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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Le ciel était d'une couleur étrange, un mélange de gris et de bleu de toutes sortes. Ce ciel était le même que celui qu'on
pouvait voir au bord de la mer par un temps orageux. Je marchais sur une terre sombre comme si elle était baignée dans les ténèbres de la pluie de Russie. L'atmosphère était propice au vieux
film d'épouvante, il me semblait que c'était le lieux idéal pour les vampires et en particulier pour le plus sinistre d'entre eux. Gabriel Faust.
Son visage angélique et ses long cheveux de nymphe tout droit sortie de la
mythologie contrastaient parfaitement, plus j'y pensais et plus je me disais que je ne devais pas non plus très bien assortir avec le pays. De ma longue veste charbon et dans mes grosses
bottes, caché sous mon parapluie je tentais de me mêler à la foule de Moscou. La pluie me poussait vers le sol avec une force presque divine telle une main invisible qui
m'écrasait m'interdisant presque d'avancer, un avertissement, je courais sans doute à ma perte.
Les bars étaient à cause de ce déluge, les voix graves des russes résonnaient
comme des ours au fond d'une grotte pourtant ils ne m'effrayaient pas plus que des châtons. Les véritables voix effrayante sont celles qui siffle le vent, ces voix séduisantes et
tentatrice comme celle du péché. Ces voix sont celles dont on se méfie le moins car elles paraissent presque trop parfaite pour être mauvaise et pourtant on ne devrait pas se laisser duper. Après
tout celui qui a réussi à tromper Dieu était un ange. J'avançais dans la gueule du loup comme un vache qui cours vers l'abatoire, les ombres de Gabriel et de Frédéric Faust planaient au dessus de
moi aussi immortel que les gros nuages de Russie. Je me dirige vers une cabine téléphonique, après quelques soupires pour me donner du courage je décroche enfin le téléphone et compose le numéro.
J'attends les yeux fermés écoutant chaque sonnerie.
" Palais Faust. " Me dit la voix suave de Dante
" C'est moi."
" Je sais. Comment ce passe le voyage ? Où en êtes vous ? " Il demande dans la contrariété la plus totale
" Nous sommes à Moscou. "
" Quand Sorine veut-il pénétrer le château ? "
" Je ne sais pas encore..."
Un silence pesant s'installe entre nous, le vampire est le meilleure menteur que je connaisse.
" Comment va Maria ? "
" Etat stationnaire. On continue de lui transfusé du sang mais ce n'est pas suffisant. Le sang des immortels est bien plus complexe que celui des hommes il faut attendre. "
" Bien. Si elle se réveille embrasse la pour moi. "
" Je n'y manquerai pas. "
Embrasses Dante pour moi je te prie !
" J'ai une question Dante...Mes parents...auraient-ils été capable de faire renaître les morts ? " Je demande la voix grave
" Je ne connaissais pas vraiment tes parents mais de ce que j'ai appris ça ne m'étonnerait pas. Pourquoi ? "
" Rien...une hypothèse."
" Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir Luciole et je sais que tu me caches des choses je ne t'obligerai pas à me les dires. Laisses moi juste te donner un conseil, tu es né dans un but funeste, tu portes le rôle de la faucheuse et à la fois de l'offrande en sacrifice. Cependant tu restes un immortel...un immortel qui aime et qui haie. Oublies la prophétie ! Et fais ce qui te semble le meilleur pour toi. "
J'eus un sourire amusé.
" Merci Dante. Merci de t'inquiéter comme un père..." dis je le coeur serré
Ma phrase ressemblait à un adieux, Dante semblait le comprendre par son silence.
" Je t'aime Luciole." Sa voix restait grave lente comme une prière
" Je t'aime aussi Dante."
" Je t'attends à la maison. Ramènes nous Sorine sain et sauf..."
" Comment ?..."
Il avait raccroché. Il était donc au courant, ce qu'il devait rire à l'heure qu'il est pour m'avoir bien eut, j'eus à mon tour un rire, un rire sincère comme si on m'avait raconté une bonne blague les bras croisé sur le téléphone je riais à en faire tomber ma tête, le dos secouer, mes rires devenaient des larmes, des larmes de douleurs et de joie.
Lentement j'ai redressé le visage je me suis
séché le visage avec la manche de ma veste, j'ai déposé le téléphone puis je suis parti de la cabine, l'esprit encore un peu troublé. Je ne dois pas oublier mon objectif, ai je vraiment
le choix ? Je ne crois pas. Ce n'est pas une question de choix ni de doute, ce n'est pas une question d'héroïsme ceci est une nécessité, c'est un fondement de ma vie j'ai besoin de
finir ce que mes parents ont commencé, j'ai besoin de savoir si l'éternité vaut la peine où si mon existence n'est qu'une grande comédie macabre, un gachis oublier dans quelques années. Dante m'a
parlé d'un château j'ai donc un piste reste à savoir combien il y a de château dans cette ville. J'ai ouvert mon parapluie une fois sortit de la cabine, la pluie frappait toujours avec
force j'ai regardé un peu autour de moi lorsque je suis enfin tombé sur un bureau de tabac, je suis rentré rapidement et j'ai cherché un guide des châteaux de Moscou mais je n'en
trouvais pas.
" Извините! Есть ли у вас руководство посетить замки в России? " ( Excusez moi ! Avez vous un guide pour visiter les châteaux de Russie ? )
L'homme qui lisait un magazine me donna un petit guide qu'il tira de dessous la caisse, sans me regarder il me
tendit le guide avec un grand châteaux russe en couverture de l'époque des Tzar, je farfouillais rapidement pour regarder les châteaux à Moscou, il n'y en avait dans laquel Gabriel et tous les
vampires de la communauté pouvait habiter. Grand et difficile d'accès. J'ai payé à l'homme le guide et je suis partie fixant la photos du châteaux en plein jour, il n'y avait pas de soleil
contrairement à la photos. Il me fallait arpenter tous environs de Moscou pour le trouver ce qui allait être une tâche longue. Alors que j'allais entreprendre ma course j'eus soudainement
une odeur famillière, une odeur alléchante, une aura autre que la mienne, un autre Originel. J'observais les quelques habitants qui osaient sortir par un temps pareil et mon
regard s'arrêtait immédiatement sur un homme de petit taille, un chepeau melon et une veste longue en synthétique. Son aura était assez faible, il semblait être assez niais et
innocent pour un Originel ce que je n'avais encore jamais vu, il ne me sentait même pas le traquer comm une proie. Finalement je n'aurai peut être pas besoin de courir Moscou.
Alors qu'il payait son journal je le suivais comme un prédateur, je ne me cachais pas pour autant restant au milieu
de la foule le visage caché par le parapluie noire, il avançait lentement, le journal enroulé dans du plastique il était parfaitement à l'aise avec les mortel ce qui
n'était pas étonnant mais je voyais mal Gabriel au milieu du peuple, j'en conclus que ce vampire ne faisait surement pas partie des proches du puissant Faust. Je continuais ma traque, il
tourna dans une petite ruelle frenquenté par des sans abris, il continua au milieu des immeubles transpirants, je le suivais plus lentement alors qu'il accélérait de plus en plus.
Il s'arrêta brusquement.
" Mé Crouyaez vous stoupide ? " Il dit dans un accent russe
Il se retourna de fines boucles brunes sortaient de son chapeau, malgré son âge qui avoisinait celui de Frédéric
Faust - sans doute - il était doté d'une grande beauté, sa peau blanche comme le lys, la musculature fine et sa taille d'enfant ne changeaient rien. Je relevais le visage,
le parapluie découvrait mon visage humide par la pluie, quelques mèches blondes plaqués sur le visage, les yeux d'un noir ébène et la pâleur de tout immortel. La copie parfaite de son
maître.
Soudainement je vis son expression changé en un visage terrifié, il recula d'abord d'un pas les yeux écarquillés, la
bouche entrouverte, ses pas étaient hésitants, son corps semblait rentrer en convulsion et comme une gazelle sous l'oeil du lion il dégarpie aussi vite qu'il pouvait lorsque j'arborais un sourire
carnacié. J'avais lancé mon parapluie, la chasse était lancé et je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque je traquais, le voir se débattre et tenter de me fuir m'excitait presque et
comme un jeu je ne faisais que l'effrayer avant de l'achever. Alors qu'il sautait de toit en toit, que nous parcourions Moscou aussi rapidement que possible je continuais à le suivre avec le
sourire, il allait me mener tout droit aux portes de l'enfer. Je pouvais entendre son souffle saccadé, son coeur battre plus vite que jamais, la pluie ne le freinait pas. Nous
sommes enfin sortit de la ville, il était redescendu des toits et avait emprêter le chemin des forêts pour mieux me semer. Il cru surement pendant un instant qu'il y était arrivé car il
s'était arrêté et ne me voyait plus mais moi je l'observais, perché sur mon arbre les yeux brillants. Je suis redescendu avec douceur me cachant dans son dos pour la surprise,
lorsqu'il se retournait il fut si effrayé qu'il tomba au sol.
" Vous vous !! Vous ! "
" Moi ? " Dis je en m'avançant alors qu'il tentait de reculer par terre
" Louciole ! Vous êtes Louciole ! "
" Qui t'a parlé de moi ? " Je demande intrigué
" Vous ! Monsieur Gabriel ! Vous êtes pareil ! "
" Qui t'a parlé de moi ? C'est Gabriel ? "
" Oui ! Il a dit que vous étiaez comme loui ! Oussi fort... "
" Où est le châteaux ? "
Il me montra du doigts une direction dans la forêt tremblant de la tête au pied.
" Laissaez moi partir ! Vous en soupplie ! "
Pour toute réponse je lui tranche la tête sec. C'était dangereux de laisser un témoin derrière moi et même si
j'avais envie de le laisser en vie je n'en avais pas le droit. Son cadavre sera ronger par les animaux de la forêt de toute façon, lentement j'avançais au milieu des arbres qui rappelaient
la forêt en Pologne, ce moment unique où le regard de Sorine s'était posé sur moi avec l'indifférence le plus blessante qui soit. Je pris une grande inspiration et me décida
à accélérer le pas, vu la taille du château je ne vais pas tarder à le trouver. En quelque minutes j'aperçus une des rampart ocre en pierre plus vieille que le
vieux Herald. Je freinais mes ardeurs, il fallait maintenant que je me concentre, qu'allais je faire ? Rentrer et tout casser ? Nan je ne pouvais pas faire ça, il faut d'abord que je
fasse un état de lieu et je m'assure que Sorine est bel et bien là. J'ai fermé les yeux essayant de vider mon esprit de tout, ne plus penser à rien, sentir tout ce qui m'entoure et mettre
mon aura à un niveau indetectable. Aussi invisible qu'un fantôme.
D'un pas discret et sans même faire craquer une feuille alors que la pluie aurait put couvrir mes pas je ne lui faisais
pas confiance, elle qui tentait déjà de m'applatir j'espérais avoir la chance de pouvoir entrer sans me faire remarquer. Totalement tremper je m'approchait du châteaux aussi immense quand
dans mes rêves, si majestueux qu'il vous coupe le souffle, de grandes tours face à moi, une porte en ébène plus résistante que l'acier un pont en pierre tailler à la main et deux
immense chaîne quelque peu rouiller. J'observais la relique de mes ancêtres immortel, j'étais au coeur, au nid, j'étais face à le demeur de la communauté.
Ce n'était pas une bonne idée d'entrer par devant j'ai donc décidé de faire le tour j'observais les fenêtres et
les meurtrières, personnes ne semblait présent. La pluie s'arrêta peu à peu alors que j'escaladais le mur, les nuages laisser filtrer quelques rayons de lumières éclairant l'intérieur du
château, sans doute la cours. Très vite j'arrivais sur les ramparts, il n'y avait pas un vampire à l'horizon mais l'odeur du soufre devint forte et hypnotisante, j'ai secoué la tête pour me
ressaisir. C'était Gabriel, il était dehors je pouvais entendre sa voix sans pouvoir déchiffrer ses phrases, il ne semblait pas seul, lentement je m'approchais donc d'eux, toujours indetectable
j'arrivais au dessus de la cour, des immenses arbres arrivaient à dépasser la hauteur du châteaux, une pelouse si verte et les goûttes d'eaux qui sintillaient. Je vis soudainement sa
silouhette, impécable, dans une sorte de robe de chambre japonnaise, il se promenait bras grand ouverts semblant heureux. Brusquement ce fut le choc derrière lui, une autre silouette, plus
familière, plus connu, une chemise blanche et un veston noir, un col en dentelles, des cheveux noir court, l'odeur boisé. Un parfum si envoûtant qu'il réveilla en
moi des tas de souvenirs...Sorine. Je pinçais avec force la pierre baissant légèrement la tête. Il ne semble pas être captif.
" Tu n'aurais pas dut venir ici "
A côtés de moi, adossé au muret du rampart, sinistre et spirituel Frédéric Faust, le visage toujours aussi
neutre.
" Vous saviez que je vous aurais suivis " Dis je alors sans m'enfuir
" Effectivement je savais."
Il regarda les deux immortels dans la cours.
" Qu'est-ce que tu espères Luciole ? Que je vais te laisser tuer mon fils sous prétexte que tes parents l'ont décidés." Dit il le visage toujours aussi doux sans hausser le ton
" Vous leur devez la vie..."
" Je ne leur dois rien. Si je suis ici c'est grace à mon fils. Je n'étais pas réellement mort Luciole, je suis plongé dans un état de coma éternel parce que je l'avais décidé, mon
fils m'a donné la moitié de son sang pour me réveiller et tes parents n'ont fait que le transfusion. Le reste tien du miracle. "
Comment a-t-il sut que j'étais là ? Quelqu'un m'a vu ? Je suis pourtant sûre que personne ne peut me sentir ! Gabriel lui même
ne me remarque pas.
" Gabriel ne te sent pas parce qu'il ne se concentre pas. Il est bien trop occuper à profiter des rayons du soleil."
Que ? Il...Il lit dans mes pensées comme Maria ?
" Maria lit plutôt dans les pensées comme moi." Dit il en répondant à ma question
" Je ne comprends pas..."
" Dante ne t'as pas dit que la technique de la permutation ne peut s'opérer qu'avec une personne du même sang."
Bombe atomique. Je restais muet. Maria aurait le même sang que Gabriel ?
" Qui est Maria ? " Je demande sous le choc
" Maria est ma fille. Par conséquent la soeur de Gabriel."