôt sortir, n'ayant aucune famille il ne savait pas tellement comment procédé mais il savait qu'il serai suivit par des psycologues chaque semaine et une assistante sociale ce qui ne l'enchantait pas trop, tous ses spécialistes ne faisaient que lui rappeler son passé et sa souffrance. Pourra-t-il un jour effacer cette ancienne existance ?

- Sanzo ! Cria la voix d'une jeune fille

L'infirmière se dirigea en courant vers celui ci qui s'était assis sur un banc, elle reprit calmement son souffle.

- Il est venu, elle lui dit couper entre deux souffles
- Hein ?
- Celui qui t'offrais des fleurs.
- Je ne veux pas le voir.

    Tout lui revenait en tête, il se sentait lâche et certainement honteux de tourner le dos ainsi à celui qui l'a sauvé et pourtant il n'arrivait pas à se dire qu'il allait le revoir, il ne voulait pas. Adam en avait déjà assez fait pour lui, il faut qu'il vive sa vie il ne veut qu'il supporte son malaise, il ne veut pas lui crée d'ennuis.

- Je suis désolée Sanzo mais cette fois je ne t'écouterai pas ! Elle dit d'un air déterminé

    Sanzo la regarda intrigué.

- Ce garçon vient tous les fins de semaine depuis maintenant deux mois ! Il est hors de question que je le laisse encore poiroté ! Je suis sûr qu'il n'est pas là juste pour toi mais pour lui aussi.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- T'es vraiment nul ! Il tient à toi crétin je dirai même mieux ! Il t'aime.

    Aimer ?
    Qu'est-ce que c'était ? C'était la première fois qu'on lui disait ça ? C'était la première fois que quelqu'un l'aimait ? L'aimait il vraiment ? Mais l'aimer comment ? De quelle façon ?

- M'aimer ?
- Oui, elle lui fit un clin d'oeil, je le dirige par ici ! Gars à toi si tu t'enfuis. Il est temps de vivre mon cher Sanzo !

    Il serai peut être temps oui.
    Au bout de quelques minutes il reconnu la silhouette de Adam traverser les jardins et faisant un tour d'horizon, il remarqua enfin Sanzo. Pendant un moment ils partagèrent un regard, silencieux, discret, ne pouvant ignorer l'autre aucun des deux n'osaient détourner le regard. Chez chacun des deux hommes une sensation étrange s'emparrait d'eux, comme un choc ! Un coup en plein estomac, un boule au fond d'eux et l'envie furieuse de sourire. Ils se sentaient si heureux...
    Les jambes d'Adam se dirigèrent vers Sanzo instinctivement, sans vraiment se contrôler il pressait le pas jusqu'à courrir vers lui, l'émotion commençait à le gagné, a le submergé ! Il courrait de plus en plus vite un sourire trônant ses lèvres. Il était là, il voulait le voir ! Il était bel et bien là, les cheveux toujours aussi long, un visage toujours aussi resplandissant, des yeux bleus. Son petit air innocent il pouvait entrevoir sa surprise mais aussi son enthousiaste. Sanzo se leva comme par automatisme, Adam arriva enfin à sa hauteur et le prit dans ses bras sans soucier une seconde si ca lui faisait mal ou non, si Sanzo le voulait ou non, si il allait le repousser ! Tout ce qu'il voulait c'était le sentir sain et sauf dans ses bras. Respirer l'odeur de ses cheveux, pouvoir enfin le prendre dans ses bras car il devait se l'avouer ! Il l'avait terriblement manqué ! Jamais il n'avait autant été inquiet pour une personne, jusqu'à s'en rendre malade ! Il devenait fou de ne pas avoir de nouvelle de lui. Il était fou oui...

Je suis certainement fou amoureux de lui


- Je suis tellement content, murmura Adam

    Sanzo agrippa le pull de Adam, le serrant plus fort contre lui, c'était ça se sentir aimer ? Il aimerai tant que ça soit ça ! Il se sentait si bien, plus rien ne comptait, c'était ici qu'il avait sa place et nulle part ailleurs. Adam sentit les épaules de Sanzo se secouer, il savait qu'il pleurait, des larmes de joies ? Il écarta le petit corps de Sanzo de son torse pour le regarder, celui ci pleurait comme un enfant, il sanglotait de plus bel les yeux plissés.

- Je suis désolé ! Je suis désolé !

    Cette image était tellement attendrissante qu'il ne pouvait que sourire tendrement à cet enfant fragile, il le serra plus fort contre lui pour calmer ses pleures. Aurai-t-il le courage de vivre loin de lui ?


Would you stay with me ?



Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 19:49
     

     Quelle est cette odeur ? Ca sent bon...Qui est là près de moi ? Je sens une chaleur, un souffle, je me sens bien. Où je suis ? Raphaël ? C'est toi ? Oui ça ne peut être que toi...C'était donc un mauvais rêve hein, un affreux cauchemar, un terrible cauchemar...

Un terrible cauchemar...
- Vincent.

    Dans un sursaut je me redresse soudainement, cette voix m'avait extirper de ma planitude, je prenais une véritable douche froide tout revenait à l'assaut ! Les derniers évenement, mes dernières larmes, mes derniers cris, son dernier regard emplis de douleur.

Ce n'étais pas un rêve alors, je murmure déçu
- Tu ne veux pas aller au lycée aujourd'hui ?

    Je me rends compte que je suis assis sur un lit, Klay est devant moi la mine triste et un regard innocent plein de compassion. Je crois qu'il vient de me parler, j'essaye de parler, de lui répondre. Je me rends compte avec effroie que ma voix se perd dans ma gorge ! J'ouvre la bouche, j'essaye d'articuler mais rien ne sort ! Je continue, j'essaye même de crier mais rien n'y fait ! J'agrippe Klay par le cole terroriser il me regarde étonné, j'essaye de lui faire comprendre que je n'arrive plus rien à dire ! Que rien ne sort ! Que je suis bloquer comme si on avait fermer un porte dans ma gorge, fermé à double tour et que quelqu'un s'en est allé avec la clés !

- Qu'est-ce que tu as Vince' ?
J'arrive pas à parler !! Aides moi ! J'arrive plus à parler !!

    Je lui montre me gorge à plusieurs reprise complètement paniquer, je le pousse et je me lève voyant que rien n'y faisait, j'ai parcourut la pièce rapidement et je me suis emparé d'un stylo et d'un papier pour écrire ces mots en lettres majuscules " JE SUIS MUET !!!! " .

- Comment ça t'es muet ? commença à réaliser Klay, tu veux dire que tu peux plus parler ? Je t'emmène toute suite chez un médecin.

    Il me montra un sac qui contenait mes affaires et me demanda de m'habiller le plus vite possible. Qu'allais je devenir maintenant ? Il manquait plus que ça ! Voilà que j'étais Aphone ! C'est pas possible ! Tout me tombe dessus.
    Une fois habiller comme il se doit je suis descendu aussi vite que je pouvais, nous avons rouler en direction de l'hôpital en urgence, je ne sais pas comment Klay allait expliquer que j'étais devenu soudainement muet et qu'aucun mots ne sortaient de ma bouche. Je restais derrière lui un peu gêner, j'aime pas les hôpitaux je me sens tout petit ici comme un gosse, puis j'ai l'impression que les medecins ressemblent à des robots, ils n'ont rien d'humain ! Je les hais.
    La receptioniste nous à diriger vers une salle, un brancard et quelques machines ainsi qu'un ordinateur pas loin et très vite un medecin rentra, il semblait assez pressé. Il me demanda de m'assoir sur le brancard et d'attendre quelques secondes qu'il revienne il avait une urgence. J'avais presque envie de repartir, je ne vois pas ce qu'ils pouvaient faire de miraculeux pour que je retrouve ma voix, je ne pense pas qu'il y est un remède quelconque il faut pas être Einstein pour comprendre que j'ai subit un traumatisme et que ça m'a bloqué la voix.

- D'après ce que vous venez de me raconter il semblerai que votre ami est subit un traumatisme émotionel très important ! La mort de sa mère puis un chagrin d'amour entraine une forte dose de stresse le cerveau ne réagit plus normalement. Pour faire clair le tromautisme de ses derniers jours l'a rendu muet mais rassurez vous ce n'est pas difinitif. Je vais vous prescrire des anti-dépresseur ainsi que des cachet à base de plante qui vous ralaxeront ! Il faut vous reposer.
- Et quand est-ce que cela va passer à votre avis ? Demanda Klay inquiet
- Quand il sera prêt.

    Quand je serai prêt ? Pff...foutaise ! Vous ressemblez à des diseurs de bonnes aventures ! Pas fichus de soigner un simple troma' ! Pas fichu de sauver une femme simplement battue ! PAS FICHU DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT !
Sans même attendre Klay ou un ordre quelconque je me lève brusquemment pour sortir de ce bâtiment de merde, j'ai une envie violente de vomir quelque chose me brûle la gorge et me noue l'estomac, quelque chose que je ne supporte pas. Est-ce moi ? Mon propre corps me rejete ? Je me rejete, je rejete le fait d'avoir put ouvrir les yeux ce matin. Un gout d'inutilité, un malaise, un goût de pourriture, plus rien ne compte tout est fade et sans valeur. Je me jeterai bien sous les rails d'un train rien que pour sentir la sensation d'être en vie, sentir la sensation que mon corps s'écrase, que les os se broient et faire taire cette douleur dans ma poitrine qui ne cesse de hurler son prénom. Je prierai bien la mort pour qu'elle m'emporte...
    Dans un semblant de mélancolie je le lève la tête vers le ciel, je regarde les nuages menaçant réprésentatif de mon état d'esprit. Je ferme les yeux avec tristesse espérant comme un bon imbécile que le soleil revienne me caresser les joues...comme avant.

- Vince' pourquoi t'es parti comme ça ! Quelque chose qui va pas ? Me demande Klay

    C'est toi qui me prend la tête du con ! Tout me prend la tête et j'en ai marre qu'on essaye d'être gentil avec moi, soyez franc bordel ! Et dites moi une bonne fois pour toute que je suis foutu !

- Ecoutes, je dois aller au lycée. Tu veux venir ?
Absolument pas.

    Je lui tire une tête assez expressive magnifestant mon comportement négatif, je met les mains dans les poches et tournent les talons, je refuse d'aller dans son lycée, je veux pas le voir.
    Je dois aller au ponte-funèbres aujourd'hui, l'enterrement de ma mère doit être prévu assez rapidemment. Je fais comprendre à Klay que je désire être seule, je ne veux pas qu'il m'accompagne, l'air pure me fera le plus grand bien. Je marche donc émitouffer dans ma veste, les mains en boules dans mes poches cherchant à me rechauffer le plus possible et je marche encore. Des passants dans la rues, des voitures qui se garent, des taxi qui klaxonnent j'approche du centre de New York. Je m'arrête devant un grand bâtiment, il y a des escaliers qui ne font que descendre, je l'empreinte et les murs deviennent de plus en plus clair, les lumières de plus en plus aveuglantes, la plafond plus haut.

- Bonjour, me dit une jeune femme avec un sourire niais
- "Bonjour je viens pour l'enterrement de ma mère.", j'écris sur un bout de papier
- Son nom.
- "Madame Mayon"
- Oui nous avons eut confirmation. Je vais vous diriger vers le bureau de l'un de nos croc-mort vous verrez avec lui comment vous allez procédé pour son enterrement.

    Comme un automate j'ai suvit la receptionniste, j'ai descendu encore quelques marches puis j'ai discuter un homme tout mince, le visage creusés, dégarni il m'a présenté plusieurs type de cercueil. J'en ai choisi un classique noire. Les frais sont assez éléver, j'ai donné une date pour l'enterrement en attendant le corps sera conserver dans une grande élgise sur l'hôtel, une messe sera donner en son honneur. Je dois encore prévenir toute la famille qui pourra venir se recueillir sur le corps durant deux jours suite à quoi on l'enterra dans la cimtière sud de la ville.
    Je paie donc naturellement les frais, j'empreinte à nouveau l'escalier et me dirige vers le bureau des notaires. Selon la lois et étant fils unique, mon père n'a aucun droit sur l'héritage vu qu'il est emprisonné, j'obtiens tout les biens ainsi que la maison j'ai juste à signer un bout de papier pour accepter l'héritage. Ma mère était directrice d'un grand cabinet d'avocat au centre de New York il me reviendra de droit, pour l'instant c'est le directeur adjoint qui s'en occupe et si je le désire je peux entamer des études de droit et récupérer mon bien mais je n'en veux pas j'ai donc décider de vendre le cabinet au plus offrant.
    Devenir avocat serait comme prendre la place de ma mère et je refuse, je ne peux accepter je sais qu'elle aurai aimer me voir à la tête de son cabinet mais...je pourrai pas m'assoire sur son siege sans m'écrouler en pleure.

- Bien Monsieur Mayon je vou souhaite une bonne journée, me dit le notaire

    Je sors du bureau du notaire et cette fois me dirige vers la banque, je vérifie l'état des comptes et décide avec le banquier, je vends tout ! Voiture, maison, cabinet. Je garde juste une maison dans le sud de la France.
    Lorsque je sors de la banque je demande un taxi pour me rendre à l'état civil, je dois parler avec le maire, le capitaine de la police, un juge et mon avocat. N'ayant que dix huit ans et n'étais donc pas majeur dans cet état je décide de retourner vivre en France : mon pays d'origine.

- Vous êtes sur de ce que vous faites ? Me demande le juge
- J'ai déjà parler avec mon client monsieur et nous n'avons plus qu'à préparer les papiers, je demande juste votre signature sur l'émancipation de ce jeune garçon.
- Vous êtes sur de ne pas vouloir témoigner contre votre père ?
- " Mon père était un homme certes distant avec moi mais toujours aimant avec ma mère je ne pourrai rien dire qui l'enfermera plus longtemps", je leur écris
- C'est un homicide vous êtes au courant ?

    Tu me prends pour un con ?

- Et bien je n'ai rien à dire de plus, annonça le juge
- Vous allez commencer une nouvelle vie mon garçon, annonça mon avocat



Un chapitre qui sert un peu rien, j'étais pas très inspiré mais fallait bien que je fasse une transition pour la fin qui approche ^^
Bisous






Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 17:28


11 octobre 1993,



    La sonnerie de la fin des cours retentissait dans le bâtiment, Sam avait une faim de loup ! Il se pressa de ranger toute ses affaires de maths pour être le premier à sortir, il sortit presque en courant descendant au premier étage où il attendait naturellement devant une porte qui venait à peine de s'ouvrir. Une jeune fille lui bondit dessus un cahier encore en main et l'embrassa avec passion et tendresse. De beaux cheveux noire luisant, des yeux en amandes et bleus elle répondait au nom de Meia. Cela faisait maintenant un peu plus d'un an qu'ils sortaient ensemble, s'étant connu en seconde ils s'étaient très vite attiré l'un vers l'autre pour former un couple que tout le monde enviait.
Un couple parfait.
    Samuel sourit à sa bien aimée mais à l'heure qu'il est il n'avait pas la tête à la couvrir de baiser, le seul qui occupait ses pensées depuis trois jours était Julien, de plus en plus mal son frère perdait de sa joie de vivre et devenait plus pale de jour en jour. Sa déprime grandissait à vue d'oeil et ce qui l'attristait le plus c'est qu'il refuse d'en parler. Même à lui, son propre frère.

- On va chercher Julien ? Demanda Meia
- Il est pas venu en cours.
- Encore ! Je commence sincèrement à m'inquiéter Sam, tu ne sais rien ?
- Si je savais je serai à ses côtés pour l'aider ! S'emporta Samuel

    Meia savait que Sam était à bout de nerfs ses jours ci, son frère ne lui faisait plus confiance, ils ne se parlaient pratiquement plus et une sorte de distance c'était installer. Jamais elle n'avait vu Samuel aussi triste, sans Julien elle le sentait faner de jours en jours, il se sentait si impuissant face à la détresse de son double que ça le rendait irritant. Même avec elle, avec qui il semblait être heureux et qui aujourd'hui s'emporte pour un rien.
    Sam baissa les yeux instinctivement, cette situation était insupportable et voilà que maintenant il le faisait payer à Meia, une jeune femme si douce avec lui.

- Pardonnes moi ma puce mais...quand il n'est pas là j'ai l'impression que quelque chose manque en moi...
- Je comprends mon ange, Meia caressa la joue de Sam avec amour, je comprends.

    Ils se dirigèrent à deux dans le silence à la cafétéria où le repas se passa à nouveau en silence, jusqu'à ce qu'un garçon s'approcha en rigolant avec son ami vers leur table.

- Dites moi les jeunes vous faites quoi ce week end ?
- Bah rien ! S'exclama Meia
- Ca vous dit de venir à la Rave du siècle !
- Une rave ? Reprit Sam
- La dernière fois que j'y suis allée je me suis perdu dans la foule, rit Meia
- Aller les gars ! Une rave dans la vallée rouge !
- C'est pas un peu dangereux d'aller dans la vallée rouge, dit Sam
- Roh la la ! Quel rabat joie ! Previens ton frangin il est convient par l'organisateur lui même ! Alors venez tous.
- Je suis pas sûr qu'il vienne...
- Ouais on a remarquer que ça allait pas fort mais ça lui fera du bien de faire la fête !
- Allez on y va ! S'exclama l'autre garçon en emportant son ami loin de leur table

    Meia regarda plus attentivement son petit ami qui ne semblait pas du tout attiré par une rave, il n'a jamais vraiment été fan de grosse soirée mais il est vrai que cela pourrait aider Julien.

- Parles lui en ! Ca peut toujours lui faire plaisir.

    Samuel en doutait et pourtant c'était la seule manière de lui adresser la parole à nouveau puisqu'il ne daignait même plus lui répondre. Son visage était inexpressif, constamment enfermé dans leur chambre dans l'obscurité à écouter un violon stupide toute la journée !
    La fin de la journée vint rapidement, Sam voulait rentrer chez lui au plus vite il ne supportait plus de venir sans Julien, ses rires lui manquaient, sa douceur, sa protection, sans lui il se sentait vulnérable à tout. Pour la première fois il n'avait plus d'épaule sur laquelle reposer et il était temps de lui rendre l'appareil de toute ses années à le protéger, faut il encore qu'il accepte une main tendue, faut il encore qu'il reprenne le sourire.
    La route pour rentrée chez lui n'était plus la même, la grisaille ne faisait plus ressortir leur rire, il n'y avait plus autant de nuage de buée dans cette rues que quand ils sortaient à deux du lycée. Il était maintenant seul, les pas raisonnaient dans l'allée des grand arbres, son sac bien accrocher, ses mains dans sa veste, cette fois il n'avait pas oublié son écharpe.

- Je suis rentré, il annonça d'une voix faible

    Sa mère arriva immédiatement au près de lui pour l'embrasser sur la joue et lui apporter un chocolat chaud, il refusa en lui caressant la joue. Tout comme lui, elle était inquiète, les médecins n'ont rien trouvé d'anormale chez Julien, rien qui puisse mettre sa vie en danger. Juste une petite dépression passagère. Sam monta le vague à l'âme les escaliers jusqu'à leur chambre, quand il arriva en face de la porte il remarqua des carton, des livres, des piles de linges. Qu'est-ce ce passait ? Il commença à paniquer et s'approcha presque en courant.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Sam en voyant Julien mettre des affaires dans des cartons
- Samuel ! S'étonna Julien

    Samuel ? Voilà bien des années qu'il ne l'appelait plus comme ça, qu'avait il fait ?

- Bah tu vois bien je déménage, sourit maladroitement Julien
- Comment ça tu déménages ? Reprit Sam au bord de l'évanouissement
- On est plus des gosses Sam il serai temps qu'on est chacun notre chambre tu trouves pas ?

    Que dire ? Que dire à part rien ? Il ne savait pas quoi dire, cette manière de partir, cette manière de mettre des murs entre eux, il le savait ! Son frère en avait marre de lui, il l'abandonnait, il ne le supportait plus, il voulait vivre sans son double, sans Sam. Les mots se perdaient dans sa gorge et il se contenta de regarder ses cartons, la bouche encore entrouverte, les yeux écarquiller, il se sentait perdu son monde venait de prendre une autre tournure.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda faiblement Sam

    Julien se retourna vers son frère, Sam était au bord des larmes, au bord du mal aise, son corps entier semblait ne plus tenir sur ses jambes. Son coeur se serra à cette vue, il ne voulait pas le quitter oh non il ne voulait pas ! Mais c'était comme ça, ces choses qu'il ressentait pour Sam était trop forte et rester dans la même pièce que lui serai une erreur.

- Que vas tu t'imaginer Sam ! Tenta de rassurer Julien, je veux juste un peu d'intimité c'est tout.
- Un peu d'intimité ?

    Ils étaient inséparable ! Ils étaient deux frères qu'on ne séparait jamais ! Toujours ensemble, heureux, sans Julien Sam ne survivrai pas.

- Pourquoi est-ce que tu me laisses comme ça ?
- Je ne te laisses pas Sam je serai dans la chambre d'en face !
- Tu m'abandonnes..
- Mais non Sam.
- Tu pars...
- Sam arrêtes ca devient ridicule !
- Tu en as marre de moi ?
- Sam ! Cria Julien, tu deviens un vrai gamin à la fin ! On a seize ans je te signale !
- Tu n'étais jamais contre avant ! Qu'est-ce qui t'es arrivé Julien hein ? Qu'est-ce passe nom de Dieu !

    Sam hurla à son tour, cette fois la coupe était pleine ! Julien lui mentait il le sentait ! Quelque chose n'allait pas, quelque chose clochait ! Quelque chose c'était mit entre eux deux et il ne savait pas quoi ! Et tout ça l'énervait à un point inimaginable !
    Julien se sentait défaillir, il avait déjà dut mal à garder son sang froid, les joues rouges de Sam par le froid, cette voix chevrotante, ses beaux yeux baignant dans les larmes manquant de se déverser ! Il n'avait pas le choix il fallait mettre de la distance entre eux et pour commencer ne plus dormir ensemble. Il était impératif de s'éloigner de lui, de ce corps fragile, de cette bouche tentante ! De son frère putain ! Son frère ! Il est son frère ! Comment peut il penser ça de son frère !?

- N'insistes pas Sam !
- Expliques moi au moins.
- Il n'y a rien à expliquer.

    Julien quitta la pièce sans quoi il le prendrait dans ses bras et le couvrirait de baiser, il avait trop de peur de lui ce qu'il pourrai faire à son petit frère, il le serrait fort dans ses bras et lui demanderai pardon, pardon de l'aimer, de l'aimer plus qu'il ne devrait l'aimer ! Il lui bercerai dans ses bras comme avant, caresserai ses cheveux et lui dirait que tout va bien qu'il était là et qu'il ne partira jamais.

- Julien je t'en prie me laisse pas, murmura Sam

    Il s'effondra au sol pleurant à chaude larmes, il cacha son visage à l'aide de ses mains et se laissa pleurer ! Pleurer de solitude, son frère avait changé et il devait accepter qu'il ne veuille plus d'un gamin dans ses pattes. Il devait accepter de le voir vivre sa vie, de le voir partir. Son corps prit de soubresaut il se laissa pleurer murmurant des "julien" à tout bout de champs le sentant partir, partir loin de lui.
    Julien entendait les sanglots, il serra les poings contre la porte de sa nouvelle chambre et il devait se faire violence de ne pas le rejoindre, il serra les dents si fort mais n'empêchèrent pas les larmes de coulés à son tour. Des larmes de colère contre lui et de peine, il était si triste, si triste de ne pas pouvoir le prendre à nouveau dans ses bras, si mal de devoir le laisser. Cette séparation était affreuse pour deux frère comme eux qui l'un sans l'autre n'existait pas.

- Mon coeur, chuchota Emilie

    Elle s'approcha du corps fébrile de Sam, il était là, déversant sa peine au milieu des cartons, elle sentait son pauvre petit coeur se briser. Ils auraient dut les séparer à leur enfance, tout ceci serai moins dur maintenant, pourquoi tant de peine dans le coeur de ses enfants ? Que ce passait il ? Que leur arrivaient ils ?

- Ne pleures pas mon chérie ne pleures pas.

    Elle le prit dans ses bras mais celui ci ne faisait que pleurer encore plus, elle savait qu'elle arriverai à apaiser ses douleurs mais pas comme ferai un frère, pas comme ferai Julien qui en quelques secondes lui rendait le sourire à nouveau.
    La soirée apparut rapidement, Samuel était maintenant seul dans sa chambre, il soupirait en regardant les photos de lui et son frère sur le mur, il ne pleurait plus et ses yeux n'étaient plus rouges seulement son coeur en souffrait encore. Il se sentait délaisser, seul, complètement seul et comme puni, puni de quoi ? C'était la question. Sa mère appelait ses deux fils à venir manger du fond de la salle à manger, elle avait préparer un repas qui sentait bon jusqu'à l'étage. Son mari rentrait tard aujourd'hui elle donc décider de faire manger les garçons d'abord, peut être pour qu'ils restent un peu seul et qu'ils parlent, dans l'espoir de les voir rire comme avant.

- Bon appetits les garçons, sourit Emilie en partant en direction du salon
- Tu manges pas maman ? Demanda Julien
- Je mangerai avec votre père.

    Silence de mort c'était installer autour de la table, Samuel regardait son assiette attentivement sans y toucher, quant à Julien il ne pouvait pas quitter des yeux son frère en face de lui qui semblait perdu, son coeur se serra à nouveau. Il tritura sa viande commença à manger alors que Sam lui semblait porter une admiration soudaine à son assiette, Julien lui avait littéralement couper l'appétit et tout le reste derrière. Même pas envie d'appeler Meia, même pas envie de regarder la télé, de toucher à sa console, de lire un livre de merde ! Où même de passer sa nuit à lire les ouvrage sur De Vinci !
    Soudainement il jeta l'assiette au sol, faisant sursauter son frère, sa mère débarqua en panique. Sam regardait maintenant le repas qui contenait son assiette patauger sur le carrelage, il se mit pleurer à nouveau en se tenant la tête. Personne n'osait sans approcher, il refaisait un crise de nerfs, lorsqu'il était petit il en faisait souvent et s'était casser la main sur un tronc d'arbre. A cette époque Julien venait le prendre dans ses bras et le calmait mais aujourd'hui, c'était lui la cause de sa crise, c'était lui le coupable.

- Samuel mon chéri, murmura la mère inquiète
- Chut, dit simplement Sam en relevant la tête
- Sam calmes toi, dit Julien se levant de son siège
- J'AI DIT "CHUT" ! Hurla Sam

    Sa mère eut un hoquet de peur et implora Julien de le calmer, de faire quelque chose, elle ne voulait pas voir ses enfants ainsi, non elle ne voulait pas ! Sa famille parfaite ne devait pas être démanteler.
    Julien s'approcha lentement de Sam, qui regardait toujours les morceaux d'assiette par terre, les larmes coulaient ses raisons et ses points étaient tellement serrer que les articulations devaient blanches. Il s'approcha toujours avec calme, Sam se retourna brusquement regardant son frère dans les yeux, exprimant toute la haine qu'il ressentait à présent à son égard ! Toute la peine !

- Ne t'approches plus de moi ! Tu as raison ! On est trop vieux maintenant alors LACHES MOI !

    Il courut ensuite jusqu'à chambre il claqua la porte pour bien montrer à tout le monde qu'il ne voulait voir personne.

- C'est un enfant capricieux Julien laisses lui le temps, soupira Emilie
- Non maman. Il n'est pas capricieux, il souffre c'est tout. Ne lave pas ce qu'il y a par terre tu sais bien que dans vingt minutes il descendra pour le faire et s'excuser au près de toi.
- Que vous arrive il ?
- J'en ai simplement marre de jouer les grand frère. Moi aussi j'aimerai bien vivre ma vie.
- Mais vous étiez si heureux !
- J'ai découvert que je ne l'étais pas comme je le désirais...

    Mensonge. Mensonge. Que des mensonges, si seulement tout redevenait comme avant, si seulement tout redevenait comme avant.



Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Lundi 11 août 1 11 /08 /Août 23:11


La suite sera écrite sous forme d'un grand flash back, gardez en tête que Julien et Samuel sont encore dans la chambre d'hôtel et que les deux frères revivent intérieurement leur passé. Vous découvrirez également la raison de la disparition de Julien.
Le flash back commence à leur seizième année...



    8 octobre 1993,


    Comme d'habitude il se réveilla en premier, comme d'habitude il aura le plaisir le premier de profiter de la salle de bain ! Il se retourne vivement pour bien constater que son frère dors encore emmitoufler dans la couette, la tête bien reposer sur son oreiller blanc. Les pointes de cheveux qui lui caressaient les cils, sa petite truffe lui donna toute suite le sourire. Julien sentait que cette journée sera encore merveilleuse.
    Doucement il releva le peu de couette qu'il avait sur lui, il s'extirpa de son lit une grimace à chaque craquement que les planches du lit faisaient au moindre mouvement de son corps, cela dit avec le temps il devrait avoir l'habitude un train ne le réveillerai pas ! Et ne valait mieux pas réveiller le petit Sam par peur de s'attirer ses foudres, un ours enragé est un chaton à côtés d'un Samuel Anderson réveiller de force. Avec le temps Julien savait comment réveiller son cadet mais pour l'heure il n'en avait pas besoin. Une bonne douche était de rigueur ! Après s'être lever du lit sans faire de bruit il parti tranquillement jusqu'à la salle de bain, le couloir était vide. Arrivé, il ouvrit d'abord le robinet de la douche et se positionna face au miroir. Les cheveux mis long en bataille, ses yeux à demi clos encore, la bouche pâteuse, pas de bouton à l'horizon il ôta son bas de pyjama ainsi que son calçon pour rentrer dans la douche frémissant légèrement au contact de l'eau. Il soupira un long moment puis se frotta le visage sous l'eau chaude, la sensation qu'elle coulait le long de son dos lui faisait un bien  fou ! Il profita de cette sensation se massant le visage le coup lentement.

- Tu vas encore vider le ballon d'eau chaude ! S'exclama une voix de l'autre côtés du rideau

    Julien sourit instinctivement, la voix endormi de Sam était toujours aussi adorable.

- Bien dormis Soum' ? Lança gaiement Julien
- Trop court à mon goût, bailla Sam

    Julien eut un petit rire pendant que son frère constatait les dégat du matin devant la glace, le visage sans expression, tenant à peine debout, il s'approcha du miroir ouvrant grand les yeux comme pour se forcer à revenir sur terre. Il tira sa peau à l'aide de ses mains et secoua ses cheveux passant sa main frénétiquement dedans, à la même longueur que ceux de son frère il était difficile de les différencier.

- T'as rêver de quoi hier ? Demanda Sam en se retourna sur le lavabo pour faire face au rideau
- C'était assez zarb' pour te dire ! J'étais à la piscine et il y avait une bande de mec en blanc qui me courrait après ensuite j'ai reussit à m'enfuir quand t'es arriver en string ! Haha !
- Très drôle ! Se vexa Sam
- Et toi Soum' ?
- Comme d'habitude. J'étais dans les bras de Meia j'étais en larme et elle me berçait en disant que tout allait bien se passé mais bizarrement à chacun de ses mots je me sentais encore plus mal, je crois que mon corps entier avait envie de se réveiller j'avais le gorge qui se nouait c'était une sensation affreuse !

    Samuel parlait avec un air evasif, il est vrai que ce rêve le hantait depuis peu, se retrouver dans les bras de sa petite amie et pleurer à chaudes larmes. Voilà une semaine qu'il faisait se rêve sans jamais comprendre pourquoi, ce qu'il ne dirait pas c'est qu'une silhouette au loin marchait dos à lui et qu'il semblait que le fait que cette personne parte lui brisait le coeur.
    Julien avait arrêté de se frotter la nuque pendant que son frère racontait son rêve, comme chaque fois qu'il racontait ce rêve il l'écouta attentivement sachant très bien que ce mauvais rêve touchait Sam plus que ce qu'il ne laissait croire. Sa voix était plus douce, comme si elle avait du mal à s'extirper de sa gorge et son coeur battait plus vite il le sentait.

- Tu te grouilles !

    Sam venait d'ouvrir le rideau de douche, Julien se retourna vivement étonné, étrangement il se sentait pudique devant son frère jumeaux pour la première fois il s'entoura de ses mains comme dans l'espoir de cacher cette vue à son unique frère.

- T'es pudique maintenant ? Se moqua Sam qui lui ne semblait pas un brin destabiliser
- Fermes le rideau bordel ! S'écria Julien rouge de honte

    Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Pourquoi ce sentir gêné devant lui ? Ils se connaissent par coeur, ils avaient prit mainte et mainte douche ensemble alors d'où venait se sentiment de honte ? De peur. Peur de quoi ?

- Ca va pas Julien ? Tu dis plus rien ? Demanda Sam adosser au lavabo
- Si si, je sors dans une seconde.

    Cette sensation lui torturait l'esprit, il sorti finalement quelque secondes plus tard s'enroulant dans sa serviette il ne tarda pas à mettre son boxer pour ensuite s'occuper de ses cheveux. Samuel regardait son frère d'un oeil inquiet, intriguer, Julien semblait perdu dans ses pensées le visage fermer et ils ne se parlaient même plus. Quelque chose n'allait pas ? Ne voulait pas le brusquer il se sentait soudainement coupable, peut être n'allait il pas très bien et le fait d'avoir ainsi ouvert le rideau l'a effrayé dans un sens...enfin peut être. Ne quittant pas son frère des yeux il se déshabilla à son tour pour rentrer rapidement dans la douche.   
    Sentant que son frère enlevait ses habits, Julien se sentit de trop, gêné il n'osait même pas tourner la tête feignant de se coiffé devant la glace. Cette pudeur soudaine était incontrôlable ! Même de voir son faire nu le rendait étrange, il fixa bien le miroir ravalant sa salive sentant son coeur s'agiter de panique, il ferma même les yeux lorsque celui ci passa derrière lui pour rentrer dans la douche. Son reflet même semblait le terrifier et ce n'était certainement pas la vue de son corps qui le terrifiait mais la sensation que cela lui procurait.
    Depuis toujours Samuel était un enfant chétif, maigre et pâle, d'une beauté incroyable ressemblant à une poupée de porcelaine, fragile et délicat. Julien a toujours été le plus fort, son frère était sans cesse caché derrière lui, ses petits yeux tout noires, son regard innocent, il se sentait incapable de le laisser seul, son amour grandissant pour son frère il le protégeait, la cajolait, le reconfortait. Leur relation fusionnel était touchante, le grand frère entourant de ses bras le corps du petit frère sensible, derrière lui, toujours, sans jamais manquer à l'appel, une complicité si forte que même une chambre ne pouvait pas les séparer. Très vite Sam rejoignait son frère la nuit et Julien lui ouvrait grand ses bras pour qu'il s'y niche et c'était le seul endroit au monde au Sam se sentait à sa place : dans les bras de son frère. Leur parents aussi gentils soit ils ont toujours trouvé ça étrange, quelque chose de trop fraternel entre eux et pourtant ils n'ont plus jamais chercher à les séparer et final cette relation était parfaite, une famille parfaite, avec un amour parfait.
Trop parfait.

    Julien était déjà descendu dans la cuisine évitant le plus possible le regard de Samuel, celui ci sentirait toute suite son mal être, cette sorte de malaise qui c'était déclaré depuis ce matin. Sa mère était là dos à lui préparant leur petit déjeuner avec amour elle avait toujours le sourire, de bon cheveux bouclés et brun c'était une femme qui avait la joie de vivre et qui était des plus heureuse aux côtés de ses deux fils et son cher et tendre. Julien observait la table en se perdant à nouveau dans ses pensées, tout cette complicité devenait vraiment étrange avec Sam jusqu'à maintenant ça ne l'avait jamais frappé mais il se sentait de plus en plus mal à l'aise.

- T'as pas voulu m'attendre ? Arriva Sam
- J'avais envie descendre, répondit simplement Julien

    Toujours septique Samuel commença à s'inquiéter avait il fait quelque chose de mal ? Depuis ce matin son frère était étrange avec lui, il était distant et presque froid mais il n'en dirait rien pas devant sa mère en tout cas ! Elle se ferai trop de soucie si elle voyait pour la première fois ses deux fils se disputer. Pourtant à elle aussi cette distance ne lui échappait pas, elle sentait dans la pièce comme une sorte de tension de silence. Habituellement Julien descendait avec son frère tout joyeux, en rigolant ensemble se chamaillant comme des enfants pour ne jamais cesser de parler comme si ils étaient dans leur monde, un monde que personne ne pouvait gagner mise à part eux.

- Quelque chose te tracasse mon grand ?

    Ce fut ensuite l'arrivé du père qui tentait tant bien que mal de mettre sa foutue cravate ! Dieu qu'il détestait c'est bout de tissu pendant ne servant absolument à rien ! Mais quand on était avocat et qu'on avait une audience aujourd'hui, la cravate bleu marine était de rigueur. Sa femme vint toute suite à sa rescousse.

- Mais rien ! Arrêtez de vous inquiéter ! Je suis encore endormi c'est tout.

    Un mensonge. Et c'était surement pas son frère jumeaux qui allait lui mentir mais Sam n'en dirait rien devant ses parents, apparament c'était personnel, trop personnel.

- Un café mon coeur ? Demanda la maman
- Avec plaisir Madame Anderson, sourit amoureusement le père en lui déposant un baiser chaste sur les lèvres

    Il s'assit à côtés de Samuel qui dévorait ses tartines le regard vacant, il ne semblait pas du tout perturber comme Julien ou alors il le niait comme un pro.

- Alors les jeunes vous commencez par quoi aujourd'hui ?
- Chimie et Math puis Anglais et Français, dit naturellement Sam
- Toujours aussi enthousiaste d'aller en cours à ce que je vois ! Sourit fièrement le paternel, tu es bien le fils de ton père ! Je suis sûr que tu fera un excellent avocat !
- Chéri, râla sa femme en posant le café devant son mari
- Quoi ?
- Et si il ne voulait pas faire avocat ?
- D'ailleurs j'ai déjà dit que je voulais travailler au Louvre papa tu l'oublies trop souvent ! Se moqua Samuel
- Oui bah c'est pareil ! Mon fils est un génie il pourra faire ce qu'il veut !
- Et toi Julien ? Toujours envie de faire Professeur de Philosophie ?
- Oui maman.

    Julien ne prêtait plus trop attention à la conversation, il savait très bien que son père était en admiration devant les capacité de Sam tout comme lui, il était le premier à être fier de son frère et il ne l'a jamais envier ! Il était plutôt attirer par l'enseignement depuis toujours. La philosophie ce n'était que la cerise sur la gâteau lorsqu'il a découvert cette matière, SA matière, matière qu'il partageait aux côtés de son frère lorsque celui ci avait plus de mal à comprendre.

- Professeur dans un grande école c'est tout aussi bien mon grand ! Annonça son père comme se rendant compte qu'il était là lui aussi

    Julien soupira face à l'hypocrisie dont faisait preuve son père, jamais il n'avait été d'accord avec les choix de son fils, jamais même si il s'efforçait de lui montrer autant d'amour que sa mère lui donnait. Sa mère, la seule et unique personne qui l'aimait comme un parent. Samuel c'était autre chose, c'était le petit frère en admiration devant le grand frère, depuis toujours.

- J'aimerai être aussi doué que toi en philosophie Julien, sourit Sam

    Les doutes de Julien s'envolèrent aussi tôt, un sourire de cet ange aurait put effacer tous les mots du monde, même le mal d'amour qu'il traînait depuis seize ans.

- Vous allez être en retard les garçons, annonça sa mère en tapant dans ses mains

    Julien sourit à son frère en bondissant de sa chaise en même que Sam, il se regardèrent un instant.

- 1, 2...3 !

    Ils se mirent à courir comme des cinglés jusqu'à l'étage, cette habitude de faire la course pour récupérer leur sac était un rituel tous les matins et les parents ne s'en étonnaient même plus. Souriant simplement en voyant leurs enfants grandir si vite, le père le premier qui derrière un masque assez froid était le père le plus heureux du monde.

- Toujours aussi distant avec Julien à ce que je vois ! Annonça doucement la mère en débarrassant les bols de ses fils
- Tu sais très bien que j'aime mes fils autant l'un que l'autre, dit simplement le père en soufflant par dessus la tasse
- Je le sais Charle, je le sais, mais pas lui ! Il se sent rejeté lorsque tu es là, tu n'as d'yeux que pour Samuel.
- Julien est un enfant prodige, intelligent et responsable ! A cinq ans il s'occupait déjà de son frère comme un véritable père pour lui. Il n'aura jamais besoin de mon aide pour atteindre les sommet.
- Je ne te demande pas de ciré les pompes Charle ! Je te demande de lui montrer que tu l'aimes...
- Je l'aime Emilie !
- Il en doute...
- Il t'a dit ça ?
- Non, ces yeux quand il te regarde me l'ont dit...

    Sam se regarda une dernière fois dans leur glace avant de décider que tout était près, ils descendirent plus calmement ayant perdu encore une fois à la course. Julien était de nouveau calme mais son expression n'était plus aussi fermé il semblait soulager d'un poids, arriver en bas ils embrassèrent leur parents et partirent ensemble jusqu'au lycée.
    La route était calme de nouveau et Sam se reprocha de son frère sentant le froid lui glacer les joues, il avait oublier son écharpe cet idiot !

- Tiens.

    Julien lui tendait son écharpe verte foncée, il l'a prit avec hésitation, se fut finalement son frère qui lui mit l'écharpe autour du coup Sam se sentait à nouveau mieux. Emmitoufler dans l'écharpe il sentait la bonne odeur de la peau de Julien, l'odeur de la vanille lui chatouillait les narines. Il déposa un bisous furtif sur la joue de son frère comme remerciement sauf que Julien se sentit à nouveau prit d'une sensation étrange. Ses joues rougirent automatiquement, le doux regard de son frère le perdait dans un monde plus doux, comme si l'air s'était adoucie rien qu'en regardant sa peau de nacre. Il savait que c'était mal ! Nan c'était mal ! Il ne pouvait pas penser à son frère comme ainsi, comme si c'était..., comme si c'était... une fille ?

    Sam se rendit compte que Julien était de nouveau perdu dans ses pensées, il le regardait inquiet, couvait il quelque chose ?

- Qu'est-ce que tu as Julien tu m'inquiètes depuis ce matin ? Annonça gravement Sam

    Julien s'arrêta net, les yeux écarquiller il regarda son frère étrangement, peu à peu ses prunelles se remplirent de larmes sans vraiment les contrôler. Sam sentait la panique l'envahir, non ! Julien ne pleurait jamais !

- Qu'est-ce que tu as ? Paniqua Sam
- Je ne sais pas...

    Samuel le prit simplement dans ses bras, étouffant ses sanglots qui redoublaient, Julien se haïssait de plus en plus, il se haïssait de se sentir si bien dans ses bras, il se haïssait de ressentir autant de gêne à ses côtés, il se haïssait d'avoir une envie furieuse de l'embrasser....







Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Vendredi 8 août 5 08 /08 /Août 18:22
  
" Les journées après ce baiser devenaient les moments les plus heureux, bien sûr il fallait garder le secret ! Personne ne devait savoir. Jusqu'au jours où les caresses et les baisers ne suffisaient plus. On été trop gourmand, on le savait autant l'un que l'autre tôt ou tard quelqu'un apprendrait pour notre amour seulement je ne pensais pas que ça serai lui..."


     Sa gorge devenait subitement sèche, il ne savait plus quoi dire, il semblerait que son interlocuteur restait muait également.

- Sam ? Tu es toujours là ?
- Eh...Euh...O-Oui, dit il une fois ses moyens retrouver
- Rejoins moi j'ai besoin de te parler. Je suis dans l'Hôtel Preston dans la huitième.

    Samuel garda la combiné sur l'oreille alors que Julien venait de raccrocher. Que faire ? Y aller ? Ne pas y aller ? Ignorer cet appel ! Il savait que si jamais il s'y rendait toute cette nouvelle vie était fichue, si jamais il revoyait son frère tout se détruira et il replongera dans les méandre de son ancienne dépression. Dans le passé ! Il ne voulait pas retrouver le passé, il voulait tout effacé et recommencer une nouvelle vie avec David même si cela impliquait renier tout ce qui fondait le Samuel Anderson que tout le monde connaissait. Pourtant une envie horrible de le rejoindre le faisait trembler, une voix puissante lui hurlait d'y aller ! De foncer ! De le prendre dans ses bras lui dire à quel point c'était dure, à quel point il avait souffert et à quel point il était heureux de le revoir.
    Non ! Il ne pouvait pas faire ça à David, il était heureux avec lui, c'était un homme intelligent, tendre et qui plus est une véritable bête de sexe. Son sourire le rassurait et rien que de se retrouver dans la même pièce que lui le faisait vibrer de désir. Un seul regard et il se sentait en sécurité, fondre sous ses mains délicates, ses doux cheveux, sa peau halé. Non, Julien faisait parti du passé, il était définitivement sorti de sa vie et il ne pouvait pas faire marche arrière tant pis pour lui ! Il faut avancer, aller de l'avant sans jamais se retourner ni regretter car la vie était trop courte pour regretter. Seul compte le présent et...dans le présent son frère semble avoir besoin de lui.
    Quel casse-tête ! Un véritable calvaire ! Il savait très bien qu'il retomberai fou amoureux de son jumeaux si jamais il faisait l'erreur de le rejoindre dans ce fichu Hôtel. D'un autre côtés il était avant tout son frère et il avait besoin de lui parler, il se devait quelque part de l'aider en tant que frère il ne pouvait le laisser tomber même si c'est précisément ce que Julien avait fait à une époque. Le choix semblait plus logique et pourtant toujours aussi douloureux, une impression qu'il courait sur place et n'arriverai jamais à oublier son premier amour. Sam attrapa son téléphone pour composer le numéro d'une seul et unique personne qui pourrai l'aider, en qui il avait confiance.

- Hôpital Luther King j'écoute ?
- Pourrai-je parler à Mademoiselle Feldis en maternité s'il vous plaît ?
- Je vous met en contact.

      Au bout de trois sonnerie quelqu'un répondit d'une voix fatigué.

- Oui ?
- Camille c'est Samuel !
- Oh Monsieur Anderson !
- Je vois que tu as retrouvez tes vieilles habitudes, s'amusa Sam
- Désolé de vous avoir tutoyer Monsieur.
- Au contraire j'en étais très heureux !

   Le simple fait d'entendre sa voix l'apaisait, il passerai la voir dés qu'il fera jours, son rayon de soleil lui manquait terriblement. A ce demander si un jours il pourrai se passer d'elle ?

- Que puis je faire pour vous ?
- Ecoutes Camille j'ai un problème enfin...comment dire ça...Il m'a appelé !
- Qui donc ?
- Julien...

    Un silence de mort s'en suivit, Camille ne connaissait que trop bien cet homme ! Julien Anderson le frère jumeaux de Samuel qui l'avait abandonner, mettant une distance infernal entre eux, ordonnant à Sam de l'oublier le faisant plonger dans une détresse terrible. Certainement que si elle l'avait connu ne l'aurai jamais aimer ! Faire souffrir ainsi une personne, surtout Sam, un homme si bon ne méritait de vivre un tel calvaire. Voilà que Julien faisait surface dans sa vie ? Que voulait il ? Encore plus le brisé alors qu'il reprenait enfin goût à la vie au côtés de David ?

- Camille il veut me voir ce soir...
- N'y allez pas ! Hurla-t-elle
- Je sais que je ne devrais pas y aller mais c'est tout de même mon frère...Il m'a dit qu'il avait besoin de moi...Je ne peux pas le laisser tomber.
- Pourtant Monsieur Julien ne c'est pas gêné lui ! Il va encore vous faire du mal Monsieur, dit elle la voix chevrotante, et je ne serai pas là pour vous consolez...

    Samuel fut toucher qu'elle le protège autant, elle était vraiment adorable avec lui. Pourtant il était inutile de l'avoir appeler depuis le début il savait qu'il allait rejoindre, il voulait certainement juste l'avertir elle.

- Je ne suis pas comme lui. C'est décider j'irai le voir !
- Faites attention Monsieur.
- Je te le promet si je ne te rappelle pas dans une heure appelle David et dit lui de venir me chercher à L'HôtelPreston.
- Très bien.
- Camille ?
- Oui ?
- Tu es un ange.
- Merci monsieur...
- Comment va le bébé ?
- Il est en pleine forme !! Il dort à côtés de moi ce soir si tu savais comme il est mignon avec ses petites mains refermés sur elle même, ses petits doigts, ses petits pieds !! Ahh ! Il est à croqué !
- Tu sera une maman formidable. Sourit tendrement Sam en imaginant sa petite Camille tout gaga du bébé
- J'espère bien !
- Comment vas tu l'appeler ?
- Daniel...oui je crois que je vais l'appeler Daniel.
- Il y a une raison particulière ou ça t'es venu comme ça ?
- Parce que ça me fait penser à David et Samuel, si on mélange on peut obtenir Daniel.
- C'est mignon...Ecoutes dés que j'ai finit ma conversation avec Julien je te rappelle d'accord ! Tu peux me donner le numéro de téléphone de ta chambre ?
- Je l'ai pas encore...
- Bah alors je viendrai te voir demain matin d'accord ?
- Faites attention à vous !
- Au revoir.
- Bisous !

    Samuel raccrocha, il inspira profondément se retrouvant seul garé dans une rue il remit le contact rapidement pour prendre la direction de la huitième avenue. Il ne pensait plus tellement à comment se passerai son entretien avec le fantôme de sa vie, il s'efforça de se concentrer sur la route ne réfléchissant en rien il sera déjà assez angoisser quand il s'arrêtera devant le grand bâtiment. Il ne tarda à arrivé d'ailleurs, un grand panneau au lumière rouge indiquait l'hôtel dans la nuit, c'était un petit hôtel de ressources moyennes, ni trop miteux, ni luxueux. Il se gara dans un parking à quelques mètres et sorti de sa voiture en allumant une cigarette. Trois mois qu'il n'y avait plus toucher. Finalement ça le détendra un peu, il s'adossa au mur du bâtiment pour fumer tranquillement se vidant l'esprit avant de rentrer et se retrouver nez à nez avec le passé. Le temps était passé tellement vite pour une fois il se retrouvait déjà devant la porte en bois, personne dans les couloirs ses membres ne lui obéissait plus. Il n'avait qu'une envie : partir !
    Pourtant sans même atteindre une seconde de plus, la porte s'ouvrit laissant sortir la lumière, ses yeux s'écarquillèrent pouvant encore moins bouger durant deux seconde il resta là. Face à son reflet, il l'aurait imaginer identique à lui mais au contraire, derrière la porte se tenait un homme plus mince, la peau légèrement plus coloré, les cheveux ébène plus long que les siens. Seul ses yeux étaient identiques, leur traits étaient quelque peu différent, ceux de Julien s'était durcit tandis que Samuel gardait cette apparence encore fraîche et jeune. Le temps s'était à nouveau arrêter, aucun des deux n'osaient dire quoi que ce soit et se fut Samuel qui reprit ses esprits ainsi que son masque d'indifférence pour ne pas craquer il entra poussant légèrement son frère qui lui ne savait pas caché ses émotions. Il avait toujours été émotif comme garçon même si Sam était le plus fragile des deux il semblerai les rôle ce soit inversé, l'expression simple et décontracté de Samuel cachait une véritable angoisse, excitation, joie, douleur ! Tant de sentiments qui se mélangeaient et pourtant rien dans son apparence marquait un tel trouble. Julien ferma la porte encore sous le choc de la rencontre, il regarda son frère s'adosser à la fenêtre les mains dans son costume, la chemise sorti du pantalon, la cravate dénoué il semblait avoir traversé une journée lourde.
    Trois parties de baises, une interrompu, un accouchement dans un ascenseur et maintenant Julien qui refait surface. Il y avait de quoi être secoué.

- Tu veux boire quelque chose ? Demanda simplement Julien
- Certainement pas.

    Cette fois une pointe de colère était sortit malgré lui, il mourrait d'envie de lui hurler dessus, de lui cracher à la figure tout ce qu'il avait endurer, toute la souffrance qu'il a subit par sa faute ! Il mourrait d'envie de le frapper jusqu'à épuisement, de déverser toute cette frustration qui lui faisait une boule dans l'estomac. Il releva un peu le visage voyant Julien se diriger tout de même vers un mini bar pour prendre un cognac, il l'avala d'une traite montrant qu'il était mal à l'aise également. Samuel fut vite attiré par son aspect, légèrement plus grand que lui, de fin cheveux noir, une pull noir en colle en V avec une chemise verte en dessous, un pantalon noir en tissu lui moulant ses fesses. Sa peau plus coloré qu'avant, les veines ressortant de ses avant bras découvert. Sa barbe de deux jours et ses long cheveux, il n'avait rien d'angélique comme Sam mais plutôt la virilité douce, un semblant de maturité, de sagesse imposante. Et pourtant ses expressions étaient plus enfantine adoucissant son côtés trentenaire. Trente et un, il les faisait sûr alors que Sam lui n'en faisait qu'une vingtaine.
    Le silence s'était installer entre eux ainsi qu'une distance considérable, Julien restait accouder à son mini bar n'osant même pas regarder son frère endosser à la fenêtre trois mètre plus loin. Pourtant il fallait qu'il lui parle...

- Samuel je...

    Sam releva la tête plantant ses yeux dans ceux de son frère, le regard autoritaire il remarqua que Julien se sentait couper comme poignarder par tant de reproche, le visage s'attristant le regard de culpabilité il restait la figé dans son élan.

- Ne me regardes pas comme ça Sam, sa voix aussi était différente

    Julien avait une voix plus douce que celle de Sam qui semblait plus autoritaire.

- Comment est-ce que je te regardes ? Dit Sam en croisant les bras
- Ce regard, Julien baissa la tête, ce regard plein de reproche...
- Comment veux tu que je te regarde après tant de temps ? Hein ? Sam se sentait craqué peu à peu
- Je suis désolé Sam...
- Désolé de quoi ? Parce que t'as le choix ! D'être partie du jours au lendemain ?! D'avoir couper les ponts ?! D'être revenu à l'improviste ?! De m'avoir dit que tu m'aimais ?! De t'être marié ?! De m'avoir ABANDONNER ! Je vois même pas ce que je fou là ! Je m'étais dis qu'en tant que frère je viendrai t'écouter mais je me rends compte que c'était une grosse erreur ! Pourquoi est-ce que j'écouterai un homme qui n'étais jamais là quand j'en avais besoin ! Qui ne déniait pas  même prendre de mes nouvelles ! Qui a ses yeux, j'étais mort !! Pourquoi  est-ce que je t'écouterai hein ? Dis moi ? Tu m'as écouter moi quand j'ai essayer de te retenir ! Tu étais là quand j'ai voulus me tuer ? Tu étais là quand ma vie c'est transformer en véritable cauchemar vivant !? NON ! Tu n'étais jamais là ! Tu ne m'as jamais aider ! Tu n'as fait que penser qu'à toi, qu'à ton propre bonheur ! Sans jamais te soucier de ce que j'ai put ressentir et vivre durant ces quelques années ! Comment oses tu revenir et me demander de venir te voir !! Comment peux tu me demander de ne rien te reprocher !! T'es qu'un salaud !! Un connard ! Tu ne mérites pas que je t'accorde une quelconque importance ! A MES YEUX T'ES MORT TU ENTENDS !!

    Samuel essouffler soutenait le regard de Julien qui semblait désemparé ne faisant  plus aucun geste, chaque mot était une flèche qu'il lui envoyait en plein coeur ! Il espérait l'avoir fait souffrir, il espérait bien l'avoir touché ! Il espérait bien qu'il se mette à pleurer, qu'il pleure autant qu'il a pleuré ! Qu'il est mal autant qu'il a eut mal. Il ne désirait qu'une chose qu'il se sente coupable de tout ce qu'il a fait, qu'il regrette par simple plaisir de le voir s'excuser, implorer son pardon.

- Je suis impardonnable je le sais Sam mais ne me juge pas trop vite tu ne sais pas pourquoi je suis parti.
- Et je veux pas savoir !
- Tu es sûr ?

    Samuel et Julien partagèrent un regard intrigué brusquement, le premier à le détourné fut Julien qui s'approcha du canapé pour s'asseoir, il passa ses mains sur son visage regarda les lumières des lampadaires de dehors sans regarder Sam qui suivait son regard.

- La nuit va être longue, annonça Julien.


" On aurait pas dut, non Sam on aurait jamais dut ! Et pourtant je ne regrettes absolument rien..."

 
Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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