Texte Libre

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Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Le ciel était d'une couleur étrange, un mélange de gris et de bleu de toutes sortes. Ce ciel était le même que celui qu'on
pouvait voir au bord de la mer par un temps orageux. Je marchais sur une terre sombre comme si elle était baignée dans les ténèbres de la pluie de Russie. L'atmosphère était propice au vieux
film d'épouvante, il me semblait que c'était le lieux idéal pour les vampires et en particulier pour le plus sinistre d'entre eux. Gabriel Faust.
Son visage angélique et ses long cheveux de nymphe tout droit sortie de la
mythologie contrastaient parfaitement, plus j'y pensais et plus je me disais que je ne devais pas non plus très bien assortir avec le pays. De ma longue veste charbon et dans mes grosses
bottes, caché sous mon parapluie je tentais de me mêler à la foule de Moscou. La pluie me poussait vers le sol avec une force presque divine telle une main invisible qui
m'écrasait m'interdisant presque d'avancer, un avertissement, je courais sans doute à ma perte.
Les bars étaient à cause de ce déluge, les voix graves des russes résonnaient
comme des ours au fond d'une grotte pourtant ils ne m'effrayaient pas plus que des châtons. Les véritables voix effrayante sont celles qui siffle le vent, ces voix séduisantes et
tentatrice comme celle du péché. Ces voix sont celles dont on se méfie le moins car elles paraissent presque trop parfaite pour être mauvaise et pourtant on ne devrait pas se laisser duper. Après
tout celui qui a réussi à tromper Dieu était un ange. J'avançais dans la gueule du loup comme un vache qui cours vers l'abatoire, les ombres de Gabriel et de Frédéric Faust planaient au dessus de
moi aussi immortel que les gros nuages de Russie. Je me dirige vers une cabine téléphonique, après quelques soupires pour me donner du courage je décroche enfin le téléphone et compose le numéro.
J'attends les yeux fermés écoutant chaque sonnerie.
" Palais Faust. " Me dit la voix suave de Dante
" C'est moi."
" Je sais. Comment ce passe le voyage ? Où en êtes vous ? " Il demande dans la contrariété la plus totale
" Nous sommes à Moscou. "
" Quand Sorine veut-il pénétrer le château ? "
" Je ne sais pas encore..."
Un silence pesant s'installe entre nous, le vampire est le meilleure menteur que je connaisse.
" Comment va Maria ? "
" Etat stationnaire. On continue de lui transfusé du sang mais ce n'est pas suffisant. Le sang des immortels est bien plus complexe que celui des hommes il faut attendre. "
" Bien. Si elle se réveille embrasse la pour moi. "
" Je n'y manquerai pas. "
Embrasses Dante pour moi je te prie !
" J'ai une question Dante...Mes parents...auraient-ils été capable de faire renaître les morts ? " Je demande la voix grave
" Je ne connaissais pas vraiment tes parents mais de ce que j'ai appris ça ne m'étonnerait pas. Pourquoi ? "
" Rien...une hypothèse."
" Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir Luciole et je sais que tu me caches des choses je ne t'obligerai pas à me les dires. Laisses moi juste te donner un conseil, tu es né dans un but funeste, tu portes le rôle de la faucheuse et à la fois de l'offrande en sacrifice. Cependant tu restes un immortel...un immortel qui aime et qui haie. Oublies la prophétie ! Et fais ce qui te semble le meilleur pour toi. "
J'eus un sourire amusé.
" Merci Dante. Merci de t'inquiéter comme un père..." dis je le coeur serré
Ma phrase ressemblait à un adieux, Dante semblait le comprendre par son silence.
" Je t'aime Luciole." Sa voix restait grave lente comme une prière
" Je t'aime aussi Dante."
" Je t'attends à la maison. Ramènes nous Sorine sain et sauf..."
" Comment ?..."
Il avait raccroché. Il était donc au courant, ce qu'il devait rire à l'heure qu'il est pour m'avoir bien eut, j'eus à mon tour un rire, un rire sincère comme si on m'avait raconté une bonne blague les bras croisé sur le téléphone je riais à en faire tomber ma tête, le dos secouer, mes rires devenaient des larmes, des larmes de douleurs et de joie.
Lentement j'ai redressé le visage je me suis
séché le visage avec la manche de ma veste, j'ai déposé le téléphone puis je suis parti de la cabine, l'esprit encore un peu troublé. Je ne dois pas oublier mon objectif, ai je vraiment
le choix ? Je ne crois pas. Ce n'est pas une question de choix ni de doute, ce n'est pas une question d'héroïsme ceci est une nécessité, c'est un fondement de ma vie j'ai besoin de
finir ce que mes parents ont commencé, j'ai besoin de savoir si l'éternité vaut la peine où si mon existence n'est qu'une grande comédie macabre, un gachis oublier dans quelques années. Dante m'a
parlé d'un château j'ai donc un piste reste à savoir combien il y a de château dans cette ville. J'ai ouvert mon parapluie une fois sortit de la cabine, la pluie frappait toujours avec
force j'ai regardé un peu autour de moi lorsque je suis enfin tombé sur un bureau de tabac, je suis rentré rapidement et j'ai cherché un guide des châteaux de Moscou mais je n'en
trouvais pas.
" Извините! Есть ли у вас руководство посетить замки в России? " ( Excusez moi ! Avez vous un guide pour visiter les châteaux de Russie ? )
L'homme qui lisait un magazine me donna un petit guide qu'il tira de dessous la caisse, sans me regarder il me
tendit le guide avec un grand châteaux russe en couverture de l'époque des Tzar, je farfouillais rapidement pour regarder les châteaux à Moscou, il n'y en avait dans laquel Gabriel et tous les
vampires de la communauté pouvait habiter. Grand et difficile d'accès. J'ai payé à l'homme le guide et je suis partie fixant la photos du châteaux en plein jour, il n'y avait pas de soleil
contrairement à la photos. Il me fallait arpenter tous environs de Moscou pour le trouver ce qui allait être une tâche longue. Alors que j'allais entreprendre ma course j'eus soudainement
une odeur famillière, une odeur alléchante, une aura autre que la mienne, un autre Originel. J'observais les quelques habitants qui osaient sortir par un temps pareil et mon
regard s'arrêtait immédiatement sur un homme de petit taille, un chepeau melon et une veste longue en synthétique. Son aura était assez faible, il semblait être assez niais et
innocent pour un Originel ce que je n'avais encore jamais vu, il ne me sentait même pas le traquer comm une proie. Finalement je n'aurai peut être pas besoin de courir Moscou.
Alors qu'il payait son journal je le suivais comme un prédateur, je ne me cachais pas pour autant restant au milieu
de la foule le visage caché par le parapluie noire, il avançait lentement, le journal enroulé dans du plastique il était parfaitement à l'aise avec les mortel ce qui
n'était pas étonnant mais je voyais mal Gabriel au milieu du peuple, j'en conclus que ce vampire ne faisait surement pas partie des proches du puissant Faust. Je continuais ma traque, il
tourna dans une petite ruelle frenquenté par des sans abris, il continua au milieu des immeubles transpirants, je le suivais plus lentement alors qu'il accélérait de plus en plus.
Il s'arrêta brusquement.
" Mé Crouyaez vous stoupide ? " Il dit dans un accent russe
Il se retourna de fines boucles brunes sortaient de son chapeau, malgré son âge qui avoisinait celui de Frédéric
Faust - sans doute - il était doté d'une grande beauté, sa peau blanche comme le lys, la musculature fine et sa taille d'enfant ne changeaient rien. Je relevais le visage,
le parapluie découvrait mon visage humide par la pluie, quelques mèches blondes plaqués sur le visage, les yeux d'un noir ébène et la pâleur de tout immortel. La copie parfaite de son
maître.
Soudainement je vis son expression changé en un visage terrifié, il recula d'abord d'un pas les yeux écarquillés, la
bouche entrouverte, ses pas étaient hésitants, son corps semblait rentrer en convulsion et comme une gazelle sous l'oeil du lion il dégarpie aussi vite qu'il pouvait lorsque j'arborais un sourire
carnacié. J'avais lancé mon parapluie, la chasse était lancé et je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque je traquais, le voir se débattre et tenter de me fuir m'excitait presque et
comme un jeu je ne faisais que l'effrayer avant de l'achever. Alors qu'il sautait de toit en toit, que nous parcourions Moscou aussi rapidement que possible je continuais à le suivre avec le
sourire, il allait me mener tout droit aux portes de l'enfer. Je pouvais entendre son souffle saccadé, son coeur battre plus vite que jamais, la pluie ne le freinait pas. Nous
sommes enfin sortit de la ville, il était redescendu des toits et avait emprêter le chemin des forêts pour mieux me semer. Il cru surement pendant un instant qu'il y était arrivé car il
s'était arrêté et ne me voyait plus mais moi je l'observais, perché sur mon arbre les yeux brillants. Je suis redescendu avec douceur me cachant dans son dos pour la surprise,
lorsqu'il se retournait il fut si effrayé qu'il tomba au sol.
" Vous vous !! Vous ! "
" Moi ? " Dis je en m'avançant alors qu'il tentait de reculer par terre
" Louciole ! Vous êtes Louciole ! "
" Qui t'a parlé de moi ? " Je demande intrigué
" Vous ! Monsieur Gabriel ! Vous êtes pareil ! "
" Qui t'a parlé de moi ? C'est Gabriel ? "
" Oui ! Il a dit que vous étiaez comme loui ! Oussi fort... "
" Où est le châteaux ? "
Il me montra du doigts une direction dans la forêt tremblant de la tête au pied.
" Laissaez moi partir ! Vous en soupplie ! "
Pour toute réponse je lui tranche la tête sec. C'était dangereux de laisser un témoin derrière moi et même si
j'avais envie de le laisser en vie je n'en avais pas le droit. Son cadavre sera ronger par les animaux de la forêt de toute façon, lentement j'avançais au milieu des arbres qui rappelaient
la forêt en Pologne, ce moment unique où le regard de Sorine s'était posé sur moi avec l'indifférence le plus blessante qui soit. Je pris une grande inspiration et me décida
à accélérer le pas, vu la taille du château je ne vais pas tarder à le trouver. En quelque minutes j'aperçus une des rampart ocre en pierre plus vieille que le
vieux Herald. Je freinais mes ardeurs, il fallait maintenant que je me concentre, qu'allais je faire ? Rentrer et tout casser ? Nan je ne pouvais pas faire ça, il faut d'abord que je
fasse un état de lieu et je m'assure que Sorine est bel et bien là. J'ai fermé les yeux essayant de vider mon esprit de tout, ne plus penser à rien, sentir tout ce qui m'entoure et mettre
mon aura à un niveau indetectable. Aussi invisible qu'un fantôme.
D'un pas discret et sans même faire craquer une feuille alors que la pluie aurait put couvrir mes pas je ne lui faisais
pas confiance, elle qui tentait déjà de m'applatir j'espérais avoir la chance de pouvoir entrer sans me faire remarquer. Totalement tremper je m'approchait du châteaux aussi immense quand
dans mes rêves, si majestueux qu'il vous coupe le souffle, de grandes tours face à moi, une porte en ébène plus résistante que l'acier un pont en pierre tailler à la main et deux
immense chaîne quelque peu rouiller. J'observais la relique de mes ancêtres immortel, j'étais au coeur, au nid, j'étais face à le demeur de la communauté.
Ce n'était pas une bonne idée d'entrer par devant j'ai donc décidé de faire le tour j'observais les fenêtres et
les meurtrières, personnes ne semblait présent. La pluie s'arrêta peu à peu alors que j'escaladais le mur, les nuages laisser filtrer quelques rayons de lumières éclairant l'intérieur du
château, sans doute la cours. Très vite j'arrivais sur les ramparts, il n'y avait pas un vampire à l'horizon mais l'odeur du soufre devint forte et hypnotisante, j'ai secoué la tête pour me
ressaisir. C'était Gabriel, il était dehors je pouvais entendre sa voix sans pouvoir déchiffrer ses phrases, il ne semblait pas seul, lentement je m'approchais donc d'eux, toujours indetectable
j'arrivais au dessus de la cour, des immenses arbres arrivaient à dépasser la hauteur du châteaux, une pelouse si verte et les goûttes d'eaux qui sintillaient. Je vis soudainement sa
silouhette, impécable, dans une sorte de robe de chambre japonnaise, il se promenait bras grand ouverts semblant heureux. Brusquement ce fut le choc derrière lui, une autre silouette, plus
familière, plus connu, une chemise blanche et un veston noir, un col en dentelles, des cheveux noir court, l'odeur boisé. Un parfum si envoûtant qu'il réveilla en
moi des tas de souvenirs...Sorine. Je pinçais avec force la pierre baissant légèrement la tête. Il ne semble pas être captif.
" Tu n'aurais pas dut venir ici "
A côtés de moi, adossé au muret du rampart, sinistre et spirituel Frédéric Faust, le visage toujours aussi
neutre.
" Vous saviez que je vous aurais suivis " Dis je alors sans m'enfuir
" Effectivement je savais."
Il regarda les deux immortels dans la cours.
" Qu'est-ce que tu espères Luciole ? Que je vais te laisser tuer mon fils sous prétexte que tes parents l'ont décidés." Dit il le visage toujours aussi doux sans hausser le ton
" Vous leur devez la vie..."
" Je ne leur dois rien. Si je suis ici c'est grace à mon fils. Je n'étais pas réellement mort Luciole, je suis plongé dans un état de coma éternel parce que je l'avais décidé, mon
fils m'a donné la moitié de son sang pour me réveiller et tes parents n'ont fait que le transfusion. Le reste tien du miracle. "
Comment a-t-il sut que j'étais là ? Quelqu'un m'a vu ? Je suis pourtant sûre que personne ne peut me sentir ! Gabriel lui même
ne me remarque pas.
" Gabriel ne te sent pas parce qu'il ne se concentre pas. Il est bien trop occuper à profiter des rayons du soleil."
Que ? Il...Il lit dans mes pensées comme Maria ?
" Maria lit plutôt dans les pensées comme moi." Dit il en répondant à ma question
" Je ne comprends pas..."
" Dante ne t'as pas dit que la technique de la permutation ne peut s'opérer qu'avec une personne du même sang."
Bombe atomique. Je restais muet. Maria aurait le même sang que Gabriel ?
" Qui est Maria ? " Je demande sous le choc
" Maria est ma fille. Par conséquent la soeur de Gabriel."
Salut les perveresses !
Je suis rentrée du portugal avec plein plein d'idée !
premièrement : priorité à LIBERA ME ! Je finis cette histoire pour de bon aucune suite à espérer lol
deuxièmement : World so Hard et ma nouvelle histoire en publication intensive !
pour finir : Brises moi les doigts quand j'ai de l'inspiration
J'espère que ça vous va ! ^^
Donc Libera me à partir de lundi jusqu'à la fin de la semaine si j'ai fini je m'attaque aux autres ^^
Voilà
je vous aime vous m'avez tous manqués !!!
J'ai du retard dans mes lectures maintenant c'est horrible !!
je suis vraiment désolé mais j'étais toute la journée avec mon chéri donc bah...J'ai put faire que deux Maj !
J'ai commencé la deuxième de WSH mais je suis trop fatigué ! Vraiment désolé
Donc voilà vous aurez juste WSH 3 et le prologue de ma nouvelle histoire ! "La dernière fois avant la prochaine" ! Regardez un peu plus bas pour lire ^^
JE VOUS AIME !! VOUS ALLEZ ME MANQUER !!! BISOUS
Mes chers concitoyens....surtout con avant citoyens LOL JE PLAISANTE !!!
Je voulais juste vous annoncer que je pars UN MOIS au portugal ...sniff !! Je ne vous cache pas que je vais grave me faire chier pour trois raions :
- C'est trop long un mois !!
- Ma soeur vient avec moi...arg !
- IL N'Y AURA PAS INTERNET !!!
Bon ensuite j'ai un gros aventage ! Ma PS3 m'attend là bas !! HéHé !!!
Enfin bref, tout ça pour vous dire bah qu'il n'y aura pas de MAJ pendant un mois et c'est pour cette raison que je compte me mettre à fond cet après-midi pour vous offrir le plus de MAJ possible
!!
APPLAUDISSEZ !!!
lol
Bon bisous à tous vous allez me manquer si vous avez des suggestions, des MAJ favorites c'est le moment de les proposés !!
Alors on commence par quoi ?
Libera me, Brises moi les doigts ou World so Hard ?
Il porta la tasse café jusqu'à sa bouche, lentement le liquide brûlant traversait
la barrière de ses lèvres qui frémissaient au contact du café, il finit par boire une petite gorgé qui lui brûlait la langue au passage. Sanzo grimaça, décidement la journée commençait mal,
il posa sa tasse de café sur la table en essayant de faire le moins de bruit possible, il ne tenait pas à réveiller ses amis qui roupillaient comme des marmottes. Il regarda l'heure pour la
énième fois et avait vraiment l'impression que cette fichue aiguille ne bougeait pas ! Pour la énième fois également il vérifia qu'elle n'était pas en panne cette horloge en la retournant dans
tous les sens.
Un bruit dans le couloir le fit sursauter ! Il laissa tomber
l'horloge qui se brisa dans un bruit fracassant, il pesta en voyant que maintenant elle était définitivement immobile cette saloperie d'aiguille ! Bougonnant dans son coin il ne prêtait même pas
attention à l'arriver de Link dans la cuisine, les yeux mis clos, les cheveux en pagaille, un vulgaire bas de pijama gris et surement de mauvaise humeur puisqu'il était debout à cinq heure du
matin.
- Qu'est-ce que tu fou merde ? Grommela Link en se grattant la tête
Le bel asiatique posa les yeux sur les deux
masses sombres au pied de son ami aux cheveux rouge, deux grosses valises bondées et garnis. Prêtes. Finalement sa question lui paraissait bien stupide, il continua de fixer les deux valises se
rendant bien compte que Sanzo comptait les quitter très bientôt, imméditament à vrai dire et ça ! Sans rien dire à personne. Sanzo s'était redressé et la gêne lui coupait la parole,
que pouvait il dire ? Les faits étaient plus explicites que la moindre des phrases.
Sans plus attendre, Link s'empara des valises, Sanzo totalement stupéfait
suivait son ami avec hâte tentant de récupérer ses bagages en bafouillant le prénom de son ami, pourtant le grand brun ne s'arrêtait pas. Il continuait d'avancer avec les valises jusqu'à la
chambre de Sanzo. Il ouvrit la porte avec une violence inouïe, Sanzo se rendait bien compte que Link était de mauvaise humeur pour ainsi dire totalement incontrôlable ! Il venait presque de
défonser la porte avec le pied dans un mutisme le plus totale et l'expression la plus indifférente qui soit. Link lança les valises dans la chambre et les ouvrit sans plus attendre, il entreprit
de ranger son linge à la place où il était précédemment, dans les grandes armoires, sans un mot. Le calme avant la tempête.
- Link arrêtes ... Link ! Li-Link s'il te plaît écoutes moi...Link ! Tenta de s'approcher Sanzo
Malheureusement Link semblait ne pas l'écouter, il rangeait tout en
ignorant la voix de Sanzo, celui ci tentait de l'arrêter de reprendre ses habits mais impossible de le calmer.
- Link ! Arrêtes ça !
Le garçon continuait de ranger alors que Sanzo perdait patience ! Il
prit les habits brusquemment des mains de Link pour les jeter par terre comme de vulgaire chiffon ! Il faisait face à l'asiatique en pijama qui fixait maintenant Sanzo dans les yeux, d'un air
menaçant et hautain Link ne clignait même plus des yeux. Sa bouche était scellée par la colère. La carrure et le magnétisme que Link dégageait avait soudain calmer l'ardeur de Sanzo qui
était piquer à vif face à l'immaturité de son ami, il restait tout de même droit, les sourcils froncés agacer par un comportement aussi puérile !
- Qu'est-ce qui te prends ? S'énerve Sanzo, je suis majeur je te signale ! Autant dans ce pays qu'au Japon ! Je fais ce que je veux t'as compris ! Si j'ai envie de me casser et bien je me casse
et ce n'est pas un petit merdeux dans ton genre qui va me dire ce que je dois faire !!!
Sanzo reprit son souffle, Link eut un petit rire sarcastique et fixa Sanzo
avec plus de hargne tout en s'approchant dangereusement.
- Je déteste les lâches comme toi, ceux qui finissent par abandonner parce que c'est trop dure, ceux qui tournent le dos parce qu'ils ont eut une déception. Je hais les mecs qui espèrent quelque
chose alors qu'ils ne pensent qu'à eux !
Qui tentait il de toucher en disant cela ? Sanzo ? Etais ce vraiment Sanzo qui
lui brisait le coeur à l'heure qu'il est ? Ou était ce plutôt ce sentiment d'éternel recommencement ? Encore ce sentiment d'abandon. Encore un Costia. Chaque pas, chaque paroles, chaque
mot, la moindre pensée était dirigé vers Costia, à chaqu'une de ses piques Link ne pouvait s'empêcher de voir le visage de Costia face à lui, Sanzo n'existait plus, ne restait plus que son
beau russe, que son connard de russe qui l'a abandonné ! Ce connard qu'il aimait trop, qu'il aimait plus que tout au monde au point d'en perdre la tête !
- Que tu te casses c'est une chose mais sans jamais rien dire ! Sans une explication ! Ni un au revoir ! Je ne sais même pas où tu vas ! Pas un coup de fil rien ! J'ai l'impression que je
n'existe plus ! Moi je me tue chaque seconde de ma putain de vie à penser à toi ! Je me tue à t'imaginer au détour d'une ruelle ! Dans un magazin ! Sur une place ou dans un café !!
- Link....tu..., Sanzo comprenait qu'il ne s'agissait plus de lui
Link avait perdu l'esprit, il hurlait sur Sanzo comme si il parlait à une autre personne, il hurlait sa haine et sa
douleur. Le problème de Sanzo avait disparut en une seule seconde, il espérait seulement que Link allait se calmer et reprendre ses esprits car il était partit dans les méandres de son âmes
torturée. Doucement sa colère s'était effacé pour tenter un geste tendre envers l'asiatique qui continuait de crier. Petit à petit Link craquait, les larmes lui vennaient aux yeux et le
visage de Costia restait lointain et inexpressif.
- Je veux oublier !!! TU ENTENDS ?!! Je veux plus jamais penser à toi !! Je veux tout oublier parce que sinon je sens que je perdre la tête, je sens que je vais devenir fou !!! J'arriverai pas à vivre comme ça avec ton putain de sourire dans ma tête !!! JE PEUX PAS !! LAISSES MOI !! LAISSES MOI POUR DE BON !! Laisses moi croire que tu es mort ! Laisses moi faire mon deuil nom de Dieu !!
La pièce était plongé dans une atmosphère de tristesse profonde, Link se tenait la
tête comme un fou, Sanzo sentait son coeur se serré en le voyant si désespéré si mal ! Il tentait des gestes affectueux vers lui pour appaiser sa crise, pour appaiser son mal être mais la voix
tremblante de Link le fendait le coeur. Les larmes finirent pas couler et les cris étaient remplacés par des sanglots, le dos de l'asiatique étaient secoué de spasmes et comme un bébé il pleurait
à ne plus pouvoir respirer. Les faibles lueur de la ville ne révelait que deux ombres dont l'une totalement écraser par un souvenir trop lourd, l'autre debout, dans le silence assassin, il n'y
avait que les larmes de Link qui s'écrasait sur la moquette. Cette peine, cette trahison était plus forte que n'importe la quelle.
Sentir qu'on est fait l'un pour l'autre mais savoir que rien ne sera possible, se souvenir des moments si
beaux, des épreuves traversées, se souvenir du goût de chaque baiser, de la mélodie de chaque mot. Se souvenir des "je t'aime" et des promesses, se souvenirs de tant de détail et sentir au plus
profond de son existence que c'était le bon ! Qu'il était l'unique ! Sentir qu'il nous était destiné. Savoir qu'on a pas le droit, savoir qu'il est parti, savoir que ce bonheur ne sera jamais
retrouvé. C'est pire que tous les coups ! Pire que toutes les douleurs physiques ! Que toutes les trahisons ! Que toutes les décéptions ! Vivre dans l'idée que cette amour n'est pas mort, qu'il
peut revenir mais savoir que fatalement il ne reviendra jamais pour une raison que vous ignorer, pour une erreur inconnue. Link aurait préféré mille fois que Costia soit mort car c'était au
dessus de tout espoir et de tout rêve. On ne récussite pas les morts. Du fait que Costia soit toujours en vie empêche le deuil, empêche l'extinction de tout espoir. Empêche même d'imaginer vivre
aux côtés d'un autre.
Totalement dépasser, voyant que la folie de Link ne se calma pas Sanzo prit les choses en mains, sans
vraiment le prévoir ni le contrôler il l'attira brutalemment contre lui son ami en larme et le serra aussi fort que possible, il le serra presque à en étouffer ses pleures. L'un contre
l'autre tentant de se comprendre mais imaginant une tout autre personne dans leurs bras.
Adam, Costia.
- Je ne partirai plus. Murmura Sanzo
En réponse Link serra à son tour Sanzo, nicher dans le creux de ses bras il entoura ses épaules de
siens. Finalement le calme avait regagné ce petit appartement de New York, on n'entendait plus que le silence s'imposer peu à peu. Le corps à moitié dénudé, les bras croisé adosser contre le mur
habillé d'une tapesserie blanche avec des fleur de lys en relief, Ashley avait tout entendu, il avait tout écouté réligieusement. Ses poings c'étaient tellement serrés que ses articulations
étaient devenus toutes blanches. Il s'était mordu la langue pour s'empêcher de rentrer, entendre son meilleur ami pleurer encore et toujours pour le même le rendait fou de rage et...de
jalousie. Finalement ce fameux Sanzo avait réussi à le calmer il savait maintenant ce qui lui restait à faire.
Le lendemain fut difficile pour Sanzo et Link qui s'étaient endormit à même le sol, les fins
cheveux rouges chatouillait les narines de Sanzo et le réveilla il était midi passé. Il avait raté son avion mais maintenant ça n'avait plus d'importance. Il regarda l'asiatique dormir
paisiblement sur la moquette, il eut un sourire voyant déjà Link se réveiller en gueulant parce qu'il avait mal au dos.
Sanzo sortit de la chambre en baillant, il s'étira une fois
dans la cuisine, sa tasse de café n'avait pas bougé, il jeta le liquide maintenant froid, il jeta également les morceux de l'horloge brisé et partit s'asseoir sur le canapé. Il passa une main
lasse sur son visage pour faire surface pour de bon, Ash n'était toujours pas réveillé ce qui n'avait rien d'étonnant. Qu'allait il faire maintenant ? Les joyeuses camaraderies ce n'était
pas vraiment son truc, que devait il faire ? Il ne pouvait pas partir, il ne se sentait pas prêt à rester proche de Adam et pourtant il n'avait pas le choix. Il fera finalement de son mieux pour
s'en sortir, Link et Ash allaient monter leur groupe pour devenir "célèbre" et lui continuera sa faculté de journalisme ici. Il refuse d'être héberger gratuitement et trouvera un petit travail
pour donner une part à Ash en remerciement. Ce qu'il refusera sans doute mais qu'il mettera discrétement dans sa poche sans que Ash s'en rende compte. Il se rassassa la soirée mouvementer qu'il
avait passé, cette souffrance que cachait Link commençait sérieusement à l'effrayer, ça le rongeait de l'intérieur comme une maladie incurable, un virus encore inconnu mais qui pouvait changer un
homme. Ce genre de maladie que Sanzo a toujours redouté et qu'il a tenté d'éviter en ne voulant pas tomber dans l'obsession, dans la culpabilité ou encore le regret. Après la rupture
avec Adam tout ce qu'il a tenté de faire c'est s'occuper pour ne pas y penser, s'occuper jour et nuit.
- OH BORDEL DE MERDE !
Sanzo commençait à croire que c'était les mots favoris de Link (et de l'auteur hum..),
la belle au bois dormant avait traversé le salon avec un visage à faire peur aux monstres, il tirait une si mauvaise tête que ces yeux semblaient habités par des flammes et lancés des éclairs !
Un véritable cliché d'un mangas nippon. Dans son petit bas de pijama délavé il fonça directement dans sa chambre en claquant la porte, le calme était revenu, il réouvrit sa porte
soudainement.
- QU'ON ME FASSE PAS CHIER JE DORS !
La porte claqua à nouveau. Etrangement ce sale caractère amusa énormément Sanzo,
Link ressemblait à un petit gamin rebel ce qui le rendait sans doute aussi craquant. Il se redressa dans un "alala" très expressif pour se faire un autre café bien brûlant. Au point où il
en est il décide même de descendre chercher les croissants pour tout le monde, Ashley n'allait plus tarder à se réveiller et après tout il devait parler avec lui pour les "frais"
d'hebergement. Rapidement et dans la bonne humeur il partit se doucher, un simple sweet noir et un jean clair il regarda son réveil.
- midi vingt*...
Il attrappa sa veste en vol et regarda attentivement les étages sur le cadran dans
l'ascenseur. Le bruit de la fameuse petite cloche et l'ascenseur ouvrit ses portes dans une immense entrée avec un lustre majestueux et un sol en marbre beige. Il fixa un petit
moment le sol et remarqua qu'on voyait mieux que dans un miroir, ce qui le sauta aux yeux c'était ces fameuses petites cernes qui cadraient ses yeux et lui donnaient le teint d'un zombie, ses
cheveux en pagaille il avait l'air d'un mort vivant réveiller brusquemment. Il soupira un petit moment avant de sortir de l'immeuble. Le bruit des voitures et l'odeur du hot dog lui vint
immédiatement aux narines. Finalement il avait peut être envie d'un hot dog...humm dégoulinant de ketchup une saucisse bien chaude...hum ! Finalement des croissants sont préférables !!
- Churos ! Churos bien chaud !
Des churos ? Il s'approcha du latino à la moustache qui criait "churos" sans arrêt, le
chariot matallique et fumant, il observa la machine qui faisait sortir une longue pâte en forme d'étoile. Sanzo n'avait mangé de churos. Quelques passants s'arrêtaient pour acheter les fameux
churos dégoulinant de sucre et de graisse. Sanzo ravalait sa salive sentant son estomac frapper des poings avec un couteau et une fourchette ! " CHUROS ! CHUROS ! CHUROS ! ".
- Bonjours j'aimera goûter un de vos churos avant d'en acheter je peux ? Demanda Sanzo
- Vous ne connaissez pas les churos ? S'étonna le vendeur dans un accent du sud
Sanzo désapprouva de la tête et l'homme à la moustache frémissante eut un petit rire moqueur.
- Alors vous devez absolument goûter les churos de Fredo ! Ce sont les meilleurs churos de la ville ! Vous n'en trouverez jamais de plus bueno !
Sanzo eut un petit sourire à l'idée de gôuter aux churos, le fameux Fredo à la moustache lui tendit
la pâtisserie dans une serviette en papier. Sanzo regarda un instant la fumée qui se dégageait de son étoile, il souffla dessus comme sur un café et mordit dans la pâte. Ce fut une explosion de
saveur, son ventre devenait silencieux appréciant le goût sucré du churos croustillant.
- J'en prends une douzaine ! Dit il aussi tôt
- Ah parfait Monsieur !
- Finalement New York est bien petit !
L'histoire se répète sans arrêt.
Sanzo tourna la tête lentement, les yeux grands ouvert et la bouche pleine. Le beau sourire de Adam
avait sans doute illuminer sa journée et fait battre son coeur plus vite qu'un compteur de F1.
- Arfdam ? Bafouilla Sanzo
- Moi aussi j'adore ces churos, souria Adam, une douzaine Fredo s'il te plaît ! Ma femme aussi adore ces churos...
Sanzo avala sa bouché difficilement.
- C'est pas encore ta femme hein ! C'est pas la peine de me le mettre dans la gueule encore une fois...
- Je suis désolé je voulais pas...
- Si tu voulais. Enfin bon ! Sanzo s'essuyait les mains un peu blessé par la délicatesse de Adam, je te laisse.
Il récupéra son sac plein de churos et voulus partir mais son ami lui barrait la route.
- On ne peut pas être ami Sanzo ? Il demanda d'une moue irréstistible
- Non..., finit il par dire le coeur serré
- Tu as été mon premier amour Sanzo et aussi mon meilleur ami...
- Où veux tu en venir ?
- J'aimerai t'inviter à mon mariage. Pour enterrer le passé ! Qu'on soit ami !
C'était un couteau qu'il recevait en plein coeur, on lui enfonçait avec force par peur de ne pas faire assez mal, on
tournait la lame à plusieurs reprises presque en rythme ! Droite, gauche, droite, gauche. L'annonce de Adam lui faisait si mal qui lui aurait bien jeter les churos à la tête, il n'y avait plus
aucun espoir finalement pour eux, l'amour était éteind depuis un certain temps, Adam était maintenant amoureux de la pinbèche rousse et Sanzo n'était plus que du passé...Sauf que pour Sanzo on
enterre pas le passé on vit avec ! Seulement ce visage blond qui semble être heureux...il ne peut pas refuser une "amitié"...ca serai avoué ses sentiments, ca serai espéré...Il ne veut pas finir
comme Link.
- J'accepte.
- Super !! Je suis vraiment heureux ! Sautilla Adam
Cette image de lui fut encore plus douleureuse, à nouveau il avait remonté le temps et l'impression que
finalement son photographe n'avait totalement changer lui réchauffait le coeur au point de le rendre nostalgique. Il était toujours aussi enthousiaste. Malgré lui Sanzo eut un sourire tendre
envers son ancien amant. Ils se quittèrent peu après, Sanzo avait rejoint l'appartement entourer d'une brume étrange, pas de nuage noir, pas de petit nuage blanc de bonheur, un brouillard épais
qui lui obstruait la vue ! Au point qu'il se cogna contre la porte sans l'avoir ouverte.
- Oh merde ! Pesta Sanzo
Il entra dans l'appartement et posa le sachet de churos sur le plan de travail de la cuisine, il soupira en se
frottant le front, qu'il pouvait être ridicule des fois ! L'odeur des churos encore chaud avait attiré une bête curieuse, une bête grande d'un mètre quatre vingt, encore un peu endormis,
cette bête ne vivait pas vraiment en société et se manifestait par des sautes d'humeur assez impressionnantes. Link s'attaqua donc au sachet avant même que Sanzo ne peut en prendre un. Il regarda
Link dévorer avec une étrange sensulatié le churos tout en léchant ses doigts, il était toujours dans son bas de pijama tout moche, Sanzo eut soudainement une idée.
- Ca te dis de m'accompagner à un mariage ?
*faute réparé ! Merci =)
Voilà j'ai décidé que je ferai l'OS plus tard ^^ j'étais vraiment pressé de commencer
cette histoire car je l'aime vraiment beaucoup et vous verrez bien pourquoi ^^
Kendrian, nom bizarre nan ? C'est parce que je l'ai inventé comme beaucoup de prenom d'ailleurs XD
enfin bref je vous aime ^^
Auteurs Sadiques ouvert ! N'hésitez pas
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Le réveil avait sonné comme
toujours il l'avait lancé contre son mur jusqu'à ce qu'il se brise et c'était rendormir tout aussi paisiblement que la veille. Puis une heure plus tard c'était la douche froide, son téléphone
sonna cette fois pour lui crier dans l'oreille :
- REVEIL TOI ABRUTI T'AS TON BAC !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il raccrocha sans plus de formalité, Eilleen c'était défoulé sur son mobile, elle n'avait plus
qu'à se défouler sur son répondeur. Il s'écrasa à nouveau sur son coussin dans un soupire d'agacement, maintenant c'était fini, il ne pourrai plus se rendormir. Cet instant dans la journée, dans
la nuit, qui lui était le plus cher, dormir. Il se ressassait la veille, ce instant si précieux où tout son corps de pierre s'était écrasé sur un matelas moue, sa tête sur son coussin respirant
la bonne odeur du linge propre, il adorait se mettre sous la couette et chercher avec ses pieds la moindre parcelle de drap encore frais. Puis comme toujours il prenait sa couette entre ses
jambes et s'endormait aussi paisiblement qu'un gros bébé. Lorsqu'il avait plus de mal à s'endormir, ses deux pieds s'emmêlèrent se caressèrent, sentant la douceur de sa peau puis il finissait par
tomber dans les bras de Morphée.
Le réveil était le moment qu'il détestait le plus car il quittait son nid douillet pour faire des
efforts toute la journée, rien que d'y penser il baillait déjà tout en s'étirant. Il attrapa son pantalon au pied de son lit en se cachait sous la couette pour s'habiller. Il détestait le vent
frais qui frappait son corps dés qu'il quittait la couette, pourtant il dut faire face pour prendre un autre t-shirt. Sa peau frissonnait, il s'empressa d'ouvrir son armoire et attraper le
premier t-shirt qu'il avait sous la main, ce fut donc un blanc basic. Il partit rapidement dans la salle de bain pour se préparer rapidement, on se lave le visage, on passe une main négligée dans
ses cheveux d'une teinte étrange, un blanc virant presque au gris. Une couleur si rare qu'elle en était irréelle. Il n'avait jamais coloré ses cheveux mas le médecin lui avait annoncé que les
cheveux pouvait devenir blanc plus vite que prévu chez certaines personnes. Pourquoi pas...Il bailla une nouvelle fois avant de quitter sa chambre, mettre ses chaussures et partir les mains
dans les poches.
Nous étions le jour des résultats du Bac, il arriva devant son lycée vers onze heure, il traversa
la cours sous l'oeil surpris de certains lycéens, qui aurait put se douter que lui, Kendrian Tessero, aurait eut son Bac. Il partit signer les papier pour récupérer son
livret scolaire et s'empresser de partir de ces vieux bâtiments gris. Une espèce de masse corporel et lourde lui sauta sur le dos comme une enfant.
- Félicitation mon grand !
Eileen se cramponnait à son cou comme sur le dos d'un cheval et hurlait presque, les autres
n'étaient même plus étonnés de voir cette belle brune sauter sur son ami Kendrian. Elle le faisait tous les matins, de long cheveux noir tel de long fil d'araignée, d'une grande
beauté, un corps fin et presque étrange, des yeux envoutants elle marchait dans la cours avec une telle finesse qu'elle semblait dégageait une mélodie classique à elle seule. Eileen adorait
en jouer avec les hommes et les faire souffrir avant de les jeter, une véritable veuve noire.
Elle redescendait de son dos et se posta devant lui, elle mit ses bras autour de son cou et déposa un
baiser chaste sur la bouche de son ami. Il se laissait totalement faire ce qui surprenait tout le monde, les deux jeunes gens avaient sans cesse des spectateurs. Tous les garçons qui les avaient
remarquer se mordaient les lèvres de jalousie en voyant un tel canon embrasser un tel cas.
Kendrian n'était pas très populaire au près des filles, il les effrayait plus qu'autre chose, son
côté insociable, son attitude était une insulte à tous ceux qui l'approchaient, son arrogance agaçait tout le monde. Son naturel simple et effacé ne rentrait pas dans le "moule", le monde des
adolescent est fait d'écrans, de miroirs, d'apparences, d'hypocrisie alors lorsque quelqu'un tente de sortir de ces règles il est rejeté comme un marginal. Cela dit, Kendrian n'y prêtait même pas
importance pour le peu de temps qu'il allait au lycée, qu'on l'ignore ou qu'on lui parle il s'en fichait royalement.
- Comment t'as fait ? Tu as soudoyé l'examinateur ? Se moquait Eileen
- Va savoir, ils en avaient peut être marre de moi et ne voulait pas de moi l'année prochaine.
- Qui sait ? Riait la belle brune
Kendrian accompagnait sa meilleure amie jusqu'à chez elle, s'assurant qu'elle n'ira pas au bar
fêter ça et revenir totalement défoncé comme d'habitude.
- A ce soir mon Ken, à l'Alchimiste ce soir hein ?
- Ai je le choix ?
- Non !
Elle lui déposa un nouveau baiser sur ses délicates lèvres avant de s'enfuir chez elle. Il reprit
le pas pour rentrer chez lui, c'était à dix minutes de chez Eileen, il s'était un jour faufiler dans sa chambre pour s'endormir dans ses bras comme un gamin, parfois il avait une envie
irrésistible de revenir encore et encore parce qu'il savait qu'elle était la seule à faire taire ses crises de nerfs. La seule qui lorsque la nuit tombait se conduisait en véritable amie. Il
ouvrit la porte de son taudis dans le fracas retentissant des bouteilles brisées, il ferma la porte avec autant de délicatesse qu'un éléphant. Il fonça directement dans sa chambre sans regarder
dans le salon et jeter son dossier scolaire dans un coin de la pièce, il s'effondra dans son lit comme un moribond et attendait que le sommeil lui vienne.
Ses cheveux d'argent lui chatouillaient les narines, il souffla dessus plusieurs fois pour les
écartés, sa bouche rosé écrasée sur le coussin, la fatigue le prit à nouveau. Il se réveilla en sursaut, un long filet de bave s'étendait de sa bouche au coussin, il s'essuya le tour de la bouche
pour regarder l'heure.
- J'ai une demi heure pour me préparer, dit il d'un ton las
Il n'aimait pas ce genre de soirée. Le monde, les lumières, les fumigènes et l'odeur
pestilentielle de l'alcool. Il ouvrit son armoire en grand et regarda le peu d'affaire qu'il avait, il optait pour un jean foncé et une chemise noir toute simple. Il n'aimait pas s'habiller pour
les occasions, il n'allait d'ailleurs pas à beaucoup d'occasions.
Il enfila des chaussures et sortit de sa chambre tranquillement. Il entendait la voix
désagréable et endormis de sa mère dans le salon lui criant "Moins de bruit Kendrian !". Lorsqu'il l'entendait hurler ses mains se crispaient dans ses poches, un rictus
déformait son visage trahissant toute la haine que lui inspirait sa gênétrice. Une haine qui le faisait fermé les yeux imaginant le corps de la femme étendu sur un canapé répugnant,
empestant tout en regardant ses feuilletons.
- Toi ta gueule ! Il répliqua tout simplement
Il claqua à nouveau la porte et descendit les marches de son immeuble, il sortit de
son quartier sentant les ordures pour rejoindre Eileen devant chez elle, elle était déjà devant le porche lorsqu'il arriva penaud, d'une longue robe noir fendu jusqu'au haut
de sa cuisse, une cigarette dans la bouche elle expira la fumée sans quitter des yeux son meilleur ami. Sa chemise noir légèrement ouverte sur un torse blanc et imberbe, un collier noir qui lui
passait sous la chemise incitant presque à venir le chercher. Elle descendait son regard sur toute sa personne, des doigts long et fins mais si masculin, un jean foncé sur de simple
chaussure noir bon marché. Se rendait il compte de l'effet qu'il faisait ? Se rendait il compte du parfum qu'il dégageait ? Son visage inexpressif faisait rougir
les démons et danser les anges, il était à tuer. Elle jeta sa cigarette avant de rejoindre son ami et lui prendre la main, le grand sourire sur les lèvres il allèrent tous les deux
jusqu'à l'Alchimiste, une boîte branché dans leur coin.
- Tu comptes me trompé ce soir ? Demanda la jeune fille naturellement
Kendrian arqua un sourcil en regardant Eileen, elle semblait sérieuse, elle
souria ensuite de toutes ses dents.
- T'as interêt ! Je veux que tu trouve une belle salope ! Sinon c'est moi qui te viol ce soir.
Il serra un peu plus sa main pour réponse, elle eut un air
satisfait, serait il prêt un jour à quitter le nid de ses propres ailes ? Ou continuera-t-il à avoir besoin de Eileen pour qu'on lui tienne la main ?
Le videur (ou le rentreur) laissa passer les deux acolytes en noirs, ils étaient
si assortis qu'on ne pourrait pas dire Kendrian sans Eileen ni Eileen sans Kendrian. Dans la vie c'était la même chose, ils étaient tous les deux dans le même sac, relié par un fil
invisible, ils n'étaient rien sans l'autre, ils n'étaient que deux pions qu'on tentait tant bien que mal de noyer dans le miroir des conventions, c'est à deux qu'ils s'accrochaient et si
l'un venait à lâcher l'autre le suivrait automatiquement.
La boîte était bondé, tous les bacheliers faisaient la fête, il y en
avait déjà en transe sur la scène, il y en avait déjà comateux sur les banquettes. Il y en avait déjà qui vomissaient dans les toilettes.
Kendrian eut à peine le temps de faire un tour d'horizon que sa
protégé avait rejoint le piste pour danser contre un grand brun en blanc, la chemise entrouverte, elle se frottait à lui avec provocation. Il secoua la tête comme si il disait " elle est pas
croyable.." mais il la connaissait, il s'assied donc sur une banquette près de la piste pour la surveiller au cas où il lui arriverait des embrouilles, tel un bon protecteur
qu'il est. Un homme totalement ivre s'écrasa sur le siège à côté avec une salope sur les cuisses, elle l'embrassait goulûment, Kendri en avait des hauts le coeur et il s'empressa
de changer de place, la vue était horrible.
La soirée se déroula donc ainsi, Eileen buvait, fumait, dansait, riait, Kendrian
surveillait comme toujours, fuyant les deux trois qui osaient l'accoster, fuyant les couples, les corps enivrés, fuyant le contact humains et la vie sociale en général.
Les heures défilaient et il commençait à trouver un intérêt au grand aquarium au
fond de la salle, les poissons nageaient lentement et tout semblait aller au ralentit, les couleurs étaient stupéfiantes, argent, bleu, jaune, rouge, vert, doré, noir.
Inconsciemment il penchait la tête légèrement essayant de voir la vie avec leurs yeux, il avait l'impression que le son dans la boîte n'était plus qu'un bruit bourdonnant et qu'il avait
la tête sous l'eau. Quand allait il se décider à enfin vivre comme un ado de son âge ? Il eut un léger rire, il n'y arrivera jamais, l'insouciance des gens et cette façon de tout faire
pour "faire comme tout le monde". Prendre des cuites, fumer comme un pompier, s'en mettre plein le nez, s'en mettre plein le cul. Tout faire pour être "cool", il n'avait vraiment pas besoin de
ça. Si c'était ça être ado alors il préférait de loin vivre dans son monde en se satisfaisant des besoins nécessaire, manger, dormir.
Il regarda à nouveau sa protégé, elle était dans les bras du grand brun en
blanc, cette espèce de racaille sortie de sa cité, il déteste ce genre de fringue, ce genre de mec à la "mode", le mec "fashion". Eileen aussi les
détestait, elle détestait tous les hommes et c'est pour ça qu'elle aimait tant les faire souffrir. Elle les détestait au point de jouir rien qu'à l'idée de les voir pleurer
ensuite. La veuve noir avait trouvé sa proie et allait une nouvelle fois pleurer dans les bras de Kendrian parce qu'elle aurait bu ce soir, bu au point que tous ses douleurs referont
surface. Il se contentera de la serrer contre lui et de la laisser pleurer jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans un dernier "Je t'aime" . Il ne lui en tiendra pas rigueur, ne lui reprochera
jamais de lui dire ces trois petits mots parce qu'il savait qu'elle en souffrirait. Il préférait se taire et laisser faire.
Elle quitta sa victime pour venir rejoindre Kendrian, celui ci la
suivait du regard jusqu'à ce qu'elle s'écroule sur le siège à côté de lui, elle avait de longues respirations poussées et souriait niaisement, il passa une main délicate sur sa
peau humide jusqu'à dans ses cheveux, elle soupira de bonheur ressentant la délicatesse de la main de Kendrian, elle soupira de bien être car ces rares moment d'affection lui gonflaient le
coeur. Elle s'approchait comme une enfant et posa sa tête sur la torse de son ami, il la laissa faire et l'entourant de ses bras.
- Je veux rentrer Kendri..., murmura Eileen
Il l'aida donc à marcher jusqu'à chez elle, la couleur de sa peaux virait peu
à peu au vert, bleu, blanc puis à nouveau au vert, elle se sentait mal, toute la soirée elle avait abusé sur l'alcool comme toujours et lorsque Kendrian se rendit compte qu'elle
allait tout rendre il eut le réflexe de lui tenir les cheveux pendant qu'elle vomissait sur le bitume, le dos secoué de spasme et le silence de la nuit rompu par le bruit de la gerbe se
répendant sur le sol. Elle se redressa les yeux mis clos, avec un feuille d'arbre il tentant tant bien que mal de lui essayer la bouche. Il retira sa chemise noir pour la
couvrir voyant qu'elle frissonnait, tant pis si il était torse nu il préférait avoir froid plutôt que de voir son amie frigorifiée.
- On est arrivé, dit Kendrian
Eileen leva les yeux devant sa maison, elle tenait à peine debout sentant ses
paupière lourdes, la maison prenait une teinte rougeâtre et elle eut à nouveau un haut le coeur.
- Retiens toi on est bientôt dans ta chambre.
Kendrian prit les choses en main voyant qu'elle n'arrivait pas à monter les marches et
la porta jusqu'à l'étage, Eileen s'endormit dans les bras de son ami, il prit d'abord le chemin de la salle de bain. D'une petite gifle il réussissait à la maintenir éveiller
et lui retira ses vêtements un à un sans aucune pudeur ni gêne. Elle se laissait totalement faire alors qu'il la plongeait dans un bain chaud. Il partit chercher un gant de toilette pour la
laver de tout, pour lui essayer la bouche et les cheveux. Une fois finit, tel un bébé elle attendait seulement qu'on la porte jusqu'à son lit à peine conscience de ce qui l'entourait une
envie furieuse de pleurer de honte lui prit la gorge. Elle s'endormit avant. Kendrian la déposa sur son lit avec délicatesse, n'ayant pas allumer la lumière, il partit fermer les long
rideaux bleu nuit de sa chambre filtrant ainsi la lumière de la Lune. Elle ne se réveillera pas de si tôt. Il retira ses habits et la couvrit pendant qu'elle se retournait
dans son lit surement déjà entrain de rêver. Une fois finit il regarda une dernière fois Eileen, le bruit des grillons dehors plongeait la chambre dans une atmosphère de tristesse,
les ténèbres de la nuit avait engloutis la pièce, il recula de quelque pas et s'approcha de son reflet dans le miroir. Il remarqua un homme à la peau clair, le torse nu, la
peau frissonnante dans un vulgaire jean foncé, les cheveux blanc décoiffé, le regard tombant de fatigue, les yeux bleus. Cet homme n'avait rien de séduisant, il était d'une
banalité affreuse. Il pencha la tête avant d'appuyer son front contre le verre froid, il soupira à nouveau la main contre la plaque. Les nuits d'été étaient froides,
il entrouvrit la bouche tentant de respirer son dos se contractait au contact du vent frais et lui compressa la poitrine, sa bouche légèrement humide faisant de la buée contre le
miroir Kendrian ferma les yeux un instant et le visage d'un homme lui apparaissait. Une couleur olive, les cheveux légèrement bouclés, une bouche divine, le cou marqué par des
veines séduisantes, la peau ruisselante, le torse gonflé, les main puissantes, un trait fin de pilosité au niveau du nombril des muscles dessinés, parfait. Il ouvrit les yeux brusquement
reprenant son souffle, il avait une érection, il soupira et s'empressa de sortir de la chambre de Eileen.
Ça tournait à l'obsession, se disait Kendrian, il n'avait pas le droit,
c'était interdit de penser qu'un tel homme puisse le voir lui, pas plus remarquable qu'un lampadaire dans la rue. Il revoyait à nouveau les courbes de son dos, ses fesses rebondis, il
se pressait dans les toilettes pour soulager son désir dans un râle de douleur il termina glissant le long de la porte. Il passa sa main sur son front de désespoir. Misérable.
Il sortit finalement des toilettes après quelques minutes de récupération,
il leva ses mains et s'apprêtait à regagner la chambre de son amie.
- Tu es là Kendri ? Demanda une voix basse
Il tourna la tête vers son interlocuteur, son rêve devenait réalité, son fantasme en
chair et en os, les même cheveux légèrement bouclé les même yeux noir...
- Ma soeur a encore finit dans un sale état...aah on la changera pas, dit il en continuant sa route
Kendrian suivait l'homme du regard puis il baissa la tête, finalement il avait
tout oublié, ou peut être n'avait il pas envie ce soir, il soupira, la vie était cruelle et espiègle. La vie était une garce. Lorsqu'il sentit soudainement une pression dans son
dos l'appuyer contre le mur lentement, deux bras de chaque côtés de sa tête, son coeur battait à cent à l'heure ! Il se retourna face au visage terriblement beau du frère de Eileen, la
bouche légèrement entrouverte il posa ses lèvres sur celle de Kendrian. Il se retira laissant les deux hommes respirer tout en restant à une proximité dangeureuse. Puis il reprit sa bouche avec
avidité. Le contact était électrique, tendre mais tellement douloureux. Milan fera à nouveau comme si rien ne c'était passé mais tant pis, ca serai la dernière fois...la
dernière fois avant la prochaine.
Yeah j'ai enfin eut ce putin de BAC xD
ooooh que je suis heureuse bordel je me voyais déjà au deuxième tour
En plus je l'ai eut avec MENTION OUHOUUUU
Bon il faut que j'organise un OS pour fêter ça !
Ouais l'OS de Kendrian et Milan va pas tarder =)
Je vous aime mes lecteurs et mes auteurs !!! =)
Avis aux auteurs : Au fait je vais surement crée une communauté =D ouais totalement sur un coup de tête et en lisant l'hisoire de lilly ! les C.A.S (HAHAHAHA) la Communauté des Auteurs
Sadiques ! ^^
lol
je vais déjà voir avec d'autre auteur j'ai pas envie d'être le seule dans cette communauté MDR
pix : j'ai revu Matrix hier et donc je vous met les jolies fesses de Keanu
Je suis désolé je me suis à peine rélu ! Pardon =( encore un fois ca va être bourré de
fautes d'orthographe !
Je vous aime fort et merci pour vos commentaires =)
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Sanzo était posté devant le building qui servait de siège à l'agence où travaillait presque
tous les jours Adam, les magazines sont très utiles pour ce genre d'information comme tout le monde Sanzo adore s'informer sur tout ce qui passe et il aime encore plus lorsque ça touche celui
qu'il aimait. Abonné à plus de cinq quotidiens au Japon il n'a put s'empêcher d'acheter l'Herald avant de venir devant l'agence. Un petit garçon le regardait intrigué par l'immobilité du jeune
homme, Sanzo quitta un instant le building des yeux pour vérifier qu'il n'avait pas prit racine sur place, pas de toile non plus alors tout va bien il peut encore rester une heure de plus sur son
trottoir. Il continuait d'observer le grand bâtiment, son coeur battant la chamade, est il prêt à l'affronter ? Il déglutit difficilement, la peur au ventre, il ne savait pas encore ce qu'il
allait bien pouvoir lui dire, il n'avait rien préparé ! Il ne manquait plus qu'il se mette devant son miroir comme un idiot en récitant un vulgaire texte. Il préférait de loin l'improvisations.
Il regarda à nouveau le building, tout bien réfléchit un texte n'aurait pas été de refus. C'était tout de même culloté de venir lui faire un scandale dans la boîte de sa future femme, cela le
faisait rire au fond mais n'allait il pas tout simplement se ridiculisé ?
Il lui faut plus de temps
pour affronter Adam, comme un trouillard qu'il est il fait immédiatement demi tour et percute un ravissant homme d'affaire dans son costume trois pièces.
- Je croyais que tu jouais les statues, sourit le bel homme d'affaire
- Oh putain ...
Oui, c'était les seule
paroles intelligentes aux quelles il avait pensé.
- Jamais je n'aurai cru te revoir à New York. Sourit Adam
Il était encore plus
beau que dans les magazines, telle une groupie Sanzo se mit à rougir soudainement, un peu honteux il avait l'impression d'être dans la peau d'une petite minette de quatorze ans qui vient de
rencontrer sa star préféré. Il tourne la tête de honte et commence à bouder comme un gamin, Adam devait sûrement se tordre de rire depuis une bonne heure en voyant que Sanzo restait comme un
imbécile à contempler un tas de béton ! Cette idée le rassurait pas du tout ! Lui qui voulait faire une entrée fracassante, son effet de surprise s'était écrasé comme une tarte à la crème. Le
beau photographe avait toujours les même yeux bleus clair, les même beaux cheveux blond et une légère barbe négligé qui lui allait si bien, Sanzo se sentait ridicule et tout petit face à la
beauté de son ancien petit ami. Pourquoi est-ce qu'il était venu déjà ? Il n'arrivait plus à le regarder dans les yeux, étrangement il était heureux de le revoir, trop heureux, ce qui ne
présageait rien de bon, ce bonheur se mélangeait également à la douleur car la trahison était toujours là, dans les yeux du beau blond.
- J'aurai jamais dut venir..., murmure Sanzo
Il voulut fuir, le fuir avant de craquer, il était tiraillé entre l'envie de l'embrasser et de l'étrangler, il ne savait pas du tout laquelle sera sa favorite. Il préféra évite encore une fois le
conflit, il préféra à nouveau reporter la confrontation. Avec ce genre de comportement, Sanzo ne parlera jamais avec Adam.
Adam ne
l'entendait pas de cette oreille sans vraiment se contrôler ni le calculé il ne put se résoudre à laisser s'enfuir Sanzo. Il me retint par le bras sans un mot, il voulait qu'il reste. Il l'avait
manqué, il avait beau avoir fait le deuil de leur couple quelque chose l'empêcha de le laisser partir. Cette petite flamme ne c'était pas encore éteinte même si elle ne signifiait plus grand
chose à présent, le voir là, prêt de lui, c'était un signe. Il était peut être tant de demander pardon.
- S'il te plaît, allons prendre un café. Il faut qu'on parle.
Il fallait
qu'ils discutent en effet, Sanzo avait il le courage ? Pouvait il résister pendant toute une discussion. Il le devait sinon il était perdu.
Ce
sentiment d'insatisfaction, d'inachevé avait hanté leurs nuits à tous les deux. Il fallait maintenant mettre les choses au clair une bonne fois pour toute pour que chacun puisse vivre sa vie.
Sanzo voulait il vraiment vivre sa vie, sans Adam ? C'était la question qui maintenant prenait tout son sens. Seul avec lui, dans un café, face à face, il pouvait admirer les traits qu'il avait
jadis eut le droit de toucher. Chaque mouvement de son visage, le frémissement de ses lèvres lorsqu'il soufflait sur son café chaud, ses cils chatouillant sa peau lorsqu'il baissait les yeux, le
sourire amicale qu'il laissait à la serveuse lorsqu'elle lui apportait un peu de lait. Sanzo se sentait tomber dans un profond précipice, il était foutu.
- Je viens souvent dans ce café. Les gens y sont chaleureux et puis je peux lire tranquillement un journal sans qu'on me demande si je suis bien Adam Bewalt, il sourit, ils ont aussi
tous les journaux du monde ici ! C'est comme ça que j'ai appris que tu avais fait un article dans un journal de Tokyo.
- Tu lis le japonnais ? Je demande intrigué
- J'apprends ! Il rit
Le silence retomba entre eux,
regardant chacun son café comme si il allait y trouver une réponse, Sanzo se demanda à nouveau si tout ceci servait à quelque chose, après tout ils avaient tous les deux une nouvelle vie,
qu'espéraient ils ? Un pardon ? Une nouvelle chance ? Tout était détruit entre eux, rien ne pourrait être comme avant.
- Je te demande pardon Sanzo. Pardon pour ce que j'ai fais...Tout ce que j'ai fais...
Après cette phrase presque
murmuré de Adam comme si elle était chuchoté par son coeur Sanzo eut un léger sourire, un sourire de nostalgie, il avait l'impression de ne jamais avoir quitté Adam, il avait l'impression que ces
cinq longues années n'étaient qu'un mauvais rêve. Cette légère phrase pourtant le faisait revenir dans l'état où il était il y a cinq ans, le lendemain de leur rupture, l'appartement en ruine
qu'il avait laissé derrière lui, tous les miroirs brisés...La douleur était toujours là, profonde et vive comme une brûlure.
- Quand je suis parti au Japon j'étais décidé à prendre ma vie en main, je ne comptais pas abandonner mes études pour le journaliste, je comptais même me noyer dedans jusqu'à ne plus en dormir,
ne plus réfléchir, ne plus penser. Je me raccrochais à la moindre petite chose qui me faisait t'oublier, j'inspirais à une nouvelle vie...J'aurai tout donné pour être amnésique car ce fameux soir
fut plus douloureux que n'importe quel autre soir de ma vie...
Adam se sentit poignardé,
la culpabilité le rongeait au plus profond de son être et il ne put se retenir de baisser les yeux. La honte le submergeait au point qu'il se serai volontier jeté à ses pieds pour implorer son
pardon, Sanzo lui disait clairement que toutes ses années de tortures commisent par son père, n'était rien comparer au soir où il avait découvert Adam dans les bras d'un autre.
- Plus je me disais que tu n'avais pas existé et plus j'arrivais à croire à mon mensonge, tu n'étais plus qu'un rêve, un souvenir assassin...Jusqu'au jour où je t'ai vu à la télé, j'avais refait
surface mon voyage au pays des hypocrites et des illusions était terminé. Ton visage m'a rappelé à quel tu m'as fait souffrir mais surtout à quel point je t'ai aimé...Mes nuits étaient devenus
des calvaires ! Je n'arrivais plus à fermer l'oeil.
- Je suis désolé Sanzo vraiment désolé...
- Désolé de quoi Adam ? D'avoir fait ce que tu avais envie de faire ? Pourquoi être désolé d'une chose que tu ne regrettes pas ? Je ne te demande pas t'excuser ! Je te demande de m'expliquer, dis
moi ce que j'ai fais ! Pourquoi m'avoir trompé ? Pourquoi ne pas m'avoir quitté ?
Adam tenta de chercher ses mots, si
seulement il savait pourquoi il ne l'aurait jamais fait, aujourd'hui encore il ne sait pas l'expliquer il ne peut que se taire, se taire devant sa faute comme un meurtrier découvert sur le lieu
du crime, le couteau à la main. Que devait il répondre ? Comment racheter son erreur ? Comment appaiser la douleur ?
- Ca te soulagera ? Crois tu vraiment que ta douleur s'effacera si je te disais pourquoi ? Le mal est fait. Que peut on faire de plus ?
- Il ne s'agit pas de ne plus souffrir Adam ! Commença à s'emporter Sanzo, il s'agit de comprendre pourquoi l'on souffre ? Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Pourquoi est-ce que tu ne m'aimais
plus ?
- Je n'avais pas cessé de t'aimer ! Il faut toujours que tu rammènes toujours tout à toi Sanzo ! Toujours...
La tension était montée d'un seul coup et
les mots sortaient plus sincère que jamais, Adam sentait que ses paroles avaient dépassées sa pensée. Il l'aimait, oui qu'il avait aimé Sanzo ! Sans doute trop aimé.
Sanzo tentait de comprendre le sens de sa
phrase, que voulait-t-il dire par rammener toujours tout à soi ?
- Ne me regardes pas comme ça...Tu ne me voyais pas Sanzo. A cette époque tout ce qui te préoccupais c'était toi et toi seul. Je pouvais faire office de pot de fleur dans notre couple. Tout
ce qui comptais c'était oublier ton père, oublier ton passé, travailler pour devenir un grand journaliste, tu voulais être heureux. Heureux sans penser à mon bonheur, peu importe que je
travaille dur le soir pour subvenir à nos besoins. T'en avais absolument rien à foutre que je sois fatigué, que je sois triste, ou bien que j'avais envie de toi...Tout ce qui comptais
c'était toi. J'avais besoin qu'on me regarde tu comprends, j'avais besoin de quelqu'un près de moi, pour moi...
Sanzo prenait à l'accusation en pleine
figure, un nouveau sentiment naissait dans son coeur, il se souvenait maintenant ne jamais avoir demandé à Adam si il allait bien, si ca lui plaisait, si il avait des problèmes, il
avait toujours penser en fonction de lui seul. Et les seuls fois il avait été inquiet pour lui lorsqu'il rentrait c'était uniquement par jalousie...Si Adam était fatigué, si Adam se ruinait
la santé...ça lui été passé complèment au dessus de la tête et comme un enfant égoïste il n'avait pensé qu'à son propre bonheur. La victime était devenue coupable, Sanzo avait
été le seul fautif dans l'histoire, lui qui en avait voulu à Adam pour l'avoir abandonné avait en fait été le premier à quitter l'autre...Inconsciemment il avait provoqué sa
propre chute.
- J'avoue que te tromper n'était pas la solution...C'est arrivé comme ça je ne peux pas l'expliquer c'est...
- Gifles moi.
Sanzo plantait ses ongles dans ses jambes de haine, de haine contre lui même, il en avait voulut à la mauvaise personne, il voulait s'excuser mais ça n'aurait jamais été assez pour prouver qu'il était désolé...Ca n'aurait jamais été assez pour se faire pardonner d'avoir agis comme le pire des enfoirés. Encore une fois il n'avait pensé qu'à lui seul croyant qu'il était et sera toujours la victime, il ne pouvait même pas accuser son père de l'avoir rendu ainsi ca serai encore une fois rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Il était le vrai fautif.
- Tu mériterai que je te gifles juste pour avoir osé me le demander..., commença à s'enerver Adam, tu crois vraiment que je serai capable de te giler ? Je n'aurai jamais dut te dire tout ça...C'était une mauvaise idée de venir.
Encore
plus ridicule, il ne put s'empêcher de rougir de honte, il se leva soudainement pour partir en baissant un peu les yeux. Il était si mal qu'il se serait bien caché dans un trou, sous la table,
dans la cuisine du café pour se faire bouillir. Il se sentait si petit qu'un nain se serait moqué de lui en passant.
- Je suis désolé d'être venu t'embêter avec tout ça...Tu as une nouvelle vie maintenant et comme idiot j'ai cru que je pouvais venir te faire la leçon alors que je finis par
comprendre que c'est moi qui en mérite une...Je vais pas t'occuper plus longtemps, je te souhaite de réussir Adam...tu le mérites sincèrement et même si tu crois que je
n'aimais que ma propre personne je veux que tu saches que je t'aimais vraiment...De tout mon coeur.
Sanzo eut un léger sourire désolé
avant de s'enfuir en courant avant même que son ami puisse ouvrir la bouche, il courut aussi vite qu'il pouvait se rendant compte qu'il n'avait même pas payer son café et qu'il laissait toute la
note à son ami. La note était sans doute le cadet de ses soucis mais en y réflchissant cela faisait une faute de plus sur le tableau, il ne put s'empêcher de pleurer. Au fur et à mesure
qu'il courait dans tout New York pour rejoindre le métro, les sanglots avaient franchi la barrière, partager entre déception et honte, le bonheur d'avoir put entendre pour la dernière fois
la voix de l'homme qu'il aimait finalement faisait redoubler ses larmes.
Il était simplement revenu non
pas pour s'expliquer mais pour le voir, l'entendre, lui sourire, il était venu parce qu'il l'aimait.
Sanzo finit par rentrer chez
Ashley dans le silence le plus total, il avait cessé de pleurer une fois dans le train tournant volontairement le visage aux passants ou baissant simplement la tête pour éviter le regard des
autres. Il espérait arriver bientôt chez ses amis le plus vite possible. Il ouvrit la porte avec discrétion croyant qu'il pouvait atteindre la salle de bain sans se faire remarquer.
Seulement le corps long et fin de Link adosser au mur dans le couloir plonger dans ses pensées laissait penser qu'il attendait l'arriver de Sanzo ou bien qu'il savait qu'il arrivait. Il ne
put cacher à Link les yeux enflés et les joues rougis. Il baissait la tête pour rentrer dans sa chambre sans lui adresser la parole. Link avait eut sa réponse et préféra laisser seul
Sanzo, ne sachant pas tellement réconforter les autres il n'aimait pas faire semblant de comprendre.
Sanzo s'enferma dans sa chambre tout le reste
de la journée ne voulant pas affronter l'air interrogateur des autres occupant de l'appartement, il comptait de toute manière faire ses bagages ce soir pour prendre l'avion le plus tôt possible
en direction du Japon. Il n'était plus nécéssaire de rester ici, sa vie était là bas, il ne vallait mieux pas remuer le passé d'avantage, il avait sa réponse, elle était clair. Allait il
retrouver le sommeil ? Sans doute jamais, car cette impression d'inachevé laisser son histoire d'amour avec trois points de suspension...