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Danouch's MAJ :
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  • : World-and-Yaoi
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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 22:15

                       
             Le ciel était d'une couleur étrange, un mélange de gris et de bleu de toutes sortes. Ce ciel était le même que celui qu'on pouvait voir au bord de la mer par un temps orageux. Je marchais sur une terre sombre comme si elle était baignée dans les ténèbres de la pluie de Russie. L'atmosphère était propice au vieux film d'épouvante, il me semblait que c'était le lieux idéal pour les vampires et en particulier pour le plus sinistre d'entre eux. Gabriel Faust.
                    Son visage angélique et ses long cheveux de nymphe tout droit sortie de la mythologie contrastaient parfaitement, plus j'y pensais et plus je me disais que je ne devais pas non plus très bien assortir avec le pays. De ma longue veste charbon et dans mes grosses bottes, caché sous mon parapluie je tentais de me mêler à la foule de Moscou. La pluie me poussait vers le sol avec une force presque divine telle une main invisible qui m'écrasait m'interdisant presque d'avancer, un avertissement, je courais sans doute à ma perte. 
                   Les bars étaient à cause de ce déluge, les voix graves des russes résonnaient comme des ours au fond d'une grotte pourtant ils ne m'effrayaient pas plus que des châtons. Les véritables voix effrayante sont celles qui siffle le vent, ces voix séduisantes et tentatrice comme celle du péché. Ces voix sont celles dont on se méfie le moins car elles paraissent presque trop parfaite pour être mauvaise et pourtant on ne devrait pas se laisser duper. Après tout celui qui a réussi à tromper Dieu était un ange. J'avançais dans la gueule du loup comme un vache qui cours vers l'abatoire, les ombres de Gabriel et de Frédéric Faust planaient au dessus de moi aussi immortel que les gros nuages de Russie. Je me dirige vers une cabine téléphonique, après quelques soupires pour me donner du courage je décroche enfin le téléphone et compose le numéro. J'attends les yeux fermés écoutant chaque sonnerie.

" Palais Faust. " Me dit la voix suave de Dante
" C'est moi."
" Je sais. Comment ce passe le voyage ? Où en êtes vous ? " Il demande dans la contrariété la plus totale
" Nous sommes à Moscou. " 
" Quand Sorine veut-il pénétrer le château ? "
" Je ne sais pas encore..."

               Un silence pesant s'installe entre nous, le vampire est le meilleure menteur que je connaisse.

" Comment va Maria ? "
" Etat stationnaire. On continue de lui transfusé du sang mais ce n'est pas suffisant. Le sang des immortels est bien plus complexe que celui des hommes il faut attendre. "
" Bien. Si elle se réveille embrasse la pour moi. "
" Je n'y manquerai pas. "

 Embrasses Dante pour moi je te prie ! 

" J'ai une question Dante...Mes parents...auraient-ils été capable de faire renaître les morts ? " Je demande la voix grave

" Je ne connaissais pas vraiment tes parents mais de ce que j'ai appris ça ne m'étonnerait pas. Pourquoi ? "

" Rien...une hypothèse."

" Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir Luciole et je sais que tu me caches des choses je ne t'obligerai pas à me les dires. Laisses moi juste te donner un conseil, tu es né dans un but funeste, tu portes le rôle de la faucheuse et à la fois de l'offrande en sacrifice. Cependant tu restes un immortel...un immortel qui aime et qui haie. Oublies la prophétie ! Et fais ce qui te semble le meilleur pour toi. "

 

             J'eus un sourire amusé.

 

" Merci Dante. Merci de t'inquiéter comme un père..." dis je le coeur serré

 

           Ma phrase ressemblait à un adieux, Dante semblait le comprendre par son silence.

 

" Je t'aime Luciole." Sa voix restait grave lente comme une prière

" Je t'aime aussi Dante."

" Je t'attends à la maison. Ramènes nous Sorine sain et sauf..."

" Comment ?..."

 

           Il avait raccroché. Il était donc au courant, ce qu'il devait rire à l'heure qu'il est pour m'avoir bien eut, j'eus à mon tour un rire, un rire sincère comme si on m'avait raconté une bonne blague les bras croisé sur le téléphone je riais à en faire tomber ma tête, le dos secouer, mes rires devenaient des larmes, des larmes de douleurs et de joie.

            Lentement j'ai redressé le visage je me suis séché le visage avec la manche de ma veste, j'ai déposé le téléphone puis je suis parti de la cabine, l'esprit encore un peu troublé. Je ne dois pas oublier mon objectif, ai je vraiment le choix ? Je ne crois pas. Ce n'est pas une question de choix ni de doute, ce n'est pas une question d'héroïsme ceci est une nécessité, c'est un fondement de ma vie j'ai besoin de finir ce que mes parents ont commencé, j'ai besoin de savoir si l'éternité vaut la peine où si mon existence n'est qu'une grande comédie macabre, un gachis oublier dans quelques années. Dante m'a parlé d'un château j'ai donc un piste reste à savoir combien il y a de château dans cette ville. J'ai ouvert mon parapluie une fois sortit de la cabine, la pluie frappait toujours avec force j'ai regardé un peu autour de moi lorsque je suis enfin tombé sur un bureau de tabac, je suis rentré rapidement et j'ai cherché un guide des châteaux de Moscou mais je n'en trouvais pas. 

" Извините! Есть ли у вас руководство посетить замки в России? " ( Excusez moi ! Avez vous un guide pour visiter les châteaux de Russie ? )

               L'homme qui lisait un magazine me donna un petit guide qu'il tira de dessous la caisse, sans me regarder il me tendit le guide avec un grand châteaux russe en couverture de l'époque des Tzar, je farfouillais rapidement pour regarder les châteaux à Moscou, il n'y en avait dans laquel Gabriel et tous les vampires de la communauté pouvait habiter. Grand et difficile d'accès. J'ai payé à l'homme le guide et je suis partie fixant la photos du châteaux en plein jour, il n'y avait pas de soleil contrairement à la photos. Il me fallait arpenter tous environs de Moscou pour le trouver ce qui allait être une tâche longue. Alors que j'allais entreprendre ma course j'eus soudainement une odeur famillière, une odeur alléchante, une aura autre que la mienne, un autre Originel. J'observais les quelques habitants qui osaient sortir par un temps pareil et mon regard s'arrêtait immédiatement sur un homme de petit taille, un chepeau melon et une veste longue en synthétique. Son aura était assez faible, il semblait être assez niais et innocent pour un Originel ce que je n'avais encore jamais vu, il ne me sentait même pas le traquer comm une proie. Finalement je n'aurai peut être pas besoin de courir Moscou. 
             Alors qu'il payait son journal je le suivais comme un prédateur, je ne me cachais pas pour autant restant au milieu de la foule le visage caché par le parapluie noire, il avançait lentement, le journal enroulé dans du plastique il était parfaitement à l'aise avec les mortel ce qui n'était pas étonnant mais je voyais mal Gabriel au milieu du peuple, j'en conclus que ce vampire ne faisait surement pas partie des proches du puissant Faust. Je continuais ma traque, il tourna dans une petite ruelle frenquenté par des sans abris, il continua au milieu des immeubles transpirants, je le suivais plus lentement alors qu'il accélérait de plus en plus. Il s'arrêta brusquement.

" Mé Crouyaez vous stoupide ? " Il dit dans un accent russe

             Il se retourna de fines boucles brunes sortaient de son chapeau, malgré son âge qui avoisinait celui de Frédéric Faust - sans doute - il était doté d'une grande beauté, sa peau blanche comme le lys, la musculature fine et sa taille d'enfant ne changeaient rien. Je relevais le visage, le parapluie découvrait mon visage humide par la pluie, quelques mèches blondes plaqués sur le visage, les yeux d'un noir ébène et la pâleur de tout immortel. La copie parfaite de son maître. 
             Soudainement je vis son expression changé en un visage terrifié, il recula d'abord d'un pas les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, ses pas étaient hésitants, son corps semblait rentrer en convulsion et comme une gazelle sous l'oeil du lion il dégarpie aussi vite qu'il pouvait lorsque j'arborais un sourire carnacié. J'avais lancé mon parapluie, la chasse était lancé et je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque je traquais, le voir se débattre et tenter de me fuir m'excitait presque et comme un jeu je ne faisais que l'effrayer avant de l'achever. Alors qu'il sautait de toit en toit, que nous parcourions Moscou aussi rapidement que possible je continuais à le suivre avec le sourire, il allait me mener tout droit aux portes de l'enfer. Je pouvais entendre son souffle saccadé, son coeur battre plus vite que jamais, la pluie ne le freinait pas. Nous sommes enfin sortit de la ville, il était redescendu des toits et avait emprêter le chemin des forêts pour mieux me semer. Il cru surement pendant un instant qu'il y était arrivé car il s'était arrêté et ne me voyait plus mais moi je l'observais, perché sur mon arbre les yeux brillants. Je suis redescendu avec douceur me cachant dans son dos pour la surprise, lorsqu'il se retournait il fut si effrayé qu'il tomba au sol. 

" Vous vous !! Vous ! " 
" Moi ? " Dis je en m'avançant alors qu'il tentait de reculer par terre
" Louciole ! Vous êtes Louciole ! " 
" Qui t'a parlé de moi ? " Je demande intrigué
" Vous ! Monsieur Gabriel ! Vous êtes pareil ! "
" Qui t'a parlé de moi ? C'est Gabriel ? "
" Oui ! Il a dit que vous étiaez comme loui ! Oussi fort... "
" Où est le châteaux ? "

                Il me montra du doigts une direction dans la forêt tremblant de la tête au pied.

" Laissaez moi partir ! Vous en soupplie ! "

               Pour toute réponse je lui tranche la tête sec. C'était dangereux de laisser un témoin derrière moi et même si j'avais envie de le laisser en vie je n'en avais pas le droit. Son cadavre sera ronger par les animaux de la forêt de toute façon, lentement j'avançais au milieu des arbres qui rappelaient la forêt en Pologne, ce moment unique où le regard de Sorine s'était posé sur moi avec l'indifférence le plus blessante qui soit. Je pris une grande inspiration et me décida à accélérer le pas, vu la taille du château je ne vais pas tarder à le trouver. En quelque minutes j'aperçus une des rampart ocre en pierre plus vieille que le vieux Herald. Je freinais mes ardeurs, il fallait maintenant que je me concentre, qu'allais je faire ? Rentrer et tout casser ? Nan je ne pouvais pas faire ça, il faut d'abord que je fasse un état de lieu et je m'assure que Sorine est bel et bien là. J'ai fermé les yeux essayant de vider mon esprit de tout, ne plus penser à rien, sentir tout ce qui m'entoure et mettre mon aura à un niveau indetectable. Aussi invisible qu'un fantôme. 
             D'un pas discret et sans même faire craquer une feuille alors que la pluie aurait put couvrir mes pas je ne lui faisais pas confiance, elle qui tentait déjà de m'applatir j'espérais avoir la chance de pouvoir entrer sans me faire remarquer. Totalement tremper je m'approchait du châteaux aussi immense quand dans mes rêves, si majestueux qu'il vous coupe le souffle, de grandes tours face à moi, une porte en ébène plus résistante que l'acier un pont en pierre tailler à la main et deux immense chaîne quelque peu rouiller. J'observais la relique de mes ancêtres immortel, j'étais au coeur, au nid, j'étais face à le demeur de la communauté. 
             Ce n'était pas une bonne idée d'entrer par devant j'ai donc décidé de faire le tour j'observais les fenêtres et les meurtrières, personnes ne semblait présent. La pluie s'arrêta peu à peu alors que j'escaladais le mur, les nuages laisser filtrer quelques rayons de lumières éclairant l'intérieur du château, sans doute la cours. Très vite j'arrivais sur les ramparts, il n'y avait pas un vampire à l'horizon mais l'odeur du soufre devint forte et hypnotisante, j'ai secoué la tête pour me ressaisir. C'était Gabriel, il était dehors je pouvais entendre sa voix sans pouvoir déchiffrer ses phrases, il ne semblait pas seul, lentement je m'approchais donc d'eux, toujours indetectable j'arrivais au dessus de la cour, des immenses arbres arrivaient à dépasser la hauteur du châteaux, une pelouse si verte et les goûttes d'eaux qui sintillaient. Je vis soudainement sa silouhette, impécable, dans une sorte de robe de chambre japonnaise, il se promenait bras grand ouverts semblant heureux. Brusquement ce fut le choc derrière lui, une autre silouette, plus familière, plus connu, une chemise blanche et un veston noir, un col en dentelles, des cheveux noir court, l'odeur  boisé. Un parfum si envoûtant qu'il réveilla en moi des tas de souvenirs...Sorine. Je pinçais avec force la pierre baissant légèrement la tête. Il ne semble pas être captif.

" Tu n'aurais pas dut venir ici " 

            A côtés de moi, adossé au muret du rampart, sinistre et spirituel Frédéric Faust, le visage toujours aussi neutre. 

" Vous saviez que je vous aurais suivis " Dis je alors sans m'enfuir
" Effectivement je savais." 

           Il regarda les deux immortels dans la cours.

" Qu'est-ce que tu espères Luciole ? Que je vais te laisser tuer mon fils sous prétexte que tes parents l'ont décidés." Dit il le visage toujours aussi doux sans hausser le ton
" Vous leur devez la vie..."
" Je ne leur dois rien. Si je suis ici c'est grace à mon fils. Je n'étais pas réellement mort Luciole, je suis plongé dans un état de coma éternel parce que je l'avais décidé, mon fils m'a donné la moitié de son sang pour me réveiller et tes parents n'ont fait que le transfusion. Le reste tien du miracle. "

          Comment a-t-il sut que j'étais là ? Quelqu'un m'a vu ? Je suis pourtant sûre que personne ne peut me sentir ! Gabriel lui même ne me remarque pas.

" Gabriel ne te sent pas parce qu'il ne se concentre pas. Il est bien trop occuper à profiter des rayons du soleil."

         Que ? Il...Il lit dans mes pensées comme Maria ?

" Maria lit plutôt dans les pensées comme moi." Dit il en répondant à ma question
" Je ne comprends pas..."
" Dante ne t'as pas dit que la technique de la permutation ne peut s'opérer qu'avec une personne du même sang."

         Bombe atomique. Je restais muet. Maria aurait le même sang que Gabriel ? 

" Qui est Maria ? " Je demande sous le choc
" Maria est ma fille. Par conséquent la soeur de Gabriel." 
 


   

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 01:54

Salut les perveresses !
Je suis rentrée du portugal avec plein plein d'idée !

premièrement : priorité à LIBERA ME ! Je finis cette histoire pour de bon aucune suite à espérer lol
deuxièmement : World so Hard et ma nouvelle histoire en publication intensive !
pour finir : Brises moi les doigts quand j'ai de l'inspiration

J'espère que ça vous va ! ^^
Donc Libera me à partir de lundi jusqu'à la fin de la semaine si j'ai fini je m'attaque aux autres ^^
Voilà
je vous aime vous m'avez tous manqués !!!
J'ai du retard dans mes lectures maintenant c'est horrible !!

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Samedi 18 juillet 6 18 /07 /Juil 02:21



je suis vraiment désolé mais j'étais toute la journée avec mon chéri donc bah...J'ai put faire que deux Maj !
J'ai commencé la deuxième de WSH mais je suis trop fatigué ! Vraiment désolé

Donc voilà vous aurez juste WSH 3 et le prologue de ma nouvelle histoire ! "La dernière fois avant la prochaine" ! Regardez un peu plus bas pour lire ^^

JE VOUS AIME !! VOUS ALLEZ ME MANQUER !!! BISOUS

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Vendredi 17 juillet 5 17 /07 /Juil 11:29



Mes chers concitoyens....surtout con avant citoyens LOL JE PLAISANTE !!!

Je voulais juste vous annoncer que je pars UN MOIS au portugal ...sniff !! Je ne vous cache pas que je vais grave me faire chier pour trois raions :
- C'est trop long un mois !!
- Ma soeur vient avec moi...arg !
- IL N'Y AURA PAS INTERNET !!!

Bon ensuite j'ai un gros aventage ! Ma PS3 m'attend là bas !! HéHé !!!

Enfin bref, tout ça pour vous dire bah qu'il n'y aura pas de MAJ pendant un mois et c'est pour cette raison que je compte me mettre à fond cet après-midi pour vous offrir le plus de MAJ possible !!

APPLAUDISSEZ !!!
lol

Bon bisous à tous vous allez me manquer si vous avez des suggestions, des MAJ favorites c'est le moment de les proposés !! 
Alors on commence par quoi ?

Libera me, Brises moi les doigts ou World so Hard ?
 

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =) - Communauté : Auteurs Sadiques
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Jeudi 16 juillet 4 16 /07 /Juil 13:36

                      
                   Il porta la tasse café jusqu'à sa bouche, lentement le liquide brûlant traversait la barrière de ses lèvres qui frémissaient au contact du café, il finit par boire une petite gorgé qui lui brûlait la langue au passage. Sanzo grimaça, décidement la journée commençait mal, il posa sa tasse de café sur la table en essayant de faire le moins de bruit possible, il ne tenait pas à réveiller ses amis qui roupillaient comme des marmottes. Il regarda l'heure pour la énième fois et avait vraiment l'impression que cette fichue aiguille ne bougeait pas ! Pour la énième fois également il vérifia qu'elle n'était pas en panne cette horloge en la retournant dans tous les sens.
                       Un bruit dans le couloir le fit sursauter ! Il laissa tomber l'horloge qui se brisa dans un bruit fracassant, il pesta en voyant que maintenant elle était définitivement immobile cette saloperie d'aiguille ! Bougonnant dans son coin il ne prêtait même pas attention à l'arriver de Link dans la cuisine, les yeux mis clos, les cheveux en pagaille, un vulgaire bas de pijama gris et surement de mauvaise humeur puisqu'il était debout à cinq heure du matin.

 

- Qu'est-ce que tu fou merde ? Grommela Link en se grattant la tête

 

                     Le bel asiatique posa les yeux sur les deux masses sombres au pied de son ami aux cheveux rouge, deux grosses valises bondées et garnis. Prêtes. Finalement sa question lui paraissait bien stupide, il continua de fixer les deux valises se rendant bien compte que Sanzo comptait les quitter très bientôt, imméditament à vrai dire et ça ! Sans rien dire à personne. Sanzo s'était redressé et la gêne lui coupait la parole, que pouvait il dire ? Les faits étaient plus explicites que la moindre des phrases.
                     Sans plus attendre, Link s'empara des valises, Sanzo totalement stupéfait suivait son ami avec hâte tentant de récupérer ses bagages en bafouillant le prénom de son ami, pourtant le grand brun ne s'arrêtait pas. Il continuait d'avancer avec les valises jusqu'à la chambre de Sanzo. Il ouvrit la porte avec une violence inouïe, Sanzo se rendait bien compte que Link était de mauvaise humeur pour ainsi dire totalement incontrôlable ! Il venait presque de défonser la porte avec le pied dans un mutisme le plus totale et l'expression la plus indifférente qui soit. Link lança les valises dans la chambre et les ouvrit sans plus attendre, il entreprit de ranger son linge à la place où il était précédemment, dans les grandes armoires, sans un mot. Le calme avant la tempête.

- Link arrêtes ... Link ! Li-Link s'il te plaît écoutes moi...Link ! Tenta de s'approcher Sanzo

                      Malheureusement Link semblait ne pas l'écouter, il rangeait tout en ignorant la voix de Sanzo, celui ci tentait de l'arrêter de reprendre ses habits mais impossible de le calmer.

- Link ! Arrêtes ça !

                     Le garçon continuait de ranger alors que Sanzo perdait patience ! Il prit les habits brusquemment des mains de Link pour les jeter par terre comme de vulgaire chiffon ! Il faisait face à l'asiatique en pijama qui fixait maintenant Sanzo dans les yeux, d'un air menaçant et hautain Link ne clignait même plus des yeux. Sa bouche était scellée par la colère. La carrure et le magnétisme que Link dégageait avait soudain calmer l'ardeur de Sanzo qui était piquer à vif face à l'immaturité de son ami, il restait tout de même droit, les sourcils froncés agacer par un comportement aussi puérile !

- Qu'est-ce qui te prends ? S'énerve Sanzo, je suis majeur je te signale ! Autant dans ce pays qu'au Japon ! Je fais ce que je veux t'as compris ! Si j'ai envie de me casser et bien je me casse et ce n'est pas un petit merdeux dans ton genre qui va me dire ce que je dois faire !!!

                     Sanzo reprit son souffle, Link eut un petit rire sarcastique et fixa Sanzo avec plus de hargne tout en s'approchant dangereusement.

- Je déteste les lâches comme toi, ceux qui finissent par abandonner parce que c'est trop dure, ceux qui tournent le dos parce qu'ils ont eut une déception. Je hais les mecs qui espèrent quelque chose alors qu'ils ne pensent qu'à eux ! 

                Qui tentait il de toucher en disant cela ? Sanzo ? Etais ce vraiment Sanzo qui lui brisait le coeur à l'heure qu'il est ? Ou était ce plutôt ce sentiment d'éternel recommencement ? Encore ce sentiment d'abandon. Encore un Costia. Chaque pas, chaque paroles, chaque mot, la moindre pensée était dirigé vers Costia, à chaqu'une de ses piques Link ne pouvait s'empêcher de voir le visage de Costia face à lui, Sanzo n'existait plus, ne restait plus que son beau russe, que son connard de russe qui l'a abandonné ! Ce connard qu'il aimait trop, qu'il aimait plus que tout au monde au point d'en perdre la tête !

- Que tu te casses c'est une chose mais sans jamais rien dire ! Sans une explication ! Ni un au revoir ! Je ne sais même pas où tu vas ! Pas un coup de fil rien ! J'ai l'impression que je n'existe plus ! Moi je me tue chaque seconde de ma putain de vie à penser à toi ! Je me tue à t'imaginer au détour d'une ruelle ! Dans un magazin ! Sur une place ou dans un café !!
- Link....tu..., Sanzo comprenait qu'il ne s'agissait plus de lui

              Link avait perdu l'esprit, il hurlait sur Sanzo comme si il parlait à une autre personne, il hurlait sa haine et sa douleur. Le problème de Sanzo avait disparut en une seule seconde, il espérait seulement que Link allait se calmer et reprendre ses esprits car il était partit dans les méandres de son âmes torturée. Doucement sa colère s'était effacé pour tenter un geste tendre envers l'asiatique qui continuait de crier. Petit à petit Link craquait, les larmes lui vennaient aux yeux et le visage de Costia restait lointain et inexpressif.

 

- Je veux oublier !!! TU ENTENDS ?!! Je veux plus jamais penser à toi !! Je veux tout oublier parce que sinon je sens que je perdre la tête, je sens que je vais devenir fou !!! J'arriverai pas à vivre comme ça avec ton putain de sourire dans ma tête !!! JE PEUX PAS !! LAISSES MOI !! LAISSES MOI POUR DE BON !! Laisses moi croire que tu es mort ! Laisses moi faire mon deuil nom de Dieu !!

 

              La pièce était plongé dans une atmosphère de tristesse profonde, Link se tenait la tête comme un fou, Sanzo sentait son coeur se serré en le voyant si désespéré si mal ! Il tentait des gestes affectueux vers lui pour appaiser sa crise, pour appaiser son mal être mais la voix tremblante de Link le fendait le coeur. Les larmes finirent pas couler et les cris étaient remplacés par des sanglots, le dos de l'asiatique étaient secoué de spasmes et comme un bébé il pleurait à ne plus pouvoir respirer. Les faibles lueur de la ville ne révelait que deux ombres dont l'une totalement écraser par un souvenir trop lourd, l'autre debout, dans le silence assassin, il n'y avait que les larmes de Link qui s'écrasait sur la moquette. Cette peine, cette trahison était plus forte que n'importe la quelle.
               Sentir qu'on est fait l'un pour l'autre mais savoir que rien ne sera possible, se souvenir des moments si beaux, des épreuves traversées, se souvenir du goût de chaque baiser, de la mélodie de chaque mot. Se souvenir des "je t'aime" et des promesses, se souvenirs de tant de détail et sentir au plus profond de son existence que c'était le bon ! Qu'il était l'unique ! Sentir qu'il nous était destiné. Savoir qu'on a pas le droit, savoir qu'il est parti, savoir que ce bonheur ne sera jamais retrouvé. C'est pire que tous les coups ! Pire que toutes les douleurs physiques ! Que toutes les trahisons ! Que toutes les décéptions ! Vivre dans l'idée que cette amour n'est pas mort, qu'il peut revenir mais savoir que fatalement il ne reviendra jamais pour une raison que vous ignorer, pour une erreur inconnue. Link aurait préféré mille fois que Costia soit mort car c'était au dessus de tout espoir et de tout rêve. On ne récussite pas les morts. Du fait que Costia soit toujours en vie empêche le deuil, empêche l'extinction de tout espoir. Empêche même d'imaginer vivre aux côtés d'un autre.
                Totalement dépasser, voyant que la folie de Link ne se calma pas Sanzo prit les choses en mains, sans vraiment le prévoir ni le contrôler il l'attira brutalemment contre lui son ami en larme et le serra aussi fort que possible, il le serra presque à en étouffer ses pleures. L'un contre l'autre tentant de se comprendre mais imaginant une tout autre personne dans leurs bras.
                 Adam, Costia.

- Je ne partirai plus. Murmura Sanzo

                En réponse Link serra à son tour Sanzo, nicher dans le creux de ses bras il entoura ses épaules de siens. Finalement le calme avait regagné ce petit appartement de New York, on n'entendait plus que le silence s'imposer peu à peu. Le corps à moitié dénudé, les bras croisé adosser contre le mur habillé d'une tapesserie blanche avec des fleur de lys en relief, Ashley avait tout entendu, il avait tout écouté réligieusement. Ses poings c'étaient tellement serrés que ses articulations étaient devenus toutes blanches. Il s'était mordu la langue pour s'empêcher de rentrer, entendre son meilleur ami pleurer encore et toujours pour le même le rendait fou de rage et...de jalousie. Finalement ce fameux Sanzo avait réussi à le calmer il savait maintenant ce qui lui restait à faire. 
                 Le lendemain fut difficile pour Sanzo et Link qui s'étaient endormit à même le sol, les fins cheveux rouges chatouillait les narines de Sanzo et le réveilla il était midi passé. Il avait raté son avion mais maintenant ça n'avait plus d'importance. Il regarda l'asiatique dormir paisiblement sur la moquette, il eut un sourire voyant déjà Link se réveiller en gueulant parce qu'il avait mal au dos.

                  Sanzo sortit de la chambre en baillant, il s'étira une fois dans la cuisine, sa tasse de café n'avait pas bougé, il jeta le liquide maintenant froid, il jeta également les morceux de l'horloge brisé et partit s'asseoir sur le canapé. Il passa une main lasse sur son visage pour faire surface pour de bon, Ash n'était toujours pas réveillé ce qui n'avait rien d'étonnant. Qu'allait il faire maintenant ? Les joyeuses camaraderies ce n'était pas vraiment son truc, que devait il faire ? Il ne pouvait pas partir, il ne se sentait pas prêt à rester proche de Adam et pourtant il n'avait pas le choix. Il fera finalement de son mieux pour s'en sortir, Link et Ash allaient monter leur groupe pour devenir "célèbre" et lui continuera sa faculté de journalisme ici. Il refuse d'être héberger gratuitement et trouvera un petit travail pour donner une part à Ash en remerciement. Ce qu'il refusera sans doute mais qu'il mettera discrétement dans sa poche sans que Ash s'en rende compte. Il se rassassa la soirée mouvementer qu'il avait passé, cette souffrance que cachait Link commençait sérieusement à l'effrayer, ça le rongeait de l'intérieur comme une maladie incurable, un virus encore inconnu mais qui pouvait changer un homme. Ce genre de maladie que Sanzo a toujours redouté et qu'il a tenté d'éviter en ne voulant pas tomber dans l'obsession, dans la culpabilité ou encore le regret. Après la rupture avec Adam tout ce qu'il a tenté de faire c'est s'occuper pour ne pas y penser, s'occuper jour et nuit.

- OH BORDEL DE MERDE !

                   Sanzo commençait à croire que c'était les mots favoris de Link (et de l'auteur hum..), la belle au bois dormant avait traversé le salon avec un visage à faire peur aux monstres, il tirait une si mauvaise tête que ces yeux semblaient habités par des flammes et lancés des éclairs ! Un véritable cliché d'un mangas nippon. Dans son petit bas de pijama délavé il fonça directement dans sa chambre en claquant la porte, le calme était revenu, il réouvrit sa porte soudainement.

- QU'ON ME FASSE PAS CHIER JE DORS !

                  La porte claqua à nouveau. Etrangement ce sale caractère amusa énormément Sanzo, Link ressemblait à un petit gamin rebel ce qui le rendait sans doute aussi craquant. Il se redressa dans un "alala" très expressif pour se faire un autre café bien brûlant. Au point où il en est il décide même de descendre chercher les croissants pour tout le monde, Ashley n'allait plus tarder à se réveiller et après tout il devait parler avec lui pour les "frais" d'hebergement. Rapidement et dans la bonne humeur il partit se doucher, un simple sweet noir et un jean clair il regarda son réveil.

- midi vingt*...

                  Il attrappa sa veste en vol et regarda attentivement les étages sur le cadran dans l'ascenseur. Le bruit de la fameuse petite cloche et l'ascenseur ouvrit ses portes dans une immense entrée avec un lustre majestueux et un sol en marbre beige. Il fixa un petit moment le sol et remarqua qu'on voyait mieux que dans un miroir, ce qui le sauta aux yeux c'était ces fameuses petites cernes qui cadraient ses yeux et lui donnaient le teint d'un zombie, ses cheveux en pagaille il avait l'air d'un mort vivant réveiller brusquemment. Il soupira un petit moment avant de sortir de l'immeuble. Le bruit des voitures et l'odeur du hot dog lui vint immédiatement aux narines. Finalement il avait peut être envie d'un hot dog...humm dégoulinant de ketchup une saucisse bien chaude...hum ! Finalement des croissants sont préférables !!

- Churos ! Churos bien chaud ! 

                  Des churos ? Il s'approcha du latino à la moustache qui criait "churos" sans arrêt, le chariot matallique et fumant, il observa la machine qui faisait sortir une longue pâte en forme d'étoile. Sanzo n'avait mangé de churos. Quelques passants s'arrêtaient pour acheter les fameux churos dégoulinant de sucre et de graisse. Sanzo ravalait sa salive sentant son estomac frapper des poings avec un couteau et une fourchette ! " CHUROS ! CHUROS ! CHUROS ! ".

- Bonjours j'aimera goûter un de vos churos avant d'en acheter je peux ? Demanda Sanzo
- Vous ne connaissez pas les churos ? S'étonna le vendeur dans un accent du sud

                 Sanzo désapprouva de la tête et l'homme à la moustache frémissante eut un petit rire moqueur.

- Alors vous devez absolument goûter les churos de Fredo ! Ce sont les meilleurs churos de la ville ! Vous n'en trouverez jamais de plus bueno !

                Sanzo eut un petit sourire à l'idée de gôuter aux churos, le fameux Fredo à la moustache lui tendit la pâtisserie dans une serviette en papier. Sanzo regarda un instant la fumée qui se dégageait de son étoile, il souffla dessus comme sur un café et mordit dans la pâte. Ce fut une explosion de saveur, son ventre devenait silencieux appréciant le goût sucré du churos croustillant.

- J'en prends une douzaine ! Dit il aussi tôt
- Ah parfait Monsieur !
- Finalement New York est bien petit !

                L'histoire se répète sans arrêt.
                Sanzo tourna la tête lentement, les yeux grands ouvert et la bouche pleine. Le beau sourire de Adam avait sans doute illuminer sa journée et fait battre son coeur plus vite qu'un compteur de F1.

- Arfdam ? Bafouilla Sanzo
- Moi aussi j'adore ces churos, souria Adam, une douzaine Fredo s'il te plaît ! Ma femme aussi adore ces churos...

                Sanzo avala sa bouché difficilement.

- C'est pas encore ta femme hein ! C'est pas la peine de me le mettre dans la gueule encore une fois...
- Je suis désolé je voulais pas...
- Si tu voulais. Enfin bon ! Sanzo s'essuyait les mains un peu blessé par la délicatesse de Adam, je te laisse.

              Il récupéra son sac plein de churos et voulus partir mais son ami lui barrait la route.

- On ne peut pas être ami Sanzo ? Il demanda d'une moue irréstistible
- Non..., finit il par dire le coeur serré
- Tu as été mon premier amour Sanzo et aussi mon meilleur ami...
- Où veux tu en venir ?
- J'aimerai t'inviter à mon mariage. Pour enterrer le passé ! Qu'on soit ami !

              C'était un couteau qu'il recevait en plein coeur, on lui enfonçait avec force par peur de ne pas faire assez mal, on tournait la lame à plusieurs reprises presque en rythme ! Droite, gauche, droite, gauche. L'annonce de Adam lui faisait si mal qui lui aurait bien jeter les churos à la tête, il n'y avait plus aucun espoir finalement pour eux, l'amour était éteind depuis un certain temps, Adam était maintenant amoureux de la pinbèche rousse et Sanzo n'était plus que du passé...Sauf que pour Sanzo on enterre pas le passé on vit avec ! Seulement ce visage blond qui semble être heureux...il ne peut pas refuser une "amitié"...ca serai avoué ses sentiments, ca serai espéré...Il ne veut pas finir comme Link.

- J'accepte.
- Super !! Je suis vraiment heureux ! Sautilla Adam

              Cette image de lui fut encore plus douleureuse, à nouveau il avait remonté le temps et l'impression que finalement son photographe n'avait totalement changer lui réchauffait le coeur au point de le rendre nostalgique. Il était toujours aussi enthousiaste. Malgré lui Sanzo eut un sourire tendre envers son ancien amant. Ils se quittèrent peu après, Sanzo avait rejoint l'appartement entourer d'une brume étrange, pas de nuage noir, pas de petit nuage blanc de bonheur, un brouillard épais qui lui obstruait la vue ! Au point qu'il se cogna contre la porte sans l'avoir ouverte.

- Oh merde ! Pesta Sanzo

               Il entra dans l'appartement et posa le sachet de churos sur le plan de travail de la cuisine, il soupira en se frottant le front, qu'il pouvait être ridicule des fois ! L'odeur des churos encore chaud avait attiré une bête curieuse, une bête grande d'un mètre quatre vingt, encore un peu endormis, cette bête ne vivait pas vraiment en société et se manifestait par des sautes d'humeur assez impressionnantes. Link s'attaqua donc au sachet avant même que Sanzo ne peut en prendre un. Il regarda Link dévorer avec une étrange sensulatié le churos tout en léchant ses doigts, il était toujours dans son bas de pijama tout moche, Sanzo eut soudainement une idée.

- Ca te dis de m'accompagner à un mariage ?


*faute réparé ! Merci =)

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Auteurs Sadiques
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Jeudi 9 juillet 4 09 /07 /Juil 14:56
YEAHH =)
Un chapitre sur Libera me dont je ne suis pas très très fiere m'enfin bon...
J'ai un peu du mal à écrire et j'ai vraiment envie d'écrire vous trouvez pas ca bizarre ? C'est pas l'inspiration qui manque c'est coup de crayon (de touches) j'ai vraiment du mal à prendre un style plus...beau !
Bon pas grave je fais des efforts et c'est ce qui importe !
J'ai écris le premier chapitre de Kendri et Milan mais vu que je vais mettre énormément d'espoir dans cette histoire j'essaye d'en faire un super chapitre ! Donc vous ne l'aurez pas de si tôt ! HAHA Puis je veux d'abord finir Libera me avant d'en commencer une autre sinon je vais être débordé !
Bon je vous luuv
BISOUS a toutes !!!
Cindy, lilly, Youn, Stephy  et Coki !!! Mes choupinettes =)
et vous fantômes aussi ! ^^


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« Incroyable…on croirait voir mon propre fils… » Sourit le carnacier
« Vous devriez être … »
« Mort ? » Il eut un rire faux « Encore un exploit de tes parents ! »
« Seigneur… »
« Il ne t’est d’aucun secour ! »
« Qu’avez vous fait de Sorine ? » Dis je en serrant les poings
« Je suis là ! » Me dit cette voix douce juste derrière Frédéric

                    Sorine sortie de l’ombre du puissant Originel, sans doute plus puissant que son propre fils, je vis le regard de mon immortel fuir, il me regardait avec une indifférence douloureuse, je me sentais poignardé en plein cœur comme une bête qu’on tentait d’achevé. Je restais quelque peu septique, je me rendais compte au fur et à mesure que le silence s’installait que j’avais perdu le Sorine que j’amais, il était mort, enterré. Il n’avait été qu’un beau rêve. Cet pâle copie de mon Sorine restait droit, ne détournait nullement mon regard mais le fuyait tout aussi bien, mon Sorine n’était plus là. Frédéric Faust se leva d’un geste presque royal et posa sa patte lourde sur l’épaule de son ancien ami, il eut un sourire de vainqueur pendant que le bel immortel restait stoîque sous l’autorité du puissant Faust.

« Dites moi que je rêve…Sorine tu… »
« C’est finit Luciole. »
« Pardonne le, il ne nous a jamais vraiment quitter. Sorine est et restera mon plus fidèle ami, jamais il ne me trahira. » Sourit Frédéric
« Non je ne vous crois pas. » Dis je convaincu que Sorine était contraint !
« C’est pourtant la réalité. Croyais tu vraiment que Sorine se batterai contre moi ? Celui qui a été un père pour lui ? Ce n’est pas un vulgaire petit vampire qui lui fera oublier son passé. »
« Mensonge ! »
« Ne t’obstine pas. » Répond Sorine « Va t’en »

                    Cette dernière phrase sonnait comme une supplication mais un l’intérieur de moi c’était le bruit de la cloche funèbre, j’avais l’impression qu’il me condamnait pour un crime que je n’ai pas commis m’éloigner de ma seule raison de vivre. M’éloigner de l’amour qui faisait de moi presque un homme comme les autres. J’aimais cette sensation qu’était l’amour, j’aimais la sensation de dépendance mais aujourd’hui elle me tue plus que jamais, j’aurai préféré que Frédéric Faust me suce le sang jusqu’à la dernière goutte ! Sorine restait impassible, son regard plongeait dans le mien sans une once d’hésitation, il semblait si ferme, si déterminer. Il semblait tellement sincère que je dus accepter la vérité. Sorine n’était plus à moi.

« Ne pleures pas Luciole, j’ai réussi à convaincre mon fils de te laisser en vie car tu n’étais qu’une mouche face à notre puissance. Va rejoindre cet idiot de Dante et embrasses le de ma part je te prie. » me dit Frédéric d’un ton neutre « Ce n’est pas possible… »

                   Je preferai la mort à une telle trahison ! Sorine regardes moi nom de Dieu et dis moi que c’est faux ! Dis moi qu’on te force !

« A dieu petit vampire » Il finit par me dire avant de s’envoler avec son mentor

                  La force s’échappait de moi comme le sable d’un sablier, j’avais l’impression que la vie qui m’animait s’envolait dans les airs avec mélancolie, mon corps entier devenait une pâte à modeler et mes jambes cédèrent. Je me suis écroulé comme un pantin désarticulé, le visage de Sorine me hantait. Ce visage si tranquille, ce visage sans expression, ce visage à qui on avait retiré toutes émotions ! Il ne me ressemblait pas à mon Sorine c’est comme si il était devenu quelqu’un d’autre, comme si tout ce qui c’était passsé n’était qu’un rêve, qu’un doux et beau rêve. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à comprendre ! Il ne pouvait pas avoir fait semblant aussi longtemps ! Ce n’est pas possible !! Non c’est impossible ! Pitié dites moi que ce n’est pas vrai, dites moi qu’il est prisonié des griffes de Gabriel, ne me dites pas qu’il m’a abandonné !! Je vous en supplie !!
                  Les larmes s’échappèrent de mes yeux vermeilles sans que je puisse les contrôler, je pleurais en silence le dos secoué de spasme il n’y avait plus personne autour de moi, seul au monde je pleurais à me meurtrir les joues.

« Sorine reviens… » sanglotais je

                   Le souvenir d’un baisé, le souvenir d’un regard sur le ciel étoilé, un léger sourire éphémère sur une peau de lait, des lèvres violacé, des cheveux ébènes, des mains blanches comme la neige, la bouche tendre, le souffle de l’immortel, son corps nu dans la pénombre, ses gémissements, sa colère, sa tristesse. L’homme que j’aime, ce si merveilleux rêve que j’ai à peine gouté avant de me le retiré violemment. Un film en noir et blanc et déjà notre histoire avait le goût de la poussière du passé, je respirais profondément tentant de calmer mes pleures, je regardais la moindre parcelle de ciel que je pouvais admirer, les nuages étaient trop épais. Non je ne peux croire qu’il faisait semblant…Pourquoi m’a-t-il abandonné ? Pourquoi m’a-t-il dit de m’en aller ? 
                 La douce odeur de Sorine m’enveloppait encore, ce n’était pas un rêve, il m’aimait ! Il m’aimait plus que sa propre vie ! Plus que sa propre mort ! Il m’aimait comme il est interdit d’aimer. Pourquoi ? Son regard, ce vide profond, cette tristesse abyssale, ses lèvres légèrement pincées, son cœur battant. Sacrifice ? Cela sonnait comme un sacrifice, se serait il sacrifié ? Pour moi ? Pour qu’on me laisse en paix ? Ca serai stupide. Il me répétait sans cesse que j’étais né pour tuer Gabriel, il me répétait sans cesse que j’avais le sang de la faucheuse, je devais lui donner la mort. La résurrection de Frédéric Faust changeait la donne, Gabriel avait maintenant un allié de taille ! Son propre père, le légendaire Frédéric Faust un vampire aussi puissant qu‘aimé, me disait Sorine. C’était un immortel hors du commun, serai-je en mesure de le tuer ? Il semblerait que Sorine en doute fort, je ne serai pas capable de tuer les deux Faust pourtant je me devais d’essayer ! Je préfère mourir plutôt que de laisser Sorine se sacrifier pour moi. Si il n’est pas avec moi l’éternité n’a aucun sens.
                  Ce n’est pas finit. Je me redresse décider, remonter ! Je n’hésite pas une seconde et préfère ne pas penser une seule seconde à l’éventualité que Sorine m’ai effectivement trahis pour de bon. Je préferai qu’il me tue, oui si il ne m’a jamais aimé alors je veux mourir de sa main. Mon destin n’est pas encore accomplit. Sans plus attendre je pars à la chasse, je tente de suivre la trace des deux immortels mais leur odeur c’est presque dissipé ! Je ne perds pas espoir, il me suffit d’aller jusqu’à Moscou, là bas les immortels y vivent par millier je n’aurai qu’à suivre l’un d’eux pour me mener au nid de la communauté.

« Pathétique… »
« Eh ! Toi ! A l’intérieur de moi ! »

              Oui, en effet je me trouve extrêment ridicule à essayer de me parler à moi-même. Enfin bon !

« On va faire un marché, si Sorine revient vers moi qu’il est effectivement « forcé » de les suivre tu la ferme pour toujours ! Dans le cas contraire t’aurai le droit de faire un carnage et je te donnerai tout le contrôle sur mon corps. » « Un vampire ne revient jamais sur sa parole tu es au courant ? »
« Je ne reviendrais pas sur ma parole. »
« Marché conclu. »


                  Pour les fleurs le jardinier est immortel… 
                  Lentement je tendais mon papier à la douane, l’homme scrutait ma photos à plusieurs reprise, la pluie continuait de frapper le sol, l’imperméable complètement trempé, les cheveux plaqué sur le visage, je gardais mon sang froid - si je puis dire - tout en attendant que le douanier me redonne mon passport. Les montagnes étaient rare en Lettonie, les forêts en revanches étaient denses et le plus souvent traversé par une rivière ou de grand lacs. La couleur qui me venait par le fenêtre du poste des douaniers était plus grise que le ciel de Grande Bretagne, la pluie tombait en rafale sur la vitre les épineux étaient rois, leur vert foncé donnait une touche de sombre de plus, j’étais dans un paysage inquiétant mais à la fois beau par son naturel.

«  Вы можете идти туда. » (vous pouvez y aller.)
«  Спасибо. »
(Merci)

                  Je récupéra mes papiers pour enfin rentrer en terre russe. La pluie me frappa à nouveau sur le visage mon imperméable dégoulinait, mes énormes rangers empêchaient mes pied de prendre l’eau mais pour courir ce n’était vraiment pas pratique. J’ai marché jusqu’à la gare qui n’était pas très loin et j’ai pris un billet pour Tver, une ville industrielle non loin de Moscou. L’homme de la caisse me regardait d’un air étrange, il me tendit mon billet avec hésitation je sentais une pointe de frayeur dans son regard ce qui me fit presque rire. J’eus un sourire carnacié en sa direction en lui disant un « merci » en russe, mes mots sifflaient comme si j’avais une langue de serpent et mes yeux noir rougissaient légèrement lorsque je prenais plaisir à effrayer les gens ce qui les terrorisaient d’autant plus.
                 Je me suis assis sur l’un des banc en bois à l’intérieur attendant ce foutu train, je soupirai de fatigue. Voilà une semaine que je n’avais cessé de vadrouiller jusqu’à la frontière, mon objectif restait le même et j’étais plus déterminé que jamais. L'expérience en solitaire était difficile, je pensais sans cesse à Sorine, j'imaginais sans cesse son corps près du mien et lorsque je me réveillais qu'il n'était pas là c'était la déception, l'amer douleur qui m'accompagnait. J'étais plus seul que jamais, parfois je doutais encore de mes intentions, étais ce vraiment nécessaire ?
                  En route je n’ai croisé aucun immortel, Frédéric Faust disait donc vrai, plus aucun d’entre eux n’étaient à ma trousse car il aurait été facile de tuer un vampire en solitaire qui était encore en apprentissage. Je soupirai de fatigue, j’avais forcé sur tous mes muscles pour venir ici par les voies les plus complexe possible, c’était mon petit entraînement personnel, faute d’hybride je me contentais de dépasser mes limites. Il n’y a quand Lituanie où je me suis arrêté en ville pour m’acheter de nouveau vêtement et jeté les anciens, j’avais l’allure d’un sauvage qui avait vécu trop longtemps dans les montagnes. Je n’avais pas prévenu Dante pour la « trahison » de Sorine, je l’ai appelé une fois juste pour prendre des nouvelles de Maria, il semblerait qu’elle était dans un état critique même si son métabolisme hors du commun tentait tant bien que mal de la remettre sur pied, cela prendrait énormément de temps. Qu’est-ce que le temps pour un vampire ? Une punition sans doute. Le train arriva enfin, je me suis empressé de rentrer à l’intérieur pour me reposer sur une banquette tranquillement, je quittais mon imper’ et mes rangers, j’ai soupiré une dernière fois en voyant le paysage gris et vert défilé sur ma vitre, nous approcherons bientôt des villes industrielles et les arbres seront remplacés par des fumées épaisses dans le ciel, des tas de bâtiment dont l’odeur me répugnerait. J’ai baillé comme un gamin et tout en m’étirant je me suis accoudé avant de m’endormir essayant de reprendre un peu de force.
                Je fus réveiller par l’odeur horrible de la pollution, un mélange de cendre, d’essence, de plastique qu’on brûlait, l’odeur de l’huile chauffée dans les usines, une odeur épouventable qui aurait fait gémir un chien. Je me suis donc redressé un peu de mauvaise humeur, les paupières qui papillonaient en tentant de voir plus clair, la bouche pateuse je n’avais chassé que du gibier pendant cette semaine et j’avoue qu’un russe ne serai pas de refus. J’observais mon reflet dans la vitre du train, j’avais les cheveux en pagailles ce qui aurait sans doute fait rager Dante, je souriais en l’imaginant me dire «  ce n’est pas très élégant ! » Il était maniaque, il lui arrivait de déprimer toute une journée parce que sa chemise avait une tâche de café.
                  Mes yeux avaient prit une teinte très sombre, je n’en voyais plus l’iris, d’un noir profond je croyais voir Gabriel en plus jeune, ce qui était un compliment. J’ai baillé une nouvelle fois, il n’y avait que deux autres hommes dans le wagon, un dormait encore avec son chapeau sur le visage et l’autre fixait inlassablement le paysage. Une heure plus tard nous sommes arrivé à Tver, je suis descendu seul, ce petit village entouré d’arbres mort n’avait rien d’accueillant, essayant de ne pas me faire remarquer j’avais adopté des habits plutôt sobre et dans les tons gris. J’ai pris une grande inspiration, l’odeur des quelques habitants me venaient au fur à mesure dans mes sinus, je tremblais de faim, mon esprit avait été transporté dans les moindres recoins du village et j’apercevais très bien le visage de mes potentiels victimes, ma vue de vampire était encadré d’un flou artistique, je pouvais entendre battre leurs cœurs d’humains.
                   Mon esprit s’arrêta sur une jeune femme, de longues nattes blondes et la peau halé, j’ai couru immédiatement en sa direction, elle se promenait seule au bord d’un lac non loin. Je soupirais de soulagement m’imaginant déjà planter mes crocs dans sa chair tendre et chaude. Pas un cri, pas de surprise, elle me fixa avec un sourire mélancolique, des larmes de douleurs s ‘échappaient de ses yeux elle semblait soulager comme si la mort la recouvrait avec bienveillance. J’ai laissé le corps de la morte au bord du lac, elle avait gardé les yeux ouvert et le sang coulait le long de sa gorge, je pouvais entendre le bruit du sang sortant de sa peau pour imbibé le sol atteignant maintenant le lac tout en tachant les quelques brindilles d’herbes. La vision de son cadavre était magnifique, on aurait put en faire un tableau. De ses longues nattes s‘échappaient quelques mèches de cheveux qui se colorait dans l’élixir de vie. J’ai repris la route avant qu’on ne me découvre sur le scène de crime, j’ai rejoins la gare pour prendre un billet pour Moscou, j’étais prêt à venir chercher Sorine, j’étais prêt à affronter les Faust peut importe si ça m’en coûte, je ne vivais que pour cet instant. En l’honneur de mes parents, en l’honneur de Sorine, en mon honneur.
                 Le visage de la blonde le bras ballant jusqu’à l’eau qui se colorait d’une flaque bordeaux, la vie qui s’écoulait sur une terre humide, les quelques brindilles d’herbes qui entouraient le lac prenaient le couleur de la mort, son corps vidé, son sourire gravé, ses yeux noyés de larmes de bonheur.
Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Mercredi 8 juillet 3 08 /07 /Juil 23:44
                       

                   Ce dont je me souviens le mieux c'était du visage horrifié de cette femme je crois que toute sa douleur pouvait se lire sur son visage comme si on l'avait peint, je crois que je pouvais entendre son coeur se brisé comme du verre. J'aurai aimer disparaître à ses yeux car à l'heure qu'il est sa colère était dirigé contre moi, la personne qui avait détruit sa vie. Finalement Gwen avait émergé de son profond sommeil et il me regarda d'abord heureux puis intrigué en voyant mon air totalement perplexe, il eut un sursaut en voyant sa femme debout. J'aurai donné n'importe quoi pour savoir ce qu'il pensait.

- Oh, dit il simplement
- Comment..., sangoltait la femme

                          Ses mains tombèrent le long de son corps, elle avait perdu toute énergie j'avais l'impression qu'elle était entrain de fondre au soleil, ses yeux baissés vers le sol je voyais ses larmes coulées le long de sa joue. Elle ferma les yeux un instant essayant de se convaincre que ce ne pouvait être possible. D'un revers de main elle essuya quelques goûtes sur son visage rougit. Elle releva la tête, complètement abattu, elle me paraissait si fragile, si amoureuse que je me sentais comme l'homme le plus ignoble du monde. J'aurai dut m'en douter pourtant.

- Pourquoi est-ce que tu veux me faire du mal ? Elle murmura

                            Je posais le regard sur Gwen qui n'arrivait pas à quitter sa femme des yeux, sans plus attendre je me suis levé, en boxer ou pas, j'ai marché rapidement jusqu'à mon sac posé plus loin, au mon passage la jeune femme retint mon bras. J'eus un frisson, un choc électrique je n'osais la regarder dans les yeux mais ca aurait été l'insulté plus si je ne l'avais pas fait, timidement j'ai donc plonger mon regard dans le vert de ses prunelles.

- Restez, c'est moi qui m'en vais, dit elle sans aucune amertume juste de la déception, je pari qu'il ne vous a pas dit qu'il était marié. Je pari qu'il vous a fait croire qu'il vous aimait...inutile de le nier. C'est donc pour vous qu'il a fuit, un homme...Est-ce qu'il vous a dit qu'il avait un enfant ? Oui une petite fille, de six ans, elle a eut six ans il y a trois mois. Maintenant je veux savoir, êtes vous fier d'avoir détruit une famille ?

                            Lentement elle relâcha mon bras et après un dernier regard assassin vers Gwen je me suis enfuis aussi vite que j'ai put, je n'ai même pas prit le temps de m'habiller, j'ai récupérer mes affaires en coup de vent et j'ai quitté cette endroit avec le peu de dignité qu'il me restait sans me retourner, je m'habillais au fur et à mesure que je quittais l'hôtel. Mes gestes brusques et mon visage fermé trahissait ma douleur, ma peine. Il m'avait menti, j'ai cru à un mirage, un mensonge, une illusion, un conte de fée. Je ne me suis jamais senti aussi ridicule, où était l'erreur ? Où était ma faute ? Pourquoi suis je destiné aux déceptions ? A l'abandon...
                            Je courrais presque pour quitter la ville, sans prendre la peine de faire de provision je sentais que je n'avais plus le droit d'être ici, sans même repasser par chez Noah, j'ai couru comme si je fuyais la réalité une nouvelle fois. Je tentais de faire de cette matiné un rêve ou plutôt un cauchemar et puis je réalisais. Je réalisais que je n'avais fait que fuir depuis le début, j'ai fuis ma jeunesse, j'ai fuis ma famille, j'ai fuis l'amour, j'ai fuis ma honte, je ne faisais que fuir dans l'espoir que tout s'arrange que je trouve enfin ma place mais si je n'avais pas de base comment pouvais je espérer un jour sourire pour de bon ? Finalement je n'étais pas dans la bonne direction, je me rendais enfin compte que j'avais fuis ma vie, je voyais mon père se réveiller, ma mère pleurer, mon frère brosser sa jument.
                             Sans vraiment le décider j'ai fais demi-tour, sur cette longue route au couleur ocre j'ai refait le sens inverse, j'espère ratrapper le temps perdu, ratrapper les erreurs et comprendre ce qui n'a pas marché. J'espérais peut être leur avoir manqué un peu, j'imaginais déjà mon retour et dans mon esprit encore gamin je voulais arriver en héro, je voulais revenir comme un fils, je voulais que mon père sorte de notre maison pour me serrer contre lui et me dire à quel point il m'aime. J'aurai aimé voir ma mère en sanglot, en sanglot de joie, la joie de mon frère crier sur tous les toits. J'espérais leur manquer autant qu'ils me manquaient à moi. J'avais besoin de leur bras car j'avais mal, comme si je m'étais brisé une jambe, mon coeur saignait à ne plus s'arrêter, j'avais besoin de leurs réconfort, des mots maternelles, du sourire paternelle et de la tendresse de Key. Il me fallait leur chaleur, leur soutien, j'avais besoin d'eux pour m'aider à vivre car je sentais le gouffre, le précipice énorme sous mes pieds. J'étais au dessus du toit de la vieille grange et j'avais un pied au dessus du vide. J'avais besoin de leurs mains. 
                              Gwen m'avait blessé, il m'avait planté un poignard dans le dos tout en me souriant, il s'était moqué de moi.

" Etes vous fier d'avoir détruit une famille ?"

                            La seule vrai famille que j'ai put détruire c'est la mienne. J'avais passé la journée à ruminer sans m'arrêter de marcher, le sac sur le dos, le regard agard, je n'avais pas entendu le croassement des corbeaux qui me survolaient. Ca sentait la pluie.
                             Quelques minutes plus tard j'étais trempé, le goûtes étaient si grosses qu'il a suffit de quelques unes pour me noyer entièrement, plus le temps passait et plus je ressemblais à une serviette après la douche, les cheveux plaqué sur le visage les goûtes m'inondaient totalement mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Et ce fut ainsi durant deux jours entier sans m'arrêter une seule seconde, sans dormir, sans manger, mon visage était si blanc qu'il virait au bleu, les cernes m'encadraient les yeux d'un noir encre, le teint livide j'étais certainement tombé malade. Les pieds en sang je refusais de m'arrêter et je continuais le long de cette route leurs visages qui profilaient dans l'horizon comme un but à atteindre.
                            Le soulagement fut grand quand les champs verdoyant remplaçaient la terre séchée, j'étais rentré dans ma ville natale, je reconnus un grand arbres au loin où j'allais grimper, quelques comminonettes passaient à côtés de moi et les conducteurs me scrutaient comme si j'étais un fantôme. J'arborais un sourire si effrayant qu'on aurait cru que j'allais mourir. La grange, une petite forêt, le bruit des chevaux me parvenaient aux oreilles. J'approchais de ma maison avec hâte, j'avais le coeur battant, les mains tremblantes. Je me suis mis à pleurer, à sangloter comme un enfant lorsque j'arrivais dans l'entrée de ma propriété. Au loin je reconnu la silouhette de mon père au milieu des puissants mustang, Key sur l'un d'eux. Mes jambes usaient de leur dernières forces pour courir, ma vision était trouble et je ne pouvais m'empêcher de remercier le ciel pour avoir put revenir jusqu'ici. Dans un murmure, j'ai appelé mon père, je tendais la main comme si j'allais le toucher du bout des doigts, je ne faisais plus que tituber, la tête qui tourne, le souffle presque absent, les bras ballant, la fatigue, la faim je perdais peu à peu de mes forces. Je redressais mon visage et j'apercevais maintenant les traits de mon père, un grand brun à la peau halé, un sourire en regardant son autre fils, une présence si chaleureuse, le pied dans le vide, j'allais sombrer, ma vue se troublait de plus en plus, tout basculait dans un dernier cri.

- PAPAAAAAAAAAAA !!!!!!!!

                   Tout était sombre, je tentais d'ouvrir à nouveau les yeux mais je ne voyais que le bleu du ciel et quelques brindilles d'herbes, tout devenait flou à nouveau, je refermais les paupières et tentais avec le peu de force qu'il me restait de les ouvrir à nouveau je vu ce visage familier pencher sur le mien, une petite tête brune qui me secouait comme un prunier puis une plus grande qui écartait doucement la première pour se rapprocher inlassemblement jusqu'à ce que les ténèbres me submergent pour de bon. 

                  Gwen était là, je marchais dans un champs immenses au milieu des hautes herbes, je caressais les brindilles de la paume de la main me faisant des chautouilles, Gwen était là avec un immense sourire et il me tendit sa main que je prenais dans une lenteur irréelle. Il m'atira à lui avec force et je m'écrasais contre son torse avec surpris et gêne à la fois pourtant je m'y sentais chez moi, au creux de ses bras. Il détacha mes long cheveux pour passer se main dedans et me regardait avec amour, il m'attira à nouveau lui me serrant fort. Le coeur battant je senti une douleur attroce dans le dos, on me plantait une lame, je sentais sa trajectoire et je pouvais presque entendre le bruit de la lame qui s'enfonçait dans ma chair, je tentais de crier mais aucun son ne sortait de ma voix, je tentais de me débattre mais mes membres ne réagissaient pas. Je relevais la tête pour appeler Gwen mais son visage était remplacé par celui de sa femme, les mascara sombre qui ternissait sa peau et les sourcils froncés prenant plaisir à appuyer sur le couteau. 

               Je me suis réveillé en sursaut, la tête tournait à nouveau, je fermais les yeux lentement essayant de rester en équilibre, le bruit des grillons me parvenaient jusqu'aux oreilles. Je tentais de me réveiller totalement mais j'avais l'impression que la femme était encore devant moi, je me suis secoué et je remarquais enfin ma chambre plonger dans la nuit.
              Rien n'avait changé, ma veste était toujours sur la chaise devant mon bureau, ma paire de chaussure sur le sol, ma bibliothèque était toujours là.  Tout en me grattant la tête et en baillant en silence j'aperçu un plateau sur ma table de chevet. Un plateau avec un jus de fruit et quelques biscuits fait maison. J'eu un sourire de soulagement, ma mère m'avait préparé un plateau, ça n'était plus arrivé depuis mes sept ans. Lentement j'ai pris le biscuit pour l'engloutir, j'avais finit l'assiette plus vite qu'un ours. Je me suis levé le plus discrètement possible et je suis sorti de ma chambre comme pour m'assurer que je ne rêvais pas, lorsque j'eus ouvert la porte je constatais avec surprise un petit bonhomme qui dormait contre le mur. Je me suis accroupi face à mon frère, mes yeux me piquaient à nouveau, j'avais du mal à croire avoir quitter un jour ce gamin. Quitte à le réveiller je l'ai serré contre moi, il avait le sommeil lourd et se laissait totalement faire comme un pantin, attendrit je l'ai porté jusqu'à sa chambre pour le coucher avant qu'il n'ai des courbatures le lendemain. J'ai descendu les escaliers, le parquet couinait quelque fois sous mes pas, la maison était plongé dans un silence totale, la cuisine et le salon vide, rien n'avait changé. J'inspirais profondement dans cette maison au aparavant je suffoquais. La lumière s'alluma soudainement, je fis immédiatement demi tour pour remarquer mon père en haut des marches encore endormis.
            Il les descendait lentement et se planta devant moi, je déglutissais lentement prêt à affronter sa colère. Ma tête ne fit qu'un mouvement, la gifle ne m'avait pas raté et le bruit avait retentit dans toute la maison, je m'attendais maintenant à la leçon de morale mais sa colère était préférable à l'indifférence.

- Tu mériterais que je te vire de chez moi ! Dit il pris dans sa colère

            J'encaissais les paroles avec humilité. Je l'avais bien cherché après tout.

- Viens là..

           Il m'attira par les épaules et me serra contre lui à m'en briser les os, je restais totalement paralyser par cette affection si rare, je dirais même inconnu de mon père, l'émotion me submergeait et tout en répondant à son étreinte je me suis mis à sangloter comme un gamin après une faute.

- Je suis désolé papa !
- Pas autant que moi mon fils, pas autant que moi. Je suis désolé de ne pas avoir été là pour t'empêcher de partir ! Je suis désolé Jen'...

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts - Communauté : Auteurs Sadiques
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Mercredi 8 juillet 3 08 /07 /Juil 14:47

Voilà j'ai décidé que je ferai l'OS plus tard ^^ j'étais vraiment pressé de commencer cette histoire car je l'aime vraiment beaucoup et vous verrez bien pourquoi ^^
Kendrian, nom bizarre nan ? C'est parce que je l'ai inventé comme beaucoup de prenom d'ailleurs XD 
enfin bref je vous aime ^^
Auteurs Sadiques ouvert ! N'hésitez pas


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                  Le réveil avait sonné comme toujours il l'avait lancé contre son mur jusqu'à ce qu'il se brise et c'était rendormir tout aussi paisiblement que la veille. Puis une heure plus tard c'était la douche froide, son téléphone sonna cette fois pour lui crier dans l'oreille :

- REVEIL TOI ABRUTI T'AS TON BAC !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                 Il raccrocha sans plus de formalité, Eilleen c'était défoulé sur son mobile, elle n'avait plus qu'à se défouler sur son répondeur. Il s'écrasa à nouveau sur son coussin dans un soupire d'agacement, maintenant c'était fini, il ne pourrai plus se rendormir. Cet instant dans la journée, dans la nuit, qui lui était le plus cher, dormir. Il se ressassait la veille, ce instant si précieux où tout son corps de pierre s'était écrasé sur un matelas moue, sa tête sur son coussin respirant la bonne odeur du linge propre, il  adorait se mettre sous la couette et chercher avec ses pieds la moindre parcelle de drap encore frais. Puis comme toujours il prenait sa couette entre ses jambes et s'endormait aussi paisiblement qu'un gros bébé. Lorsqu'il avait plus de mal à s'endormir, ses deux pieds s'emmêlèrent se caressèrent, sentant la douceur de sa peau puis il finissait par tomber dans les bras de Morphée. 
                Le réveil était le moment qu'il détestait le plus car il quittait son nid douillet pour faire des efforts toute la journée, rien que d'y penser il baillait déjà tout en s'étirant. Il attrapa son pantalon au pied de son lit en se cachait sous la couette pour s'habiller. Il détestait le vent frais qui frappait son corps dés qu'il quittait la couette, pourtant il dut faire face pour prendre un autre t-shirt. Sa peau frissonnait, il s'empressa d'ouvrir son armoire et attraper le premier t-shirt qu'il avait sous la main, ce fut donc un blanc basic. Il partit rapidement dans la salle de bain pour se préparer rapidement, on se lave le visage, on passe une main négligée dans ses cheveux d'une teinte étrange, un blanc virant presque au gris. Une couleur si rare qu'elle en était irréelle. Il n'avait jamais coloré ses cheveux mas le médecin lui avait annoncé que les cheveux pouvait devenir blanc plus vite que prévu chez certaines personnes. Pourquoi pas...Il bailla une nouvelle fois avant de quitter sa chambre, mettre ses chaussures et partir les mains dans les poches.
                Nous étions le jour des résultats du Bac, il arriva devant son lycée vers onze heure, il traversa la cours sous l'oeil surpris de certains lycéens, qui aurait put se douter que lui, Kendrian Tessero, aurait eut son Bac. Il partit signer les papier pour récupérer son livret scolaire et s'empresser de partir de ces vieux bâtiments gris. Une espèce de masse corporel et lourde lui sauta sur le dos comme une enfant.

- Félicitation mon grand ! 

               Eileen se cramponnait à son cou comme sur le dos d'un cheval et hurlait presque, les autres n'étaient même plus étonnés de voir cette belle brune sauter sur son ami Kendrian. Elle le faisait tous les matins, de long cheveux noir tel de long fil d'araignée, d'une grande beauté, un corps fin et presque étrange, des yeux envoutants elle marchait dans la cours avec une telle finesse qu'elle semblait dégageait une mélodie classique à elle seule. Eileen adorait en jouer avec les hommes et les faire souffrir avant de les jeter, une véritable veuve noire.
                Elle redescendait de son dos et se posta devant lui, elle mit ses bras autour de son cou et déposa un baiser chaste sur la bouche de son ami. Il se laissait totalement faire ce qui surprenait tout le monde, les deux jeunes gens avaient sans cesse des spectateurs. Tous les garçons qui les avaient remarquer se mordaient les lèvres de jalousie en voyant un tel canon embrasser un tel cas.
                Kendrian n'était pas très populaire au près des filles, il les effrayait plus qu'autre chose, son côté insociable, son attitude était une insulte à tous ceux qui l'approchaient, son arrogance agaçait tout le monde. Son naturel simple et effacé ne rentrait pas dans le "moule", le monde des adolescent est fait d'écrans, de miroirs, d'apparences, d'hypocrisie alors lorsque quelqu'un tente de sortir de ces règles il est rejeté comme un marginal. Cela dit, Kendrian n'y prêtait même pas importance pour le peu de temps qu'il allait au lycée, qu'on l'ignore ou qu'on lui parle il s'en fichait royalement.

- Comment t'as fait ? Tu as soudoyé l'examinateur ? Se moquait Eileen
- Va savoir, ils en avaient peut être marre de moi et ne voulait pas de moi l'année prochaine.
- Qui sait ? Riait la belle brune

                 Kendrian accompagnait sa meilleure amie jusqu'à chez elle, s'assurant qu'elle n'ira pas au bar fêter ça et revenir totalement défoncé comme d'habitude.

- A ce soir mon Ken, à l'Alchimiste ce soir hein ?
- Ai je le choix ?
- Non !

                 Elle lui déposa un nouveau baiser sur ses délicates lèvres avant de s'enfuir chez elle. Il reprit le pas pour rentrer chez lui, c'était à dix minutes de chez Eileen, il s'était un jour faufiler dans sa chambre pour s'endormir dans ses bras comme un gamin, parfois il avait une envie irrésistible de revenir encore et encore parce qu'il savait qu'elle était la seule à faire taire ses crises de nerfs. La seule qui lorsque la nuit tombait se conduisait en véritable amie. Il ouvrit la porte de son taudis dans le fracas retentissant des bouteilles brisées, il ferma la porte avec autant de délicatesse qu'un éléphant. Il fonça directement dans sa chambre sans regarder dans le salon et jeter son dossier scolaire dans un coin de la pièce, il s'effondra dans son lit comme un moribond et attendait que le sommeil lui vienne.
                 Ses cheveux d'argent lui chatouillaient les narines, il souffla dessus plusieurs fois pour les écartés, sa bouche rosé écrasée sur le coussin, la fatigue le prit à nouveau. Il se réveilla en sursaut, un long filet de bave s'étendait de sa bouche au coussin, il s'essuya le tour de la bouche pour regarder l'heure.

- J'ai une demi heure pour me préparer, dit il d'un ton las

                  Il n'aimait pas ce genre de soirée. Le monde, les lumières, les fumigènes et l'odeur pestilentielle de l'alcool. Il ouvrit son armoire en grand et regarda le peu d'affaire qu'il avait, il optait pour un jean foncé et une chemise noir toute simple. Il n'aimait pas s'habiller pour les occasions, il n'allait d'ailleurs pas à beaucoup d'occasions. 
                  Il enfila des chaussures et sortit de sa chambre tranquillement. Il entendait la voix désagréable et endormis de sa mère dans le salon lui criant  "Moins de bruit Kendrian !". Lorsqu'il l'entendait hurler ses mains se crispaient dans ses poches, un rictus déformait son visage trahissant toute la haine que lui inspirait sa gênétrice. Une haine qui le faisait fermé les yeux imaginant le corps de la femme étendu sur un canapé répugnant, empestant tout en regardant ses feuilletons. 

- Toi ta gueule ! Il répliqua tout simplement

                  Il claqua à nouveau la porte et descendit les marches de son immeuble, il sortit de son quartier sentant les ordures pour rejoindre Eileen devant chez elle, elle était déjà devant le porche lorsqu'il arriva penaud, d'une longue robe noir fendu jusqu'au haut de sa cuisse, une cigarette dans la bouche elle expira la fumée sans quitter des yeux son meilleur ami. Sa chemise noir légèrement ouverte sur un torse blanc et imberbe, un collier noir qui lui passait sous la chemise incitant presque à venir le chercher. Elle descendait son regard sur toute sa personne, des doigts long et fins mais si masculin, un jean foncé sur de simple chaussure noir bon marché. Se rendait il compte de l'effet qu'il faisait ? Se rendait il compte du parfum qu'il dégageait ? Son visage inexpressif faisait rougir les démons et danser les anges, il était à tuer. Elle jeta sa cigarette avant de rejoindre son ami et lui prendre la main, le grand sourire sur les lèvres il allèrent tous les deux jusqu'à l'Alchimiste, une boîte branché dans leur coin. 

- Tu comptes me trompé ce soir ? Demanda la jeune fille naturellement

                    Kendrian arqua un sourcil en regardant Eileen, elle semblait sérieuse, elle souria ensuite de toutes ses dents.

- T'as interêt ! Je veux que tu trouve une belle salope ! Sinon c'est moi qui te viol ce soir.

                     Il serra un peu plus sa main pour réponse, elle eut un air satisfait, serait il prêt un jour à quitter le nid de ses propres ailes ? Ou continuera-t-il à avoir besoin de Eileen pour qu'on lui tienne la main ? 
                    Le videur (ou le rentreur) laissa passer les deux acolytes en noirs, ils étaient si assortis qu'on ne pourrait pas dire Kendrian sans Eileen ni Eileen sans Kendrian. Dans la vie c'était la même chose, ils étaient tous les deux dans le même sac, relié par un fil invisible, ils n'étaient rien sans l'autre, ils n'étaient que deux pions qu'on tentait tant bien que mal de noyer dans le miroir des conventions, c'est à deux qu'ils s'accrochaient et si l'un venait à lâcher l'autre le suivrait automatiquement. 
                    La boîte était bondé, tous les bacheliers faisaient la fête, il y en avait déjà en transe sur la scène, il y en avait déjà comateux sur les banquettes. Il y en avait déjà qui vomissaient dans les toilettes. 
                    Kendrian eut à peine le temps de faire un tour d'horizon que sa protégé avait rejoint le piste pour danser contre un grand brun en blanc, la chemise entrouverte, elle se frottait à lui avec provocation. Il secoua la tête comme si il disait " elle est pas croyable.." mais il la connaissait, il s'assied donc sur une banquette près de la piste pour la surveiller au cas où il lui arriverait des embrouilles, tel un bon protecteur qu'il est. Un homme totalement ivre s'écrasa sur le siège à côté avec une salope sur les cuisses, elle l'embrassait goulûment, Kendri en avait des hauts le coeur et il s'empressa de changer de place, la vue était horrible. 
                   La soirée se déroula donc ainsi, Eileen buvait, fumait, dansait, riait, Kendrian surveillait comme toujours, fuyant les deux trois qui osaient l'accoster, fuyant les couples, les corps enivrés, fuyant le contact humains et la vie sociale en général. 
                    Les heures défilaient et il commençait à trouver un intérêt au grand aquarium au fond de la salle, les poissons nageaient lentement et tout semblait aller au ralentit, les couleurs étaient stupéfiantes, argent, bleu, jaune, rouge, vert, doré, noir. Inconsciemment il penchait la tête légèrement essayant de voir la vie avec leurs yeux, il avait l'impression que le son dans la boîte n'était plus qu'un bruit bourdonnant et qu'il avait la tête sous l'eau. Quand allait il se décider à enfin vivre comme un ado de son âge ? Il eut un léger rire, il n'y arrivera jamais, l'insouciance des gens et cette façon de tout faire pour "faire comme tout le monde". Prendre des cuites, fumer comme un pompier, s'en mettre plein le nez, s'en mettre plein le cul. Tout faire pour être "cool", il n'avait vraiment pas besoin de ça. Si c'était ça être ado alors il préférait de loin vivre dans son monde en se satisfaisant des besoins nécessaire, manger, dormir.
                     Il regarda à nouveau sa protégé, elle était dans les bras du grand brun en blanc, cette espèce de racaille sortie de sa cité, il déteste ce genre de fringue, ce genre de mec à la "mode", le mec "fashion". Eileen aussi les détestait, elle détestait tous les hommes et c'est pour ça qu'elle aimait tant les faire souffrir. Elle les détestait au point de jouir rien qu'à l'idée de les voir pleurer ensuite. La veuve noir avait trouvé sa proie et allait une nouvelle fois pleurer dans les bras de Kendrian parce qu'elle aurait bu ce soir, bu au point que tous ses douleurs referont surface. Il se contentera de la serrer contre lui et de la laisser pleurer jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans un dernier "Je t'aime" . Il ne lui en tiendra pas rigueur, ne lui reprochera jamais de lui dire ces trois petits mots parce qu'il savait qu'elle en souffrirait. Il préférait se taire et laisser faire. 
                   Elle quitta sa victime pour venir rejoindre Kendrian, celui ci la suivait du regard jusqu'à ce qu'elle s'écroule sur le siège à côté de lui, elle avait de longues respirations poussées et souriait niaisement, il passa une main délicate sur sa peau humide jusqu'à dans ses cheveux, elle soupira de bonheur ressentant la délicatesse de la main de Kendrian, elle soupira de bien être car ces rares moment d'affection lui gonflaient le coeur. Elle s'approchait comme une enfant et posa sa tête sur la torse de son ami, il la laissa faire et l'entourant de ses bras. 

- Je veux rentrer Kendri..., murmura Eileen

                  Il l'aida donc à marcher jusqu'à chez elle, la couleur de sa peaux virait peu à peu au vert, bleu, blanc puis à nouveau au vert, elle se sentait mal, toute la soirée elle avait abusé sur l'alcool comme toujours et lorsque Kendrian se rendit compte qu'elle allait tout rendre il eut le réflexe de lui tenir les cheveux pendant qu'elle vomissait sur le bitume, le dos secoué de spasme et le silence de la nuit rompu par le bruit de la gerbe se répendant sur le sol. Elle se redressa les yeux mis clos, avec un feuille d'arbre il tentant tant bien que mal de lui essayer la bouche. Il retira sa chemise noir pour la couvrir voyant qu'elle frissonnait, tant pis si il était torse nu il préférait avoir froid plutôt que de voir son amie frigorifiée.

- On est arrivé, dit Kendrian

                   Eileen leva les yeux devant sa maison, elle tenait à peine debout sentant ses paupière lourdes, la maison prenait une teinte rougeâtre et elle eut à nouveau un haut le coeur.

- Retiens toi on est bientôt dans ta chambre.

                   Kendrian prit les choses en main voyant qu'elle n'arrivait pas à monter les marches et la porta jusqu'à l'étage, Eileen s'endormit dans les bras de son ami, il prit d'abord le chemin de la salle de bain. D'une petite gifle il réussissait à la maintenir éveiller et lui retira ses vêtements un à un sans aucune pudeur ni gêne. Elle se laissait totalement faire alors qu'il la plongeait dans un bain chaud. Il partit chercher un gant de toilette pour la laver de tout, pour lui essayer la bouche et les cheveux. Une fois finit, tel un bébé elle attendait seulement qu'on la porte jusqu'à son lit à peine conscience de ce qui l'entourait une envie furieuse de pleurer de honte lui prit la gorge. Elle s'endormit avant. Kendrian la déposa sur son lit avec délicatesse, n'ayant pas allumer la lumière, il partit fermer les long rideaux bleu nuit de sa chambre filtrant ainsi la lumière de la Lune. Elle ne se réveillera pas de si tôt. Il retira ses habits et la couvrit pendant qu'elle se retournait dans son lit surement déjà entrain de rêver. Une fois finit il regarda une dernière fois Eileen, le bruit des grillons dehors plongeait la chambre dans une atmosphère de tristesse, les ténèbres de la nuit avait engloutis la pièce, il recula de quelque pas et s'approcha de son reflet dans le miroir. Il remarqua un homme à la peau clair, le torse nu, la peau frissonnante dans un vulgaire jean foncé, les cheveux blanc décoiffé, le regard tombant de fatigue, les yeux bleus. Cet homme n'avait rien de séduisant, il était d'une banalité affreuse. Il pencha la tête avant d'appuyer son front contre le verre froid, il soupira à nouveau la main contre la plaque. Les nuits d'été étaient froides, il entrouvrit la bouche tentant de respirer son dos se contractait au contact du vent frais et lui compressa la poitrine, sa bouche légèrement humide faisant de la buée contre le miroir Kendrian ferma les yeux un instant et le visage d'un homme lui apparaissait. Une couleur olive, les cheveux légèrement bouclés, une bouche divine, le cou marqué par des veines séduisantes, la peau ruisselante, le torse gonflé, les main puissantes, un trait fin de pilosité au niveau du nombril des muscles dessinés, parfait. Il ouvrit les yeux brusquement reprenant son souffle, il avait une érection, il soupira et s'empressa de sortir de la chambre de Eileen. 
                   Ça tournait à l'obsession, se disait Kendrian, il n'avait pas le droit, c'était interdit de penser qu'un tel homme puisse le voir lui, pas plus remarquable qu'un lampadaire dans la rue. Il revoyait à nouveau les courbes de son dos, ses fesses rebondis, il se pressait dans les toilettes pour soulager son désir dans un râle de douleur il termina glissant le long de la porte. Il passa sa main sur son front de désespoir. Misérable.
                   Il sortit finalement des toilettes après quelques minutes de récupération, il leva ses mains et s'apprêtait à regagner la chambre de son amie.

- Tu es là Kendri ? Demanda une voix basse

                  Il tourna la tête vers son interlocuteur, son rêve devenait réalité, son fantasme en chair et en os, les même cheveux légèrement bouclé les même yeux noir...
                  
- Ma soeur a encore finit dans un sale état...aah on la changera pas, dit il en continuant sa route 

                  Kendrian suivait l'homme du regard puis il baissa la tête, finalement il avait tout oublié, ou peut être n'avait il pas envie ce soir, il soupira, la vie était cruelle et espiègle. La vie était une garce. Lorsqu'il sentit soudainement une pression dans son dos l'appuyer contre le mur lentement, deux bras de chaque côtés de sa tête, son coeur battait à cent à l'heure ! Il se retourna face au visage terriblement beau du frère de Eileen, la bouche légèrement entrouverte il posa ses lèvres sur celle de Kendrian. Il se retira laissant les deux hommes respirer tout en restant à une proximité dangeureuse. Puis il reprit sa bouche avec avidité. Le contact était électrique, tendre mais tellement douloureux. Milan fera à nouveau comme si rien ne c'était passé mais tant pis, ca serai la dernière fois...la dernière fois avant la prochaine.  
  
 

Par Danouch - Publié dans : La dernière fois avant la prochaine - Communauté : Auteurs Sadiques
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Mercredi 8 juillet 3 08 /07 /Juil 14:38



Yeah j'ai enfin eut ce putin de BAC xD
ooooh que je suis heureuse bordel je me voyais déjà au deuxième tour
En plus je l'ai eut avec MENTION OUHOUUUU
Bon il faut que j'organise un OS pour fêter ça !
Ouais l'OS de Kendrian et Milan va pas tarder =)
Je vous aime mes lecteurs et mes auteurs !!! =)

Avis aux auteurs : Au fait je vais surement crée une communauté =D ouais totalement sur un coup de tête et en lisant l'hisoire de lilly ! les C.A.S (HAHAHAHA) la Communauté des Auteurs Sadiques ! ^^
lol
je vais déjà voir avec d'autre auteur j'ai pas envie d'être le seule dans cette communauté MDR

pix : j'ai revu Matrix hier et donc je vous met les jolies fesses de Keanu

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Vendredi 3 juillet 5 03 /07 /Juil 19:17

Je suis désolé je me suis à peine rélu ! Pardon =( encore un fois ca va être bourré de fautes d'orthographe !
Je vous aime fort et merci pour vos commentaires =)

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                 Sanzo était posté devant le building qui servait de siège à l'agence où travaillait presque tous les jours Adam, les magazines sont très utiles pour ce genre d'information comme tout le monde Sanzo adore s'informer sur tout ce qui passe et il aime encore plus lorsque ça touche celui qu'il aimait. Abonné à plus de cinq quotidiens au Japon il n'a put s'empêcher d'acheter l'Herald avant de venir devant l'agence. Un petit garçon le regardait intrigué par l'immobilité du jeune homme, Sanzo quitta un instant le building des yeux pour vérifier qu'il n'avait pas prit racine sur place, pas de toile non plus alors tout va bien il peut encore rester une heure de plus sur son trottoir. Il continuait d'observer le grand bâtiment, son coeur battant la chamade, est il prêt à l'affronter ? Il déglutit difficilement, la peur au ventre, il ne savait pas encore ce qu'il allait bien pouvoir lui dire, il n'avait rien préparé ! Il ne manquait plus qu'il se mette devant son miroir comme un idiot en récitant un vulgaire texte. Il préférait de loin l'improvisations. Il regarda à nouveau le building, tout bien réfléchit un texte n'aurait pas été de refus. C'était tout de même culloté de venir lui faire un scandale dans la boîte de sa future femme, cela le faisait rire au fond mais n'allait il pas tout simplement se ridiculisé ? 
                            Il lui faut plus de temps pour affronter Adam, comme un trouillard qu'il est il fait immédiatement demi tour et  percute un ravissant homme d'affaire dans son costume trois pièces.

- Je croyais que tu jouais les statues, sourit le bel homme d'affaire
- Oh putain ...

                             Oui, c'était les seule paroles intelligentes aux quelles il avait pensé.

- Jamais je n'aurai cru te revoir à New York. Sourit Adam

                              Il était encore plus beau que dans les magazines, telle une groupie Sanzo se mit à rougir soudainement, un peu honteux il avait l'impression d'être dans la peau d'une petite minette de quatorze ans qui vient de rencontrer sa star préféré. Il tourne la tête de honte et commence à bouder comme un gamin, Adam devait sûrement se tordre de rire depuis une bonne heure en voyant que Sanzo restait comme un imbécile à contempler un tas de béton ! Cette idée le rassurait pas du tout ! Lui qui voulait faire une entrée fracassante, son effet de surprise s'était écrasé comme une tarte à la crème. Le beau photographe avait toujours les même yeux bleus clair, les même beaux cheveux blond et une légère barbe négligé qui lui allait si bien, Sanzo se sentait ridicule et tout petit face à la beauté de son ancien petit ami. Pourquoi est-ce qu'il était venu déjà ? Il n'arrivait plus à le regarder dans les yeux, étrangement il était heureux de le revoir, trop heureux, ce qui ne présageait rien de bon, ce bonheur se mélangeait également à la douleur car la trahison était toujours là, dans les yeux du beau blond.

- J'aurai jamais dut venir..., murmure Sanzo

 

                              Il voulut fuir, le fuir avant de craquer, il était tiraillé entre l'envie de l'embrasser et de l'étrangler, il ne savait pas du tout laquelle sera sa favorite. Il préféra évite encore une fois le conflit, il préféra à nouveau reporter la confrontation. Avec ce genre de comportement, Sanzo ne parlera jamais avec Adam. 
                              Adam ne l'entendait pas de cette oreille sans vraiment se contrôler ni le calculé il ne put se résoudre à laisser s'enfuir Sanzo. Il me retint par le bras sans un mot, il voulait qu'il reste. Il l'avait manqué, il avait beau avoir fait le deuil de leur couple quelque chose l'empêcha de le laisser partir. Cette petite flamme ne c'était pas encore éteinte même si elle ne signifiait plus grand chose à présent, le voir là, prêt de lui, c'était un signe. Il était peut être tant de demander pardon.

- S'il te plaît, allons prendre un café. Il faut qu'on parle.

                               Il fallait qu'ils discutent en effet, Sanzo avait il le courage ? Pouvait il résister pendant toute une discussion. Il le devait sinon il était perdu.
                               Ce sentiment d'insatisfaction, d'inachevé avait hanté leurs nuits à tous les deux. Il fallait maintenant mettre les choses au clair une bonne fois pour toute pour que chacun puisse vivre sa vie. Sanzo voulait il vraiment vivre sa vie, sans Adam ? C'était la question qui maintenant prenait tout son sens. Seul avec lui, dans un café, face à face, il pouvait admirer les traits qu'il avait jadis eut le droit de toucher. Chaque mouvement de son visage, le frémissement de ses lèvres lorsqu'il soufflait sur son café chaud, ses cils chatouillant sa peau lorsqu'il baissait les yeux, le sourire amicale qu'il laissait à la serveuse lorsqu'elle lui apportait un peu de lait. Sanzo se sentait tomber dans un profond précipice, il était foutu.

- Je viens souvent dans ce café. Les gens y sont chaleureux et puis je peux lire tranquillement un journal sans qu'on me demande si je suis bien Adam Bewalt, il sourit, ils ont aussi tous les journaux du monde ici ! C'est comme ça que j'ai appris que tu avais fait un article dans un journal de Tokyo.
- Tu lis le japonnais ? Je demande intrigué
- J'apprends ! Il rit

                            Le silence retomba entre eux, regardant chacun son café comme si il allait y trouver une réponse, Sanzo se demanda à nouveau si tout ceci servait  à quelque chose, après tout ils avaient tous les deux une nouvelle vie, qu'espéraient ils ? Un pardon ? Une nouvelle chance ? Tout était détruit entre eux, rien ne pourrait être comme avant.

- Je te demande pardon Sanzo. Pardon pour ce que j'ai fais...Tout ce que j'ai fais...

                            Après cette phrase presque murmuré de Adam comme si elle était chuchoté par son coeur Sanzo eut un léger sourire, un sourire de nostalgie, il avait l'impression de ne jamais avoir quitté Adam, il avait l'impression que ces cinq longues années n'étaient qu'un mauvais rêve. Cette légère phrase pourtant le faisait revenir dans l'état où il était il y a cinq ans, le lendemain de leur rupture, l'appartement en ruine qu'il avait laissé derrière lui, tous les miroirs brisés...La douleur était toujours là, profonde et vive comme une brûlure.

- Quand je suis parti au Japon j'étais décidé à prendre ma vie en main, je ne comptais pas abandonner mes études pour le journaliste, je comptais même me noyer dedans jusqu'à ne plus en dormir, ne plus réfléchir, ne plus penser. Je me raccrochais à la moindre petite chose qui me faisait t'oublier, j'inspirais à une nouvelle vie...J'aurai tout donné pour être amnésique car ce fameux soir fut plus douloureux que n'importe quel autre soir de ma vie...

                             Adam se sentit poignardé, la culpabilité le rongeait au plus profond de son être et il ne put se retenir de baisser les yeux. La honte le submergeait au point qu'il se serai volontier jeté à ses pieds pour implorer son pardon, Sanzo lui disait clairement que toutes ses années de tortures commisent par son père, n'était rien comparer au soir où il avait découvert Adam dans les bras d'un autre.

- Plus je me disais que tu n'avais pas existé et plus j'arrivais à croire à mon mensonge, tu n'étais plus qu'un rêve, un souvenir assassin...Jusqu'au jour où je t'ai vu à la télé, j'avais refait surface mon voyage au pays des hypocrites et des illusions était terminé. Ton visage m'a rappelé à quel tu m'as fait souffrir mais surtout à quel point je t'ai aimé...Mes nuits étaient devenus des calvaires ! Je n'arrivais plus à fermer l'oeil.
- Je suis désolé Sanzo vraiment désolé...
- Désolé de quoi Adam ? D'avoir fait ce que tu avais envie de faire ? Pourquoi être désolé d'une chose que tu ne regrettes pas ? Je ne te demande pas t'excuser ! Je te demande de m'expliquer, dis moi ce que j'ai fais ! Pourquoi m'avoir trompé ? Pourquoi ne pas m'avoir quitté ?

                           Adam tenta de chercher ses mots, si seulement il savait pourquoi il ne l'aurait jamais fait, aujourd'hui encore il ne sait pas l'expliquer il ne peut que se taire, se taire devant sa faute comme un meurtrier découvert sur le lieu du crime, le couteau à la main. Que devait il répondre ? Comment racheter son erreur ? Comment appaiser la douleur ?

- Ca te soulagera ? Crois tu vraiment que ta douleur s'effacera si je te disais pourquoi ? Le mal est fait. Que peut on faire de plus ?
- Il ne s'agit pas de ne plus souffrir Adam ! Commença à s'emporter Sanzo, il s'agit de comprendre pourquoi l'on souffre ? Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Pourquoi est-ce que tu ne m'aimais plus ?
- Je n'avais pas cessé de t'aimer ! Il faut toujours que tu rammènes toujours tout à toi Sanzo ! Toujours...

                          La tension était montée d'un seul coup et les mots sortaient plus sincère que jamais, Adam sentait que ses paroles avaient dépassées sa pensée. Il l'aimait, oui qu'il avait aimé Sanzo ! Sans doute trop aimé.
                          Sanzo tentait de comprendre le sens de sa phrase, que voulait-t-il dire par rammener toujours tout à soi ? 

- Ne me regardes pas comme ça...Tu ne me voyais pas Sanzo. A cette époque tout ce qui te préoccupais c'était toi et toi seul. Je pouvais faire office de pot de fleur dans notre couple. Tout ce qui comptais c'était oublier ton père, oublier ton passé, travailler pour devenir un grand journaliste, tu voulais être heureux. Heureux sans penser à mon bonheur, peu importe que je travaille dur le soir pour subvenir à nos besoins. T'en avais absolument rien à foutre que je sois fatigué, que je sois triste, ou bien que j'avais envie de toi...Tout ce qui comptais c'était toi. J'avais besoin qu'on me regarde tu comprends, j'avais besoin de quelqu'un près de moi, pour moi...

                          Sanzo prenait à l'accusation en pleine figure, un nouveau sentiment naissait dans son coeur, il se souvenait maintenant ne jamais avoir demandé à Adam si il allait bien, si ca lui plaisait, si il avait des problèmes, il avait toujours penser en fonction de lui seul. Et les seuls fois il avait été inquiet pour lui lorsqu'il rentrait c'était uniquement par jalousie...Si Adam était fatigué, si Adam se ruinait la santé...ça lui été passé complèment au dessus de la tête et comme un enfant égoïste il n'avait pensé qu'à son propre bonheur. La victime était devenue coupable, Sanzo avait été le seul fautif dans l'histoire, lui qui en avait voulu à Adam pour l'avoir abandonné avait en fait été le premier à quitter l'autre...Inconsciemment il avait provoqué sa propre chute.

 

- J'avoue que te tromper n'était pas la solution...C'est arrivé comme ça je ne peux pas l'expliquer c'est...

- Gifles moi.

 

                           Sanzo plantait ses ongles dans ses jambes de haine, de haine contre lui même, il en avait voulut à la mauvaise personne, il voulait s'excuser mais ça n'aurait jamais été assez pour prouver qu'il était désolé...Ca n'aurait jamais été assez pour se faire pardonner d'avoir agis comme le pire des enfoirés. Encore une fois il n'avait pensé qu'à lui seul croyant qu'il était et sera toujours la victime, il ne pouvait même pas accuser son père de l'avoir rendu ainsi ca serai encore une fois rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Il était le vrai fautif.

 

- Tu mériterai que je te gifles juste pour avoir osé me le demander..., commença à s'enerver Adam, tu crois vraiment que je serai capable de te giler ? Je n'aurai jamais dut te dire tout ça...C'était une mauvaise idée de venir.


                            Encore plus ridicule, il ne put s'empêcher de rougir de honte, il se leva soudainement pour partir en baissant un peu les yeux. Il était si mal qu'il se serait bien caché dans un trou, sous la table, dans la cuisine du café pour se faire bouillir. Il se sentait si petit qu'un nain se serait moqué de lui en passant.

- Je suis désolé d'être venu t'embêter avec tout ça...Tu as une nouvelle vie maintenant et comme idiot j'ai cru que je pouvais venir te faire la leçon alors que je finis par comprendre que c'est moi qui en mérite une...Je vais pas t'occuper plus longtemps, je te souhaite de réussir Adam...tu le mérites sincèrement et même si tu crois que je n'aimais que ma propre personne je veux que tu saches que je t'aimais vraiment...De tout mon coeur.

                           Sanzo eut un léger sourire désolé avant de s'enfuir en courant avant même que son ami puisse ouvrir la bouche, il courut aussi vite qu'il pouvait se rendant compte qu'il n'avait même pas payer son café et qu'il laissait toute la note à son ami. La note était sans doute le cadet de ses soucis mais en y réflchissant cela faisait une faute de plus sur le tableau, il ne put s'empêcher de pleurer. Au fur et à mesure qu'il courait dans tout New York pour rejoindre le métro, les sanglots avaient franchi la barrière, partager entre déception et honte, le bonheur d'avoir put entendre pour la dernière fois la voix de l'homme qu'il aimait finalement faisait redoubler ses larmes.
                           Il était simplement revenu non pas pour s'expliquer mais pour le voir, l'entendre, lui sourire, il était venu parce qu'il l'aimait. 
                           Sanzo finit par rentrer chez Ashley dans le silence le plus total, il avait cessé de pleurer une fois dans le train tournant volontairement le visage aux passants ou baissant simplement la tête pour éviter le regard des autres. Il espérait arriver bientôt chez ses amis le plus vite possible. Il ouvrit la porte avec discrétion croyant qu'il pouvait atteindre la salle de bain sans se faire remarquer. Seulement le corps long et fin de Link adosser au mur dans le couloir plonger dans ses pensées laissait penser qu'il attendait l'arriver de Sanzo ou bien qu'il savait qu'il arrivait. Il ne put cacher à Link les yeux enflés et les joues rougis. Il baissait la tête pour rentrer dans sa chambre sans lui adresser la parole. Link avait eut sa réponse et préféra laisser seul Sanzo, ne sachant pas tellement réconforter les autres il n'aimait pas faire semblant de comprendre. 
                         Sanzo s'enferma dans sa chambre tout le reste de la journée ne voulant pas affronter l'air interrogateur des autres occupant de l'appartement, il comptait de toute manière faire ses bagages ce soir pour prendre l'avion le plus tôt possible en direction du Japon. Il n'était plus nécéssaire de rester ici, sa vie était là bas, il ne vallait mieux pas remuer le passé d'avantage, il avait sa réponse, elle était clair. Allait il retrouver le sommeil ? Sans doute jamais, car cette impression d'inachevé laisser son histoire d'amour avec trois points de suspension...

 

Par Danouch - Publié dans : World so Hard - Communauté : Amours Acidulés
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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