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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Dimanche 14 juin 7 14 /06 /Juin 02:41




Mes lectrices adorées ! C'est indescriptible l'amour que je vous porte ! =)
Chacun de vos commentaires me motivent un plus dans mes écrits !
Certaines sont très perspicaces, d'autres touchantes ! Il y a aussi celle qui sont justes de passages mais qui se font toujours remarquer =)
Je vous aime les filles !!
C'est grâce à vous que je continue d'écrire ^^

MERCI

Ps : Je vais devoir m'absenter cependant, le BAC approche et je me sens bonne pour le rattrapage lol donc faut bien que je révise ! Souhaitez moi bonne chance ^^ BISOUS

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Samedi 13 juin 6 13 /06 /Juin 20:04


- Vous ne savez où il a put partir ?
- Pas du tout. Me dit le receptioniste de l'auberge
- Pas même une idée ?
- Je suis désolé je crois juste qu'il est parti le même jour que vous sur sa bécane. Dit il désolé
- Bien merci.

                       Je l'avais laissé filer. Je ne devais m'en prendre qu'à moi même, petit à petit je me trouvais ridicule à demander désespérement où était parti Gwen. Le réceptioniste vu que j'étais vraiment désemparer, je ne savais plus trop quoi faire. Continuer ma route vers l'Ouest ? Ou continuer de le chercher en ayant l'intime conviction qu'il n'était pas parti de la region ?

- Ecouter monsieur, je n'ai pas le droit de le divulguer mais si ça peut vous aider je vais vous donner son nom de famille.
- Vous feriez ça ? Je demande incrédule
- Si vraiment vous en avez besoin.
- Ca serait très généreux de votre part ! Dis je avec un petit espoir

                     Il chercha un petit moment sur son carnet puis il eut un sourire amuser.

 

- Gwenael Lombs. 
- Je vous remercie.

                    Je suis parti aussi tôt à la recherche d'une cabine téléphonique, j'ai farfouillé un annuaire quand je me suis rendu compe qu'il datait de 1996. Je ne suis pas sûre que ça va m'aider. J'ai soupiré las de toujours me faire avoir ! Pour une fois que je prennais une décision, une véritable décision ! Que je ne fuyais pas et qu'au contraire je voulais ratrapper mes erreurs et apprendre du passé. J'avais l'impression que là haut on se donnait du mal pour me mettre des bâtons dans les roues, une fois on m'achevait, ensuite me donnait de l'espoir pour mieux me faire déchanter...Une frustration qui ne pouvait pas passer. 
                  Sonny, le vieil homme, m'attendait dans un petit bar de la ville, lorsque je suis rentré dedans totalement dépité une élévation de voix me fit sortir de ma torpeur.

- Alors gringalet ! T'as trouvé ton bonheur ?
- Pas encore !
- Derrière de chacal ! Apporte à ce garçon une consolation avant qu'il me fasse une dépression ! Cria Sonny
- Bien Chef !

                 Tous ici devait avoir l'âge de Sonny, tous ici sauf le barman qui avait la trentaine mais qui en faisait cinquante, le visage ravagé par l'alcool il avait l'allure d'un ivrogne et l'odeur. Sonny s'était déjà fait plein d'ami et les traitait comme des pestiférés mais faut croire que  c'était leur façon à eux de se parler. C'est ainsi que son les vieux de la campagne de vieux aigri mais tellement attachant.
                J'ai bu d'une traite le liquide jaunâtre, j'aurai sans doute vomis si je ne l'avais pas déjà bu la veille. J'étais anéanti, j'avais l'impression qu'il me serai maintenant impossible de retrouver Gwen. On dit souvent que le monde est petit mais à l'heure qu'il est je suis perdu dans l'univers.

- On va t'apprendre comment jouer au poker mon garçon ! Comme ça tu pourras plumer tout tes copains !

                 Sans que je puisse dire quoi que ce soit Sonny et ses amis m'ont emportés avec eux jusqu'à une table, les règles étaient simple, il faut savoir rester impassible, être rusé comme un renard en somme. Le jeu ne m'intéressait absolument pas et après avoir vu jouer ses amis et les avoir vu se frapper dessus pour de la triche j'ai vite compris les règles.

- C'est pas complique Jen' ! Tu dois être plus malin que tout le monde, sourit Sonny

               J'ai jamais été très malin dans la vie, la preuve en est ! Je cours après un fantôme.
               Après une demi heure de jeu, après avoir gagner tous les jetons je savais qu'en faite le malin c'est celui qui se fait plumer car quand on a tout gagner et que quatre bonshommes deux fois plus gros que vous, vous regardent avec cet air ahurie et mauvais il faut prendre ses jambes à son cou. Sonny en fait tomber son cure-dent au sol, il me donne une frappe amical dans le dos qui me fait tousser, un peu gêner il rit aux éclats et me félicite. Finalement tous les vieux me félicite et reconnaisse ma chance ou mon talent.

- Tu m'as étonné mon petit Jen' j'aurai jamais cru qu'un gamin puisse gagner à jeu comme le poker ! Tu m'as bluffé !

              Il rit à nouveau sa bouteille de bière à la main et la jette dans un champ plus loin. Nous marchons jusqu'à sa petite maison mais lorsqu'il se rend compte que je ne le suis pas à l'intérieur il prend un air plus sérieux. Sur son visage mélancolique se dresse un sourire que je n'aurai jamais aimer voir. Sans doute qu'il s'était dit qu'il avait enfin trouvé de la compagnie même si il savait pertinemment que je partirai un jour. Ce jour arriva.

- Tu t'en va déjà mon petit Jen', me dit Sonny
- Oui. Dis je simplement en lui rendant son sourire
- Ah mon garçon...

               Il s'approcha de moi dans le bruit fracassant de ses bottes sur le bois vieillit. Il gardait ce sourire tendre, il posa sa main pleine de sagesse sur ma tête même si il était plus petit que moi. J'avais l'impression de sentir une main puissante et protectrice sur mes cheveux, une main paternel.

- Je ne comprends pas comment des parents peuvent laisser partir des enfants aussi jeune...Je ne comprends pas.
- Je suis parti de moi même.
- Ont ils chercher à te retrouver ? Non ! Ce sont des lâches. Mais crois moi le passé nous rattrape toujours mon petit.
- Je ne préferai pas...

               Mon sourire se cache derrière un visage remplis de nostalgie, le vieil homme soupire et redresse mon visage.

- Saches que quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses et où que tu ailles il y aurai toujours la maison d'oncle Sonny sur ta route.
- Merci.

              Ce fut une longue acolade qui nous servit d'adieu, une accolade pleine de tristesse et des adieux plutôt bref. Je suis parti aussi tôt, mon sac sur le dos j'ai reprit le route repensant au doux sourire du vieux Sonny.
              La nuit tombait petit à petit et j'approchais d'une ville plus grande que les précédentes, une ville plus touristique, je gardais en tête le nom de Gwen Lombs. Les étoiles apparaissaient quand j'eus enfin trouvé une auberge pas trop chère, je lui demandais si un certain Gwen Lombs avait logé ici et il semblerai que la femme est entendu ce nom quelque part seulement elle ne savait pas où. J'eus un petit sourire d'espoir espérant qu'il soit encore là, elle fouilla dans son registre et ne vit de Gwenael Lombs.

 

- Je suis désolé Monsieur. C'est un ami à vous ?

- Oui. Dis je encore désenchanter
- Je suis pourtant sûre d'avoir entendu ce nom quelque part.

                Elle ne fit qu'aggraver mon cas, il n'avait même pas été de passage ici et elle me complaignant dans mon illusion d'un jour le retrouver. J'eus sans doute une expression trop triste car soudainement elle s'emportait dans un élan d'amitié.

- Ne faites pas cette tête, elle me sourit, je vous promet de venir vous voir si j'ai des informations sur ce garçon.
- Je vous remercie Madame.
- Je vous en prie ! Appelez moi Jude. 

               Elle me gratifia dans un autre sourire enfantin et me donna les clés de ma chambre, celle ci était plus spacieuse et plus élégante que les précédentes, elle n'avait rien avoir avec ce que j'avais vu jusqu'à présent. Je me suis écroulé sur le grand lit le plafond entier étai un miroir géant, c'était plutôt étrange de se voir même en dormant. J'eus un petit rire amusé et je suis parti prendre ma douche en repensant au corps de Gwen. Ce ne fut pas une très bonne idée car le reste de la nuit je ne pouvais me le sortir de l'esprit, à tel point que notre nuit entière me revenait comme un film au ralentit. Quelle torture. 
                Après une nuit tourmenté j'eus la visite imprévu de Jude la réceptionniste.

- Bonjour ! C'est une magnifique journée monsieur. Je comptais vous réveiller mais je vois que vous êtes déjà tout beau ! Quelle dommage j'aurai aimé voir votre visage endormi. Elle eut un petit rire en rougissant, je vous apporte votre petit déjeuner. Bonne appétit !

               Elle sortit comme une flèche, je l'avais simplement suivis du regard gardant l'impression d'un courant d'air bruyant et presque agaçant. Les gens aussi énergique me vidait totalement de ma vitalité.
               Elle remonta dans mon estime quand j'eusse goûter son petit déjeuner, des pancakes au sirop d'érable. J'en ai toujours rêver et c'est encore meilleur que ça ne parait à la télé. Je dévore le petit déjeuner et me prépare à partir de l'auberge lorsque dans un silence inquiétant la porte grince. Je me redresse devant ma glace, j'arque un sourcil comme si je venais de rêver. La porte grince à nouveau. Lentement je sors de la salle de bain et j'aperçois une petit touffe de cheveux blond sur l'encadrement. De ses grosses billes bleus il m'observe comme un animal craintif. Je continue de le dévisager réalisant qu'un enfant m'épie derrière la porte. J'eus le malheur de faire un autre mouvement qu'il s'enfuit aussi tôt tel un lapin devant un chasseur. 
               Je me suis approché de la porte et je l'ai ouverte ne voyant personne dans les couloirs je l'ai refermé. Que faisait un enfant tout seul ? Il ne devait être plus âgé que Key.

- Noah !!! Noah !! Ou es tu ? Ce n'est pas drôle ! 

                 J'entends hurler la réceptionniste, d'une curieuse peu habituel j'ai risqué d'ouvrir la porte pour savoir qui elle cherchait. Lorsque je la vis enfin regarder dans tous les recoins de l'étage d'un air inquiet je comprenais que l'enfant était le sien. Leurs cheveux blonds auraient du me mettre la puce à l'oreille.

- Il s'est enfuit par là. Dis je calmemant une brosse à dent dans la bouche
- Oh merci ! Je suis désolé de vous avoir déranger. Il est venu vous voir ?
- Oui.
- Désolé encore ! Mais ce n'est pas étonnant après tout. C'est un petit garçon curieux vous savez mais malheureusement il ne parle pas beaucoup.

                      Il devait hérité de son père dans ce cas là car on ne peut pas dire la même chose de la mère, même si elle n'est pas méchante.

- Hum.
- Encore une fois désolé ! 

                    Elle partit aussi tôt dans la direction que je lui avais indiquer, je regardais cette jeune maman s'inquiéter pour son enfant et même si elle étai bruyante cette façon de portéger ainsi son fils me touchait. Jamais ma mère n'avait eut autant d'égard pour moi cependant elle était dans le même état lorsque Key rentrait plus tard que prévu, finalement les mères sont un peu toutes les mêmes. Elles sont belles et attachantes avec ceux qu'elles aiment. J'aurai aimé avoir une mère comme ça. 
                   A huit heures j'eus enfin finit de me me préparer, le sac sur le dos, j'étais bon pour refaire quelque kilomètres et deux trois provisions avant de partir. Je fermais la porte de la salle de bain quand soudainement la même tête blond rentrait dans ma chambre essoufflé, il restait dos à la porte et me regardait avec de gros yeux. Son visage entier se figeait et rougissait à vu d'oeil, il se précipita sous le lit et n'en sortait plus. Cette famille était  vraiment étrange...
                 La mère fit la même irruption dans ma chambre.

- Noah je t'ai vu rentré ! Sors de ta cachette !

                Cette fois elle était rentré dans une colère noire. Sans même prêter attention à ma présence elle prit la jambe de son fils sous le lit et le tira aussi fort qu'elle le pouvait mais il s'accrochait à un barreau du lit. J'étais stupéfait d'un tel spectacle.

- Ton père t'attends Noah !
- JE VEUX PAS Y ALLER !!
- Tu n'as pas le choix !
- NAN !!!

                         L'enfant le lâchait pas prise mais la mère était épuisé, elle abandonna et s'écroula essouffler. Son visage avait changé d'expression, un visage plein de compréhension mais aussi d'épuisement morale.

- Je ne veux pas me battre encore avec toi Noah. Si tu ne veux pas y aller c'est maman qui va se faire gronder tu sais...Maman est triste quand papa la gronde. 

                      L'enfant lâcha les barreaux et se précipita derrière moi pour se cacher, j'eus soudainement un pincement au coeur, c'était exactement la réaction de Key quand mon père ou ma mère le grondaient. Il venait se cacher derrière moi et me tirait par le tee-shirt  me suppliant de le protéger. Je regardais à nouveau la mère qui m'avait enfin remarqué et qui soupira de lassitude.

- Dites à votre mari que Noah est malade et que le médecin l'a interdit de bouger de son lit.
- Mais...
- S'il vous plaît Madame.

                         Elle eut un dernier regard pour son fils et sortit de la chambre quelques secondes après l'enfant continuait de s'accrocher à moi. Lentement j'ai déposé sur lui une main amicale, il leva la tête pour me regarder.

- C'est bon elle est parti, tu peux me lâcher maintenant. Dis je d'une voix douce

                        La nostalgie s'emparait de moi, ses petites prunelles innocentes ressemblaient tellement au regard de Key. J'étais totalement sous l'emprise d'un sentiment de protection envers la petite tête blonde. 
                       J'entendais la voix de Jude dehors puis la voix d'un homme, celui ci hurlait. Ils cessèrent de se disputer lorsque j'entendis le crissement des pneus, Noah me lâcha enfin sentant qu'il n'avait plus à craindre de partir. J'étais furieux, pour une raison que j'ignore, j'étais extrément colérique lorsqu'il s'agissait de Key et Noah lui ressemblait tellement. A travers Noah c'était Key que je voyais et que je tentais encore de protéger. Comme autrefois.

- Voilà, papa est parti. Dit Jude

                 Noah se cachait à nouveau derrière moi, il craignait maintenant comme si c'était une traîtresse. Je posais une nouvelle fois ma main sur lui pour le rassurer qu'il n'y avait plus rien à craindre.

- Noah c'est ta mère, elle ne te trahira jamais.
- Elle l'a déjà fait. Avant elle me faisait croire que papa était parti puis il revenait me chercher le soir alors que je jouais.

                 La mère baissait les yeux de honte, la fatigue se lisait sur son visage. Elle avait assez d'affronter son mari, elle était épuisé d'essayer d'être une bonne mère et de ne jamais y arriver. C'est ce que je lisais dans son regard.

- Pardonnes moi Noah...

                  Jude craqua, elle fondit en larme. J'avais du mal à la regarder quelque peu gêner d'assister à une scène qui ne me concernait pas, j'étais embarqué dans des histoires qui n'étaient pas les miennes et pourtant je n'arrivais pas à les laisser ainsi. Brisés.
                   Je me suis baissé à la hauteur de Noah et je l'ai regarder au plus profond de ses yeux bleus.

- Ta maman ne veut que ton bonheur Noah. Elle essaye de faire de son mieux, elle t'aime comme personne ne pourra jamais t'aimer. Crois moi ta maman ne veut pas te voir pleurer mais tu dois comprendre qu'elle ne peut pas tout faire seule. Aides là à être une bonne maman d'accord ?

                      L'enfant acquiéssa.

- Va lui faire un bisous maintenant.

                     Il partit aussi tôt vers sa mère, il s'approchait d'elle avec appréhension et lorsqu'il murmura "maman" en touchant sa main qui cachait son visage en sanglot elle le serra fort contre elle.
                     Image beaucoup trop touchane pour moi, j'ai donc laisser le fils et la mère dans ma chambre pendant près d'une heure, le temps d'aller faire mes courses. Lorsque je suis revenu dans l'auberge la femme s'amusait avec son fils à mettre la table dans le restaurant de l'auberge, apparement ils seront les seules à manger.

- Vous vous joindrez à nous n'est ce pas ?
- Nous merci je dois reprendre la route.
- Restes s'il te plaît ! S'écria l'enfant 

                    Je déjeunais donc avec Jude et Noah. Ce n'était vraiment pas une bonne idée car plus je les regardais et plus Key me manquait. C'était un bien pour un mal.

- Au fait j'ai enfin trouvé votre Gwen Lombs ! Il s'est arrêté dans l'hôtel près du lac. D'après mon ami qui y travaille, il reste jusqu'à la fin de la semaine.

 

 

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Vendredi 12 juin 5 12 /06 /Juin 16:58
                         
                 Alors que je me sentais capable de soulever des montagnes il plongea la nuit dans un rire sonore, un rire diabolique. Mon grondement résonna dans ma poitrine et je fus le premier à partir à l’attaque, les coups étaient rapides, notre danse macabre bruyante et gracieuse était impresionnante. Je me sentais presque poussé des ailes sous les éclats de la Lune rouge, Sorine nous observe de loin et n’osait pas nous interrompre alors que je sentais que je prenais le dessus sur celui qui était censé être le plus puissant. Il gardait malgré tout un sourire pervers, un sourire que je me plaisait à défiguré à chacune de mes nouvelles frappes. Je n’esquivais pas tout ses coups, très souvent je partais m’écraser contre un mur, j’avais cassé un lampadaire, le sang noir me coulait le long du bras. Le gauche était brisé. Il ne semblait pas affaibli, ni fatigué alors que je commençais à m’essouffler. La rage me donnait de l’énergie.
                     Les blessures sur son visage, ses vêtements déchirés, son nez cassé ne suffisait pas à l’arrêter, il était inépuisable il me fallait le tuer pour le faire cesser. Il s’agaçait de plus en plus et je sentais la terreur l’envahir, l’effroie à la simple idée de perdre face à moi. Je jubilais intérieurement en sentant cette puissance irréelle qui émmanait de moi, je me sentais si fort que j’arrêtais toutes les attaques de Gabriel, notre écart se creusait de plus en plus en ma faveur. Le sourire du vampire avait disparut, il affichait un visage de douleur et de colère, il tentait de me détruire de toutes ses forces.

« Abandonne Gabriel et je te tuerai sans te faire souffrir » dis je ironiquement
«  Je te tuerai Luciole sois en sûre ! »

                    Je riais intérieurement, j’étais également étonner de trouver le combat de plus en plus facile, nous nous repoussions à peine et j’étais celui qui revenait le plus rapidement, malgré sa forme olympique il cédait petit à petit. Il ne manquait plus que le coup de grâce. L’image divine de Gabriel s’effaça rapidement, il n’était pas aussi fort comme je l’avais pensé.
                 Non…Je n’ai pas rêvé ! Sa puissance était effrayante, c’était tout simplement moi qui l’avais dépasser…J’étais au sommet de mes capacités. J’étais né pour le tuer, né pour devenir Roi et détrôner l’actuel souverain.
                 Il fallait en finir, j’écartais avec puissance Gabriel qui se retenait à un reste du lampadaire, les lèvres imprégné de sang j’apercevais ses dents fines et poitues. Je sorti les miennes comme un prédateur, il n’y avait qu’une seule façon de tuer un Originel, il fallait boire son sang où le brûler. La douleur dans les yeux de Gabriel le rendait alléchant, il avait compris sa perte, il avait compris que c’était son heure.

«  C’est l’heure de prier Gabriel…Prie pour ton Salut. »

                La dernière attaque avait le parfum de la libération, de la fin. La fin d’une ère, le visage de Gabriel s’adoucissait à chaque centimètre que je franchissais, la main tendu j’allais lui transpercer le corps et boire son sang jusqu’à la dernières goûttes. Ses yeux se fermèrent lentement sur un sourire tendre. Sans pitié ma rage ne s’était affaiblis. Plus que quelques centimètres…

« ARRETES LUCIOLE ! »

                  Il était trop tard. Mon bras avait traversé son ventre, ses yeux exorbités son visage entier s’était déformé par la douleur, j’allais retirer mon arme quand il la retenait avec ses mains. Surpris j’ai regardé son visage qui auparavant semblait accepter son sort et qui maintenant en semblait fier. Il avait un sourire assassin, un sourire trop fier à mon goût beaucoup trop vainqueur alors que je venais de lui arracher les intestins.

«  Félicitation Luciole, tu viens de tuer un être qui t’étais cher… »

                   Il divaguait ! Il resserra sa poigne autour de mon bras et m’attira encore plus à lui pour me sussurer ses paroles à l’oreille.

« Me crois tu aussi faible Luciole ?…Je t’ai testé et ce qui est sûre c’est que tu n’as pas un tiers de mon pouvoir…La preuve je viens de contrôler ton psychisme aussi bien que celui de Sorine. »
« Je ne comprends pas… »
« Demande à Maria. »

                     Alors qu’il relâchait la prise laissant tomber sa tête comme un mort, ses bras retombèrent le long de son corps et ce fut le drame.
                     Ses cheveux, il changeait de couleur, sa peau, son odeur, son apparence entière changeait sous mes yeux, de long cheveux bouclés et roux prirent place. J’étais tétanisé, les yeux exorbités je ne pouvais pas le croire. J’avais tué Maria. Je n’avais pourtant pas rêver, la puissance était bien trop forte pour que ça soit Maria, il y a une seconde ce corps portait le visage de Gabriel c’est sûre !! Que c’est il passer MON DIEU ? QU’AIS-JE FAIT ? J’AI TUE MARIA !!
                      Aussi tôt j’ai retiré mon bras, son corps s’écroulait sur moi, la légerté de Maria la rendait si fragile que je l’a déposait délicatement sur le sol encore sous le choc et totalement déconnecté de la réalité. C’est un cauchemar…dites moi que tout ceci n’est qu’un cauchemar.

«  Luciole… »

                       La voix de Sorine ne me tira même pas de ma contemplation du corps inerte de la belle immortelle, elle restait froide contre moi, son sang se répendant en une flaque noire et sombre.

« Ce n’est pas de ta faute….Gabriel a utilisé ce qu’on appelle la permutation, il s’est imicé dans ton esprit et le mien, il a crée une illusion. Nous avons cru nous battre contre lui alors que ce n’était que le corps de Maria diriger par son esprit. Maria elle-même ne savait ce qu’elle faisait… »
« Qu’ais je fait Seigneur ?… »murmurais je

                         Je regardais mes mains pleine de sang, les larmes roulèrent sur mon visage comme une pluie d’été, des larmes chaude, des larmes de culpabilité se mélangeant au sang dans la paume de ma main. Je pleurais de plus belle. J’étais un assassin, j’avais tué mon amie, je l’avais torturé avec cruauté. Je l’avais tué. Un cri de souffrance me déchira la gorge, transperçant le silence du vent, j’hurlais comme un loup sous la Lune ne cessant de pleurer. Qu’on me comdamne ! Qu’on m’achève ! Qu’on me punisse ! Que Dieu me foudroie immédiatement. Je ne méritais pas de vivre.

« Luciole ouvres les yeux, ce n’est pas perdu encore. Ecoutes ses faibles battements, elle vit encore ! Nous devons l’emmener d’urgence à l’hôpital. Laisses moi faire. » 

                          Il prit le corps ensanlanté de Maria, ses blessures étaient le fruit de ma vanité. Que je suis pitoyable j’ai cru être capable de battre un tel monstre alors que j’étais loin. Qu’il me tues ! Que Gabriel vienne et me torture car cette culpabilité me ronge. Qu’ais je fait ?
                         Sorine avait disparut me laissant seul avec ma douleur, il avait emmené Maria pour qu’on la soigne et m’avait demandé de l’attendre. Je me sentais tellement perdu, j’étais un monstre à l’égal de Gabriel, ma prétention m’avait le plus aveugler, ce n’était pas son illusion. J’étais assez fort pour découvrir que ce n’était pas lui, je devais être assez fort pour sentir que le corps qui se battait contre moi était celui d’une innocente. Maria…
                        Je me suis écroulé sur le sol, fixant la lune, je pleurais à ne plus m’arrêter. Je l’avais tué. Comment faire pour me racheter ? Si elle survie je n’oserai plus jamais la regarder ? Je verrai sans cesse son visage ensangloter par mes mains, des mains de vampire ! MON EXISTENCE MEME EST UN FLEAU ! Gabriel n’a pas tord…Je suis une erreur…Je dois mourir.

«  Luciole ! Mon Dieu Luciole ! »

                          Dante accourait jusqu’à moi, il évitait avec élégance la mar de sang et vint me prendre dans ses bras, il me serrai contre lui mais je n’avais aucune réaction. J’étais parti dans un autre monde, mon corps était là mais mon âme se mourrait.

«  Tu ne pouvais deviner Luciole ! »
« Je suis censé deviner … »
« Tu n’es pas encore assez puissant ! Arrêtes de croire que ta puissance se révélerai du jour au lendemain ! Tu dois travailler ! »
« J’ai tué Maria… »
« Tu ne l’as pas tué ! Elle va s’en sortir ai confiance. »
« Qu’es-ce que je dois faire Dante ? Dis moi ! Qu’es-ce que je dois faire ? » Je sanglotais contre sa chemise
«  Calmes toi… »
« Mon existence est une erreur Gabriel a raison ! Je n’engendre que la mort partout où je vais…Je ne suis pas digne de ma puissance ! »
«  Tous vampires courtisent la mort Luciole ! »
« Tu dois te venger ! » Dis la voix soudaine de Sorine « Sois fier de tes origines, tu n’es pas furieux ? Furieux contre Gabriel ? Il s’est servit de Maria, il est le seul fautif dans cette histoire alors répare tes erreurs en le tuant. »
« Sorine ! » S’indigna Dante
« Cesses de le couver ! Il est né pour le tuer ! Il est le seul qui peut nous débarrasser de ce monstre ! Après ce qu’il vient de faire ce soir Luciole devrait être furieux contre Gabriel ! Et non contre lui même ! »

                     Sorine avait le regard amplis de haine, il aurait put nous tuer en une seconde, cette rage contre son ancien ami il la canalisait au fond de lui mais chacunes de ces paroles respiraient la haine. Il pestait contre moi car je en faisais que m’apitoyer sur mon sort, encore une fois mon égoïsme avait pris le dessus, je m’en voulais alors que le vrai coupable était ailleurs. C’était sur lui que je devais me concentrer et non sur moi.

«  Nous partons dés ce soir. »
«  Où ça ? » Demanda Dante
«  Pour Moscou » 
" Non Sorine il n’est pas prêt ! »
« Nous nous entraînerons sur la route ! Il n’y a plus de temps à perdre. Nous allons voir Gabriel. »

                             Sa phrase sonnait comme une condamnation. Elle me percevait aussi décisive qu’un jugement, je revalais ma salive et me faisait à l’idée que l’heure du combat finale approchait. L’un de nous devait mourir. Nous sommes rentré au palais Faust dans le silence, j’allais m’apprêter à connaître ma dernière nuit dans ce manoir, je devais être prêt aux premiers rayons du soleil pour partir en direction de la Russie.
                            Pendant que je montais les marches le visage de Maria me hantait, mon précédant combat défilait image par image, sans s’arrêter, le sourire de Gabriel, le cri de Sorine, le corps de Maria. Mes poings se serraient peu à peu, je rêve de lui planter les doigts dans sa gorge, d’attraper sa carotide et de lui arracher comme un vulgaire tuyaux. Je lui trancherai bien la tête, le fissurais en deux. Lui écraserait le crâne contre un mur de pierre. 
                            Sorine apparut soudainement dans ma chambre, il ferma la porte derrière lui avec une grande discrétion, alors que j’étais assis sur le bord de mon lit il vint près de moi pour me serrer contre lui. C’est donc l’un contre l’autre que j’ai pus reposer mon âme tourmenté, en sentant son étreinte je me sentais en sécurité dans le sein de Lucifer.

" Je te protégerai Luciole..."
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Jeudi 11 juin 4 11 /06 /Juin 23:54

                              
                     Le bruit de la fermeture de mon sac semblait aussi bruyante qu'un troupeau de buffle. Inquiet j'ai redressé le visage pour vérifier que Gwen dormait paisiblement, la drap cachant sa nudité laissait entre voir son torse si bien taillé, fin et viril à la fois. Je ravalais ma salive prêt à m'enfuir comme un voleur. J'ai du mal à me détacher de ce corps si chaud, cette petite bougie qui m'a redonné le sourire le temps d'une nuit. Je ne te remercierai sans doute jamais.
                            Je sors de la chambre épuisé moralement, je ne croyais pas que ça allait être aussi difficile, pourtant je l'ai déjà fait plusieurs fois, quitter ainsi son amant d'un soir sans jamais avoir de scrupule. Presque jamais. 


- Bonne journée monsieur, me dit le réceptionniste


                         Je prends un grand bol d'air pure faute de lait et après quelques secondes d'hésitation de doute je me dirige vers la route 44, direction l'ouest. Le sac bien remonté sur mon dos, les quelques marchants qui avaient ouvert étaient généralement des boulanger, des bars aussi. Après tout il n'est que cinq heure du matin mais ici les habitants se lèvent dés l'apparition du soleil car pour la plupart le travail commence dés les premiers rayons. Il y a au moins une chose dont j'ai hérité de mes parents, c'est que je me lève toujours à l'aurore. 
                        Mon père avait sans doute déjà scéllé les chevaux, ils les emmènent se dégourdir dans la vallée, je l'imaginais fier au milieu de ses grandes bêtes majestueuses. Puis dans quelques heures Key le rejoindra pour monter Kala et aider ainsi mon père dans son travail, Key ferait tout pour qu'on son père soit fier de lui quitte à faire des choses qui ne sont pas de son âge. Un petit garçon turbulent qui veut toujours tout faire, il espère attirer les regards sur lui et ça marche très bien ! Tout le monde l'adorait dans le village, les épiciers lui donnaient une sucette à chaque passage, Monsieur Peterson lui avait même offert un jeu de console une fois. Le regard de Key brillait lorsqu'il avait eut son cadeau. 
                       J'avais enfin réussit à regagner la route et je la longeais espérant gagner la prochaine petite ville avant la fin de la journée. Ce qui était improbable, je lis le panneau qui m'indique que j'ai encore quatre vingt kilomètres avant d'atteindre Otis city. Je soupire et continue ma marche.  Heureusement que j'ai fais le plein de provision hier mais je n'ai pas pensé à prendre la vieille tente dans notre garage. Il est vrai que j'étais parti dans la précipitation et je n'avais pas pensé que j'allais sans doute dormir à la belle étoile. Si les étés sont caniculaires, les nuits sont sibérienne. 
                     Je regarde mon téléphone mobile, j'ai oublié de le recharger hier, ce n'est même pas moi qui paye l'abonnement, il faut que je pense à m'acheter un carte à recharge car je sens que dans peu de temps je n'aurai plus aucun moyen de communication. Je repense soudainement à Gwen, il est dix heures, il doit être  réveiller à l'heure qu'il est. Ses petits yeux ont dut s'ouvrir lentement, j'imagine la surprise quand il se rend compte qu'il est seul. J'espère simplement qu'il ne m'en voudra pas, c'est comme de demander à la pluie de ne pas mouiller je m'en rend compte ! Mais je ne sais pas...J'espère tellement qu'il ne m'en tienne pas rigueur si j'avais put je crois que je serai rester encore un petit moment avec lui...encore un petit peu.
                      La séparation aurai été plus dure encore. 
                      Le calme qui plane dans l'aire me fait du bien, je suis habituée à entendre les cigales et les criquets. Les grandes étendus de maïs ou de blé deviennent des grandes étendus d'herbe jaunes, grillées par le soleil. Je marche dans une terre si sèche qu'on dirait de la poussière, au moindre coup de vent la poussière s'envole recouvrant la route d'une fine pellicule ocre. J'entends le bruit grondant d'un moteur, je reconnais ce son, c'est encore une Davidson ! Elle passe à vive allure sur la route faisait virevolter la terre et mes cheveux avec. Je la suivais des yeux, un semblant de sourire se dessinait sur mon visage, mon coeur se gonflai de bonheur et je frissonnais de plaisir. La moto s'arrête à quelques mètres plus loin elle fait demi tour dans un burn. Étonné, je m'arrête et le chauffard s'arrête juste à côté de moi dans un crissement de pneus douloureux. 
                       Il retire son casque, de beau cheveux brun décoiffé, des yeux bleus sibérien, les sourcils froncés. Je reconnaîtrait se regard entre mille.

                      Sans même attendre que je puisse m'excuser ou dire quoi que ce soit une gifle fuse faisant pivoter ma tête. 

- Tu te prends pour qui ?! Hurle Gwen

                    Il devenait rouge de colère.

- Je..., 

                  Que dire ?

- Je te croyais plus intelligent ! Plus courageux ! 
- Je suis désolé..., murmurais je 

                Je me frappais mentalement pour la délicatesse dont je faisais preuve, j'étais si ridicule.

- PAR PITIE ! Désolé de quoi ?? ON EST PAS DESOLE QUAND ON NE LE PENSE PAS !!
- Que veux tu que je te dise alors Gwen ? Que je suis un enfoiré ? Que je suis un lâche ! Un pourrit, une ordure ? Tu as vraiment besoin de moi pour t'en rendre compte...

                   Ma voix s'était engouffrer dans ma gorge, laissant tomber le silence pesant, je baissais les yeux de honte mais aussi de colère. Que voulais tu à la fin ? Ne pouvait il pas me haïr de loin ? Je ne voulais plus le revoir, je ne voulais pas m'attacher alors que cherche -t-il ?

 

- Pourquoi ? Voilà ce que je veux savoir, me suis je vraiment tromper sur toi ? 

- Totalement. Je ne suis qu'un bâtard de plus Gwen ne te fais pas d'illusion.

 

                    Il semblait surpris mais aussi déçu, je me frappais à nouveau mentalement, pour une raison que j'ignore je ne supportais pas ce regard remplis de peine et de douleur. Une partie de moi lui aurait sauté dessus pour l'empêcher de voir à jamais disparaître son sourire. J'avais envie de crier de rage mais je canalisais toutes ses émotions au fond de moi.

- Expliques moi pourquoi je n'arrive pas à te croire ? Il demande

 

                    Sa détermination, son insistance me fait d'autant plus mal que j'aimais ce comportement, on n'avait jamais autant voulus me comprendre, on n'avait jamais aussi bien réussi à lire en moi. L'espace d'une seconde un sourire de bonheur avait fait son apparition mais je le transformait aussi tôt en un rire sarcastique et blessant. Mes yeux vides le fixaient avec dédain.

                  Si tu restais avec moi Gwen, tu en souffrirait. C'est la seule raison pour laquelle j'ai quitté ma maison, j'en avais marre de voir le visage de ma mère en larme. J'en avais marre que mon frère puisse entendre les phrases que mon père était capable de prononcer à mon égard. J'en avais assez d'engendrer malheur sur malheur depuis ma naissance. Tu es la deuxième personne qui m'accorde un peu d'intérêt, je refuse de te faire du mal.

 

- Alors vis dans tes espoirs Gwen. Me croire ou pas ? Ca me fait une belle jambe. Tu étais un mec de plus, juste de quoi passer la soirée. Va t'en maintenant, j'ai encore pas mal de route à faire.

 

                       Évitant soigneusement son visage, je ferme le mien et reprend la route sans me retourner m'injuriant intérieurement. Je le priais de partir, je suppliais Dieu pour qu'il parte et qu'il ne tente jamais de me retrouver. Ca serait trop dure...Trop dure.
                      N'entendant pas la moto démarrer je me doutais qu'il me regardait partir, sans que je puisse me contrôler encore une fois j'ai couru pour échapper à tous ceux qui m'entourent et qui tentent de m'entourer. J'ai couru aussi vite que je pouvais, sentant la douleur encore plus forte, plus lacérante, j'ai senti la solitude qui envahissait entièrement mon coeur et mon existence. Je sentais la froideur de la souffrance qui anesthésiait mon corps. Je courrais à m'en couper le souffle puis quand j'entendis enfin la moto démarrer et s'éloigner je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Ces larmes qui n'avaient plus coulé depuis un moment, ces larmes qui étaient restées enfermer dans ma poitrine. Désespéré je suis me écroulé sur mes jambes, les mains dans la poussière et les larmes s'écrasant sur le sol comme des gouttes de pluie. L'image de Key planait au dessus de ma tête, son sourire tendre, le rire rayonnant de Gwen, ses caresses, ses baisers, sa façon de me regarder. Je sentais ses deux visages se graver sur ma peau comme des cicatrices encore rouges. 
                   J'étais seul, définitivement seul.

- Je te dépose mon garçon ?

                   Alors que j'avais repris la marche, les yeux rougis par les sanglots, une petite camionnette s'arrêta, au volant un homme plutôt âgé au sourire sage.

 

- Je vais à Otis city.

- Ça tombe bien c'est sur ma route ! Aller monte il va faire nuit.

 

                  Je suis donc monté, comme convenu il me déposa à Otis city. Un village plus petit qu'un champ de blé. J'ai cherché une auberge, elle était encore plus en ruine que celle où j'avais passé ma dernière nuit. Elle était moins cher cependant ce qui n'était pas négligeable. Encore sous le choc de l'après midi, je me suis endormie sur le lit sans même avoir eut le temps de prendre ma douche. Ma nuit hanté par le visage de Gwen.

                 
- MONSIEUR ! REVEILLEZ VOUS !!!

                   Il faisait encore nuit et pourtant je sentais la chaleur autour de moi. Soudainement j'eus un sursaut de terreur, la façade qui donnait sur la rue était en feu ! Paniqué j'ai eut le temps de récupérer mon sac et de sortir en courant avec le propriétaire, nous sommes sortis par la fenêtre de la cuisine. Je regardais la baisse brûler totalement hypnotiser par la danse des flammes. 

- Merde mon téléphone dans la baraque...

                Encore épuisé je n'avais pas la force de faire une crise de nerfs. D'un naturel plutôt calme, j'ai simplement repris la route pendant que le voisinage tentait tant bien que mal d'éteindre le feu. 
                Je me suis souvenu de la fois où la grange des chevaux avait pris feu à cause d'un orage, les pompiers était trop long mon père comme un héro était rentrer dans la grange en flamme et avait réussi à faire sortir toutes les bêtes. C'était le seul jour où j'étais réellement fier d'être son fils. Key n'était encore qu'un bébé et ne s'en souvenait pas mais j'avais souvent raconter cette histoire à mon petit frère. Il avait le même regard que moi ce jour là. Un regard emplis de fierté.

               Quelques heures plus tard le soleil fit son apparition, les maisons étaient plus nombreuses, les champs beaucoup moins grand. J'approchais d'une plus grande ville. Alors que je marchais d'un pas lourd j'ai croisé un vieillard sous un arbre, il peignait le paysage sur une immense toile. Je ne pus m'empêcher de regarder son dessin, il était vraiment doué. C'était d'une beauté surprenante. 

- Je peux t'aider ? Il me demanda 
- Désolé d'avoir perturber votre travail. Je regardais juste.
- Tu aimes  ?
- C'est magnifique.
- Dis moi mon garçon, ça te plairait de gagner vingts dollars ?  

                    Je ne compris pas toute de suite où il voulait en venir. Il m'expliqua qu'il en avait assez de peindre des paysage vide, mon visage lui plaisait énormément. Pour vingts dollars j'acceptais de poser pour lui au milieu du paysage. Ce fut une bonne expérience, je suis resté debout  pendant près de deux heures, il n'avait pas encore finit sa peinture je me sentais vraiment mal à l'aise. Le cri des corbeaux me fit sourire lorsque soudainement deux corbeaux vinrent se poser sur moi, un sur chaque épaule. J'ai sourit en voyant qu'ils n'étaient pas effrayer par moi. Ils me regardaient de leur billes sombre et le vieillard souriait à son tour. 
                   Sur la peinture j'étais seul avec mes deux corbeaux, le vieillard était également à pied il me disait que la jeunesse comptait trop sur les transports et qu'une bonne marche ne faisait de mal à personne.

- Je vis dans ce désert humain depuis trente ans ! J'ai vu des hommes de toutes les décennies qui ont précédé traversé cette contrée. Je n'ai jamais quitter ce trou perdu au milieu de notre pays. J'aime ce silence, j'aime la musique qu'elle produit. Le bruit des corbeaux, le vent dans les herbes sèches, un serpent à sonnette. J'aime cette musique et cet endroit. Ma femme m'a quitté il y a quelques années. Elle partit avec les enfants pour la ville.
- Vous aimez votre femme ?
- Autant qu'un furoncle !

                  Je riais de bon coeur en compagnie du vieil homme, il se dégageait de lui une telle sérénité et un tel vécu. J'adorais l'écouter me parler de sa vie et des faits passés. Il me proposa de passer la nuit dans sa maison pour m'éviter de faire encore de la route dans la nuit, ce que j'acceptais avec plaisir. Le repas ne fut pas gastronomique mais il était délicieux. Il m'a ensuite servit un digestif. Un alcool si fort qu'il aurait put me brûler l'estomac ! Lui le buvait avec une facilité étonnante et se moquait de moi quand je toussais.

- Les jeunes ! On se vante de boire mais on ne sait pas boire ! Riait l'homme
- Je ne bois jamais, dis je en essayant de récupérer ma voix
- Bois ça ! Et tu sera un homme un vrai !

                   Un petit silence avait plongé les yeux humides dans l'homme dans la mélancolie.

- Je suis seul dans cette bicoque...J'aime la solitude mais le cri des enfants, la bonne odeur du maïs fumant dans la cuisine. Ca me manque tu comprends mon garçon...
- Je comprends.
- Ah...Il y a vingt ans j'étais jeune ! Plein de rêve encore, papa et mari comblé ! Je pouvais rire et sourire avec mes petits. Je pouvais regarder ma femme avec amour et admiration. C'était une beauté tu sais...Elle avait de long cheveux noir comme les plumes d'un corbeau mais les yeux d'un vert émeraude plus précieux que la pierre ... Je l'aimais. J'étais fou d'elle ! Je l'ai laissé partir...comme un idiot.

                  Le vieil était ivre. Il fixait son petit verre vide.

- Le temps passe trop vite. Je l'impression que ça fait des millénaire que je n'ai pas entendu sa douce voix. Elle est partie un soir d'hiver, nous nous sommes disputé à cause de mon travail. Nous n'avions plus d'argent et les enfants devaient avoir un avenir ! Je la comprenais mais je ne pouvais pas partir...j'aimais trop cette maison...Elle était pleine de nos souvenirs. Je suis un vieil homme sentimentale...On m'a appelé le lendemain pour m'annoncer sa mort...la sienne et celle des enfants. Un camion les avait percuté sur la route...

                   Mon coeur se serrait à l'écouter de son histoire. Je pensais qu'elle était parti pour vivre ailleurs mais en fait elle était bien plus loin.


- Il ne faut jamais laisser partir ceux qu'on aime mon garçon...Jamais...On le regrette tôt ou tard et on finit seul. On peut aimer la solitude mais ils nous manquent toujours...On est rongé par la culpabilité et tout ce qu'on espère ensuite c'est les rejoindre...

                  Sa voix tombait dans le silence, ses yeux se fermaient. Il s'était endormi sur sa chaise. Je restais immobile réfléchissant à ses paroles comme si il savait ce que je ressentais. Dés que j'ai entendu ses ronflements je l'ai porté jusqu'à son lit, la couette bien remonté. Je me suis écroulé sur son canapé n'arrivant pas à fermer l'oeil, je savais maintenant ce qui me restait à faire.



COUCOU !!! Merci pour vos commentaires ça me fait trop plaisir !
je remercie Cindy, Lilly, V et Coki qui me soutiennent énormément !
Un grand merci à la rêveuse et à Sephy aussi =)
CASSSOUUUUU je suis heureuse que tu sois revenu tu m'as manqué !!!!
Bon et bien qu'est-ce qu'on pense de ce chapitre ?
La prochain sera sur Libera me et je compte finir TTS qui est vraiment mis à l'écart lol
BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!
PS : Je suis désolé pour les fautes j'ai vraiment la flemme de me relir...SORRY

 

 
                      
 

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Mardi 9 juin 2 09 /06 /Juin 20:07
                   
             Le souffle fatale de l’immortel, sa bouche légère et sa peau gelé faisait battre mon cœur. Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres rougis, il n’était ni précipité, ni passionnel, c’était un baiser plein d’intention, d’affection, un baiser chaste et divin. Délicieux et doux. Ses lèvres étaient d’un goût fruité, j’avais l’impression d’être caresser par une plume. Sa main glissait sur ma joue gardant ainsi mon visage contre le sien puis il s’écarta avec autant de prudence. Il continua de fixer ma bouche avant lécher ses lèvres comme si j’y avais déposé quelques gouttes de sang. Il plongea son regard dans le mien, je ne pouvais me détache de lui. J’étais enchaîner et le bruit du candnat qui se refermait autour de nous ne m’effraya pas le moins du monde. Il pressa ensuite son index sur mes lèvres alors que j’allais parler.

« Maria sera au courant d’une manière ou d’une autre. Cependant je ne veux pas que tous les vampires soient au courant. Soyons discret… » Dit il de sa voix suave
« Je suis d’accord. Puis je me permettre une remarque ? »
« Bien sûre. » Il se redressa sur ses jambes

                  Je le regardais de haut en bas sans aucune gêne, il croisa les bras et eut un sourire intéressé. Il arqua un sourcil attendant que je m’exprime.

« Tu devrais t’habiller plus souvent de cette façon… » Dis je me redressant à mon tour

                     Il m’ébourrifa les cheveux et s’en alla du salon, je retournai sur mon piano le cœur gonflé de bonheur et la bouche recouverte d’une enveloppe délicate. La sensation que ces lèvres étaient encore posées sur les miennes. Dante m’avait souvent parlé de monstre, de vampire, d’horreur, de sang, de ténèbres et cadavre. Sorine était le seul qui me parlait de lumière, de baiser, de passion, il était seul qui me parlait comme un poète. Amour ? Avais-je droit à l’amour ? Cela sonnait comme un fruit défendu, avais-je le droit de goûter ? Après tout en vers qui je devais me justifier, il n’y avai ni paradis ni enfer pour les damné, juste le néant et l’éternité.

« La vie a la couleur du vin… »
« Tu fais dans la poésie Luciole ? » Demanda Maria

                      Dans sa grande robe en soie violette elle ressemblait à une reine, ses tendres prunelles rouges me fixaient avec une joie caché. Elle lisait en moi comme dans un livre et sentait le parfum qui embaumait mon cœur. Le parfum d’une pincé de bonheur.

«  Assez de bonheur pour panser les plaies… »
«  Connais tu les nocturnes de Chopin, Maria ? »

                   Aussi tôt j’ai joué une nocturne de Chopin, sans doute ma préféré, elle était sombre, triste, émouvante et poignante. Je la jouais pour tous les vampires qui ne connaissaient pas ce sentiment, pour tout ceux qui se sentaient seul, inutile, qui se sentait vide et sans aucun interêt qui cherchait à rencontrer la mort pour se prouver leur existence. Pour tous ceux qui ne connaissaient que le doute, la peur, la soumission à un être aussi pathétique que puissant, un être qui me faisait presque pleurer. Pour tous les vampires engendrés dans la douleur, qui n’avait ni passé ni future, pour les vampires qui inspirait ardament à la mort mais qui n’avait pas le courage de mettre fin à leur jour. Pour tous ceux qui n’avaient pas droit à la grâce de Dieu ni aux limbes du Diable. Pour ceux qui ères entre deux mondes et qui sont plus misérables que tous les autres. Nous nous croyons au dessus de l’homme mais à quoi sert un être qui n’a ni vie, ni cœur, à quoi bon respirer si c’est au dépend des autres. Nous croyons etre au dessus de toute loi mais nous gardons ce même sentiment de manque, ce même désir insasiable. Je prie par cette mélodie pour tous ceux qui ont conscience de leur bassesse, pour tous ceux qui rêvent avec leur âme de mortel, pour tous ceux qui aiment sans en avoir le droit.
                   La nocturne terminer je me retourne vers Maria qui avait la larme à l’œil, elle me regarde incrédule et touché. Elle vient s’asseoir près de moi. 

" Quelle belle mélodie…"

                    La belle immortelle resta près de moi toute la journée, elle mendiait musique après musique et sans me lasser je ne cessais de jouer m’enivrant ainsi du son des cordes en même temps qu’elle. La nuit arriva très rapidement ainsi que la faim. Nous sommes partis chasser en ville sans être capricieux et alors que j’avais finit mon repas Sorine m’emporta dans une ruelle sombre, il eut un bref regard d’horizon et emprisonna ma bouche par la sienne.
                       Totalement pris au dépourvu, je me suis débattu sous la surprise mais très vite je prenais par à l’échange sensuel, il vint passer sa main sous ma chemise nacré, sa main glacé rentrait en contact avec ma peau j’avais l’impression qu’une plume me caressait le corps. Ses gestes précis et expert, j’étais totalement désemparer et incapable de l’arrêter. Finalement ce fut lui qui mis fin au baiser passionné, nous étions tous deux à beau de souffle, il passa négligemment sa langue sur ses lèvres alors qu’il fixait les mienne comme un enfant devant une gourmandise. Mes joues se serraient empourpré si j’avais été mortel, malgré mon sang froid ça n’empêche que j’avais l’impression de bouillir. Sa main toujours contre mon torse, son autre bras au dessus de ma tête. Il m’avait fait prisonnier. 

" C’est fou…j’ai l’impression de n‘être plus raisonnable… " dit il dans un murmure 

                       Nonchalement, il posa sa tête sur mon épaule comme épuisé après un marathon, je risquais un geste affectueux et voyant qu’il ne faisait rien j’ai entouré son cou de mes bras. Il me serra à son tour contre lui et nous étions là comme deux idiots au milieu d’une ruelle mal odorante enlacer l’un contre l’autre. Notre désir charnel l’un de l’autre ne cessant d’augmenter.
                       Le bruit des ailes nous fit sursauter, alors que nous étions plongé dans un instant de tendresse, Sorine s’était écarté brusquement. Une odeur terrible, une odeur de cendre et de flamme, j’avais l’impression de sentir un incendie juste à côté de moi, une odeur de souffre. Sorine se mit soudainement à courir, je le suivis sans trop savoir pourquoi voyant son visage inquiet j’ai commencé moi-même à avoir peur. 

" Que se passe-t-il ? " Je demande inquiet à mon tour 
"  Tu ne sens rien ? " 
" Tu parles de cette odeur de souffre ? " 
" Tu ne l’as jamais senti auparavant ? "

                        Du souffre ? Je ne sais pas…Je me plonge dans mes souvenirs sans pour autant trouver ce qu’il cherchait à me faire comprendre, je suis formelle cette odeur ne m’avait jamais effleuré les narines auparavant. A moins que…Ah si ! Je me souviens maintenant que je l’avais senti…chez Sorine et chez Dante…Est-ce possible ? GABRIEL ! 

" Gabriel ! " 
" Trouve Maria je file chez Dante " il dit d’un ton catégorique 
" Je… " 
" Ne discutes pas Luciole ! " Hurla Sorine " Tu cours chercher Maria ! Tu dois la protéger !! " 
" Mais toi…" 
" FAIS CE QUE JE TE DIS ! " 
" C’est bon ! "

                          J’ai courru donc dans le sens inverse laissant Sorine foncer chez Dante sans moi. Je n’arrivais cependant pas à rester calme, l’inquiétude me rongeait, je refusais qu’il affronte seul Gabriel ! J’ai courru aussi vite que j’ai pu pour trouver Maria et repartir au palais Faust. Ce ne fut pas difficile à la trouver l’odeur de souffre avait cependant augmenter, je dus même me couvrir le nez pour ne pas m’asphixier, je plissais les yeux sentant que l’odeur de cendre me piquait les prunelles. Très vite je senti mon côté immortel prendre le dessus, mes yeux avaient à nouveau changer de couleur et ma vue était au maximum de sa capacité. Maria n’était plus très loin, je sentais sa présence et son odeur avec plus de clareté malgré l’épais parfum de Gabriel.

" Maria ? "

                        Son parfum m’avait mené jusqu’au bout de la ville, il n’y avait ici qu’un entrepot mal fréquenter, aucune présence de chair alléchante. Que faisait Maria dans un endroit pareil ? Je la cherchais sans réussir à la trouver mais mes sens ne me trompaient pas, elle était ici j’en étais persuadé.
                         Soudainement je senti un poids me tomber dessus, je me suis immédiatement écarté faisant un bon de plusieurs mètres en arrière, l’odeur de souffre augmenta à nouveau. Le poids qu’on m’avait jeté dessus n’était autre que Maria…Du moins ce qui l’en restait. Je percevais de faibles bêtement de cœur mais son sang aussi sombre soit il se répendait trop rapidement sur le sol, beaucoup trop rapidement. Je sentais sa douleur, ses os brisés, ses larmes sèches, sa voix fermée dans sa bouche ne pouvant pas crier à l’aide. On lui avait brisé la colonne.
                         Mes poings se serraient, mes lèvres retroussées, les ongles planté dans la paume de ma mains. Lentement je relevais le visage face à mon agresseur. Face au vampire le plus puissance que la communauté est engendré, son odeur avait prit une tournure si forte qu’elle me brouillait la vue, mon corps entier était pris sous le poison.
                       Je fixais l’immortel dans les yeux, j’avais l’impression de me regarder dans un miroir. C’était la première fois que je voyais le visage de Gabriel, sa blondeur immaculé, des cheveux long et soyeux, un sourire angélique trop parfait pour être vrai. Il ne dégageait aucune agressivité et pourtant je percevais la profondeur de son âme taché de crimes et de haine. 

" Bonsoir Luciole" il me dit de sa voix divine

                        Il avait l’apparance d’un saint, la voix d’un dieu et la beauté la plus injuste qui soit. Il était sans conteste bien plus beau que moi malgré notre ressemble frappante. J’avais l’allure d’une vulaire insect face à sa prestance. J’étais mal…très mal. Je reposais les yeux sur les couches de tissus à quelques mètres de là. Maria…c’est un monstre ! Comment a-t-il put faire une chose pareil ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas là ?! 

" Je te cherche depuis un petit moment tu sais…" 
" Je sais."

                          En un souffle Gabriel se retrouvait si proche de moi qu’il pouvait m’écrasé d’une gifle. J’en eus le souffle couper, totalement paralysé je me rendais compte de ma faiblesse et à quel point j’étais loin de lui arriver à le cheville. Je n’ai ni senti son déplacement, ni vu. 

" Quel génie…Tes parents ont fait du bon boulot…Tu es magnifiques Luciole" dit il avec volupté

                        D’une geste gracieux il posa sa main sur ma joue et me dévisageait avec le sourire. Il pressa ses doigts sur mon visage sans agressivité, juste animé par la curiosité mais je sentais son désir profond de me broyer les os et défaire se visage. Il passa ensuite ses mains dans mes cheveux me touchant comme si j’étais une bête curieuse, émerveiller à chaque toucher à chaque regard. Je n’osais bouger, j’étais encore sous pression, sa force me semblait infinie. On ne comparait une fourmie à un dieu. 

" Tu portes l’odeur de Sorine, il cachait son visage dans mon cou et humait l’odeur de Sorine, tu porte l’odeur du baiser de Sorine."

                       Comment pouvait il savoir ? J’avais l’impression que Dieu m’avait pris en faute après avoir goûter le fruit défendu. 

" C’est donc pour toi qu’il m’a abandonné…" dit il d’un air douloureux

                        Je ne répondais pas. Je ne faisais pas le poids, le désespoir m’envahie soudainement, mes parents avaient été optimistes, il était impossible de surpasser une puissance pareil. 

" Quelle cette autre fragrance ? Délicate, à peine perceptible, rarissime je dirais…hum…mais oui.."

                      Son apparence angélique se transforma d’un seul coup en un regard démoniaque, un sourire pervers les yeux brillant d’une haine, d’un rouge assassin. Mon sang ne fit qu’un tour. 

" C’est la douce odeur de l’amour."

                         J’eus à peine le temps de m’écarter assez loin pour éviter son coup mortel, j’eus pourtant trois griffures sur le visage. Je sentais qu’il allait revenir à l’attaque, il fallait fuir seulement je ne pouvais pas laisser Maria. J’essquivait du mieux que je pouvais ses coups mais il étaient si précis, si rapide qui si je n’étais touché qu’une fois j’aurai été dans le état de Maria. Je priais pour que Sorine arrive vite.
                        Je réussi à percevoir un mouvement bien distinctement, j’ai attrappé son bras d’une poigne ferme, il tenta de me frapper avec son autre bras mais je le tenais de l’autre main. Un coup de pied je réussi à faire basculer sa tête en arrière et le sang giclait de son menton. Alors que j’allais le lâcher pour m’ésquiver à nouveau il me m’empoigna la jambe dans mon élan, je retombais comme une pierre sur le sol. D’une force herculéenne il me fit tourner pour m’envoyer comme un boulet contre le mur un benton d’un entrepot, la puissance était telle que j’avais traversé les vingt mètres à l’intérieur, les cinquante centimètre de béton jusqu’à m’écraser sur le sol. Totalement sonné, je me suis redressé avec difficulté sentant une douleur lacérante dans l’épaule. En tombant je m’étais fracturé l’épaule. Comment allais je m’en sortir ? Ce vampire était un monstre, un assassin ! Il n’avait de cesse de massacrer jusqu’à ce que je meurt noyer dans mon sang. De l’autre côté de la bâtisse je pouvais le voir à travers les trous béant dans les murs. Il était fier, imposant, fort, droit. Le regard aussi froid qu’un glacier il était imperturbable et dominer par une rage sans précédant.
                             J’eus le temps de me protéger le visage quand je vis soudainement l’entrepot voler en éclat, telle une exlosion des débris étaient propulsés dans les airs, je sentis un souffle titanesque me faire reculer. La puissance de son déplacement me coupait toute respiration, Sorine avait raison. Son aura seul aurait put me tuer… Un cataclisme s’était abattu sur nous. J’avais attiré la foudre de Zeus et j’allais le payer chère.
                              Alors que Gabriel se rapprochait de moi comme une tournade ouvrant grand la bouche, une silouhette sombre s’était interposé. Je reconnus la longue veste noir, les cheveux sombre, la peau clair, le parfum boisé. Sorine face à moi avait tendu sa main et avait réussi à arrêter le vampire d’un geste, celui-ci restait immobile regardant Sorine avec dédain. 

" Ecartes toi mon tout beau mes crocs me démangent, je m’occuperai de toi ensuite…" 
" Restes où tu es Gabriel " dit il d’un ton assuré 
" Si tu restes entre moi et ma nourriture tu vas mourir Sorine ! " Grogna le vampire

                           J’en eus les frissons de terreur, j’avais perdu ma conbattivité que j’avais réussi à acquérir ce mois ci. Etais je trop impressioner, désespérer, j’avais compris que je n’avais aucune chance ? 

" Je t’empêcherai de le toucher. Quoi qu’il m’en coûte…" 
" C’est touchant et pathétique à la fois…Mon pauvre Sorine qu’a-t-il fait de toi ? Un pauvre mortel…" 
" En quoi suis-je différent de ton père Gabriel ? "

                        C’était prévisible. Le poing fusa mais Sorine l’arrêta de sa main et la serra avec autant de force qu’il pouvait avoir. 

" NE PARLES PLUS JAMAIS DE LUI ! "

                         Un Gabriel fou furieux était encore plus effrayant. 

" Laisses moi tuer cette erreur de la nature Sorine… "
"Jamais." 
" Ecartes toi. "
" Il te faudra me tuer d’abord Gabriel…"
       
                       Un silence lourd et effrayan s’installa entre les deux vampires, j’eus soudainement un violent mal de crâne, une fissure dans mon esprit et j’avais l’impression d’entendre des millions d’âme qui mourrait. Comme si je pouvais percevoir toute la douleur dans le monde, mon cœur se compressait ma tête explosait de cris retentissant comme des cloches funèbres sans s’arrêter ! J’hurlais à mon tour par la souffrance, cette effluve de pleures, de peines, de douleur, de souffrance cette vague de tourmente me fracturait l’âme.
                       Sorine se précipitait vers moi tandis que Gabriel restait débout impassible, je me débattais dans les sens comme pour m’otter des insects qui me rampaient sous la pot, les cris s’intensifiait je pouvais sentir tout le mal qu’on leur avait causer. Mes yeux à moitié fermés croisait le regard plein d’indifférence de Gabriel, les hurlements se déchainèrent, je ne mis pas longtemps à comprendre ce qu’il m’arrivait. Comme un blesser de guerre je tentais de contenir l’agonie de ses milliers de personne, avec l’aide de Sorine je me suis relevé sans lâcher des yeux le mal en personne. 

" Toutes ses personnes…" sifflais je 
" Luciole ? "
" Il a tuer tant de personnes…je peux ressentir toutes leur douleur, ils parlent à travers moi…"

                        Gabriel et Sorine en fut stupéfait, malgré le désir de contenir sa surprise Gabriel me regardait comme si il me découvrait pour la première, étrangement je ressentis dans ses yeux la terreur, la peur toutes ses émotions qui appartenaient aux hommes. 

" Ils sont entrain de me tuer…" soufflais je 
" Ils ne seront donc pas mort pour rien " ironisa le vampire

                          Je sentais mon sang bouillir dans mes veines, son visage me répugnait de plus en plus, ce sourire si factice, cette assurance et cette force prétencieuse ! Je rêvais de lui fendre le crâne avec un pavé ! Mes poings se serraient, ma poils s’hérissaient et ma peau se durcissait. Ma nature prenait le dessus sur mon calme habituel, les dents acéré j’étais prêt à lui déchiré la gorge. Un grondement profond naissait dans mes poumons, j’allais devenir fou, l’attaquer comme une bête sauvage, j’allais devenir un vampire incontrôlable pour le plaisir le plus attendu. Sorine sentait ma colère et ma raison flanché, il desserrait sa poigne sur mes bras, il avait ce contrôle sur la porte de ma cage et pourtant il la laissait fermer voulant sans doute me protéger. Il me sermonna du regard me priant d’arrêter et de me contrôler. Un vampire qui ne sait plus réfléchir n’est pas fort, il est plus suceptible de tomber rapidement malgré sa force, il me fallait donc comprimé cette colère pour en faire mon énergie et réfléchir avec finesse. Mon esprit stratège avait maîtrisé le grondement, il ne me restait plus que cette cruauté grandissante dans mon imagination et mes désirs. 

" Je te le demande une dernière fois Sorine, écartes toi ! " 
" Hors de question."

                             Les deux vampires ont soudainement disparut alors que Gabriel s’apprétait à lui bondir dessus, mes yeux avaient du mal à les percevoir mais il ne fallut pas beaucoup de temps pour m’habituer à leur vitesse, livrant bataille comme des samouraïe, leur point était si puissant qu’une onde de choc se propageait à chaque coup. Je vus une silouhette écarter du duel, Sorine retomba sur ses jambes comme un chat noir prêt à bondir à nouveau sur sa proie mais Gabriel était déjà devant moi. 

" A dieu petit Luciole… "
" ARRETES ! " Cria Sorine

                            Je le voyais, lent et mortel, je regardais la main tendu vers moi les ongles à la vitesse où le coup partait ne ressemblaient plus qu’à une lame longue et tranchante. Mais je le voyais comme je pouvais voir un papillon voler. 

" Trop lent…" murmurais je dans un sourire sadique

                              Ma réplique fut plus rapide pour lui que pour moi, d’un coup de pied précis et net je fis valser Gabriel quelques mètres même si il n’avait aucune égratignure. Je retrouvais la puissance que j’avais lorsque je me battais dans la forêt contre Sorine, je retrouvais cette combattivité et cette capacité à centuplé ma force actuelle.


Merci à toute ! Voilà un petit chapitre pour les fans ^^
Les Maj seront plus longues je pense car j'ai mis toute l'avance que j'avais LOL
Bisous à toutes je vous adooooore
et surtout une immense inovation pour SORINE ! Le héro du jour xD
Et puis faites un coucou à Gabriel en image sur cet article lol
BEC++
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Lundi 8 juin 1 08 /06 /Juin 17:49
                              

                       Je bondit sur mon lit, les lèvres retroussés les dents en évidence. Je fus réveiller brusquement par l’odeur d’un Originel dans ma chambre, Maria me regardait moqueuse prête à rire.

« Tu devrais te détendre Luciole. » Me dit Maria le grand sourire aux lèvres
« Ne me dis pas ce que je dois faire. » Dis je sèchement
« Oh très bien ..Ne te vexe pas. Ce que tu es susceptible. » Elle se retourna pleine de dignité « Je voulais te dire que Dante était rentré. »

                              Elle quitta ensuite la pièce. Je pris enfin conscience de la nouvelle et me précipitait au rez-de-chaussée, Dante était bel et bien là avec quelques bandage et un bras platré. Il avait le visage joyeux mais je ressentais la peine qui l’affligeait à chaque seconde, chaque regard qu’il posait sur sa demeure il sentait la présence des âmes tourmenter mortes dans la souffrance. Il revoyait le massacre en boucle.

« Luciole ! »

                          Dit il en me voyant immobile sur les marches Il avança avec difficulté jusqu’à moi, j’entends le bruit effrayant de ses os fracturés, la blessures encore douloureuses et son cœur était aussi perceptible qu’un soleil au milieu de la nuit. Sa chaleur, l’odeur du sang frais, son désespoir qui le rendait si alléchant. Je serrai la barrière des escaliers pour contenir ma faim, l’espace d’une fraction de seconde j’avais fermé les yeux pour me concentré et maîtriser mon appétit.

« Dante écartes toi… » Dit Sorine en bas
« Pourquoi ? »
« Luciole a faim… »
« Je croyais qu’il pourrait se contrôler facilement » Dit Dante effrayé
« C’est étrange depuis ce matin il est à cran…Tu crois que c’est la faim ? » Demanda Maria septique

                               Je les écoutais attentivement, le sang battait dans mes tempes et même si j’avais envie de répondre je me concentrais avec toute mes forces sur cette soif insasdiables.

« Sorine ragardes ses yeux… » Dit Maria en reculant
« Tu crois que… »
« J’en suis certaine ! »
« Qu’est-ce qu’il lui arrive !? » S’énerva Dante
« Ses yeux sont sombres, aussi sombre que le mal. Aussi sombre que ceux de Gabriel… »
« Et alors ? Les yeux de Luciole étaient noirs à la base. »
« Il n’a même plus de pupille Dante ! Gabriel est entrain de prendre possession de lui. » Reprend Maria
«  Comment ? »
« Ils ont le même sang, ils sont presque les mêmes. Gabriel a réussi à trouver un passage dans son psychisme qui était relié au sien. » Conclu Sorine

                                 Ma vue s’assombrissait mais je pressentais avec plus de détails que jamais le sang des personnes présentes, je les sentais comme si elles faisaient partis de moi. Puis ce fut le trou noir. Mes paupières se sont ouvertes presque immédiatement après, Sorine était au dessus de moi et me secouait avec force je l’entendais hurler mon nom.

« Arrêtes de me secouer comme un prunier… » Dis je faiblement
« Tu es vivant petit vampire ! » S’écria Sorine en me serrant contre lui

                      Dante vint à son tour me prendre dans ses bras suite à Maria qui me gifla aussi tôt.

«  Ne nous fait plus jamais ça ! »

                      Je n’avais jamais vu un vampire pleurer et pourtant ses petites perles chaudes coulaient le long de son visage et la rendait si belle que j’en essuyais une gouttes avec le sourire. Elle me le rendit et me serra contre elle à m’en étouffer, j’entendis les deux autres se moquer de moi. Un peu gêner je l’ai repoussé gentiment.

« Que s’est il passé ? » J’ai demandé en retrouvant mes esprits
« Gabriel a tenté de prendre possession de ton corps. » Me dit Dante le visage désolé
« Et tant donner que ton humanité est très présente il n’a pas put te dominer, tu t’es évanouie. Bien sûre Maria a paniqué et a cru que tu étais mort… » Me dit Sorine les bras croisés
« Oh le menteur ! C’est lui qui était le plus paniquer ! Tu aurai dut le voir voler à ton secour tel un chevalier servant ! » Se moqua Maria
« C’est vrai que je ne l’avais jamais vu aussi inquiet. » En rajoutait Dante
« Arrêtez ! Ne lui faites pas croire n’importe quoi !! » S’énerva Sorine
« Pff…Haha ! HAHA ! »

                          Je n’arrivais pas à m’empêcher de rire, c’était sans doute nerveux mais la situation me donna un fou rire. J’avais l’impression d’évacuer toute les tensions et je ne cessais de rire aux éclats. Je fus très vite accompagner de ceux de Maria et Dante alors que Sorine boudait dans son coin. Qu’est-ce que c’était bon.
                            Dante a été informé que Franz avait été enterré sur la colline. Il y alla aussi tôt, désireux d’y aller seul nous l’avons laissé sans surveillance l’espace d’un instant il était tout de même perceptible et si son cœur n’avait ne serai ce qu’une tension plus rapide nous aurions accouru vers lui, Maria était allé chasser pour nous et nous avait apporté des sangs de choix. De toute la journée j’ai lu dans le salon allongé sur le canapé, sans me soucier ce que les autres pouvaient faire j’avais envie de me vider l’esprit. Jusqu’à ce que Sorine vienne me déranger dans ma lecture, il passa à peine devant moi pour récupérer sa veste qu’il avait laissé sur un fauteuil et parti sans même me prêter un regard. Il avait de la rancœur envers moi, je la sentais me pincer, je fermais le livre sachant très bien qu’il allait m’obsédé tant que je ne me serai pas excuser pour notre dernière dispute.

« Sorine attends ! »

                                Il ne s’arrêta pas pour autant, je dus lui courir après et l’attraper par le bras pour l’arrêter et même ainsi il ne se retourna pas, il fixa ma poigne le regard mauvais près à me casser le bras si je ne le lâchais pas. Pourtant je tenais ma prise.

«  Je te présente mes excuses…Je ne pensais pas ce que je t’ai dis l’autre soir. Je ne crois pas que tu sois égoïste. J’étais simplement énervé que Gabriel s’en est pris à Dante, je m’inquiétait pour lui. »
« Ecoutes moi bien Luciole. » Il se retourna enfin « Peu m’importe ce que tu penses de moi, tu as raison je ne pense qu’à moi et je serai capable de tous vous sacrifier pour arrêter Gabriel. Je me fiche de tes bons sentiments je suis un vampire pas une fille à qui tu dois faire la cours. Je t’ai enseigné ce que tu dois savoir et je ne ferai bientôt plus partie de ta vie. » Dit il sèchement

                                D’un geste vif il se libéra de mon emprise, j’étais sous le choc de sa colère, j’avais l’impression encore une fois qu’il m’abandonnait, je sentais la panique m’envahir ! Je ne voulais pas revivre le même cinéma. Il ne pouvait pas me quitter comme ça ! Il n’en avait pas le droit.

« Non ! Tu n’as pas le droit de partir comme un courant d’air ! Que tu le veuille ou non tu fais déjà partie de ma vie…Tu n’as pas le droit de m’abandonner ! Je te l’interdis ! » Dis je complètement paniquer

                            Il s’arrêta net et se retourna le sourire sadique sur les lèvres, il avait revêtu son masque plein d’agressivité et d’insolance.

« Tu es ridicule Luciole. »

                             Il eut un rire sonore, un rire qui sonnait faux, je me postais rapidement devant lui l’empêchant de passer. Il eut un regard surpris puis il fronça les sourcils.

« Pousses toi… » Il marmonna entre ses dents
« Pourquoi ? Pour fuir comme tu le fais toujours ? Tu ne fais que fuir de toute façon. Tu as fuis ta famille, tu as fuis Gabriel, tu as fuis Dante, tu m’as fuis. Tu veux fuir à nouveau parce que tu n’es qu’un lâche Sorine… »
« Qui est le lâche ? Est-ce moi ? Ou est-ce toi qui te voile sans cesse la face, qui se défile à chaque fois que la situation est perilleuse ? Est-ce moi qui refuse la vérité ou toi qui te cache sans cesse derrière un amour fané pour te protégé de tes pulsions, de tes envies, de tes sentiments ! »
« Je ne me cache pas derrière un amour fané ! J’aime Dante ! »
« Tu l’aimes tellement que tu murmure mon prénom lorsque tu dors, tu l’aimes tellement que la jalousie de te rend dingue lorsque je le touche, tu l’aimes tellement que ton cœur ne bat plus aussi vite qu’avant lorsque tu le vois…Tu l’aimes tellement que tu m’embrasse avec passion sous une douche…Tu l’aimes tellement que tu ne fais que penser à moi à chaque fois que je ne suis pas là… »
« Arrêtes tu délires là… » Dis je en reculant voyant qu’il s’avançait à chaque phrase

                            La chaleur montait en moi et je ne pouvais pas contrôler la course de mon palpitant.

« Si tu ne m’aimais pas pourquoi me demander de rester ? Pourquoi m’empêcher de partir ? Qu’est-ce qui me retiens ici ? Rien. Je te l’ai déjà dit, je n’ai jamais aimer rester au même endroit et si il n’y a aucune raison que je reste pourquoi m’imposerai-je ? »

                            Sa voix tremblait trahissant toute son émotion, ses craintes, sa peine, j’en eus des frissons. Je n’avais jamais vu Sorine aussi sensible, j’en fus troublé. Je tentais malgré tout de trouver une parade car il commençait à se retourner, je l’ai retenu aussi tôt.

« Tu m’avais promis de m’entrainer ! Tu m’avais promis que tu m’aiderai à trouver toute ma force et surtout tu disais que tu devais être le témoin de l’ascencion de ma puissance. » Dis je en serrant son bras
« Tu disais que tu étais né à mes yeux uniquement pour tuer Gabriel, à tes yeux je ne suis que ton maître de combat. Tu ne vaux pas mieux que moi petit vampire…» Dit il en souriant

                                Un sourire douloureux, un sourire qui me transperçait le cœur. Je n’avais plus d’argument pour le retenir, mon bras tomba le long de mon corps alors qu’il quittait la pièce avec le ferme intention de s’éloigner de moi. De partir pour de bon me laissant me débrouiller seul. Je le rattrapais malgré tout, je n’arrivais à le laisser partir, je sentais les larmes brûlantes me monter aux yeux.

« Restes ! J’ai besoin de toi ! »
« Pas moi. »
«  Tu n’es qu’un enfoiré ! C’est de ta faute ce qui arrive ! Tout est de ta faute ! Je ne me reconnais pas ! Avant j’étais sûre de moi et aujourd’hui tout va de travers à cause de toi ! Je ne sais pas ce qui me prend ! Je ne contrôle plus rien ! Tout est de ta faute !! »

                         J’avais craqué. Je bafouillais la voix coupé par les sanglots et j’avais honte ! Honte d’être faible, j’avais honte mais j’étais capable de me mettre à genoux pour ne pas le voir partir. Je le reconnais, oui, je l’aimais ! Je l’aimais plus que tout ! Je l’aimais comme je n’avais jamais aimer. J’aimais son sourire, sa force, ses cheveux fins, ses yeux d’or, sa voix fluide, son corps divin. Son teint de statu, j’aimais sa façon de regarder la Lune, j’aimais son excentricité, j’aimais la souffrance dans ses yeux. J’aimais ses lèvres douces et délicates, j’aimais ses mains sans défaut et ses doigts fins. J’aimais sa nuque, s on dos, son torse. J’aimais sa subtilité, j’aimais le mystère qui planais autour de lui. J’aimais son visage sous les premiers rayons du jour, sa tête posée sur sa main contemplant l’horizon. J’aimais Sorine, plus que je n’ai aimé Dante. J’aimais la manière dont il fronçait les sourcils lorsqu’il était contrarié. Il m’avait ensorcelé, dés le premier jour, dés la première fois que j’ai sentis son parfum, que je l’ai entendu, dés la première seconde. J’étais enchaîne à lui, complètement à sa merci et c’est bien ce qui m’effrayais, j’étais faible et vulnérable. J’étais soumis à son charme et totalement dépendant. Il était ma soif, ma faim et ma nuit.

« C’est bon fait ce que tu veux après tout…Que tu restes ou que tu partes ça ne me guérira pas… » Dis je à bout

                          J’allais monter dans ma chambre, j’y étais avant que Sorine n’est put répondre je m’enfermais à l’intérieur désireux de pleurer encore toute la nuit si il le fallait. De pleurer pour panser mon cœur. Je voulais être un vampire, un vampire insensible, intouchable et me voilà pire qu’une adolescente. Ridicule, j’étais ridicule, Sorine n’était pas un vampire qui s’attachait il me l’avait dit lui-même. Il avait pour principe de ne jamais aimer, c’était une faiblesse à ses yeux alors pourquoi espérer ! Il a fallut que je tombe amoureux de Sorine ! Je suis stupide.
                           La nuit arriva rapidement, je fixais ce plafond indéfiniment. Regardant tous mes souvenirs défilés sur du béton, ma vie était remplis de larme, d’amour utopique et de rêves brisés. J’avais besoin d’une étreinte, d’une présence, j’avais besoin de l’amour d’une mère j’avais besoin de ne pas me sentir seul. J’avais besoin qu’on me dise que tout irait bien et que ça allait passer.

« Luciole. Je peux rentrer ? » Demanda Dante derrière la porte
« Si l’autre sangsue est avec toi tu peux faire demi tour ! » Je m’écrie
« Tu parles de Sorine ? Non il n’est pas là. Il est dans ma chambre. »
«  Dans ta chambre ? » Je me suis redressé aussi tôt.
« Il voulait se reposé je lui ai laissé ma chambre. » Me dit Dante innocemment
« Va t’en ! Je ne veux pas te voir… »
« Arrêtes de faire l’enfant Luciole ! Laisses moi rentrer. »

                            Je me suis levé pour lui ouvrir la porte, le regard noir il rentra avec un sourire timide. Il ferma la porte derrière lui pendant que je sautais sur mon lit. Je fixais à nouveau le plafond fasciné par une poussière.

« Écoutes Luciole. Je sais ce que tu ressens. » Dit il en s’essayant à côtés de moi
« Je ne crois pas Dante… »
« Tu grandis Luciole. Je sais parfaitement ce que tu peux ressentir. Ca m’ai déjà arriver tu sais… »
« Je ne pense pas que ça soit la même chose. »
« Je suis tombé fou amoureux d’une femme une fois. Avant de m’intéresser aux hommes j’étais dingue d’un vampire femelle. »
« C’est vrai ? » Je demande intrigué en le regardant cette fois
« Oui. Comme ma mère était tombé amoureuse de mon père. Je suis tombé amoureux d’une immortelle, une magnifique immortelle. Elle avait des boucles blondes, les yeux d’un vert étonnant, c’était un vampire bien sûre mais lorsqu’elle me regardait ses yeux étaient aussi vert que les feuilles d’un chaîne. Elle m’aimait également. Elle a été obligé de partir, l’union d’un homme et d’un vampire était très rare et encore prohiber, sa famille la menaçait si elle ne me quittait pas. Elle m’a donc quitté. Je me suis senti trahis, j’avais l’impression que son amour n’était pas aussi fort que le mien et j’en ai voulus à tous les vampires du monde. Même à mon père. Je sais ce que c’est d’en vouloir à tout le monde, de se sentir trahis, d’avoir l’impression d’être seul. Tu n’es pas seul Luciole je suis là…Crois moi ça ira mieux et si ça peu te soulager Maria est à l’heure qu’il est en train de faire la morale à cet idiot de Sorine. »

                              Dante réussit à m’arracher un sourire, j’imaginais Maria crier sur Sorine comme une furie, si je me concentrais bien je pouvais entendre toute la discussion mais je préférais ne rien écouter. Par peur des conséquences, je n’avais plus envie de pleurer.

« Dante laisses moi s’il te plaît… »
« Je suis heureux que tu me tutoie enfin. » Dit il en déposant un baiser sur mon front

                            Il eut un dernier de compassion avant de fermer la porte. Je me retrouvais à nouveau seul, je me suis quelques heures plus tard. Il était très tard et le palais était encore allumé, je suis descendu dans le salon pour récupérer mon bouquin, j’ai attrapé un coussin et je suis parti m’assoire près de la cheminé avec le roman. J’ai lu jusqu’au petit matin, Maria fut le première à partir chassé ce matin, Dante se réveilla plus tard dans la matiné je l’entendais gémir en descendant les escaliers puis la présence de Sorine me pinçait le cœur. Il soutenait Dante et l’aidait à descendre avec autant de délicatesse qu’avec un nouveau né. Il l’aidait à regagner la cuisine et vint à ma rencontre, mes sens étaient en alertes je me suis dépêcher d’aller poser mon livre lui tournant le dos. Je suis très vite installer devant le piano cherchant un moyen d’éviter la conversation.

« Luciole…Il faudrait qu’on parle. »
« Je suis désolé Sorine on a rien à se dire. Pardon pour la crise d’hier j’étais pas dans mon assiette… »
« Nous sommes insensible aux maladies Luciole. Ne cherche pas d’excuse… »

                           J’ai donc arrêter la piano mais je restais dos à lui attendant ses moqueries, ses phrases terribles, attendant le verdict.

« Je n’ai pas l’habitude de m’excuser. Désolé d’avoir été aussi dur avec toi hier…La raison c’est que… »
« Je ne veux pas savoir Sorine ! » Dis je aussi tôt pour ne pas entendre la vérité « Oublions tout ça. Les évenements récent nous ont chamboulés. »
« Je ne supporte pas qu’on se moque de moi Luciole ! Retournes toi s’il te plaît ! »

                           Je me suis retourné la tête dans les épaules. Il se tenait droit, le visage assombri, il me regardait de haut, de fine cernes renforçaient son teint maladif et ses yeux étaient à nouveau doré. Le coup mis en évidence par une chemise noir et fine. Je ne l’avais jamais vu habiller sans ses longues vestes pleine de couture, de dentelles, sans ses longues chemises blanches. Il était époustoufflant, l’immortel dans toute sa splendeur, un jean sombre et des chaussures vernis noir également. Les cheveux quelque peu ébouriffé et le regard voilé. Il s’était sans doute habiller rapidement, je n’avais jamais remarqué qu’il portait du verni à ongle. Il avait les ongles noir et sur son cou un long collier en argent avec au bout le Christ sur sa croix. C’était tellement cliché du vampire moderne et pourtant ça lui allait si bien, j’étais bouhe baie.

« Tu gâches tout comme d’habitude ! Je tenais à te faire mes excuses mais je crois que ça ne tu n’as rien compris ! Il est temps d’être honnête c’est l’un des plus grand défaut pour un vampire. » Dit il se recoiffant mes ses cheveux tombaient à nouveau devant ses yeux
« Tu veux que je sois honnête ? Très bien. Je refuse d’être sentimentale par ta faute, j’en ai assez d’être prisonnier de ton visage pure et si parfait ! Je décide de laisser ces idioties de côtés pour me concentrer sur le plus important. Gabriel. »
« On peut très bien faire les deux non ? » Dit il d’une voix plus agicheuse que jamais

                         Il s’accroupi face à moi de ses doigts fins il caressait mon menton et rapprochait mon visage du sien.

« Je ne veux pas être ton jouet… » Dis je avec le peu de voix qu’il me restait
« Tu seras mon petit vampire… » Il murmura
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 23:26

                                Le soleil venait de se levé, j'étais couché près de Key qui était plongé dans un sommeil profond jouant surement avec les anges. Un sourire niais sur les lèvres, je lui caresse les cheveux avec nostalgie m'apprétant sans doute à faire la plus grosse erreur de toute ma vie ou la meilleure chose.
                               Je lui dépose un baiser sur le front.

- Ne m'oublie jamais ...

                                Je me lève enfin avec la plus grande discrétion, j'attrappe mon sac et le regarde une dernière fois, son visage tendre, sa bouille innocente, la pureté dans l'âme j'espère qu'il gardera à jamais cette insouciance.
                                Je ferme la porte lentement, je descend les escaliers aussi discrètement que possible tentant de ne faire aucun bruit pour n'alerter personne et surtout pas Key. Je m'arrête en bas des marches, je jette un dernière regard dans la maison silencieuse, je soupire un grand coup et un flux de souvenirs me submergent soudainement. Finalement ils ne sont pas nombreux, rien ne me retient ainsi mis à part Key. Mes parents l'aiment, c'est indéniable !  Il ne risque rien, il sera heureux, il grandira dans une famille tout ce qui a de plus normale. Mes parents auront enfin la vie qu'ils ont toujours voulus. 
                                  J'eus un haut le coeur rien que de revoir leur visages hypocrites, pris dans un élan de colère je suis sortie aussi rapidement que possible comme si il n'y avait plus d'oxygène dans la maison, comme si une odeur épouvantable me repoussait. Le sac sur les épaules je me suis précipité au milieu des champs, j'ai courru aussi vite que je pouvais sans regarder derrière moi. J'ai traversé le ranch et lorsque je savais que j'étais assez loin je me suis arrêté. J'ai repris mon souffle pour poser un dernier regard sur ma demeure. Une grande maison en bois entourer d'arbre et de champs, le vent me caressait la joue, l'odeur qu'il emportait me fit sourire. C'était le souffle d'un vent nouveau, d'une nouvelle horizon, d'un infime espoir.
                                  Comme un voyageur, j'ai marché jusqu'à la route, l'argent dans ma poche une simple bouteille d'eau et me voilà parti sans aucune idée de ma destination finale. Je marcherai sans doute toute la journée sous le soleil assassin de l'été, je marcherai jusqu'à ce que je n'ai plus d'eau, je marcherai jusqu'à la prochaine ville où je pourrai dormir avant de repartir en direction de l'Ouest sans jamais m'arrêter avant la nuit. Trouverais-je un jour ma place dans son monde ? Ou bien suis je perdu et il ne me reste plus qu'à quitter cet terre comme un étranger ?
                                 Le vague à l'âme je continue de marcher en regardant le grand ciel bleu, il doit bientôt être midi, ça va faire six heures que je marche sans m'arrêter et je commence à avoir faim, la prochaine ville est à quinze kilomètres. Je m'arrête dans un champ de foin, je monte sur un motte et me couche épuisé. Je ferme les yeux un instant et de suite le visage rayonnant de Key me frappe à grand coup. Un sentiment poignant fait couler la douleur dans mes veines, j'ai l'impression de l'avoir abandonner. Je l'imagine se réveiller comme tous les matins, il vient sauter sur mon lit pour finir sa nuit dans mes bras et malheureusement il retrouve un lit vide. Je le vois immobile dans ma chambre, réalisant à peine que je n'y étais pas, il cours comme un dératé dehors, il rejoint les écuries et ne m'y trouve pas, il va prêt de la vieille grange et m'appelles sans que je réponde. J'imagine Key prenant petit à petit conscience que je ne suis plus là, il cours comme un fou pleurant, hurlant, appelant ses parents. Le visage rouge ruisselant de larme, suffocant de tristesse il tente déspérement de faire comprendre à sa mère que je suis parti. Parti. 
                                      Je ferme les yeux avec force tentant de m'extraire ses images de mon esprit, ses images trop douloureuses. Je me sens coupable de le faire pleurer, je me sens coupable de lui faire de la peine lui qui n'avait rien fait pour mériter ça...
                                      Je suis coupé dans mes méditations par les gargouillements de mon ventre, j'ouvre mon sac à dos et y prend la bouteille avec le paquet de biscuit que j'avais volé dans la cuisine. Je mange deux trois cookies pour reprendre enfin la route. Il arrive que je croise quelques voitures, quelques camionnettes, une seul et unique Davidson. Elle était magnifiques, des flammes bleu sur le côté elle était passé à quelques centimètres de moi et m'avait fait tourner la tête. 
                                     Je m'essouflais à mesure que je marchais, il n'y avait plus un courant d'air et la chaleur devenait insupportable je dus retirer ma chemise et mon débardeur marchant ainsi la peau nu sous les rayons du soleil, un peau presque translucide on croirait pas que j'avais vécu dans le désert pendant des années. Les gouttes de sueurs coulent le long de mon torse et je sens que je colle à mon jean, une douche me ferait un plus grand bien mais je ne vois même pas un ruisseau. J'arrive enfin à la première ville, les gens se retournent sur mon passage, ils ressemblent à la population de mon village rien de bien différent les régions sont les mêmes sur tout l'Etat. Je trouve une auberge et prend une chambre pour la nuit, il me donne immédiatement la clé je monte dans une petite chambre avec une salle de bain minuscule. En regardant le lit drappé de tissu aux couleurs pastel, le parquet et les poutres en bois taillé à la main je me rend compte que je suis définitivement parti de mon ranch. Je lâche mon sac et m'écroule sur mon lit le corps soulevé par des respirations profondes, ma peau blanche n'a même pas rougit. D'un effort surhumain je me déshabille et reste nu dans la pièce profitant de mon espace personnel pour m'exiber. J'ouvre la petite fenêtre laissant entrer la moindre petite brise.
                                   Ma bouteille est vide. Je me lève de force et comme un mort je vais jusqu'à la salle de bain pour prendre une douche fraîche avant de dormir, à peine rentrer dans la douche je soupire de bonheur, l'eau froide fait presque de la fumé sur ma peau, j'ai l'impression qu'on me dépose un glaçon sur une brûlure. Je me savonne avec le petit carré de savon rose, je détache mes long cheveux noirs et les mousses avec l'énorme pot de shampoing. Une fois propre et frais je quitte la salle de bain la serviette sur les cheveux et non autour de la taille.

- Je peux savoir ce que vous faites dans ma chambre.

                                    Honte. C'était le seul mot qui m'inspirait à l'heure qu'il est.

- Pardon ? C'est ma chambre ici. 

                                    Je n'ai jamais été très pudique, d'une nature plutôt extravagante l'avis des autres m'importe peu. 

- On vient de me donner cette chambre alors je suis désolé mais c'est la mienne. 
- Et bien ils se sont trompés à la reception car je viens d'arriver alors cette chambre est la mienne vous n'avez qu'à aller vous plaindre au près du responsable. Dis je d'une indifférence totale

                                   Je continue de me frotter les cheveux comme si il n'était pas là. Il ne me semble pas décider à s'en aller, un peu agacer j'arrête de me frotter la tête et enroule la serviette autour de ma taille. Je regarde plus attentivement l'homme qui est venu m'importuner. Des habits de ville, c'est un touriste, une chemise en toile et un bermuda assez large. Il a vraimant l'apparence de l'américain en vacances. La peau rougit par le soleil, des cheveux brun et des yeux bleus plus clair que le cristal. Il reste planté là le regard mauvais, il semble très énervé. 

- Je ne partirai pas de cette chambre. Je lui dis comme pour le jeter dehors
- Moi non plus.
- Vous êtes là messieurs ! Excusez moi de vous déranger, rentre timidement le réceptionniste, nous n'avions plus de chambre de disponible et étant donner que vous partez demain j'avais pensé que vous auriez put partager la chambre pour la nuit. Je suis vraiment désolé.

                                    Le réceptionniste très gêné se gratte la tête, je soupire de lassitude. Le beau touriste se retourne totalement offusqué face au réceptionniste, prêt à explosion. Ses poings se serrent faisant ressortir ses veines sur son bras, ses sourcils froncés noyant ses prunelles dans un mélo de rage.

- J'accepte, je cède

                                   Je refuse de l'entendre crier. Je ne veux plus entendre aucun cri. 

- Dieu merci ! Annonce le réceptioniste en quittant la pièce

                                    La porte se ferme et le silence revient, je retourne dans la salle de bain pour m'habiller et en ressortir aussi tôt, le touriste sortait quelques affaires de sa valise surement pour prendre sa douche à son tour. Pencher dans ses habits son pantalon serrant ses fesses avec une telle sensualité que j'en avais des chaleurs. Honteux d'avoir de telle pensée je détourne le regard assez perturbé, je quitte brutalement la chambre sans me retourner.
                                    J'évite toute conversation, toujours aussi insociable je ne suis pas ici pour nouer des amitiés, j'annonce à la réception que je m'absente pour deux heures. Ca me laisse le temps d'aller acheter quelques bricoles à la supérette du coin et de visité un peu le village même si ca sert à rien étant donner que tous les petits villages se ressemblent. L'avantage c'est que ca retarde le temps où je me retrouverai dans la chambre avec cet inconnu. Je suis tenté de partir pour une autre auberge à la prochaine ville quitte à marcher la nuit.
                                    A force de me balader j'arrive au bout du village, des vents plus fort balaye mes cheveux virvoletant dans tous les sens. J'ai oublié de les attacher. Je regarde les énormes étendus d'herbes fraîches et hautes, un grand cerisier au milieu, le bruit des feuilles frissonnantes. Je soupire à nouveau, la nostalgie me tient à la gorge de nouveau. Il a sans doute arrêter de pleurer depuis, il est parti dans le box de Kala et sans vraiment de motivation il lui brosse le poil.

- Key...

                               Je suis un égoïste. Je suis parti parce que j'étais rejeté, mal à l'aise avec mes parents mais j'ai par égoïsme abandonné la seule personne qui comptait à mes yeux. La seule personne qui avait besoin de moi. Je suis un idiot.

- Ca sent la pluie.

                              Je reconnu cette voix, je me suis retourné pour retrouver le touriste derrière moi avec un sourire cette fois et non cet air agressif qu'il avait arboré en rentrant. Un sourire doux.

- Je crois qu'on a mal commencer les choses. Je me présente je m'appelle Gwen.
- Jensen.
- Enchanté Jensen, dit il en tendant sa main

                             Je la regardais un instant et la pris ensuite avec une légère intimidation.

- Je suis désolé pour avoir débarqué comme ça dans ta chambre. La fatigue du voyage.
- Je comprends. Dis je assez à l'aise
- Ecoutes, je connais personne dans ce pat'lin je sais pas pour toi mais j'aime pas trop manger seul, si on allait manger tous les deux ?
- Je ne suis pas d'une agréable compagnie, dis je très sérieux
- C'est moi qui invite.
- Je suis obligé d'accepter alors.

                                Il rit, je lui réponds par un sourire discret puis nous prenons la direction d'un restaurant. Ce fut donc un pavé de boeuf. Sans doute le meilleur que je n'ai jamais mangé.
                               La nuit tombé et les nuages avaient recouvert le ciel, il s'apprêtait à pleuvoir alors que nous sortions à peine du restaurant le ventre bien remplis. Nous avons donc courru sous la pluie torrentiel jusqu'à l'auberge illuminer d'une faible lampe extérieur, nous avons eut du mal à la reconnaître. Une soirée humide en somme.

- Je peux aller dans la salle de bain le premier ?
- Je t'en prie.

                               J'ai enlevé mes vêtement trempé en son absence et je me suis rhabillé immédiatement d'un caleçon pour m'étaler sur le lit, je regarde le plafond les bras et les jambes écartés imaginant à nouveau mon frère. Cette vie, ou ce semblant de vie que j'avais quitté pour ...l'incertitude et l'inconnu.
                               La porte de la salle de bain s'est ouverte je me suis redressé la tête dans les nuages, il partit mettre un bas de pyjama et il ferma sa valise pendant que je me détachais les cheveux. Il s'est ensuite assis à côté de moi et m'a dévisagé pendant dix minutes. Son regard était déstabilisant à tel point que je tremblais de frissons pourtant je n'arrivais pas à détourner mon regard du sien. Il approche sa main d'une extrême lenteur et me pris une longue mèche de cheveux qui reposait sur mon épaule il l'étira et la senti avec une élégance à couper le souffle.

- Leur longueur est étonnante, il sourit
- Je ne les ai jamais coupé. Dis je à mon tour
- Tu as bien fait. Ils sont magnifiques.

                                 Il s'approcha lentement et laissa glisser mes cheveux entre ses doigts dans le même élan doux il déposa un l'équivalent d'une caresse sur mes lèvres. Sans presser ma bouche il restait là, nos deux peaux se touchaient sans s'écraser, la proximité de ses lèvres et sa langue faisait palpiter mon coeur. J'étais paralysé. Charmé. 
                                 D'une lenteur tout aussi calculé, avec la douceur des anges il posa sa main sur ma joue et l'effleurait à peine, ses yeux plongés dans les miens il ne me bougeait pas. Ses lèvres légèrement entrouvertes, je ravalais ma salive. Il ferma les yeux, je fermais les miens, ce fut l'apothéose. Il m'embrassait avec tendresse, une explosion eut lieu en moi comme un déclic, comme une révélation. J'avais perdu tous mes moyens, je n'étais qu'un jouet dans ses mains délicates. Il fut si doux qu'il me paraissait inhumain. Son calme, son visage, pas un mot, pas un bruit. Il était parfait. 
                                J'avais besoin de cette affection, j'avais besoin de ces gestes, j'avais besoin qu'il continue et ne s'arrête jamais. La pluie aurait put couler encore des années que cette nuit continuerai de me paraître la plus belle de toute mon existence. Tout était si divin que je cru pendant quelques secondes que ce n'était qu'un rêve. 

- Ce n'est pas un rêve, dit il au dessus de moi

                                 Son expression était si touchante, les yeux amplis désir, il m'embrassa le cou, les épaules, la clavicule, le torse, il eflleurait ma peau brûlante de fièvre. Il caressait mon échine, me faisait cambré de plaisir, il savait touché, il savait goûté. J'appréciais le moindre de ces mouvements, je me beignais dans la jouissance et l'appaisement. Je n'était que l'instrument et il était le pianiste. 
                                 Je n'avais vécu que pour connaître l'humidité de cette nuit.
 




Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 22:54


                      Le visage serein de Franz était trempé de sang. Il était mort. J’étais soulagé que ça ne soit pas Dante et pourtant je continuais mes recherches dans la grande pièce pour découvrir qu’il n’y avait qu’un mort ici. Je suis sortis, les yeux rougis par les larmes, j’étais aussi lourd que de la roche, je trainais des pieds jusqu’à ce que je puisse retrouver Sorine assis sur les marches devant le palais. Les mains tremblantes je me suis assis à côtés de lui, il ne me regardait pas, soucieux les mains cachant son visage il les retira pour laisser voir un visage défait par l’inquiétude. Son sentiment d’impuissance était le mien et nous étions assis sur des marches l’esprit plein d’interrogations sans réponse.

« Il l’a emmené avec lui… » dit il comme une révélation
« J’ai l’impression d’être un pantin dans les mains de Gabriel. » Dis je à bout
« Je vais aller le chercher. » Se leva Sorine déterminer
«  Où ça ? Je viens avec toi ! »
« Hors de question ! Dante voulait que tu vives il n’a pas tout sacrifié pour que tu meurs entre les mains de Gabriel. Il n’attend que ça ! Que tu viennes au secour de ton Dante ! C’est un piège. »
« Je me fiche de ça ! Je ne te laisserai pas partir à l’abattoir ! »
« Ecoutes moi bien. Tu vas vivre compris, tu vas fuir, je veux que tu deviennes fort, toujours plus fort ! Quand tu sera assez puissant tu nous vengera mais pour l’instant tu vas fuir. J’irai seul »

                        L’odeur de sang vint me chatouiller à nouveau les narines, j’allais riposter quand des faibles battements de cœur vinrent frapper au fond de mon oreille. Sorine l’avait sentit également et nous retournions dans tous les sens, il n’y avait rien autour de nous pas même un oiseau. Je sentais pourtant qu’un mortel n’était pas loin, un mortel à l’agonie.

«  Je le sens, c’est Dante j’en suis sûre ! »
« Où est il ? » Demanda aussi tôt Sorine
« Il a réussit à s’échapper. Je l’entends remper sur de la terre… »
« Sur la colline là où tes parents ont été enterré ! »

                         Nous nous sommes précipités comme des fous sur la colline, et nous sommes très vite arriver au sommet. Dante était bien là, une trainer de sang dans l’herbe ammenait jusqu’à lui. Le visage couvert de blessures et il reposait près des tombes de mes parents. Son cœur battait à peine je l’entendais malgré tout respirer espérant que la mort l’emporte vite.

« DANTE ! »

                        Je me suis écroulé sur le sol près de lui, j’ai manqué de me faire mal sur la pierre tombale, je le serrais contre moi pleurant de ton mon soul contre lui espérant qu’il ne soit pas trop terre. Priant de ton mon être qu’il ne soit pas trop tard.

«  Luciole… » Il murmura

                      J’essuyais avec ma chemise le sang sur son visage, je déchirais mes manches pour arrêter ses hémorragies nombreuses j’en aspirais parfois le sang sans pour autant avoir envie de le dévorer. Ma raison avait prit le dessus sur mon instinct, j’étais désespéré et en même temps si heureux qu’il soit en vie. Sorine restait debout près de nous, je sentais également son cœur se calmer en voyant les yeux mis clos de son ami à moitié mort part terre mais surtout à moitié vivant.

« Tu avais promis de ne pas salir ta belle chemise… » Sourit Dante
« Que s’est il passé Dante ? » Demanda Sorine
« Gabriel…Il a tué tout le monde…Il était fou de rage…Il a suivit Franz qui portait mes habits imprégnés de mon odeur en croyant que c’était moi dans toute la maison. J’ai réussi à m’enfuir dans la forêt mais pas sans blessures. Ses chiens étaient avec lui… » Dit il faiblement
«  Tu parles de Aaron et Ulrick ? »
« Oui…J’ai réussi à les semer dans la forêt mais ils m’ont un peu amoché… » Dit il avec le sens de l’humour malgré sa douleur
« On doit le conduire à l’hôpital ! » Dis je paniquer
« Non Luciole… »
« Tais toi Dante. Il a raison tu ne survivra pas longtemps dans cet état. Il ira plus vite avec moi. »

                           Sorine pris le corps de Dante dans ses bras et le souleva comme une plume, Dante se crampenait à son cou, l’immortel partageais un regard intense avec Dante. J’en eus le cœur serré mais étrangement ce fut le regard de Sorine qui me faisait le plus de mal, ce fut cette soudaine délicatesse et affection pour Dante qui me pinçait le cœur. Je tentais de me persuader que c’était la tendresse de Dante envers l’immortel mais ce n’était pas le cas. J’eus l’impression que des centaines d’aiguillés me perçaient la cage thoracique, le vampire serra Dante contre lui et j’appuyait mon poing contre mon torse. J’ai vu Dante s’endormir paisiblement contre Sorine, et celui-ci lui déposa un baiser sur le front. Encore un poing dans mon cœur.

« Luciole ! S’il te plaît nettoie la maison et met les corps dans la fosse commune. Je ne veux pas Dante rentre chez lui avec ce carnage pour dernier souvenir. Lave toi, désinffecte tout ! Enterre Franz près de tes parents, Dante aurait aimer qu’il soit dans une tombe à part. »

                           J’ai acquiésé sans hésitation et alors que les deux hommes ont disparuts de ma vue et de ma perception je suis rentré dans la maison pour tout nettoyer. J’étais couvert de sang et il était difficile d’effacer les traces d’un tel massacre. Lentement je me suis dirigé vers la cuisine qui était intacte pour vidé mon seau, je me suis arrêté devant la cheminée où une photo de moi étant plus jeune avait prit place. Une de Dante aux côtés de sa mère, une de Sorine et Maria plus loin dans un endroit que je connaissais pas. Au dessus un grand portrait de son père. Je n’étais jamais rentré dans les cuisines et j’avoue que je ne m’y sentais pas à l’aise malgré toute ces photos j’avais l’impression que le portrait de l’immortel à la longue chevelure noire me condamnait du regard. Lui aussi sans doute trouvait que j’étais une erreur, il était sans doute d’accord avec Gabriel. Je ne deverais pas avoir le droit de vivre.

« Luciole ! »

                          Je me suis retourné brusquement reconnaissant cette voix entre mille, Maria était devant moi dans une magnifique robe rose pâle, des dentelles en soie blanche, les épaules dénudés et son coup mis en valeur par un décolté plongeant. Elle était éblouissante.

« Sorine m’a appelé pour que je vienne t’aider. » Dit elle le regard vide

                          Elle était au courant de ce qui c’était passé dans cette maison. L’avait elle senti comme moi ou alors elle avait encore lu dans mes pensées, ça n’avait pas d’importance. Elle avait été proche de Dante à ce que j’ai vu sur les photos et elle était aussi infligé que moi ou Sorine. Sans doute moins que Sorine.
                          Il cachait bien son jeu, je savais qu’il avait un sentiment particulier pour Dante, depuis quelques temps je le savais et c’est ma proximité avec celui-ci qui l’attirait en moi. C’est mon innocence humaine qui l’avait attiré. Je me souviens maintenant la manière dont il s’est offusqué quand j’ai dis qu’il était tombé dans ses filets, je me souviens comme il avait été piqué à vif. Sorine s’était défendu en disant qu’il ne tombait pas amoureux des mortels alors qu’il était déjà fou de Dante. Il déteste la faiblesse tout simplement mais il ne pouvait pas contrôler ses sentiments.
                          J’étais trahis, pendant quelque secondes de réflexion j’avais ressentis ce sentiment d’abandon et de trahison. Je n’étais pas amoureux de Dante, pas plus qu’un enfant de son père. J’étais prisonnier de quelqu’un d’autre.

« Les apparences sont trompeuses. Ne fait pas de conclusions trop attives. » Me dit Maria en frottant le sol

                         A deux, le halle était lavé en quatre heures et Sorine n’était toujours pas revenu. J’étais convaincu du contraire et je n’arrivais pas à croire Maria. Je frottais en me vidant l’esprit, je pensais à Franz dans sa pièce seul. Je suis parti aussi tôt laver le bureau du père Faust. J’ai débarrassez la maison des cadavrer et j’ai enterré Franz près de mes parents comme c’était convenu. La nuit tombait et nous n’avions pas finit de nettoyer la maison, l’odeur du sang ne partirait pas de si tôt il faudrait des décenies avant qu’un immortel puisse rentrer ici sans sentir cette odeur épouvantable.
                        Maria cessa d’éponger le sol et s’attaqua au mur central, je l’avais les meubles et le grand lustres en cristal qui gouttait encore. Ce fut seulement vers onze heure du soir que tout était propre. Une journée entière à laver, deux vampires aussi rapides que nous deux en avait eut pour une journée entière sans s’arrêter. Je mourrais de faim et l’odeur ne faisait qu’agraver mon appétit.

« On va chasser ? » Me proposa Maria essouflé
«  Il ne faut pas trop s’éloigner, on va se contenter d’animaux sauvages. »
« Je préfère les lynx et il n’y en a pas dans les environs » Dit elle en boudant
« J’ai compris… »

                         Nous sommes donc aller en ville pour chasser notre repas. Ce fut une prostituer pour moi et un adolescent pour Maria, elle adorait le sang frais. L’adolescent avait à peine mon âge je ne pensais pas qu’on pouvait les prendre aussi jeune pour dîner. Nous sommes vite revenus au palais Faust avec une boule au ventre, je n’arrivais pas à me sortir ses images de mon esprit. Tous ses hommes tuer pour assouvir un désir, la fresque dans l’appartement de Sorine, la quantité de sang et de cadavre dans la maison Faust. J’étais hors de moi ! Comment peut on être aussi insensible ? Aussi irrationnel !

« Sorine m’a dit que tu jouais du piano, tu m’en joue un peu ? » Me demanda Maria

                         J’ai donc joué, non seulement pour elle mais aussi pour moi. Pour appaiser mon âme, pour effacer la peine et la douleur, la trahison et l’effroie. J’ai joué pour calmer les esprits et pour aider les fantômes à regagner le ciel et à reposer en paix.
                          L’odeur de Sorine me vint immédiatement au narines mais je ne cessais de jouer, je savais qu’il était entré dans la pièce et comme lors de notre première rencontre, il m’écoutait jouer sans parler. Lorsque j’eus finit la mélodie je me suis retourné sur moi-même pour faire face à Sorine, qui avait les idées ailleurs, il avait le regard dans le vide et ne s’était même pas aperçu que j’avais finit de jouer. Nous étions désormais deux à le dévisager, il revint à lui rapidement et m’adressa un bref regard avant de partir s’assoire près de Maria qui le suivait du regard, il s’effondra sur le canapé mais malgré tout son mouvement restait gracieux et gardait cette beauté dont les vampires ont le secret. Je restais sur mon banc et participais à ce silence de plomb pesant sur la pièce comme un épais nuage.

«  Alors ? » Je finis par demander
«  Ils l’ont gardés en observation pour la nuit, ils ont put soigner ses multiples blessures même si mes excuses étaient un peu louches ils n’ont pas posés de question. Les médecins semblaient bien connaître la famille Faust. » Répondit Sorine « Ils le laisseront sortir demain ? » Demanda Maria à son tour
« Je n’en sais rien. » Soupira Sorine 

                           Je les laissais peu de temps après, j’avais disparu de la pièce avant même qu’ils ne puissent le remarquer, j’étais à l’extérieur sujet au vent frais mais également à la nuit. Je me ressourçais sous la lumière de la Lune et par la même occasion retrouvais ma pleine puissance, j’expirais un bon coup avant de m’assoire sur les marches dans l’entrée, je fixais les étoiles le regard rêveur et je songeais à Dante. Tout seul dans sa chambre il était vulnérable et si Gabriel décidait de l’attaquer dans la nuit ! Si par une lubie soudainement il s’en prenait à son frère parmis tant de mortel. Ferait il de l’hôpital un champ de bataille ? J’en avais des frissons de terreur et avec le peu de motivation qu’il me restait je tentais de regagner assez de force pour me lancer dans la protection de Dante. Cette envie me brûlait la gorge, envahissait mon esprit et petit à petit cette idée se gravait en moi avec détermination.
                           Je me redressais vivement mais au moment j’allais accourir vers lui la silouhette fine de Sorine me barrait la route. Ses cheveux retombèrent lentement sur son visage, sa bouche légèrement entrouverte il posa sa main sur ma poitrine et me retint sans violence.

« N’y va pas. » Il me dit simplement
«  Pourquoi pas ? C’est dangereux de le laisser seul. »
« Gabriel n’attaquera pas ce soir crois moi, je le connais mieux que ce que tu peux croire et Dante en est convaincu également Gabriel est pratiquement persuadé que Dante est mort dans la forêt alors n’y va pas. »
« Je suis sûr du contraire.. »
« Et même si c’était le cas il ne ferai rien à son frère, il attendrait que tu te jettes dans la gueule du loup pour te tuer sans aucun obstacle. Ne sois pas si prévisible. Fais moi confiance, il ne touchera pas Dante. »
« Pourquoi te ferais je confiance ? Tu es aussi intéressé que Gabriel, tout ce qui t’importe c’est ta petite personne ! Tu serai capable d’utiliser Dante pour apatter son frère, tu serai capable de le sacrifier. Tout comme mes parents à tes yeux je ne suis bon qu’à détruire Gabriel et là s’arrête ma fonction n’est-ce pas ? Tu n’es pas mieux que ce monstre ! »

                    J’avais craché cette dernière phrase comme un venin, Sorine me regardais sans surprise. Il retira sa main, et tout son corps se décontractait, je vis son visage devenir plus sombre. Je l’avais blessé. Je me mordais la lèvre automatiquement regrettant immédiatement mes paroles, je ne voulais pas le blessé et pourtant c’était exactement mon intention en prononçant ces insultes. Qu’est-ce qui m’a pris ?

«  C’est donc ainsi que tu me vois petit vampire ? » Il me demanda en souriant avec difficulté « Je comprends… »

                    Il s’éloigna de moi avec indifférence et ferma la porte, je n’arrivais même plus à le regarder en face. J’avais honte de ce que j’avais put dire, j’avais honte d’avoir eut le désir de lui faire du mal alors que je n’en pensais pas un mot. Pour moi Sorine avait ce masque d’indifférence et cette arrogance dans le simple but de se protéger. Il n’était pas ce qu’il voulait faire croire, j’en suis certain. Et c’est spécialement cette facette tendre et triste qui m’attirait chez lui. Pourtant j’avais l’impression que je contenais un sentiment de colère en moi, un sentiment contre lui, je lui en voulais, je lui en voulais car j’avais cette sensation qu’il s’était servis de moi pour s’approcher de Dante. Qu’il m’avait fait croire qu’il s’intéresse à moi, alors que ce n’était que la récompense qu’il y avait derrière qui l’intéressait. Le goût acide de la trahison avait pris possession de moi. Pourquoi étais je autant sujet à ces affects humains ? Pourquoi ne pouvais-je pas être comme Maria ou Sorine ? J’étais moins maître de moi-même que n’importe quel autre vampire, je le savais très bien et ça me rendait furieux ! Fou d’impuissance, si je n’arrivais pas à résister à ses sentiments comment pourrais je contrôler ma puissance ? J’en assez d’être un faible ! J’en ai assez de me laisser guidé par mon cœur, il serai temps que ma raison prenne le dessus.
                         Je suis rentré quelque minutes plus tard, perdu dans mes réfléxion je n’ai même pas jeter un coup d’œil au salon, je suis directement monté dans mon ancienne chambre, j’allais m’y coucher me laissant porter à nouveau par le sommeil d’un mortel, j’allais reposer mon esprit et espérer ne pas me réveiller avant des millénaire. J’avais le secret désir de mourir, ma vie n’avait aucun sens, j’avais déjà un parcour tracé et je ne pouvais échapper à ma destiné. J’inspirait ardement à la mort pour pouvoir vivre dans un autre monde et même si Sorine était persuadé qu’il n’existait pas d’autre monde pour les vampires j’étais sûre que nous irions tous en enfer.
                       La nuit était froide mais très vite elle ne m’inspira plus rien, mon corps s’alourdissait mes paupières se fermaient sur une larme roulant sur ma joue, je n’avais plus aucune sensation, je ne sentais plus mon sang couler dans mes veines, ma vue était plus fine, plus détaillé, ma bouche était sèche et ma peau aussi dur que des écailles mais aussi douce qu’un fil de soie. Chaque parcelle de ma peau s’endormait jusqu’à ce que je ne puisse pas avoir conscience de ce qui m’entourait.
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Samedi 6 juin 6 06 /06 /Juin 13:24



« Luciole est-ce que ça va ? » Me demanda Maria hésitante
« Je vous remercie » Dis je en retrouvant mes esprits

                  Lentement je quitta la pièce, des pas fluide, je me sentais léger et lourd à la fois. Mon aura était amplis de haine et de désir de vengeance, ils le sentaient.

« Luciole…Où vas-tu ? » Demanda Maria inquiète
« Je ne sais pas…Je ne sais plus…J’aimerai faire quelque chose mais ce sentiment d’impuissance me ronge ! Je dois faire quelque chose. » Dis je les dents serrés
« Ta vengeance ne sera pas assouvis…Tu es incapable à l’heure qu’il est de tuer Gabriel. » Dit Sorine de sa voix grave qui n’attendait aucune protestation
« Vous n’avez aucun ordre à me donner Sorine Guild. Je sais pertinemment que je ne suis rien comparer à la puissance de Gabriel. »
« Alors que comptes tu faire ? »
« M’entrainer, maîtriser, exploiter entièrement la puissance que mes parents m’ont donnée ! »
« Tu oublie une chose cher petit vampire, du sang de Gabriel coule dans tes veines. »
«  Et alors ? Je devrais le remercier ? » Dis je ironiquement
« Ce que Sorine veut dire c’est que tu seras incapable de tuer Gabriel. Comme un hybride ne serai capable de tuer son créateur. Il te faudra acquérir une force presque divine pour te défère de tes gènes. » Continua Maria
«  J’ai été crée dans le but de l’anéantir et je suis certain que mes parents intelligent comme ils étaient ont pensé à tout. »

                       Sorine et Maria restèrent silencieux. Je savais bien qu’ils avaient du mal à croire que j’étais capable de détruire celui qui les tenait en laisse. Pourtant eux même me l’avaient dit, j’ai un puit de puissance en moi qui dépasse l’entendement de tous les vampires, mon aura ne se sent même pas pour les petit Originel. En vérité elle était tellement grande qu’elle n’est visisble qu’aux plus puissants, peu importe qu’ils ne croient pas en moi, je me vengerai même si je dois perdre l’éternité pour ça. Sorine eut un rectus, ses lèvres s’arqua en un léger sourire en me regardant, percevait il ma puissance, ma volonté, et ma détermination ? En tout cas Maria le sentait et l’entendait ce qui l’inquiétait encore plus.

« J’accepte. » Dit il soudainement
« Quoi donc ? » Je demande innocemment
«  De t’entrainer jusqu’à ce que tu découvres ta pleine puissance. En réalité j’ai hâte de voir jusqu’où tu es capable d’aller, j’étais témoin de l’ascension du plus puissant des immortels je me dois d’être témoin de son successeur. » Dit il excité à l’idée de se mettre au travail

                       J’en fus enchanté. Sorine allait arrêté d’être gentil avec moi et allait se décider à faire de moi une vrai machine à tuer. Un véritable vampire. Maria pris congé quelques heures plus tard après avoir tenté de nous dissuader de se lancé dans un tel périple seulement nous étions décidés ! Nous étions aussi tétu l’un que l’autre et elle désespéra, elle accepta de garder le secret de notre projet même aux yeux de Gabriel. Elle me promis ensuite de faire tout ce qu’elle pouvait pour m’aider à venger mes parents à sa manière. Je n’avais pas vraiment compris mais il semblerai que je ne sois pas le seul, Sorine restait silencieux et soucieux de ce qu’elle était capable de faire. Elle nous quitta avec un bref au revoir et de grosses embrassades, je cru qu’elle allait me brouiller les os puis elle parti comme un courant d’air. Je restais debout devant la porte attendant que son aura me soit invisible, je ferma la porte étant sûre qu’elle avait quitté la ville sans danger et sans alerte.
                        Epuisé moralement je vins m’assoir sur le grand canapé de Sorine et penchait ma tête en arrière me rappelant que je n’étais plus un inconnu, j’étais maintenant un immortel avec son histoire. J’étais enfin quelqu’un. Je sentis tout à coup soixante dix kilos m’écraser, j’ouvris brusquement les yeux et je croisais le regard doré de Sorine. Ces yeux n’étaient plus rouge ce qui restait un vrai mystère pour moi. Je sentis ses mains parcourir mon torse, petit à petit je me sentais haletant, malgré mon sang froid je me sentais bouillir sous ses mains. Je le repoussa brusquement plaquant mes mains sur sa poitrine. Je fixais mes doigts trouvant la force de ne pas lui céder.

«  Arrêtez … » Dis je sans conviction
« Je ne suis pas ce que vous croyez…Je crois que c’est très mal ce que nous sommes entrain de faire »
«  Ton amour pour Dante n’est-ce pas ? Cet amour qui t’attache à lui, c’est un lien qui ne cedera jamais… »
« Je suis désolé… »
« Je te comprends. C’est moi qui suis désolé. » Dit il avec un sourire tendre

                      Il disparut dans sa chambre. Je me sentais frustré et à la fois soulagé, je n’ai pas eut à le convaincre trop longtemps de me laisser car je crois que je n’aurai pas résisté longtemps à ses avances. Je suis un immortel mais je suis fais de chair et je suis à un stade où les hormones me travaillent énormément. Je décidai à mon tour de me retirer dans ma chambre pour le reste de la soirée, le temps était passé si vite en la présence de Maria qu’il était déjà tard et je n’avais pas dîner. Je n’avais pas faim ce n’était pas bien grave. Je fermai la porte derrière moi et me dirigeait vers mon lit qui avait été la scène de ma crise identitaire. J’espérais que maintenant que je connaissais toute la vérité je pouvais m’y reposer sans que je plonge dans les profondeur mysétérieuse de mon existence. Je m’y callait lentement avec l’espoir de m’endormir comme un être humain par simple caprice de n’avoir conscience de rien autour du moi jusqu’à l’aube. Je m’endormie à nouveau sans aucun rêve pour troubler ma nuit.

                      De l’herbe frâiche à perte de vue pour que ton sourire y sommeil…
                      L’odeur du sang me réveilla aussi tôt. Une panique incontrôler me submergeais. Sorine ! Je me suis précipité hors de ma chamre et avant même d’y pensé j’étais dans sa chambre. Je fus soulagé de le trouver endormie au fond des ses draps, le visage serein. Une seconde…Sorine ne dort jamais ! Je les secoué comme un prunier hurlant son nom avec le peur irrationnel qu’un vampire soit entré dans sa chambre est l’ai mordu alors qu’il avait le dos tourné.

«  Oh ! Luciole lâches moi ! »
« Idiot !! Tu m’as fait une peur bleu tu ne pas être insomniaque comme tout vampire normale ! »

                      Je criais furieux d’être ainsi si ridicule devant lui. Il resta un instant sans parler, ses yeux étaient devenus aussi rond que des billes, je le regardais comme si il était fou.

«  Quoi ? »
« Tu m’as tutoyé … » Dit il à deux doigts d’éclater de rire
« Et alors ? La n’est pas le problème ! Pourquoi étais tu en train de dormir ? »
« Parce que j’étais épuisé. Un vampire à le droit de dormir tu sais, ce n’est pas interdit. Cela va faire des mois que je n’ai laissé mon corps entier sombrer dans le sommeil. Ce n’est pas une nécessité mais j’aime bien dormir, je suis un grand fainéant. » Dit il en se recouchant
« Quel cet odeur de sang alors… » Dis je septique
« Surement le cadavre d’une fillette dans la rue. » Dit il en se moquant «  J’en sais rien moi ! En tout cas rassures toi je n’ai pas mangé dans ma chambre. » Se moquai-t-il à nouveau
« Je vous dis qu’il y a une odeur de sang dans cette maison ! »

                      Je dis en le secouant pour ne pas qu’il se rendorme Il m’attira brusquement par le coup, nos visage était si proche que ses lèvres chatouillaient les miennes, mon cœur battait la chamade alors que je retenais mon souffle fixant sa fine bouche.

« Si tu ne me laisses pas dormir tranquillement… » Dit il d’une voix suave
«  Ca va Ca va ! Je te laisses ! » Dis je en m’écartant

                       Je quittais la pièce aussi tôt, reprenant mes esprits pour effacer cette image tentatrice de mon esprit. J’en étais gêné rien que d’y penser ! Exciter comme jamais, cet homme était un véritable fantasme à lui tout seul. Puis brusquement je réagis au spectacle dans laquel je m’étais trouvé propulsé, l’odeur du sang avait imprégné toute la maison pour une seule et unique raison. Des centaines de corps étaient épinglé au murs. Des corps dénudés et vidés de leur sang, le visage déformé par la terreur, des enfants, des femmes, des hommes. J’en eux presque des hauts le cœur, celui qui avait fait ça avait transformé ce massacre en œuvre d’art, il était fier de lui je ressentais toute sa jubilations dans chacune des morsures qui formait un dessins sur les cadavres en putréfaction. J’ouvris la porte de la chambre de Sorine à reculons, j’étais sidéré par ce spectacle, je n’arrivais pas à me détacher de cette horreur.

«  Dites moi que je rêve… » Je murmurais
«  Luciole … » grogna Sorine
«  Il faut que tu viennes voir ça…C’est…C’est indescriptible… »
«  De quoi tu parles ! »

                       Il se leva enfin et se figea net lorsqu’il me poussa pour se rendre compte de la situation Les yeux exorbités. Leurs nudité mis à la vue de tous, cette soumission évidente. Une ombre menaçante autour de nous. Ce n’était pas anodin ! Ce n’étais pas normale ! C’était un message, quelqu’un sait pour mon existence. Peut être Gabriel, cette mascarade est digne de lui.

«  Seigneur…Il nous a retrouvé… » Dit il paralysé
«  Où est il ? » Je demande d’une voix basse comme si il nous écoutait
«  Pas en ville en tout cas. Nous l’aurions ressentis, ce que tu dois savoir sur Gabriel c’est qu’il déteste par-dessus tout qu’on se moque de lui… »
«  Dante ! »Je réagis soudainement.

                    Si il était au courant de mon existence et qu’il était furieux il allait s’en prendre à Dante, c’est lui qui m’a caché, qui m’a sauvé, c’est lui qui lui a promis que je ne serai plus de son monde. Il a monté une comédie macabre et à réussi à berner le grand Gabriel Faust. Je sens tout le sentiment de trahison de Gabriel, cette haine qui rugissait en lui comme un troupeau de lion, elle imprégnier dans la moindre parcelle de ces murs.
                    Nous nous sommes regardez totalement pris au dépourvu mais notre regard était le même. De suite nous sommes partis en direction du palais Faust. Nous mettions toute notre puissance et nos capacités ! Il fallait arriver près de Dante en quelques secondes car Gabriel y était surement depuis longtemps. Mon cœur battait tellement vite que j’eus du mal à me mettre à la même allure, rien qu’à l’idée de penser qu’il était trop tard ma vitesse augmentait. Je sentais la rage et la haine me donner de l’adrénaline. Je n’étais jamais aller aussi vite, ce qui nous entourait n’avait plus de forme, je dépassais pour ainsi dire le mur du son sans aucun problème.

« Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.. » Murmurait Sorine

                      Je le regardais aussi tôt, il était inquiet, si inquiet que j’en fus surpris. Je ne l’avais jamais vu exprimer autant ses sentiments. Le visage de Dante était la seule chose que je pouvais voir dans mon esprit et je me laissais porter sans faire attention où j’allais, mon cœur dictait ma conduite et très bientôt je serai devant la démeure de ses dix années passées.
                    Le manoir n’avait pas changer, les arbres étaient fleuris, la peintures était la même et le grande porte au dessus des escaliers était fermé. Je me concentrais pour sentir l’aura de Gabriel mais rien ne me vint, pas même le battement des cœurs de tous les mortels qui devaient être présente dans cette maison. Je me précipitais pour m’assurer que tout allait bien quand j’ouvris la porte ce fut le choc. Du sang, du sang partout ! Des litres et des litres de sang qui recouvrait tout ce qu’il avait dans le palais !

«  DANTE !!! »
«  Non Luciole attends ! »

                    Je me suis précipité à l’étage, j’ai ouvert brusquement la porte de sa chambre, elle était bien rangé comme à son habitude. Propre et sans désordre. Les corps des serviteurs sonchaient le couloir, je suis rentré dans ma chambre qui n’avait pas changé. Je suis rentré dans toute les pièces sans la moindre trace de Dante, je m’écroulais dans le grand halle désespérer à l’idée de le trouver vivant. J’imaginais que Gabriel avait d’abord tuer celui qui avait ouvert la porte, il s’en était prit à tous les serviteurs en premier. J’imaginais Franz qui avait caché Dante comme un père l’aurait fait avec son enfant, il s’était ensuite livré en sacrifice refusant de dire où il l’avait caché, sans doute dans un endroit imperméable à notre odorat où notre ouïe. Je reprenais petit à petit espoir.

«  Calmes toi Luciole, Gabriel n’aurait pas tué si facilement Dante. Il a plus d’un tour dans son sac. »
«  Il faut trouver le couloir où il y avait tous les tableaux ! »
« Comment ça ? »
« Je connais bien Franz quand il a vue Gabriel furieux il a avertis aussi tôt Dante qui s’est réfugié dans un endroit étanche à nos pouvoirs. Sans doute qu’il l’a obligé à se cacher, Franz à dut se sacrifier comme tous les autres serviteurs pour donner du temps à leur maître. Dante est encore ainsi j’en suis sûr ! Sans doute dans le couloir sur l’aile gauche du palais ! Il me semble que de là bas je n’entendais jamais rien. C’était comme ci nous étions transporter dans un autre monde. Je crois savoir que c’était l’endroit favoris du père de Dante lorsqu’il voulait prier, ainsi Gabriel ne pouvait pas venir l’embêter lorsqu’il était tout petit. »
« Gabriel connaissait ce palais mieux que quiconque Luciole ! Si Dante s’y était caché il l’aurait retrouvé… » Dit il gravement
«  Non ! Je refuse de croire ça ! »

                       Je fonçais aussi tôt à la rechercher de Dante, me répétant sans cesse qu’il n’était pas mot, qu’il était bien vivant, je lui demandais de m’attendre, je lui demandais de ne pas paniquer. Je parcourais les pièces, les escaliers à la recherche de ce couloir, je montais, descendais, pour enfin accedeur à un corrdor sombre, sans lumière, où des portraits me fixaient avec horreur. A nouveau l’odeur du sang, j’accourais au fond du couloir et entrant dans l’unique porte à laquelle on accédait.

« Dante ? Tu es la dedans ? Réponds moi…réponds moi je t’en supplie… » 

                        La pièce était plongé dans le noir mais je distinguais tous les meubles et les recoins de cette pièce, l’odeur du sang était de plus en plus forte et très vite je percutais quelque chose étendue par terre. Le gorge serrés, les larmes me piquant les yeux je me suis abaissée pour constaté qu’un corps était étendue là, j’ai retourné le corps en ravalant ma salive les larmes débordant déjà mes yeux.


Hihi alors enfin débarassé de Dante !
lol
Je remercie toutes celles qui continuent de lire ! Merci à toutes celles qui me soutiennent je vous adore =)

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Samedi 6 juin 6 06 /06 /Juin 11:53
                             
                    Si toute ma vie n'avait été qu'un mauvais rêve et si le soleil n'était qu'une illusion et que j'étais perdu dans une autre dimension.

- Jensen ! On mange appelles ton père !

                         Nonchalemment je sors sur le perron, j'observe un petit point noir dans l'horizon au milieu des chevaux sauvages. Je descend les quelques marches dans mon jean trouer, ma chemise à carreau rouge sur un débardeur blanc je sens les rayons agressif du soleil me brûlant l'épiderme du visage, je plisse les yeux sous leur éclat et me maudit d'avoir oublier le chapeau sur la balancelle. 
                        Je m'approche de mon père qui peigne une de ces bêtes, les mains dans les poches je traine les pieds comme à mon habitude. J'ai toujours eu du mal à parler avec mon père ce qui n'est pas plus mal. 

- On mange, dis je d'un ton monocorde
- Aides moi tu veux, tiens le bien pendant que je lui met la scelle. 

                      Avec une légère appréhension je m'approche du cheval brun, ses yeux noir et immense observent le moindre de mes mouvements. Hésitant je lui tien les cuir qu'il a sur le museau, son souffle puissant fait bouger les mèches de cheveux qui me tombaient devant les yeux. 
                      Je coutoie des chevaux depuis ma plus tendre enfance mais leur chevauché puissante, leur allure et leur prestige m'impressionne à un point qu'il m'effraie. Leurs yeux inquisiteurs, il m'observe comme si il connaissait la profondeur et la noirceur de mon âme, j'ai l'impression d'être mis à nu face à un animal qui semble plus intelligent que ce que l'on peut croire. Je frissonne, je détourne le regard la bête expire plus fortement pour manifester sa présence. Il me disait " regardes moi !". 
                     
- C'est bon tu peux le lâcher !  

                       Pourquoi me sentais je si coupable vis à vis d'un animal ? Quel mauvais dessein il me présageait ? Quel était se sentiment d'inutilité dans une famille normale ? Je me mettais à part de mon propre gré et pourtant ce n'était pas mon souhait, mes parents ne me regardaient pas je n'étais qu'un moyen de combler leur vie d'une parfaite chronologie. Ils se sont mariés et comme le voulait la coutume ils ont eut des enfants mais notre interêt s'arrêtaient là. Mon interêt s'arrêtait là. Je me sentais de trop, je ne me sentais pas à ma place comme si on m'avait adopté. J'aurai préferé mais malheureusement ils étaient bien ma famille.

- Va chercher ton frère dans sa chambre Jensen. Me dit ma mère à mon arriver

                     Je lui lance un regard mauvais et je monte énervé qu'elle me prenne sans cesse pour son esclave, j'ouvre avec naturel la porte dans la chambre de mon petit frère qui jouait à la console. Il vient me sauter presque dessus, je le regarde d'un air blasé et pourtant chacun de ses petits gestes en ma direction faisait battre mon coeur de pierre.

- Cet après midi papa va me faire monter à cheval ! Tu viendras me voir ? Hein Jen' ?! Papa il a dit que tu n'irai même pas voir un ami si on te le demandait ! Mais pour moi tu viendrais hein ?
- Oui oui t'en fais pas.

                     Un ami ? Ils parlent sans doute de tous ses hypocrites au lycée, tous ses petits fils à papa qui me lèchent le cul à la première occasion, il parle sans doute de toutes ses filles superficiel et sans importance ! Ces filles qui couchent dés l'âge de treize ans pour pouvoir partir de ce trou perdu. Je préfère de loin la solitude, peu m'importe d'être populaire j'ai peut être l'émottivité d'un glaçon mais je ne me gène pas pour leur dire ce que je pense d'eux, malheureusement ça ne les empêche de revenir.

- Tu promet ?
- Je te le promet Key.
- A table les garçons aller !

                    Ma mère apporte les derniers plat sur la table et nous installons autour de la table, mon père en tête il joint les mains et comme dans un troupeau nous l'imitons. Il récite son bénédiciter. 

- Amen !
- Maman ! Maman ! Je veux de la puré c'est tout !
- Tu mange un peu de viande aussi mon chéri ? 
- Nan nan ! Juste de la puré !
- Key tu manges de la viande comme tout le monde ! Ordonne mon père
- Nan ! Hurle mon frère

                    Le dîner devient bruyant, mes parents luttent contre les caprices d'un enfant ce qu'ils n'avaient jamais à faire avec moi puisque je faisais tout ce qu'on me disait de faire. Je me sers moi même et je mange sans prêter attention aux cris. J'enviais mon frère, car même si ils criaient sur lui, au moins il faisait attention à lui.

- Key, j'interviens, manges de la viande sinon je ne viendrai pas te voir.

                      Les cris cessent. Ma mère reste debout et me regarde d'abord avant de tourner la tête vers son petit Key, je regarde également mon frère qui me fait de gros yeux larmoyant, d'un air sérieux mais tendre je lui redemande de manger de la viande, il baisse la tête et tend son assiette. 
                      Le calme est revenu et nous reprenons le repas normalement. Mon frère mange en silence pendant que mes parents parlent de l'avenir du ranch. Je dois avouer que j'ai une certaine fierté d'avoir le contrôle qu'ils n'ont pas, Key est le seul qui me donne la sensation d'être nécessaire. Je sais qu'il a besoin de moi, je sais qu'il m'aime plus que tout. Il est ma petite lumière au fond du puit.

- Prêt pour faire du cheval mon garçon ? Demande mon père à la fin du repas 
- OUI !! S'ecri mon frère

                       Le grand sourire aux lèvres il part vite se laver les mains et se changer.

- A nous maintenant Jen'. Annonce mon père d'un air sérieux. Que veux tu faire l'année prochaine ? Le lycée c'est terminer, à la rentrée tu vas devoir integrer une fac, tu peux aussi travailler au ranch.

                       Demande moi aussi de me suicider ca sera plus facile. 

- Je ne sais pas.

                       C'est triste n'est-ce pas ? Je me rend compte que je n'ai jamais put prendre une décision seul, j'ai toujours fait ce qu'on me demandait de faire. J'ai tout fait pour ne pas être en retard, j'ai toujours été le meilleur dans tout ce que je faisais, j'ai toujours voulus faire en sorte que mes parents ne soient jamais déçu de moi même si ils n'ont jamais vraiment été fier. Le plus désolant ce que je n'ai aucune idée de ce que je veux faire, je n'ai aucune idée de l'avenir et lorsque j'y pense je ne vois rien, juste le noir et le néant. Rien ne me vient à l'esprit. 
                        Mon père soupire, il boit d'une traite son verre et se relève pour partir préparer les chevaux. Je reste assis fixan la nappe, je suis exaspérant. Je pourrai faire tellement de chose mais je ne suis fait pour aucune, je n'ai ni rêve ni passion. Je ne sers à rien.

- Tu pourrais commencer par chercher ce qui te plait dans la vie Jensen. Me dit ma mère en faisan sa vaisselle
- Je pourrais. Je ferai bien quelque chose va, n'ayez pas peur je partirai d'ici bientôt et vous pourrez avoir la famille parfaite que vous avez tant désiré. 

                         Elle s'arrête de frotter ses assiettes un instant. J'eus un petit rire sarcastique, elle est pathétique, incapable de me mentir. 

- Jen' ! Jen'  ! Regardes ! S'écri mon frère

                        Il decend à vive allure, dans des habits beaucoup trop grand pour lui, il était si craquant dans mes vêtement avec son petit air plaisantin. 

- Arrêtes de faire le guignol sinon papa va se mettre en colère. On monte choisir tes vêtements.

                      Key rémonte avec une rapidité impressionnante j'allais le suivre quand j'entends ma mère pronnonce mon nom.

- Jensen !

                     Je m'arrête et la regarde. Elle tente de dire quelque chose puis finalement elle baisse la tête, je soupire d'exaspération et monte les escaliers. Key sortait tous les vêtements qu'il pouvait trouver dans son armoire, je lui conseillait des vieux habits qu'il pouvait salir et abîmer. Fier de lui il se regardait dans le miroir puis il croisa mon regard, il me fit un grand sourire et vint me sauter dessus pour se nicher dans mes bras. 

- Tu me portes sur ton dos ? Il me demande 

                      C'est donc sur mon dos qu'on a rejoint mon père dans l'enclos. Il faisait tourner un grand cheval beige. Quand Key vu le cheval il en restait bouche baie il descendit de mon dos rapidement pour rejoindre mon père dans l'euphorie. Je restais derrière les barrières, un sentiment inconnu m'empoignait le coeur, ce souvenir restera graver à jamais dans l'esprit de Key, tous ses moments magiques en compagnie de son père, tous ses souvenirs que je n'aurai jamais. 
                      Je m'assois sur la barrière regardant mon frère faire du cheval, mon père était gonflé de fierté, ce regard qu'il avait dans les yeux me pinçait à nouveau le coeur. J'observais mon frère faire beaucoup de progrès et prendre goût à l'équitation à tel point que quand vint le coucher de soleil il ne voulait plus quitter Kala. Il l'avait appelé ainsi depuis le début de l'après midi. 

- Je peux la brosser demain ? Demanda Key
- Faudra te lever tôt alors, dit mon père
- Je peux dormir avec elle aussi ! 
- Non mon garçon. Rit mon père

                       Ils accompagnèrent donc la jument dans son box pendant que je les attendais dehors. Mon frère vint directement à ma rencontre, il me prit l'index pour avancer jusqu'à la maison et il me racontait toutes sensations qu'il avait eut quand il était sur le cheval, tout ce qu'il avait fait même si il savait que j'étais présent. 

- T'as vu comme elle est belle Kala ! Il me dit plein d'admiration
- Ouis très belle.
- Tu viendra la brosser avec moi demain ? Il me demanda tout mieilleux
- Je ne sais pas Key.
- S'il te plaît ! 
- Tu veux pas passer du temps avec elle toute seule ? 
- Je veux que tu sois fier de moi ...

                        Il penchait la tête vers le sol, un air profondement triste. Ne pouvant me résoudre à le laisser broyer du noir je l'ai pris dans mes bras et l'ai monté aussi haut que je pouvais. De son air étonné il me regardait comme si j'étais fou, ses grand yeux noir et ses fin cheveux sombre lui caressaient les ciles. Si léger, si petit, je lui ai offert le plus sincère et tendre sourire.

- Je serai toujours fier de toi. 

                       Il rougit et je le redescend doucement pour lui prendre à nouveau la main jusqu'à la maison. Une fois arriver je lui demande de monter se doucher le dîner est bientôt prêt, il cours comme un dératé jusqu'à la salle de bain, je souris en le voyant avec une telle énergie après cette journée, il m'étonnera toujours. Je quitte mes chaussures et me dirige vers la cuisine, depuis une heure je meurs de soif, je me sers dans le réfrégerateur en buvant directement à la bouteille. 

- Tu me sers un verre d'eau à moi aussi s'il te plaît ? Demande mon père en s'asseyant épuisé sur une chaise

                       Je lui sers son verre et quitte la piece n'ayant aucune envie de parler avec lui, finalement je ne dois m'en prendre qu'à moi même si je n'ai aucun lien avec eux. Je les repousse comme si j'en avais peur.

- Je te comprends pas Jen'. Je suis sidéré de voir à quel point tu es gentil avec ton frère et aussi tôt qu'il n'est plus là tu reprends ce masque d'indifférence. Ta mère en souffre énormément tu sais. 
- Vous avez raison, je suis gentil avec mon frère. 
- Jen'...
- Je suis gentil avec ceux que j'aime tout simplement.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Que tu nous aimes pas ? Nous sommes tes parents !
- Vous êtes des étrangers. 

                        Je commence à quitter la pièce alors que je fais face à ma mère, elle à la main porter devant sa bouche, les yeux ruisselant de larmes et elle me regarde totalement stupéfaite, elle sanglote et je la contourne sans aucune pitié. Je serre le poings en montant les escaliers. 

- Comment en sommes nous arrivés là ? Elle murmure

                       Il serai peut être temps de partir.                    
                        
Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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