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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Vendredi 6 novembre 5 06 /11 /Nov 00:51

         

             Si tu n'avais pas perdu ton temps dans cette cafétéria avec lui tu n'aurai pas à le regretter maintenant. Il t'avait supplier d'y aller mais tu aurais très bien pu le refuser, gentiment, comme tu as toujours refuser de sortir pour aller ailleurs que dans ta petite chambre. Si tu avais dis non comme quelqu'un de censé l'aurait fait à ta place tu ne serai pas là, à attendre le tramway en pleure pour rentrer chez toi. Tu savais ce qui t'attendais alors pourquoi as tu accepté ? 
Finalement tu te résous à sécher tes larmes d'enfant, c'est idiot de pleurer à ton âge. Cela dit personne ne te donnerai ton âge, on te prend souvent pour un collégien sans doute à cause de ta petite taille et ton visage encore trop féminin pour être celui d'un adulte. Tu as pourtant déjà dépassé la majorité. 
            En traînant les pieds tu montes dans ce tram, pas de place pour s'asseoir alors tu t'adosses dans un coin honteux de pleurer devant tout le monde mais tu n'y peux rien, une fois que c'est partie tu es une vrai fontaine. Un physique de gamin, un comportement de gamin ! Qu'est-ce que tu as pour toi ? Depuis ce midi...Plus rien.

           Comme tous les autres il a finit par te quitter, il te l'a annoncé en mangeant une salade de carotte, chose que tu déteste plus que tout au monde. Cette horrible couleur orangé criarde et indiscrète, la forme pointue et dangereuse, il l'avalait avec plaisir et d'un air impassible et naturel il t'as dit " J'arrête tout. ". Encore un qui s'enfuit, il fallait t'en douter après une nuit ils partent tous ne cherchant que la douce compagnie d'un homme assimilé à un ange. Chaque homme ou femme qui te regarderait, sentirait un fantasme redoutable les envahir, un fantasme interdit, celle de la pureté, une virilité casi inexistante mais aussi magnétique qu'un rayon de soleil. Ta peau clair, ton angélisme attire toutes les convoitises et une fois leur désir assouvit il te jette comme on jette un rêve d'une nuit.
            Tu es un rêve, la réalisation d'une pulsion inexplorable. Et tu maudis ce visage que ta mère t'as pondu ! Ce visage qui était censé t'apporter la félicité et qui en fin de compte te condamne à l'adjectif  " homme jetable " comme un vulgaire rasoir ou appareil photos dont on ne se sert qu'une fois. 
            Grossièrement tu essuies les dernières larmes qui se mourraient sur ta joue, les sourcils froncés maudissant celui qui vient de te jeter tu t'arrêtes sur la grande avenue. Tu pénètres dans les petites ruelles et te faufile jusqu'à une belle et grande maison cacher de la vue de tous. A peine à l'intérieur qu'on se jette sur toi pour t'enlever ta veste, tu repousses Camela, ta nourrice, et montes les marches ornés d'un tapis rouge en velours et entouré d'une dentelle en fil d'or. A quoi te sert tous ses artifices si ils ne peuvent pas t'apporter le bonheur ? Tu t'enfermes dans ta chambre pleurant encore contre ton oreiller. Tu ne retournera plus dans cette école privée peuplé de larve superficielles ! Tu ne retournera plus dans cette école de fis à papa à l'égocentrisme démesuré. En tout cas tu aimerais ne plus y retourner...
               Une heure plus tard, une fois ta fontaine épuisé tu te contente de fixer le plafond blanc, tu attrapes les écouteurs qui se baladaient sur ta table de chevet et tu écoutes. Une douce mélodie, déchirante, symphonique, pleine de sentiment, tu imagines les doigts de l'artiste sur chaque touches vernis...Une histoire d'amour au son d'un piano. Un son qui te rappelle tes nombreuses nuit passer dans le fumoir de ton père, près du piano sombre et majestueux, adossé à la grande baie vitrée tu restais là des heures avec ton baladeur imaginant l'artiste sous tes yeux. Tu te souviens des nombreuses fois où tu demandais à ton père de jouer pour toi et qui le faisait avec le sourire, il ne regardait pas les touches, il prenait pleinement possession de son morceau et jouait ses doigts fins rapides sur chaque note délicate qui faisait vibrer en toi une corde sensible.

             Mais malheureusement tu es seul ce soir et ni ton père ni personne ne viendra te jouer un morceau. La nuit s'annonce lourde et peinte de tristesse, ton casque sur la tête tu t'endormirai sur un note de Chopin avant de rejoindre un monde d'imagination. Peut être quand dans ce rêve ca sera toi le pianiste. 
            La semaine est fade et a la couleur du ciel assombrit. Tu soupire sachant très bien qu'il va pleuvoir mais ce n'est pas plus mal, tu n'aura pas besoin de trouver une excuse pour ne pas sortir. D'un naturel fragile et maladif ta mère protectrice t'interdit de sortir les jours de pluie sauf si c'est nécessaire. Arriver au week-end alors que tu regardes ta tendre mère mettre sa tarte au four, son cinquième essaie, tu plonges ton regards dans la pluie morose qui s'abat sur la fenêtre.

- Denzel, tu m'écoutes ?

           Tu as envie de lui dire non mais tu lui souris poliment pour ne pas la vexer, ta sensibilité excessive c'est d'elle que tu l'as tiens et tu ne veux absolument pas lui faire du mal. Ses cheveux bouclés et mis long ressemble au tien. Tu as hérité beaucoup d'elle, cette couleur cuivré également. Mais ton visage, ta pudeur, tes yeux presque mauve viennent de ton père. Lui qui est si absent tu es heureux de l'apercevoir un peu tous les matins dans le miroir. 
          
- Je te disais que ton père rentrer ce soir d'Allemagne ! Tu devrais aller te préparer il ne vient pas seul et un pyjama n'est pas une tenue pour accueillir des invités. 

         Tu obéis et montes les escaliers où des habits frais t'attendent sur un lit tout bien fait, tu n'as même pas eut le temps d'empêcher Camela de le faire, elle est bien trop rapide pour toi et il faut avouer que tu ne sais même pas comment tu aurais put lui dire. Une chemise sous un pull en V vert sapin, un jean noir. Tu redescends dans la cuisine sentant l'odeur de la tarte aux abricots, tu sens déjà ton ventre gargouillé. Pour une fois que Lisa n'a pas fait brûler la tarte, tu aimerai même la remercier et la féliciter. Ta mère sors donc sa tarte du four sautillante de joie, tu l'embrasse sur la joue pour la féliciter à ta façon. Et pour combler son bonheur la sonnerie retentit. Papa est arrivé.
          Elle se précipite sur son mari et lui saute littéralement dessus. Tu regardes tes parents les jalousant presque d'avoir un amour aussi pure après des années de mariage, ton père un homme fin et grand, un visage lisse sans défaut, ton portrait cracher. Ses mains douces et fines, des mains d'artiste caressent la joue poudré de sa femme et la regarde avec amour avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres rosées. Timidement tu t'approches de l'homme, il te serre dans ses bras à t'en étouffer et tu laisses échapper un sourire malgré toi. Que c'est bon de le sentir près de soi. Plus dur sont les départs...
          Il s'exclame d'être épuisé, tu récupères sa mallette et va immédiatement la poser dans son fumoir, tu reviens dans le halle d'entrée et là tu t'aperçois qu'il n'est pas venu seul. Une main gracieuse, délicate et blanche comme le nacre serre la main de ta mère. Un sourire discret, un visage plus marqué mais encore jeune. Les cheveux charbonneux, plus foncés que ceux de ton père un légère accent dans sa voix. Un allemand. Il en a la carrure, tu t'approches encore sous le choc et déconnecté de la réalité. Un pianiste.

- Zoran je te présente mon fils Denzel, annonça ton père en te voyant
- Enchanté, dit il en tendant sa main

            Tu as du mal à réagir quand il faut, tu serres sa main hésitant, tu n'arrives pas à te détacher de son regard profond. Deux billes noirs grandes, un visage pale et des cheveux plus noir que la nuit. Quelque chose te frappe, c'était comme si cette corde sensible qui ne vibre qu'à la note d'un piano venait d'être touché avec la délicatesse d'une plume. Elle avait à peine résonné en toi qu'elle avait déjà tout chamboulé.

- Denzel est muet. Reprit ton père
- Ahh je comprends, dit il en roulant le "r"

              Muet de naissance. Les médecins n'avaient trouvés rien d'anormale qui empêcherait le bon fonctionnement de tes cordes vocales mais tu n'as jamais réussit à parler et aucun son, ni même un rire ne sort de ta bouche. Tu n'es qu'une image des années cinquante sans les petits point noir. Tout le monde décide d'aller s'installer sur un sofa avant de passer à table, tu ne cesse de fixer cet inconnu qui rit et parle aisément avec ton père. Ta mère est captivé par ce qu'ils racontent, tu n'en perds pas une miette non plus. Il semblerait qu'ils se soient rencontrés en Allemagne là où ton père s'entraînait pour le concerto, Zoran était un de ces nouveaux talents et virtuose du piano, découvert il y a de ça plus de dix ans. Il ne vivait que pour la musique et ton père voulait absolument partager une mélodie le soir même. Ils ont donc sympathisé. Après la prestation ton père raconte avec admiration et passion à quel point il a été epoustouflé par la performance du petit prodige, Zoran en rougit même tout en complimentant ton père le désignant comme " l'un des plus grands pianistes du siècle " . Ils rient à nouveau et se complimentent chacun leur tour, tout ça pour se dire qu'ils partagent la même passion et le même amour pour le clavier. Ou Klavier.
             Ne participant pas vraiment à la discussion, faute de capacité, tu écoutes attentivement chaque note qui se dégage de la bouche de Zoran à tel point que tu arrives presque à en déchiffrer une partition, une partition mouvementé mais voluptueuse, rien de brutale ni de sombre. Une ballade ou une sonate. Tu sens à nouveau cette corde vibré au son de sa voix et tu préfères sortir de la pièce avant que tu ne te mette à trop penser à lui. Tu pars et personne ne te remarque. Tu te réfugie dans le fumoir maudissant Dieu de t'avoir privé de la voix, de cette délicieuse symphonie qu'est la voix. Cet handicape t'as toujours exclu, te frustre au plus au point car tu ne peux dire ce que tu penses, tu ne peux te manifester par le son et c'est comme si tu étais invisible, comme si tu n'existais pas. Tu t'assois sur le banc et frôle doucement les touches blanches. Une irrésistible envie d'appuyer mais tu te fais violence pour ne pas le faire, papa ne serait pas content si tu touches à son piano. Le piano qui a vu toute une génération d'artiste, le piano qui ne t' es même pas destiné puisque tu ne sais pas jouer. Ce n'était pas faute d'avoir mit toute ton âme et toute ton énergie au point de travailler nuits et jours seulement tu n'y arrives pas. Tu as beau avoir l'oreille la plus fine qui sois, la plus réceptive au son d'une corde ou d'une note de musique, tu n'es pas fais pour en jouer. Ce fut une énorme déception pour ton père qui comptait derrière lui des prodiges de pères en fils, ce fut un rêve briser pour toi qui ne rêvais, qui ne pensais, qui ne mangeais que piano. Finalement tu as trouvé ton compte dans une école d'art, il s'est avéré que tu es un excellent artiste visuel. Peinture, sculpture, calligraphie. Mais ce n'est pas ton rêve, celui qui te hante depuis ta naissance. Tu sens les larmes venir piquer tes yeux, une vrai fontaine ...

- C'est un beau piano..., murmura une voix dans ton dos

         Il était là. L'allemand dans toute sa splendeur mais d'une beauté aussi attirante que celle de l'instrument. Tu t'écartes violemment du piano comme prit sur le lieu du crime, timide tu te caches et te retourne pour regarder la pluie couler le long de la vitre. Tu fermes les yeux un instant priant pour qu'il s'en aille mais son reflet reste. Il s'approche lentement, d'un pas inaudible, d'une odeur hypnotisant. Il pose ses mains sur tes frêles épaules avant de te dire qu'il faut passer à table. Tu reprends ton souffle seulement une fois qu'il est sortit. Tes mains plaqués contre le verre tu te tiens pour éviter d'en perdre l'équilibre. Un tourbillon de musique différentes qui te fait tourner la tête.
         Tu reprends tes esprits, et sors d'un pas ferme du fumoir plongé dans l'obscurité d'une froide nuit de décembre. Ils t'attendent tous pour manger, tu t'installe à côté de ta mère et en face de Zoran. Camela sort de la salle à manger en vous souhaitant un bonne appétit. La discussion reprend de bon train, ta mère raconte sa journée et a fierté d'avoir réussi une tarte, ton père la félicite dans un petit rire moqueur. Zoran mange religieusement sa soupe sans faire de remarque. Finalement ton père finit par t'annoncer que le jeune pianiste va rester quelque temps en vacance ici, à Paris, et qu'il sera hébergé dans votre grande maison. Une poutre te tombe sur la tête, tu lance un regard à Zoran qui rit avec ton père en le remerciant. Ça voudra dire qu'il sera à proximité pendant plus d'une semaine ?
         Après le dîner ta mère te demande poliment d'aller montrer la chambre de Zoran, bien évidemment ce fut la chambre juste en face de la tienne, tu lui fais signe de te suivre et tout en montant les escaliers te te dépêche pour faire un tour des pièces. Tu lui montre les divers salles de bain, chambre, bureau, bibliothèque et même la grande pièce qui sert d'atelier de couture à ta mère. Bien sûre tu ne peux rien lui dire mais les pièces parlent d'elles même, tu finis donc par sa chambre.

- Oh je suis en face de la tienne ! Dit il en posant une petite sacoche sur son lit

        Tu affirmes avant de sortir, brusquement il te retient. Tu restes bloqué un instant et ton coeur manque de rompre sous ses battements frénétiques et endiablés. Tu te retournes vers lui et sans que tu ne puisses rien n'y comprendre son visage, pâle, délicieux, était déjà à quelques centimètres du tien. Une chaleur intense avait envahis tout corps et aucun membre ne voulaient obéir. Tu ne pouvais détourner les yeux de sa bouche si proche, ses fines lèvres humides mi ouvertes offertes à toi.

 

- Alors Zoran ça te plais ? Demande ton père en rentrant

 

          Il s'écarte de toi naturellement, pour ne pas que ton père soupçonne quoi que ce soit mais tu n'oses toujours pas bougé sa main tenant toujours la tienne. Tu n'as pas envie de t'en diffère même si une voix te hurle de t'enfuir en courant et de t'enfermer dans ta chambre. Zoran remercie ton père poliment, heureux ton père te remercie à ton tour en te demandant d'être agréable avec Zoran. Tu ne bouges pas, clignant simplement des yeux encore sous le choc. Ton père se doutant de rien s'en va en fermant la porte et la main de Zoran quitte la tienne lentement. Une sensation froide envahit celle ci. Tu la regardes comme si il avait laissé sa marque sur ta paume.

 

- Pardon je ne voulais pas te brusquer. Il te dit simplement en rougissant légèrement, je suis vraiment désolé je ne sais pas ce qu'il m'a prit !

 

           Gêné il tentait de s'expliquer, sans vraiment te contrôler alors qu'il cherchait des excuses à son comportement tu t'es précipité sur lui pour lui arracher un baiser. Il le fallait tu en avais besoin, se souffle comme un poisson hors de l'eau il n'y avait que collé à ses lèvres et que tu te sentais bien.

           Après avoir compris ce qui lui arrivait, tu sentais ton invité devenir plus entreprenant, ses bras entouraient ta taille et i; approfondissait le baiser en te serrant à lui. Il prenait plaisir à enrouler sa langue autour de la tienne dans un mélange de note harmonique, accordant vos désirs et vos pulsions. Irrationnel, tu ne pensais plus à rien, la douceur et la joie que te procuraient se baiser te gonflait la poitrine. Tu n'es pas assez fou pour arrêter un tel instant de pure et intense bonheur. Seulement lui, oui, il arrête brusquement le baiser et recule comme si il venait de commettre l'irréparable, il essuie sa bouche avec rapidité. Tu ne sais pas vraiment ce qui se passe, tout allait bien même très bien et le voulait qui fait sa vierge effarouchée. Te seras tu encore fait avoir ? Ça ne m'étonnerai pas...

          Tu observes Zoran attentivement, chaque courbe de son visage de fascine et tu oublies presque sa panique exagérée à ton goût. Après tout tes parents sont au courant de ton homosexualité, ils l'acceptent et en sont heureux pour toi. Tu aimerai le lui dire mais tu ne peux prononcer ces mots, tu te contentes donc d'afficher la déception, le doute, la tristesse. Tu t'en encore fait avoir. Tu décides de laisser seul Zoran dans ses craintes.

- Tu m'en veux ? Il te demande alors d'une voix inquiète

           Tu lui lance un éclair du regard, si seulement tu n'avais pas été assez bête pour tomber aussi facilement dans ses bras. Oui tu lui en veux ! Comme à tous ceux qui se sont servis de toi, de ton visage de nymphe et trop parfait pour être vrai ! T'en veux au monde entier et tu aimerai le hurler mais tu es condamné à ne jamais pouvoir hurler ta douleur. Tu l'as garde au fond toi et claques la porte avant de rejoindre ta chambre pour ne plus en sortir.
          Au vol tu attrape tes écouteurs et te plonge à nouveau dans tes symphonie douces et apaisante, c'est seulement au bout de trois heures que tu les quittent pour descendre te chercher un jus de fruit. Plus discret qu'un félintu connais toute les failles de ton parquet pour ne pas faire de bruit, tu arrives dans la cuisine et prends ta petite brique dans le frigo. Alors que tu allais à nouveau te plonger dans des songes impossibles tu entends des notes longues et vibrantes, ton corps entier se fige sous l'écoute. Quelqu'un joue du piano dans le fumoir, tu t'approches avec autant de discrétion, ton pantalon de pyjama traîne par terre et tu manque par deux fois de t'y prendre les pieds. Tu finis donc par ramper jusqu'à la porte, la mélodie t'apparaît de plus en plus forte. Tu colles ton oreille et te laisse porter par chaque touche appuyées, un son plein de tristesse, chaque note aiguë suivit d'une note plus sourde et profonde transperçant ton âme et ta sensibilité. Tu restes collé sur la porte, les yeux grands ouverts noyés dans les larmes. La mélodie de transperce, la délicatesse, le talent...Une histoire tragique. Ton coeur se brise comme si tu restais la douleur du piano...
             Tu décides d'ouvrir la porte, tu croyais voir ton père jouer comme avant mais quelle fut ta surprise quand tu t'aperçois que ce n'était que ton voisin de chambre. Les yeux fermés, totalement coupé du monde il continuait de jouer sans se soucier de ta présence. Enchaîner à chaque geste de ses doigts, épris de son harmonie avec l'instrument tu te sentais déjà fondre pour le prodige alors tu ne le connaissais pas...Était il possible d'aimer d'un seul regard ? D'une seule oreille ? Etais ce un coup de foudre ? 

Peut être...

Sûrement...

C'est certain.

         La pluie continuait de se déverser le long de la vitre encadrant se spectacle plongé dans le noir. Tu étais éperdument amoureux de ce pianiste.
         Une dernière note, une dernière vibration...Un regard pénétrant qui te transperce la poitrine, un sourire mielleux et tes larmes coulent à flot sans que tu puisses les retenir. Il s'approche lentement de toi et appuie sa tête sur la tienne tout en te serrant des ses bras. Pas besoin de mot, pas besoin de phrase. Juste besoin d'une étreinte, si éphémère soit elle. Elle gardera l'éternité d'une partition d'un grand artiste...

Tu aimerai tellement ce pianiste...

 

_________________________________________________________________________________

J'ai écris ce ONE SHOT en quelque temps LOL j'ai écris ça sur un coup de tête mais rassurez vous !  Je me met à écrire Brises moi les doigts pas de problème !!
Ce soir vous aurez une suite sur JUSD :p et à partir de maintenant vu qu'on la finit vous en aurez tous les mardi et vendredi !!!
YOUPIII
bisous 



 

 

 

Par Danouch - Publié dans : One Shot - Communauté : Auteurs Sadiques
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Commentaires

Wouah!!! Magnifique! Dommage pour les fautes :p !! Mais tu joues ou t'écoutes la musique classique pour t'inspirer ? Nan parce que les émotions sont très fortes et ce tutoiement est très déroutant! lol!

Nan, moi, je veux la suite la dernière avant la prochaine! J'ai un peu décroché brises-moi les doigts...

Ah, vi, snif, c'est terminé JUSD mais je suis en train de relire, je te passerai la version corrigée, lol!

Bisous
commentaire n° :1 posté par : Lilly le: 10/11/2009 à 22h59
Mercii c'est super gentil !!!
OUais je dois me relire sur ce chapitre mais il est tellement long que quand je lis je fais même plus attention aux fautes au bout d'un moment LOL

BISOUS la dernière avant la prochaine ??
Ca viendra t'en fais pas
mais je veux quand même terminer brises moi les doigts avant

Parce qye La dernière avant la prochaine sera une très longue histoire ^^
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 13h52
Ah, je me disais bien aussi qu'il n'y avait pas de faute au début (je me disais, elle abuse, quand c'est moi, elle s'en fout mais quand elle est toute seule, elle fait gaffe, mauvaise image pour moi, hein??! LOL).

Bon, bah, je prendrai mon mal en patience^^
commentaire n° :2 posté par : Lilly le: 11/11/2009 à 15h02
faut vraiment que je me relise
désolé !
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 15h10
J'adooooore ! C'est magnifique !
En plus je suis entrain d'écrire un roman sur un de ces thèmes ^^
C'est un truc fantastique mais mon héroïne est muette =)

Ah ouais, la suite de Brise moi les doigts ? Et WSH alors ?? Y a que moi qui attend pour celle là ou quoi ? XDD

Ah ouais au fait, est-ce que t'es prévenue quand je répond à tes com sur mon blog ou pas ? XD

Bon, moi je vais peut-être aller finir Galères & Médiators =D
Depuis le temps ! ça serait pas trop tôt !! XD
commentaire n° :3 posté par : Deadly le: 11/11/2009 à 16h56
LOOL

mercii !!
Bah tu me fera lire hein ?? STP !!!!!!

Non je suis pas prévenue parce que je laisse pas d'adresse je crois !!
Mais dans mon dernier com je l'ai laissé j'espère être prévenue maintenant LOL

BISOUS

Je dois aller finir TEKKEN !!! XD
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 17h32
Je te ferais lire quand j'aurais avancé XD
Parce qu'en ce moment je me suis fixé un objectif (enfin, plusieurs). Je dois finir CP, écrire mon plan des Ombres de Minuit, finir celui de Galères & Médiators et me consacrer enfin au roman que je voulais faire participer à un concours. Concours qui m'est passé sous le nez finalement XD
Parce que sinon, je sais que je vais partir dans tous les sens, prendre du retard sur CP et commencer tout un tas d'histoires qui ne trouveront peut-être jamais de fin alors, quand j'ai des idées je les note dans mon cahier spécial (XD) et je les utiliserais plus tard ^^
commentaire n° :4 posté par : Deadly le: 11/11/2009 à 18h13
lool
t'es organisé dis donc ! moi je suis trop sur le feeling et l'instinct LOL
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 18h24
Je suis comme ça aussi mais je pars dans tous les sens et au final je finis quasiment jamais aucune histoire XD
Donc, je préfère me fixer sur quelques unes et les finir plutôt que d'en commencer 150 qui seront jamais finies XD
commentaire n° :5 posté par : Deadly le: 11/11/2009 à 18h28
je comprends oui ^^
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 19h12
istoire magnifique a par 2 3 faute de tem en tem mai bon on compren comme meme c le plu importan et y a po mort d omme.
commentaire n° :6 posté par : stephy le: 12/11/2009 à 13h43
merciii =) bisous
réponse de : Danouch le: 12/11/2009 à 14h25
..... *o* WAHHHOUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!
c'est magnifique, tout simplement splendide !
Cet One-Shot est écrit d'une façon incroyable. Avec le "tu" on a l'impression qu'on s'adresse a nous et on ressent bien la présence d'un narateur, c'est magique !
Il va falloir que j'essaye cela! Continue !

biz
commentaire n° :7 posté par : Kear le: 12/11/2009 à 18h53
merciii beaucoup =)
J'ai piqué l'idée à un auteur que j'ai étudié en première. Il avait écrit sa bigraphie à la deuxième personne Charles Juiliet ou un truc comme ça ! Le titre du livre c'est "lambeaux" très belle biographie.

Merci beaucoup Kear !! Faut vraiment que tu me laisses ton lien ! lol =)

bisous
réponse de : Danouch le: 12/11/2009 à 19h42
je l'adore, il et trop chou. bon je doit aller au boulot. je liré la suite plus tard. bisous.
commentaire n° :8 posté par : jenny le: 08/02/2010 à 10h53
aaah mais cette histoire est un OS elle a pas de suite lol =)
réponse de : Danouch le: 08/02/2010 à 19h56

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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