Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Comment en suis je arriver là ?
Percher comme un oiseau sur une corniche d'une bâtisse en ruine. Les poumons vidés, le coeur lent presque mourrant, les paupières trop lourdes, beaucoup trop lourdes...La tête penchante comme
attiré par le sol par une gravité trop forte, le sentiment que des ailes me pousseront dans le dos si je venais à comettre l'ultime saut. J'aimerai que des ailes me poussent sur le dos pour
m'exiler sur une autre terre où l'herbe est plus verte. J'aimerai trouver une autre terre où il n'y aurait personne, juste moi et le ciel...Juste moi et le vent. Certain appelle cette terre
Paradis.
Ni but, ni désir, ni passion. Personneà aimer, personne
à faire souffrir. Je n'ai pas d'histoire plus malheureuse qu'une autre et c'est un drame. Le néant m'a accompagné tout le long de mon existence, je n'ai pas de raison d'en vouloir à Dieu, je n'ai
pas de raison de pleurer. Aucune douleur particulière, juste le néant. Le néant.
Je ne suis qu'un chiffre parmis six milliard
d'idiots.
Le ciel n'est pas étoilé ce soir, les étés sont orageux
là je vis, l'air à une odeur de cendre vieille d'un demi siècle, le bruit de la cloche de l'égliser s'entends dans tout le village, les rocking chair grincent comme des si ils
étaient occupé. Le foin chaud, l'air humide, les quelques éclair. Ca sent la pluie. Lorsqu'on regarde l'horizon d'immenses étendus de champs nous sautent aux yeux, quelques arbres et des
routes qui ne se finissent jamais. Des routes que je passais des heures à fixer quand j'étais enfant, je m'essayais sur le bord de la route, les jambes croisés fixant le point de fuite, la
chaleur troublant la vision. J'adorais regarder les rares motos passer à vive allure, leurs fares la nuit étaient semblable à des ailes d'un papillon rouge.
Immobile, je fixe le sol le visage assombri,
les cheveux me tombant devant les yeux tel un rideau sur toute ma vie. Mon semblant de vie.
- Que choisis tu Jen' ? dis je à moi même
Je crois que si ma vie avait été autrement j'aurai surement put
apprendre à sourire avant de me lancé, je crois que si j'avais été comme n'importe quel être raisonnable je n'aurai même pas penser à venir sur un toit sous la tempête. Je risquais un pied
dans le vide tentan le diable autant que ma malice le voulait, j'imaginais qu'une main m'agrippe la jambe et m'entrainait au fond des limbes.
- Jen' ?! T'es là haut ?!
Une petie voix mélodique m'appelait à quelques mètres plus
bas. Une voix qui me tomba sur la tête comme une immense enclume j'avais l'impression d'être redescendu de mon nuage noir pour attérrir au milieu d'un ouragan, le vent semblait beaucoup plus
fort.
- Key ! Ca va pas d'être dehors avec cette tempête ! Hurlais je énervé
- Pourquoi t'es dehors toi alors ?
Je suis descendu de mon toit rapidement l'inquiétude s'emparait de
moi. Les cheveux collé sur le visage nullement perturbé par le temps épouvantable Key me regardait de ses gros yeux noirs, une expression si innocente et si naïve. Juste habillé
d'un pijama tenant un parapluie à deux mains, le parapluie beaucoup trop grand pour lui et qu'il ne tenait pas vraiment droit.
J'ai soupiré et je l'ai pris dans mes bras, courant comme je pouvais dans la
boue et les hautes herbes jusqu'à la grande maison près de la route. Je l'ai posé sur le planché une fois à l'intérieur à nous deux nous avions inondé toute la maison. Tel
deux imbéciles nous nous retrouvions tremper de la tête au pied, moi essouflé et lui toujours aussi naturel.
- Montes prendre un bain et va te coucher ! J'ordonnais à l'enfant
- Tu le prends avec moi ?
Key me fit de gros yeux de supplication, je cédais comme toujours dans un soupire de lassitude. Je gravis les escaliers escarter par mon petit frère que me serrait la main de ses petits doigts.
- Dis Jen ...
- Hum ?
- Pourquoi tu vas toujours sur le toit de la grande grange ?
- Pour réfléchir.
- A quoi ?
- A tout.
- Même à Key ?
- Oui même à Key.
Il eut un immense sourire d'enfant, le genre de sourire qu'on a que quand on a
huit ans.
Je
l'enviais. J'enviais mon frère de n'avoir aucun souci, d'être si différent, si joyeux ! Quel bonheur d'être enfant, je ne lui souhaite que de le rester. Brises moi les doigts pour que je ne
puisses plus jamais tendre la main à la mort...
Le bruit de la fermeture de mon sac semblait aussi bruyante qu'un troupeau
de buffle. Inquiet j'ai redressé le visage pour vérifier que Gwen dormait paisiblement, la drap cachant sa nudité laissait entre voir son torse si bien taillé, fin et viril à la fois. Je ravalais
ma salive prêt à m'enfuir comme un voleur. J'ai du mal à me détacher de ce corps si chaud, cette petite bougie qui m'a redonné le sourire le temps d'une nuit. Je ne te
remercierai sans doute jamais.
Je sors de la chambre épuisé
moralement, je ne croyais pas que ça allait être aussi difficile, pourtant je l'ai déjà fait plusieurs fois, quitter ainsi son amant d'un soir sans jamais avoir de
scrupule. Presque jamais.
- Bonne journée monsieur, me dit le réceptionniste
Je prends un grand bol d'air
pure faute de lait et après quelques secondes d'hésitation de doute je me dirige vers la route 44, direction l'ouest. Le sac bien remonté sur mon dos, les quelques marchants qui avaient ouvert
étaient généralement des boulanger, des bars aussi. Après tout il n'est que cinq heure du matin mais ici les habitants se lèvent dés l'apparition du soleil car pour la plupart le travail commence
dés les premiers rayons. Il y a au moins une chose dont j'ai hérité de mes parents, c'est que je me lève toujours à l'aurore.
Mon père avait sans doute déjà scéllé les
chevaux, ils les emmènent se dégourdir dans la vallée, je l'imaginais fier au milieu de ses grandes bêtes majestueuses. Puis dans quelques heures Key le rejoindra pour monter Kala et
aider ainsi mon père dans son travail, Key ferait tout pour qu'on son père soit fier de lui quitte à faire des choses qui ne sont pas de son âge. Un petit garçon turbulent qui veut
toujours tout faire, il espère attirer les regards sur lui et ça marche très bien ! Tout le monde l'adorait dans le village, les épiciers lui donnaient une sucette à chaque passage, Monsieur
Peterson lui avait même offert un jeu de console une fois. Le regard de Key brillait lorsqu'il avait eut son cadeau.
J'avais enfin réussit à regagner la route et je la longeais
espérant gagner la prochaine petite ville avant la fin de la journée. Ce qui était improbable, je lis le panneau qui m'indique que j'ai encore quatre vingt kilomètres avant
d'atteindre Otis city. Je soupire et continue ma marche. Heureusement que j'ai fais le plein de provision hier mais je n'ai pas pensé à prendre la vieille tente dans notre
garage. Il est vrai que j'étais parti dans la précipitation et je n'avais pas pensé que j'allais sans doute dormir à la belle étoile. Si les étés sont caniculaires, les nuits sont
sibérienne.
Je regarde mon téléphone mobile, j'ai oublié de le recharger hier, ce
n'est même pas moi qui paye l'abonnement, il faut que je pense à m'acheter un carte à recharge car je sens que dans peu de temps je n'aurai plus aucun moyen de communication. Je repense
soudainement à Gwen, il est dix heures, il doit être réveiller à l'heure qu'il est. Ses petits yeux ont dut s'ouvrir lentement, j'imagine la surprise quand il se rend compte qu'il est
seul. J'espère simplement qu'il ne m'en voudra pas, c'est comme de demander à la pluie de ne pas mouiller je m'en rend compte ! Mais je ne sais pas...J'espère tellement qu'il ne
m'en tienne pas rigueur si j'avais put je crois que je serai rester encore un petit moment avec lui...encore un petit peu.
La séparation aurai été plus dure encore.
Le calme qui plane dans l'aire me fait du bien, je
suis habituée à entendre les cigales et les criquets. Les grandes étendus de maïs ou de blé deviennent des grandes étendus d'herbe jaunes, grillées par le soleil. Je marche dans une terre si
sèche qu'on dirait de la poussière, au moindre coup de vent la poussière s'envole recouvrant la route d'une fine pellicule ocre. J'entends le bruit grondant d'un moteur, je reconnais ce son,
c'est encore une Davidson ! Elle passe à vive allure sur la route faisait virevolter la terre et mes cheveux avec. Je la suivais des yeux, un semblant de sourire se dessinait sur mon
visage, mon coeur se gonflai de bonheur et je frissonnais de plaisir. La moto s'arrête à quelques mètres plus loin elle fait demi tour dans un burn. Étonné, je m'arrête et le
chauffard s'arrête juste à côté de moi dans un crissement de pneus douloureux.
Il retire son casque, de beau cheveux brun décoiffé, des yeux
bleus sibérien, les sourcils froncés. Je reconnaîtrait se regard entre mille.
Sans même attendre que je puisse m'excuser
ou dire quoi que ce soit une gifle fuse faisant pivoter ma tête.
- Tu te prends pour qui ?! Hurle Gwen
Il devenait rouge de colère.
- Je...,
Que dire ?
- Je te croyais plus intelligent ! Plus courageux !
- Je suis désolé..., murmurais je
Je me frappais mentalement pour la délicatesse dont je faisais preuve, j'étais si ridicule.
- PAR PITIE ! Désolé de quoi ?? ON EST PAS DESOLE QUAND ON NE LE PENSE PAS !!
- Que veux tu que je te dise alors Gwen ? Que je suis un enfoiré ? Que je suis un lâche ! Un pourrit, une ordure ? Tu as vraiment besoin de moi pour t'en rendre compte...
Ma voix s'était engouffrer dans ma gorge, laissant tomber le silence pesant,
je baissais les yeux de honte mais aussi de colère. Que voulais tu à la fin ? Ne pouvait il pas me haïr de loin ? Je ne voulais plus le revoir, je ne voulais pas m'attacher alors que cherche
-t-il ?
- Pourquoi ? Voilà ce que je veux savoir, me suis je vraiment tromper sur toi ?
- Totalement. Je ne suis qu'un bâtard de plus Gwen ne te fais pas d'illusion.
Il
semblait surpris mais aussi déçu, je me frappais à nouveau mentalement, pour une raison que j'ignore je ne supportais pas ce regard remplis de peine et de douleur. Une partie de
moi lui aurait sauté dessus pour l'empêcher de voir à jamais disparaître son sourire. J'avais envie de crier de rage mais je canalisais toutes ses émotions au fond de moi.
- Expliques moi pourquoi je n'arrive pas à te croire ? Il demande
Sa détermination, son insistance me fait d'autant plus mal que j'aimais ce comportement, on n'avait jamais autant voulus me comprendre, on n'avait jamais aussi bien réussi à lire en moi. L'espace d'une seconde un sourire de bonheur avait fait son apparition mais je le transformait aussi tôt en un rire sarcastique et blessant. Mes yeux vides le fixaient avec dédain.
Si tu restais avec moi Gwen, tu en souffrirait. C'est la seule raison pour laquelle j'ai quitté ma maison, j'en avais marre de voir le visage de ma mère en larme. J'en avais marre que mon frère puisse entendre les phrases que mon père était capable de prononcer à mon égard. J'en avais assez d'engendrer malheur sur malheur depuis ma naissance. Tu es la deuxième personne qui m'accorde un peu d'intérêt, je refuse de te faire du mal.
- Alors vis dans tes espoirs Gwen. Me croire ou pas ? Ca me fait une belle jambe. Tu étais un mec de plus, juste de quoi passer la soirée. Va t'en maintenant, j'ai encore pas mal de route à faire.
Évitant soigneusement son visage, je ferme
le mien et reprend la route sans me retourner m'injuriant intérieurement. Je le priais de partir, je suppliais Dieu pour qu'il parte et qu'il ne tente jamais de me retrouver.
Ca serait trop dure...Trop dure.
N'entendant pas la moto démarrer je me doutais qu'il me regardait
partir, sans que je puisse me contrôler encore une fois j'ai couru pour échapper à tous ceux qui m'entourent et qui tentent de m'entourer. J'ai couru aussi vite que je pouvais, sentant la douleur
encore plus forte, plus lacérante, j'ai senti la solitude qui envahissait entièrement mon coeur et mon existence. Je sentais la froideur de la souffrance qui anesthésiait mon corps. Je courrais à
m'en couper le souffle puis quand j'entendis enfin la moto démarrer et s'éloigner je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Ces larmes qui n'avaient plus coulé depuis un moment, ces larmes qui
étaient restées enfermer dans ma poitrine. Désespéré je suis me écroulé sur mes jambes, les mains dans la poussière et les larmes s'écrasant sur le sol comme des gouttes de pluie. L'image de Key
planait au dessus de ma tête, son sourire tendre, le rire rayonnant de Gwen, ses caresses, ses baisers, sa façon de me regarder. Je sentais ses deux visages se graver sur ma peau comme des
cicatrices encore rouges.
J'étais seul, définitivement seul.
- Je te dépose mon garçon ?
Alors que j'avais repris la marche, les yeux rougis par les sanglots, une petite
camionnette s'arrêta, au volant un homme plutôt âgé au sourire sage.
- Je vais à Otis city.
- Ça tombe bien c'est sur ma route ! Aller monte il va faire nuit.
Je suis donc monté, comme convenu il me déposa à Otis city. Un village plus petit qu'un champ de blé. J'ai cherché une auberge, elle était encore plus en ruine que celle où j'avais passé ma dernière nuit. Elle était moins cher cependant ce qui n'était pas négligeable. Encore sous le choc de l'après midi, je me suis endormie sur le lit sans même avoir eut le temps de prendre ma douche. Ma nuit hanté par le visage de Gwen.
- MONSIEUR ! REVEILLEZ VOUS !!!
Il faisait encore nuit et pourtant je sentais la chaleur autour de moi. Soudainement
j'eus un sursaut de terreur, la façade qui donnait sur la rue était en feu ! Paniqué j'ai eut le temps de récupérer mon sac et de sortir en courant avec le propriétaire, nous sommes sortis par la
fenêtre de la cuisine. Je regardais la baisse brûler totalement hypnotiser par la danse des flammes.
- Merde mon téléphone dans la baraque...
Encore épuisé je n'avais pas la force de faire une crise de nerfs. D'un naturel plutôt calme, j'ai
simplement repris la route pendant que le voisinage tentait tant bien que mal d'éteindre le feu.
Je me suis souvenu de la fois où la grange des chevaux avait pris feu à cause d'un orage, les
pompiers était trop long mon père comme un héro était rentrer dans la grange en flamme et avait réussi à faire sortir toutes les bêtes. C'était le seul jour où j'étais réellement
fier d'être son fils. Key n'était encore qu'un bébé et ne s'en souvenait pas mais j'avais souvent raconter cette histoire à mon petit frère. Il avait le même regard que moi ce
jour là. Un regard emplis de fierté.
Quelques heures plus tard le
soleil fit son apparition, les maisons étaient plus nombreuses, les champs beaucoup moins grand. J'approchais d'une plus grande ville. Alors que je marchais d'un pas lourd j'ai croisé un
vieillard sous un arbre, il peignait le paysage sur une immense toile. Je ne pus m'empêcher de regarder son dessin, il était vraiment doué. C'était d'une beauté surprenante.
- Je peux t'aider ? Il me demanda
- Désolé d'avoir perturber votre travail. Je regardais juste.
- Tu aimes ?
- C'est magnifique.
- Dis moi mon garçon, ça te plairait de gagner vingts dollars ?
Je ne compris pas toute de suite où il voulait en venir. Il m'expliqua qu'il en
avait assez de peindre des paysage vide, mon visage lui plaisait énormément. Pour vingts dollars j'acceptais de poser pour lui au milieu du paysage. Ce fut une bonne expérience, je suis resté
debout pendant près de deux heures, il n'avait pas encore finit sa peinture je me sentais vraiment mal à l'aise. Le cri des corbeaux me fit sourire lorsque soudainement deux corbeaux
vinrent se poser sur moi, un sur chaque épaule. J'ai sourit en voyant qu'ils n'étaient pas effrayer par moi. Ils me regardaient de leur billes sombre et le vieillard souriait à son
tour.
Sur la peinture j'étais seul avec mes deux corbeaux, le vieillard était également
à pied il me disait que la jeunesse comptait trop sur les transports et qu'une bonne marche ne faisait de mal à personne.
- Je vis dans ce désert humain depuis trente ans ! J'ai vu des hommes de toutes les décennies qui ont précédé traversé cette contrée. Je n'ai jamais quitter ce trou perdu au milieu de notre
pays. J'aime ce silence, j'aime la musique qu'elle produit. Le bruit des corbeaux, le vent dans les herbes sèches, un serpent à sonnette. J'aime cette musique et cet endroit. Ma femme m'a quitté
il y a quelques années. Elle partit avec les enfants pour la ville.
- Vous aimez votre femme ?
- Autant qu'un furoncle !
Je riais de bon coeur en compagnie du vieil homme, il se dégageait de lui une telle sérénité
et un tel vécu. J'adorais l'écouter me parler de sa vie et des faits passés. Il me proposa de passer la nuit dans sa maison pour m'éviter de faire encore de la route dans la nuit, ce que
j'acceptais avec plaisir. Le repas ne fut pas gastronomique mais il était délicieux. Il m'a ensuite servit un digestif. Un alcool si fort qu'il aurait put me brûler l'estomac ! Lui le buvait avec
une facilité étonnante et se moquait de moi quand je toussais.
- Les jeunes ! On se vante de boire mais on ne sait pas boire ! Riait l'homme
- Je ne bois jamais, dis je en essayant de récupérer ma voix
- Bois ça ! Et tu sera un homme un vrai !
Un petit silence avait plongé les yeux humides dans l'homme dans la mélancolie.
- Je suis seul dans cette bicoque...J'aime la solitude mais le cri des enfants, la bonne odeur du maïs fumant dans la cuisine. Ca me manque tu comprends mon garçon...
- Je comprends.
- Ah...Il y a vingt ans j'étais jeune ! Plein de rêve encore, papa et mari comblé ! Je pouvais rire et sourire avec mes petits. Je pouvais regarder ma femme avec amour et admiration. C'était une
beauté tu sais...Elle avait de long cheveux noir comme les plumes d'un corbeau mais les yeux d'un vert émeraude plus précieux que la pierre ... Je l'aimais. J'étais fou d'elle ! Je l'ai laissé
partir...comme un idiot.
Le vieil était ivre. Il fixait son petit verre vide.
- Le temps passe trop vite. Je l'impression que ça fait des millénaire que je n'ai pas entendu sa douce voix. Elle est partie un soir d'hiver, nous nous sommes disputé à cause de mon travail.
Nous n'avions plus d'argent et les enfants devaient avoir un avenir ! Je la comprenais mais je ne pouvais pas partir...j'aimais trop cette maison...Elle était pleine de nos souvenirs. Je suis un
vieil homme sentimentale...On m'a appelé le lendemain pour m'annoncer sa mort...la sienne et celle des enfants. Un camion les avait percuté sur la route...
Mon coeur se serrait à l'écouter de son histoire. Je pensais qu'elle était parti
pour vivre ailleurs mais en fait elle était bien plus loin.
- Il ne faut jamais laisser partir ceux qu'on aime mon garçon...Jamais...On le regrette tôt ou tard et on finit seul.
On peut aimer la solitude mais ils nous manquent toujours...On est rongé par la culpabilité et tout ce qu'on espère ensuite c'est les rejoindre...
Sa voix tombait dans le silence, ses yeux se fermaient. Il s'était endormi sur sa chaise. Je
restais immobile réfléchissant à ses paroles comme si il savait ce que je ressentais. Dés que j'ai entendu ses ronflements je l'ai porté jusqu'à son lit, la couette bien remonté. Je me suis
écroulé sur son canapé n'arrivant pas à fermer l'oeil, je savais maintenant ce qui me restait à faire.
COUCOU !!! Merci pour vos commentaires ça me fait trop plaisir !
je remercie Cindy, Lilly, V et Coki qui me soutiennent énormément !
Un grand merci à la rêveuse et à Sephy aussi =)
CASSSOUUUUU je suis heureuse que tu sois revenu tu m'as manqué !!!!
Bon et bien qu'est-ce qu'on pense de ce chapitre ?
La prochain sera sur Libera me et je compte finir TTS qui est vraiment mis à l'écart lol
BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!
PS : Je suis désolé pour les fautes j'ai vraiment la flemme de me relir...SORRY
- Vous ne savez où il a put partir ?
- Pas du tout. Me dit le receptioniste de l'auberge
- Pas même une idée ?
- Je suis désolé je crois juste qu'il est parti le même jour que vous sur sa bécane. Dit il désolé
- Bien merci.
Je l'avais laissé filer. Je ne devais m'en prendre qu'à moi
même, petit à petit je me trouvais ridicule à demander désespérement où était parti Gwen. Le réceptioniste vu que j'étais vraiment désemparer, je ne savais plus trop quoi faire. Continuer ma
route vers l'Ouest ? Ou continuer de le chercher en ayant l'intime conviction qu'il n'était pas parti de la region ?
- Ecouter monsieur, je n'ai pas le droit de le divulguer mais si ça peut vous aider je vais vous donner son nom de famille.
- Vous feriez ça ? Je demande incrédule
- Si vraiment vous en avez besoin.
- Ca serait très généreux de votre part ! Dis je avec un petit espoir
Il chercha un petit moment sur son carnet puis il eut un sourire
amuser.
- Gwenael Lombs.
- Je vous remercie.
Je suis parti aussi tôt à la recherche d'une
cabine téléphonique, j'ai farfouillé un annuaire quand je me suis rendu compe qu'il datait de 1996. Je ne suis pas sûre que ça va m'aider. J'ai soupiré las de toujours me faire avoir !
Pour une fois que je prennais une décision, une véritable décision ! Que je ne fuyais pas et qu'au contraire je voulais ratrapper mes erreurs et apprendre du passé. J'avais l'impression que là
haut on se donnait du mal pour me mettre des bâtons dans les roues, une fois on m'achevait, ensuite me donnait de l'espoir pour mieux me faire déchanter...Une frustration qui ne pouvait pas
passer.
Sonny, le vieil homme, m'attendait dans un petit bar de la ville, lorsque je suis
rentré dedans totalement dépité une élévation de voix me fit sortir de ma torpeur.
- Alors gringalet ! T'as trouvé ton bonheur ?
- Pas encore !
- Derrière de chacal ! Apporte à ce garçon une consolation avant qu'il me fasse une dépression ! Cria Sonny
- Bien Chef !
Tous ici devait avoir l'âge de Sonny, tous ici sauf le barman qui avait la trentaine mais qui en
faisait cinquante, le visage ravagé par l'alcool il avait l'allure d'un ivrogne et l'odeur. Sonny s'était déjà fait plein d'ami et les traitait comme des pestiférés mais faut croire que
c'était leur façon à eux de se parler. C'est ainsi que son les vieux de la campagne de vieux aigri mais tellement attachant.
J'ai bu d'une traite le liquide jaunâtre, j'aurai sans doute vomis si je ne l'avais pas déjà bu la
veille. J'étais anéanti, j'avais l'impression qu'il me serai maintenant impossible de retrouver Gwen. On dit souvent que le monde est petit mais à l'heure qu'il est je suis perdu dans
l'univers.
- On va t'apprendre comment jouer au poker mon garçon ! Comme ça tu pourras plumer tout tes copains !
Sans que je puisse dire quoi que ce soit Sonny et ses amis m'ont emportés avec eux jusqu'à une
table, les règles étaient simple, il faut savoir rester impassible, être rusé comme un renard en somme. Le jeu ne m'intéressait absolument pas et après avoir vu jouer ses amis et les avoir vu se
frapper dessus pour de la triche j'ai vite compris les règles.
- C'est pas complique Jen' ! Tu dois être plus malin que tout le monde, sourit Sonny
J'ai jamais été très malin dans la vie, la preuve en est ! Je cours après un fantôme.
Après une demi heure de jeu, après avoir gagner tous les jetons je savais qu'en faite le malin c'est celui qui
se fait plumer car quand on a tout gagner et que quatre bonshommes deux fois plus gros que vous, vous regardent avec cet air ahurie et mauvais il faut prendre ses jambes à son cou. Sonny en fait
tomber son cure-dent au sol, il me donne une frappe amical dans le dos qui me fait tousser, un peu gêner il rit aux éclats et me félicite. Finalement tous les vieux me félicite et reconnaisse ma
chance ou mon talent.
- Tu m'as étonné mon petit Jen' j'aurai jamais cru qu'un gamin puisse gagner à jeu comme le poker ! Tu m'as bluffé !
Il rit à nouveau sa bouteille de bière à la main et la jette dans un champ plus loin. Nous marchons jusqu'à sa
petite maison mais lorsqu'il se rend compte que je ne le suis pas à l'intérieur il prend un air plus sérieux. Sur son visage mélancolique se dresse un sourire que je n'aurai jamais aimer
voir. Sans doute qu'il s'était dit qu'il avait enfin trouvé de la compagnie même si il savait pertinemment que je partirai un jour. Ce jour arriva.
- Tu t'en va déjà mon petit Jen', me dit Sonny
- Oui. Dis je simplement en lui rendant son sourire
- Ah mon garçon...
Il s'approcha de moi dans le bruit fracassant de ses bottes sur le bois vieillit. Il gardait ce sourire
tendre, il posa sa main pleine de sagesse sur ma tête même si il était plus petit que moi. J'avais l'impression de sentir une main puissante et protectrice sur mes cheveux, une main paternel.
- Je ne comprends pas comment des parents peuvent laisser partir des enfants aussi jeune...Je ne comprends pas.
- Je suis parti de moi même.
- Ont ils chercher à te retrouver ? Non ! Ce sont des lâches. Mais crois moi le passé nous rattrape toujours mon petit.
- Je ne préferai pas...
Mon sourire se cache derrière un visage remplis de nostalgie, le vieil homme soupire et redresse mon
visage.
- Saches que quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses et où que tu ailles il y aurai toujours la maison d'oncle Sonny sur ta route.
- Merci.
Ce fut une longue acolade qui nous servit d'adieu, une accolade pleine de tristesse et des adieux plutôt bref. Je
suis parti aussi tôt, mon sac sur le dos j'ai reprit le route repensant au doux sourire du vieux Sonny.
La nuit tombait petit à petit et j'approchais d'une ville plus grande que les précédentes, une ville plus
touristique, je gardais en tête le nom de Gwen Lombs. Les étoiles apparaissaient quand j'eus enfin trouvé une auberge pas trop chère, je lui demandais si un certain Gwen Lombs avait logé ici et
il semblerai que la femme est entendu ce nom quelque part seulement elle ne savait pas où. J'eus un petit sourire d'espoir espérant qu'il soit encore là, elle fouilla dans son registre et ne vit
de Gwenael Lombs.
- Je suis désolé Monsieur. C'est un ami à vous ?
- Oui. Dis je encore désenchanter
- Je suis pourtant sûre d'avoir entendu ce nom quelque part.
Elle ne fit qu'aggraver mon cas, il n'avait même pas été de passage ici et elle me complaignant dans mon
illusion d'un jour le retrouver. J'eus sans doute une expression trop triste car soudainement elle s'emportait dans un élan d'amitié.
- Ne faites pas cette tête, elle me sourit, je vous promet de venir vous voir si j'ai des informations sur ce garçon.
- Je vous remercie Madame.
- Je vous en prie ! Appelez moi Jude.
Elle me gratifia dans un autre sourire enfantin et me donna les clés de ma chambre, celle ci était plus
spacieuse et plus élégante que les précédentes, elle n'avait rien avoir avec ce que j'avais vu jusqu'à présent. Je me suis écroulé sur le grand lit le plafond entier étai un miroir géant, c'était
plutôt étrange de se voir même en dormant. J'eus un petit rire amusé et je suis parti prendre ma douche en repensant au corps de Gwen. Ce ne fut pas une très bonne idée car le reste de la nuit je
ne pouvais me le sortir de l'esprit, à tel point que notre nuit entière me revenait comme un film au ralentit. Quelle torture.
Après une nuit tourmenté j'eus la visite imprévu de Jude la réceptionniste.
- Bonjour ! C'est une magnifique journée monsieur. Je comptais vous réveiller mais je vois que vous êtes déjà tout beau ! Quelle dommage j'aurai aimé voir votre visage endormi. Elle eut un
petit rire en rougissant, je vous apporte votre petit déjeuner. Bonne appétit !
Elle sortit comme une flèche, je l'avais simplement suivis du regard gardant l'impression d'un courant d'air
bruyant et presque agaçant. Les gens aussi énergique me vidait totalement de ma vitalité.
Elle remonta dans mon estime quand j'eusse goûter son petit déjeuner, des pancakes au sirop d'érable. J'en ai
toujours rêver et c'est encore meilleur que ça ne parait à la télé. Je dévore le petit déjeuner et me prépare à partir de l'auberge lorsque dans un silence inquiétant la porte grince. Je me
redresse devant ma glace, j'arque un sourcil comme si je venais de rêver. La porte grince à nouveau. Lentement je sors de la salle de bain et j'aperçois une petit touffe de cheveux blond sur
l'encadrement. De ses grosses billes bleus il m'observe comme un animal craintif. Je continue de le dévisager réalisant qu'un enfant m'épie derrière la porte. J'eus le malheur de faire un autre
mouvement qu'il s'enfuit aussi tôt tel un lapin devant un chasseur.
Je me suis approché de la porte et je l'ai ouverte ne voyant personne dans les couloirs je l'ai refermé. Que
faisait un enfant tout seul ? Il ne devait être plus âgé que Key.
- Noah !!! Noah !! Ou es tu ? Ce n'est pas drôle !
J'entends hurler la réceptionniste, d'une curieuse peu habituel j'ai risqué d'ouvrir la porte pour
savoir qui elle cherchait. Lorsque je la vis enfin regarder dans tous les recoins de l'étage d'un air inquiet je comprenais que l'enfant était le sien. Leurs cheveux blonds auraient du me mettre
la puce à l'oreille.
- Il s'est enfuit par là. Dis je calmemant une brosse à dent dans la bouche
- Oh merci ! Je suis désolé de vous avoir déranger. Il est venu vous voir ?
- Oui.
- Désolé encore ! Mais ce n'est pas étonnant après tout. C'est un petit garçon curieux vous savez mais malheureusement il ne parle pas beaucoup.
Il devait hérité de son père dans ce cas là car on ne peut pas dire
la même chose de la mère, même si elle n'est pas méchante.
- Hum.
- Encore une fois désolé !
Elle partit aussi tôt dans la direction que je lui avais indiquer, je regardais
cette jeune maman s'inquiéter pour son enfant et même si elle étai bruyante cette façon de portéger ainsi son fils me touchait. Jamais ma mère n'avait eut
autant d'égard pour moi cependant elle était dans le même état lorsque Key rentrait plus tard que prévu, finalement les mères sont un peu toutes les mêmes. Elles sont belles et
attachantes avec ceux qu'elles aiment. J'aurai aimé avoir une mère comme ça.
A huit heures j'eus enfin finit de me me préparer, le sac sur le dos, j'étais bon pour
refaire quelque kilomètres et deux trois provisions avant de partir. Je fermais la porte de la salle de bain quand soudainement la même tête blond rentrait dans ma chambre essoufflé, il restait
dos à la porte et me regardait avec de gros yeux. Son visage entier se figeait et rougissait à vu d'oeil, il se précipita sous le lit et n'en sortait plus. Cette famille était vraiment
étrange...
La mère fit la même irruption dans ma chambre.
- Noah je t'ai vu rentré ! Sors de ta cachette !
Cette fois elle était rentré dans une colère noire. Sans même prêter attention à ma présence elle prit
la jambe de son fils sous le lit et le tira aussi fort qu'elle le pouvait mais il s'accrochait à un barreau du lit. J'étais stupéfait d'un tel spectacle.
- Ton père t'attends Noah !
- JE VEUX PAS Y ALLER !!
- Tu n'as pas le choix !
- NAN !!!
L'enfant le lâchait pas prise mais la mère était
épuisé, elle abandonna et s'écroula essouffler. Son visage avait changé d'expression, un visage plein de compréhension mais aussi d'épuisement morale.
- Je ne veux pas me battre encore avec toi Noah. Si tu ne veux pas y aller c'est maman qui va se faire gronder tu sais...Maman est triste quand papa la gronde.
L'enfant lâcha les barreaux et se précipita derrière moi pour se
cacher, j'eus soudainement un pincement au coeur, c'était exactement la réaction de Key quand mon père ou ma mère le grondaient. Il venait se cacher derrière moi et me tirait par le
tee-shirt me suppliant de le protéger. Je regardais à nouveau la mère qui m'avait enfin remarqué et qui soupira de lassitude.
- Dites à votre mari que Noah est malade et que le médecin l'a interdit de bouger de son lit.
- Mais...
- S'il vous plaît Madame.
Elle eut un dernier regard pour son fils et sortit
de la chambre quelques secondes après l'enfant continuait de s'accrocher à moi. Lentement j'ai déposé sur lui une main amicale, il leva la tête pour me regarder.
- C'est bon elle est parti, tu peux me lâcher maintenant. Dis je d'une voix douce
La nostalgie s'emparait de moi, ses petites prunelles
innocentes ressemblaient tellement au regard de Key. J'étais totalement sous l'emprise d'un sentiment de protection envers la petite tête blonde.
J'entendais la voix de Jude dehors puis la voix d'un homme,
celui ci hurlait. Ils cessèrent de se disputer lorsque j'entendis le crissement des pneus, Noah me lâcha enfin sentant qu'il n'avait plus à craindre de partir. J'étais furieux, pour une raison
que j'ignore, j'étais extrément colérique lorsqu'il s'agissait de Key et Noah lui ressemblait tellement. A travers Noah c'était Key que je voyais et que je tentais encore de protéger. Comme
autrefois.
- Voilà, papa est parti. Dit Jude
Noah se cachait à nouveau derrière moi, il craignait maintenant comme si c'était une
traîtresse. Je posais une nouvelle fois ma main sur lui pour le rassurer qu'il n'y avait plus rien à craindre.
- Noah c'est ta mère, elle ne te trahira jamais.
- Elle l'a déjà fait. Avant elle me faisait croire que papa était parti puis il revenait me chercher le soir alors que je jouais.
La mère baissait les yeux de honte, la fatigue se lisait sur son visage. Elle avait assez
d'affronter son mari, elle était épuisé d'essayer d'être une bonne mère et de ne jamais y arriver. C'est ce que je lisais dans son regard.
- Pardonnes moi Noah...
Jude craqua, elle fondit en larme. J'avais du mal à la regarder quelque peu gêner d'assister
à une scène qui ne me concernait pas, j'étais embarqué dans des histoires qui n'étaient pas les miennes et pourtant je n'arrivais pas à les laisser ainsi. Brisés.
Je me suis baissé à la hauteur de Noah et je l'ai regarder au plus profond de ses yeux
bleus.
- Ta maman ne veut que ton bonheur Noah. Elle essaye de faire de son mieux, elle t'aime comme personne ne pourra jamais t'aimer. Crois moi ta maman ne veut pas te voir pleurer mais tu dois
comprendre qu'elle ne peut pas tout faire seule. Aides là à être une bonne maman d'accord ?
L'enfant acquiéssa.
- Va lui faire un bisous maintenant.
Il partit aussi tôt vers sa mère, il s'approchait d'elle avec appréhension
et lorsqu'il murmura "maman" en touchant sa main qui cachait son visage en sanglot elle le serra fort contre elle.
Image beaucoup trop touchane pour moi, j'ai donc laisser le fils et la
mère dans ma chambre pendant près d'une heure, le temps d'aller faire mes courses. Lorsque je suis revenu dans l'auberge la femme s'amusait avec son fils à mettre la table dans le restaurant de
l'auberge, apparement ils seront les seules à manger.
- Vous vous joindrez à nous n'est ce pas ?
- Nous merci je dois reprendre la route.
- Restes s'il te plaît ! S'écria l'enfant
Je déjeunais donc avec Jude et Noah. Ce n'était vraiment pas une bonne idée car
plus je les regardais et plus Key me manquait. C'était un bien pour un mal.
- Au fait j'ai enfin trouvé votre Gwen Lombs ! Il s'est arrêté dans l'hôtel près du lac. D'après mon ami qui y travaille, il reste jusqu'à la fin de la semaine.
Noah ne cessait de me fixer pendant que je mangeais et lorsque je croisais son regard celui ci détourna aussi tôt rougissant de
honte. J'en avais presque envie de rire, il était très différent de mon petit frère sans doute parce qu'il n'avait pas la même famille, les même parents aimant.
Key était un garçon entouré,
extraverti et excentrique ! Il riait aux éclats attirant naturellement la sympathie des gens et leur amitié contrairement à Noah, d'un air plus solitaire, un regard fuyant, sans sourire apparent.
Comme si on lui avait retiré la joie de vivre, il était plongé dans une solitude sans fond avec à chaque pas vers le précipice saupoudré de " Pourquoi moi ? ". Mon coeur se serrait lorsque
j'imaginais sa douleur, mon coeur se serrait lorsque je me rendais compte qu'il était plus comme moi. Je sais pourtant qu'il s'en sortira parce que sa maman est là.
- Vous reprendrez un peu de tarte Jen' ?
- Non je vous remercie. Je dois partir.
- Vous reviendrez ? Me demanda Jude tristement
- Non.
Je
n'étais pas quelqu'un de très chaleureux et c'était sans doute mon plus grand défaut car je ne voulais nullement être froid avec les autres. Je me suis levé de ma chaise, Noah restait assis mais
avait cessé de manger, la tête plonger de sa part de tarte il était immobile. Avais je été trop brusque ? Le voir ainsi déprimé, épaules tombante me touchait plus que ce que je pouvais
espérer, l'enfant était entouré de tristesse et je ne pouvais rien faire. Je m'étais attaché à un enfant.
La
mère chantonnait en débarrassant la table pendant que je montais à l'étage pour récupérer mes affaires, décider à partir de cette auberge je me suis dépêche de sortir avant de changer
d'avis car à chacun de mes pas le visage sombre de Noah se gravait dans mon esprit et remplissait mon coeur de culpabilité. Qu'espérais je ? Me racheter envers Key pour l'avoir abandonné
? J'avais à nouveau l'impression de laisser tomber mon petit frère en partant d'ici sans me retourner. Le coeur lourd j'ai lancé un dernière adieu envers cette petite famille,
la boule blonde ne me regardait pas, il contemplait ses pieds sans dire un mot alors que la maman me faisait de grand signe.
- Au revoir Noah...
J'eus à peine prononcé son
nom qu'il releva le visage, de grand yeux bleus noyés de larmes, il se retenait comme un grand garçon, les lèvres retrousser, il essayait de rester fier alors que ces larmes
étaient pour moi un coup fatale. J'avais mal, oui trop mal pour un inconnu. Je devais me presser ! Il fallait que je parte avec que je change d'avis.
Alors
que j'étais en direction de l'hôtel que m'avait indiqué Jude, j'entendais un voix cristalline m'appeler, une voix aigu qui criait mon nom dans toute la rue.
- JEN !!!! JEN !!!!!
Hésitant je me
suis quand même retourner, il fit un grand signe d'adieu avec le plus beau sourire qu'il soit.
- Bonne chance Jen' !
Mon coeur se
gonflait de fierté, le visage de Noah resplendissait et le mien également. A mon tour je lui offrait un sourire sincère et tendre, un sourire de grand frère. Les personnes qui vous
marquent le plus sont celles que vous croiser au bord d'une route, sur un chemin plein d'obstacle, au cours d'un voyage vers l'avenir. Les personnes que vous n'oublierez jamais sont celles
qui vous ont prouvé que vous pouviez avoir confiance car ils ne vous trahiront jamais. Ce sont les personnes que vous aimez le plus. Ces personnes sont inestimables.
J'ai
remonté les bretelles de mon sac pour pouvoir courir car étrangement Noah m'avait donné une pêche d'enfer ! Je courais comme un dératé pour arriver très rapidement sur un sentier qui
conduisait à l'hôtel prêt du lac, je ralentit en arrivant devant l'entrée. Sans même demander à l'accueil la chambre de Gwen Lombs, j'ai posé les yeux sur l'unique personne
qui parcourait le tour du lac en fumant une cigarette. L'unique homme à porter de vue, je reconnu de suis ses cheveux brun, son style si décontracté, cette nonchalance et cette façon de
se moquer de tout. Il regardait le ciel tout en marchant ne voyant même pas que j'étais paralysé à l'idée d'aller lui parler. La honte s'emparait de moi, avais je le courage ? Il
fallait que je m'excuse, que je lui dise que je l'ai cherché partout, qu'il n'avait pas le droit de m'obseder ainsi. Il fallait que je lui dise qu'il me manquait...
- Vous désirez monsieur ? Me demanda un homme en cravate
Je ne
lui ai pas répondu, je me suis contenté de marcher jusqu'à Gwen en me vidant l'esprit, qu'allais je lui dire ? J'étais plutôt d'un naturel calme mais directe, sarcastique aussi et
parfois même blessant mais toujours dans une impassibilité étonnante. Qu'allais je bien pouvoir lui dire ?
- Désolé.
Ce mot sortit
inconsciemment de ma bouche, il avait traversé mes lèvres sans que je puisse l'en empêcher. Gwen se retourna lentement, je lu la surprise dans son regard puis la colère, allait il me
cracher à la figure qu'il en avait rien à faire de moi ? Tout comme je l'avais fait. Je le méritais.
- Tu n'es pas obligé de tirer une tête pareil, dis je quelque peu agacé
- A quoi tu t'attendais ? A ce que je te saute au cou ?
- Je suis venu m'excuser.
Ma fierté avait fait
descendre ma voix d'une octave, j'étais comme un enfant prit en faute et j'avais plus de mal que ce que j'aurai cru à me faire pardonner. Que devais je dire pour qu'il me croit ?
- Va t'en, dit il simplement, je veux plus te voir.
Sa phrase m'avait
transpercé le coeur comme un javelot ! Oui un javelot !
- Tu m'as donc fait une crise parce que j'avais filé comme un voleur pour rien ? Tu es venu uniquement par fierté ? Pas parce que tu t'étais un peu attaché à moi ? J'ai
fait tout ce chemin pour rien ?!
Gwen avait moins
l'air enervé, son visage s'était un peu détendu et il détourna le regard de gêne. C'était donc ça ? Il n'en avait rien à faire de moi c'était juste par fierté. Blessé j'ai eut un petit rire
sarcastique et déçu, j'ai tourné les talons pour m'éloigner de lui le plus vite possible. J'étais vraiment débile sur ce coup ! Je crois ne jamais avoir été aussi naïf. Je me dégoûtais une
envie furieuse de me pendre à la première corde venu.
- Attends !
Il m'agrippa le
bras m'empêchant de partir comme dans tout bon film romantique seulement j'étais trop blessé dans mon égo pour me laisser faire, je me suis imméditament détacher de lui, le regard
mauvais je me suis retourné pour lui faire face.
- Ne me touche pas..., j'ai murmuré entre les dents
- Tu as vraiment fait tout ce chemin pour me retrouver ? Me demande Gwen
J'ai acquiescé me calmant un
peu.
- Ca me fait plaisir...Vraiment plaisir.
Il m'attira lentement jusqu'à lui, je
me laissais faire laissant ma colère passagère tomber, je me suis retrouvé enlacé dans ses bras protecteur, j'étais aussi grand que lui et pourtant j'avais l'impression d'être un enfant.
Son odeur m'enivrait.
- Tu n'as pas intérêt à t'enfuir cette fois, murmure Gwen
- Ca risque pas.
Je
m'écarte de lui et sans plus atteindre j'attire son visage jusqu'à mien, je l'embrasse brusquement avec un peu de maladresse, il reste étonné avant de participer totalement à notre baiser. Il me
repousse doucement plongeant son regard dans le mien, il eut un petit sourire gardant ses mains de chaque côté de mon visage, il me prit la main et m'entraîna avec lui pour faire le tour du
lac.
Je n'ai jamais eut de véritable
relation, c'était étrange cette sensation de stabilité et à la fois effrayant. J'étais dépendant de lui maintenant, trop dépendant ! Ca allait trop vite et je ne contrôlais rien. Il n'y a pas une
semaine je voulais partir en solitaire jusqu'à l'Ouest et aujourd'hui je me retrouve enchaîné à un homme, je ne faisais pas expret mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Rien qu'à l'idée de
repartir sans lui je sentais ma gorge se noué, il vallait mieux laisser faire le temps sans doute qu'avec lui je me sentirai enfin exister, vivre et utile. Sans doute qu'avec lui j'arriverai à
trouver une place.
Gwen avait le don de me redonner le sourire, il
parlait suffisamment pour deux, je n'avais pas besoin de raconter mon passé, je n'avais pas besoin de participer à la conversation. Je ne faisais que l'écouter, attentivement avec plaisir et
admiration, je le laissais me parler de la pluie et du beau temps tout en restant passionné. Il m'arrivait de laisser aller mes pensées vagabonder et perdre le file de la discussion mais il ne
m'en tenait pas rigueur. Il se contentait de me regarder avec le même sourire qui me faisait rougir, il me disait les mêmes mot inlassablement " Toujours aussi mignon ". Il passait sa main
douce sur ma joue avant de reprendre avec entrain ce qu'il disait, pendant ses quelques seconde où il restait sérieux et tendre, pendant les quelques fractions de secondes où il plantait ses yeux
dans les miens je voyais tout le plaisir que ma compagnie lui apportait.
Je ne savais pas trop comment me
comporter envers lui. C'était vite devenu une évidence pour nous deux, c'était allé bien trop vite mais on ne pouvait pas lâcher cette main chaude qui nous rattachait à la vie. On
ne pouvait vraiment pas se lâcher. Comment peut on autant dépendre de quelqu'un en quelques jours ? Comment peut on être sur qu'on était fait l'un pour l'autre en quelques heures ? Etais ce
humain ? Je ne sais pas si c'est possible, je ne sais pas si c'est une illusion, un rêve ou le fruit de notre imagination mais ce qui est sûre c'est que j'étais bien. Pour une fois je me sentais
vraiment bien.
- Monsieur Lombs ? Demanda une homme en costume
- C'est moi. Répondit Gwen
- Un appel pour vous à la réception.
L'homme en costume tendit un petit papier à Gwen qui le lu
rapidement avant de me regarder et me quitter la main. Je fus attristé par ce geste même si nous allions tôt au tard se lacher la main logique !
- Je dois rappeler quelqu'un, tiens voilà la clés de ma chambre. Tu montes en haut et on ira manger tous les deux après.
Il déposa un baiser papillon sur mes lèvres avant de s'envoler loin de moi. Je restais immobile passant mes doigts sur mes lèvres, je sentais encore les siennes sur les miennes comme si nous nous étions pas encore quitter. J'eus un sourire des plus niais sur le visage, tellement niais que je me serai bien frapper à coup de matraque. J'étais ridicule.
Je me suis monté dans la suite de Gwen qui n'avait rien avoir avec la chambre où nous nous étions rencontré, ce qui était étonnant. Il avait donc tant de moyen ? Je me suis écroulé sur le lit au drap blanc, l'odeur de la lavande avait empesté la chambre mais je me sentais vraiment en sécurité dans cette pièce, il ne manquait plus que Gwen. Aussi tôt dit, aussi tôt fait, il débarqua comme un fou dans la chambre et me sauta dessus littéralement, j'étais écrasé sous soixante kilos de testostérones.
- AAh ! Pousses toi ! Dis je à bout de souffle
Comme un gamin il enfouillit son
visage dans mon cou.
- C'est effrayant..., dit il soudainement
- Quoi donc ?
- De tenir à quelqu'un si rapidement.
- Hum...
- On devrait apprendre à se connaître tu ne penses pas ?
- Je m'appelle Jensen Shiver et j'ai dix huit ans. Dis je pour me moquer
- Et moi Gwenael Lombs et j'ai trente ans.
TRENTE ANS ????
J'observe Gwen, chacun de ses traits, sa peau douce et
lisse, son sourire tendre et de beaux cheveux chatouillant ses cils. Il ne pouvait avoir trente ans, c'était impossible ! Une carrure sauvage certes mais un visage bien trop "frais" pour un homme
de la trentaine. Etrangement cette révélation ne m'avait pas du tout repousser, je ressentais au contraire une addiction plus grande, j'étais sans doute trop sous le charme pour faire attention à
ce genre de détail qui - soyons réaliste - est trop insignifiant. Lentement il attrapait une longue de mèche de cheveux entre ses doigts et l'enroulait inlassablement pendant que je le
dévisageais encore sous le choc. Le silence avait remplacé nos rires. Couché sur son lit, la vision de Gwen au dessus de moi qui était fasciné par la longueur de mes
cheveux.
Trente ans ? Et alors.
- Tu es déjà sorti avec un garçon aussi jeune ? Je demande curieux
- Non. Je ne suis jamais sortit avec un homme pour être franc, je dois t'avouer d'ailleurs que...
- Monsieur ?
Un employé de l'hôtel interpellait Gwen
derrière la porte, il frappait déjà depuis cinq bonnes minutes mais nous étions trop plonger dans nos pensées pour l'avoir entendu. Gwen se lève avec effort, il interrompt sa phrase
pour répondre au pinguin.
Je contemple le plafond profitant de ma solitude
pour lancer une pensée à Key, il doit être entrain de dîner à l'heure qu'il est, à en juger par le bruit qui émane de mon ventre la faim a parlé. Noah doit surement
regarde la télé, peut être qu'il sent la bonne odeur d'une tarte de Jude et que ça lui remonte le morale, peut être qu'au fond ce n'était pas d'un grand frère dont il a besoin c'est de
protection.
- Où veux tu dîner ce soir ? Demanda Gwen en revenant dans la chambre
- En ville. Je vais te présener un cordon bleu.
Gwen était curieux et son regard
interrongatoire laissait voir une certaine impatience. Je l'ai laissé s'habillé pendant que je visitais dans les moindres recoins la chambre, il sortit de sa la salle de bain enfin
préparer. Nous sommes aller jusqu'en ville main dans la main et même si le regard des autres me faisait me courber pour me cacher sous mes épaules, le regard fier de Gwen
me rassurait. Il se tourna enfin vers moi pour constater ma gêne, ma main ne serrait même plus la sienne comme si j'étais obligé de la laisser entre ses doigts. Je m'insultais
intérieuremet pour l'effet que je devais lui donner mais je n'arrivais pas à assumer, j'étais un grand lâche et c'est un défaut qui ne s'en ira pas de si tôt.
- Ca ne va pas ?
Je ne lui ai même pas répondu reprenant un masque
d'indifférence comme pour montrer aux autres que je n'étais pas vraiment là, il m'a retourné vers lui mais je n'arrivais toujours pas à le regarder dans les yeux de honte. Non pas la honte d'être
avec lui mais la honte de ne pas être fier d'être avec lui.
- Ce sont les autres qui te gênes ?
- Je suis désolé...
Je cru d'abord qu'il allait s'énerver puis plus le temps passait et plus je sentais qu'il allait m'abandonner dans le silence le plus effrayant qui soit, je le voyais déjà partir seul sans se retourner me laissant un bref " comme toujours ". Car oui, comme toujours je fuis.
Mon coeur se serrait lorsque j'ai senti sa main lâcher difinitivement la mienne, je fermais les yeux de honte, je le savais. Il allait partir maintenant. A mon plus grand étonnement j'ai senti une étreinte, sa main m'avait lâché pour mieux me serrer contre lui, il remonta mon visage stupéfait par son comportement. Il semblait plus amusé que déçu.
- Ils sont jaloux c'est tout...Embrasses moi.
C'est donc dans un baiser langoureux que j'ai jubilé d'avoir choquer la société, j'étais avec un homme beau et grand, j'avais le privilège de goûter à ses lèvres et ce qui est assez rare je me sentais enfin serein. Dans le creux de ses bras, coller à lui, là était ma place.
- Grmmblll !
Maudit ventre. Gwen n'a put retenir un fou rire et n'a pas arrêté jusqu'à notre arriver devant l'auberge de Jude, à peine j'ai franchis le seuil avec un bref " C'est moi !" que j'ai vu une boule blonde me foncer dessus. Noah a percuté mes jambes et s'accrochait à elle comme si sa vie en dépendait, j'ai posé une main tendre dans ses beaux cheveux, il a relevé son visage souriant.
Gwen restait quelque peu dubitatif, ma personnalité si sombre, si individualiste s'effaçait totalement devant l'enfant, il se demandait encore comme une chose pareil était possible, car lorsque je partageais un regard avec Noah mon visage s'attendrissait et rayonnait.
- Jen' ! Que je suis heureus de te revoir !! Vous devez être Gwen ? Je m'appelle Jude enchanté, et lui c'est mon petit Noah ! Il a pleuré toute l'après midi heureusement que tu es revenu il n'arrêtait pas de me demander quand tu allais revenir ! Enfin ! Vous avez faim ? Je viens de finir de préparer le dîner je vous ORDONNE de vous joindre à nous !
Elle n'a pas perdu le nord. Gwen fut frappé par une tornade, je lui ai lancer un regard compréhensif, Jude était du genre à ne pas s'arrêter. Noah ne me lâchait plus et j'allais avec lui jusqu'à la table, il vint s'asseoir à côté de moi pendant que Gwen s'installait timidement en face de moi. Le trop grand enthousiasme de Jude l'avait achevé, il ne savait plus quoi dire et me lançait des appelles au secour. J'avoue que je riais intérieurement.
- Maman elle a fait une tarte aux abricots ! Dit Noah voyant que mon interêt se portait trop sur Gwen
- Et tu aimes ? Je demande
- J'adore ! C'est ma préféré !
- A moi aussi, sourit Gwen
L'enfant rougissait et
n'osait pas regarder Gwen, d'une timidité presque maladive Noah avait du mal à parler avec les gens, aussi insociable que moi.
- Alors Gwen comment avez vous rencontrer Jen' ? Demande Jude trop curieuse
- Dans un petit village il y a deux jours, nous devions partager la même chambre, sourit Gwen en mangeant
- Oooh..., Jude me regardait avec un sourire plein de sous-entendus
- On s'était perdu de vue suite à une petite dispute, reprend Gwen
Je mange dans le silence, ne désirant en aucun cas participer
à la conversation, je me contentais de lancer des petits regard à Noah qui était aussi silencieux que moi. Nous partagions des sourires complices puis nous reprenions notre repas. Jude aimait
bien se mêler de la vie des autres et pour moi c'était une chose assez gênante, je n'aimais pas parler de ma vie, je n'aime toujours pas d'ailleurs. Gwen en revanche semble se plaire dans cette
ambiance, il s'est trouvé une amie pour parler, c'est sûre que je n'éttais pas un puit de conversation. Je préfère la discrétion pendant que d'autre aime tout savoir.
- Où allez vous ensuite ? Demanda Jude
Ma bouche se scelle. Où irai je ? Où irons nous ? Gwen
est tout aussi silencieux que moi, on entendre presque les grillons sous la chaleur de l'été. Il reprend un sourire naturel ou fint je ne pourrais dire mais il assure avec un regard convaincant "
On a pas encore réfléchi à la question."
Plus le temps passe, plus les questions fusent et plus je me rends compte
que tout est allé trop vite, beaucoup trop vite. La véritable question qui me terrorise est, qu'adviendra-t-il de ce couple bancal qui ne tient que par des sentiments utopique ? J'ai l'impression
que c'est voué l'échec et mon moral en prend un méchant coup. Noah vient imméditement à mon secour il me frappe de ses petits poings pour me sortir de mes sombres pensées, il me montre sa console
et me demande du regard de l'accompagnon.
- Désolé je déteste ces machines, je lui dis en repensant à Key
Je ne jouais jamais avec lui à la console, pourtant ça ne l'empêchait pas
d'essayer tous les jours voir si je changeais d'avis mais comme à chaque jour, c'était "non". La boule blonde retroussait les lèvres et je le sentais embêter, qu'allait il inventer d'autre pour
me remonter le morale ?
Sans plus attendre il m'attrapa la main et manquait de me faire trébucher parce qu'il
me tirait de toute ses forces, Jude allait lui crier dessus en voyant son fils me tirer sur le bras.
- Noah !
- Laissez ! Dis je soudainement
Je me suis levé avec Noah et il m'a entraîner à l'extérieur, nous sommes sortit par les
cuisines, il a ouvert la porte de derrière assez rapidement et m'a entraîner de l'autre côtés du bâtiment, il n'y avait rien ici mise à part un petit étan sale, quelques herbes cachaient le peu
de crapaud ou grenouille y vivant. Il se retourna et retira un petit grillage sous les fondations de la maison, il me demanda d'approcher pendant qu'il regarde dans une sorte de conduit. Assez
méfiant je me suis accroupé pour regarder ce qu'il voulait tant me montrer.
- Elles dorment chut ! Faut pas le dire à maman sinon elle va les chasser, la nuit je les entends voler près de ma fenêtres elle sont mignonnes hein ? Maman me disait souvent que la plus belle
vie c'est celle d'une chauve-souris, elles volent la nuit donc elles ont peu de chance de tomber sur des prédateur et elles dorment toutes la journée. On a souvent peur des chauve-souris alors
que si on regarde bien elles sont toutes mimi ! Elles ont de grand yeux pour voir dans la noir des ailes toutes fines ! J'aimerai bien être une chauve-souris ! Comme ça je pourrait voler toute la
nuit !
Noah se leva en imitant un vol de chauve-souris, je continuais à
l'observer ayant de plus en plus l'impression d'avoir rater ma jeunesse. Qu'est-ce qui a cloché chez moi ? Pourquoi n'ai je jamais eut cette envie de m'évader comme un enfant, pourquoi n'ai
je jamais eut cette innocence naturel ? Que s'est il passé dans ma vie ? En y réfléchissant c'était peut être moi le problème...Je dois être anormale.
- C'est ici que vous vous cachez ? Gwen est arrivé à l'improviste
Noah c'est dépéché de fermer la grille pour ne pas que Gwen touche à ces
petites bêtes.
- Que mijotez vous ? Demande Gwen
- Rien, dis je soudainement, on devrait rentrer.
Nous sommes revenus à trois jusqu'à Jude qui finissait de débarasser, elle m'a
simplement lancer un regard plein de reconfort alors que Gwen et moi décidions qu'il était l'heure de les quitter. Jude me dit simplement " courage ". Je ne compris pas tellement cet élan
d'affection, j'ébouriffais une dernière fois la touffe blonde avant de partir main dans la main avec Gwen jusqu'à son hôtel.
- On va où demain ? Je finis par demander
- Que dirais tu du Nevada ?
- Ca fait loin non ?
- Et tu n'as pas le temps ?
- Ce n'est pas ça.
- Au fait pourquoi est-ce que tu voyages ?
- Je ne sais pas.
Gwen fut un peu perplexe par ma réponse franche et
brève, il me regardait comme si j'allais enchaîner avec un " je plaisante " , pourtant notre discussion c'était arrêté là. Jusqu'à notre arrivé à l'hôtel ni l'un ni l'autre avait parlé de tout le
trajet, une fois dans l'hôtel nous sommes allés nous coucher dans le plus grand silence qu'il soit. Un silence presque trop pesant, à tel point que je n'arrivais pas à fermer l'oeil de la nuit.
Finalement la nature l'emporta et je ne me souviens plus de l'heure à laquelle j'ai cédé mais je me souviens très bien de l'heure à laquelle un hurlement strident me réveilla.
- AAAAAAAAAAAAAAAh !!!
Je fus le premier à sursauter totalement paniquer, j'avais du
mal à faire surface me croyant encore entourer par des monstres hideux.
Une jeune femme totalement horrifié me regardait s'arrachant
presque le visage, elle tremblait de tous ses membres et à mon plus grand étonnement Gwen ronflait encore comme un bébé.
- Que faites vous dans le lit de mon mari !?!
Pourquoi n'y avais je pas penser plus tôt ? La
scène typique du mari pris sur le fait par sa femme avec un autre homme. Ouais on peut pas faire mieux comme mauvais remake...Mon Dieu que je me sens mal...
Les grillons chantaient dehors, mon père une cigarette dans la bouche, la fumée assombrissant son visage en arrière. Key assit sur les genoux de me mère, la voix timbré et grave de Costia
bourdonnante, presque pénétrante, sur un son de guitare digne de Robert Johnson. Un blues.
Le pied tapant sur le vieux plancher en rythme je n'arrivais à me détacher de sa musique. C'était vibrant,
hypnotisant, douloureux. N'étais ce pas ça le blues ? L'expression de la douleur à travers des cordes et des mots au creux d'une voix chevrotante. Costia avait plus la voix de Eric clapton
que celle de Johnson par contre. Des frissons me traversaient l'échine, je respirais avec difficulté comme si la chanson me compressait la poitrine. Mon père releva le visage, il jeta la
cigarette par la fenêtre et restait silencieux. Key était étrangement calme, impressionné par notre invité il semblait tomber amoureux de cette guitare.
L'ambiance était parfaite, au fin fond du Mississippi, la douce chaleur d'une nuit d'été, le bruit des
grillons et du vent qui faisait trembler les feuilles, une voix s'élevant dans les airs comme celle des esclaves d'autrefois. Costia termine sa chanson et reprend ses esprits. Key applaudit avec
ma mère, moi je reste bouche baie, mon frère se précipite sur lui en sautant des jambes de ma mère.
- Dis tu m'apprendra à jouer de la guitare hein ?? !!
- Si tu veux, dit il en posant une main amicale sur ses cheveux
- Tu as vu Jen' ! Costia va m'apprendre à jouer !!
- T'es pas un peu jeune ? Se moque mon père
- On est jamais trop jeune ! Rétorque ma mère fière de son fils
Je soupire et reprend mon souffle. Je crois que je tremble encore, je n'avais été jamais vraiment
intéresser par les instrument mais ce que dégage Costia avec cette guitare dans les mains est pétrifiant ! Jamais je n'aurai cru être autant absorbé par une musique. C'était une expérience
étrange, j'avais comme remonté le temps.
- Je t'apprends à jouer si tu m'apprends à monter à cheval, réponds alors Costia
- Promis ! S'écrie Key
Il se serre la main comme des grands garçons. Je demande gentiment à ma mère si elle peut me servir une
dernière tasse de thé et les discussions reprennent entre Costia et ma mère. La raison de sa présence aux États Unis, ce qu'il compte faire maintenant ? Où vit il ? Comment va son père ? Sa mère
? Intrigué par ce garçon j'essaye d'écouter mais ce qui m'intéresse le plus est de savoir comment mes parents pouvaient ils connaître un russe qui habite au Japon !
- C'est très simple, Luka et moi nous nous sommes rencontrés à Moscou. Finit par dire mon père
- Pardon ? Simple tu dis ? Dis je alors ironique
- Ta mère et moi avons beaucoup voyagé avant de décider d'avoir des enfants. Nous avons rencontrer Misha et Luka à Moscou alors qu'ils se mariaient ! Me dit mon père
- J'ai fait un malaise alors qu'ils sortaient de l'église, rougit ma mère, Luka était médecin il m'a donc tout de suite prit en charge quitte à gâcher son mariage.
- Puis par la suite nous nous sommes donner beaucoup de nouvelles. Luka avait quand même sauver ta mère. En fait elle était simplement enceinte de toi...C'était une petite nature.
- Comment vous connaissez Costia ? Vous n'êtes plus jamais aller à Moscou que je sache ! Ni à Tokyo.
- Mais eux sont venus plusieurs fois, tu es trop petit pour t'en souvenir mais Costia et toi vous étiez souvent ensemble.
- Je l'ai tout de suite reconnu parce que Misha m'envoyait souvent des photos d'eux, sourit ma mère à Costia, je l'ai un peu brusqué le pauvre !
Quel genre de garçon suivrait une femme qu'il ne connaît pas ?
- Ma mère me parlait souvent de vous, elle me montrait les photos que vous lui envoyiez à votre tour. J'ai même une
photos de Jensen entrain de dormir sur un botte de paille, rit Costia
Dormir sur une botte de paille ? Merci maman. Depuis quand est-ce qu'on me prend en photos quand je dors ? Depuis est-ce qu'on me
prend en photos tout court. Mon seul souvenir de photos remonte à pas mal d'année et déjà je tirais la gueule. De plus on ne m'a jamais parlé d'eux ! Cela dit étant donner mes rapports avec mes
parents, je n'ai pas vraiment à leur reprocher de ne m'avoir rien dit puisqu'on ne se parlait que pour se disputer. La plus part du temps on s'ignorait. Rien que le fait d'y repenser me rend
coupable, j'ai l'impression d'avoir creusé ma propre tombe comme un suicidaire tout ce temps.
- Je suis content d'être ici mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps, Costia pose la guitare contre le chaise, je vais m'en aller il se fait tard.
- Où vis tu alors ?
- Pour l'instant je voyage, je comptais prendre quelques jours dans un hôtel en ville.
- On t'aurai bien invité mais...
- Je comprends ne vous inquiétez pas ! Dit il précipitamment, je ne vous demande rien.
Un grand sourire, la joie se lisait sur son visage seulement quelque chose se brisait à chaque fois qu'il arborait ce sourire d'enfant. Je
ne sais pas pourquoi pourtant j'ai mal à chaque fois qu'il nous regarde de cette façon, c'était comme si je l'entends crier de l'intérieur et c'était très effrayant. La fièvre me joue des
tours.
- Lars ! Il hors de question qu'il dorme à l'hôtel ! S'exclame ma mère
- Et tu veux qu'il dorme où ? Dans la vieille grange ?
- Dans la chambre de Jen' il y a pas de place !
- Dans ma chambre ? Je m'étonne sans vraiment en avoir l'expression
- Écoutes Jen tu as une grande chambre !
- Non s'il vous plaît je ne veux pas, reprend Costia
- Tu n'as pas à discuter ! Et Jen' non plus ! Je refuse de te laisser dormir dehors.
- Il sera à l'hôtel, répond mon père, pas dehors.
- Ne joue pas sur les mots Lars ! Sinon c'est toi qui va dormir dehors et VRAIMENT dehors.
Parfois ma mère pouvait se montrer autoritaire avec mon père ce qui avait tendance avant de me faire ni chaud ni frois mais
maintenant que je la regarde j'ai presque envie de rire. D'ailleurs je pense que ce petit côtés maternelle autoritaire ne déplait pas à mon père, je crois même apercevoir le début d'un sourire
sur ses lèvres crispées. Il ne dit rien mais je sais que son coeur se gonfle à chaque fois qu'il se rend compte qu'il a épousé une femme merveilleuse, la seule capable de le faire se sentir
protéger. Voir mon père heureux, plus sensible qu'il n'y paraît, me donne du baume au coeur.
Finalement c'est toujours ma mère qui gagne avec lui.
- Bonne nuit les garçons !
Elle ressort de ma chambre un grand sourire sur les lèvres, Costia a encore son sac sur les épaules comme si on
l'avait jeté là et qu'il n'avait pas son mot à dire. Je m'assois sur lit épuisé par la journée, je ne suis pas encore tout à fait guéri. Il suffit que je me lève pour me sentir faible, monter les
marches était un calvaire. Le pire c'est quand ma mère est venue me chercher pour persuader Key d'aller dormir dans sa chambre, il voulait lui aussi dormir dans ma chambre mais mère refusait
catégoriquement. Ça ne m'aurait pas déranger, souvent il venait se faufilait dans mon lit pour dormir avec moi quand il faisait des mauvais rêves ou simplement quand il se sentait seul. Des fois
même c'était pour moi qu'il venait quand il voyait que c'était moi qui me sentait seul...Les enfants comprennent plus de choses que ce que l'on croit.
- Je suis désolé, murmure Costia
Il me sort de mes réflexions et je reprends conscience de la réalité. Costia est dans ma chambre.
- C'est moi qui suis désolé. Elle t'a presque forcé à venir, dis je alors en sortant de mon placard des draps et une couverture.
- Ça m'a fait plaisir quelque part, il me dit en me regardant faire
Je lui donne les draps et retourne vers mon lit. Je retire mes habits sans pudeur et m'habille de mon pyjama.
Je me met sous mes couettes et me retourne contre le mur pour m'assoupir. Je l'entends faire son lit par terre et poser ses affaires, quelques minutes après il éteint la lumière pour se coucher à
son tour.
- Ta mère est souvent comme ça ? Il me demande
- Je ne sais pas. Ne nous sommes pas très proche. Dis je une boule dans le ventre
- On ne dirait pas...
Je finis par me retourner pour le regarder.
- Tu tiens vraiment à discuter ? Je demande alors franchement
- Je ne voulais pas te vexer désolé.
Le sujet encore trop frais me fait réagir au quart de tour et comme toujours la minute qui suis je regrette immédiatement d'avoir agit comme avec Gwen quand je l'ai repoussé la première fois.
- Non c'est pas grave...je...c'est moi qui m'excuse je ne voulais pas être agressif, dis je alors en me recouchant
Le silence pesant dure quelques secondes.
- Mais tu sembles très proche de Key, il me dit
- Oui. Il compte énormément à mes yeux...
- Alors pourquoi être parti sans lui ?
Mon coeur fait un bon. Mes yeux écarquillés sa question m'avait totalement prise au dépourvu ! Comment savait
il ? Je...Je me sens ... bizarre. Je n'aime pas parler de moi, ce n'est pas quelque chose que je fais couramment ! Personne jusqu'à présent n'avait été aussi directe ne sachant pas vraiment ce
que je vivais mais lui semble si confiant ! Si sûre.
- Désolé je suis indiscret. Tout le monde parlait de toi en ville.
La discrétion des petites villes.
- J'avais besoin de partir seul...Je crois que si je ne l'avais pas fait je ne me serai jamais rendu compte de la chance que j'avais. Je suis parti pour comprendre d'où je viens. Enfin ce n'était
pas le but mais c'est la conséquence...
- Qu'est-ce qui t'as fait revenir ?
- Je viens de te le dire. Une prise de conscience.
- Je vois...Tu as eu une sorte de révélation ?
- Non...C'est plus compliqué...
Costia se redresse brusquement, il me fait presque sursauté, il s'assoit et pose sa tête sur mon lit entre ses bras et me fixe
d'un sourire amicale. Les ténèbres de la chambre plonge son visage dans l'obscurité mais ses yeux brillent sous le peu de lumière qui pénétrait dans la chambre.
- Il est parfois plus facile de se confier à un inconnu.
Je n'arrive pas à quitter ses yeux. Il est trop indiscret, presque envahissant, des choses que je déteste d'habitude mais étrangement cette
fois...Ça ne me déplaît pas. Au contraire j'ai comme l'impression qu'on me regarde, qu'on fait attention à moi. Un simple inconnu fait attention à mon existence. A ce que je ressens. Des choses
que j'aurai aimé ressentir de mes parents quand j'étais enfant. Des choses que j'ai ressentit avec Gwen jusqu'à ce qu'il me brise le coeur. Des choses que je ressentais quand j'étais avec Key.
Des choses que Costia me fait ressentir à ce moment précis...
- J'ai rencontré quelqu'un qui m'a brisé...Un homme...Un inconnu...Je...Je crois que je l'aimais...Je crois que je
l'aime encore. Pourtant je ne le connais pas. Je ne savais rien de lui, je savais juste qu'il était là, qu'il me regardait avec tendresse, qu'il serrait ma main comme si sa vie en dépendait...Sa
femme nous a surpris dans le même lit...Je ne savais vraiment rien de lui tu vois...J'avais détruit une famille. Je me suis rendu compte quand partant comme je l'avais fait la seule famille que
j'avais brisé c'était la mienne...J'étais parti comme un lâche pensant que je n'avais pas ma place mais je la voulais cette place. Il me fallait cette place ...
Je voulais que mes parents souffrent de ma présence, je voulais être accueillit en héros. Je voulais qu'on me
serre dans leurs bras à m'en étouffer. J'avais besoin de ressentir que j'étais vivant et qu'on avait besoin de moi.
- Je crois que tu l'as cette place.
- Ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi ne l'ai je eut que maintenant ? Je ne sais toujours pas ce que je fais de mal pour mériter leur ignorence pendant dix huit ans...
- Peut être qu'ils ne t'ignoraient pas...Peut être que c'est toi qui les ignorais. Tu te mettais peut être toi même à l'écart ayant l'impression que tu ne faisais pas parti de cette famille, tu
as créé un faussé en pensant que c'était normale et petit à petit ce faussé se creusait...De plus en plus vous vous êtes éloigné et quand tu as eu besoin de leur amour tu te rendais compte que se
faussé était si immense qu'ils ne te voyaient déjà plus.
Je restais silencieux, incapable de répondre.
- Tu sais quand j'étais enfant, il reprend, moi aussi je me suis mis à l'écart...Mes parents s'aimaient tellement que je ne voulais pas détruire cette harmonie. A mes yeux je n'étais pas
nécessaire et plus le temps passait et plus j'avais se sentiment que je ne leur étais pas indispensable...Ma mère n'a jamais été une mère douce et attentionnée comme la tienne, mon père était
plutôt dur et stricte. Je n'avais vraiment pas de chance. Seulement je ne me suis pas rendu compte que le seul qui se me mettait à l'écart c'était moi. J'ai découvert au fond que mon père n'était
pas si stricte mais qu'au contraire était très compréhensif, il a rit quand je lui ai annoncé gravement que j'étais gay ! Un véritable fou rire, je t'avoue que je me suis senti ridicule. Il se
moquait de moi parce que je prenais ça trop au sérieux...En fait il était au courant de mes penchant depuis longtemps. Il m'a dit " tu sais les parents savent, ce que tu fais en cachette et même
ce que tu ne dis pas ! Ce que tu ressens aussi... "
Il gratifie son long monologue par un sourire encourageant. Peut être qu'il a raison... Peut être que je suis
le seul coupable de mon solitude, ce n'est pas être pas aussi bon de savoir la vérité. En quoi ça va changer les choses ? Aujourd'hui ça ne compte plus, je ne suis plus seul maintenant...Non je
ne suis plus seul.
- Et celui qui t'as brisé toi, comment il s'appelait ? Je demande à Costia
Son sourire se dissipe, il devient plus mélancolique et son beau regard bleu se perd dans les méandres de ses souvenirs et de ses
sentiments qu'il tente tant bien que mal de cacher.
- Je suis le seul coupable de ma chute.
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Je vous vois venir bande de perversse !!! Vous croyez toutes que Costia et Jensen vont faire l'amour !!! LOL ou même pire ! Vont
tomber amoureux l'un de l'autre !
...
Je suis pas aussi prévisible malheureusement ! Je décide que Costia devient MOINE ! lol
non ca seraitcruel XD autant le tuer dans ces cas là ! Lol
oui j'ai un humour noire..
^^
Bon je suis fatigué, je me lève dans six heures et demi ! Je sens que je vais en chier d'ailleurs en plus aujourd'hui c'était une journée de merde et demain ca sera pire ! Bref.
Pour résumer la suite des évévenements je suis désolé de pas vous avoir mis JUSD mais il me manque un chapitre et j'ai attendu la connection de Lilly mais niet ! Donc vous attenderez demain
^^
Ensuite, je prépare un SUPER One Shot en plusieurs parties !
J'ai même hésité à en faire une histoire lol on va dire que c'est une petite nouvelle ^^ je vous dirai pas le thème vous avez qu' à deviner tiens !
ps : Pour le plébicite, a été retenu la réponse par commentaire directement dans la zone réservé par Overblog =)
Voilà
Gros bisous je vous aime