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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mardi 10 novembre 2 10 /11 /Nov 21:30


Je me détestais à être aussi faible, surtout devant lui. Je ne comprenais même pas pourquoi je pleurai, je ne comprenais pas pourquoi je pleurai sur son épaule, pourquoi j’étais allé de moi-même chercher son réconfort.

J’étais complètement perdu : les retrouvailles avec mon frère, son enthousiasme artificiel qui me faisait peur, l’affrontement physique avec mon père et la lâcheté de Tom. Ça créait des tensions à l’orphelinat parce que je me prenais la tête avec Christelle et que ça se répercutait ensuite sur l’atmosphère.


Hier soir, je n’avais même pas prévenu que je ne rentrai pas, je les avais plantés sur le programme. Christelle m’attendait de pied ferme et a commencé à m’engueuler en disant qu’en plus d’être capricieux, j’étais irresponsable. Sur ce, je lui ai rétorqué qu’avoir écouté ses conseils m’avait réservé un tête-à-tête macabre avec le paternel sous les yeux de mon frère qui n’a pas réagi et que si Nolan n’avait pas été là, j’aurai passé un mauvais quart d’heure.

Voilà ce ça donnait que de bouleverser les règles : j’avais voulu entrer dans un monde qui m’était interdit et maintenant, le monde que j’avais eu tant de mal à créer s’effritait lentement.


Et finalement, celui que je retrouvais partout où que j’aille, c’était Nolan. Ce matin, en sentant que je n’allais pas bien, ce n’était pas même Allan que je suis allé voir mais lui. Pourquoi ? Pourquoi aller voir un parfait inconnu pour me faire réconforter ? Peut-être parce qu’hier, il m’avait protégé, parce qu’il était la seule personne qui ait osé lever le doigt pour moi.


Je n’étais pas ingrat, je ne dis pas que Christelle et Allan n’ont rien fait pour moi mais ils font ça pour n’importe quel gamin. Après, c’est moi qui ai fait mes preuves en me construisant mon petit bonhomme de chemin alors que je n’avais aucun exemple à suivre. En plus, avec Allan, on ne s’adonnait pas à ce genre de câlins, il les réservait à Renaud, nous parlions, il essayait sincèrement de me comprendre mais là, je n’avais pas envie de parler.

Je ne savais pas pourquoi Nolan m’avait protégé, enfin, je savais que je ne le laissais pas indifférent mais c’était purement physique. Et aussi sûrement parce que je lui tenais tête sans arrêt. Mais sinon, nous ne nous connaissions pas : déjà que les personnes qui me connaissaient ne m’aident pas, alors pourquoi une personne que je ne connaissais pas m’aiderait ? Pour moi, c’était incompréhensible.

Incompréhensible mais agréable.


- Ça va aller ? Me demanda Nolan.

Honteux, je me contentai de hocher la tête.

- Toi, t’as pas beaucoup dormi, me dit-il. Va t’allonger sur mon lit pendant que je me prépare.

- Non, c’est bon, je vais devoir y aller aussi. J’ai cours moi aussi (il ne s’agirait pas en plus de tout ça de louper mon année !). Sinon pour ce soir, ça ne va pas être possible, je les ai plantés hier en plus du mariage, et Christelle ne va pas apprécier.


C’était vrai mais il fallait aussi que je prenne mes distances avec lui, ou autrement dit que je prenne mes distances avec tout ce qui se rapportait de près ou de loin à ma famille. Nolan était mon chargé de TD, point barre, je n’avais pas envie en plus que tout se dérègle à la fac ou avec mes amis.


- Oh, fit-il sans masquer sa déception, je comprends. Bah, si t’as besoin de passer un de ces quatre, viens, on se fera une soirée. En plus, les emmerdeurs sont partis, on sera tranquilles.

- Je verrai comment ça se passera. Merci pour hier soir et à vendredi.

- Bonne semaine, fit-il.


Je descendis les escaliers avec une pointe de culpabilité au cœur : je rejetai la seule personne qui m’avait aidé. Mais si je n’avais pas bravé les interdits, je n’en serai pas là aujourd’hui.


Je somnolai le temps du trajet et rejoignis Allan qui, à son air intrigué, avait eu sa mère au téléphone. Vlà que maintenant j’étais surveillé où que j’aille.


Les trois heures de cours passées, nous avalâmes notre panini à la cafèt avant de s’enfermer dans la bibliothèque, bien au chaud. Je rentrai à l’orphelinat à 5h, coupé dans mon travail par l’alarme incendie. Je posai mon sac dans ma chambre, allai grignoter une tartine de Nutella avant de m’occuper des devoirs des enfants.


La soirée se déroula normalement entre jeux de société, télé, discussions. Je prenais grand soin d’éviter Christelle, j’étais capable de partir sur mes grands chevaux alors que je n’avais pas envie de me disputer avec elle. A l’extinction des feux, je tentai de travailler pour pousser un peu plus loin ma réflexion sur le vol et l’arrêt que j’avais à commenter. Mais la fatigue me piquait les yeux et l’attrait de mon lit était trop important pour que j’arrive à l’ignorer. Seulement, au moment où j’allais éteindre la lumière, on frappa à ma porte.

J’allais rouspéter, croyant que c’était Christelle mais c’était Franck, l’instit de bio, math et physiques.


- Il faut que tu m’accompagnes, c’est l’état d’urgence, là-haut. Inspection générale des chambres, la moindre trace de poudre ou de sachet vide, expliqua-t-il tout en grimpant les escaliers, la bagarre a éclaté, quatre gosses sont salement touchés…

- La chambre de Jérémy ?

- Ouais, ils sont entre les bons soins de Christelle mais là, va falloir sérieusement réfléchir à ce problème.


Marianne et Céline se chargèrent du second étage, celui des filles, Franck et moi, du premier l’étage des garçons. La maison comportait trois étages, le rez-de-chaussée ou l’étage commun avec le salon et la cuisine, le dortoir des garçons, le dortoir des filles où à chaque étage, les adultes du sexe correspondant avaient leur chambre. Les chambres furent passées au peigne fin : outre les réserves classiques mais clandestines de confiseries, cinq sachets de drogue furent découverts, tous chez les garçons. L’heure tardive ne nous permit pas de leur faire la leçon, nous les renvoyâmes se coucher en espérant leur avoir soustrait le moindre grain de poudre.


Nous nous réunîmes dans le salon. Nous tombions tous de sommeil mais l’heure était trop grave pour que nous dormions sur nos deux oreilles.


- Comment font-ils ? S’inquiéta Christelle. Ils sont toujours sous notre surveillance, ils ne sortent que le mercredi et le dimanche et c’est pour aller au parc floral. Le mercredi, nous sommes tous là et le dimanche, Allan et Renaud viennent gonfler notre nombre. On prend toutes les mesures de sécurité possibles.

- Et pourtant, les sachets sont bien là, constata implacablement Franck.

- Les enfants sont des proies faciles, ajouta Marianna, ils ne se rendent pas compte des dangers, ils sont attirés par l’argent et la police ne se méfie pas d’eux. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas alerter la police, le cas est trop important, on risquerait de perdre les enfants et Dieu seul sait où ils se retrouveront.

- On est obligé de les alerter, comme tu l’as dit, ce n’est plus seulement Jérémy là, mais cinq gamins, et ça crée des tensions et des bagarres entre eux. On ne peut pas rester inactif. Aller chercher un gamin, je veux bien, mais là, imposer notre autorité ne fera que les frustrer d’avantage.

- J’irai les prévenir, trancha Christelle, en leur demandant de rester discret. En attendant, on brûle les sachets.

- Mieux vaut les remettre à la police, observa Marianne. Garde-les dans le coffre jusqu’à demain.


Ne pouvant rien faire d’autre pour le moment, nous vérifiâmes avant d’aller nous coucher que tout le monde était couché. Si c’était le cas pour les filles, les garçons étaient encore de discuter avant de se taire brusquement quand ils nous entendirent. Franck me conseilla d’aller me coucher, disant qu’il me préviendrait sur mon portable s’il y avait un problème.


Malgré mon épuisement, je ne dormis que d’une oreille, cette nuit-là. J’arrivais le lendemain, les poches sous les yeux striés de rouge.


Je racontai la situation à Allan et Renaud qui étaient tout autant consternés que nous. Je rentrai à l’orphelinat à la pause de midi pour apporter un peu mon soutien. Lorsque j’arrivai, Christelle me raconta que les policiers étaient déjà passés et qu’ils allaient tout mettre en œuvre pour arranger la situation. Mais bien sûr !!


Pour aujourd’hui, les garçons étaient privés de sortie tandis que les filles étaient parties jouer au parc floral. Ce n’est pas ça qui allait arranger l’ambiance, l’humeur était morose. Je retournai à la fac à 4h pour mon TD sans traîner à la fin de celui-ci. Nous devions inspecter toutes les chambres avant le coucher des enfants et surtout des filles.


La situation s’arrangea jusqu’à la fin de la semaine mais le sommeil s’en ressentit. Les tensions créaient des bagarres entre les jeunes et nous devions souvent intervenir la nuit. Pour l’occasion, j’avais déménagé dans la chambre de Franck afin d’éviter qu’il n’ait à gérer la situation tout seul.

Ça me fit un choc de voir Nolan au TD de droit pénal spécial. Les événements à l’orphelinat avaient accaparé toute mon attention et je l’avais complètement oublié, d’ailleurs, soit je me faisais un film soit il avait décidé de m’ignorer, en tout cas, ça changeait considérablement des derniers jours. Je sais que j’avais dit que je devais couper les ponts avec lui mais son comportement me faisait mal au cœur.

Je laissai couler, ne souhaitant pas me prendre la tête en plus avec lui. Peut-être comprendra-t-il que certains bossaient et que je ne pouvais pas passer tout mon temps avec lui. D’accord, il m’avait aidé mais ça ne faisait pas de moi son esclave.

Mais une heure et demie, c’était long. Comme on dit, y a que les imbéciles qui changent pas d’avis, enfin, ce n’était pas forcément vrai parce que les filles changent d’avis comme de chemise et ce n’est pas pour autant une preuve d’intelligence.


A la fin du TD, je laissais mes trois amis prendre de l’avance et courus rejoindre Nolan qui avait déjà disparu. Je le coinçai dans le parking :


- Nolan, attends !

- Dans un lieu public décent, je vous prierai de reprendre le titre officiel, monsieur Delavers.

La poudre me monta au nez. Vexé, je répondis agressif :

- Je croyais c’était vous qui aviez insisté pour le tutoiement ?

- Bon, céda-t-il, qu’est-ce que tu veux ?

- Je voulais m’excuser pour cette semaine, j’ai eu des soucis à l’orphelinat.

- Et ?

- Bah…

- Bon, tu m’excuseras mais je suis pressé, je n’ai pas de temps à perdre avec un gamin égoïste.


Et il partit d’un pas décidé direction le métro mais la direction opposée que celle pour rentrer. Donc, il allait au centre commercial. Un rendez-vous ? Intéressant…

Je le suivis, enfin, je le laissai prendre de l’avance, vu que je me doutais qu’il allait au centre commercial. Pourquoi cette envie ? Aucune idée, toujours est-il qu’on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement, surtout que c’est lui qui a commencé à me coller.

Il y alla à pied, bah, se prendre le vent en pleine face lui remettra les idées en place, en attendant, je pris le métro pour le devancer tout en restant discret. Le vendredi soir, c’était ma soirée donc je n’étais pas obligé de rentrer, d’autant que la situation s’était calmée. Je repérai l’entrée par laquelle il allait arriver et me mélangeai à la foule. Je le vis, je le suivis, il emprunta les escalators jusqu’au troisième étage pour prendre une table au Paradis du Fruit. Beurk, je détestai ce restaurant. Je le suivis du regard en m’installant à la terrasse et me contraignis à commander un Joséphine Baker. Je devais faire attention à mes dépenses, en plus des croissants, pas de soirée ciné la semaine prochaine.


Il serra la main à son vis-à-vis que j’eus le temps d’apercevoir un micro-dixième de seconde. Honnêtement, j’ai tout imaginé : mon père qui se serait mis dans la tête de le dissuader de me fréquenter, Allan qui aurait pu se montrer jaloux (oui, j’étais vraiment parti loin), ou un rendez-vous galant. Je sais pas moi, des possibilités, y en a plein un vendredi soir !

En plus, ça voulait dire que la surveillance était amoindrie, bon, ok, j’étais mal placé pour dire ça mais ce n’était pas moi le patron.


Qu’est-ce que Christelle faisait là ? !

____________________________________________________________________________________________

Voilà !!!!! Un autre chapitre sous le point de vue de Zach, que fait donc Christelle avec Nolan ?? Vous le saurez demain !! Oui je sais j'ai dis qu'à partir de maintenant je ferai des maj tous les mardi et vendredi ! Mais, vu que je suis en retard par rapport à Lilly j'en publierai un autre demain ^^

Ensuite je prendrai l'emploi du temps normale.

Enfin ! Nous avons finit JUSD, 41 (ou 42) chapitre avec en plus un épilogue ^^
Vous n'aurez aucun indice sur la fin !! NA !

Bisous a toute à bientôt sur Brises moi les doigts :p

Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
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Commentaires

pk ils ont rdv ensemble et zack ne commencerai po a avoir des sentiment pour nolan car si il croi k il avai un rdv galant il commence a avoir dess sentiments vite la suite.

commentaire n° :1 posté par : stephy le: 10/11/2009 à 23h40
oui la jalousie est un vilain défaut... LOL
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 13h53
Christelle ? Mais elle commence à me les casser sérieux !! *je sais je sais c'est pas bien, mais les gens trop "gentils" me paraissent toujours supects*

En tout cas chapitre intéressant mais Zack est totalement contradictoire ... Il trouve que Nolan le colle quand il le lache c'est lui qui le suit ... a la limite du pathétique mais bon j'ai dit ça j'ai rien dit ...

En tout cas chapitre très bien écris ça fait du bien =D !!
commentaire n° :2 posté par : Cicipouce le: 11/11/2009 à 01h42
oui Zack est bizarre ! VIVE NOLAN !!!! (cela dit tu verra qu'il est encore plus bizarre lol )

Bon oui bah Zack faut le comprendre hein ! Lol c'est pas facile pour lui ^^
réponse de : Danouch le: 11/11/2009 à 13h54

Texte Libre



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a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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