Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Je ne repris mes esprits que lorsque sa langue chaude s’enroula autour de la mienne. Je voulus le repousser mais il me tenait plus fermement que je ne l’aurai cru. Son haleine empestait l’alcool,
ses yeux, bien que fermés, laissaient couler quelques larmes, son corps était parcouru de tremblements. Je pouvais le repousser plus violemment, à l’intérieur de moi, ma foutue conscience se
réveillait pour que je l’envoie balader ; elle ne servait vraiment à rien, celle-là, elle était la première à se terrer dans son trou au moindre ennui qui se profilait à l’horizon comme avec
mon père. Nolan, lui, avait été là.
Je ne pouvais tout simplement pas m’enfuir en courant vu dans quel état il était. En fait, je l’ai suivi quand il a
quitté Christelle, si je n’ai pas pu entendre leur conversation, je me suis quand même douté de ses raisons, je n’étais pas né de la dernière pluie non plus. Cela dit, c’est quand je l’ai vu
ressortir avec trois bouteilles d’alcool que je me suis inquiété surtout qu’il n’y avait personne à la maison pour le surveiller. Sauf que voilà, j’ai raté le bus, j’ai dû attendre le prochain et
entre-temps, il était rentré, s’était enfilé une bouteille et à le voir, il ne tenait pas plus l’alcool que moi.
Son inertie m’alerta et en le repoussant, je vis qu’il s’était endormi. J’ai essayé de le soulever, il était trop lourd, pourtant, j’avais l’habitude avec les enfants. Je l’ai traîné par terre jusqu’à son lit. Le lendemain, en plus d’avoir une gueule de bois, il risquait d’avoir mal un peu partout. Je le déshabillais, en tout bien tout honneur, et dégotai un jogging pour ne pas qu’il chope la crève et rabattais sa couette jusqu’à son cou.
Et voilà, même quand je n’étais pas à l’orphelinat, il fallait que je m’occupe de quelqu’un, les gens ne savent-ils
pas se garder tout seuls ? En plus, il était grand, même plus âgé que moi.
Mais je ne pus m’empêcher de laisser couler mon regard sur son visage endormi. C’était la première fois que quelqu’un me faisait savoir que j’étais important pour lui malheureusement, je savais aussi que c’était purement physique. Et puis, de toute façon, je n’étais pas homosexuel. Donc Demain, je lui ferai comprendre que je n’étais pas intéressé par lui, ça l’énervera et il ne voudra plus me voir. Ça s’arrêterait là.
Mais là, je pouvais bien profiter un peu de ces derniers avec lui, il m’avait aidé et ça, je ne l’oublierai jamais.
Il marmonna des mots inintelligibles dans son sommeil, je sortis ma fiche de TD pour commencer à travailler même si j’avais sommeil.
Ce ne fut que lorsque je me réveillais, le lendemain matin, légèrement désorienté et la tête dans le cul doublée
d’un torticolis, que je réalisai que je m’étais endormi. J’allais dans la cuisine, en me frottant les yeux, pour essayer de les maintenir ouverts ; il n’y avait personne mais un couvert pour
deux avait été dressé avec un mot : je reviens, attends-moi. Je pris une douche en attendant son retour, je déambulais dans l’appartement comme si j’étais chez alors que partout un détail me
rappelait mon frère, c’était assez étrange.
En sortant de la douche, je reniflais une agréable odeur de croissant chaud et esquissai un sourire.
- Ça va ? Demandai-je.
- Ne parle pas, chuchote, se plaignit-il. Désolé pour hier, reprit-il, je me souviens plus de grand-chose, j’ai un peu honte que tu m’aies vu dans cet état.
- Bah, en fait, tu n’es pas très différent des gamins dont je m’occupe.
- Merci pour le compliment, grogna-t-il.
Avait-il oublié le baiser ou disait-il ça pour éviter la confrontation ? Bon, les explications pouvaient bien
attendre un peu, je devais reconnaître que je me sentais bien avec lui.
- Merci en tout cas.
- De rien, je n’allais pas te laisser comme ça, je n’avais pas envie de me faire sermonner par Ely.
- Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, dit-il innocemment.
- Je me demande bien.
Il alluma la télé pour zapper sur MangaTV.
- Tu regardes les dessins animés, à ton âge ? Le taquinais-je.
- Ça te pose un problème ? Tu regardes quoi, toi ?
- Je regarde pas la télé, le poste est toujours occupé par les Disney que je connais par cœur à force.
- C’est comment la vie là-bas ? Demanda-t-il, curieux.
- Comment ça ?
- Qu’est-ce que vous faîtes avec les enfants ? Y en a beaucoup ?
Ses questions avaient-elles un rapport avec ce que lui avait dit Christelle ou était-ce juste de la curiosité ?
De toute façon, je n’étais pas censé savoir qu’il avait parlé avec elle sans me dénoncer.
- On est une trentaine en comptant les sept adultes. La journée, ils ont cours, la fin d’après-midi est consacrée
aux devoirs et le soir à la détente.
- Tu travailles quand dans tout ça ?
- Quand je peux. Cette année, ça va, on a moins de cours, j’ai mon mardi après-midi et mon jeudi, après je travaille beaucoup la nuit. J’ai l’habitude.
- T’es insomniaque ?
- Quand t’as une vingtaine de gamins à surveiller, tu dors pas beaucoup.
- Ça fait combien de temps que t’es là-bas ?
- Ça va faire treize ans, je suis arrivé là-bas à l’âge de dix ans.
- Que s’est-il passé pour que tu te retrouves là-bas alors que t’as un père et un frère ?
- Au cas où t’aurais pas remarqué, c’est pas la joie tous les jours avec mon père, répliquai-je agressif. Il n’allait pas s’y mettre lui aussi !
- D’accord mais de là à te retrouver à la rue à l’âge de dix ans…
- Et toi, avec tes parents, ça baigne ? Tranchai-je. J’étais dégueulasse à lui rétorquer ça mais je détestais parler de mon passé et il insistait.
- Mes parents sont morts assassinés, souffla-t-il.
- Quoi ?! M’exclamai-je sous le coup de la surprise. Tu…
- C’est tout ce que je sais. Et oui, j’espère que là-haut, tout baigne pour eux.
- Désolé, je me suis énervé pour rien. Je… j’hésitais puis je me lançais, lui laissais savoir le minimum syndical. Mon père me reproche la mort de ma mère, il ne peut pas me voir en face.
- Pourquoi est-ce qu’il te reproche ça ? C’est immonde ! S’indigna-t-il.
- J’en sais rien, je crois que ça l’a beaucoup marqué. Sûrement parce qu’à l’époque, je vivais avec elle et que je n’ai pas empêché sa mort.
- T’avais dix ans !
- Je sais. Mais c’est comme ça. Il m’a abandonné et je me suis retrouvé à la rue. Voilà, tu sais tout…
Ou presque. Mais je ne pouvais pas tout lui dire non plus, nous n’étions pas les meilleurs amis du monde et je ne
savais même pas s’il se rendait compte de ce que ça signifiait pour moi de lui révéler tout ça. D’ailleurs, peut-être que lui non plus ne me disait pas tout.
- Et ton frère ? Il n’a rien fait ? Parce que vous avez quoi, dix ans d’écart ? Si t’en avais dix, il
en avait vingt, il aurait largement pu s’occuper de toi.
- Je sais pas, la mort de ma mère a dû le secouer, même s’il ne vivait plus avec elle. Mes parents avaient divorcé, précisai-je.
- Ouais mais c’est nul de se lamenter sur la mort d’un proche à en oublier les vivants. Si Ely n’avait pas été là, je ne sais pas ce que je serai devenu.
- Bah, faut croire qu’elle est meilleure que mon frère. Peut-être que c’est pour ça qu’il l’a épousée.
- C’est sûr, y a pas meilleur qu’elle pour réconforter les gens, dit-il admiratif.
- Enfin, maintenant, les choses se sont améliorées, dis-je.
- Avec ton frère ?
- Nan, pour moi. Je suis plus à la rue, j’ai des responsabilités et un avenir. Tu sais, fis-je sur le ton de la confidence, c’était pas facile, je n’ai vécu que quelques mois à la rue mais c’était l’horreur. Je ne comprends pas comment font les SDF pour survivre. Les gens qui font comme s’ils te voyaient pas, ceux qui profitent de ta détresse, tu vois de tout.
- Je vois ce que tu veux dire. J’ai failli mal tourner moi aussi, j’étais complètement paumé, je faisais confiance à personne. Enfin, maintenant que je suis à Paris, même depuis peu, je relativise.
- Tu devrais répondre, conseillai-je à la troisième fois que son portable sonnait. Il l’avait ignoré les deux premières, sûrement pour ne pas couper la conversation et retrouver mon silence.
- Excuse-moi. Ouais ? lâcha-t-il d’un ton peu aimable, faisant clairement savoir qu’on le dérangeait. Non, c’est bon… Surtout pas !!! Tu restes où tu es et tu m’oublies ! … C’est ça, au revoir ! Sayonara ! Adios ! Goodbye ! Vade retro Satanas !
Il soupira.
- C’était Link. Il est vraiment cinglé, il voulait faire venir un commando : comme je lui ai pas laissé de message, il croyait que c’était un appel au secours.
- Pas la peine, une armée de commando ne vaudrait pas mes petits soins, rigolai-je.
- C’est sûr, fit-il plus sérieusement.
Gros blanc.
- Nolan, écoutes, je…
- Je sais, ne dis rien. Et je sais que je t’ai embrassé hier, j’avoue que j’ai trouvé ça très agréable mais je sais aussi que tu n’es pas homo, ça n’empêche qu’on peut rester amis.
- Vraiment ? Ça…
- Je sais me tenir, je suis pas en manque au point de te sauter dessus ! Heu… Scuse.
- Mais t’es mon chargé de TD et en plus de ça, t’es mon beau-frère !
- Tu crois pas que tu devrais revoir l’ordre des priorités ? Rit-il. Le plus compromettant, c’est que je sois ton chargé de TD, non ?
- Bah, non, ça, c’est entendu que tu vas me donner les sujets des examens !
- C’est ça, dans tes rêves.
- Chacun les siens, fis-je en plaisantant.
Sans trop comprendre pourquoi, je m’approchai de Nolan pour le serrer dans mes bras. Peut-être pour lui dire au
revoir ou autre chose. Après tout, a-t-on vraiment besoin d’une excuse pour être avec les personnes qu’on apprécie ? Je sentais que je me laissais entraîner dans son sillage, c’était
dangereux, il était trop proche de ma famille, mais je ne voulais plus perdre quelqu’un que j’aimais, tout ça parce que j’avais peur de m’attacher à lui.
Nous avions besoin l’un de l’autre, c’était plus que physique. Nous étions pareils : les épreuves que nous avions traversées nous rendaient inaccessibles mais comme nous avions vécu la même chose, nous nous comprenions un petit peu. Un petit peu parce que tout le monde est différent.
- Je vais devoir y aller, je dois être là pour le déjeuner, mais si tu veux, je suis libre le vendredi
soir.
Je ne devais peut-être pas, peut-être que le fait d’être aussi proches sans pour autant pouvoir me considérer comme son petit ami devait le faire souffrir, mais il m’a bien dit qu’on pouvait rester amis, non ? Je sais, je suis naïf…
- Je peux venir ?
- Hein ?
- Pour le déjeuner, pour la journée, je peux vous aider ?
- Heu, je sais pas… Les enfants n’ont pas l’habitude de voir des gens, ça leur fait peur, enfin, je dis pas qu’on les enferme mais ils sont tous plus ou moins traumatisés.
- Je me ferais tout petit, pis, je suis inoffensif, je passe mon temps à regarder des dessins animés. Et j’apporterai ma nourriture !
- Nan, c’est bon, Mireille prépare toujours la nourriture pour cinquante ! Je vais appeler Christelle pour lui demander.
Quand la réponse fut positive, je vous jure qu’il me sauta au cou. Or, il ne s’agissait pas d’un déjeuner en
tête-à-tête, loin de là ! Et à mon avis, il allait souffrir. Les enfants allaient le faire tourner en bourrique !
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Un pas en avant, un pas en arrière... UN DOS TRES !
XD
ok j'arrête j'avais la musique de ricky martin LOL
Bon voilà on est toutes déçu !!! LOL mais bon quelque part on peut quand même être contente ! PARCE QUE PERSONNE N'A PLEURE !!
lol
je suis sûre que vous attendiez à toute à voir Nolan pleurer parce que Zach l'aurait repoussé lol
on est pas si méchante...
Les larmes viendront plus tard... NIARK
BISOUSS à toute prochaine maj sur Brises moi les doigts ^^
ps : je suis désolé de mettre WSH en suspens ^^"
tu verra bien faut lire faut lire =)
Et puis les mecs hétéro ça existe pas ... c'est juste qu'ils ont pas encore trouver le mec qu'il leur faut =D ok ok ... je sors >.< "
Merci pour le chapitre !! bisou bye bye
si tous les mecs étaient homo je serai dans la caca LOL