Jeudi 18 juin
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23:10
Samuel sentit son coeur battre à tout rompre, la voix de son père avait résonné
dans ton son être et dans toute sa tête. Ses yeux s'étaient écarquillé, il n'aurait jamais cru que la confrontation lui ferai aussi peur.
Etre accepté par sa mère c'était facile, il était douce et aimante,
malgré sa soumission à son mari elle aurait tout fait pour ses enfants. Elle se serait tuer pour ses enfants. La voix de Monsieur Anderson avait fait sursauté son épouse, elle avait l'impression
d'être remonté quinze ans en arrière, comme si elle cachait un assassin elle craignait la découverte. Comment allait il réagir ? Revoir son fils qui les avait insulté, conspué et renié. Comment
allait réagir le patriarche à la vue d'un enfant "indigne" ?
Le silence provoqué par l'arriver du père Anderson avait choqué les
deux autres adultes dans la pièce, Camille ne cessait de faire des allées et retour entre David et Samuel. Le beau blond ne comprenait rien non plus, le père inspirait ici tant de
crainte ? Peu être était il violent ? Peu être était il si désagréable que personne n'osait faire du bruit lorsqu'il rentrait ? Il vit Samuel ravaler sa salive, il ferma les
yeux un instant. Des pas s'approchaient du salon et lorsque qu'ils arrivèrent jusqu'à eux Samuel se leva imméditament, le regard fier, droit, sans baisser les yeux.
Monsieur Anderson s'apprêtait à parler à son épouse lorsqu'il remarqua les invités
dans le salon, alors qu'il détaillait les autres le monde s'était éteint quand son regard croisa celui de son propre fils. Sa chair et son sang, plus il le regardait et plus il avait
l'impression qu'il n'avait pas changé, qu'ils avaient tous fait un retour en arrière. Il se sentait à nouveau vif et fort comme à l'époque, fier de ses fils et comblé dans une
famille "parfaite". Ce même fils avait maintenant trente et un ans, plus seize. Lui même n'avait trente huit ans mais cinquante trois. Il avait vieillit, c'est en regardant son fils qu'il
remarqua à quel point il avait vieillit, à quel point ces histoires étaient loin. C'est en regardant son fils qu'il se souvenait de toutes les douleurs endurées après son départ, de
toutes les nuits qu'il passait dans le lit de ses garçons pour se souvenir de leur présence. C'est en plongeant le regard dans celui de Samuel que Charles Anderson se rendait compte
qu'il lui avait tant manqué...tant manqué...
Une expression d'indifférence il fit un pas vers son fils qui recula de reflexe, il n'en
tenu pas compte et continua d'avancer. Samuel restait immobile, tentait de le rester voyant son père s'approcher de lui capable de tout. Lorsque celui ci était à proximité il était prêt à recevoir
une gifle bruyante mais elle fut remplacer par une étreinte maladroite. Charle de sa taille impressionante emprisonna son fils dans ses bras, priant le ciel pour que ça ne soit pas un rêve. Tout le
monde avait reprit son souffle dans la salle, les yeux d'Emilie Anderson se remplissaient de larmes à mesure qu'elle regardait les deux hommes de sa vie serré l'un contre l'autre. Elle eut le coeur
tout serré quand elle remarqua une larme de crocodile qui coulait le long de la joue de son mari. Elle eut un petit sourire amusé repensant à sa si grande fierté qu'il avait laissé tomber.
- Samuel...Cette fois je rêve pas c'est bien toi. Pardonnes moi mon fils...Pardonnes moi pour tout ce que je t'ai fait subir...
- Calmes toi papa, calmes toi.
Samuel était mal à l'aise, il s'attendait à une tout autre réaction mais après tout de quoi se plainait il ! Son
père était heureux et c'est ce qui importait.
- Je dois te présenter quelqu'un papa...Julan !
L'enfant leva les yeux vers son oncle et accouru vers lui pour se cacher derrière
ses jambes, il s'agrippait au pantalon du beau brun tout en regardant l'homme immense qui se tenait devant lui. Il était effrayant. Trop grand, des mains de géant pour l'enfant et il n'avait pas le
sourire rassurant de son oncle.
- N'est pas peur Julan, Samuel pris l'enfant dans ses bras pour qu'il soit à la hauteur de Charles, c'est ton papi.
Charle fut abassourdi, Samuel était il père ? Avait il finalement épousé une femme respectable et surement exeptionnel,
étais ce la ravissante petite blonde au fond de la pièce avec un autre bébé dans les bras ? Non...l'enfant n'avait rien de la maman et même si il ressemblait énormement à Samuel il avait un teint
plus halé. Ce n'était pas l'enfant de la jeune blonde, avait il une autre femme ? Une femme qui n'était pas venu ?
- Il est...Julan...
- Non. Il n'est pas à moi, c'est celui de Julien papa.
Une nouvelle bombe avait été larguée, Julien, son autre enfant. Julien son défunt fils avait été
papa à son tour. Il avait laissé un enfant derrière lui, un enfant de quatre ans totalement perdu mais qui retrouvait le sourire prêt de son oncle.
- Julien était marié. Dit Samuel. Marié avec une certaine Sarah, elle est morte à la naissance de Julan. Julien a découvert qu'il était touché par le cancer et qu'il ne lui restait que très peu de
temps à vivre il a donc décidé de me confier son fils. Il est mort dans un accident quelques temps plus tard.
Un silence de mort était retombé dans la maison des Anderson écoutant la vérité sur la venue de
Julan chez Samuel. Sa véritable venue. Julien avait donc déjà chargé Samuel de sans occuper, avant que l'assistante sociale ne vienne lui confier l'enfant. Tout était clair à présent dans l'esprit
de David. Cela dit quelque peu énerver que son amant lui cachait autant de chose, c'est vrai que ce n'est pas facile à avouer mais après tout, n'étaient ils pas un couple ? Un couple se construit
sur la confiance et David se rendait compte qu'il ne savait rien sur Samuel. Absolument rien.
- Bonjour Julan, dit Charles avec le sourire
L'enfant se cacha dans le cou de son oncle, le grand monsieur lui faisait encore peur. Charles
eut un petit rire mais après tout il avait l'habitude que les enfants aient un peu peur de lui au départ, c'était pareil pour ses propres fils qui préféraient rester entre eux plutôt que de venir
jouer avec leur parent. Samuel semblait avoir gagner le coeur de Julan très rapidement, celui ci ne voulait plus se décoller de son oncle. Ce fut Emilie qui appela Julan pour que celui ci quitte
son oncle.
- Tu viens je vais te montrer ta chambre, dit elle avec un grand sourire maternel
Avec hésitation l'enfant demanda l'accord à son oncle du regard, celui ci lui répondit avec un
sourire affirmatif, l'enfant pris la main de la dame et partit à l'étage pour découvrir la chambre où il allait dormir, il aimerait qu'elle ait une grande fenêtre comme dans sa propre chambre.
- Je vois que tu arrives à l'éduquer. Dit Charles en partant s'asseoire
- Il n'arrive toujours pas à parler malheureusement. Il a été traumatisé par la mort de son père.
- C'est compréhensible mais dis toi que ce n'est pas perdu.
- Je sais bien.
Samuel s'approcha de David et s'appuya contre le meubl pour rester près de lui. Camille continuait
de bercer l'enfant dans le silenc, il commençait d'ailleurs à lui faire mal et décida de poser le bébé dans son petit siège. Charles observa la jeune femme puis le grand blond aussi massif que lui
près de Sam.
- Je te présente David mon compagnon, répond Sam aux interrogations de son père
Encore une bombe larguée sur Charles Anderson, son fils était toujours gay et se pavanait avec un guerrier
vicking. Il avait de l'allure et de l'assurance mais aussi un charisme fou et ça le père Anderson s'en était rendu compte. Après tout on ne change pas un Anderson, quand il a prit
une décision il ne revient jamais dessus. Presque jamais du moins.
- Charles Anderson, dit froidement le père en tendant sa main
- Enchanté Monsieur Anderson. Répondit David un peu nerveux
Une poigne bref significatif de leurs gêne.
- Voici Camille ma meilleure amie et son fils Daniel.
Charles eut un petit sourire vers la maman et vers le bébé.
- Vous devriez rejoindre Emilie à l'étage, elle vous montrera une chambre où vous pourrez coucher votre bébé. Dit il amicalement
- Je vous remercie, dit elle avec enthousiasme, je suis contente de faire votre connaissance Monsieur Anderson ! Je vais avoir du mal moi ça fait deux Monsieurs Anderson, riait
la jeune secrétaire
- Vous n'avez qu'à m'appeler Charles, sourit le père
- Oh non non non ! Je n'oserai jamais !
- Camille est charmante mais elle ne tutoie personne, rit Samuel
- Ne vous moquez pas !
Les trois hommes se mirent à rire face à
la maman qui rougissait à vue d'oeil. L'ambiance était détendue c'était grâce à ce petit "rayon de soleil". Elle fila aussi tôt avec son bébé à l'étage cherchant Madame Anderson, de grand escaliers
aux barrières blanches avec un tapis marron la conduisait à l'étage, elle suivait la voix de Emilie Anderson. Celle ci montrait à Julan sa nouvelle chambre, la chambre qui avait été
autrefois celle de Julien.
- Julien a toujours aimé avoir une grande fenêtre dans sa chambre mais il n'a pas beaucoup dormi dedans étant donner qu'il dormait avec ton tonton Samuel. Je pari que tu vas vouloir dormir avec ton
tonton toi aussi, sourit Emilie
- Excusez moi, dit timidement Camille
- Entrez donc !
- Vous pourriez m'indiquer une chambre pour mon bébé, dit elle d'une voix timide
- Bien sûre ! Bien sûre ! Tu viens avec nous Julan ?
L'enfant suivit les deux maman en observant chaque recoin de cette grande
maison.
- C'était la chambre des jumaux quand ils étaient bébé, vous y trouverez deux lando mais aussi un lit pour vous. Je passais des fois mes nuits ici car ils pleuraient beaucoup ces petits ! Rit
Emilie
- Daniel est calme lui.
Emilie montra la grande chambre d'enfant, elle ouvrit les vollet
qui fut longtemps fermer, cela faisait des années qu'elle n'avait pas mit les pieds ici. Elle enleva les baches plastiques de sur les meubles, elle sortit quelques drap et une grosse couette pour
la maman. Très vite elle avait fait les deux lits, Camille n'eut même pas le temps de proposé son aide ce qui la gênait.
- Je vous remercie énormément.
- Ne soyez pas gêner ! Je suis contente que mon fils soit venue avec une femme aussi aimable que vous. Votre présence ne sera pas de trop de je vous assure. Vous m'aiderez à m'occuper de ses hommes
! Vous savez être la seule femme dans un monde homme ce n'est pas facile. Dit elle complice
- Je sais ce que vous ressentez ! Rit Camille
Les deux femmes riaient complice de leur expérience. Camille déposa le bébé dans son lando et
ferma les rideaux pour que la lumière ne le réveille pas. Elle avait pensé à apporter les petits "talky-walky", comme elle les appelait. Elle en posa un près du bébé et un autre à sa propre
ceinture, elle sorti.
Julan suivait les deux femmes sans trop savoir quoi faire, quand il reconnut les escaliers il courut
pour rejoindre vite son oncle.
Samuel fut percuté par son neveu qui tirait sur son pantalon pour être porté. Il le prit
dans ses bras pendant qu'ils partageaient tous les trois une discussion sur le boulot. David prenait part de temps en temps et ce faisait petit à petit accepter dans l'esprit de Charles,
ils s'installèrent tous les trois sur les différents fauteils et canapé. Samuel était heureux, extrêment heureux, il parlait avec son père sans gêne et même si il
sentait que son père avait du mal, il savait très bien que ce n'était qu'une question de temps. David ensorcelait tout le monde.
- Vous discuterez plus tard ! Dit Emilie, vous avez des valises à monter dans vos chambres !
- Mon amour nous sommes entre homme, dit Charles
- Et toi tu dois aller chercher du bois ! Aller oust ! On sort de mon salon et on s'active !
Emilie restait malgré l'âge une femme énergique. Camille partit chercher son sac d'affaires pour
le bébé, avec Emilie elle partit dans la cuisine. Pendant que Madame Anderson préparait le repas pour les grands Camille s'occupait du repas pour les petits, c'était
du poulet et des petits pois pour Julan et un biberon pour Daniel.
Samuel et David montait les grosses valises à l'étage suivit par Julan qui portait la trousse de
toilette comme un grand, il partit ensuite prendre sa petite caisse de jouet qu'il poussait sur le sol parce qu'elle était trop lourde, il arrivait devant les escaliers dépité. Il ne pourra
jamais la porter jusqu'en haut. Ce fut de grande main qui prit le boîte pour aider l'enfant, Charles tentait une approche envers son petit fils, celui ci regardait
le géant un peu moins appeuré. D'un sourire tendre Charles tendit une de ses grandes mains vers l'enfant pour l'emmener dans sa chambre. Hésitant l'enfant prit la patte du
géant, elle était chaude, gentille et chaude.
Samuel ouvrit l'armoire de sa chambre pour commencer à ranger ses habits. Si il n'avait
pas voulu dormir dans sa chambre d'origine c'était parce qu'elle y enfermait trop de souvenir et surtout par respect envers son amant. Il ne voulait pas que David s'endorme en sachant que
Julien avait dormi avant lui dans ce lit. Ce même grand blond qui entourait ses bras protecteur autour de la taille du beau brun, celui ci arrêta de ranger des habits pour se
retourner face à l'homme de sa vie.
- Je suis désolé de tout ce que tu as entendu aujourd'hui, dit Sam en se serrant contre lui
- Je suis content d'enfin tout s'avoir sur toi...
- Je t'aime David Hank.
- Je t'aime aussi Samuel Anderson.
Il s'embrassèrent avec passion, les mains de
David passèrent sous le pull de Sam qui frissonait au contact de sa peau, il mordit la lèvre inférieur de son amant pour lui faire comprendre qu'il était déjà trop serré
dans son pantalon. Les deux hommes s'enlacèrent et se caressaient avec fougue, prit dans une folie amoureuse, dans un cyclone de désir ils n'arrivaient plus à se rappeler qu'il y avait encore
beaucoup de monde débout à cette heure ci. Jusqu'à ce que le cri retentissant de Julan fit sursauter Sam.
Effrayé il se précipita torse nu dans le couloir, l'enfant passa en courant
devant lui suivit de son grand père qui lui courait après faisait de cris de monstre, l'enfant criait tout en rigolant. Charles avait finalement réussit à brisé la glace entre lui et son petit
fils. Sam fut soulagé et s'appuya contre l'encadrement de la porte, il n'avait jamais eut aussi peur de sa vie son coeur battait encore à vive allure.
Il tourna le visage soulagé vers David qu'il avait laissé sur le lit. Il
reçu comme une gifle, son homme était nu sur le grand lit, les yeux humides d'excitation, il se caressait avec un tel érotisme face à Sam. Il se sentait devenir bouillant
et n'arrivait pourtant pas à bouger, il déglutissait difficilement. David passait sa main sur son sexe durcit tout en léchant un doigts avec le bruit de léger sucions, sa peau brillait de
transpiration, les lèvres entrouverte, les jambes écartés sur un membre dressé, des mains qui passaient sur son corps d'athlète avec une telle lenteur. Samuel ferma la porte à clés un
sourire coquin sur les lèvres.