Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
La vie nous réserve parfois de drôle de choix, un jour on désire quelque chose et puis le jour d’après on en
désire une autre. Comment savoir ce qui est bon pour nous ? Comment savoir ce que nous voulons vraiment et en être sûre ! Comment ne pas se tromper et répéter les erreurs du passé ? Link se perd
dans un tourment personnel qui le rend fou, totalement seul il ne fait plus attention à rien jusqu’à ce qu’une voix lointaine l’appelle, petit à petit cette voix devient plus forte, plus réel, il
sort de son coma pour revenir à la réalité. Cette suave voix et rassurante ne peut être que celle de Costia, cette voix qu’il a l’impression de ne jamais avoir quitté et à la fois il a
l’impression qu’il n’est pas vraiment là.
- Link !
Une main se pose sur son épaule, il s’arrête en plein milieu de la rue sans se retourner,
effrayer de se retrouver à nouveau devant un visage qui le perturbe tant.
- Tu te dis que je n’est pas le droit de revenir, pas après ce que je t’ai fait endurer. Tu te dis que ça peut pas être vrai, t’as l’impression de vivre une mauvaise blague et par-dessus tout tu
as peur, tu as peur parce que tu sais plus quoi faire ni quoi penser. Qui croire. Je sais pas trop quoi te dire pour me faire pardonner, ça doit te sembler ridicule d’ailleurs ! Tu dois être
furieux que je puisse envisager ne serai ce qu’une seconde que tu puisses me pardonner un jour… Un sourire doux s’étire sur ses lèvres. Je dois être fou…Cependant Link…Il te suffit de dire un mot
et je repars immédiatement, je disparaît définitivement de ta vie. Pour toujours.
Ils ne bougent pas, ni l’un ni l’autre n’ose interrompre ce silence qui les entoure, aucun des deux
n’ose parler. Link encore plus embrouiller que jamais sent son cœur se serrer dans un étaux, il grimace de douleur, la main de Costia lui semble si chaleureuse, si attirante qu’il meurt d’envie
de se jeter dans ses bras, lui pardonner tout ! Oublier même ! Tout oublier jusqu’au plus petit des mensonges et repartir comme avant. Plus passionné que jamais. Pourtant il n’y arrive pas, il
n’arrive pas à oublier les images sont encore bien fraîches, les mots sont bien gravé dans sa mémoire la haine, la douleur et la rancœur remplisse son cœur. Il lui fait mal, encore plus mal
maintenant qu’il revient. Que faire ? Quoi choisir ? Peut il encore lui faire confiance ?
- Tu crois vraiment qu’on peut repartir après tout ça. Tout est détruit Costia, tout est pourrit, brûler, ronger, les cendres sont encore chaudes elles brûlent de toute leur sadisme. Est-ce que
je serai capable de pardonner ? Est-ce que tu seras capable de TE pardonner ?
- Jamais. Je suis un assassin Link.
- Tu n’as tué personne, se moque Link
- J’ai bien failli.
Un silence pesant s’installe à nouveau entre eux, les souvenirs reviennent les hantés pour leur
rappeler toute cette mauvaise passade. Cette expérience proche de l’agonie et de la survie autant pour l’un que pour l’autre. Doucement Costia force Link à lui faire face, pas de résistance
l’arrogant petit Link croise son regard laissant transparaître toute sa confusion, son ancien amant à l’air abattue totalement désespérer prêt à craquer et pourtant ni l’un ni l’autre ne voit de
larme couler. Juste cette peine immense qui assombrit considérablement leur journée. Link avait raison, arriveraient il à oublier ? Arriveraient ils à s’aimer comme avant ?
- Toi aussi tu le sens là, Costia pose une main sur le cœur de Link, tu sens comme il bat vite. Toi aussi tu le sens se déchirer quand on se regarde, tu le sens tendre les mains à travers des
barreaux. Je suis désolé Link mais je peux pas repartir, je peux pas partir sans toi ! J’en ai marre de me voilé la face, de faire semblant d’être heureux et de faire semblant d’avoir réussit mon
rêve car ce rêve, seul, ne rime à rien ! C’est toi mon rêve Link, c’est toi ce que je veux le plus. Toi aussi tu le sens n’est-ce pas ? Tu sens que la vie n’a aucune sens, tu pries même des fois
pour trouver un but. Tu pries pour rêver pas vrai ? Pour réussir enfin à rêver.
Il regarde sa main poser sur son corps, cette grande main, il fait enfin surface, Costia est bel et bien
là en face de lui.
Sanzo s’inquiète, que font-ils ? Les voilà parties depuis une heure aucun des deux n’est rentré et il
commence sérieusement à paniquer, ils doivent sans doute parler mais si ça doit prendre toute la journée autant qu’ils préviennent. L’asiatique regarde Ash se prélasser sur son beau canapé en
sifflotant, serein et heureux d’être enfin chez lui il feuillette son courrier dans la bonne humeur. Sanzo soupire un instant las de ce début de journée, il regarde son portable, il est seulement
onze heure après tout il n’a pas à s’en faire pour grincheux et iceberg ce sont de grands garçons qui ont besoin de se retrouver. A cette idée il soupire à nouveau, le morale totalement à plat la
cuite de la veille doit faire enfin tout son effet, le reste devient second il n’est plus préoccuper par le propriétaire de l’appartement. Il pense à Link, à sa réaction lorsqu’il a vu Costia, il
imagine l’état dans la quelle il est plongé et ça le tue de ne rien pouvoir faire ! Lui qui avait l’habitude d’être un confident, un garde fou. Il se souvient que très vite Link a fait confiance
en lui, sans vraiment le contrôler il était plus proche de lui que de Ashley, Link sentait qu’auprès de Sanzo il avait le droit de pleurer, de se lâcher et de libérer les tourments qu’il tente de
taire la journée.
Lentement Sanzo se dirige dans sa chambre, il ferme la porte avec son pied et s’écroule sur son lit, sur le ventre, il
regarde ses tiroirs ouvert et il remarque juste en dessous de l’armoire des vêtements. Il se redresse lourdement, les vêtements de Link…Lui qui les cherchait toute la matinée voilà où il les
avait lancé dans la nuit. Sanzo eut un frisson en repensant à ce qu’ils avaient fait, il se dégoute encore d’avoir fait ça dans la totale ignorance il se sent si idiot, si coupable. Il a honte
inconsciemment il entoure son corps avec ses bras et cache sa bouche dans leurs creux tout en regardant les habits. Il s’approche de l’armoire, il s’accroupie pour les attraper et les lancer sur
le lit. La chemise bleu, la cravate noir, le pantalon noir, le boxer, même les chaussettes sont là. Il fixe la chemise attiré par une force irrésistible, le regard perdu dans le vide,
machinalement il touche du bout des doigts le tissus puis il se couche dessus, le serre contre lui, l’odeur est enivrante, un parfum envoûtant. Il repense au mariage, il pense à Adam qui portait
le même parfum la veille dans son beau costume blanc, ses cheveux blond, ses yeux bleus…Il repense à son regard après avoir dit « oui ». La douleur le prend à la gorge une mélodie
dramatique joue dans sa tête, il se revoit pleurer comme un gamin sur les escaliers et Link pour le réconforter. L’unique qui puisse encore le réconforter. Tout en respirant l’odeur de son ancien
amour il s’endort contre la chemise de son amant d’une nuit. On parle toujours du passé au présent.
" Sanzo réveil toi ..." Sa présence est rassurante, douce, l'air est si pure la chaleur le couvre et l'amour qu'il ressent le fait sourire. Ses beaux cheveux blond le même regard qu'il y a cinq
ans ce même regard tendre et éternel. Ses yeux bleus deviennent marron et s'étire en amande, des cheveux brun tombe devant ses prunelles foncés, sa peau devient plus clair, le visage plus dure
mais tout aussi magnifique, ce n'est plus la même atmosphère tout devient flou, son coeur palpite. Link... " Reveil toi..." D'une voix tentatrice il s'approche inévitablement de ses lèvres, ses
membres n'obéissent plus, Sanzo n'arrive plus à bouger, tout envie de lui résister s'évapore de lui, les paupières se ferment, l'impact est imminent. " Link..." il murmure
- Sanzo !
Une lumière aveuglante l'empêche de suivre son rêve, Sanzo se sent secouer comme un prunier, doucement il emmerge de son sommeil
profond et plutôt agréable, pourtant il a l'impression que la réalité n'en est pas très loin. Le visage de Link proche du sien mais plus avec la même expression, cette fois ci ce n'est pas le
désir qu'il lit mais l'agacement, Link continue de le secouer alors qu'il a bien remarqué qu'il était réveillé.
- Oui oui arrêtes ! S'énerve Sanzo en repoussant son ami
Non son rêve n'est pas devenu réalité malheureusement.
Sanzo se frotte les yeux pendant que Link s'assied sur le lit en attendant que son ami fasse surface. Alors qu'il s'est enfin étiré Link remarque sa chemise bleu qu'il tenait contre lui
quand il est venu le réveiller, malgré lui il sourit à cette idée, Sanzo s'est donc endormie en la serrant fort contre lui. Etrangement son coeur se gonfler de fierté, la bouille de Sanzo est si
craquante surtout quand il n'est pas bien réveillé, il a les cheveux en bataille cet air bourru qu'il le rend trop mignon. Le sentiment qui le submerge est inconnu, il n'a jamais ressentit ce
type d'attraction, il a une envie furieuse de protéger ce garçon, de faire perdurer son sourire pour qu'il est à nouveau cette moue si irrésistible. Son coeur bat la chamade, pourra-t-il se
passer de lui ? Pourra-t-il ne plus jamais voir ce visage endormie en matin ? Pour le moment tout ce qu'il veut c'est être là, ne rien dire, juste le regarder parce que réfléchir devient
douloureux, choisir est trop dure...Il est bien là. On aimerai que ce genre de moment ne meurt jamais, on aimerai le répéter tous les jours et surtout se réveiller à ses côtés pour ne jamais
manquer cet instant.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Sanzo
Il remarque que Link le regarde avec un sourire enfantin, lentement il baisse les yeux et voit la chemise bleu qu'il tient dans les
mains aussi tôt ! Il la jette en l'air comme si il voulait la cacher, il tente de s'expliquer en s'agitant honteux que Link est vue ce qu'il faisait et surtout effrayer de l'idée qu'il pourrait
s'en faire ! Il doit pas le prendre pour un pervers ou un truc comme ça ! C'est pas du tout ça !! C'est...Mais comment lui dire sans être maladroit ? Mission impossible pour lui et alors qu'il
devient plus rouge qu'une tomate, tout en sueur il n'arrive même plus à parler et à respirer, Link tente de le calmer en prenant ses mains qui s'agitent, il les prend délicatement et le regarde
au plus profond des yeux. Les paroles se meurent dans sa gorge, n'arrivant pas à quitter des yeux de ce regard si particulier, ce regard qu'il a vu dans ses rêves, ses joues rougis il reste
immobile la bouche à moitié ouverte. D'une lenteur calculé sa main se pose sur sa joue, la caresse avec douceur, Sanzo ferme les yeux de plaisir. Une sensation inconnue, des picotements dans sa
gorges, le seul bruit qu'il entend c'est son coeur donner un véritable concert. Il résonne dans sa tête. Il ne pense plus à rien, tout s'efface, tout se vide, il réouvre les yeux et s'approche de
Link comme un pénitant.
- Vous venez bouffer ou quoi ?
Entrée fracassante du boulet de la semaine, on a nommé : Aaaashleyyyy ! =D
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Une suite plus rapide que prévue, j'avoue que je l'ai pas très bien travaillé je suis désolé mais je ferai mieux la prochaine fois. Tout se complique, Link aime
toujours Costia, Sanzo aime toujours Adam mais on sent vraiment qu'il tombe dingue de l'autre !! COMMENT JE VAIS FAIRE POUR CHOISIR !! Oui parce que je suis pas encore décidée XDD c'est tout
même. Je suis sûre d'une chose quelqu'un va mourir ...
Bon je vous laisse je suis entrain de piraté un réseau c'est pas très bien :p
vous aime !
Il éteint son mobile avant de gravir les marches, l'endroit empeste la cigarette la lumière du couloir ne marche pas. Il
continue d'avancer dans la nuit les mains un peu tremblantes se demandant bien comment est-ce qu'il va pouvoir expliquer sa venue. Ashley arrive enfin devant la porte en bois, surement plus
lourde que les portes habituelle, une poigné au centre en métal. Il observe le juda avec écrit en dessous sur un écritaux " Constantin Nicolayevich " il prendre une grande inspiration et se
décide à toquer à la porte. Des bruits de pas dans l'appartement résonne jusqu'à ces oreilles, il bouche avec son doigts le juda pour ne pas que Costia le voit. Des bruits de verrous, la porte
s'ouvre enfin sous le demi visage de Costia. Il n'y avait aucun doute c'était bien lui, le regard glaciale, les cheveux noir comme les plumes d'un corbeau, le visage fin et sa stature qui
dépassait de loin Ashley. Costia resta un instant à regarder Ash qui ne le quittait pas des yeux, le temps qu'il réalise qu'il était bel et bien là puis il ouvrit enfin grand la porte pour
laisser voir tout son être. Dans un vieux survêtement en coton, un t-shirt tout délavé et des chaussons en forme de mouton il regardait autour d'Ashley comme si il s'attendait à en voir surgir
quelqu'un d'autre. Costia prenait enfin conscience que son vieil ami était devant son pallier il eut d'abord un sourire doux et nostalgique, sans un mot il invita Ash à rentrer dans son petit
studio.
- Sympa ta maison, ironisa Ash en quittant sa veste
- J'ai pas tes moyens, répondit simplement Costia
Ashley se tut. Le papier paint se décollait du mur, le faux parquet lui cuinait à chaque pas, la pièce contenait un vulgaire
matelat posé à même le sol comme les futons au Japon, une mini cuisinière un peu plus loin, une table basse, contre le mur une télé avec un lecteur dvd et une immense bibliothèque tout autour.
Des livres dans tous les coins, des classeurs, un petit ordinateur portable sur le matelat des feuilles volantes un peu partout sur la couette. L'appartement lui faisait froid dans le dos, il
n'inspirait que tristesse, dépression, lui ici tout seul il se serait déjà pendu ! Mais Costia n'est pas comme lui, c'est un homme solitaire qui cache toutes ses émotions pour lui, il n'est pas
du genre à étaler ses peines devant les autres. Il préfère avoir mal seul plutôt que de l'infliger aux autres, un grand altruiste de nature. Ou un grand malade. Costia se dirige vers la
petite cuisinière où il prend appuye en attendant que Ash est finit son inspection.
- Tu veux boire quelque chose ? Bière, café, chocolat chaud ? Demanda Costia
- Chocolat chaud. Dit Ash en continuant de regarder autour de lui
Pendant que Costia préparait leurs chocolat chaud, Ash parti s'asseoire sur le lit, il poussa un peu les feuilles regardant le plafond. Fissuré
bien sûre. Il soupira, comment peut on vivre dans des conditions pareil ? Il faut vraiment du courage !
- On est pas tous né avec une cuillère en platine dans les fesse Ashley alors je suis très content de pouvoir avoir au moins un toit sur la tête, dit Costia en donna la tasse à son ami
- Il y a des limites. Répondit Ash
Dans un silence pesant il buvèrent leur chocolat chaud.
- Et sinon ta fac ça va ? Demanda Ash
- Je m'en sors.
- Il fallut que tu viennes jusqu'à Paris pour faire des études de philo ?
- C'est la meilleure école du monde en ce qui concerne la philosophie, on a ici des ouvrages originel !
- Hum.
Ashley avala une autre gorger de son chocolat bouillant tout en regardant Costia dans les yeux qui semblait s'agacer, cette petite ride entre ses
yeux marquaient sa colère.
- J'ai toujours cru que tu étais un grand altruiste. En fait t'es plus égoïste que moi, sourit Ash
- Pardon ? S'offusquait Costia
Comment Ash pouvait lui dire ça ? Lui qui a toujours tout fait pour les autres ! Lui qui a toujours voulu épargner les autres ! Comment pouvait il lui dire ça
maintenant ! Pour une fois qu'il veut enfin s'occuper de lui on le repproche d'être égoïste ! Pour une fois qu'il pense à son avenir à sa passion on lui repproche !! Comment peut il lui dire ça
!
- Où tu veux en venir Ash ? Tu m'accuses de quoi ? De penser à mon future ?
- Je t'accuse d'avoir fait un choix qui à briser celui que tu aimais le plus...
- C'est parce que je l'aime que j'ai préféré le quitter !
- Nan Costia ! Si tu l'aimais vraiment tu ne serai pas venu jusqu'ici ! Si tu l'aimais vraiment tu aurais fait une fac de philosophie au Japon pour rester au près de lui ! Si tu l'aimais vraiment
tu serai aller le voir quand il a fallit mourir !! Si tu l'aimais vraiment tu aurai prit des nouvelles ! Si tu l'aimais vraiment Costia...je t'aurai trouvé dans le même état que lui
actuellement...Et tout ce que je vois c'est que tu t'en sors bien. Que tu es heureux de faire ta putin d'école.
Le coeur plein de rancune Ash posa avec brurtalité la tasse sur la table basse manquant de la brisé, il attrappa sa veste au vol.
- Qu'est-ce que tu espérais ? Dit Costia d'une voix faible, que tu me trouves en larme sur mon lit à implorer le seigneur de me tuer ? Tu espérais peut être me trouver au bord du suicide ...
Crois moi Ash je le suis, plus brisé que jamais ! J'essaye de faire quelque chose de ma vie mais je sais que jamais je ne pourrais à nouveau rêver à ses côtés. Si tu savais
le nombre d'heures que j'ai passé à m'injurier ! J'ai voulus deux fois revenir pour l'enlever et l'emmener avec moi ! Par deux fois j'ai acheté un foutu billet d'avion et abandonner à
la dernière minute par honte ! HONTE ! J'ai honte Ash mais j'y peux rien ... J'ai brisé son coeur et le mien par la même occasion. Que veux tu que je fasse maintenant ? Il ne me reste plus
rien...Juste cette putin d'école comme tu dis. Je pourrai pas revenir au près de lui en risquant de me faire jeter ! Je peux pas risquer de perdre la seule chose qui me reste car je
peux t'assurer que la prochaine fois que tu viendra je me serai vraiment pendu.
Le visage ravagé par la douleur, le poing serré sur son coeur Costia tente de retenir ses larmes douloureuses qui semblent lui lacéré
les yeux, il pose sa tasse à son tour et tourne le dos à son ami serrant les dents aussi fort que possible. Si il avait eut le courage il y serai aller, si il avait eut le courage de se pardonner
le mal qu'il a fait à Link il serait aller le chercher, il l'aurait supplié de revenir mais tout est cassé. Il ne reste plus rien d'eux, c'est trop douloureux et trop graver en eux pour l'oublier
jamais il n'arrivera à se pardonner ce qu'il a fait... Mentir, abandonner, partir...Il n'arrivera jamais à se pardonner de l'avoir fait pleurer, de l'avoir poussé dans le gouffre.
Pourtant son coeur lui hurle, de toute son âme il entend sa voix lui hurler d'y aller, d'une voix brisé par les pleures il entend cette voix tous les jours l'insulter ! Le supplier
d'aller le retrouver car sinon...sinon il ne tiendra pas. Ashley ne s'en rend pas compte, il ne sait pas ce qu'à connu Costia, personne ne sait ce qu'il a ressentit, personne ne
sait ce qu'on ressent lorsqu'on a perdu la chose à laquelle on tenait la plus par sa faute, personne ne sait ce que c'est que d'aimer, d'avoir honte d'aimer encore. Il mériterait qu'on
le punisse, il mériterait de se faire shooter par une voiture ! Il mériterait le mépris de Link, il mériterait de voir Link heureux en sachant que lui ne le sera jamais.
- Si je suis venu Costia...c'était pour t'emmener avec moi. Te montrer à quel point il devient fou sans toi, je te jure c'est assez effrayant à voir et crois moi si je pouvais
faire autrement je ne serai pas venu te voir parce que pour moi t'es la pire des merdes ! Et j'en ai rien à foutre de tes regrets t'avais beau être mon meilleur ami je te reconnais
plus. Le Costia que je connaissais n'aurait jamais abandonner l'amour de sa vie, il n'aurait jamais menti à Link sous pretexte que c'est mieux pour lui, il ne serait jamais partie sans
prendre des nouvelles tous les jours de celui qu'il aime. Le Costia que je connais n'aurait même pas imaginer le quitter un jour.
- Je ne peux pas venir avec toi, murmura Costia un point dans la gorge
- Il commence à t'oublier tu sais, mais c'est l'étape la plus dure, il te voit sans cesse autour de lui et ça lui fait perdre la tête. Je ne suis pas venu pour te dire qu'il ne peut pas
vivre sans toi car c'est faux ! Il retrouve le sourire depuis des mois grâce à un garçon.
Costia eut imméditament mal au coeur, la jalousie le rongea comme lorsque Link se rapprochait de Ash. Il fronça les sourcils. Link allait
l'oublier.
- Je suis venu te donner une chance. En souvenir du bon vieux temps alors tu dois faire un choix, soit tu quittes ton école de merde et tente de le récupérer tant qu'il est encore
temps. Soit...tu disparaîs à jamais de sa vie ! Et quand je dis ça je dis pour toujours, pas de retour en arrière possible, tu le laisses vivre sa vie, abandonne tout espoir d'être avec lui même
après tes études. Tu l'abandonne pour toujours, comme si il n'existait plus. Je refuse de le voir se tuer à petit feu pour toi.
Le choix était douloureux il devait avouer que tout ceci avait trop trainé. Si Link n'arrivait pas à l'oublier c'est parce qu'il garde espoir que Costia
revienne un jour, Ashley est venu demander à Costia ce qu'il décide aujourd'hui et aucun autre jour. Les cartes sont joués. Mérite-t-il de venir gâcher le bonheur de Link par
égoïsme ? Il l'a déjà fait une fois, il ne recommencera pas. La question ne se posa même pas, Costia eut un sourire tendre regardant un point dans le vide, un sourire si parfait que Ash en eut
mal au coeur, il avait l'impression de voir Link. Aucun doute, ils s'aiment autant l'un que l'autre. Costia releva la tête, les yeux larmoyant.
- Il a trouvé un garçon tu dis. Alors je suis heureux, je ne veux pas gâcher ses chances d'oublier et d'être heureux, je te jure que j'aimerai revenir de tout mon coeur j'aimerai
revenir et le prendre dans mes bras mais si il m'oublie grâce à un autre alors je laisse la place. Je n'ai pas le droit de venir le briser à nouveau, je n'ai pas le droit de mettre une
réserve sur lui sous prétexte que je l'aime. Si il peut être heureux avec son ami alors je ne veux pas m'interposer. Désolé de te décevoir Ashley, tu n'auras pas fait tout chemin pour rien
mais je ne viendrai pas pour le voler. Je te promet de m'effacer.
Bonne réponse. Ash eut un sourire de victoire, il recula en arrière, son Costia l'air têtu et mature était de retour, le même regard amoureux en
secret. Il s'approcha de son ami et le prit dans ses bras sans aucune gêne. Costia étonné d'avoir ne serai ce qu'un peu d'affection de la part de Ash ne le repoussa pas, il entoura ses
épaules de sa propre étreinte, c'était bon de revoir ses amis et de sentir leur présence, c'était tellement bon.
- Bravo Costia je suis fier de toi. Prépares tes affaires je t'emmène aux States !!
- Quoi ? Non j'a...
- J'en ai rien à branler de ce que tu as dis ! Tu m'as prouvé que tu étais digne de lui, tu l'aimes encore éperdument et puis qui ne tente rien n'a rien ! Si tu revois Link
et que tu lui dis toute la vérité ça pourra l'aider à faire le deuil et peut être reprendre avec toi ou un autre. En tout cas ça ne pourra que faire du bien à chacun d'entre
vous.
- Mais je...
- Roh Tais toi pour une fois ! Vie un peu ! T'en a pas marre d'avoir une vie programmé ! Les imprévus c'est ça qui fait que c'est bon de vivre ! Sourit Ash
Pour la première fois depuis des mois Costia riait, il riait de bon coeur, pour la première fois depuis des mois il se sentait à nouveau revivre et c'est comme si un rayon de soleil avait traversé son petit studio en ruine. Ashley avait raison, il lui avait ouvert les yeux, que faisait il encore ici ? Il était venu pour se construire un future et il était tombé dans une vie si morne et si morose qu'il en crevait, sa place n'était pas à Paris, sa place était au près de Link. Il le récupérait ! Il se promet d'essayer de tout son être de récupérer l'amour de sa vie.
Ash attaqua son armoire et sortie des valises, il fallait partir au plus
vite pas besoin de s'attarder ici, Costia eut à nouveau un rire enfantin et jeta ses habits en boules dans les valises, il ne gardait rien, juste ces livres et son ordinateur, il
laissait tout le reste. Tant pis pour toutes ses affaires superficiel, il offra tout volontier à la propriétaire qui était triste de voir partir le locataire qu'elle aimait le
plus. Il s'excusa de ne pas l'aider à enlever les affaires, d'un sourire amicale elle lui assurait que tout se passerait bien mais il devait continuer à payer le studio jusqu'à la
fin du bail, ce qui revenait à trois mois de loyer. Ash sorti une poigné d'argent de son porte feuille et le tendit la dame.
- Ce sont des dollars mais vous devriez bien vous en sortir avec ça ! Dit Ash
- Qu'est-ce qu'il dit ? Demanda la propriétaire en français
- Il dit que vous n'avez qu'à les convertir à sa couvrira la somme que je vous dois.
- Ooh ! Thank yOu ! Repondit la vieille dame
- Au revoir ! Cria Costia en se faisant tiré par son ami
Il dévalèrent les escaliers plus vite que flashgordon, Costia appela un taxi pour le conduire à la fac il devait se désinscrire
mais il était peut être un peu tôt, il n'était que trois heures du matin. Et là vous vous demandez tous comment une petite dame très âgé pouvait veillé jusqu'à trois heures du
matin c'est ce que se demandait Costia. Enfin bref ! Il écrira une lettre et si il doit obligatoirement revenir pour signé des papiers il se débrouillera car Ash ne semble pas avoir
envie de rester ici quelques heures de plus.
- Jusqu'à huit heures seulement Ash ! Imagine que j'ai des papiers à remplir je vais pas refaire le chemin réfléchis un peu !
- On s'en fou Costia arrête d'être aussi terre à terre ça te plait pas de tout quitter sur un coup de tête et de partir à l'aventure !
- Pas vraiment, dit Costia en soupirant
- T'as toujours été trop prévenant faut te lâcher.
Ash acheta les billets d'avion et ils attendirent leur vol qui arriverait à quatre heures, l'aéroport était plein même à trois heures du matin ce qui n'était
pas le moins du monde les deux amis, Paris était le ville la plus touristique du monde, les voyages d'affaires, les meilleurs amis qui viennent chercher des imbéciles. Ca
arrive souvent !
- Bon alors tu dors chez moi j'ai encore une chambre de libre mais je te préviens le garçon que Link apprécie habite aussi avec nous, il s'appelle Sanzo c'est un asiatique assez étrange. En
fait il te ressemble dans sa façon de cacher ses émotions mais il est vraiment craquant parce qu'il panique pour un rien ! Tu vas rire il est vraiment maladroit c'est un vrai poisseux
c'est hilarant ! Link a un peu craqué pour lui à cause de ça je crois. Quand on le voit on a envie de le protéger.
- Je sens que je vais pas avoir envie de le protéger, repondit aussi tôt Costia
- Je suis sûre que tu vas l'adorer toi aussi, sourit Ash, à moi aussi il me fait du bien.
Costia écarquilla les yeux d'étonnement, jamais Ash n'avait montré un quelconque sentiment d'amour envers une autre personne que Link et
encore ! C'était vraiment discret. Il n'a jamais sut vraiment aimer, ca ne lui arrive pas souvent de tomber amoureux pour ainsi dire jamais. Ce qui était la tâche sombre de son
histoire parce que Ashley pouvait sourire, il pouvait acheter tout ce qu'il voulait, il ne semblait pas vraiment toucher par l'absence de ses parents mais par le manque d'amour oui. C'était un
homme qui ne trouvait pas l'amour, peut on être heureux sans connaître l'amour ?
- Quand il est là on ne pense plus à ses problèmes, on respire mieux à ses côtés. Je suis sûre que tu vas l'adorer parce que t'as un instinct paternel très marqué Costia.
- Ca n'empêche pas que je vais plus avoir envie de lui arraché la tête, répondit Costia
Ashley eut un rire doux. La suite promettait d'être original espérons qu'elle ne soit pas trop triste.
Une heure et demi. Tout le monde dans la grande salle fixait sa montre et commençait à s'inquiéter sur la non apparition de la
mariée, dans son coin totalement épuisé, la tête contre le mur se demandant pourquoi est-ce qu'il a accepté de venir ici aujourd'hui ? De son côté Link continuait de fumé sa cinquième cigarette
en une demi heure, son paquet était bientôt vide, il jeta la cendre dans le pot de la plante verte en plastique et tira une nouvelle fois sur sa nicotine. La fumée qu'il recrachait ondulait dans
les airs si sensuellement qu'il se perdait dans les courbes n'écoutant plus rien autour pas même la musique de la marche nuptial qui jouait dans un fond de brouhaha. Le volume des voix
s'éteignait progressivement, la tape de Sanzo sur l'épaule le réveilla aussi tôt, il se redressa d'un air boudeur. Il aurait aimé dormir un peu sur son banc.
Elle portait une robe de satin, des dentelles d'une couleur crème et des roses rouges dans les mains, une longue traine porter par
deux petits bambins d'à peine cinq ans, le maire était au bout attendant que les jeunes mariés s'approchent de la table. Tout ceci n'avait rien d'un mariage qu'on voit comme dans les films, la
table était pleine de papier à signer. Adam attendait à côté du maire, le coeur à vive allure, la gorge sèche, les sueurs froides, il devenait de plus en plus blanc et n'arrivait même pas à
sourire en voyant sa sirène.
- Mi-femme mi thon, tu m'avais pas dit qu'il avait des goût de chiotte ! Disait Link en écrasant sa cigarette
Pour toute réponse Sanzo gardait le silence, il n'arrivait pas à quitter des yeux la jeune mariée, elle semblait s'illuminé à chaque pas qu'elle
faisait, d'une beauté totalement superficielle certes mais d'une grande beauté tout de même. Adam commençait à s'agiter à mesure qu'elle arrivait jusqu'à lui se balançant un peu sur ses
pieds, se triturant les doigts il afficha un grand sourire alors qu'elle relevait la tête dans sa direction. Ca y est il ne peut plus faire marche arrière.
- C'est là que ça devient drôle, murmura Link
Qu'avait il derrière la tête ? Sanzo donnerai n'importe quoi pour savoir ce qui mijotait Link, il détestait ne pas être maître de son destin et il avait
l'impression d'être un véritable aveugle devant la perspicacité de Link. Adam souleva le voile de la mariée, les flash fusèrent dans la salle, quelque journalistes ont put rentré avec accord
des deux mariés, le maire ouvrit donc la cérémonie. Le silence religieux dans la salle angoissait Sanzo qui se sentait de trop, à chaque mot, chaque engagement que nommait le maire son
coeur se déchirait, il regarda fixement son ancien amant son unique amour. Il ne pouvait le quitté des yeux, ses beaux cheveux blond qu'il ne peut plus toucher, ses yeux qu'ils ne pourra plus
regarder longuement et ses lèvres qu'il n'aura plus jamais le droit d'embrasser. C'était finit, définitivement terminer, il n'avait plus aucune chance toute cette histoire d'amour qu'il
espérait un jour renaître de ses cendres vient de s'envoler dans une douleur horrible. Link regardait maintenant son ami qui sombrait, c'était dur rien que de le voir dans cet état il
en avait mal lui aussi, ce n'était que son reflet, son propre reflet qu'il voyait à la place du jeune homme. Une larme timide dévala la joue de Sanzo, ses yeux noyer
dans l'eau salé. Link essuya avec son indexe cette unique petite larme qui se mourrait sur ses joues rosés. Sanzo eut un petit sursaut, étonné et gêné il essuya
activement son visage humide avec sa manche. Tant pis pour sa chemise.
Il devait rester, Sanzo devait rester jusqu'au bout pour l'oublier, il devait graver dans son coeur ces mots, il devait définitivement l'oublier, perdre tout
espoir. Il regarda une dernière fois l'homme qu'il aime dans un regard plein d'amour, un mince espoir l'animait encore, l'espoir que Adam dise "non" alors que toute la salle attendait que le
marié prononce la fameuse phrase Sanzo restait suspendu à ses lèvres.
Adam regarda sa femme puis il croisa le regard de Sanzo, une balle avait traversé son coeur, les magnifiques moment qu'ils avaient passés ensemble, les épreuves, les
baisers, les rires. Il détourna le regard avec douleur. C'était finit tout ça.
- Je le veux, dit il faiblement
Il eut comme un soulagement générale, un soulagement muet mais toute la salle sentait la tension redescendre, contrairement à Link qui n'avait pas espéré ça, il
aurait pensé que Adam l'esprit confus dans ses sentiments auraient dit non. Il regarda aussi tôt son ami qui avait à nouveau disparut. Merde ! Où est-il passé ? Plus loin vers la sortie Sanzo
recupéra sa veste sur son banc et courrait vers la sortie sans que personne ne le remarque, personne sauf Adam.
- Sanzo ! Attends ! Criait Link en arrivant dehors
Il n'était pas devant l'entrée de la marie, heureusement que Sanzo avait pensé à sortir par derrière, si il était sortie devant, les journalistes se seraient posés des
questions eux qui attendaient comme des vautoures l'arriver des deux célébrités. Une fois dehors, au milieu d'une rue de New York, bruyante, Sanzo laissa éclaté sa douleur, il sanglotait comme un
enfant pleurait à s'en étouffer, le dos secouer de spasme assied sur les marches en pierre. Link regardait le corps de son ami secouer par les pleures violent, il s'approchait lentement le visage
grave. Il détestait voir quelqu'un pleurer, il détestait se trouver à la place de celui qui console car comme toujours Link ne sait pas quoi dire, il ne sait pas quoi faire, ne connait pas les
mots miracles. Il se contente de le prendre dans ses bras et de le laisser pleurer contre son torse étouffant ses sanglots. Après une séance de pleures, de "Pourquoi", de poings frappant le torse
de Link dans la douleur de l'impuissance, de l'indifférence et aussi de l'échec. Ils décidèrent d'aller manger à l'extérieur, Link invitait pendant que le moribond qu'était Sanzo ne disait plus
un mot. De petits yeux rouges, des reniflements à répétition, Link avait l'impression d'être avec son petit frère à qui on avait piqué un ballon. A cette image il eut un petit rire qui vexa aussi
tôt Sanzo, se moquait il de lui ? Parce que comme toujours il était ridicule à pleurer comme une fille ? La veste posé à peine sur les épaules il croisa les bras boudeur, il suivait Link. La nuit
était tombé sur New York mais les rues étaient loin d'être sombre, Link et Sanzo se sont arrêtés dans un petit restaurant asiatique. Sanzo continuait de faire la gueule ce qui faisait encore plus
rire Link.
- T'es nul Sanzo ! Arrêtes de faire cette tête tu sais bien que je rigole au contraire t'es mignon quand tu boude.
Sanzo sentit ses joues s'empourprées il décroisa les bras mais gardait les sourcils froncés, la serveuse apporta leur plat. La fumée qui se dégageait du bol de
ramen réchauffait le visage de Sanzo. Il eut un petit sourire nostalgique.
- Le Japon me manque, dit il en prenant ses baguettes en plastique
- A moi aussi, sourit Link
Les bouches tout le temps pleine, le repas se déroulait dans le silence, ils se regardèrent de temps en temps comme pour se dire " c'est bon hein ?". Les joues rondes
comme un hammster Sanzo avait même failli tout recracher en remarquant que Link avait un bout de nouille sur le coin de la lèvre. Link regarda son ami d'un air inquiet comme si celui ci devenait
fou, il continuait de fumée sa cigarette pendant que Sanzo se bidonnait.
- Je peux savoir ce qui te fais rire ? Demanda Link agacé
- T'as une, Sanzo avala ce qu'il avait dans la bouche, t'as une nouille sur le coin de la lèvre.
Il se pencha sur la table pour enlever le petit bout de nouille à Link, celui ci était paralysé, les yeux écarquillés, le visage de Sanzo était si proche, il
se surprenait à le détailler, une machoire fine, des oreilles enfantines, une peau limpide et pure, une bouche douce et des lèvres rosés séduisantes. Des petites focettes craquantes, des cils
long, des yeux sombres. Link déglutit.
- Voilà, dit Sanzo fier de lui
- Merci, murmura Link encore sous le choc
Il secoua la tête tout en reprenant sa cigarette, Sanzo était son ami pas son amant, ça fait trop longtemps qu'il est seul le voilà qu'il flash sur des amis, il
manquerait plus qu'il en tombe amoureux et lui fasse l'amour ! Il manquerait plus que la tout de suite il se penche sur lui pour lui voler un baiser tendre...un baiser...juste un baiser. Link se
perdait dans ses pensées à cette idée, des images plus sexy et plus excitante que jamais lui traversait l'esprit, la bouche légèrement entrouverte il commençait à manquer de souffle, son coeur
battait vite, beaucoup trop vite !
Il secoua à nouveau sa tête et écrasa sa cigarette nerveusement dans le cendrier, soudainement il sentit un douleur en dessous de la ceinture. Non...Merde ! Link se
redressa brusquement, la serveuse qui servait derrière lui laissa tomber son plateau, Sanzo sursauta, Link se précipitait dans les toilettes sans une excuse. Putin de bordel !! Putin de bordel !!
Link se pencha sur le lavabo furieux, il donna un coup dans la porte avant de regarder son reflet dans le miroir comme si il se parlait à lui même.
- Je bande bordel, grinça-t-il
Il s'enferma dans le cabinet.
Sanzo commençait à s'inquiéter, Link était parti comme une furie vers les toilettes, il s'était redressé si rapidement qu'il avait bousculer la serveuse derrière lui, tout
était cassé par terre, il lui avait fait vraiment peur ! Il a vu un fantôme ou quoi ? Sanzo se pressa d'aider la serveuse qui s'excusait au près de ses clients, elle partie chercher un
balait et pendant ce temps Sanzo parti voir ce que devenait son ami. Il était peut être malade ? Il avait sans doute une envie furieuse de vomir ?
- Link tu es là ? Sanzo rentra dans les toilettes
Link tira la chasse et sortie des toilettes encore trop énervé pour sourire à Sanzo. Il se leva les mains sans prêter attention au graçon.
- Tu vas bien ? Demanda Sanzo inquiet
- Très bien, dit méchamment Link en tirant sur les serviettes en papier
- On dirait pas, fronça les sourcils Sanzo
- Ca va très bien je te dis ! Link parti jeter les papiers dans la poubelle
Agacé Sanzo empêcha Link de sortir en lui barrant la route, il ne laisserai pas sortir son ami tant qu'il ne lui aura pas dit ce qui ce passe.
- Qu'est-ce que tu as ? J'ai fais quelque chose de mal ? Si j'ai fais quelque chose qui tu n'as pas aimé tu dois me le dire ! S'emporta le garçon au cheveux de feu
- Pousses toi Sanzo, grinça Link
- Link !
- Pousses toi ! Cria Link
- C'est comme ça que tu comptes resoudre tes problèmes ? En gueulant ?
- J'ai aucun problème Sanzo, soupira Link
- Pourquoi tu te met dans un état pareil alors ? Demanda plus tendrement Sanzo
A nouveau Link sentit son coeur battre à vive allure, c'était quoi ce numéro ? Pourquoi est-ce qu'il lui faisait les yeux du chat dans Shrek
? A nouveau Sanzo disparaît, Costia...
- Pousses toi Sanzo s'il te plaît...
- Dis moi merde ! S'enerva Sanzo
Link passa sa main sur son visage, il devenait fou voilà qu'il entendait sa voix maintenant.
- Tu lui ressembles...
- Quoi ?
- Costia. Mon...ex. Tu lui ressembles vraiment beaucoup.
Sanzo restait muet, il ne comprenait pas vraiment ce que disait Link, ça n'expliquait pas son comportement !
- T'as façon d'être, t'as façon de me réprimandé et ton sourire, puis ta fragilité, vous vous ressemblez trop ! Et ça me perturbe tu vois.
- En effet tu es perturbé mais ça explique pas ton comportement.
Comment lui dire sans le choqué ? Link commençait à avoir mal à la tête, c'était assez gênant ce qui lui arrivait.
- Comment dire..., il eut un petit rire nerveux s'agitant un peu sur place, je réagis à votre ressemblance...je réagis physiquement...
Oh merde. Ca pour une surprise c'est une surprise ! Sanzo comprenait enfin ce que voulait dire Link, il un petit sourire amusé presque moqueur
mais il se retint, devait il rire ou pleurer ? Après tout Link voyait son Costia à travers lui il devait peut être se sentir un peu vexer. Finalement il opta pour le fou rire ! Il explosa
sans gêne alors que Link soupira d'agacement, il détestait par dessus tout être ridicule et poussa Sanzo vraiment mais vraiment en colère. Il traversa le restaurant après avoir payé sans attendre
Sanzo qui le suivait encore mort de rire. A pleine gorge il continuait de rire alors que Link tentait de mettre une certaine distance entre eux, il y a une limite quand même à
l'humiliation.
- Bah faut croire que non..., murmura Link
- Roh mais attend Link !
- Ta gueule !
- Link ! Ne sois pas si suceptible ! Riait Sanzo
- Et c'est toi qui dis ça !
- Rooh Link !
- Casses toi !
Sanzo riait à nouveau et couru pour ratrapper son ami, il cessa de rire et posa une main amicale sur son épaule.
- Comprends moi ! Imagine que ça soit moi qui te dise ça ! Tu n'en aurai fait pas moins...
- Nan à ta place que je t'aurai culbuté sur place, sourit sournoisement Link
- C'est ça !
Sanzo et Link continuèrent leur route jusqu'à une boîte très frenquenté du centre, la soirée était déjà bien entamée alors autant faire la fête.
Sans Adam, sans Costia.
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Alors notre Link n'est-il pas un peu menteur avec lui même ?
HAHA
Le prochain chapitre de WSH portera sur Costia et Ash =) Bisous
On nous raconte que la vie est éphémère, que tout le monde
meurt un jour, on nous rassure en nous faisant croire qu'il y a une vie après la mort. On promet à l'homme une sorte d'éternité spirituel.
On raconte que les humains sont le sommet de la chaîne, qu'ils ne
connaissent aucun prédateur. On nous ment, on nous trompe, les gens son aveugles, le monde est dominé dans l'ombre par des créatures mythiques et puissantes, des créatures tout droit sortie de
l'imagination d'un enfant dessinant tranquillement à côté de sa cheminé. Jamais il n'aurait put prédir ce qu'il allait lui arriver, jamais il n'aurait put prédir son avenir et surtout sa mort. Ce
petit garçon n'était pas comme les autres, peut être que vous aussi vous n'êtes la personne que vous croyez.
Le corps douloureux, ensanglanté, les yeux brouillé par les
larmes et la poussière, le sang séché au bord de la bouche et l'odeur de cadavre qui planait au dessus de nous. Les yeux de son adversaire plus poignant qu'une lance, son souffle court, ses
multiples blessures et votre sourire parce que vous êtes fier de vous. Gabriel tenait encore debout, moi je survivais, mes deux précédents combat m'ont affaiblis et la plaie n'était pas
totalement fermé, je savais que je n'avais pas le droit à la défaite. C'est maintenant qu'il fallait tout donner sous le regard inquiet de Sorine. Mon destin touche à sa fin.
Gabriel se lança à nouveau ma poursuite une onde d'aura surpuissante comme le vent d'une
tempête s'abattait sur moi je me protégeais avec mes bras mais j'avais deviner ce qu'il allait faire. D'un bond il se lança dans les airs une roche dans la main et l'éjecta contre moi,
l'épée de son père encore pleine de sang qu'il me lança comme une lance. Dans un rire sonor je dressais ma jambe pour relancer la roche comme un ballon de foot et d'une poigne ferme
j'attrappais l'épée pour m'en servir. Je t'attends Gabriel, ses veines ressortais de son cou gonfler de rage, en un éclair il était derrière moi pour me trancher la tête, juste à temps
je réussis à courber mon corps, du sang coulait le long de mon cou d'une fine coupure. Gabriel lécha ses doigts.
" J'aime...Il est meilleur que celui de tes parents..."
Un grondement sonor gonflait ma poitrine, mes lèvres s'écartères sur mes dents d'immortel, je courrais droit sur lui
l'épée prête à l'embrocher !! Comment osait il insulter encore mes parents ? Coup de pied, une danse endiablé, les corps voluptueux de deux immortels plus puissant que jamais, nos hurlements de
bêtes voulant en finir au plus vite mais se cognant casiment contre un mur. Gabriel avait mon visage, ce n'était pas contre lui que je me battais mais contre moi même, les mêmes techniques,
la même souplesse et la même brutalité. Un conflit entre deux dieux. Soudainement mes yeux s'écartèrent, un liquide sombre enveloppait ma vue et fixa ce corps, mon adversaire, une
faille j'avais vu la faille, sa santé le trahissait une peau dénudé. L'épée tenue fermement dans ma main droite alors que j'allais recevoir un coup de poing surpuissant me
brisant certainement la machoire, les dents serrés je visais son point faible de toute mes forces de toute ma vitesse.
" Adieu Luciole..."
NON !! NON ! Il m'avait vu, son corps fluide se déplaça de quelques centimètres et l'épée tomba dans le vide, mon corps lui continuait
d'avancer fixant sa main que je ne pouvais éviter ! Non ! Ca ne pouvait pas finir comme ça ! Non ! Le coup était impressionnant, la douleur étai si grande que je cru que mon crâne c'était fendu
sous ses mains, le visage ruissellant de sang je me sentais tomber sur le sol comme une montagne de sa hauteur. Le fracas sur le sol ne fit que réveiller la douleur, je tentais de me redresser
sur mes mains mais la tête me tournait. Je n'avais plus de force. Une pression dans le dos je m'écrasais à nouveau sur le sol, Gabriel dans toute sa splendeur savourait sa victoire avec cruauté,
dans la main la lame de son père, mes yeux larmoyant dégoulinant de sang je regardais la silhouette floue de Sorine et lui adressait un dernier regard. C'est ici que tout s'arrête. Mon âme
humaine s'agita dans tous les sens voulant encore sortir dans un moment aussi critique, à quoi bon je vais mourir, mon éternité aurait été de courte durée. Pardonnez moi papa, maman, je n'ai pas
été à la hauteur.
Je ne voyais plus rien, ma vue était totalement obscurcie, je ne sentais que la pression de Gabriel au dessus de moi qui riait je pouvais entendre
la lame sintillée au dessus de mon dos il étai prêt à me faire sentir ce que son père avait senti.
" Crèves " Me dit Gabriel
La haine s'évaporait comme de l'eau sous un soleil de plomb, je ne ressentais que la tristesse et la douleur, mes larmes coulèrent sur le
sol, avais je fait en sorte d'être faible devant Gabriel ? Sans doute que mon âme humaine refusait de vivre sans Sorine et que la meilleure façon de mourir était sous la main de mon créateur.
Après tout là était ma destiné, mourir ici ou vivre avec l'homme de ma vie, on avait fait le choix à ma place. Les larmes s'écoulaient sans que je puisse les contrôler et je fermais les yeux
attendant que la lame me transperce m'otant espoir et vie.
Non ca ne peut pas se finir comme ça.
" Non Gabriel...c'est toi qui va crever." dit la voix de Sorine
Je ne sentie plus aucune pression, petit à petit je retrouvais la vue et rapidement je me suis redressais même si mon corps
n'était plus qu'un cadavre dégorgeant de sang. Sorine avait frappé Gabriel sur le côté, il m'aida à me redresser et me fit un sourire tendre plein de regret et de remord.
" J'aurai dut faire ça depuis longtemps..."
" Je ne comprends pas ..." Dis je paniquer
Gabriel se relevait plus loin, la douleur dans les côtes, Sorine n'avait pas fait semblant le fracas du corps de Gabriel avait détruit
le mur du château, celui ci avait le visage peint dans la follie, ses yeux n'était plus qu'une masse sombre et ses cheveux sale lui coulait au visage à cause de la sueur.
" Traître ...Traître !!! Comment oses tu me frapper !! JE TE TUERAI TOI AUSSI !!! AAAAAAAAAAAH !!! "
Gabriel dégea une onde d'aura plus puissante que jamais, elle aurait put nous tuer à elle seul nous empêchant presque de respirer, il avait
dégagé toute sa puissance caché au fond de son être cette puissance qui le pourrissait de l'intérieur, des lignes noirs étranges recouvraient son corps comme
des tribals, je restais stupéfait, me cachant le visage pour ne pas mourir sous le souffle. Des lignes qui dégageaient une fumée fine mais qui empestait le souffre, son visage petit à
petit à son tour était tatouer de ses traits de peintures.
" Qu'est-ce que c'est..." Je murmure
" Le maquillage du sang. Il brûle son sang de l'intérieur pour le rendre encore une plus fort mais sa réduit sa vie considérablement ! Il est prêt à tout Luciole ! Tu dois quitter
cet endroit ! Je m'occupe de lui " Me cria Sorine
" Hors de question !! Tu pourras jamais le vaincre ! "
" Qui te parles de vaincre Luciole ! Son corps devient une sorte de bombe lorsqu'il aura finit, sa puissance sera dégager dans une explosion plus impressionnante qu'une bombe
nucléaire ! Tu dois fuir ! "
" Je ne partirai pas sans toi ! "
" Il faut que l'un de nous reste pour l'occuper alors c'est pas le moment de jouer les héros Luciole !! "
Sans attendre je courrais en direction de Gabriel, je devais le tuer avant qu'il n'est finit, sa folie l'avait emporté sur sa raison,
il était comdamné à mourir et n'avait plus rien à perdre alors quitte à mourir autant emporter avec lui celui qui hais le plus. Moi.
A quelques mètres de lui je fus balayer par un puissant souffle, j'essayais de me tenir au sol mais la puissance était impressionnante je
ne sais pas si je pouvais faire le poids. J'entendais les cris de Sorine qui me disait de revenir mais je ne l'écoutais pas, je ne pouvais pas le laisser exploser et emporter tous
ceux qui me sont chers. Il me vint soudainement une idée, si mon sang était le même que celui de Gabriel alors à mon tour j'étais capable de tout ce dont il est capable. Je ne
sais pas comment m'y prendre mais c'est la seule solution. J'ai fermé les yeux et j'ai concentré toute ma puissance sur le présence de Gabriel, j'essayais de ressentir son âme, juste son
âme. Tout devenait lointain j'avais l'impression de plonger sous l'eau et de n'entendre qu'un bruit de fond, des cris, le souffle du vent, je me concentrais sur cette chaleur cette présence
égale à la mienne. J'essayais maintenant de me voir à la place de cette chaleur, je tentais de permuté mon âme avec la sienne je mettais dans cet échange toute la force qui me restait tout ce que
je pouvais ! Ma vie si il le fallait ! Je devais y arriver, pour l'arrêter je dois réussir à arrêter cette machine à tuer. ALLER !!!!
J'ai senti comme une détonation et pendant quelque seconde je ne pouvais plus respirer j'étais emporter dans une vague déferlante
sans pouvoir contrôler ma trajectoire. Tout était noire, je retrouvais le souffle comme si je remontais à la surface mais une douleur attroce dans tout le corps me fit m'effondrer sur
le sol, je criais de toute mon âme, c'était une souffrance horrible, j'étais plongé dans un bain d'acide l'odeur du souffre me brûlait les sinus et me tuait à petit feu, lentement j'ai
ouvert les yeux. Je me concentrais pour arrêter cette douleur qui me consummait, je priais presque pour qu'on me tue tout de suite ou qu'on me jette dans un lac geler !!
Concentres toi Luciole tu peux arrêter ça !! Tu peux arrêter cette douleur c'est toi qui l'a crée !! Concentres toi ! AAhh !!! C'est affreux
je n'y arrive pas j'ai l'impression d'être dans la bouche de Lucifer !
" Besoin d'aide ? "
" On doit s'unir !! C'est maintenant ou jamais ! "
" Alors prépare toi au choc. "
J'étais sous une cascade mon corps devenait glace, un soupir de soulagement sorti de ma bouche mais ce qui m'entourait restait dans le noir totale, je ne voyais
rien, je ne ressentais plus rien, plus personne autour de moi, je n'entends pas le moindre bruit. Etais je encore en vie ? Avais je réussi à arrêter l'inévitable ? Avais je accomplie ma
destiné ?
Une légende sur la colline...
Dix ans se sont écoulés.
Lorsque je voyais à nouveau ce fut le visage de Dante qui m'apparut en premier, le visage larmoyant de Dante il était peut
être un homme mais mes os manquèrent de se broyer tant son étreinte était forte. Mes membres étaient engourdies, je n'arrivais pas à bouger le petit doigts d'abord un peu paniquer Dante
me calma immédiatement me disant que les années avaient passées. Il s'était écoulé cinq ans, j'étais devenu un homme mais Dante m'affirma que j'avais cessé de grandir à
dix huit ans. Ensuite ce fut l'assaut de Maria qui manqua de me tuer, elle me couvrait de baiser, le visage toujours aussi beau elle n'avait vraiment pas changer, la
culpabilité de me rongea aussi tôt j'avais tué son père après tout mais elle ne m'en tenait pas rigueur sachant que c'était mieux ainsi. Son visage mélancolique resta quand même
graver dans mon coeur comme une pénitence, après les retrouvailles riche en émotion Dante et elle m'expliquèrent ce qui c'était passé après la permutation.
" Il est mort. Quand tu es revenus dans ton corps Gabriel est mort. Sa maladie l'a emporté quelques heures après la permutation "
" Sorine t'a rammené ici ensuite, il nous a raconté tout ce qui c'était passé."
" Absolument tout. "
" Puis il est parti. Il a enterré Gabriel et Frédéric sur la colline avant de disparaître. "
Fidèle à son inssociabilité il est parti, en solitaire, l'identité caché j'eus un sourire de bonheur et de nostalgie, il est parti
parce qu'il se sentait coupable de tout ce qui est arrivé et égoïstement il désir sans doute ne plus jamais me faire du mal. Encore une fois il n'en fait qu'à sa tête ! Un
véritable immortel buté et égocentrique ! Qui a eut la bétise de lui dire qu'il me faisait du mal ? D'accord, c'est sans doute moi. J'imagine bien mon Sorine au milieu d'une ville
moderne dans ses habits d'époques se faire remarquer par tout le monde, j'en ris déjà, un rire presque dramatique, un rire qui me fent le coeur car je ne le reverrait sans doute
jamais.
Cinq années de plus se sont écoulées après mon réveille, aujourd'hui la neige tombe sur Vienne, je suis en haut de la colline où je me recueille
sur la tombe de mes parents et celles des Faust, je n'ai toujours pas changé depuis mes dix huit et j'ai cessé de compter les jours de vie sans l'amour de mon éternité. J'ai repris
possession de toutes mes capacités après m'être rendus compte que je n'avais plus faim, plus soif, les cinq années plonger dans mon coma m'ont mystérieusement fait redevenir un demi humain,
je n'ai plus de surpuissance, je n'ai plus de vision, d'ouïe ultra développer. Serai ce mes parents qui avaient programmé mon corps ainsi ? Après avoir tué Gabriel serai je redevenu un
homme ? Le choc de mes deux âmes ? Ou est-ce la rencontre avec le Jugement Dernier lors de ma permutation ? Personne ne peut me le dire. Je dépose une rose sur la neige de la tombe, une
rose rouge comme le sang. J'ai retrouvé un teint naturel qui reste tout de même pâle pour la normale, des yeux noirs charbon, des cheveux blond comme le blé et une seule et unique âme pour
hôte. Non je ne saurai jamais comment je suis redevenu un peu un homme et ce n'est pas plus mal ma vie était assez compliqué ainsi. J'espère un jour revoir Sorine, c'est mon
souhait le plus cher, j'espère le revoir pour lui dire à quel point je l'aime et que tout le reste est dernier nous. J'espère qu'il reviendra en attendant je continue de vivre
aux côtés de Maria et Dante qui sont maintenant ma seul famille. Tu m'entends Sorine...Il ne manque plus toi pour que tout soit parfait.
Les gens racontent parfois des histoires, des légendes, des contes aux enfants pour les obliger à être sage, ils inventent des monstres,
des sorcières, des vampires. Les enfants eux croient à ses monstres, ils les ressentent tout autour d'eux certains s'endorment sous une couette pour en plus y penser d'autre en
rêve la nuit et espère en devenir un. Il arrive que les rêves deviennent réalité pour certain même les plus invraisemblables et peut être qu'un jour les hommes ouvriront les yeux
pour voir à quel point il ne voit que ce qu'ils veulent bien croire. Je sais que je ne suis plus le Luciole de mes parents, je ne suis plus un immortel, je ne suis toujours pas un
homme. Ca fait une créature de plus dans toute celle que notre immagination peut inventer.
FIN
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YOUHOUUUU Comme je suis contente mettre enfin le mot " FIN" sur cette histoire ! qui m'a énormément inspiré !! Je l'aime cette
histoire je l'aime de tout mon coeur ç_ç c'est triste quand même euhhh
enfin bref
je sais pas si je met un épilogue on verra bien mon humeur
en attendant j'attends les appréciations de toutes celles qui suivaient ce récit SVOUPLAIIIIIIIIIIII !!
Mici d'avance =)
Danouch qui vous aime toutes :p
Le coeur enfermé dans une tombe...
Un visage dans toute sa splendeur, les yeux rivés sur moi comme si
il regardait un insect insignifiant le souvenir de notre combat dans l'appartement lorsqu'il m'écrasait avec son pied, je restais muet et imperturbable. L'amour, la nostalgie faisait place à la
haine la seule image qui défilait et défilait à nouveau dans mon esprit était celle de sa trahison. " Je ne t'aime pas Luciole". Ma plaie se refermait lentement alors que nous plongions nos
regard dans un mélange sombre et dramatique. Qu'allait il advenir de nous deux ? Notre histoire était si pourrit de l'intérieur que notre détestin ne pouvait être que la mort ? Cette mort si
douce et si bienfaitrice, cette mort que je donne depuis le début de ma naissance. Un vampire n'a pas le droit d'aimer, un vampire n'aimera jamais personne mis à part sa propre personne, Sorine
avait raison. Nous étions l'exemple même de ce commandement.
Il s'avança vers moi d'un calme olympique, sans sourire, sans expression,
sans hostilité alors que mes poils s'hérissaient à chacun de ses pas, je grognais comme un loup les dents acérés. Mon corps entier repoussait cet immortel, mes sourcils se fronçaient j'étais prêt
à l'attaquer. De plus en plus son corps s'approchait du mien, je ne bougeais pas le moindre de cil sa présence ne me faisait pas peur, je n'avais aucune pitié, plus aucun sentiment, un
ramassi de colère et de puissance seulement.
" Sorine ne t'approches pas de lui ! " Cria Gabriel
" Emmènes ton père au près du guérisseur dépèches toi." Dit Sorine dans un murmure presque inaudible
Sa voix était bourdonnante, donnant des frissons à quiconque l'écouterait, je me suis
redressé, toujours aussi agressif mes sens aiguisé attendait la moindre petit signe d'offensive. Je sentis Gabriel disparaître avec le corps moribond de Frédéric, une certaine fierté me faisait
sourire ce qui je sentais dégoûtais mon tendre Sorine. Il laissa paraître une once de colère, son visage commença à se tordre petit à petit comme indigner. Il soutenait mon regard défiant ma
volonté et ma détermination à tuer tous ceux qui m'empêcheront d'accomplir mon devoir. Ma volonté à me venger de ma blessure. Il tourna les talons, toujours avec finesse il retira sa veste en
velour et remonta ses manches.
" Tu n'abandonneras donc jamais..."
" Si vous qui m'avez apprit à ne jamais abandonner."
Sorine s'arrêta pendant un instant, ses yeux rivés sur sa veste il semblait surpris. Je
restais impassible, son visage s'adoucie soudainement.
" Alors maintenant c'est "vous" ..." Dit il si faiblement que j'étais le seul à l'entendre
Je l'avais vouvoyé sans vraiment le faire expret, sans aucune intention
particulière c'était sortie tout seule de mes lèvres violacées. Je devais sans doute avoir perdu toute affection pour lui, tout amour...Je ne ressentais rien, je
n'étais même pas touché par son visage mélancolique, je ne me suis même pas sentie mal pour l'avoir blessé, je restais imperturbable prêt à tout assaut. Mon coeur était mort
au moment au mon âmes s'était enfermé dans mon entre le plus profond. Sorine était mort avec lui. Il ne restait plus que les souvenirs, de vulgaire flash sans importance, je devrais
presque le remercier pour la haine qu'il m'a apporté et qui me donne la force aujourd'hui d'accomplir ce pour quoi je suis né.
" Vous avez fait de moi ce que je suis. Et je ne parle pas seulement de mon entraînement ! Je parle de cet immortel invincible que je suis devenu c'est grâce à toute la révulsion que
vous m'apportez et je vais me faire un plaisir de tuer chaque personne pour qui vous nous avez trahis." Dis je dans un sourire malsain " Frédéric, Gabriel et tous ces
misérables de la communauté, je les tuerais tous jusqu'au dernier ! "
" Tu me rapelle un autre vampire, très puissant, un vampire qui était aussi gentil et adorable qu'un ange et qui du jour au lendemain il s'est sentit trahis, seul, détester,
qui du jour au lendemain à décider de devenir ce pour quoi il avait été crée. L'immortel le plus puissant, il tua tous ceux qui l'avait contesté, il tua ceux qui avaient cru pouvoir un
jour l'anéantir avec une expérience...Tu n'as pas du sang de Gabriel pour rien."
" La différence entre moi et lui c'est que je comettrais aucune erreur ! "
" La seule différence entre toi et lui c'est qu'il a compris que l'éternité était brève pour ceux qui ne la mérite pas..."
Outré ! Insulté ! Mes lèvres s'écartèrent sur des cros plus longues que celles d'un loup ! Le visage défiguré
par la haine, les muscles contractés j'ai foncé droit sur Sorine avait l'idée de le faire taire ! De lui arracher la bouche pour qu'il se taise !! D'une
rapidité irréele j'ai couru vers lui qui restait debout sans aucune animosité, sans contre-attaque il attendait dans son air souriant et irritable !! D'un bond, tel un félin, le bras en
arrière prêt à lui écraser la tête comme une vulgaire pastèque mon corps entier brûlait d'impatience. Il disparut. J'attéris sur le sol, exarcerbé, il m'avait échappé je ne pouvais pas
le croire ! Je me sentais hors de moi, ma force semblait décuplé à chaque minute alimenté par une haine sans nom, par une méchanceté sans limite. Je sentis son odeur
son aura juste au dessus de ma tête, il m'écrasa sur le sol de tout son poids d'immortel, de toute sa force il me maintenait sur la terre brisé alors que je me débattais comm un
fauve des grondements sonors sortaient de ma bouche fou de rage. Un flash à nouveau, le souvenir de ce combat dans la cuisine, encore ce souvenir, encore ce coup, ce pied qui
m'empêchait de bouger comme une cage autour de moi.
" Tu te fais encore avoir par les vieilles techniques Luciole." Souriait Sorine
" J'apprends avec le temps ! "
Avec toute la force dont je pouvais disposer je réussis à me défaire de ses liens, je poussais Sorine mais dans le même élan
j'attrapais sa jambe pour l'enoyer contre le mur du château. Son corp s'envola à une vitesse fulgurante mais il ne s'écrasa pas sur le mur, telle une araîgner il
s'était rattraper sur ses jambes à la verticale, son regard assassin mais excité m'observait avec faim. Il semblait heureux, sa jouissance réussit à m'atteindre, ce combat me rendait
fou de joie, nos auras augmentaient et nos âmes d'immortel se déléctaient d'un tel affrontement. A l'aide du mur il se propulsa jusqu'à moi dans les airs, il croyait pouvoir
m'atteindre de vitesse mais ses mouvements étaient encore trop lent, j'esquiva avec finesse son coup de pied reculant de quelques mètres je glissais presque dans les airs. Il revint sur le
sol d'un air boudeur, j'allais enfin l'attaquer à mon tour en allant droit sur lui, il en fit de même. Nos poings s'entrechoquèrent, je parrais ses coups, il parrait les
miens, des ondes de chocs, des cratères sous nos coup de poings esquivés, des roches détruites, fendus. Nous étions tous les deux à bout de souffle mais l'excitation de défier la mort
était trop grande, la douleurs que nos corps nous faisaient subir n'était plus rien. Il était quand même temps d'en finir. Alors qu'il tenta de m'achever avec l'un de ces fameux coup je
réussis à mon tour de disparaître juste en face de lui je lui pris la gorge sans aucune difficulté, le sourire aux lèvres je souleveais le corps de mon mentor au dessus du sol lui coupant
tout oxygène et lui écrasant petit à petit le cou. J'eus à nouveau un flash, le sourire de Sorine, ses carresses, ses promesses, à nouveau mon sang bouillait de colère, j'allais lui
broyer le cou quand il disparut, je n'avais plus rien dans les mains pas le moindre corps, ce jeu du chat et à la sourire commençait à me taper sur le système. Je sentis une main m'accroché
le pied mais ce fut trop tard pour agir, je m'écrasais au sol avec violence, un cratère immense se forma, mes os carquaient et une giclé de sang sorti de ma bouche. Sorine était au dessus de
moi, il tenait mes mains et ses jambes tenaient les miennes. J'étais enchaîné par son corps.
" Tu te souviens Luciole...Tu te souviens que je t'ai promis de te protéger..."
" JE VOUS TUERAI J'ARRACHERAIS CE SOURIRE SI FIER DE VOTRE VISAGE !!! "
" Je n'ai jamais manqué à ma promesse tu sais..."
" MENTEUR !! "
" D'abord tu avais compris je me suis sacrifié pour qu'ils te laissent en paix, ensuite j'ai compris que tu ne reculerai devant rien pour venir me retrouver et il fallait que je trouve une
solution. Quand tu es arrivé devant le château je savais que malgré tout ce que je pouvais te dire tu viendrais tuer Gabriel. Je ne voulais pas libérer ton côté immortel je voulais que
tu me haïsses au point de t'enfuir et de ne plus jamais vouloir me revoir mais comme un imbécile tu as fait un pacte avec ton côté vampire. Je n'avais jamais put imaginer que tu es put faire
ça..." Il eut un tendre sourire alors que je me débattais " Tu ne peux pas savoir à quel point ça m'a fait plaisir que tu es fais tout ça pour moi mais je ne peux pas te laisser
continuer à tuer tout le monde...Je ne peux pas..."
Dans une lenteur presque calculé, comme ce jour dans le salon de Dante, son visage fermé, sa
bouche suave et douce s'approchaient de moi lentement, mon coeur battait la chamade, je n'étais pas censé ressentir ça ! Je n'avais pas le droit de ressentir ça. Nos lèvres se frolèrent, nos
bouches doucement entrouvertes, l'air nous manquait déjà pour qu'enfin nous faisions plus qu'un. Un baiser divin, le baiser d'un immortel, le plus beau des baisers qu'on puisse
connaître. La douceur de la glace lié à un froid presque brûlant.
Mon âme humaine s'agitait, elle allait reprendre les rennes, mon âme humaine reprenait le
dessus peu à peu je sentais tout l'amour que je lui portais, les larmes qui voulaient se déversés de bonheur mais le monstre que j'étais n'était pas d'accord, méfiant, redoutable,
Sorine me mentait encore ! Il en était sûre. Ce n'était qu'une ruse ! Brutalement je me suis écarté de lui qui avait desseré les liens, négligemment je passais une manche sur ma
bouche comme pour enlever toute trace du baiser empoisonné !
" Ragardes moi bien Luciole...Tu crois que je ne suis pas sincères ? "
Se pourrait il ...Nan ! Impossible ! C'est encore un mensonge juste le moyen pour faire revenir le faible Luciole pour pouvoir mieux l'anéantir après je n'ai pas le droit de céder je n'ai pas le droit !!
" Traître...Tu m'as donc menti..." dit une voix derrière moi
J'eus un saut de recul, méfiant, Gabriel était sur l'entrée de la cours, il fixa avec gravité Sorine qui restait stoïque sans faire aucun mouvement.
" Il fallait sans douter les faibles ne vont qu'avec les faibles...Tu n'es qu'un traître ! En vers ton ami et
en vers ton tuteur ! Tu n'es qu'un traître. "
" Calmes toi Gabriel."
" Ne me donnes pas d'odre Sorine. Je te respectais parce que tu n'étais pas comme les autres, parce que tu étais fort et solitaire personne ne pouvait t'atteindre ! Aujourd'hui tu n'es
qu'un minable ! Un immortel qui aime ne mérite pas d'exister."
Je sentais toute la rancoeur de Gabriel, sa haine qui le rendait si mauvais mais aussi sa
peine, la solitude, une horrible solitude dans un remord qu'il ne dira jamais. Je sens tout son désespoir qui le ronge comme la maladie. Gabriel retira son penoire, habiller d'un simple
pantalon en tissu et d'une chemise ouverte sur un corps musclé. Il fit craquer ses doigts, ses yeux noirs devenaient rouges sang et son visage devenait impénétrable comme la première fois que je
l'ai vu. Une beauté dangereuse.
" Je vais te montrer Luciole la puissance de ton créateur..."
" Je n'attends que ça."
Son corps s'élençait dans les airs avec grâce, prêt à le recevoir mes
lèvres s'écartaient dans un sourire impatient, la fin approche, le tournant final. La plus légendaire des batailles celle qui décidera du sort du monde des immortelles. Celle qui décidera de
mon propre sort.
Une grosse flemingite aïgu pour me relire ! DESOLE !
Je vous fait de gros bisous les filles =)
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Il se grattait le sourcil avec le bout du crayon à papier, ça ne lui grattait pas le
sourcil et pourtant faut croire que c'est un tic chez les humains de se gratter le crâne lorsqu'ils réfléchissent. Sanzo plissa les yeux de concentration sur sa feuille, il ne lui manquait plus
qu'un malheureux petit mot pour finir, plus que quelques lettres et ce calvair sera terminé. Huit minuscule petite lettre ! Il avait déjà un C qui était rattaché au mot Accessoire et O rattaché
au mot Homnipotant. Il se mordillait la lèvre inférieur d'agacement n'en voyant plus la fin mais il refusait de capituler !
- Scoumoun, dit Ash en passant derrière lui
- Rah ! Mais pourquoi tu me l'as dis ?! S'exclama Sanzo, j'étais à deux doigts !
- Ca parle de doigts ici ? Arriva Link
- Perver. Marmona Sanzo
Finalement dégouté comme lorsqu'on lui disait la fin d'un film il jeta son
mot-croisé. Il bouda un peu dans son coin comme un enfant et finit par allumer la télé pour combler le silence pesant. Ash préparait ce qui devait être leur dîner comme il faisait tous les soirs
et comme tous les soirs les trois garçons finissaient par commander quelque chose, les talents de cuisinier de Ash ne s'était pas encore révéler en lui.
- Je comprends pas ! Dans ma famille de père en fils on est des cuisto géniaux ! Pourquoi je fais exeption ? S'appitoya Ash
- La prophétie ne s'est pas encore accomplie, se moqua Link, pizza ?
- Mexicain !
Une fois la nourriture pas saine arrivée ils dévorèrent leurs
tacos, Sanzo se régalant appréciant de plus en plus la culture latine, d'abord les churos et maintenant les tacos humm...Il dévora ses plats et reparti regarder les infos dans le salon, il était
captivé. Link et Ash en était presque effrayé, eux qui ne regardaient pas souvent les informations pour une raison quelconque avait du mal à comprendre leur ami passionné par les médias. Link
regarda Sanzo un peu amusé de le voir aussi déterminer, il en était presque jaloux car lui au moins était sûre de son future, il n'y avait aucun doute ! Pas d'alternative alors que lorsqu'on ne
sait pas tellement ce qu'on veut faire les choix sont plus difficiles. " Future Madame Bewalt, le mariage approche à grand pas et les invités sont plus d'une centaine, quelques personnalités mais
avant tout la famille et les amis. Les amoureux préfèrent une cérémonie intime au grand gala pourtant ce n'est pas les moyen qui manque leur bénéfi..."
D'un clique la télé s'était éteinte, Sanzo ne pouvait en entendre plus et à chaque fois
qu'il voyait la pinbèche rousse il en avait des frissons de dégoût. Elle avait cet air si "hyprocrite" miss parfaite lui donnai des boûtons. Il bailla un petit moment avan de s'allonger sur le
grand canapé, qu'est-ce que Adam pouvait bien lui trouver ? Pourquoi n'était il pas gay ? Etais ce pour l'argent ?
" Ma femme adore ces churos aussi..."
Non, ce n'était pas pour l'argent, sa voix, son regard, ce petit air lointain. Ce ne trompait pas,
il était amoureux, sans doute plus amoureux que lorsqu'il était avec Sanzo.
Alors que Sanzo méditait dans ses pensées obscures Link lui sauta dessus et décida de
s'asseoire sur son ventre sans faire attention aux protestations du jeune à la chevelure de feu.
- ARG !! Tu m'étouffes ! Tenta de dire Sanzo
- T'insinues quoi ? Demanda Link
- QUE T'AS UN GROS CUL !
- Un peu de respect pour mes fesses, répondit Link d'un air totalement niais
Dans ses dernières forces Sanzo tentait tant bien que mal de déplacer son ami mais Link
semblait vraiment être déterminer à faire chier son monde. Alors que Sanzo gigotait de plus en plus Link finit par s'asseoire à côtés et posa les jambes de Sanzo sur les siennes, il le
regarda ensuite profondement dans les yeux le bras accoudé au canapé. Un regard presque perçant et si troublant que Sanzo en frissonnait, pourquoi ne pouvait il pas décrocher ses yeux des siens
?
- Tu sais tu n'es pas obligé de faire semblant de vouloir être son ami...Si tu ne supportes pas son mariage dit le lui et si tu l'aimes encore tu dois te débarasser de ce poids. Sinon tu...sinon
tu finira comme moi.
La conversation avait prit une tournure dramatique, à nouveau le regard sombre de Link s'était
voilé il tourna légèrement la tête fixant un point invisible dans la pièce, un visage fané, les pensées plonger dans le passé sans jamais profiter du présent ce qui l'empêchera de vivre. Il
finira sans doute par devenir célèbre sans jamais oublier son seul et unique amour qui le pourrira de l'intérieur, il lui arrivera sans doute énormément de malheur à cause de cette maladie, il
mourra peut être d'une overdose, d'une laceration trop profonde des poignets ou écrasé sur un trottoire.
Sanzo secoua la tête !
- AAAAAH !
Il se redressa tellement vite qu'il frappa Link au visage avec son pied, le coup était parti net. Le gêne le submergea il
se précipita sur Link totalement paniqué ! Son coeur battait vite, il se sentait si ridicule qu'il hurlait " Link ca va ? Oh je suis désolé ! Pardon pardon pardon ! ". Il voulait le
prendre dans ses bras pour lui donner un peu de courage et au lieu de ça il vient peut être de lui peter le nez. Vraiment on peut dire que c'était quelqu'un de très "scoumoun".
- Link !! Je suis tellement désolé !
- Ca va je te dis, dis Link en se tenant le nez
- Non ça va pas ! Tu pleures !!
- Juste quelques larmes à cause du choc c'est rien ca va mieux ! Regardes je saigne même pas !
- Fais voir !
Sanzo plaqua Link sur le canapé il vint se mettre sur lui et sans
délicatesse il poussa sa tête en arrière pour regarder l'état de son nez, il vérifia à plusieurs reprise d'un air suspicieux. La délicatesse de Sanzo agaçait quelque peu Link
qui sentait sa tête se balader de droite à gauche si vivement que Sanzo allait maintenant lui briser le cou. Après tout, le petit japonnais au cheveux rouge s'était tellement
inquiéter pour lui que ça le rachetait, le voir se précipiter comme ça sur lui presque les larmes yeux l'avait touché. Très vite il remarqua que leur position était vraiment ambigüe, Sanzo était
assis sur Link en califourchon plaqué sur le canapé bras ballant, le visage de Sanzo si proche du sien - certes il regardait dans ses narines - mais tellement proches que Link sentit une
vague de chaleur le submerger. Peut être étais-ce à cause de cette position très explicite que Ash décida d'enfin parler de sa cuisine.
- J'ai entendu crier ça va ? Il demanda un sourire moqueur
En toute innocence Sanzo regarda Ash encore paniqué et montra
le visage de Link en lui tordant presque le cou.
- J'ai faillis lui pété le nez !!!
- Ca va lâches moi maintenant ! S'énerva Link
Ashley les avait surpris dans cette position, Link n'osait même pas relever le visage et une colère inexpliquer l'avait rendu agressif, il repoussa sans ménagement Sanzo sur le canapé, son poid plume aidait énormément, il partit beaucoup trop furieux pour la situation. Ashley comprit tout de suite le comportement de Link ce qui le fit sourire, il se comportait comme d'habitude en enfant qui avait craqué sur une fille qu'il ne voulait pas, ne peut on pas avoir envie de quelque chose que l'on ne veut pas ?
- Il est faché contre moi ? Demanda Sanzo
- Non pas contre toi, soupira Ash
- J'ai vraiment pas fait exprêt tu sais...
- C'est pas la peine de déprimer Sanzo ! C'est un grand garçon solide il s'en remettra !
Ashley s'appprocha de Sanzo lui déposa un baiser sur la joue avant de partir se coucher comme leur ami brun. Sanzo se retrouvait seul dans le salon encore un peu chamboulé par le changement brutal de l'humeur de Link cela dit il devait avoir l'habitude, lunatique était encore un mot trop faible pour expliquer les sautes d'humeur de Link.
Comme ses amis il partit se coucher, la nuit était belle, l'air était bon, propice à faire de beaux rêves et pourtant comme chaque soir Sanzo ne dormait pas, il pensait à la seule personne qui était capable d'occuper autant ses pensées, il pensait au point d'en sentir sa poitrine se presser, son nez lui piquait les yeux et les larmes coulaient le long de ses tempes regardant inlassablement le plafond. Son beau photographe n'était plus le sien, ça il l'avait compris, plus jamais il n'aura le droit de toucher à ses lèvres et plus jamais il ne pourra le voir lui sourire avec autant d'excitation qu'un enfant devant une vitrine, plus jamais il ne pourra le regarder dormir déplacer quelques mèches et lui sussurer "je t'aime" avec tendresse. Le sommeil le gagna, une nuit sans rêve dans des oreillers trempés.
- Sanzo...pssst ! Sanzo...
Il devait rêvé, oui c'était un rêve, il eut un sourire béa en tendant les bras en l'air, prêt à embrasser Adam qui murmura lentement son nom.
- Sanzo !!
Finalement il se réveilla, il n'y avait ni d'Adam, ni d'Eve, ni de fraise, ni de pomme, juste Link en pijama assied au pied du lit de son ami. Jamais il n'avait autant été déçu de voir Link.
- Link ? Mais qu'est-ce que tu fais dans ma chambre à une heure pareil !
- Je...
Les mots s'éteint terrés dans sa gorge, il n'arrivait pas à sortir le reste de la phrase, il se demandait même si il n'était pas mieux de faire demi-tour. Pourquoi ne pouvait il pas le dire ? Avec Costia ça n'arrivait jamais, sans doute parce que lui le comprenait avant même que Link est posé la question. Le fait de penser à lui le replongea aussi tôt dans une nostalgie assassine. Finalement il n'avait pas besoin de courage pour dire ces quelques mots, juste de penser à son russe.
- Je peux dormir avec toi...Je...J'arrive pas à dormir j'ai...
Son
regard avait suffit. Sanzo ouvrit la couverture et l'invita à se coucher à ses côtés ce que Link fit rapidement, dos à lui proche de quelqu'un qui le comprenait, il avait une étrange
sensation de sécurité ici, aucun russe ne le perturberait. Il s'endormie comme un enfant prêt de son père, il eut une dernière pensée pour sa mère qui devait bientôt accouché, sa petite
Satsuki lui manquait, son énergie l'avait aidé à tenir finalement durant les mois de douleurs qui ont suivis la séparation avec Costia. Sa tendre Satsuki, son adorable Ash et
maintenant son cher Sanzo. Niché dans ses bras il pensait à toutes les nuits qu'il avait passé dans ceux de Costia, il ressentait encore la chaleur du corps musclé de son amour qui
le serrait contre lui avec amour et tendresse, ses baisers dans la nuque qui le berçaient jusqu'aux bras de Morphée. Ce fut la première nuit où Link s'endormit avec un sourire
paisible sur les lèvres. Lorsque les beaux souvenirs deviennent source d'espoir et de mélancolie le coeur se brisent en morceaux et on prie pour s'endormir rapidement pour oublier et
recommencer une journée. Mais quand on pense à un être cher, qu'on on repense aux moments si particulier passer avec lui sans regretter une seule seconde ces instants d'amour et de vie
! On sent son coeur se gonfler on sent une vague chaude et silencieuse nous couvrir comme une couverture en décembre. Ashley aurait aimé dire la même chose, il aurait voulus
penser à toutes les fois où ils étaient trois et que tout allait bien, il détestait repenser à ces moments où Link pleurait dans ses bras prêt à comettre l'irréparable,
toutes les fois où Costia se taisait, cachait son amour secret et l'enfermait dans son coeur pour ne pas blessé son ami, pour ne pas gâcher cette amitié. Toutes ses erreurs que ces amoureux
éternel ont connus, tous ces non-dits, tous ces secrets pour préserver l'autre les ont détruits comme une gangraine invisible. Ashley se sentait impuissant, il devait faire quelque
chose pour eux ! Il ne pouvait pas laisser Link se laisser mourir à petit feu et Costia sans doute dans le même état. Non il n'en avait pas le droit.
Le soleil se réveilla de sa longue nuit silencieuse. Les âmes de New York ouvraient
les yeux à une nouvelle journée, un commencement. Ce fut le choc lorsque Sanzo lu le petit bout de papier qui l'attendait sur la table de la cuisine.
" Je suis parti pour quelques semaines. Ne vous inquiétez pas pour moi, si vous avez besoin de quelque chose j'ai laissé un peu d'argent dans le tiroir, je serai vite de retour. Je vous
embrasse bande d'imbécile."
Il cru d'abord à une plaisanterie mais il resta perplexe face à la chambre vide
de Ash, il sentit le parfum de Link derrière lui qui faisait à peine surface mais la pièce vide était la douche froide, il comprit immédiatement que Ash était parti, il n'eut pas besoin
de lire le message pour s'en rendre compte. Ashley ne se serait jamais levé aussi tôt. Il se rua sur le téléphone et composa immédiatement le numéro de son meilleur ami.
- T'as interêt de me dire où est-ce que t'es passé enfoiré ! Hurla Link dans le combiner
Sanzo arriva dans le salon écoutant la conversation téléphonique. Pourquoi Ash avait
ressentit le besoin de partir sans en parler ?
- Comment ça en France ? Mais qu'est-ce que t'es allé foutre en France ?! Tu pouvais pas faire du shopping ici !
Sanzo restait silencieux et tentait de comprendre.
- Non je ne me calme pas ! T'as pas le droit de partir comme ça Ash ! Tu peux pas me laisser ! Paniquait Link
A nouveau il sentit la détresse de Link comme si il allait perdre quelqu'un, dans
ces moments là il laissait voir toute sa fragilité derrière sa carapace de colère et de nervosité. Dans ces moments il était plus touchant que jamais, Ashley devait se mordre les doigts
d'être partir comme ça. Il était de toute façon trop tard, il ne lui restait qu'à le rassurer.
- Je serai de retour pour la rentrée ne t'en fais pas !
Le taxi de Ashley arriva il décida de mettre fin à la conversation, ça ne servait
à rien de raisonner Link qui s'énervait tout seul contre le combiné. Il n'avait pas le temps pour l'instant de se disputer.
- Je dois te laisser Link je te rappelle ce soir promis ! Fais attention.
Il raccrocha sans attendre son dut et descendit aussi tôt de la voiture devant un
immense immeuble déprimant, il pénétra dans l'entrée mal odorante et chercha le nom désiré sur les boîtes aux lettres. Il tomba enfin dessus, Nivolayevich Constantin, quatrième étage.
Il paya le chauffeur de taxi et se décida à rendre visite à son vieil ami.
Link jeta le téléphone à travers la piece dans toute sa rage, Sanzo se
protégeait le tête d'instinct, son coeur avait fait un bon quand l'engin avait volé en éclat contre le mur, ses yeux s'étaient écarquillés de terreur le voix de Link était presque remplacer
par celle de son père et pendant un instant il avait cru faire un bon de cinq ans en arrière. Il se calma et revint à la réalité quand Link s'était enfin calmé il se jeta
toujours agacé sur le canapé, la main sur le front, les yeux fermés. Sanzo aurait juré qu'il allait se mettre à pleurer, il partit ramasser les reste du téléphone pour le mettre à la
poubelle, il ne servait plus à rien maintenant. Sanzo pénétra dans le salon avec appréhension.
- Link ... Je vais me préparer pour le mariage si tu veux toujours venir on se donne rendez vous dans le salon dans une heure ?
- Hum.., gromelait Link pour toute réponse
Sanzo ferma la porte de sa chambre dans un soupire d'inquiétude, comment allait réagir Link à
long terme ? Si Ash n'était pas de retour très rapidement c'est tout le monde de son petit asiatique qui allait s'écrouler car dans le doute il s'enfermera sur lui même ayant l'impression que
tous ses amis se font la malle et disparaîssent de sa vie. Sanzo ouvrit son armoire et chercha des vêtements de rigueur pour cet après midi, mon Dieu qu'il n'avait pas envie d'y aller ! C'était
presque une corvée que de s'habiller pour un événement pareil, de plus celui qui était censé lui remonter le morale et le tenir pour éviter qu'il ne s'évanouisse et lui
aussi tomber en dépression. Peut être que de s'occuper de Link pour éviter la crise l'empêchera de penser que " Adam va se marier. " Il opta pour les habits les
plus officiel et les plus sombres qu'il possède quand Grincheux se fit soudainement entendre par un bruit étrange. Accouder au chambrole de la porte il regardait Sanzo d'un
air écoeuré.
- Tu comptes pas t'habiller comme ça j'espère ? Demande alors Link presque outré
- Et comment veux tu que je m'habille !
- Si ton Roméo te voit comme ça il va se dire " j'ai bien fait de le larguer "
- Hum merci Link ! Merci pour ta franchise ! Dit Sanzo blessé
- Laisses moi faire.
Grincheux avait reprit du poil de la bête, Sanzo se sentait rassuré de voir que Link semblait avoir oublié Ash, il devait
surement se dire que Ashley serai bientôt de retour de toute manière et puis après tout ! Il ne pourra pas toujours rester au crochets de son ami. Il faudra bien qu'il arrive à voler lui
aussi.
Link farfouillait dans l'armour de Sanzo pendant que celui ci l'observait avec un air amusé, assis sur le lit
il se faisait petit à petit à l'idée qu'ils étaient être tous les deux en retard à la mairie. Sanzo se laissa tomber sur son lit, coucher il inspira profondement sentant le manque de sommeil
qui réchauffait son corps et le rendait lourd.
- BINGO !
Sanzo se redressa déçu, d'un air totalement abattue il regarda ce que Link allait lui concocté, il avait déjà peur rien que de
regarder le regard brillant de Link qui se faisait un plaisir de jouer à la poupée avec son ami, un sourire qui montait jusqu'à oreille et un regard presque lubrique.
- Déshabilles toi, ordonna Link
- Tu peux sortir s'il te plaît ?
- Tu plaisantes là ? Je suis un mec moi aussi !
- Je l'ai remarqué mais je n'aime pas me déshabiller devant les autres alors dehors.
Link haussa les épaules et sorti de la chambre, il s'adossa dans le couleur en attendant que le pudique se déshabille. Lentement Sanzo retira
ses habits, son t-shirt tombait au sol laissant voir un corps blanc comme neige encore pré-pubère, une multitude de cicatrices à des endroits presque improbable comme sous
les bras, partant du nombril. Des lacération vieilles de cinq ans qui parfois devenaient rouge et chaude comme la braise. Des cicatrices qui ne se referment jamais. Son vieux
jean glissait sur ses jambes fines aux poils casi inexistant, sur les chevilles des traces de lacération profonde, les mêmes que sur ces poignets, le genre de souvenirs qu'il ne voulait
montrer à persone par honte, par pudeur, par gêne et douleur. Son passé lui appartient, il n'appartient qu'à lui seul.
- Je peux rentrer ? S'impatienta Link
Ca commençait à devenir ridicule, se disait Link. Il entendit la petite voix fébrile de Sanzo qui tentait de fermer sa chemise, Link prit ça comme
une affirmation il rentra dans la pièce sans se faire prier et croisa le corps de son ami. La chemise noir encore ouverte laissant voir quelques parcelles de peau, Link déglutit. Il
était somptueux et si Adam ne restait pas béa devant une telle oeuvre c'est qu'il était devenu aveugle dans la nuit. Des cheveux soyeux et d'un rouge chaleureux, une peau fluide et parfaite
sur un visage ovale et un peu creusé sur les joue, des yeux d'un bleu nuit captivant cadré par des cils long féminin. Une bouche rosé, un cou marqué par une fine
musculature, une chemise noir qui contrastait avec sa peau légèrement ouverte sur le col. Un pantalon de la même couleur moulant la partie supérieur de son bassin laissant voir une parfaite
chute de reins, des chaussures vernis simple, un bracelet en argent pour faire sintiller le tout.
- Je prend une veste ?
- Ca ferai trop !
Link partit rapidement chercher une dernière touche, du grand bouquet dans le salon il retira une rose blanche et découpa la tige pour la mettre
sur la poche de la chemise, la veste au bras et non sur le dos il était parfait. Link regarda une dernière fois son ami et en bavait encore.
- Un moine banderait pour toi tu le sais ?
Sanzo rougit aussi tôt à la remarque de Link, il avait remarqué aussi que son asiatique était assez vulgaire ce qu'il ne connaissait pas vraiment avec les
japonnais habituel d'un naturel très polis. Link sortait de la coutume. A son tour il partit se changer ce qui prit deux fois moins de temps que Sanzo, il sortit rapidement habiller d'un simple
costume noire mais une chemise bleu pour contraster avec ses cheveux brun, une cravate noire qui lui allait très bien. Sanzo regarda l'heure et s'alerma quand il remarqua qu'il était déjà
une heure et demi de l'après midi, ils se ruèrent dehors pour appeler un taxi et les emmener le plus vite possible à la mairie. A leur arriver devant la mairie les voitures
devenaient plus nombreuses et s'accumulaient, Sanzo impatient et destait être en retard sortit du taxi après l'avoir payer ils continuèrent la route à pied. La cause était bien sûre le
mariage de Adam et sa rousse, les journalistes, les inombrables invités en costard Gucci, Hugo Boss, Prada ! Les célébrités et amis de la famille. Seul ceux qui étaient sur une liste
cependant pouvait rentrer dans la mairie le reste de la journée se dérouleraient sur un bâteau d'après ce que Sanzo a comprit en entendant les autres invités parler. Il se sentait de plus en
plus mal, si il partait maintenant Adam ne le remarquerai même pas après tout mais Link le tenait par le bras.
- Sanzo Urashima s'il vous plaît, annonça Link au "portier" qui tenait la liste
- Vous pouvez rentrer. Dit il de sa voix roque
- Bah tu vois Sanzo si t'es sur la liste c'est que c'est important pour lui que tu sois là ! On va pouvoir s'imposer.
Link jubilait et oubliait ses traquas pendant que Sanzo avait envie de vomir et sauter par la fenêtre.
" Maria est ma fille. Par conséquend la soeur de Gabriel."
Le vent frais faisait virvolté les cheveux de Frédéric, mes yeux s'écarquillaient la vérité m'était tombé dessus comme une enclume, assomante. J'entendais les rires de Gabriel dans la cours, son père le regardait avec un sourire doux et aimant, mon coeur se serrait, l'amour que Frédéric portait à son enfant était si pure qu'il me rendait coupable. Comme si le mal, l'assassin, le mauvais, le méchant de l'histoire c'était moi. Il continuait de l'observer sans se soucier de mon mutisme, toujours aussi choqué, à mon tour je regardais la cours observant chaque mouvement, chaque sourire, chaque émotion de Gabriel qui comme un enfant jouait au milieu des flaques en tendant une main blanche et fragile à Sorine. Celui ci s'approchait d'un pas lent jusqu'à lui et se laissait faire saisissant les doigts fins, Gabriel lui prit le bras et se serra contre lui comme un être appeuré. Mon coeur se serrait.
" Observes le bien Luciole...Regardes mon fils, regardes ton créateur..."
La voix de Frédéric s'éteignait dans sa gorge, je ravalais ma salive et tentait de comprendre où il voulait en venir. Pourquoi Dante ne me l'a pas dit ? Pourquoi Maria ne me l'a-t-elle pas dit ? Pourquoi Sorine ne me l'a pas dit !? Ils n'avaient pas confiance en moi ? Pourquoi suis je le seul à ignoré l'histoire de la famille la plus puissante qu'il soit ? Cette qui m'a "crée", qui a fait de mon exitence un tabou et qui me touche plus que n'importe quel vampire vivant. En y réfléchissant tout s'enchainaient, Gabriel avait tenté de permuté avec moi et avait réussi avec Maria j'aurai du faire le lien, les liens de Dante avec Maria, son pouvoir digne d'une famille puissante, les photos de Maria dans la cuisine de Dante, ce qu'elle savait sur moi. Si elle était si proche de mes parents c'est qu'il y avait une raison !
" Crois tu que Gabriel aurait accepté de donner son sang sans savoir ce qu'ils en feraient..."
" Maria..."
Elle s'était procuré son sang ! Elle avait suivit la grossesse, le déroulement de l'expérience ! Elle avait comprit le changement de mes parents, leurs nouveaux rôles, leur amour pour moi et non pour une expérience, elle venait souvent me voir, elle prenait de mes nouvelles comme si j'étais son petit frère. Elle était derrière toute mon existence, derrière toute ma vie, son visage comme une tableau dans ma chambre qui m'observait discrète et secrète sans jamais m'en rendre compte.
" Je ne comprends pas..., murmurais je, si Gabriel est courant comment peut il tuer sa soeur ?! Vous
n'êtes pas furieux ?! Vous n'avez d'amour que votre fille ! "
Frédéric Faust fronça les sourcils et m'observa enfin dans les yeux, je pouvais lire de la colère dans
son regard sibérien. Pour la première fois une véritable émotion avait traversé le visage de père Faust, une émotion qui le glaça le sang si je puis dire.
" C'était une erreur...Il voulait permuter avec toi ! Mais Maria c'est interposé seule...elle a permuté avec Gabriel avant même qu'il est pensé à le faire avec toi..."
Comme une soeur aimante elle s'était sacrifié pour son frère malgré ce qu'il lui a fait, je me souviens
encore de son corps mourrant, baignant dans son propre sang aussi sombre que de l'encre noire s'écoulant d'une plume. Je me souviens des paroles de Gabriel...son sourire sadique et vengeur.
Dois je comprendre que c'était Maria qui me parlait ? Elle était aller jusqu'à se faire passer pour son frère ? Je me souviens de ses cheveux flamboyant qui entouraient mon bras après
l'avoir transpercé elle aurait été jusqu'à subir une tel souffrance pour son frère.
" Elle est allé jusqu'à s'infligé ses propres blessures, pas seulement en sacrifiant ! Mais en se frappant, Gabriel n'aurait jamais touché sa soeur..."
" Pourquoi aurait elle fait ça ?" Je demandais septique
" Pour calmer son frère, dans l'état où il était - incontrôlable - il aurait été capable de tuer n'importe qui. Malheureusement le fait d'avoir vu sa soeur blessé la rendu encore plus fou,
elle s'était trompée sur lui. Dis toi bien Luciole que Gabriel à en lui une force si devastatrice qu'elle pourrait le tuer de l'intérieur ! " Frédéric me parlait avec des geste et faisait la
forme d'une sphére puissante qui repoussait ses mains. " Une force incomensurable qui le rend imprévisible. Maria croyait que Gabriel s'en irait en voyant sa soeur à moitié morte devant lui mais
au lieu de ça elle avait débloqué comme une porte en lui laissant libre court à sa force. C'est là que tu es intervenu."
Il regarda à nouveau son fils qui cette fois tentait de faire voler un avion en papier, Sorine restait
debout à quelque mètre de lui comme un gardien bienveillant.
" La mère de Gabriel et de Maria est morte à cause de cette force..."
J'arquais un sourcil d'incompréhension.
" Lorsque je l'ai connu elle possédait les plus magnifiques cheveux blond qui soit ! Une couleur si divine qu'elle ne pouvait être qu'un ange, un halo de lumière l'entourait, son sourire tendre
et si exceptionnel m'avait ensorcelé, j'aurai été prêt à tout pour elle. Jusqu'à tuer son propre père. Nous nous sommes enfuis en Autriche alors qu'elle était enceinte de Maria, tout était si
parfait jusqu'à la naissance de Gabriel. Pendant sa grossesse, qui ne dure que sept mois chez un vampire, elle avait des visions de mort et de cadavre, elle entendait des cris d'enfant et de
milliers de gens torturés. Pour la première fois de ma vie je ressentais le besoin de prier, pour la première fois de mon existence je cru au Diable et à Dieu ! " Frédéric se tut pendant quelque
seconde me laissant prendre conscience de son histoire. Un vampire n'est pas censé croire au paradis ou à l'enfer cependant Frédéric Faust y croyait vraiment. " A la naissance de
Gabriel les visions avaient cessés mais sa santé était fragile. Ma femme fut le premier vampire de toute l'histoire à contracté le "jugement dernier" c'est ainsi que nous avons appeler la seule
maladie qui soit capable de tuer un immortel."
" Jugement dernier ..."
J'observais à nouveau Gabriel Faust, sa robe de chambre grise, son sourire enfantin, la patience de Sorine.
" Gabriel est malade..." dis je faiblement
" Le Jugement dernier...c'est lui. Sa force est la maladie qui a tué mon épouse et qui tue maintenant mon enfant. Je maudis tous les saints, les dieux, les diables, les Faust et les
immortels d'avoir fait de mon fils un demi-dieu. Son corps pourrit...Sa force le ronge, le consume...Comprends tu pourquoi tu n'as aucune chance ? Gabriel mourra sans doute dans un combat contre
toi mais il t'emportera avec lui dans un néant sans Sorine, sans personne."
" Pourquoi est-ce que vous me racontez tout ça ? "
Il eut un sourire tendre en ma direction, un sourire voilé d'une épaisse couche de tristesse.
" Je veux seulement te dire que tu n'as rien à faire ici. Sorine ne repartira pas...Il n'abandonnera jamais Gabriel souffrant, sur ce point là tu as perdu Luciole."
" Je veux en avoir le coeur net..."
" Alors libres à toi sois sûre que tu me rencontrera à nouveau sur ta route et tu ne t'en sortira pas. "
Frédéric Faust diparût aussi tôt comme un courant d'air, j'étais seul sur mon rampart et après un dernier regard vers l'immortel aux
cheveux sombre dans la cours je pris ma décision. Rien de ce que me dirait Frédéric, Maria, Dante ou même Dieu me ferai changer d'avis ! Le visage de mes parents, cette bombe a retardement qu'est
Gabriel devait être détruite, il serai capable de tous nous anéantir et j'étais le seul à l'arrêter même si comme moi cette puissance n'est qu'une présence malsaine au fond de lui qui ne désir
que tout détruire et tout tuer. Pardonnez moi Frédéric Faust mais je ne pourrai pas partir, je ne peux laisser mon seul et unique amour de cet endroit, je ne peux vivre avec le regret ou le doute
à chaque instant, la même question " et si jamais...". Ce soir Gabriel Faust deviendra une véritable légende mais plus un danger. Je n'avais pas de plan d'attaque, aucune stratégie, je ne
connaissais pas l'intérieur du château, je n'avais aucune idée de l'endroit où j'allais m'aventurer mais j'étais déterminé et plein d'énergie. Je sautais rapidement du rampart jusqu'à la terre
ferme, lentement je laissais à nouveau mon animalité reprendre le dessus, mes pupilles se contractaient et mon sang devenait bouillant. Mon corps entier prenait la pleine mésure de chaque élément
et mes sens étaient en alerte. Je sentais que des vampires s'agitaient à l'intérieur, ils avaient sentit la présence d'un Originel qui s'approchait dangereusement d'eux. J'avais même cessé
d'entendre les rires de Gabriel, il était également au courant de ma présence et je pouvais presque pressentir son agacement profond à ma venue. Non Gabriel je ne te laisserai pas Sorine, pas
temps qu'il m'aimera. Mes doigts s'écartaient, je désserais les poing et une dernière fois je regardais le ciel de mes yeux rouges, tout comme Frédéric j'avais envie de croire en Dieu, au Diable,
ou à qui que tu sois là haut ! J'avais envie de croire qu'il y aura quelque chose après tout ça. Peut être même un paradis.
Alors que je traversais le pont la porte en bois massif d'au moins cinq mètre de haut et deux mètres d'épaisseur s'ouvrit sur ma personne, la lumière qui avait traversé la cours m'éblouissait maintenant, plusieurs silouhettes se présentaient à moi une centaine de vampire plus beaux, plus élégants, plus puissant les uns que les autres faisaient barage tous prêt à m'anéantir comme un vulgaire bout de viande face à des lions affamés. La Communauté était présente pour un simple spécimen de science comme moi je me sentais flatté. Un couloir d'honneur s'ouvrit sur la marche d'un seul Originel, la veste noir en velour, la chemise en dentelle de soie, les cheveux ébène et le regard flamboyant, la peau cristalline, un seul et unique parfum.
" Pourquoi est-ce que tu es là ? " Me demanda Sorine de sa voix bourdonnante
" Pour toi."
Sorine restait muet pendant un instant et l'espèce de quelques centièmes de seconde j'aurai juré voir un sourire sur le coin de sa lèvre.
" Va t'en. Va t'en où tu vas mourir ! "
" Je ne partirai pas sans toi."
" Arrêtes Luciole. Je ne reviendrai jamais tu entends ? Je ne quitterai pas Gabriel c'est finit l'aventure. Je ne partirai pas avec toi alors ne te fatigue pas. Rentres chez toi. "
D'un ton impassible qui ne laissait entendre aucune protestation son cortège reste muet et mon coeur se froissait à chacune de ses paroles, je tentais tant bien que mal de me persuadé qu'il mentait, qu'il était forcé, qu'il se sacrifiait !
" Je ne peux pas Sorine je suis désolé...Je ne peux pas te croire."
" Alors tu mourra ..."
Sorine tourna les talons, un vent qui avait l'odeur de la cendre et de la poussière balayait mon visage, je restais brisé regardant mon unique amour me tourner le dos sans honte et sans regret. Je serrai les poings de douleurs et d'humiliation ! Ca ne pouvait pas être vrai, ça ne pouvait pas être vrai !!
" RETOURNES TOI ! Regardes moi ! Et oses me dire que tu ne m'aimes pas ! Vas y !! "
Je crachais toute ma colère, mon dernier espoir, la phrase décisive qui allait scéllé le pact que j'ai fais avec moi-même. Je sentais ce démon s'agitait au fond de mon ventre comme un animal en cage qui sentait sa libération, je sentais mon coeur se tordre encore et encore. L'assemblée de vampire me fixait comme des statues imperturbables. Alors que Sorine avait arrêté son pas il se retourna lentement le regard penché vers le sol, il leva le visage avec un ralentit insoutenable, ses yeux de braise me transperçaient la poitrine.
" Je ne t'aime pas Luciole."
Cling. La cage est ouverte.