Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Je regardes à l'autre bout de la salle de classe, Ash tapotte sur sa trousse avec des crayons les écouteurs sur les oreilles. Je repose ma tête sur mes bras et je regarde mon professeur de physique que j'ai enculé y a pas un mois de ça. De temps à autres il me lance des regard assez explicite que seul moi peux remarquer et à la limite peut être Ash qui lui aurai rigoler en temps normale mais depuis peu il ne se moque plus de moi. Il joue les gendarme, me surveille, me lance des regards pleins de déception lorsqu'il voit que j'arrive en cours le matin les yeux dilatés, le regard dans la vague, un visage sombre sans émotion. J'aurai surement jamais dut y goûter. J'aurai certainement ne jamais avoir voulu recommencer non pas par envie ni par besoin seulement par plaisir. J'aurai surement jamais dut continuer, en prendre plus jusqu'à ce que mon coeur soit complètement anesthesier. Totalement gelé.
Je n'aurai surement jamais dut.
Ce n'est surement pas la solution. C'est sûrement pas raisonnable et ça doit ressemble à un énorme appel de détresse ce que Ash doit interprété chaque matin. C'est vrai...C'est sûrement un appel de détresse, une alarme ou tout simplement le compte à rebours de ma chute iminente.
Sans lui...Sans Costia...Je ne suis rien. Je suis perdu dans un monde qui n'est pas le mien, je suis perdu dans cette foule qui ne m'aime et que je n'aime pas, non pas effrayé mais écoeuré ! Standardisation de l'homme tous ses patins me rendent fou et la drogue n'est qu'un moyen parmi tant d'autre de trouver un autre monde. De se perdre dans un mirage même si cela ne dure qu'un temps c'est une magie renouvelable.
- Monsieur Hiroki ! Mon cours vous ennuit ?
- Un peu ouais.
- SI ca ne vous intéresse pas pourquoi ne pas venir en colle faire le travail que vous ne faites pas en classe ?
- Non merci. Jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas dérangé qui que ce soit, de plus vos fantasmes ne m'intéressent guère mieux que cette perte de temps que vous appelez "cours".
- Très bien. Vous passerez le bonjour au proviseur de ma part ! Monsieur Sullivan vous m'emmenez ce puceau frustré s'il vous plaît.
Je me lève le sac sur les épaules, Ash se lève à son tour et récupère une sucette par la même
occasion sa veste pour venir m'accompagner jusqu'au bureau du proviseur.
- J'espère que vous avez encore mal au cul de la dernière fois mon tendre professeur, ai sussurer en passant à côtés de lui, si c'est pas le cas je me charge de te défonser si ça te dis.
- Sortez d'ici.
J'éclate de rire, un rire grave et sonore, un rire cinique qui pourrait crever les tympan ou effrayant les plus timides. Ash me prend par le bras et m'oblige à sortir, on marche dans le couloir sans qu'il me fasse une leçon de morale un record pour cet homme plein de bon sens, de bon sentiment, de compassion.
- Si t'arrêtes pas tes conneries très vite tu vas perdre plus qu'un ami Link !
- Vas y je t'en prie.
- J'ai envie de te refaire la gueule tu peux pas savoir combien ca me démange ! Hurle presque Ashley
Provoquer, c'est sa spécialité, s'énerver ça l'est moins. Lorsqu'il est en colère en revanche il est difficile de l'arrêter, de s'interposer ou de le raisonner. C'est un démon cacher derrière le sourire d'un ange. Je cherche surement le conflit, cette provocation n'est pas totalement innocente je sais ce qu'il va faire si il s'énerve et c'est peut être ça que je cherche. Qu'on me frappe, qu'on me blesse croyant désespérement que la douleur physique cache celle de l'âme mais j'ai déjà essayé et ce n'était pas assez douloureux. Je peux compter sur les poings de Ash pour me faire mal mais jusqu'où je dois le pousser pour enfin en prendre une bonne !
- Te gênes pas.
- Ta gueule Link par pitié ! Parce que je te jure que je me retiendrai pas !
- C'est toi qui le regrettera de toute manière moi je m'en bat les couilles. Tu veux me faire peur en disant que tu ne sera plus mon ami ? Tu veux que j'arrête mes conneries mais si j'en ai pas envie hein ? Si je me sens bien comme ça ? Et si finalement c'était ce que je suis vraiment tu vas te barrer comme un lâche ? Pff...Tu ne pourrai pas ! T'es incapable d'être seul, incapable de laisser une épave comme moi au bord du chemin. J'ai toujours dit que t'étais trop gentil Ash, trop altruiste un jour ou l'autre on finira par te sucer jusqu'à la moelle. C'est peut être ce que je fais déjà ... Allez va ! Casses toi si tu y tiens ! J'ai rien à faire d'un boulet comme toi.
Blessant. Espiègle. J'étais allé loin et la réaciton ne se fit pas attendre en un rien de temps j'ai vu les yeux de Ashley lancé des éclairs il s'est retourné brusquement vers moi me suppliant de me taire pour mon bien mais je gardais un sourire malsain qui n'attendait que ça.
- Alors toujours aussi confiant ? Que des mots ! Des mots ! T'es pas mieux que cet enfoiré de Costia ! T'as qu'à te barrer aussi puisque ça t'arrange laisses moi vas y ! J'en ai plus rien à foutre maintenant ! VAS Y !
En pleine gueule. Un douleur lacérante sur la machoir, je bascule en arrière je ne vois plus rien. Ma tête cogne contre le mur en béton, je suis sonné j'ai dut mal à réaliser qu'il m'a vraiment mit une droite. La machoir douloureuse, l'impression de m'être ouvert le crâne derrière que je tiens par reflexe. J'ouvre finalement les yeux, je suis assis par terre je regarde mes mains qui n'ont pas de sang. J'arrive pas à articuler un mot à part des gémissements de douleur. Je l'ai poussé à bout, ça à marcher mais pourtant je ne suis pas soulager, l'impression d'être un peu plus ridicule à chaque fois que je suis assis par terre.
Je relève la tête pour croiser son regard quand soudainement ce sont deux lèvres qui se collent contre les miennes qui me réchauffent, me coupent le souffle, une langue humide et chaude cherche la mienne. Un baiser doux et sensuel à la fois. Sa main m'attrappe la nuque pour approfondir le baiser, je suis trop étonné pour que mon corps réagisse et il se passe bien cinq minutes avant qu'il ne me lâche lentement gardant les yeux fermés et la bouche légèrement entrouverte brillante. Il passe sa langue dessus tout en ouvrant les yeux sensuellement, un regard plein de désir ils ne me quittent pas.
- Ne dis plus jamais que je suis comme Costia c'est clair ? Je ne serai jamais lui ! Je ne te laisserai jamais moi...Jamais.
Un blanc s'installe. Je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser, la seule chose qui me frappe c'est que j'ai l'impression que tout devient clair, qu'une facette apparait, qu'un secret est revelé et que je suis totalement désemparé. Perdu. Je n'ose même pas bouger, détourner son regard ou encore répondre.
- Peu importe.
Il se redresse et me tend sa main pour que je la prenne, je la prend lentement encore hésitant et il me redresse, nos corps se sont rapprochés je m'écarte assez brusquement comme effrayé à l'idée qu'une scène semblable se reproduise.
- Je ne tenterai plus rien ne t'en fais pas. Je suis toujours ton ami et ça ne changera pas.
Il me conduit au bureau du seigneur de ce fief dans le calme le plus complet, il ne s'approche plus de moi pour éviter que je sois encore plus traumatié et se contente d'un sourire qu'il arbore comme d'habitude pour me donner du courage ou pour simplement me rassure en me disant " je reste le même ! ". C'est faux. Il n'est plus le même, il n'est plus aussi mystérieux aussi libre que dans mes souvenirs. Il a des chaînes aussi, de grosse chaînes pareil aux miennes.
- Comme d'habitude Monsieur Hiroki !
Je m'installe simplement devant son bureau, assis comme une épave et je le regarde droit dans les yeux, je le sens déstabiliser et pourtant je sais qu'il n'a qu'une envie c'est de se lever pour m'en mettre une. Ma tête, il peut plus la voir, mon cul sur ce siège il n'arrive pas à supporter et pourtant je suis toujours là.
Je passe ma langue sur mes lèvres un gout de citron me fait replonger dans ces images, l'image d'un baiser échanger dans un couloir, l'image des yeux de Ashley aussi triste que masqués. Je n'aurai jamais penser qu'il puisse un jour avoir cet expression le mythe vient de s'écrouler. L'ami que j'ai toujours connu aussi frivole et innocent était en fait le plus grand comédien que j'ai jamais eut l'occasion de voir. Pouvoir lire en lui...Pff...Il m'a bien berné mais ce n'est pas moi qui en souffre le plus.
L'heure est passé et je suis partie tranquillement le sac sur le dos, arriver dehors je suis aller au coin fumeur pour calmer mes nerfs à vif, la tension qui s'emparait de moi, ce baiser ne me quittait pas régulièrement je touche mes lèvres de la pointe de mes doigts comme pour me persuader que ce n'était pas un rêve. Je sens des bras se resserrer autour de mon coup, je me retourne brusquement et remarque Ash un grand sourire sur les lèvres il me pique mes écouteurs et pendant que je fume il marque les temps avec son pied et sa tête.
L'espace d'un instant j'avais espéré voir le visage tendre et calme de Costia, j'avais espéré sentir son parfum et sa tête se coller aus dessus de la mienne, son étreinte me serrer contre lui lentement. J'aurai été si bien mais ceci n'est plus possible.
- Eh ! Costia !
Ash l'appelle en lui faisant des grands signes, je le vois à quelques mètres de nous, il nous regarde il semble septique et navigue entre moi et Ash pour enfin s'arrêter sur moi. Ses yeux bleux me transpercent je ferme finalement les miens tout en tirant une longue bouffée sur ma clope et je me retourne. Au bout de quelques secondes je l'entends parler avec Ash juste à quelques centimètres de moi, il parle d'une nouvelle chanson, d'une salle de répétition qu'il a trouvé avec notre bassiste. A aucun moment je n'ai voulu m'imposer, ni me retourner, j'ai finit ma cigarette et je me suis retourné les regardant discuter sans prendre parti. Non pas par colère mais par crainte, j'ai peur de craqué, je sens une boule dans la gorge qui me fait prendre de grande inspiration, si je l'ouvre j'ai peur que mes yeux ne se mettent à se remplir de larmes, qu'elles se déversent sans que je puisse me contrôler. Je coupe un peu ma respiration et je tente de regarder ailleurs, vous connaissez cette technique en relevant les yeux vers le ciel croyant qu'ainsi les larmes ne coulent pas et comme d'habitude au bout de quelques secondes plus vous vous retenez et plus la douleur dans la gorge est affreuse, vous finissez par craquer sans vous en rendre compte. Bizarrement vous avez le reflexe de fermer les yeux pensant qu'on peut retrapper cette larme de géant mais non elle coule le long de votre joue elle continue son chemin dans votre coup. Pui vous baissez les yeux. C'est finit vous avez craqué et vous n'avez qu'une seule envie. Vous cachez.
- Tu vas où Link ? Me demande Ash
On ne répond pas, on a la gorge noué, ca se sentirai trop que vous n'êtes pas
bien.
- Eh !
- Laisses le Ash...Je crois que je ferai mieux de partir, dit Costia la culpabilité le rongeant
- Attends !
- Quoi ?
- Tu ne crois pas que tu dois lui parler.
- Je l'ai fais et il m'a tout simplement envoyé chier.
- C'est légitime. Il souffre sans toi tu le ne ressens pas ? Et toi aussi tu souffres de le voir ainsi qu'il s'éloigne alors que tout ce qu'il meurt d'envie c'est...t'aimer.
- Ca ne marcherai pas...
- Comme tu veux. Je vais te dire une bonne chose Costia si tu l'abandonnes c'est moi qui prendrai ta place.
J'ouvre brusquement la porte des chiotes, je m'enferme dans l'une des cabines et je m'assois au sol tirant sur le rouleau de papier pour m'essuyer le visage. Quel gamin je fais ! Ca craint...Je ne pensais pas que ca serai aussi difficile d'ouvrir les yeux sur la réalité. Je ne pensais pas que ça ferai aussi mal et que mes larmes soient aussi nombreuses. C'est horrible pour un mec aussi fier que moi, c'est horrible ce sentiment de faiblesse...
- Toc toc, dit une petite voix, tu veux bien sortir Link ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais plus te voir...
- Tu ne me vois pas derrière cette porte donc ca marche !
- Tu me la joue "Ash" cette fois ?
- Ne parles pas de lui.
- Pourquoi ?
- Je refuse qu'il s'approche de toi.
La voix de Costia c'était soudainement durcit, un ton sérieux et ferme je pouvais entendre un léger sentiment de colère qui l'envahissait.
- Pardonnes moi Link...S'il te plaît pardonnes moi !
- Non.
- Je me souviens de tout d'accord mais j'ai sincèrement voulus coucher avec toi. C'est dur à dire pour moi j'ai encore du mal à accepter le fait que je sois attiré par un garçon j'ai essayé de me prouver le contraire en couchant avec cette fille il y a de ça quelques semaines ! Mais c'était plus fort que moi, je ne rêvais que de toi. Ca me rendait fou de te voir dans les bras des autres mecs et puis il y a eut ce fameux soir...J'aurai jamais cru que j'aurai eut le courage de t'embrasser l'alcool y est pour quelque chose mais...J'en étais parfaitement conscient.
- Tu tiens à me faire encore plus mal c'est ça ?
- Tu comprends rien ce n'est pas ce que j'essaye de te dire !
Un silence pesant s'installe. Je respire profondement et redoute la suite autant que je l'implore.
- Je crois que je...Enfin tu vois que...Je t'....Que Je t'ai...
- Eh ! Qu'est-ce que tu fais assis par terre Costia ! Grouilles ton cul on a cours !
- Deux minutes Yamato !
- Dépêches putin on va encore se faire tuer par le prof ! En plus y a ta copine qui te cherche partout ça me saoul de te trouver des excuses !
Sa....sa copine ?
- Bon je t'attends dehors !
Je finit par sortir à mon tour, le visage de Costia est toujours aussi calme, il n'a pas la moindre idée du sentiment qui naît en moi.
- Ta copine ?
- Je n'ai pas de copine ! C'est elle qui croit ça je te jure ! J'ai couché avec qu'une seule fois et depuis elle me suit partout les gars disent ça pour me charier mais c'est pas ce que tu crois !
- T'as pas à te justifier. C'est bon.
- Non j'en ai marre que tu ne veuilles jamais m'écouter !! Si je te dis que je n'ai pas de copine c'est que c'est vrai !
- Comment puis je avoir encore confiance en toi après tout ce que tu m'as dis ? Hein ?
- PARCE QUE JE T'AIME BORDEL ! JE T'AIME !
Un sueur froide.
Les secondes les plus longues de ma vie, on vient d'appuyer sur pause, il n'y a plus de bruit, plus de mouvement, plus d'unité de temps. Je suis paralysé, gelée, une phrase en échos qui raisonne et raisonne...
- Je t'aime...Voilà.
Je n'ose rien dire, impossible de réfléchir correctement, je me tiens au lavabo pour ne pas m'évanouir. Tout se bouscule tout se mélange, tout se range. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ?
- Merde je suis vraiment qu'un con...Ecoutes oublies ce que j'ai dit ! Laisses tomber s'il te plaît je veux plus en parler...
Costia se retourne rouge de honte, il tente de s'enfuir mais une pulsion que je n'ai pas commander le ratrappe par le bras, je le pousse contre la porte des toilettes et le bloque ainsi contre. Je le tiens fermement, je ne sais pas ce que je vais faire mais je ne veux pas qu'il parte, tout mais pas ça ! Il doit rester le temps que je retrouve mes idées que je me rende compte que ce n'est pas un de mes nombreux fantasmes mais bel et bien la réalité ! Je dois ouvrir les yeux rester réveiller rester....
Boum.
J'ouvres les yeux, un faux plafond, des lumières au dessus de ma tête, des draps sentant l'anesthésie, j'ai les pieds gelé. Je suis à l'infirmerie. Je me redresse lentement pour éviter de faire un malaise, qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'étais avec Costia et tout s'est mis à tourner puis le noir totale ! Je suppose que je suis tombée dans les vappes ! Bordel dans un moment pareil j'ai envie de me pendre tout à coup !
- Vous êtes enfin réveiller ! J'ai le devoir de vous engueuler Hiroki-kun
- Faites donc.
- Ne soyez pas si triste ! Je plaisantais mais vous devriez rentrer chez vous. Vous avez de la fièvre et ce n'est pas bon surtout quand elle atteint les 40 degrés !
- Constantin-kun n'est pas ici ? Je demande pressement
- Euh...Il me semble qu'il est allé en cours mais il a dit qu'il passerai vous voir à la fin de la journée.
- Vous pouriez lui dire pour moi que je suis rentré chez moi s'il vous plaît et qu'il vienne vraiment !
- Pas de problème
- Bon je me casse alors !
- Ne vous levez pas comme ça ! Vous êtes encore très faible attendez que vos parents viennent vous chercher !
- J'ai attendu toute ma vie pour ça. Au revoir.
J'ai fermé ma veste je suis sorti dans l'infirmerie, mon sac était sur la table à côtés de mon lit, je met mon écharpte correctement et attrappe mon portable pour envoyer un sms à Costia, lorsque mes doigts s'approchent des touches je ne sais pas quoi écrire, comment je dois le dire, je tremble. Ce n'était pas un rêve et pourtant ça en avait l'odeur et le goût...
Je serai chez moi. Viens stp il faut qu'on parle.
Je t'attenderai. Ciao
Mettre "bisous" pour un mec ca fait bizarre nan ? Enfin bref !
Je range mon natel dans ma poche et je sors du lycée eneigé direction la maison. Une fois arrivé je balance mon sac dans ma chambre, je vais prendre une bonne douche chaude puis je redescent en pijama en bas dans le salon au moment où je m'approche du canapé je sens à nouveau un vertige j'ai juste eut le temps de me tenir à une chaise un peu plus et je me serai écrouler par terre comme une merde. Je ferme les yeux, pour que cela passe j'ai comme l'impression qu'on rempli ma tête de cyanur. Je me ressaisi et va me coucher sur le canapé. Je me détends et pourtant je sens tout mon corps crispé j'ai froid j'ai l'impression d'être dans un frigo alors je me couvre de la couverture. J'allume la télé, je tremble, je suis nerveux je dois me calmer. Je pose la télécommande et rentre mes bras sous la petite couverture, je frissonne mais les tremblements ne partent pas, j'ai l'impression que je n'arrive pas à me réchauffer. Je me relève pour aller me préparer un chocolat chaud, puis je monte dans ma chambre pour récupérer mon portable au cas où. Une fois dans ma chambre je m'arrête devant le petit tiroir de mon bureau.
Ce n'est pas la grippe c'est évident...Je suis juste en manque...
J'aurai du y penser plus tôt. Mon corps en redemande mais mon esprit n'en veut plus car il est trop occupé par l'image de Costia me hurlant ces mots si effrayant et plaisant à la fois. Je ferme la porte, descends. Je n'en prendrai pas...Pas encore.
Je me rassois sur le canapé et bois mon chocolat tout en scrutant mon téléphonne muet sur la table basse. Le temps est si long ! J'ai l'impression que cette attente va me rendre dingue !
Je finis mon chocolat et je me recouche m'enroulant dans la couverture me réchauffant du mieux que je pouvais, puis j'ai fixé la télé sans vraiment la régarder je suis resté sur Scuzz mais même la musique ne me faisait pas du bien. Trop de question, trop d'incertitude, trop de doute ! J'ai la tête qui va exploser, je me fais tous mes petits sénario possible dans le crâne de plus beau au pire ! Et généralement c'est le pire qui nous inquiète le plus, celui qui fait mal ! Celui qui bizarrement vous semble le plus réaliste et probable. Déstresser. C'est pas dans me vocabulaire actuelle.
Mon téléphonne vibre. Miracle ! Je me précipite dessus et réponds avec hate sans même regarder mon interlocuteur.
- Allo ?
- Je ne rentre pas ce soir mon coeur mais tu peux te commander quelques chose si tu veux !
- Ok.
Un ascenceur émotif, je suis passer de super heureux à supeur déçu. Ce n'était que Satsuki, je repose mon téléphonne cette fois plus de doute, plus d'angoisse le pire de sénario n'est pas qu'il vienne pour me dire qu'il avait déliré ou que ce n'était que le fruit de mon imagination, le pire c'était qu'il ne vienne pas du tout.
Et finalement c'est ce qui c'est passé. La neige à ammené la nuit avec elle et à recouvert la Kyoto, personne n'est venu sonner à la porte, mon portable est resté silencieux. Finalement j'avais raison.
Tout ceci n'était qu'un rêve.
Je me suis endormi triste mais serein, mon corps revenait un peu moins agité et j'ai put ceder à ma fièvre démesuré pour m'écrouler sous la fatigue. Toujours pas de rêve ce soir, je commence à me demande si je suis humain et si c'est normale. Peu importe, le cauchemar est la réalité non le sommeil. C'est la vibration de mon portable sous ma cuisse qui me réveille, je réponds la bouche pâteuse.
- Je dors bordel rappeler quand le soleil sera levé !
Je raccroche. Je laisse tomber mon portable par terre, mon bras me fait mal lorsque je le tend je me sens bouillant et la respiration m'est difficile. Je me débarasse de la couverture qui cette fois était insupportable, impossible de fermer l'oeil et pourtant j'ai l'impression d'avoir couru un marathon ! Je suis exténuer je me sens mal, une boule à l'estomac qui ne va pas tarder à remonter. Je n'arrive même pas à me redresser je suis totalement à bout de force dans un élan de détresse j'attrappe mon téléphone et appel le premier numéro de mon répertoire.
- Putin je dors !
- Ash...
- Link ? C'est quoi cette voix ? J'arrive.
J'ai rien eut besoin de lui dire, j'ai rien eut besoin d'expliquer. Il vient, il a compris et même si c'est pour rien il viendra quand même. Parce que Ashley il est comme ça, parce qu'il ne ma jamais abandonné et qu'il a toujours été là dans la pire des situations. Je suis vraiment qu'un pauvre con.
Un lui a fallut bien une demi heure pour arriver, il est rentré essoufflé et ne m'a même pas chercher il savait que je rampais sur le sofa. Il s'est accroupi face à moi un peu paniquer, j'ai apperçu un regard de stupéfaction, des yeux si gros que j'ai commencé à paniquer sans le vouloir. Qu'est-ce que j'avais ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Putin t'es toujours aussi beau.
- Putin Ash tu fais chier tu m'a fait peur ! Tentais je désespérement de lui crier
- Ne te remu pas trop c'est rien ! Juste une grosse fièvre je vais aller chercher des doliprane et une serviette mouiller. Tu ferai bien de te changer t'es tout mouillé.
Il disparait et je me relève tant bien que mal pour enlever mon t-shirt et mon bas de pijama, j'ai l'impression d'enlever une grosse combinaison de ski en plein mois de Juillet, la tête en arrière sur le dossier du canapé j'essaye de reprendre mon souffle mais tout ce qui m'entoure prend un teinte quelque peu en feu. Comme si tout s'embrasait, j'entends Ash revenir, des pas lent pourtant. Il s'approche sans dire un mot et ce poste devant moi une boite de doliprane dans les mains et un sachet dans l'autre. Un sachet.
Merde...
- Prend ça ! Il me tend le cachet avec un verre d'eau et reste poster devant moi comme un amiral
Je lui rend le verre après l'avoir finit ne quittant pas sa main droite comme pour espérer que ce n'est pas ce que je crois. Je déglutit et attend la sentence je sens déjà que ça va me saoulé de le voir me faire la morale.
- Bon. J'ai pas envie de jouer les gendarmes avec toi Link. Je vais jeter cette merde ok ? Tu pourra toujours en racheter mais crois moi, si je vois que tu en reprends je ne te parlerai plus et c'est Costia qui reglera ça avec toi.
Il part dans la cuisine pour jeter la poudre, je serre les poings soit par honte soit part colère, je ne sais pas. Il revient dans le salon et s'assoit à côtés de moi pour me prendre dans ses bras, je me laisse faire et pose ma tête contre son torse le souffle fort j'essaye de me calmer mais j'ai l'impression que je vais faire de l'hyperventilation.
- En parlant de Costia. Je suis au courant d'ailleurs tout le lycée doit l'être. Il m'a appelé apparament tu réponds pas à ton téléphonne il voulait savoir si t'allais bien. Tu ferai bien de l'appeler pour lui dire que non.
- Pas envie. Je suis bien là.
- A quoi tu joues ? D'abord tu nous fait une crise parce que t'arrive pas à te l'enlever de la tête maintenant tu ne veux pas le voir ? Faut te faire soigner mon pot c'est grave !
- La différence c'est que lui n'est pas venu alors que toi tu m'a appelé !
- Je t'ai pas appelé Link...
- Comment ça ?
- C'est toi qui m'a appelé c'est tout.
- Tu m'a pas appelé avant ?
- Non.
- Merde.
Je me redresse pour attrapper mon portable mais je n'ai pas eut le temps que j'entends la porte s'ouvrir et quelqu'un marcher jusqu'à nous.
- Link t'es là ? Une voix masculine
Merde ! Merde ! Merde !
- Je vous dérange ? Nous demande Costia d'une voix extrêment effrayante
Ash ne tremble pas moi je redoute la tempête, je me redresse toujours en boxer et Ash le regard provocant. C'est moi où j'ai l'impression que je vais assister à un combat de Titan ?
Merci pour toutes celles qui me laissent des commentaire et aux nouvelles qui se manifestent ! C'est grâce à des filles comme vous que je continue d'écrire !
Gros bisous à toutes surtout à ma cassou :p
Je vous aime *
pas envie de corriger
Mon coeur s'emballe je le sens très mal j'ai l'impression que le thermostat est descendu d'un seul coup ! Je remarque le regard de Costia poser sur moi. Gêné j'ai attrapé la couverture sur le canapé pour l'enrouler autour de moi puis je décida d'entamer la conversation.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Je lui demande le voix pleine de reproche
- Et lui ? Me dit il en en me lançant un regard froid
- Il m'a appelé, annonce Ashley marquant bien sa présence
- Pour quelle raison ?
J'allais répondre une réplique bien cinglante mais Ash me coupa la parole, sa colère grandissait à vue d'oeil. J'en avais des frissons.
- Ton absence.
Je retenais mon souffle, je me sentais vraiment entre deux guerriers près à ce jeter dessus, deux effet, le feu de Ashley face à la glace de Costia. Le milieu était assez désastreux. Perturber et à la fois craignant la coulère du grand russe j'ai regardé brusquement Costia, son regard était plus dur, il avait été blessé par sa réplique et l'effet retour allait se sentir. Je priai juste pour pas qu'il se batte dans mon salon.
- Maintenant que je suis là tu peux disposer. Annonça Costia
- Désolé mais c'est trop tard, répliqua Ash
- Il n'est jamais trop tard.
- Tu ne le mérite pas.
- Ce n'est pas à toi d'en décider.
- Comment tu peux encore te montrer après l'avoir humilier ? Tu n'étais pas là ! Toi tu n'étais pas là quand il pleurait dans sa chambre, quand il hurlait à la mort, tu n'étais pas là pour voir les dégâts que tu as put engendrer !
Un "paf" bien sonore. Une gifle avait reussit à le faire taire. Ma gifle.
- Ce sont mes problèmes..., murmurai je
Il avait osé. Sa jalousie lui avait dénoué sa langue, il venait de me rabaisser, de dévoilé les secrets que je lui avais confié. Il m'avait trahi, trahi ma confiance. Je sentais ma poitrine se presser comme si un violent coup de poing m'avait bloqué le souffle, les larmes puissantes me remonta jusqu'aux yeux, je sentais la déception, cette colère douloureuse qui me déchirait le coeur.
- Comment as tu put osé dire des choses pareil ? Sors d'ici.
- Link...Je ne voulais pas que...Je suis désolé !
- Sors d'ici.
- Tu ne peux pas lui pardonner ! Hurla Ash
- C'EST A MOI D'EN JUGER !
J'avais relevé la visage, gonfler par la colère je n'avais pas put retenir mes larmes, je me mordais la lèvre pour ne pas craquer encore plus et me faisait violence pour ne pas crier. Son regard mélangeait plusieurs émotions, la rancune, la peur, la honte, le regret. Il parti furieux, vexer et claqua la porte pour montrer son mécontentement. Mes poings se serraient, la couverture tomba de mes épaules et tous mes muscles se contractaient. Je ne pouvais pas regarder Costia dans les yeux. Qu'allait il voir ? Un faible ? Un homme ridicule ? Avait il pitié de ma petite personne ? Un homme amoureux. C'est tout ce que j'étais. Un homme follement amoureux.
Je me suis lissé tomber au sol, les yeux embrumé tout s'assombrissait, il s'est précipité sur moi pour me relever et me coucher sur le canapé. Je n'avais plus aucune force. Il s'assit à mes côtés mais ne disait rien, passant sa main dans mes cheveux tout en les fixant d'un regard doux. Mon souffle était de plus en plus chaud, la fièvre revenait mais je voulais qu'il reste autant que je désirais son départ. Je n'arrivais pas à lui en vouloir et pourtant je devrais ! Je n'arrivais pas à le détester et pourtant je devrais ! Etrangement j'étais heureux, heureux qu'il soit enfin là et je ne voulais plus qu'il me quitte. Qu'il reste à mes côtés.
Il se releva mais d'instinc j'attrapa son pull, un élan de secour, un élan d'affection c'était un reflexe désespéré croyant qu'il allait me quitter.
- Je vais te chercher un autre verre d'eau, dit il pour me rassurer
A contre coeur je le laissa partir, le bruit de ses chaussures sur le parquet me rassurait presque, il arriva face à moi avec son verre d'eau et me le donna aussi tôt. Je bu à peine, j'avais l'impression que l'eau me glaçait le gorge. Il reposa le verre sur la petite table basse et s'assit à nouveau près de moi recommençant à passer ses doigts dans mes cheveux. Je fermais les yeux de bonheur, tout mon corps réagissait à sa caresse, la chaleur étouffante devenait apaisante et me berçait m'endormant peu à peu. J'eus soudainement peur qu'il ne soit plus à mon réveilpréféra garder les yeux grands ouvert, il s'en aperçu et passa sa main sur ma joue pour effacer les dernière traces de larme. je
- Je reste là ne t'en fais pas, dit il doucement
- Tu me le promet ?
- Je te le promet. Je ne me défilerai plus.
Il m'embrassa le front et je pus fermer les yeux sans crainte. Je ne me réveilla qu'en pleine lui, mes yeux se posèrent immédiatement sur l'horloge du salon. Minuit trente. Je ne sentais plus sa main dans mes cheveux, son corps n'était même plus près du mien, je cru d'abord à un rêve, un hallucination dut à la fièvre mais très vite j'entendis à nouveau des pas dans la cuisine. Je me suis levé lentement pour ne pas avoir un vertige et j'ai rejoins la cuisine rapidement priant de tout mon coeur pour que ça soit lui.
Il était là, buvant un verre de lait, il reposa le verre sur le comptoir et se frotta les yeux comme un enfant aurait put faire. Je me soutenait à l'encadrement de la porte les bras croisé le sourire sur les lèvres.
- Un lynx.
- Link ! Tu m'as fait peur t'es fou ?!
- Tu ressembles à un lynx.
Costia mit un certain temps à comprendre ce que je voulais dire puis avec un sourire des plus craquant il me répondit :
- Pourquoi un lynx ?
- J'aurais dit un loup au début mais tu es trop félin pour ça, un chat était beaucoup trop docile et un lion trop sauvage alors qu'un lynx est subtile, sensuel, élégant et calme.
- Sensuel tu dis ?
- Hum.
- Intéressant.
Il s'approcha à pas lent, presque trop lent pour être involontaire, il s'approcha délicatement. Le regard espiègle plutôt coquin il s'arrêta face à moi, je ne cillais pas un mouvement attendant ce qu'il comptait faire et très vite il se colla à moi. Sa main vint à nouveau me caresser les cheveux, il descendait son regard vers ma bouche, ses deux mains sur ma nuque il s'approcha lentement scrutant la moindre émotion dans mes yeux. Je devais sans doute avoir l'air désireux car il m'embrassa avec douceur et sensualité. Un baiser tendre, parfait.
Sa langue voluptueuse dansait avec la mienne, un tango torride, mes bras vinrent l'entourer et je m'agrippais à lui par peur de me noyer dans le plaisir. Ce n'était plus la fièvre qui faisait bouillir mon corps, c'était le sien au contact de ma peau dénudé notre baiser devenait de plus en plus osé. Plus profond je me sentais revivre dans ses bras, plus vivant que jamais, mon coeur se gonflait de bonheur à m'en faire mal. Une douleur exquise. C'était un miracle, une sensation divine ma joie grandissait plus le temps avançait et plus il avançait plus le reste disparaissait, j'étais perdu. Perdu dans cette mélodie, ce volcant d'émotion. Perdu à jamais pour lui. Rien n'aurait put gâcher ce moment, absolument rien. Ce fut comme une promesse, un serment que malgré moi je donnais, le serment de ma vie qui lui était lié. Je lui appartenais, aucun doute là dessus j'étais sien et il aurait put faire de moi ce qu'il voulait. Tout ce qu'il voulait car je l'aimais. Je l'aimais tellement. L'alliance de mon âme à la sienne.
- Pardonnes moi, dit il en se détachant de ma bouche
Le front appuyer contre le mien, il devint sérieux et la tristesse pouvait se lire dans ses yeux.
- Pardonnes mes erreurs...Pardonnes moi de t'avoir blesser. Si tu savais comme je me sens coupable ! Nul ! Pardonnes moi de t'avoir fait pleurer ! Rien que d'imaginer que j'ai put...je me dégoûte ! Je suis désolé ! Désolé ! Crois moi s'il te plaît et pardonnes moi. Pardonnes moi...
Sa voix se brisait au fond de sa gorge, je le serra contre moi effrayer à l'idée qu'il pleure, finalement ce fut moi qui sanglotait, toute cette douleur, ces regrets je les sentais en moi comme des épines. J'avais mal, tellement mal ! Sa souffrance me faisait si mal que ces mots étaient les miens, que ca peine était la mienne. Je pleurais pour lui, j'étais ses yeux. J'étais son coeur.
- Je t'aime Link...Je t'aime comme je n'ai jamais aimer personne. Tu es le seul. Le seul qui compte. L'être qui m'est le plus cher au monde. Je t'aime plus que tout. Laisses moi une place dans ton coeur...
La joie qui m'envahissait était indescriptible, j'en pleurais encore, c'était incroyable ! Je ne pouvais que rever, c'était impossible. Impossible...et pourtant il était bien là, le regard toujours aussi bleu, le visage espérant une réponse où un mouvement mais je ne faisais que pleurer et je l'ai simplement serré contre moi. Je pars du principe que les act disent plus de choses que les mots et mes acts démontraient que je ne pouvais le quitter, que je le garderai près de moi aussi longtemps que la vie me le permettra. Ne l'ai je pas déjà dit ?
Personne ne nous séparera. Pas même lui. Pas même moi.
Au lever du jour j'étais enlacé dans ses bras, nous n'avions rien fait de sexuel mais à la seule idée de nous lâcher nous étions brisés, il resta donc à mes côtés pour la nuit. J'ai entendu Satsuki rentrer durant la nuit, elle est venu dans la chambre et s'en est aller aussi tôt. Les premiers rayons de soleil qui traversaient mes volets me réveilla à nouveau, son visage calme et serein m'avait calmé ayant encore peur d'avoir rêver. Du revers de la main je caressais sa joue laissant ma trace, m'impreniant de la douceur de sa peau. Je suis resté à le contempler jusqu'à son réveil quelques minutes plus tard. Ses yeux perçant s'ouvraient lentement pour se refermer aussi tôt et se retourner dos à moi emportant ma main avec lui. Je me retrouvais coller à son dos, ma main poser sur ses abdos finement dessiner. Il me caressait les doigts un à un.
- Il faudrait peut être se lever nan ? Je lui demande en déposant un baiser dans son cou
- Hum...Tu prends une douche avec moi ?
- Si tu veux.
Nous nous sommes lever, on ne se lâchait pas même jusqu'à la salle de bain de l'autre côtés du couloir, une fois dedans j'ai retiré mon bixer je me suis directement mis sous le jet d'eau chaude. Je soupirais de bonheur attendant que Costia me rejoigne. Il se colla à mon dos entoura ma taille de ses bras, posant sa tête sur mon épaule on aurait dit un enfant avec sa peluche préférer j'eus presque l'envie de rire.
- Je ne te lâcherai plus, dit il la voix enfantine
- Je vois ça ! Dis je amuser
Je me suis retourner pour l'obliger à venir sous l'eau avec moi, il s'est approché à ma bloquer contre le plexi froid et m'embrassa à pleine bouche. Ses cheveux noirs s'écrasèrent devant ses yeux mais sa bouche humide me rendait encore plus fou. Il passa ses mains sur mon corps la faisant brûlé à chaque passage. Il attrapa le gel douche et s'en mit quelque noisette dans les mains, lentement il me la fit mousser sur ma peau.
- Gel douche à la fraise...Comme toujours, dit il le sourire au lèvre
- Et toi la rose sauf aujourd'hui, dis je quelque peu déçu
Il déposa un baiser sur mon épaule puis une fois avoir frotter tout mon corps il passa la jet sur son entierité. La chaleur de l'eau et les caresses de Costia m'excitait et je faisais tout mon possible pour me retenir jusqu'à ce que je comprenne qu'il faisait expret et qu'il était déjà entrain de me masturber.
- Costia tu...
- Détends toi, il me sussura à l'oreille
Ce fut la meilleure masturbation de toute ma vie, le fait même de savoir qu'il la prenait en main aurait put me faire jouir mais là j'étais satisfait. Cela dit sa bouche pulpeuse m'aurait fait grimper au ciel ! J'éjacula dans sa main qu'il lava aussi tôt il m'embrassa à nouveau et se colla à moi encore plus fortement, c'était son érection cette fois que je sentis. Je me suis retourné pour lui faire plaisir, je n'avais jamais fait ça à un mec à vrai dire ! J'étais souvent l'actif et mes relations étaient plus centré sur la soumission de mes conquettes, je profitais. Lorsque j'ai vu son intimité aussi excité j'en eus presque l'appétit. Je n'aurai jamais cru penser ça un jour.
- Non, dit il simplement
- Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas pour l'instant. Reserve cette bouche pour mes baisers uniquement. Tu me fera plaisir une autre fois. A vrai dire je peux pas attendre...S'il te plaît...
Un sourire presque pervers se dessina sur mon visage je me suis retourné et me suis frotter à son érection plus qu'évidente et surement douloureuse pour lui, je l'entendais gémir essayant de resister mais très vite j'ai sentit son corps se baisser pour se coller au mien. Quelque chose de chaud, d'humide, quelque chose de terriblement plaisant qui me préparait. Une caresse à l'intérieur de mes cuisses et je bandais à nouveau.
Un scène explosif, pleine de plaisir, une scène d'amour. Le cri de la passion et la buée qui nous cachait des regards indiscret.
Les dernières neiges s’effacèrent peu à peu autour de nos terres. Le visage de Satsuki était aussi ravagé que l’arrière de la voiture du
père de Costia.
- Bordel ! Une voiture toute neuve ! Cette pluie ne s’arrêtera jamais et avec ce froid les routes sont gelées !
Impossible de rouler !
- Vous n’aurez qu’à en rachetez une plus belle, dit Satsuki dans ces tonnes de fourrure ( Cadeau de Noël de Misha )
- Faut avouer que c’était une vrai poubelle…, murmure Costia
- La couleur était à chier…, renchérie Nicolayevich-san
- Aller rentrons vite à l’intérieur je vais vous préparer un festin !
Un mois c’est écoulé
depuis l’hôpital, elle fait tout pour sauver la face mais je sens la cicatrice profonde, elle sursaute au moindre geste vers elle puis rit de gène avant de s’excuser avec tant de ferveur. Elle
tente de discuter, de redevenir la femme si joyeuse que j’ai connu, elle tente de masquer que chaque soir elle s’endort le lumière allumer par peur d’être dans le noir. Par peur de
l’inconnu.
J’ai l’impression de sombrer avec elle. Les journées sont pleines de tristesse, à chaque instant je me demande ce que fait Satsuki, je me demande où elle est et si elle va bien. Parfois j’ai aussi l’envie de lui crier dessus, j’ai envie qu’elle craque et qu’elle explose je veux la libérer de ces chaînes et de ce mensonge qu’elle porte sur son visage hypocrite. J’ai envie qu’elle lâche tout pour pouvoir se relever avec espoir. Seulement je suis aussi lâche qu’elle, je n’aurai pas la force de la voir en larme, je n’aurai plus la force de la revoir aussi décomposé que ce jour à l’hôpital …
« Qui t’as fait ça ? SATSUKI !! Tu tiens tant à le protéger ???? »
« … »
« REPONDS MOI ! »
« Je ne sais pas…Je n’ai rien vu…Je rentrai de chez un ami… »
« Qui ? »
« Peu importe ce n’est pas lui … »
« Un homme ! Encore un homme ! NOM DE DIEU ! Tu sais que c’est cette vie qui t’as mené dans ce lit ! Tu sais que c’est ton comportement stupide qui t’as mis dans cette état !!! C’EST TOUS CES MECS QUI T’ONT VIOLES SATSUKI ! »
Elle avait fondu en larme et je m’en étais voulus aussi tôt ! Mais ce n’était pas contre elle que je gardais cette rancœur, c’était contre cet inconnu, cet enfoiré ! C’était contre moi-même, contre mon impuissance, inutilité ! Si je n’étais même pas capable de la protéger à quoi est-ce que je pouvais bien servir ? Puis il y a eut cette terrible décision, cette idiotie et pourtant c’était la dernière chose qui lui ressemblait tellement dont j’ai le souvenir…
« Je veux le garder docteur… »
« Vous êtes certaine de cette décision ? »
« Il n’est pas de mon violeur j’en suis sûr »
« Il est trop tôt pour le dire madame mais c’est votre choix. Sachez que vous avez douze semaines pour changer d’avis. »
« Je ne changerai pas d’avis. »
Elle avait l’air si déterminer,
j’étais dans la pièce avec eux et pourtant la nouvelle m’avait tellement abasourdit que je ne put rien dire. Pour moi elle était folle, oui, c’était un élan de folie et ça allait lui passer !
J’étais persuadé qu’elle devenait complètement folle et pourtant elle s’est accroché à son monstre. Elle s’est accroché à ce fruit de l’horreur.
Elle était persuadé que ce diable était de l’homme qu’elle fréquentait, bien sûr elle ne m’a rien dit et ne me le
dira sans doute jamais.
- On monte ? Me chuchote Costia
- Hein ?
Je reviens sur terre et
me rend compte que je suis devant les escaliers, dans l’entrée. Je suis Costia sans acquiescer, arriver devant sa chambre je m’assois sur sa moquette lourdement, las d’être obliger de faire comme
si tout allait bien alors que tout va mal ! J’ai l’impression que je suis le seul à me rappeler que Satsuki s’est fait violé.
J’entends Costia soupirer puis s’approcher de sa guitare lentement pour jouer un air aussi doux que silencieux mais cette mélodie m’atteindait à peine, j’étais une vrai boule de nerfs, troublé, perturber ! Plus perturber que la victime ! Une vrai bombe à retardement. Impossible de décompresser, impossible de ne plus y penser, les rires qui venait du rez-de-chaussée me rappelait sans cesse la situation, même si Costia tentait de masquer les voix par des paroles improvisés au fur et à mesure.
La musique s’arrête, puis je sens des mains
un corps se posant au dessus de moi, j’ouvre les yeux lentement et rencontre le regard irrésistible de Costia, des yeux d’un vert émeraude plus perçant que des lames. Il m’embrasse. Je me laisse
porter par le baiser, il prend de la fermeté, de la force, il embrasse avec assurance et passion. Je suis emporté dans l’élan d’excitation qu’il apporte et très vite je sens mon corps bouillir de
désir. Il presse un de ses doigts fin sur l’ouverture de mon polo, il presse son genoux sur la bosse sous mon jean et me mordille la lèvre. Impatient, je me redresse en m’accrochant à son coup,
je retire son pull avec une rapidité de maître, je récupère ses lèvres et possède sa langue, je m’accroche à ses épaules dénudés pendant qu’il s’assoit en califourchon sur moi.
- Je t’aime…, il murmure dans un souffle
Je ne réponds pas. Ce n’est pas le moment, je l’attrape à nouveau, il me plaque au sol et s’écarte brusquement tout en reboutonnant son jean.
- Qu’est-ce qui ce passe ? Je demande surpris et gêné
- Ne me prends pas pour un con Link.
- Je te prends pas pour un con !
- Je refuse d’être ton bouche trou si j’peux me permettre.
- De quoi tu parles ?
- Je refuse de juste baisé avec toi !
- Tu te fou de moi ! C’est toi qui me chauffe comme un dingue et par une lubie soudaine tu me repousse ! Et c’est moi qui te prends pour un con ? Dis je en colère
- Je ne couche pas sans sentiment Link ! T’es le premier mec qui m’attire autant, qui me donne cette sensation, ce sentiment mais toi tu ne ressens rien !
- QUOI ? C’est stupide pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne m’aimes pas.
- Qui t’as dis ça ?
- Toi.
- C’est faux ! Je ne t’ai jamais dis que je ne t’aimais pas !
- Tu ne m’as jamais dis le contraire non plus !
- C’est que…je…, j’ai sentit mes joues prendre feux ma voix s’éteignait dans ma gorge
Costia soupira à nouveau tout en mettant
son pull, il me regarda une dernière fois avant de franchir la porte et me laisser dans un était pitoyable, torse nu, le jean ouvert et une vilaine bosse.
- Fait chier ! Râlais je en me rhabillant
Tout en fermant le pantalon j’ai dévalé les escaliers tentant de le rattraper mais il était déjà dans la cuisine avec Satsuki et les parents de Costia.
- Tiens on attendait plus que toi ! On est en train de se demander qu’elle nom irait le mieux à ta future petite
sœur ! S’exclama Misha
Refroidit. Les poils de mon dos s’hérissèrent à nouveau
de colère mais je feignait l’ignorance.
- Pourquoi une fille ? Demanda Nicolayevich-san
- Je le sens ! Dit elle pincé
Les rapports entre les parents de
Costia se dégradaient de jours en jours même si ils tentaient de rester normale en présence de leur fils, il n’était pas stupide il savait que ses parents traversaient une crise. Etrange pour un
couple qui semblait s’aimer comme au premier jour. Seulement depuis les fêtes de Noël leur relation s’est détérioré de façon radical !
- Je propose qu’on l’appelle Dita !
- C’est horrible, annonça le père en contradiction contre sa femme
- C’est un nom japonais ! N’est-ce pas ce que tu veux ? Demanda Misha à son amie
- Oh moi peu m’importe, dit elle le sourire aux lèvres
- On a encore le temps avant de penser à ça non ? Dis je tentant de changer de sujet
- Link à raison parlons d’autre chose ! Vous sortez ce soir les garçons ?
- Non ! - Oui !
J’ai regardé aussi tôt Costia, j’avais besoin de
prendre l’air moi, la présence de Satsuki me rendait dingue, plus je la regardait plus j’avais l’impression que c’était moi qui périssait. Costia me regardait puis dévia aussi tôt les yeux, il se
pinça les lèvres comme à chaque fois qu’il était contrarié puis il se mit à rire pour combler le silence qui avait envahi la pièce. Je n’arrivais pas à rire, pendant qu’ils riaient tous j’en ai
profiter pour m’éclipser dehors fumer une cigarette.
Il pleuvait encore des cordes , la lumière du porche éclairait à peine la voiture garer en face, je pouvais voir se refléter ma fumée sur les vitres arrières. Le bruit de la pluie martelant la carrosserie me calma étrangement (ou alors c’était la cigarette). Je n’entendais plus rien, pas un bruit, pas un pneu ni un seul moteur, pas une voix ni de vent. Juste la pluie. Juste mon souffle et la pluie.
Plus j’écoutais l’eau et plus j’avais l’impression qu’elle jouait une musique, comme une batterie rapide et puissante ! Soudainement je me suis mis à penser à Ashley…
Que faisait il ? Je lui avais juste envoyer un message pour lui dire que ma mère était à l’hôpital les dernières nouvelles étaient :
« Je suis désolé pour ta mère vraiment ! J’espère qu’elle ira mieux !
C’est horrible ce qui lui ai arrivé
Pardon de ne pas être plus présent pour toi…
J’ai besoin de temps avant de vous revoir.
J’ai besoin d’oublier.
Je pars pour les States dans deux jours.
Je ne sais pas quand je reviendrai..
Je t’emmerde mec ! =) »
Sa façon à lui de me dire que j’allais lui manquer. Sa façon à lui
de me dire qu’il était trop fier et blessé pour venir me dire adieu en face. Mine de rien Costia avait reçu le même type de message et je savais que ça l’avait touché, il ne me l’a pas dit mais
le sourire aussi douloureux qu’heureux voulait tout dire. Il se sentait coupable de l’avoir poussé à aller aussi loin. Tout comme moi.
Ash me manquait. Plus que jamais ! J’avais besoin de ses vannes
pourrit, j’avais besoin de ses bras consolateurs. Il a toujours sut quand je n’allais pas bien et a toujours été là ! Je me sens horrible d’avoir été aussi mauvais avec lui. J’aimerai qu’il me
pardonne, j’aimerai qu’il revienne avec la même tête d’endormie prêt à jouer de la batterie sur ma tête. J’aimerai le voir dormir à nouveau sur une table au milieu de la cours et me raconter les
rêves qu’il fait à chaque instant, ses cheveux de miel brillant sous un soleil printanier. Il me manque tellement. On délirait à deux sous la neige, sous la pluie, contre vent et marrée ! Deux
vrais cinglé héhé ! De vrais gamins, on se battait ensemble ! C’était mon garde fou mais comme il était un peu fou aussi il savait pas trop quoi garder.
- J’aimerai que tu sois près de moi Ash. Besoin que tu m’écoutes sans broncher, sans répondre, juste de ton oreille.
Comme avant.
Comme avant toutes ces merdes !
Sans réfléchir je prends mon mobil et compose un message rapide.
« Ca risque de me coûter la peau de mes rouleaux mais tant pis !
Comment vas-tu ? Tu sais que tu me manque du con !
Ici…j’étouffe ( c’est pas parce que je suis dans un nuage de fumée)
Les problèmes s’enchaînent et la pluie me rappelle le son de ta batterie.
Il fait beau aux States ? Comment vont tes parents ?
T’as rencontrés de beaux mecs ? De belles nanas ?
Enfin bref
Je t’emmerde fiente de pigeon xxx
Link. »
Voilà, quelque peu soulagé, je jette le mégot et je rentre à nouveau dans la maison. Costia est devant la télé, je tente une approche sans aucune stratégie. Je m’assois sans me préoccuper de ce qu’il pense, il semble nullement perturber par ma venue. Je me rapproche de lui, il ne bronche pas, je me colle à lui, il ne bronche pas. Je tente de lui déposer un baiser sur le cou mais il me repousse gentiment.
- J’ai du mal à te le dire…, je chuchote
- Quoi donc ? Dit il en zappant
- Ce que je ressens. Dis je en baissant les yeux comme un enfant
- Pas grave.
-
Je t’aime….
- Hein ? Dit il en me faisant face
- J’t’m
- Arrête de marmonner dans ta barbe Link je comprends à rien à ce que tu dis !
- Je t’aime ! Là ! Dis je irrité puis je me suis assuré que personne n’était dans les parages
- Quoi ..
- Ne m’oblige pas à le répéter !
Il m’a serré contre lui puis m’a embrassé comme un fou, j’ai senti à nouveau
une bouffée de chaleur m’envahir et avant que ça ne dégénère je me suis écarté.
- Arrêtes ça ! Sinon je vais devoir te prendre sur ce canapé
Un sourire coquin trôna sur son visage, il arqua un
sourcil comme posséder. Excitant.
- Tu sais que t’es une vrai nana ! Il a fallut que je te dise que je t’aime pour que tu arrêtes de faire la gueule
quand même !
- Je suis un romantique. Dit il fier de lui
Il attrapa la télécommande et j’ai posé ma tête sur ses
genoux comme je le faisais si souvent, un problème de moins ! Avec l’ambiance ces derniers temps je préférais avoir Costia pour m’aider à tenir le coup.
- NICOLAYEVICH-SAN !
Le voix criante de Satsuki raisonna dans la maison,
suivit d’un claquement si brutale que j’en sursautais, nous nous sommes précipités dans la cuisine et Misha était étendu par terre la main sur la joue. Satsuki avait les mains sur la bouche, le
père de Costia se tenait debout les yeux exorbités devant sa femme, il semblait se rendre compte de la situation. De son erreur.
- C’était la première et la dernière fois que tu posais les mains sur moi ! Dit elle folle de rage
Misha se releva jeta un chiffon sur son mari et parti
en trombe dehors avec une simple veste, la voiture démarra avec un crissement de pneu effrayant. Costia ne bougeait pas, il regardait son père incrédule. C’était un cauchemar…
- Que c’est il passé ? Je demande en direction de Satsuki
Elle se contenta de me regarder effrayer puis elle s’approcha du
père de Costia qui n’avait pas bouger d’un millimètres et continuait de regarder le carrelage où était assis il y a quelques minutes sa femme. Satsuki attrapa un chiffon qu’elle mouilla puis
l’étala sur la joue du père, il grimaça de douleur. Il se tourna légèrement et nous pûmes découvrir un plaie longue de dix centimètres sur sa joue droite. Qu’est-ce qui c’est passé dans cette
cuisine ?
- J’exige des explications, dit Costia d’une voix faible
- Nous nous sommes à peine disputer, elle m’a mis un coup de couteau alors je l’ai giflé…
- A quel propos la dispute ? Je demande curieux
Il hésite à répondre, il regarde ma mère qui s’occupe de le soigner
puis il regarde son fils la douleur dans les yeux.
- Le divorce. Elle voulait repartir en Russie avec toi et j’ai refusé en l’insultant de garce. Si tu désir partir
avec elle je ne t’empêcherai pas mais moi je ne rentrerai pas en Russie.
Costia ? Partir ? Elle ne peut pas me l’enlever ? Serait-il
capable de me quitter pour suivre sa mère en Russie ? Non, ce n’est pas le Costia que je connais.
- Ca ne regarde que moi. Dit il plein d’assurance soutenant le regard de son père
Je me suis sentit soudainement blessé, trahis au plus profond de
mon âme. Voulait il vraiment partir ?
« Salut Link,
Ici il fait pas plus beau crois moi ! J’ai été super content
De recevoir ton message ! Je me sens bien ici, mes parents vont bien
Etrangement ils ont passés plus de temps avec moi en quelques mois que dans toute mon enfance,
Je reprends un peu de force.
Je sais toujours pas quand je vais rentrer, tu sais je peux enfin profiter d’une vrai famille, je vais
Sans doute m’attarder ici.
Pour tes soucis, laisse le temps faire les choses, il est le meilleur pour
Résoudre les problèmes.
Je t’emmerde pisse de chameau ! =)
Ash (embrasse Satsuki et Costia) »
Les cours ont repris, il ne pleuvait plus, Ash n’est pas revenu
après les vacances. Je crains qu’il ne reviendra pas mais au fond je garde espoir, maintenant j’avoue que c’est moins drôle d’être en classe. Lorsque je regarde à l’opposer de ma place la chaise
est vide, Ashley passait son temps à dormir sur sa table, à manger des sucettes au citron ou à tapoter sur sa trousse avec deux crayons comme si il était sur sa batterie. Je me suis
concentré sur les maths pour une fois, essayant de comprendre les exercices. C’était peut être le seul avantage des maths à mes yeux, une fois que j’étais lancé difficile de m’arrêter et je ne
pensais plus à rien d’autre. La matinée s’est donc écoulée dans les calcules passionnant de mon prof, à la pause je ne suis pas sorti dehors le temps couvert déplorable me déprimait et puis
Costia n’avait pas de pause lui donc ça ne servait à rien que je sorte.
La fin des cours sonna et je me suis précipité pour sortir, comme toujours j’étais le premier à sortir et le
dernier à rentrer. Je n’ai pas attendu les devoirs puisque je ne les faisais jamais j’ai directement pris la direction de la classe de Costia, lorsque je suis arrivé tout le monde était sortit,
il ne restait plus que lui et le professeur. Ils semblaient discuter de littérature ou de philosophie, des trucs qui me passent carrément au dessus de la tête alors je me suis adosser au mur et
j’ai attendu.
- Pour ce sujet je te conseil Hobbes et Rousseau !
- Rousseau me sort par les yeux, sourit Costia
- Tu préférerai Kant ?
- Bien sûre !
- Bonne appétit Constantin !
- Merci Monsieur à vous aussi.
Le professeur de philosophie lui fit un bref salut et s’en alla aussi tôt, Costia lui suivait du regard toujours amuser
par leur discussion.
- J’adore ce prof ! Ca façon de faire le cours est passionnante ! Me dit Costia
- Certainement.
Il me regarda enfin et me fit un grand sourire, il vérifia que nous étions seul dans le couloir puis il m’embrassa avec passion.
Il voulut se retirer mais je le retins pour approfondir notre baiser ce qui ne semblait pas lui déplaire, la fougue nous emportait quand nous nous sommes détaché brusquement. La fougue nous
emportait un peu trop. J’en eus le sourire, nous sommes rentrer chez nous pour le déjeuner, j’eus presque de la peine à le laisser devant chez lui mais son père l’attendait surement pour
commencer alors je me suis dépêchez de lui dire au revoir pour ne pas que ça soit trop difficile. J’ai commencé à courir pour m’écarter de la tentation de repartir le chercher et surtout pour
arriver au plus vite chez moi, Satsuki devait également m’attendre.
Après avoir jeté ma cigarette devant la porte, je suis vite rentré. Le courant d’air fit voler des feuilles qui
étaient sur le petit meuble du téléphone à côté de la porte.
- Merde !
Je ramassa en vitesse et en pagaille le tas de feuille pour y poser négligemment sur le meuble quand l’une d’entre elle
attira mon attention. Une enveloppe qui m’était adressé.
- Link ? C’est toi ?
- Oui je suis rentré !
Je reposa la lettre pour me presser dans la cuisine, elle avait fait des pizza ! Une chose qu’elle ne peut pas rater au moins
!
- Il y a une lettre pour toi tu l’as vu ? Me dit elle aussi tôt en déposant un baiser bruyant sur la joue
Comme à mon habitude cet élan d’affection me gêna et je fit la grimace. Je partis m’assoir sur la table.
- Oui je l’ai vu ! Qui me l’a envoyé ?
- Il me semble que les timbres sont américains.
- Ashley !
Je me suis précipité dans l’entrée manquer de tomber à cause du tapis j’ai tout de suite ouvert la lettre, j’avais les mains qui
tremblaient tellement j’étais impatient. Il y avait deux pages de lettres ! Ashley pouvait donc écrire…Non je plaisante ! Ca me faisait tellement plaisir qu’il m’est écrit que je ne tien plus en
place ! J’ai tellement envie de lire cette lettre immédiatement mais ça prendrait trop de temps. Je décide donc de poser la lettre et de partir manger d’abord sautillant de joie.
- C’est bien Ashley !
- Comment va t-il ?
- Je n’ai pas encore lu la lettre maman ! Dis je la bouche pleine de pizza
- Il me manque Ashley-kun ! Il était si beau ce garçon je suis sûre qu’il a trouvé une fille là bas ! Il en a fait tombé plus d’une sans doute ! Rit ma mère
- Maman…Il est gay.
- Oh ! Bah c’est la même chose ! Des files, des garçons peu importe ! Il n’empêche que c’est un garçon magnifique.
- T’as toujours eus un faible pour lui avoues, dis je en la taquinant
- Crois moi si j’avais votre âge il ne serai pas rester gay pour longtemps ! Haha !
J’engloutissais les parts de pizza pour vite récupérer la lettre et commencer à la lire dans le salon, j’ai sauté sur le canapé,
calé un coussin derrière la tête et j’ai entrepris ma lecture.
Hi Link,
Tout d’abord comment vas-tu ? Moi ça va, je voulais commencer par te dire que tu me manquais grave ! Et Costia aussi ! J’avoue qu’ici c’est moins drôle, l’avantage c’est que vous n’êtes plus là
pour me balancer des coussins sur la tête…à dire vrai ça me manque aussi. Les Etats-Unis ce n’est pas aussi beau que le Japon, ici il n’y a que des gratte-ciels alors qu’au moins à Kyoto on y
trouve beaucoup de parc ! Cela dit c’est pas important vu qu’il pleut tellement que je sors peu, si ce n’est pour aller avec mon père jusqu’à son job ou aller dans une école international. J’y
suis inscrit pour le reste de l’année…
J’aurai aimé te le dire de vive voix, par téléphone mais ça coûte très cher ! Mais surtout je crois que je n’y serai pas arriver…ta voix m’aurait sans doute fait changer d’avis. A part ça l’école
n’a rien avoir non plus avec le lycée au Japon, ici c’est plus grand, plus luxueux. Tu aurais du voir la tête des professeurs quand j’ai brûlé l’uniforme que je devais mettre ! Même à Kyoto ils
ont pas réussi alors c’est pas dans un lycée de fils à papa que ça arrivera ! Conclusions j’ai déjà eut des ennuis, ne rigole pas ! Je vois d’ici ton sourire l’air de dire « T’es
irrécupérable .. » Tu me connais, si j’avais accepté cet uniforme tu ne m’aurai pas reconnu n’est-ce pas ? Encore un petit détail ! Je n’ai pas pus dormir tranquillement en cours cette fois,
alors j’ai encore eus des ennuis ! J’ai dus dormir dans un couloir au dernier étage où il n’y avait personne. Le sol est drôlement froid aux States ! RIGOLES PAS !
Mon père m’a acheté une nouvelle batterie hier, tu devrais voir comme elle est splendide ! Je me voyais déjà sur scène, plus j’en joue et plus je pense à vous c’est un bien comme un mal. Comment
va ta mère ? J’espère qu’elle retrouve la forme, le sourire, la joie de vivre ! Ca serait drôlement dommage elle qui était un rayon de soleil à elle toute seule, fait un lui un gros kiss de ma
part. Le bébé pousse ? Comprends là Link…Je sais que c’est dur pour toi qui revoit sans cesse ses images mais tu dois te mettre aussi à sa place, si cet enfant est ca seule manière d’être
heureuse ne lui enlève pas ! Soutient la, aides la. Je sais que tu comprends ce que je veux dire. En ce qui me concerne je te promet de t’écrire tous les mois, même si on ne se reverra pas avant
un moment je souhaite que tu saches que tu restera toujours mon meilleure ami…Je tiens aussi à m’excuser pour la dernière fois, on ne s’est pas vraiment quitté en bon terme et j’espérais du plus
profond de moi que tu ne m’en veuilles pas ! Tu me connais toujours trop passionné ! Toujours trop impulsif… Je préfère également te dire ça par lettre, si j’avais été en face toi ma fierté
m’aurait rendu muet. Je t’aimais Link…Depuis tellement longtemps, plus que comme un frère, plus que comme un ami. Je t’aimais comme tu peux aimer Costia mais je ne désirais pas m’interposer entre
vous, votre attirance était évidente ! Aux yeux de tous…Surtout des miens. Avec le recule je me rend compte que je suis véritablement heureux pour vous, faites moi plaisir et rester ensemble très
longtemps ! Je tiens à te dire que tu es avant tout mon ami à présent. Bon chance pour la suite Linkichou ! ^^ Je reviendrai un jour. En attendant sois heureux !
Ash.
Une fois la lettre terminer j’ai pris une grande inspiration, ses quelques
phrases m’avaient plus touchées que jamais, un point dans la poitrine faisait monté l’émotion dans ma gorge. Mon regard se perdait dans le vide, je me rendais compte que nous étions tous les
trois séparés pour de bon. Plus rien ne sera comme avant, moi-même j’ai changé et j’ai l’impression que ce saut dans l’avenir me permit d’entrevoir l’homme que j’allais devenir. Finit les
rigolades et l’innocence place aux problèmes et au bonheur. Lorsqu’on se rend compte que l’on va devenir un homme nos souhaits changent totalement, avant mon unique souhait était de ne jamais
baissé les yeux car la fierté était mon arme mais depuis quelques temps mon souhait est de vivre le plus longtemps possible aux côtés de Costia, de faire en sorte de ne plus jamais blesser ma
Satsuki. Je veux devenir un homme pour protéger les deux êtres qui me sont le plus cher et j’espère de tout mon être que Ashley fera parti de mon future.
Il est l’heure de repartir pour le lycée, après un bref baiser sur la joue de ma mère je cours jusqu’à chez
Costia, il m’attend sur le muret devant sa maison, il a un grand sourire et je lui saute littéralement au cou. Je vois tout d’un nouvel œil, rien ne me fait peur et le bonheur apparait peu à peu
dans mon horizon, je cesse d’en rêver dés à présent.
- Qu’est-ce qui te rends si joyeux ? Me demande-t-il étonné
- J’ai reçu une lettre de Ash !
- Comment vas t-il ? Il me demande aussi tôt
- Très bien ! Il finit l’année là bas et il ne sait pas quand est-ce qu’il rentrera…Je t’avoue que ca me rend triste mais il m’a dit des choses qui m’ont donner le sourire. Je t’aime Costia !
- Moi aussi je t’aime…
Il garde un regard septique même si il sourit, je ne lui explique pas ce qui se passe en moi, je me contente de lui dire
que je suis un homme comblé. Il cesse de s’inquiéter et nous partons main dans la main jusqu’au lycée, arriver devant on se lâche comme d’habitude, nous nous séparons à la sonnerie. Je suis bien
les cours encore, le professeur me demande de rester après l’heure de cours. A contre cœur à la sonnerie je reste quelques minutes avec lui, il me demande des nouvelles de Ash je lui explique
qu’il ne reviendra pas de l’année, il semble triste. Monsieur Honda était un des rares professeurs à apprécier Ashley, c’était un professeur d’Histoire, Ashley était imbattable en
Histoire.
Je repars rapidement pour rattraper Costia, il devait certainement m’attendre dehors, comme si j’avais le diable au trousse
j’accélère pressé de pouvoir l’embrasser. Il suffit pour que j’y pense pour que l’idée m’obsède.
- Link !
Je freine automatiquement. C’était la voix de Costia, je me suis retourné brusquement, il marchait tranquillement derrière moi l’air un peu
gêné.
- Tu m’attendais ? Il me demande
- Non j’ai cru que c’était toi qui m’attendais, dis je surpris
- Désolé je suis resté à parler avec le professeur de philo, tu faisais quoi toi ?
- Je parlais avec le prof d’histoire, il demandait des nouvelles de Ash.
- Ah ! Je suis content que tu ne m’attendais pas je m’en voulais de t’avoir fait attendre…
Après avoir repris mon souffle, nous sommes parti tranquillement jusqu’à chez moi ma mère devait nous attendre depuis un certain
temps, le trajet était calme et je sentais une certaine tension qui augmentait, j’avais pourtant la main dans la sienne mais il était ailleurs. Perdu dans ses pensées j’ai sorti une cigarette de
ma poche pendant qu’il ne me regardait pas. J’ai fumé en délectant ma clope, j’en fermais les yeux de bien être. Mon perron à porter de vue je me suis dépêché de fumer pour jeter ma cigarette
avant que Satsuki ne me voit, Costia n’a toujours pas daigné me regarder, je met la faute sur les cours et la fatigue.
Nous sommes rentrer chez moi avec la douce odeur de fraise qui planait dans l’air, totalement accro à ce fruit le grand sourire sur les
lèvres je me suis précipité dans la cuisine. Ma mère préparait des fraises pour le dessert, j’ai tout de suite prit une barquette pour moi tout seul. J’aurai aimé pouvoir tomber enceinte juste
pour cet avantage ! Manger des fraises à longueur de journée.
- Ne les manges pas toutes ! Ce soir Nicolayevich-san mange à la maison j’aimerai qu’il m’en reste un saladier au moins !
- Fallait y penser avant, dis je en dégustant mes fraises juteuses
- Bonjour Satsuki-chan. Dit Costia sans sa veste ni son sac
Je m’assois à même le sol avec ma barquette entre les jambes, je les dévore totalement tout en les savourant.
- Costia je vais t’appeler ma fraise à partir de maintenant pour te montrer à quel point je tiens à toi !
- Crois moi c’est une sacré preuve d’amour, rit Satsuki
Il a un léger sourire, il m’observe pendant que je mange comme un enfant un gâteau au chocolat ! Il s’assoit sur la comptoir face à ma
mère qui prépare le dîner. Après avoir manger deux barquettes de fraises j’emporte Costia avec moi, nous montons les escaliers pour nous enfermer dans ma chambre, alors que j’allais le plaqué sur
le lit il m’écarte en m’embrassant avec une tendresse infinie.
- Je n’ai pas la tête à faire l’amour maintenant Link, j’ai beaucoup de devoir.
Il se met aussi tôt à faire ses devoirs, je me sens frustré alors je me défoule sur la guitare, je joue des morceaux endiablé du vieux rock
qui a bercé nos parents et qui a inspiré les nouveaux. Je joue des ballades plus douces qui calme mes ardeurs et me plonge dans une paisible sensation. Ca ne semble pas déranger Costia qui est
plongé dans ses gros bouquins, rien qu’à le regarder j’ai mal à la tête mais cette façon qu’il a de froncé les sourcils, mordillant son crayon avec une main dans les cheveux le rend irrésistible.
Des frissons parcours mon corps entier, je me ressaisi et ferme les yeux. Mon cœur bat la chamade.
La voix de Satsuki résonne dans toute la maison, elle nous appelle pour passer à table, j’arrête de jouer et me redresse avec énergie,
Costia se frotte les yeux avant de me rejoindre, il dépose un nouveau baiser sur mon font avant de me passer devant. L’inquiétude finit par me gagner, il me parait de plus en plus étrange depuis
cet après-midi, l’esprit ailleurs.
- Salut les garçons ! Nous lance le père de Costia
- ‘Lut
- ‘Pa ! Dit il simplement
- Ouh là…Tu es une sale mine Costia, t’es malade ? Demande le grand roux
- J’espère pas. Réponds le concerner
Je m’installe à table sans le quitter des yeux, Satsuki arrive comme une fleur et nous dépose le repas sur la table, pour une fois c’est un vrai
festin, je mange tellement vite que mon ventre me fait déjà mal. Je regarde l’assiette de Costia, il n’y touche plus, elle a à peine été touchée. Je commence sérieusement à me poser des
questions.
- Voilà le dessert !
Satsuki nous apporte les fraises tellement préoccuper par le comportement anormale de Costia je touche à peine au fraise, Satsuki elle aussi a
peur, elle demande à Costia si il veut aller à l’hôpital, le père en revanche ne dis pas un mot mais semble dans une grande réflexion. Le repas terminer je me dirige vers le salon, je m’étale de
tout mon long sur le canapé attendant que Costia me rejoigne comme d’habitude mais il ne vient pas. Après vingt minute seul sur le sofa je me retourne vers la table pour voir si il mange toujours
mais seul Satsuki et son père y sont. Ils discutent tranquillement. Je serre les dents, son comportement m’énerve. J’ai l’impression qu’il me cache quelque chose et ça me rend fou rien qu’à
l’idée que je ne sois pas au courant ou qu’il ne juge pas utile de m’en parler !