Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
NOUVEAU BLOG
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
- Tiens, t’as pas ramené ton chéri, finalement ? Me railla Allan.
- Il était occupé, répondis-je, en ignorant sa vanne. Seulement, ça se saurait si je pouvais me débarrasser de lui aussi facilement !
- Occupé ? Comment ça ?
- Occupé à baiser, fis-je en levant les yeux au ciel. Et en plus, il voulait me retenir !
- Bah, je savais pas que t’étais homo ! Tu m’as caché ça ? Insista-t-il, de plus en plus lourd.
- Lâche-moi, Al, t’es chiant.
- Bon, attends, ça se trouve, tu te goures complètement…
- Pourquoi tu prends sa défense ? Pis, quand tu vois l’autre torse nu et la braguette ouverte, sachant que Nolan sortait probablement pour acheter un préservatif, je vois pas comment je pourrais me tromper.
- Et qu’est-ce qui te gêne là-dedans, au juste ? Il était chez lui, non ?
- Ouais, bah, qu’il me dise pas à demain. S’il sait que je vais venir le chercher, il peut se tenir un minimum ou au moins qu’il m’appelle pour décommander.
- Il a pas de compte à te rendre, vous êtes pas ensembles que je sache.
- T’es sourd ou t’es boucher ? ! Rha, je vois même pas pourquoi je me justifie devant toi, dès que y a un homo dans l’histoire, tu prends sa défense.
- Parce que t’es complètement fermé sur le sujet. Ce qui te choque, c’est que tu l’aies surpris en pleine action, mais c’est parce que c’étaient deux mecs. C’aurait été des hétéros, tu serais pas autant énervé !
- Tu dis n’importe quoi ! C’est…
- Oui ? Dit-il en laissant traîner le mot.
- Lâches l’affaire, fis-je en allant rejoindre les garçons.
Je secouais la tête et décidai ne plus penser à cette affaire et en tout cas, de ne plus en parler à
Allan.
La journée fut calme, malgré le fait que nous ayons été obligés de rester à l’intérieur à cause de la pluie. J’aurai pu échapper à l’introspection règlementaire si Fabrice n’avait pas fait un cauchemar et venu dormir avec moi.
Du coup, le lendemain, en plus d’avoir des cernes et un gros coup de fatigue, j’avais récolté un terrible mal de crâne. Allan n’avait rien compris, ce qui m’énervait autant, ce n’était pas ça.
Non, juste que… bah, ces derniers jours, je m’étais beaucoup rapproché de lui, à mon corps défendant –c’était le cas
de le dire- parce que je savais que je pouvais compter sur lui. Ça ne faisait que deux semaines que nous nous connaissions, en plus, c’était mon beau-frère, en plus, c’était mon chargé de TD,
mais c’était comme ça, j’avais bien essayé de me montrer raisonnable mais je me sentais bien avec lui. Et je savais comment ça se passait dès que le petit ami entrait en jeu : on en oubliait
le monde extérieur. Nolan avait beau dire que c’était nul de se lamenter sur les morts à en oublier les vivants mais au final, il m’oublierait aussi vite qu’il avait appris à
m’apprécier.
C’est ce qui s’était passé avec Allan. En fait, je crois que je suis possessif. Ce n’est pas une bonne qualité, je
le savais, mais j’avais besoin d’avoir des personnes autour de moi et je n’accordais pas ma confiance aux gens pour, au final, qu’ils me laissent tomber dès qu’ils n’avaient plus besoin de moi.
Surtout que j’étais plus que méfiant avec Nolan au début et ce sont ses diverses attentions et son attitude plus générale qui m’ont donné une bonne opinion de lui. Et là…
Enfin, j’aurai dû m’en douter. Et j’avais eu tord de penser que notre relation était plus que physique et que nous
avions besoin l’un de l’autre, je ne savais d’ailleurs même pas pourquoi j’ai pensé à ça. Son petit ami est arrivé, ce qui veut dire que pendant tout ce temps, il l’a trompé moralement, et
moi, il m’a fait miroiter une amitié fictive. Heureusement que ça s’est passé en peu de temps, comme ça, je n’ai pas eu trop le temps de m’attacher.
Et merde !
Je lui ai raconté toute mon enfance, l’orphelinat et tout… Et s’il le racontait, non… Il n’allait quand même pas faire ça !! Paniquai-je. Pourquoi j’ai fait ça ?! Je devais bien me douter qu’il en parlerait à quelqu’un, ne serait-ce que sa sœur, et si elle en parlait à mon père, même pour essayer de régler la situation ? J’étais foutu !
Et merde, merde, merde !
Je sortis de ma transe lorsque Renaud me salua, Al gardant obstinément ses lèvres fermées, vexé que je l’aie renvoyé
d’une manière si peu cavalière. Ambiance. Visiblement, Al n’avait pas oublié la conversation de la veille, il restait buté sur son point de vue et moi, je n’avais pas envie d’en reparler, surtout
que j’avais mal à la tête. Je n’avais vraiment pas assez dormi ce week-end, tout ça, pour veiller sur un mec égoïste et hypocrite. Ça m’apprendra à jouer les bons samaritains, au final, tout nous
retombe sur la gueule.
Pourquoi appréhendais-je tant les prochains TD de droit pénal spécial ? J’espérais seulement qu’il me noterait
de la manière la plus subjective possible d’autant que demain, j’avais l’intention de faire mon commentaire d’arrêt sur l’abus de confiance. Peut-être devais-je attendre un peu que la situation
se calme… Ouais, mais la fin de l’année était toujours difficile à gérer avec les enfants qui se mettaient à pleurer, c’était impossible de dormir la nuit alors je ne pouvais pas être très
efficace la journée.
La semaine fut dure, le premier semestre de l’année étant toujours le plus difficile à passer. J’avais bossé comme
un fou mon commentaire d’arrêt, lisant une vingtaine de notes, relisant les articles du Code, vérifiant trois fois que je n’avais pas fait de fautes d’orthographes, passant une nuit blanche à le
peaufiner. J’étais d’une humeur exécrable, tout le monde me fuyait, et plus que jamais, j’avais besoin de sommeil. Je n’en pouvais plus. Et pour couronner le tout, Fabrice avait dormi avec moi
toute la semaine, alternant entre les pleurs et les ronflements et je ne pouvais que le serrer dans mes bras pour le calmer, celui-ci refusant de me dire ce qui n’allait pas. Même quand j’avais
fait ma nuit blanche, il avait dormi dans mon lit.
J’arrivais au TD de 17h le vendredi soir complètement défoncé, le saluant parce que c’était mon derniers cours de la
semaine avant de pouvoir me reposer et le maudissant parce que j’allais revoir Nolan. A son arrivée, je me levais pour lui rendre ma copie, que je venais de relire une dernière fois, et il me
regarda bizarrement. Quoi ?
Non, je ne m’étais pas drogué, j’étais juste crevé. Mais bon, lui, à part baiser toute la semaine avec son cher et tendre, il ne devait pas faire grand-chose. Qu’on ne vienne pas me répliquer que c’est un art et exercice physique, pompant toute l’énergie ou je ne sais quoi d’autre.
Je me suis endormi pendant le TD, Léa me secoua lorsqu’il m’interrogea au bout de dix minutes. Je bafouillai ma
réponse en tentant de lire ce que j’avais écrit sur mes fiches mais mes yeux n’arrêtaient pas de cligner, ce qui ne facilitait pas la lecture. Et je le maudis deux fois plus quand il m’interrogea
tout le long du TD. J’imaginais déjà d’ici la note que j’allais avoir. Enfoiré !
Léa me secoua de nouveau à la fin du TD même si je ne dormais pas vraiment en fait. Les autres m’attendirent dehors
pendant que je rangeais mes affaires en 60 secondes, ne souhaitant pas parler avec lui. Il me rattrapa par le bras au moment où j’allais sortir –c’était une manie de me retenir à chaque fois que
je voulais partir !- mais lorsque son chéri apparut dans le couloir, je lui jetai un regard noir.
- Les parties à trois, c’est vraiment pas mon truc, surtout avec deux tapettes ! Dis-je, blessant, même si je
me rendais compte que c’était mesquin, facile et nulle comme attaque. Mais j’étais à cran, à fleur de peau.
- C’est pas ce que tu crois…
- Garde tes prétextes pourris pour toi, lui lançais-je hors de moi qu’en plus, il me prenne pour un con.
J’ai vraiment essayé de me retenir parce que je n’oubliais pas qu’il avait mon devoir à corriger mais je n’avais pas l’habitude de fermer ma gueule. C’était une qualité et un défaut parce que je récoltais souvent les foudres des gens à cause de ça, même si là, je ne pouvais pas dire que j’étais très objectif.
- Tu le connais ? s’étonna Léa.
- Non.
Elle me lança un regard insistant.
- Je croyais, lâchai-je, mais c’est qu’un hypocrite.
- C’est son beau-frère, m’enfonça Allan. Je vous jure que je vais le tuer, celui-là.
- Je croyais que t’étais orphelin ? S’étonna-t-elle encore plus. Comment peut-il être ton beau-frère ?
- Parce qu’Allan passe son temps à dire des conneries et qu’en plus, il croit avoir raison, dis-je non seulement pour régler le sujet mais aussi pour faire référence à la conversation d’hier.
- Moi, au moins, je ne me voile pas la face.
- Ouais, c’est ça, tu…
- Arrêtez, intervint Renaud, vous êtes pires que des filles !
- Merci, fit Léa faussement outrée.
Je m’enfermai dans un silence puéril.
Et voilà : comme je l’avais craint, il y avait de la tension entre nous.
- Tu viens avec nous au ciné, ce soir ?
- Nan, j’ai pas d’argent et je suis crevé, passez une bonne soirée.
Je réalisai que ça faisait une semaine tout juste que Christelle avait donné rendez-vous à Nolan pour parler avec
lui. J’avais bien envie de lui dire que je savais tout et qu’elle s’était trompée sur toute la ligne en lui faisant confiance à lui et à mon frère. Mais ça ne servirait qu’à empirer nos rapports,
les choses allaient suffisamment mal sans que j’aie besoin d’ajouter un autre grain de sel.
Je rentrai vers 19h30, mangeai avec les enfants et allai me coucher directement après être allé prévenir Fabrice
qu’il pouvait me rejoindre à 9h. Pour le moment, ça chahutait, criait, écoutait de la musique, mais j’avais l’habitude. C’était ma berceuse.
Le lendemain, je fus réveillé à midi par la sonnerie de mon portable. Je grognai, regardai le nom de mon
interlocuteur et grognai encore plus quand je vis que c’était Link. Qu’est-ce qu’il me voulait ?
- T’écoutes jamais ta messagerie ?
- Je suis pas un drogué du portable. Et j’ai pas eu de message. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Toi, ça se voit que t’es célibataire. Tu verras quand tu seras amoureux, tu seras accroché à ton portable. Bref, du coup, tu sais pas pour mon concert.
- Quoi ?
- Ce soir, je chante, je t’ai réservé une place VIP avec Nolan. Tu viens ?
- Pourquoi tu m’as invité ? Demandai-je étonné. On s’est parlé qu’un soir.
- Bah, ouais, mais le feeling est bien passé. De toute façon, c’est pas une question mais un ordre.
- Je t’arrête tout de suite, j’aimerai bien mais je travaille et c’est un peu juste pour que je décommande.
- Donne-moi le numéro de ton patron, tu vas voir si…
- Désolé Link, j’ai vraiment aimé le soir du mariage, envoie-moi un DVD et je le dévorerai, mais là, j’ai pas le temps. Embrasse ton cher cousin pour moi et bonne chance pour ce soir.
- Atta, tu…
Je raccrochai. Je voyais le plan d’ici : Nolan qui supplie son cousin de m’inviter pour qu’il puisse me parler
toute la soirée. C’était bien bas.
Mais qu’est-ce qui me prenait au juste ? Je faisais tout un pataquès à propos de Nolan, je le voyais partout,
il me harcelait ou quoi ? Enfin, c’était dommage pare que ça avait été vraiment bien le mini-concert de Link. Mais même si Nolan n’avait pas été là, je n’aurai pas pu. J’avais des
responsabilités avec les enfants et le week-end, chacun de nous tournait à tour de rôle, ce qui signifiait que si je m’absentais, ils seront deux en moins pour les surveiller et un drame était
vite arrivé en sous-effectif.
La journée me sembla bien triste sans Nolan, pourtant, il n’était venu qu’une fois. Surement parce que Sasha était
venue me voir, toute rouge, me demandant si le grand brun qui fait peur mais qui est beau ne venait pas. Elle avait rarement aligné autant de mots en une seule phrase. Et moi, j’avais rarement
parlé autant avec quelqu’un. La seule personne qui en savait plus que lui, c’était Allan et sa mère aussi.
Quel con !
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Aller les filles ! toutes ensemble ! MAIS QUEL CON CE ZACH !!!!
XD
Bon voilà je sais j'ai du retard mais j'ai rien put faire de tout le week end ! Pardon !!
=)
Le One Shot est pour bientôt prochaine maj sur Brises moi les doigts ^^ Je pense qu'il me reste deux chapitres pour cette histoire.
Ensuite le One Shot, puis WSH et la dernière avant la prochaine !
Je vous embrasse