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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 23:40
       

         Quel était ce bruit ?
       Soudainement des cris, des hurlements, des appels au secours !
Tout le monde se précipitait vers l'endroit où se déroulait cette montée en puissance de décibels.
Même un photographe qui s'aventurait à nouveau dans un magasin asiatique où les beignets de crevette étaient délicieux, un des rares endroit où les gens étaient calmes et reposants.
Mais cette cohue venait de le perturber, en tout bon photographe il se précipita avec la foule, cherchant à se frayer un passage entre les personnes. Les secours n'étaient pas encore arrivés et quelques hommes courageux tentaient de descendre dans la rivière avec l'aide de cordes pour ne pas couler ni se laisser emporter par le courant. Un homme avait sauté.

- Il était là ! Il y a quelques minutes puis il a sauté !
- Ce garçon ne semblait pas suicidaire pourtant !
- Il s'est laissé tomber comme une pierre à travers la rambarde !
- Ici la rivière est dangereuse ! Il y a beaucoup d'eau et les rochers y sont pointus et nombreux !
- Pauvre enfant...
- Quelle horreur.
- J'espère qu'il est pas mort !
- Il traînait souvent par ici ces derniers jours ! Oui comme si il attendait quelqu'un.
- Il avait l'air tellement seul le pauvre garçon, il me faisait peine avec tous ses bandages.
- Celui qui avait les cheveux rouge ? Mon Dieu !

    Des cheveux rouges ?
    Adam se pencha par dessus le pont pour regarder où en était le sauvetage, les hommes avait réussi à hisser le corps hors de la rivière et commençait à le remonter sur la rive. Sans plus attendre il traversa le pont, sentant l'inquiétude l'envahir sans vraiment avoir de raison il se souvenait de ce garçon qui l'avait ébloui par cette sensation de vague, de flou humain.
Cette image douloureuse contrastait avec le soleil couchant, il se souvient exactement de lui et s'était même pris à vouloir le revoir pour discuter à nouveau.
    Pourquoi était il aussi aveugle ? Pourquoi est-ce qu'il n'a pas prêté attention à la détresse qu'inspirait ce garçon ! Il se sentait soudainement égoïste de l'avoir laissé seul, de ne pas être venu l'aider alors qu'il semblait au bord de gouffre. Encore une fois il n'avait pensé qu'à sa passion, son travail, qu'à lui même.
S'insultant mentalement il avait réussi à s'approcher du corps imbibé d'eau, les hommes s'agitaient pour réussir à le faire respirer.

- Il ne respire plus.

    A ce moment précis alors qu'il se perdait dans le visage calme et reposer du jeune asiatique, Adam se sentait coupable, il pensait ne jamais revoir cette image éphémère comme toute celle qu'il prenait en photos et finalement il le revoit dans d'horrible circonstance ! Pourquoi est-ce qu'il ne l'avait pas aider ?! Il savait que ce garçon n'allait pas bien ! C'était évident !

- Poussez vous ! Hurla l'un des ambulanciers.

    Les secours sont intervenus rapidement, réussissant à le faire respirer à nouveau après plusieurs massages cardiaques et bouche à bouche. Le garçon recracha l'eau qu'il avait dans les poumons mais ne se réveilla pas pour autant, Adam n'avait trouvé d'autre solution que de mentir.

- Je viens ! Il dit rapidement
- Vous êtes de la famille ?
- Je suis son meilleur ami.

    L'ambulancier le regarda d'un oeil septique, mais il ne broncha pas il fallait que quelqu'un l'accompagne de toute manière. Il ne pouvait pas attendre le garçon semblait plonger dans un coma profond et son état devenait trop grave à chaque seconde passée à attendre.
    Le photographe monta donc dans l'ambulance avec Sanzo dans son brancard, une perfusion, un masque à oxygène et une couverture étrange qui était censé le réchauffer plus rapidement qu'une couverture ordinaire., il le regarda durant tout le trajet se faire ballotter. Ils n'arrivèrent à l'hôpital qu'une demi heure plus  tard, les brancardiers amenèrent le corps en urgence pour une analyse complète, Adam comprit qu'il ne pouvait plus accompagner Sanzo quand deux portes battantes se refermèrent face à lui.
Il se sentait si impuissant à cet instant qu'il s'en serait bien  arraché  les cheveux !
Enlevant sa casquette et ébouriffant ses cheveux, il s'abattit sur une chaise, anxieux et perdu.
    Il avait l'habitude de s'attacher rapidement aux gens mais il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, se souvenant parfaitement de ses anciennes relations gâchées par manque d'attention, manque d'affection, par naïveté et indépendance. Il ne voyait jamais quand quelque chose allait mal ou alors la fuyait comme la peste car il aimait son bonheur, sourire et vivre !
Ce qui n'avait pas été le cas durant sa jeunesse, maintenant qu'il pouvait rire comme bon lui semblait il en profitait énormément. Jusqu'à se perdre dans cette illusion et abandonnant les êtres qui lui sont cher.
    De fatigue et de culpabilité soudaine il se frotta le visage, rien n'aurait put le faire changer d'avis. Ce Sanzo l'obsédait car il avait l'impression que par sa faute, par son manque d'altruisme : ce garçon allait en payer le prix fort. Qu'est-ce qui pouvait bien le conduire au suicide ?

- Excusez moi ! Je suis le père d'un jeune garçon du nom de Sanzo ! Sanzo Urashima ! On m'a informé qu'il était arrivé en urgence, dit un homme pressé devant la réceptionniste

    Adam le remarqua toute suite, il se ressemblait vraiment mise à part ses cheveux, il avait les même traits même si ceux du père étaient plus creusés, plus fermes. Son costume gris sur les épaules il décida de s'en approcher.

- Monsieur Urashima ?
- Oui ? Se retourna brusquement le père
- Je suis un ami de votre fils. Adam Bewalt.

    Adam tendit sa main vers l'homme qui venait brusquement de perdre contact avec la réalité, il semblait surpris fixant pendant un certain temps son interlocuteur, il fronça les sourcils et lui serra la main avec fermeté.

- C'est donc vous, murmura le père
- Pardon ?
- Rien ! Qu'est-il arriver à mon fils ?
- Votre fils a sauté d'un pont monsieur. Il a bien failli se noyer mais il semble s'être maintenant endormis, dans un coma. Je n'en sais pas plus les médecins ne devraient plus tarder.
- Sauté vous dites...
- Oui monsieur. Sanzo à voulu se suicider.

    L'homme face à Adam fronça encore plus les sourcils, il semblait anxieux et nerveux, pourtant il ne décelait pas en lui le sentiment de panique qu'aurai eut un père normal. Comme si cet homme était tout à coup plein de haine et de rancune, son regard était plus fort que jamais et le photographe en frissonnait rien qu'à l'observer. Il s'écarta donc instinctivement du père, serrant sa casquette dans les mains il respira un grand coup.
    Il hallucinait sûrement ! Après tout c'était son fils, il se conduisait en père digne et jamais un père n'en voudrait à son fils de vouloir se tuer. Il l'aiderai plutôt nan ? Cet homme lui faisait froid dans le dos.

- Depuis combien de temps vous voyez mon fils ? Demanda le père gravement
- Une semaine, enfin je l'ai rencontré une fois. Ça s'arrête là.
- Donc vous n'êtes pas proche ?
- Pas vraiment non.
- Que faites vous là alors ?
- Je m'inquiétais c'est tout.

    Adam s'éloigna vers une machine à café plus loin, mettant ainsi de la distance avec cette colère qui tournait autour de cette conversation étrange. Il pris son gobelet rapidement qu'il avala à grande gorger manquant de brûlant comme un enfant. Le père fixa le photographe d'un mauvais oeil, c'était donc lui le fameux "Adam", il en était sûr maintenant ! Si son fils avait voulu mettre fin à ses jours c'était de la faute de cet homme.

- Avez vous une relation avec mon fils ?

    Surpris par cette question soudaine et sans tact recracha tout le café sur le père Urashima bloqué maintenant sous la gêne, il s'excusa un milliers de fois en évitant ainsi discrètement cette question trop impudique à son goût ! Cet homme lui reprochait-il d'avoir peur pour Sanzo ? Pourquoi pensait-il toute suite qu'il y avait quelque chose de sexuel entre eux ? Et quelle était cette lueur horrible dans ses yeux ? Si ce n'était pas pour Sanzo, il serai parti les jambes à son cou.

- Monsieur Urashima ? Arriva un médecin
- Oui ?
- Bonjour je suis le docteur Hosborn, je m'occupe de votre fils et j'ai le plaisir de vous dire qu'il est sortit d'affaire. Malheureusement il va devoir rester en observation quelques jours par simple mesure de sécurité et suivre un petit examen psychologique.
- Combien de temps ?
- Une semaine environ.
- Merci.

    Le médecin sourit avant de partir plus loin, le père resta stoïque ne faisant plus un mouvement semblant se perdre dans ses pensées, Adam en profita pour s'éclipser et peut être le voir avant cet homme effrayant. Il courut presque à la rencontre du médecin pour lui demander si les visites étaient acceptées.

- Attendez !  Docteur !
- Je peux vous aidez ?
- Est-ce que Sanzo Urashima à le droit à avoir de la visite ?
- Et bien pas vraiment...

    Adam supplia du regard le docteur qui semblait clément et accepta une visite mais à très court terme. Il l'accompagna même jusqu'à la porte avec un petit "salut" en guise d'au revoir.
Encore plus stressé que pour passer un entretien d'embauche dans un grand journal Adam entra tremblant et le coeur palpitant pour croisé le regard ce garçon qui l'avait tellement charmer lors de leur rencontre. Devait il s'excuser ?

- Salut, dit Adam gêné

    Sanzo avait encore un masque se retourna brusquement vers lui, les yeux écarquiller stupéfait de le voir ici, cette sensation de se sentir important fit rougir Adam qui s'installa calmement sur la chaise à côtés du lit. Il sourit maladroitement ne réussissant pas à cacher son inquiétude pour l'état du garçon qui se trouvait face à lui.
    Alors que le silence régnait à nouveau et qu'aucun des deux ne réussissaient à dire quoi que ce soit, Adam sentait que les excuses étaient rigueur ! Il n'en pouvait plus ! Il allait commencer quand il remarqua que Sanzo pleurait à chaudes larmes s'efforçant de faire le moins de bruit possible mais se faisant prendre par le photographe qui avait encore pas fait attention à ce qui l'entourait.
    Ce sentant de plus en mal, ne sachant plus quoi dire il prit la main de Sanzo pour simple réconfort et la serra fortement lui donnant un peu d'espoir et espérant lui même que ses larmes s'arrêtent enfin. Alors qu'il regardait ce garçon avec tristesse Sanzo serra l'étreinte sur sa main, cette chaleur, cette douceur, elle lui faisait tant de bien qu'il en pleurait de plus belle !
    Il était là ! Il était vraiment là ! Il le haïssait pourtant de l'avoir fait revenir sur terre, il le haïssait d'être présent maintenant car son espoir s'était de nouveau rallumé et qu'il en souffrira d'avantage. Seulement il était là, il lui tenait la main pour lui montrer sa présence et ne la lâcha pas.

- Ne pleure pas s'il te plaît, dit Adam la voix douce

    A cause de son masque Sanzo ne put répondre et s'essuya malgré ça les larmes qui se déversaient sur ses joues rougit, il renifla à grand coup et se tourna à nouveau vers Adam qu'il regarda intensément le remerciant d'être présent. Le photographe n'avait peut être pas comprit le message ou alors inconsciemment en tout cas, il lui sourit comme au premier jours. Il lui sourit tendrement espérant que Sanzo puisse sourire à son tour car le voir pleurer lui avait fendu le coeur.
Il le sentait au fond de lui, cette main dans la sienne l'avait lier plus qu'avec n'importe qui, comme si leur destin ne faisait plus qu'un à présent.


   
Par Danouch - Publié dans : World so cold
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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