Texte Libre

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Juillet 2025 | ||||||||||
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Sorine était debout devant la porte, adosser à l’encadrement, d’un sourire triomphant sa présence me donnait des frissons le long du
dos. A nouveau cette boule qui s’excitait au fond de moi qui me tiraillait les entrailles, le monstre voulait sortir. Sentir l’odeur d’un Originel tout proche voilà ce qui l’excitait et le
libérait. J’essayais de garder un contrôle sur moi mais le monstre était plus fort.
« Tais toi Sorine, il ne doit pas savoir. Pas encore. »
« Son éveil doit être totale nan ? »
« Arrêtes. »
« C’est toi qui commande. »
« Luciole vas te changer. »
Je suis parti sans contester, pressé de me retrouver seul je ne voulais qu’ils assistent à ma transformation humiliante.
« C’est un progrès tu commences à accepter ton sort »
Le feux me consuma à nouveau, j’en avais les larmes yeux, les dents serrés pour retenir mes cris, le cœur battant aussi follement
qu’un tambour j’ai cru que j’allais mourir. C’était plus intense mais pas forcément plus douloureux, j’avais l’impression que je libérais toute la haine, toutes les émotions contenus en moi avec
plus d’intensité. C’était…jouissif.
« Un véritable orgasme. »
Quelques vulgaires vêtement feront l’affaire, j’ai courut vers la chambre de Dante mais je sentais qu’ils n’étaient plus là, l’odeur de vampire
était au rez-de-chaussée. Je fis demi tour et je dévalais les escaliers avec un empressement inattendu. Le fait même de penser à me retrouver seul avec Sorine me redonnait de l’énergie.
« Il n’est pas le même quand il se transforme, » dit Dante avec une pointe d’inquiétude dans la voix
« Je déteste ce terme « transformer » ce n’est pas une transformation ! C’est une initiation, il devient lui-même. Le Luciole vampire est un riche mélange de ton protégé et du
vampire. C’est phénoménale ! Qu’il puisse communiquer aussi distinctement avec son côté vampire. Ses parents étaient de vrais génies ! »
« Des monstres oui. »
« Tu es un homme Dante tu ne peux pas comprendre. »
Sorine s’approcha de Dante avec grâce, il était si près de lui qu’il pouvait sentir son souffle, leur lèvres s’effleuraient presque et
l’atmosphère devint plus chaud. Une sorte de grondement résonna à l’intérieur de ma poitrine, le bruit d’un cri de bête leur proximité me blessait autant qu’elle me rendait furieux. Ils se
regardèrent sans se quitter des yeux, Sorine était le seul à sourire et Dante ressemblait à une souris face au serpent.
« Je vous ai fait attendre, » dis je en contrôlant le grondement
« Luciole ! » Dit soudain Dante en s’écartant de Sorine pour venir vers moi
Victoire. Un sourire triomphant déforma mon visage, mes yeux brillait de rivalité et Sorine était le seul à le
pressentir.
« Tu aurais mieux fait de prendre des vêtement plus salissant ! Tu ne sera pas dans une maison victorienne toute la journée tu sais. »
« Je les retirai pour ne pas les salir je vous le promet. »
Je déposa un baiser sur la joue de Dante avant d’avancé vers Sorine. Dante semblait troublé, il n’avait pas réagis et se
retourna avec un sourire confus.
« Nous ne reverrons dans un an. »
« Un an ! » Je m’écria
« Oui c’est nécessaire, » se justifia Dante
« C’est bien trop court si tu veux mon avis, » dit Sorine en se dirigeant déjà vers la sortie
« C’est bien trop long si vous voulez le mien. »
Mon cœur se tordait et je grimaçait de douleur, j’avais l’impression que le vampire derrière moi me broya le cœur
avec plaisir de me voir si déchirer à l’idée de partir aussi longtemps loin de Dante.
« Partons, le soleil est déjà à son apogée si on veut être chez moi à temps pour le diner vaut mieux partir maintenant. »
« Il vous a fallut seulement une minute pour venir pourtant. »
« Allons tu crois être capable de me suivre. Tu as tellement à apprendre. » Sourit Sorine
« Alors partons. Je m’en réjouis d’avance. »
Dante me tint par le bras avant que je franchisse le seuil de la maison, il m’attira à lui avec force mais sa poigne était
celle d’un enfant. Il plaqua ses mains sur mon visage et me déposa un baiser chaste sur mes lèvres. Il se retira lentement, malgré mon imperturbable esprit de vampire j’étais plus que troublé.
Ses lèvres avaient la douceur du coton et le goût du paradis, mes lèvres de glaces se faisaient flammes ardentes de l’enfer. Un paradoxe délicieux.
« A bientôt Luciole. Reviens moi vite, » il murmura
« Cela me semble déjà une éternité, » dis je encore à bout de souffle
L’impatience de Sorine m’enveloppait peu à peu, je pouvais ressentir ses émotions trop forte. Des choses comme la haine,
la douleur, la passion. Le plus puissants.
« Les retrouvailles ne seront que plus intenses mes amis ! »
« Je t’en prie Sorine, » s’énerva Dante tout en s’écartant de moi
Je partis sans me retourner en suivant le dos de Sorine. Sa longue veste noire virevoltait face au vent, il avaient des
habits anciens mais tout aussi beaux. Un vampire du XVIIIème siècle sans doute, l’aura autour de lui était dévastatrice, sa puissance m’était de plus en plus clair à chaque fois que je devenais
vampire. Elle était si grande qu’il aurait put tuer quiconque s’approchait de lui, il me rappelait le vampire de cette fameuse nuit. Ils étaient aussi terrifiant que fascinant.
« Les vampires ont ce petit ton sarcastique qui irrite fortement Dante Faust. J’espère qu’il ne m’en voudra pas. »
« Il n’est pas rancunier. »
« Tu ne le connais vraiment pas mon jeune vampire ! » Rit Sorine
« Que voulez vous dire ? »
« Je me comprends. Etrangement ton attachement pour Dante ne s’est pas dissous lorsque tu deviens vampire, ton amour pour lui ne se frite pas contrairement à ton innocence qui disparait
presque totalement, tu restes quelque peu naïf. »
« Arrêtez de jouer au devinette et dites moi le fond de votre pensée. »
« Je ne veux pas te blesser. Pas encore ta fureur serai trop grande je préfère attendre qu’on arrive dans ma demeure. »
« Pour que je la mette en pièce ? » Je dis en riant
« Ne sous-estime pas ma petite Lucie. »
" Lucie ? Vous avez appelé votre maison Lucie ? Je rêve là ! »
Le trajet fut plus drôle que prévu, je ne cessais de m’esclaffer. Il était unique en son genre, tantôt terrifiant, tantôt
si excentrique. Si intéressant.
« Je ne me souviens pas du goût du sang, dis je, est-ce qu’il a toujours le même goût ? »
« Non ! Le meilleur sang est celui des enfants. En particulier celui des enfants vampires. »
« Le sang des vampires nous nourrit ? »
« Plus que tout autre ! Cela nous est interdit, c’est une forme de cannibalisme chez nous. Pourtant quelques vampires, les plus hauts dans la hiérarchie, se permettent quelques caprices.
Alors on ferme les yeux car on ne peut pas grand-chose contre eux. »
J’imaginais planté me crocs dans la gorge du vampire qui hante mon esprit lorsque je repense à mon enfance. Quel
fantasme !
« Le sang qui a le plus de saveur est celui des hommes. C’est comme si tu comparais deux alcool ! Le whisky est plus fort mais le vin a plus de goût. »
« Je n’aime pas l’alcool. »
« Tu as tort, rares sont les vampires qui n’aiment pas le vin. »
« Je croyais que toutes autre nourriture ou boisson me seraient fade. »
« C’est absurde. Certes ça ne nous nourrit pas ni ne rassasie la faim mais c’est un plaisir. Contrairement à ce que tu peux lire dans les livres tous nos sens sont plus développés que
n’importe quel être vivant, y compris le goût. Nous avons les palets les plus sensibles. »
« Nos sens ? J’avais remarqué l’ouïe, la vue également… »
« N’oublie pas le touché. Dit sournoisement Sorine, il me regardait du coin de l’œil, comment t’as paru le baiser de Dante ? Voluptueux, sensuel, tendre et ardent ? »
« Comment le savez-vous ? »
« Tu n’es pas le seul à avoir embrasser Dante Faust. Il est très convoiter même par les vampires. »
Le grondement ne réapparut pas, juste un léger frisson de jalousie. Sorine avait déjà embrassé Dante mais je l’avais compris
lorsqu’il se parlait dans la hall alors que j’écoutais tout des escaliers et les regardais. De là à ce que Dante soit connu dans la communauté des Sang froid pour sa beauté cela me dégoutait
presque sans étonnement pour autant.
« J’en conclus que vous êtes tombé dans ses filets ? »
« Je ne tombe dans les filets de personnes. Jusqu’à présent tu es le seul que je connaisse qui est tombé dans son filet. Les vampires ont pour principes de ne jamais tomber amoureux d’un
humain, j’ai pour principe de ne jamais aimer personne. Aimer est une faiblesse à mes yeux. »
Sa voix était devenue plus dure, moins ironique et beaucoup moins enjoué que tout à l’heure, comme si ma réplique
l’avait blessé ou atteint, sa froideur me gelait sur place. Le discussion avait coupé court, je préférais penser à autre chose rien que d’imaginer Dante dans d’autres bras le grondement au fond
de ma poitrine s’amplifiait. J’étais persuadé maintenant que Dante m’aimait et qu’il ne me trahirait pas.
« Peu importe cette époque est révolu. Dante m’appartient, » dis je fier Sorine explosa de rire, il en étouffait presque, un rire si faux que je cru que j’allais lui bondir dessus pour
lui arracher la gorge. Il devenait si désagréable qu’il réveillait en moi un sentiment de colère vis-à-vis de toutes ses remarques déplaisantes !
« Dante n’appartient à personne. Tu le découvrira bien assez tôt ! Haha ! »
Je serai le poing tentant de me contenir car je savais au fond que je ne ferai pas long feux face à un vampire aussi talentueux
que lui.
« Nous sommes arrivés. » Annonça Sorine
Je fut étonner de me trouver en
pleine ville. La maison de Sorine n’était qu’à quelque pas de là, grande et luxueuse elle n’avait rien d’une maison victorienne comme avait fait entendre Faust. Malgré l’allure excentrique de
Sorine sa maison était plus moderne que dans mon imagination, gardant tout de même une odeur de passé révolutionnaire.
« Dînons vite je meurs de faim ! » Dis Sorine en entrant
Je pensais trouver des serviteurs comme au manoir Faust mais pas la moindre présence de vie dans cette maison, Sorine jeta
sa longue veste sur un fauteuil avant d’avancer à grande enjambé dans son immense salon. Il ouvrit grand les volets faisant entrer la lumière du coucher de soleil, il inspira profondément comme
si c’était un matin d’été. Sa peau était plus translucide sous les derniers rayons, ses cernes étaient plus prononcées mais ce teint maladif faisait toute la beauté de Sorine. Ce vampire
inspirait le mystère et le charisme tout en ayant un parfum à lui, quelque chose d’irrésistible et d’agaçant à la fois. Il était impossible de ne pas tomber sous le charme de son regard rouge. Je
m’avançais dans l’inconnu de sa demeure, des tapis blanc, une cheminé entourer de canapé de velours crème. Des rideaux vert sapin, de grande colonnes dans les coins, des colonnes grecs. Il avait
un gout évident pour l’antiquité et la renaissance à en juger par l’architecture de la maison et le tableaux sur les murs.
« Il n’y a qu’un étage ? » Je demande incrédule
« Tu croyais que ce grand immeuble m’appartenait ? Tu es dingue ! C’est un appartement même si cela ressemble plus à une suite royal dans un grand hôtel. Tu te fie trop aux apparences et
surtout tu as trop vécu dans ton palais. »
« Tiens qu’est-ce que c’est ? »
Plus loin, je passais dans une pièce lié au salon, une petite pièce avec un bureau en chaine et un fauteuil près de la
fenêtre. La bibliothèque était à son opposé. Le couché de soleil était magnifique depuis cette fenêtre, on ne pouvait avoir une meilleur vue et l’intimité qui se dégageait de la pièce rendait
cette demeure si accueillante que je me sentis pour la première fois depuis des années…à ma place. J’en étais presque troublé, des émotions humaines me donnaient un sentiment de mélancolie comme
si je me retrouvais dans ma petite maison en bois, éclairée par une cheminée flamboyante.
« Luciole ! »
Je sortis à contre cœur du bureau, je me dirigeais vers le son de la voix de Sorine quand j’atterri dans une cuisine très
sophistiquer. Je n’étais jamais rentrer dans les cuisines au manoir Faust. Sorine arborait un sourire impatient revêtant des gants noirs en cuir, il tira un peu les manches en dentelle de sa
chemise blanche et se retourna vers moi satisfait. Ses yeux brillaient d’excitation, sa bouche rouge s’arquait en un sourire pervers mon sang de vampire semblait réagir immédiatement à l’appelle
de son charisme et j’étais tiraillé entre l’envie de lui sauter à la gorge ou de lui sauter dessus tout court.
Dante.
L’image de Dante me revint aussi tôt me lançant une sorte de décharge électrique en pleine tête. Une douleur passagère mais
brusque.
« Luciole ? »
« C’est rien, une migraine. »
« Ne dis pas n’importe quoi, nous ne sommes pas sujet aux maladies. »
Il s’approcha l’air inquiet, son visage déformé par la soif avait changé en un air presque fraternel.
« Le psychisme d’un vampire est très fragile en particulier lors de l’initiation complète. Ton côté humain est plus présent chez toi qu’en aucun autre vampire, il se peut parfois qu’il
prenne le dessus sur ta nature. »
« Ca explique la voix qui me parle lorsque je redeviens normale. »
« Oui. Ca passera, d’ici un an tu sera totalement initier à ta véritable nature. »
Sorine eut un sourire presque tendre tout en tapant sur ma tête. Je me demandais quel âge il pouvait bien
avoir ? Je ne parle pas des siècles mais l’âge à laquelle il a arrêté de vieillir. Peut être vingt ans, ou vingt quatre. Cela dépendait de ses comportements, sa maturité et sa puissance le
vieillissait quelque peu mais lorsqu’il avait cet air enfantin ou excentrique je lui donnais la vingtaine. C’était sans doute indiscret de demander et puis il me demanderai pourquoi je me posais
une question aussi stupide. La raison c’est qu’il m’intriguait et puis après tout, il était le seul immortel que je connaissais.
« Tu as coupé mon enthousiasme ! Nous partons en chasse. »
« En chasse ? »
« Nous allons chasser notre dîner, » dit il tout joyeux
Vingt ans.
« Vous me faites penser à un enfant la veille de Noël, » dis je en me retenant de rire
« Et toi c’est bien la première fois que je vois un sourire sincère sur ton visage. »
Vingt quatre ans.
Etrangement il semblait…heureux ?
« Ca vous fait tant plaisir de me voir sourire ? » Demandais je intriguer
« J’ai toujours été un grand sensible, » dit il d’une manière si théâtrale que mon sourire se transforma en rire
Nos regard se croisaient et nos rires se mélangeaient. Peu à peu les éclats de voix s’éteignaient, pourtant nous
continuions de nous fixer.
« C’est étrange cette situation, » dit il aussi tôt en gardant son sourire
« Etrange c’est le mot. »
Les cours ont repris, il ne pleuvait plus, Ash n’est pas revenu
après les vacances. Je crains qu’il ne reviendra pas mais au fond je garde espoir, maintenant j’avoue que c’est moins drôle d’être en classe. Lorsque je regarde à l’opposer de ma place la chaise
est vide, Ashley passait son temps à dormir sur sa table, à manger des sucettes au citron ou à tapoter sur sa trousse avec deux crayons comme si il était sur sa batterie. Je me suis
concentré sur les maths pour une fois, essayant de comprendre les exercices. C’était peut être le seul avantage des maths à mes yeux, une fois que j’étais lancé difficile de m’arrêter et je ne
pensais plus à rien d’autre. La matinée s’est donc écoulée dans les calcules passionnant de mon prof, à la pause je ne suis pas sorti dehors le temps couvert déplorable me déprimait et puis
Costia n’avait pas de pause lui donc ça ne servait à rien que je sorte.
La fin des cours sonna et je me suis précipité pour sortir, comme toujours j’étais le premier à sortir et le
dernier à rentrer. Je n’ai pas attendu les devoirs puisque je ne les faisais jamais j’ai directement pris la direction de la classe de Costia, lorsque je suis arrivé tout le monde était sortit,
il ne restait plus que lui et le professeur. Ils semblaient discuter de littérature ou de philosophie, des trucs qui me passent carrément au dessus de la tête alors je me suis adosser au mur et
j’ai attendu.
- Pour ce sujet je te conseil Hobbes et Rousseau !
- Rousseau me sort par les yeux, sourit Costia
- Tu préférerai Kant ?
- Bien sûre !
- Bonne appétit Constantin !
- Merci Monsieur à vous aussi.
Le professeur de philosophie lui fit un bref salut et s’en alla aussi tôt, Costia lui suivait du regard toujours amuser
par leur discussion.
- J’adore ce prof ! Ca façon de faire le cours est passionnante ! Me dit Costia
- Certainement.
Il me regarda enfin et me fit un grand sourire, il vérifia que nous étions seul dans le couloir puis il m’embrassa avec passion.
Il voulut se retirer mais je le retins pour approfondir notre baiser ce qui ne semblait pas lui déplaire, la fougue nous emportait quand nous nous sommes détaché brusquement. La fougue nous
emportait un peu trop. J’en eus le sourire, nous sommes rentrer chez nous pour le déjeuner, j’eus presque de la peine à le laisser devant chez lui mais son père l’attendait surement pour
commencer alors je me suis dépêchez de lui dire au revoir pour ne pas que ça soit trop difficile. J’ai commencé à courir pour m’écarter de la tentation de repartir le chercher et surtout pour
arriver au plus vite chez moi, Satsuki devait également m’attendre.
Après avoir jeté ma cigarette devant la porte, je suis vite rentré. Le courant d’air fit voler des feuilles qui
étaient sur le petit meuble du téléphone à côté de la porte.
- Merde !
Je ramassa en vitesse et en pagaille le tas de feuille pour y poser négligemment sur le meuble quand l’une d’entre elle
attira mon attention. Une enveloppe qui m’était adressé.
- Link ? C’est toi ?
- Oui je suis rentré !
Je reposa la lettre pour me presser dans la cuisine, elle avait fait des pizza ! Une chose qu’elle ne peut pas rater au moins
!
- Il y a une lettre pour toi tu l’as vu ? Me dit elle aussi tôt en déposant un baiser bruyant sur la joue
Comme à mon habitude cet élan d’affection me gêna et je fit la grimace. Je partis m’assoir sur la table.
- Oui je l’ai vu ! Qui me l’a envoyé ?
- Il me semble que les timbres sont américains.
- Ashley !
Je me suis précipité dans l’entrée manquer de tomber à cause du tapis j’ai tout de suite ouvert la lettre, j’avais les mains qui
tremblaient tellement j’étais impatient. Il y avait deux pages de lettres ! Ashley pouvait donc écrire…Non je plaisante ! Ca me faisait tellement plaisir qu’il m’est écrit que je ne tien plus en
place ! J’ai tellement envie de lire cette lettre immédiatement mais ça prendrait trop de temps. Je décide donc de poser la lettre et de partir manger d’abord sautillant de joie.
- C’est bien Ashley !
- Comment va t-il ?
- Je n’ai pas encore lu la lettre maman ! Dis je la bouche pleine de pizza
- Il me manque Ashley-kun ! Il était si beau ce garçon je suis sûre qu’il a trouvé une fille là bas ! Il en a fait tombé plus d’une sans doute ! Rit ma mère
- Maman…Il est gay.
- Oh ! Bah c’est la même chose ! Des files, des garçons peu importe ! Il n’empêche que c’est un garçon magnifique.
- T’as toujours eus un faible pour lui avoues, dis je en la taquinant
- Crois moi si j’avais votre âge il ne serai pas rester gay pour longtemps ! Haha !
J’engloutissais les parts de pizza pour vite récupérer la lettre et commencer à la lire dans le salon, j’ai sauté sur le canapé,
calé un coussin derrière la tête et j’ai entrepris ma lecture.
Hi Link,
Tout d’abord comment vas-tu ? Moi ça va, je voulais commencer par te dire que tu me manquais grave ! Et Costia aussi ! J’avoue qu’ici c’est moins drôle, l’avantage c’est que vous n’êtes plus là
pour me balancer des coussins sur la tête…à dire vrai ça me manque aussi. Les Etats-Unis ce n’est pas aussi beau que le Japon, ici il n’y a que des gratte-ciels alors qu’au moins à Kyoto on y
trouve beaucoup de parc ! Cela dit c’est pas important vu qu’il pleut tellement que je sors peu, si ce n’est pour aller avec mon père jusqu’à son job ou aller dans une école international. J’y
suis inscrit pour le reste de l’année…
J’aurai aimé te le dire de vive voix, par téléphone mais ça coûte très cher ! Mais surtout je crois que je n’y serai pas arriver…ta voix m’aurait sans doute fait changer d’avis. A part ça l’école
n’a rien avoir non plus avec le lycée au Japon, ici c’est plus grand, plus luxueux. Tu aurais du voir la tête des professeurs quand j’ai brûlé l’uniforme que je devais mettre ! Même à Kyoto ils
ont pas réussi alors c’est pas dans un lycée de fils à papa que ça arrivera ! Conclusions j’ai déjà eut des ennuis, ne rigole pas ! Je vois d’ici ton sourire l’air de dire « T’es
irrécupérable .. » Tu me connais, si j’avais accepté cet uniforme tu ne m’aurai pas reconnu n’est-ce pas ? Encore un petit détail ! Je n’ai pas pus dormir tranquillement en cours cette fois,
alors j’ai encore eus des ennuis ! J’ai dus dormir dans un couloir au dernier étage où il n’y avait personne. Le sol est drôlement froid aux States ! RIGOLES PAS !
Mon père m’a acheté une nouvelle batterie hier, tu devrais voir comme elle est splendide ! Je me voyais déjà sur scène, plus j’en joue et plus je pense à vous c’est un bien comme un mal. Comment
va ta mère ? J’espère qu’elle retrouve la forme, le sourire, la joie de vivre ! Ca serait drôlement dommage elle qui était un rayon de soleil à elle toute seule, fait un lui un gros kiss de ma
part. Le bébé pousse ? Comprends là Link…Je sais que c’est dur pour toi qui revoit sans cesse ses images mais tu dois te mettre aussi à sa place, si cet enfant est ca seule manière d’être
heureuse ne lui enlève pas ! Soutient la, aides la. Je sais que tu comprends ce que je veux dire. En ce qui me concerne je te promet de t’écrire tous les mois, même si on ne se reverra pas avant
un moment je souhaite que tu saches que tu restera toujours mon meilleure ami…Je tiens aussi à m’excuser pour la dernière fois, on ne s’est pas vraiment quitté en bon terme et j’espérais du plus
profond de moi que tu ne m’en veuilles pas ! Tu me connais toujours trop passionné ! Toujours trop impulsif… Je préfère également te dire ça par lettre, si j’avais été en face toi ma fierté
m’aurait rendu muet. Je t’aimais Link…Depuis tellement longtemps, plus que comme un frère, plus que comme un ami. Je t’aimais comme tu peux aimer Costia mais je ne désirais pas m’interposer entre
vous, votre attirance était évidente ! Aux yeux de tous…Surtout des miens. Avec le recule je me rend compte que je suis véritablement heureux pour vous, faites moi plaisir et rester ensemble très
longtemps ! Je tiens à te dire que tu es avant tout mon ami à présent. Bon chance pour la suite Linkichou ! ^^ Je reviendrai un jour. En attendant sois heureux !
Ash.
Une fois la lettre terminer j’ai pris une grande inspiration, ses quelques
phrases m’avaient plus touchées que jamais, un point dans la poitrine faisait monté l’émotion dans ma gorge. Mon regard se perdait dans le vide, je me rendais compte que nous étions tous les
trois séparés pour de bon. Plus rien ne sera comme avant, moi-même j’ai changé et j’ai l’impression que ce saut dans l’avenir me permit d’entrevoir l’homme que j’allais devenir. Finit les
rigolades et l’innocence place aux problèmes et au bonheur. Lorsqu’on se rend compte que l’on va devenir un homme nos souhaits changent totalement, avant mon unique souhait était de ne jamais
baissé les yeux car la fierté était mon arme mais depuis quelques temps mon souhait est de vivre le plus longtemps possible aux côtés de Costia, de faire en sorte de ne plus jamais blesser ma
Satsuki. Je veux devenir un homme pour protéger les deux êtres qui me sont le plus cher et j’espère de tout mon être que Ashley fera parti de mon future.
Il est l’heure de repartir pour le lycée, après un bref baiser sur la joue de ma mère je cours jusqu’à chez
Costia, il m’attend sur le muret devant sa maison, il a un grand sourire et je lui saute littéralement au cou. Je vois tout d’un nouvel œil, rien ne me fait peur et le bonheur apparait peu à peu
dans mon horizon, je cesse d’en rêver dés à présent.
- Qu’est-ce qui te rends si joyeux ? Me demande-t-il étonné
- J’ai reçu une lettre de Ash !
- Comment vas t-il ? Il me demande aussi tôt
- Très bien ! Il finit l’année là bas et il ne sait pas quand est-ce qu’il rentrera…Je t’avoue que ca me rend triste mais il m’a dit des choses qui m’ont donner le sourire. Je t’aime Costia !
- Moi aussi je t’aime…
Il garde un regard septique même si il sourit, je ne lui explique pas ce qui se passe en moi, je me contente de lui dire
que je suis un homme comblé. Il cesse de s’inquiéter et nous partons main dans la main jusqu’au lycée, arriver devant on se lâche comme d’habitude, nous nous séparons à la sonnerie. Je suis bien
les cours encore, le professeur me demande de rester après l’heure de cours. A contre cœur à la sonnerie je reste quelques minutes avec lui, il me demande des nouvelles de Ash je lui explique
qu’il ne reviendra pas de l’année, il semble triste. Monsieur Honda était un des rares professeurs à apprécier Ashley, c’était un professeur d’Histoire, Ashley était imbattable en
Histoire.
Je repars rapidement pour rattraper Costia, il devait certainement m’attendre dehors, comme si j’avais le diable au trousse
j’accélère pressé de pouvoir l’embrasser. Il suffit pour que j’y pense pour que l’idée m’obsède.
- Link !
Je freine automatiquement. C’était la voix de Costia, je me suis retourné brusquement, il marchait tranquillement derrière moi l’air un peu
gêné.
- Tu m’attendais ? Il me demande
- Non j’ai cru que c’était toi qui m’attendais, dis je surpris
- Désolé je suis resté à parler avec le professeur de philo, tu faisais quoi toi ?
- Je parlais avec le prof d’histoire, il demandait des nouvelles de Ash.
- Ah ! Je suis content que tu ne m’attendais pas je m’en voulais de t’avoir fait attendre…
Après avoir repris mon souffle, nous sommes parti tranquillement jusqu’à chez moi ma mère devait nous attendre depuis un certain
temps, le trajet était calme et je sentais une certaine tension qui augmentait, j’avais pourtant la main dans la sienne mais il était ailleurs. Perdu dans ses pensées j’ai sorti une cigarette de
ma poche pendant qu’il ne me regardait pas. J’ai fumé en délectant ma clope, j’en fermais les yeux de bien être. Mon perron à porter de vue je me suis dépêché de fumer pour jeter ma cigarette
avant que Satsuki ne me voit, Costia n’a toujours pas daigné me regarder, je met la faute sur les cours et la fatigue.
Nous sommes rentrer chez moi avec la douce odeur de fraise qui planait dans l’air, totalement accro à ce fruit le grand sourire sur les
lèvres je me suis précipité dans la cuisine. Ma mère préparait des fraises pour le dessert, j’ai tout de suite prit une barquette pour moi tout seul. J’aurai aimé pouvoir tomber enceinte juste
pour cet avantage ! Manger des fraises à longueur de journée.
- Ne les manges pas toutes ! Ce soir Nicolayevich-san mange à la maison j’aimerai qu’il m’en reste un saladier au moins !
- Fallait y penser avant, dis je en dégustant mes fraises juteuses
- Bonjour Satsuki-chan. Dit Costia sans sa veste ni son sac
Je m’assois à même le sol avec ma barquette entre les jambes, je les dévore totalement tout en les savourant.
- Costia je vais t’appeler ma fraise à partir de maintenant pour te montrer à quel point je tiens à toi !
- Crois moi c’est une sacré preuve d’amour, rit Satsuki
Il a un léger sourire, il m’observe pendant que je mange comme un enfant un gâteau au chocolat ! Il s’assoit sur la comptoir face à ma
mère qui prépare le dîner. Après avoir manger deux barquettes de fraises j’emporte Costia avec moi, nous montons les escaliers pour nous enfermer dans ma chambre, alors que j’allais le plaqué sur
le lit il m’écarte en m’embrassant avec une tendresse infinie.
- Je n’ai pas la tête à faire l’amour maintenant Link, j’ai beaucoup de devoir.
Il se met aussi tôt à faire ses devoirs, je me sens frustré alors je me défoule sur la guitare, je joue des morceaux endiablé du vieux rock
qui a bercé nos parents et qui a inspiré les nouveaux. Je joue des ballades plus douces qui calme mes ardeurs et me plonge dans une paisible sensation. Ca ne semble pas déranger Costia qui est
plongé dans ses gros bouquins, rien qu’à le regarder j’ai mal à la tête mais cette façon qu’il a de froncé les sourcils, mordillant son crayon avec une main dans les cheveux le rend irrésistible.
Des frissons parcours mon corps entier, je me ressaisi et ferme les yeux. Mon cœur bat la chamade.
La voix de Satsuki résonne dans toute la maison, elle nous appelle pour passer à table, j’arrête de jouer et me redresse avec énergie,
Costia se frotte les yeux avant de me rejoindre, il dépose un nouveau baiser sur mon font avant de me passer devant. L’inquiétude finit par me gagner, il me parait de plus en plus étrange depuis
cet après-midi, l’esprit ailleurs.
- Salut les garçons ! Nous lance le père de Costia
- ‘Lut
- ‘Pa ! Dit il simplement
- Ouh là…Tu es une sale mine Costia, t’es malade ? Demande le grand roux
- J’espère pas. Réponds le concerner
Je m’installe à table sans le quitter des yeux, Satsuki arrive comme une fleur et nous dépose le repas sur la table, pour une fois c’est un vrai
festin, je mange tellement vite que mon ventre me fait déjà mal. Je regarde l’assiette de Costia, il n’y touche plus, elle a à peine été touchée. Je commence sérieusement à me poser des
questions.
- Voilà le dessert !
Satsuki nous apporte les fraises tellement préoccuper par le comportement anormale de Costia je touche à peine au fraise, Satsuki elle aussi a
peur, elle demande à Costia si il veut aller à l’hôpital, le père en revanche ne dis pas un mot mais semble dans une grande réflexion. Le repas terminer je me dirige vers le salon, je m’étale de
tout mon long sur le canapé attendant que Costia me rejoigne comme d’habitude mais il ne vient pas. Après vingt minute seul sur le sofa je me retourne vers la table pour voir si il mange toujours
mais seul Satsuki et son père y sont. Ils discutent tranquillement. Je serre les dents, son comportement m’énerve. J’ai l’impression qu’il me cache quelque chose et ça me rend fou rien qu’à
l’idée que je ne sois pas au courant ou qu’il ne juge pas utile de m’en parler !
Faiblesse.
Mes forces m’abandonnaient, l’impression qu’un puits profond s’ouvrait au fond de mon corps et que tous mes désirs, mes sentiments, mes
pulsions s’engouffraient sans atteindre la fin. Mes yeux me brûlaient, la douleur était croissante plus elle augmentait et moins j’arrivais à contenir la souffrance. Je retenais les cris mais
cette sensation , telle une bête, un monstre qui se débattait en moi et qui livrait une bataille contre mon corps.
« Luciole ? Ca ne va pas ? » Me demanda Dante
« Quelque chose…en moi…aidez moi ! »
Cette bête se nourrissait de ma retenue, plus je résistais plus elle devenait puissante !
« Sorine ! »
« Laisses le. »
« Mais il ... »
« Il doit se laisser faire, il ne doit pas combattre sa nature. Une partie de lui n’accepte pas qu’il soit un vampire, une partie de lui se révulse à l’idée de ressembler à l’un d’entre
nous. »
Je regardais Sorine, sa peau aussi blanche que la lune, ses yeux étaient devenus aussi rouge que le sang, des cheveux sombre comme la nuit,
il se tenait droit. Me regardant comme un insecte à qui il avait arraché les ailes et qui ne pouvait plus s’échapper. J’étais dans la peau d’une proie face à son plus grand prédateur et ma seule
envie était de prendre mes jambes à mon cou mais impossible de faire le moindre mouvement, mes jambes cédèrent sous l’incandescence de mon corps. Je retenais avec plus de ferveur les cris de
douleur qui déchirait ma poitrine.
« Laisses toi faire ! Je ne te veux pas de mal Luciole… »
« Dante ! Ne bouges pas ! »
La voix de Sorine ne s’était même pas élever et pourtant je percevais toute la menace qui me faisait frémir de terreur, il était puissant,
je le sentais, du plus profond de mes entrailles et j’en étais terrifié ! Cette chose me parlait ! Ce monstre qui me dévorait me parlait ou alors l’agonie me donnait des hallucinations.
« Luciole…si tu fais l’imbécile tu n’arrivera jamais à vivre. »
« Il a raison, laisses toi faire ! »
Ca suffit ! Taisez vous, qui que vous soyez ! Tuez moi mais finissez en !
« Haha ! Tu es vraiment amusant comme Originel ! Tu es déjà mort … »
C’est faux, je respire encore, je peux sentir mon cœur.
« C’est la faculté des Originels, leur cœur bat, leur sang coule dans leurs veines
aussi glacé soit il ! Contrairement aux hybrides, qui n’ont plus de cœur, qui n’ont plus de sentiment. Un hybride à un besoin vitale de tuer ! Tandis que nous, nous sommes des dieux. Rien ne nous
fait obstacle. »
Le sang, pourquoi ai-je ce sentiment que le sang qui coule dans mes veines est aussi pure que celui de hommes ? Aussi chaleureux que
celui d’un nouveau né ?
« Retire ces infamies ! Le sang des hommes ? Si il n’est pas frais il n’est pas plus
pure que celui d’un porc. Tu es particulier cela va de sois, tu ne le sens pas encore car ton éveil n’est pas totale mais tu es différent. Tu descends pas d‘une famille d‘Originel puissante, mais
ton sang est celui d‘un grand vampire. »
Je ne comprends pas. Mes parents étaient des vampires ?
« Oui pas plus dangereux qu’une poigné de demi-damné ! En revanche ils étaient
intelligent, reconnut dans toutes la communauté des vampires comme des scientifiques du mal. »
Des scientifiques du mal ?
La douleur s’estompait. J’arrivais peu à peu à reprendre mes forces mais ma transformation n’était pas totale, le monstre ne parlait plus, je
n’entendais plus aucune voix et très vite ma vue devint plus précise que jamais. J’étais redevenu vampire, la moindre brise je la sentais comme une tempête, le bruit des ailes du moindre oiseaux
nocturne me parvenaient comme si ils me survolaient. Je pouvais respirer à nouveau avec autant de faculté qu’il m’était possible, la vague d’émotion s’était envolées. L’odeur d’un autre Originel
dans la pièce me faisait frémir. Frémir d’excitation. Il n’avait pas bougé, son assurance n’avait pas changé, un fin sourire assombrit ses prunelles perçantes.
« Luciole tu m’as fait une de ces peurs ! » S’écria Dante
Il s’approcha de moi et me prit dans ses bras. La chaleur m’envahie, la tension redescendait, le moindre contacte avec Dante me rendait aussi
vulnérable qu’une poupée de porcelaine. Une partie de moi détestait ce sentiment de faiblesse et une autre semblait dépendante de ces rares moments d’affection, cette partie s’adoucissait dés que
je regardais Dante et je ressentais tous les sentiments de bonheur que pouvais ressentir un homme sans que j’arrive à les exprimer comme eux.
« Dante je reviendrais demain soir. Annonça Sorine »
« Oui. Demain.. »
« Au revoir Luciole… »
Sorine s’approcha à pas léger de moi, sa voix fluide me redonna à nouveau l’envie de me battre, mais Dante ne m’avait pas lâcher, cette envie fut
brève. Il me fit une bref révérence avant de prendre ma main et d’y déposer un baiser. Il me fixa et s’éclipsa avec autant de rapidité que de finesse. Plus envie de me battre, ni de m’enfuir,
c’était une toute autre sensation.
« Ne sois pas si gêné Luciole, sourit tendrement Dante en me caressant les cheveux, Sorine est de la vieille époque, c’est un aristocrate, les plus grands Originels de notre monde sont des
aristocrates. »
Dante me fixa tout en gardant son sourire. Il me dévisagea, mes joues s’empourprèrent de plus belle.
« Tes yeux ne sont plus rouges. »
« Vous semblez déçu ? » Dis je inquiet
« Pas du tout. Tu restes magnifique ! »
« Oh pitié…Pourquoi te parles t-il comme à un enfant ? Je ne comprendrai jamais les humains ! »
Encore cette chose, cette voix grave et charmeuse.
« Je vais me coucher. » Dit Dante en déposa un baiser sur mon front
« Bonne nuit. »
« Si on allait chasser ? »
Je suis épuisé ! Je préfère suivre le même chemin que Dante.
« Pff…quelle vie ennuyeuse ! »
Certainement.
Les escaliers me semblent interminables, dés l’arriver dans ma chambre je m’y suis assoupi sans même prendre le temps de me
déshabiller. J’ai à peine eut le temps de fermer les yeux que le jour était déjà là, les rayons du soleil transperçaient les branches des grands épineux de le forêt. Mes yeux n’avaient pas
changer, pas une gouttes de sang dans mes pupilles pourtant à mon réveil totale ce fut la surprise.
« Mon Dieu… »
« Crois moi il ne te porte pas dans son cœur haha ! »
« C’est ton œuvre ! »
« Non la tienne ! Peu importe c’est la même chose. »
« Je suis un monstre. »
« Ne sois pas si dure avec toi-même, t’avais un petit creux c’est tout. »
Un.
Deux.
Quatre.
Sept.
Il y avait bien sept corps étendu dans ma chambre, mes draps blanc étaient tâchés de sang comme si ils avaient baigné dedans, j’avais
l’impression d’être au milieu d’une fausse commune. Dans un mauvais film d’horreur où l’assassin étend ses victimes comme des œuvres d’art sur un sol blanc. C’était exactement l’image actuelle de
ma chambre, de leur tombeau devrais je dire. J’en avais des hauts le cœur, je n’osais même pas poser un pied au sol, un flaque entourait mon lit ! C’était un véritable désastre. L'enfer sur
terre.
« Dante…Dante…, les larmes se déversaient sur mes joues sans contrôle, Dante…DANTE !!!!!!!!!!!! »
« Je t’en prie ! Tu es un vampire ! On ne pleure pas parce qu’on a mangé ! »
TA GUEULE !
« Enfin un peu de rage…Continue je vais enfin pouvoir sortir d’ici.. »
Tu es un monstre ! Pas moi ! Je refuse de tuer ! Je refuse de faire de mal à des gens qui n’ont rien fait.
« Menteur. La preuve gise sur ton parquet… »
TU AS FAIT CA ! ASSASSIN !
« Quel enfant ! Seigneur ! Ce n’était pas une bonne idée de tuer tes parents devant toi…Maintenant tu as une sainte horreur du meurtre, tu es pitoyable comme vampire. J’irai
dire deux mots à Gabriel. »
Qui est Gabriel ?
« Oups ! J’ai fait une gaffe…hum. »
« Luciole que se passe…Oh Seigneur… »
« Dante…, » je l’appelais terrifié à l’idée qu’il s’enfuit, je ne veux pas qu’il est peur de moi
« Franz ! Débarrassez moi de ces cadavres. »
« Bien Monsieur. »
« Dante… »
« Viens Luciole. » Dit il en me tendant la main
J’ai sauté par-dessus les cadavres et me suis jeté dans ses bras comme un enfant. Il ne me repoussa pas et je m’en sentis
soulager, il me caressa les cheveux avec délicatesse pendant que Franz et d’autre homme de main de la maison s’activaient. Dante me pris par la main et me conduisit dans sa chambre.
« Tu te souviens de ce qui s’est passé ? »
« Non. »
« Cesse de pleurer Luciole, ce n’est pas de ta faute. Tu as besoin de ces corps, tu n’y peux rien. Tu dois accepter ta nature même si cela est dure. »
« Je ne veux pas que vous me …rejetez. »
« Ca n’arrivera jamais. »
« Pourtant vous m’envoyez avec Sorine, loin de vous ! »
« C’est pour que tu es une initiation totale ! Tu dois apprendre à devenir un vampire ! Si tu refuse ce côtés là tu vas devenir incontrôlable et très vite tu tuera tout sur ton passage.
Même moi… »
« Il m’est impossible de vous faire du mal ! »
« Je sais bien. »
Il me caressa la joue tendrement tout en me fixa avec douceur.
« J’ai une question Dante. Connaissez vous un Gabriel ? »
Dante se figea sur place, sa main sur ma joue se stoppa net, il me fixa plus stupéfait que jamais. Il enleva sa main et la
laissa tomber sur ses jambes.
« Qui t’as parlé de Gabriel ? »
Il avait l’air contrarié. Avais-je fais une bêtise ? Croyais-t-il que sa chose commençait à devenir trop curieuse depuis
la nuit de sa Libération ? Voulait il me jeter comme un objet dont on n’avait plus besoin ? Qui n’était plus la même ? Qui faisait sans cesse des écarts de conduite ? Je n’étais plus la pièce
maîtresse de sa collection.
« Le monstre. Le vampire qui est en moi. »
« Tu communiques avec lui ? » Dit il encore plus surpris
« Oui…C’est mauvais signe ? »
« Je n’en sais rien du tout. Il va falloir que tu partes d’ici plus tôt que prévu. »
« Quoi ? Mais pourquoi ? »
« Franz ! »
Franz entra dans la chambre en quelques secondes à peine. Nullement troublé par la quantité de
morts qu’il avait déplacé.
« Monsieur m’a demandé ? »
« Contactez Sorine. »
« Immédiatement ? »
« Oui, sans perdre une minute. »
« Très bien. »
Franz quitta la pièce aussi vite qu’il fut venu.
« Franz est un vampire ? » Je demandai curieux
« Absolument pas. C’est un homme tout comme moi. »
« Il est si …calme. »
« Il a l’habitude dans ma famille. »
« Comment ça ? Les Faust sont lié aux vampires depuis si longtemps ? »
« C’est trop long à t’expliquer ! »
Je n’insistais pas même si j’étais d’autant plus intrigué et je détestais ça. Je ne désirais pas changer et pourtant une partie
de moi n’attendait que ça.
« Dis toi seulement que nous sommes tous étroitement liés. »
« Demandes lui qui est Gabriel Faust… »
« Gabriel Faust ? »
« Quoi ? Comment tu…encore cette voix? »
« Il fait donc partie de votre famille ? »
« Pas exactement… »
« Expliquez moi ! »
Un silence de plomb s'installa, les prunelles de Dante s'étaient assombris, il était plongé d'un profond souvenir
qui faisait surgir un émotion si douloureuse que sa beauté se perdait dans un gouffre de terreur.
« Gabriel Faust est le frère de Dante. »
Les dernières neiges s’effacèrent peu à peu autour de nos terres. Le visage de Satsuki était aussi ravagé que l’arrière de la voiture du
père de Costia.
- Bordel ! Une voiture toute neuve ! Cette pluie ne s’arrêtera jamais et avec ce froid les routes sont gelées !
Impossible de rouler !
- Vous n’aurez qu’à en rachetez une plus belle, dit Satsuki dans ces tonnes de fourrure ( Cadeau de Noël de Misha )
- Faut avouer que c’était une vrai poubelle…, murmure Costia
- La couleur était à chier…, renchérie Nicolayevich-san
- Aller rentrons vite à l’intérieur je vais vous préparer un festin !
Un mois c’est écoulé
depuis l’hôpital, elle fait tout pour sauver la face mais je sens la cicatrice profonde, elle sursaute au moindre geste vers elle puis rit de gène avant de s’excuser avec tant de ferveur. Elle
tente de discuter, de redevenir la femme si joyeuse que j’ai connu, elle tente de masquer que chaque soir elle s’endort le lumière allumer par peur d’être dans le noir. Par peur de
l’inconnu.
J’ai l’impression de sombrer avec elle. Les journées sont pleines de tristesse, à chaque instant je me demande ce que fait Satsuki, je me demande où elle est et si elle va bien. Parfois j’ai aussi l’envie de lui crier dessus, j’ai envie qu’elle craque et qu’elle explose je veux la libérer de ces chaînes et de ce mensonge qu’elle porte sur son visage hypocrite. J’ai envie qu’elle lâche tout pour pouvoir se relever avec espoir. Seulement je suis aussi lâche qu’elle, je n’aurai pas la force de la voir en larme, je n’aurai plus la force de la revoir aussi décomposé que ce jour à l’hôpital …
« Qui t’as fait ça ? SATSUKI !! Tu tiens tant à le protéger ???? »
« … »
« REPONDS MOI ! »
« Je ne sais pas…Je n’ai rien vu…Je rentrai de chez un ami… »
« Qui ? »
« Peu importe ce n’est pas lui … »
« Un homme ! Encore un homme ! NOM DE DIEU ! Tu sais que c’est cette vie qui t’as mené dans ce lit ! Tu sais que c’est ton comportement stupide qui t’as mis dans cette état !!! C’EST TOUS CES MECS QUI T’ONT VIOLES SATSUKI ! »
Elle avait fondu en larme et je m’en étais voulus aussi tôt ! Mais ce n’était pas contre elle que je gardais cette rancœur, c’était contre cet inconnu, cet enfoiré ! C’était contre moi-même, contre mon impuissance, inutilité ! Si je n’étais même pas capable de la protéger à quoi est-ce que je pouvais bien servir ? Puis il y a eut cette terrible décision, cette idiotie et pourtant c’était la dernière chose qui lui ressemblait tellement dont j’ai le souvenir…
« Je veux le garder docteur… »
« Vous êtes certaine de cette décision ? »
« Il n’est pas de mon violeur j’en suis sûr »
« Il est trop tôt pour le dire madame mais c’est votre choix. Sachez que vous avez douze semaines pour changer d’avis. »
« Je ne changerai pas d’avis. »
Elle avait l’air si déterminer,
j’étais dans la pièce avec eux et pourtant la nouvelle m’avait tellement abasourdit que je ne put rien dire. Pour moi elle était folle, oui, c’était un élan de folie et ça allait lui passer !
J’étais persuadé qu’elle devenait complètement folle et pourtant elle s’est accroché à son monstre. Elle s’est accroché à ce fruit de l’horreur.
Elle était persuadé que ce diable était de l’homme qu’elle fréquentait, bien sûr elle ne m’a rien dit et ne me le
dira sans doute jamais.
- On monte ? Me chuchote Costia
- Hein ?
Je reviens sur terre et
me rend compte que je suis devant les escaliers, dans l’entrée. Je suis Costia sans acquiescer, arriver devant sa chambre je m’assois sur sa moquette lourdement, las d’être obliger de faire comme
si tout allait bien alors que tout va mal ! J’ai l’impression que je suis le seul à me rappeler que Satsuki s’est fait violé.
J’entends Costia soupirer puis s’approcher de sa guitare lentement pour jouer un air aussi doux que silencieux mais cette mélodie m’atteindait à peine, j’étais une vrai boule de nerfs, troublé, perturber ! Plus perturber que la victime ! Une vrai bombe à retardement. Impossible de décompresser, impossible de ne plus y penser, les rires qui venait du rez-de-chaussée me rappelait sans cesse la situation, même si Costia tentait de masquer les voix par des paroles improvisés au fur et à mesure.
La musique s’arrête, puis je sens des mains
un corps se posant au dessus de moi, j’ouvre les yeux lentement et rencontre le regard irrésistible de Costia, des yeux d’un vert émeraude plus perçant que des lames. Il m’embrasse. Je me laisse
porter par le baiser, il prend de la fermeté, de la force, il embrasse avec assurance et passion. Je suis emporté dans l’élan d’excitation qu’il apporte et très vite je sens mon corps bouillir de
désir. Il presse un de ses doigts fin sur l’ouverture de mon polo, il presse son genoux sur la bosse sous mon jean et me mordille la lèvre. Impatient, je me redresse en m’accrochant à son coup,
je retire son pull avec une rapidité de maître, je récupère ses lèvres et possède sa langue, je m’accroche à ses épaules dénudés pendant qu’il s’assoit en califourchon sur moi.
- Je t’aime…, il murmure dans un souffle
Je ne réponds pas. Ce n’est pas le moment, je l’attrape à nouveau, il me plaque au sol et s’écarte brusquement tout en reboutonnant son jean.
- Qu’est-ce qui ce passe ? Je demande surpris et gêné
- Ne me prends pas pour un con Link.
- Je te prends pas pour un con !
- Je refuse d’être ton bouche trou si j’peux me permettre.
- De quoi tu parles ?
- Je refuse de juste baisé avec toi !
- Tu te fou de moi ! C’est toi qui me chauffe comme un dingue et par une lubie soudaine tu me repousse ! Et c’est moi qui te prends pour un con ? Dis je en colère
- Je ne couche pas sans sentiment Link ! T’es le premier mec qui m’attire autant, qui me donne cette sensation, ce sentiment mais toi tu ne ressens rien !
- QUOI ? C’est stupide pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne m’aimes pas.
- Qui t’as dis ça ?
- Toi.
- C’est faux ! Je ne t’ai jamais dis que je ne t’aimais pas !
- Tu ne m’as jamais dis le contraire non plus !
- C’est que…je…, j’ai sentit mes joues prendre feux ma voix s’éteignait dans ma gorge
Costia soupira à nouveau tout en mettant
son pull, il me regarda une dernière fois avant de franchir la porte et me laisser dans un était pitoyable, torse nu, le jean ouvert et une vilaine bosse.
- Fait chier ! Râlais je en me rhabillant
Tout en fermant le pantalon j’ai dévalé les escaliers tentant de le rattraper mais il était déjà dans la cuisine avec Satsuki et les parents de Costia.
- Tiens on attendait plus que toi ! On est en train de se demander qu’elle nom irait le mieux à ta future petite
sœur ! S’exclama Misha
Refroidit. Les poils de mon dos s’hérissèrent à nouveau
de colère mais je feignait l’ignorance.
- Pourquoi une fille ? Demanda Nicolayevich-san
- Je le sens ! Dit elle pincé
Les rapports entre les parents de
Costia se dégradaient de jours en jours même si ils tentaient de rester normale en présence de leur fils, il n’était pas stupide il savait que ses parents traversaient une crise. Etrange pour un
couple qui semblait s’aimer comme au premier jour. Seulement depuis les fêtes de Noël leur relation s’est détérioré de façon radical !
- Je propose qu’on l’appelle Dita !
- C’est horrible, annonça le père en contradiction contre sa femme
- C’est un nom japonais ! N’est-ce pas ce que tu veux ? Demanda Misha à son amie
- Oh moi peu m’importe, dit elle le sourire aux lèvres
- On a encore le temps avant de penser à ça non ? Dis je tentant de changer de sujet
- Link à raison parlons d’autre chose ! Vous sortez ce soir les garçons ?
- Non ! - Oui !
J’ai regardé aussi tôt Costia, j’avais besoin de
prendre l’air moi, la présence de Satsuki me rendait dingue, plus je la regardait plus j’avais l’impression que c’était moi qui périssait. Costia me regardait puis dévia aussi tôt les yeux, il se
pinça les lèvres comme à chaque fois qu’il était contrarié puis il se mit à rire pour combler le silence qui avait envahi la pièce. Je n’arrivais pas à rire, pendant qu’ils riaient tous j’en ai
profiter pour m’éclipser dehors fumer une cigarette.
Il pleuvait encore des cordes , la lumière du porche éclairait à peine la voiture garer en face, je pouvais voir se refléter ma fumée sur les vitres arrières. Le bruit de la pluie martelant la carrosserie me calma étrangement (ou alors c’était la cigarette). Je n’entendais plus rien, pas un bruit, pas un pneu ni un seul moteur, pas une voix ni de vent. Juste la pluie. Juste mon souffle et la pluie.
Plus j’écoutais l’eau et plus j’avais l’impression qu’elle jouait une musique, comme une batterie rapide et puissante ! Soudainement je me suis mis à penser à Ashley…
Que faisait il ? Je lui avais juste envoyer un message pour lui dire que ma mère était à l’hôpital les dernières nouvelles étaient :
« Je suis désolé pour ta mère vraiment ! J’espère qu’elle ira mieux !
C’est horrible ce qui lui ai arrivé
Pardon de ne pas être plus présent pour toi…
J’ai besoin de temps avant de vous revoir.
J’ai besoin d’oublier.
Je pars pour les States dans deux jours.
Je ne sais pas quand je reviendrai..
Je t’emmerde mec ! =) »
Sa façon à lui de me dire que j’allais lui manquer. Sa façon à lui
de me dire qu’il était trop fier et blessé pour venir me dire adieu en face. Mine de rien Costia avait reçu le même type de message et je savais que ça l’avait touché, il ne me l’a pas dit mais
le sourire aussi douloureux qu’heureux voulait tout dire. Il se sentait coupable de l’avoir poussé à aller aussi loin. Tout comme moi.
Ash me manquait. Plus que jamais ! J’avais besoin de ses vannes
pourrit, j’avais besoin de ses bras consolateurs. Il a toujours sut quand je n’allais pas bien et a toujours été là ! Je me sens horrible d’avoir été aussi mauvais avec lui. J’aimerai qu’il me
pardonne, j’aimerai qu’il revienne avec la même tête d’endormie prêt à jouer de la batterie sur ma tête. J’aimerai le voir dormir à nouveau sur une table au milieu de la cours et me raconter les
rêves qu’il fait à chaque instant, ses cheveux de miel brillant sous un soleil printanier. Il me manque tellement. On délirait à deux sous la neige, sous la pluie, contre vent et marrée ! Deux
vrais cinglé héhé ! De vrais gamins, on se battait ensemble ! C’était mon garde fou mais comme il était un peu fou aussi il savait pas trop quoi garder.
- J’aimerai que tu sois près de moi Ash. Besoin que tu m’écoutes sans broncher, sans répondre, juste de ton oreille.
Comme avant.
Comme avant toutes ces merdes !
Sans réfléchir je prends mon mobil et compose un message rapide.
« Ca risque de me coûter la peau de mes rouleaux mais tant pis !
Comment vas-tu ? Tu sais que tu me manque du con !
Ici…j’étouffe ( c’est pas parce que je suis dans un nuage de fumée)
Les problèmes s’enchaînent et la pluie me rappelle le son de ta batterie.
Il fait beau aux States ? Comment vont tes parents ?
T’as rencontrés de beaux mecs ? De belles nanas ?
Enfin bref
Je t’emmerde fiente de pigeon xxx
Link. »
Voilà, quelque peu soulagé, je jette le mégot et je rentre à nouveau dans la maison. Costia est devant la télé, je tente une approche sans aucune stratégie. Je m’assois sans me préoccuper de ce qu’il pense, il semble nullement perturber par ma venue. Je me rapproche de lui, il ne bronche pas, je me colle à lui, il ne bronche pas. Je tente de lui déposer un baiser sur le cou mais il me repousse gentiment.
- J’ai du mal à te le dire…, je chuchote
- Quoi donc ? Dit il en zappant
- Ce que je ressens. Dis je en baissant les yeux comme un enfant
- Pas grave.
-
Je t’aime….
- Hein ? Dit il en me faisant face
- J’t’m
- Arrête de marmonner dans ta barbe Link je comprends à rien à ce que tu dis !
- Je t’aime ! Là ! Dis je irrité puis je me suis assuré que personne n’était dans les parages
- Quoi ..
- Ne m’oblige pas à le répéter !
Il m’a serré contre lui puis m’a embrassé comme un fou, j’ai senti à nouveau
une bouffée de chaleur m’envahir et avant que ça ne dégénère je me suis écarté.
- Arrêtes ça ! Sinon je vais devoir te prendre sur ce canapé
Un sourire coquin trôna sur son visage, il arqua un
sourcil comme posséder. Excitant.
- Tu sais que t’es une vrai nana ! Il a fallut que je te dise que je t’aime pour que tu arrêtes de faire la gueule
quand même !
- Je suis un romantique. Dit il fier de lui
Il attrapa la télécommande et j’ai posé ma tête sur ses
genoux comme je le faisais si souvent, un problème de moins ! Avec l’ambiance ces derniers temps je préférais avoir Costia pour m’aider à tenir le coup.
- NICOLAYEVICH-SAN !
Le voix criante de Satsuki raisonna dans la maison,
suivit d’un claquement si brutale que j’en sursautais, nous nous sommes précipités dans la cuisine et Misha était étendu par terre la main sur la joue. Satsuki avait les mains sur la bouche, le
père de Costia se tenait debout les yeux exorbités devant sa femme, il semblait se rendre compte de la situation. De son erreur.
- C’était la première et la dernière fois que tu posais les mains sur moi ! Dit elle folle de rage
Misha se releva jeta un chiffon sur son mari et parti
en trombe dehors avec une simple veste, la voiture démarra avec un crissement de pneu effrayant. Costia ne bougeait pas, il regardait son père incrédule. C’était un cauchemar…
- Que c’est il passé ? Je demande en direction de Satsuki
Elle se contenta de me regarder effrayer puis elle s’approcha du
père de Costia qui n’avait pas bouger d’un millimètres et continuait de regarder le carrelage où était assis il y a quelques minutes sa femme. Satsuki attrapa un chiffon qu’elle mouilla puis
l’étala sur la joue du père, il grimaça de douleur. Il se tourna légèrement et nous pûmes découvrir un plaie longue de dix centimètres sur sa joue droite. Qu’est-ce qui c’est passé dans cette
cuisine ?
- J’exige des explications, dit Costia d’une voix faible
- Nous nous sommes à peine disputer, elle m’a mis un coup de couteau alors je l’ai giflé…
- A quel propos la dispute ? Je demande curieux
Il hésite à répondre, il regarde ma mère qui s’occupe de le soigner
puis il regarde son fils la douleur dans les yeux.
- Le divorce. Elle voulait repartir en Russie avec toi et j’ai refusé en l’insultant de garce. Si tu désir partir
avec elle je ne t’empêcherai pas mais moi je ne rentrerai pas en Russie.
Costia ? Partir ? Elle ne peut pas me l’enlever ? Serait-il
capable de me quitter pour suivre sa mère en Russie ? Non, ce n’est pas le Costia que je connais.
- Ca ne regarde que moi. Dit il plein d’assurance soutenant le regard de son père
Je me suis sentit soudainement blessé, trahis au plus profond de
mon âme. Voulait il vraiment partir ?
« Salut Link,
Ici il fait pas plus beau crois moi ! J’ai été super content
De recevoir ton message ! Je me sens bien ici, mes parents vont bien
Etrangement ils ont passés plus de temps avec moi en quelques mois que dans toute mon enfance,
Je reprends un peu de force.
Je sais toujours pas quand je vais rentrer, tu sais je peux enfin profiter d’une vrai famille, je vais
Sans doute m’attarder ici.
Pour tes soucis, laisse le temps faire les choses, il est le meilleur pour
Résoudre les problèmes.
Je t’emmerde pisse de chameau ! =)
Ash (embrasse Satsuki et Costia) »
J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer et une bonne nouvelle
D'abord la mauvaise :
Je n'aurai pas internet avant le 27 Avril donc va falloir attendre
La bonne nouvelle :
J'ai mon ordi et j'arrête pas d'écrire ! Surtout sur "Libera me" et " C'est comme la masturbation..."
Voilà =) Je vous aime tous
PS : j'ai corrigé ma faute, Julan a bien 4ans ! :p
MERCI TOUS
Samuel se tenait debout face à la fenêtre, la neige avait
recouvert le quartier, les immeubles et toute cette masse humaine se retrouvait submerger de beauté blanche. Il n'entendait que les battements de son coeur rythmant les questions, les doutes, les
hésitations, les peurs. Avait il raison de tout remuer ainsi ? Avait il raison de retourner dans le passé ? Vouloir ainsi ratrapper une vie qu'on avait décidé d'oublier et d'enterrer, une vie qui
ne nous a fait que du mal. Avait il raison d'y aller ?
Une petite main frèle et douce s'enroula dans la sienne serrant ses doigts immobile, il abaissa les yeux et remarqua Julan et ses petites billes vertes qui le regardaient. Des
yeux plein d'inquiétude, que se passait il dans la tête de son oncle ? Il n'en avait pas conscience mais comme un enfant il comprenait parfois plus qu'un adulte, proche de l'être qui lui rappel
son père tout ce qu'il ressentait c'était la douleur qui assombrissait ce visage, la douleur qui se gravait dans ses yeux noirs. Commençant lui aussi à avoir peur Julan serra un peu plus sa main,
elle tremblait et l'effroie que son oncle se mette à pleurer lui prit la gorge.
Pourtant ils eurent un moment de calme, de silence de partage. Ils se regardaient tous les deux, seuls face à leur passé, face à la vérité. Quoi qu'on face on ne peut
éviter cette rencontre, l'enfant avait le droit de connaître sa vie, l'enfan avait le droit de vivre comme un autre. Et Samuel prendra cette responsabilité. Il a le droit à une
famille.
- Aller les enfants ! On descend maintenant la voiture est prête ! S'ecria David
Dans cette ambiance des plus pesante le beau blond tentait
pourtant d'y mettre une touche de gaïté, il descendit la dernière valise et se plaça sur le siege du conducteur attendant les Anderson qui se regardaient dans le blanc des yeux. Camille couvra
son enfant sur son siège et s'installa à son tour, elle soupira. David savait qu'elle n'était guère plus enchanter de partir que Sam. Elle ne se sentait pas à sa place, elle pensait qu'elle
n'avait plus le droit de compter autant dans la vie du jeune Anderson, il avait maintenant des êtres qui le soutenaient et qui l'aimait. Elle ne servait plus à rien à ses yeux même si son
entourage ne cessait de lui dire qu'elle était leur "rayon de soleil" la petite touche féminine dans un monde d'homme. Ils avaient sans doute tous besoin de leur maman. Ce voyage semblait
pourtant aux yeux de la jeune maman, un voyage de famille, elle se sentait à part, inutile, de trop.
- Je compte sur toi Camille.
La jeune secrétaire sursauta, elle ne parlait pas tellement avec David Hank.
- Samuel va avoir besoin de nous dans cette épreuve. Tu le connais mieux que moi, tu sais à quel point il a peur de cette rencontre et tu connais sans doute les raisons. Aides moi à le
soutenir...Il ne doit pas pleurer. Je ne veux plus le voir pleurer...
Camille sentit comme une douce chaleur l'envahir, elle croisa le regard du blond dans le rétroviseur et lui sourit tendrement. Mine de rien il était sans doute celui qui avait le plus peur de cette rencontre entre les membres de la famille Anderson.
- Je vous le promet. Dit elle en s'avançant pour lui ébouriffer les cheveux le grand sourire aux lèvres.
Une fois Samuel et Julan descendu ils prirent enfin la route pour la maison des Anderson. Histoire de combler le silence Hank mit un CD dans le poste radio, un ballade à la guitar ce qui semblait appaiser les âmes entrangements. Sam perdu dans ses pensées regardait par sa vitre défiler les arbres et les maison, bientôt il se retrouvait à la campagne, les habitations devenaient rares mais plus rustique. L'herbe verte de ses souvenirs était remplacée par une couche épaisse de neige, le soleil n'arrivait pas à percer à travers les nuages et ce climat déprimant était de circonstance. Cela faisait trop d'année qu'il ne les avait pas revu, avaient ils changés ? Vieillit sans doute...Sa mère avait elle toujours ce beau sourire ? Son père était il toujours aussi sofistiquer et mystérieux ? Avait il lui aussi prit un coup de vieux ? Avait il perdu son assurance ? Celle qui le rassurait dans le temps où ils étaient quatre. Sa chambre avait elle changée ? Concervait elle cette chaleur. Certainement pas...car elle n'était accueillante que lorsqu'il était avec Julien. Tout avait changé.
Tranquillement Camille s'endormie
comme son fils, Julan était le seul éveillé à l'arrière de la voiture, tout comme Samuel il regardait défiler le paysage. Avait il la moindre idée de ce qui allait se passer ? C'était une
évidence, il était le portrait craché de son père lorsqu'il était plus jeune mais son joli teint hallé, ses yeux d'un vert surprenant. Il se souvenait de son père, il était comme son oncle, il se
ressemblait énormement, c'était certainement des jumaux ! Pourtant ils étaient très différent, il se souvenait que son père avait le regard triste, le sourire fade et un visage plus pâle de jour
en jour. Il ne vivait plus vraiment, chaque jour ressemblait à une mauvaise comédie. Son oncle avait un autre regard, un tache sombre planait sur lui mais pourtant dés qu'il posait ses yeux sur
David, son visage s'adoucissait. Ils semblaient fait l'un pour l'autre. C'était son amoureux ? Oui, surement. Son papa lui racontait souvent que lui aussi avait un amoureux dans son coeur.
Un homme.
Les heures s'écoulaient et le ciel était encore plus sombre, Samuel sentait son coeur battre plus vite à l'approche de la forêt, David tourna dans une
petite route qui traversait la forêt, cette route pleine de bosse lui était famillière. Cette route que tous les matins ils faisaient lui et son frère, Julien le grand sourire émitouffer dans son
écharpe et Samuel qui l'oubliait sans cesse. Cette même écharpe rouge qui s'enroulait autour de son coup alors qu'il réchauffait ses mains, le sourire tendre de son frère. Son miroir. Celui qu'il
avait tant aimé au point de se perdre, au point d'en crever...
Cette même route qu'il avait courut un beau matin se réveillant, sentant l'absence de son frère, sentant son départ, il avait courut aussi vite qu'il le put
pour le ratrapper, pour l'empêcher de partir.
- Sam, Sam ! On est arrivé..., dit David
Sam sortit de sa léthargie et découvrit sa maison blanche, entourer d'arbre blanc, une petite entrée élégante tout ce qui se trouvait face à lui présentait une famille
heureuse et parfaitement unis. La demeure des Anderson était bercé d'illusion...
Julan sortit à la suite de son oncle, il regarda tout autour de lui comme un enfant il découvrit un paysage de fée, la neige qu'il aimait tant regarder avait englober tout ce qui se trouvait autour de lui. Pourtant cet endroit ne lui faisait pas sourire, il ressentait à frisson et courut auprès de son oncle. Sa main attrappa celle de Sam et la serra aussi fort qu'il le pouvait.
Sam continuait d'avancer vers l'entrée pendant que Camille et David le rejoignait, lentement il sonna à la porte le souffle coupé. Il entendait résonner son coeur dans sa poitrine et la petite main de Julan se faisait plus chaude que jamais. Il était là pour lui, pour Julan.
- J'arrive ! Dit une voix féminine
Emilie Anderson. Sa voix était la même, le bruit de ses
talons sur le carlage, elle semblait venir de la cuisine où elle préparait certainement un repas pour son mari. Ses mains tremblaient, plus question de faire machine en arrière l'heure était venu
de faire face à son passé.
La porte s'ouvrit soudainement, un belle femme brune ouvrit la porte, un joli chemiser lavande et une jupe noir, un tablier blanc, des cheveux doux et long attacher lui
donnait un air de mère parfaite. Quelques mèches blanches lui donnait un charme en plus, son fidèle regard, ses yeux noirs dont Samuel avait hériter, le même regard mielleux, son visage aussi
tendre avec quelques rides en plus. Elle avait presque cinquante ans maintenant mais l'impression de Sam fut, qu'elle était magnifique.
Son sourire disparaissait peu à peu, Emilie voyait devant elle un homme avec un enfant qui lui ressemble tant. Des yeux noirs, des yeux d'un noirs charbonneux et une
peau de lait, Samuel. Son Samuel. Son fils.
- C'est impossible..., dit elle les mains sur sa bouche
Ses yeux se noyaient de larmes qui roulaient lentement sur ses joues, Sam eut un rictus, il sourit légèrement à sa mère car au fond son coeur était comblé de revoir
celle qui l'avait tant protéger.
- Bonjour Maman.
- Oh ! Samuel ! Mon Samuel !!
Elle se jeta en larme dans les bras de son fils qui la serra d'un bras, il reteint ses propres larmes. Elle se retira lentement de l'étreinte de son fils quand elle se souvenu du petit garçon qui les regardait intriguer.
- Je te présente Julan.
- Bonjour Julan, dit elle en essayant de sourire
- Il a subit un traumatisme il n'arrive plus à parler. Répondit aussi tôt Sam. On peut rentrer ?
Sam s'écarta laissant voir un grand blond avec une belle jeune
femme tenant un bébé.
- Bien sûr ! Rentrez rentrez ! Je vais vous faire du thé ou du café tout ce que vous voulez ! Vous devez être fatigué la route depuis Londre est longue.
- Merci Madame, dit Camille en souriant
- Appelez moi Emilie s'il vous plaît ! Sam mon chéri installe les dans le salon je vous rejoins tout de suite.
Emilie avait soudain reprit sa joie habituelle, le fait de revoir son fils l'avait rendu si heureuse qu'elle aurait été capable de faire une fête en son arrivé chez
eux. C'était un rêve, son plus grand rêve. Revoir son enfant.
Elle arriva quelques minutes plus tard dans le salon avec de quoi rassasié tout le monde et deux théillère.
David regarda autour de lui, décidement les Anderson n'étaient pas des gens pauvres, Camille remarqua la ressemblance avec Samuel et comprit tout de suite d'où
il tenait sa beauté quand à Julan il restait assied sur les genoux de son oncle tout en le regardant attentivement. Camille decida de se lever avec son bébé dans les bras pour faire le tour de la
pièce, elle avait repéré des photos sur un meuble ainsi elle en saurai un peu plus sur la famille de son patron. Elle en saurai un peu plus sur son mal...
- J'ai l'impression de rêvé ! Mon Samuel chez moi. Si tu savais comme je me sens coupable de tout ce qui est arrivé...Je ne voulais pas ça ! Je ne le voulais pas !
- Je suis venu avant tout pour Julan. Dit il en regardant le petit garçon, ce n'est pas mon fils maman. C'est celui de Julien.
- Je sais, dit elle en prenant une tasse de thé
- Quoi ? Comment ça tu sais ? S'étonna Sam
Sa mère était au courant ? Se pourrait il que Julien est reprit contact avec ses parents ? Comment est-ce possible.
- Il y a quatre ans de cela, ton frère est venu nous voir. Il était tard le soir, il avait un bébé dans les bras et ton père n'était pas là. Il y a huit ans Julien était dévasté comme
ce jour où il dut s'en aller de chez nous après...enfin voilà. Il pleuvait énormement, il était trempé il n'avait pas osé sonner c'est moi qui l'ai vu depuis ma cuisine. J'ai tellement
pleuré, autant que lui, il était désemparé. Il avait un enfant dans les bras et il ne savait pas comment l'élever, il avait perdu sa femme. Il avait perdu la personne qui l'avait aidé à tenir
après votre séparation, il avait peur ! Peur de ce qu'il pourrait faire, peur de ses désirs. Ses désirs de suicide mon coeur...oui il voulait se tuer. Je lui ai donné de l'argent, il est
partit vivre un peu plus loin de Londre, il a vécu puis je n'ai plus eut de nouvelles. Ton père ne sait rien, il n'a jamais rien sut. Mon Dieu je me souviens de ses larmes...des ses beaux
yeux pleins de larmes...Puis nous avons reçu un appel, il était...il était...Oh mon dieu !
Emilie fondit en larme à l'idée de dire que son fils était mort, mort dans un accident.
- On nous a dit que l'enfant allait être confié à quelqu'un qui était dans le testamment de Julien. Je n'avais pas imaginé que ça serai toi...J'y ai pensé mais...Enfin bref.
L'importance c'est que Julan ai trouvé quelqu'un qui l'aime, une famille.
Emilie regarda aussi tôt David qui se était resté silencieux dans son fauteuil et qui écoutait perplexe par une telle histoire, soudainement il venait de se rendre
compte que tout le mystère sur le malheur de son amant venait d'être revelé. Il comprit tout, l'amour incestueux, le retour du frère, l'enfant dans sa vie, cette tristesse sombre ! Le rejet
de la famille "parfaite" ne supportant pas une seule tâche dans leur beau tableau. Tout était clair à présent. Absolument tout, il regarda son amant avec compassion et consternation. La
vérité était si éblouissante qu'elle le bloquait totalement.
- Il avait besoin d'une famille comme tu dis. C'est pour ça que je suis là, je voulais vous le présenter autant à toi qu'à...papa. On va surement rester ici une semaine si il le
veut bien et toi aussi bien sûr. Je dois te présenter David Hank mon conjoint et Camille avec son fils Daniel ! Ma...meilleure amie.
Samuel souleva Julan pour qu'il se mette à sa place et il se leva, de voir ainsi sa maison le rendait nostalgique et l'effrayait à la fois. Le pire n'était pas
encore arrivé. Comment allait réagir son père ?
- Mon amour je suis rentré ! Dit une voix grave et sonor venant de l'entrée
Voilà une bonne chose de faite ! Désolé pour le retard ! La prochaine MAJ sera sur "C'est comme la masturbation..." j'essayerai de la faire le week end prochain
! BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!