Vendredi 19 juin
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18:28
La chasse n’avait plus rien d’exaltant, mon côté primitif avait le choix dans une ville comme Varsovie et j’optais
pour une jeune femme à peine devenu adulte. Sorine revenait déjà rassasié, toujours propre léchant une dernière goutte qui perlait le bord de ses lèvres, nous nous dirigeâmes à nouveau vers sa
grande villa, le portail se fermait automatiquement derrière nous. Une fois la porte fermé je sentais la tension remonter, autant dans mon cœur que sous mon pantalon.
Sorine retira sa chemise qu’il jeta par terre, tous ses habits
finissaient au sol jusqu’à ce qu’il soit entièrement nu, je l’observais avec envie et surchauffe. Mon corps entier était devenu un brasier, mes yeux longeaient son corps des pieds à la tête,
chacunes de ses courbes, chacuns de ses muscles se dessinaient et se gravaient parfaitement dans mon esprit. Mes sens étaient en alerte et mon côté vampire prenait de l’ampleur je sentais mes
muscles se contractés, mes pupilles de serpent se dilaté, ma rétine injecté de sang, mon corps réagissait comme un animal.
Il était exquis, sa peau limpide, blanche, l’odeur de sa nature, les
yeux d’un félin, d’un immortel. J’étais prêt à le dévorer, à le posseder comme personne n’aurait put le posseder. Sorine sentant tout l’effet qu’il me faisait s’approchait de sa démarche
longoureuse et calculé, ses hanches divines, ses jambes le dirigeaient vers moi avec sensualité, ses mains lentement s’appuyaient contre mon torse soulevé, je ne quittais pas son regard des yeux,
je le fixais avec faim. Sans vraiment réussir à me contrôler je l’ai mordu au cou, brutalement mais pour sucer sa peau et son sang avec érotisme.
C’était un crime, un péché, je n’avais pas le droit de goûté au sang de l’un
des mien pourtant je n’avais jamais senti pareil sensation ! C’était une explosion de saveurs mais surtout la force ! Oui la force s’emparait de moi et tout mon être vibrait comme si il recevait un
violent coup de gong. Je m’arrêtais avec douleur, regardant la plaie se refermé lentement. Sorine vint m’embrasser aussi tôt goûtant à son propre sang, jouant avec ma langue me transperçant au plus
profond de mon âme, sa main sur mon cou me serrant contre lui avec force. J’étais un animal dompté, le maître posait sa puissance sur ma croupe. Je me laissais aller au baiser fougueux presque
démoniaque. Un baiser d’immortels.
Il lâcha ma nuque et mes fesses pour déchiré ma chemise
avec violence, laissant dénudé mon torse qui se soulevait d’excitation, il passait un doigt le long de la médiane jusqu’au début du pantalon. Il se baissa en même temps, déboutenant, faisant
descendre le zip avec la lenteur d’un humain. Un souffle chaud s’échappa de ma bouche comme une suplication, lorsque je sentis sa bouche envlopper mon membre je ne pus m’empêcher de m’agripper à
ses cheveux. Un gémissement à peine audible mais long traversait la pièce, les yeux fermés je n’imaginais pas meilleur plaisir. C’était céleste ! Je sentais la pointe de ses canines qui
chatouillaient les paroies, sa langue joueuse et ondulante comme un serpent. Il me semblait que je venais de découvrir un nirvana, un paradis interdit.
« So…Sorine..aah…. »
Je tentais de lui murmurer que le plaisir était trop intense, j’allais
craquer ! Il accentua ses mouvements, sa prise était plus forte, plus rapide, j’étais aspiré dans sa gorge. Je ne pus contenir la jouissance. Je ne savais plus où me mettre, j’avais l’impression de
l’avoir souillé, il se releva le regard encore plus désireux.
« C’est mieux que le vin, dit il en passant sa langue sur ses lèvres »
Son regard réveilla à nouveau mes instincts, avec plus d’audace que je
ne pouvais découvrir, je m’étais littéralement jeté sur lui le planquant contre le mur, nos deux torses l’un contre l’autre Sorine fut d’abord surpris avant de prend parti à se baiser voluptueux.
Nous étions tous les deux totalement nu l’un contre l’autre, mes mains de chaque côtés de lui contre le mur l’enfermant dans cet échange endiablé. Il était ma proie. Il m’agrippa la crinière pour
tirer ma tête en arrière, il baisa ma nuque lentement, sensuellement, sa langue passait avec vulgarité le long de ma carotide remontant jusqu’à mon menton. Il reversa la situation, il me plaqua à
son tour contre le mur mais cette fois j’étais dos à lui, j’avais le visage écrasé sur le mur, les mains plaquées totalement à sa merci. Il se colla à moi faisait frotter son excitation contre mes
reins, m’embrassait une dernière fois le cou avant de venir me préparer.
Je fus surpris par ses doigts, d’abord j’appréhendais mais le bien était
trop présent pour penser une seule fois à la douleur, je ne faisais qu’apprécier, apprécier ses doigs expert sous sa main dominatrice. Je gémissais de plus en plus fort. Son souffle divin contre
mon dos, il passa sa langue sur ma colonne remontant jusqu’à ma nuque. Il finit par me déposer un dernier baiser sur l’épaule.
« Dieu nous regarde Luciole… »
Je ne compris pas sa phrase mais elle me gonflait le cœur, c’était
comme si je ressentais du plaisir à péché, je ressentais du plaisir à faire le mal. J’aime le mal, j’aime le pire des maux.
D’un cou de rein violent je sentis la pénétration brutale, elle
n’était pas si douloureuse que ce que j’aurai imaginé j’étais plus surpris qu’autre chose. Je sentais sa peau qui me caressait les paroies, le plaisir, la jouissance, la rapidité, la sensualité. Sa
peau contre la mienne faisait de la pièce un enfer sur terre. Nous faisions l’amour au milieu des flammes incandescente nous étions damnés, déchus sous le regard de la candeur.
Passion, transpiration, souffle, gémissement, soumission, domination.
J’étais envelopper d’un sentiment qui m’était inconnu, j’étais pris dans un tourbillon
d’odeur, pris dans un tourbillon de luxure.
Il n’y a rien de mieux que de faire l’amour avec un vampire car il est puissant, rapide
et endurant.
« Luciole tu es prêt ? »
Sorine m’appelait pendant que je finissais de m’habiller. J’étais encore embué par la nuit splendide que
nous avions passé mais je préférais ne pas y penser car je risquais d’encore m’attarder ici.
Nous n’avions pas de temps à perdre. J’ai rejoins Sorine en bas les serviteurs baissaient leur
tête et disaient au revoir à leur maître en polonais, il ne prit même pas la peine de leur répondre. On en peut pas dire qu’il soit très agréable avec les employés, il avait cet air royal et
sarcastique qui irritait souvent les gens mais moi je savais qu’au fond il n’était pas comme on le pensait. Il n’était pas insensible comme il se ventait d’être.
Nous sommes très vite arriver sur la route, Sorine préférait couper par la forêt il
m’assurait qu’on atteindrait plus facilement les pays Baltes ainsi par la même occasion on rencontrerait moins d’ennemis. Je ne lui ai même pas répondu, après tout lui savait où nous allions. Je me
demandais à quoi ressemblait cette fameuse communauté, après tout plus il en parlait et plus j’imaginais une sorte de grand château avec la cours du roi.
« Tu verra bien arriver là bas. » Me dit Sorine
« Tu crois que je serai capable de tuer Gabriel ? » Je demande
« Assurément » Dit il simplement
J’évitait d’immense roche en sautant par-dessus, nous étions comme deux puces, toujours à
sauter, la montagne devenait de plus en plus pointu, presque vertical au sol. J’avais l’impression d’être un singe qui sautait en s’appuyant sur le tronc des arbres lorsque soudainement un
projectile siffla l’air. Je me suis écarté automatiquement un sorte de flèche avait tranché l’air pour se planter sur un arbre. Surpris j’ai regardé derrière et j’observais des ombres se déplaçant
presque aussi vite que nous d’arbres en arbres.
« Merde… » Je sifflais « Sorine ! »
« Ils nous ont retrouvé. Accélères Luciole on pourra pas les battre sur ce genre de terrain ! »
Une nouvelle flèche siffla je réussi à l’attraper au vol. D’un
saut aussi fort que je pouvais et avec la puissance dont je pouvais faire preuve, d’un cri de rage j’ai lancé la flèche contre la paroie de la montagne. Elle fila encore plus vite, plus puissante
tel un laser elle transperca la roche. Je suis revenu à la hauteur de Sorine quand un bruit d’effondrement se fit entendre, des roches tombèrent droit sur les vampires assaillants.
« Ca ne les arrêtera pas-tu le sais ça ? » Me dit Sorine en redoublant de rapidité
« Ca les freinera » Dis je en me maintenant à son niveau
Sorine se mordit les lèvres sentant qu’on approchait du sommet, du pic, je sentais
qu’il était angoissé mais pourquoi ? Nous étions plus fort qu’eux tous !
« Nous allons nous séparer Luciole. »
« QUOI ? » Dis je totalement stupéfait
« Ils sont plus nombreux que la dernière fois… »
« Nous les tuerons ! ENSEMBLE ! »
« Je ne dis pas qu’on ne se reverra plus Luciole ! Nous allons diviser leur groupe, chacun de son côté et je te promet qu’on se retrouve après ! J’ai confiance en toi. »
« Tu disais me protéger… »
« Considère ça comme un entrainement. »
Sorine se tourna vers moi, me sourit tendrement, un sourire si sincère et si expressif
que je ne pus retenir ma douleur. Je détestais être loin de lui mais il ne se fit pas prier pour m’embrasser furtivement en s’enfuir dans une autre direction. A mon tour je ravalais ma peine et
parti dans la direction opposé. Les immortels fusaient de chaque côtés comme des balles. Je continuais ma route sentant la compagnie derrière moi. Arriver au pic en haut je me suis jeté dans le
vide. Je n’ai pas hésité une seul seconde m’écrasant sur le sol comme un parachutiste, la tête la première je fusais à l’allure d’un avion vers le sol. Je me suis retourné voyant que les immortels
me ratrappaient dans les airs. Ils n’avaient donc pas hésité à me suivre. Alors que nous foncions vers le sol, l’un d’eux tentait le combat dans les airs. J’ai très vite arrêter son bras, je l’ai
fait pivoter autour de moi pour le lacher se cracher contre les paroies de la montagne. Un de moins, au suivant.
« AAAAAAAAAh ! »
Les immortels hurlaient leur rage, ils n’étaient pas des Originels,
c’était à nouveau des hybrides, sans trop grande difficulté j’arrêtais leurs attaques pendant que l’un d’eux tenait avec effort de me frapper, j’écrasais le visage d’un des assaillant contre la
roches la brisant dans la descendante rapide. Je me débarassais du dernier qui avait tenté de m’avoir, le sol n’était plus qu’à quelques mètres et comme un chat retombant sur ses pattes j‘avais mis
pied à terre.
Ma chute fit un cratère sur le sol je n’avais pas maîtriser mon
atterrissage, j’aurai put être plus gracieux ! Je reparti aussi tôt dans la forêt, le sol était devenu plus humide et plus boueux, mes pas faisaient plus de bruit, je m’obligeais à aller plus vite
pour faire le moins de bruit possible. Les hybrides qui me suivaient étaient moins discret que moi. J’en ai profité pour me cacher dans les abres attendant qu’ils passent. Alors qu’ils m’avaient vu
disparaître soudainement ils s’étaient tous arrêter, l’un d’eux ordonna aux autres de se dispercer. Alors qu’il s’approchait de l’abre où je m’étais cacher, je suis redescendu soudainement, mais
suspendu par les jambes la tête en bas au niveau de la sienne. Je l’ai égorgé par derrière laissant son corps tomber sur le sol. J’attendais le prochain me demandant si Sorine s’en
sortait.
Par Danouch
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Publié dans : Libera me
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Franchelent génial ce chapitre en pleine course poursuite .. On en redemande !!!
Chu ~~~~
En espérant que Sorine survive lui aussi, sinon y aura plus de câlin!