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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 11 juin 4 11 /06 /Juin 23:54

                              
                     Le bruit de la fermeture de mon sac semblait aussi bruyante qu'un troupeau de buffle. Inquiet j'ai redressé le visage pour vérifier que Gwen dormait paisiblement, la drap cachant sa nudité laissait entre voir son torse si bien taillé, fin et viril à la fois. Je ravalais ma salive prêt à m'enfuir comme un voleur. J'ai du mal à me détacher de ce corps si chaud, cette petite bougie qui m'a redonné le sourire le temps d'une nuit. Je ne te remercierai sans doute jamais.
                            Je sors de la chambre épuisé moralement, je ne croyais pas que ça allait être aussi difficile, pourtant je l'ai déjà fait plusieurs fois, quitter ainsi son amant d'un soir sans jamais avoir de scrupule. Presque jamais. 


- Bonne journée monsieur, me dit le réceptionniste


                         Je prends un grand bol d'air pure faute de lait et après quelques secondes d'hésitation de doute je me dirige vers la route 44, direction l'ouest. Le sac bien remonté sur mon dos, les quelques marchants qui avaient ouvert étaient généralement des boulanger, des bars aussi. Après tout il n'est que cinq heure du matin mais ici les habitants se lèvent dés l'apparition du soleil car pour la plupart le travail commence dés les premiers rayons. Il y a au moins une chose dont j'ai hérité de mes parents, c'est que je me lève toujours à l'aurore. 
                        Mon père avait sans doute déjà scéllé les chevaux, ils les emmènent se dégourdir dans la vallée, je l'imaginais fier au milieu de ses grandes bêtes majestueuses. Puis dans quelques heures Key le rejoindra pour monter Kala et aider ainsi mon père dans son travail, Key ferait tout pour qu'on son père soit fier de lui quitte à faire des choses qui ne sont pas de son âge. Un petit garçon turbulent qui veut toujours tout faire, il espère attirer les regards sur lui et ça marche très bien ! Tout le monde l'adorait dans le village, les épiciers lui donnaient une sucette à chaque passage, Monsieur Peterson lui avait même offert un jeu de console une fois. Le regard de Key brillait lorsqu'il avait eut son cadeau. 
                       J'avais enfin réussit à regagner la route et je la longeais espérant gagner la prochaine petite ville avant la fin de la journée. Ce qui était improbable, je lis le panneau qui m'indique que j'ai encore quatre vingt kilomètres avant d'atteindre Otis city. Je soupire et continue ma marche.  Heureusement que j'ai fais le plein de provision hier mais je n'ai pas pensé à prendre la vieille tente dans notre garage. Il est vrai que j'étais parti dans la précipitation et je n'avais pas pensé que j'allais sans doute dormir à la belle étoile. Si les étés sont caniculaires, les nuits sont sibérienne. 
                     Je regarde mon téléphone mobile, j'ai oublié de le recharger hier, ce n'est même pas moi qui paye l'abonnement, il faut que je pense à m'acheter un carte à recharge car je sens que dans peu de temps je n'aurai plus aucun moyen de communication. Je repense soudainement à Gwen, il est dix heures, il doit être  réveiller à l'heure qu'il est. Ses petits yeux ont dut s'ouvrir lentement, j'imagine la surprise quand il se rend compte qu'il est seul. J'espère simplement qu'il ne m'en voudra pas, c'est comme de demander à la pluie de ne pas mouiller je m'en rend compte ! Mais je ne sais pas...J'espère tellement qu'il ne m'en tienne pas rigueur si j'avais put je crois que je serai rester encore un petit moment avec lui...encore un petit peu.
                      La séparation aurai été plus dure encore. 
                      Le calme qui plane dans l'aire me fait du bien, je suis habituée à entendre les cigales et les criquets. Les grandes étendus de maïs ou de blé deviennent des grandes étendus d'herbe jaunes, grillées par le soleil. Je marche dans une terre si sèche qu'on dirait de la poussière, au moindre coup de vent la poussière s'envole recouvrant la route d'une fine pellicule ocre. J'entends le bruit grondant d'un moteur, je reconnais ce son, c'est encore une Davidson ! Elle passe à vive allure sur la route faisait virevolter la terre et mes cheveux avec. Je la suivais des yeux, un semblant de sourire se dessinait sur mon visage, mon coeur se gonflai de bonheur et je frissonnais de plaisir. La moto s'arrête à quelques mètres plus loin elle fait demi tour dans un burn. Étonné, je m'arrête et le chauffard s'arrête juste à côté de moi dans un crissement de pneus douloureux. 
                       Il retire son casque, de beau cheveux brun décoiffé, des yeux bleus sibérien, les sourcils froncés. Je reconnaîtrait se regard entre mille.

                      Sans même attendre que je puisse m'excuser ou dire quoi que ce soit une gifle fuse faisant pivoter ma tête. 

- Tu te prends pour qui ?! Hurle Gwen

                    Il devenait rouge de colère.

- Je..., 

                  Que dire ?

- Je te croyais plus intelligent ! Plus courageux ! 
- Je suis désolé..., murmurais je 

                Je me frappais mentalement pour la délicatesse dont je faisais preuve, j'étais si ridicule.

- PAR PITIE ! Désolé de quoi ?? ON EST PAS DESOLE QUAND ON NE LE PENSE PAS !!
- Que veux tu que je te dise alors Gwen ? Que je suis un enfoiré ? Que je suis un lâche ! Un pourrit, une ordure ? Tu as vraiment besoin de moi pour t'en rendre compte...

                   Ma voix s'était engouffrer dans ma gorge, laissant tomber le silence pesant, je baissais les yeux de honte mais aussi de colère. Que voulais tu à la fin ? Ne pouvait il pas me haïr de loin ? Je ne voulais plus le revoir, je ne voulais pas m'attacher alors que cherche -t-il ?

 

- Pourquoi ? Voilà ce que je veux savoir, me suis je vraiment tromper sur toi ? 

- Totalement. Je ne suis qu'un bâtard de plus Gwen ne te fais pas d'illusion.

 

                    Il semblait surpris mais aussi déçu, je me frappais à nouveau mentalement, pour une raison que j'ignore je ne supportais pas ce regard remplis de peine et de douleur. Une partie de moi lui aurait sauté dessus pour l'empêcher de voir à jamais disparaître son sourire. J'avais envie de crier de rage mais je canalisais toutes ses émotions au fond de moi.

- Expliques moi pourquoi je n'arrive pas à te croire ? Il demande

 

                    Sa détermination, son insistance me fait d'autant plus mal que j'aimais ce comportement, on n'avait jamais autant voulus me comprendre, on n'avait jamais aussi bien réussi à lire en moi. L'espace d'une seconde un sourire de bonheur avait fait son apparition mais je le transformait aussi tôt en un rire sarcastique et blessant. Mes yeux vides le fixaient avec dédain.

                  Si tu restais avec moi Gwen, tu en souffrirait. C'est la seule raison pour laquelle j'ai quitté ma maison, j'en avais marre de voir le visage de ma mère en larme. J'en avais marre que mon frère puisse entendre les phrases que mon père était capable de prononcer à mon égard. J'en avais assez d'engendrer malheur sur malheur depuis ma naissance. Tu es la deuxième personne qui m'accorde un peu d'intérêt, je refuse de te faire du mal.

 

- Alors vis dans tes espoirs Gwen. Me croire ou pas ? Ca me fait une belle jambe. Tu étais un mec de plus, juste de quoi passer la soirée. Va t'en maintenant, j'ai encore pas mal de route à faire.

 

                       Évitant soigneusement son visage, je ferme le mien et reprend la route sans me retourner m'injuriant intérieurement. Je le priais de partir, je suppliais Dieu pour qu'il parte et qu'il ne tente jamais de me retrouver. Ca serait trop dure...Trop dure.
                      N'entendant pas la moto démarrer je me doutais qu'il me regardait partir, sans que je puisse me contrôler encore une fois j'ai couru pour échapper à tous ceux qui m'entourent et qui tentent de m'entourer. J'ai couru aussi vite que je pouvais, sentant la douleur encore plus forte, plus lacérante, j'ai senti la solitude qui envahissait entièrement mon coeur et mon existence. Je sentais la froideur de la souffrance qui anesthésiait mon corps. Je courrais à m'en couper le souffle puis quand j'entendis enfin la moto démarrer et s'éloigner je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Ces larmes qui n'avaient plus coulé depuis un moment, ces larmes qui étaient restées enfermer dans ma poitrine. Désespéré je suis me écroulé sur mes jambes, les mains dans la poussière et les larmes s'écrasant sur le sol comme des gouttes de pluie. L'image de Key planait au dessus de ma tête, son sourire tendre, le rire rayonnant de Gwen, ses caresses, ses baisers, sa façon de me regarder. Je sentais ses deux visages se graver sur ma peau comme des cicatrices encore rouges. 
                   J'étais seul, définitivement seul.

- Je te dépose mon garçon ?

                   Alors que j'avais repris la marche, les yeux rougis par les sanglots, une petite camionnette s'arrêta, au volant un homme plutôt âgé au sourire sage.

 

- Je vais à Otis city.

- Ça tombe bien c'est sur ma route ! Aller monte il va faire nuit.

 

                  Je suis donc monté, comme convenu il me déposa à Otis city. Un village plus petit qu'un champ de blé. J'ai cherché une auberge, elle était encore plus en ruine que celle où j'avais passé ma dernière nuit. Elle était moins cher cependant ce qui n'était pas négligeable. Encore sous le choc de l'après midi, je me suis endormie sur le lit sans même avoir eut le temps de prendre ma douche. Ma nuit hanté par le visage de Gwen.

                 
- MONSIEUR ! REVEILLEZ VOUS !!!

                   Il faisait encore nuit et pourtant je sentais la chaleur autour de moi. Soudainement j'eus un sursaut de terreur, la façade qui donnait sur la rue était en feu ! Paniqué j'ai eut le temps de récupérer mon sac et de sortir en courant avec le propriétaire, nous sommes sortis par la fenêtre de la cuisine. Je regardais la baisse brûler totalement hypnotiser par la danse des flammes. 

- Merde mon téléphone dans la baraque...

                Encore épuisé je n'avais pas la force de faire une crise de nerfs. D'un naturel plutôt calme, j'ai simplement repris la route pendant que le voisinage tentait tant bien que mal d'éteindre le feu. 
                Je me suis souvenu de la fois où la grange des chevaux avait pris feu à cause d'un orage, les pompiers était trop long mon père comme un héro était rentrer dans la grange en flamme et avait réussi à faire sortir toutes les bêtes. C'était le seul jour où j'étais réellement fier d'être son fils. Key n'était encore qu'un bébé et ne s'en souvenait pas mais j'avais souvent raconter cette histoire à mon petit frère. Il avait le même regard que moi ce jour là. Un regard emplis de fierté.

               Quelques heures plus tard le soleil fit son apparition, les maisons étaient plus nombreuses, les champs beaucoup moins grand. J'approchais d'une plus grande ville. Alors que je marchais d'un pas lourd j'ai croisé un vieillard sous un arbre, il peignait le paysage sur une immense toile. Je ne pus m'empêcher de regarder son dessin, il était vraiment doué. C'était d'une beauté surprenante. 

- Je peux t'aider ? Il me demanda 
- Désolé d'avoir perturber votre travail. Je regardais juste.
- Tu aimes  ?
- C'est magnifique.
- Dis moi mon garçon, ça te plairait de gagner vingts dollars ?  

                    Je ne compris pas toute de suite où il voulait en venir. Il m'expliqua qu'il en avait assez de peindre des paysage vide, mon visage lui plaisait énormément. Pour vingts dollars j'acceptais de poser pour lui au milieu du paysage. Ce fut une bonne expérience, je suis resté debout  pendant près de deux heures, il n'avait pas encore finit sa peinture je me sentais vraiment mal à l'aise. Le cri des corbeaux me fit sourire lorsque soudainement deux corbeaux vinrent se poser sur moi, un sur chaque épaule. J'ai sourit en voyant qu'ils n'étaient pas effrayer par moi. Ils me regardaient de leur billes sombre et le vieillard souriait à son tour. 
                   Sur la peinture j'étais seul avec mes deux corbeaux, le vieillard était également à pied il me disait que la jeunesse comptait trop sur les transports et qu'une bonne marche ne faisait de mal à personne.

- Je vis dans ce désert humain depuis trente ans ! J'ai vu des hommes de toutes les décennies qui ont précédé traversé cette contrée. Je n'ai jamais quitter ce trou perdu au milieu de notre pays. J'aime ce silence, j'aime la musique qu'elle produit. Le bruit des corbeaux, le vent dans les herbes sèches, un serpent à sonnette. J'aime cette musique et cet endroit. Ma femme m'a quitté il y a quelques années. Elle partit avec les enfants pour la ville.
- Vous aimez votre femme ?
- Autant qu'un furoncle !

                  Je riais de bon coeur en compagnie du vieil homme, il se dégageait de lui une telle sérénité et un tel vécu. J'adorais l'écouter me parler de sa vie et des faits passés. Il me proposa de passer la nuit dans sa maison pour m'éviter de faire encore de la route dans la nuit, ce que j'acceptais avec plaisir. Le repas ne fut pas gastronomique mais il était délicieux. Il m'a ensuite servit un digestif. Un alcool si fort qu'il aurait put me brûler l'estomac ! Lui le buvait avec une facilité étonnante et se moquait de moi quand je toussais.

- Les jeunes ! On se vante de boire mais on ne sait pas boire ! Riait l'homme
- Je ne bois jamais, dis je en essayant de récupérer ma voix
- Bois ça ! Et tu sera un homme un vrai !

                   Un petit silence avait plongé les yeux humides dans l'homme dans la mélancolie.

- Je suis seul dans cette bicoque...J'aime la solitude mais le cri des enfants, la bonne odeur du maïs fumant dans la cuisine. Ca me manque tu comprends mon garçon...
- Je comprends.
- Ah...Il y a vingt ans j'étais jeune ! Plein de rêve encore, papa et mari comblé ! Je pouvais rire et sourire avec mes petits. Je pouvais regarder ma femme avec amour et admiration. C'était une beauté tu sais...Elle avait de long cheveux noir comme les plumes d'un corbeau mais les yeux d'un vert émeraude plus précieux que la pierre ... Je l'aimais. J'étais fou d'elle ! Je l'ai laissé partir...comme un idiot.

                  Le vieil était ivre. Il fixait son petit verre vide.

- Le temps passe trop vite. Je l'impression que ça fait des millénaire que je n'ai pas entendu sa douce voix. Elle est partie un soir d'hiver, nous nous sommes disputé à cause de mon travail. Nous n'avions plus d'argent et les enfants devaient avoir un avenir ! Je la comprenais mais je ne pouvais pas partir...j'aimais trop cette maison...Elle était pleine de nos souvenirs. Je suis un vieil homme sentimentale...On m'a appelé le lendemain pour m'annoncer sa mort...la sienne et celle des enfants. Un camion les avait percuté sur la route...

                   Mon coeur se serrait à l'écouter de son histoire. Je pensais qu'elle était parti pour vivre ailleurs mais en fait elle était bien plus loin.


- Il ne faut jamais laisser partir ceux qu'on aime mon garçon...Jamais...On le regrette tôt ou tard et on finit seul. On peut aimer la solitude mais ils nous manquent toujours...On est rongé par la culpabilité et tout ce qu'on espère ensuite c'est les rejoindre...

                  Sa voix tombait dans le silence, ses yeux se fermaient. Il s'était endormi sur sa chaise. Je restais immobile réfléchissant à ses paroles comme si il savait ce que je ressentais. Dés que j'ai entendu ses ronflements je l'ai porté jusqu'à son lit, la couette bien remonté. Je me suis écroulé sur son canapé n'arrivant pas à fermer l'oeil, je savais maintenant ce qui me restait à faire.



COUCOU !!! Merci pour vos commentaires ça me fait trop plaisir !
je remercie Cindy, Lilly, V et Coki qui me soutiennent énormément !
Un grand merci à la rêveuse et à Sephy aussi =)
CASSSOUUUUU je suis heureuse que tu sois revenu tu m'as manqué !!!!
Bon et bien qu'est-ce qu'on pense de ce chapitre ?
La prochain sera sur Libera me et je compte finir TTS qui est vraiment mis à l'écart lol
BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!
PS : Je suis désolé pour les fautes j'ai vraiment la flemme de me relir...SORRY

 

 
                      
 

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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