Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Je regardes à l'autre bout de la salle de classe, Ash tapotte sur sa trousse avec des crayons les écouteurs sur les oreilles. Je repose ma tête sur mes bras et je regarde mon professeur de physique que j'ai enculé y a pas un mois de ça. De temps à autres il me lance des regard assez explicite que seul moi peux remarquer et à la limite peut être Ash qui lui aurai rigoler en temps normale mais depuis peu il ne se moque plus de moi. Il joue les gendarme, me surveille, me lance des regards pleins de déception lorsqu'il voit que j'arrive en cours le matin les yeux dilatés, le regard dans la vague, un visage sombre sans émotion. J'aurai surement jamais dut y goûter. J'aurai certainement ne jamais avoir voulu recommencer non pas par envie ni par besoin seulement par plaisir. J'aurai surement jamais dut continuer, en prendre plus jusqu'à ce que mon coeur soit complètement anesthesier. Totalement gelé.
Je n'aurai surement jamais dut.
Ce n'est surement pas la solution. C'est sûrement pas raisonnable et ça doit ressemble à un énorme appel de détresse ce que Ash doit interprété chaque matin. C'est vrai...C'est sûrement un appel de détresse, une alarme ou tout simplement le compte à rebours de ma chute iminente.
Sans lui...Sans Costia...Je ne suis rien. Je suis perdu dans un monde qui n'est pas le mien, je suis perdu dans cette foule qui ne m'aime et que je n'aime pas, non pas effrayé mais écoeuré ! Standardisation de l'homme tous ses patins me rendent fou et la drogue n'est qu'un moyen parmi tant d'autre de trouver un autre monde. De se perdre dans un mirage même si cela ne dure qu'un temps c'est une magie renouvelable.
- Monsieur Hiroki ! Mon cours vous ennuit ?
- Un peu ouais.
- SI ca ne vous intéresse pas pourquoi ne pas venir en colle faire le travail que vous ne faites pas en classe ?
- Non merci. Jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas dérangé qui que ce soit, de plus vos fantasmes ne m'intéressent guère mieux que cette perte de temps que vous appelez "cours".
- Très bien. Vous passerez le bonjour au proviseur de ma part ! Monsieur Sullivan vous m'emmenez ce puceau frustré s'il vous plaît.
Je me lève le sac sur les épaules, Ash se lève à son tour et récupère une sucette par la même
occasion sa veste pour venir m'accompagner jusqu'au bureau du proviseur.
- J'espère que vous avez encore mal au cul de la dernière fois mon tendre professeur, ai sussurer en passant à côtés de lui, si c'est pas le cas je me charge de te défonser si ça te dis.
- Sortez d'ici.
J'éclate de rire, un rire grave et sonore, un rire cinique qui pourrait crever les tympan ou effrayant les plus timides. Ash me prend par le bras et m'oblige à sortir, on marche dans le couloir sans qu'il me fasse une leçon de morale un record pour cet homme plein de bon sens, de bon sentiment, de compassion.
- Si t'arrêtes pas tes conneries très vite tu vas perdre plus qu'un ami Link !
- Vas y je t'en prie.
- J'ai envie de te refaire la gueule tu peux pas savoir combien ca me démange ! Hurle presque Ashley
Provoquer, c'est sa spécialité, s'énerver ça l'est moins. Lorsqu'il est en colère en revanche il est difficile de l'arrêter, de s'interposer ou de le raisonner. C'est un démon cacher derrière le sourire d'un ange. Je cherche surement le conflit, cette provocation n'est pas totalement innocente je sais ce qu'il va faire si il s'énerve et c'est peut être ça que je cherche. Qu'on me frappe, qu'on me blesse croyant désespérement que la douleur physique cache celle de l'âme mais j'ai déjà essayé et ce n'était pas assez douloureux. Je peux compter sur les poings de Ash pour me faire mal mais jusqu'où je dois le pousser pour enfin en prendre une bonne !
- Te gênes pas.
- Ta gueule Link par pitié ! Parce que je te jure que je me retiendrai pas !
- C'est toi qui le regrettera de toute manière moi je m'en bat les couilles. Tu veux me faire peur en disant que tu ne sera plus mon ami ? Tu veux que j'arrête mes conneries mais si j'en ai pas envie hein ? Si je me sens bien comme ça ? Et si finalement c'était ce que je suis vraiment tu vas te barrer comme un lâche ? Pff...Tu ne pourrai pas ! T'es incapable d'être seul, incapable de laisser une épave comme moi au bord du chemin. J'ai toujours dit que t'étais trop gentil Ash, trop altruiste un jour ou l'autre on finira par te sucer jusqu'à la moelle. C'est peut être ce que je fais déjà ... Allez va ! Casses toi si tu y tiens ! J'ai rien à faire d'un boulet comme toi.
Blessant. Espiègle. J'étais allé loin et la réaciton ne se fit pas attendre en un rien de temps j'ai vu les yeux de Ashley lancé des éclairs il s'est retourné brusquement vers moi me suppliant de me taire pour mon bien mais je gardais un sourire malsain qui n'attendait que ça.
- Alors toujours aussi confiant ? Que des mots ! Des mots ! T'es pas mieux que cet enfoiré de Costia ! T'as qu'à te barrer aussi puisque ça t'arrange laisses moi vas y ! J'en ai plus rien à foutre maintenant ! VAS Y !
En pleine gueule. Un douleur lacérante sur la machoir, je bascule en arrière je ne vois plus rien. Ma tête cogne contre le mur en béton, je suis sonné j'ai dut mal à réaliser qu'il m'a vraiment mit une droite. La machoir douloureuse, l'impression de m'être ouvert le crâne derrière que je tiens par reflexe. J'ouvre finalement les yeux, je suis assis par terre je regarde mes mains qui n'ont pas de sang. J'arrive pas à articuler un mot à part des gémissements de douleur. Je l'ai poussé à bout, ça à marcher mais pourtant je ne suis pas soulager, l'impression d'être un peu plus ridicule à chaque fois que je suis assis par terre.
Je relève la tête pour croiser son regard quand soudainement ce sont deux lèvres qui se collent contre les miennes qui me réchauffent, me coupent le souffle, une langue humide et chaude cherche la mienne. Un baiser doux et sensuel à la fois. Sa main m'attrappe la nuque pour approfondir le baiser, je suis trop étonné pour que mon corps réagisse et il se passe bien cinq minutes avant qu'il ne me lâche lentement gardant les yeux fermés et la bouche légèrement entrouverte brillante. Il passe sa langue dessus tout en ouvrant les yeux sensuellement, un regard plein de désir ils ne me quittent pas.
- Ne dis plus jamais que je suis comme Costia c'est clair ? Je ne serai jamais lui ! Je ne te laisserai jamais moi...Jamais.
Un blanc s'installe. Je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser, la seule chose qui me frappe c'est que j'ai l'impression que tout devient clair, qu'une facette apparait, qu'un secret est revelé et que je suis totalement désemparé. Perdu. Je n'ose même pas bouger, détourner son regard ou encore répondre.
- Peu importe.
Il se redresse et me tend sa main pour que je la prenne, je la prend lentement encore hésitant et il me redresse, nos corps se sont rapprochés je m'écarte assez brusquement comme effrayé à l'idée qu'une scène semblable se reproduise.
- Je ne tenterai plus rien ne t'en fais pas. Je suis toujours ton ami et ça ne changera pas.
Il me conduit au bureau du seigneur de ce fief dans le calme le plus complet, il ne s'approche plus de moi pour éviter que je sois encore plus traumatié et se contente d'un sourire qu'il arbore comme d'habitude pour me donner du courage ou pour simplement me rassure en me disant " je reste le même ! ". C'est faux. Il n'est plus le même, il n'est plus aussi mystérieux aussi libre que dans mes souvenirs. Il a des chaînes aussi, de grosse chaînes pareil aux miennes.
- Comme d'habitude Monsieur Hiroki !
Je m'installe simplement devant son bureau, assis comme une épave et je le regarde droit dans les yeux, je le sens déstabiliser et pourtant je sais qu'il n'a qu'une envie c'est de se lever pour m'en mettre une. Ma tête, il peut plus la voir, mon cul sur ce siège il n'arrive pas à supporter et pourtant je suis toujours là.
Je passe ma langue sur mes lèvres un gout de citron me fait replonger dans ces images, l'image d'un baiser échanger dans un couloir, l'image des yeux de Ashley aussi triste que masqués. Je n'aurai jamais penser qu'il puisse un jour avoir cet expression le mythe vient de s'écrouler. L'ami que j'ai toujours connu aussi frivole et innocent était en fait le plus grand comédien que j'ai jamais eut l'occasion de voir. Pouvoir lire en lui...Pff...Il m'a bien berné mais ce n'est pas moi qui en souffre le plus.
L'heure est passé et je suis partie tranquillement le sac sur le dos, arriver dehors je suis aller au coin fumeur pour calmer mes nerfs à vif, la tension qui s'emparait de moi, ce baiser ne me quittait pas régulièrement je touche mes lèvres de la pointe de mes doigts comme pour me persuader que ce n'était pas un rêve. Je sens des bras se resserrer autour de mon coup, je me retourne brusquement et remarque Ash un grand sourire sur les lèvres il me pique mes écouteurs et pendant que je fume il marque les temps avec son pied et sa tête.
L'espace d'un instant j'avais espéré voir le visage tendre et calme de Costia, j'avais espéré sentir son parfum et sa tête se coller aus dessus de la mienne, son étreinte me serrer contre lui lentement. J'aurai été si bien mais ceci n'est plus possible.
- Eh ! Costia !
Ash l'appelle en lui faisant des grands signes, je le vois à quelques mètres de nous, il nous regarde il semble septique et navigue entre moi et Ash pour enfin s'arrêter sur moi. Ses yeux bleux me transpercent je ferme finalement les miens tout en tirant une longue bouffée sur ma clope et je me retourne. Au bout de quelques secondes je l'entends parler avec Ash juste à quelques centimètres de moi, il parle d'une nouvelle chanson, d'une salle de répétition qu'il a trouvé avec notre bassiste. A aucun moment je n'ai voulu m'imposer, ni me retourner, j'ai finit ma cigarette et je me suis retourné les regardant discuter sans prendre parti. Non pas par colère mais par crainte, j'ai peur de craqué, je sens une boule dans la gorge qui me fait prendre de grande inspiration, si je l'ouvre j'ai peur que mes yeux ne se mettent à se remplir de larmes, qu'elles se déversent sans que je puisse me contrôler. Je coupe un peu ma respiration et je tente de regarder ailleurs, vous connaissez cette technique en relevant les yeux vers le ciel croyant qu'ainsi les larmes ne coulent pas et comme d'habitude au bout de quelques secondes plus vous vous retenez et plus la douleur dans la gorge est affreuse, vous finissez par craquer sans vous en rendre compte. Bizarrement vous avez le reflexe de fermer les yeux pensant qu'on peut retrapper cette larme de géant mais non elle coule le long de votre joue elle continue son chemin dans votre coup. Pui vous baissez les yeux. C'est finit vous avez craqué et vous n'avez qu'une seule envie. Vous cachez.
- Tu vas où Link ? Me demande Ash
On ne répond pas, on a la gorge noué, ca se sentirai trop que vous n'êtes pas
bien.
- Eh !
- Laisses le Ash...Je crois que je ferai mieux de partir, dit Costia la culpabilité le rongeant
- Attends !
- Quoi ?
- Tu ne crois pas que tu dois lui parler.
- Je l'ai fais et il m'a tout simplement envoyé chier.
- C'est légitime. Il souffre sans toi tu le ne ressens pas ? Et toi aussi tu souffres de le voir ainsi qu'il s'éloigne alors que tout ce qu'il meurt d'envie c'est...t'aimer.
- Ca ne marcherai pas...
- Comme tu veux. Je vais te dire une bonne chose Costia si tu l'abandonnes c'est moi qui prendrai ta place.
J'ouvre brusquement la porte des chiotes, je m'enferme dans l'une des cabines et je m'assois au sol tirant sur le rouleau de papier pour m'essuyer le visage. Quel gamin je fais ! Ca craint...Je ne pensais pas que ca serai aussi difficile d'ouvrir les yeux sur la réalité. Je ne pensais pas que ça ferai aussi mal et que mes larmes soient aussi nombreuses. C'est horrible pour un mec aussi fier que moi, c'est horrible ce sentiment de faiblesse...
- Toc toc, dit une petite voix, tu veux bien sortir Link ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais plus te voir...
- Tu ne me vois pas derrière cette porte donc ca marche !
- Tu me la joue "Ash" cette fois ?
- Ne parles pas de lui.
- Pourquoi ?
- Je refuse qu'il s'approche de toi.
La voix de Costia c'était soudainement durcit, un ton sérieux et ferme je pouvais entendre un léger sentiment de colère qui l'envahissait.
- Pardonnes moi Link...S'il te plaît pardonnes moi !
- Non.
- Je me souviens de tout d'accord mais j'ai sincèrement voulus coucher avec toi. C'est dur à dire pour moi j'ai encore du mal à accepter le fait que je sois attiré par un garçon j'ai essayé de me prouver le contraire en couchant avec cette fille il y a de ça quelques semaines ! Mais c'était plus fort que moi, je ne rêvais que de toi. Ca me rendait fou de te voir dans les bras des autres mecs et puis il y a eut ce fameux soir...J'aurai jamais cru que j'aurai eut le courage de t'embrasser l'alcool y est pour quelque chose mais...J'en étais parfaitement conscient.
- Tu tiens à me faire encore plus mal c'est ça ?
- Tu comprends rien ce n'est pas ce que j'essaye de te dire !
Un silence pesant s'installe. Je respire profondement et redoute la suite autant que je l'implore.
- Je crois que je...Enfin tu vois que...Je t'....Que Je t'ai...
- Eh ! Qu'est-ce que tu fais assis par terre Costia ! Grouilles ton cul on a cours !
- Deux minutes Yamato !
- Dépêches putin on va encore se faire tuer par le prof ! En plus y a ta copine qui te cherche partout ça me saoul de te trouver des excuses !
Sa....sa copine ?
- Bon je t'attends dehors !
Je finit par sortir à mon tour, le visage de Costia est toujours aussi calme, il n'a pas la moindre idée du sentiment qui naît en moi.
- Ta copine ?
- Je n'ai pas de copine ! C'est elle qui croit ça je te jure ! J'ai couché avec qu'une seule fois et depuis elle me suit partout les gars disent ça pour me charier mais c'est pas ce que tu crois !
- T'as pas à te justifier. C'est bon.
- Non j'en ai marre que tu ne veuilles jamais m'écouter !! Si je te dis que je n'ai pas de copine c'est que c'est vrai !
- Comment puis je avoir encore confiance en toi après tout ce que tu m'as dis ? Hein ?
- PARCE QUE JE T'AIME BORDEL ! JE T'AIME !
kyaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!
excellent! j'adoreeeeeeeee!! j'adore cette fic. jsuis accro. j'adore ton style. vraiment! tu écrit vraiment bien et tu sais parfairement faire ressortir et décrire les sentiments. le passage des larmes est criant de vérité. kissouilles danouchette.le plus important...la suite lol
wolalalalala!!
=D
ya Yamato en plus dehors trop la dèche
Pas trop tôt mon gars.
Mais niveau discrètion tu repasseras gnégnégné.
Et pauvre Ash quand même, il me fait de la peine...
=)