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Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 11:58

            

           Sorine était debout devant la porte, adosser à l’encadrement, d’un sourire triomphant sa présence me donnait des frissons le long du dos. A nouveau cette boule qui s’excitait au fond de moi qui me tiraillait les entrailles, le monstre voulait sortir. Sentir l’odeur d’un Originel tout proche voilà ce qui l’excitait et le libérait. J’essayais de garder un contrôle sur moi mais le monstre était plus fort.

«  Tais toi Sorine, il ne doit pas savoir. Pas encore. »
«  Son éveil doit être totale nan ? »
«  Arrêtes. »
«  C’est toi qui commande. »
«  Luciole vas te changer. »

           Je suis parti sans contester, pressé de me retrouver seul je ne voulais qu’ils assistent à ma transformation humiliante.

«  C’est un progrès tu commences à accepter ton sort » 

           Le feux me consuma à nouveau, j’en avais les larmes yeux, les dents serrés pour retenir mes cris, le cœur battant aussi follement qu’un tambour j’ai cru que j’allais mourir. C’était plus intense mais pas forcément plus douloureux, j’avais l’impression que je libérais toute la haine, toutes les émotions contenus en moi avec plus d’intensité. C’était…jouissif.

« Un véritable orgasme. » 

         Quelques vulgaires vêtement feront l’affaire, j’ai courut vers la chambre de Dante mais je sentais qu’ils n’étaient plus là, l’odeur de vampire était au rez-de-chaussée. Je fis demi tour et je dévalais les escaliers avec un empressement inattendu. Le fait même de penser à me retrouver seul avec Sorine me redonnait de l’énergie.

«  Il n’est pas le même quand il se transforme, » dit Dante avec une pointe d’inquiétude dans la voix
«  Je déteste ce terme «  transformer » ce n’est pas une transformation ! C’est une initiation, il devient lui-même. Le Luciole vampire est un riche mélange de ton protégé et du vampire. C’est phénoménale ! Qu’il puisse communiquer aussi distinctement avec son côté vampire. Ses parents étaient de vrais génies ! »
«  Des monstres oui. »
«  Tu es un homme Dante tu ne peux pas comprendre. »

           Sorine s’approcha de Dante avec grâce, il était si près de lui qu’il pouvait sentir son souffle, leur lèvres s’effleuraient presque et l’atmosphère devint plus chaud. Une sorte de grondement résonna à l’intérieur de ma poitrine, le bruit d’un cri de bête leur proximité me blessait autant qu’elle me rendait furieux. Ils se regardèrent sans se quitter des yeux, Sorine était le seul à sourire et Dante ressemblait à une souris face au serpent.

«  Je vous ai fait attendre, » dis je en contrôlant le grondement 
«  Luciole ! » Dit soudain Dante en s’écartant de Sorine pour venir vers moi

               Victoire. Un sourire triomphant déforma mon visage, mes yeux brillait de rivalité et Sorine était le seul à le pressentir.

«  Tu aurais mieux fait de prendre des vêtement plus salissant ! Tu ne sera pas dans une maison victorienne toute la journée tu sais. »
«  Je les retirai pour ne pas les salir je vous le promet. »

             Je déposa un baiser sur la joue de Dante avant d’avancé vers Sorine. Dante semblait troublé, il n’avait pas réagis et se retourna avec un sourire confus.

«  Nous ne reverrons dans un an. »
«  Un an ! » Je m’écria
«  Oui c’est nécessaire, » se justifia Dante
«  C’est bien trop court si tu veux mon avis, » dit Sorine en se dirigeant déjà vers la sortie
«  C’est bien trop long si vous voulez le mien. »

              Mon cœur se tordait et je grimaçait de douleur, j’avais l’impression que le vampire derrière moi me broya le cœur avec plaisir de me voir si déchirer à l’idée de partir aussi longtemps loin de Dante.

«  Partons, le soleil est déjà à son apogée si on veut être chez moi à temps pour le diner vaut mieux partir maintenant. »
 «  Il vous a fallut seulement une minute pour venir pourtant. »
«  Allons tu crois être capable de me suivre. Tu as tellement à apprendre. » Sourit Sorine
«  Alors partons. Je m’en réjouis d’avance. »

             Dante me tint par le bras avant que je franchisse le seuil de la maison, il m’attira à lui avec force mais sa poigne était celle d’un enfant. Il plaqua ses mains sur mon visage et me déposa un baiser chaste sur mes lèvres. Il se retira lentement, malgré mon imperturbable esprit de vampire j’étais plus que troublé. Ses lèvres avaient la douceur du coton et le goût du paradis, mes lèvres de glaces se faisaient flammes ardentes de l’enfer. Un paradoxe délicieux.

«  A bientôt Luciole. Reviens moi vite, » il murmura
«  Cela me semble déjà une éternité, » dis je encore à bout de souffle

             L’impatience de Sorine m’enveloppait peu à peu, je pouvais ressentir ses émotions trop forte. Des choses comme la haine, la douleur, la passion. Le plus puissants.

«  Les retrouvailles ne seront que plus intenses mes amis ! »
«  Je t’en prie Sorine, » s’énerva Dante tout en s’écartant de moi

             Je partis sans me retourner en suivant le dos de Sorine. Sa longue veste noire virevoltait face au vent, il avaient des habits anciens mais tout aussi beaux. Un vampire du XVIIIème siècle sans doute, l’aura autour de lui était dévastatrice, sa puissance m’était de plus en plus clair à chaque fois que je devenais vampire. Elle était si grande qu’il aurait put tuer quiconque s’approchait de lui, il me rappelait le vampire de cette fameuse nuit. Ils étaient aussi terrifiant que fascinant.

«  Les vampires ont ce petit ton sarcastique qui irrite fortement Dante Faust. J’espère qu’il ne m’en voudra pas. »
«  Il n’est pas rancunier. »
«  Tu ne le connais vraiment pas mon jeune vampire ! » Rit Sorine
«  Que voulez vous dire ? »
«  Je me comprends. Etrangement ton attachement pour Dante ne s’est pas dissous lorsque tu deviens vampire, ton amour pour lui ne se frite pas contrairement à ton innocence qui disparait presque totalement, tu restes quelque peu naïf. »
«  Arrêtez de jouer au devinette et dites moi le fond de votre pensée. »
«  Je ne veux pas te blesser. Pas encore ta fureur serai trop grande je préfère attendre qu’on arrive dans ma demeure. »
«  Pour que je la mette en pièce ? » Je dis en riant
«  Ne sous-estime pas ma petite Lucie. »
" Lucie ? Vous avez appelé votre maison Lucie ? Je rêve là ! »

             Le trajet fut plus drôle que prévu, je ne cessais de m’esclaffer. Il était unique en son genre, tantôt terrifiant, tantôt si excentrique. Si intéressant.

«  Je ne me souviens pas du goût du sang, dis je, est-ce qu’il a toujours le même goût ? »
«  Non ! Le meilleur sang est celui des enfants. En particulier celui des enfants vampires. »
«  Le sang des vampires nous nourrit ? »
«  Plus que tout autre ! Cela nous est interdit, c’est une forme de cannibalisme chez nous. Pourtant quelques vampires, les plus hauts dans la hiérarchie, se permettent quelques caprices. Alors on ferme les yeux car on ne peut pas grand-chose contre eux. »

              J’imaginais planté me crocs dans la gorge du vampire qui hante mon esprit lorsque je repense à mon enfance. Quel fantasme !

«  Le sang qui a le plus de saveur est celui des hommes. C’est comme si tu comparais deux alcool ! Le whisky est plus fort mais le vin a plus de goût. »
«  Je n’aime pas l’alcool. »
«  Tu as tort, rares sont les vampires qui n’aiment pas le vin. »
« Je croyais que toutes autre nourriture ou boisson me seraient fade. »
« C’est absurde. Certes ça ne nous nourrit pas ni ne rassasie la faim mais c’est un plaisir. Contrairement à ce que tu peux lire dans les livres tous nos sens sont plus développés que n’importe quel être vivant, y compris le goût. Nous avons les palets les plus sensibles. »
« Nos sens ? J’avais remarqué l’ouïe, la vue également… »
« N’oublie pas le touché. Dit sournoisement Sorine, il me regardait du coin de l’œil, comment t’as paru le baiser de Dante ? Voluptueux, sensuel, tendre et ardent ? »
« Comment le savez-vous ? »
« Tu n’es pas le seul à avoir embrasser Dante Faust. Il est très convoiter même par les vampires. » 

           Le grondement ne réapparut pas, juste un léger frisson de jalousie. Sorine avait déjà embrassé Dante mais je l’avais compris lorsqu’il se parlait dans la hall alors que j’écoutais tout des escaliers et les regardais. De là à ce que Dante soit connu dans la communauté des Sang froid pour sa beauté cela me dégoutait presque sans étonnement pour autant.

« J’en conclus que vous êtes tombé dans ses filets ? »
« Je ne tombe dans les filets de personnes. Jusqu’à présent tu es le seul que je connaisse qui est tombé dans son filet. Les vampires ont pour principes de ne jamais tomber amoureux d’un humain, j’ai pour principe de ne jamais aimer personne. Aimer est une faiblesse à mes yeux. »

              Sa voix était devenue plus dure, moins ironique et beaucoup moins enjoué que tout à l’heure, comme si ma réplique l’avait blessé ou atteint, sa froideur me gelait sur place. Le discussion avait coupé court, je préférais penser à autre chose rien que d’imaginer Dante dans d’autres bras le grondement au fond de ma poitrine s’amplifiait. J’étais persuadé maintenant que Dante m’aimait et qu’il ne me trahirait pas.

« Peu importe cette époque est révolu. Dante m’appartient, » dis je fier Sorine explosa de rire, il en étouffait presque, un rire si faux que je cru que j’allais lui bondir dessus pour lui arracher la gorge. Il devenait si désagréable qu’il réveillait en moi un sentiment de colère vis-à-vis de toutes ses remarques déplaisantes !

«  Dante n’appartient à personne. Tu le découvrira bien assez tôt ! Haha ! »

            Je serai le poing tentant de me contenir car je savais au fond que je ne ferai pas long feux face à un vampire aussi talentueux que lui.

«  Nous sommes arrivés. » Annonça Sorine

              Je fut étonner de me trouver en pleine ville. La maison de Sorine n’était qu’à quelque pas de là, grande et luxueuse elle n’avait rien d’une maison victorienne comme avait fait entendre Faust. Malgré l’allure excentrique de Sorine sa maison était plus moderne que dans mon imagination, gardant tout de même une odeur de passé révolutionnaire.

«  Dînons vite je meurs de faim ! » Dis Sorine en entrant

             Je pensais trouver des serviteurs comme au manoir Faust mais pas la moindre présence de vie dans cette maison, Sorine jeta sa longue veste sur un fauteuil avant d’avancer à grande enjambé dans son immense salon. Il ouvrit grand les volets faisant entrer la lumière du coucher de soleil, il inspira profondément comme si c’était un matin d’été. Sa peau était plus translucide sous les derniers rayons, ses cernes étaient plus prononcées mais ce teint maladif faisait toute la beauté de Sorine. Ce vampire inspirait le mystère et le charisme tout en ayant un parfum à lui, quelque chose d’irrésistible et d’agaçant à la fois. Il était impossible de ne pas tomber sous le charme de son regard rouge. Je m’avançais dans l’inconnu de sa demeure, des tapis blanc, une cheminé entourer de canapé de velours crème. Des rideaux vert sapin, de grande colonnes dans les coins, des colonnes grecs. Il avait un gout évident pour l’antiquité et la renaissance à en juger par l’architecture de la maison et le tableaux sur les murs.

«  Il n’y a qu’un étage ? » Je demande incrédule
«  Tu croyais que ce grand immeuble m’appartenait ? Tu es dingue ! C’est un appartement même si cela ressemble plus à une suite royal dans un grand hôtel. Tu te fie trop aux apparences et surtout tu as trop vécu dans ton palais. »
«  Tiens qu’est-ce que c’est ? »

             Plus loin, je passais dans une pièce lié au salon, une petite pièce avec un bureau en chaine et un fauteuil près de la fenêtre. La bibliothèque était à son opposé. Le couché de soleil était magnifique depuis cette fenêtre, on ne pouvait avoir une meilleur vue et l’intimité qui se dégageait de la pièce rendait cette demeure si accueillante que je me sentis pour la première fois depuis des années…à ma place. J’en étais presque troublé, des émotions humaines me donnaient un sentiment de mélancolie comme si je me retrouvais dans ma petite maison en bois, éclairée par une cheminée flamboyante.

«  Luciole ! »

            Je sortis à contre cœur du bureau, je me dirigeais vers le son de la voix de Sorine quand j’atterri dans une cuisine très sophistiquer. Je n’étais jamais rentrer dans les cuisines au manoir Faust. Sorine arborait un sourire impatient revêtant des gants noirs en cuir, il tira un peu les manches en dentelle de sa chemise blanche et se retourna vers moi satisfait. Ses yeux brillaient d’excitation, sa bouche rouge s’arquait en un sourire pervers mon sang de vampire semblait réagir immédiatement à l’appelle de son charisme et j’étais tiraillé entre l’envie de lui sauter à la gorge ou de lui sauter dessus tout court.
            Dante.
            L’image de Dante me revint aussi tôt me lançant une sorte de décharge électrique en pleine tête. Une douleur passagère mais brusque.

«  Luciole ? »
«  C’est rien, une migraine. »
«  Ne dis pas n’importe quoi, nous ne sommes pas sujet aux maladies. »

               Il s’approcha l’air inquiet, son visage déformé par la soif avait changé en un air presque fraternel.

«  Le psychisme d’un vampire est très fragile en particulier lors de l’initiation complète. Ton côté humain est plus présent chez toi qu’en aucun autre vampire, il se peut parfois qu’il prenne le dessus sur ta nature. »

«  Ca explique la voix qui me parle lorsque je redeviens normale. »
«  Oui. Ca passera, d’ici un an tu sera totalement initier à ta véritable nature. »

               Sorine eut un sourire presque tendre tout en tapant sur ma tête. Je me demandais quel âge il pouvait bien avoir ? Je ne parle pas des siècles mais l’âge à laquelle il a arrêté de vieillir. Peut être vingt ans, ou vingt quatre. Cela dépendait de ses comportements, sa maturité et sa puissance le vieillissait quelque peu mais lorsqu’il avait cet air enfantin ou excentrique je lui donnais la vingtaine. C’était sans doute indiscret de demander et puis il me demanderai pourquoi je me posais une question aussi stupide. La raison c’est qu’il m’intriguait et puis après tout, il était le seul immortel que je connaissais.

«  Tu as coupé mon enthousiasme ! Nous partons en chasse. »
«  En chasse ? »
«  Nous allons chasser notre dîner, » dit il tout joyeux

                 Vingt ans.

«  Vous me faites penser à un enfant la veille de Noël, » dis je en me retenant de rire
«  Et toi c’est bien la première fois que je vois un sourire sincère sur ton visage. »

               Vingt quatre ans.
               Etrangement il semblait…heureux ?

«  Ca vous fait tant plaisir de me voir sourire ? » Demandais je intriguer
«  J’ai toujours été un grand sensible, » dit il d’une manière si théâtrale que mon sourire se transforma en rire

             Nos regard se croisaient et nos rires se mélangeaient. Peu à peu les éclats de voix s’éteignaient, pourtant nous continuions de nous fixer.

«  C’est étrange cette situation, » dit il aussi tôt en gardant son sourire
«  Etrange c’est le mot. »

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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