Mercredi 24 septembre
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Il n'aurait pas être pas du partir ainsi, il n'aurai finalement pas dut sortir ainsi. Pourtant il
avait le sentiment que tout était en miette, que rien n'était réparable et que tout allait se finir. Il n'aurait finalement pas dut le laisser seul, sacrifier son amour pour une simple peur.
Maintenant il était trop tard.
Il n'aurait peut être pas dut s'enfuir de la sorte, s'eclipser comme un voleur sans aucune idée en tête, juste de partir et de fuir loin de cette chambre. Loin de ce coeur qui
avait à nouveau été sien pendant une heure, ce coeur qui battait tellement fort contre lui ce souffle leger et ses larmes saignantes. Il n'aurait pas dut disparaître ainsi. Sentir que l'heure
approche, que tout s'écroule, plus rien n'a de sens et tout devient sombre et lointain, comme un film en noir et blanc. Tout s'efface, l'absence totale de conscience, de réalité, de lucidité.
Comment avait elle fait pour accepter sa mort elle ? Comment avait elle sut que tout était finit ? Comment a-t-elle put sourire ? Lui. Il n'en a pas la force. Pas le courage. Pas la raison. Pour
lui cette mort était triste, était inutile, était lâche ! Terriblement lâche...Encore cet échec perpétuel dans sa vie, encore cette sensation tout perdre, de se perdre, de ne rien finir, de tout
rater.
Il se surpris à penser à son père, il se surpris à essayer de comprendre son point de vue tout à coup, avait il eu cette impression ? Avait il eut cette sensation d'impuissance
face à la destruction de sa famille ? Pensait il qu'il avait raté sa vie lui aussi ? Anderson...une famille certainement maudite. Tout était sa faute, tout avait commencé ce soir d'octobre en 1993.
Le compte a rebours avait commencé lorsque leurs lèvres s'étaient embrassés, tout avait commencé à cause de lui. Cet amour devastateur, interdit, secret, incestueux, profane ! C'est cet amour qui
est sa maladie. Cet amour qui le ronge de l'intérieur et qui le tue doucement jusqu'à le privé de tout bonheur dans sa vie...
La fin est proche. Tout accélère, le paysage autour de lui, ses larmes ruisselant de plus belle sur sa joue, tout ne tient qu'à un fil et rapidement le bande tourne et tourne
faisant défiler toute sa triste existance ! Tout ce qu'il n'a jamais put avoir, aimer, achevé ! Tous ceux qu'il laisse derrière lui, toute cette vie gâcher, tout ce qu'il n'a pas put faire, ce
qu'il aurait aimer faire. Ce qu'il aurait aimer dire. Le dire à tous "je vous aime" une dernière fois, rentrer chez lui et embrasser sa mère tout en l'implorant de l'excuser d'avoir détruit sa vie.
Hurler l'amour et le respect qu'il porte à son père, fondre en larme aux creux de ses bras et s'y terrer pour ne plus avoir peur de cette mort...Lui dire je t'aime, à Sam, lui dire des millier de
fois pour que jamais il ne l'oublie ! Lui répéter jusqu'à que la fatigue le prenne, que les nuits et les jours passent. Regarder grandir son fils, le voir s'épanouir, le voir progresser,
désorienté, son premier chagrin, ses premiers amours, ses premières conneries...Le voir rire et sourire, pleurer et s'enerver. Le voir vivre à ses côtés. Il aurait aimer le dire à tous à quel point
il va leur manquer, que la vie est trop courte ! Qu'il ne faut jamais abandonner, toujours plus haut ! Toujours plus loin ! Au sommet !
Julien est décédé un soir de novembre. Accident de la route. Trop vite, beaucoup trop vite. Il est mort beaucoup trop vite. Les ambulances sont arrivés en même temps que David.
Il était venu chercher Sam comme convenu, Sam était dans une chambre seul, endormi sur le lit les yeux rouges, la peau encore humide.
Il n'a sut que le lendemain que son frère était mort, il s'était renfermé sur lui même durant une semaine entière, un corps sans vie, plus de sourire, plus d'espoir dans son
regard juste un gouffre immense qui brisait le coeur de son amant. David était tout de même constemment à ses côtés, le surveillant, voyant bien que Samuel était instable et qu'il pourrait faire
n'importe quoi à tout moment. Son visage fermé, ses paroles dénuées de sens, il n'avait plus goût à la vie et David se sentait tellement impuissant ! Il en était brisé à son tour, cette
indifférence, cette peine grandissante et le fossé qui se creusait entre eux. C'était affreux.
Camille sortit de l'hôpital une semaine après, un bébé dans ses bras elle rentra chez Anderson choquer de l'état dans la quelle elle le trouvait. Elle a ensuite apprit la mort de
Julien Anderson part David, toute suite elle comprit, elle savait. Ce frère n'était pas n'importe qui, ce n'était pas une simple fraternité ! C'était un amour qui dépassait l'entendement, un amour
indestructible. Et pourtant si tragique.
Elle s'installa malgré tout chez lui pour quelques mois non seulement pour elle et son petit Daniel mais aussi pour son ami de toujours, son patron qui semblait agoniser chaque
jours un peu plus près du suicide. Cette mauvaise ambiance et cette humeur noire commençait à se propagé dans le regard de Hank. Il devenait à son tour sombre, toujours un peu plus fatigué,
toujours un peu plus désespérer de retrouver un jour l'homme dont il était tombé amoureux. Elle sentait que ces deux proches amis étaient au bord du gouffre et à son tour elle se sentait désemparé,
heureusement que les rires incessant et caprice de son fils l'occupait le plus clair de son temps jusqu'au jourd où une femme en tailleur noir et strict tenant à la main un petit garçon, des yeux
vert et des cheveux de jais se présenta. Il avait la peau un peu hallé, une lueur de timidité dans le regard et de gêne.
- Bonjour Madame puis je parler à Monsieur Anderson ?
- C'est a dire que...Rentrez ! Je vais l'appeler.
Inquiète elle se précipita dans la chambre de son patron pour l'avertir de la venue d'une assistante sociale.
- Elle attend...
- J'arrive.
Samuel contourna son amie sans un regard vers elle, il arriva dans la salon où ses convives s'étaient installer sur la table en verre, il leur serra la main comme si il était au
travail. Sa comédie pouvait commencer, en apparance Sam semblait tout à fait normale, posé, froid. Malgré ça une profonde tristesse ne faisait que s'agrandir dans son coeur. Une tristesse
contagieuse.
Camille se demandait qui était cet enfant ? Pourquoi une assistante sociale venait le voir lui ? De quoi parlait il ? Elle se concentra sur cette discussion qu'elle entendait à
peine, elle s'approcha d'eux tout en les regardant. Elle reprit ses anciennes activer - faire la cuisine - tout en les écoutant d'une oreilles indiscrète.
- Il est clair qu'il précise uniquement votre nom ! En temps normale l'enfant aurait été pris en charge par les grand parents mais selon la lois sur le testamment vous en hériter directement. Il me
faut votre signature sur ses papiers ici et je me chargerai la modification de ses papiers d'identité à la prefecture.
- Où dois je signer ?
- Ici. Il est clair que je vais suivre Julan durant un mois pour m'assurer que vous êtes dans un environnement convenable. L'enfant est suivit par un psychologue à partir d'aujourd'hui.
- Est il nécéssaire d'avoir tant de contrôle ? Je ne suis pas sûr que ça soit bon pour lui. Il vient de perdre toute sa famille.
- C'est la loi Monsieur Anderson. Nous faisons ça pour son bien j'ai omis de vous dire que Julan est devenu muet depuis la mort de son père. Il ne parle plus à personne c'est la principale cause de
son suivit psychologique. Je vous remercie et à bientôt je vous contacterai pour mes visites hebdomadaires.
La femme strict s'en alla sans attendre, ni regarder une dernière fois l'enfant qui suivait ses pas du regard. Camille restait perplexe sur son comptoire, elle entendait son
coeur battre la chamade ayant l'impression que cet enfant allait très certainement plongé son ami dans ses souvenirs encore plus sombres. Elle détestait ce Julien ! Elle le détestait jusqu'au bout
! Même mort elle le haïssait !! Il lui avait pris son ami, il avait emporté son coeur dans sa tombe. Il lui avait volé...celui pour qui son coeur battait.
- A quelle heure mange-t-on ? demanda Sam
- Dans une demi heure environ.
Samuel regardait l'enfant qui était assis en face de lui, qu'allaient-ils devenir à deux ? Comment pourrait-il s'occupe de cet enfant ? Il lui ressemblait tellement. C'était sûr
il avait le teint mate et la yeux de sa mère ! Mais son visage fin, ses cheveux si soyeux, son nez retrousser. C'était un Julien sous le soleil.
Il se leva le coeur lourd, il tendit sa main au petit garçon qui n'osait pas la prendre. Sentant déjà la tension grimper en lui et la peur du rejet Sam s'accroupi face à l'enfant
le regardant dans le yeux. Il prit ses mains dans les siennes et les regardèrent un instant. Des mains si petites...
- Je m'appelle Samuel. Je suis ton oncle. Tu vas habiter avec moi maintenant. Tu veux voir ta chambre ?
L'enfant se mit à rougir brusquement et fit un léger signe affirmatif de la tête, il serra l'index de Sam dans sa petite main. Sam sentait sa poitrine gonflé, une vague de
chaleur l'avait submerger. Une vie si fragile entre ses mains alors qu'il était réduit à néant depuis la mort de son frère...
Il conduit l'enfant dans une petite chambre qu'il avait aménagé, un lit, une commode, un tapis rouge se mariant très bien avec le jaune des murs, le orange de la couette. Une
chambre chaleureuse qui semblait plaire au garçon. Il y déposa le sac de Julan avant de le tirer à nouveau pour faire un tour de l'appartement. L'enfant semblait calme, il prenait ses repères et
Sam parlait à peine. Tous deux étaient tendus, gêner, perdu. Aussi perdu l'un que l'autre. Samuel sentit une sensation commune, quand il regardait les doux yeux de Julan il se voyait dans un
miroir, il ressentait toute sa peine rien qu'en le touchant. Sa petite main refermé sur son index semblait le serrer tellement fort, semblait demander à l'aide ! Demander réconfort.
Samuel attrapa le garçon et le souleva dans les airs, il était si léger, le regard perplexe de l'enfant lui avait finalement arracher un sourire. L'avait comblé de bonheur.
- Regardes le ciel Julan. Regardes toujours le ciel !
Sam l'attira au creux de ses bras.
- Tu n'es plus seul maintenant...Je suis là. Je serai toujours là. Je partira pas moi ! Je te le promet petit Julan...je te le promet que jamais je ne t'abandonnerai...Jamais. Papa et maman sont là
aussi, écoutes...
Sam pris la petite main fébrile de Julan et l'appuya contre son petit coeur, l'enfant eut un air surpris, les joues rougissantes.
- Tu entends ? Ils sont là. Dans ton coeur.
L'enfant se rua au creux de son cou, il l'entoura de ses petits bras. Sam se sentait son coeur se remplir d'amour, il était tout ce qui lui restait de son passé et tout ce que
pouvait représenter le futur, il était sa raison de vivre maintenant même en sentant ses légères larmes tomber sur son épaule.
David sentait tout son être s'alourdir à mesure qu'il approchait de la porte de l'appartement de son épauve de petit ami, aurait il le courage de le voir à nouveau dans un état
pareil ? Aurait il la force de rester près de lui ? Arrivera-t-il à le guérir avec son propre amour ? Il soupira longuement avant d'ouvrir la porte. Le spectacle au quel il eut droit fut incroyable
! Il n'en revenait pas ! Il avait l'impression d'assister à une résurection. Camille était là, douce et gracieuse une mamant parfaite donnant le biberon à son fils sur le canapé. Sam aussi était là
! Il avait un sourire rayonnant il débarbouillait le nez d'un petit garçon tout frippon, les cheveux noir, le regard étonné. Une bouille craquante qui avait redonner le sourire à Samuel. On aurait
dit une véritable petite famille. David n'osait pas faire un seule mouvement, il se sentait à part de cette aura tellement pure mais il était heureux, heureux que son amour ai retrouvé le sourire.
Il se sentait soulagé d'un poids énorme et un sourire illumina son visage. L'orage était passé...grâce à ce gamin.
Sam croisa soudainement le regard tendre de David, il s'arrêta de rire pour le regarder avec insistance. Comment a-t-il fait ? Comment a-t-il put rester au près de lui ? Il se
sentait coupable, coupable de faire d'avoir fait subir toute cette charge à un homme qui ne le méritait pas ! Coupable de l'avoir entrainer dans sa chute. Il se sentait aimer, d'un amour si pure,
un amour si doux. Honte de l'avoir laissé. Malgré tout, Hank est resté avec lui, malgré tout, Hank n'a jamais cherché à partir. Il a continué à l'aimer même dans le pire des moments. Aujourd'hui
encore il était là et le voir ainsi, c'est comme si il ne l'avait plus regardé depuis des mois ! Comme si ils s'étaient séparer depuis tellement longtemps. Le voir là, un léger sourire sur les
lèvres aurait put le faire fondre en larme.
Il sentait la peur le prendre par la gorge, il avait peur qu'on le rejette, peur que David lui en veuille et en même temps peur qu'il ne dise rien ! Peur qu'il ne réagisse
pas.
Il se leva et se précipita dans les bras de son amant, sans même attendre une seconde, sans soucier de quiconque il sauta à son cou. Il le serra contre lui sentant son coeur prit
dans étaux, les larmes lui brûler la gorge. Il voulait s'excuser, il voulait qu'on lui pardonne, il voulait qu'on l'aime, que David l'aime !
- Dis moi que tu m'aimes David ! Dis le moi je t'en supplies...
- Je t'aime.
- Encore.
- Je t'aime Samuel.
- Je t'aime aussi.
Julan était assez étonné de voir son oncle dans les bras d'un autre homme, il le fut encore plus lorsqu'ils s'embrassèrent à pleine bouche. Pourquoi faisaient ils ça ? Pourquoi
est-ce qu'il avait l'impression que le monsieur était heureux maintenant ?
- Tu as encore faim Julan ? Demanda Camille en portant le bébé
Julen fit un signe négatif de la tête, il cessa de rumer ses jambes contre la chaise et à nouveau se perdait dans ses pensées. Des fragments de souvenirs, le sentiment que son
papa lui manquait. Le sentiment de ne pas être à place. Pourtant très vite une main vint s'abattre sur ses cheveux pour le sortir de sa torpeur, un grand blond lui ébouriffait les cheveux. Il le
regarda intriguer.
- Ca te dis d'aller manger une glace avec tonton ?
- Camille tu viens avec nous ? Demanda Sam
- Au fait ! Moi c'est David ! Mais tu peux m'appeler maître...
- Arrêtes de dire n'importe quoi ! S'emporta Sam
- Haha !!
Sam j'suis sur il va faire un super tonton !
Par contre le petit bonhomme doit plus trop savoir ou il en est !
J'attend la suite avec impatience ! ^_^
J'ai adoré cette suite, mais qu'est-ce qu'elle était triste. Je l'aimais bien Julien :(
Je me demande ce que tu nous réserves encore lol, pas trop de misère hein!!
Bisousss
Ah! C'est beau le bonheur!
fallait bien le pauvre sinon j'aurai fait un suicide lol