Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
- Tiens, t’as pas ramené ton chéri, finalement ? Me railla Allan.
- Il était occupé, répondis-je, en ignorant sa vanne. Seulement, ça se saurait si je pouvais me débarrasser de lui aussi facilement !
- Occupé ? Comment ça ?
- Occupé à baiser, fis-je en levant les yeux au ciel. Et en plus, il voulait me retenir !
- Bah, je savais pas que t’étais homo ! Tu m’as caché ça ? Insista-t-il, de plus en plus lourd.
- Lâche-moi, Al, t’es chiant.
- Bon, attends, ça se trouve, tu te goures complètement…
- Pourquoi tu prends sa défense ? Pis, quand tu vois l’autre torse nu et la braguette ouverte, sachant que Nolan sortait probablement pour acheter un préservatif, je vois pas comment je pourrais me tromper.
- Et qu’est-ce qui te gêne là-dedans, au juste ? Il était chez lui, non ?
- Ouais, bah, qu’il me dise pas à demain. S’il sait que je vais venir le chercher, il peut se tenir un minimum ou au moins qu’il m’appelle pour décommander.
- Il a pas de compte à te rendre, vous êtes pas ensembles que je sache.
- T’es sourd ou t’es boucher ? ! Rha, je vois même pas pourquoi je me justifie devant toi, dès que y a un homo dans l’histoire, tu prends sa défense.
- Parce que t’es complètement fermé sur le sujet. Ce qui te choque, c’est que tu l’aies surpris en pleine action, mais c’est parce que c’étaient deux mecs. C’aurait été des hétéros, tu serais pas autant énervé !
- Tu dis n’importe quoi ! C’est…
- Oui ? Dit-il en laissant traîner le mot.
- Lâches l’affaire, fis-je en allant rejoindre les garçons.
Je secouais la tête et décidai ne plus penser à cette affaire et en tout cas, de ne plus en parler à
Allan.
La journée fut calme, malgré le fait que nous ayons été obligés de rester à l’intérieur à cause de la pluie. J’aurai pu échapper à l’introspection règlementaire si Fabrice n’avait pas fait un cauchemar et venu dormir avec moi.
Du coup, le lendemain, en plus d’avoir des cernes et un gros coup de fatigue, j’avais récolté un terrible mal de crâne. Allan n’avait rien compris, ce qui m’énervait autant, ce n’était pas ça.
Non, juste que… bah, ces derniers jours, je m’étais beaucoup rapproché de lui, à mon corps défendant –c’était le cas
de le dire- parce que je savais que je pouvais compter sur lui. Ça ne faisait que deux semaines que nous nous connaissions, en plus, c’était mon beau-frère, en plus, c’était mon chargé de TD,
mais c’était comme ça, j’avais bien essayé de me montrer raisonnable mais je me sentais bien avec lui. Et je savais comment ça se passait dès que le petit ami entrait en jeu : on en oubliait
le monde extérieur. Nolan avait beau dire que c’était nul de se lamenter sur les morts à en oublier les vivants mais au final, il m’oublierait aussi vite qu’il avait appris à
m’apprécier.
C’est ce qui s’était passé avec Allan. En fait, je crois que je suis possessif. Ce n’est pas une bonne qualité, je
le savais, mais j’avais besoin d’avoir des personnes autour de moi et je n’accordais pas ma confiance aux gens pour, au final, qu’ils me laissent tomber dès qu’ils n’avaient plus besoin de moi.
Surtout que j’étais plus que méfiant avec Nolan au début et ce sont ses diverses attentions et son attitude plus générale qui m’ont donné une bonne opinion de lui. Et là…
Enfin, j’aurai dû m’en douter. Et j’avais eu tord de penser que notre relation était plus que physique et que nous
avions besoin l’un de l’autre, je ne savais d’ailleurs même pas pourquoi j’ai pensé à ça. Son petit ami est arrivé, ce qui veut dire que pendant tout ce temps, il l’a trompé moralement, et
moi, il m’a fait miroiter une amitié fictive. Heureusement que ça s’est passé en peu de temps, comme ça, je n’ai pas eu trop le temps de m’attacher.
Et merde !
Je lui ai raconté toute mon enfance, l’orphelinat et tout… Et s’il le racontait, non… Il n’allait quand même pas faire ça !! Paniquai-je. Pourquoi j’ai fait ça ?! Je devais bien me douter qu’il en parlerait à quelqu’un, ne serait-ce que sa sœur, et si elle en parlait à mon père, même pour essayer de régler la situation ? J’étais foutu !
Et merde, merde, merde !
Je sortis de ma transe lorsque Renaud me salua, Al gardant obstinément ses lèvres fermées, vexé que je l’aie renvoyé
d’une manière si peu cavalière. Ambiance. Visiblement, Al n’avait pas oublié la conversation de la veille, il restait buté sur son point de vue et moi, je n’avais pas envie d’en reparler, surtout
que j’avais mal à la tête. Je n’avais vraiment pas assez dormi ce week-end, tout ça, pour veiller sur un mec égoïste et hypocrite. Ça m’apprendra à jouer les bons samaritains, au final, tout nous
retombe sur la gueule.
Pourquoi appréhendais-je tant les prochains TD de droit pénal spécial ? J’espérais seulement qu’il me noterait
de la manière la plus subjective possible d’autant que demain, j’avais l’intention de faire mon commentaire d’arrêt sur l’abus de confiance. Peut-être devais-je attendre un peu que la situation
se calme… Ouais, mais la fin de l’année était toujours difficile à gérer avec les enfants qui se mettaient à pleurer, c’était impossible de dormir la nuit alors je ne pouvais pas être très
efficace la journée.
La semaine fut dure, le premier semestre de l’année étant toujours le plus difficile à passer. J’avais bossé comme
un fou mon commentaire d’arrêt, lisant une vingtaine de notes, relisant les articles du Code, vérifiant trois fois que je n’avais pas fait de fautes d’orthographes, passant une nuit blanche à le
peaufiner. J’étais d’une humeur exécrable, tout le monde me fuyait, et plus que jamais, j’avais besoin de sommeil. Je n’en pouvais plus. Et pour couronner le tout, Fabrice avait dormi avec moi
toute la semaine, alternant entre les pleurs et les ronflements et je ne pouvais que le serrer dans mes bras pour le calmer, celui-ci refusant de me dire ce qui n’allait pas. Même quand j’avais
fait ma nuit blanche, il avait dormi dans mon lit.
J’arrivais au TD de 17h le vendredi soir complètement défoncé, le saluant parce que c’était mon derniers cours de la
semaine avant de pouvoir me reposer et le maudissant parce que j’allais revoir Nolan. A son arrivée, je me levais pour lui rendre ma copie, que je venais de relire une dernière fois, et il me
regarda bizarrement. Quoi ?
Non, je ne m’étais pas drogué, j’étais juste crevé. Mais bon, lui, à part baiser toute la semaine avec son cher et tendre, il ne devait pas faire grand-chose. Qu’on ne vienne pas me répliquer que c’est un art et exercice physique, pompant toute l’énergie ou je ne sais quoi d’autre.
Je me suis endormi pendant le TD, Léa me secoua lorsqu’il m’interrogea au bout de dix minutes. Je bafouillai ma
réponse en tentant de lire ce que j’avais écrit sur mes fiches mais mes yeux n’arrêtaient pas de cligner, ce qui ne facilitait pas la lecture. Et je le maudis deux fois plus quand il m’interrogea
tout le long du TD. J’imaginais déjà d’ici la note que j’allais avoir. Enfoiré !
Léa me secoua de nouveau à la fin du TD même si je ne dormais pas vraiment en fait. Les autres m’attendirent dehors
pendant que je rangeais mes affaires en 60 secondes, ne souhaitant pas parler avec lui. Il me rattrapa par le bras au moment où j’allais sortir –c’était une manie de me retenir à chaque fois que
je voulais partir !- mais lorsque son chéri apparut dans le couloir, je lui jetai un regard noir.
- Les parties à trois, c’est vraiment pas mon truc, surtout avec deux tapettes ! Dis-je, blessant, même si je
me rendais compte que c’était mesquin, facile et nulle comme attaque. Mais j’étais à cran, à fleur de peau.
- C’est pas ce que tu crois…
- Garde tes prétextes pourris pour toi, lui lançais-je hors de moi qu’en plus, il me prenne pour un con.
J’ai vraiment essayé de me retenir parce que je n’oubliais pas qu’il avait mon devoir à corriger mais je n’avais pas l’habitude de fermer ma gueule. C’était une qualité et un défaut parce que je récoltais souvent les foudres des gens à cause de ça, même si là, je ne pouvais pas dire que j’étais très objectif.
- Tu le connais ? s’étonna Léa.
- Non.
Elle me lança un regard insistant.
- Je croyais, lâchai-je, mais c’est qu’un hypocrite.
- C’est son beau-frère, m’enfonça Allan. Je vous jure que je vais le tuer, celui-là.
- Je croyais que t’étais orphelin ? S’étonna-t-elle encore plus. Comment peut-il être ton beau-frère ?
- Parce qu’Allan passe son temps à dire des conneries et qu’en plus, il croit avoir raison, dis-je non seulement pour régler le sujet mais aussi pour faire référence à la conversation d’hier.
- Moi, au moins, je ne me voile pas la face.
- Ouais, c’est ça, tu…
- Arrêtez, intervint Renaud, vous êtes pires que des filles !
- Merci, fit Léa faussement outrée.
Je m’enfermai dans un silence puéril.
Et voilà : comme je l’avais craint, il y avait de la tension entre nous.
- Tu viens avec nous au ciné, ce soir ?
- Nan, j’ai pas d’argent et je suis crevé, passez une bonne soirée.
Je réalisai que ça faisait une semaine tout juste que Christelle avait donné rendez-vous à Nolan pour parler avec
lui. J’avais bien envie de lui dire que je savais tout et qu’elle s’était trompée sur toute la ligne en lui faisant confiance à lui et à mon frère. Mais ça ne servirait qu’à empirer nos rapports,
les choses allaient suffisamment mal sans que j’aie besoin d’ajouter un autre grain de sel.
Je rentrai vers 19h30, mangeai avec les enfants et allai me coucher directement après être allé prévenir Fabrice
qu’il pouvait me rejoindre à 9h. Pour le moment, ça chahutait, criait, écoutait de la musique, mais j’avais l’habitude. C’était ma berceuse.
Le lendemain, je fus réveillé à midi par la sonnerie de mon portable. Je grognai, regardai le nom de mon
interlocuteur et grognai encore plus quand je vis que c’était Link. Qu’est-ce qu’il me voulait ?
- T’écoutes jamais ta messagerie ?
- Je suis pas un drogué du portable. Et j’ai pas eu de message. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Toi, ça se voit que t’es célibataire. Tu verras quand tu seras amoureux, tu seras accroché à ton portable. Bref, du coup, tu sais pas pour mon concert.
- Quoi ?
- Ce soir, je chante, je t’ai réservé une place VIP avec Nolan. Tu viens ?
- Pourquoi tu m’as invité ? Demandai-je étonné. On s’est parlé qu’un soir.
- Bah, ouais, mais le feeling est bien passé. De toute façon, c’est pas une question mais un ordre.
- Je t’arrête tout de suite, j’aimerai bien mais je travaille et c’est un peu juste pour que je décommande.
- Donne-moi le numéro de ton patron, tu vas voir si…
- Désolé Link, j’ai vraiment aimé le soir du mariage, envoie-moi un DVD et je le dévorerai, mais là, j’ai pas le temps. Embrasse ton cher cousin pour moi et bonne chance pour ce soir.
- Atta, tu…
Je raccrochai. Je voyais le plan d’ici : Nolan qui supplie son cousin de m’inviter pour qu’il puisse me parler
toute la soirée. C’était bien bas.
Mais qu’est-ce qui me prenait au juste ? Je faisais tout un pataquès à propos de Nolan, je le voyais partout,
il me harcelait ou quoi ? Enfin, c’était dommage pare que ça avait été vraiment bien le mini-concert de Link. Mais même si Nolan n’avait pas été là, je n’aurai pas pu. J’avais des
responsabilités avec les enfants et le week-end, chacun de nous tournait à tour de rôle, ce qui signifiait que si je m’absentais, ils seront deux en moins pour les surveiller et un drame était
vite arrivé en sous-effectif.
La journée me sembla bien triste sans Nolan, pourtant, il n’était venu qu’une fois. Surement parce que Sasha était
venue me voir, toute rouge, me demandant si le grand brun qui fait peur mais qui est beau ne venait pas. Elle avait rarement aligné autant de mots en une seule phrase. Et moi, j’avais rarement
parlé autant avec quelqu’un. La seule personne qui en savait plus que lui, c’était Allan et sa mère aussi.
Quel con !
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Aller les filles ! toutes ensemble ! MAIS QUEL CON CE ZACH !!!!
XD
Bon voilà je sais j'ai du retard mais j'ai rien put faire de tout le week end ! Pardon !!
=)
Le One Shot est pour bientôt prochaine maj sur Brises moi les doigts ^^ Je pense qu'il me reste deux chapitres pour cette histoire.
Ensuite le One Shot, puis WSH et la dernière avant la prochaine !
Je vous embrasse
La nuit tombe lentement, je n’ai jamais été aussi fatigué de toute ma vie. Je me demande comment Zach peut tenir au milieu de tant de gosses.
Au début quand je suis arrivé et qu’ils m’ont tous dévisagé, j’ai cru que j’allais me faire attaquer. Finalement,
les plus âgés parmi les garçons ne sont pas restés longtemps, ils étaient de corvées et surveillés par l’instituteur, le grand brun. Il semble assez proche de Zach, peut être parce qu’ils sont
les seuls garçons dans l’orphelinat, ils échangent des regards complices, parfois l’un sort une phrase et l’autre se met immédiatement à rire comme s’ils se rappelaient d’une anecdote. J’avoue
que je commençais à regretter d’être venu. Christelle m’a remercié du regard, peut être croyait-elle que je tentais une approche vers Zach pour qu’il déménage, je n’aime pas tellement lui mentir,
je trouve ça mesquin et ce n’est pas mon genre pourtant je n’avais pas le choix.
Je ne tiens pas à commenter ce qui s’est passé hier soir, j’étais totalement bourré, les pulsions se concrétisent
rapidement et je crois que j’avais besoin de ce baiser, peut être pour me prouver qu’il n’y avait vraiment aucun espoir. Zach est assurément et définitivement hétéro et quoi que je fasse, quoi
que je dise je ne pourrai jamais le faire changer d’avis. Il ne me reste plus qu’à tenter de transformer ce début d’ « amour » en amitié.
Après le déjeuner, j’étais harcelé par une dizaine de petites filles toutes plus curieuses les unes que les autres,
elles posaient des questions sans arrêt, de vraies pies ! Je crois que l’une d’entre elles s’est même attaché à moi, une petite muette, elle ne l’était pas vraiment mais Christelle m’a expliqué
qu’après la mort de ses parents, elle a enfermé sa voix au fond de sa gorge, plus aucun son n’en sort. Elle me faisait un peu penser à ma sœur : les mêmes cheveux noirs mais une peau
beaucoup plus halée. Elle s’est posée à mes côtés la tête contre mon bras et s’est endormie, ses petits poings fermés sur mon pull. Elle était adorable, j’ai beau être froid et strict avec tout
le monde, je crois que les enfants m’attendrissent. J’adore cette atmosphère, j’aime voir leurs sourires innocents et leur naïveté me fait rire. J’ai joué avec les enfants toute la journée, j’ai
même fait l’avion avec un petit garçon de cinq ans qui hurlait comme un dératé. Je crois que les cris devenaient de plus en plus normaux, je n’y faisais même plus attention.
Zach était venu m’aider à tenir le troupeau, une petite fille sur le dos, son visage semblait s’adoucir et ces
problèmes personnels disparaissaient avec la joie de vivre des enfants. Il arrive que son regard se vide de tristesse, un sourire mélancolique assombrit son visage mais il ne le garde jamais
longtemps. Il n’en a pas le temps qu’un gamin tire sur son pantalon parce qu’il a envie de faire l’avion aussi. Ce n’était pas une très bonne idée d’être venu, je suis encore plus attiré par lui
lorsqu’il a ce sourire rayonnant, je suis encore plus sous le charme quand il sèche les larmes d’un enfant où qu’il rit avec eux et les serre dans ses bras. C’est sa petite famille à lui,
pourquoi devrait-il s’en séparer ?
- Je suis mort… Je soupire sur le canapé.
La maison est silencieuse. Les plus jeunes sont allées se coucher et moi, je dois rentrer.
- J’espère que tu ne t’es pas trop ennuyé, me dit Zach.
- Absolument pas. J’ai toujours adoré les enfants, je réponds en souriant. C’est une habitude en ce moment, je n’arrête pas de sourire.
- Je crois que la petite Sasha est amoureuse de toi, elle devient toute rouge quand tu la regardes, se moque Zach.
- La petite muette ? C’est normal, j’impressionne ! Je dis en gonflant le torse.
- Prétentieux ! Zach frappe sur mon torse.
Nous rions tous les deux, je sens la fatigue me faire bailler, je me redresse alors suivi par le regard de Zach.
- Je crois que je vais rentrer, il se fait tard. Merci pour cette journée, je suis heureux que tu ne m’en veuilles pas pour hier, je dis un peu gêné.
- C’est oublié, il me répond immédiatement.
- Bien…A demain alors…
- Oui, à demain.
Il m’accompagne jusqu’à la porte, un dernier regard, un dernier sourire et lentement il ferme la porte. Suis-je
vraiment capable d’être juste un ami ? Je rentre chez moi un peu troublé mais content car j’ai passé une merveilleuse journée, crevante, mais pleine de joie. Je m’endors paisiblement, le sommeil
lourd, aucun rêve ne viendra me perturber cette nuit là.
J’ouvre les yeux malgré moi, le soleil traverse les nuages mais le froid persiste et je frissonne avant même de
quitter la couette, je sais qu’il fait un froid de canard, je le sens rien que de l’imaginer. C’est seulement donc une heure après je saute du lit pour m’enfermer dans la salle de bain et me
préparer à flemmarder ce dimanche matin dans le salon en pantoufle, couverture, pyjama, télécommande, en attendant Zach. Je me fais mon bol de céréales avant de me planter devant mes manga ;
totalement captivé, j’entends mon portable sonné, je décroche mais je ne quitte pas la télé des yeux.
- Oui ?
- C’est encore moi ! S’écrie Link.
- Qu’est-ce que tu veux ? Je demande.
- Je voulais juste t’envoyer des places pour mon prochain concert à Paris la semaine prochaine, c’est le dernier de ma tournée en France donc t’as intérêt à venir sinon je te bute ta sale gueule !
- J’aime pas le rock.
- Bah, tu te forceras, t’as une place VIP, je te préviens, donc pas de faux plan ! Sinon je t’envoie Dadou mon garde du corps !
- Encore une brute épaisse ?
- Non plutôt Bruce Lee avec la coupe de Mireille Mathieu.
- Mouais…
- J’ai invité Zach aussi, vous n’avez qu’à venir tous les deux. C’est samedi prochain ! Bye, mon tendre cousin.
Link raccroche et je repose le téléphone comme un automate. Une fois le bol fini, je décide d’appeler ma sœur avec
le fixe, c’est pas donné d’appeler en Australie. Elle rentre dimanche prochain, tout se passe bien, Colgate semble très doué en anglais, ce qui la rassure puisque c’est une vraie biche en ce qui
concerne les langues étrangères (sauf le japonais bien sûr). Elle me raconte sa rencontre désagréable avec un crabe, elle a tellement eu peur qu’elle l’a embroché avec le parasol, parait qu’il
était bon au dîner. J’en ai des frissons d’horreur rien que de l’écouter. Colgate a apparemment trouvé un coquillage énorme pour moi, il est trop bon, ce Colgate…qu’est-ce que je vais faire d’un
coquillage ? C’est pour m’essuyer les fesses ? Je suis exaspéré. Je décide de couper cours à la conversation, elle m’embrasse mille fois que je lui rends et raccroche.
Au même moment, on sonne à la porte, à croire qu’il y a plus de vie dans cet appartement que lorsque les deux tourtereaux ne sont pas là. J’espère intiment que c’est Zach qui vient me rendre visite, vu qu’en ce moment, il est celui qui franchit la porte le plus souvent. J’ai le cœur qui bat alors que je m’approche de la porte, je l’ouvre naturellement, une bombe me tombe dessus. Des cheveux blonds blé, un regard perçant presque doré à cause des rayons du soleil. Un immense sourire qui fait rayonner son visage. Je crois que je vais faire une crise d’hystérie du genre :
- MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ????????????
- Tu es toujours aussi mignon Nolan, sourit Yan.
Je crois que c’est un cauchemar, mon ex fait une apparition digne d’un film d’horreur : alors que tout allait
bien et que les deux protagonistes se rapprochaient indéniablement, l’infâme ex-petit ami surgit de nulle part pour casser la joie qui régnait dans cette histoire. J’en ai marre de ces auteurs
qui s’amusent en nous faisant souffrir.
- J’ai fais tout ce chemin pour te voir tu n’as pas intérêt à me claquer la porte au nez, dit-il plus
sérieusement
- Tu crois ?
- Allez, ne tire pas cette tête ! Aujourd’hui est un jour très spécial ! Dit-il en entrant dans l’appartement.
J’observe son culot, assez perplexe, après tout je devrais être habitué. Yan retire son écharpe avec élégance, il
ouvre sa veste en cuir et laisse apercevoir son pull noir en laine. Yan est le genre de type qui fait les magasins tous les jours, il aime s’habiller, il aime prendre soin de lui et des autres,
je me souviens encore des tonnes de fringues qu’il m’a offertes que je n’ai jamais mises.
- C’est le jour de ma mort ? Je demande ironiquement.
- Ne soit pas si méchant Nolan ! Aujourd’hui, jour pour jour, cela fait un an que tu nous nous sommes quittés, dit il en sortant une bouteille de champagne de son sac.
- C’est vraiment le genre d’anniversaire que t’es le seul à pouvoir souhaiter avec le sourire, je réponds las, c’est ridicule d’avoir fait tout ce chemin pour ça.
Alors que je me dirigeais vers le canapé, Yan m’attrape par le col, son regard hautain était plus séducteur que
jamais, son visage était si proche du mien que je pouvais sentir le souffle qui émanait de sa bouche délicatement entrouverte, sur la mienne. Mon cœur battait d’autant plus fort qu’il caressait
mon torse avec sensualité. J’étais en danger dans les griffes de ce félin, totalement paralysé, je mis quelques minutes avant de repousser.
Yan me faisait de l’effet, c’était naturel, je suis fait de chair et de sang, mes derniers rapports remontent à la
seconde guerre mondiale, je ne suis qu’un homme faible face à un corps de rêve. On ne peut nier que Yan est une provocation à lui seul, il aime jouer et pour preuve ! Je viens de le repousser et
il conserve son sourire coquin tout en se léchant les lèvres. Ce n’est pas le genre d’homme qui peut occuper mes pensées, c’est plutôt le genre d’homme qu’on redoute. C’est un prédateur. Soudain,
le visage de Zach traverse mon esprit, son sourire, son regard. Yan avait complètement disparu.
- Qu’y a-t-il Nolan ? Tu m’as déjà remplacé c’est ça ? Je ne pense pas…Tu es trop froid. Tu ne tombes pas amoureux,
toi, tu repousses l’amour comme la peste, dit-il tout en s’approchant, tout comme tu me repousses moi …
- Ecartes-toi, Yan, dis-je en le regardant.
- Je sais que tu en as envie…Je le sens, je le vois, dit il en regardant mon bassin.
- Je suis pas de marbre, hein ! Je m’écrie plus agressif en cachant mon entre jambe.
- Je suis content, dit il plus naturellement, je suis heureux de te faire encore de l’effet, dit-il en rougissant
- Tu ferais de l’effet à un moine, je marmonne pour moi-même.
- Alors pourquoi est-ce que tu me repousses ? Si tu n’as personne, autant fêter notre séparation dignement…
- T’as fumé ou quoi ? Tu crois vraiment que je suis capable de coucher avec toi parce que je suis en manque ! Que j’en peux plus ! Que j‘en ai mal au bras ! …Houlà je vais trop loin… .
- J’ai envie, moi…
Yan est plus coriace qu’un cafard, une fois qu’ils sont rentrés chez nous, on s’en débarrasse plus, bah, Yan c’est
pareil ! C’est un gamin pourri gâté qui croit avoir tout ce qu’il veut, il a trouvé l’adversaire idéal avec moi puisque je suis assez distant. Ça l’excite, les défis, c’est sans doute pour ça
qu’il est tombé amoureux de moi. Au point de me supplier de l’aimer et de ne jamais le quitter.
Plus redoutable qu’un poison, il s’approche mais à chaque pas qu’il franchit, je recule pour maintenir la distance.
Au fur et à mesure, il quitte ses habits, son pull, puis son t-shirt, ses chaussures, ses chaussettes. Il est maintenant torse nu, le pantalon défait mais pas tombé, son corps est fin mais ses
épaules sont larges. Un dos sculpté avec finesse. Une peau douce au touché, je déglutis. Après tout je suis célibataire, je n’ai de compte à rendre à personne, Yan est un homme comme les autres
et il m’aidera sans doute à oublier Zach et mon petit espoir. Il serait sans doute préférable de céder… Ça ne peut faire de mal à personne puisque tout le monde s’en fiche…Tout le
monde.
Je ferme les yeux et m’échappe en courant jusqu’à la porte d’entrée pour m’enfuir de cet appartement avant de devenir complètement fou ! Je l’ouvre à grande volée, le visage étonné de Zach m’apparait comme une claque. Il s’apprêtait à sonner, tous les deux figés sur place comme des idiots. Je crois que c’est le pire jour de ma vie.
- J’allais…, dit-il encore un peu choqué.
Je le vois regarder derrière moi, ses yeux s’écarquillent encore plus. Je me retourne totalement paniqué, Yan à
moitié nu derrière, les bras sur les hanches, regarde agressivement celui qui occupe mes pensées depuis deux semaines.
- Désolé, je dérange, dit soudainement Zach, je repasserai.
- Non, restes ! Je dis précipitamment en le rattrapant par le bras.
Il se défait de ma prise brusquement, trop brusquement, je crois même avoir aperçu un regard noir mais il avait déjà
disparu dans les escaliers sans que je puisse l’arrêter. Mon cœur vient de se gonfler de bonheur et de se déchirer à la fois : serait-il possible qu’il soit jaloux ?
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Youhouuuuuuuuu Voilà enfin le chapitre on dit tous " MERCI LILLY !!!
" en plus elle m'a corrigé les fautes d'orthographe et de syntaxe ^^
Ce qui n'est pas plus mal !
Sur le coup j'ai eut peur que le texte perde mon style mais finalement je trouve que ça n'enlève pas grand chose ! Et au contraire c'est plus fluide ^^
Bref,
Arrivé d'un nouveau personnage YAN !! Le petit ami super sexy de Nolan ! Imaginez le comme...un mannequin ! XD
Habiller en Ralph Lauren, Eden park =)
MAGNIFIQUE quoi
mais bon il a dut mal à rivalisé avec Zach qui inspire la beauté tendre et pure ^^
Fin d'exposé xp
Zach serait il jaloux ? niark...
Les grillons chantaient dehors, mon père une cigarette dans la bouche, la fumée assombrissant son visage en arrière. Key assit sur les genoux de me mère, la voix timbré et grave de Costia
bourdonnante, presque pénétrante, sur un son de guitare digne de Robert Johnson. Un blues.
Le pied tapant sur le vieux plancher en rythme je n'arrivais à me détacher de sa musique. C'était vibrant,
hypnotisant, douloureux. N'étais ce pas ça le blues ? L'expression de la douleur à travers des cordes et des mots au creux d'une voix chevrotante. Costia avait plus la voix de Eric clapton
que celle de Johnson par contre. Des frissons me traversaient l'échine, je respirais avec difficulté comme si la chanson me compressait la poitrine. Mon père releva le visage, il jeta la
cigarette par la fenêtre et restait silencieux. Key était étrangement calme, impressionné par notre invité il semblait tomber amoureux de cette guitare.
L'ambiance était parfaite, au fin fond du Mississippi, la douce chaleur d'une nuit d'été, le bruit des
grillons et du vent qui faisait trembler les feuilles, une voix s'élevant dans les airs comme celle des esclaves d'autrefois. Costia termine sa chanson et reprend ses esprits. Key applaudit avec
ma mère, moi je reste bouche baie, mon frère se précipite sur lui en sautant des jambes de ma mère.
- Dis tu m'apprendra à jouer de la guitare hein ?? !!
- Si tu veux, dit il en posant une main amicale sur ses cheveux
- Tu as vu Jen' ! Costia va m'apprendre à jouer !!
- T'es pas un peu jeune ? Se moque mon père
- On est jamais trop jeune ! Rétorque ma mère fière de son fils
Je soupire et reprend mon souffle. Je crois que je tremble encore, je n'avais été jamais vraiment
intéresser par les instrument mais ce que dégage Costia avec cette guitare dans les mains est pétrifiant ! Jamais je n'aurai cru être autant absorbé par une musique. C'était une expérience
étrange, j'avais comme remonté le temps.
- Je t'apprends à jouer si tu m'apprends à monter à cheval, réponds alors Costia
- Promis ! S'écrie Key
Il se serre la main comme des grands garçons. Je demande gentiment à ma mère si elle peut me servir une
dernière tasse de thé et les discussions reprennent entre Costia et ma mère. La raison de sa présence aux États Unis, ce qu'il compte faire maintenant ? Où vit il ? Comment va son père ? Sa mère
? Intrigué par ce garçon j'essaye d'écouter mais ce qui m'intéresse le plus est de savoir comment mes parents pouvaient ils connaître un russe qui habite au Japon !
- C'est très simple, Luka et moi nous nous sommes rencontrés à Moscou. Finit par dire mon père
- Pardon ? Simple tu dis ? Dis je alors ironique
- Ta mère et moi avons beaucoup voyagé avant de décider d'avoir des enfants. Nous avons rencontrer Misha et Luka à Moscou alors qu'ils se mariaient ! Me dit mon père
- J'ai fait un malaise alors qu'ils sortaient de l'église, rougit ma mère, Luka était médecin il m'a donc tout de suite prit en charge quitte à gâcher son mariage.
- Puis par la suite nous nous sommes donner beaucoup de nouvelles. Luka avait quand même sauver ta mère. En fait elle était simplement enceinte de toi...C'était une petite nature.
- Comment vous connaissez Costia ? Vous n'êtes plus jamais aller à Moscou que je sache ! Ni à Tokyo.
- Mais eux sont venus plusieurs fois, tu es trop petit pour t'en souvenir mais Costia et toi vous étiez souvent ensemble.
- Je l'ai tout de suite reconnu parce que Misha m'envoyait souvent des photos d'eux, sourit ma mère à Costia, je l'ai un peu brusqué le pauvre !
Quel genre de garçon suivrait une femme qu'il ne connaît pas ?
- Ma mère me parlait souvent de vous, elle me montrait les photos que vous lui envoyiez à votre tour. J'ai même une
photos de Jensen entrain de dormir sur un botte de paille, rit Costia
Dormir sur une botte de paille ? Merci maman. Depuis quand est-ce qu'on me prend en photos quand je dors ? Depuis est-ce qu'on me
prend en photos tout court. Mon seul souvenir de photos remonte à pas mal d'année et déjà je tirais la gueule. De plus on ne m'a jamais parlé d'eux ! Cela dit étant donner mes rapports avec mes
parents, je n'ai pas vraiment à leur reprocher de ne m'avoir rien dit puisqu'on ne se parlait que pour se disputer. La plus part du temps on s'ignorait. Rien que le fait d'y repenser me rend
coupable, j'ai l'impression d'avoir creusé ma propre tombe comme un suicidaire tout ce temps.
- Je suis content d'être ici mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps, Costia pose la guitare contre le chaise, je vais m'en aller il se fait tard.
- Où vis tu alors ?
- Pour l'instant je voyage, je comptais prendre quelques jours dans un hôtel en ville.
- On t'aurai bien invité mais...
- Je comprends ne vous inquiétez pas ! Dit il précipitamment, je ne vous demande rien.
Un grand sourire, la joie se lisait sur son visage seulement quelque chose se brisait à chaque fois qu'il arborait ce sourire d'enfant. Je
ne sais pas pourquoi pourtant j'ai mal à chaque fois qu'il nous regarde de cette façon, c'était comme si je l'entends crier de l'intérieur et c'était très effrayant. La fièvre me joue des
tours.
- Lars ! Il hors de question qu'il dorme à l'hôtel ! S'exclame ma mère
- Et tu veux qu'il dorme où ? Dans la vieille grange ?
- Dans la chambre de Jen' il y a pas de place !
- Dans ma chambre ? Je m'étonne sans vraiment en avoir l'expression
- Écoutes Jen tu as une grande chambre !
- Non s'il vous plaît je ne veux pas, reprend Costia
- Tu n'as pas à discuter ! Et Jen' non plus ! Je refuse de te laisser dormir dehors.
- Il sera à l'hôtel, répond mon père, pas dehors.
- Ne joue pas sur les mots Lars ! Sinon c'est toi qui va dormir dehors et VRAIMENT dehors.
Parfois ma mère pouvait se montrer autoritaire avec mon père ce qui avait tendance avant de me faire ni chaud ni frois mais
maintenant que je la regarde j'ai presque envie de rire. D'ailleurs je pense que ce petit côtés maternelle autoritaire ne déplait pas à mon père, je crois même apercevoir le début d'un sourire
sur ses lèvres crispées. Il ne dit rien mais je sais que son coeur se gonfle à chaque fois qu'il se rend compte qu'il a épousé une femme merveilleuse, la seule capable de le faire se sentir
protéger. Voir mon père heureux, plus sensible qu'il n'y paraît, me donne du baume au coeur.
Finalement c'est toujours ma mère qui gagne avec lui.
- Bonne nuit les garçons !
Elle ressort de ma chambre un grand sourire sur les lèvres, Costia a encore son sac sur les épaules comme si on
l'avait jeté là et qu'il n'avait pas son mot à dire. Je m'assois sur lit épuisé par la journée, je ne suis pas encore tout à fait guéri. Il suffit que je me lève pour me sentir faible, monter les
marches était un calvaire. Le pire c'est quand ma mère est venue me chercher pour persuader Key d'aller dormir dans sa chambre, il voulait lui aussi dormir dans ma chambre mais mère refusait
catégoriquement. Ça ne m'aurait pas déranger, souvent il venait se faufilait dans mon lit pour dormir avec moi quand il faisait des mauvais rêves ou simplement quand il se sentait seul. Des fois
même c'était pour moi qu'il venait quand il voyait que c'était moi qui me sentait seul...Les enfants comprennent plus de choses que ce que l'on croit.
- Je suis désolé, murmure Costia
Il me sort de mes réflexions et je reprends conscience de la réalité. Costia est dans ma chambre.
- C'est moi qui suis désolé. Elle t'a presque forcé à venir, dis je alors en sortant de mon placard des draps et une couverture.
- Ça m'a fait plaisir quelque part, il me dit en me regardant faire
Je lui donne les draps et retourne vers mon lit. Je retire mes habits sans pudeur et m'habille de mon pyjama.
Je me met sous mes couettes et me retourne contre le mur pour m'assoupir. Je l'entends faire son lit par terre et poser ses affaires, quelques minutes après il éteint la lumière pour se coucher à
son tour.
- Ta mère est souvent comme ça ? Il me demande
- Je ne sais pas. Ne nous sommes pas très proche. Dis je une boule dans le ventre
- On ne dirait pas...
Je finis par me retourner pour le regarder.
- Tu tiens vraiment à discuter ? Je demande alors franchement
- Je ne voulais pas te vexer désolé.
Le sujet encore trop frais me fait réagir au quart de tour et comme toujours la minute qui suis je regrette immédiatement d'avoir agit comme avec Gwen quand je l'ai repoussé la première fois.
- Non c'est pas grave...je...c'est moi qui m'excuse je ne voulais pas être agressif, dis je alors en me recouchant
Le silence pesant dure quelques secondes.
- Mais tu sembles très proche de Key, il me dit
- Oui. Il compte énormément à mes yeux...
- Alors pourquoi être parti sans lui ?
Mon coeur fait un bon. Mes yeux écarquillés sa question m'avait totalement prise au dépourvu ! Comment savait
il ? Je...Je me sens ... bizarre. Je n'aime pas parler de moi, ce n'est pas quelque chose que je fais couramment ! Personne jusqu'à présent n'avait été aussi directe ne sachant pas vraiment ce
que je vivais mais lui semble si confiant ! Si sûre.
- Désolé je suis indiscret. Tout le monde parlait de toi en ville.
La discrétion des petites villes.
- J'avais besoin de partir seul...Je crois que si je ne l'avais pas fait je ne me serai jamais rendu compte de la chance que j'avais. Je suis parti pour comprendre d'où je viens. Enfin ce n'était
pas le but mais c'est la conséquence...
- Qu'est-ce qui t'as fait revenir ?
- Je viens de te le dire. Une prise de conscience.
- Je vois...Tu as eu une sorte de révélation ?
- Non...C'est plus compliqué...
Costia se redresse brusquement, il me fait presque sursauté, il s'assoit et pose sa tête sur mon lit entre ses bras et me fixe
d'un sourire amicale. Les ténèbres de la chambre plonge son visage dans l'obscurité mais ses yeux brillent sous le peu de lumière qui pénétrait dans la chambre.
- Il est parfois plus facile de se confier à un inconnu.
Je n'arrive pas à quitter ses yeux. Il est trop indiscret, presque envahissant, des choses que je déteste d'habitude mais étrangement cette
fois...Ça ne me déplaît pas. Au contraire j'ai comme l'impression qu'on me regarde, qu'on fait attention à moi. Un simple inconnu fait attention à mon existence. A ce que je ressens. Des choses
que j'aurai aimé ressentir de mes parents quand j'étais enfant. Des choses que j'ai ressentit avec Gwen jusqu'à ce qu'il me brise le coeur. Des choses que je ressentais quand j'étais avec Key.
Des choses que Costia me fait ressentir à ce moment précis...
- J'ai rencontré quelqu'un qui m'a brisé...Un homme...Un inconnu...Je...Je crois que je l'aimais...Je crois que je
l'aime encore. Pourtant je ne le connais pas. Je ne savais rien de lui, je savais juste qu'il était là, qu'il me regardait avec tendresse, qu'il serrait ma main comme si sa vie en dépendait...Sa
femme nous a surpris dans le même lit...Je ne savais vraiment rien de lui tu vois...J'avais détruit une famille. Je me suis rendu compte quand partant comme je l'avais fait la seule famille que
j'avais brisé c'était la mienne...J'étais parti comme un lâche pensant que je n'avais pas ma place mais je la voulais cette place. Il me fallait cette place ...
Je voulais que mes parents souffrent de ma présence, je voulais être accueillit en héros. Je voulais qu'on me
serre dans leurs bras à m'en étouffer. J'avais besoin de ressentir que j'étais vivant et qu'on avait besoin de moi.
- Je crois que tu l'as cette place.
- Ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi ne l'ai je eut que maintenant ? Je ne sais toujours pas ce que je fais de mal pour mériter leur ignorence pendant dix huit ans...
- Peut être qu'ils ne t'ignoraient pas...Peut être que c'est toi qui les ignorais. Tu te mettais peut être toi même à l'écart ayant l'impression que tu ne faisais pas parti de cette famille, tu
as créé un faussé en pensant que c'était normale et petit à petit ce faussé se creusait...De plus en plus vous vous êtes éloigné et quand tu as eu besoin de leur amour tu te rendais compte que se
faussé était si immense qu'ils ne te voyaient déjà plus.
Je restais silencieux, incapable de répondre.
- Tu sais quand j'étais enfant, il reprend, moi aussi je me suis mis à l'écart...Mes parents s'aimaient tellement que je ne voulais pas détruire cette harmonie. A mes yeux je n'étais pas
nécessaire et plus le temps passait et plus j'avais se sentiment que je ne leur étais pas indispensable...Ma mère n'a jamais été une mère douce et attentionnée comme la tienne, mon père était
plutôt dur et stricte. Je n'avais vraiment pas de chance. Seulement je ne me suis pas rendu compte que le seul qui se me mettait à l'écart c'était moi. J'ai découvert au fond que mon père n'était
pas si stricte mais qu'au contraire était très compréhensif, il a rit quand je lui ai annoncé gravement que j'étais gay ! Un véritable fou rire, je t'avoue que je me suis senti ridicule. Il se
moquait de moi parce que je prenais ça trop au sérieux...En fait il était au courant de mes penchant depuis longtemps. Il m'a dit " tu sais les parents savent, ce que tu fais en cachette et même
ce que tu ne dis pas ! Ce que tu ressens aussi... "
Il gratifie son long monologue par un sourire encourageant. Peut être qu'il a raison... Peut être que je suis
le seul coupable de mon solitude, ce n'est pas être pas aussi bon de savoir la vérité. En quoi ça va changer les choses ? Aujourd'hui ça ne compte plus, je ne suis plus seul maintenant...Non je
ne suis plus seul.
- Et celui qui t'as brisé toi, comment il s'appelait ? Je demande à Costia
Son sourire se dissipe, il devient plus mélancolique et son beau regard bleu se perd dans les méandres de ses souvenirs et de ses
sentiments qu'il tente tant bien que mal de cacher.
- Je suis le seul coupable de ma chute.
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Je vous vois venir bande de perversse !!! Vous croyez toutes que Costia et Jensen vont faire l'amour !!! LOL ou même pire ! Vont
tomber amoureux l'un de l'autre !
...
Je suis pas aussi prévisible malheureusement ! Je décide que Costia devient MOINE ! lol
non ca seraitcruel XD autant le tuer dans ces cas là ! Lol
oui j'ai un humour noire..
^^
Bon je suis fatigué, je me lève dans six heures et demi ! Je sens que je vais en chier d'ailleurs en plus aujourd'hui c'était une journée de merde et demain ca sera pire ! Bref.
Pour résumer la suite des évévenements je suis désolé de pas vous avoir mis JUSD mais il me manque un chapitre et j'ai attendu la connection de Lilly mais niet ! Donc vous attenderez demain
^^
Ensuite, je prépare un SUPER One Shot en plusieurs parties !
J'ai même hésité à en faire une histoire lol on va dire que c'est une petite nouvelle ^^ je vous dirai pas le thème vous avez qu' à deviner tiens !
ps : Pour le plébicite, a été retenu la réponse par commentaire directement dans la zone réservé par Overblog =)
Voilà
Gros bisous je vous aime
Je ne repris mes esprits que lorsque sa langue chaude s’enroula autour de la mienne. Je voulus le repousser mais il me tenait plus fermement que je ne l’aurai cru. Son haleine empestait l’alcool,
ses yeux, bien que fermés, laissaient couler quelques larmes, son corps était parcouru de tremblements. Je pouvais le repousser plus violemment, à l’intérieur de moi, ma foutue conscience se
réveillait pour que je l’envoie balader ; elle ne servait vraiment à rien, celle-là, elle était la première à se terrer dans son trou au moindre ennui qui se profilait à l’horizon comme avec
mon père. Nolan, lui, avait été là.
Je ne pouvais tout simplement pas m’enfuir en courant vu dans quel état il était. En fait, je l’ai suivi quand il a
quitté Christelle, si je n’ai pas pu entendre leur conversation, je me suis quand même douté de ses raisons, je n’étais pas né de la dernière pluie non plus. Cela dit, c’est quand je l’ai vu
ressortir avec trois bouteilles d’alcool que je me suis inquiété surtout qu’il n’y avait personne à la maison pour le surveiller. Sauf que voilà, j’ai raté le bus, j’ai dû attendre le prochain et
entre-temps, il était rentré, s’était enfilé une bouteille et à le voir, il ne tenait pas plus l’alcool que moi.
Son inertie m’alerta et en le repoussant, je vis qu’il s’était endormi. J’ai essayé de le soulever, il était trop lourd, pourtant, j’avais l’habitude avec les enfants. Je l’ai traîné par terre jusqu’à son lit. Le lendemain, en plus d’avoir une gueule de bois, il risquait d’avoir mal un peu partout. Je le déshabillais, en tout bien tout honneur, et dégotai un jogging pour ne pas qu’il chope la crève et rabattais sa couette jusqu’à son cou.
Et voilà, même quand je n’étais pas à l’orphelinat, il fallait que je m’occupe de quelqu’un, les gens ne savent-ils
pas se garder tout seuls ? En plus, il était grand, même plus âgé que moi.
Mais je ne pus m’empêcher de laisser couler mon regard sur son visage endormi. C’était la première fois que quelqu’un me faisait savoir que j’étais important pour lui malheureusement, je savais aussi que c’était purement physique. Et puis, de toute façon, je n’étais pas homosexuel. Donc Demain, je lui ferai comprendre que je n’étais pas intéressé par lui, ça l’énervera et il ne voudra plus me voir. Ça s’arrêterait là.
Mais là, je pouvais bien profiter un peu de ces derniers avec lui, il m’avait aidé et ça, je ne l’oublierai jamais.
Il marmonna des mots inintelligibles dans son sommeil, je sortis ma fiche de TD pour commencer à travailler même si j’avais sommeil.
Ce ne fut que lorsque je me réveillais, le lendemain matin, légèrement désorienté et la tête dans le cul doublée
d’un torticolis, que je réalisai que je m’étais endormi. J’allais dans la cuisine, en me frottant les yeux, pour essayer de les maintenir ouverts ; il n’y avait personne mais un couvert pour
deux avait été dressé avec un mot : je reviens, attends-moi. Je pris une douche en attendant son retour, je déambulais dans l’appartement comme si j’étais chez alors que partout un détail me
rappelait mon frère, c’était assez étrange.
En sortant de la douche, je reniflais une agréable odeur de croissant chaud et esquissai un sourire.
- Ça va ? Demandai-je.
- Ne parle pas, chuchote, se plaignit-il. Désolé pour hier, reprit-il, je me souviens plus de grand-chose, j’ai un peu honte que tu m’aies vu dans cet état.
- Bah, en fait, tu n’es pas très différent des gamins dont je m’occupe.
- Merci pour le compliment, grogna-t-il.
Avait-il oublié le baiser ou disait-il ça pour éviter la confrontation ? Bon, les explications pouvaient bien
attendre un peu, je devais reconnaître que je me sentais bien avec lui.
- Merci en tout cas.
- De rien, je n’allais pas te laisser comme ça, je n’avais pas envie de me faire sermonner par Ely.
- Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, dit-il innocemment.
- Je me demande bien.
Il alluma la télé pour zapper sur MangaTV.
- Tu regardes les dessins animés, à ton âge ? Le taquinais-je.
- Ça te pose un problème ? Tu regardes quoi, toi ?
- Je regarde pas la télé, le poste est toujours occupé par les Disney que je connais par cœur à force.
- C’est comment la vie là-bas ? Demanda-t-il, curieux.
- Comment ça ?
- Qu’est-ce que vous faîtes avec les enfants ? Y en a beaucoup ?
Ses questions avaient-elles un rapport avec ce que lui avait dit Christelle ou était-ce juste de la curiosité ?
De toute façon, je n’étais pas censé savoir qu’il avait parlé avec elle sans me dénoncer.
- On est une trentaine en comptant les sept adultes. La journée, ils ont cours, la fin d’après-midi est consacrée
aux devoirs et le soir à la détente.
- Tu travailles quand dans tout ça ?
- Quand je peux. Cette année, ça va, on a moins de cours, j’ai mon mardi après-midi et mon jeudi, après je travaille beaucoup la nuit. J’ai l’habitude.
- T’es insomniaque ?
- Quand t’as une vingtaine de gamins à surveiller, tu dors pas beaucoup.
- Ça fait combien de temps que t’es là-bas ?
- Ça va faire treize ans, je suis arrivé là-bas à l’âge de dix ans.
- Que s’est-il passé pour que tu te retrouves là-bas alors que t’as un père et un frère ?
- Au cas où t’aurais pas remarqué, c’est pas la joie tous les jours avec mon père, répliquai-je agressif. Il n’allait pas s’y mettre lui aussi !
- D’accord mais de là à te retrouver à la rue à l’âge de dix ans…
- Et toi, avec tes parents, ça baigne ? Tranchai-je. J’étais dégueulasse à lui rétorquer ça mais je détestais parler de mon passé et il insistait.
- Mes parents sont morts assassinés, souffla-t-il.
- Quoi ?! M’exclamai-je sous le coup de la surprise. Tu…
- C’est tout ce que je sais. Et oui, j’espère que là-haut, tout baigne pour eux.
- Désolé, je me suis énervé pour rien. Je… j’hésitais puis je me lançais, lui laissais savoir le minimum syndical. Mon père me reproche la mort de ma mère, il ne peut pas me voir en face.
- Pourquoi est-ce qu’il te reproche ça ? C’est immonde ! S’indigna-t-il.
- J’en sais rien, je crois que ça l’a beaucoup marqué. Sûrement parce qu’à l’époque, je vivais avec elle et que je n’ai pas empêché sa mort.
- T’avais dix ans !
- Je sais. Mais c’est comme ça. Il m’a abandonné et je me suis retrouvé à la rue. Voilà, tu sais tout…
Ou presque. Mais je ne pouvais pas tout lui dire non plus, nous n’étions pas les meilleurs amis du monde et je ne
savais même pas s’il se rendait compte de ce que ça signifiait pour moi de lui révéler tout ça. D’ailleurs, peut-être que lui non plus ne me disait pas tout.
- Et ton frère ? Il n’a rien fait ? Parce que vous avez quoi, dix ans d’écart ? Si t’en avais dix, il
en avait vingt, il aurait largement pu s’occuper de toi.
- Je sais pas, la mort de ma mère a dû le secouer, même s’il ne vivait plus avec elle. Mes parents avaient divorcé, précisai-je.
- Ouais mais c’est nul de se lamenter sur la mort d’un proche à en oublier les vivants. Si Ely n’avait pas été là, je ne sais pas ce que je serai devenu.
- Bah, faut croire qu’elle est meilleure que mon frère. Peut-être que c’est pour ça qu’il l’a épousée.
- C’est sûr, y a pas meilleur qu’elle pour réconforter les gens, dit-il admiratif.
- Enfin, maintenant, les choses se sont améliorées, dis-je.
- Avec ton frère ?
- Nan, pour moi. Je suis plus à la rue, j’ai des responsabilités et un avenir. Tu sais, fis-je sur le ton de la confidence, c’était pas facile, je n’ai vécu que quelques mois à la rue mais c’était l’horreur. Je ne comprends pas comment font les SDF pour survivre. Les gens qui font comme s’ils te voyaient pas, ceux qui profitent de ta détresse, tu vois de tout.
- Je vois ce que tu veux dire. J’ai failli mal tourner moi aussi, j’étais complètement paumé, je faisais confiance à personne. Enfin, maintenant que je suis à Paris, même depuis peu, je relativise.
- Tu devrais répondre, conseillai-je à la troisième fois que son portable sonnait. Il l’avait ignoré les deux premières, sûrement pour ne pas couper la conversation et retrouver mon silence.
- Excuse-moi. Ouais ? lâcha-t-il d’un ton peu aimable, faisant clairement savoir qu’on le dérangeait. Non, c’est bon… Surtout pas !!! Tu restes où tu es et tu m’oublies ! … C’est ça, au revoir ! Sayonara ! Adios ! Goodbye ! Vade retro Satanas !
Il soupira.
- C’était Link. Il est vraiment cinglé, il voulait faire venir un commando : comme je lui ai pas laissé de message, il croyait que c’était un appel au secours.
- Pas la peine, une armée de commando ne vaudrait pas mes petits soins, rigolai-je.
- C’est sûr, fit-il plus sérieusement.
Gros blanc.
- Nolan, écoutes, je…
- Je sais, ne dis rien. Et je sais que je t’ai embrassé hier, j’avoue que j’ai trouvé ça très agréable mais je sais aussi que tu n’es pas homo, ça n’empêche qu’on peut rester amis.
- Vraiment ? Ça…
- Je sais me tenir, je suis pas en manque au point de te sauter dessus ! Heu… Scuse.
- Mais t’es mon chargé de TD et en plus de ça, t’es mon beau-frère !
- Tu crois pas que tu devrais revoir l’ordre des priorités ? Rit-il. Le plus compromettant, c’est que je sois ton chargé de TD, non ?
- Bah, non, ça, c’est entendu que tu vas me donner les sujets des examens !
- C’est ça, dans tes rêves.
- Chacun les siens, fis-je en plaisantant.
Sans trop comprendre pourquoi, je m’approchai de Nolan pour le serrer dans mes bras. Peut-être pour lui dire au
revoir ou autre chose. Après tout, a-t-on vraiment besoin d’une excuse pour être avec les personnes qu’on apprécie ? Je sentais que je me laissais entraîner dans son sillage, c’était
dangereux, il était trop proche de ma famille, mais je ne voulais plus perdre quelqu’un que j’aimais, tout ça parce que j’avais peur de m’attacher à lui.
Nous avions besoin l’un de l’autre, c’était plus que physique. Nous étions pareils : les épreuves que nous avions traversées nous rendaient inaccessibles mais comme nous avions vécu la même chose, nous nous comprenions un petit peu. Un petit peu parce que tout le monde est différent.
- Je vais devoir y aller, je dois être là pour le déjeuner, mais si tu veux, je suis libre le vendredi
soir.
Je ne devais peut-être pas, peut-être que le fait d’être aussi proches sans pour autant pouvoir me considérer comme son petit ami devait le faire souffrir, mais il m’a bien dit qu’on pouvait rester amis, non ? Je sais, je suis naïf…
- Je peux venir ?
- Hein ?
- Pour le déjeuner, pour la journée, je peux vous aider ?
- Heu, je sais pas… Les enfants n’ont pas l’habitude de voir des gens, ça leur fait peur, enfin, je dis pas qu’on les enferme mais ils sont tous plus ou moins traumatisés.
- Je me ferais tout petit, pis, je suis inoffensif, je passe mon temps à regarder des dessins animés. Et j’apporterai ma nourriture !
- Nan, c’est bon, Mireille prépare toujours la nourriture pour cinquante ! Je vais appeler Christelle pour lui demander.
Quand la réponse fut positive, je vous jure qu’il me sauta au cou. Or, il ne s’agissait pas d’un déjeuner en
tête-à-tête, loin de là ! Et à mon avis, il allait souffrir. Les enfants allaient le faire tourner en bourrique !
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Un pas en avant, un pas en arrière... UN DOS TRES !
XD
ok j'arrête j'avais la musique de ricky martin LOL
Bon voilà on est toutes déçu !!! LOL mais bon quelque part on peut quand même être contente ! PARCE QUE PERSONNE N'A PLEURE !!
lol
je suis sûre que vous attendiez à toute à voir Nolan pleurer parce que Zach l'aurait repoussé lol
on est pas si méchante...
Les larmes viendront plus tard... NIARK
BISOUSS à toute prochaine maj sur Brises moi les doigts ^^
ps : je suis désolé de mettre WSH en suspens ^^"
J’ai attendu son appel toute la semaine, j’ai espéré chaque matin entendre la sonnerie et sentir à nouveau l’odeur des croissants. J’ai attendu toute la semaine un signe de vie et je me
maudissais d’espérer encore et encore des nouvelles. Finalement plus le temps passait et plus la déception devenait rancune, un véritable gamin. J’ai finalement eut un appel mais ce n’était pas
Zach, c’était Christelle, la directrice de l’orphelinat. J’ai encore honte de ma précipitation lorsque j’ai entendu le téléphone, je l’ai même fait tombé.
Après le cours Zach est venu me parler, j’ai tenté tant bien que mal de ne pas faire attention à lui en TD,
d’essayer le plus possible d’être impassible, indifférent. Je crois qu’il l’a ressentit car il m’a rejoint dans le parking. A l’entente de mon nom mon cœur à fait bon, sa voix m’avait donné des
frissons cependant ma rancune accumuler dans la semaine me remontait dans la poitrine. Blessant, impersonnel, je l’ai repoussé. Pas un au revoir, pas un signe de gentillesse. J’étais horriblement
déçu ! Plus déçu que ce que je voudrait, il se fichait éperdument de moi, alors que moi…je ne pensais qu’à lui. Un enfant…Je suis un enfant qui bave devant une chose qu’il ne pourra jamais
avoir.
- Bonjour, je vous remercie d’être venue, me dit Christelle souriante
Elle m’avait donné rendez vous ici pour parler de Zach, elle m’a presque supplié de venir car c’était important. Je
n’ai pas pu résister rien qu’à l’entente du nom de Zach. Nous nous serrons la main, je suis curieux de savoir pourquoi est-ce qu’elle était si pressée de me voir.
- Allons boire un café, elle me dit en me montrant une petite terrasse
Je la suis jusqu’à dit café, je commande un cappuccino et elle une infusion. Je ne peux pas m’empêcher de remarquer
qu’elle a l’air souciant, ses yeux sombres sont cernés, la peau pâle elle n’a pas l’air dans son assiette. Elle me fait presque sursauter en entamant la discussion.
- Vous voyez cela doit faire presque dix neuf que j’ai ouvert cet orphelinat, moi-même étant
orphéline je comprend parfaitement tous ses enfants, je sais qu’ils se sentent abandonner, seul au monde. Ils se demandent pourquoi ils n’ont pas de parents ? Ils leur arrivent même de les
imaginer durant la nuit. La plus part sont si perdus qu’ils tournent mal…C’est pour les aider que j’ai ouvert cet orphelinat, c’est pour leur donner un semblant de famille que j’ai recueillis ces
enfants. Dit elle mélancolique
- Où voulez vous en venir Madame ? Je demande
- Zach n’est pas sans famille, il a un frère avec qui il a essayé de se lié à nouveau, je ne parle pas de son père seulement de son frère ! Je sais qu’il s’est marié. Je crois que ça serai une bonne chose qu’il retrouve une famille, tant d’enfant aimerait avoir sa chance mais lui ne l’accepte pas. Il veut rester seul.
- Et que voulez vous que j’y fasse ? Je ne fais pas de miracle, je ne force pas les gens, ses problèmes ne me regardent pas. Dis je un léger pincement au cœur
- Vous êtes mature. Vous êtes son chargé de TD, vous pouvez parler avec son frère ! Lui faire entendre raison pour récupérer son fils ! Car vous savez monsieur nous n’avons qu’une famille…
- Ca ne me regardes pas.
Elle me jette un regard désespéré mais je reste de glace. De tout manière je vois pas comment je pourrait l’aider et
je me vois absolument pas demander à Colgate si il peut récupérer son frère.
- Ecoutez…Ce n’est pas tout…Je crois que Zach ne se plait plus à l’orphelinat, il mange de moins
en moins, la rencontre avec son père l’a beaucoup marqué et l’atmosphère est assez pesante. Je pense qu’il a besoin de prendre des distances avec les enfants, ces responsabilités pèsent trop sur
ses frêles épaules. Prenez le au moins avec vous pendant quelque temps.
- Vous vous écoutez parfois ? Je ne peux pas le forcer à quitter son trou, il est le seul qui peut prendre son envol ! Je ne suis pas son père ni son frère ! Je ne suis qu’un inconnu…
Cette phrase est amère. Elle me brûle la langue, je me retiens de grimacer.
- Je ne peux pas vous aider, je finis par dire en finissant mon cappuccino
- Vous pouvez en toucher un mot à Zach ? Sans le brusquer…C’est un garçon fragile.
- Je lui en parlerai quand j’aurai l’occasion.
Je me lève sans aucune formalité, je paie les deux consommation en refusant poliment l’argent de Christelle, je lui
serre la main pour lui dire au revoir. J’ai mal à l’épaule à cause de mon sac, je suis resté à peine quinze minutes dans le centre commerciale mais je me sens déjà fatiguer. Je veux rentrer…J’ai
besoin de faire le vide. J’ai besoin d’être seul. Totalement évasif, je me laisse aller à l’escalator, je déteste ces machines j’ai toujours peur de tomber à la fin. Je me dirige vers le métro
d’un pas lourd, la ciel me pèse sur les épaules j’ai l’impression d’être écrasé. Je sors mon téléphone et compose un numéro, j’attend qu’on décroche.
« Salut vous êtes bien sur le répondeur de Link vous connaissez la suite biiiip »
Quand on en a besoin ils sont jamais là. Je soupire et fait demi tour, finalement je sais ce que je vais faire de mon vendredi soir. J’entre à nouveau dans le centre commercial, j’achète trois bouteilles de vodka et un dvd. Ce soir soirée solitude noyer dans l’alcool. J’arrive très vite à l’appartement je jette ma veste dans un coin, mon écharpe sur le chauffage et je sors un verre.
Je sais que je devrais pas boire, je tiens même pas l’alcool alors deux verres suffiront à me mettre dans la Lune,
je veux oublier, je veux oublier ce gamin qui occupe mes pensées. J’ai envie de laisser mon esprit se reposer, naviguer au grès du vent. Je veux noyer ce passé dans le liquide translucide, cette
fluidité tentatrice. Cul sec.
C’est une nuit floue qui m’attend. Je crois que je n’ai pas bu depuis le nouvel an, j’avais finit dans le lit d’un garçon magnifique, des yeux noisettes espiègles, une bouche fine et légèrement rosé et une belle chevelure blonde. Il me tournait autour depuis quelques semaines mais j’étais froid à ses avances par timidité, finalement l’alcool m’avait totalement décoincé. Ca a duré quelques mois, quelques mois de mensonge, je n’étais pas fait pour la vie en couple et je l’avais blessé au plus profond de lui-même. Pourtant c’est lui qui m’a trompé mais je n’étais même pas en colère contre lui, il ne m’était pas nécessaire. Je ne l’aimais pas. Je ne lui en veux pas d’être aller voir ailleurs puisque je n’étais pas vraiment présent, je ressortais toujours le prétexte de la thèse pour me débarrasser de lui. Inconsciemment j’étais entrain de créer notre rupture, je l’avais poussé dans les bras d’un autre. « Tu es froid Nolan, encore plus froid que tes yeux » Yan avait raison. C’est vrai…Je suis un vrai iceberg humain mais lorsqu’on perce cette carapace je suis plus vulnérable qu’un insecte.
Je suis étalé sur le canapé, le verre à la bouche, l’alcool m’anesthésie totalement je me sens partie dans les
méandres de mes souvenirs, j’avais oublié la face caché de cette saloperie de vodka, on croit oublier quelque chose mais c’est tout le reste qui revient au galop. Je me sens pathétique, réduit à
boire comme un mal aimé au milieu du salon de sa sœur qui goûte au joie du mariage. J’aurai dut être hétéro ça m’aurai évité des problèmes, ou alors je me fais moine. Ca y est je divague,
l’alcool commence à faire ses effets. Après une heure de breuvage je ne vois même plus mon verre, je décide de le poser sur le tapis car je ne pense pas pouvoir atteindre la table. Mon corps
plonge dans le sommeil, j’ai mal à la tête mais mes paupières s’alourdissent. Brusquement on sonne à la porte, j’ouvre les yeux je crois rêver, je ferme alors à nouveau les yeux mais l’étranger
se fait insistant. Je te jure Link tu vas me le payer si c’est toi…
Je tente de me relever, la salle tourne, je me crois dans un grand huit. Difficilement mais surement je me redresse
sur mes jambes, comme un papi les mains tendus vers le sol en cas de chute inattendue. J’avance jusqu’à la porte, bien évidement je me cogne contre celle-ci « merde ». Je tente d’ouvrir
la porte mais je n’arrive pas à attraper la poignet, mon dieu que c’est ridicule. Je sens que je m’écroule, je ne tiens plus debout et tout ce que je trouve à faire c’est me bidonner. Ca fait mal
au fesse mais ça me fait rire. J’entends la poignet tourne, finalement ce n’était pas Link. Je crois que j’aurai même préféré Colgate.
Zach reste perplexe, je plante mon regard humide dans le sien, je tombe comme une merde. Il se précipite sur moi et
me redresse. Il finit par me secouer comme si j’étais entrain de plonger dans le coma, je crois que je vais vomir si il continue. Je le repousse alors gentiment. En fait j’avais pas de force pour
le pousser correctement. Je réussis à me redresser sur mes pattes, il continue de me fixer avec un regard étonné.
- Qu’est-ce que tu veux ? Je lui demande alors vacillant
- Link a essayé de vous appelez plusieurs fois vous n’avez pas répondu, il m’a donc demandé de passer voir ce qui n’allait pas. Dit il encore un peu essoufflé
Aurait il couru ? Pour moi ? Je décide de m’asseoir sur le canapé mais c’est pire, la tête qui fait des loopings.
- Maintenant que t’as vu que tout allait bien tu peux repartir, je dis le cœur serré
Il n’aurait jamais dut venir. Il n’avait qu’à rester chez lui, je n’ai pas besoin qu’on me paterne ! Je sais faire
attention à moi, j’ai jamais eut besoin de personne. Que ca soit Link ou lui, vous ne venez que quand ça vous arranger, quand c’est moi qui espère vous voir vous n’êtes jamais là…Alors je n’ai
pas besoin de vous. J’ai besoin de personne…
Surement pas de lui, surtout pas de lui.
Je sens ma poitrine ce serrer, Zach est resté silencieux, mon regard se vide je plonge dans des sentiments sombres,
j’ai mal à la gorge. Foutu alcool…t’étais censé me faire du bien et voilà que tu me déchires le peu de maîtrise que j’avais. J’en ai marre, j’en ai assez d’être là…
- Deux bouteilles ? Vous ne croyez pas que vous abusez un peu ? Il me demande sans
s’approcher
- Je suis majeur et vacciné, j’avais soif. Dis je en fermant les yeux
Ma gorge se serre. Si j’avais été une fille m’aurai tu regardé ? Si j’avais été plus beau ? Plus agréable, si je
n’étais pas si rancunier est-ce que tu serai venu me voir ? Serai tu venu même si Link ne te l’avait pas demander ? Je crois que non…Je suis sûre que non. Je dois arrêter d’espérer, de me faire
des illusions. Zach ne ressent rien, pas même un regard, pas même de l’inquiétude. Juste une reconnaissance pour l’avoir aidé. Juste un remerciement et au revoir.
- S’il te plait va t’en…, je le supplie presque
Ma voix tremblait, mon corps entier tremblait, mes yeux me brûlaient. Quel crétin, je suis un véritable crétin ! Je
suis ridicule, totalement bourré et à deux doigts de fondre en larme devant lui. Ma fierté part en fumé, ridicule, ridiculement seul. Zach ne semble pas décider à partir, pourquoi reste-t-il
immobile ? Je le fusil du regard, les yeux pleins de larmes.
- Va t’en je t’ai dis ! Va t’en…J’ai pas besoin de toi. J’ai pas besoin de Link j’ai besoin
de personne ! Casses toi !
Il s’approche alors lentement, je sens ma rage faire déborder mes yeux, j’explose en larme et m’écarte violement de
lui alors qu’il me tendait une main affectueuse. Je ne veux pas de sa pitié ! Je ne veux pas de sa compassion ! Je veux simplement qu’il me laisse seul et qu’il oublie cet instant
horrible.
- J’ai menti…, il murmure, Link ne m’a pas appelé …C’est moi qui est essayé de vous appeler. J’ai
appelé trois fois, pas de réponses alors je suis venu, j’étais inquiet.
Je reste perplexe, mes larmes cessent immédiatement, il détourne le regard de gène.
- Tu étais inquiet ? Je répète
- Puisque je vous…je te le dis, dit il en s’approchant
Zach sort un mouchoir de sa poche et essuie mes larmes avec délicatesse. J’ai le cœur qui va exploser.
- J’ai toujours des mouchoirs sur moi, en ce moment les enfants pleurent souvent la période de Noël approche et c’est dur pour eux. Voilà ! Dit il avec un léger sourire
Sans vraiment me contrôler, je pose mes mains autour de son visage, je l’attire contre moi et l’embrasse aussi
tendrement que possible. Mon cœur explose je sens ses mains sur les miennes. Un baiser au gout salé m’envoie dans au milieu des étoiles.
Je me détestais à être aussi faible, surtout devant lui. Je ne comprenais même pas pourquoi je pleurai, je ne comprenais pas pourquoi je pleurai sur son épaule, pourquoi j’étais allé de moi-même
chercher son réconfort.
J’étais complètement perdu : les retrouvailles avec mon frère, son enthousiasme artificiel qui me faisait peur,
l’affrontement physique avec mon père et la lâcheté de Tom. Ça créait des tensions à l’orphelinat parce que je me prenais la tête avec Christelle et que ça se répercutait ensuite sur
l’atmosphère.
Hier soir, je n’avais même pas prévenu que je ne rentrai pas, je les avais plantés sur le programme. Christelle
m’attendait de pied ferme et a commencé à m’engueuler en disant qu’en plus d’être capricieux, j’étais irresponsable. Sur ce, je lui ai rétorqué qu’avoir écouté ses conseils m’avait réservé un
tête-à-tête macabre avec le paternel sous les yeux de mon frère qui n’a pas réagi et que si Nolan n’avait pas été là, j’aurai passé un mauvais quart d’heure.
Voilà ce ça donnait que de bouleverser les règles : j’avais voulu entrer dans un monde qui m’était interdit et maintenant, le monde que j’avais eu tant de mal à créer s’effritait lentement.
Et finalement, celui que je retrouvais partout où que j’aille, c’était Nolan. Ce matin, en sentant que je n’allais
pas bien, ce n’était pas même Allan que je suis allé voir mais lui. Pourquoi ? Pourquoi aller voir un parfait inconnu pour me faire réconforter ? Peut-être parce qu’hier, il m’avait protégé,
parce qu’il était la seule personne qui ait osé lever le doigt pour moi.
Je n’étais pas ingrat, je ne dis pas que Christelle et Allan n’ont rien fait pour moi mais ils font ça pour
n’importe quel gamin. Après, c’est moi qui ai fait mes preuves en me construisant mon petit bonhomme de chemin alors que je n’avais aucun exemple à suivre. En plus, avec Allan, on ne s’adonnait
pas à ce genre de câlins, il les réservait à Renaud, nous parlions, il essayait sincèrement de me comprendre mais là, je n’avais pas envie de parler.
Je ne savais pas pourquoi Nolan m’avait protégé, enfin, je savais que je ne le laissais pas indifférent mais c’était purement physique. Et aussi sûrement parce que je lui tenais tête sans arrêt. Mais sinon, nous ne nous connaissions pas : déjà que les personnes qui me connaissaient ne m’aident pas, alors pourquoi une personne que je ne connaissais pas m’aiderait ? Pour moi, c’était incompréhensible.
Incompréhensible mais agréable.
- Ça va aller ? Me demanda Nolan.
Honteux, je me contentai de hocher la tête.
- Toi, t’as pas beaucoup dormi, me dit-il. Va t’allonger sur mon lit pendant que je me prépare.
- Non, c’est bon, je vais devoir y aller aussi. J’ai cours moi aussi (il ne s’agirait pas en plus de tout ça de louper mon année !). Sinon pour ce soir, ça ne va pas être possible, je les ai plantés hier en plus du mariage, et Christelle ne va pas apprécier.
C’était vrai mais il fallait aussi que je prenne mes distances avec lui, ou autrement dit que je prenne mes
distances avec tout ce qui se rapportait de près ou de loin à ma famille. Nolan était mon chargé de TD, point barre, je n’avais pas envie en plus que tout se dérègle à la fac ou avec mes
amis.
- Oh, fit-il sans masquer sa déception, je comprends. Bah, si t’as besoin de passer un de ces quatre, viens, on se
fera une soirée. En plus, les emmerdeurs sont partis, on sera tranquilles.
- Je verrai comment ça se passera. Merci pour hier soir et à vendredi.
- Bonne semaine, fit-il.
Je descendis les escaliers avec une pointe de culpabilité au cœur : je rejetai la seule personne qui m’avait aidé.
Mais si je n’avais pas bravé les interdits, je n’en serai pas là aujourd’hui.
Je somnolai le temps du trajet et rejoignis Allan qui, à son air intrigué, avait eu sa mère au téléphone. Vlà que
maintenant j’étais surveillé où que j’aille.
Les trois heures de cours passées, nous avalâmes notre panini à la cafèt avant de s’enfermer dans la bibliothèque,
bien au chaud. Je rentrai à l’orphelinat à 5h, coupé dans mon travail par l’alarme incendie. Je posai mon sac dans ma chambre, allai grignoter une tartine de Nutella avant de m’occuper des
devoirs des enfants.
La soirée se déroula normalement entre jeux de société, télé, discussions. Je prenais grand soin d’éviter
Christelle, j’étais capable de partir sur mes grands chevaux alors que je n’avais pas envie de me disputer avec elle. A l’extinction des feux, je tentai de travailler pour pousser un peu plus
loin ma réflexion sur le vol et l’arrêt que j’avais à commenter. Mais la fatigue me piquait les yeux et l’attrait de mon lit était trop important pour que j’arrive à l’ignorer. Seulement, au
moment où j’allais éteindre la lumière, on frappa à ma porte.
J’allais rouspéter, croyant que c’était Christelle mais c’était Franck, l’instit de bio, math et physiques.
- Il faut que tu m’accompagnes, c’est l’état d’urgence, là-haut. Inspection générale des chambres, la moindre trace
de poudre ou de sachet vide, expliqua-t-il tout en grimpant les escaliers, la bagarre a éclaté, quatre gosses sont salement touchés…
- La chambre de Jérémy ?
- Ouais, ils sont entre les bons soins de Christelle mais là, va falloir sérieusement réfléchir à ce problème.
Marianne et Céline se chargèrent du second étage, celui des filles, Franck et moi, du premier l’étage des garçons.
La maison comportait trois étages, le rez-de-chaussée ou l’étage commun avec le salon et la cuisine, le dortoir des garçons, le dortoir des filles où à chaque étage, les adultes du sexe
correspondant avaient leur chambre. Les chambres furent passées au peigne fin : outre les réserves classiques mais clandestines de confiseries, cinq sachets de drogue furent découverts, tous chez
les garçons. L’heure tardive ne nous permit pas de leur faire la leçon, nous les renvoyâmes se coucher en espérant leur avoir soustrait le moindre grain de poudre.
Nous nous réunîmes dans le salon. Nous tombions tous de sommeil mais l’heure était trop grave pour que nous dormions
sur nos deux oreilles.
- Comment font-ils ? S’inquiéta Christelle. Ils sont toujours sous notre surveillance, ils ne sortent que le
mercredi et le dimanche et c’est pour aller au parc floral. Le mercredi, nous sommes tous là et le dimanche, Allan et Renaud viennent gonfler notre nombre. On prend toutes les mesures de sécurité
possibles.
- Et pourtant, les sachets sont bien là, constata implacablement Franck.
- Les enfants sont des proies faciles, ajouta Marianna, ils ne se rendent pas compte des dangers, ils sont attirés par l’argent et la police ne se méfie pas d’eux. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas alerter la police, le cas est trop important, on risquerait de perdre les enfants et Dieu seul sait où ils se retrouveront.
- On est obligé de les alerter, comme tu l’as dit, ce n’est plus seulement Jérémy là, mais cinq gamins, et ça crée des tensions et des bagarres entre eux. On ne peut pas rester inactif. Aller chercher un gamin, je veux bien, mais là, imposer notre autorité ne fera que les frustrer d’avantage.
- J’irai les prévenir, trancha Christelle, en leur demandant de rester discret. En attendant, on brûle les sachets.
- Mieux vaut les remettre à la police, observa Marianne. Garde-les dans le coffre jusqu’à demain.
Ne pouvant rien faire d’autre pour le moment, nous vérifiâmes avant d’aller nous coucher que tout le monde était
couché. Si c’était le cas pour les filles, les garçons étaient encore de discuter avant de se taire brusquement quand ils nous entendirent. Franck me conseilla d’aller me coucher, disant qu’il me
préviendrait sur mon portable s’il y avait un problème.
Malgré mon épuisement, je ne dormis que d’une oreille, cette nuit-là. J’arrivais le lendemain, les poches sous les
yeux striés de rouge.
Je racontai la situation à Allan et Renaud qui étaient tout autant consternés que nous. Je rentrai à l’orphelinat à
la pause de midi pour apporter un peu mon soutien. Lorsque j’arrivai, Christelle me raconta que les policiers étaient déjà passés et qu’ils allaient tout mettre en œuvre pour arranger la
situation. Mais bien sûr !!
Pour aujourd’hui, les garçons étaient privés de sortie tandis que les filles étaient parties jouer au parc floral.
Ce n’est pas ça qui allait arranger l’ambiance, l’humeur était morose. Je retournai à la fac à 4h pour mon TD sans traîner à la fin de celui-ci. Nous devions inspecter toutes les chambres avant
le coucher des enfants et surtout des filles.
La situation s’arrangea jusqu’à la fin de la semaine mais le sommeil s’en ressentit. Les tensions créaient des
bagarres entre les jeunes et nous devions souvent intervenir la nuit. Pour l’occasion, j’avais déménagé dans la chambre de Franck afin d’éviter qu’il n’ait à gérer la situation tout
seul.
Ça me fit un choc de voir Nolan au TD de droit pénal spécial. Les événements à l’orphelinat avaient accaparé toute mon attention et je l’avais complètement oublié, d’ailleurs, soit je me faisais un film soit il avait décidé de m’ignorer, en tout cas, ça changeait considérablement des derniers jours. Je sais que j’avais dit que je devais couper les ponts avec lui mais son comportement me faisait mal au cœur.
Je laissai couler, ne souhaitant pas me prendre la tête en plus avec lui. Peut-être comprendra-t-il que certains bossaient et que je ne pouvais pas passer tout mon temps avec lui. D’accord, il m’avait aidé mais ça ne faisait pas de moi son esclave.
Mais une heure et demie, c’était long. Comme on dit, y a que les imbéciles qui changent pas d’avis, enfin, ce n’était pas forcément vrai parce que les filles changent d’avis comme de chemise et ce n’est pas pour autant une preuve d’intelligence.
A la fin du TD, je laissais mes trois amis prendre de l’avance et courus rejoindre Nolan qui avait déjà disparu. Je
le coinçai dans le parking :
- Nolan, attends !
- Dans un lieu public décent, je vous prierai de reprendre le titre officiel, monsieur Delavers.
La poudre me monta au nez. Vexé, je répondis agressif :
- Je croyais c’était vous qui aviez insisté pour le tutoiement ?
- Bon, céda-t-il, qu’est-ce que tu veux ?
- Je voulais m’excuser pour cette semaine, j’ai eu des soucis à l’orphelinat.
- Et ?
- Bah…
- Bon, tu m’excuseras mais je suis pressé, je n’ai pas de temps à perdre avec un gamin égoïste.
Et il partit d’un pas décidé direction le métro mais la direction opposée que celle pour rentrer. Donc, il allait au
centre commercial. Un rendez-vous ? Intéressant…
Je le suivis, enfin, je le laissai prendre de l’avance, vu que je me doutais qu’il allait au centre commercial. Pourquoi cette envie ? Aucune idée, toujours est-il qu’on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement, surtout que c’est lui qui a commencé à me coller.
Il y alla à pied, bah, se prendre le vent en pleine face lui remettra les idées en place, en attendant, je pris le métro pour le devancer tout en restant discret. Le vendredi soir, c’était ma soirée donc je n’étais pas obligé de rentrer, d’autant que la situation s’était calmée. Je repérai l’entrée par laquelle il allait arriver et me mélangeai à la foule. Je le vis, je le suivis, il emprunta les escalators jusqu’au troisième étage pour prendre une table au Paradis du Fruit. Beurk, je détestai ce restaurant. Je le suivis du regard en m’installant à la terrasse et me contraignis à commander un Joséphine Baker. Je devais faire attention à mes dépenses, en plus des croissants, pas de soirée ciné la semaine prochaine.
Il serra la main à son vis-à-vis que j’eus le temps d’apercevoir un micro-dixième de seconde. Honnêtement, j’ai tout
imaginé : mon père qui se serait mis dans la tête de le dissuader de me fréquenter, Allan qui aurait pu se montrer jaloux (oui, j’étais vraiment parti loin), ou un rendez-vous galant. Je sais pas
moi, des possibilités, y en a plein un vendredi soir !
En plus, ça voulait dire que la surveillance était amoindrie, bon, ok, j’étais mal placé pour dire ça mais ce n’était pas moi le patron.
Qu’est-ce que Christelle faisait là ? !
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Voilà !!!!! Un autre chapitre sous le point de vue de Zach, que fait donc Christelle avec Nolan ?? Vous le saurez demain !! Oui je sais j'ai dis qu'à partir de
maintenant je ferai des maj tous les mardi et vendredi ! Mais, vu que je suis en retard par rapport à Lilly j'en publierai un autre demain ^^
Ensuite je prendrai l'emploi du temps normale.
Enfin ! Nous avons finit JUSD, 41 (ou 42) chapitre avec en plus un épilogue ^^
Vous n'aurez aucun indice sur la fin !! NA !
Bisous a toute à bientôt sur Brises moi les doigts :p
Si tu n'avais pas perdu ton temps dans cette cafétéria avec lui tu n'aurai pas à le regretter maintenant. Il t'avait supplier d'y aller mais tu aurais
très bien pu le refuser, gentiment, comme tu as toujours refuser de sortir pour aller ailleurs que dans ta petite chambre. Si tu avais dis non comme quelqu'un de censé l'aurait fait à ta
place tu ne serai pas là, à attendre le tramway en pleure pour rentrer chez toi. Tu savais ce qui t'attendais alors pourquoi as tu accepté ?
Finalement tu te résous à sécher tes larmes d'enfant, c'est idiot de pleurer à ton âge. Cela dit personne ne te donnerai ton âge, on te prend souvent pour un collégien sans doute à cause de ta
petite taille et ton visage encore trop féminin pour être celui d'un adulte. Tu as pourtant déjà dépassé la majorité.
En traînant les pieds tu montes dans ce tram, pas de place pour s'asseoir alors tu t'adosses dans un coin honteux de pleurer
devant tout le monde mais tu n'y peux rien, une fois que c'est partie tu es une vrai fontaine. Un physique de gamin, un comportement de gamin ! Qu'est-ce que tu as pour toi ? Depuis ce
midi...Plus rien.
Comme tous les autres il a finit par te quitter, il te l'a annoncé en mangeant une salade de
carotte, chose que tu déteste plus que tout au monde. Cette horrible couleur orangé criarde et indiscrète, la forme pointue et dangereuse, il l'avalait avec plaisir et d'un air impassible et
naturel il t'as dit " J'arrête tout. ". Encore un qui s'enfuit, il fallait t'en douter après une nuit ils partent tous ne cherchant que la douce compagnie d'un homme assimilé à un ange. Chaque
homme ou femme qui te regarderait, sentirait un fantasme redoutable les envahir, un fantasme interdit, celle de la pureté, une virilité casi inexistante mais aussi magnétique qu'un rayon de
soleil. Ta peau clair, ton angélisme attire toutes les convoitises et une fois leur désir assouvit il te jette comme on jette un rêve d'une nuit.
Tu es un rêve, la réalisation d'une pulsion inexplorable. Et tu maudis ce visage que ta mère t'as pondu ! Ce visage qui était
censé t'apporter la félicité et qui en fin de compte te condamne à l'adjectif " homme jetable " comme un vulgaire rasoir ou appareil photos dont on ne se sert qu'une fois.
Grossièrement tu essuies les dernières larmes qui se mourraient sur ta joue, les sourcils froncés maudissant celui qui vient de
te jeter tu t'arrêtes sur la grande avenue. Tu pénètres dans les petites ruelles et te faufile jusqu'à une belle et grande maison cacher de la vue de tous. A peine à l'intérieur qu'on se jette
sur toi pour t'enlever ta veste, tu repousses Camela, ta nourrice, et montes les marches ornés d'un tapis rouge en velours et entouré d'une dentelle en fil d'or. A quoi te sert tous ses artifices
si ils ne peuvent pas t'apporter le bonheur ? Tu t'enfermes dans ta chambre pleurant encore contre ton oreiller. Tu ne retournera plus dans cette école privée peuplé de larve superficielles ! Tu
ne retournera plus dans cette école de fis à papa à l'égocentrisme démesuré. En tout cas tu aimerais ne plus y retourner...
Une heure plus tard, une fois ta fontaine épuisé tu te contente de fixer le plafond blanc, tu attrapes les
écouteurs qui se baladaient sur ta table de chevet et tu écoutes. Une douce mélodie, déchirante, symphonique, pleine de sentiment, tu imagines les doigts de l'artiste sur chaque touches
vernis...Une histoire d'amour au son d'un piano. Un son qui te rappelle tes nombreuses nuit passer dans le fumoir de ton père, près du piano sombre et majestueux, adossé à la grande baie vitrée
tu restais là des heures avec ton baladeur imaginant l'artiste sous tes yeux. Tu te souviens des nombreuses fois où tu demandais à ton père de jouer pour toi et qui le faisait avec le sourire, il
ne regardait pas les touches, il prenait pleinement possession de son morceau et jouait ses doigts fins rapides sur chaque note délicate qui faisait vibrer en toi une corde
sensible.
Mais malheureusement tu es seul ce soir et ni ton père ni personne ne viendra te
jouer un morceau. La nuit s'annonce lourde et peinte de tristesse, ton casque sur la tête tu t'endormirai sur un note de Chopin avant de rejoindre un monde d'imagination. Peut être quand dans ce
rêve ca sera toi le pianiste.
La semaine est fade et a la couleur du ciel assombrit. Tu soupire sachant très bien qu'il va pleuvoir mais ce n'est pas
plus mal, tu n'aura pas besoin de trouver une excuse pour ne pas sortir. D'un naturel fragile et maladif ta mère protectrice t'interdit de sortir les jours de pluie sauf si c'est nécessaire.
Arriver au week-end alors que tu regardes ta tendre mère mettre sa tarte au four, son cinquième essaie, tu plonges ton regards dans la pluie morose qui s'abat sur la fenêtre.
- Denzel, tu m'écoutes ?
Tu as envie de lui dire non mais tu lui souris poliment pour ne pas la vexer, ta sensibilité excessive c'est d'elle que tu l'as tiens
et tu ne veux absolument pas lui faire du mal. Ses cheveux bouclés et mis long ressemble au tien. Tu as hérité beaucoup d'elle, cette couleur cuivré également. Mais ton visage, ta pudeur, tes
yeux presque mauve viennent de ton père. Lui qui est si absent tu es heureux de l'apercevoir un peu tous les matins dans le miroir.
- Je te disais que ton père rentrer ce soir d'Allemagne ! Tu devrais aller te préparer il ne vient pas seul et un pyjama n'est pas une tenue pour accueillir des invités.
Tu obéis et montes les escaliers où des habits frais t'attendent sur un lit tout bien fait, tu n'as même pas eut le temps d'empêcher Camela de le
faire, elle est bien trop rapide pour toi et il faut avouer que tu ne sais même pas comment tu aurais put lui dire. Une chemise sous un pull en V vert sapin, un jean noir. Tu redescends dans la
cuisine sentant l'odeur de la tarte aux abricots, tu sens déjà ton ventre gargouillé. Pour une fois que Lisa n'a pas fait brûler la tarte, tu aimerai même la remercier et la féliciter. Ta mère
sors donc sa tarte du four sautillante de joie, tu l'embrasse sur la joue pour la féliciter à ta façon. Et pour combler son bonheur la sonnerie retentit. Papa est arrivé.
Elle se précipite sur son mari et lui saute littéralement dessus. Tu regardes tes parents les jalousant presque d'avoir un amour aussi pure
après des années de mariage, ton père un homme fin et grand, un visage lisse sans défaut, ton portrait cracher. Ses mains douces et fines, des mains d'artiste caressent la joue poudré de sa femme
et la regarde avec amour avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres rosées. Timidement tu t'approches de l'homme, il te serre dans ses bras à t'en étouffer et tu laisses échapper un sourire
malgré toi. Que c'est bon de le sentir près de soi. Plus dur sont les départs...
Il s'exclame d'être épuisé, tu récupères sa mallette et va immédiatement la poser dans son fumoir, tu reviens dans le halle d'entrée et
là tu t'aperçois qu'il n'est pas venu seul. Une main gracieuse, délicate et blanche comme le nacre serre la main de ta mère. Un sourire discret, un visage plus marqué mais
encore jeune. Les cheveux charbonneux, plus foncés que ceux de ton père un légère accent dans sa voix. Un allemand. Il en a la carrure, tu t'approches encore sous le choc et déconnecté de la
réalité. Un pianiste.
- Zoran je te présente mon fils Denzel, annonça ton père en te voyant
- Enchanté, dit il en tendant sa main
Tu as du mal à réagir quand il faut, tu serres sa main hésitant, tu n'arrives pas à te détacher de son regard profond. Deux
billes noirs grandes, un visage pale et des cheveux plus noir que la nuit. Quelque chose te frappe, c'était comme si cette corde sensible qui ne vibre qu'à la note d'un piano venait d'être
touché avec la délicatesse d'une plume. Elle avait à peine résonné en toi qu'elle avait déjà tout chamboulé.
- Denzel est muet. Reprit ton père
- Ahh je comprends, dit il en roulant le "r"
Muet de naissance. Les médecins n'avaient trouvés rien d'anormale qui empêcherait le bon fonctionnement de tes
cordes vocales mais tu n'as jamais réussit à parler et aucun son, ni même un rire ne sort de ta bouche. Tu n'es qu'une image des années cinquante sans les petits point noir. Tout le monde décide
d'aller s'installer sur un sofa avant de passer à table, tu ne cesse de fixer cet inconnu qui rit et parle aisément avec ton père. Ta mère est captivé par ce qu'ils racontent, tu n'en perds pas
une miette non plus. Il semblerait qu'ils se soient rencontrés en Allemagne là où ton père s'entraînait pour le concerto, Zoran était un de ces nouveaux talents et virtuose du piano, découvert il
y a de ça plus de dix ans. Il ne vivait que pour la musique et ton père voulait absolument partager une mélodie le soir même. Ils ont donc sympathisé. Après la prestation ton père raconte avec
admiration et passion à quel point il a été epoustouflé par la performance du petit prodige, Zoran en rougit même tout en complimentant ton père le désignant comme " l'un des plus grands
pianistes du siècle " . Ils rient à nouveau et se complimentent chacun leur tour, tout ça pour se dire qu'ils partagent la même passion et le même amour pour le clavier. Ou Klavier.
Ne participant pas vraiment à la discussion, faute de capacité, tu écoutes attentivement chaque note qui se dégage de la
bouche de Zoran à tel point que tu arrives presque à en déchiffrer une partition, une partition mouvementé mais voluptueuse, rien de brutale ni de sombre. Une ballade ou une sonate. Tu sens à
nouveau cette corde vibré au son de sa voix et tu préfères sortir de la pièce avant que tu ne te mette à trop penser à lui. Tu pars et personne ne te remarque. Tu te réfugie dans le fumoir
maudissant Dieu de t'avoir privé de la voix, de cette délicieuse symphonie qu'est la voix. Cet handicape t'as toujours exclu, te frustre au plus au point car tu ne peux dire ce que tu penses, tu
ne peux te manifester par le son et c'est comme si tu étais invisible, comme si tu n'existais pas. Tu t'assois sur le banc et frôle doucement les touches blanches. Une irrésistible envie
d'appuyer mais tu te fais violence pour ne pas le faire, papa ne serait pas content si tu touches à son piano. Le piano qui a vu toute une génération d'artiste, le piano qui ne t' es même
pas destiné puisque tu ne sais pas jouer. Ce n'était pas faute d'avoir mit toute ton âme et toute ton énergie au point de travailler nuits et jours seulement tu n'y arrives pas. Tu as
beau avoir l'oreille la plus fine qui sois, la plus réceptive au son d'une corde ou d'une note de musique, tu n'es pas fais pour en jouer. Ce fut une énorme déception pour ton père qui comptait
derrière lui des prodiges de pères en fils, ce fut un rêve briser pour toi qui ne rêvais, qui ne pensais, qui ne mangeais que piano. Finalement tu as trouvé ton compte dans une école d'art, il
s'est avéré que tu es un excellent artiste visuel. Peinture, sculpture, calligraphie. Mais ce n'est pas ton rêve, celui qui te hante depuis ta naissance. Tu sens les larmes venir piquer tes yeux,
une vrai fontaine ...
- C'est un beau piano..., murmura une voix dans ton dos
Il était là. L'allemand dans toute sa splendeur mais d'une beauté aussi attirante que celle de l'instrument. Tu t'écartes violemment du piano
comme prit sur le lieu du crime, timide tu te caches et te retourne pour regarder la pluie couler le long de la vitre. Tu fermes les yeux un instant priant pour qu'il s'en aille mais son reflet
reste. Il s'approche lentement, d'un pas inaudible, d'une odeur hypnotisant. Il pose ses mains sur tes frêles épaules avant de te dire qu'il faut passer à table. Tu reprends ton souffle seulement
une fois qu'il est sortit. Tes mains plaqués contre le verre tu te tiens pour éviter d'en perdre l'équilibre. Un tourbillon de musique différentes qui te fait tourner la tête.
Tu reprends tes esprits, et sors d'un pas ferme du fumoir plongé dans l'obscurité d'une froide nuit de décembre. Ils t'attendent tous pour manger,
tu t'installe à côté de ta mère et en face de Zoran. Camela sort de la salle à manger en vous souhaitant un bonne appétit. La discussion reprend de bon train, ta mère raconte sa journée et a
fierté d'avoir réussi une tarte, ton père la félicite dans un petit rire moqueur. Zoran mange religieusement sa soupe sans faire de remarque. Finalement ton père finit par t'annoncer que le jeune
pianiste va rester quelque temps en vacance ici, à Paris, et qu'il sera hébergé dans votre grande maison. Une poutre te tombe sur la tête, tu lance un regard à Zoran qui rit avec ton père en le
remerciant. Ça voudra dire qu'il sera à proximité pendant plus d'une semaine ?
Après le dîner ta mère te demande poliment d'aller montrer la chambre de Zoran, bien évidemment ce fut la chambre juste en face de la tienne, tu
lui fais signe de te suivre et tout en montant les escaliers te te dépêche pour faire un tour des pièces. Tu lui montre les divers salles de bain, chambre, bureau, bibliothèque et même la
grande pièce qui sert d'atelier de couture à ta mère. Bien sûre tu ne peux rien lui dire mais les pièces parlent d'elles même, tu finis donc par sa chambre.
- Oh je suis en face de la tienne ! Dit il en posant une petite sacoche sur son lit
Tu affirmes avant de sortir, brusquement il te retient. Tu restes bloqué un instant et ton coeur manque de rompre sous ses battements frénétiques et
endiablés. Tu te retournes vers lui et sans que tu ne puisses rien n'y comprendre son visage, pâle, délicieux, était déjà à quelques centimètres du tien. Une chaleur intense avait envahis tout
corps et aucun membre ne voulaient obéir. Tu ne pouvais détourner les yeux de sa bouche si proche, ses fines lèvres humides mi ouvertes offertes à toi.
- Alors Zoran ça te plais ? Demande ton père en rentrant
Il s'écarte de toi naturellement, pour ne pas que ton père soupçonne quoi que ce soit mais tu n'oses toujours pas bougé sa main tenant toujours la tienne. Tu n'as pas envie de t'en diffère même si une voix te hurle de t'enfuir en courant et de t'enfermer dans ta chambre. Zoran remercie ton père poliment, heureux ton père te remercie à ton tour en te demandant d'être agréable avec Zoran. Tu ne bouges pas, clignant simplement des yeux encore sous le choc. Ton père se doutant de rien s'en va en fermant la porte et la main de Zoran quitte la tienne lentement. Une sensation froide envahit celle ci. Tu la regardes comme si il avait laissé sa marque sur ta paume.
- Pardon je ne voulais pas te brusquer. Il te dit simplement en rougissant légèrement, je suis vraiment désolé je ne sais pas ce qu'il m'a prit !
Gêné il tentait de s'expliquer, sans vraiment te contrôler alors qu'il cherchait des excuses à son comportement tu t'es précipité sur lui pour lui arracher un baiser. Il le fallait tu en avais besoin, se souffle comme un poisson hors de l'eau il n'y avait que collé à ses lèvres et que tu te sentais bien.
Après avoir compris ce qui lui arrivait, tu sentais ton invité devenir plus entreprenant,
ses bras entouraient ta taille et i; approfondissait le baiser en te serrant à lui. Il prenait plaisir à enrouler sa langue autour de la tienne dans un mélange de note harmonique, accordant
vos désirs et vos pulsions. Irrationnel, tu ne pensais plus à rien, la douceur et la joie que te procuraient se baiser te gonflait la poitrine. Tu n'es pas assez fou pour arrêter un tel instant
de pure et intense bonheur. Seulement lui, oui, il arrête brusquement le baiser et recule comme si il venait de commettre l'irréparable, il essuie sa bouche avec rapidité. Tu ne sais pas
vraiment ce qui se passe, tout allait bien même très bien et le voulait qui fait sa vierge effarouchée. Te seras tu encore fait avoir ? Ça ne m'étonnerai pas...
Tu observes Zoran attentivement, chaque courbe de son visage de fascine et tu oublies presque sa panique exagérée à ton goût. Après tout tes
parents sont au courant de ton homosexualité, ils l'acceptent et en sont heureux pour toi. Tu aimerai le lui dire mais tu ne peux prononcer ces mots, tu te contentes donc d'afficher la déception,
le doute, la tristesse. Tu t'en encore fait avoir. Tu décides de laisser seul Zoran dans ses craintes.
- Tu m'en veux ? Il te demande alors d'une voix inquiète
Tu lui lance un éclair du regard, si seulement tu n'avais pas été assez bête pour tomber aussi facilement dans ses bras. Oui tu lui en
veux ! Comme à tous ceux qui se sont servis de toi, de ton visage de nymphe et trop parfait pour être vrai ! T'en veux au monde entier et tu aimerai le hurler mais tu es condamné à ne jamais
pouvoir hurler ta douleur. Tu l'as garde au fond toi et claques la porte avant de rejoindre ta chambre pour ne plus en sortir.
Au vol tu attrape tes écouteurs et te plonge à nouveau dans tes symphonie douces et apaisante, c'est seulement au bout de trois heures que
tu les quittent pour descendre te chercher un jus de fruit. Plus discret qu'un félintu connais toute les failles de ton parquet pour ne pas faire de bruit, tu arrives dans la
cuisine et prends ta petite brique dans le frigo. Alors que tu allais à nouveau te plonger dans des songes impossibles tu entends des notes longues et vibrantes, ton corps entier se
fige sous l'écoute. Quelqu'un joue du piano dans le fumoir, tu t'approches avec autant de discrétion, ton pantalon de pyjama traîne par terre et tu manque par deux fois de t'y prendre les
pieds. Tu finis donc par ramper jusqu'à la porte, la mélodie t'apparaît de plus en plus forte. Tu colles ton oreille et te laisse porter par chaque touche appuyées, un son plein de
tristesse, chaque note aiguë suivit d'une note plus sourde et profonde transperçant ton âme et ta sensibilité. Tu restes collé sur la porte, les yeux grands ouverts noyés dans les
larmes. La mélodie de transperce, la délicatesse, le talent...Une histoire tragique. Ton coeur se brise comme si tu restais la douleur du piano...
Tu décides d'ouvrir la porte, tu croyais voir ton père jouer comme avant mais quelle fut ta surprise quand tu
t'aperçois que ce n'était que ton voisin de chambre. Les yeux fermés, totalement coupé du monde il continuait de jouer sans se soucier de ta présence. Enchaîner à chaque geste de
ses doigts, épris de son harmonie avec l'instrument tu te sentais déjà fondre pour le prodige alors tu ne le connaissais pas...Était il possible d'aimer d'un seul regard ? D'une
seule oreille ? Etais ce un coup de foudre ?
Peut être...
Sûrement...
C'est certain.
La pluie continuait de se déverser le long de la vitre encadrant se spectacle plongé dans le noir. Tu étais éperdument amoureux de ce
pianiste.
Une dernière note, une dernière vibration...Un regard pénétrant qui te transperce la poitrine, un sourire mielleux et tes larmes coulent à flot
sans que tu puisses les retenir. Il s'approche lentement de toi et appuie sa tête sur la tienne tout en te serrant des ses bras. Pas besoin de mot, pas besoin de phrase. Juste besoin d'une
étreinte, si éphémère soit elle. Elle gardera l'éternité d'une partition d'un grand artiste...
Tu aimerai tellement ce pianiste...
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J'ai écris ce ONE SHOT en quelque temps LOL j'ai écris ça sur un coup de tête mais rassurez vous ! Je me met à écrire Brises moi
les doigts pas de problème !!
Ce soir vous aurez une suite sur JUSD :p et à partir de maintenant vu qu'on la finit vous en aurez tous les mardi et vendredi !!!
YOUPIII
bisous
Finalement il a accepté mon invitation, à vrai dire je ne lui ai pas tellement laisser le choix puisque je refusais catégoriquement de le laisser partir seul. Je savais que si je faisais cela
j’allais me torturer toute la journée en imaginant le pire, déjà qu’il occupe assez mes pensées il manquerait plus que je m’inquiète pour lui. Nous descendîmes les escaliers mais arriver au rez
de chaussée je me suis rendu compte que j’avais encore mes chaussons. J’eu le droit à un léger sourire moqueur de Zach, bizarrement je n’étais absolument pas vexer, je me suis même surpris à
sourire à mon tour en me grattant l’arrière du crâne comme un imbécile. Il souriait et c’était le plus important.
J’ai couru jusqu’à l’appartement en lui répétant une centaine de fois que si il m’attendait pas il aura un zero au
prochain TD rendu, il a sourit à nouveau en m’assurant qu’il ne bougerai pas. Un peu plus enthousiaste j’ai monté les marches quatre à quatre. J’ai ouvert brusquement et je suis tombé sur le père
de Colgate, il me lançait un regard assassin, je l’ai soutenu avec autant de dureté que possible. J’ai récupéré mes chaussures et je suis sorti de ma chambre décontracté.
- Tu ne manges pas avec nous ? Me demande le père de Colgate avec un sourire hypocrite
- Hors de question.
- Ne me dis pas que tu vas aller manger avec ce gamin ? Se moque le dit père
- Vous parlez sans doute de votre fils ? Celui qui vous avez presque étranglé ? Oui c’est bien avec lui que je vais manger et je vais même l’inviter ! Et puis on ira surement passer la journée ensemble, je sourit
Tout est bon à prendre pour lui foutre la rage, le fait même qu’il se tienne là devant moi me donne la force d’un
sayan, je lui aurai bien mis un kaméaméa dans la tête. Je lance un regard encore plus mauvais à Tom qui se tient derrière lui aussi silencieux qu’une tombe, honteux il n’ose pas tenir tête à son
père totalement barge. Je refuse de rester dans la même pièce que lui ! Je sais que je ne pourrai pas me contenir très longtemps avant de le jeter par la fenêtre.
- C’est pour ton bien que je te dis ça, dit il d’un air presque paternel
- Et bien pour votre bien je vous déconseille de lui refaire du mal en face de moi, capiche ?
- Nolan, vas y appelles moi quand tu rentrera, me sourit tendrement Ely
Je ne quitte pas du regard le père de Tom, je finis par sortir quelque peu énerver par cette discussion. Je rejoins
Zach qui a bien attendu dans l’entrée, je tente de sourire devant lui mais malheureusement mon sourire est assez crispé et je crois qu’il l’a très bien ressentit. Après quelques minutes de
marches il finit par entamer la discussion alors que j’étais perdu dans mes pensées, mes questions. Pourquoi est il violent avec son deuxième fils ?
- Je suis désolé pour ce qui s’est passé aujourd’hui, je vous ai mêlé à une histoire de famille.
- Tutoie moi et on est quitte.
- Euh …je sais pas trop si j’y arriverai.
- Je t’en prie on a que trois ans de différence, je dis presque en rigolant
- D’accord.
- Et puis pour ton père si tu veux tout savoir, je pense qu’il va se prendre un sacré savon par Ely, tu sais on ne dirait pas comme ça mais elle est très autoritaire et elle déteste la violence. C’est quelque chose qui la fout dans une colère noire et je t’avoue que même moi j’en ai peur.
- Ely ? Je ne vous…je te crois pas, rit Zach
- Je te jure ! Une vrai furie !
Finalement on a détendu l’atmosphère en imaginant la tête d’Ely en pleine crise d’hystérie. Enfin arrivé devant le
macdo on a commandé comme des ogres et on s’est posé à l’intérieur il faisait beaucoup trop froid pour se mettre dehors. Zach m’a posé des questions sur ma thèse, je lui ai posé des questions sur
vie d’étudiant. Il a finit par m’expliquer qu’il était orphélin et que la dame qui m’avait hébergé n’était pas sa mère, je me sentais carrément con parce que Ely m’avait déjà dit que sa mère
était morte. Je n’ai pas cherché à trop lui poser de question sur son statu d’orphelin même si j’en mourrai d’envie. Je sais à quel point c’est désagréable de parler de son passé. Je ne suis donc
pas attardé là-dessus, on a donc commencé à parler de film.
- Non tu peux pas dire que Edward Norton est une biche ! Tu as vu Fight Club ?
- Absolument pas ! Et si c’est pour voir le même genre de navet que Hulk c’est pas la peine ! Rétorque Zack
- Non tu peux pas dire ça de Fight Club ! C’est un blasphème ! Demain chez moi à 15h, le meilleur film de tous les temps.
- Euuh j’ai cours demain …
- Ah chier…bon bah 20h ?
- Je sais pas trop…
- Aller !!
Oh…Je viens de me rendre compte que j’insiste trop, j’ai une irrésistible envie de me retrouver avec lui devant un
film, lumière éteinte, j’ai encore envie de parler avec lui de film et tout ce qu’il veut ! J’aimerai tout simplement passer de temps avec lui. C’est une étrange sensation…Je suis pas
stupide je sais ce que ça veut dire et ça ne me plait pas du tout…Je suis entrain de craqué pour un étudiant qui plus est le frère de mon beau frère. Je suis totalement figer sur place, mon
enthousiasme naturel a disparu soudainement, je ne devrai pas me comporter ainsi. Je me racle la gorge et je chuchote presque qu’on devrait rentrer. Il répond aussi gêné que moi. Je crois que
j’ai posé un froid énorme.
Nous marchâmes dans les rues de Paris, les mains dans les poches je l’observe du coin de l’œil, il est plongé dans ses pensées et ne me remarque même pas. Son écharpe cache son visage, ses joues rougies par le froid des yeux profondément bleu. J’ai le cœur qui bat. Je me secoue la tête ! Nolan reprend toi !
- Demain 20h alors ? Il me demande
- Ca marche, je dis étonné
- Je te préviens si comme je le pense ton film est nul à chier je vais te charrier toute la soirée, dit il un grand sourire sur les lèvres
Je suis …heureux. Nous nous quittons devant chez moi, il me fait un petit geste de la main avant de me remercier et
partir jusqu’à la prochaine station de métro. Je monte les marches un peu troublé par cette journée, il est déjà 22h, j’ouvre la porte ma sœur et Colgate regarde la télé enlacé l’un contre
l’autre.
- Nolan ! Alors tu as passé une bonne journée ? Me demande Ely
- Oui et vous ?
- Ca va. Malgré la petite scène de cet après midi tout va bien.
- Je tiens à m’excuser de la part de mon père, me dit Colgate
- Je m’en fou de ces excuses. Penses au tiennes pour ton frère.
Je pars sans un mot jusqu’à ma chambre. J’observe mon lit et je crois que je vais dormir comme un bébé ce soir, je
ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Ce soir j’espère ne pas faire de cauchemar.
Ma sœur me réveille à sept heures pour m’embrasser avant de partir, la tête dans les fesses je l’accompagne jusqu’à
la porte je la sermonne, lui demande de faire attention, je lance un petit au revoir à Colgate et lui fait promettre de m’appeler à leur arrivé au paradis. Je baille à grand coup, je ne sais pas
si je vais réussir à me rendormir, comme un automate je vais donc regarder les dessins animés sur mangas.tv. On sonne à la porte alors que je somnolais à moitié devant Saiyuki, je me fais
violence pour me lever, j’ouvre la porte. Un sac fleurant bon le croissant chaud m’est pointé devant le nez, la tête de Zach fait soudain apparition. Mon cœur fait un bon à la vue de son sourire
matinale, je sens que je prend une véritable douche froide.
- C’est pour te remercier de m’avoir payé à manger hier, dit il en entrant
- Ou pour te venger, c’est cruel de venir à une heure pareil alors que tu sais que je commence seulement à onze heures, je réponds heureux malgré moi
Je ferme la porte derrière lui alors qu’il retire sa veste et son écharpe.
- Je savais que t’étais seul alors j’avais de la peine, dit il en fouillant dans les placard pour trouver deux tasses
- Tu es trop bon Zach, je répond ironiquement
J’allumais la cafetière, il sortait les tasses. Un vrai petit couple. A cette idée j’ai piqué immédiatement un
phare, je me suis rétracté automatiquement, j’ai plus aucun contrôle. Je crois que ça fait trop longtemps que j’ai pas eut de copain, je dois absolument oublier l’idée de faire quoi que ce soit
avec Zach…Enfin j’essaye. On s’assoit à table en attendant le café. Je regarde les croissants, l’odeur me fait frissonner de plaisir. Je regarde ensuite Zach, à nouveau plonger dans ses pensées,
malgré moi j’aperçois une petit lueur de tristesse dans ses yeux. Il n’est pas venu juste pour me remercier.
- Qu’est-ce qui c’est passé ? Je demande gravement
- Pardon ? Il s’étonne
- Je vois bien que t’es pas dans ton assiette, il s’est passé quelque chose ?
- Non non t’inquiètes pas ! Dit il en posant sa main devant ses yeux
Pitié dites moi qu’il va pas se mettre à pleurer. Je me sens perdu je sais pas quoi faire. Je me lève alors évitant
son regard, je récupère le café et je sens le silence pesant s’installer entre nous.
- Je suis désolé, il murmure
Je sens sa présence juste derrière moi, je me pétrifie, la cafetière dans les mains une chaleur intense m’envahie.
Il s’approche de mon dos et entour mon torse de ses bras fins. Je me sens fondre comme un esquimau aux caraïbes. Zach pose sa tête contre mon dos je le sens secouer de spasme. Sa tristesse me
pince le cœur, je suis furieux, furieux contre ce qui lui fait du mal, furieux contre moi parce que je sais pertinemment que je ne devrais jouer avec le feu. Je me retourne brusquement et le sers
contre moi comme un grand frère pourrait le faire. J’espère seulement qu’il ne devinera jamais que ce geste n’est absolument pas fraternel ( ou alors ça serai malsain ). Zach se raidit puis se
détend et se laisse totalement aller. Il pleure comme un enfant et je le serre aussi fort que possible, un geste d’affection que je n’aurai même pas reproduit avec ma sœur. Je suis foutu…Je suis
vraiment foutu car je suis totalement entiché de ce garçon. Je reste donc muet, j’écoute simplement ses sanglots, je ne suis qu’une oreille et une épaule car je ne sais que trop lorsqu’on a rien
envie d’entendre mais qu’on a besoin de chaleur.
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Un petit chapitre je vous l'accorde mais ca avance déjà un peu plus vous trouvez pas ?? =)
Et oui petit rapprochement...
niark
Bon je tiens à vous dire tout de suite que ma prochaine suite sera sur Brises moi les doigts !!! OUAAAH ca fait longtemps lol
Mais faut bien que je finisse cette histoire...
BISOUS
Salut mes petites chéries !
Enfin petites...par toutes je suppose ! (ok chut)
Donc je tiens à m'exprimer plus clairement sur mon pseudo "coup de gueule" qui n'en est pas un !
Je suis désolée pour celles que j'ai offensées ! Pardon.
Je ne voulais surtout donner l'impression que je veux absolument des commentaires, bien sûre ça me fait toujours plaisir de les voir et les lires car j'ai l'impression que vous êtes
vraiment intéressées par ce que j'écris !
Je sais bien évidemment que celles qui ne laissent pas de commentaires ne sont pas forcémment pas intéressées ! ( si je puis dire ) Je sais parfaitement que vous avez toutes des raisons
personnelles et je peux concevoir que c'est chiant de commenter à chaque fois la fin d'un chapitre je connais ! Moi aussi j'ai déjà joué les anonymes et c'est pour ça que je ne veux surtout pas
insulter les anonymes !
Sûre j'aurai toujours une petite préférence pour les lectrices qui se manifestent mais la plus part de mes lecteurs sont anonymes alors je ne vais leur tourner le dos ! Je suis déjà heureuse que vous veniez me lire.
Seulement,
si vous êtes logique, à chaque fois que j'ai beaucoup d'avis, j'ai plus envie d'écrire ! Je pétille même de joie parce que je me dis " OUHAA ils me lisent vraiment ! Je suis vraiment contente" . En aucun cas je n'exige une présence constante ! Mais une petite manifestation de temps à autre ça ne fait que du bien. Juste un seul minuscule petit commentaire pour dire " je suis là ! " .
Et je remercie toutes les filles qui l'ont fait grâce à ma petite remarque !
Je vous assure que vos commentaires m'ont touchée ! Je ne sais même pas comment dire à quel j'étais contente, j'ai même apprit qu'une d'entre vous me suivait depuis un moment ! Depuis presque mes débuts et ça c'est une sensation géniale !
Alors au contraire ! Ce n'est pas un coup de gueule ! C'est un grand merci ! Et peut être aussi quelque part un petit avis à mes lectrices et lecteurs anonymes, manifestez vous une seule fois, ça me suffit. Je veux juste être sûre que vous êtes là et que c'est pas overblog qui tente de me donner de faux espoirs !
Bon après ce long discours que la moitié d'entre vous aura lu j'utilise un plébicite !
XD
Je fais habituellement mes reponses aux commentaires directement, c'est à dire là où vous écrivez vos commentaires ! Je vous pose
cette question :
Voulez vous que je vous réponde directement au début de l'article ?
Comme beaucoup le font d'ailleurs.
Je tiens tout de même à préciser que les questions personnelles ou discussion qui non pas tellement de rapport avec l'article ( petit clin d'oeil à deadly quand on parle de la correction de
l'orthographe) resterons dans le cadre spécifique de la réponse aux commentaires directe prévu par la magnifique interface d'overblog.
OUI OU NON
Me suffiront.
Si je n'obtiens pas de suffrage suffisant, j'annule et je continue de répondre dans le lieu spécifique aux commentaires.
Sur ce je vous aime ! Tous sans disctinction de race d'origine ou de religion XD
Le droit me monte à la tête les filles...
BISOUS
votre fidèle et surement pas dévouée Danouch ^^