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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 20:11
      
   Il ne se soignait plus, il espérait certainement en mourir un jour même si il semblait que la mort ne faisait que le frôler. Il espérait sans doute aussi qu'on verrai les plaies et qu'on l'aiderai mais faut il encore qu'on le regarde.
    C'est pour ça qu'il s'était teint les cheveux en rouge ! Un rouge qui était là comme une flagellation le ramenant toujours à son existence pitoyable. Si il avait l'audace de vouloir sourire, ses tombées de sang lui rappelleraient celui qui a tant coulé.
    Il était pathétique.
    Peu importe ! Après s'être lavé doucement il sortit de sa salle de bain grelottant de peur, il fixa la porte de la chambre de son assassin. Il se demandait si il était déjà partit ? Avait il le droit de faire du bruit ?
    Finalement après s'être habillé il quitta la maison en direction du lycée.
    Encore une journée dans l'ombre et de lassitude. Ce soir il courrait encore et pleurerait comme tous autres soirs.

    Arriver devant le lycée il traversa la cours comme à son habitude, tête baissée, regarde sombre et les épaules retroussée essayant de cacher son visage marqué à travers ses cheveux de sang et ses habits sombres réglementaires.
    Les autres le voyaient, ses blessures, les joues égratignées, les pansements sur l'arcade. On le voyait mais on ne s'en approchait pas ! On ne voulait pas finir comme lui. Tout comme lui, ils l'avaient toujours vu marqué et blessé c'était devenu presque normal.
    Décidément sa cage n'avait pas de limites et par tout où il ira son père le surveillera à travers leurs yeux.

    Il finit par rentrer dans sa classe restant à l'écart, tenant ainsi la distance entre les deux mondes, tenant ainsi à l'écart toutes personnes beaucoup trop curieuse ! Car même si il priait pour qu'on le sorte de là, il ne souhaitait pas en parler ! C'était une honte. Une honte tellement forte qu'elle vous en rend muette et hypocrite, une honte tellement puissante qu'on doit la nier et continuer de souffrir en se mentant à soit même. Il fallait se répéter que tout allait bien ! Que tout irai bien !
C'est ce qu'ils doivent croire ! Tout va bien, tout va bien.
    Mais tout allait mal.
Il n'y avait jamais rien eut de bien dans sa vie et ça il l'acceptait comme il acceptait les sévices de la nuits. Après tout, son père l'aimait, c'était peut être ça l'amour ? Torturé celui qu'on aime pour ne pas le voir partir ! Lui arracher les ailes pour ne plus se sentir seul et l'enfermer de sa propre cage pour qu'il devienne un animal craintif et obéissant.
    Bof, après tout il n'y connaissait rien ! Il n'avait jamais aimer. Il n'avait jamais haïs. Il n'avait fait que pleurer et crier.

La douleur voilà l'unique sentiment qu'il connaissait.

    Il a toujours été un très bon élève et pourtant il ne participait pas, ne s'imposait pas ! Une terminale scientifique c'était pour lui la meilleure des sections. Il écrivait simplement ses résultats et rendait sa copie une fois le travaille terminer et étonnement les professeurs restaient stoïque lorsqu'il était le premier à se lever pour apporter sa feuille. C'est sur au début ! Il était l'enfant prodige mais plus le temps passait et plus il ressemblait à n'importe quel adolescent jusqu'à totalement s'effacer. Il arrivait parfois qu'on ne sache plus son nom ! Il aurait put être une légende à lui tout seul. On aurait put parler de lui comme un mort, raconter des tas de rumeur sans se rendre compte qu'il était présent.
    L'homme invisible, l'homme a évité, le "zombie" et non l'homme.
    Une fois les cours terminer il repartit se grand bâtiment le vague à l'âme, sentant que ses mains tremblaient plus il se rapprochait de son tombeaux. Était il rentré ? Avait il manger ? Est-ce que le courant été coupé ?
    Le crainte de l'obscurité, la peur qui lui rongeait le ventre.

- Je suis rentré, il dit simplement d'une voix lourde

    Il sentant son sang ne faire qu'un tour, devait il appuyer sur cet interrupteur ? La lumière s'allumait elle ? Il était effrayé ! Le contraire l'aurai sans doute fait pleurer de soulagement, l'aurai peut être encore plus angoisser à l'idée qu'il soit de mauvaise humeur en rentrant.
    Finalement il se lança ! D'un coup sec il appuya sur le bouton, il ferma les yeux de peur ne voulant pas voir la vérité en face pourtant il le fallait bien. Doucement il ouvrit les yeux sentant déjà les larmes lui brûler la gorge.

La lumière ne s'allumait pas.

    En colère contre lui même, pleurant de plus belle il s'effondra sur ses jambes n'en pouvant plus ! Il voulait hurler son malheur mais il savait que papa n'aimait pas le bruit. Son sac étaler à ses pieds et ses larmes s'écrasant dans ses mains froide et douce, ses long cheveux rouges cachant son visage. Son corps entier était prit de soubresauts violent, il n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer. La lumière était éteinte.

- Bonsoir mon fils.

    Sa simple voix le faisait trembler et les pleures redoublaient d'intensité, répétant inlassablement " pitié non, pitié non". Ses spasmes s'intensifiaient jusqu'à ce qu'il sente une pression sur son menton, il dut relever le visage humide et ses yeux rouges brillant sous la simple lumière qui traversaient les volets. Il se mordit la lèvre inférieur.
    Il savait que ça allait partir, il sentait venir, il avait l'habitude et comme d'habitude...il ne criait pas.

    Comme il l'avait prédit, un violent coup de poing s'abattit sur sa mâchoire le faisant se rétama au sol, le père s'approchait dans un sourire des plus pervers il lui prit les cheveux le soulevant comme on soulevait une tête décapité, il lui mit une nouvelle droite dans la mâchoire la faisant craquer sous ses doigts.
    Le père jouissant de l'entendre craquer sous ses coups attrapant le parapluie qui gouttait encore sur le porte manteau, il n'avait même pas réfléchit qu'il commença déjà à lui faire subir une suite de coup insoutenable ! Lui faisant s'étouffer, l'empêcher de respirant recrachant bile, sang. Étouffant ses pleures et ses gémissements, l'adrénaline lui était monté aussi que son érection.

- Retournes toi...
- Pitié...papa je t'en supplies...

    Il n'en fallut pas plus pour qu'un énorme coup de parapluie s'abatte sur son nez lui brisant par la même occasion, il s'étala de tout son long par terre, le sang lui brouillant la vue. Il ne savait plus trop ce qui se passait.
Il savait qu'il avait le nez casser, quelques côtes casser, les bleues, les plaies, les bosses. A nouveau il ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait ! Il ne devait pas crier.

Non pas crier parce que papa n'aime pas le bruit...

    Le père lui arracha son pantalon si rapidement et avec tellement de violence qu'il s'en mordit la lèvre. Il le savait, il sentait venir mais il ne devait pas bouger non, il n'avait pas le droit ! Il devait se taire et subir parce qu'il le méritait parce qu'il était pitoyable et qu'il devait souffrir avant de mourir.

- Pap...arg.

    Il avait sangloté une dernière fois, oui une dernière supplication jusqu'à la pénétration brutale du père ! Il l'avait certainement déchirer mais le père prenait son pied ! Il s'enfonça profondément en lui hurlant de plaisir le frappant sur le dos quand les gémissements de douleur se faisaient trop entendre.
    Violé par son père, frappé, humilié, torturé, enfermé. Il n'avait plus la force de pleurer, il n'avait même plus la force de se mordre la lèvre si fortement qu'elle en saignait également. Ses yeux s'étaient ouvert pendant les coup de rein violent de son père, ses larmes coulaient seules à présent. Plus de sanglot, plus de vie. Son âme était sali partie se terrer  six pieds sous terre. Plus rien. Son regard était vide. Sa bouche légèrement ouverte.
    Son seul signe de vie : les gouttes qui mourrait sur le carrelage.

- Sanzo....

    Sanzo...
    C'était comme ça qu'il s'appelait mais ce prénom lui faisait mal, il n'avait été prononcé que trop souvent par l'être qu'il avait le plus aimer...
    Le père avait jouit, le père l'avait frappé une dernière fois avant de lui cracher au visage, il se rhabillait l'insultant de tous les noms et s'enferma dans sa chambre.
    Sanzo était resté là, étendu, saignant, ouvert et déchiré, les bras écarté il implorait la mort et les retrouvailles. Les ténèbres de la maison l'enveloppaient, il se sentait dévoré par les ombres de cette enfer. Doucement il prit appuie sur le sol il se leva remettant son pantalon et ne trouva qu'une solution sur la seconde.
    Courir.

Chuchotements de brûlure
Me rappelle les jours
Où j'ai été seul
Dans un monde si froid




Par Danouch - Publié dans : World so cold
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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