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Danouch's MAJ :
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  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

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Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Vendredi 3 juillet 5 03 /07 /Juil 17:13

                               

                  Samuel soupira de bien être ce n'était pas la première fois qu'il voyait le soleil se lever sans avoir dormi de la nuit avec David. Ce qui était sûre c'est qu'à chaque fois le même sourire béa lui pousse sur le visage, il passe négligemment une main sur le corps en sueur de son partenaire, le torse levé par une respiration courte, David tente de garder son contrôle. Samuel n'en a jamais assez et pourtant il a réussi à le faire jouïr quatre fois cette nuit ! Il devait sans doute avoir perdu cinq kilos en une seule nuit de pure et intense baise. Leurs deux corps étendu l'un à côté de l'autre uniquement sur un matelat blanc, les draps étaient part terre les couette à l'autre bout de la piece, on ne voyait plus le sol ! Tout n'était qu'un monticule de fringue et de tissu blanc. 
                                  Le beau brun se leva tenant sa tête endoloris, il cligna plusieurs fois des yeux tout en regardant le soleil dans l'horizon, il restait assis sur le bord du lit totalement nu à contempler le paysage pendant que David contemplait ses fesses sur le lit. Il se leva à son tour pour l'entourer de ses bras et le bousiller l'épaule celui ci se nichait avec plaisir de le creux des ses bras avec plaisir, ils partagèrent ainsi un moment d'intimité à regarder le levé du jour.

- Epouses moi, sussura David
- Pardon ? S'écria Sam

                                 Il bondit du lit totalement stupéfait, qu'a t-il osé dire ?

- Je pensais que ça te ferai plaisir qu'on vive ensemble pour toujours, soupira David déçu
- On a besoin de se marier pour être sûre de vivre ensemble pour toujours ? J'ai jamais entendu pareil connerie ! C'est juste une formalité, un bout de papier.
- C'est  juste la démarche normale nan ?
- On n'est pas un couple normale ! S'exclama Sam

                              Le mariage était trop sacré pour Samuel, c'était trop officiel comme engagement il preférait de loin lui juré fidélité plutôt que de passer devant le maire ! Il était homosexuel, on ne se marie pas quand on est homosexuel !

- Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? Commença à s'enerver David

                              Il ne pouvait le croire ! Samuel était de ceux qui trouvait que l'homosexuelité était une tare ? Alors qu'il est lui même l'un d'entre eux ? C'était quoi cette mentalité de merde qu'il lui faisait là ? Non il ne pouvait le croire, il devait avoir peur d'autre chose c'est pas vrai !

- Non je ne veux pas David je suis désolé mais me marier ...non ! Je peux pas ! C'est trop officiel comme cérémonie puis ca ne fait même pas un an qu'on est ensemble !
- Je vois...

                              Le grand se leva à la hâte, il était trop énervé pour rester plus longtemps dans la même pièce que son amant. Il lui sortait déjà par les yeux mais alors sa dernière phrase l'avait achevé, le temps était si important ? N'était il pas sûre de leur amour au point de tout ceder ? Au point de se donner complètement à lui ? Non il n'arrivait pas à imaginer une vie sans lui alors pourquoi Samuel ne pensait pas comme lui ?

- Et puis tu t'es déjà marier tu ne préfères pas attendre d'être certain avant de proposer un truc pareil ! Tu n'as pas appris de tes erreurs ?
- J'ai tellement bien appris de mes erreurs que je suis devenus homosexuel Sam ! Et contrairement à toi, je suis certain de t'aimer.

                            Sans plus de formalié David sortit de la pièce avec son penoire sur le dos, il claqua la porte de rage et s'aventura dans la maison pour trouver la salle de bain. Sam restait immobile encore sous l'effet de la proposition, il avait été maladroit avec David, il le savait mais il n'avait aucune idée de ce qu'était le mariage et ce pas vers l'inconnu l'effrayait trop pour le franchir. Il avait beau avoir blessé le beau blond, il devait comprendre qu'il n'était pas prêt à faire une telle folie. Ce qui lui faisait le plus mal c'était que David avait raison, Sam n'était pas encore certain de leur amour "éternel", certes il l'aimait ! Ca il ne pouvait l'oublier mais il avait déjà eut cette sensation, il avait déjà connu l'impression d'un amour infinie qui est finalement mort, alors oui il doute ! Il ne peut que douter.
                           Au final Sam s'emporta à son tour avant de frapper avec force contre le mur, les excuses n'étaient vraiment pas son fort, les conflits non plus d'ailleurs, il ne savait jamais comment arranger les choses. Il ne reste plus qu'à demander conseil à celle qui l'a toujours conseillé, sa tendre Camille.

- Oh mon Dieu une demande en mariage ! Camille avait les yeux qui brillaient
- Du calme j'ai refusé et puis je me suis mal exprimer et puis voilà ! Raah je sais plus quoi faire pour arranger la situation.
- Pourquoi avez vous refusé ?
- C'est si précipité !
- C'est le but ! Vous auriez préféré qu'il vous prévienne une semaine à l'avance ? Se moqua gentillement Camille
- Ca ne fait pas un an ! Et puis je ne suis pas sûre de l'éternité de mes sentiments...Enfin je veux dire que je ne veux revivre un rupture surtout si je suis marié ! Je veux plus de temps.
- Aller lui dire alors.
- Ca va le vexer !
- Roh écoutez moi monsieur, il faut tout simplement lui dire que ce n'est pas très raisonnable pour l'instant, commencer par des fiançailles ! Dites lui que vous ne voulez pas précipiter les choses et que vous préférez vivre avec lui pendant un an au moins pour voir si ca marche vraiment.
- C'est une tête de mule il ne m'écoutera jamais ! Désespéra Sam en croisant les bras
- Essayez au moins !
- Je te fais confiance. Dit Sam en regardant Camille dans les yeux

                          Elle avait un air confiant, elle connaissait bien son ami, il était timide et méfiant mais au fond elle savait qu'il finera par accepter ! Elle l'espère du moins parce qu'elle aimerait vraiment être son témoin ! Dans une belle robe en satin...oooh...Elle s'y voit déjà ! Et puis le petit Julan dans un costume blanc en queu de pie apporterait les alliances sur un coussin en dentelles. Emilie pleurait au premier rang avec Daniel dans ses bras et Charles, même si il bouderait un petit peu, serait fier de son fils. Il y aurait ensuite une réception exeptionnel organiser par Choukler ! Il sait recevoir, sa femme aurait fait des tartes délicieuses dont elle a le secret. Puis il y aura Sam rougissant en découpant la pièce montée et David avec un grand sourire nageant en plein bonheur, Julan sourirait à son tour et rirait en compagnie de son oncle parce qu'ils auraient tous les deux du bout de gâteau sur le nez. Leur ressemblance serait frappante, tous les invités se demanderont d'oû sortirait cet enfant et avec fierté Sam leur dirait que c'est son fils, qu'il l'a adopté officiellement. Les yeux du petit Julan briraient de bonheur en regardant son "père". Camille serait présente pour tout photographier chaque image, chaque sourire, chaque rire et chaque bétise ! Elle applaudirait ému après le long discours d'amour que pronnoncerait David, il leverait un taost à l'amour de sa vie et à l'éternité.
                            Camille serait fier de voir son meilleur ami après tant d'années de souffrance vivre enfin de le meilleur des mondes, bien sûre elle aurait photographié Charles et Emilie qui depuis des années auraient retrouver leur amour, cet amour qui s'était un peu flétri après la disparition de leur deux enfants. Ils se regarderaient avec amour, Charles passerait lentement un main sur la joue à peine ridé de sa femme, il lui déposerai un baiser tendre sur les lèvres et lui dirait combien il l'aime. Emilie noyé dans des larmes de joie, lui avouerait tout son amour et ils décideront ensemble de reformulé leur voeux prochainement. Choukler présenterait à David un autre grand artiste, Samuel s'empresserait d'essayer de le convaincre d'acheter tel ou tel tableau, ca serait à son mari de l'arrêter avant qu'il ne décide de vendre Versaille. Ils riraient ensemble, partageant un regard si complice qu'ils semblerait qu'ils communiqueraient uniquement avec les yeux. Samuel aurait compris que sa peur avait été infondé et stupide, il aurait comprit qu'il aimerait plus que tout David, au point de tout lui donner, sa vie, sa mort. Ce mariage se serait terminé dans la danse, l'alcool, Camille tenterait de photograhier tout ce qu'elle pourrait, Sam et Hank monopolisant la piste en dansant, les autres convives siffleraient et David entamera un streap-tease. Julan se serait endormit sur une chaise à côté de Daniel, d'un instinct maternelle, elle irait coucher les enfants chez elle. Elle aurait déménagé depuis un petit moment pouvant maintenant vivre sans l'aide de Sam, elle dirait aux mariés que Julan restera chez elle. Elle partirait à son tour embrassant une dernière fois ses amis. 
                             C'est ainsi que les choses se passeraient, ce fut ainsi qu'elles se sont passées. Un an plus tard David retenta sa demande et Sam accepta. Ils se marièrent dans une immense villa loué entourer d'un lac, un mariage royal  ! Tout le monde était invité. Samuel compris alors qu'il n'y pas d'amour éternel que tout est incertain et que jamais il ne serait sûre du levé du soleil demain. Il fallait simplement franchir le pas pour avancer, il devait prendre des risques pour vivre et mourir sans jamais rien regretter.
                              Il n'oubliera jamais son premier amour, son frère, cet amour si funeste qui tua son jumaux, mais il n'oubliera jamais au combien il l'aimait, il n'oubliera jamais les larmes qui ont été versées et sa famille détruite par cet amour interdit. Il ne regrettait rien. Julien sera toujours prêt de lui dans son coeur comme un frère et comme un idéal, il sera prêt de lui par la présence de Julan, qui s'extériorisait de plus en plus. Julan qui souriait plus souvent et qui riait avec tout le monde, il était à l'aise maintenant et cet homme qu'il voyait dans ses rêves ne lui faisait plus peur.

                               Les années de bonheur s'écoulèrent, Julan avait dix ans quand il parla pour la première fois, Samuel était si fou de joie qu'il avait organisé un fête, Julan ne lui en voulait pas, Sam était devenu un papa un peu gâteaux. Camille avait trouvé quelqu'un également un bel homme de son âge, qui adorait les enfants ! Il avait promis à Samuel de ne jamais faire de mal à sa petite Camille, qu'il l'aimerait plus que tout au monde sans jamais l'abandonner. Sam était tout de même méfiant et un peu jaloux, il l'avoua à David qui en riait, Sam avait perdu sa petite maman. Daniel grandissait lentement ressemblant vraiment à sa mère, il avait des beau et soyeux cheveux blond légèrement bouclés. Julan et David s'amusait à se moquer de lui d'ailleurs parce qu'il ressemblait à une fille ce qui énervait Sam.

- David t'as plus dix ans ! Vous avez pas honte ?
- Non !
- Je vis avec deux gamins !

                 Cette petite famille étrange s'épanouïssait au fil du temps et si Sam avait eut envie il en aurait fait de sa vie un bouquin qu'il appellerait sans doute " toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet ".

 

 

  Fin

Voilà, courte mais satisfaisaite. Désolé de ne pas avoir mit un article un peu plus long mais j'avais hâte de finir et puis je trouve ca très bien comme ça =) Je pense qu'il n'y aura pas d'épilogue.
Bisous

Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Vendredi 3 juillet 5 03 /07 /Juil 04:58

Good morning ou good night hein !
Ou comme dirait mes amis allemand gut nacht !
Hé !
=)
--"
Bref
Je crois que c'est la fatigue
Un petit article pour vous remercier de tous vos commentaires ! Je ne le dirais jamais assez !
Mes petites nouvelles lectrices comme Youn ou Mélo ! Puis a Cindy fidèle au poste ! Stéphy qui en rate pas une  ^^
Je vous aime
les autres aussi hein ! Même les fantômes ! Vous avez interêt de m'aimer moi aussi !! Sinon je vous savate ! (a vue la pub de world of warcraft lol )
Je voulais vous prévenir sur les directives prochaines !
I'm in the shit !
Oui parce que j'adore Libera me, mais j'ai dut mal à écrire
Brises moi les doigts tourne en rond je trouve, vous avez pas des idées ? Ouais parce que je sais pas du tout ce que je vais écrire ensuite lol
Pour WSH ca va encore ...espérons que ca dure !
TTS se finira au prochain chapitre =)
Et je compte faire un OS avec deux personnages important ! J'ai nommé (bah oui parce que c'est moi l'auteur) Milan et Kendrian (oui deux mecs ! ) oui Milan et Kendri seront surement les personnages principaux d'une future histoire =)
qui esperons sera plus inspiratrice que les autres lol


Sur ce je vous emmerde et je rentre à ma maison =D (réplique de Cartman CF : SOUTH PARK ! )

Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Jeudi 2 juillet 4 02 /07 /Juil 15:49

Kayaaa !!!! J'adore cette suite  Oui je m'aime toute seule et alors! !!! Qui le fera pour moi ? Vous ? Vous m'aimez ? LoL 
J'arrête avec mes délires !
Voilà la suite de Libera me ! Pas très longue je l'avoue mais je suis fier de moi parce que je me suis relu rapidement (rapidement !!! )

Alors en ce qui concerne CCM mélo à trouver la fin pas très compréhensible, ce que je comprends ! (trop forte danouch !) c'est fait expret pas de panique ! Il faudra lire WSH pour comprendre car Link fait pas mal d'apparition de cette histoire 

Pour tous ceux qui n'ont pas lu WSC, il est tout à fait possible de lire WSH, puisque je resume un peu à chaque fois l'histoire de Sanzo, pour ceux qui ont des questions je veux bien les éclairé

Bon maintenant je vous laisse lire ! J'espère que vous apprécirez 

JE VOUS AIME !

BISOUS !!           
Ps : Désolé si mes suites sont un peu longue à venir ! ^^" j'essaye de commencer une histoire avec des images sims mais c'est pas facile ! lol 
Ps(2) : J'adore ma belle image

Danouch    
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                 J’entends une orde de vampires se diriger vers moi et se fut dans le sang et les cris que leurs yeux rouges s’éteignaient sous les faibles rayons du soleil qui traversaient les feuilles des épineux, l’odeur de leur chair étendu sur le sol me fit frisonner les narines, mes canines chatouillaient mes lèvres violacées de désir. Je tentais de raisonner mon esprit enivré pour me diriger vers l’extrêmité de la forêt, aussi rapidement que possible j’essayais de ressentir la présence de Sorine mais aucune odeur d’Originel me vint, celle du sang était trop forte et s’accrochait à moi comme une brume grandissante. D’arbres en arbres, il me fallait me poster en hauteur pour respirer un air moins sale, je grimpais dans un des grands épineux pour me percher comme un aigle gaitant sa proie. J’ai fermé les yeux pour me concentré sur toutes les sensations possibles, toutes mes impressions, toutes les odeurs, le moindre bruit…Sorine était introuvable, il ne me restait plus qu’à espérer qu’il me trouve par son expérience de la chasse. 
                                Le bruit d’un arbres brisé ! A quelques kilomètres derrières le bruit fracassant d’un arbre qui tombe à terre faisant vibrer les entrailles de la planète, les cris d’oiseaux comme un souffle qui balayait mon visage. J’ai fronçés mes prunelles sanguine, une aura meurtrière se dirigeait vers moi, un aura différente de celle des hybrides, c’était une aura puissante et agressive. Mes dents régissaient à l’odeur de l’immortel approchant, il était rapide, il avait la délicatesse d’un chat mais la férocité d’un lion ! J’ai bondit de mon arbre retombant au sol avec la légèreté d’une plume, je gardais le regard dans le sens de l’immortel, il approchait plus vite que je ne le pensais. Je sentais sa hâte, sa joie, sa faim. Sans plus attendre j’ai couru pour fuir l’immortel, son odeur couvrait presque l’odeur du sang, ce n’était vraiment pas un hybride. 
                              L’Originel était sur ma trace je le sentais renifler la moindre odeur qui était suceptible de le guider. Je continuais de le fuir, je tentais de faire des détours pour lui brouiller les pistes mais il était plus futé que moi, il savait très bien ce que je pensais, il était plus rusé que Aaron. J’avais à mes trousses un assassin, un Originel qui ne vit que pour tuer ça seule passion était de détruire des êtres aussi puissant que lui ! Il ne tuait que les Originel à sa hauteur, il jouissait de l’incertitude de la fin de ses combats. Se battre sans être sûre de l’issu, se donner encore plus. Je ressentais toute sa fierté. Sans vraiment savoir pourquoi j’ai décidé de m’arrêter, après tout, les vampires sont tous des êtres fier, ne suis-je pas là pour m’entraîner ? Si je ne suis pas capable de tuer un chien de Gabriel je ne serai pas capable de le tuer. Je brûlerais les ailes de ce rapace.
                           Un courant d’air balaya mes cheveux, la puissance de son arrêt face à moi avait fait trembler les arbres. Des cheveux aussi sombre que la nuit, d’un ébène presque parfait, une couleur de peau bleuté, des yeux cernés rouge comme le sang, des lèvres fines retroussé arqué formant un sourire de satisfaction, je pouvais entendre son cœur battre plus vite à chaque seconde, il était impatient. Sa fine chevelure, couvrait à peine son crâne, de long habits noirs et des gants en cuir que j’entendais couiner au moindre mouvement. 

" C’est donc toi Luciole…il n’y a pas de doute. Je me présente, Zeke. "
" A quoi bon continuer les politesses, dis je en fixant son regard "
" Je pensais que ça te ferais plaisir de connaître le nom de la main qui t’achevera. "

                           Le dénomé Zeke me fit une réverence gracieuse avant d’appraître juste devant mon visage, sa vitesse était impressionante seulement il m’en fallait plus pour me faire peur. Le combat pouvait commencer. Nous étions deux corps léger qui flottaient dans l’air et à chacun de ses coups qui découpaient le vent j’avais la parade plus puissante que le roc. Chaque mouvement était calculé, nos auras avaient pris la pleine mesure de leur puissance destructrice. Le parfait petit paysage qui nous entourait allait ressembler au champ de bataille d’une guerre mondiale. Mon corps se brisait sur des troncs fendu, j’enterrai le sien dans le sol formant des cratère, lorsqu’il se relevait il emportait avec lui pierre, terre, racines. Son corps était aussi résistant que du diamant. Percher sur mon tronc décapité il vint à nouveau à l’attaque, notre combat dégageait un parfum de poudre explosive, nous étions si rapide qu’un œil humain ne pouvait nous voir, les ondes de choc de chaque coup paré faisaient trembler la montagne et le bruit d’un grondement venu des entrailles de l’enfer. Zeke riait à s’en déformer le visage, mes yeux me piquaient d’autant plus, chaque poing, chaque chute était une douleur qui réveillait en moi une agressivité infinie. J’avais la sensation d’un liquide froid qui me coulait dans les veines et qui me brûlait la peau. D’un cri de rage démesuré j’ai tenté de frapper Zeke, il réussit à esquiver à temps et ce fut le sol qui se brisa, un cratère d’une dizaine de mètres de diamètre se forma. J’arrachais ma main à la roche que j’avais détruite, je regardais la poussière se lever, des ondes sismiques traversaient toute la vallée. Zeke restait en retrait m’observant avec moins d’enthousiasme. Je me suis déplacé à la vitesse de la lumière pour me poster face à Zeke un sourire satanique qui déchirait mon visage, mes pupilles n’était plus qu’une masse noire informe coulant dans ma rétine, la liquide froid me brûlait les yeux et ma vision était plus pricise, je pouvais voir son aura, je pouvais entendre son cœur palpité juste à côté de mon oreille, je sentais mes ongles grandir comme des lames aiguisées. Un visage terrifié, Zeke avait trouvé son maître.
                           D’un geste rapide j’ai attrapper sa gorge, je l’ai obligé à s’agenouiller, un rire roque sortait de ma bouche. Je ne me contrôlais plus, j’avais cette envie horrible de l’ouvrir comme un lapin, j’avais ce désir brûlant de le voir pleurer et me supplier, j’avais l’âme aussi meurtrière que celle de Gabriel. Une douleur horrible me rendait fou, une douleur à la tête qui me martelait le crâne, dans un dernier râle j’ai plongé ma main dans la bouche de Zeke qui avait hurlé comme une proie déjà tuée. Je plongeais mon bras dans son entre, le sang jaillissait de sa bouche comme une fontaine, la sensation de ses organes me faisait frémir jusqu’à ce que j’attaigne son cœur encore chaud et battant je l’ai retiré de son corps comme on dépouille une poule. Je l’ai écrasé comme une vulgaire miette de pain laissant le corps de l’immortel mourir sur la roche froide.
                         J’ai repris ma course mes jambes me faisaient presque voler, mes yeux gardaient leurs couleurs noirs, je parvenais à distinguer plus d’odeur sous cette nouvelle « apparence ». La douleur me frappa à nouveau je fus obliger de m’arrêter me tenant le crâne comme fou allié ! J’aurai aimé me l’écraser contre un tronc pour que la douleur cesse mais je me contentais de grincer des dents en espérant que ca s’apaise.

« Tu n’as toujours pas compris… »
« Qui …êtes vous…? »
« Celui qui te donne autant de puissance, je suis ta seule chance de battre Gabriel, je suis ta seule solution pour couler des jours heureux en compagnie de ton cher et tendre Sorine… »
« Je deviens fou… » Grinçais je en me tenant la tête

                           A nouveau cette voix faisait écho dans ma tête, une voix envoûtante. La voix que je n’avais plus entendu depuis mon éveil à ma véritable nature.

« Sorine et Dante se trompait. Il croyait que j’étais ton côté vampire alors qu’en vérité je ne suis rien d’autre que Luciole…Je suis le véritable Luciole, celui qui t’es parents on crée et que tu as enfermé dans ton âme. »
« Aah ! Mais ta gueule !! » La douleur était si vive qu’on devait me verser de l’acide dans le cerveau
« Tu n‘as rien compris mon pauvre ! Toi seul t‘infliger une telle douleur, tu t‘acharne à devenir un être que tu n‘es pas ! Deviens enfin l‘être que tes parents ont voulus crée ! Tu dois devenir Luciole ! » 
« Je perds la boule ! Ah ! SORINE !!! »
« Il ne viendra plus… Tu crois que Zeke était le seul Originel puissant présent dans cette forêt, Gabriel n’est pas fou… » «  Sorine … »

                      Sans me soucier de mon mal de tête je me suis relevé me forçant à courir, avec toute la force dont je disposais j’ai tenté de retrouver son odeur, son parfum ! Un bruit de combat ou de même sang coulant sur la terre. Me cœur fit un bon lorsque qu’un léger bruit vint à mes oreilles, le bruit d’une voix faible et mourrante.

« Luciole… »

                       J’ai couru si vite que le paysage se déformait ne formant plus que des traits passant à vive allure, j’arrivais à la sortie de la forêt. La vision fut horrifique, des corps sonchaient les pavés de la route qui traversait la vallée, des corps entassés formant un montagne de chair avec au sommet un Originel dégageant une aura aussi sombre que les plantes au mourraient autour de lui. Des yeux d’un bleus sibérien, des cheveux noirs tombant en cascade sur ses épaules, un sourire fin et appaisant. Un regard à vous glacer le sang, le fantôme du château, l’éternité sur un visage tel un tableau dans un musé.

« Frédéric Faust. » j'ai murmuré
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 19:01

                                 

                      Si la vie était vraiment une boîte de chocolat Sanzo serait le malchanceux qui tomberait toujours sur le chocolat à la liqueur de cerise. Comment a-t-il fait pour se perdre dans un pays dans laquelle il a vécu plus de dix ans ? D'un air totalement ahurie il regarde autour de lui espérant trouver quelqu'un pour lui indiquer la gare la plus proche ou même un arrêt de bus qui serait susceptible de l'orienter vers le centre ville de New York. Seulement il semblerait que le malin se joue de lui car comme par hasard il n'y pas une seule voiture, pas un seul passant, aurait on été contaminé par un virus transforme les hommes en zombie sans qu'on lui ai dit ? 

- J'ai toujours eut beaucoup de chance, ironise Sanzo 

                               Il soupire et se décide à partir à pied dans une direction quelconque jusqu'à ce qu'il tombe sur un panneau, car bien sûre il n'en a vu aucun jusqu'à présent. La bruit des roulettes de la valise est le seul bruit dans toute la rue ce qui est assez inquiétant. Une surprise party ? Il continue de marcher dans les ténèbres de la nuit, finalement micheal jackson et ses copains de "thriller" vont peut être lui sauter dessus ? Voyons le bon côté des choses il n'a pas encore rencontrer de bande qui jubilerait à se jouer de sa petite tête, quoi que...ca ne serai peut être pas plus mal il aurait au moins la preuve qu'il est encore sur Terre. 
                             Voilà six mois que cette idée l'obsédait, depuis qu'il l'a vu passer à la télé en compagnie de sa perruche rousse aux formes généreuses dans une robe rouge provocante il arborait un grand sourire de fierté, comme il la dit au garçon dans l'avion, il ne peut pas oublier tout ce qu'il a vécu avec lui. Non il ne peut pas effacer ainsi toutes traces de l'homme qu'il a aimé et qu'il aime certainement encore beaucoup trop. Pour sûre, il n'a pas oublié la manière dont il s'est moqué de lui, oh que non ! Il n'oubliera jamais cette fameuse soirée il l'a trouvé à moitié nu entrain de se faire def*** par cet en*** de serveur. Il n'oubliera jamais le bruit effrayant du déchirement au fond de sa poitrine, cette blessure encore vive qui le réveille parfois au milieu de la nuit. Ces nuits hantées par des souvenirs, hantées par des sourires et des promesses, par des espoirs. Il lui arrive d'ouvrir les yeux et de se rendre compte qu'il est vraiment parti loin de lui...Que tout est finit depuis maintenant  cinq ans. 
                             Pourtant le voilà revenu en terre américaine, remonter et certainement déterminé (pourquoi certainement ?) il est prêt à le retrouver dans l'espoir sans doute de le faire revenir ? Le souhait il vraiment ? Au fond il ne sait plus. Il y va pour s'expliquer, il y va pour enfin pouvoir dormir en paix et si il n'y trouve pas l'amour il espère au moins y trouver des réponses. Pourquoi l'a-t-il trompé ?

- Je vous dépose ?

                             Finalement le monde est petit. Il remercie presque le ciel de l'avoir fait rencontrer ce garçon dans l'avion, d'une nature assez fainéante il remercie le jeune homme d'un grand sourire et monte dans la voiture sans plus attendre avec sa valise.

- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir ! Sourit Sanzo
- Un plaisir partagé. Je te présente mon ami Ashley dont je t'ai parlé dans l'avion.
- Ash ! Please ! Je déteste ce foutue prénom de nana !
- Ne fais pas attention il est de mauvais poil, rit Link
- Qu'est-ce que vous faites par là ? Demande Sanzo
- On allait chez Ash mais et toi ?
- Je sais pas ! Je me suis perdu en bon imbécile je voulais aller au centre de New York pour prendre une chambre d'hôtel, annonce Sanzo un peu honteux
- Ne ! Mi casa es tu casa ! Répond immédiatement Ash
- Gne ?
- Rien il essaye de parler une langue qu'il connaît pas, il te dit simplement que tu peux dormir chez lui. Reprend Link
- Euh c'est très gentil mais j'avoue que je préfère prendre une chambre.
- Qu'est-ce qu'il y a tu m'aimes pas c'est ça ? Boude Ash
- Regardes la route ! Hurle Link
- Oh Gome ! hé !
- Arrêtes de faire le con...

                          Finalement Sanzo se demande si il ne préfère pas le silence d'une rue déserte aux pitreries de Ash et aux cris de Link. Non, son caractère plutôt timide l'empêche un peu de se mettre dans l'ambiance mais lorsqu'il approche ce genre de personne excentrique et bruyante il se sent bizarrement bien, ce qui réveille en lui des souvenirs d'Adam lorsqu'il cherchait un appartement. Il se souvient très bien de cette manière de s'exprimer assez bruyante mais tellement attachante.

- J'espère que ca te convient ? 

                            Sanzo n'avait jamais vu une chambre aussi grande, il ne savait même pas comment c'était possible d'avoir un appartement aussi grand dans un centre ville, il avait une vue panoramique sur toute la ville il en était totalement subjugué !

- Il y a d'autres chambres si tu veux, reprend Ash
- C'est parfait merci. Répond imméditament Sanzo

                            Le front appuyer sur le vitre il n'en croit pas ses yeux, toutes ces lumières, toutes ces couleurs. New York l'avait manqué même si il n'avait jamais eut vraiment le droit d'admirer de si haut cette ville. Ash prit congé et décide de laisser leur inviter s'imprégner des lieux, il ne lui pas fallut plus de cinq minutes pour aimer cette pièce comme sa propre chambre. Il sauta imméditament sur le grand lit, le moelleux du matelas le rendait fou, il était sûrement entrain de rêver, la malchance se serait évanouie ?

- Alors ca te plait ? Demande Link en rentrant avec des serviettes propres. D'après ce que m'a dit Ash il y a des salles de bains dans chaque chambre, voilà des serviettes si tu as besoin d'aide je suis en face.
- Merci beaucoup, rougit Sanzo
- Ce n'est pas moi qui faut remercier.

                          Link sort comme il était venu. Sanzo se retrouve seul dans son vingt mètres carré, il soupira de joie. Il y avait beaucoup de chose qui avait changé depuis ses dix sept ans, Sanzo avait apprit à se débrouiller en cinq ans vivant seul au Japon. Il a apprit à être indépendant mais surtout à ne pas se laisser influencer par qui que ce soit, il a vécu beaucoup dans la solitude mais ça ne l'empêchait pas de s'ouvrir aux autres, il a eut tout de même des amis en cinq ans mais rien de très proche. Il restait assez mystérieux, sans vraiment le vouloir il les repoussait pour ne pas s'attacher, pour ne pas avoir à leur raconter son passé qu'il tentait tant bien que mal d'accepter. Sanzo avait tout simplement apprit à vivre en cinq ans et tout ça sans l'aide d'Adam.
                        De son côté Adam était devenu un grand photographe, son rêve s'était réalisé ce qui avait touché Sanzo plus qu'il ne le voulait, il était sincèrement heureux pour son ancien amant. Il avait commencé à travailler pour des petits magazines puis il s'est fait repérer par une boîte de mannequinât, parait il qu'on ne jurait plus que par lui ! Adam était un grand photographe prisé par les plus grandes stars. Il tentait de ne pas trop faire parler de lui, la gloire lui était un peu trop monté à la tête mais voilà maintenant six mois qu'il a annoncé à la Terre entière qu'il allait épousé Dita Cambel. La fille d'un grand nom de la mode. Cette annonce avait poignardé Sanzo à tel point qu'il en faisait des cauchemars toutes les nuits ! Pour retrouver le sommeil, pour pouvoir avancer en arrêtant de regarder derrière il devait parler avec Adam. Une dernière fois.
                         Le sommeil lui était vite venu, pas de rêve cette fois ci mais malgré le confort dont il disposait il se réveilla en pleine nuit, n'arrivant plus à dormir, il partit se doucher un bon moment. L'eau chaude et apaisante reposait ses muscles, il se détendait petit à petit et faisait surface par la même occasion. Il ouvrit les yeux passant ses mains sur son visage laissant couler l'eau en cascade sur tout son corps. Il passait un doigts timide sur une des multiples cicatrices de son corps mutilé, il frisonna en se souvenant du sourire sadique et du regard vide de son défunt "père". Il sortit rapidement de la douche comme si elle était maudite, il frotta vivement ses cheveux rouges qui étaient maintenant beaucoup plus court, il continuait cependant à les teindre comme pour garder une partie du Sanzo de dix sept ans. C'est avec le passé qu'on peut construire un présent.
                        Un bruit de verre brisé se fit entendre dans la maison, Sanzo tourna vivement la tête, il s'approchait de la porte et l'ouvrit lentement, la lumière brûlait dans la cuisine, il s'avança toujours avec discrétion jusqu'à la pièce éclairé. Link était accroupi par terre ramaçant des morceaux de verres. Sanzo soupira de soulagement, il était toujours aussi parano par contre.

- Ca va pas Link ? Demande Sanzo
- Bah si, dit il en jetant les bouts de verre
- C'est quand même cinq heure du matin.
- Alors tais toi tu vas réveiller Ash, dit il en reprenant un verre

                         D'une gorgé net et rapide il finit son petit remontant et en reprit un autre. Sanzo avait l'intuition que son nouvel ami lui mentait, juste une intuition.

- Cela dit on pourrait se faire attaquer par la Corée du Nord qu'Ash ne se réveillerait pas ! Sa capacité à hiberner est impressionnante. Dans une vie antérieur il était certainement un ours. Link reprit un verre d'alcool

                        Sanzo prit un petit verre à son tour et le posa devant son ami qui se figea soudainement.

- Sers en moi au moins. Sourit Sanzo

                      Du saké conclus Sanzo. L'alcool n'était vraiment pas son truc. Très vite sa vue se troublait il sentait l'alcool lui chatouiller le nez, il riait de bon coeur avec Link qui servait généreusement son élixir de joie.

- Je crois que tu devrais arrêter ! Dit Sanzo en fixant son verre
- Arrêtes de me dire ce que je dois faire je suis...bientôt majeur ! Riait faussement Link
- En tant qu'aîné, Sanzo prit la bouteille suivit des râlements de son ami, je te confisque le saké !
- Aîné de mon cul ! Ça m'empêchera pas de boire...

                    Link sortit sa énième cigarette, il eut un sourire mélancolique en fixant un point dans le vide.

- Ash déteste l'odeur de la fumée mais ca dérangeait pas Costia...
- On oublie pas avec l'alcool, ca nous fait que nous détruire un peu plus. Répondit Sanzo
- Dit le saint Sanzo ! On croirait entendre Costia, votre bonté me fait gerber...

                   Sanzo aida Link à se relever et le porta jusqu'à sa chambre, il le laissa ensuite quand il s'assura qu'il ne bougerait plus sauf que la voix faible de son ami l'a arrêté sur le seuil de la porte.

- C'est malsain d'aimer quelqu'un au point de vouloir le tuer ? C'est malsain d'aimer quelqu'un au point d'avoir envie de faire comme tous ces cinglés dans la rue, de l'attacher, de l'obliger à te dire qu'il t'aime ? C'est malsain d'aimer un homme au point de préférer crever à petit feu pour le faire culpabiliser ? Hum...Je crois que tout ceci est très malsain...

                   Sanzo avait été trop occupé à voir sa douleur, à penser qu'il n'y avait pas pire comme martyre et que tous les autres hommes étaient heureux parce qu'ils n'avaient pas vécu ce qu'il avait vécu. Il était égoïste, c'est sans doute ce qui avait tué son couple...Sans doute...Pourtant il y a des gens autour, beaucoup de monde qui ont souffert autant que lui.

- Bonne nuit Link.

 

 

 

Voilà le premier Chapitre de WSH ! Suite de World So Cold héhé ! On retrouve Sanzo notre héro au cheveux de feu ( oui je fais dans les rîmes maintenant ! Ha! ) Avec des guest ! Ashley et Link ! Comme vous avez adoré CCM j'ai décidé qu'ils apparaiteront souvent et puis comme ça c'est comme une petite suite à CCM ^^

Voilà je vous embrasse les filles si vous avez des questions sur n'importe quoi c'est le moment j'y réponderait dans le prochain chapitre que je ferai surement sur Libera me ! Pas sûre encore.... :S 

Par Danouch - Publié dans : World so Hard
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Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 17:01

                               
                        J'observe Gwen, chacun de ses traits, sa peau douce et lisse, son sourire tendre et de beaux cheveux chatouillant ses cils. Il ne pouvait avoir trente ans, c'était impossible ! Une carrure sauvage certes mais un visage bien trop "frais" pour un homme de la trentaine. Etrangement cette révélation ne m'avait pas du tout repousser, je ressentais au contraire une addiction plus grande, j'étais sans doute trop sous le charme pour faire attention à ce genre de détail qui - soyons réaliste - est trop insignifiant. Lentement il attrapait une longue de mèche de cheveux entre ses doigts et l'enroulait inlassablement pendant que je le dévisageais encore sous le choc. Le silence avait remplacé nos rires. Couché sur son lit, la vision de Gwen au dessus de moi qui était fasciné par la longueur de mes cheveux. 
                           Trente ans ? Et alors. 

- Tu es déjà sorti avec un garçon aussi jeune ? Je demande curieux
- Non. Je ne suis jamais sortit avec un homme pour être franc, je dois t'avouer d'ailleurs que...
- Monsieur ?

                         Un employé de l'hôtel interpellait Gwen derrière la porte, il frappait déjà depuis cinq bonnes minutes mais nous étions trop plonger dans nos pensées pour l'avoir entendu. Gwen se lève avec effort, il interrompt sa phrase pour répondre au pinguin.
                         Je contemple le plafond profitant de ma solitude pour lancer une pensée à Key, il doit être entrain de dîner à l'heure qu'il est, à en juger par le bruit qui émane de mon ventre la faim a parlé. Noah doit surement regarde la télé, peut être qu'il sent la bonne odeur d'une tarte de Jude et que ça lui remonte le morale, peut être qu'au fond ce n'était pas d'un grand frère dont il a besoin c'est de protection. 

- Où veux tu dîner ce soir ? Demanda Gwen en revenant dans la chambre
- En ville. Je vais te présener un cordon bleu.

                        Gwen était curieux et son regard interrongatoire laissait voir une certaine impatience. Je l'ai laissé s'habillé pendant que je visitais dans les moindres recoins la chambre, il sortit de sa la salle de bain enfin préparer. Nous sommes aller jusqu'en ville main dans la main et même si le regard des autres me faisait me courber pour me cacher sous mes épaules, le regard fier de Gwen me rassurait. Il se tourna enfin vers moi pour constater ma gêne, ma main ne serrait même plus la sienne comme si j'étais obligé de la laisser entre ses doigts. Je m'insultais intérieuremet pour l'effet que je devais lui donner mais je n'arrivais pas à assumer, j'étais un grand lâche et c'est un défaut qui ne s'en ira pas de si tôt. 

- Ca ne va pas ?

                       Je ne lui ai même pas répondu reprenant un masque d'indifférence comme pour montrer aux autres que je n'étais pas vraiment là, il m'a retourné vers lui mais je n'arrivais toujours pas à le regarder dans les yeux de honte. Non pas la honte d'être avec lui mais la honte de ne pas être fier d'être avec lui.

 

- Ce sont les autres qui te gênes ?

- Je suis désolé...

 

                      Je cru d'abord qu'il allait s'énerver puis plus le temps passait et plus je sentais qu'il allait m'abandonner dans le silence le plus effrayant qui soit, je le voyais déjà partir seul sans se retourner me laissant un bref  " comme toujours ". Car oui, comme toujours je fuis.

                     Mon coeur se serrait lorsque j'ai senti sa main lâcher difinitivement la mienne, je fermais les yeux de honte, je le savais. Il allait partir maintenant. A mon plus grand étonnement j'ai senti une étreinte, sa main m'avait lâché pour mieux me serrer contre lui, il remonta mon visage stupéfait par son comportement. Il semblait plus amusé que déçu.

 

- Ils sont jaloux c'est tout...Embrasses moi.

 

                     C'est donc dans un baiser langoureux que j'ai jubilé d'avoir choquer la société, j'étais avec un homme beau et grand, j'avais le privilège de goûter à ses lèvres et ce qui est assez rare je me sentais enfin serein. Dans le creux de ses bras, coller à lui, là était ma place.

 

- Grmmblll !

 

                    Maudit ventre. Gwen n'a put retenir un fou rire et n'a pas arrêté jusqu'à notre arriver devant l'auberge de Jude, à peine j'ai franchis le seuil avec un bref  " C'est moi !" que j'ai vu une boule blonde me foncer dessus. Noah a percuté mes jambes et s'accrochait à elle comme si sa vie en dépendait, j'ai posé une main tendre dans ses beaux cheveux, il a relevé son visage souriant.

                   Gwen restait quelque peu dubitatif, ma personnalité si sombre, si individualiste s'effaçait totalement devant l'enfant, il se demandait encore comme une chose pareil était possible, car lorsque je partageais un regard avec Noah mon visage s'attendrissait et rayonnait.

 

- Jen' ! Que je suis heureus de te revoir !! Vous devez être Gwen ? Je m'appelle Jude enchanté, et lui c'est mon petit Noah ! Il a pleuré toute l'après midi heureusement que tu es revenu il n'arrêtait pas de me demander quand tu allais revenir ! Enfin ! Vous avez faim ? Je viens de finir de préparer le dîner je vous ORDONNE de vous joindre à nous !

 

                          Elle n'a pas perdu le nord. Gwen fut frappé par une tornade, je lui ai lancer un regard compréhensif, Jude était du genre à ne pas s'arrêter. Noah ne me lâchait plus et j'allais avec lui jusqu'à la table, il vint s'asseoir à côté de moi pendant que Gwen s'installait timidement en face de moi. Le trop grand enthousiasme de Jude l'avait achevé, il ne savait plus quoi dire et me lançait des appelles au secour. J'avoue que je riais intérieurement.

 

- Maman elle a fait une tarte aux abricots ! Dit Noah voyant que mon interêt se portait trop sur Gwen

- Et tu aimes ? Je demande

- J'adore ! C'est ma préféré !

- A moi aussi, sourit Gwen

 

                       L'enfant rougissait et n'osait pas regarder Gwen, d'une timidité presque maladive Noah avait du mal à parler avec les gens, aussi insociable que moi.  

- Alors Gwen comment avez vous rencontrer Jen' ? Demande Jude trop curieuse
- Dans un petit village il y a deux jours, nous devions partager la même chambre, sourit Gwen en mangeant
- Oooh..., Jude me regardait avec un sourire plein de sous-entendus
- On s'était perdu de vue suite à une petite dispute, reprend Gwen

                       Je mange dans le silence, ne désirant en aucun cas participer à la conversation, je me contentais de lancer des petits regard à Noah qui était aussi silencieux que moi. Nous partagions des sourires complices puis nous reprenions notre repas. Jude aimait bien se mêler de la vie des autres et pour moi c'était une chose assez gênante, je n'aimais pas parler de ma vie, je n'aime toujours pas d'ailleurs. Gwen en revanche semble se plaire dans cette ambiance, il s'est trouvé une amie pour parler, c'est sûre que je n'éttais pas un puit de conversation. Je préfère la discrétion pendant que d'autre aime tout savoir.

- Où allez vous ensuite ? Demanda Jude 

                       Ma bouche se scelle. Où irai je ? Où irons nous ? Gwen est tout aussi silencieux que moi, on entendre presque les grillons sous la chaleur de l'été. Il reprend un sourire naturel ou fint je ne pourrais dire mais il assure avec un regard convaincant " On a pas encore réfléchi à la question."
                     Plus le temps passe, plus les questions fusent et plus je me rends compte que tout est allé trop vite, beaucoup trop vite. La véritable question qui me terrorise est, qu'adviendra-t-il de ce couple bancal qui ne tient que par des sentiments utopique ? J'ai l'impression que c'est voué l'échec et mon moral en prend un méchant coup. Noah vient imméditement à mon secour il me frappe de ses petits poings pour me sortir de mes sombres pensées, il me montre sa console et me demande du regard de l'accompagnon.

- Désolé je déteste ces machines, je lui dis en repensant à Key

                    Je ne jouais jamais avec lui à la console, pourtant ça ne l'empêchait pas d'essayer tous les jours voir si je changeais d'avis mais comme à chaque jour, c'était "non". La boule blonde retroussait les lèvres et je le sentais embêter, qu'allait il inventer d'autre pour me remonter le morale ?
                   Sans plus attendre il m'attrapa la main et manquait de me faire trébucher parce qu'il me tirait de toute ses forces, Jude allait lui crier dessus en voyant son fils me tirer sur le bras.

- Noah !
- Laissez ! Dis je soudainement

                  Je me suis levé avec Noah et il m'a entraîner à l'extérieur, nous sommes sortit par les cuisines, il a ouvert la porte de derrière assez rapidement et m'a entraîner de l'autre côtés du bâtiment, il n'y avait rien ici mise à part un petit étan sale, quelques herbes cachaient le peu de crapaud ou grenouille y vivant. Il se retourna et retira un petit grillage sous les fondations de la maison, il me demanda d'approcher pendant qu'il regarde dans une sorte de conduit. Assez méfiant je me suis accroupé pour regarder ce qu'il voulait tant me montrer.

- Elles dorment chut ! Faut pas le dire à maman sinon elle va les chasser, la nuit je les entends voler près de ma fenêtres elle sont mignonnes hein ? Maman me disait souvent que la plus belle vie c'est celle d'une chauve-souris, elles volent la nuit donc elles ont peu de chance de tomber sur des prédateur et elles dorment toutes la journée. On a souvent peur des chauve-souris alors que si on regarde bien elles sont toutes mimi ! Elles ont de grand yeux pour voir dans la noir des ailes toutes fines ! J'aimerai bien être une chauve-souris ! Comme ça je pourrait voler toute la nuit !

                     Noah se leva en imitant un vol de chauve-souris, je continuais à l'observer ayant de plus en plus l'impression d'avoir rater ma jeunesse. Qu'est-ce qui a cloché chez moi ? Pourquoi n'ai je jamais eut cette envie de m'évader comme un enfant, pourquoi n'ai je jamais eut cette innocence naturel ? Que s'est il passé dans ma vie ? En y réfléchissant c'était peut être moi le problème...Je dois être anormale.

- C'est ici que vous vous cachez ? Gwen est arrivé à l'improviste 
 
                    Noah c'est dépéché de fermer la grille pour ne pas que Gwen touche à ces petites bêtes.

- Que mijotez vous ? Demande Gwen
- Rien, dis je soudainement, on devrait rentrer.

                  Nous sommes revenus à trois jusqu'à Jude qui finissait de débarasser, elle m'a simplement lancer un regard plein de reconfort alors que Gwen et moi décidions qu'il était l'heure de les quitter. Jude me dit simplement " courage ". Je ne compris pas tellement cet élan d'affection, j'ébouriffais une dernière fois la touffe blonde avant de partir main dans la main avec Gwen jusqu'à son hôtel.

- On va où demain ? Je finis par demander
- Que dirais tu du Nevada ?
- Ca fait loin non ?
- Et tu n'as pas le temps ?
- Ce n'est pas ça.
- Au fait pourquoi est-ce que tu voyages ?
- Je ne sais pas.

                        Gwen fut un peu perplexe par ma réponse franche et brève, il me regardait comme si j'allais enchaîner avec un " je plaisante " , pourtant notre discussion c'était arrêté là. Jusqu'à notre arrivé à l'hôtel ni l'un ni l'autre avait parlé de tout le trajet, une fois dans l'hôtel nous sommes allés nous coucher dans le plus grand silence qu'il soit. Un silence presque trop pesant, à tel point que je n'arrivais pas à fermer l'oeil de la nuit. Finalement la nature l'emporta et je ne me souviens plus de l'heure à laquelle j'ai cédé mais je me souviens très bien de l'heure à laquelle un hurlement strident me réveilla.

- AAAAAAAAAAAAAAAh !!!

                       Je fus le premier à sursauter totalement paniquer, j'avais du mal à faire surface me croyant encore entourer par des monstres hideux.
                       Une jeune femme totalement horrifié me regardait s'arrachant presque le visage, elle tremblait de tous ses membres et à mon plus grand étonnement Gwen ronflait encore comme un bébé.

- Que faites vous dans le lit de mon mari !?!

                         Pourquoi n'y avais je pas penser plus tôt ? La scène typique du mari pris sur le fait par sa femme avec un autre homme. Ouais on peut pas faire mieux comme mauvais remake...Mon Dieu que je me sens mal...

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Lundi 29 juin 1 29 /06 /Juin 16:24




HOMMAGE AU KING DE LA POP
Dirty Diana
Par Danouch - Publié dans : Post it de Danouch =)
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Samedi 20 juin 6 20 /06 /Juin 21:26

                              

                             Noah ne cessait de me fixer pendant que je mangeais et lorsque je croisais son regard celui ci détourna aussi tôt rougissant de honte. J'en avais presque envie de rire, il était très différent de mon petit frère sans doute parce qu'il n'avait pas la même famille, les même parents aimant.
                            Key était un garçon entouré, extraverti et excentrique ! Il riait aux éclats attirant naturellement la sympathie des gens et leur amitié contrairement à Noah, d'un air plus solitaire, un regard fuyant, sans sourire apparent. Comme si on lui avait retiré la joie de vivre, il était plongé dans une solitude sans fond avec à chaque pas vers le précipice saupoudré de " Pourquoi moi ? ". Mon coeur se serrait lorsque j'imaginais sa douleur, mon coeur se serrait lorsque je me rendais compte qu'il était plus comme moi. Je sais pourtant qu'il s'en sortira parce que sa maman est là.

 

- Vous reprendrez un peu de tarte Jen' ?

- Non je vous remercie. Je dois partir.

- Vous reviendrez ? Me demanda Jude tristement
- Non.

                                Je n'étais pas quelqu'un de très chaleureux et c'était sans doute mon plus grand défaut car je ne voulais nullement être froid avec les autres. Je me suis levé de ma chaise, Noah restait assis mais avait cessé de manger, la tête plonger de sa part de tarte il était immobile. Avais je été trop brusque ? Le voir ainsi déprimé, épaules tombante me touchait plus que ce que je pouvais espérer, l'enfant était entouré de tristesse et je ne pouvais rien faire. Je m'étais attaché à un enfant. 
                                 La mère chantonnait en débarrassant la table pendant que je montais à l'étage pour récupérer mes affaires, décider à partir de cette auberge je me suis dépêche de sortir avant de changer d'avis car à chacun de mes pas le visage sombre de Noah se gravait dans mon esprit et remplissait mon coeur de culpabilité. Qu'espérais je ? Me racheter envers Key pour l'avoir abandonné ? J'avais à nouveau l'impression de laisser tomber mon petit frère en partant d'ici sans me retourner. Le coeur lourd j'ai lancé un dernière adieu envers cette petite famille, la boule blonde ne me regardait pas, il contemplait ses pieds sans dire un mot alors que la maman me faisait de grand signe. 

- Au revoir Noah...

                             J'eus à peine prononcé son nom qu'il releva le visage, de grand yeux bleus noyés de larmes, il se retenait comme un grand garçon, les lèvres retrousser, il essayait de rester fier alors que ces larmes étaient pour moi un coup fatale. J'avais mal, oui trop mal pour un inconnu. Je devais me presser ! Il fallait que je parte avec que je change d'avis.
                                Alors que j'étais en direction de l'hôtel que m'avait indiqué Jude, j'entendais un voix cristalline m'appeler, une voix aigu qui criait mon nom dans toute la rue.

- JEN !!!! JEN !!!!!

                               Hésitant je me suis quand même retourner, il fit un grand signe d'adieu avec le plus beau sourire qu'il soit.

- Bonne chance Jen' !

                               Mon coeur se gonflait de fierté, le visage de Noah resplendissait et le mien également. A mon tour je lui offrait un sourire sincère et tendre, un sourire de grand frère. Les personnes qui vous marquent le plus sont celles que vous croiser au bord d'une route, sur un chemin plein d'obstacle, au cours d'un voyage vers l'avenir. Les personnes que vous n'oublierez jamais sont celles qui vous ont prouvé que vous pouviez avoir confiance car ils ne vous trahiront jamais. Ce sont les personnes que vous aimez le plus. Ces personnes sont inestimables. 
                               J'ai remonté les bretelles de mon sac pour pouvoir courir car étrangement Noah m'avait donné une pêche d'enfer ! Je courais comme un dératé pour arriver très rapidement sur un sentier qui conduisait à l'hôtel prêt du lac, je ralentit en arrivant devant l'entrée. Sans même demander à l'accueil la chambre de Gwen Lombs, j'ai posé les yeux sur l'unique personne qui parcourait le tour du lac en fumant une cigarette. L'unique homme à porter de vue, je reconnu de suis ses cheveux brun, son style si décontracté, cette nonchalance et cette façon de se moquer de tout. Il regardait le ciel tout en marchant ne voyant même pas que j'étais paralysé à l'idée d'aller lui parler. La honte s'emparait de moi, avais je le courage ? Il fallait que je m'excuse, que je lui dise que je l'ai cherché partout, qu'il n'avait pas le droit de m'obseder ainsi. Il fallait que je lui dise qu'il me manquait...

- Vous désirez monsieur ? Me demanda un homme en cravate 

                                Je ne lui ai pas répondu, je me suis contenté de marcher jusqu'à Gwen en me vidant l'esprit, qu'allais je lui dire ? J'étais plutôt d'un naturel calme mais directe, sarcastique aussi et parfois même blessant mais toujours dans une impassibilité étonnante. Qu'allais je bien pouvoir lui dire ?

- Désolé.

                              Ce mot sortit inconsciemment de ma bouche, il avait traversé mes lèvres sans que je puisse l'en empêcher. Gwen se retourna lentement, je lu la surprise dans son regard puis la colère, allait il me cracher à la figure qu'il en avait rien à faire de moi ? Tout comme je l'avais fait. Je le méritais. 

- Tu n'es pas obligé de tirer une tête pareil, dis je quelque peu agacé
- A quoi tu t'attendais ? A ce que je te saute au cou ?
- Je suis venu m'excuser. 

                            Ma fierté avait fait descendre ma voix d'une octave, j'étais comme un enfant prit en faute et j'avais plus de mal que ce que j'aurai cru à me faire pardonner. Que devais je dire pour qu'il me croit ? 

- Va t'en, dit il simplement, je veux plus te voir.

                             Sa phrase m'avait transpercé le coeur comme un javelot ! Oui un javelot !

- Tu m'as donc fait une crise parce que j'avais filé comme un voleur pour rien ? Tu es venu uniquement par fierté ? Pas parce que tu t'étais un peu attaché à moi ? J'ai fait tout ce chemin pour rien ?!

                             Gwen avait moins l'air enervé, son visage s'était un peu détendu et il détourna le regard de gêne. C'était donc ça ? Il n'en avait rien à faire de moi c'était juste par fierté. Blessé j'ai eut un petit rire sarcastique et déçu, j'ai tourné les talons pour m'éloigner de lui le plus vite possible. J'étais vraiment débile sur ce coup ! Je crois ne jamais avoir été aussi naïf. Je me dégoûtais une envie furieuse de me pendre à la première corde venu. 

- Attends !

                              Il m'agrippa le bras m'empêchant de partir comme dans tout bon film romantique seulement j'étais trop blessé dans mon égo pour me laisser faire, je me suis imméditament détacher de lui, le regard mauvais je me suis retourné pour lui faire face. 

- Ne me touche pas..., j'ai murmuré entre les dents
- Tu as vraiment fait tout ce chemin pour me retrouver ? Me demande Gwen

                            J'ai acquiescé me calmant un peu. 

- Ca me fait plaisir...Vraiment plaisir. 

                          Il m'attira lentement jusqu'à lui, je me laissais faire laissant ma colère passagère tomber, je me suis retrouvé enlacé dans ses bras protecteur, j'étais aussi grand que lui et pourtant j'avais l'impression d'être un enfant. Son odeur m'enivrait.

 

- Tu n'as pas intérêt à t'enfuir cette fois, murmure Gwen

- Ca risque pas.

 

                           Je m'écarte de lui et sans plus atteindre j'attire son visage jusqu'à mien, je l'embrasse brusquement avec un peu de maladresse, il reste étonné avant de participer totalement à notre baiser. Il me repousse doucement plongeant son regard dans le mien, il eut un petit sourire gardant ses mains de chaque côté de mon visage, il me prit la main et m'entraîna avec lui pour faire le tour du lac. 
                          Je n'ai jamais eut de véritable relation, c'était étrange cette sensation de stabilité et à la fois effrayant. J'étais dépendant de lui maintenant, trop dépendant ! Ca allait trop vite et je ne contrôlais rien. Il n'y a pas une semaine je voulais partir en solitaire jusqu'à l'Ouest et aujourd'hui je me retrouve enchaîné à un homme, je ne faisais pas expret mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Rien qu'à l'idée de repartir sans lui je sentais ma gorge se noué, il vallait mieux laisser faire le temps sans doute qu'avec lui je me sentirai enfin exister, vivre et utile. Sans doute qu'avec lui j'arriverai à trouver une place. 
                         Gwen avait le don de me redonner le sourire, il parlait suffisamment pour deux, je n'avais pas besoin de raconter mon passé, je n'avais pas besoin de participer à la conversation. Je ne faisais que l'écouter, attentivement avec plaisir et admiration, je le laissais me parler de la pluie et du beau temps tout en restant passionné. Il m'arrivait de laisser aller mes pensées vagabonder et perdre le file de la discussion mais il ne m'en tenait pas rigueur. Il se contentait de me regarder avec le même sourire qui me faisait rougir, il me disait les mêmes mot inlassablement  " Toujours aussi mignon ". Il passait sa main douce sur ma joue avant de reprendre avec entrain ce qu'il disait, pendant ses quelques seconde où il restait sérieux et tendre, pendant les quelques fractions de secondes où il plantait ses yeux dans les miens je voyais tout le plaisir que ma compagnie lui apportait.
                           Je ne savais pas trop comment me comporter envers lui. C'était vite devenu une évidence pour nous deux, c'était allé bien trop vite mais on ne pouvait pas lâcher cette main chaude qui nous rattachait à la vie. On ne pouvait vraiment pas se lâcher. Comment peut on autant dépendre de quelqu'un en quelques jours ? Comment peut on être sur qu'on était fait l'un pour l'autre en quelques heures ? Etais ce humain ? Je ne sais pas si c'est possible, je ne sais pas si c'est une illusion, un rêve ou le fruit de notre imagination mais ce qui est sûre c'est que j'étais bien. Pour une fois je me sentais vraiment bien. 

- Monsieur Lombs ? Demanda une homme en costume
- C'est moi. Répondit Gwen
- Un appel pour vous à la réception. 

                      L'homme en costume tendit un petit papier à Gwen qui le lu rapidement avant de me regarder et me quitter la main. Je fus attristé par ce geste même si nous allions tôt au tard se lacher la main logique !

 

- Je dois rappeler quelqu'un, tiens voilà la clés de ma chambre. Tu montes en haut et on ira manger tous les deux après.

 

                      Il déposa un baiser papillon sur mes lèvres avant de s'envoler loin de moi. Je restais immobile passant mes doigts sur mes lèvres, je sentais encore les siennes sur les miennes comme si nous nous étions pas encore quitter. J'eus un sourire des plus niais sur le visage, tellement niais que je me serai bien frapper à coup de matraque. J'étais ridicule.

                       Je me suis monté dans la suite de Gwen qui n'avait rien avoir avec la chambre où nous nous étions rencontré, ce qui était étonnant. Il avait donc tant de moyen ? Je me suis écroulé sur le lit au drap blanc, l'odeur de la lavande avait empesté la chambre mais je me sentais vraiment en sécurité dans cette pièce, il ne manquait plus que Gwen. Aussi tôt dit, aussi tôt fait, il débarqua comme un fou dans la chambre et me sauta dessus littéralement, j'étais écrasé sous soixante kilos de testostérones.

 

- AAh ! Pousses toi ! Dis je à bout de souffle

 
                           Comme un gamin il enfouillit son visage dans mon cou.

- C'est effrayant..., dit il soudainement
- Quoi donc ?
- De tenir à quelqu'un si rapidement.
- Hum...
- On devrait apprendre à se connaître tu ne penses pas ?
- Je m'appelle Jensen Shiver et j'ai dix huit ans. Dis je pour me moquer
- Et moi Gwenael Lombs et j'ai trente ans. 

                           TRENTE ANS ????

 
 





 

                                   
 

                               

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 18:28
                       
              La chasse n’avait plus rien d’exaltant, mon côté primitif avait le choix dans une ville comme Varsovie et j’optais pour une jeune femme à peine devenu adulte. Sorine revenait déjà rassasié, toujours propre léchant une dernière goutte qui perlait le bord de ses lèvres, nous nous dirigeâmes à nouveau vers sa grande villa, le portail se fermait automatiquement derrière nous. Une fois la porte fermé je sentais la tension remonter, autant dans mon cœur que sous mon pantalon.
                      Sorine retira sa chemise qu’il jeta par terre, tous ses habits finissaient au sol jusqu’à ce qu’il soit entièrement nu, je l’observais avec envie et surchauffe. Mon corps entier était devenu un brasier, mes yeux longeaient son corps des pieds à la tête, chacunes de ses courbes, chacuns de ses muscles se dessinaient et se gravaient parfaitement dans mon esprit. Mes sens étaient en alerte et mon côté vampire prenait de l’ampleur je sentais mes muscles se contractés, mes pupilles de serpent se dilaté, ma rétine injecté de sang, mon corps réagissait comme un animal.
                      Il était exquis, sa peau limpide, blanche, l’odeur de sa nature, les yeux d’un félin, d’un immortel. J’étais prêt à le dévorer, à le posseder comme personne n’aurait put le posseder. Sorine sentant tout l’effet qu’il me faisait s’approchait de sa démarche longoureuse et calculé, ses hanches divines, ses jambes le dirigeaient vers moi avec sensualité, ses mains lentement s’appuyaient contre mon torse soulevé, je ne quittais pas son regard des yeux, je le fixais avec faim. Sans vraiment réussir à me contrôler je l’ai mordu au cou, brutalement mais pour sucer sa peau et son sang avec érotisme.
                     C’était un crime, un péché, je n’avais pas le droit de goûté au sang de l’un des mien pourtant je n’avais jamais senti pareil sensation ! C’était une explosion de saveurs mais surtout la force ! Oui la force s’emparait de moi et tout mon être vibrait comme si il recevait un violent coup de gong. Je m’arrêtais avec douleur, regardant la plaie se refermé lentement. Sorine vint m’embrasser aussi tôt goûtant à son propre sang, jouant avec ma langue me transperçant au plus profond de mon âme, sa main sur mon cou me serrant contre lui avec force. J’étais un animal dompté, le maître posait sa puissance sur ma croupe. Je me laissais aller au baiser fougueux presque démoniaque. Un baiser d’immortels.
                        Il lâcha ma nuque et mes fesses pour déchiré ma chemise avec violence, laissant dénudé mon torse qui se soulevait d’excitation, il passait un doigt le long de la médiane jusqu’au début du pantalon. Il se baissa en même temps, déboutenant, faisant descendre le zip avec la lenteur d’un humain. Un souffle chaud s’échappa de ma bouche comme une suplication, lorsque je sentis sa bouche envlopper mon membre je ne pus m’empêcher de m’agripper à ses cheveux. Un gémissement à peine audible mais long traversait la pièce, les yeux fermés je n’imaginais pas meilleur plaisir. C’était céleste ! Je sentais la pointe de ses canines qui chatouillaient les paroies, sa langue joueuse et ondulante comme un serpent. Il me semblait que je venais de découvrir un nirvana, un paradis interdit.

«  So…Sorine..aah…. »

                      Je tentais de lui murmurer que le plaisir était trop intense, j’allais craquer ! Il accentua ses mouvements, sa prise était plus forte, plus rapide, j’étais aspiré dans sa gorge. Je ne pus contenir la jouissance. Je ne savais plus où me mettre, j’avais l’impression de l’avoir souillé, il se releva le regard encore plus désireux.

«  C’est mieux que le vin, dit il en passant sa langue sur ses lèvres »

                      Son regard réveilla à nouveau mes instincts, avec plus d’audace que je ne pouvais découvrir, je m’étais littéralement jeté sur lui le planquant contre le mur, nos deux torses l’un contre l’autre Sorine fut d’abord surpris avant de prend parti à se baiser voluptueux. Nous étions tous les deux totalement nu l’un contre l’autre, mes mains de chaque côtés de lui contre le mur l’enfermant dans cet échange endiablé. Il était ma proie. Il m’agrippa la crinière pour tirer ma tête en arrière, il baisa ma nuque lentement, sensuellement, sa langue passait avec vulgarité le long de ma carotide remontant jusqu’à mon menton. Il reversa la situation, il me plaqua à son tour contre le mur mais cette fois j’étais dos à lui, j’avais le visage écrasé sur le mur, les mains plaquées totalement à sa merci. Il se colla à moi faisait frotter son excitation contre mes reins, m’embrassait une dernière fois le cou avant de venir me préparer.
                     Je fus surpris par ses doigts, d’abord j’appréhendais mais le bien était trop présent pour penser une seule fois à la douleur, je ne faisais qu’apprécier, apprécier ses doigs expert sous sa main dominatrice. Je gémissais de plus en plus fort. Son souffle divin contre mon dos, il passa sa langue sur ma colonne remontant jusqu’à ma nuque. Il finit par me déposer un dernier baiser sur l’épaule.

«  Dieu nous regarde Luciole… »

                      Je ne compris pas sa phrase mais elle me gonflait le cœur, c’était comme si je ressentais du plaisir à péché, je ressentais du plaisir à faire le mal. J’aime le mal, j’aime le pire des maux.
                      D’un cou de rein violent je sentis la pénétration brutale, elle n’était pas si douloureuse que ce que j’aurai imaginé j’étais plus surpris qu’autre chose. Je sentais sa peau qui me caressait les paroies, le plaisir, la jouissance, la rapidité, la sensualité. Sa peau contre la mienne faisait de la pièce un enfer sur terre. Nous faisions l’amour au milieu des flammes incandescente nous étions damnés, déchus sous le regard de la candeur.
                   Passion, transpiration, souffle, gémissement, soumission, domination.
                  J’étais envelopper d’un sentiment qui m’était inconnu, j’étais pris dans un tourbillon d’odeur, pris dans un tourbillon de luxure.
                   Il n’y a rien de mieux que de faire l’amour avec un vampire car il est puissant, rapide et endurant.


« Luciole tu es prêt ? »

                Sorine m’appelait pendant que je finissais de m’habiller. J’étais encore embué par la nuit splendide que nous avions passé mais je préférais ne pas y penser car je risquais d’encore m’attarder ici. 
                 Nous n’avions pas de temps à perdre. J’ai rejoins Sorine en bas les serviteurs baissaient leur tête et disaient au revoir à leur maître en polonais, il ne prit même pas la peine de leur répondre. On en peut pas dire qu’il soit très agréable avec les employés, il avait cet air royal et sarcastique qui irritait souvent les gens mais moi je savais qu’au fond il n’était pas comme on le pensait. Il n’était pas insensible comme il se ventait d’être.
                   Nous sommes très vite arriver sur la route, Sorine préférait couper par la forêt il m’assurait qu’on atteindrait plus facilement les pays Baltes ainsi par la même occasion on rencontrerait moins d’ennemis. Je ne lui ai même pas répondu, après tout lui savait où nous allions. Je me demandais à quoi ressemblait cette fameuse communauté, après tout plus il en parlait et plus j’imaginais une sorte de grand château avec la cours du roi.

« Tu verra bien arriver là bas. » Me dit Sorine
« Tu crois que je serai capable de tuer Gabriel ? » Je demande
« Assurément » Dit il simplement

                  J’évitait d’immense roche en sautant par-dessus, nous étions comme deux puces, toujours à sauter, la montagne devenait de plus en plus pointu, presque vertical au sol. J’avais l’impression d’être un singe qui sautait en s’appuyant sur le tronc des arbres lorsque soudainement un projectile siffla l’air. Je me suis écarté automatiquement un sorte de flèche avait tranché l’air pour se planter sur un arbre. Surpris j’ai regardé derrière et j’observais des ombres se déplaçant presque aussi vite que nous d’arbres en arbres.

« Merde… » Je sifflais « Sorine ! »
« Ils nous ont retrouvé. Accélères Luciole on pourra pas les battre sur ce genre de terrain ! »

                       Une nouvelle flèche siffla je réussi à l’attraper au vol. D’un saut aussi fort que je pouvais et avec la puissance dont je pouvais faire preuve, d’un cri de rage j’ai lancé la flèche contre la paroie de la montagne. Elle fila encore plus vite, plus puissante tel un laser elle transperca la roche. Je suis revenu à la hauteur de Sorine quand un bruit d’effondrement se fit entendre, des roches tombèrent droit sur les vampires assaillants.

«  Ca ne les arrêtera pas-tu le sais ça ? » Me dit Sorine en redoublant de rapidité
« Ca les freinera » Dis je en me maintenant à son niveau

                    Sorine se mordit les lèvres sentant qu’on approchait du sommet, du pic, je sentais qu’il était angoissé mais pourquoi ? Nous étions plus fort qu’eux tous !

«  Nous allons nous séparer Luciole. »
« QUOI ? » Dis je totalement stupéfait
« Ils sont plus nombreux que la dernière fois… »
« Nous les tuerons ! ENSEMBLE ! »
« Je ne dis pas qu’on ne se reverra plus Luciole ! Nous allons diviser leur groupe, chacun de son côté et je te promet qu’on se retrouve après ! J’ai confiance en toi. »
« Tu disais me protéger… »
« Considère ça comme un entrainement. »

                   Sorine se tourna vers moi, me sourit tendrement, un sourire si sincère et si expressif que je ne pus retenir ma douleur. Je détestais être loin de lui mais il ne se fit pas prier pour m’embrasser furtivement en s’enfuir dans une autre direction. A mon tour je ravalais ma peine et parti dans la direction opposé. Les immortels fusaient de chaque côtés comme des balles. Je continuais ma route sentant la compagnie derrière moi. Arriver au pic en haut je me suis jeté dans le vide. Je n’ai pas hésité une seul seconde m’écrasant sur le sol comme un parachutiste, la tête la première je fusais à l’allure d’un avion vers le sol. Je me suis retourné voyant que les immortels me ratrappaient dans les airs. Ils n’avaient donc pas hésité à me suivre. Alors que nous foncions vers le sol, l’un d’eux tentait le combat dans les airs. J’ai très vite arrêter son bras, je l’ai fait pivoter autour de moi pour le lacher se cracher contre les paroies de la montagne. Un de moins, au suivant.

« AAAAAAAAAh ! »

                      Les immortels hurlaient leur rage, ils n’étaient pas des Originels, c’était à nouveau des hybrides, sans trop grande difficulté j’arrêtais leurs attaques pendant que l’un d’eux tenait avec effort de me frapper, j’écrasais le visage d’un des assaillant contre la roches la brisant dans la descendante rapide. Je me débarassais du dernier qui avait tenté de m’avoir, le sol n’était plus qu’à quelques mètres et comme un chat retombant sur ses pattes j‘avais mis pied à terre.
                      Ma chute fit un cratère sur le sol je n’avais pas maîtriser mon atterrissage, j’aurai put être plus gracieux ! Je reparti aussi tôt dans la forêt, le sol était devenu plus humide et plus boueux, mes pas faisaient plus de bruit, je m’obligeais à aller plus vite pour faire le moins de bruit possible. Les hybrides qui me suivaient étaient moins discret que moi. J’en ai profité pour me cacher dans les abres attendant qu’ils passent. Alors qu’ils m’avaient vu disparaître soudainement ils s’étaient tous arrêter, l’un d’eux ordonna aux autres de se dispercer. Alors qu’il s’approchait de l’abre où je m’étais cacher, je suis redescendu soudainement, mais suspendu par les jambes la tête en bas au niveau de la sienne. Je l’ai égorgé par derrière laissant son corps tomber sur le sol. J’attendais le prochain me demandant si Sorine s’en sortait.
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 23:10
                      
                    Samuel sentit son coeur battre à tout rompre, la voix de son père avait résonné dans ton son être et dans toute sa tête. Ses yeux s'étaient écarquillé, il n'aurait jamais cru que la confrontation lui ferai aussi peur. 
                     Etre accepté par sa mère c'était facile, il était douce et aimante, malgré sa soumission à son mari elle aurait tout fait pour ses enfants. Elle se serait tuer pour ses enfants. La voix de Monsieur Anderson avait fait sursauté son épouse, elle avait l'impression d'être remonté quinze ans en arrière, comme si elle cachait un assassin elle craignait la découverte. Comment allait il réagir ? Revoir son fils qui les avait insulté, conspué et renié. Comment allait réagir le patriarche à la vue d'un enfant "indigne" ?
                     Le silence provoqué par l'arriver du père Anderson avait choqué les deux autres adultes dans la pièce, Camille ne cessait  de faire des allées  et retour entre David et Samuel. Le beau blond ne comprenait rien non plus, le père inspirait ici tant de crainte ? Peu être était il violent ? Peu être était il si désagréable que personne n'osait faire du bruit lorsqu'il rentrait ? Il vit Samuel ravaler sa salive, il ferma les yeux un instant. Des pas s'approchaient du salon et lorsque qu'ils arrivèrent jusqu'à eux Samuel se leva imméditament, le regard fier, droit, sans baisser les yeux. 
                    Monsieur Anderson s'apprêtait à parler à son épouse lorsqu'il remarqua les invités dans le salon, alors qu'il détaillait les autres le monde s'était éteint quand son regard croisa celui de son propre fils. Sa chair et son sang, plus il le regardait et plus il avait l'impression qu'il n'avait pas changé, qu'ils avaient tous fait un retour en arrière. Il se sentait à nouveau vif et fort comme à l'époque, fier de ses fils et comblé dans une famille "parfaite". Ce même fils avait maintenant trente et un ans, plus seize. Lui même n'avait trente huit ans mais cinquante trois. Il avait vieillit, c'est en regardant son fils qu'il remarqua à quel point il avait vieillit, à quel point ces histoires étaient loin. C'est en regardant son fils qu'il se souvenait de toutes les douleurs endurées après son départ, de toutes les nuits qu'il passait dans le lit de ses garçons pour se souvenir de leur présence. C'est en plongeant le regard dans celui de Samuel que Charles Anderson se rendait compte qu'il lui avait tant manqué...tant manqué... 
                  Une expression d'indifférence il fit un pas vers son fils qui recula de reflexe, il n'en tenu pas compte et continua d'avancer. Samuel restait immobile, tentait de le rester voyant son père s'approcher de lui capable de tout. Lorsque celui ci était à proximité il était prêt à recevoir une gifle bruyante mais elle fut remplacer par une étreinte maladroite. Charle de sa taille impressionante emprisonna son fils dans ses bras, priant le ciel pour que ça ne soit pas un rêve. Tout le monde avait reprit son souffle dans la salle, les yeux d'Emilie Anderson se remplissaient de larmes à mesure qu'elle regardait les deux hommes de sa vie serré l'un contre l'autre. Elle eut le coeur tout serré quand elle remarqua une larme de crocodile qui coulait le long de la joue de son mari. Elle eut un petit sourire amusé repensant à sa si grande fierté qu'il avait laissé tomber.

- Samuel...Cette fois je rêve pas c'est bien toi. Pardonnes moi mon fils...Pardonnes moi pour tout ce que je t'ai fait subir...
- Calmes toi papa, calmes toi.

               Samuel était mal à l'aise, il s'attendait à une tout autre réaction mais après tout de quoi se plainait il ! Son père était heureux et c'est ce qui importait.

- Je dois te présenter quelqu'un papa...Julan !

                    L'enfant leva les yeux vers son oncle et accouru vers lui pour se cacher derrière ses jambes, il s'agrippait au pantalon du beau brun tout en regardant l'homme immense qui se tenait devant lui. Il était effrayant. Trop grand, des mains de géant pour l'enfant et il n'avait pas le sourire rassurant de son oncle.

- N'est pas peur Julan, Samuel pris l'enfant dans ses bras pour qu'il soit à la hauteur de Charles, c'est ton papi.

             Charle fut abassourdi, Samuel était il père ? Avait il finalement épousé une femme respectable et surement exeptionnel, étais ce la ravissante petite blonde au fond de la pièce avec un autre bébé dans les bras ? Non...l'enfant n'avait rien de la maman et même si il ressemblait énormement à Samuel il avait un teint plus halé. Ce n'était pas l'enfant de la jeune blonde, avait il une autre femme ? Une femme qui n'était pas venu ?

- Il est...Julan...
- Non. Il n'est pas à moi, c'est celui de Julien papa.

                 Une nouvelle bombe avait été larguée, Julien, son autre enfant. Julien son défunt fils avait été papa à son tour. Il avait laissé un enfant derrière lui, un enfant de quatre ans totalement perdu mais qui retrouvait le sourire prêt de son oncle.

- Julien était marié. Dit Samuel. Marié avec une certaine Sarah, elle est morte à la naissance de Julan. Julien a découvert qu'il était touché par le cancer et qu'il ne lui restait que très peu de temps à vivre il a donc décidé de me confier son fils. Il est mort dans un accident quelques temps plus tard. 

                 Un silence de mort était retombé dans la maison des Anderson écoutant la vérité sur la venue de Julan chez Samuel. Sa véritable venue. Julien avait donc déjà chargé Samuel de sans occuper, avant que l'assistante sociale ne vienne lui confier l'enfant. Tout était clair à présent dans l'esprit de David. Cela dit quelque peu énerver que son amant lui cachait autant de chose, c'est vrai que ce n'est pas facile à avouer mais après tout, n'étaient ils pas un couple ? Un couple se construit sur la confiance et David se rendait compte qu'il ne savait rien sur Samuel. Absolument rien.

- Bonjour Julan, dit Charles avec le sourire

                  L'enfant se cacha dans le cou de son oncle, le grand monsieur lui faisait encore peur. Charles eut un petit rire mais après tout il avait l'habitude que les enfants aient un peu peur de lui au départ, c'était pareil pour ses propres fils qui préféraient rester entre eux plutôt que de venir jouer avec leur parent. Samuel semblait avoir gagner le coeur de Julan très rapidement, celui ci ne voulait plus se décoller de son oncle. Ce fut Emilie qui appela Julan pour que celui ci quitte son  oncle.

- Tu viens je vais te montrer ta chambre, dit elle avec un grand sourire maternel

                 Avec hésitation l'enfant demanda l'accord à son oncle du regard, celui ci lui répondit avec un sourire affirmatif, l'enfant pris la main de la dame et partit à l'étage pour découvrir la chambre où il allait dormir, il aimerait qu'elle ait une grande fenêtre comme dans sa propre chambre.

- Je vois que tu arrives à l'éduquer. Dit Charles en partant s'asseoire
- Il n'arrive toujours pas à parler malheureusement. Il a été traumatisé par la mort de son père.
- C'est compréhensible mais dis toi que ce n'est pas perdu.
- Je sais bien.

                 Samuel s'approcha de David et s'appuya contre le meubl pour rester près de lui. Camille continuait de bercer l'enfant dans le silenc, il commençait d'ailleurs à lui faire mal et décida de poser le bébé dans son petit siège. Charles observa la jeune femme puis le grand blond aussi massif que lui près de Sam.

- Je te présente David mon compagnon, répond Sam aux interrogations de son père

              Encore une bombe larguée sur Charles Anderson, son fils était toujours gay et se pavanait avec un guerrier vicking. Il avait de l'allure et de l'assurance mais aussi un charisme fou et ça le père Anderson s'en était rendu compte. Après tout on ne change pas un Anderson, quand il a prit une décision il ne revient jamais dessus. Presque jamais du moins. 

- Charles Anderson, dit froidement le père en tendant sa main
- Enchanté Monsieur Anderson. Répondit David un peu nerveux

                 Une poigne bref significatif de leurs gêne.

- Voici Camille ma meilleure amie et son fils Daniel. 

                 Charles eut un petit sourire vers la maman et vers le bébé. 

- Vous devriez rejoindre Emilie à l'étage, elle vous montrera une chambre où vous pourrez coucher votre bébé. Dit il amicalement
- Je vous remercie, dit elle avec enthousiasme, je suis contente de faire votre connaissance Monsieur Anderson ! Je vais avoir du mal moi ça fait deux Monsieurs Anderson, riait la jeune secrétaire
- Vous n'avez qu'à m'appeler Charles, sourit le père
- Oh non non non ! Je n'oserai jamais ! 
- Camille est charmante mais elle ne tutoie personne, rit Samuel
-  Ne vous moquez pas !

                           Les trois hommes se mirent à rire face à la maman qui rougissait à vue d'oeil. L'ambiance était détendue c'était grâce à ce petit "rayon de soleil". Elle fila aussi tôt avec son bébé à l'étage cherchant Madame Anderson, de grand escaliers aux barrières blanches avec un tapis marron la conduisait à l'étage, elle suivait la voix de Emilie Anderson. Celle ci montrait à Julan sa nouvelle chambre, la chambre qui avait été autrefois celle de Julien.

- Julien a toujours aimé avoir une grande fenêtre dans sa chambre mais il n'a pas beaucoup dormi dedans étant donner qu'il dormait avec ton tonton Samuel. Je pari que tu vas vouloir dormir avec ton tonton toi aussi, sourit Emilie
- Excusez moi, dit timidement Camille
- Entrez donc !
- Vous pourriez m'indiquer une chambre pour mon bébé, dit elle d'une voix timide
- Bien sûre ! Bien sûre ! Tu viens avec nous Julan ?

                    L'enfant suivit les deux maman en observant chaque recoin de cette grande maison.

- C'était la chambre des jumaux quand ils étaient bébé, vous y trouverez deux lando mais aussi un lit pour vous. Je passais des fois mes nuits ici car ils pleuraient beaucoup ces petits ! Rit Emilie
- Daniel est calme lui.

                       Emilie montra la grande chambre d'enfant, elle ouvrit les vollet qui fut longtemps fermer, cela faisait des années qu'elle n'avait pas mit les pieds ici. Elle enleva les baches plastiques de sur les meubles, elle sortit quelques drap et une grosse couette pour la maman. Très vite elle avait fait les deux lits, Camille n'eut même pas le temps de proposé son aide ce qui la gênait.

- Je vous remercie énormément.
- Ne soyez pas gêner ! Je suis contente que mon fils soit venue avec une femme aussi aimable que vous. Votre présence ne sera pas de trop de je vous assure. Vous m'aiderez à m'occuper de ses hommes ! Vous savez être la seule femme dans un monde homme ce n'est pas facile. Dit elle complice
- Je sais ce que vous ressentez ! Rit Camille

                  Les deux femmes riaient complice de leur expérience. Camille déposa le bébé dans son lando et ferma les rideaux pour que la lumière ne le réveille pas. Elle avait pensé à apporter les petits "talky-walky", comme elle les appelait. Elle en posa un près du bébé et un autre à sa propre ceinture, elle sorti.
                 Julan suivait les deux femmes sans trop savoir quoi faire, quand il reconnut les escaliers il courut pour rejoindre vite son oncle. 
                 Samuel fut percuté par son neveu qui tirait sur son pantalon pour être porté. Il le prit dans ses bras pendant qu'ils partageaient tous les trois une discussion sur le boulot. David prenait part de temps en temps et ce faisait petit à petit accepter dans l'esprit de Charles, ils s'installèrent tous les trois sur les différents fauteils et canapé. Samuel était heureux, extrêment heureux, il parlait avec son père sans gêne et même si il sentait que son père avait du mal, il savait très bien que ce n'était qu'une question de temps. David ensorcelait tout le monde. 

- Vous discuterez plus tard ! Dit Emilie, vous avez des valises à monter dans vos chambres ! 
- Mon amour nous sommes entre homme, dit Charles
- Et toi tu dois aller chercher du bois ! Aller oust ! On sort de mon salon et on s'active !

                Emilie restait malgré l'âge une femme énergique. Camille partit chercher son sac d'affaires pour le bébé, avec Emilie elle partit dans la cuisine. Pendant que Madame Anderson préparait le repas pour les grands Camille s'occupait du repas pour les petits, c'était du poulet et des petits pois pour Julan et un biberon pour Daniel. 
                Samuel et David montait les grosses valises à l'étage suivit par Julan qui portait la trousse de toilette comme un grand, il partit ensuite prendre sa petite caisse de jouet qu'il poussait sur le sol parce qu'elle était trop lourde, il arrivait devant les escaliers dépité. Il ne pourra jamais la porter jusqu'en haut. Ce fut de grande main qui prit le boîte pour aider l'enfant, Charles tentait une approche envers son petit fils, celui ci regardait le géant un peu moins appeuré. D'un sourire tendre Charles tendit une de ses grandes mains vers l'enfant pour l'emmener dans sa chambre. Hésitant l'enfant prit la patte du géant, elle était chaude, gentille et chaude. 
               Samuel ouvrit l'armoire de sa chambre pour commencer à ranger ses habits. Si il n'avait pas voulu dormir dans sa chambre d'origine c'était parce qu'elle y enfermait trop de souvenir et surtout par respect envers son amant. Il ne voulait pas que David s'endorme en sachant que Julien avait dormi avant lui dans ce lit. Ce même grand blond qui entourait ses bras protecteur autour de la taille du beau brun, celui ci arrêta de ranger des habits pour se retourner face à l'homme de sa vie. 

- Je suis désolé de tout ce que tu as entendu aujourd'hui, dit Sam en se serrant contre lui
- Je suis content d'enfin tout s'avoir sur toi...
- Je t'aime David Hank.
- Je t'aime aussi Samuel Anderson. 

                      Il s'embrassèrent avec passion, les mains de David passèrent sous le pull de Sam qui frissonait au contact de sa peau, il mordit la lèvre inférieur de son amant pour lui faire comprendre qu'il était déjà trop serré dans son pantalon. Les deux hommes s'enlacèrent et se caressaient avec fougue, prit dans une folie amoureuse, dans un cyclone de désir ils n'arrivaient plus à se rappeler qu'il y avait encore beaucoup de monde débout à cette heure ci. Jusqu'à ce que le cri retentissant de Julan fit sursauter Sam. 
                     Effrayé il se précipita torse nu dans le couloir, l'enfant passa en courant devant lui suivit de son grand père qui lui courait après faisait de cris de monstre, l'enfant criait tout en rigolant. Charles avait finalement réussit à brisé la glace entre lui et son petit fils. Sam fut soulagé et s'appuya contre l'encadrement de la porte, il n'avait jamais eut aussi peur de sa vie son coeur battait encore à vive allure. 
                    Il tourna le visage soulagé vers David qu'il avait laissé sur le lit. Il reçu comme une gifle, son homme était nu sur le grand lit, les yeux humides d'excitation, il se caressait avec un tel érotisme face à Sam. Il se sentait devenir bouillant et n'arrivait pourtant pas à bouger, il déglutissait difficilement. David passait sa main sur son sexe durcit tout en léchant un doigts avec le bruit de léger sucions, sa peau brillait de transpiration, les lèvres entrouverte, les jambes écartés sur un membre dressé, des mains qui passaient sur son corps d'athlète avec une telle lenteur. Samuel ferma la porte à clés un sourire coquin sur les lèvres.



               


Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mardi 16 juin 2 16 /06 /Juin 20:13

                    

==> Music OBLIGATOIRE


                     Prophétie.
                     Ma existence était tabout, ma vie était impensable, mon droit à l’éternité était absurdité et mon image avait hanté les nuits du tout puissant. J’étais le portrait de la mort, mauvais présage ma naissance était funeste. Il me sentait ramper dans ses entrailles comme un parasyte, un virus qui buvait son sang de l’intérieur. Je pouvais sentir toute la crainte que je lui inspirait, je pouvais me délecter de mon avantage.
                     Celui d’une prophétie.
                     Nous sommes partis à l’aube du palais Faust il y a de ça quelque heures, Maria est toujours dans état critique et nul ne sait si elle s’en sortira. Sorine n’a pas parlé depuis, il regarde inlassablement le visage le paysage défiler devant sa fênetre. Le train arrivera à Varsovie dans une heure environ. Je me souviens de chaque expression de Sorine lorsqu’il a pronnoncé «  Russie », il a frémit, ses yeux sombres s’étaient plongés dans une mêlée de souvenir mais il respirait la haine et la vengeance par tous les pores de sa peau. Il était déterminé à en finir avec l’immortel.
                       Qui aurait put prédir une telle destiné ? Qui aurait put imaginer un jour qu’un combat décisive pour toute l’histoire des vampire allait avoir lieu ? Pauvre Hommes, naïfs et aveugles. Les grands choses se passent sous leur nez et sans même s’en rendre compte leurs vies tombent sur des épaules vieilles de plusieurs siècles. 
                       Mon existence est un fardeau et une libération, je suis un poid et une clé à la fois. Je sais que nous n’arriverons pas à Moscou aussi facilement car je le sens depuis maintenant une heure.
                       Le wagon est imprégné de l’odeur des immortels. 
                       Ils semblent partout autour de moi, j’ai l’impression d’être entrée dans une nid de bourdon. Tous plus menaçant les uns que les autres, tous plus forts, plus meurtrier et plus cruels. Je le sens comme une chaleur lourde et pesante, je le sens comme enclume au dessus de ma tête prète à m’écraser à tout moment. Mon cœur commence à palpité, je sens leur empressement, leur envie, je sens leur soif et la perçois avec une clareté surnaturelle. La dernière présence humaine change de wagon, je coupe ma respiration, Sorine les a sentit. Je sens leur assaut, leur hâte !
                       Le bruit d’une mouche bourdonnante…
                      Soudainement l’attaque était lancé ! Sentant l'un d'eux bondissant j’ai moi-même changer de siège avec maladresse en m’écartant de mon siège. Un vampire les dents asserrées plante ses canines dans le siège, aussi tôt Sorine lui brise la nuque. Toujours assied tel un félin sur le siège devant le notre j’observe nos ennemis, une vingtaine de vampire se sont levés, le regard ruisselant de soif, le sang leur sortait par les yeux, des pupilles aiguisées. Je déglutis et plante mes griffes sur la tête du siège, Sorine ne bouge pas d’un millimètre et ne les quitte pas des yeux. Ses sourcils se froncent.
                      L’assaut est lancé ! Dans un cri bestial une vingtaine de vampire tentent de nous encerclé ! Je cours vers la sortie donnant plusieurs coup de « pattes » à mes assaillants. J’entends le cri de l’agonie ! Sorine me suit en égorgeant quelques vampires de ses longues ongles fins. Il les dénuque. Alors que je m’empressais d’atteindre la porte du prochain wagon la griffe asserré d’un vampire se plante dans mon épaule, je sens son souffle dévastateur. Sans douleur je me retourne pour lui briser le bras et lui assené un coup de pied violent qui l’envoie s’écraser sur ses amis. L’un d’eux me regarde, un grondement sonore et puissant sort de sa bouche faisant trembler les murs du train.                   
                     Je regarde Sorine qui tranche en deux un dernier vampire. Ses mains ruissellent de sang, il conduit l’un de ses doigts à la bouche et le lèche avec érotisme mais aussi avec froideur tout en regardant nos ennemis. Ses yeux immortels se plantent dans le regard de celui qui semble le plus fort d’entre eux. Celui qui a rugit.

« Vous allez le payer… » Grogne l’immortel

                      Il se lance immédiatement sur moi, il sort une sorte d’épée de son fourreau, surpris je me baisse simplement pour éviter sa lame, Sorine est submergé de vampire et me regarde avec inquiétude. Il ne peut pas venir m’aider. Je cours de l’autre cotés du wagon, je marche sur les vampires qui me barrent le chemin, ils s’écrasent par terre avec le fracas d’une montagne sur le métal. J’entends le rugissement de l’immortel derrière moi, je cours aussi vite que possible atteignant enfin la porte, Sorine arrive enfin à me rejoindre, je sors du wagon et me rend compte qu’il n’y a plus rien après. Je m’agrippe au haut du wagon et me retourne pour finir sur le toit du train. Je laisse la porte ouverte et tente de tenir debout sur le toit avec la puissance du vent contre moi. Alors je marche en direction de la tête du train pas à pas, une lame transperce de le toit du wagon. Paniqué ! Je tombe en arrirèe surpris par l’épée, je me retrouve sur les fesses totalement déséquilibré. Le vent me frappe le visage et les cheveux, la vitesse où va le train si je tombe je me ferai broyer sous les rails. Avec rage j’atrappe la lame avec les pieds et la plie de toute mes forces pour ne pas qu’il puisse la retirer. Je me redresse lentement quand j’entends le bruit des pas derrière moi, je me retourne pour voir Sorine courir sur le toit du train.

«  COURS ! »

                     Sans attendre je me lève et cours avant qu’il ne me ratrappe, je cours aussi vite que je peux sautant de wagon en wagon, des bruits de pas plus fort, plus bruyant se font entendre. C’est l’autre immortel. Je cours encore plus vite, Sorine arrive à ma hauteur, il me prend la main et me fait avancer de plus belle. Nous arrivons très vite sur le premier wagon mais Sorine ne s’arrête pas ! Que compte - il faire ? Il est fou !!

«  Sorine !! » Je cri
«  Ai confiance… » Dit il simplement

                          Nous nous retrouvons au bout, nous sautons aussi haut que nos pouvoirs puissent nous le permettre, nous sautons dans le vide au milieu des arbres et du froid de Pologne. C’est comme si la vitesse avait ralentit l’espace d’une seconde pour entamer une descente aux enfer. Dans l’atmosphère d’un grognement de désarrois, nous nous écrasons sur le sol roulant le long de la montagne. Je sens les roches, les arbres, la terres que nous entrainons mais nous ne nous lâchons pas la main.
                         Le cri d’une bête fait fuir les oiseaux et le silence revient après le passage du train. Nous avons enfin cesser de rouler, Sorine respire fortement pour enfin se redresser et me redresser ensuite.

«  Tout va bien ? »
« Je crois. »

                        Je frotte mes vêtements pleins de feuilles et de terre. Nous avons eu sacrément chaud.

« Qu’est-ce que c’était que cette armée de vampires ? » Je demande
« Division d’extermination. Des vampires surentrainer à tuer. Leur chef est un hybride. »
« Un hybride aussi fort ? »
« C’est un chef-d’œuvre de tes parents. »

                       Je reste silencieux pendant un moment. Mes parents ont fait tant d’expérience génétique chez les vampires ? Au point de pouvoir transformer un hybride en terminator.

« Goliath. Gabriel l’a appelé, c’est lui qui l’a transformé par conséquent Goliath ne peut pas tuer son créateur. »
«  Mes parents en ont fait combien d’hybrides puissants dans ce genre là ? »
« Des milliers. Ils n’étaient pas appelé scientifiques du mal pour rien. Gabriel exploitait leur talent. » 

                        Nous avons commencé à marcher au milieu de la forêt, nos habits étaient dans un sale état et toutes nos affaires étaient restées dans le train, je soupirais. Ma tête était mise à prix. Nous avons réussit à rejoindre une route, sans plus tarder nous nous sommes mis à courir aussi vite que nous le pouvions pour atteindre une ville où acheter de nouveau vêtement. Sorine m’assurait que Varsovie n’était plus loin et que là bas nous pourriont manger avant de repartir. Sorine m’avait parlé une fois de Varsovie avant de partir, c’est une ville étape dans le voyage jusqu’à la communauté, il existe quatre villes qui sont sièges de grandes familles de vampire. Moscou, Vienne, Londres et Varsovie. Au XVIII, Paris était le siège de la communauté mais après les guerres il s’est déplacé à Moscou. Il m’a dit également qu’à Varsovie on pouvait avoir ce qu’on voulait, il suffisait d’en avoir la réputation. Là bas les vampires étaient plus méfiant que nulle part ailleurs mais ce pliait à la force sans trop d’effort. Contrairement à Moscou où la hierachie était le véritable pouvoir, la puissance ne ressentait à des kilomètres et les soubrettes étaient de rigueur.

« Accélères Luciole ! » 

                         Finalement mon entrainement n’avait rien avoir avec un cours, le but était de survivre jusqu’à Moscou.           
                         Nous avons couru seulement pendant un quart d’heure, nous étions au centre de Varsovie. Une grande place au se dressait un stelle immense avec des milliers de noms. Sorine et moi nous nous sommes dirigés vers l’extérieur de la ville, à l’Est, là nous nous sommes arrêtés devant une villa immense. Des serviteurs à la peau clair mais aux visages ternes nous accueillèrent avec empressement. Tous s’agenouillèrent presque devant nous, je me suis fait arracher mes vêtement plus vite que je n’aurai put le faire moi-même, Sorine les suivaient à l‘étage, je me suis fais presque bousculer pour entrer dans une baignoire fumante, frotter laver comme un enfant, je n‘étais pas habituer à autant d‘assistance. Aussi tôt propre aussi tôt sorti. Dans une farandole organisé ils présentèrent à Sorine différent costume et autres habits de grandes occasions. Il opta pour une chemise à col en dentelles et à longue manches d’époque avec un pantalon noir. Une veste avec des dorures, des moifs cousu à la main. Il claqua des doigts et la troupes d’habillèrent s’activèrent autour de moi. Je ne pouvais rien faire, j’étais encerclé, ils semblaient habitués mais pas moi. Très vite je fus habiller d’un pantalon fin d’un blanc imaculé et d’une chemise blanche avec un petit gilet mauve. J’avais l’impression d’être habiller comme un prince, c’était désagréable.
                        J’aimais avoir des habits amples au niveau du buste, celle-ci me collait trop.

«  Sorine ! »

                         Sorine s’en allait pendant que les serviteurs s’activaient autour de moi, finissant les finitions des habits, j’étais un vampire à épingles.

«  Sorine ! Dis leur d’arrêter ! »
« C’est leur travail et puis je ne parles pas Polonais. »

                      Il plaisante j’espère ? Une fois que j’étais enfin habillé ils s’acartèrent tous, en révérance. J’ai accouru jusqu’à Sorine, il s’était assis sur un canapé de velours la main sur les tempes. Doucement je me suis assis près de lui, laissant mon cœur s’appuyer contre le sien, il m’entourait de l’un de ses bras pendant que je profitais de cet instant de tendresse.

«  Nous repartons après le dîner. Nous allons sans doute courrir toute la nuit tu sais. » Il me dit d’une voix douce

                            Doucement il avait relevé mon visage en me prenant par le menton, nos bouches s’effleuraient.

«  Ca ne me dérange pas… » Dis je dans un souffle 

                         Il déposa alors délicatement ses lèvres chaudes et humides, des lèvres frissonnantes qui faisait vibrer mon cœur entier. Brûler, je me laissais mourir dans ses bras. Il me serrait encore plus fort contre lui, la position devenant inconvéniante, je me suis retourné totalement sur lui pour être au dessus et pouvoir profiter d’un sentiment de domination sur lui. J’avais l’impression que je le tenais entre mes mains et que je pouvais faire ce que je voulais de lui. Il me regardait d’un air presque suppliant, je repris aussi tôt sa bouche, ses mains s’agrippèrent avec force autour de mon cou approfondissant nos baisers jusqu’à nos entrailles, jusqu’à nos âmes.
                        La sonnette retentit. Sorine me repoussa comme une vulgaire feuille de papier, je me suis redressé totalement détasbilisé reprenant conscience de la réalité. Il ne manquait pas d’audace !

« Sorine ! Cela fait bien des années qu’on ne t’as plus vue ici ! »
« Herald. Tu tombes très mal. » Dit il d’un air glacial
« Jamais Sorine. Souviens toi de ça. Je ne tombe jamais mal. »

                         Les deux immortels sont venus s’asseoir dans le salon, Sorine tirait une tête d’enterrement quand au fameux Herald il avait l’âge de Matusalem. Ils discutaient avec Sorine, je leur trouvais une ressemblance, ils avaient ce même air nonchalent, cette même façon de regarder les gens avec dédain, cette ironie sur le visage mais la méfiance dans les yeux. Sorine m’avait prévenu que les vampires de Varsovie était méfiant mais de fidèle serviteur face à la force. Il me semblait qu’Herald respectait profondément Sorine mais qu’il s’en méfiait comme la peste. L’ambiance avait une apparence de discussion amicale et pourtant la tension régnait dans la pièce.

« C’est donc toi Luciole. » Herald se tourne vers moi « Tu ressembles tellement à Gabriel dans son enfance…c’est troublant. »
« Herald je te prierai de partir. Car nous allons partir à notre tour. »
« Pour Moscou ? Je sais. Je tiens d’ailleurs à vous prévenir qu’une dizaines de division d’exterminations sont en villes. Ne faites confiance à aucun immortel d’ailleurs, ils pourraient être complice. Vous connaissez les polonais, ils ne s’intéressent qu’à l’argent ici. Qu’au prestige. »
« Aider Gabriel c’est leur assurer une place à Moscou. » grommèle Sorine
« Les vampires de Varsovie sont les plus influençables Sorine, les plus pauvres par conséquent, les plus fidèles. Ils sont du côté du plus offrant. »
« Vous n’êtes pas d’ici ? » Je demande
« Non. Je suis de Paris. Une vieille relique de Paris. Il ne reste que très peu de vampire français, Sorine avait un père français tu sais, un père de la vieille époque aussi. Nous sommes les plus anciens vampires qui soit. »
« Herald est un débris en quelque sorte. » Ironise Sorine
« Seulement à force de vivre ici on apprend à ne faire confiance à personne. Pas même aux plus vieux amis. »
« Herald prend congé. Je te conseille de ne dire à personne que tu nous as vu. Pas même à ta femme. »
« Tu tiens tant à te débarasser de moi ? » Froncent les sourcils le vieillard
« Je t'assures que nous n'avons pas le temps de nous attarder. » 
« Je comprends. »

                  Après quelques minutes de débat sur la manière dont Herald pouvait se venger, il partit. Juste avant de partir il se retourna une fois vers moi et m’offra un tendre sourire.

« Je n’ai pas donné mon sang pour rien. Tu devra tenir la promesse que tes parents m’ont faites gamin. »
« Une promesse ? »
« Si tu arrives à tuer Gabriel, tu devras venir me tuer aussi. » 

                   C’était donc lui le deuxième donneur de sang, j’avais le sang de la famille la plus puissante et celle de la plus vieille. Mes parents ont promis à Herald qu’aucun des deux ne resterons en vie si l’un doit mourir sie je comprends bien.

« C’est absurde ! » Dis je stupéfait
« C’est dans l’ordre des choses. Une fois Gabriel mort je ne servirai plus rien. J’ai trop vécu si tu veux mon avis. »

                    Herald disparut aussi tôt. Alors que je nageais dans mes réflexions sombre sur ma tragique destiné, Sorine revint vers moi et me prit dans ses bras. J’étouffais mon visage au creux de son cou respirant son parfum si voluptueux, l’odeur de sa peau si parfaite.

« Allons chasser. » Dit il doucement
« Hum. »

                    Ma route avait l'odeur de la Mort...Vieille et éternelle compagne d'un vampire. La plus fidèle et la plus désirée...

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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