Mercredi 20 août
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19:49
Quelle est cette odeur ? Ca sent bon...Qui est là près de moi ? Je sens une chaleur, un souffle, je me sens bien. Où je suis ? Raphaël ? C'est toi ? Oui ça ne peut être que
toi...C'était donc un mauvais rêve hein, un affreux cauchemar, un terrible cauchemar...
Un terrible cauchemar...
- Vincent.
Dans un sursaut je me redresse soudainement, cette voix m'avait extirper de ma planitude, je prenais une véritable douche froide tout revenait à l'assaut ! Les derniers
évenement, mes dernières larmes, mes derniers cris, son dernier regard emplis de douleur.
Ce n'étais pas un rêve alors, je murmure déçu
- Tu ne veux pas aller au lycée aujourd'hui ?
Je me rends compte que je suis assis sur un lit, Klay est devant moi la mine triste et un regard innocent plein de compassion. Je crois qu'il vient de me parler, j'essaye de
parler, de lui répondre. Je me rends compte avec effroie que ma voix se perd dans ma gorge ! J'ouvre la bouche, j'essaye d'articuler mais rien ne sort ! Je continue, j'essaye même de crier mais
rien n'y fait ! J'agrippe Klay par le cole terroriser il me regarde étonné, j'essaye de lui faire comprendre que je n'arrive plus rien à dire ! Que rien ne sort ! Que je suis bloquer comme si on
avait fermer un porte dans ma gorge, fermé à double tour et que quelqu'un s'en est allé avec la clés !
- Qu'est-ce que tu as Vince' ?
J'arrive pas à parler !! Aides moi ! J'arrive plus à parler !!
Je lui montre me gorge à plusieurs reprise complètement paniquer, je le pousse et je me lève voyant que rien n'y faisait, j'ai parcourut la pièce rapidement et je me suis emparé
d'un stylo et d'un papier pour écrire ces mots en lettres majuscules " JE SUIS MUET !!!! " .
- Comment ça t'es muet ? commença à réaliser Klay, tu veux dire que tu peux plus parler ? Je t'emmène toute suite chez un médecin.
Il me montra un sac qui contenait mes affaires et me demanda de m'habiller le plus vite possible. Qu'allais je devenir maintenant ? Il manquait plus que ça ! Voilà que j'étais
Aphone ! C'est pas possible ! Tout me tombe dessus.
Une fois habiller comme il se doit je suis descendu aussi vite que je pouvais, nous avons rouler en direction de l'hôpital en urgence, je ne sais pas comment Klay allait
expliquer que j'étais devenu soudainement muet et qu'aucun mots ne sortaient de ma bouche. Je restais derrière lui un peu gêner, j'aime pas les hôpitaux je me sens tout petit ici comme un gosse,
puis j'ai l'impression que les medecins ressemblent à des robots, ils n'ont rien d'humain ! Je les hais.
La receptioniste nous à diriger vers une salle, un brancard et quelques machines ainsi qu'un ordinateur pas loin et très vite un medecin rentra, il semblait assez pressé. Il me
demanda de m'assoir sur le brancard et d'attendre quelques secondes qu'il revienne il avait une urgence. J'avais presque envie de repartir, je ne vois pas ce qu'ils pouvaient faire de miraculeux
pour que je retrouve ma voix, je ne pense pas qu'il y est un remède quelconque il faut pas être Einstein pour comprendre que j'ai subit un traumatisme et que ça m'a bloqué la voix.
- D'après ce que vous venez de me raconter il semblerai que votre ami est subit un traumatisme émotionel très important ! La mort de sa mère puis un chagrin d'amour entraine une forte dose de
stresse le cerveau ne réagit plus normalement. Pour faire clair le tromautisme de ses derniers jours l'a rendu muet mais rassurez vous ce n'est pas difinitif. Je vais vous prescrire des
anti-dépresseur ainsi que des cachet à base de plante qui vous ralaxeront ! Il faut vous reposer.
- Et quand est-ce que cela va passer à votre avis ? Demanda Klay inquiet
- Quand il sera prêt.
Quand je serai prêt ? Pff...foutaise ! Vous ressemblez à des diseurs de bonnes aventures ! Pas fichus de soigner un simple troma' ! Pas fichu de sauver une femme simplement
battue ! PAS FICHU DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT !
Sans même attendre Klay ou un ordre quelconque je me lève brusquemment pour sortir de ce bâtiment de merde, j'ai une envie violente de vomir quelque chose me brûle la gorge et me noue l'estomac,
quelque chose que je ne supporte pas. Est-ce moi ? Mon propre corps me rejete ? Je me rejete, je rejete le fait d'avoir put ouvrir les yeux ce matin. Un gout d'inutilité, un malaise, un goût de
pourriture, plus rien ne compte tout est fade et sans valeur. Je me jeterai bien sous les rails d'un train rien que pour sentir la sensation d'être en vie, sentir la sensation que mon corps
s'écrase, que les os se broient et faire taire cette douleur dans ma poitrine qui ne cesse de hurler son prénom. Je prierai bien la mort pour qu'elle m'emporte...
Dans un semblant de mélancolie je le lève la tête vers le ciel, je regarde les nuages menaçant réprésentatif de mon état d'esprit. Je ferme les yeux avec tristesse espérant comme
un bon imbécile que le soleil revienne me caresser les joues...comme avant.
- Vince' pourquoi t'es parti comme ça ! Quelque chose qui va pas ? Me demande Klay
C'est toi qui me prend la tête du con ! Tout me prend la tête et j'en ai marre qu'on essaye d'être gentil avec moi, soyez franc bordel ! Et dites moi une bonne fois pour toute
que je suis foutu !
- Ecoutes, je dois aller au lycée. Tu veux venir ?
Absolument pas.
Je lui tire une tête assez expressive magnifestant mon comportement négatif, je met les mains dans les poches et tournent les talons, je refuse d'aller dans son lycée, je veux
pas le voir.
Je dois aller au ponte-funèbres aujourd'hui, l'enterrement de ma mère doit être prévu assez rapidemment. Je fais comprendre à Klay que je désire être seule, je ne veux pas qu'il
m'accompagne, l'air pure me fera le plus grand bien. Je marche donc émitouffer dans ma veste, les mains en boules dans mes poches cherchant à me rechauffer le plus possible et je marche encore. Des
passants dans la rues, des voitures qui se garent, des taxi qui klaxonnent j'approche du centre de New York. Je m'arrête devant un grand bâtiment, il y a des escaliers qui ne font que descendre, je
l'empreinte et les murs deviennent de plus en plus clair, les lumières de plus en plus aveuglantes, la plafond plus haut.
- Bonjour, me dit une jeune femme avec un sourire niais
- "Bonjour je viens pour l'enterrement de ma mère.", j'écris sur un bout de papier
- Son nom.
- "Madame Mayon"
- Oui nous avons eut confirmation. Je vais vous diriger vers le bureau de l'un de nos croc-mort vous verrez avec lui comment vous allez procédé pour son enterrement.
Comme un automate j'ai suvit la receptionniste, j'ai descendu encore quelques marches puis j'ai discuter un homme tout mince, le visage creusés, dégarni il m'a présenté plusieurs
type de cercueil. J'en ai choisi un classique noire. Les frais sont assez éléver, j'ai donné une date pour l'enterrement en attendant le corps sera conserver dans une grande élgise sur l'hôtel, une
messe sera donner en son honneur. Je dois encore prévenir toute la famille qui pourra venir se recueillir sur le corps durant deux jours suite à quoi on l'enterra dans la cimtière sud de la
ville.
Je paie donc naturellement les frais, j'empreinte à nouveau l'escalier et me dirige vers le bureau des notaires. Selon la lois et étant fils unique, mon père n'a aucun droit sur
l'héritage vu qu'il est emprisonné, j'obtiens tout les biens ainsi que la maison j'ai juste à signer un bout de papier pour accepter l'héritage. Ma mère était directrice d'un grand cabinet d'avocat
au centre de New York il me reviendra de droit, pour l'instant c'est le directeur adjoint qui s'en occupe et si je le désire je peux entamer des études de droit et récupérer mon bien mais je n'en
veux pas j'ai donc décider de vendre le cabinet au plus offrant.
Devenir avocat serait comme prendre la place de ma mère et je refuse, je ne peux accepter je sais qu'elle aurai aimer me voir à la tête de son cabinet mais...je pourrai pas
m'assoire sur son siege sans m'écrouler en pleure.
- Bien Monsieur Mayon je vou souhaite une bonne journée, me dit le notaire
Je sors du bureau du notaire et cette fois me dirige vers la banque, je vérifie l'état des comptes et décide avec le banquier, je vends tout ! Voiture, maison, cabinet. Je garde
juste une maison dans le sud de la France.
Lorsque je sors de la banque je demande un taxi pour me rendre à l'état civil, je dois parler avec le maire, le capitaine de la police, un juge et mon avocat. N'ayant que dix
huit ans et n'étais donc pas majeur dans cet état je décide de retourner vivre en France : mon pays d'origine.
- Vous êtes sur de ce que vous faites ? Me demande le juge
- J'ai déjà parler avec mon client monsieur et nous n'avons plus qu'à préparer les papiers, je demande juste votre signature sur l'émancipation de ce jeune garçon.
- Vous êtes sur de ne pas vouloir témoigner contre votre père ?
- " Mon père était un homme certes distant avec moi mais toujours aimant avec ma mère je ne pourrai rien dire qui l'enfermera plus longtemps", je leur écris
- C'est un homicide vous êtes au courant ?
Tu me prends pour un con ?
- Et bien je n'ai rien à dire de plus, annonça le juge
- Vous allez commencer une nouvelle vie mon garçon, annonça mon avocat
Un chapitre qui sert un peu rien, j'étais pas très inspiré mais fallait bien que je fasse une transition pour la fin qui approche ^^
Bisous
Par Danouch
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Publié dans : I need your love
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