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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 20:09

    Si notre vie devrait avoir un nom je l’appellerai « mélancolie ».


    Plus le temps passait et plus les nuits arrivaient vite, nous approchions de Noël, les derniers rayons de soleil étaient d’une couleur verte, nuancé avec la froideur du ciel le soleil s’éteignait sur la ville comme une paupière se fermant sur le monde. La chaleur du palais Faust se vidait de ses homme de mains, des caisses en bois sortaient presque chaque jours de notre maison, des caisses partant tout droit pour la fausse commune, des corps trouvés mort chaque matin un peu partout dans la maison sans vie, les yeux encore ouvert, les sang encore frais sur leur peau bleuté. Des morts, des sacrifices, des simples encas pourtant…


«  Tu as vécu seize ans sans te nourrir ne penses tu pas qu’il était temps ? » Me disait Dante en buvant son verre de vin près du piano

«  Pourquoi n’ai-je aucun souvenir ? »

«  Tu n’es pas totalement libéré. »


    Avais-je le choix ? Pouvais-je me contrôler ? Si je n’en avais aucun souvenir c’est bien que j’avais pas conscience de mes actes, je croyais dormir alors que je chassais tapis dans l’ombre. L’odeur de la mort planait sur le palais, l’odeur d’une Lune aussi rouge que le sang et les cercueils ne s’arrêteraient pas là.

    Nous n’étions plus qu’à quelque jours de Noël quand nous eûmes la visite impromptu. Un homme d’un certain âge, une beauté brute et sans artifice, le début de cheveux blanc mais il respirait l’expérience, la connaissance non pas la sagesse car il était plus proche du prédateur que de la proie. Depuis ma libération je reconnaissant les gens à l’odeur, à l’ouïs, c’était comme des empreintes, chacun avait sa façon de marcher, sa façon de froisser ses vêtements. Chaque personne avait son odeur et son parfum, un parfum naturel qui donnait tout son sens une fois que le visage était découvert, un parfum qui collait à la personnalité d’un homme. J’avais les attributs d’un chasseur, les même techniques, les mêmes avantages sans les inconvénients. J’apprenais petit à petit à me faire à ma nature d’immortel.


«  Que me vaut votre visite ? » S’exclama courtoisement Dante


    Les employés de maison faisaient la révérence, l’un d’eux s’approcha même de l’inviter pour lui débarrasser de son chapeau et de sa longue veste noire. Habillé d’un chic évident, ses yeux vert fixèrent le maître des lieux avec un sourire trop parfait pour être sincère. Il s’avança vers lui et lui tendit sa main que Dante serra brièvement, ils n’échangèrent que quelques politesses avant de monter à l’étage dans les appartements de Dante. Je ne les suivait pas, le regard de mon tuteur était significatif, en aucun cas je ne devais monter avec eux. A vrai dire les fois où il recevait des personnalités chez lui je n’avais pas le droit de les accompagner je ne serai donc pas vous dire ce qu’ils se disaient. Je crois qu’étant enfant j’avais essayé d’écouter à la porte mais le seul bruit dont j’eus droit ce fut un gémissement plaintif, un soupire certainement. Je ne sais qui sont ces gens, il ne m’en a jamais parler et à vrai dire je n’ai jamais vraiment voulus connaître la vérité, je n’étais que l’un de ses objets précieux de plus dans sa collection, qu’un caprice mais je lui devais la vie, ou le semblant de vie qu’il me restait.

    A force de fixé les escaliers j’en avais mal aux yeux, je me suis dirigé vers la piano et j’ai joué comme à chaque fois où il s’entretien avec un homme. Jamais les même, toujours un nouveau, toujours un différent, d’une odeur différente, d’un sourire différent, d’un age différent mais leur nature était la même.

    Tous des hommes.


    La sonnette retenti à nouveau, Charles un de nos employé partit ouvrir la porte sortant des cuisines, il s’abaissa légèrement ouvrant grand. La piano étant dans le grand salon au rez de chaussé également je pus entendre une voix sensuel annoncer ses deux mots «  Appelez le ». La sonate n’était pas finis, c’était certainement un autre invité mâle, encore un visiteur voulant s’ « entretenir » avec Dante. Encore un. Qui étaient ils tous ? Pourquoi venaient ils perturber nos soirées ? Pourquoi que des hommes ? Qu’étais-ce ces gémissements ? Et pourquoi sentais je un sentiment me serrer la gorge ? Cette envie de frapper sur les touches, d’aller plus vite ! La musique m’empêchait d’écouter les paroles des deux hommes dans le halle d’entrée, je ne voulais pas l’entendre, je ne voulais pas l’entendre l’appeler, le voir lui serrer la main, le voir sourire partager un regard complice.

    Mes dents me faisaient mal, ma vue se brouillait, l’air devenait chaud et étouffant et pourtant ce n’était pas désagréable, cette cage au fond de moi s’ouvrait peu à peu. La haine libérait le vampire, la colère libérait mon démon.

    La sonate était terminée.


«  Bravo. »


    Je redressa mon visage, quelqu’un se tenait là dans l’entrée du salon, des cheveux de jais, les yeux dorés brillants  de sournoiseries , un sourire éclatant. La peau rougis par le froid, les mains applaudissant, il s’avança d’une démarche féline jusqu’à moi mais garda ses distances. Je sentais une tension régnée dans la pièce peu à peu, comme si l’un de nous pouvait bondir à tout moment sur l’autre, l’ambiance était palpable mais elle nous plaisait à tous les deux. Une étrange impression de se sentir avec quelqu’un de pareil, la sensation de reconnaître son égal. Cela faisait frémir nos canines.


« Vladimir Horowitz * » Dis je en me levant de mon siège (*Valdimir H. est l'auteur de la sonnate non le nom du personnage ! Ne confondez pas !)

«  Je connais. »


    Nous restions immobile l’un face à l’autre, toujours ce sourire espiègle, mon insensibilité, je frissonnais de plaisir. L’odeur de la Lune rouge, cette tension palpable était si plaisante que mes instinct d’immortels en étaient ravis.


« Dante Faust n’est pas ici mais à l’étage » dis je enfin

« Oui je sais. En bonne compagnie à ce que m’a dit votre majordome. » Dit il en s’approchant de notre immense bibliothèque qui jonchait les murs

« Alors que faites vous encore ici ? »

« J’ai entendu votre appel… » Dit il en plantant son regard dans le mien

«  Mon appel ? »

«  Votre mélodie. Pleine de rage, de puissance comme si vous souffriez et que votre seule envie était de soulager cette souffrance… »


    Je répondis rien. Je me suis simplement rassis pour jouer Sonate au clair de Lune, je pensais qu’il allait partir mais non il resta là et m’écoutait jouer. Il s’assis sur un siège plus loin et me regardait pendant près d’une heure sans se lasser, sans dire un mot. Je m’arrêta enfin de jouer étant épuisé, satisfait de mettre libéré de cette angoisse, de ce sentiment étrange qui m’avait ouvert l’esprit, qui allait laisser échapper l’immortel si sadique que j’avais eut l’occasion de découvrir le soir de ma Libération. Je devais me contrôler, être capable de maîtriser mon état naturel. Je devais me contrôler et pourtant cette phrase sonnait faux dans ma bouche comme si je n’en avais pas envie. Finalement peut être que tout ce que je voulais c’était laisser libre court à ma folie. Peut être…


«  Un vampire … »murmura l’homme sur le fauteuil avant de se lever et s’approcher

«  Vous aussi »

«  C’est un début pour un apprenti. Tu es encore à peine sevrer mais je voie que Dante t’as déjà libéré. En revanche…Tu n’as pas la même odeur que nous. Tu ne sembles pas n’importe qui… »

«  Luciole ! Tu aurai dut me prévenir de l’arrivée de notre invité. » Arriva Dante contrarié

«  Pardonnez. »


    Cette cage, cette porte grinçante. Mes dents me faisaient à nouveau mal, je me suis relevé brusquement et je suis parti tête baisser pour ne pas croiser son regard non pas par peur de lui mais par peur de moi. Alors que j’approchais de la sortie la main de l’homme aux yeux d’or m’agrippa pour me coller à lui. Il releva mon visage surpris plantant ses yeux envoûtant dans les miens et semblait y chercher quelque chose. Ses lèvres humidifié je pouvais apercevoir la pointe de ces dents et sentir que son sang s’agitait dans ses veines.


« Laisses le ! » Dit fermement Dante

« C’est une si belle capture que vous avez là maître Faust, je vous envie. » Dit l’immortel en passant sa langue sur ses lèvres


    Il me relâcha. Je me sentais déstabiliser et paralyser n’arrivant pas à le quitter des yeux je manquais presque de trébucher. Dante me dit d’une voix ferme d’aller dans ma chambre ce que je fis aussi tôt demander. Qui était cet immortel ? Pourquoi connaissait il Dante ? Qui avait il entre eux ? Pourquoi avais-je l’impression qu’ils se connaissaient depuis tellement longtemps et pourtant il n’y avait aucun sentiment, aucune amitié, je sentais un respect profond et réciproque mais en aucun cas un lien proche. Qu’est-ce qui lie Dante aux immortels ? Comment cela ce fait il qu’il en connaisse autant alors qu’il n’est qu’un être mortel comme la plus part des hommes ?

Trop de question. Je devenais trop curieux, avant je me contentais de suivre les ordres de Dante depuis ma Libération j’ai l’impression d’ouvrir la yeux sur le monde des vampires et d’entrevoir le début du chaos. Un frisson, le sentiment que le sang coulera à flot et que ma vie paisible dans le palais Faust allait bientôt s’achever.

    J’ai ouvert mes rideaux laissant la lumière de la pleine Lune rentré dans la chambre, je me suis couché dans mon lit le regard rivé sur le ciel, mes dents à nouveaux douloureuses je fermais les yeux aussi fort que je pouvais et pourtant je savais que je perdais le contrôle. Il était inutile de résister, cet esprit, cet immortel cruel s’emparait de moi, s’emparait de ma vie. Le sang s’agitant en moi il m’était impossible de rester coucher, je me suis levé marchant dans la pièce m’arrachant presque les cheveux d’agacement. J’eus le temps de m’empêcher de hurler, mes yeux noirs, plus qu’une fente entourer du rouge sang. Les dents pointu, j’ai regardé mon miroir et mon reflet n’avait pas réellement changé. Peut être juste mes yeux, quiconque m’aurait vu aurait trouvé que je ressemblais à un être sorti tout droit d’un livre. Une peau blanche, le blond de mes cheveux me rendait angélique et pourtant cette beauté était effrayante. Mon cœur se calma à nouveau, j’étais conscient mais une envie dévastatrice me faisait mal à la tête. Lentement je suis sorti de ma chambre.

    Les couloirs sombres les hommes de mains avaient tous regagner leurs chambres tremblant certainement sans exception, se posant le question de « Qui sera le prochain à rejoindre Dieu ? ».

    Pourtant ce ne fut pas la faim qui s’empara le plus vite de moi mais le visage de cet immortel inconnu, j’ai descendu les marches flottant presque dans les airs tellement mes mouvement étaient fluide. Arrivé dans le salon ils étaient toujours là à parler.


«  Le maintenir captif n’est sûrement pas une bonne idée. » Je reconnus la voix du vampire

«  Que veux tu que je fasse d’autre ? Lui ouvrir les portes ? Nous ne savons pas de quoi il est capable… »

«  Ne dramatise pas ce n’est qu’un simple vampire ! »

«  Non justement. Ce n’est pas qu’un simple vampire et c’est là tout le problème… Je ne sais même pas si je peux le qualifier de vampire. Je n’ai assisté qu’au dixième de ce dont il est capable. »

«  Dante…Pourquoi l’avoir libéré alors ? »

«  Luciole en avait besoin. Il fallait qu’il soit libéré. C’est pour ça que j’ai besoin de toi, tu es un Originel tu devrais être capable de le canaliser et de lui apprendre à ne faire qu’un avec sa véritable nature. »

« Je ne peux rien te refuser tu sais bien. »

«  Approches Luciole ! » Cri Dante


    Il savait donc que j’étais là depuis le début.


«  Je te présente Sorine. »

«  Appétissant… » murmurai-je en passant ma langue sur la lèvre supérieure.

 

La Lune pleure la mort de ses enfants.

  * Que ca soit clair le personnage principale s'appelle Luciole ! Pas Vladimir ! xD

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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