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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Les dernières neiges s’effacèrent peu à peu autour de nos terres. Le visage de Satsuki était aussi ravagé que l’arrière de la voiture du
père de Costia.
- Bordel ! Une voiture toute neuve ! Cette pluie ne s’arrêtera jamais et avec ce froid les routes sont gelées !
Impossible de rouler !
- Vous n’aurez qu’à en rachetez une plus belle, dit Satsuki dans ces tonnes de fourrure ( Cadeau de Noël de Misha )
- Faut avouer que c’était une vrai poubelle…, murmure Costia
- La couleur était à chier…, renchérie Nicolayevich-san
- Aller rentrons vite à l’intérieur je vais vous préparer un festin !
Un mois c’est écoulé
depuis l’hôpital, elle fait tout pour sauver la face mais je sens la cicatrice profonde, elle sursaute au moindre geste vers elle puis rit de gène avant de s’excuser avec tant de ferveur. Elle
tente de discuter, de redevenir la femme si joyeuse que j’ai connu, elle tente de masquer que chaque soir elle s’endort le lumière allumer par peur d’être dans le noir. Par peur de
l’inconnu.
J’ai l’impression de sombrer avec elle. Les journées sont pleines de tristesse, à chaque instant je me demande ce que fait Satsuki, je me demande où elle est et si elle va bien. Parfois j’ai aussi l’envie de lui crier dessus, j’ai envie qu’elle craque et qu’elle explose je veux la libérer de ces chaînes et de ce mensonge qu’elle porte sur son visage hypocrite. J’ai envie qu’elle lâche tout pour pouvoir se relever avec espoir. Seulement je suis aussi lâche qu’elle, je n’aurai pas la force de la voir en larme, je n’aurai plus la force de la revoir aussi décomposé que ce jour à l’hôpital …
« Qui t’as fait ça ? SATSUKI !! Tu tiens tant à le protéger ???? »
« … »
« REPONDS MOI ! »
« Je ne sais pas…Je n’ai rien vu…Je rentrai de chez un ami… »
« Qui ? »
« Peu importe ce n’est pas lui … »
« Un homme ! Encore un homme ! NOM DE DIEU ! Tu sais que c’est cette vie qui t’as mené dans ce lit ! Tu sais que c’est ton comportement stupide qui t’as mis dans cette état !!! C’EST TOUS CES MECS QUI T’ONT VIOLES SATSUKI ! »
Elle avait fondu en larme et je m’en étais voulus aussi tôt ! Mais ce n’était pas contre elle que je gardais cette rancœur, c’était contre cet inconnu, cet enfoiré ! C’était contre moi-même, contre mon impuissance, inutilité ! Si je n’étais même pas capable de la protéger à quoi est-ce que je pouvais bien servir ? Puis il y a eut cette terrible décision, cette idiotie et pourtant c’était la dernière chose qui lui ressemblait tellement dont j’ai le souvenir…
« Je veux le garder docteur… »
« Vous êtes certaine de cette décision ? »
« Il n’est pas de mon violeur j’en suis sûr »
« Il est trop tôt pour le dire madame mais c’est votre choix. Sachez que vous avez douze semaines pour changer d’avis. »
« Je ne changerai pas d’avis. »
Elle avait l’air si déterminer,
j’étais dans la pièce avec eux et pourtant la nouvelle m’avait tellement abasourdit que je ne put rien dire. Pour moi elle était folle, oui, c’était un élan de folie et ça allait lui passer !
J’étais persuadé qu’elle devenait complètement folle et pourtant elle s’est accroché à son monstre. Elle s’est accroché à ce fruit de l’horreur.
Elle était persuadé que ce diable était de l’homme qu’elle fréquentait, bien sûr elle ne m’a rien dit et ne me le
dira sans doute jamais.
- On monte ? Me chuchote Costia
- Hein ?
Je reviens sur terre et
me rend compte que je suis devant les escaliers, dans l’entrée. Je suis Costia sans acquiescer, arriver devant sa chambre je m’assois sur sa moquette lourdement, las d’être obliger de faire comme
si tout allait bien alors que tout va mal ! J’ai l’impression que je suis le seul à me rappeler que Satsuki s’est fait violé.
J’entends Costia soupirer puis s’approcher de sa guitare lentement pour jouer un air aussi doux que silencieux mais cette mélodie m’atteindait à peine, j’étais une vrai boule de nerfs, troublé, perturber ! Plus perturber que la victime ! Une vrai bombe à retardement. Impossible de décompresser, impossible de ne plus y penser, les rires qui venait du rez-de-chaussée me rappelait sans cesse la situation, même si Costia tentait de masquer les voix par des paroles improvisés au fur et à mesure.
La musique s’arrête, puis je sens des mains
un corps se posant au dessus de moi, j’ouvre les yeux lentement et rencontre le regard irrésistible de Costia, des yeux d’un vert émeraude plus perçant que des lames. Il m’embrasse. Je me laisse
porter par le baiser, il prend de la fermeté, de la force, il embrasse avec assurance et passion. Je suis emporté dans l’élan d’excitation qu’il apporte et très vite je sens mon corps bouillir de
désir. Il presse un de ses doigts fin sur l’ouverture de mon polo, il presse son genoux sur la bosse sous mon jean et me mordille la lèvre. Impatient, je me redresse en m’accrochant à son coup,
je retire son pull avec une rapidité de maître, je récupère ses lèvres et possède sa langue, je m’accroche à ses épaules dénudés pendant qu’il s’assoit en califourchon sur moi.
- Je t’aime…, il murmure dans un souffle
Je ne réponds pas. Ce n’est pas le moment, je l’attrape à nouveau, il me plaque au sol et s’écarte brusquement tout en reboutonnant son jean.
- Qu’est-ce qui ce passe ? Je demande surpris et gêné
- Ne me prends pas pour un con Link.
- Je te prends pas pour un con !
- Je refuse d’être ton bouche trou si j’peux me permettre.
- De quoi tu parles ?
- Je refuse de juste baisé avec toi !
- Tu te fou de moi ! C’est toi qui me chauffe comme un dingue et par une lubie soudaine tu me repousse ! Et c’est moi qui te prends pour un con ? Dis je en colère
- Je ne couche pas sans sentiment Link ! T’es le premier mec qui m’attire autant, qui me donne cette sensation, ce sentiment mais toi tu ne ressens rien !
- QUOI ? C’est stupide pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne m’aimes pas.
- Qui t’as dis ça ?
- Toi.
- C’est faux ! Je ne t’ai jamais dis que je ne t’aimais pas !
- Tu ne m’as jamais dis le contraire non plus !
- C’est que…je…, j’ai sentit mes joues prendre feux ma voix s’éteignait dans ma gorge
Costia soupira à nouveau tout en mettant
son pull, il me regarda une dernière fois avant de franchir la porte et me laisser dans un était pitoyable, torse nu, le jean ouvert et une vilaine bosse.
- Fait chier ! Râlais je en me rhabillant
Tout en fermant le pantalon j’ai dévalé les escaliers tentant de le rattraper mais il était déjà dans la cuisine avec Satsuki et les parents de Costia.
- Tiens on attendait plus que toi ! On est en train de se demander qu’elle nom irait le mieux à ta future petite
sœur ! S’exclama Misha
Refroidit. Les poils de mon dos s’hérissèrent à nouveau
de colère mais je feignait l’ignorance.
- Pourquoi une fille ? Demanda Nicolayevich-san
- Je le sens ! Dit elle pincé
Les rapports entre les parents de
Costia se dégradaient de jours en jours même si ils tentaient de rester normale en présence de leur fils, il n’était pas stupide il savait que ses parents traversaient une crise. Etrange pour un
couple qui semblait s’aimer comme au premier jour. Seulement depuis les fêtes de Noël leur relation s’est détérioré de façon radical !
- Je propose qu’on l’appelle Dita !
- C’est horrible, annonça le père en contradiction contre sa femme
- C’est un nom japonais ! N’est-ce pas ce que tu veux ? Demanda Misha à son amie
- Oh moi peu m’importe, dit elle le sourire aux lèvres
- On a encore le temps avant de penser à ça non ? Dis je tentant de changer de sujet
- Link à raison parlons d’autre chose ! Vous sortez ce soir les garçons ?
- Non ! - Oui !
J’ai regardé aussi tôt Costia, j’avais besoin de
prendre l’air moi, la présence de Satsuki me rendait dingue, plus je la regardait plus j’avais l’impression que c’était moi qui périssait. Costia me regardait puis dévia aussi tôt les yeux, il se
pinça les lèvres comme à chaque fois qu’il était contrarié puis il se mit à rire pour combler le silence qui avait envahi la pièce. Je n’arrivais pas à rire, pendant qu’ils riaient tous j’en ai
profiter pour m’éclipser dehors fumer une cigarette.
Il pleuvait encore des cordes , la lumière du porche éclairait à peine la voiture garer en face, je pouvais voir se refléter ma fumée sur les vitres arrières. Le bruit de la pluie martelant la carrosserie me calma étrangement (ou alors c’était la cigarette). Je n’entendais plus rien, pas un bruit, pas un pneu ni un seul moteur, pas une voix ni de vent. Juste la pluie. Juste mon souffle et la pluie.
Plus j’écoutais l’eau et plus j’avais l’impression qu’elle jouait une musique, comme une batterie rapide et puissante ! Soudainement je me suis mis à penser à Ashley…
Que faisait il ? Je lui avais juste envoyer un message pour lui dire que ma mère était à l’hôpital les dernières nouvelles étaient :
« Je suis désolé pour ta mère vraiment ! J’espère qu’elle ira mieux !
C’est horrible ce qui lui ai arrivé
Pardon de ne pas être plus présent pour toi…
J’ai besoin de temps avant de vous revoir.
J’ai besoin d’oublier.
Je pars pour les States dans deux jours.
Je ne sais pas quand je reviendrai..
Je t’emmerde mec ! =) »
Sa façon à lui de me dire que j’allais lui manquer. Sa façon à lui
de me dire qu’il était trop fier et blessé pour venir me dire adieu en face. Mine de rien Costia avait reçu le même type de message et je savais que ça l’avait touché, il ne me l’a pas dit mais
le sourire aussi douloureux qu’heureux voulait tout dire. Il se sentait coupable de l’avoir poussé à aller aussi loin. Tout comme moi.
Ash me manquait. Plus que jamais ! J’avais besoin de ses vannes
pourrit, j’avais besoin de ses bras consolateurs. Il a toujours sut quand je n’allais pas bien et a toujours été là ! Je me sens horrible d’avoir été aussi mauvais avec lui. J’aimerai qu’il me
pardonne, j’aimerai qu’il revienne avec la même tête d’endormie prêt à jouer de la batterie sur ma tête. J’aimerai le voir dormir à nouveau sur une table au milieu de la cours et me raconter les
rêves qu’il fait à chaque instant, ses cheveux de miel brillant sous un soleil printanier. Il me manque tellement. On délirait à deux sous la neige, sous la pluie, contre vent et marrée ! Deux
vrais cinglé héhé ! De vrais gamins, on se battait ensemble ! C’était mon garde fou mais comme il était un peu fou aussi il savait pas trop quoi garder.
- J’aimerai que tu sois près de moi Ash. Besoin que tu m’écoutes sans broncher, sans répondre, juste de ton oreille.
Comme avant.
Comme avant toutes ces merdes !
Sans réfléchir je prends mon mobil et compose un message rapide.
« Ca risque de me coûter la peau de mes rouleaux mais tant pis !
Comment vas-tu ? Tu sais que tu me manque du con !
Ici…j’étouffe ( c’est pas parce que je suis dans un nuage de fumée)
Les problèmes s’enchaînent et la pluie me rappelle le son de ta batterie.
Il fait beau aux States ? Comment vont tes parents ?
T’as rencontrés de beaux mecs ? De belles nanas ?
Enfin bref
Je t’emmerde fiente de pigeon xxx
Link. »
Voilà, quelque peu soulagé, je jette le mégot et je rentre à nouveau dans la maison. Costia est devant la télé, je tente une approche sans aucune stratégie. Je m’assois sans me préoccuper de ce qu’il pense, il semble nullement perturber par ma venue. Je me rapproche de lui, il ne bronche pas, je me colle à lui, il ne bronche pas. Je tente de lui déposer un baiser sur le cou mais il me repousse gentiment.
- J’ai du mal à te le dire…, je chuchote
- Quoi donc ? Dit il en zappant
- Ce que je ressens. Dis je en baissant les yeux comme un enfant
- Pas grave.
-
Je t’aime….
- Hein ? Dit il en me faisant face
- J’t’m
- Arrête de marmonner dans ta barbe Link je comprends à rien à ce que tu dis !
- Je t’aime ! Là ! Dis je irrité puis je me suis assuré que personne n’était dans les parages
- Quoi ..
- Ne m’oblige pas à le répéter !
Il m’a serré contre lui puis m’a embrassé comme un fou, j’ai senti à nouveau
une bouffée de chaleur m’envahir et avant que ça ne dégénère je me suis écarté.
- Arrêtes ça ! Sinon je vais devoir te prendre sur ce canapé
Un sourire coquin trôna sur son visage, il arqua un
sourcil comme posséder. Excitant.
- Tu sais que t’es une vrai nana ! Il a fallut que je te dise que je t’aime pour que tu arrêtes de faire la gueule
quand même !
- Je suis un romantique. Dit il fier de lui
Il attrapa la télécommande et j’ai posé ma tête sur ses
genoux comme je le faisais si souvent, un problème de moins ! Avec l’ambiance ces derniers temps je préférais avoir Costia pour m’aider à tenir le coup.
- NICOLAYEVICH-SAN !
Le voix criante de Satsuki raisonna dans la maison,
suivit d’un claquement si brutale que j’en sursautais, nous nous sommes précipités dans la cuisine et Misha était étendu par terre la main sur la joue. Satsuki avait les mains sur la bouche, le
père de Costia se tenait debout les yeux exorbités devant sa femme, il semblait se rendre compte de la situation. De son erreur.
- C’était la première et la dernière fois que tu posais les mains sur moi ! Dit elle folle de rage
Misha se releva jeta un chiffon sur son mari et parti
en trombe dehors avec une simple veste, la voiture démarra avec un crissement de pneu effrayant. Costia ne bougeait pas, il regardait son père incrédule. C’était un cauchemar…
- Que c’est il passé ? Je demande en direction de Satsuki
Elle se contenta de me regarder effrayer puis elle s’approcha du
père de Costia qui n’avait pas bouger d’un millimètres et continuait de regarder le carrelage où était assis il y a quelques minutes sa femme. Satsuki attrapa un chiffon qu’elle mouilla puis
l’étala sur la joue du père, il grimaça de douleur. Il se tourna légèrement et nous pûmes découvrir un plaie longue de dix centimètres sur sa joue droite. Qu’est-ce qui c’est passé dans cette
cuisine ?
- J’exige des explications, dit Costia d’une voix faible
- Nous nous sommes à peine disputer, elle m’a mis un coup de couteau alors je l’ai giflé…
- A quel propos la dispute ? Je demande curieux
Il hésite à répondre, il regarde ma mère qui s’occupe de le soigner
puis il regarde son fils la douleur dans les yeux.
- Le divorce. Elle voulait repartir en Russie avec toi et j’ai refusé en l’insultant de garce. Si tu désir partir
avec elle je ne t’empêcherai pas mais moi je ne rentrerai pas en Russie.
Costia ? Partir ? Elle ne peut pas me l’enlever ? Serait-il
capable de me quitter pour suivre sa mère en Russie ? Non, ce n’est pas le Costia que je connais.
- Ca ne regarde que moi. Dit il plein d’assurance soutenant le regard de son père
Je me suis sentit soudainement blessé, trahis au plus profond de
mon âme. Voulait il vraiment partir ?
« Salut Link,
Ici il fait pas plus beau crois moi ! J’ai été super content
De recevoir ton message ! Je me sens bien ici, mes parents vont bien
Etrangement ils ont passés plus de temps avec moi en quelques mois que dans toute mon enfance,
Je reprends un peu de force.
Je sais toujours pas quand je vais rentrer, tu sais je peux enfin profiter d’une vrai famille, je vais
Sans doute m’attarder ici.
Pour tes soucis, laisse le temps faire les choses, il est le meilleur pour
Résoudre les problèmes.
Je t’emmerde pisse de chameau ! =)
Ash (embrasse Satsuki et Costia) »
Si elle lui a entaillé la joue avec un couteau c'est normal qu'il la gifle ! Et l'autre elle se permet de se barrer comme ça en hurlant et jouant les victimes ?!?!
Il peut pas laisser Link tout seul ! Déjà que Ash s'est barré...
Il devait partir où déjà ? En France non ?
Passer son bac pour aller en France ? Why ?
Mais est-ce que y a le bac au Japon même ? XD
oui
je pense qu'il y a un équivalent ^^
bah merde laisse moi rever euhhhh t'es chiannnnte lol
et oui il faut un minimum de diplome pour rentrer dans une fac ! NA