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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 22:37
            


A peine j'ai ouvert la porte qu'une odeur horrible d'alcool m'avait frappé au visage, j'ai grimacé en imaginant déjà Raphaël complètement saoul étendue sur la canapé à regarder encore une série abrutissante. Vraiment il peut être si insupportable !

- T'es rentré traître ? Dit une voix sifflante vers le salon

    J'ai une imagination si proche de la réalité parfois que ça en est lassant.

- T'as bu ? Je demande à mon tour pour une fois
- Ouais et ne me fais pas la morale parce que t'es pas mieux que moi !
- Sauf que moi je ne bois pas pour me venger !!

J'avais crié sans vraiment m'en rendre compte, j'étais encore plus énervé que je voulais bien le croire ! Le voir là, étalé comme un déchet me faisait vomir ! Comment pouvait il me faire ça ! Par pur jalousie !

- Tu te fous de moi ? Il avait dit en relevant la tête les yeux à moitié fermés
- Non je me fous pas de toi ! Regardes ta tête sérieusement tu es effrayant ! T'as l'air d'un ivrogne à qui la vie ne sourit jamais !
- Moi ?
- Oui toi ! Tu me fais pitié ! Boire pour une simple crise de jalousie t'es encore plus gamin que moi !

    J'avais posé les yeux sur la table du salon remarquant deux bouteilles vident puis au pied du canapé une bonne dizaine de bières suivit de trois autres bouteilles de whisky vident. J'étais vraiment en colère ! Je déteste quand il essaye de se rendre intéressant avec des procédés aussi pathétiques ! Il était encore pire que moi lui qui se disait si mature, lui que j'avais cru si adulte et rassurant n'était en fait qu'un sale enfant gâte ! Enfant gâte depuis trop longtemps qui tente de se faire remarquer par de l'alcool ! Il était désespérant c'est pas parce qu'on le laisse quelques minutes qu'il faut faire le con ! Il manquerai plus qu'il aille se bourré la gueule tous les soirs se faisant plaindre par la suite pour ce stupide appel aux secours...il a pas besoin de se faire plaindre...même si il a perdu sa mère et qu'il n'ose pas l'avouer...

    Il a pas besoin d'appeler au secour...parce qu'il sait bien qu'on le voit...

   Je me suis mis soudainement à pleurer devant Raphaël, j'étais idiot ! Toute cette haine que j'avais soudainement ressentit ne lui était pas destiné : j'étais le seul et unique idiot dans cette pièce. J'avais honte de pleurer ainsi devant lui, il ne comprenait plus rien avec son petit air surpris. J'étais au bord de la crise de nerf m'insultant encore plus fortement !
    Je jouais depuis tellement de jours, toutes ces fêtes, ces beuveries n'étaient qu'un moyen de masqué ma détresse parce que je sais ! Je sais que je suis seul maintenant ! Je sais qu'elle ne survivra pas et même si elle ouvre les yeux plus rien ne sera comme avant. Cet enfoiré a finalement réussit à la tué et la voilà dans un autre monde ! Plonger dans ses souvenirs heureux où nous étions trois. Elle ne reviendra jamais de sa chimère parce que si j'avais été à sa place je n'en serai jamais revenu non plus...
    Je me sens si seul, perdu, sans plus aucun repère si elle s'en va je pense que je ne m'en relèverai pas...

- Calmes toi...

Cette voix, cette main, cette odeur.
    Je me suis laissé aller, pleurant encore plus fort, criant, étouffé dans son pull je me laissais à ma peine sachant que dans ses seules bras je pouvais encore vivre. Il avait été comme une soudaine corde au dessus de ma tête, le gouffre semblait moins profond et cette corde si proche, cette corde qui prit la forme d'une main puis un visage, son visage.

- Je suis là.

    De la voix la plus douce il m'avait murmuré ces quelques mots à l'oreille, je continuais de sangloter contre lui demandant sans cesse pourquoi ! Pourquoi est-ce qu'il a fallut qu'elle parte sans moi.

- Elle a pas le droit de me laisser ! Elle a pas le droit ! Pourquoi...

    Je frappait le dos de Raphaël injuriant Dieu et tous les saints qui se moquaient bien de moi ! Il vint me poser un baiser sur mes cheveux puis il remonta mon visage pour que enfin je puisse croiser son regard.
    J'ai ressentit à ce moment là un choc si puissant que mes jambes en tremblaient, ses yeux rouges me pénétrèrent totalement, sentant le monde s'effacer il me regardait avec une telle douceur ! Je me sentait poignardé le coeur mais cette douleur était si mélancolique qu'elle en était belle...j'étais envoûté...je l'aimais...et tout cet amour je le sentais partagé.

- Je t'aime Vincent.

    Une phrase. Une simple phrase qui avait fait arrêté mes pleures et battre mon coeur. Le temps s'était arrêté et j'entendais sa voix comme si sa bouche était à l'entré de mon oreille. Ses lèvres s'étaient approchées des miennes pour mélanger nos deux passions, ma tristesse à son envie, ma douleur à son amour. J'étais au dessus des anges et c'était moi maintenant qui me riait d'eux.
    Plus tard il m'avait porté jusqu'au canapé pour me lover contre lui ne voulant plus quitter son corps, il me caressait les cheveux bercé par le silence et la douceur qui régnait. Sa bouche avait été décelée.

- Ma mère est morte il y a de ça deux ans.

Je ne disais rien, j'écoutais.

- Tu te souviens de cet élève que j'avais aimé. En fait ce n'était pas qu'un plan cul comme j'ai put le dire, si j'avais été si déçu le jour où tu avais dis ça c'est tout simplement parce que je savais que je tenais à toi. Cette histoire était construite de toute pièce enfin en grande partie. A vrai dire j'ai eut une véritable relation avec lui sauf qu'il n'était pas n'importe qui...
- Comment ça ?
- C'était mon frère.
- Quoi ?
- Mon demi-frère pour être exact.

    Il avait soudainement prit une grande inspiration, je pouvais sentir son coeur s'accélérer. Cette histoire avait soudainement remué plus de chose que prévu dans son petit être si mystérieux.

- J'avais eut le hasard d'être son professeur. C'était le fils du nouveau petit ami à ma mère. Je ne m'étais jamais bien entendu avec elle ! Elle était beaucoup trop frivole sortant avec des hommes à droite et à gauche depuis que j'avais cinq ans et je l'avais toujours détesté ! Si mes parents n'étaient plus ensemble c'était de sa faute. Enfin je m'étais toujours dit ça. Puis quand elle avait décidé d'épouser à nouveau quelqu'un il a fallut qu'il est un fils...un très jeune fils mais tellement beau !

    Une pointe de jalousie m'avait pincé le coeur.

- Il était drôle, gentil, mais assez mauvais élève ! Il avait de grosses difficultés je l'avais souvent aider. Je savais que j'en tombais amoureux, je le sentais mais je me taisais ! C'était un amour interdit et surtout impossible. Jusqu'à ce q'un jour il soit partager, on s'aimait. En secret certes mais je savais qu'il m'aimait autant que je l'aimais. Je pensais que cette amour resterait secrète jusqu'à la fin de ses études mais son père nous a surpris nous embrasser dans sa chambre. Il était furieux ! Il est partit le lendemain nous crachant dessus comme des mal-propres et je n'ai plus jamais revu ce  garçon.
- Ta mère t'en a voulus je suppose ?
- Elle s'est suicidé.

    J'ai senti mon coeur faire un bond immense, il avait annoncé ça comme si c'était anodin et pourtant je savais que ça ne l'était malgré son apparente indifférence.

- Elle n'a pas supporté avoir un fils homosexuel. Dans son testament elle a écrit qu'elle me haïssait et qu'elle regrettait d'avoir eut à mettre au monde une chose pareil. C'était son seul regret.
- Raphaël...
- Je n'ai même pas pleurer. Je n'ai pas voulus être sur la feuille de l'enterrement et toute ma famille m'a renié sauf mon père.
- Raphaël...
- Quand on t'as annoncé que ta mère était à l'hôpital c'était comme si j'avais soudainement remonté le temps. Comme dans un film en noir et blanc je me revois devant les ambulanciers qui m'avaient posés une main simple sur l'épaule faisant des signes négatifs et des "désolé" à tout bout de champs. Sauf que cette fois je pleurais...alors que c'était toi que j'entendais pleurer. C'est comme si tu avais pleuré pour moi...

    Je me suis redressé vivement pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres lui rappelant ma présence. Il n'avait pas quitté le plafond depuis le début de son récit. Il me regarde enfin, un doux sourire sur les lèvres et les yeux brillants de larmes.

- Tu peux pleurer maintenant, je lui avais dit de la voix la plus réconfortante que je pouvais

    Et c'est doucement que dans mes bras il pleura comme un enfant aurait pleuré, je me sentais si utile et protecteur que j'en étais fier ! J'avais enfin put faire quelque chose pour lui, même si l'alcool facilitait ses émotions à ressortir enfin.
    C'était donc cette histoire que sa carapace cachait au plus profond de son coeur, c'était donc cette plaie qui avait mal cicatrisé et qui ne demandait que le pardon et le soulagement. La culpabilité qui le rongeait depuis deux n'était pas partie malgré le fait qu'il n'ai jamais put avouer qu'il aimait sa mère, autant que je l'aime moi. Il aurait tant aimé lui dire.

- Je t'aime Vincent alors ne me laisses pas ! Ne pars pas avec ta mère...
- Encore...dis le moi encore, j'avais murmuré si heureux que mon souffle s'en été coupé
- Je t'aime...
- Encore...
- Je t'aime.
- Encore !
- Vincent je t'aime !

    Il m'a fait basculer se retrouvant au dessus de moi, m'embrassant avec passion et fougue et je répondais aussi bien que je le pouvais. Approfondissant notre baisé en posant mes mains de chaque côtés de son visage j'avais arqué mon dos pour me coller encore plus à lui sentant l'érection devenir trop douloureuse pour la laissé insatisfaite.

- Demandes le Vincent t'en meurt d'envie, avait dit Raphaël dans un souffle
- Autant que toi mon chéri...

    Je continuais de remuer mon bassin contre le siens me mordant la lèvre sentant que j'allais le prendre à la seconde.

- Demandes le...
- Su...suces moi j'en peux plus...
- A tes ordres, avait sourit Raphaël

    Rapidement j'avais enlever mon pantalon ainsi que tout le reste de nos habits pour se retrouve complètement nues et offert l'un à l'autre ! Cette soirée promettait d'être chaude...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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