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Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 14:06

    Le vent était doux, le ciel était sombre, on n'entends que le bruit des feuilles froisser sur les arbres et les pas martelant le sol de Adam et Sanzo. Main dans la main, courant aussi vite qu'ils le pouvaient sans se soucier de ce qu'ils faisaient, des conséquences, du lendemain ! Ce qui importait c'était de vivre enfin une nuit de pure liberté. Peut être une seule nuit mais Adam voulait faire ce cadeau à Sanzo.
    Il savait au fond de lui que dés que le soleil se serai levé toute cette féerie disparaîtrai, que les beaux rêves dans les yeux de Sanzo s'assombriront, mais il voulait lui donner une nuit.

- Tu as quel âge Sanzo ? En s'arrêtant devant un grand parc plonger dans la nuit
- Dix sept ans.
- Donc tu n'es pas adulte.
- Non.
- C'est pas cool ! En France ce qu'il y a de bien c'est qu'on est adulte à dix huit ans ! On peut faire ce qu'on veut après, on peut rentrer en boîte, boire de l'alcool, prendre son envole enfin ! Moi je suis français. J'ai vécu en France toute ma vie jusqu'à mes dix huit ans puis après j'ai décidé de venir ici, au pays de la réussite ! Je suis qu'un petit photographe encore, je vis à mes dépends et au jour le jour, tout dépendra de l'envie de mes clients mais je m'y plais ! 

    Sanzo écoutait Adam parler de lui, ses paroles s'élevèrent dans le ciel comme des prières et il n'en perdait pas une seule miette. Se promener ici dans un parc dans l'ombre des lampadaire, au grès du vent avec lui. Il n'avait plus envie de quitter cet endroit, cet instant, cette seconde. Il était bien.

- C'est ma passion la photos, j'ai rien de mieux ! J'ai toujours aimer photographier les choses, les paysages, les cadres, les émotions ! Comme si je voulais capturé un souvenir, pour ne plus l'oublier, pour quand je vieillirai je puisse soupirer de nostalgie en regardant mes photos. Je n'ai pas tellement de souvenir de mon enfance, à vrai dire je ne me souviens pratiquement plus de rien et ça m'a souvent fait pleurer. Je ne veux plus ressentir cette sensation de ne pas avoir vécu ! Je veux tout prendre, tout garder, encadrer !

    Avec tellement de véhément Adam finit par se calmer et se retourner doucement le sourire aux lèvres vers Sanzo.

- Et toi Sanzo ? As tu vécu ?

    Un petit silence avait remplacé le longue tirade d'Adam, il continuait de fixer le jeune garçon un sourire doux, Sanzo se sentait toucher, le coeur battant son plein il n'avait jamais autant été étonné de sa vie. Avait il vécu ? Il connaissait très bien la réponse mais il ne voulait pas lui dire, non il ne voulait pas.

- Je..., commença timidement Sanzo, je sais pas...

    Adam n'en semblait pas surpris, lui aussi connaissait certainement la réponse, il ne l'avait pas posé au hasard ! Il se sentait proche de lui, une liaison c'était formé entre eux, un fil invisible mais certainement indestructible. Leur rencontre était voulu, il avait cette étrange impression qu'ils ne pourra jamais l'oublier. Les yeux fin de Sanzo, ce petit air incertain, la peau usé par les larmes, son sourire timide et presque mutilé. Ses long cheveux rouges l'enchaînant à son destin. Son côtés enfant perdu le rendait presque...craquant.

- Alors viens, murmura Adam en tendant sa main, viens avec moi.

    Sanzo regarda cette main, il était sortit de sa cage en prenant cette main, il ne voulait plus la lâcher ! Il la pris doucement et se sentit soudainement tiré avec force. Projeter contre Adam, encerclé de ses bras protecteur et le visage enfoui dans son coup, Sanzo se sentait enfin protéger. Quelqu'un pensait à lui, cette étreinte le chamboulait et le berçait également, cette étreinte il voulait l'encadrer dans une photos, l'enfermer dans son coeur et ne jamais l'enlever.

- Merci, murmura Sanzo, merci...

    Puis le noir, l'odeur de la peau de Adam, son t-shirt frottant sa joue, une caresse sur la tête et un baiser sur le front il se sentait lourd, les yeux clos ne voyant que des vague forme et une lumière au loin se fermant derrière cette forme. Puis le noir à nouveau et la douceur d'une nuit où il pouvait dire " J'ai vécu ".
    Ce n'est que longtemps plus tard qu'il se réveilla, douloureusement les yeux s'ouvrant peu à peu autour de lui quatre mur et non pas un parc avec de grands arbres et une herbe fraîche, pas de soleil rayonnant, pas de ciel bleu, pas de Adam non plus. Toute cette blancheur lui donnait des nausées, il n'y avait pas Adam, aucune trace de lui comme si tout ce qu'il avait vécu n'était qu'un rêve illusoire de bonheur. Comme si Adam n'était jamais revenu le revoir, comme si ce réveille était le premier.

- Enfin réveiller ! On peut dire que vous nous avez fait une belle frayeur monsieur ! Oh mon Dieu ! Vous avez retirez votre perfusion en dormant ?
- Hein ?

    En effet, Sanzo n'avait pas sa perfusion, une lueur d'espoir vint éclairer son regard. Ce n'était finalement pas un rêve ?

- Dites donc ! Vous devez être très agité pour réussir à sortir une perfusion, ria l'infirmière
- Je...
- Ce n'est rien ne vous inquiétez pas ! Vous n'en avez certainement plus besoin je pense qu'on va vous laissez sortir.
- Maintenant ?
- Dés que votre famille sera venu vous cherchez. En attendant ! Prenez un bon petit déjeuner et puis nous feront quelques examens de formalité pour s'assurer que tout va bien.

    Elle lui apporta ensuite un plateau bien garni, Sanzo n'avait que très rarement manger dans un hôpital contrairement à ce qu'on pourrai croire. Dés que son père le battait il était contraint de se soigner lui même ou de ne pas se soigner du tout. Il n'y a qu'une fois où quand son père l'avait projeter au sol et qu'il s'était cogné sur le coin d'un meuble. Traumatisme crânien. Les médecins auraient dut avoir remarquer ses autres blessures, son corps meurtri et ils l'avaient sans doute remarquer ! Mais comme disait souvent son père " tout homme a un prix ".
    L'infirmière sortit donc après avoir remit la perfusion de Sanzo par précaution et laissa ainsi le jeune homme manger tranquillement. Le regard dans le vide il se ressassait sans cesse la soirée de la veille qu'il avait tant aimé, jamais il n'avait été aussi heureux de sa vie. Il se souvenait de l'odeur de Adam comme si celle ci s'était imprégné en lui, elle circulait dans ses veines et l'enivrait. Mais la réalité le frappait aussi vivement que la foudre, il était seul maintenant et l'heure tant redouté approchait à grand pas. Il se mit à trembler à l'idée que son père entre de sa chambre la haine dans les yeux, sa tartine lui échappa même des mains ! Tombant dans son bol, les yeux s'écarquillant ne pouvant plus s'en enlever ces images horribles, la sensation qu'on le ruait déjà de coup.
    Sanzo entoura son corps de ses bras et se mit à gémir tremblotant de tout son être. Faites qu'il l'oublie ! Faites qu'il l'oublie ! Qu'il lui pardonne, qu'il meurt sur la route ! Il ne pouvait plus endurer cette vie, il le refusait ! Il ne pouvait pas pour...pour Adam ! Il voulait le revoir, le serrer à nouveau dans ses bras et se sentir enfin protéger, une douce chaleur, il ne voulait plus subir ! Il voulait vivre.
    Il avait goûté à la liberté, il ne pouvait plus s'en passer et ça il n'y pouvait rien. Non il ne se laissera pas faire, il s'enfuira si il le faut ! Il partirait loin mais il ne receverai plus les coups.
    Et puis, plus le temps passait et plus sa propre haine se forgeait, sa propre volonté, son envie de lutter ! De résister parce que la porte de la cage était encore ouverte et qu'il ne lui restait plus qu'un obstacle. Alors qu'il se forgeait l'esprit, la porte s'ouvrit soudainement laissant apparaître un homme brun robuste et très bien habillé, ses yeux d'acier transperçant le fragilité de Sanzo qui se sentait tout à coup désarmé.
    Il devait se reprendre ! Il ne devait pas avoir peur ! Il ne devait pas avoir peur !

- Habilles toi, nous rentrons.

    Il ne se fit pas prier, Sanzo se leva doucement de son lit, les jambes faibles et le coeur s'accélérant, il ne savait pas comment il allait pouvoir tenir tête face à cet homme qui le réduisait à l'état d'une vulgaire mouche.
    Sa mouche au ailes coupées.

- Cette tenue..., murmura le père, ouverte ainsi jusqu'à la raie de tes fesses...dépêches toi de t'habiller.

    Sanzo se sentit aussi tôt poignarder, il était comme dénudé, complètement sans défense et horriblement mal ! Apeuré, terrorisé même ! Un frisson de dégoût et les larmes qui perlaient déjà ses yeux.
    Finalement, allait il y arriver ?
    Le père de Sanzo commençait à s'impatienter, la colère qu'il contenait en lui était féroce mais celle ci avait fait monté encore plus l'excitation en voyant son fils si peu vêtu. Un véritable appel au crime ! Celui ci était enfin habiller et il allait pouvoir le punir et se faire du bien à la fois. Cette fois il fera passer l'envie à Sanzo de vouloir le quitter, l'abandonner ainsi !  Voilà ce qu'il avait voulut ! Il voulait l'abandonner tout comme sa mère il voulait partir et le laisser seul.
    Il allait le payer.
    Les papiers étaient déjà signer et Sanzo se faisait casiment traîner dans l'hôpital celui ci n'arrivait pas à ouvrir la bouche pour protester mais son corps lui réagissait assez violemment. Encore trop apeuré pour réussir à se retirer de cette emprise il freinait juste la cadence se faisant toujours tiré plus fort par le père pressé. L'heure approchait, un tic tac frénétique dans la tête de Sanzo, tout son être s'emballait, non déjà la vision de la voiture au loin. Le tic tac encore plus fort, plus rapide, plus frappant, faisant perler son front de sueur, le ventre noué et le souffle coupé aucun mots ne sortaient de sa bouche. Pourtant il sentait qu'il allait craquer, soit devenir fou et hurler de terreur, soit pleurer à genoux sombrant dans une dépression profonde.

- Rentres dans cette voiture.

    Il ne fit rien, telle une machine il ouvrit la porte et entra, le gong avait raisonner. Il était faible, faible face à son père. Son âme avait replongé dans le noir et s'était endormie pour ne pas subir la honte et la douleur. Pour ne pas accepter la réalité. Il était faible et sans défense.

- Sors de la voiture.

    Le corps lourd, les yeux vide sans aucune émotion, il sortit entra chez lui derrière son père. Ses bras le long du corps attendant la sentence, le souffle roque de son père ne réveillait rien en lui juste l'indifférence. Son sourire malsain sur les lèvres il agrippa sa cravate brusquement pour l'enlever brutalement montrant déjà à Sanzo qu'il n'allait pas être doux. Qu'il sera particulièrement violent.

- Tu vas devoir payer mon amour...., ricana le père

" Et toi Sanzo. As tu déjà vécu ? "


- Non.
- Pardon ?
- Non. Tu ne me touchera plus !







Par Danouch - Publié dans : World so cold
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Commentaires

très mignon la scène où ils sont dehors avec le photographe qui prend notre jeune héro dans ses bras ^^

Parcontre, qu'il parte en le laissant à l'hopital sans même un mot, rien sachant que Sanzo a de gros problème et sans essayer de savoir quoi, je trouve ça assez moyen. Il me déçois sur ce coup là.

Alors Sanzo se rebèlle contre son père, j'espère qu'il va y arriver, bien que j'ai peur que sans aide, ce se soit pas gagné.

J'ai hâte de lire le prochain chapitre et de voir ce qu'il va se passer avec le père.

bonne continuation et merci pour ce chapitre
commentaire n° :1 posté par : serenity le: 14/06/2008 à 07h47
Bieeeeeeen!!!!! C'est bien! Sanzo a répondu à son abr*ti de père! On progresse! Mais je ne crois pas que le père se laissera faire.
J'adoooooore ton histoire! Je file m'inscrire à la newsletter, j'aurais pas besoin de revenir tous les jours pour rien comme ça^^.
On est toutes avec toi Sanzo! On est toutes avec toi! Tu vas réussir à mater (non, pas dans le sens que toutes les perverses imaginent xD) ton salaud de père!
commentaire n° :2 posté par : Goblinaya le: 15/06/2008 à 21h01
YEEEEEEEEESSSSSSSSSS!!!
Vas y Sanzo!!! Bat toi!!!!! Et va rejoindre au plus vite Adam!!!
VIIIIIIITEEEEEEEEEUUUUUUUUUHHH!!!
(Insinuation: Mets la suite rapidement!) :p
Encore génialisime comme d'hab' quoi. Je sais pas pourquoi je le dis encore, c'est tout le temps super de toute facon! :p
Mais y'a toujours des p'tits trucs qui fait que c'est encore plus génial!!! >.<
Gros bisous
Léa.
commentaire n° :3 posté par : Imuya-Eyes-Angel le: 16/06/2008 à 00h34
Excellent, jsuis désolée  de  mon super  retard  habituel ^^
Je passerais demain lire  la  suite  ^^
gros  bisous
J'ai trop peur  pour sanzo :s
Et  jai pas exactement  capté  comment  il a  fait  pour revenir  dans sa chambre xD Mais bon
bisoussssssss
commentaire n° :4 posté par : Absynthe le: 21/06/2008 à 02h40
waouh il a du cran!!!! chapeau pour cette fic miss
commentaire n° :5 posté par : saya le: 05/09/2008 à 21h58

yessssssssss

Rebelle toi !! xD

commentaire n° :6 posté par : Deadly le: 26/11/2008 à 16h23
uais bien dit !!
commentaire n° :7 posté par : pb-spn-bones le: 15/04/2009 à 14h32

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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