Mardi 29 avril
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Il courait ! A vrai dire il n'avait jamais couru autant et pourtant c'est ce qu'il faisait à chaque fois. La pluie battante, les
joues ruisselantes de larme, il n'avait jamais autant pleuré. Les flaques giclaient et s'élargissaient sous son pied rapide ! Il courait, tête baissée, les yeux fermés, serrant les poings comme il
faisait toujours.
Il n'avait jamais autant serré les poings.
Qu'attendait il pour partir loin ? Les frontières n'étaient pas réelles ! Rien ne l'empêchait de quitter ce monde si froid ! Rien ne l'empêchait de partir loin et de devenir
celui qu'il aimerai être. Celui qui hurlait au fond de son coeur ! Hurlant liberté jusqu'à s'en faire grillé les cordes vocales ! Vidant tout son souffle, sentant sa gorge se contracter et
s'arrêtant une fraction de seconde pour reprendre souffle et crier de plus belle.
L'avait il mérité ? Peut être. A vrai dire il n'y avait vraiment jamais réfléchi, l'avait il déchaîné lui même ? Sûrement ! En tout cas il ne s'en souvenait pas. Aussi loin que
remonte ses souvenirs il l'avait toujours sut, il l'avait toujours compris et n'avait jamais put partir ! Non ses pas si forts et si rapides, ses larmes si salés et ses cri si étouffée par le bruit
du tonnerre ne l'avaient jamais quitté. Il avait toujours ressentit cette crainte, cette peur ! Cette douleur et cet enfer mais il supportait car il ne voulait pas qu'on l'abandonne non ! Vivant
dans la peur de l'obscurité, de la solitude, de l'inconnu ! Personne ne l'avait jamais raconter comment été l'extérieur ! Même si il y vivait, il avait toujours l'impression de ne pas en faire
partie.
L'impression de ne pas exister.
Mais ses douleurs n'étaient elles pas la preuve de son existence même ?
La déchirure de se croire enfermer, d'être une bête prise au piège que personne ne remarquait et pourtant il savait pertinemment que dans ses yeux noire se lisait la souffrance !
Un abîme de terreur et l'odeur de la mort planait au dessus de sa tête. Il n'attirait pas attention, on le voyait certes ! Comme si on voyait un arbre dans la rue mais on ne se souviendra plus
jamais qu'on avait vu un arbre une fois chez nous.
Il était mort à ses yeux et il n'avait même pas encore exister aux yeux des autres. Se sentant étranger dans sa cage et étranger dans leur monde.
Il n'avait cessé de courir ! Il n'avait cessé de pleurer et ce petit être aux ailes brisés au fond de ses entrailles ne cessait de crier. Il courait encore, oui il courait ! Et
ne s'arrêtera pas avant que tous ses muscles le brûlent, qu'il soit arrêté par ce corps si contraignant ! Qu'il soit obligé de s'étaler par terre comme un oiseau qui agonisait sur le trottoir. Il
devait attendre que sa forme humaine l'empêche d'étendre ses ailes et le ramène à la dure réalité.
Trempé de la tête au pied, il respira fortement le visage dans la flaque visqueuse la pluie faisant "clapouté" l'eau sous le choc. Son corps prit de spasmes se soulevait et
n'obéissait plus à aucun ordre du cortex. Sa peau si blanche que les éclairs de la nuit faisaient briller son corps étendu au sol, le silence des rues et le soudain désert des routes. Il était
seul.
Ses cheveux rouge tel du sang s'imbibait des larmes des cieux, les bras tremblant il n'avait même plus la force de pouvoir se relever, il n'avait plus le pouvoir de mouvoir un
seul de ses membres. Seul les yeux restaient actifs, seul les larmes se mélangeant à l'eau sale rappelaient le sang coulant d'un plaie ouverte.
On le punissait ? Non. Il ne s'était jamais dit ça ! Pour lui c'était normale ! Il devait souffrir; il devait finir seul vivre seul. Il était né pour ce seul et unique but, pour
que l'homme sente moins misérable il faut trouver plus misérable que soit.
Il était là pour être en dessous, dernier, l'ultime, personne, inconnu, misérable.
Les yeux se fermant peu à peu, il ne sanglotait plus, les rafales de larmes n'étaient plus que de la pluie sur sa joue, n'étaient plus que de l'eau. Il respirait, les yeux
fermer, sous un manteau d'orage et de pluie il resta là sachant qu'il devra un jour se relever pour mieux retomber ! Pour encore perdre équilibre et paraître pathétique ! Il devra se relever pour
mieux en souffrir, pour se relever à nouveau et tomber encore plus bas, se relever, endurer, souffrir et tomber ! Puis on se relève à nouveau et on recommence. Inlassablement. Jusqu'au jour où il
ne pourra plus se relever, ce jour là il sera qu'en fait il a accompli sa mission. Il a servit de merde, parce qu'il n'y en avait pas, il a servit et sera enfin jeter.
Il n'attendait que ça ! Qu'on le coule jusqu'à ce qu'il ne puisse plus jamais revenir à la surfface ! Il voulait quitter cet enfer car le néant l'attendait de l'autre côtés.
Coulez le ! Frappez le ! Ignorez le ! Tuez le !
Abrégé ses souffrances et faite lui grâce de vos attentes, faites le sombrer...par pitié.
Il ouvrit ses yeux à nouveau, un éclair traversa le ciel plongeant sa lumière dans ses prunelles mais rien ne s'y reflétait ! Pas même l'ombre d'un sentiment de rancoeur, de
haine, d'amour.
Seul le désespoir l'habitait et le faisait encore relever le bras, poser la main et soulever son corps de l'eau sur le trottoir. Ses cheveux goûtant et regorgeant de pluie lui
cachait le visage lui donnant un air de dépravé ! Ses cheveux d'un rouge sang qui ressortait encore plus sa pâleur douce et glaçante à la fois. D'un pas lourd et ferme il avança, les bras le long
du corps, la tête fixant le goudron, les chaussures se noyant dans les grosses flaques.
Il ne courait plus, c'était finit, il courrait demain. Maintenant il est l'heure de rentrer.
La porte grinçante, la maison obscure, il n'alluma même pas la lumière il pénétra seulement à l'intérieur d'un pas toujours aussi lourd, le fantôme de lui même l'animait car son
âme était resté étendu sur ce seul à pleurer et crier comme jamais. Crier liberté et douleur.
- Te voilà enfin ? Raisonna une voix grave et sonor
- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix monotone et à peine audible
- Approches mon bel enfant...
Il s'exécuta, il n'avait ni volonté, ni sentiment, ni rancune, ni colère ! Rien, son corps seul instrument de mouvement obéissait à cet homme. Il avait l'impression d'être
une mouche dans les mains d'un enfant. N'avez vous jamais arracher les ailes d'une mouche pour ne plus qu'elle s'envole. Il était cette mouche.
- Petit connard...
Son corps s'écrasa au sol, le coup était parti plus vite qu'il n'eut pensé, il ne criait plus, ne gémissait plus ! Pourtant ses coups de pied frénétiques dans l'estomac, les
injures et les rires sadique arrivait à lui arracher des larmes et cracher du sang.
Il n'avait plus mal à présent, seul son coeur en souffrait, seul son coeur...
Puis le silence à nouveau, les larmes mouillant le sol et son sang tâchant ses habits tremper. Sa bouche dégoulinante de bave, de bile, formaient une solution opaque avec le
liquide rouge.
- Je t'aime mon fils dors bien...
C'était là son quotidien, son enfer, la plus petite des tortures, c'était là les barreaux de sa cage et son silence n'était que la clé qui l'enfermait.
Dans un monde si froid
Coupable des même choses
Relevé par la cause
J'ai été laissé dans un monde trop froid
Alors comment on trouve la nouvelle histoire ? Un peu sombre ? HAHA c'est normale ! C'est le but ! J'en avais marre de faire de belles histoires :pp
XD
Par Danouch
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Publié dans : World so cold
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Un peu de drame de temps en temps ne fait pas de mal n'est ce pas? XD
Vite une suite!
Je suis impatiente ^^
Gros bisous
Léa
bon par contre ... je ne la lirais pas tout de suite, car j'ai peur de m'y perdre... pas de soucis, je commencerai à la lire quand elle sera un peu plus avancée ... =)
Bizouxxx
Comme j'ai honte de débarquer avec autant de retard...
Excuse moi Danouch :s
Elle m'a l'air superbe cette histoire!!!
Trop triste mais putain que c'est beau ^^!
I'm choquifié!
sympa le paternel...j'adore tes histoires. zarbi mais bien écrites.
Je dois être bizarreà aimer les histoires tristes comme ça.
j'aime bien ^^' franchement tu écris bien , j'ai plus acroché celle la que lautre.. " toujours plus haut, toujours plus.. " enfin je l'aime bien aussi mais j'ai une preference pour celle la ^^'
Ouah c'est gore ! o_O
Mais j'adore ! xD
Quoi ? on t'a pas dit que j'étais psychopathe à mes heures perdues ?? xD
Joyeux ? XD
En fait c'est la mini apparition du perso à la fin de c'est comme la masturbation qui m'as fait lire celle-ci et maintenant je flippe a mort.
C'pas bien de jouer avec mes nerfs fragiles é.é
C'est troow dla patate!! Je love totalement ton histoire. J'ai un gout (trop/très) prononcé pour le sombre la violence la douleur et le mal être et en un chapitre j'ai le droit à tout!! =D
Ah ouais tu vas être gater avec cette histoire XD
Je me doute que ce n est plus très intéressant en sachant que cette fic date d il y a des années... Mais je l ai lue et relue plusieurs fois depuis sa creation et aujourd hui dans un excès de "je ne sais pas trop quoi faire" jai corrigé ce chapitre de World So Cold
Il est maintenant 4 heure du mat donc je vais me coucher mais je te laisse ce que j ai :D
sérieux ??? Mais c'est super pour moi !! ^^ cool si tu pouvais me l'envoyer sur mon adresse ca serai vraiment sympa ! hihihi =)
mercii
A vrai dire, je veux bien t envoyer ce que j aurai au fur et à mesure mais je n ai pas ton adresse... ^^;
aaaaaaaaaaaaaaahhhh pas faux...lol
envoie au d-yaoi-world@hotmail.fr =)
mon adresse perso c'est danouch74@hotmail.fr (compliqué hein ? lol)
=) bisouss