Mercredi 18 juin
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23:14
La souffle me manquait, j'avais même oublié de m'arrêter devant la réceptionniste
le numéro de la chambre était gravée en moi et comme pour ne pas l'oublier je le murmurais tout en courant dans ces couloirs blanc, je bousculais les médecins sans même m'excuser, je heurtais les
chariots manquant de tomber plusieurs fois, mais je n'y pensais pas. Tout ce que je voyais devant moi c'était ce couloir infini qui me semblait si long, le temps me semble si ralentit, l'oxygène
était inutile. Pas même les protestations des infirmières ne m'arrêtaient, je voulais la voir.
Je devais la voir !
- Vous êtes fou !
J'ai ouvert le rideau blanc qui me séparait de son lit dans geste brusque faisant sursauter son médecin, le souffle court le coeur battant, ses yeux restaient éternellement clos,
son visage éternellement fermé et ses pansements enlever. Sa peau déjà pâle lui donnait déjà l'impression d'être un ange, ses cheveux brun et onduler entouraient son doux visage éteint, les mains
jointes sur son ventre j'admirais le corps défunt de ma mère.
Je n'entendais plus les plaintes du docteur, ni même ses explications, aucun son, aucune voix, aucun bruit pas même celui de mon coeur qui je sentais cognant ma poitrine. Mes
bras s'étaient redit sur ce rideau que je n'osais lâcher, mes yeux figé, ma bouche entre-ouverte, les pieds scellés au sol.
Elle était partie.
Les images d'une enfance, d'un sourire, d'une main douce, d'une journée, une nuit dans ses bras consolateur après un cauchemar, son rire étrangement mélancolique, sa voix tendre
et ses yeux émeraudes. Elle était maintenant immobile, son coeur s'était éteint, son âme avait rejoint les saints et le passé ne m'était jamais revenu aussi clair. Elle s'en est aller.
- Je vais vous demandez de partir. Je vais vous demandez de vous entretenir avec ce monsieur derrière vous, il nous faut votre décision pour ses funérailles.
Toujours tétaniser, en état de choc, le corps était là mais l'esprit s'était arrêter le temps d'une mélodie, une mélodie triste et longue, un violon douloureux dans la tête,
pleurant, hurlant, saignant au fond de mon être. Tout ce que j'aurai été incapable de faire à l'instant était de raisonner, raisonner pour donner mon avis sur ses funérailles ! Je ne veux pas qu'on
l'enlève à moi ! Je ne veux pas qu'on l'enferme, qu'on la brûle, qu'on la congèle ! Je la veux près de moi, souriante à nouveau avec le vague à l'âme. Je me serai occuper d'elle, je me serai
démener pour elle !
- Les causes de la mort son assez étranges. Elle semble morte dans son sommeil elle n'a donc pas souffert, à vrai dire pour ne pas faire compliquer elle est morte de " chagrin ".
Chagrin. Solitude. Douleur. Trahison. Abandon. Elle est morte et je n'ai rien put faire.
- Vous êtes sa seule famille apte à vous occupez d'elle. Je sais que c'est dure monsieur Mayon mais il nous faut savoir ce que vous désirez ? Était elle religieuse ?
- Oui. Dis je comme une automate regardant un point dans le vide
- Des funérailles catholique ?
- Oui.
- Incinération ? Enterrement ?
- Enterrement.
- Très bien. Je vous appelles dans trois jours pour convenir de la date. Toutes mes condoléances.
Toujours comme un robot, je quitte la chambre la laissant dans son état de léthargie ultime, je viens à me demander si elle me voit de la haut, si elle me regarde, si elle sourit
au milieux des nuages. J'avance doucement dans les couloirs, on ne me prête aucune attention. Rien. Pas même un regard compatissant, ce que je déteste dans ses hôpitaux c'est que la mort y est
comme anodine, on dirait une ferme immense de robots insensible, un hôpital de zombie qui a perdu toute son humanité ! Un endroit répugnant. J'arrive devant l'entrée, Klay est là debout, essouffler
il a dut essayer de me suivre, il ne fait aucun mouvement et je ne l'observe que partiellement. Un sourire étrange s'affiche sur mon visage, puis je m'esclaffe, je ris au éclats.
Elle est morte et tout le monde s'en fout !!
Je m'écroule à même le sol, ce rire insensé, cette joie ironique, la folie m'emporte, tout ceci se transforme en larme, en hurlement de plainte, injuriant Dieu ! Jésus ! Marie !
Satan ! Et tout ceux qui me l'ont prit ! BANDE D'ENFOIRE !! ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE !! RENDEZ LA MOI !
- RENDEZ LA MOI !! RENDEZ MOI MA MERE !!! Je cri de rage
Klay se précipite vers moi, il essaye de me prendre dans ses bras mais je le repousse avec violence, cette fois les infirmières effrayer se retournent. Ma tête va exploser ! Je
deviens fou ! J'observe les autres comme si ils étaient tous coupable. Bande de merde ! Incompétent ! PAS CAPABLE DE SAUVER UNE FEMME !!! UNE MERE !! INCAPABLE DE ME SAUVER MOI !!!
- JE VOUS CRACHE A LA GUEULE ! Hurlais je en les regardant d'un oeil torve
Je pousse un cri de rage, allant jusqu'à m'en arracher les cheveux, je frappe tout ce qui se trouve à ma porter, je renverse les chariots. Je repousse ceux qui veulent m'arrêter,
je casse tout ! Les distributeur de friandises, de boisson, la fontaine d'eau ! Je hurle et hurle !
- RENDEZ LA MOI !!! JE VOUS ORDONNE DE ME LA RENDRE !!! MERDE !!!!!!!!!!!
- Vincent calme toi..., tente Klay
- Vous vous croyez où ! Hurle un médecin en s'approchant
Sans même me poser de question je récupère la corbeille à côtés du bureau de la réception et le jette sur le médecin qui ose me parler ! Ce traître ! Judas !
Les infirmières pousse un cri de stupeur, essouffler par la haine, mes mains tremblent, mon corps entier est sous adrénaline ! Je l'aime vous comprenez ! Je l'aime ! Elle est ma
vie ! C'est ma mère ! Ma chair et mon sang ! Mon repère ! L'être qui m'est le plus chère !!
- RENDEZ LA MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Ça suffit.
Une emprise, une voix ferme, un corps chaud et robuste. Cette odeur familières, des bras m'entourant allant jusqu'à m'étouffer au creux de cette étreinte, ma stupéfaction
m'empêche de bouger. Je réaliste où je suis, je réalise ce qui m'arrive, j'ouvre les yeux et tout se déverse. Les larmes ne cessent de couler, cette odeur, ce violon, cette chaleur.
- Elle m'a quitté..., je murmure encore sous le choc
- Je suis là.
- Elle m'a quitté..., je commence à sangloter
- Chut...
La haine fait place à une douleur lacérante, mon coeur se brise et je ne peux plus me retenir, mes sanglots coupent mes phrases je n'arrive plus à m'arrêter, je frappe le torse
qui me sert d'appui, je le frappe et injure encore le seigneur. Je relève les yeux humides, je dois voir ses yeux, son visage, je dois regarder ses traits fins, y trouver le force de remonter, le
force de continuer !
- Je suis là. Il me dit à nouveau
Raphaël vient déposer un baiser sur ma tête et me sert à nouveau contre lui pour me sortir de cet hôpital sous le regard encore perplexe des autres. Je me laisse aller, pleurant
comme un gosse, je n'ai pas honte je me sens vide et seul mais près de lui, entourer de ses bras, je sais que je vais pouvoir me relever difficilement certes mais je vais me relever.
- Raph...Monsieur Culigan. Interpelle Klay derrière nous
- Oui ?
- Je pourrai venir le voir demain ?
- Il aura besoin de toi.
Sur cette dernière phrase il m'installe sur la banquette arrière, récorquiver sur moi même sanglotant en silence soulever encore par ses spasmes violent, il dépose sa veste sur
moi puis va prendre place au volant pour nous conduire certainement chez lui.
Il est venu, il est venu à l'hôpital et il m'a calmé. Sa tendresse n'était pas concrète mais moi je l'ai sentie, j'ai sentie tout son amour sa douceur et sa façon de me parler,
de me regarder.
J'aurai aimer que tu le rencontre maman ! J'aurai aimer te dire que j'aimais l'homme le plus formidable d'Amérique ! Mais tu n'es plus là, tu as sombré dans un chagrin sans fin,
dans l'ombre d'une relation détruite par les coups !
Il paiera, crois moi il paiera. Si il sort de prison je lui ferai payer tout ce qu'il t'a fait. Je te le promet.
La voiture s'arrête au bout de quinze minutes, nous arrivons enfin dans l'appartement, je marche à nouveau sans l'aide de Raphaël mais je tiens fortement sa main, je pourrai pas
la lâcher ! Ca me fait presque mal au coeur de me séparer de lui pour qu'il ouvre la porte, cette sensation de manque me poignarde ! Je me sens seul maintenant, abandonner et sans refuge ni repère.
Je me retrouve orphelin dans mon âme et mon coeur, je suis brisé et la douleur est profonde. Le violon ne s'est toujours pas arrêter, tout ce que je veux à l'heure qu'il est c'est dormir, dormir et
ne plus me réveiller me dire que tout ceci n'est qu'un cauchemar horrible ! Je veux me réveiller lover dans les bras de mon amant et attendre le coup de téléphone de ma mère pour entendre sa voix
me dire " Comment vas tu me chéri ? "
- Viens, Raphaël me tend sa main
Je me précipite dans ses bras me serrant contre lui, enfermant toute cette peine et la laissant me ronger de l'intérieur, mes larmes son sèches mais cette envie horrible de
craquer me brûle la gorge et me pique les yeux. La main délicate de Raphaël vient se nicher dans mes cheveux et me caresse la tête, nous sommes restés là dans les bras l'un de l'autre pendant de
longues minutes. Le temps s'était arrêté et je n'avais aucune envie de reprendre le court de la vie, d'affronter la réalité, je voulais m'envoler avec lui loin de tout dans un rêve où tout serait
magique.
- Ne me laisse pas, je t'en supplies...
- Jamais.
- Promet le.
- Je te le promet.
Par Danouch
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Publié dans : I need your love
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regarde le, pauvre chou, comment u peux le faire pleurer....???? snif...
mwa j'adore cette fic sinon!!!! vivement la suite
bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Super chapitre, comme d'hab! J'avais envie de raconter ma vie mais j'ai résisté! Je suis super fière de moi xD
J'adooooore linkin paaaaaark!!!! Au grand malheur de mes amies qui détestent!
Je te rassure, elle est super intéressante ta vie xD
j'aime beaucoup ce chapitre, bien qu'il me rappele de mauvais souvenir... parcontre les pompes funebres qui attendent dans la chambre d'un mort, pour que la famille choisissent pour l'enterment, c'est assez limite. Ils ont autres chause à faire qu'a camper les mourants. Le medecin aussi qui interviens avec les pompe funèbre, c'est aussi limite. Et le cerceil c'est par tirage au sort, il doit pas aller en choisir un ?
parcontre j'ai vraiment bien aimé ce petage de plomb et je suis assez df'accord avec ce qu'il pense des medecin.
bonne continuation et vivement la suite