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¤Sommaire¤

Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 22:54


                      Le visage serein de Franz était trempé de sang. Il était mort. J’étais soulagé que ça ne soit pas Dante et pourtant je continuais mes recherches dans la grande pièce pour découvrir qu’il n’y avait qu’un mort ici. Je suis sortis, les yeux rougis par les larmes, j’étais aussi lourd que de la roche, je trainais des pieds jusqu’à ce que je puisse retrouver Sorine assis sur les marches devant le palais. Les mains tremblantes je me suis assis à côtés de lui, il ne me regardait pas, soucieux les mains cachant son visage il les retira pour laisser voir un visage défait par l’inquiétude. Son sentiment d’impuissance était le mien et nous étions assis sur des marches l’esprit plein d’interrogations sans réponse.

« Il l’a emmené avec lui… » dit il comme une révélation
« J’ai l’impression d’être un pantin dans les mains de Gabriel. » Dis je à bout
« Je vais aller le chercher. » Se leva Sorine déterminer
«  Où ça ? Je viens avec toi ! »
« Hors de question ! Dante voulait que tu vives il n’a pas tout sacrifié pour que tu meurs entre les mains de Gabriel. Il n’attend que ça ! Que tu viennes au secour de ton Dante ! C’est un piège. »
« Je me fiche de ça ! Je ne te laisserai pas partir à l’abattoir ! »
« Ecoutes moi bien. Tu vas vivre compris, tu vas fuir, je veux que tu deviennes fort, toujours plus fort ! Quand tu sera assez puissant tu nous vengera mais pour l’instant tu vas fuir. J’irai seul »

                        L’odeur de sang vint me chatouiller à nouveau les narines, j’allais riposter quand des faibles battements de cœur vinrent frapper au fond de mon oreille. Sorine l’avait sentit également et nous retournions dans tous les sens, il n’y avait rien autour de nous pas même un oiseau. Je sentais pourtant qu’un mortel n’était pas loin, un mortel à l’agonie.

«  Je le sens, c’est Dante j’en suis sûre ! »
« Où est il ? » Demanda aussi tôt Sorine
« Il a réussit à s’échapper. Je l’entends remper sur de la terre… »
« Sur la colline là où tes parents ont été enterré ! »

                         Nous nous sommes précipités comme des fous sur la colline, et nous sommes très vite arriver au sommet. Dante était bien là, une trainer de sang dans l’herbe ammenait jusqu’à lui. Le visage couvert de blessures et il reposait près des tombes de mes parents. Son cœur battait à peine je l’entendais malgré tout respirer espérant que la mort l’emporte vite.

« DANTE ! »

                        Je me suis écroulé sur le sol près de lui, j’ai manqué de me faire mal sur la pierre tombale, je le serrais contre moi pleurant de ton mon soul contre lui espérant qu’il ne soit pas trop terre. Priant de ton mon être qu’il ne soit pas trop tard.

«  Luciole… » Il murmura

                      J’essuyais avec ma chemise le sang sur son visage, je déchirais mes manches pour arrêter ses hémorragies nombreuses j’en aspirais parfois le sang sans pour autant avoir envie de le dévorer. Ma raison avait prit le dessus sur mon instinct, j’étais désespéré et en même temps si heureux qu’il soit en vie. Sorine restait debout près de nous, je sentais également son cœur se calmer en voyant les yeux mis clos de son ami à moitié mort part terre mais surtout à moitié vivant.

« Tu avais promis de ne pas salir ta belle chemise… » Sourit Dante
« Que s’est il passé Dante ? » Demanda Sorine
« Gabriel…Il a tué tout le monde…Il était fou de rage…Il a suivit Franz qui portait mes habits imprégnés de mon odeur en croyant que c’était moi dans toute la maison. J’ai réussi à m’enfuir dans la forêt mais pas sans blessures. Ses chiens étaient avec lui… » Dit il faiblement
«  Tu parles de Aaron et Ulrick ? »
« Oui…J’ai réussi à les semer dans la forêt mais ils m’ont un peu amoché… » Dit il avec le sens de l’humour malgré sa douleur
« On doit le conduire à l’hôpital ! » Dis je paniquer
« Non Luciole… »
« Tais toi Dante. Il a raison tu ne survivra pas longtemps dans cet état. Il ira plus vite avec moi. »

                           Sorine pris le corps de Dante dans ses bras et le souleva comme une plume, Dante se crampenait à son cou, l’immortel partageais un regard intense avec Dante. J’en eus le cœur serré mais étrangement ce fut le regard de Sorine qui me faisait le plus de mal, ce fut cette soudaine délicatesse et affection pour Dante qui me pinçait le cœur. Je tentais de me persuader que c’était la tendresse de Dante envers l’immortel mais ce n’était pas le cas. J’eus l’impression que des centaines d’aiguillés me perçaient la cage thoracique, le vampire serra Dante contre lui et j’appuyait mon poing contre mon torse. J’ai vu Dante s’endormir paisiblement contre Sorine, et celui-ci lui déposa un baiser sur le front. Encore un poing dans mon cœur.

« Luciole ! S’il te plaît nettoie la maison et met les corps dans la fosse commune. Je ne veux pas Dante rentre chez lui avec ce carnage pour dernier souvenir. Lave toi, désinffecte tout ! Enterre Franz près de tes parents, Dante aurait aimer qu’il soit dans une tombe à part. »

                           J’ai acquiésé sans hésitation et alors que les deux hommes ont disparuts de ma vue et de ma perception je suis rentré dans la maison pour tout nettoyer. J’étais couvert de sang et il était difficile d’effacer les traces d’un tel massacre. Lentement je me suis dirigé vers la cuisine qui était intacte pour vidé mon seau, je me suis arrêté devant la cheminée où une photo de moi étant plus jeune avait prit place. Une de Dante aux côtés de sa mère, une de Sorine et Maria plus loin dans un endroit que je connaissais pas. Au dessus un grand portrait de son père. Je n’étais jamais rentré dans les cuisines et j’avoue que je ne m’y sentais pas à l’aise malgré toute ces photos j’avais l’impression que le portrait de l’immortel à la longue chevelure noire me condamnait du regard. Lui aussi sans doute trouvait que j’étais une erreur, il était sans doute d’accord avec Gabriel. Je ne deverais pas avoir le droit de vivre.

« Luciole ! »

                          Je me suis retourné brusquement reconnaissant cette voix entre mille, Maria était devant moi dans une magnifique robe rose pâle, des dentelles en soie blanche, les épaules dénudés et son coup mis en valeur par un décolté plongeant. Elle était éblouissante.

« Sorine m’a appelé pour que je vienne t’aider. » Dit elle le regard vide

                          Elle était au courant de ce qui c’était passé dans cette maison. L’avait elle senti comme moi ou alors elle avait encore lu dans mes pensées, ça n’avait pas d’importance. Elle avait été proche de Dante à ce que j’ai vu sur les photos et elle était aussi infligé que moi ou Sorine. Sans doute moins que Sorine.
                          Il cachait bien son jeu, je savais qu’il avait un sentiment particulier pour Dante, depuis quelques temps je le savais et c’est ma proximité avec celui-ci qui l’attirait en moi. C’est mon innocence humaine qui l’avait attiré. Je me souviens maintenant la manière dont il s’est offusqué quand j’ai dis qu’il était tombé dans ses filets, je me souviens comme il avait été piqué à vif. Sorine s’était défendu en disant qu’il ne tombait pas amoureux des mortels alors qu’il était déjà fou de Dante. Il déteste la faiblesse tout simplement mais il ne pouvait pas contrôler ses sentiments.
                          J’étais trahis, pendant quelque secondes de réflexion j’avais ressentis ce sentiment d’abandon et de trahison. Je n’étais pas amoureux de Dante, pas plus qu’un enfant de son père. J’étais prisonnier de quelqu’un d’autre.

« Les apparences sont trompeuses. Ne fait pas de conclusions trop attives. » Me dit Maria en frottant le sol

                         A deux, le halle était lavé en quatre heures et Sorine n’était toujours pas revenu. J’étais convaincu du contraire et je n’arrivais pas à croire Maria. Je frottais en me vidant l’esprit, je pensais à Franz dans sa pièce seul. Je suis parti aussi tôt laver le bureau du père Faust. J’ai débarrassez la maison des cadavrer et j’ai enterré Franz près de mes parents comme c’était convenu. La nuit tombait et nous n’avions pas finit de nettoyer la maison, l’odeur du sang ne partirait pas de si tôt il faudrait des décenies avant qu’un immortel puisse rentrer ici sans sentir cette odeur épouvantable.
                        Maria cessa d’éponger le sol et s’attaqua au mur central, je l’avais les meubles et le grand lustres en cristal qui gouttait encore. Ce fut seulement vers onze heure du soir que tout était propre. Une journée entière à laver, deux vampires aussi rapides que nous deux en avait eut pour une journée entière sans s’arrêter. Je mourrais de faim et l’odeur ne faisait qu’agraver mon appétit.

« On va chasser ? » Me proposa Maria essouflé
«  Il ne faut pas trop s’éloigner, on va se contenter d’animaux sauvages. »
« Je préfère les lynx et il n’y en a pas dans les environs » Dit elle en boudant
« J’ai compris… »

                         Nous sommes donc aller en ville pour chasser notre repas. Ce fut une prostituer pour moi et un adolescent pour Maria, elle adorait le sang frais. L’adolescent avait à peine mon âge je ne pensais pas qu’on pouvait les prendre aussi jeune pour dîner. Nous sommes vite revenus au palais Faust avec une boule au ventre, je n’arrivais pas à me sortir ses images de mon esprit. Tous ses hommes tuer pour assouvir un désir, la fresque dans l’appartement de Sorine, la quantité de sang et de cadavre dans la maison Faust. J’étais hors de moi ! Comment peut on être aussi insensible ? Aussi irrationnel !

« Sorine m’a dit que tu jouais du piano, tu m’en joue un peu ? » Me demanda Maria

                         J’ai donc joué, non seulement pour elle mais aussi pour moi. Pour appaiser mon âme, pour effacer la peine et la douleur, la trahison et l’effroie. J’ai joué pour calmer les esprits et pour aider les fantômes à regagner le ciel et à reposer en paix.
                          L’odeur de Sorine me vint immédiatement au narines mais je ne cessais de jouer, je savais qu’il était entré dans la pièce et comme lors de notre première rencontre, il m’écoutait jouer sans parler. Lorsque j’eus finit la mélodie je me suis retourné sur moi-même pour faire face à Sorine, qui avait les idées ailleurs, il avait le regard dans le vide et ne s’était même pas aperçu que j’avais finit de jouer. Nous étions désormais deux à le dévisager, il revint à lui rapidement et m’adressa un bref regard avant de partir s’assoire près de Maria qui le suivait du regard, il s’effondra sur le canapé mais malgré tout son mouvement restait gracieux et gardait cette beauté dont les vampires ont le secret. Je restais sur mon banc et participais à ce silence de plomb pesant sur la pièce comme un épais nuage.

«  Alors ? » Je finis par demander
«  Ils l’ont gardés en observation pour la nuit, ils ont put soigner ses multiples blessures même si mes excuses étaient un peu louches ils n’ont pas posés de question. Les médecins semblaient bien connaître la famille Faust. » Répondit Sorine « Ils le laisseront sortir demain ? » Demanda Maria à son tour
« Je n’en sais rien. » Soupira Sorine 

                           Je les laissais peu de temps après, j’avais disparu de la pièce avant même qu’ils ne puissent le remarquer, j’étais à l’extérieur sujet au vent frais mais également à la nuit. Je me ressourçais sous la lumière de la Lune et par la même occasion retrouvais ma pleine puissance, j’expirais un bon coup avant de m’assoire sur les marches dans l’entrée, je fixais les étoiles le regard rêveur et je songeais à Dante. Tout seul dans sa chambre il était vulnérable et si Gabriel décidait de l’attaquer dans la nuit ! Si par une lubie soudainement il s’en prenait à son frère parmis tant de mortel. Ferait il de l’hôpital un champ de bataille ? J’en avais des frissons de terreur et avec le peu de motivation qu’il me restait je tentais de regagner assez de force pour me lancer dans la protection de Dante. Cette envie me brûlait la gorge, envahissait mon esprit et petit à petit cette idée se gravait en moi avec détermination.
                           Je me redressais vivement mais au moment j’allais accourir vers lui la silouhette fine de Sorine me barrait la route. Ses cheveux retombèrent lentement sur son visage, sa bouche légèrement entrouverte il posa sa main sur ma poitrine et me retint sans violence.

« N’y va pas. » Il me dit simplement
«  Pourquoi pas ? C’est dangereux de le laisser seul. »
« Gabriel n’attaquera pas ce soir crois moi, je le connais mieux que ce que tu peux croire et Dante en est convaincu également Gabriel est pratiquement persuadé que Dante est mort dans la forêt alors n’y va pas. »
« Je suis sûr du contraire.. »
« Et même si c’était le cas il ne ferai rien à son frère, il attendrait que tu te jettes dans la gueule du loup pour te tuer sans aucun obstacle. Ne sois pas si prévisible. Fais moi confiance, il ne touchera pas Dante. »
« Pourquoi te ferais je confiance ? Tu es aussi intéressé que Gabriel, tout ce qui t’importe c’est ta petite personne ! Tu serai capable d’utiliser Dante pour apatter son frère, tu serai capable de le sacrifier. Tout comme mes parents à tes yeux je ne suis bon qu’à détruire Gabriel et là s’arrête ma fonction n’est-ce pas ? Tu n’es pas mieux que ce monstre ! »

                    J’avais craché cette dernière phrase comme un venin, Sorine me regardais sans surprise. Il retira sa main, et tout son corps se décontractait, je vis son visage devenir plus sombre. Je l’avais blessé. Je me mordais la lèvre automatiquement regrettant immédiatement mes paroles, je ne voulais pas le blessé et pourtant c’était exactement mon intention en prononçant ces insultes. Qu’est-ce qui m’a pris ?

«  C’est donc ainsi que tu me vois petit vampire ? » Il me demanda en souriant avec difficulté « Je comprends… »

                    Il s’éloigna de moi avec indifférence et ferma la porte, je n’arrivais même plus à le regarder en face. J’avais honte de ce que j’avais put dire, j’avais honte d’avoir eut le désir de lui faire du mal alors que je n’en pensais pas un mot. Pour moi Sorine avait ce masque d’indifférence et cette arrogance dans le simple but de se protéger. Il n’était pas ce qu’il voulait faire croire, j’en suis certain. Et c’est spécialement cette facette tendre et triste qui m’attirait chez lui. Pourtant j’avais l’impression que je contenais un sentiment de colère en moi, un sentiment contre lui, je lui en voulais, je lui en voulais car j’avais cette sensation qu’il s’était servis de moi pour s’approcher de Dante. Qu’il m’avait fait croire qu’il s’intéresse à moi, alors que ce n’était que la récompense qu’il y avait derrière qui l’intéressait. Le goût acide de la trahison avait pris possession de moi. Pourquoi étais je autant sujet à ces affects humains ? Pourquoi ne pouvais-je pas être comme Maria ou Sorine ? J’étais moins maître de moi-même que n’importe quel autre vampire, je le savais très bien et ça me rendait furieux ! Fou d’impuissance, si je n’arrivais pas à résister à ses sentiments comment pourrais je contrôler ma puissance ? J’en assez d’être un faible ! J’en ai assez de me laisser guidé par mon cœur, il serai temps que ma raison prenne le dessus.
                         Je suis rentré quelque minutes plus tard, perdu dans mes réfléxion je n’ai même pas jeter un coup d’œil au salon, je suis directement monté dans mon ancienne chambre, j’allais m’y coucher me laissant porter à nouveau par le sommeil d’un mortel, j’allais reposer mon esprit et espérer ne pas me réveiller avant des millénaire. J’avais le secret désir de mourir, ma vie n’avait aucun sens, j’avais déjà un parcour tracé et je ne pouvais échapper à ma destiné. J’inspirait ardement à la mort pour pouvoir vivre dans un autre monde et même si Sorine était persuadé qu’il n’existait pas d’autre monde pour les vampires j’étais sûre que nous irions tous en enfer.
                       La nuit était froide mais très vite elle ne m’inspira plus rien, mon corps s’alourdissait mes paupières se fermaient sur une larme roulant sur ma joue, je n’avais plus aucune sensation, je ne sentais plus mon sang couler dans mes veines, ma vue était plus fine, plus détaillé, ma bouche était sèche et ma peau aussi dur que des écailles mais aussi douce qu’un fil de soie. Chaque parcelle de ma peau s’endormait jusqu’à ce que je ne puisse pas avoir conscience de ce qui m’entourait.
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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