Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Mes lectrices adorées ! C'est indescriptible l'amour que je vous porte ! =)
Chacun de vos commentaires me motivent un plus dans mes écrits !
Certaines sont très perspicaces, d'autres touchantes ! Il y a aussi celle qui sont justes de passages mais qui se font toujours remarquer =)
Je vous aime les filles !!
C'est grâce à vous que je continue d'écrire ^^
MERCI
Ps : Je vais devoir m'absenter cependant, le BAC approche et je me sens bonne pour le rattrapage lol donc faut bien que je révise ! Souhaitez moi bonne chance ^^
BISOUS
- Vous ne savez où il a put partir ?
- Pas du tout. Me dit le receptioniste de l'auberge
- Pas même une idée ?
- Je suis désolé je crois juste qu'il est parti le même jour que vous sur sa bécane. Dit il désolé
- Bien merci.
Je l'avais laissé filer. Je ne devais m'en prendre qu'à moi
même, petit à petit je me trouvais ridicule à demander désespérement où était parti Gwen. Le réceptioniste vu que j'étais vraiment désemparer, je ne savais plus trop quoi faire. Continuer ma
route vers l'Ouest ? Ou continuer de le chercher en ayant l'intime conviction qu'il n'était pas parti de la region ?
- Ecouter monsieur, je n'ai pas le droit de le divulguer mais si ça peut vous aider je vais vous donner son nom de famille.
- Vous feriez ça ? Je demande incrédule
- Si vraiment vous en avez besoin.
- Ca serait très généreux de votre part ! Dis je avec un petit espoir
Il chercha un petit moment sur son carnet puis il eut un sourire
amuser.
- Gwenael Lombs.
- Je vous remercie.
Je suis parti aussi tôt à la recherche d'une
cabine téléphonique, j'ai farfouillé un annuaire quand je me suis rendu compe qu'il datait de 1996. Je ne suis pas sûre que ça va m'aider. J'ai soupiré las de toujours me faire avoir !
Pour une fois que je prennais une décision, une véritable décision ! Que je ne fuyais pas et qu'au contraire je voulais ratrapper mes erreurs et apprendre du passé. J'avais l'impression que là
haut on se donnait du mal pour me mettre des bâtons dans les roues, une fois on m'achevait, ensuite me donnait de l'espoir pour mieux me faire déchanter...Une frustration qui ne pouvait pas
passer.
Sonny, le vieil homme, m'attendait dans un petit bar de la ville, lorsque je suis
rentré dedans totalement dépité une élévation de voix me fit sortir de ma torpeur.
- Alors gringalet ! T'as trouvé ton bonheur ?
- Pas encore !
- Derrière de chacal ! Apporte à ce garçon une consolation avant qu'il me fasse une dépression ! Cria Sonny
- Bien Chef !
Tous ici devait avoir l'âge de Sonny, tous ici sauf le barman qui avait la trentaine mais qui en
faisait cinquante, le visage ravagé par l'alcool il avait l'allure d'un ivrogne et l'odeur. Sonny s'était déjà fait plein d'ami et les traitait comme des pestiférés mais faut croire que
c'était leur façon à eux de se parler. C'est ainsi que son les vieux de la campagne de vieux aigri mais tellement attachant.
J'ai bu d'une traite le liquide jaunâtre, j'aurai sans doute vomis si je ne l'avais pas déjà bu la
veille. J'étais anéanti, j'avais l'impression qu'il me serai maintenant impossible de retrouver Gwen. On dit souvent que le monde est petit mais à l'heure qu'il est je suis perdu dans
l'univers.
- On va t'apprendre comment jouer au poker mon garçon ! Comme ça tu pourras plumer tout tes copains !
Sans que je puisse dire quoi que ce soit Sonny et ses amis m'ont emportés avec eux jusqu'à une
table, les règles étaient simple, il faut savoir rester impassible, être rusé comme un renard en somme. Le jeu ne m'intéressait absolument pas et après avoir vu jouer ses amis et les avoir vu se
frapper dessus pour de la triche j'ai vite compris les règles.
- C'est pas complique Jen' ! Tu dois être plus malin que tout le monde, sourit Sonny
J'ai jamais été très malin dans la vie, la preuve en est ! Je cours après un fantôme.
Après une demi heure de jeu, après avoir gagner tous les jetons je savais qu'en faite le malin c'est celui qui
se fait plumer car quand on a tout gagner et que quatre bonshommes deux fois plus gros que vous, vous regardent avec cet air ahurie et mauvais il faut prendre ses jambes à son cou. Sonny en fait
tomber son cure-dent au sol, il me donne une frappe amical dans le dos qui me fait tousser, un peu gêner il rit aux éclats et me félicite. Finalement tous les vieux me félicite et reconnaisse ma
chance ou mon talent.
- Tu m'as étonné mon petit Jen' j'aurai jamais cru qu'un gamin puisse gagner à jeu comme le poker ! Tu m'as bluffé !
Il rit à nouveau sa bouteille de bière à la main et la jette dans un champ plus loin. Nous marchons jusqu'à sa
petite maison mais lorsqu'il se rend compte que je ne le suis pas à l'intérieur il prend un air plus sérieux. Sur son visage mélancolique se dresse un sourire que je n'aurai jamais aimer
voir. Sans doute qu'il s'était dit qu'il avait enfin trouvé de la compagnie même si il savait pertinemment que je partirai un jour. Ce jour arriva.
- Tu t'en va déjà mon petit Jen', me dit Sonny
- Oui. Dis je simplement en lui rendant son sourire
- Ah mon garçon...
Il s'approcha de moi dans le bruit fracassant de ses bottes sur le bois vieillit. Il gardait ce sourire
tendre, il posa sa main pleine de sagesse sur ma tête même si il était plus petit que moi. J'avais l'impression de sentir une main puissante et protectrice sur mes cheveux, une main paternel.
- Je ne comprends pas comment des parents peuvent laisser partir des enfants aussi jeune...Je ne comprends pas.
- Je suis parti de moi même.
- Ont ils chercher à te retrouver ? Non ! Ce sont des lâches. Mais crois moi le passé nous rattrape toujours mon petit.
- Je ne préferai pas...
Mon sourire se cache derrière un visage remplis de nostalgie, le vieil homme soupire et redresse mon
visage.
- Saches que quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses et où que tu ailles il y aurai toujours la maison d'oncle Sonny sur ta route.
- Merci.
Ce fut une longue acolade qui nous servit d'adieu, une accolade pleine de tristesse et des adieux plutôt bref. Je
suis parti aussi tôt, mon sac sur le dos j'ai reprit le route repensant au doux sourire du vieux Sonny.
La nuit tombait petit à petit et j'approchais d'une ville plus grande que les précédentes, une ville plus
touristique, je gardais en tête le nom de Gwen Lombs. Les étoiles apparaissaient quand j'eus enfin trouvé une auberge pas trop chère, je lui demandais si un certain Gwen Lombs avait logé ici et
il semblerai que la femme est entendu ce nom quelque part seulement elle ne savait pas où. J'eus un petit sourire d'espoir espérant qu'il soit encore là, elle fouilla dans son registre et ne vit
de Gwenael Lombs.
- Je suis désolé Monsieur. C'est un ami à vous ?
- Oui. Dis je encore désenchanter
- Je suis pourtant sûre d'avoir entendu ce nom quelque part.
Elle ne fit qu'aggraver mon cas, il n'avait même pas été de passage ici et elle me complaignant dans mon
illusion d'un jour le retrouver. J'eus sans doute une expression trop triste car soudainement elle s'emportait dans un élan d'amitié.
- Ne faites pas cette tête, elle me sourit, je vous promet de venir vous voir si j'ai des informations sur ce garçon.
- Je vous remercie Madame.
- Je vous en prie ! Appelez moi Jude.
Elle me gratifia dans un autre sourire enfantin et me donna les clés de ma chambre, celle ci était plus
spacieuse et plus élégante que les précédentes, elle n'avait rien avoir avec ce que j'avais vu jusqu'à présent. Je me suis écroulé sur le grand lit le plafond entier étai un miroir géant, c'était
plutôt étrange de se voir même en dormant. J'eus un petit rire amusé et je suis parti prendre ma douche en repensant au corps de Gwen. Ce ne fut pas une très bonne idée car le reste de la nuit je
ne pouvais me le sortir de l'esprit, à tel point que notre nuit entière me revenait comme un film au ralentit. Quelle torture.
Après une nuit tourmenté j'eus la visite imprévu de Jude la réceptionniste.
- Bonjour ! C'est une magnifique journée monsieur. Je comptais vous réveiller mais je vois que vous êtes déjà tout beau ! Quelle dommage j'aurai aimé voir votre visage endormi. Elle eut un
petit rire en rougissant, je vous apporte votre petit déjeuner. Bonne appétit !
Elle sortit comme une flèche, je l'avais simplement suivis du regard gardant l'impression d'un courant d'air
bruyant et presque agaçant. Les gens aussi énergique me vidait totalement de ma vitalité.
Elle remonta dans mon estime quand j'eusse goûter son petit déjeuner, des pancakes au sirop d'érable. J'en ai
toujours rêver et c'est encore meilleur que ça ne parait à la télé. Je dévore le petit déjeuner et me prépare à partir de l'auberge lorsque dans un silence inquiétant la porte grince. Je me
redresse devant ma glace, j'arque un sourcil comme si je venais de rêver. La porte grince à nouveau. Lentement je sors de la salle de bain et j'aperçois une petit touffe de cheveux blond sur
l'encadrement. De ses grosses billes bleus il m'observe comme un animal craintif. Je continue de le dévisager réalisant qu'un enfant m'épie derrière la porte. J'eus le malheur de faire un autre
mouvement qu'il s'enfuit aussi tôt tel un lapin devant un chasseur.
Je me suis approché de la porte et je l'ai ouverte ne voyant personne dans les couloirs je l'ai refermé. Que
faisait un enfant tout seul ? Il ne devait être plus âgé que Key.
- Noah !!! Noah !! Ou es tu ? Ce n'est pas drôle !
J'entends hurler la réceptionniste, d'une curieuse peu habituel j'ai risqué d'ouvrir la porte pour
savoir qui elle cherchait. Lorsque je la vis enfin regarder dans tous les recoins de l'étage d'un air inquiet je comprenais que l'enfant était le sien. Leurs cheveux blonds auraient du me mettre
la puce à l'oreille.
- Il s'est enfuit par là. Dis je calmemant une brosse à dent dans la bouche
- Oh merci ! Je suis désolé de vous avoir déranger. Il est venu vous voir ?
- Oui.
- Désolé encore ! Mais ce n'est pas étonnant après tout. C'est un petit garçon curieux vous savez mais malheureusement il ne parle pas beaucoup.
Il devait hérité de son père dans ce cas là car on ne peut pas dire
la même chose de la mère, même si elle n'est pas méchante.
- Hum.
- Encore une fois désolé !
Elle partit aussi tôt dans la direction que je lui avais indiquer, je regardais
cette jeune maman s'inquiéter pour son enfant et même si elle étai bruyante cette façon de portéger ainsi son fils me touchait. Jamais ma mère n'avait eut
autant d'égard pour moi cependant elle était dans le même état lorsque Key rentrait plus tard que prévu, finalement les mères sont un peu toutes les mêmes. Elles sont belles et
attachantes avec ceux qu'elles aiment. J'aurai aimé avoir une mère comme ça.
A huit heures j'eus enfin finit de me me préparer, le sac sur le dos, j'étais bon pour
refaire quelque kilomètres et deux trois provisions avant de partir. Je fermais la porte de la salle de bain quand soudainement la même tête blond rentrait dans ma chambre essoufflé, il restait
dos à la porte et me regardait avec de gros yeux. Son visage entier se figeait et rougissait à vu d'oeil, il se précipita sous le lit et n'en sortait plus. Cette famille était vraiment
étrange...
La mère fit la même irruption dans ma chambre.
- Noah je t'ai vu rentré ! Sors de ta cachette !
Cette fois elle était rentré dans une colère noire. Sans même prêter attention à ma présence elle prit
la jambe de son fils sous le lit et le tira aussi fort qu'elle le pouvait mais il s'accrochait à un barreau du lit. J'étais stupéfait d'un tel spectacle.
- Ton père t'attends Noah !
- JE VEUX PAS Y ALLER !!
- Tu n'as pas le choix !
- NAN !!!
L'enfant le lâchait pas prise mais la mère était
épuisé, elle abandonna et s'écroula essouffler. Son visage avait changé d'expression, un visage plein de compréhension mais aussi d'épuisement morale.
- Je ne veux pas me battre encore avec toi Noah. Si tu ne veux pas y aller c'est maman qui va se faire gronder tu sais...Maman est triste quand papa la gronde.
L'enfant lâcha les barreaux et se précipita derrière moi pour se
cacher, j'eus soudainement un pincement au coeur, c'était exactement la réaction de Key quand mon père ou ma mère le grondaient. Il venait se cacher derrière moi et me tirait par le
tee-shirt me suppliant de le protéger. Je regardais à nouveau la mère qui m'avait enfin remarqué et qui soupira de lassitude.
- Dites à votre mari que Noah est malade et que le médecin l'a interdit de bouger de son lit.
- Mais...
- S'il vous plaît Madame.
Elle eut un dernier regard pour son fils et sortit
de la chambre quelques secondes après l'enfant continuait de s'accrocher à moi. Lentement j'ai déposé sur lui une main amicale, il leva la tête pour me regarder.
- C'est bon elle est parti, tu peux me lâcher maintenant. Dis je d'une voix douce
La nostalgie s'emparait de moi, ses petites prunelles
innocentes ressemblaient tellement au regard de Key. J'étais totalement sous l'emprise d'un sentiment de protection envers la petite tête blonde.
J'entendais la voix de Jude dehors puis la voix d'un homme,
celui ci hurlait. Ils cessèrent de se disputer lorsque j'entendis le crissement des pneus, Noah me lâcha enfin sentant qu'il n'avait plus à craindre de partir. J'étais furieux, pour une raison
que j'ignore, j'étais extrément colérique lorsqu'il s'agissait de Key et Noah lui ressemblait tellement. A travers Noah c'était Key que je voyais et que je tentais encore de protéger. Comme
autrefois.
- Voilà, papa est parti. Dit Jude
Noah se cachait à nouveau derrière moi, il craignait maintenant comme si c'était une
traîtresse. Je posais une nouvelle fois ma main sur lui pour le rassurer qu'il n'y avait plus rien à craindre.
- Noah c'est ta mère, elle ne te trahira jamais.
- Elle l'a déjà fait. Avant elle me faisait croire que papa était parti puis il revenait me chercher le soir alors que je jouais.
La mère baissait les yeux de honte, la fatigue se lisait sur son visage. Elle avait assez
d'affronter son mari, elle était épuisé d'essayer d'être une bonne mère et de ne jamais y arriver. C'est ce que je lisais dans son regard.
- Pardonnes moi Noah...
Jude craqua, elle fondit en larme. J'avais du mal à la regarder quelque peu gêner d'assister
à une scène qui ne me concernait pas, j'étais embarqué dans des histoires qui n'étaient pas les miennes et pourtant je n'arrivais pas à les laisser ainsi. Brisés.
Je me suis baissé à la hauteur de Noah et je l'ai regarder au plus profond de ses yeux
bleus.
- Ta maman ne veut que ton bonheur Noah. Elle essaye de faire de son mieux, elle t'aime comme personne ne pourra jamais t'aimer. Crois moi ta maman ne veut pas te voir pleurer mais tu dois
comprendre qu'elle ne peut pas tout faire seule. Aides là à être une bonne maman d'accord ?
L'enfant acquiéssa.
- Va lui faire un bisous maintenant.
Il partit aussi tôt vers sa mère, il s'approchait d'elle avec appréhension
et lorsqu'il murmura "maman" en touchant sa main qui cachait son visage en sanglot elle le serra fort contre elle.
Image beaucoup trop touchane pour moi, j'ai donc laisser le fils et la
mère dans ma chambre pendant près d'une heure, le temps d'aller faire mes courses. Lorsque je suis revenu dans l'auberge la femme s'amusait avec son fils à mettre la table dans le restaurant de
l'auberge, apparement ils seront les seules à manger.
- Vous vous joindrez à nous n'est ce pas ?
- Nous merci je dois reprendre la route.
- Restes s'il te plaît ! S'écria l'enfant
Je déjeunais donc avec Jude et Noah. Ce n'était vraiment pas une bonne idée car
plus je les regardais et plus Key me manquait. C'était un bien pour un mal.
- Au fait j'ai enfin trouvé votre Gwen Lombs ! Il s'est arrêté dans l'hôtel près du lac. D'après mon ami qui y travaille, il reste jusqu'à la fin de la semaine.
Le bruit de la fermeture de mon sac semblait aussi bruyante qu'un troupeau
de buffle. Inquiet j'ai redressé le visage pour vérifier que Gwen dormait paisiblement, la drap cachant sa nudité laissait entre voir son torse si bien taillé, fin et viril à la fois. Je ravalais
ma salive prêt à m'enfuir comme un voleur. J'ai du mal à me détacher de ce corps si chaud, cette petite bougie qui m'a redonné le sourire le temps d'une nuit. Je ne te
remercierai sans doute jamais.
Je sors de la chambre épuisé
moralement, je ne croyais pas que ça allait être aussi difficile, pourtant je l'ai déjà fait plusieurs fois, quitter ainsi son amant d'un soir sans jamais avoir de
scrupule. Presque jamais.
- Bonne journée monsieur, me dit le réceptionniste
Je prends un grand bol d'air
pure faute de lait et après quelques secondes d'hésitation de doute je me dirige vers la route 44, direction l'ouest. Le sac bien remonté sur mon dos, les quelques marchants qui avaient ouvert
étaient généralement des boulanger, des bars aussi. Après tout il n'est que cinq heure du matin mais ici les habitants se lèvent dés l'apparition du soleil car pour la plupart le travail commence
dés les premiers rayons. Il y a au moins une chose dont j'ai hérité de mes parents, c'est que je me lève toujours à l'aurore.
Mon père avait sans doute déjà scéllé les
chevaux, ils les emmènent se dégourdir dans la vallée, je l'imaginais fier au milieu de ses grandes bêtes majestueuses. Puis dans quelques heures Key le rejoindra pour monter Kala et
aider ainsi mon père dans son travail, Key ferait tout pour qu'on son père soit fier de lui quitte à faire des choses qui ne sont pas de son âge. Un petit garçon turbulent qui veut
toujours tout faire, il espère attirer les regards sur lui et ça marche très bien ! Tout le monde l'adorait dans le village, les épiciers lui donnaient une sucette à chaque passage, Monsieur
Peterson lui avait même offert un jeu de console une fois. Le regard de Key brillait lorsqu'il avait eut son cadeau.
J'avais enfin réussit à regagner la route et je la longeais
espérant gagner la prochaine petite ville avant la fin de la journée. Ce qui était improbable, je lis le panneau qui m'indique que j'ai encore quatre vingt kilomètres avant
d'atteindre Otis city. Je soupire et continue ma marche. Heureusement que j'ai fais le plein de provision hier mais je n'ai pas pensé à prendre la vieille tente dans notre
garage. Il est vrai que j'étais parti dans la précipitation et je n'avais pas pensé que j'allais sans doute dormir à la belle étoile. Si les étés sont caniculaires, les nuits sont
sibérienne.
Je regarde mon téléphone mobile, j'ai oublié de le recharger hier, ce
n'est même pas moi qui paye l'abonnement, il faut que je pense à m'acheter un carte à recharge car je sens que dans peu de temps je n'aurai plus aucun moyen de communication. Je repense
soudainement à Gwen, il est dix heures, il doit être réveiller à l'heure qu'il est. Ses petits yeux ont dut s'ouvrir lentement, j'imagine la surprise quand il se rend compte qu'il est
seul. J'espère simplement qu'il ne m'en voudra pas, c'est comme de demander à la pluie de ne pas mouiller je m'en rend compte ! Mais je ne sais pas...J'espère tellement qu'il ne
m'en tienne pas rigueur si j'avais put je crois que je serai rester encore un petit moment avec lui...encore un petit peu.
La séparation aurai été plus dure encore.
Le calme qui plane dans l'aire me fait du bien, je
suis habituée à entendre les cigales et les criquets. Les grandes étendus de maïs ou de blé deviennent des grandes étendus d'herbe jaunes, grillées par le soleil. Je marche dans une terre si
sèche qu'on dirait de la poussière, au moindre coup de vent la poussière s'envole recouvrant la route d'une fine pellicule ocre. J'entends le bruit grondant d'un moteur, je reconnais ce son,
c'est encore une Davidson ! Elle passe à vive allure sur la route faisait virevolter la terre et mes cheveux avec. Je la suivais des yeux, un semblant de sourire se dessinait sur mon
visage, mon coeur se gonflai de bonheur et je frissonnais de plaisir. La moto s'arrête à quelques mètres plus loin elle fait demi tour dans un burn. Étonné, je m'arrête et le
chauffard s'arrête juste à côté de moi dans un crissement de pneus douloureux.
Il retire son casque, de beau cheveux brun décoiffé, des yeux
bleus sibérien, les sourcils froncés. Je reconnaîtrait se regard entre mille.
Sans même attendre que je puisse m'excuser
ou dire quoi que ce soit une gifle fuse faisant pivoter ma tête.
- Tu te prends pour qui ?! Hurle Gwen
Il devenait rouge de colère.
- Je...,
Que dire ?
- Je te croyais plus intelligent ! Plus courageux !
- Je suis désolé..., murmurais je
Je me frappais mentalement pour la délicatesse dont je faisais preuve, j'étais si ridicule.
- PAR PITIE ! Désolé de quoi ?? ON EST PAS DESOLE QUAND ON NE LE PENSE PAS !!
- Que veux tu que je te dise alors Gwen ? Que je suis un enfoiré ? Que je suis un lâche ! Un pourrit, une ordure ? Tu as vraiment besoin de moi pour t'en rendre compte...
Ma voix s'était engouffrer dans ma gorge, laissant tomber le silence pesant,
je baissais les yeux de honte mais aussi de colère. Que voulais tu à la fin ? Ne pouvait il pas me haïr de loin ? Je ne voulais plus le revoir, je ne voulais pas m'attacher alors que cherche
-t-il ?
- Pourquoi ? Voilà ce que je veux savoir, me suis je vraiment tromper sur toi ?
- Totalement. Je ne suis qu'un bâtard de plus Gwen ne te fais pas d'illusion.
Il
semblait surpris mais aussi déçu, je me frappais à nouveau mentalement, pour une raison que j'ignore je ne supportais pas ce regard remplis de peine et de douleur. Une partie de
moi lui aurait sauté dessus pour l'empêcher de voir à jamais disparaître son sourire. J'avais envie de crier de rage mais je canalisais toutes ses émotions au fond de moi.
- Expliques moi pourquoi je n'arrive pas à te croire ? Il demande
Sa détermination, son insistance me fait d'autant plus mal que j'aimais ce comportement, on n'avait jamais autant voulus me comprendre, on n'avait jamais aussi bien réussi à lire en moi. L'espace d'une seconde un sourire de bonheur avait fait son apparition mais je le transformait aussi tôt en un rire sarcastique et blessant. Mes yeux vides le fixaient avec dédain.
Si tu restais avec moi Gwen, tu en souffrirait. C'est la seule raison pour laquelle j'ai quitté ma maison, j'en avais marre de voir le visage de ma mère en larme. J'en avais marre que mon frère puisse entendre les phrases que mon père était capable de prononcer à mon égard. J'en avais assez d'engendrer malheur sur malheur depuis ma naissance. Tu es la deuxième personne qui m'accorde un peu d'intérêt, je refuse de te faire du mal.
- Alors vis dans tes espoirs Gwen. Me croire ou pas ? Ca me fait une belle jambe. Tu étais un mec de plus, juste de quoi passer la soirée. Va t'en maintenant, j'ai encore pas mal de route à faire.
Évitant soigneusement son visage, je ferme
le mien et reprend la route sans me retourner m'injuriant intérieurement. Je le priais de partir, je suppliais Dieu pour qu'il parte et qu'il ne tente jamais de me retrouver.
Ca serait trop dure...Trop dure.
N'entendant pas la moto démarrer je me doutais qu'il me regardait
partir, sans que je puisse me contrôler encore une fois j'ai couru pour échapper à tous ceux qui m'entourent et qui tentent de m'entourer. J'ai couru aussi vite que je pouvais, sentant la douleur
encore plus forte, plus lacérante, j'ai senti la solitude qui envahissait entièrement mon coeur et mon existence. Je sentais la froideur de la souffrance qui anesthésiait mon corps. Je courrais à
m'en couper le souffle puis quand j'entendis enfin la moto démarrer et s'éloigner je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Ces larmes qui n'avaient plus coulé depuis un moment, ces larmes qui
étaient restées enfermer dans ma poitrine. Désespéré je suis me écroulé sur mes jambes, les mains dans la poussière et les larmes s'écrasant sur le sol comme des gouttes de pluie. L'image de Key
planait au dessus de ma tête, son sourire tendre, le rire rayonnant de Gwen, ses caresses, ses baisers, sa façon de me regarder. Je sentais ses deux visages se graver sur ma peau comme des
cicatrices encore rouges.
J'étais seul, définitivement seul.
- Je te dépose mon garçon ?
Alors que j'avais repris la marche, les yeux rougis par les sanglots, une petite
camionnette s'arrêta, au volant un homme plutôt âgé au sourire sage.
- Je vais à Otis city.
- Ça tombe bien c'est sur ma route ! Aller monte il va faire nuit.
Je suis donc monté, comme convenu il me déposa à Otis city. Un village plus petit qu'un champ de blé. J'ai cherché une auberge, elle était encore plus en ruine que celle où j'avais passé ma dernière nuit. Elle était moins cher cependant ce qui n'était pas négligeable. Encore sous le choc de l'après midi, je me suis endormie sur le lit sans même avoir eut le temps de prendre ma douche. Ma nuit hanté par le visage de Gwen.
- MONSIEUR ! REVEILLEZ VOUS !!!
Il faisait encore nuit et pourtant je sentais la chaleur autour de moi. Soudainement
j'eus un sursaut de terreur, la façade qui donnait sur la rue était en feu ! Paniqué j'ai eut le temps de récupérer mon sac et de sortir en courant avec le propriétaire, nous sommes sortis par la
fenêtre de la cuisine. Je regardais la baisse brûler totalement hypnotiser par la danse des flammes.
- Merde mon téléphone dans la baraque...
Encore épuisé je n'avais pas la force de faire une crise de nerfs. D'un naturel plutôt calme, j'ai
simplement repris la route pendant que le voisinage tentait tant bien que mal d'éteindre le feu.
Je me suis souvenu de la fois où la grange des chevaux avait pris feu à cause d'un orage, les
pompiers était trop long mon père comme un héro était rentrer dans la grange en flamme et avait réussi à faire sortir toutes les bêtes. C'était le seul jour où j'étais réellement
fier d'être son fils. Key n'était encore qu'un bébé et ne s'en souvenait pas mais j'avais souvent raconter cette histoire à mon petit frère. Il avait le même regard que moi ce
jour là. Un regard emplis de fierté.
Quelques heures plus tard le
soleil fit son apparition, les maisons étaient plus nombreuses, les champs beaucoup moins grand. J'approchais d'une plus grande ville. Alors que je marchais d'un pas lourd j'ai croisé un
vieillard sous un arbre, il peignait le paysage sur une immense toile. Je ne pus m'empêcher de regarder son dessin, il était vraiment doué. C'était d'une beauté surprenante.
- Je peux t'aider ? Il me demanda
- Désolé d'avoir perturber votre travail. Je regardais juste.
- Tu aimes ?
- C'est magnifique.
- Dis moi mon garçon, ça te plairait de gagner vingts dollars ?
Je ne compris pas toute de suite où il voulait en venir. Il m'expliqua qu'il en
avait assez de peindre des paysage vide, mon visage lui plaisait énormément. Pour vingts dollars j'acceptais de poser pour lui au milieu du paysage. Ce fut une bonne expérience, je suis resté
debout pendant près de deux heures, il n'avait pas encore finit sa peinture je me sentais vraiment mal à l'aise. Le cri des corbeaux me fit sourire lorsque soudainement deux corbeaux
vinrent se poser sur moi, un sur chaque épaule. J'ai sourit en voyant qu'ils n'étaient pas effrayer par moi. Ils me regardaient de leur billes sombre et le vieillard souriait à son
tour.
Sur la peinture j'étais seul avec mes deux corbeaux, le vieillard était également
à pied il me disait que la jeunesse comptait trop sur les transports et qu'une bonne marche ne faisait de mal à personne.
- Je vis dans ce désert humain depuis trente ans ! J'ai vu des hommes de toutes les décennies qui ont précédé traversé cette contrée. Je n'ai jamais quitter ce trou perdu au milieu de notre
pays. J'aime ce silence, j'aime la musique qu'elle produit. Le bruit des corbeaux, le vent dans les herbes sèches, un serpent à sonnette. J'aime cette musique et cet endroit. Ma femme m'a quitté
il y a quelques années. Elle partit avec les enfants pour la ville.
- Vous aimez votre femme ?
- Autant qu'un furoncle !
Je riais de bon coeur en compagnie du vieil homme, il se dégageait de lui une telle sérénité
et un tel vécu. J'adorais l'écouter me parler de sa vie et des faits passés. Il me proposa de passer la nuit dans sa maison pour m'éviter de faire encore de la route dans la nuit, ce que
j'acceptais avec plaisir. Le repas ne fut pas gastronomique mais il était délicieux. Il m'a ensuite servit un digestif. Un alcool si fort qu'il aurait put me brûler l'estomac ! Lui le buvait avec
une facilité étonnante et se moquait de moi quand je toussais.
- Les jeunes ! On se vante de boire mais on ne sait pas boire ! Riait l'homme
- Je ne bois jamais, dis je en essayant de récupérer ma voix
- Bois ça ! Et tu sera un homme un vrai !
Un petit silence avait plongé les yeux humides dans l'homme dans la mélancolie.
- Je suis seul dans cette bicoque...J'aime la solitude mais le cri des enfants, la bonne odeur du maïs fumant dans la cuisine. Ca me manque tu comprends mon garçon...
- Je comprends.
- Ah...Il y a vingt ans j'étais jeune ! Plein de rêve encore, papa et mari comblé ! Je pouvais rire et sourire avec mes petits. Je pouvais regarder ma femme avec amour et admiration. C'était une
beauté tu sais...Elle avait de long cheveux noir comme les plumes d'un corbeau mais les yeux d'un vert émeraude plus précieux que la pierre ... Je l'aimais. J'étais fou d'elle ! Je l'ai laissé
partir...comme un idiot.
Le vieil était ivre. Il fixait son petit verre vide.
- Le temps passe trop vite. Je l'impression que ça fait des millénaire que je n'ai pas entendu sa douce voix. Elle est partie un soir d'hiver, nous nous sommes disputé à cause de mon travail.
Nous n'avions plus d'argent et les enfants devaient avoir un avenir ! Je la comprenais mais je ne pouvais pas partir...j'aimais trop cette maison...Elle était pleine de nos souvenirs. Je suis un
vieil homme sentimentale...On m'a appelé le lendemain pour m'annoncer sa mort...la sienne et celle des enfants. Un camion les avait percuté sur la route...
Mon coeur se serrait à l'écouter de son histoire. Je pensais qu'elle était parti
pour vivre ailleurs mais en fait elle était bien plus loin.
- Il ne faut jamais laisser partir ceux qu'on aime mon garçon...Jamais...On le regrette tôt ou tard et on finit seul.
On peut aimer la solitude mais ils nous manquent toujours...On est rongé par la culpabilité et tout ce qu'on espère ensuite c'est les rejoindre...
Sa voix tombait dans le silence, ses yeux se fermaient. Il s'était endormi sur sa chaise. Je
restais immobile réfléchissant à ses paroles comme si il savait ce que je ressentais. Dés que j'ai entendu ses ronflements je l'ai porté jusqu'à son lit, la couette bien remonté. Je me suis
écroulé sur son canapé n'arrivant pas à fermer l'oeil, je savais maintenant ce qui me restait à faire.
COUCOU !!! Merci pour vos commentaires ça me fait trop plaisir !
je remercie Cindy, Lilly, V et Coki qui me soutiennent énormément !
Un grand merci à la rêveuse et à Sephy aussi =)
CASSSOUUUUU je suis heureuse que tu sois revenu tu m'as manqué !!!!
Bon et bien qu'est-ce qu'on pense de ce chapitre ?
La prochain sera sur Libera me et je compte finir TTS qui est vraiment mis à l'écart lol
BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!
PS : Je suis désolé pour les fautes j'ai vraiment la flemme de me relir...SORRY
« Luciole est-ce que ça va ? » Me demanda Maria hésitante
« Je vous remercie » Dis je en retrouvant mes esprits
Lentement je quitta la pièce, des pas fluide, je me sentais léger et lourd à la fois. Mon
aura était amplis de haine et de désir de vengeance, ils le sentaient.
« Luciole…Où vas-tu ? » Demanda Maria inquiète
« Je ne sais pas…Je ne sais plus…J’aimerai faire quelque chose mais ce sentiment d’impuissance me ronge ! Je dois faire quelque chose. » Dis je les dents serrés
« Ta vengeance ne sera pas assouvis…Tu es incapable à l’heure qu’il est de tuer Gabriel. » Dit Sorine de sa voix grave qui n’attendait aucune protestation
« Vous n’avez aucun ordre à me donner Sorine Guild. Je sais pertinemment que je ne suis rien comparer à la puissance de Gabriel. »
« Alors que comptes tu faire ? »
« M’entrainer, maîtriser, exploiter entièrement la puissance que mes parents m’ont donnée ! »
« Tu oublie une chose cher petit vampire, du sang de Gabriel coule dans tes veines. »
« Et alors ? Je devrais le remercier ? » Dis je ironiquement
« Ce que Sorine veut dire c’est que tu seras incapable de tuer Gabriel. Comme un hybride ne serai capable de tuer son créateur. Il te faudra acquérir une force presque divine pour te défère
de tes gènes. » Continua Maria
« J’ai été crée dans le but de l’anéantir et je suis certain que mes parents intelligent comme ils étaient ont pensé à tout. »
Sorine et Maria restèrent silencieux. Je savais bien qu’ils
avaient du mal à croire que j’étais capable de détruire celui qui les tenait en laisse. Pourtant eux même me l’avaient dit, j’ai un puit de puissance en moi qui dépasse l’entendement de tous les
vampires, mon aura ne se sent même pas pour les petit Originel. En vérité elle était tellement grande qu’elle n’est visisble qu’aux plus puissants, peu importe qu’ils ne croient pas en moi, je me
vengerai même si je dois perdre l’éternité pour ça. Sorine eut un rectus, ses lèvres s’arqua en un léger sourire en me regardant, percevait il ma puissance, ma volonté, et ma détermination ? En
tout cas Maria le sentait et l’entendait ce qui l’inquiétait encore plus.
« J’accepte. » Dit il soudainement
« Quoi donc ? » Je demande innocemment
« De t’entrainer jusqu’à ce que tu découvres ta pleine puissance. En réalité j’ai hâte de voir jusqu’où tu es capable d’aller, j’étais témoin de l’ascension du plus puissant des immortels
je me dois d’être témoin de son successeur. » Dit il excité à l’idée de se mettre au travail
J’en fus enchanté. Sorine allait arrêté d’être gentil avec moi
et allait se décider à faire de moi une vrai machine à tuer. Un véritable vampire. Maria pris congé quelques heures plus tard après avoir tenté de nous dissuader de se lancé dans un tel périple
seulement nous étions décidés ! Nous étions aussi tétu l’un que l’autre et elle désespéra, elle accepta de garder le secret de notre projet même aux yeux de Gabriel. Elle me promis ensuite de
faire tout ce qu’elle pouvait pour m’aider à venger mes parents à sa manière. Je n’avais pas vraiment compris mais il semblerai que je ne sois pas le seul, Sorine restait silencieux et soucieux
de ce qu’elle était capable de faire. Elle nous quitta avec un bref au revoir et de grosses embrassades, je cru qu’elle allait me brouiller les os puis elle parti comme un courant d’air. Je
restais debout devant la porte attendant que son aura me soit invisible, je ferma la porte étant sûre qu’elle avait quitté la ville sans danger et sans alerte.
Epuisé moralement je vins m’assoir sur le grand canapé
de Sorine et penchait ma tête en arrière me rappelant que je n’étais plus un inconnu, j’étais maintenant un immortel avec son histoire. J’étais enfin quelqu’un. Je sentis tout à coup soixante dix
kilos m’écraser, j’ouvris brusquement les yeux et je croisais le regard doré de Sorine. Ces yeux n’étaient plus rouge ce qui restait un vrai mystère pour moi. Je sentis ses mains parcourir mon
torse, petit à petit je me sentais haletant, malgré mon sang froid je me sentais bouillir sous ses mains. Je le repoussa brusquement plaquant mes mains sur sa poitrine. Je fixais mes doigts
trouvant la force de ne pas lui céder.
« Arrêtez … » Dis je sans conviction
« Je ne suis pas ce que vous croyez…Je crois que c’est très mal ce que nous sommes entrain de faire »
« Ton amour pour Dante n’est-ce pas ? Cet amour qui t’attache à lui, c’est un lien qui ne cedera jamais… »
« Je suis désolé… »
« Je te comprends. C’est moi qui suis désolé. » Dit il avec un sourire tendre
Il disparut dans sa chambre. Je me sentais frustré et à la fois
soulagé, je n’ai pas eut à le convaincre trop longtemps de me laisser car je crois que je n’aurai pas résisté longtemps à ses avances. Je suis un immortel mais je suis fais de chair et je suis à
un stade où les hormones me travaillent énormément. Je décidai à mon tour de me retirer dans ma chambre pour le reste de la soirée, le temps était passé si vite en la présence de Maria qu’il
était déjà tard et je n’avais pas dîner. Je n’avais pas faim ce n’était pas bien grave. Je fermai la porte derrière moi et me dirigeait vers mon lit qui avait été la scène de ma crise
identitaire. J’espérais que maintenant que je connaissais toute la vérité je pouvais m’y reposer sans que je plonge dans les profondeur mysétérieuse de mon existence. Je m’y callait lentement
avec l’espoir de m’endormir comme un être humain par simple caprice de n’avoir conscience de rien autour du moi jusqu’à l’aube. Je m’endormie à nouveau sans aucun rêve pour troubler ma nuit.
De l’herbe frâiche à perte de vue pour que ton sourire y
sommeil…
L’odeur du sang me réveilla aussi tôt. Une panique incontrôler me
submergeais. Sorine ! Je me suis précipité hors de ma chamre et avant même d’y pensé j’étais dans sa chambre. Je fus soulagé de le trouver endormie au fond des ses draps, le visage serein. Une
seconde…Sorine ne dort jamais ! Je les secoué comme un prunier hurlant son nom avec le peur irrationnel qu’un vampire soit entré dans sa chambre est l’ai mordu alors qu’il avait le dos
tourné.
« Oh ! Luciole lâches moi ! »
« Idiot !! Tu m’as fait une peur bleu tu ne pas être insomniaque comme tout vampire normale ! »
Je criais furieux d’être ainsi si ridicule devant lui. Il resta un
instant sans parler, ses yeux étaient devenus aussi rond que des billes, je le regardais comme si il était fou.
« Quoi ? »
« Tu m’as tutoyé … » Dit il à deux doigts d’éclater de rire
« Et alors ? La n’est pas le problème ! Pourquoi étais tu en train de dormir ? »
« Parce que j’étais épuisé. Un vampire à le droit de dormir tu sais, ce n’est pas interdit. Cela va faire des mois que je n’ai laissé mon corps entier sombrer dans le sommeil. Ce n’est
pas une nécessité mais j’aime bien dormir, je suis un grand fainéant. » Dit il en se recouchant
« Quel cet odeur de sang alors… » Dis je septique
« Surement le cadavre d’une fillette dans la rue. » Dit il en se moquant « J’en sais rien moi ! En tout cas rassures toi je n’ai pas mangé dans ma chambre. » Se moquai-t-il à
nouveau
« Je vous dis qu’il y a une odeur de sang dans cette maison ! »
Je dis en le secouant pour ne pas qu’il se rendorme Il m’attira
brusquement par le coup, nos visage était si proche que ses lèvres chatouillaient les miennes, mon cœur battait la chamade alors que je retenais mon souffle fixant sa fine bouche.
« Si tu ne me laisses pas dormir tranquillement… » Dit il d’une voix suave
« Ca va Ca va ! Je te laisses ! » Dis je en m’écartant
Je quittais la pièce aussi tôt, reprenant mes esprits pour
effacer cette image tentatrice de mon esprit. J’en étais gêné rien que d’y penser ! Exciter comme jamais, cet homme était un véritable fantasme à lui tout seul. Puis brusquement je réagis au
spectacle dans laquel je m’étais trouvé propulsé, l’odeur du sang avait imprégné toute la maison pour une seule et unique raison. Des centaines de corps étaient épinglé au murs. Des corps dénudés
et vidés de leur sang, le visage déformé par la terreur, des enfants, des femmes, des hommes. J’en eux presque des hauts le cœur, celui qui avait fait ça avait transformé ce massacre en œuvre
d’art, il était fier de lui je ressentais toute sa jubilations dans chacune des morsures qui formait un dessins sur les cadavres en putréfaction. J’ouvris la porte de la chambre de Sorine à
reculons, j’étais sidéré par ce spectacle, je n’arrivais pas à me détacher de cette horreur.
« Dites moi que je rêve… » Je murmurais
« Luciole … » grogna Sorine
« Il faut que tu viennes voir ça…C’est…C’est indescriptible… »
« De quoi tu parles ! »
Il se leva enfin et se figea net lorsqu’il me poussa pour se
rendre compte de la situation Les yeux exorbités. Leurs nudité mis à la vue de tous, cette soumission évidente. Une ombre menaçante autour de nous. Ce n’était pas anodin ! Ce n’étais pas normale
! C’était un message, quelqu’un sait pour mon existence. Peut être Gabriel, cette mascarade est digne de lui.
« Seigneur…Il nous a retrouvé… » Dit il paralysé
« Où est il ? » Je demande d’une voix basse comme si il nous écoutait
« Pas en ville en tout cas. Nous l’aurions ressentis, ce que tu dois savoir sur Gabriel c’est qu’il déteste par-dessus tout qu’on se moque de lui… »
« Dante ! »Je réagis soudainement.
Si il était au courant de mon existence et qu’il était furieux il allait s’en
prendre à Dante, c’est lui qui m’a caché, qui m’a sauvé, c’est lui qui lui a promis que je ne serai plus de son monde. Il a monté une comédie macabre et à réussi à berner le grand Gabriel Faust.
Je sens tout le sentiment de trahison de Gabriel, cette haine qui rugissait en lui comme un troupeau de lion, elle imprégnier dans la moindre parcelle de ces murs.
Nous nous sommes regardez totalement pris au dépourvu mais notre regard était le
même. De suite nous sommes partis en direction du palais Faust. Nous mettions toute notre puissance et nos capacités ! Il fallait arriver près de Dante en quelques secondes car Gabriel y était
surement depuis longtemps. Mon cœur battait tellement vite que j’eus du mal à me mettre à la même allure, rien qu’à l’idée de penser qu’il était trop tard ma vitesse augmentait. Je sentais la
rage et la haine me donner de l’adrénaline. Je n’étais jamais aller aussi vite, ce qui nous entourait n’avait plus de forme, je dépassais pour ainsi dire le mur du son sans aucun problème.
« Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.. » Murmurait Sorine
Je le regardais aussi tôt, il était inquiet, si inquiet que j’en fus
surpris. Je ne l’avais jamais vu exprimer autant ses sentiments. Le visage de Dante était la seule chose que je pouvais voir dans mon esprit et je me laissais porter sans faire attention où
j’allais, mon cœur dictait ma conduite et très bientôt je serai devant la démeure de ses dix années passées.
Le manoir n’avait pas changer, les arbres étaient fleuris, la peintures était la
même et le grande porte au dessus des escaliers était fermé. Je me concentrais pour sentir l’aura de Gabriel mais rien ne me vint, pas même le battement des cœurs de tous les mortels qui devaient
être présente dans cette maison. Je me précipitais pour m’assurer que tout allait bien quand j’ouvris la porte ce fut le choc. Du sang, du sang partout ! Des litres et des litres de sang qui
recouvrait tout ce qu’il avait dans le palais !
« DANTE !!! »
« Non Luciole attends ! »
Je me suis précipité à l’étage, j’ai ouvert brusquement la porte de sa chambre,
elle était bien rangé comme à son habitude. Propre et sans désordre. Les corps des serviteurs sonchaient le couloir, je suis rentré dans ma chambre qui n’avait pas changé. Je suis rentré dans
toute les pièces sans la moindre trace de Dante, je m’écroulais dans le grand halle désespérer à l’idée de le trouver vivant. J’imaginais que Gabriel avait d’abord tuer celui qui avait ouvert la
porte, il s’en était prit à tous les serviteurs en premier. J’imaginais Franz qui avait caché Dante comme un père l’aurait fait avec son enfant, il s’était ensuite livré en sacrifice refusant de
dire où il l’avait caché, sans doute dans un endroit imperméable à notre odorat où notre ouïe. Je reprenais petit à petit espoir.
« Calmes toi Luciole, Gabriel n’aurait pas tué si facilement Dante. Il a plus d’un tour dans son sac. »
« Il faut trouver le couloir où il y avait tous les tableaux ! »
« Comment ça ? »
« Je connais bien Franz quand il a vue Gabriel furieux il a avertis aussi tôt Dante qui s’est réfugié dans un endroit étanche à nos pouvoirs. Sans doute qu’il l’a obligé à se cacher, Franz à
dut se sacrifier comme tous les autres serviteurs pour donner du temps à leur maître. Dante est encore ainsi j’en suis sûr ! Sans doute dans le couloir sur l’aile gauche du palais ! Il me semble
que de là bas je n’entendais jamais rien. C’était comme ci nous étions transporter dans un autre monde. Je crois savoir que c’était l’endroit favoris du père de Dante lorsqu’il voulait prier,
ainsi Gabriel ne pouvait pas venir l’embêter lorsqu’il était tout petit. »
« Gabriel connaissait ce palais mieux que quiconque Luciole ! Si Dante s’y était caché il l’aurait retrouvé… » Dit il gravement
« Non ! Je refuse de croire ça ! »
Je fonçais aussi tôt à la rechercher de Dante, me répétant
sans cesse qu’il n’était pas mot, qu’il était bien vivant, je lui demandais de m’attendre, je lui demandais de ne pas paniquer. Je parcourais les pièces, les escaliers à la recherche de ce
couloir, je montais, descendais, pour enfin accedeur à un corrdor sombre, sans lumière, où des portraits me fixaient avec horreur. A nouveau l’odeur du sang, j’accourais au fond du couloir et
entrant dans l’unique porte à laquelle on accédait.
« Dante ? Tu es la dedans ? Réponds moi…réponds moi je t’en supplie… »
La pièce était plongé dans le noir mais je
distinguais tous les meubles et les recoins de cette pièce, l’odeur du sang était de plus en plus forte et très vite je percutais quelque chose étendue par terre. Le gorge serrés, les larmes me
piquant les yeux je me suis abaissée pour constaté qu’un corps était étendue là, j’ai retourné le corps en ravalant ma salive les larmes débordant déjà mes yeux.
Hihi alors enfin débarassé de Dante !
lol
Je remercie toutes celles qui continuent de lire ! Merci à toutes celles qui me soutiennent je vous adore =)