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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mercredi 8 juillet 3 08 /07 /Juil 23:44
                       

                   Ce dont je me souviens le mieux c'était du visage horrifié de cette femme je crois que toute sa douleur pouvait se lire sur son visage comme si on l'avait peint, je crois que je pouvais entendre son coeur se brisé comme du verre. J'aurai aimer disparaître à ses yeux car à l'heure qu'il est sa colère était dirigé contre moi, la personne qui avait détruit sa vie. Finalement Gwen avait émergé de son profond sommeil et il me regarda d'abord heureux puis intrigué en voyant mon air totalement perplexe, il eut un sursaut en voyant sa femme debout. J'aurai donné n'importe quoi pour savoir ce qu'il pensait.

- Oh, dit il simplement
- Comment..., sangoltait la femme

                          Ses mains tombèrent le long de son corps, elle avait perdu toute énergie j'avais l'impression qu'elle était entrain de fondre au soleil, ses yeux baissés vers le sol je voyais ses larmes coulées le long de sa joue. Elle ferma les yeux un instant essayant de se convaincre que ce ne pouvait être possible. D'un revers de main elle essuya quelques goûtes sur son visage rougit. Elle releva la tête, complètement abattu, elle me paraissait si fragile, si amoureuse que je me sentais comme l'homme le plus ignoble du monde. J'aurai dut m'en douter pourtant.

- Pourquoi est-ce que tu veux me faire du mal ? Elle murmura

                            Je posais le regard sur Gwen qui n'arrivait pas à quitter sa femme des yeux, sans plus attendre je me suis levé, en boxer ou pas, j'ai marché rapidement jusqu'à mon sac posé plus loin, au mon passage la jeune femme retint mon bras. J'eus un frisson, un choc électrique je n'osais la regarder dans les yeux mais ca aurait été l'insulté plus si je ne l'avais pas fait, timidement j'ai donc plonger mon regard dans le vert de ses prunelles.

- Restez, c'est moi qui m'en vais, dit elle sans aucune amertume juste de la déception, je pari qu'il ne vous a pas dit qu'il était marié. Je pari qu'il vous a fait croire qu'il vous aimait...inutile de le nier. C'est donc pour vous qu'il a fuit, un homme...Est-ce qu'il vous a dit qu'il avait un enfant ? Oui une petite fille, de six ans, elle a eut six ans il y a trois mois. Maintenant je veux savoir, êtes vous fier d'avoir détruit une famille ?

                            Lentement elle relâcha mon bras et après un dernier regard assassin vers Gwen je me suis enfuis aussi vite que j'ai put, je n'ai même pas prit le temps de m'habiller, j'ai récupérer mes affaires en coup de vent et j'ai quitté cette endroit avec le peu de dignité qu'il me restait sans me retourner, je m'habillais au fur et à mesure que je quittais l'hôtel. Mes gestes brusques et mon visage fermé trahissait ma douleur, ma peine. Il m'avait menti, j'ai cru à un mirage, un mensonge, une illusion, un conte de fée. Je ne me suis jamais senti aussi ridicule, où était l'erreur ? Où était ma faute ? Pourquoi suis je destiné aux déceptions ? A l'abandon...
                            Je courrais presque pour quitter la ville, sans prendre la peine de faire de provision je sentais que je n'avais plus le droit d'être ici, sans même repasser par chez Noah, j'ai couru comme si je fuyais la réalité une nouvelle fois. Je tentais de faire de cette matiné un rêve ou plutôt un cauchemar et puis je réalisais. Je réalisais que je n'avais fait que fuir depuis le début, j'ai fuis ma jeunesse, j'ai fuis ma famille, j'ai fuis l'amour, j'ai fuis ma honte, je ne faisais que fuir dans l'espoir que tout s'arrange que je trouve enfin ma place mais si je n'avais pas de base comment pouvais je espérer un jour sourire pour de bon ? Finalement je n'étais pas dans la bonne direction, je me rendais enfin compte que j'avais fuis ma vie, je voyais mon père se réveiller, ma mère pleurer, mon frère brosser sa jument.
                             Sans vraiment le décider j'ai fais demi-tour, sur cette longue route au couleur ocre j'ai refait le sens inverse, j'espère ratrapper le temps perdu, ratrapper les erreurs et comprendre ce qui n'a pas marché. J'espérais peut être leur avoir manqué un peu, j'imaginais déjà mon retour et dans mon esprit encore gamin je voulais arriver en héro, je voulais revenir comme un fils, je voulais que mon père sorte de notre maison pour me serrer contre lui et me dire à quel point il m'aime. J'aurai aimé voir ma mère en sanglot, en sanglot de joie, la joie de mon frère crier sur tous les toits. J'espérais leur manquer autant qu'ils me manquaient à moi. J'avais besoin de leur bras car j'avais mal, comme si je m'étais brisé une jambe, mon coeur saignait à ne plus s'arrêter, j'avais besoin de leurs réconfort, des mots maternelles, du sourire paternelle et de la tendresse de Key. Il me fallait leur chaleur, leur soutien, j'avais besoin d'eux pour m'aider à vivre car je sentais le gouffre, le précipice énorme sous mes pieds. J'étais au dessus du toit de la vieille grange et j'avais un pied au dessus du vide. J'avais besoin de leurs mains. 
                              Gwen m'avait blessé, il m'avait planté un poignard dans le dos tout en me souriant, il s'était moqué de moi.

" Etes vous fier d'avoir détruit une famille ?"

                            La seule vrai famille que j'ai put détruire c'est la mienne. J'avais passé la journée à ruminer sans m'arrêter de marcher, le sac sur le dos, le regard agard, je n'avais pas entendu le croassement des corbeaux qui me survolaient. Ca sentait la pluie.
                             Quelques minutes plus tard j'étais trempé, le goûtes étaient si grosses qu'il a suffit de quelques unes pour me noyer entièrement, plus le temps passait et plus je ressemblais à une serviette après la douche, les cheveux plaqué sur le visage les goûtes m'inondaient totalement mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Et ce fut ainsi durant deux jours entier sans m'arrêter une seule seconde, sans dormir, sans manger, mon visage était si blanc qu'il virait au bleu, les cernes m'encadraient les yeux d'un noir encre, le teint livide j'étais certainement tombé malade. Les pieds en sang je refusais de m'arrêter et je continuais le long de cette route leurs visages qui profilaient dans l'horizon comme un but à atteindre.
                            Le soulagement fut grand quand les champs verdoyant remplaçaient la terre séchée, j'étais rentré dans ma ville natale, je reconnus un grand arbres au loin où j'allais grimper, quelques comminonettes passaient à côtés de moi et les conducteurs me scrutaient comme si j'étais un fantôme. J'arborais un sourire si effrayant qu'on aurait cru que j'allais mourir. La grange, une petite forêt, le bruit des chevaux me parvenaient aux oreilles. J'approchais de ma maison avec hâte, j'avais le coeur battant, les mains tremblantes. Je me suis mis à pleurer, à sangloter comme un enfant lorsque j'arrivais dans l'entrée de ma propriété. Au loin je reconnu la silouhette de mon père au milieu des puissants mustang, Key sur l'un d'eux. Mes jambes usaient de leur dernières forces pour courir, ma vision était trouble et je ne pouvais m'empêcher de remercier le ciel pour avoir put revenir jusqu'ici. Dans un murmure, j'ai appelé mon père, je tendais la main comme si j'allais le toucher du bout des doigts, je ne faisais plus que tituber, la tête qui tourne, le souffle presque absent, les bras ballant, la fatigue, la faim je perdais peu à peu de mes forces. Je redressais mon visage et j'apercevais maintenant les traits de mon père, un grand brun à la peau halé, un sourire en regardant son autre fils, une présence si chaleureuse, le pied dans le vide, j'allais sombrer, ma vue se troublait de plus en plus, tout basculait dans un dernier cri.

- PAPAAAAAAAAAAA !!!!!!!!

                   Tout était sombre, je tentais d'ouvrir à nouveau les yeux mais je ne voyais que le bleu du ciel et quelques brindilles d'herbes, tout devenait flou à nouveau, je refermais les paupières et tentais avec le peu de force qu'il me restait de les ouvrir à nouveau je vu ce visage familier pencher sur le mien, une petite tête brune qui me secouait comme un prunier puis une plus grande qui écartait doucement la première pour se rapprocher inlassemblement jusqu'à ce que les ténèbres me submergent pour de bon. 

                  Gwen était là, je marchais dans un champs immenses au milieu des hautes herbes, je caressais les brindilles de la paume de la main me faisant des chautouilles, Gwen était là avec un immense sourire et il me tendit sa main que je prenais dans une lenteur irréelle. Il m'atira à lui avec force et je m'écrasais contre son torse avec surpris et gêne à la fois pourtant je m'y sentais chez moi, au creux de ses bras. Il détacha mes long cheveux pour passer se main dedans et me regardait avec amour, il m'attira à nouveau lui me serrant fort. Le coeur battant je senti une douleur attroce dans le dos, on me plantait une lame, je sentais sa trajectoire et je pouvais presque entendre le bruit de la lame qui s'enfonçait dans ma chair, je tentais de crier mais aucun son ne sortait de ma voix, je tentais de me débattre mais mes membres ne réagissaient pas. Je relevais la tête pour appeler Gwen mais son visage était remplacé par celui de sa femme, les mascara sombre qui ternissait sa peau et les sourcils froncés prenant plaisir à appuyer sur le couteau. 

               Je me suis réveillé en sursaut, la tête tournait à nouveau, je fermais les yeux lentement essayant de rester en équilibre, le bruit des grillons me parvenaient jusqu'aux oreilles. Je tentais de me réveiller totalement mais j'avais l'impression que la femme était encore devant moi, je me suis secoué et je remarquais enfin ma chambre plonger dans la nuit.
              Rien n'avait changé, ma veste était toujours sur la chaise devant mon bureau, ma paire de chaussure sur le sol, ma bibliothèque était toujours là.  Tout en me grattant la tête et en baillant en silence j'aperçu un plateau sur ma table de chevet. Un plateau avec un jus de fruit et quelques biscuits fait maison. J'eu un sourire de soulagement, ma mère m'avait préparé un plateau, ça n'était plus arrivé depuis mes sept ans. Lentement j'ai pris le biscuit pour l'engloutir, j'avais finit l'assiette plus vite qu'un ours. Je me suis levé le plus discrètement possible et je suis sorti de ma chambre comme pour m'assurer que je ne rêvais pas, lorsque j'eus ouvert la porte je constatais avec surprise un petit bonhomme qui dormait contre le mur. Je me suis accroupi face à mon frère, mes yeux me piquaient à nouveau, j'avais du mal à croire avoir quitter un jour ce gamin. Quitte à le réveiller je l'ai serré contre moi, il avait le sommeil lourd et se laissait totalement faire comme un pantin, attendrit je l'ai porté jusqu'à sa chambre pour le coucher avant qu'il n'ai des courbatures le lendemain. J'ai descendu les escaliers, le parquet couinait quelque fois sous mes pas, la maison était plongé dans un silence totale, la cuisine et le salon vide, rien n'avait changé. J'inspirais profondement dans cette maison au aparavant je suffoquais. La lumière s'alluma soudainement, je fis immédiatement demi tour pour remarquer mon père en haut des marches encore endormis.
            Il les descendait lentement et se planta devant moi, je déglutissais lentement prêt à affronter sa colère. Ma tête ne fit qu'un mouvement, la gifle ne m'avait pas raté et le bruit avait retentit dans toute la maison, je m'attendais maintenant à la leçon de morale mais sa colère était préférable à l'indifférence.

- Tu mériterais que je te vire de chez moi ! Dit il pris dans sa colère

            J'encaissais les paroles avec humilité. Je l'avais bien cherché après tout.

- Viens là..

           Il m'attira par les épaules et me serra contre lui à m'en briser les os, je restais totalement paralyser par cette affection si rare, je dirais même inconnu de mon père, l'émotion me submergeait et tout en répondant à son étreinte je me suis mis à sangloter comme un gamin après une faute.

- Je suis désolé papa !
- Pas autant que moi mon fils, pas autant que moi. Je suis désolé de ne pas avoir été là pour t'empêcher de partir ! Je suis désolé Jen'...

Par Danouch - Publié dans : Brises moi les doigts - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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