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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 14 septembre 1 14 /09 /Sep 17:26

                 

              La vie nous réserve parfois de drôle de choix, un jour on désire quelque chose et puis le jour d’après on en désire une autre. Comment savoir ce qui est bon pour nous ? Comment savoir ce que nous voulons vraiment et en être sûre ! Comment ne pas se tromper et répéter les erreurs du passé ? Link se perd dans un tourment personnel qui le rend fou, totalement seul il ne fait plus attention à rien jusqu’à ce qu’une voix lointaine l’appelle, petit à petit cette voix devient plus forte, plus réel, il sort de son coma pour revenir à la réalité. Cette suave voix et rassurante ne peut être que celle de Costia, cette voix qu’il a l’impression de ne jamais avoir quitté et à la fois il a l’impression qu’il n’est pas vraiment là.

- Link !

                  Une main se pose sur son épaule, il s’arrête en plein milieu de la rue sans se retourner, effrayer de se retrouver à nouveau devant un visage qui le perturbe tant.

- Tu te dis que je n’est pas le droit de revenir, pas après ce que je t’ai fait endurer. Tu te dis que ça peut pas être vrai, t’as l’impression de vivre une mauvaise blague et par-dessus tout tu as peur, tu as peur parce que tu sais plus quoi faire ni quoi penser. Qui croire. Je sais pas trop quoi te dire pour me faire pardonner, ça doit te sembler ridicule d’ailleurs ! Tu dois être furieux que je puisse envisager ne serai ce qu’une seconde que tu puisses me pardonner un jour… Un sourire doux s’étire sur ses lèvres. Je dois être fou…Cependant Link…Il te suffit de dire un mot et je repars immédiatement, je disparaît définitivement de ta vie. Pour toujours.

                Ils ne bougent pas, ni l’un ni l’autre n’ose interrompre ce silence qui les entoure, aucun des deux n’ose parler. Link encore plus embrouiller que jamais sent son cœur se serrer dans un étaux, il grimace de douleur, la main de Costia lui semble si chaleureuse, si attirante qu’il meurt d’envie de se jeter dans ses bras, lui pardonner tout ! Oublier même ! Tout oublier jusqu’au plus petit des mensonges et repartir comme avant. Plus passionné que jamais. Pourtant il n’y arrive pas, il n’arrive pas à oublier les images sont encore bien fraîches, les mots sont bien gravé dans sa mémoire la haine, la douleur et la rancœur remplisse son cœur. Il lui fait mal, encore plus mal maintenant qu’il revient. Que faire ? Quoi choisir ? Peut il encore lui faire confiance ?

- Tu crois vraiment qu’on peut repartir après tout ça. Tout est détruit Costia, tout est pourrit, brûler, ronger, les cendres sont encore chaudes elles brûlent de toute leur sadisme. Est-ce que je serai capable de pardonner ? Est-ce que tu seras capable de TE pardonner ?
- Jamais. Je suis un assassin Link.
- Tu n’as tué personne, se moque Link
- J’ai bien failli.

                 Un silence pesant s’installe à nouveau entre eux, les souvenirs reviennent les hantés pour leur rappeler toute cette mauvaise passade. Cette expérience proche de l’agonie et de la survie autant pour l’un que pour l’autre. Doucement Costia force Link à lui faire face, pas de résistance l’arrogant petit Link croise son regard laissant transparaître toute sa confusion, son ancien amant à l’air abattue totalement désespérer prêt à craquer et pourtant ni l’un ni l’autre ne voit de larme couler. Juste cette peine immense qui assombrit considérablement leur journée. Link avait raison, arriveraient il à oublier ? Arriveraient ils à s’aimer comme avant ?

- Toi aussi tu le sens là, Costia pose une main sur le cœur de Link, tu sens comme il bat vite. Toi aussi tu le sens se déchirer quand on se regarde, tu le sens tendre les mains à travers des barreaux. Je suis désolé Link mais je peux pas repartir, je peux pas partir sans toi ! J’en ai marre de me voilé la face, de faire semblant d’être heureux et de faire semblant d’avoir réussit mon rêve car ce rêve, seul, ne rime à rien ! C’est toi mon rêve Link, c’est toi ce que je veux le plus. Toi aussi tu le sens n’est-ce pas ? Tu sens que la vie n’a aucune sens, tu pries même des fois pour trouver un but. Tu pries pour rêver pas vrai ? Pour réussir enfin à rêver. 

               Il regarde sa main poser sur son corps, cette grande main, il fait enfin surface, Costia est bel et bien là en face de lui. 
               Sanzo s’inquiète, que font-ils ? Les voilà parties depuis une heure aucun des deux n’est rentré et il commence sérieusement à paniquer, ils doivent sans doute parler mais si ça doit prendre toute la journée autant qu’ils préviennent. L’asiatique regarde Ash se prélasser sur son beau canapé en sifflotant, serein et heureux d’être enfin chez lui il feuillette son courrier dans la bonne humeur. Sanzo soupire un instant las de ce début de journée, il regarde son portable, il est seulement onze heure après tout il n’a pas à s’en faire pour grincheux et iceberg ce sont de grands garçons qui ont besoin de se retrouver. A cette idée il soupire à nouveau, le morale totalement à plat la cuite de la veille doit faire enfin tout son effet, le reste devient second il n’est plus préoccuper par le propriétaire de l’appartement. Il pense à Link, à sa réaction lorsqu’il a vu Costia, il imagine l’état dans la quelle il est plongé et ça le tue de ne rien pouvoir faire ! Lui qui avait l’habitude d’être un confident, un garde fou. Il se souvient que très vite Link a fait confiance en lui, sans vraiment le contrôler il était plus proche de lui que de Ashley, Link sentait qu’auprès de Sanzo il avait le droit de pleurer, de se lâcher et de libérer les tourments qu’il tente de taire la journée.
             Lentement Sanzo se dirige dans sa chambre, il ferme la porte avec son pied et s’écroule sur son lit, sur le ventre, il regarde ses tiroirs ouvert et il remarque juste en dessous de l’armoire des vêtements. Il se redresse lourdement, les vêtements de Link…Lui qui les cherchait toute la matinée voilà où il les avait lancé dans la nuit. Sanzo eut un frisson en repensant à ce qu’ils avaient fait, il se dégoute encore d’avoir fait ça dans la totale ignorance il se sent si idiot, si coupable. Il a honte inconsciemment il entoure son corps avec ses bras et cache sa bouche dans leurs creux tout en regardant les habits. Il s’approche de l’armoire, il s’accroupie pour les attraper et les lancer sur le lit. La chemise bleu, la cravate noir, le pantalon noir, le boxer, même les chaussettes sont là. Il fixe la chemise attiré par une force irrésistible, le regard perdu dans le vide, machinalement il touche du bout des doigts le tissus puis il se couche dessus, le serre contre lui, l’odeur est enivrante, un parfum envoûtant. Il repense au mariage, il pense à Adam qui portait le même parfum la veille dans son beau costume blanc, ses cheveux blond, ses yeux bleus…Il repense à son regard après avoir dit « oui ». La douleur le prend à la gorge une mélodie dramatique joue dans sa tête, il se revoit pleurer comme un gamin sur les escaliers et Link pour le réconforter. L’unique qui puisse encore le réconforter. Tout en respirant l’odeur de son ancien amour il s’endort contre la chemise de son amant d’une nuit. On parle toujours du passé au présent.

" Sanzo réveil toi ..." Sa présence est rassurante, douce, l'air est si pure la chaleur le couvre et l'amour qu'il ressent le fait sourire. Ses beaux cheveux blond le même regard qu'il y a cinq ans ce même regard tendre et éternel. Ses yeux bleus deviennent marron et s'étire en amande, des cheveux brun tombe devant ses prunelles foncés, sa peau devient plus clair, le visage plus dure mais tout aussi magnifique, ce n'est plus la même atmosphère tout devient flou, son coeur palpite. Link... " Reveil toi..." D'une voix tentatrice il s'approche inévitablement de ses lèvres, ses membres n'obéissent plus, Sanzo n'arrive plus à bouger, tout envie de lui résister s'évapore de lui, les paupières se ferment, l'impact est imminent. " Link..." il murmure

- Sanzo !

           Une lumière aveuglante l'empêche de suivre son rêve, Sanzo se sent secouer comme un prunier, doucement il emmerge de son sommeil profond et plutôt agréable, pourtant il a l'impression que la réalité n'en est pas très loin. Le visage de Link proche du sien mais plus avec la même expression, cette fois ci ce n'est pas le désir qu'il lit mais l'agacement, Link continue de le secouer alors qu'il a bien remarqué qu'il était réveillé.

 

- Oui oui arrêtes ! S'énerve Sanzo en repoussant son ami

 

            Non son rêve n'est pas devenu réalité malheureusement. Sanzo se frotte les yeux pendant que Link s'assied sur le lit en attendant  que son ami fasse surface. Alors qu'il s'est enfin étiré Link remarque sa chemise bleu qu'il tenait contre lui quand il est venu le réveiller, malgré lui il sourit à cette idée, Sanzo s'est donc endormie en la serrant fort contre lui. Etrangement son coeur se gonfler de fierté, la bouille de Sanzo est si craquante surtout quand il n'est pas bien réveillé, il a les cheveux en bataille cet air bourru qu'il le rend trop mignon. Le sentiment qui le submerge est inconnu, il n'a jamais ressentit ce type d'attraction, il a une envie furieuse de protéger ce garçon, de faire perdurer son sourire pour qu'il est à nouveau cette moue si irrésistible. Son coeur bat la chamade, pourra-t-il se passer de lui ? Pourra-t-il ne plus jamais voir ce visage endormie en matin ? Pour le moment tout ce qu'il veut c'est être là, ne rien dire, juste le regarder parce que réfléchir devient douloureux, choisir est trop dure...Il est bien là. On aimerai que ce genre de moment ne meurt jamais, on aimerai le répéter tous les jours et surtout se réveiller à ses côtés pour ne jamais manquer cet instant.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Sanzo

           Il remarque que Link le regarde avec un sourire enfantin, lentement il baisse les yeux et voit la chemise bleu qu'il tient dans les mains aussi tôt ! Il la jette en l'air comme si il voulait la cacher, il tente de s'expliquer en s'agitant honteux que Link est vue ce qu'il faisait et surtout effrayer de l'idée qu'il pourrait s'en faire ! Il doit pas le prendre pour un pervers ou un truc comme ça ! C'est pas du tout ça !! C'est...Mais comment lui dire sans être maladroit ? Mission impossible pour lui et alors qu'il devient plus rouge qu'une tomate, tout en sueur il n'arrive même plus à parler et à respirer, Link tente de le calmer en prenant ses mains qui s'agitent, il les prend délicatement et le regarde au plus profond des yeux. Les paroles se meurent dans sa gorge, n'arrivant pas à quitter des yeux de ce regard si particulier, ce regard qu'il a vu dans ses rêves, ses joues rougis il reste immobile la bouche à moitié ouverte. D'une lenteur calculé sa main se pose sur sa joue, la caresse avec douceur, Sanzo ferme les yeux de plaisir. Une sensation inconnue, des picotements dans sa gorges, le seul bruit qu'il entend c'est son coeur donner un véritable concert. Il résonne dans sa tête. Il ne pense plus à rien, tout s'efface, tout se vide, il réouvre les yeux et s'approche de Link comme un pénitant.

- Vous venez bouffer ou quoi ?

        Entrée fracassante du boulet de la semaine, on a nommé : Aaaashleyyyy ! =D


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Une suite plus rapide que prévue, j'avoue que je l'ai pas très bien travaillé je suis désolé mais je ferai mieux la prochaine fois. Tout se complique, Link aime toujours Costia, Sanzo aime toujours Adam mais on sent vraiment qu'il tombe dingue de l'autre !! COMMENT JE VAIS FAIRE POUR CHOISIR !! Oui parce que je suis pas encore décidée XDD c'est tout même. Je suis sûre d'une chose quelqu'un va mourir ...

Bon je vous laisse je suis entrain de piraté un réseau c'est pas très bien :p
vous aime !

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Vendredi 11 septembre 5 11 /09 /Sep 20:05
           
      Une lumière aveuglante, une douleur attroce dans l'estomac à se tordre dans tous les sens, la bouche pâteuse et la gorge sèche une impression de planer totalement comme si tout ce que l'entourait était flou et allait au ralentit, l'éclat du soleil lui même était bien fade et ne lui faisait aucun bien ! A chaque fois qu'un rayon lui tapait sur les yeux une douleur derrière les orbites lui arrachait une grimace et des gémissement plaintif. Une question le réveilla pour de bon. Où est-il ? 
          Link tattait ce qui semblait être une moquette, il tentait tant bien que mal d'ouvrir les yeux mais c'était trop douloureux alors à l'aveuglette il se redresse sur son corps endoloris, encore une fois il a dormit par terre. Vu la situation commençons par le début, qu'a-t-il fait hier soir ? Il était en boîte, il s'est même amusé ! Il a dansé, rit avec Sanzo, ils ont dansés sur des tubes cultes, ils ont rencontré un petit groupe de fêtard de son âge, ils ont bu. Trop bu. Il se souvient de toutes ses bouteilles vides sur la table, de son euphorie, il se souvient des paquets de cigarettes vidés, des verres sans cesse pleins. Mon Dieu quelle beuverie ! Il n'avait sans doute jamais autant bu, le reste est encore trop flou. Link assied sur le sol passe une main lasse sur son visage tout moue, il tente d'entrouvrir les yeux, une horrible envie de vomir. Le bon point c'est qu'il est chez lui, enfin chez Ashley ! Ce qui reste extraordinaire puisqu'il ne se souvient pas de comment il a put rentrer, il espère seulement que ça soit Sanzo et pas un inconnu. D'ailleurs il est où Sanzo ? Il ouvre un peu plus les yeux, une fois habitué il se permait de regarder autour de lui voir si l'autre touffe rouge n'est pas lui aussi sur le sol ou sur le lit. Personne, pas la moindre présence dans cette chambre, le lit n'est même pas défait. Il décide de se lever contre son gré. Comme si son corps pesait une tonne il grimace à nouveau sous la difficulté du mouvement. Les lendemains de beuverie ne sont jamais très appréciés.

- SANZO !! Cri Link 

    Il se frotte les yeux pour mieux faire surface, rien n'est réel quand on a la gueule de bois, tout semble lointain et tellement proche à la fois que ça nous fait mal à la tête. Il se tait un instant espérant entendre des bruits de pas ou bien une autre protestation bruyante comme il vient de faire, bordel mais que fait ce con ? Il dort ? 
    Link s'approche de la porte à petit pas pour ne pas tomber, il se tient la tête par la même occasion pour peu qu'elle tombe à ses pieds, il fait froid dans cette chambre en plus ! Il est totalement gelé ! 

- SANZOOOOOOOOo !! Repète Link

   Oh c'est trop dur ! Il s'adosse au mur comme une épave, le mur aussi est froid il le sent comme si il ne portait plus rien, le froid lui gèle les fesses ! Une seconde d'attente et après coup il réagit enfin. Les yeux grand ouvert cette fois, mon dieu...Il est nu. Vite des vêtements ! Mais c'est qu'il est vraiment nu comme un ver ! Où sont ses fringues ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?? Où est Sanzo ? Non...C'est impossible...Lui et Sanzo ? 

- OH  Merde ! Grince-t-il

   Etourdie mais redoublant d'énergie il tente de retrouver ses habits, il se cogne même la tête sur le sommier du lit en regardant en dessous, la panique l'envahie petit à petit. Dans quelle merde il s'est encore fourré ?! ....Ouais c'était mal choisit comme mot. Chier !
    Alors que Link tente désespérement de trouver une autre explication à sa nudité le timide Sanzo montre sa tête, la porte de la salle de bain rattaché à la chambre s'ouvre enfin sur son corps encore humide entouré d'une serviette. Il observe Link complètement hystérique s'arracher presque les cheveux. Le beau brun le remarque enfin, il s'arrête brusquement se rendant compte de la situation critique au quel les deux amis se trouvent. Une question plane au dessus deux ! L'ont ils fait ? Aucun n'ose répondre car bien sûre aucun d'eux n'est sûre, ayant bu autant l'un que l'autre Link certainement plus que Sanzo, ni l'un ni l'autre ne peut se pronnoncer tous ce qu'ils espèrent silencieusement c'est qu'il ne se soit rien passer. Pourtant tout comme Link Sanzo s'est réveillé nu à même le sol, la tête posé sur son torse, il faut se rendre à l'évidence.

- Je..., tente de parler Sanzo, je suppose que tu ne te souviens de rien non plus, il murmure
- Non.

       Sanzo soupire, c'est impossible, il n'aurait jamais put faire ça ! Jamais ! Il ne peut pas le croire peut importe l'état dans laquelle il pouvait être. Pas comme ça, non pas comme ça, pas pour sa première fois...Ce fut la pensée de trop, Sanzo s'écroula le long de la porte, Link le suivait du regard ne sachant pas tellement comment réagir. Pas un souvenir, pas une parcelle, juste des faits évidents, juste une étrange sensation. Quelle première fois pathétique, Sanzo explose en larme dans ses bras, son coeur se serre, la honte lui prend la gorge. Link se décide enfin de réagir, il s'approche lentement de son ami et s'accroupi pour lui faire face, délicatement il pose ses mains sur ses bras, Sanzo à la tête enfouillis dans leurs creux. La touffe rousse se redresse lentement, le visage ruissellant de larmes, sans attendre Link le tire contre lui. Il ne pouvait pas imaginer la peine que cela pouvait lui faire, lui aussi se sent honteux, il s'est toujours souvenu de ses rapports, comment deux hommes peuvent-ils faire l'amour en état d'ivresse ? Il croyait pourtant que c'était impossible ! 

- Tu sais on a peut être rien fait, chuchote Link pour le rassurer
- Ouvres les yeux Link ! S'énerve presque Sanzo, on était à poil ! L'un contre l'autre ! Après une soirée bien arrosé ! Tu veux pas me dire qu'on avait simplement chaud dans la nuit c'est encore plus absurde. 

    Près à exploser Sanzo tenta de se calmer, les spasmes de ses pleures l'empêchaient presque de respirer.

- C'était ta première fois ..., conclus Link

   Sanzo acquièce et détourne le regard trop gêné pour pouvoir regarder son ami dans les yeux.

- Je suis désolé, murmure Link

   Il caresse la joue de son ami avant de se relever. Il le regarde toujours assied contre le mur , les jambes contre son corps, le visage larmoyant un visage à faire pleurer le plus insensible des hommes. Link sent une pression contre sa poitrine, la culpabilité le ronge, après tout c'est de sa faute si ils sont allés en boîte, si ils ont bu ! Il aurait dut faire plus attention. Tout est de sa faute. 

- Link ! Sanzo ? Vous êtes là ? 

   ASHLEY. Manquait plus que lui ! Link et Sanzo se regardent dans les yeux.

- Link ? La voix se fait plus proche

   Totalement paniquer Sanzo récupère quelques vêtements avant de s'enfermer dans la salle de bain, Link regarde autour de lui perdu, il prend un boxer de Sanzo et se rue sur le lit pour se mettre sous les couettes. La porte s'ouvre lentement, Ashley remarque les volets ouvert et se permet de rentrer à l'intérieur.

- Debout Link ! S'écrie joyeusement son ami

      Link continue de faire semblant de dormir. Sanzo cacher dans la salle de bain décide d'y rester pour ne pas créer de soupçon, il essuie ses larmes rapidement regarde son visage dans le miroir. Il a une tête de mort vivant, une gueule de bois en somme ! Ca passera.
      Ash s'impatiente et décide de secouer Link pour l'obliger à se réveiller, feinant le garçon qui vient de se réveiller Link gémis et s'étire pour ouvrir lentement les yeux sur Ash tout souriant. 

- T'as encore dormi avec Sanzo ? Sourit Ash
- Hum, on a un peu bu hier il a préféré avoir un oeil sur moi tu me connais quand je bois ! 

     Pas tout à fait faux après tout. 

- Ok. Bon tu viens dans le salon quand t'es prêt j'ai ammené quelqu'un avec moi, dit gravement Ash
- Je te rejoins. 
- Où est Sanzo ? Demande Ashley la main sur la poigné
- Je viens de me réveiller qu'est-ce que j'en sais ! 

     Link tu es un véritable comédien. 

- Bon grouilles ! 

   Ash finit par sortir, Link soupire de soulagement, Sanzo sort de la salle de bain débarbouillé. Link lui lance un sourire amicale des plus réconfortant, il se lève du lit et s'approche avec une lenteur calculé pour ne pas brusquer son ami déjà assez boulversé par tout ce qui se passe.

- Ecoutes Sanzo...
- Arrêtes, on en reparlera tout à l'heure...

   Les deux amis se sourit, pendant que Link passe dans sa propre chambre Sanzo sort de la sienne pour rejoindre le salon comme l'avait demandé Ash. Le coeur battant par peur qu'il découvre son secret il prend une grande insparition et se lance ! Après tout c'est pas écrit sur son front quand même ! Il n'a pas à s'inquiéter.
    
- Hé Sanzo ! Lance Ash gaiement 
- Salut, dit il froidement

      Ce "il" est aussi froid que la glace. Un vent polaire vient de pénétrer dans ses veines un vent désagréable et à la fois si ... magique. Les yeux d'un loup blanc, la peau aussi douce que la sienne, des cheveux noir comme la nuit. D'une beauté à couper le souffle, il inspirait le respect et à la fois la sécurité. Sanzo était paralysé, il avait l'impression de le connaître et pourtant c'était la première fois qu'il le voyait mais ce regard lui était familié, ce regard glacial il le connaissait. 

- Bonjour, murmure Sanzo encore sous le choc
- Bon alors c'est qui ce gars ! Arrive Link derrière Sanzo

     Un ange passe. Link s'était littéralement bloqué sur place, tétanisé le temps semble s'arrêter. Plus personne ne parle dans la pièce, Sanzo a l'impression qu'on a mit sa vie en pause il est le seul à faire des allers et retour avec ces yeux. Link est resté figé sur l'homme mystérieux, Ash regarde Link et l'invité regarde Link. Il se sent de trop. La tension monte petit à petit et ce n'est plus un vent polaire qu'il sent mais une tempête qui se prépare, la chaleur, l'aura bouillante que dégage Link semble le toucher, il en transpire presque ! Qui est cet homme ?
     Après quelques minutes passées dans le silence, Ash décide de mettre un terme au calme.

- Il est ici pour un temps indéterminé. Dit il enfin, histoire de larguer toutes les bombes d'un seul coup. Je peux comprendre que tu m'en veuille Link mais tu vas devoir résoudre tes problèmes avec le passé, si je suis parti à Paris c'était uniquement pour le rammener ici pour que tu puisses enfin faire le deuil car j'en ai marre de te voir devenir skyzo' ok ? Je ne veux aucune protestation, je ne veux pas de bagarre ici, pas de crise d'hystérie t'entends ? Et si t'es intelligent tu sera d'accord avec moi.

     Ash ne s'était jamais montré aussi sérieux de toute sa vie, il savait très bien que Link allait le frapper avant la fin de toute cette histoire il le sentait venir comme un boulet de canon avec inscrit en gros " Le dernier argument du roi ". Sanzo eut comme une révélation, ce garçon aux yeux bleu serait à l'origine des tourments de son ami, ce fameux garçon au quel Link l'associe par leur ressemble et pourtant il n'en voit aucune. Le garçon est grand, au cheveux ébènes, d'une assez grande stature, type européen plein d'assurance. Sanzo est petit, asiatique, les cheveux rouge d'un air totalement innocent. Se rendant évidement compte de la situation cocasse et des sentiments que peut ressentir Link il se sent vraiment mal ! Et leur plausible rapport de cette nuit n'arrange rien à l'affaire ! Il ne peut même pas imaginer l'état dans la quelle peut se trouver son ami. Furieux sans doute, perturbé, boulversé, mélancolique, nostalgique, peut être un peu heureux. 
    Link se décide enfin de bouger, pour toute réponse à l'idée "extraordinaire" de Ash il prend sa veste et sort de l'appartement, tout le monde le suit des yeux jusqu'à ce qu'il claque la porte avec violence qui voulait dire " je veux être seul ". L'inconnu soupire, il semble abattu les yeux rivés sur le sol un regard si triste qu'on pourrait croire qu'il va se mettre à pleurer, il se lève dans toute sa splendeur, Sanzo le détaille se demandant comment Link à put les comparer ne serai-ce qu'une seconde ! Il n'a rien avoir avec un tel apollon.

- Je me doutais de cette réaction, soupira Ash
- Estimes toi heureux, il aurait put faire pire. Répond le grand russe
- Je te présente Costentin mais il préfère qu'on l'appelle Costia, Costia voici Sanzo le garçon qui vit avec nous. 

     Costia lance un regard électrique à Sanzo qui en frissonne de peur, ce garçon ne l'aime pas il le sent comme une arme dans son dos et il comprend très bien pourquoi seulement le russe est loin de se rendre compte du temps qu'il a perdu à culpabiliser au fin fond de Paris. Link est peut être déjà guérit de lui. 

- Je vais le chercher, annonce Costia

      Sanzo s'apprétait à dire la même chose, il se sent couper dans son élan. Bizarrement il a l'impression de disparaître, il a l'impression que sa belle aventure avec ces amis prend fin. Une sensation étrange qui le repousse, une sensation de défaite. Costia lui vol sa place, orgueilleusement Sanzo sent à son tour qu'il n'aime pas du tout ce garçon qui tente de lui prendre sa nouvelle vie. Orgueuilleusement il ne veut pas que Link lui pardonne parce qu'il l'a abandonné et qu'il n'a pas le droit de revenir maintenant ! Cela dit...Ashley a peut être raison, Link avait besoin de revoir son ancien amant pour tirer un trait sur les vieilles douleurs, c'est sans doute mieux pour lui. Sanzo doit penser au bien de son ami avant son propre bien, ce n'est pas une pseudo relation de quelques semaines qui va effacé la présence de l'être que Link a le plus aimé. Sanzo ne comprend vraiment pas comment Link peut les comparer. A côtés de Costia la touffe rouge n'est rien. 
      Plus loin, au beau milieu de la rue dans sa petite veste en cuir Link perdu dans ses pensées tente de bien comprendre la situation et se persuader que ce n'est pas un rêve, que tout ceci est bien réel et que Costia est revenu. Il continue d'avancer le pas léger mais le coeur lourd, tout se mélange et tout est confu il ne sait pas si il doit être heureux ou furieux, dans tous les cas il ne peut pas dire que ses sentiments pour Costia ont disparus. A la minute où il a posé les yeux sur lui plus rien n'existait, Ash et Sanzo avaient disparut, il n'y avait qu'eux dans la piece, dans l'univers. Son coeur battait tellement vite que son cerveau ne réagissait pas, il était déconnecté ne sachant plus trop comment réagir normalement. Les sentiments se bousculent et tout est flou, le bonheur mélanger à la douleur, un cocktail trop étrange pour le décrire. Pourquoi est-il revenu ? Qu'espére-t-il ? Qu'il va tout oublier du jour au lendemain ? Qu'il va lui sauter dans les bras ? Peut être que Costia est venu pour mettre un terme à tout espoir, lui cracher au visage que c'est vraiment terminer. Link avance sans regarder où sa marche le mène, sa vie vient de basculer, d'abord il a couché avec Sanzo et maintenant Costia revient. Sanzo...son visage gêné, plus rouge qu'une tomate lui revient à l'esprit, sa bonne humeur, sa peine...Pas étonnant qu'il ai eut envie de lui, d'ailleurs il ne peut pas se mentir, il en a encore envie. 


     
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youhouuuuu !!! J'adore faire des trucs compliqués !! ^^

Bon les filles petites mauvaises nouvelles, je reprends les cours Lundi et donc je déménage malheureusement je n'aurai pas internet tout de suite ! Je l'aurai surement d'ici deux semaines ce qui n'est pas très long ! En attendant je continuerait d'écrire et je publiera toutes mes conneries lol JE VOUS AIME

Alors ?? Link va renvenir avec Costia ou pas ??? 


       
Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 14:18

                       
            Il éteint son mobile avant de gravir les marches, l'endroit empeste la cigarette la lumière du couloir ne marche pas. Il continue d'avancer dans la nuit les mains un peu tremblantes se demandant bien comment est-ce qu'il va pouvoir expliquer sa venue. Ashley arrive enfin devant la porte en bois, surement plus lourde que les portes habituelle, une poigné au centre en métal. Il observe le juda avec écrit en dessous sur un écritaux " Constantin Nicolayevich " il prendre une grande inspiration et se décide à toquer à la porte. Des bruits de pas dans l'appartement résonne jusqu'à ces oreilles, il bouche avec son doigts le juda pour ne pas que Costia le voit. Des bruits de verrous, la porte s'ouvre enfin sous le demi visage de Costia. Il n'y avait aucun doute c'était bien lui, le regard glaciale, les cheveux noir comme les plumes d'un corbeau, le visage fin et sa stature qui dépassait de loin Ashley. Costia resta un instant à regarder Ash qui ne le quittait pas des yeux, le temps qu'il réalise qu'il était bel et bien là puis il ouvrit enfin grand la porte pour laisser voir tout son être. Dans un vieux survêtement en coton, un t-shirt tout délavé et des chaussons en forme de mouton il regardait autour d'Ashley comme si il s'attendait à en voir surgir quelqu'un d'autre. Costia prenait enfin conscience que son vieil ami était devant son pallier il eut d'abord un sourire doux et nostalgique, sans un mot il invita Ash à rentrer dans son petit studio.

- Sympa ta maison, ironisa Ash en quittant sa veste
- J'ai pas tes moyens, répondit simplement Costia

            Ashley se tut. Le papier paint se décollait du mur, le faux parquet lui cuinait à chaque pas, la pièce contenait un vulgaire matelat posé à même le sol comme les futons au Japon, une mini cuisinière un peu plus loin, une table basse, contre le mur une télé avec un lecteur dvd et une immense bibliothèque tout autour. Des livres dans tous les coins, des classeurs, un petit ordinateur portable sur le matelat des feuilles volantes un peu partout sur la couette. L'appartement lui faisait froid dans le dos, il n'inspirait que tristesse, dépression, lui ici tout seul il se serait déjà pendu ! Mais Costia n'est pas comme lui, c'est un homme solitaire qui cache toutes ses émotions pour lui, il n'est pas du genre à étaler ses peines devant les autres. Il préfère avoir mal seul plutôt que de l'infliger aux autres, un grand altruiste de nature. Ou un grand malade. Costia se dirige vers la petite cuisinière où il prend appuye en attendant que Ash est finit son inspection.

- Tu veux boire quelque chose ? Bière, café, chocolat chaud ? Demanda Costia
- Chocolat chaud. Dit Ash en continuant de regarder autour de lui

         Pendant que Costia préparait leurs chocolat chaud, Ash parti s'asseoire sur le lit, il poussa un peu les feuilles regardant le plafond. Fissuré bien sûre. Il soupira, comment peut on vivre dans des conditions pareil ? Il faut vraiment du courage !

- On est pas tous né avec une cuillère en platine dans les fesse Ashley alors je suis très content de pouvoir avoir au moins un toit sur la tête, dit Costia en donna la tasse à son ami
- Il y a des limites. Répondit Ash

         Dans un silence pesant il buvèrent leur chocolat chaud.

- Et sinon ta fac ça va ? Demanda Ash
- Je m'en sors.
- Il fallut que tu viennes jusqu'à Paris pour faire des études de philo ?
- C'est la meilleure école du monde en ce qui concerne la philosophie, on a ici des ouvrages originel !
- Hum.

         Ashley avala une autre gorger de son chocolat bouillant tout en regardant Costia dans les yeux qui semblait s'agacer, cette petite ride entre ses yeux marquaient sa colère.

- J'ai toujours cru que tu étais un grand altruiste. En fait t'es plus égoïste que moi, sourit Ash
- Pardon ? S'offusquait Costia

      Comment Ash pouvait lui dire ça ? Lui qui a toujours tout fait pour les autres ! Lui qui a toujours voulu épargner les autres ! Comment pouvait il lui dire ça maintenant ! Pour une fois qu'il veut enfin s'occuper de lui on le repproche d'être égoïste ! Pour une fois qu'il pense à son avenir à sa passion on lui repproche !! Comment peut il lui dire ça !

- Où tu veux en venir Ash ? Tu m'accuses de quoi ? De penser à mon future ?
- Je t'accuse d'avoir fait un choix qui à briser celui que tu aimais le plus...
- C'est parce que je l'aime que j'ai préféré le quitter !
- Nan Costia ! Si tu l'aimais vraiment tu ne serai pas venu jusqu'ici ! Si tu l'aimais vraiment tu aurais fait une fac de philosophie au Japon pour rester au près de lui ! Si tu l'aimais vraiment tu serai aller le voir quand il a fallit mourir !! Si tu l'aimais vraiment tu aurai prit des nouvelles ! Si tu l'aimais vraiment Costia...je t'aurai trouvé dans le même état que lui actuellement...Et tout ce que je vois c'est que tu t'en sors bien. Que tu es heureux de faire ta putin d'école.

      Le coeur plein de rancune Ash posa avec brurtalité la tasse sur la table basse manquant de la brisé, il attrappa sa veste au vol.

- Qu'est-ce que tu espérais ? Dit Costia d'une voix faible, que tu me trouves en larme sur mon lit à implorer le seigneur de me tuer ? Tu espérais peut être me trouver au bord du suicide ... Crois moi Ash je le suis, plus brisé que jamais ! J'essaye de faire quelque chose de ma vie mais je sais que jamais je ne pourrais à nouveau rêver à ses côtés. Si tu savais le nombre d'heures que j'ai passé à m'injurier ! J'ai voulus deux fois revenir pour l'enlever et l'emmener avec moi ! Par deux fois j'ai acheté un foutu billet d'avion et abandonner à la dernière minute par honte ! HONTE ! J'ai honte Ash mais j'y peux rien ... J'ai brisé son coeur et le mien par la même occasion. Que veux tu que je fasse maintenant ? Il ne me reste plus rien...Juste cette putin d'école comme tu dis. Je pourrai pas revenir au près de lui en risquant de me faire jeter !  Je peux pas risquer de perdre la seule chose qui me reste car je peux t'assurer que la prochaine fois que tu viendra je me serai vraiment pendu. 

         Le visage ravagé par la douleur, le poing serré sur son coeur Costia tente de retenir ses larmes douloureuses qui semblent lui lacéré les yeux, il pose sa tasse à son tour et tourne le dos à son ami serrant les dents aussi fort que possible. Si il avait eut le courage il y serai aller, si il avait eut le courage de se pardonner le mal qu'il a fait à Link il serait aller le chercher, il l'aurait supplié de revenir mais tout est cassé. Il ne reste plus rien d'eux, c'est trop douloureux et trop graver en eux pour l'oublier jamais il n'arrivera à se pardonner ce qu'il a fait... Mentir, abandonner, partir...Il n'arrivera jamais à se pardonner de l'avoir fait pleurer, de l'avoir poussé dans le gouffre. Pourtant son coeur lui hurle, de toute son âme il entend sa voix lui hurler d'y aller, d'une voix brisé par les pleures il entend cette voix tous les jours l'insulter ! Le supplier d'aller le retrouver car sinon...sinon il ne tiendra pas. Ashley ne s'en rend pas compte, il ne sait pas ce qu'à connu Costia, personne ne sait ce qu'il a ressentit, personne ne sait ce qu'on ressent lorsqu'on a perdu la chose à laquelle on tenait la plus par sa faute, personne ne sait ce que c'est que d'aimer, d'avoir honte d'aimer encore. Il mériterait qu'on le punisse, il mériterait de se faire shooter par une voiture ! Il mériterait le mépris de Link, il mériterait de voir Link heureux en sachant que lui ne le sera jamais.

- Si je suis venu Costia...c'était pour t'emmener avec moi. Te montrer à quel point il devient fou sans toi, je te jure c'est assez effrayant à voir et crois moi si je pouvais faire autrement je ne serai pas venu te voir parce que pour moi t'es la pire des merdes ! Et j'en ai rien à foutre de tes regrets t'avais beau être mon meilleur ami je te reconnais plus. Le Costia que je connaissais n'aurait jamais abandonner l'amour de sa vie, il n'aurait jamais menti à Link sous pretexte que c'est mieux pour lui, il ne serait jamais partie sans prendre des nouvelles tous les jours de celui qu'il aime. Le Costia que je connais n'aurait même pas imaginer le quitter un jour. 
- Je ne peux pas venir avec toi, murmura Costia un point dans la gorge
- Il commence à t'oublier tu sais, mais c'est l'étape la plus dure, il te voit sans cesse autour de lui et ça lui fait perdre la tête. Je ne suis pas venu pour te dire qu'il ne peut pas vivre sans toi car c'est faux ! Il retrouve le sourire depuis des mois grâce à un garçon. 

        Costia eut imméditament mal au coeur, la jalousie le rongea comme lorsque Link se rapprochait de Ash. Il fronça les sourcils. Link allait l'oublier. 

- Je suis venu te donner une chance. En souvenir du bon vieux temps alors tu dois faire un choix, soit tu quittes ton école de merde et tente de le récupérer tant qu'il est encore temps. Soit...tu disparaîs à jamais de sa vie ! Et quand je dis ça je dis pour toujours, pas de retour en arrière possible, tu le laisses vivre sa vie, abandonne tout espoir d'être avec lui même après tes études. Tu l'abandonne pour toujours, comme si il n'existait plus. Je refuse de le voir se tuer à petit feu pour toi.

      Le choix était douloureux il devait avouer que tout ceci avait trop trainé. Si Link n'arrivait pas à l'oublier c'est parce qu'il garde espoir que Costia revienne un jour, Ashley est venu demander à Costia ce qu'il décide aujourd'hui et aucun autre jour. Les cartes sont joués. Mérite-t-il de venir gâcher le bonheur de Link par égoïsme ? Il l'a déjà fait une fois, il ne recommencera pas. La question ne se posa même pas, Costia eut un sourire tendre regardant un point dans le vide, un sourire si parfait que Ash en eut mal au coeur, il avait l'impression de voir Link. Aucun doute, ils s'aiment autant l'un que l'autre. Costia releva la tête, les yeux larmoyant.

- Il a trouvé un garçon tu dis. Alors je suis heureux, je ne veux pas gâcher ses chances d'oublier et d'être heureux, je te jure que j'aimerai revenir de tout mon coeur j'aimerai revenir et le prendre dans mes bras mais si il m'oublie grâce à un autre alors je laisse la place. Je n'ai pas le droit de venir le briser à nouveau, je n'ai pas le droit de mettre une réserve sur lui sous prétexte que je l'aime. Si il peut être heureux avec son ami alors je ne veux pas m'interposer. Désolé de te décevoir Ashley, tu n'auras pas fait tout chemin pour rien mais je ne viendrai pas pour le voler. Je te promet de m'effacer.

       Bonne réponse. Ash eut un sourire de victoire, il recula en arrière, son Costia l'air têtu et mature était de retour, le même regard amoureux en secret. Il s'approcha de son ami et le prit dans ses bras sans aucune gêne. Costia étonné d'avoir ne serai ce qu'un peu d'affection de la part de Ash ne le repoussa pas, il entoura ses épaules de sa propre étreinte, c'était bon de revoir ses amis et de sentir leur présence, c'était tellement bon. 

- Bravo Costia je suis fier de toi. Prépares tes affaires je t'emmène aux States !! 
- Quoi ? Non j'a...
- J'en ai rien à branler de ce que tu as dis ! Tu m'as prouvé que tu étais digne de lui, tu l'aimes encore éperdument et puis qui ne tente rien n'a rien ! Si tu revois Link et que tu lui dis toute la vérité ça pourra l'aider à faire le deuil et peut être reprendre avec toi ou un autre. En tout cas ça ne pourra que faire du bien à chacun d'entre vous.

- Mais je...

- Roh Tais toi pour une fois ! Vie un peu ! T'en a pas marre d'avoir une vie programmé ! Les imprévus c'est ça qui fait que c'est bon de vivre ! Sourit Ash

 

        Pour la première fois depuis des mois Costia riait, il riait de bon coeur, pour la première fois depuis des mois il se sentait à nouveau revivre et c'est comme si un rayon de soleil avait traversé son petit studio en ruine. Ashley avait raison, il lui avait ouvert les yeux, que faisait il encore ici ? Il était venu pour se construire un future et il était tombé dans une vie si morne et si morose qu'il en crevait, sa place n'était pas à Paris, sa place était au près de Link. Il le récupérait ! Il se promet d'essayer de tout son être de récupérer l'amour de sa vie. 

        Ash attaqua son armoire et sortie des valises, il fallait partir au plus vite pas besoin de s'attarder ici, Costia eut à nouveau un rire enfantin et jeta ses habits en boules dans les valises, il ne gardait rien, juste ces livres et son ordinateur, il laissait tout le reste. Tant pis pour toutes ses affaires superficiel, il offra tout volontier à la propriétaire qui était triste de voir partir le locataire qu'elle aimait le plus. Il s'excusa de ne pas l'aider à enlever les affaires, d'un sourire amicale elle lui assurait que tout se passerait bien mais il devait continuer à payer le studio jusqu'à la fin du bail, ce qui revenait à trois mois de loyer. Ash sorti une poigné d'argent de son porte feuille et le tendit la dame.

- Ce sont des dollars mais vous devriez bien vous en sortir avec ça ! Dit Ash
- Qu'est-ce qu'il dit ? Demanda la propriétaire en français
- Il dit que vous n'avez qu'à les convertir à sa couvrira la somme que je vous dois.
- Ooh ! Thank yOu ! Repondit la vieille dame
- Au revoir ! Cria Costia en se faisant tiré par son ami

         Il dévalèrent les escaliers plus vite que flashgordon, Costia appela un taxi pour le conduire à la fac il devait se désinscrire mais il était peut être un peu tôt, il n'était que trois heures du matin. Et là vous vous demandez tous comment une petite dame très âgé pouvait veillé jusqu'à trois heures du matin c'est ce que se demandait Costia. Enfin bref ! Il écrira une lettre et si il doit obligatoirement revenir pour signé des papiers il se débrouillera car Ash ne semble pas avoir envie de rester ici quelques heures de plus.

- Jusqu'à huit heures seulement Ash ! Imagine que j'ai des papiers à remplir je vais pas refaire le chemin réfléchis un peu ! 
- On s'en fou Costia arrête d'être aussi terre à terre ça te plait pas de tout quitter sur un coup de tête et de partir à l'aventure ! 
- Pas vraiment, dit Costia en soupirant
- T'as toujours été trop prévenant faut te lâcher.

     Ash acheta les billets d'avion et ils attendirent leur vol qui arriverait à quatre heures, l'aéroport était plein même à trois heures du matin ce qui n'était pas le moins du monde les deux amis, Paris était le ville la plus touristique du monde, les voyages d'affaires, les meilleurs amis qui viennent chercher des imbéciles. Ca arrive souvent ! 

- Bon alors tu dors chez moi j'ai encore une chambre de libre mais je te préviens le garçon que Link apprécie habite aussi avec nous, il s'appelle Sanzo c'est un asiatique assez étrange. En fait il te ressemble dans sa façon de cacher ses émotions mais il est vraiment craquant parce qu'il panique pour un rien ! Tu vas rire il est vraiment maladroit c'est un vrai poisseux c'est hilarant ! Link a un peu craqué pour lui à cause de ça je crois. Quand on le voit on a envie de le protéger.
- Je sens que je vais pas avoir envie de le protéger, repondit aussi tôt Costia
- Je suis sûre que tu vas l'adorer toi aussi, sourit Ash, à moi aussi il me fait du bien.

         Costia écarquilla les yeux d'étonnement, jamais Ash n'avait montré un quelconque sentiment d'amour envers une autre personne que Link et encore ! C'était vraiment discret. Il n'a jamais sut vraiment aimer, ca ne lui arrive pas souvent de tomber amoureux pour ainsi dire jamais. Ce qui était la tâche sombre de son histoire parce que Ashley pouvait sourire, il pouvait acheter tout ce qu'il voulait, il ne semblait pas vraiment toucher par l'absence de ses parents mais par le manque d'amour oui. C'était un homme qui ne trouvait pas l'amour, peut on être heureux sans connaître l'amour ?

- Quand il est là on ne pense plus à ses problèmes, on respire mieux à ses côtés. Je suis sûre que tu vas l'adorer parce que t'as un instinct paternel très marqué Costia.
- Ca n'empêche pas que je vais plus avoir envie de lui arraché la tête, répondit Costia

         Ashley eut un rire doux. La suite promettait d'être original espérons qu'elle ne soit pas trop triste.


 

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Mardi 8 septembre 2 08 /09 /Sep 16:03

               
            Une heure et demi. Tout le monde dans la grande salle fixait sa montre et commençait à s'inquiéter sur la non apparition de la mariée, dans son coin totalement épuisé, la tête contre le mur se demandant pourquoi est-ce qu'il a accepté de venir ici aujourd'hui ? De son côté Link continuait de fumé sa cinquième cigarette en une demi heure, son paquet était bientôt vide, il jeta la cendre dans le pot de la plante verte en plastique et tira une nouvelle fois sur sa nicotine. La fumée qu'il recrachait ondulait dans les airs si sensuellement qu'il se perdait dans les courbes n'écoutant plus rien autour pas même la musique de la marche nuptial qui jouait dans un fond de brouhaha. Le volume des voix s'éteignait progressivement, la tape de Sanzo sur l'épaule le réveilla aussi tôt, il se redressa d'un air boudeur. Il aurait aimé dormir un peu sur son banc.
           Elle portait une robe de satin, des dentelles d'une couleur crème et des roses rouges dans les mains, une longue traine porter par deux petits bambins d'à peine cinq ans, le maire était au bout attendant que les jeunes mariés s'approchent de la table. Tout ceci n'avait rien d'un mariage qu'on voit comme dans les films, la table était pleine de papier à signer. Adam attendait à côté du maire, le coeur à vive allure, la gorge sèche, les sueurs froides, il devenait de plus en plus blanc et n'arrivait même pas à sourire en voyant sa sirène.

- Mi-femme mi thon, tu m'avais pas dit qu'il avait des goût de chiotte ! Disait Link en écrasant sa cigarette

        Pour toute réponse Sanzo gardait le silence, il n'arrivait pas à quitter des yeux la jeune mariée, elle semblait s'illuminé à chaque pas qu'elle faisait, d'une beauté totalement superficielle certes mais d'une grande beauté tout de même. Adam commençait à s'agiter à mesure qu'elle arrivait jusqu'à lui se balançant un peu sur ses pieds, se triturant les doigts il afficha un grand sourire alors qu'elle relevait la tête dans sa direction. Ca y est il ne peut plus faire marche arrière. 

- C'est là que ça devient drôle, murmura Link

       Qu'avait il derrière la tête ? Sanzo donnerai n'importe quoi pour savoir ce qui mijotait Link, il détestait ne pas être maître de son destin et il avait l'impression d'être un véritable aveugle devant la perspicacité de Link. Adam souleva le voile de la mariée, les flash fusèrent dans la salle, quelque journalistes ont put rentré avec accord des deux mariés, le maire ouvrit donc la cérémonie. Le silence religieux dans la salle angoissait Sanzo qui se sentait de trop, à chaque mot, chaque engagement que nommait le maire son coeur se déchirait, il regarda fixement son ancien amant son unique amour. Il ne pouvait le quitté des yeux, ses beaux cheveux blond qu'il ne peut plus toucher, ses yeux qu'ils ne pourra plus regarder longuement et ses lèvres qu'il n'aura plus jamais le droit d'embrasser. C'était finit, définitivement terminer, il n'avait plus aucune chance toute cette histoire d'amour qu'il espérait un jour renaître de ses cendres vient de s'envoler dans une douleur horrible. Link regardait maintenant son ami qui sombrait, c'était dur rien que de le voir dans cet état il en avait mal lui aussi, ce n'était que son reflet, son propre reflet qu'il voyait à la place du jeune homme. Une larme timide dévala la joue de Sanzo, ses yeux noyer dans l'eau salé. Link essuya avec son indexe cette unique petite larme qui se mourrait sur ses joues rosés. Sanzo eut un petit sursaut, étonné et gêné il essuya activement son visage humide avec sa manche. Tant pis pour sa chemise. 
      Il devait rester, Sanzo devait rester jusqu'au bout pour l'oublier, il devait graver dans son coeur ces mots, il devait définitivement l'oublier, perdre tout espoir. Il regarda une dernière fois l'homme qu'il aime dans un regard plein d'amour, un mince espoir l'animait encore, l'espoir que Adam dise "non" alors que toute la salle attendait que le marié prononce la fameuse phrase Sanzo restait suspendu à ses lèvres.
     Adam regarda sa femme puis il croisa le regard de Sanzo, une balle avait traversé son coeur, les magnifiques moment qu'ils avaient passés ensemble, les épreuves, les baisers, les rires. Il détourna le regard avec douleur. C'était finit tout ça.

- Je le veux, dit il faiblement

      Il eut comme un soulagement générale, un soulagement muet mais toute la salle sentait la tension redescendre, contrairement à Link qui n'avait pas espéré ça, il aurait pensé que Adam l'esprit confus dans ses sentiments auraient dit non. Il regarda aussi tôt son ami qui avait à nouveau disparut. Merde ! Où est-il passé ? Plus loin vers la sortie Sanzo recupéra sa veste sur son banc et courrait vers la sortie sans que personne ne le remarque, personne sauf Adam.

- Sanzo ! Attends ! Criait Link en arrivant dehors

     Il n'était pas devant l'entrée de la marie, heureusement que Sanzo avait pensé à sortir par derrière, si il était sortie devant, les journalistes se seraient posés des questions eux qui attendaient comme des vautoures l'arriver des deux célébrités. Une fois dehors, au milieu d'une rue de New York, bruyante, Sanzo laissa éclaté sa douleur, il sanglotait comme un enfant pleurait à s'en étouffer, le dos secouer de spasme assied sur les marches en pierre. Link regardait le corps de son ami secouer par les pleures violent, il s'approchait lentement le visage grave. Il détestait voir quelqu'un pleurer, il détestait se trouver à la place de celui qui console car comme toujours Link ne sait pas quoi dire, il ne sait pas quoi faire, ne connait pas les mots miracles. Il se contente de le prendre dans ses bras et de le laisser pleurer contre son torse étouffant ses sanglots. Après une séance de pleures, de "Pourquoi", de poings frappant le torse de Link dans la douleur de l'impuissance, de l'indifférence et aussi de l'échec. Ils décidèrent d'aller manger à l'extérieur, Link invitait pendant que le moribond qu'était Sanzo ne disait plus un mot. De petits yeux rouges, des reniflements à répétition, Link avait l'impression d'être avec son petit frère à qui on avait piqué un ballon. A cette image il eut un petit rire qui vexa aussi tôt Sanzo, se moquait il de lui ? Parce que comme toujours il était ridicule à pleurer comme une fille ? La veste posé à peine sur les épaules il croisa les bras boudeur, il suivait Link. La nuit était tombé sur New York mais les rues étaient loin d'être sombre, Link et Sanzo se sont arrêtés dans un petit restaurant asiatique. Sanzo continuait de faire la gueule ce qui faisait encore plus rire Link.

- T'es nul Sanzo ! Arrêtes de faire cette tête tu sais bien que je rigole au contraire t'es mignon quand tu boude.

      Sanzo sentit ses joues s'empourprées il décroisa les bras mais gardait les sourcils froncés, la serveuse apporta leur plat. La fumée qui se dégageait du bol de ramen réchauffait le visage de Sanzo. Il eut un petit sourire nostalgique.

- Le Japon me manque, dit il en prenant ses baguettes en plastique
- A moi aussi, sourit Link

     Les bouches tout le temps pleine, le repas se déroulait dans le silence, ils se regardèrent de temps en temps comme pour se dire " c'est bon hein ?". Les joues rondes comme un hammster Sanzo avait même failli tout recracher en remarquant que Link avait un bout de nouille sur le coin de la lèvre. Link regarda son ami d'un air inquiet comme si celui ci devenait fou, il continuait de fumée sa cigarette pendant que Sanzo se bidonnait.

- Je peux savoir ce qui te fais rire ? Demanda Link agacé
- T'as une, Sanzo avala ce qu'il avait dans la bouche, t'as une nouille sur le coin de la lèvre.

       Il se pencha sur la table pour enlever le petit bout de nouille à Link, celui ci était paralysé, les yeux écarquillés, le visage de Sanzo était si proche, il se surprenait à le détailler, une machoire fine, des oreilles enfantines, une peau limpide et pure, une bouche douce et des lèvres rosés séduisantes. Des petites focettes craquantes, des cils long, des yeux sombres. Link déglutit.

- Voilà, dit Sanzo fier de lui
- Merci, murmura Link encore sous le choc

     Il secoua la tête tout en reprenant sa cigarette, Sanzo était son ami pas son amant, ça fait trop longtemps qu'il est seul le voilà qu'il flash sur des amis, il manquerait plus qu'il en tombe amoureux et lui fasse l'amour ! Il manquerait plus que la tout de suite il se penche sur lui pour lui voler un baiser tendre...un baiser...juste un baiser. Link se perdait dans ses pensées à cette idée, des images plus sexy et plus excitante que jamais lui traversait l'esprit, la bouche légèrement entrouverte il commençait à manquer de souffle, son coeur battait vite, beaucoup trop vite !
    Il secoua à nouveau sa tête et écrasa sa cigarette nerveusement dans le cendrier, soudainement il sentit un douleur en dessous de la ceinture. Non...Merde ! Link se redressa brusquement, la serveuse qui servait derrière lui laissa tomber son plateau, Sanzo sursauta, Link se précipitait dans les toilettes sans une excuse. Putin de bordel !! Putin de bordel !! Link se pencha sur le lavabo furieux, il donna un coup dans la porte avant de regarder son reflet dans le miroir comme si il se parlait à lui même.

- Je bande bordel, grinça-t-il

    Il s'enferma dans le cabinet.
    Sanzo commençait à s'inquiéter, Link était parti comme une furie vers les toilettes, il s'était redressé si rapidement qu'il avait bousculer la serveuse derrière lui, tout était cassé par terre, il lui avait fait vraiment peur ! Il a vu un fantôme ou quoi ? Sanzo se pressa d'aider la serveuse qui s'excusait au près de ses clients, elle partie chercher un balait et pendant ce temps Sanzo parti voir ce que devenait son ami. Il était peut être malade ? Il avait sans doute une envie furieuse de vomir ?

- Link tu es là ? Sanzo rentra dans les toilettes

     Link tira la chasse et sortie des toilettes encore trop énervé pour sourire à Sanzo. Il se leva les mains sans prêter attention au graçon.

- Tu vas bien ? Demanda Sanzo inquiet
- Très bien, dit méchamment Link en tirant sur les serviettes en papier
- On dirait pas, fronça les sourcils Sanzo
- Ca va très bien je te dis ! Link parti jeter les papiers dans la poubelle

     Agacé Sanzo empêcha Link de sortir en lui barrant la route, il ne laisserai pas sortir son ami tant qu'il ne lui aura pas dit ce qui ce passe.

- Qu'est-ce que tu as ? J'ai fais quelque chose de mal ? Si j'ai fais quelque chose qui tu n'as pas aimé tu dois me le dire ! S'emporta le garçon au cheveux de feu
- Pousses toi Sanzo, grinça Link
- Link ! 
- Pousses toi ! Cria Link
- C'est comme ça que tu comptes resoudre tes problèmes ? En gueulant ? 
- J'ai aucun problème Sanzo, soupira Link
- Pourquoi tu te met dans un état pareil alors ? Demanda plus tendrement Sanzo

       A nouveau Link sentit son coeur battre à vive allure, c'était quoi ce numéro ? Pourquoi est-ce qu'il lui faisait les yeux du chat dans Shrek ? A nouveau Sanzo disparaît, Costia...

- Pousses toi Sanzo s'il te plaît...
- Dis moi merde ! S'enerva Sanzo

      Link passa sa main sur son visage, il devenait fou voilà qu'il entendait sa voix maintenant.

- Tu lui ressembles...
- Quoi ? 
- Costia. Mon...ex. Tu lui ressembles vraiment beaucoup.

      Sanzo restait muet, il ne comprenait pas vraiment ce que disait Link, ça n'expliquait pas son comportement ! 

- T'as façon d'être, t'as façon de me réprimandé et ton sourire, puis ta fragilité, vous vous ressemblez trop ! Et ça me perturbe tu vois. 
- En effet tu es perturbé mais ça explique pas ton comportement.

       Comment lui dire sans le choqué ? Link commençait à avoir mal à la tête, c'était assez gênant ce qui lui arrivait.

- Comment dire..., il eut un petit rire nerveux s'agitant un peu sur place, je réagis à votre ressemblance...je réagis physiquement...

       Oh merde. Ca pour une surprise c'est une surprise ! Sanzo comprenait enfin ce que voulait dire Link, il un petit sourire amusé presque moqueur mais il se retint, devait il rire ou pleurer ? Après tout Link voyait son Costia à travers lui il devait peut être se sentir un peu vexer. Finalement il opta pour le fou rire ! Il explosa sans gêne alors que Link soupira d'agacement, il détestait par dessus tout être ridicule et poussa Sanzo vraiment mais vraiment en colère. Il traversa le restaurant après avoir payé sans attendre Sanzo qui le suivait encore mort de rire. A pleine gorge il continuait de rire alors que Link tentait de mettre une certaine distance entre eux, il y a une limite quand même à l'humiliation.

- Bah faut croire que non..., murmura Link
- Roh mais attend Link ! 
- Ta gueule ! 
- Link ! Ne sois pas si suceptible ! Riait Sanzo
- Et c'est toi qui dis ça ! 

- Rooh Link !

- Casses toi !

      Sanzo riait à nouveau et couru pour ratrapper son ami, il cessa de rire et posa une main amicale sur son épaule.


- Comprends moi ! Imagine que ça soit moi qui te dise ça ! Tu n'en aurai fait pas moins...
- Nan à ta place que je t'aurai culbuté sur place, sourit sournoisement Link
- C'est ça ! 

      Sanzo et Link continuèrent leur route jusqu'à une boîte très frenquenté du centre, la soirée était déjà bien entamée alors autant faire la fête. Sans Adam, sans Costia. 
   

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Alors notre Link n'est-il pas un peu menteur avec lui même ?
HAHA
Le prochain chapitre de WSH portera sur Costia et Ash =) Bisous

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 14:29
            

           Déjà énervé par sa cravate Link commença à desserrer le noeud, le maire n'avait pas encore commencer son " discours " et ça faisait déjà plus d'une heure qu'ils étaient tous là à attendre la mariée et son bon vouloir. S'ennuyant de plus en plus il s'attardait sur la décoration de l'hôtel de ville, il tombe bien bas. Il se souvint soudainement qu'il n'était pas censé être seul à ce mariage, il chercha du regard son cavalier, où a bien put passer cette tête de tomate ? Il chercha Sanzo du regard mais avec le monde qu'il y avait il était difficile de distinguer quelqu'un, cependant Sanzo ne passait pas inaperçu d'une part par sa beauté qui faisait parler la "comunauté des culs coincés ou trop décoincés " ( nan pas de milieu ! ) mais surtout grâce à sa touf rouge qui n'était vraiment pas commune dans cette salle du moins. 
                 Sanzo était pourtant censé avoir vingt deux ans, ce qui signifiait qu'on avait un peu plus de dix ans d'âge mental nan ? Pourtant c'était bien lui qui jouait à cache-cache pour éviter à tout prit les mariés et surtout LE marié, c'était ridicule certes, déplorable sûrement, pathétique, stupide, totalement humiliant mais c'était mieux que de rougir de honte face à son photographe qui serait trop heureux de le voir aussi déprimé. Il soupira derrière sa grande plante verte dans la salle, c'était vraiment ridicule, il avait honte, se cacher ainsi comme un criminel alors qu'il n'avait rien fait. C'était à Adam de se cacher pour avoir osé inviter son ex petit ami à son mariage, comment peut on être aussi naïf ? (ou cruel ) Il espéra simplement que toute cette mascarade se fasse vite que comme lorsqu'on enlève un pansement, on ferme les yeux et on espère seulement que le sparadra ne soit pas glué sur la peau. On espère que ça aille vite ! Très vite ! Tellement vite que lorsqu'on ouvre les yeux, tout est déjà finit. Il espère même en rigoler un jour.

- Mouais...c'est pas prêt d'arriver, murmura Sanzo pour lui même
- Elle est artificielle, dit une voix grave derrière lui
- Pardon ?

              Mon Dieu un homme l'avait remarqué ! Il avait remarqué qu'il se cachait derrière sa plante verte en plastique, l'homme d'âge mûre avait un sourire charmant mais moqueur, Sanzo sentit immédiatement son visage ne faire qu'un avec ses cheveux, il se redressa l'air de rien tentant de nier l'évidence. Quel abruti ! Mais quel abruti !

- Alors de qui vous cachez vous ? D'une dame un peu trop collante ? Demanda l'homme d'un air amusé

          Sanzo sourit à sa plaisanterie, si seulement il savait il n'en rirait pas.

- Vous semblez gêner ? Vous êtes un ami de Adam ?
- En quelque sorte, sourit Sanzo

        L'homme attrappa deux verres de champagne au vol. Sanzo n'avait même pas remarquer les serveurs qui apportaient des rafraîchissement, c'était vraiment un mariage particulier. Pour ne pas dire étrange.

- Comment vous appelez vous ? Demanda l'homme en tendant un verre

        Sa stature très carré impressionait Sanzo, lui qui n'avait que la peau sur les os trouvait l'homme en très bonne forme à la quarantaine et avec un certain charme qui plus est ! Un bouc discipliné, des lunettes rectangles mais élégantes, une présence assez subtile mais chaleureuse des yeux très clair qui contrastaient avec sa peau halée, des cheveux d'un blond cendré très bien coiffé. Sans doute un homme d'affaire. 

- Jeune homme ? Tout va bien ? S'inquiéta l'homme qui voyait que son interlocuteur restait muet
- Euh oui ! Revint à la surface Sanzo
- Alors ? Sourit l'homme
- Alors quoi ? Dit Sanzo d'un air totalement niais

          L'homme à la carrure de rugbyman eut un léger rire, reposa son verre vide sur un plateau qui passait, il mit ses mains dans ses poches avant de reprendre.

- Votre nom, dit il 
- Ah ! Sanzo, Sanzo Urashima.

        Voilà qu'il était à nouveau ridicule devant l'homme de prestige, quel traque ! Ca devenait une habitude chez lui.

- Sanzo ! Prénom orginal ! Votre mère avait beaucoup d'imagination, se moqua gentillement l'homme
- Non c'est la stupide créa' qui aime pas les prénoms courant ! ( :D )
- Ah très bien ! En tout cas Adam ne m'a jamais parlé de vous ce qui ne m'étonne pas !
- Vous n'êtes pas très proche, dit il
- Non on a toujours été distant l'un avec l'autre, sans doute à cause de mon travail je ne le vois pas tellement en dehors. Pour ainsi dire il ne m'aime pas vraiment, sourit tristement l'homme 
- Excusez moi mais alors pourquoi vous a-t-il invité ? Demanda Sanzo intrigué
- Ah que suis je bête ! Je ne me suis pas présenté, Noah, Noah Bewalt. Je suis le père de Adam.

               Sanzo racracha tout son champagne sur le beau costume de son interlocuteur charmant qui s'avérait être le père de son ancien amant. 

- Je suis désolé ! Pardon pardon ! Excusez moi, son visage entier fusionnait avec ses cheveux 

             Paniqué, Sanzo s'agita dans tous les sens pour trouver des serviettes, des chiffons, il ne trouva rien, ne sachant pas vraiment quoi faire il eut un geste désespéré, il a arraché une feuille de la plante artificielle et aida Monsieur Bewalt à nettoyer son visage.

- Je sais pas ce qui m'a pris, je suis désolé vraiment ! Oh mon dieu votre beau costume ! Je suis désolé ! Je vous payerai le pressing, je payerais tout ! Je suis vraiment désolé je ne voulais pas ... Oh mon dieu !! Pardon j'ai été ... Oh je suis désolé je ne sais plus quoi dire c'est affreux je m'en veux, je suis sûre que vous êtes en colère... Oh
- Sanzo calmez vous ce n'est...
- Je vais vous passez ma veste ! Hein ! Oh non elle ne vous ira pas...
- Ce n'est rien Sa..
- Je sais ! Je vais aller vous acheter un autre costume rapidement ! Vous avez encore le temps ! Enfin j'espère...Oh je suis vraiment une catastrophe ! Culpabilisa Sanzo
- SANZO ! S'écria l'homme

            Sanzo sursauta, sa voix grave ressemblait à celle d'un ours enragé quand il criait, il était terrorisé comme un enfant n'osait plus faire un seul geste face l'homme qui se calma à son tour. D'un seul coup le visage de Noah s'adoucie, il eut un semblant de petit rire puis se fut le fou rire, il ne s'arrêtait plus, presque comme un enfant il tapait du pied et riait à s'en étouffer. A son tour le jeune Sanzo se sentait à nouveau en sécurité et se redressa. 

- Haha ! Je ne jamais vu..haha ! Un garçon haha ! Aussi drôle que vous !! Haha ! Haha ! 
- Content que ça vous fasse rire, s'inquit Sanzo qui se demandait si l'ours allait ressurgir
- Ne faites pas cette tête haha..., Noah Bewalt retira ses lunettes pour essuyer ses yeux, je me fiche de ce costume, j'en ai un autre dans ma voiture en cas d'imprévu pas de panique. 

             Noah Bewalt posa une main amicale sur l'épaule de Sanzo avant de partir dans un autre rire sonor, Sanzo pouffa un peu et se retint aussi tôt, il ne devait pas oublier pourquoi il était là. Link lui avait dit lui même, Adam allait regretter. D'ailleurs il est passé où ce Link ? En tout cas il ne devait pas être loin, connaissant Link soit il est dehors pour fumer soit il fume carrement à l'intérieur interdit ou pas, ce qui ne l'étonnerai pas il obta donc pour une recherche à l'intérieur. Il se faufila facilement entre les invités qui papotaient, il n'écoutait même ce qu'ils disaient se concentrant sur sa recherche, après tout son ami devait être là pour lui tenir le bras ! Mais où est-il ce grincheux ?! 

- Elle a juste un peu le traque faut pas s'inquiéter, disait une voix famillière

           Sanzo s'arrêta net, il regardait autour de lui, Adam était là beau comme un dieu, il parlait avec quelques invités le visage tourmentés il fronçait les sourcils en regardant vers la porte d'entrée.

- Ca tout de même une heure qu'on attend ! Je vais la chercher, dit un vieil en homme en partant mais Adam le retint par le bras
- Arrêtes ça ne sert à rien. Je te dis qu'elle descendera ! 
- Je lui laisse dix minutes après c'est moi qui vais la chercher.

         Adam soupira et croisa les bras, Sanzo tenta de faire demi-tour rapidement avant qu'il ne le voit. Malheureusement il se cogna contre un corps pas inconnu, le parfum lui disait quelque chose, "allure" de chanel ? 

- Tu veux savoir ca fait combien de temps que je te cherche ! s'écria Link la clope au bec
- Chut ! 
- Ne me dit pas chut Sanzo !
- Mais arrêtes il est là ! Chuchota Sanzo
- Qui "il" ?
- Mais ! Sanzo donna une tape sur la tête de Link, t'es con où tu le fais expret ! Adam bien sûre ! 
- Ah !! Un grand blond, aux yeux bleus avec un costume blanc et une chemise en soie, une cravate rouge et des chaussures laqués ? 
- Comment tu sais tout ça ? Demanda Sanzo incrédule
- Parce qu'il te matte le cul depuis tout à l'heure.
             Sanzo se retourna immédiatement.

- Question discrétion t'es le roi Sanzo, soupira Link 

           Dans sa nonchalence légendaire il recracha la fumée avant d'écraser sa cigarette et affiché un sourire immense. Il s'approcha du dit Adam qui restait stoïque. Sanzo sentit son coeur s'emballer, il n'allait tout de même pas oser !! 

- Bonjour ! Je suppose que vous êtes le marié, Sanzo m'a ENORMEMENT parlé de vous, sourit Link en serrant la main de Adam, je me présente Link Hiroki un ami.
- Enchanté, souffla Adam

          Sanzo était désespéré, il se serait bien suicidé avec la plante en plastique. Il s'approcha à pas très lent ne voulant pas être associé avec Link, c'était sûre maintenant cette journée promettait d'être trèèèèèèèèès longue. Une fois arrivé devant Adam, Sanzo redressa son visage en prenant son souffle, il se devait d'afficher une mine pas trop dépressive qui criait presque " TUEZ MOI JE VOUS EN SUPPLIE " , il opta pour un regard totalement effacé. Adam le regarda aussi tôt, Sanzo n'osait pas croiser son regard il tournait le visage délibéremment pour échapper à son regard, ce terrible regard accusateur. Si Sanzo avait décidé de le regarder peut être qu'il aurait vu toutes les étoiles qui s'illuminaient dans les prunelles de Adam, il en était bouche baie, aucun mot n'arrivait à frenchir ses lèvres il ne pouvait se défaire du corps de Sanzo, cette silhouette parfaite qui se dessinait sous les habits, un visage si tendre et fragile qu'il sentit aussi tôt son coeur se fendre. 

- Bon ! Annonça Link qui jubilait, on y va mon coeur ! 

         MON COEUR !! Nan là il exagère ! Sanzo sentit ses joues s'empourprées aussi tôt et alors qu'il allait pester contre son ami qui en faisait trop, Link posa immédiatement un doigt sur les lèvres de celui ci qui sentit une chaleur insupportable l'envahir, Link se faisait aussi toride que la braise.

- Ne prends pas la mouche mon chéri je sais que tu ne veux pas que ça sache mais tu peux le dire à ton vieil ami quand même, sussurra Link espièglement
- Ah ... Tu m'avais caché que tu avais trouver quelqu'un ! Sourit Adam

          Sanzo se sentait tellement ridicule, cette comédie c'était trop, de toute manière Adam n'était en rien jaloux il aimait son épouse allait se marier, avoir sans doute des enfants et vivre son rêve pleinement ! Qu'est-ce qu'il en à faire d'un ancien amant trop maladroit !?! C'est bon il en peut plus. Il releva les yeux, un regard furieux plein de douleur et de désespoir, Adam le remarqua aussi tôt et cessa de sourire.
           Ce visage, ce visage si doux...des yeux d'un bleu orage on aurait put y voir des éclairs, une bouche si tentatrice, qu'il aimait tant voir ses petites lèvres se pincer de colère, quand ses yeux papillonnaient pour éviter de pleurer ! Non Bon sang ! Tu vas te marier vieux tu peux pas penser ça maintenant ! 

- Bon et bien je vous souhaite une bonne journée ! J'espère vous voir après la cérémonie. Adam s'enfuit aussi tôt
- Rentrons, dit Sanzo d'une voix à peine audible
- Hors de question, riposta Link un sourire sur les lèvres
- Ca n'a pas marcher Link.
- Au contraire, ça marche très bien. Dit il en ébouriffant les cheveux de Sanzo


 

 
Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Vendredi 4 septembre 5 04 /09 /Sep 01:36

                     
                      On nous raconte que la vie est éphémère, que tout le monde meurt un jour, on nous rassure en nous faisant croire qu'il y a une vie après la mort. On promet à l'homme une sorte d'éternité spirituel.
                      On raconte que les humains sont le sommet de la chaîne, qu'ils ne connaissent aucun prédateur. On nous ment, on nous trompe, les gens son aveugles, le monde est dominé dans l'ombre par des créatures mythiques et puissantes, des créatures tout droit sortie de l'imagination d'un enfant dessinant tranquillement à côté de sa cheminé. Jamais il n'aurait put prédir ce qu'il allait lui arriver, jamais il n'aurait put prédir son avenir et surtout sa mort. Ce petit garçon n'était pas comme les autres, peut être que vous aussi vous n'êtes la personne que vous croyez.

                   Le corps douloureux, ensanglanté, les yeux brouillé par les larmes et la poussière, le sang séché au bord de la bouche et l'odeur de cadavre qui planait au dessus de nous. Les yeux de son adversaire plus poignant qu'une lance, son souffle court, ses multiples blessures et votre sourire parce que vous êtes fier de vous. Gabriel tenait encore debout, moi je survivais, mes deux précédents combat m'ont affaiblis et la plaie n'était pas totalement fermé, je savais que je n'avais pas le droit à la défaite. C'est maintenant qu'il fallait tout donner sous le regard inquiet de Sorine. Mon destin touche à sa fin.
                  Gabriel se lança à nouveau ma poursuite une onde d'aura surpuissante comme le vent d'une tempête s'abattait sur moi je me protégeais avec mes bras mais j'avais deviner ce qu'il allait faire. D'un bond il se lança dans les airs une roche dans la main et l'éjecta contre moi, l'épée de son père encore pleine de sang qu'il me lança comme une lance. Dans un rire sonor je dressais ma jambe pour relancer la roche comme un ballon de foot et d'une poigne ferme j'attrappais l'épée pour m'en servir. Je t'attends Gabriel, ses veines ressortais de son cou gonfler de rage, en un éclair il était derrière moi pour me trancher la tête, juste à temps je réussis à courber mon corps, du sang coulait le long de mon cou d'une fine coupure. Gabriel lécha ses doigts. 

" J'aime...Il est meilleur que celui de tes parents..."

              Un grondement sonor gonflait ma poitrine, mes lèvres s'écartères sur mes dents d'immortel, je courrais droit sur lui l'épée prête à l'embrocher !! Comment osait il insulter encore mes parents ? Coup de pied, une danse endiablé, les corps voluptueux de deux immortels plus puissant que jamais, nos hurlements de bêtes voulant en finir au plus vite mais se cognant casiment contre un mur. Gabriel avait mon visage, ce n'était pas contre lui que je me battais mais contre moi même, les mêmes techniques, la même souplesse et la même brutalité. Un conflit entre deux dieux. Soudainement mes yeux s'écartèrent, un liquide sombre enveloppait ma vue et fixa ce corps, mon adversaire, une faille j'avais vu la faille, sa santé le trahissait une peau dénudé. L'épée tenue fermement dans ma main droite alors que j'allais recevoir un coup de poing surpuissant me brisant certainement la machoire, les dents serrés je visais son point faible de toute mes forces de toute ma vitesse. 

" Adieu Luciole..." 

        NON !! NON ! Il m'avait vu, son corps fluide se déplaça de quelques centimètres et l'épée tomba dans le vide, mon corps lui continuait d'avancer fixant sa main que je ne pouvais éviter ! Non ! Ca ne pouvait pas finir comme ça ! Non ! Le coup était impressionnant, la douleur étai si grande que je cru que mon crâne c'était fendu sous ses mains, le visage ruissellant de sang je me sentais tomber sur le sol comme une montagne de sa hauteur. Le fracas sur le sol ne fit que réveiller la douleur, je tentais de me redresser sur mes mains mais la tête me tournait. Je n'avais plus de force. Une pression dans le dos je m'écrasais à nouveau sur le sol, Gabriel dans toute sa splendeur savourait sa victoire avec cruauté, dans la main la lame de son père, mes yeux larmoyant dégoulinant de sang je regardais la silhouette floue de Sorine et lui adressait un dernier regard. C'est ici que tout s'arrête. Mon âme humaine s'agita dans tous les sens voulant encore sortir dans un moment aussi critique, à quoi bon je vais mourir, mon éternité aurait été de courte durée. Pardonnez moi papa, maman, je n'ai pas été à la hauteur. 
        Je ne voyais plus rien, ma vue était totalement obscurcie, je ne sentais que la pression de Gabriel au dessus de moi qui riait je pouvais entendre la lame sintillée au dessus de mon dos il étai prêt à me faire sentir ce que son père avait senti.

" Crèves " Me dit Gabriel

          La haine s'évaporait comme de l'eau sous un soleil de plomb, je ne ressentais que la tristesse et la douleur, mes larmes coulèrent sur le sol, avais je fait en sorte d'être faible devant Gabriel ? Sans doute que mon âme humaine refusait de vivre sans Sorine et que la meilleure façon de mourir était sous la main de mon créateur. Après tout là était ma destiné, mourir ici ou vivre avec l'homme de ma vie, on avait fait le choix à ma place. Les larmes s'écoulaient sans que je puisse les contrôler et je fermais les yeux attendant que la lame me transperce m'otant  espoir et vie.
         Non ca ne peut pas se finir comme ça.

" Non Gabriel...c'est toi qui va crever." dit la voix de Sorine

            Je ne sentie plus aucune pression, petit à petit je retrouvais la vue et rapidement je me suis redressais même si mon corps n'était plus qu'un cadavre dégorgeant de sang. Sorine avait frappé Gabriel sur le côté, il m'aida à me redresser et me fit un sourire tendre plein de regret et de remord. 

" J'aurai dut faire ça depuis longtemps..." 
" Je ne comprends pas ..." Dis je paniquer 

          Gabriel se relevait plus loin, la douleur dans les côtes, Sorine n'avait pas fait semblant le fracas du corps de Gabriel avait détruit le mur du château, celui ci avait le visage peint dans la follie, ses yeux n'était plus qu'une masse sombre et ses cheveux sale lui coulait au visage à cause de la sueur. 

" Traître ...Traître !!! Comment oses tu me frapper !! JE TE TUERAI TOI AUSSI !!! AAAAAAAAAAAH !!! "

        Gabriel dégea une onde d'aura plus puissante que jamais, elle aurait put nous tuer à elle seul nous empêchant presque de respirer, il avait dégagé toute sa puissance caché au fond de son être cette puissance qui le pourrissait de l'intérieur, des lignes noirs étranges recouvraient son corps comme des tribals, je restais stupéfait, me cachant le visage pour ne pas mourir sous le souffle. Des lignes qui dégageaient une fumée fine mais qui empestait le souffre, son visage petit à petit à son tour était tatouer de ses traits de peintures. 

" Qu'est-ce que c'est..." Je murmure
" Le maquillage du sang. Il brûle son sang de l'intérieur pour le rendre encore une plus fort mais sa réduit sa vie considérablement ! Il est prêt à tout Luciole ! Tu dois quitter cet endroit ! Je m'occupe de lui " Me cria Sorine
" Hors de question !! Tu pourras jamais le vaincre ! "
" Qui te parles de vaincre Luciole ! Son corps devient une sorte de bombe lorsqu'il aura finit, sa puissance sera dégager dans une explosion plus impressionnante qu'une bombe nucléaire ! Tu dois fuir ! "
" Je ne partirai pas sans toi ! "
" Il faut que l'un de nous reste pour l'occuper alors c'est pas le moment de jouer les héros Luciole !! " 

          Sans attendre je courrais en direction de Gabriel, je devais le tuer avant qu'il n'est finit, sa folie l'avait emporté sur sa raison, il était comdamné à mourir et n'avait plus rien à perdre alors quitte à mourir autant emporter avec lui celui qui hais le plus. Moi. 
        A quelques mètres de lui je fus balayer par un puissant souffle, j'essayais de me tenir au sol mais la puissance était impressionnante je ne sais pas si je pouvais faire le poids. J'entendais les cris de Sorine qui me disait de revenir mais je ne l'écoutais pas, je ne pouvais pas le laisser exploser et emporter tous ceux qui me sont chers. Il me vint soudainement une idée, si mon sang était le même que celui de Gabriel alors à mon tour j'étais capable de tout ce dont il est capable. Je ne sais pas comment m'y prendre mais c'est la seule solution. J'ai fermé les yeux et j'ai concentré toute ma puissance sur le présence de Gabriel, j'essayais de ressentir son âme, juste son âme. Tout devenait lointain j'avais l'impression de plonger sous l'eau et de n'entendre qu'un bruit de fond, des cris, le souffle du vent, je me concentrais sur cette chaleur cette présence égale à la mienne. J'essayais maintenant de me voir à la place de cette chaleur, je tentais de permuté mon âme avec la sienne je mettais dans cet échange toute la force qui me restait tout ce que je pouvais ! Ma vie si il le fallait ! Je devais y arriver, pour l'arrêter je dois réussir à arrêter cette machine à tuer. ALLER !!!! 
         J'ai senti comme une détonation et pendant quelque seconde je ne pouvais plus respirer j'étais emporter dans une vague déferlante sans pouvoir contrôler ma trajectoire. Tout était noire, je retrouvais le souffle comme si je remontais à la surface mais une douleur attroce dans tout le corps me fit m'effondrer sur le sol, je criais de toute mon âme, c'était une souffrance horrible, j'étais plongé dans un bain d'acide l'odeur du souffre me brûlait les sinus et me tuait à petit feu, lentement j'ai ouvert les yeux. Je me concentrais pour arrêter cette douleur qui me consummait, je priais presque pour qu'on me tue tout de suite ou qu'on me jette dans un lac geler !! 
         Concentres toi Luciole tu peux arrêter ça !! Tu peux arrêter cette douleur c'est toi qui l'a crée !! Concentres toi ! AAhh !!! C'est affreux je n'y arrive pas j'ai l'impression d'être dans la bouche de Lucifer !

" Besoin d'aide ? "
" On doit s'unir !! C'est maintenant ou jamais ! "
" Alors prépare toi au choc. "

     J'étais sous une cascade mon corps devenait glace, un soupir de soulagement sorti de ma bouche mais ce qui m'entourait restait dans le noir totale, je ne voyais rien, je ne ressentais plus rien, plus personne autour de moi, je n'entends pas le moindre bruit. Etais je encore en vie ? Avais je réussi à arrêter l'inévitable ? Avais je accomplie ma destiné ? 


         Une légende sur la colline...
         Dix ans se sont écoulés.
         Lorsque je voyais à nouveau ce fut le visage de Dante qui m'apparut en premier, le visage larmoyant de Dante il était peut être un homme mais mes os manquèrent de se broyer tant son étreinte était forte. Mes membres étaient engourdies, je n'arrivais pas à bouger le petit doigts d'abord un peu paniquer Dante me calma immédiatement me disant que les années avaient passées. Il s'était écoulé cinq ans, j'étais devenu un homme mais Dante m'affirma que j'avais cessé de grandir à dix huit ans. Ensuite ce fut l'assaut de Maria qui manqua de me tuer, elle me couvrait de baiser, le visage toujours aussi beau elle n'avait vraiment pas changer, la culpabilité de me rongea aussi tôt j'avais tué son père après tout mais elle ne m'en tenait pas rigueur sachant que c'était mieux ainsi. Son visage mélancolique resta quand même graver dans mon coeur comme une pénitence, après les retrouvailles riche en émotion Dante et elle m'expliquèrent ce qui c'était passé après la permutation.

" Il est mort. Quand tu es revenus dans ton corps Gabriel est mort. Sa maladie l'a emporté quelques heures après la permutation "
" Sorine t'a rammené ici ensuite, il nous a raconté tout ce qui c'était passé."
" Absolument tout. "
" Puis il est parti. Il a enterré Gabriel et Frédéric sur la colline avant de disparaître. "

         Fidèle à son inssociabilité il est parti, en solitaire, l'identité caché j'eus un sourire de bonheur et de nostalgie, il est parti parce qu'il se sentait coupable de tout ce qui est arrivé et égoïstement il désir sans doute ne plus jamais me faire du mal. Encore une fois il n'en fait qu'à sa tête ! Un véritable immortel buté et égocentrique ! Qui a eut la bétise de lui dire qu'il me faisait du mal ? D'accord, c'est sans doute moi. J'imagine bien mon Sorine au milieu d'une ville moderne dans ses habits d'époques se faire remarquer par tout le monde, j'en ris déjà, un rire presque dramatique, un rire qui me fent le coeur car je ne le reverrait sans doute jamais. 
        Cinq années de plus se sont écoulées après mon réveille, aujourd'hui la neige tombe sur Vienne, je suis en haut de la colline où je me recueille sur la tombe de mes parents et celles des Faust, je n'ai toujours pas changé depuis mes dix huit et j'ai cessé de compter les jours de vie sans l'amour de mon éternité. J'ai repris possession de toutes mes capacités après m'être rendus compte que je n'avais plus faim, plus soif, les cinq années plonger dans mon coma m'ont mystérieusement fait redevenir un demi humain, je n'ai plus de surpuissance, je n'ai plus de vision, d'ouïe ultra développer. Serai ce mes parents qui avaient programmé mon corps ainsi ? Après avoir tué Gabriel serai je redevenu un homme ? Le choc de mes deux âmes ? Ou est-ce la rencontre avec le Jugement Dernier lors de ma permutation ? Personne ne peut me le dire. Je dépose une rose sur la neige de la tombe, une rose rouge comme le sang. J'ai retrouvé un teint naturel qui reste tout de même pâle pour la normale, des yeux noirs charbon, des cheveux blond comme le blé et une seule et unique âme pour hôte. Non je ne saurai jamais comment je suis redevenu un peu un homme et ce n'est pas plus mal ma vie était assez compliqué ainsi. J'espère un jour revoir Sorine, c'est mon souhait le plus cher, j'espère le revoir pour lui dire à quel point je l'aime et que tout le reste est dernier nous. J'espère qu'il reviendra en attendant je continue de vivre aux côtés de Maria et Dante qui sont maintenant ma seul famille. Tu m'entends Sorine...Il ne manque plus toi pour que tout soit parfait.
         Les gens racontent parfois des histoires, des légendes, des contes aux enfants pour les obliger à être sage, ils inventent des monstres, des sorcières, des vampires. Les enfants eux croient à ses monstres, ils les ressentent tout autour d'eux certains s'endorment sous une couette pour en plus y penser d'autre en rêve la nuit et espère en devenir un. Il arrive que les rêves deviennent réalité pour certain même les plus invraisemblables et peut être qu'un jour les hommes ouvriront les yeux pour voir à quel point il ne voit que ce qu'ils veulent bien croire. Je sais que je ne suis plus le Luciole de mes parents, je ne suis plus un immortel, je ne suis toujours pas un homme. Ca fait une créature de plus dans toute celle que notre immagination peut inventer. 





FIN


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YOUHOUUUU Comme je suis contente mettre enfin le mot " FIN" sur cette histoire ! qui m'a énormément inspiré !! Je l'aime cette histoire je l'aime de tout mon coeur ç_ç c'est triste quand même euhhh
enfin bref
je sais pas si je met un épilogue on verra bien mon humeur

en attendant j'attends les appréciations de toutes celles qui suivaient ce récit SVOUPLAIIIIIIIIIIII !!

Mici d'avance =)
Danouch qui vous aime toutes :p


Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Jeudi 3 septembre 4 03 /09 /Sep 13:37

                     

                           

                      Le coeur enfermé dans une tombe...
                      Un visage dans toute sa splendeur, les yeux rivés sur moi comme si il regardait un insect insignifiant le souvenir de notre combat dans l'appartement lorsqu'il m'écrasait avec son pied, je restais muet et imperturbable. L'amour, la nostalgie faisait place à la haine la seule image qui défilait et défilait à nouveau dans mon esprit était celle de sa trahison. " Je ne t'aime pas Luciole". Ma plaie se refermait lentement alors que nous plongions nos regard dans un mélange sombre et dramatique. Qu'allait il advenir de nous deux ? Notre histoire était si pourrit de l'intérieur que notre détestin ne pouvait être que la mort ? Cette mort si douce et si bienfaitrice, cette mort que je donne depuis le début de ma naissance. Un vampire n'a pas le droit d'aimer, un vampire n'aimera jamais personne mis à part sa propre personne, Sorine avait raison. Nous étions l'exemple même de ce commandement.
                     Il s'avança vers moi d'un calme olympique, sans sourire, sans expression, sans hostilité alors que mes poils s'hérissaient à chacun de ses pas, je grognais comme un loup les dents acérés. Mon corps entier repoussait cet immortel, mes sourcils se fronçaient j'étais prêt à l'attaquer. De plus en plus son corps s'approchait du mien, je ne bougeais pas le moindre de cil sa présence ne me faisait pas peur, je n'avais aucune pitié, plus aucun sentiment, un ramassi de colère et de puissance seulement.

" Sorine ne t'approches pas de lui ! " Cria Gabriel
" Emmènes ton père au près du guérisseur dépèches toi." Dit Sorine dans un murmure presque inaudible 
 
                  Sa voix était bourdonnante, donnant des frissons à quiconque l'écouterait, je me suis redressé, toujours aussi agressif mes sens aiguisé attendait la moindre petit signe d'offensive. Je sentis Gabriel disparaître avec le corps moribond de Frédéric, une certaine fierté me faisait sourire ce qui je sentais dégoûtais mon tendre Sorine. Il laissa paraître une once de colère, son visage commença à se tordre petit à petit comme indigner. Il soutenait mon regard défiant ma volonté et ma détermination à tuer tous ceux qui m'empêcheront d'accomplir mon devoir. Ma volonté à me venger de ma blessure. Il tourna les talons, toujours avec finesse il retira sa veste en velour et remonta ses manches.

" Tu n'abandonneras donc jamais..."
" Si vous qui m'avez apprit à ne jamais abandonner."

                Sorine s'arrêta pendant un instant, ses yeux rivés sur sa veste il semblait surpris. Je restais impassible, son visage s'adoucie soudainement.

" Alors maintenant c'est "vous" ..." Dit il si faiblement que j'étais le seul à l'entendre

               Je l'avais vouvoyé sans vraiment le faire expret, sans aucune intention particulière c'était sortie tout seule de mes lèvres violacées. Je devais sans doute avoir perdu toute affection pour lui, tout amour...Je ne ressentais rien, je n'étais même pas touché par son visage mélancolique, je ne me suis même pas sentie mal pour l'avoir blessé, je restais imperturbable prêt à tout assaut. Mon coeur était mort au moment au mon âmes s'était enfermé dans mon entre le plus profond. Sorine était mort avec lui. Il ne restait plus que les souvenirs, de vulgaire flash sans importance, je devrais presque le remercier pour la haine qu'il m'a apporté et qui me donne la force aujourd'hui d'accomplir ce pour quoi je suis né.

" Vous avez fait de moi ce que je suis. Et je ne parle pas seulement de mon entraînement ! Je parle de cet immortel invincible que je suis devenu c'est grâce à toute la révulsion que vous m'apportez et je vais me faire un plaisir de tuer chaque personne pour qui vous nous avez trahis." Dis je dans un sourire malsain " Frédéric, Gabriel et tous ces misérables de la communauté, je les tuerais tous jusqu'au dernier ! " 
" Tu me rapelle un autre vampire, très puissant, un vampire qui était aussi gentil et adorable qu'un ange et qui du jour au lendemain il s'est sentit trahis, seul, détester, qui du jour au lendemain à décider de devenir ce pour quoi il avait été crée. L'immortel le plus puissant, il tua tous ceux qui l'avait contesté, il tua ceux qui avaient cru pouvoir un jour l'anéantir avec une expérience...Tu n'as pas du sang de Gabriel pour rien."
" La différence entre moi et lui c'est que je comettrais aucune erreur ! " 
" La seule différence entre toi et lui c'est qu'il a compris que l'éternité était brève pour ceux qui ne la mérite pas..."

              Outré ! Insulté ! Mes lèvres s'écartèrent sur des cros plus longues que celles d'un loup ! Le visage défiguré par la haine, les muscles contractés j'ai foncé droit sur Sorine avait l'idée de le faire taire ! De lui arracher la bouche pour qu'il se taise !! D'une rapidité irréele j'ai couru vers lui qui restait debout sans aucune animosité, sans contre-attaque il attendait dans son air souriant et irritable !! D'un bond, tel un félin, le bras en arrière prêt à lui écraser la tête comme une vulgaire pastèque mon corps entier brûlait d'impatience. Il disparut. J'attéris sur le sol, exarcerbé, il m'avait échappé je ne pouvais pas le croire ! Je me sentais hors de moi, ma force semblait décuplé à chaque minute alimenté par une haine sans nom, par une méchanceté sans limite. Je sentis son odeur son aura juste au dessus de ma tête, il m'écrasa sur le sol de tout son poids d'immortel, de toute sa force il me maintenait sur la terre brisé alors que je me débattais comm un fauve des grondements sonors sortaient de ma bouche fou de rage. Un flash à nouveau, le souvenir de ce combat dans la cuisine, encore ce souvenir, encore ce coup, ce pied qui m'empêchait de bouger comme une cage autour de moi. 

" Tu te fais encore avoir par les vieilles techniques Luciole." Souriait Sorine
" J'apprends avec le temps ! " 

            Avec toute la force dont je pouvais disposer je réussis à me défaire de ses liens, je poussais Sorine mais dans le même élan j'attrapais sa jambe pour l'enoyer contre le mur du château. Son corp s'envola à une vitesse fulgurante mais il ne s'écrasa pas sur le mur, telle une araîgner il s'était rattraper sur ses jambes à la verticale, son regard assassin mais excité m'observait avec faim. Il semblait heureux, sa jouissance réussit à m'atteindre, ce combat me rendait fou de joie, nos auras augmentaient et nos âmes d'immortel se déléctaient d'un tel affrontement. A l'aide du mur il se propulsa jusqu'à moi dans les airs, il croyait pouvoir m'atteindre de vitesse mais ses mouvements étaient encore trop lent, j'esquiva avec finesse son coup de pied reculant de quelques mètres je glissais presque dans les airs. Il revint sur le sol d'un air boudeur, j'allais enfin l'attaquer à mon tour en allant droit sur lui, il en fit de même. Nos poings s'entrechoquèrent, je parrais ses coups, il parrait les miens, des ondes de chocs, des cratères sous nos coup de poings esquivés, des roches détruites, fendus. Nous étions tous les deux à bout de souffle mais l'excitation de défier la mort était trop grande, la douleurs que nos corps nous faisaient subir n'était plus rien. Il était quand même temps d'en finir. Alors qu'il tenta de m'achever avec l'un de ces fameux coup je réussis à mon tour de disparaître juste en face de lui je lui pris la gorge sans aucune difficulté, le sourire aux lèvres je souleveais le corps de mon mentor au dessus du sol lui coupant tout oxygène et lui écrasant petit à petit le cou. J'eus à nouveau un flash, le sourire de Sorine, ses carresses, ses promesses, à nouveau mon sang bouillait de colère, j'allais lui broyer le cou quand il disparut, je n'avais plus rien dans les mains pas le moindre corps, ce jeu du chat et à la sourire commençait à me taper sur le système. Je sentis une main m'accroché le pied mais ce fut trop tard pour agir, je m'écrasais au sol avec violence, un cratère immense se forma, mes os carquaient et une giclé de sang sorti de ma bouche. Sorine était au dessus de moi, il tenait mes mains et ses jambes tenaient les miennes. J'étais enchaîné par son corps.

" Tu te souviens Luciole...Tu te souviens que je t'ai promis de te protéger..."
" JE VOUS TUERAI J'ARRACHERAIS CE SOURIRE SI FIER DE VOTRE VISAGE !!! "
" Je n'ai jamais manqué à ma promesse tu sais..." 
" MENTEUR !! "
" D'abord tu avais compris je me suis sacrifié pour qu'ils te laissent en paix, ensuite j'ai compris que tu ne reculerai devant rien pour venir me retrouver et il fallait que je trouve une solution. Quand tu es arrivé devant le château je savais que malgré tout ce que je pouvais te dire tu viendrais tuer Gabriel. Je ne voulais pas libérer ton côté immortel je voulais que tu me haïsses au point de t'enfuir et de ne plus jamais vouloir me revoir mais comme un imbécile tu as fait un pacte avec ton côté vampire. Je n'avais jamais put imaginer que tu es put faire ça..." Il eut un tendre sourire alors que je me débattais " Tu ne peux pas savoir à quel point ça m'a fait plaisir que tu es fais tout ça pour moi mais je ne peux pas te laisser continuer à tuer tout le monde...Je ne peux pas..."

                  Dans une lenteur presque calculé, comme ce jour dans le salon de Dante, son visage fermé, sa bouche suave et douce s'approchaient de moi lentement, mon coeur battait la chamade, je n'étais pas censé ressentir ça ! Je n'avais pas le droit de ressentir ça. Nos lèvres se frolèrent, nos bouches doucement entrouvertes, l'air nous manquait déjà pour qu'enfin nous faisions plus qu'un. Un baiser divin, le baiser d'un immortel, le plus beau des baisers qu'on puisse connaître. La douceur de la glace lié à un froid presque brûlant.
                  Mon âme humaine s'agitait, elle allait reprendre les rennes, mon âme humaine reprenait le dessus peu à peu je sentais tout l'amour que je lui portais, les larmes qui voulaient se déversés de bonheur mais le monstre que j'étais n'était pas d'accord, méfiant, redoutable, Sorine me mentait encore ! Il en était sûre. Ce n'était qu'une ruse ! Brutalement je me suis écarté de lui qui avait desseré les liens, négligemment je passais une manche sur ma bouche comme pour enlever toute trace du baiser empoisonné ! 

  
" Ragardes moi bien Luciole...Tu crois que je ne suis pas sincères ? "

 

                Se pourrait il ...Nan ! Impossible ! C'est encore un mensonge juste le moyen pour faire revenir le faible Luciole pour pouvoir mieux l'anéantir après je n'ai pas le droit de céder je n'ai pas le droit !!

 

" Traître...Tu m'as donc menti..." dit une voix derrière moi

 

               J'eus un saut de recul, méfiant, Gabriel était sur l'entrée de la cours, il fixa avec gravité Sorine qui restait stoïque sans faire aucun mouvement.

 

" Il fallait sans douter les faibles ne vont qu'avec les faibles...Tu n'es qu'un traître ! En vers ton ami et en vers ton tuteur ! Tu n'es qu'un traître. "
" Calmes toi Gabriel."
" Ne me donnes pas d'odre Sorine. Je te respectais parce que tu n'étais pas comme les autres, parce que tu étais fort et solitaire personne ne pouvait t'atteindre ! Aujourd'hui tu n'es qu'un minable ! Un immortel qui aime ne mérite pas d'exister."

                Je sentais toute la rancoeur de Gabriel, sa haine qui le rendait si mauvais mais aussi sa peine, la solitude, une horrible solitude dans un remord qu'il ne dira jamais. Je sens tout son désespoir qui le ronge comme la maladie. Gabriel retira son penoire, habiller d'un simple pantalon en tissu et d'une chemise ouverte sur un corps musclé. Il fit craquer ses doigts, ses yeux noirs devenaient rouges sang et son visage devenait impénétrable comme la première fois que je l'ai vu. Une beauté dangereuse.

" Je vais te montrer Luciole la puissance de ton créateur..."
" Je n'attends que ça."

                     Son corps s'élençait dans les airs avec grâce, prêt à le recevoir mes lèvres s'écartaient dans un sourire impatient, la fin approche, le tournant final. La plus légendaire des batailles celle qui décidera du sort du monde des immortelles. Celle qui décidera de mon propre sort. 

           

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Samedi 29 août 6 29 /08 /Août 03:09
                   
              Le rugissement le plus bestiale et le plus horrible sortait de ma gorge comme un cri de douleur, la bête avait été libérée. Un immortel ne revient jamais sur sa parole, je n'avais pas tellement compris à quel point c'était vrai, on ne m'avait pas laissé le choix à peine Sorine avait il prononcé les mots que l'animal agité et plus excité que jamais avait prit possession de tout mon être, ma raison, mes sens, mon coeur et mon corps. J'étais devenu un instrument à ces fins les plus machiavéliques et les plus destructrices. Je restais simplement conscient et je ressentais petit à petit toute la haine m'inondé comme un poison, m'aveugler comme une eaux sale et rougeâtre, la gorge me brûlait, quelque chose sous ma peau semblait bouillir comme si c'était vivant. Mes ongles s'agridissaient comme les griffes d'un félin et mes yeux étaient si noirs qu'on pouvait s'y perdre, un noir profond représentatif du néant qui inspirait mon existence aux yeux de tous et surtout des miens. Une sorte d'acide me remontait dans la bouche, de l'arsénic, mes dents devenaient de véritables crocs mon corps entier c'était transformé en arme ultime. Je pouvais sentir la peur dans les entrailles de certains immortels même si ils tentaient de le cacher, seul Sorine qui continuait à me fixer avec indifférence restait sourd à mes cris. Son visage parfait, son air si insolent me démangeait ! J'avais une soudainement envie de l'écraser, l'égorger, le torturer ! Le faire souffrir autant que je souffrais car ce corps immode qui devenait le mien, cet instrument me repoussait ! Me repoussait comme un étranger et tentait de me tuer terré au fond de mon âme. Je n'étais plus aux commandes, j'étais aux premières loges impuissant.
                Sorine ferma sa marche, il rentra à nouveau dans le château sans me prêter plus attention que ça, un grondement sonor de contrariété faisait vibrer ma poitrine, les yeux des vampires de la Communauté se posèrent sur moi comme une armée prête à la charge, chacun d'eux avait sa technique, sa puissance plus au moins redoutable et ils seront une barrière tant que je ne me serai pas débarasser d'eux. Etrangement j'étais très confiant, j'eux un sourire de vainqueur prétentieux, un sourire presque effrayant qui défigurait mon visage, l'incarnation du sadisme avait sommeillé en moi bien trop longtemps. Il était prêt à n'en faire qu'une bouché. Le temps s'était comme arrêté, mes cheveux s'étaient arrêté dans les airs et la nature était muette. D'un seul coup ! Un souffle cyclonique balaya la fameuse "armée" j'avais franchi la barrière sans aucune difficulté, j'eus à peine le temps de voir quelque coup porté mais j'avais été si rapide que ma propre mémoire ne s'en souvenait pas ! Les corps des vampires jonchaient le sol, quelqu'uns plus fort que d'autres avaient esquivés et revenaient à la charge, leur combat me semblait si insinifiant que j'eux un rire moqueur, j'envoyais valsé le premier contre le mur en pierre qui se fissura, d'un seul poing j'avais réduit en miette le crâne d'un autre. Les Originels tombaient les uns après les autres, je virvoltais comme un acrobate, je me faufilais à travers leur corps ensanglanté comme une ballerine, la haine ne faisait que s'agrandir en gardant le visage de Sorine le traître dans l'esprit. Il m'avait brisé, il avait fait de moi ce que je suis. Il devait payer autant que Gabriel.
             Je courrus aussi vite que possible, sous la puissance de mon déplacement et de mes émotions incontrôlées je brisais les murs et les sols à chaque passage faisant trembler le château dans son entre comme si je secouais une cage à rat. J'espèrais en voir sortir au moins un. Je ne voyais même plus ce qu'il y avait autour de moi seul les visages de mes ennemis se profilaient dans l'horizon laissant la bête rugir dans toute sa puissance. 
              Mes parents ne seraient pas fier de moi, Dante n'oserait même pas me regarder et Maria en pleurait de désespoir, Sorine ne me regarde même plus. J'ai perdu tout le monde, j'ai perdu tout ceux qui m'étaient cher ! On mes les a enlenvé ! Gabriel me les a enlevé ! Il a fait de ma vie un véritable enfer ! Il mérite de rejoindre ces ancêtres, il mérite de mourir dans la souffrance ! Tout est de sa faute.
             Bien sûre lorsqu'on a mal il nous faut un coupable, on ne veut surtout pas se lamenter, on transforme la peine en haine. On a besoin d'un bouc émissaire, d'un sacrifice, d'une offrande à la colère des dieux. J'ai besoin de faire couler le sang de Gabriel pour faire taire la douleur lacérante de cette cicatrice dans mon coeur. J'ai besoin de voir Sorine me supplier d'arrêter, car c'est ce que je continue d'espérer, qu'il m'arrête car je serai incapable de me contrôler quand le moment sera venu de mettre fin à toute cette comédie. Le mur qui mène à la cours. Il vol en mille morceaux après une frappe de toute mes forces, les débris tombaient tout autour de moi, j'étais essoufflé, la haine me sortait des narines comme un taureau dans l'arène. La poussière m'enveloppait comme une épaisse fumé, j'avais détruit le beau château de la Communauté, les sourcils fronçés mes yeux croisèrent immédiatement les siens.

" Gabriel..." dis je à bout de souffle

             Il restait muet, d'un regard presque méprisant, il gardait sa dignité royal et m'enfonçait voulant faire pression seulement ce regard électrique, cette faim en moi de lui tordre chaque membres lentement jusqu'à entendre craquer un par un chaque os de son corps me faisait frissonner de désir, je me léchais les lèvres rien que de m'imaginer planter mes dents dans sa chair. Alors que j'allais bondir comme un rapace sur ma proie avec la rapidité d'un guépard, je fus repoussé avec une force majestueuse, mon corps avait valsé à une dizaine de mètres plus loin. Un chat retombe toujours sur ses pattes. Le choc des deux corps avaient été si puissant qu'une onde bruyante se déplaçait dans toute la forêt comme un coup de fusil.

" Je t'avais prévenu Luciole..."

            Frédéric Faust était bel et bien sur mon chemin, comme il l'avait promis et sa puissance semblait comparable à celle de son fils si ce n'est plus ! Une position de puissance un regarde froid comme la glace, une présence inclinante, j'eus un fou rire, un rire mauvais les rôles c'étaient inversés la foule pouvait maintenant se demander qui était le méchant dans toute cette histoire. Gabriel le vampire malade ou bien moi l'assassin fou ? Je ne parlais pas, j'étais devenu bientôt primaire pour avoir encore ne serai ce qu'un peu d'humanité, j'étais devenu un vampire après que Sorine est tué mon âme de mortel. Mon sourire s'effaça lentement laissant mon visage maladif reprendre un air grave et indescriptible. Je ne regardais plus que mon adversaire, les ongles assérés, le coeur lancer dans une danse endiablé j'attend le moment propice pour lui faire sauter la tête comme un bouchon de champagne. Etais je vraiment conscient ? Je crois que j'ai perdu toute notion de conscience. 
           Disparition spontané, le corps de Frédéric voulait au dessus de moi, son regard toujours aussi glacial, une épée dans les mains pointé sur moi comme le courroux de Zeus, les yeux rivés sur lui je ne bougeais pas d'un centimètre soutenant sa force, c'était un combat d'aura, un combat mental, le premier qui aura peur de l'autre perdra. D'un pas fluide, je semblais presque voler dans les airs, je me suis déplacé en arrière, l'épée se planta sur fortement dans le sol ! Que des morceaux de roche et de terre s'envolaient comme des boulets de canons, une cratère remplaçait maintenant le sol en face de moi, la roche fissuré. Je n'avais pas sous estimer la force de Frédéric, fier comme un Faust il restait debout presque spectateur de sa puissance, son épée en main semblait presque envelopper par l'aura de son musicien, je fixais la lame cherchant une faille, un moyen de l'anéantir sans perdre de temps. Il m'attaque à nouveau, l'épée frola ma joue le faisant presque rougir, j'esquivais de justesse chacune de ses attaques. Mon dos se cambrait de façon inhumaine, Frédéric apparut soudainement derrière prêt à m'embrocher. D'instinct mes jambes me propulsèrent, c'était comme un ralentit, doucement je me posais sur son arme comme un aigle sur sa branche. Un sourire carnacier défigura à nouveau mon visage si proche du sien acutellement, ses yeux s'écarquillèrent. J'avais gagné.

" Ce n'est pas possible " Dit il dans un souffle

             Il retira son épée de manière à me blesser, avec délicatesse en saut périlleux arrière j'atterrissais avec douceur sur le sol, sans un bruit, sans brutalité. Je restais debout plantant mes yeux dans les siens. D'un cri de rage il me fonça dessus l'épée avait fendu l'air, un peu plus et j'aurai été découpé en deux ma chemise partie quand même en lambeaux. Je la déchirais sans gêne. C'était à mon tour d'attaquer. 
            J'apparus derrière lui, mon poing fusa, il l'évita en se baissant, l'épée fendait l'air d'une rapidité fresque parfaite, d'un demi cercle, un saut mon corps tourna en 360° dégré mon pied fusait vers son visage. Il cambra son dos comme Keanu Reves (Matrix !! ), la lame revenait en hauteur depuis le sol, je l'arrêtais avec une main délicatement poser et je la tenais plus ferme qu'un étaux. Il écarquilla à nouveau les yeux et grinçait des dents de rage, soudainement mon corps fut propulsé contre le mur du châteaux, des blocs de granit de plus de cinq cent kilos de brisèrent sous la puissance de ma projection mon corps s'écrasa avec douleur, je serrai les dents en entendant un crac effrayant. Entourer de débris je me suis relevé la rage dans les yeux, Frédéric semblait essoufflé, il n'avait plus sa posture royal mais celle de la défense, l'épée devant lui il s'attendait à une attaque imminente. Je me suis baissé pour attrapé un de ses gros blocs, je les soulevé comme une énorme armoire, avec force je pris mon élan pour la jeter sur mon adversaire, elle était lancé si vite que le vent sifflait, Faust fut surpris et lacha son épée pret à recevoir le bloc dans le visage, il dressa son poing quelque peu hésitant mais ne s'arrêta pas lorsque le granit avait bouché toute sa vue. Le bloc explosa comme une bombe. J'avais gagné.
           J'apparus enfin dérrière lui sans qu'il est put me voir, je voyais sa main saigné sur le coup, il se redressa et n'osait plus faire un mouvement lorsqu'il sentit ma présence dans son dos.

" C'est finit Frédéric..." Dis je dans une voix méconnaissable

           J'allais lui transpercer le coeur quand je sentis une lame se planté à l'intérieur de mon corps, Frédéric eut un petit rire, sa bouche dégoulinait d'un sang noir comme l'encre, il s'était sacrifié pour m'avoir. J'eus un recul trop précipité à peine avais je retiré la lame que mon sang se versait sur mes vêtements, mes mains en étaient trempés. Je les regardais comme si je n'y croyais pas et pourtant c'était bien mon sang, malheureusement pour Faust il n'avait planté que mon côté droit alors que lui était planté en plein centre. Le sien se vidait à une allure impressionante alors que moi je tenais encore debout. Il se retourna l'épée encore dans le ventre le sourire au lèvre.

" Blessé tu ne pourra jamais lui venir à bout..." Dit il dans un souffle

          Il s'écrasa au sol de tout son long, baignant dans un mélange de sang rouge et noir.

" PAPAAA !!!! " Hurla Gabriel

       Il se précipita sur son père sans me prêter attention, ses habits trempaient dans le liquide tenant son père dans ses bras. Je sentais ma plaie se refermer lentement alors que celle de Frédéric m'était trop de temps, il ne pourra pas survivre. Je n'arrivais pourtant pas à me sentir coupable, ma rage n'avait pas changé, à l'intérieur mon âme humaine se débattait comme une furie pour reprendre les rennes mais le pacte avait été scéllé c'est trop tard et le prochain adversaire me dévisageait déjà avec une colère si profonde qu'elle m'aurait tué d'un seul regard.

" A ton tour Sorine..." Murmurais je en léchant mon propre sang



 
Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Jeudi 27 août 4 27 /08 /Août 01:49

Une grosse flemingite aïgu pour me relire ! DESOLE !
Je vous fait de gros bisous les filles =)

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              Il se grattait le sourcil avec le bout du crayon à papier, ça ne lui grattait pas le sourcil et pourtant faut croire que c'est un tic chez les humains de se gratter le crâne lorsqu'ils réfléchissent. Sanzo plissa les yeux de concentration sur sa feuille, il ne lui manquait plus qu'un malheureux petit mot pour finir, plus que quelques lettres et ce calvair sera terminé. Huit minuscule petite lettre ! Il avait déjà un C qui était rattaché au mot Accessoire et O rattaché au mot Homnipotant. Il se mordillait la lèvre inférieur d'agacement n'en voyant plus la fin mais il refusait de capituler !

- Scoumoun, dit Ash en passant derrière lui
- Rah ! Mais pourquoi tu me l'as dis ?! S'exclama Sanzo, j'étais à deux doigts !
- Ca parle de doigts ici ? Arriva Link
- Perver. Marmona Sanzo

                    Finalement dégouté comme lorsqu'on lui disait la fin d'un film il jeta son mot-croisé. Il bouda un peu dans son coin comme un enfant et finit par allumer la télé pour combler le silence pesant. Ash préparait ce qui devait être leur dîner comme il faisait tous les soirs et comme tous les soirs les trois garçons finissaient par commander quelque chose, les talents de cuisinier de Ash ne s'était pas encore révéler en lui.

- Je comprends pas ! Dans ma famille de père en fils on est des cuisto géniaux ! Pourquoi je fais exeption ? S'appitoya Ash
- La prophétie ne s'est pas encore accomplie, se moqua Link, pizza ?
- Mexicain !

                       Une fois la nourriture pas saine arrivée ils dévorèrent leurs tacos, Sanzo se régalant appréciant de plus en plus la culture latine, d'abord les churos et maintenant les tacos humm...Il dévora ses plats et reparti regarder les infos dans le salon, il était captivé. Link et Ash en était presque effrayé, eux qui ne regardaient pas souvent les informations pour une raison quelconque avait du mal à comprendre leur ami passionné par les médias. Link regarda Sanzo un peu amusé de le voir aussi déterminer, il en était presque jaloux car lui au moins était sûre de son future, il n'y avait aucun doute ! Pas d'alternative alors que lorsqu'on ne sait pas tellement ce qu'on veut faire les choix sont plus difficiles. " Future Madame Bewalt, le mariage approche à grand pas et les invités sont plus d'une centaine, quelques personnalités mais avant tout la famille et les amis. Les amoureux préfèrent une cérémonie intime au grand gala pourtant ce n'est pas les moyen qui manque leur bénéfi..."
                  D'un clique la télé s'était éteinte, Sanzo ne pouvait en entendre plus et à chaque fois qu'il voyait la pinbèche rousse il en avait des frissons de dégoût. Elle avait cet air si "hyprocrite" miss parfaite lui donnai des boûtons. Il bailla un petit moment avan de s'allonger sur le grand canapé, qu'est-ce que Adam pouvait bien lui trouver ? Pourquoi n'était il pas gay ? Etais ce pour l'argent ?

" Ma femme adore ces churos aussi..."

                 Non, ce n'était pas pour l'argent, sa voix, son regard, ce petit air lointain. Ce ne trompait pas, il était amoureux, sans doute plus amoureux que lorsqu'il était avec Sanzo.
                 Alors que Sanzo méditait dans ses pensées obscures Link lui sauta dessus et décida de s'asseoire sur son ventre sans faire attention aux protestations du jeune à la chevelure de feu.

- ARG !! Tu m'étouffes ! Tenta de dire Sanzo
- T'insinues quoi ? Demanda Link
- QUE T'AS UN GROS CUL !
- Un peu de respect pour mes fesses, répondit Link d'un air totalement niais

                  Dans ses dernières forces Sanzo tentait tant bien que mal de déplacer son ami mais Link semblait vraiment être déterminer à faire chier son monde. Alors que Sanzo gigotait de plus en plus Link finit par s'asseoire à côtés et posa les jambes de Sanzo sur les siennes, il le regarda ensuite profondement dans les yeux le bras accoudé au canapé. Un regard presque perçant et si troublant que Sanzo en frissonnait, pourquoi ne pouvait il pas décrocher ses yeux des siens ?

- Tu sais tu n'es pas obligé de faire semblant de vouloir être son ami...Si tu ne supportes pas son mariage dit le lui et si tu l'aimes encore tu dois te débarasser de ce poids. Sinon tu...sinon tu finira comme moi.

                 La conversation avait prit une tournure dramatique, à nouveau le regard sombre de Link s'était voilé il tourna légèrement la tête fixant un point invisible dans la pièce, un visage fané, les pensées plonger dans le passé sans jamais profiter du présent ce qui l'empêchera de vivre. Il finira sans doute par devenir célèbre sans jamais oublier son seul et unique amour qui le pourrira de l'intérieur, il lui arrivera sans doute énormément de malheur à cause de cette maladie, il mourra peut être d'une overdose, d'une laceration trop profonde des poignets ou écrasé sur un trottoire.
                    Sanzo secoua la tête !

- AAAAAH !

             Il se redressa tellement vite qu'il frappa Link au visage avec son pied, le coup était parti net. Le gêne le submergea il se précipita sur Link totalement paniqué ! Son coeur battait vite, il se sentait si ridicule qu'il hurlait " Link ca va ? Oh je suis désolé ! Pardon pardon pardon ! ". Il voulait le prendre dans ses bras pour lui donner un peu de courage et au lieu de ça il vient peut être de lui peter le nez. Vraiment on peut dire que c'était quelqu'un de très "scoumoun".

- Link !! Je suis tellement désolé !
- Ca va je te dis, dis Link en se tenant le nez
- Non ça va pas ! Tu pleures !!
- Juste quelques larmes à cause du choc c'est rien ca va mieux ! Regardes je saigne même pas !
- Fais voir !

                     Sanzo plaqua Link sur le canapé il vint se mettre sur lui et sans délicatesse il poussa sa tête en arrière pour regarder l'état de son nez, il vérifia à plusieurs reprise d'un air suspicieux. La délicatesse de Sanzo agaçait quelque peu Link qui sentait sa tête se balader de droite à gauche si vivement que Sanzo allait maintenant lui briser le cou. Après tout, le petit japonnais au cheveux rouge s'était tellement inquiéter pour lui que ça le rachetait, le voir se précipiter comme ça sur lui presque les larmes yeux l'avait touché. Très vite il remarqua que leur position était vraiment ambigüe, Sanzo était assis sur Link en califourchon plaqué sur le canapé bras ballant, le visage de Sanzo si proche du sien - certes il regardait dans ses narines - mais tellement proches que Link sentit une vague de chaleur le submerger. Peut être étais-ce à cause de cette position très explicite que Ash décida d'enfin parler de sa cuisine.

- J'ai entendu crier ça va ? Il demanda un sourire moqueur

                       En toute innocence Sanzo regarda Ash encore paniqué et montra le visage de Link en lui tordant presque le cou.

- J'ai faillis lui pété le nez !!! 
- Ca va lâches moi maintenant ! S'énerva Link

 

                    Ashley les avait surpris dans cette position, Link n'osait même pas relever le visage et une colère inexpliquer l'avait rendu agressif, il repoussa sans ménagement Sanzo sur le canapé, son poid plume aidait énormément, il partit beaucoup trop furieux pour la situation. Ashley comprit tout de suite le comportement de Link ce qui le fit sourire, il se comportait comme d'habitude en enfant qui avait craqué sur une fille qu'il ne voulait pas, ne peut on pas avoir envie de quelque chose que l'on ne veut pas ?

 

- Il est faché contre moi ? Demanda Sanzo

- Non pas contre toi, soupira Ash

- J'ai vraiment pas fait exprêt tu sais...

- C'est pas la peine de déprimer Sanzo ! C'est un grand garçon solide il s'en remettra !

 

                  Ashley s'appprocha de Sanzo lui déposa un baiser sur la joue avant de partir se coucher comme leur ami brun. Sanzo se retrouvait seul dans le salon encore un peu chamboulé par le changement brutal de l'humeur de Link cela dit il devait avoir l'habitude, lunatique était encore un mot trop faible pour expliquer les sautes d'humeur de Link.

                  Comme ses amis il partit se coucher, la nuit était belle, l'air était bon, propice à faire de beaux rêves et pourtant comme chaque soir Sanzo ne dormait pas, il pensait à la seule personne qui était capable d'occuper autant ses pensées, il pensait au point d'en sentir sa poitrine se presser, son nez lui piquait les yeux et les larmes coulaient le long de ses tempes regardant inlassablement le plafond. Son beau photographe n'était plus le sien, ça il l'avait compris, plus jamais il n'aura le droit de toucher à ses lèvres et plus jamais il ne pourra le voir lui sourire avec autant d'excitation qu'un enfant devant une vitrine, plus jamais il ne pourra le regarder dormir déplacer quelques mèches et lui sussurer "je t'aime" avec tendresse. Le sommeil le gagna, une nuit sans rêve dans des oreillers trempés.

 

- Sanzo...pssst ! Sanzo...

 

                   Il devait rêvé, oui c'était un rêve, il eut un sourire béa en tendant les bras en l'air, prêt à embrasser Adam qui murmura lentement son nom.

 

- Sanzo !!

 

                 Finalement il se réveilla, il n'y avait ni d'Adam, ni d'Eve, ni de fraise, ni de pomme, juste Link en pijama assied au pied du lit de son ami. Jamais il n'avait autant été déçu de voir Link.

 

- Link ? Mais qu'est-ce que tu fais dans ma chambre à une heure pareil !

- Je...

 

                   Les mots s'éteint terrés dans sa gorge, il n'arrivait pas à sortir le reste de la phrase, il se demandait même si il n'était pas mieux de faire demi-tour. Pourquoi ne pouvait il pas le dire ? Avec Costia ça n'arrivait jamais, sans doute parce que lui le comprenait avant même que Link est posé la question. Le fait de penser à lui le replongea aussi tôt dans une nostalgie assassine. Finalement il n'avait pas besoin de courage pour dire ces quelques mots, juste de penser à son russe.

 

- Je peux dormir avec toi...Je...J'arrive pas à dormir j'ai...

 

                    Son regard avait suffit. Sanzo ouvrit la couverture et l'invita à se coucher à ses côtés ce que Link fit rapidement, dos à lui proche de quelqu'un qui le comprenait, il avait une étrange sensation de sécurité ici, aucun russe ne le perturberait. Il s'endormie comme un enfant prêt de son père, il eut une dernière pensée pour sa mère qui devait bientôt accouché, sa petite Satsuki lui manquait, son énergie l'avait aidé à tenir finalement durant les mois de douleurs qui ont suivis la séparation avec Costia. Sa tendre Satsuki, son adorable Ash et maintenant son cher Sanzo. Niché dans ses bras il pensait à toutes les nuits qu'il avait passé dans ceux de Costia, il ressentait encore la chaleur du corps musclé de son amour qui le serrait contre lui avec amour et tendresse, ses baisers dans la nuque qui le berçaient jusqu'aux bras de Morphée. Ce fut la première nuit où Link s'endormit avec un sourire paisible sur les lèvres. Lorsque les beaux souvenirs deviennent source d'espoir et de mélancolie le coeur se brisent en morceaux et on prie pour s'endormir rapidement pour oublier et recommencer une journée. Mais quand on pense à un être cher, qu'on on repense aux moments si particulier passer avec lui sans regretter une seule seconde ces instants d'amour et de vie ! On sent son coeur se gonfler on sent une vague chaude et silencieuse nous couvrir comme une couverture en décembre. Ashley aurait aimé dire la même chose, il aurait voulus penser à toutes les fois où ils étaient trois et que tout allait bien, il détestait repenser à ces moments où Link pleurait dans ses bras prêt à comettre l'irréparable, toutes les fois où Costia se taisait, cachait son amour secret et l'enfermait dans son coeur pour ne pas blessé son ami, pour ne pas gâcher cette amitié. Toutes ses erreurs que ces amoureux éternel ont connus, tous ces non-dits, tous ces secrets pour préserver l'autre les ont détruits comme une gangraine invisible. Ashley se sentait impuissant, il devait faire quelque chose pour eux ! Il ne pouvait pas laisser Link se laisser mourir à petit feu et Costia sans doute dans le même état. Non il n'en avait pas le droit. 
                   Le soleil se réveilla de sa longue nuit silencieuse. Les âmes de New York ouvraient les yeux à une nouvelle journée, un commencement. Ce fut le choc lorsque Sanzo lu le petit bout de papier qui l'attendait sur la table de la cuisine.

" Je suis parti pour quelques semaines. Ne vous inquiétez pas pour moi, si vous avez besoin de quelque chose j'ai laissé un peu d'argent dans le tiroir, je serai vite de retour. Je vous embrasse bande d'imbécile."

                   Il cru d'abord à une plaisanterie mais il resta perplexe face à la chambre vide de Ash, il sentit le parfum de Link derrière lui qui faisait à peine surface mais la pièce vide était la douche froide, il comprit immédiatement que Ash était parti, il n'eut pas besoin de lire le message pour s'en rendre compte. Ashley ne se serait jamais levé aussi tôt. Il se rua sur le téléphone et composa immédiatement le numéro de son meilleur ami.

- T'as interêt de me dire où est-ce que t'es passé enfoiré ! Hurla Link dans le combiner

                 Sanzo arriva dans le salon écoutant la conversation téléphonique. Pourquoi Ash avait ressentit le besoin de partir sans en parler ?

- Comment ça en France ? Mais qu'est-ce que t'es allé foutre en France ?! Tu pouvais pas faire du shopping ici !

                 Sanzo restait silencieux et tentait de comprendre.

-  Non je ne me calme pas ! T'as pas le droit de partir comme ça Ash ! Tu peux pas me laisser ! Paniquait Link

                   A nouveau il sentit la détresse de Link comme si il allait perdre quelqu'un, dans ces moments là il laissait voir toute sa fragilité derrière sa carapace de colère et de nervosité. Dans ces moments il était plus touchant que jamais, Ashley devait se mordre les doigts d'être partir comme ça. Il était de toute façon trop tard, il ne lui restait qu'à le rassurer.

- Je serai de retour pour la rentrée ne t'en fais pas ! 

                   Le taxi de Ashley arriva il décida de mettre fin à la conversation, ça ne servait à rien de raisonner Link qui s'énervait tout seul contre le combiné. Il n'avait pas le temps pour l'instant de se disputer.

- Je dois te laisser Link je te rappelle ce soir promis ! Fais attention.

                   Il raccrocha sans attendre son dut et descendit aussi tôt de la voiture devant un immense immeuble déprimant, il pénétra dans l'entrée mal odorante et chercha le nom désiré sur les boîtes aux lettres. Il tomba enfin dessus, Nivolayevich Constantin, quatrième étage. Il paya le chauffeur de taxi et se décida à rendre visite à son vieil ami.
                     Link jeta le téléphone à travers la piece dans toute sa rage, Sanzo se protégeait le tête d'instinct, son coeur avait fait un bon quand l'engin avait volé en éclat contre le mur, ses yeux s'étaient écarquillés de terreur le voix de Link était presque remplacer par celle de son père et pendant un instant il avait cru faire un bon de cinq ans en arrière. Il se calma et revint à la réalité quand Link s'était enfin calmé il se jeta toujours agacé sur le canapé, la main sur le front, les yeux fermés. Sanzo aurait juré qu'il allait se mettre à pleurer, il partit ramasser les reste du téléphone pour le mettre à la poubelle, il ne servait plus à rien maintenant. Sanzo pénétra dans le salon avec appréhension.

- Link ... Je vais me préparer pour le mariage si tu veux toujours venir on se donne rendez vous dans le salon dans une heure ?
- Hum.., gromelait Link pour toute réponse

                 Sanzo ferma la porte de sa chambre dans un soupire d'inquiétude, comment allait réagir Link à long terme ? Si Ash n'était pas de retour très rapidement c'est tout le monde de son petit asiatique qui allait s'écrouler car dans le doute il s'enfermera sur lui même ayant l'impression que tous ses amis se font la malle et disparaîssent de sa vie. Sanzo ouvrit son armoire et chercha des vêtements de rigueur pour cet après midi, mon Dieu qu'il n'avait pas envie d'y aller ! C'était presque une corvée que de s'habiller pour un événement pareil, de plus celui qui était censé lui remonter le morale et le tenir pour éviter qu'il ne s'évanouisse et lui aussi tomber en dépression. Peut être que de s'occuper de Link pour éviter la crise l'empêchera de penser que " Adam va se marier. "  Il opta pour les habits les plus officiel et les plus sombres qu'il possède quand Grincheux se fit soudainement entendre par un bruit étrange. Accouder au chambrole de la porte il regardait Sanzo d'un air écoeuré.

- Tu comptes pas t'habiller comme ça j'espère ? Demande alors Link presque outré
- Et comment veux tu que je m'habille !
- Si ton Roméo te voit comme ça il va se dire " j'ai bien fait de le larguer "
- Hum merci Link ! Merci pour ta franchise ! Dit Sanzo blessé
- Laisses moi faire.

            Grincheux avait reprit du poil de la bête, Sanzo se sentait rassuré de voir que Link semblait avoir oublié Ash, il devait surement se dire que Ashley serai bientôt de retour de toute manière et puis après tout ! Il ne pourra pas toujours rester au crochets de son ami. Il faudra bien qu'il arrive à voler lui aussi. 
            Link farfouillait dans l'armour de Sanzo pendant que celui ci l'observait avec un air amusé, assis sur le lit il se faisait petit à petit à l'idée qu'ils étaient être tous les deux en retard à la mairie. Sanzo se laissa tomber sur son lit, coucher il inspira profondement sentant le manque de sommeil qui réchauffait son corps et le rendait lourd.

- BINGO ! 

           Sanzo se redressa déçu, d'un air totalement abattue il regarda ce que Link allait lui concocté, il avait déjà peur rien que de regarder le regard brillant de Link qui se faisait un plaisir de jouer à la poupée avec son ami, un sourire qui montait jusqu'à oreille et un regard presque lubrique.

- Déshabilles toi, ordonna Link
- Tu peux sortir s'il te plaît ?
- Tu plaisantes là ? Je suis un mec moi aussi ! 
- Je l'ai remarqué mais je n'aime pas me déshabiller devant les autres alors dehors.

        Link haussa les épaules et sorti de la chambre, il s'adossa dans le couleur en attendant que le pudique se déshabille. Lentement Sanzo retira ses habits, son t-shirt tombait au sol laissant voir un corps blanc comme neige encore pré-pubère, une multitude de cicatrices à des endroits presque improbable comme sous les bras, partant du nombril. Des lacération vieilles de cinq ans qui parfois devenaient rouge et chaude comme la braise. Des cicatrices qui ne se referment jamais. Son vieux jean glissait sur ses jambes fines aux poils casi inexistant, sur les chevilles des traces de lacération profonde, les mêmes que sur ces poignets, le genre de souvenirs qu'il ne voulait montrer à persone par honte, par pudeur, par gêne et douleur. Son passé lui appartient, il n'appartient qu'à lui seul.

- Je peux rentrer ? S'impatienta Link 

        Ca commençait à devenir ridicule, se disait Link. Il entendit la petite voix fébrile de Sanzo qui tentait de fermer sa chemise, Link prit ça comme une affirmation il rentra dans la pièce sans se faire prier et croisa le corps de son ami. La chemise noir encore ouverte laissant voir quelques parcelles de peau, Link déglutit. Il était somptueux et si Adam ne restait pas béa devant une telle oeuvre c'est qu'il était devenu aveugle dans la nuit. Des cheveux soyeux et d'un rouge chaleureux, une peau fluide et parfaite sur un visage ovale et un peu creusé sur les joue, des yeux d'un bleu nuit captivant cadré par des cils long féminin. Une bouche rosé, un cou marqué par une fine musculature, une chemise noir qui contrastait avec sa peau légèrement ouverte sur le col. Un pantalon de la même couleur moulant la partie supérieur de son bassin laissant voir une parfaite chute de reins, des chaussures vernis simple, un bracelet en argent pour faire sintiller le tout.

- Je prend une veste ?
- Ca ferai trop ! 

        Link partit rapidement chercher une dernière touche, du grand bouquet dans le salon il retira une rose blanche et découpa la tige pour la mettre sur la poche de la chemise, la veste au bras et non sur le dos il était parfait. Link regarda une dernière fois son ami et en bavait encore.

- Un moine banderait pour toi tu le sais ?

      Sanzo rougit aussi tôt à la remarque de Link, il avait remarqué aussi que son asiatique était assez vulgaire ce qu'il ne connaissait pas vraiment avec les japonnais habituel d'un naturel très polis. Link sortait de la coutume. A son tour il partit se changer ce qui prit deux fois moins de temps que Sanzo, il sortit rapidement habiller d'un simple costume noire mais une chemise bleu pour contraster avec ses cheveux brun, une cravate noire qui lui allait très bien. Sanzo regarda l'heure et s'alerma quand il remarqua qu'il était déjà une heure et demi de l'après midi, ils se ruèrent dehors pour appeler un taxi et les emmener le plus vite possible à la mairie. A leur arriver devant la mairie les voitures devenaient plus nombreuses et s'accumulaient, Sanzo impatient et destait être en retard sortit du taxi après l'avoir payer ils continuèrent la route à pied. La cause était bien sûre le mariage de Adam et sa rousse, les journalistes, les inombrables invités en costard Gucci, Hugo Boss, Prada ! Les célébrités et amis de la famille. Seul ceux qui étaient sur une liste cependant pouvait rentrer dans la mairie le reste de la journée se dérouleraient sur un bâteau d'après ce que Sanzo a comprit en entendant les autres invités parler. Il se sentait de plus en plus mal, si il partait maintenant Adam ne le remarquerai même pas après tout mais Link le tenait par le bras.

- Sanzo Urashima s'il vous plaît, annonça Link au "portier" qui tenait la liste
- Vous pouvez rentrer. Dit il de sa voix roque
- Bah tu vois Sanzo si t'es sur la liste c'est que c'est important pour lui que tu sois là ! On va pouvoir s'imposer.

          Link jubilait et oubliait ses traquas pendant que Sanzo avait envie de vomir et sauter par la fenêtre.

    

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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Lundi 24 août 1 24 /08 /Août 00:12



" Maria est ma fille. Par conséquend la soeur de Gabriel."

 

              Le vent frais faisait virvolté les cheveux de Frédéric, mes yeux s'écarquillaient la vérité m'était tombé dessus comme une enclume, assomante. J'entendais les rires de Gabriel dans la cours, son père le regardait avec un sourire doux et aimant, mon coeur se serrait, l'amour que Frédéric portait à son enfant était si pure qu'il me rendait coupable. Comme si le mal, l'assassin, le mauvais, le méchant de l'histoire c'était moi. Il continuait de l'observer sans se soucier de mon mutisme, toujours aussi choqué, à mon tour je regardais la cours observant chaque mouvement, chaque sourire, chaque émotion de Gabriel qui comme un enfant jouait au milieu des flaques en tendant une main blanche et fragile à Sorine. Celui ci s'approchait d'un pas lent jusqu'à lui et se laissait faire saisissant les doigts fins, Gabriel lui prit le bras et se serra contre lui comme un être appeuré. Mon coeur se serrait.

 

" Observes le bien Luciole...Regardes mon fils, regardes ton créateur..."

 

              La voix de Frédéric s'éteignait dans sa gorge, je ravalais ma salive et tentait de comprendre où il voulait en venir. Pourquoi Dante ne me l'a pas dit ? Pourquoi Maria ne me l'a-t-elle pas dit ? Pourquoi Sorine ne me l'a pas dit !? Ils n'avaient pas confiance en moi ? Pourquoi suis je le seul à ignoré l'histoire de la famille la plus puissante qu'il soit ? Cette qui m'a "crée", qui a fait de mon exitence un tabou et qui me touche plus que n'importe quel vampire vivant. En y réfléchissant tout s'enchainaient, Gabriel avait tenté de permuté avec moi et avait réussi avec Maria j'aurai du faire le lien, les liens de Dante avec Maria, son pouvoir digne d'une famille puissante, les photos de Maria dans la cuisine de Dante, ce qu'elle savait sur moi. Si elle était si proche de mes parents c'est qu'il y avait une raison !

 

" Crois tu que Gabriel aurait accepté de donner son sang sans savoir ce qu'ils en feraient..."

" Maria..."

 

              Elle s'était procuré son sang ! Elle avait suivit la grossesse, le déroulement de l'expérience ! Elle avait comprit le changement de mes parents, leurs nouveaux rôles, leur amour pour moi et non pour une expérience, elle venait souvent me voir, elle prenait de mes nouvelles comme si j'étais son petit frère. Elle était derrière toute mon existence, derrière toute ma vie, son visage comme une tableau dans ma chambre qui m'observait discrète et secrète sans jamais m'en rendre compte. 

 

" Je ne comprends pas..., murmurais je, si Gabriel est courant comment peut il tuer sa soeur ?! Vous n'êtes pas furieux ?! Vous n'avez d'amour que votre fille ! "

               Frédéric Faust fronça les sourcils et m'observa enfin dans les yeux, je pouvais lire de la colère dans son regard sibérien. Pour la première fois une véritable émotion avait traversé le visage de père Faust, une émotion qui le glaça le sang si je puis dire.

" C'était une erreur...Il voulait permuter avec toi ! Mais Maria c'est interposé seule...elle a permuté avec Gabriel avant même qu'il est pensé à le faire avec toi..."

               Comme une soeur aimante elle s'était sacrifié pour son frère malgré ce qu'il lui a fait, je me souviens encore de son corps mourrant, baignant dans son propre sang aussi sombre que de l'encre noire s'écoulant d'une plume. Je me souviens des paroles de Gabriel...son sourire sadique et vengeur. Dois je comprendre que c'était Maria qui me parlait ? Elle était aller jusqu'à se faire passer pour son frère ? Je me souviens de ses cheveux flamboyant qui entouraient mon bras après l'avoir transpercé elle aurait été jusqu'à subir une tel souffrance pour son frère.

" Elle est allé jusqu'à s'infligé ses propres blessures, pas seulement en sacrifiant ! Mais en se frappant, Gabriel n'aurait jamais touché sa soeur..."
" Pourquoi aurait elle fait ça ?" Je demandais septique
" Pour  calmer son frère, dans l'état où il était - incontrôlable - il aurait été capable de tuer n'importe qui. Malheureusement le fait d'avoir vu sa soeur blessé la rendu encore plus fou, elle s'était trompée sur lui. Dis toi bien Luciole que Gabriel à en lui une force si devastatrice qu'elle pourrait le tuer de l'intérieur ! " Frédéric me parlait avec des geste et faisait la forme d'une sphére puissante qui repoussait ses mains. " Une force incomensurable qui le rend imprévisible. Maria croyait que Gabriel s'en irait en voyant sa soeur à moitié morte devant lui mais au lieu de ça elle avait débloqué comme une porte en lui laissant libre court à sa force. C'est là que tu es intervenu."

                Il regarda à nouveau son fils qui cette fois tentait de faire voler un avion en papier, Sorine restait debout à quelque mètre de lui comme un gardien bienveillant.

" La mère de Gabriel et de Maria est morte à cause de cette force..."

               J'arquais un sourcil d'incompréhension.

" Lorsque je l'ai connu elle possédait les plus magnifiques cheveux blond qui soit ! Une couleur si divine qu'elle ne pouvait être qu'un ange, un halo de lumière l'entourait, son sourire tendre et si exceptionnel m'avait ensorcelé, j'aurai été prêt à tout pour elle. Jusqu'à tuer son propre père. Nous nous sommes enfuis en Autriche alors qu'elle était enceinte de Maria, tout était si parfait jusqu'à la naissance de Gabriel. Pendant sa grossesse, qui ne dure que sept mois chez un vampire, elle avait des visions de mort et de cadavre, elle entendait des cris d'enfant et de milliers de gens torturés. Pour la première fois de ma vie je ressentais le besoin de prier, pour la première fois de mon existence je cru au Diable et à Dieu ! " Frédéric se tut pendant quelque seconde me laissant prendre conscience de son histoire. Un vampire n'est pas censé croire au paradis ou à l'enfer cependant Frédéric Faust y croyait vraiment. " A la naissance de Gabriel les visions avaient cessés mais sa santé était fragile. Ma femme fut le premier vampire de toute l'histoire à contracté le "jugement dernier" c'est ainsi que nous avons appeler la seule maladie qui soit capable de tuer un immortel."
" Jugement dernier ..."

             J'observais à nouveau Gabriel Faust, sa robe de chambre grise, son sourire enfantin, la patience de Sorine.

" Gabriel est malade..." dis je faiblement
" Le Jugement dernier...c'est lui. Sa force est la maladie qui a tué mon épouse et qui tue maintenant mon enfant. Je maudis tous les saints, les dieux, les diables, les Faust et les immortels d'avoir fait de mon fils un demi-dieu. Son corps pourrit...Sa force le ronge, le consume...Comprends tu pourquoi tu n'as aucune chance ? Gabriel mourra sans doute dans un combat contre toi mais il t'emportera avec lui dans un néant sans Sorine, sans personne."
" Pourquoi est-ce que vous me racontez tout ça ? "

             Il eut un sourire tendre en ma direction, un sourire voilé d'une épaisse couche de tristesse.

" Je veux seulement te dire que tu n'as rien à faire ici. Sorine ne repartira pas...Il n'abandonnera jamais Gabriel souffrant, sur ce point là tu as perdu Luciole."
" Je veux en avoir le coeur  net..."
" Alors libres à toi sois sûre que tu me rencontrera à nouveau sur ta route et tu ne t'en sortira pas. "

           Frédéric Faust diparût aussi tôt comme un courant d'air, j'étais seul sur mon rampart et après un dernier regard vers l'immortel aux cheveux sombre dans la cours je pris ma décision. Rien de ce que me dirait Frédéric, Maria, Dante ou même Dieu me ferai changer d'avis ! Le visage de mes parents, cette bombe a retardement qu'est Gabriel devait être détruite, il serai capable de tous nous anéantir et j'étais le seul à l'arrêter même si comme moi cette puissance n'est qu'une présence malsaine au fond de lui qui ne désir que tout détruire et tout tuer. Pardonnez moi Frédéric Faust mais je ne pourrai pas partir, je ne peux laisser mon seul et unique amour de cet endroit, je ne peux vivre avec le regret ou le doute à chaque instant, la même question " et si jamais...". Ce soir Gabriel Faust deviendra une véritable légende mais plus un danger. Je n'avais pas de plan d'attaque, aucune stratégie, je ne connaissais pas l'intérieur du château, je n'avais aucune idée de l'endroit où j'allais m'aventurer mais j'étais déterminé et plein d'énergie. Je sautais rapidement du rampart jusqu'à la terre ferme, lentement je laissais à nouveau mon animalité reprendre le dessus, mes pupilles se contractaient et mon sang devenait bouillant. Mon corps entier prenait la pleine mésure de chaque élément et mes sens étaient en alerte. Je sentais que des vampires s'agitaient à l'intérieur, ils avaient sentit la présence d'un Originel qui s'approchait dangereusement d'eux. J'avais même cessé d'entendre les rires de Gabriel, il était également au courant de ma présence et je pouvais presque pressentir son agacement profond à ma venue. Non Gabriel je ne te laisserai pas Sorine, pas temps qu'il m'aimera. Mes doigts s'écartaient, je désserais les poing et une dernière fois je regardais le ciel de mes yeux rouges, tout comme Frédéric j'avais envie de croire en Dieu, au Diable, ou à qui que tu sois là haut ! J'avais envie de croire qu'il y aura quelque chose après tout ça. Peut être même un paradis.

              Alors que je traversais le pont la porte en bois massif d'au moins cinq mètre de haut et deux mètres d'épaisseur s'ouvrit sur ma personne, la lumière qui avait traversé la cours m'éblouissait maintenant, plusieurs silouhettes se présentaient à moi une centaine de vampire plus beaux, plus élégants, plus puissant les uns que les autres faisaient barage tous prêt à m'anéantir comme un vulgaire bout de viande face à des lions affamés. La Communauté était présente pour un simple spécimen de science comme moi je me sentais flatté. Un couloir d'honneur s'ouvrit sur la marche d'un seul Originel, la veste noir en velour, la chemise en dentelle de soie, les cheveux ébène et le regard flamboyant, la peau cristalline, un seul et unique parfum.

 

" Pourquoi est-ce que tu es là ? " Me demanda Sorine de sa voix bourdonnante

" Pour toi."

 

             Sorine restait muet pendant un instant et l'espèce de quelques centièmes de seconde j'aurai juré voir un sourire sur le coin de sa lèvre.

 

" Va t'en. Va t'en où tu vas mourir ! "

" Je ne partirai pas sans toi."

" Arrêtes Luciole. Je ne reviendrai jamais tu entends ? Je ne quitterai pas Gabriel c'est finit l'aventure. Je ne partirai pas avec toi alors ne te fatigue pas. Rentres chez toi. "

 

           D'un ton impassible qui ne laissait entendre aucune protestation son cortège reste muet et mon coeur se froissait à chacune de ses paroles, je tentais tant bien que mal de me persuadé qu'il mentait, qu'il était forcé, qu'il se sacrifiait !

 

" Je ne peux pas Sorine je suis désolé...Je ne peux pas te croire."

" Alors tu mourra ..."

 

          Sorine tourna les talons, un vent qui avait l'odeur de la cendre et de la poussière balayait mon visage, je restais brisé regardant mon unique amour me tourner le dos sans honte et sans regret. Je serrai les poings de douleurs et d'humiliation ! Ca ne pouvait pas être vrai, ça ne pouvait pas être vrai !!

 

" RETOURNES TOI ! Regardes moi ! Et oses me dire que tu ne m'aimes pas ! Vas y !! "

 

         Je crachais toute ma colère, mon dernier espoir, la phrase décisive qui allait scéllé le pact que j'ai fais avec moi-même. Je sentais ce démon s'agitait au fond de mon ventre comme un animal en cage qui sentait sa libération, je sentais mon coeur se tordre encore et encore. L'assemblée de vampire me fixait comme des statues imperturbables. Alors que Sorine avait arrêté son pas il se retourna lentement le regard penché vers le sol, il leva le visage avec un ralentit insoutenable, ses yeux de braise me transperçaient la poitrine.

 

" Je ne t'aime pas Luciole."


           Cling. La cage est ouverte.

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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