Texte Libre

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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Comment en suis je arriver là ?
Percher comme un oiseau sur une corniche d'une bâtisse en ruine. Les poumons vidés, le coeur lent presque mourrant, les paupières trop lourdes, beaucoup trop lourdes...La tête penchante comme
attiré par le sol par une gravité trop forte, le sentiment que des ailes me pousseront dans le dos si je venais à comettre l'ultime saut. J'aimerai que des ailes me poussent sur le dos pour
m'exiler sur une autre terre où l'herbe est plus verte. J'aimerai trouver une autre terre où il n'y aurait personne, juste moi et le ciel...Juste moi et le vent. Certain appelle cette terre
Paradis.
Ni but, ni désir, ni passion. Personneà aimer, personne
à faire souffrir. Je n'ai pas d'histoire plus malheureuse qu'une autre et c'est un drame. Le néant m'a accompagné tout le long de mon existence, je n'ai pas de raison d'en vouloir à Dieu, je n'ai
pas de raison de pleurer. Aucune douleur particulière, juste le néant. Le néant.
Je ne suis qu'un chiffre parmis six milliard
d'idiots.
Le ciel n'est pas étoilé ce soir, les étés sont orageux
là je vis, l'air à une odeur de cendre vieille d'un demi siècle, le bruit de la cloche de l'égliser s'entends dans tout le village, les rocking chair grincent comme des si ils
étaient occupé. Le foin chaud, l'air humide, les quelques éclair. Ca sent la pluie. Lorsqu'on regarde l'horizon d'immenses étendus de champs nous sautent aux yeux, quelques arbres et des
routes qui ne se finissent jamais. Des routes que je passais des heures à fixer quand j'étais enfant, je m'essayais sur le bord de la route, les jambes croisés fixant le point de fuite, la
chaleur troublant la vision. J'adorais regarder les rares motos passer à vive allure, leurs fares la nuit étaient semblable à des ailes d'un papillon rouge.
Immobile, je fixe le sol le visage assombri,
les cheveux me tombant devant les yeux tel un rideau sur toute ma vie. Mon semblant de vie.
- Que choisis tu Jen' ? dis je à moi même
Je crois que si ma vie avait été autrement j'aurai surement put
apprendre à sourire avant de me lancé, je crois que si j'avais été comme n'importe quel être raisonnable je n'aurai même pas penser à venir sur un toit sous la tempête. Je risquais un pied
dans le vide tentan le diable autant que ma malice le voulait, j'imaginais qu'une main m'agrippe la jambe et m'entrainait au fond des limbes.
- Jen' ?! T'es là haut ?!
Une petie voix mélodique m'appelait à quelques mètres plus
bas. Une voix qui me tomba sur la tête comme une immense enclume j'avais l'impression d'être redescendu de mon nuage noir pour attérrir au milieu d'un ouragan, le vent semblait beaucoup plus
fort.
- Key ! Ca va pas d'être dehors avec cette tempête ! Hurlais je énervé
- Pourquoi t'es dehors toi alors ?
Je suis descendu de mon toit rapidement l'inquiétude s'emparait de
moi. Les cheveux collé sur le visage nullement perturbé par le temps épouvantable Key me regardait de ses gros yeux noirs, une expression si innocente et si naïve. Juste habillé
d'un pijama tenant un parapluie à deux mains, le parapluie beaucoup trop grand pour lui et qu'il ne tenait pas vraiment droit.
J'ai soupiré et je l'ai pris dans mes bras, courant comme je pouvais dans la
boue et les hautes herbes jusqu'à la grande maison près de la route. Je l'ai posé sur le planché une fois à l'intérieur à nous deux nous avions inondé toute la maison. Tel
deux imbéciles nous nous retrouvions tremper de la tête au pied, moi essouflé et lui toujours aussi naturel.
- Montes prendre un bain et va te coucher ! J'ordonnais à l'enfant
- Tu le prends avec moi ?
Key me fit de gros yeux de supplication, je cédais comme toujours dans un soupire de lassitude. Je gravis les escaliers escarter par mon petit frère que me serrait la main de ses petits doigts.
- Dis Jen ...
- Hum ?
- Pourquoi tu vas toujours sur le toit de la grande grange ?
- Pour réfléchir.
- A quoi ?
- A tout.
- Même à Key ?
- Oui même à Key.
Il eut un immense sourire d'enfant, le genre de sourire qu'on a que quand on a
huit ans.
Je
l'enviais. J'enviais mon frère de n'avoir aucun souci, d'être si différent, si joyeux ! Quel bonheur d'être enfant, je ne lui souhaite que de le rester. Brises moi les doigts pour que je ne
puisses plus jamais tendre la main à la mort...