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toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet

Lundi 11 août 1 11 /08 /Août 23:11


La suite sera écrite sous forme d'un grand flash back, gardez en tête que Julien et Samuel sont encore dans la chambre d'hôtel et que les deux frères revivent intérieurement leur passé. Vous découvrirez également la raison de la disparition de Julien.
Le flash back commence à leur seizième année...



    8 octobre 1993,


    Comme d'habitude il se réveilla en premier, comme d'habitude il aura le plaisir le premier de profiter de la salle de bain ! Il se retourne vivement pour bien constater que son frère dors encore emmitoufler dans la couette, la tête bien reposer sur son oreiller blanc. Les pointes de cheveux qui lui caressaient les cils, sa petite truffe lui donna toute suite le sourire. Julien sentait que cette journée sera encore merveilleuse.
    Doucement il releva le peu de couette qu'il avait sur lui, il s'extirpa de son lit une grimace à chaque craquement que les planches du lit faisaient au moindre mouvement de son corps, cela dit avec le temps il devrait avoir l'habitude un train ne le réveillerai pas ! Et ne valait mieux pas réveiller le petit Sam par peur de s'attirer ses foudres, un ours enragé est un chaton à côtés d'un Samuel Anderson réveiller de force. Avec le temps Julien savait comment réveiller son cadet mais pour l'heure il n'en avait pas besoin. Une bonne douche était de rigueur ! Après s'être lever du lit sans faire de bruit il parti tranquillement jusqu'à la salle de bain, le couloir était vide. Arrivé, il ouvrit d'abord le robinet de la douche et se positionna face au miroir. Les cheveux mis long en bataille, ses yeux à demi clos encore, la bouche pâteuse, pas de bouton à l'horizon il ôta son bas de pyjama ainsi que son calçon pour rentrer dans la douche frémissant légèrement au contact de l'eau. Il soupira un long moment puis se frotta le visage sous l'eau chaude, la sensation qu'elle coulait le long de son dos lui faisait un bien  fou ! Il profita de cette sensation se massant le visage le coup lentement.

- Tu vas encore vider le ballon d'eau chaude ! S'exclama une voix de l'autre côtés du rideau

    Julien sourit instinctivement, la voix endormi de Sam était toujours aussi adorable.

- Bien dormis Soum' ? Lança gaiement Julien
- Trop court à mon goût, bailla Sam

    Julien eut un petit rire pendant que son frère constatait les dégat du matin devant la glace, le visage sans expression, tenant à peine debout, il s'approcha du miroir ouvrant grand les yeux comme pour se forcer à revenir sur terre. Il tira sa peau à l'aide de ses mains et secoua ses cheveux passant sa main frénétiquement dedans, à la même longueur que ceux de son frère il était difficile de les différencier.

- T'as rêver de quoi hier ? Demanda Sam en se retourna sur le lavabo pour faire face au rideau
- C'était assez zarb' pour te dire ! J'étais à la piscine et il y avait une bande de mec en blanc qui me courrait après ensuite j'ai reussit à m'enfuir quand t'es arriver en string ! Haha !
- Très drôle ! Se vexa Sam
- Et toi Soum' ?
- Comme d'habitude. J'étais dans les bras de Meia j'étais en larme et elle me berçait en disant que tout allait bien se passé mais bizarrement à chacun de ses mots je me sentais encore plus mal, je crois que mon corps entier avait envie de se réveiller j'avais le gorge qui se nouait c'était une sensation affreuse !

    Samuel parlait avec un air evasif, il est vrai que ce rêve le hantait depuis peu, se retrouver dans les bras de sa petite amie et pleurer à chaudes larmes. Voilà une semaine qu'il faisait se rêve sans jamais comprendre pourquoi, ce qu'il ne dirait pas c'est qu'une silhouette au loin marchait dos à lui et qu'il semblait que le fait que cette personne parte lui brisait le coeur.
    Julien avait arrêté de se frotter la nuque pendant que son frère racontait son rêve, comme chaque fois qu'il racontait ce rêve il l'écouta attentivement sachant très bien que ce mauvais rêve touchait Sam plus que ce qu'il ne laissait croire. Sa voix était plus douce, comme si elle avait du mal à s'extirper de sa gorge et son coeur battait plus vite il le sentait.

- Tu te grouilles !

    Sam venait d'ouvrir le rideau de douche, Julien se retourna vivement étonné, étrangement il se sentait pudique devant son frère jumeaux pour la première fois il s'entoura de ses mains comme dans l'espoir de cacher cette vue à son unique frère.

- T'es pudique maintenant ? Se moqua Sam qui lui ne semblait pas un brin destabiliser
- Fermes le rideau bordel ! S'écria Julien rouge de honte

    Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Pourquoi ce sentir gêné devant lui ? Ils se connaissent par coeur, ils avaient prit mainte et mainte douche ensemble alors d'où venait se sentiment de honte ? De peur. Peur de quoi ?

- Ca va pas Julien ? Tu dis plus rien ? Demanda Sam adosser au lavabo
- Si si, je sors dans une seconde.

    Cette sensation lui torturait l'esprit, il sorti finalement quelque secondes plus tard s'enroulant dans sa serviette il ne tarda pas à mettre son boxer pour ensuite s'occuper de ses cheveux. Samuel regardait son frère d'un oeil inquiet, intriguer, Julien semblait perdu dans ses pensées le visage fermer et ils ne se parlaient même plus. Quelque chose n'allait pas ? Ne voulait pas le brusquer il se sentait soudainement coupable, peut être n'allait il pas très bien et le fait d'avoir ainsi ouvert le rideau l'a effrayé dans un sens...enfin peut être. Ne quittant pas son frère des yeux il se déshabilla à son tour pour rentrer rapidement dans la douche.   
    Sentant que son frère enlevait ses habits, Julien se sentit de trop, gêné il n'osait même pas tourner la tête feignant de se coiffé devant la glace. Cette pudeur soudaine était incontrôlable ! Même de voir son faire nu le rendait étrange, il fixa bien le miroir ravalant sa salive sentant son coeur s'agiter de panique, il ferma même les yeux lorsque celui ci passa derrière lui pour rentrer dans la douche. Son reflet même semblait le terrifier et ce n'était certainement pas la vue de son corps qui le terrifiait mais la sensation que cela lui procurait.
    Depuis toujours Samuel était un enfant chétif, maigre et pâle, d'une beauté incroyable ressemblant à une poupée de porcelaine, fragile et délicat. Julien a toujours été le plus fort, son frère était sans cesse caché derrière lui, ses petits yeux tout noires, son regard innocent, il se sentait incapable de le laisser seul, son amour grandissant pour son frère il le protégeait, la cajolait, le reconfortait. Leur relation fusionnel était touchante, le grand frère entourant de ses bras le corps du petit frère sensible, derrière lui, toujours, sans jamais manquer à l'appel, une complicité si forte que même une chambre ne pouvait pas les séparer. Très vite Sam rejoignait son frère la nuit et Julien lui ouvrait grand ses bras pour qu'il s'y niche et c'était le seul endroit au monde au Sam se sentait à sa place : dans les bras de son frère. Leur parents aussi gentils soit ils ont toujours trouvé ça étrange, quelque chose de trop fraternel entre eux et pourtant ils n'ont plus jamais chercher à les séparer et final cette relation était parfaite, une famille parfaite, avec un amour parfait.
Trop parfait.

    Julien était déjà descendu dans la cuisine évitant le plus possible le regard de Samuel, celui ci sentirait toute suite son mal être, cette sorte de malaise qui c'était déclaré depuis ce matin. Sa mère était là dos à lui préparant leur petit déjeuner avec amour elle avait toujours le sourire, de bon cheveux bouclés et brun c'était une femme qui avait la joie de vivre et qui était des plus heureuse aux côtés de ses deux fils et son cher et tendre. Julien observait la table en se perdant à nouveau dans ses pensées, tout cette complicité devenait vraiment étrange avec Sam jusqu'à maintenant ça ne l'avait jamais frappé mais il se sentait de plus en plus mal à l'aise.

- T'as pas voulu m'attendre ? Arriva Sam
- J'avais envie descendre, répondit simplement Julien

    Toujours septique Samuel commença à s'inquiéter avait il fait quelque chose de mal ? Depuis ce matin son frère était étrange avec lui, il était distant et presque froid mais il n'en dirait rien pas devant sa mère en tout cas ! Elle se ferai trop de soucie si elle voyait pour la première fois ses deux fils se disputer. Pourtant à elle aussi cette distance ne lui échappait pas, elle sentait dans la pièce comme une sorte de tension de silence. Habituellement Julien descendait avec son frère tout joyeux, en rigolant ensemble se chamaillant comme des enfants pour ne jamais cesser de parler comme si ils étaient dans leur monde, un monde que personne ne pouvait gagner mise à part eux.

- Quelque chose te tracasse mon grand ?

    Ce fut ensuite l'arrivé du père qui tentait tant bien que mal de mettre sa foutue cravate ! Dieu qu'il détestait c'est bout de tissu pendant ne servant absolument à rien ! Mais quand on était avocat et qu'on avait une audience aujourd'hui, la cravate bleu marine était de rigueur. Sa femme vint toute suite à sa rescousse.

- Mais rien ! Arrêtez de vous inquiéter ! Je suis encore endormi c'est tout.

    Un mensonge. Et c'était surement pas son frère jumeaux qui allait lui mentir mais Sam n'en dirait rien devant ses parents, apparament c'était personnel, trop personnel.

- Un café mon coeur ? Demanda la maman
- Avec plaisir Madame Anderson, sourit amoureusement le père en lui déposant un baiser chaste sur les lèvres

    Il s'assit à côtés de Samuel qui dévorait ses tartines le regard vacant, il ne semblait pas du tout perturber comme Julien ou alors il le niait comme un pro.

- Alors les jeunes vous commencez par quoi aujourd'hui ?
- Chimie et Math puis Anglais et Français, dit naturellement Sam
- Toujours aussi enthousiaste d'aller en cours à ce que je vois ! Sourit fièrement le paternel, tu es bien le fils de ton père ! Je suis sûr que tu fera un excellent avocat !
- Chéri, râla sa femme en posant le café devant son mari
- Quoi ?
- Et si il ne voulait pas faire avocat ?
- D'ailleurs j'ai déjà dit que je voulais travailler au Louvre papa tu l'oublies trop souvent ! Se moqua Samuel
- Oui bah c'est pareil ! Mon fils est un génie il pourra faire ce qu'il veut !
- Et toi Julien ? Toujours envie de faire Professeur de Philosophie ?
- Oui maman.

    Julien ne prêtait plus trop attention à la conversation, il savait très bien que son père était en admiration devant les capacité de Sam tout comme lui, il était le premier à être fier de son frère et il ne l'a jamais envier ! Il était plutôt attirer par l'enseignement depuis toujours. La philosophie ce n'était que la cerise sur la gâteau lorsqu'il a découvert cette matière, SA matière, matière qu'il partageait aux côtés de son frère lorsque celui ci avait plus de mal à comprendre.

- Professeur dans un grande école c'est tout aussi bien mon grand ! Annonça son père comme se rendant compte qu'il était là lui aussi

    Julien soupira face à l'hypocrisie dont faisait preuve son père, jamais il n'avait été d'accord avec les choix de son fils, jamais même si il s'efforçait de lui montrer autant d'amour que sa mère lui donnait. Sa mère, la seule et unique personne qui l'aimait comme un parent. Samuel c'était autre chose, c'était le petit frère en admiration devant le grand frère, depuis toujours.

- J'aimerai être aussi doué que toi en philosophie Julien, sourit Sam

    Les doutes de Julien s'envolèrent aussi tôt, un sourire de cet ange aurait put effacer tous les mots du monde, même le mal d'amour qu'il traînait depuis seize ans.

- Vous allez être en retard les garçons, annonça sa mère en tapant dans ses mains

    Julien sourit à son frère en bondissant de sa chaise en même que Sam, il se regardèrent un instant.

- 1, 2...3 !

    Ils se mirent à courir comme des cinglés jusqu'à l'étage, cette habitude de faire la course pour récupérer leur sac était un rituel tous les matins et les parents ne s'en étonnaient même plus. Souriant simplement en voyant leurs enfants grandir si vite, le père le premier qui derrière un masque assez froid était le père le plus heureux du monde.

- Toujours aussi distant avec Julien à ce que je vois ! Annonça doucement la mère en débarrassant les bols de ses fils
- Tu sais très bien que j'aime mes fils autant l'un que l'autre, dit simplement le père en soufflant par dessus la tasse
- Je le sais Charle, je le sais, mais pas lui ! Il se sent rejeté lorsque tu es là, tu n'as d'yeux que pour Samuel.
- Julien est un enfant prodige, intelligent et responsable ! A cinq ans il s'occupait déjà de son frère comme un véritable père pour lui. Il n'aura jamais besoin de mon aide pour atteindre les sommet.
- Je ne te demande pas de ciré les pompes Charle ! Je te demande de lui montrer que tu l'aimes...
- Je l'aime Emilie !
- Il en doute...
- Il t'a dit ça ?
- Non, ces yeux quand il te regarde me l'ont dit...

    Sam se regarda une dernière fois dans leur glace avant de décider que tout était près, ils descendirent plus calmement ayant perdu encore une fois à la course. Julien était de nouveau calme mais son expression n'était plus aussi fermé il semblait soulager d'un poids, arriver en bas ils embrassèrent leur parents et partirent ensemble jusqu'au lycée.
    La route était calme de nouveau et Sam se reprocha de son frère sentant le froid lui glacer les joues, il avait oublier son écharpe cet idiot !

- Tiens.

    Julien lui tendait son écharpe verte foncée, il l'a prit avec hésitation, se fut finalement son frère qui lui mit l'écharpe autour du coup Sam se sentait à nouveau mieux. Emmitoufler dans l'écharpe il sentait la bonne odeur de la peau de Julien, l'odeur de la vanille lui chatouillait les narines. Il déposa un bisous furtif sur la joue de son frère comme remerciement sauf que Julien se sentit à nouveau prit d'une sensation étrange. Ses joues rougirent automatiquement, le doux regard de son frère le perdait dans un monde plus doux, comme si l'air s'était adoucie rien qu'en regardant sa peau de nacre. Il savait que c'était mal ! Nan c'était mal ! Il ne pouvait pas penser à son frère comme ainsi, comme si c'était..., comme si c'était... une fille ?

    Sam se rendit compte que Julien était de nouveau perdu dans ses pensées, il le regardait inquiet, couvait il quelque chose ?

- Qu'est-ce que tu as Julien tu m'inquiètes depuis ce matin ? Annonça gravement Sam

    Julien s'arrêta net, les yeux écarquiller il regarda son frère étrangement, peu à peu ses prunelles se remplirent de larmes sans vraiment les contrôler. Sam sentait la panique l'envahir, non ! Julien ne pleurait jamais !

- Qu'est-ce que tu as ? Paniqua Sam
- Je ne sais pas...

    Samuel le prit simplement dans ses bras, étouffant ses sanglots qui redoublaient, Julien se haïssait de plus en plus, il se haïssait de se sentir si bien dans ses bras, il se haïssait de ressentir autant de gêne à ses côtés, il se haïssait d'avoir une envie furieuse de l'embrasser....







Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 17:28


11 octobre 1993,



    La sonnerie de la fin des cours retentissait dans le bâtiment, Sam avait une faim de loup ! Il se pressa de ranger toute ses affaires de maths pour être le premier à sortir, il sortit presque en courant descendant au premier étage où il attendait naturellement devant une porte qui venait à peine de s'ouvrir. Une jeune fille lui bondit dessus un cahier encore en main et l'embrassa avec passion et tendresse. De beaux cheveux noire luisant, des yeux en amandes et bleus elle répondait au nom de Meia. Cela faisait maintenant un peu plus d'un an qu'ils sortaient ensemble, s'étant connu en seconde ils s'étaient très vite attiré l'un vers l'autre pour former un couple que tout le monde enviait.
Un couple parfait.
    Samuel sourit à sa bien aimée mais à l'heure qu'il est il n'avait pas la tête à la couvrir de baiser, le seul qui occupait ses pensées depuis trois jours était Julien, de plus en plus mal son frère perdait de sa joie de vivre et devenait plus pale de jour en jour. Sa déprime grandissait à vue d'oeil et ce qui l'attristait le plus c'est qu'il refuse d'en parler. Même à lui, son propre frère.

- On va chercher Julien ? Demanda Meia
- Il est pas venu en cours.
- Encore ! Je commence sincèrement à m'inquiéter Sam, tu ne sais rien ?
- Si je savais je serai à ses côtés pour l'aider ! S'emporta Samuel

    Meia savait que Sam était à bout de nerfs ses jours ci, son frère ne lui faisait plus confiance, ils ne se parlaient pratiquement plus et une sorte de distance c'était installer. Jamais elle n'avait vu Samuel aussi triste, sans Julien elle le sentait faner de jours en jours, il se sentait si impuissant face à la détresse de son double que ça le rendait irritant. Même avec elle, avec qui il semblait être heureux et qui aujourd'hui s'emporte pour un rien.
    Sam baissa les yeux instinctivement, cette situation était insupportable et voilà que maintenant il le faisait payer à Meia, une jeune femme si douce avec lui.

- Pardonnes moi ma puce mais...quand il n'est pas là j'ai l'impression que quelque chose manque en moi...
- Je comprends mon ange, Meia caressa la joue de Sam avec amour, je comprends.

    Ils se dirigèrent à deux dans le silence à la cafétéria où le repas se passa à nouveau en silence, jusqu'à ce qu'un garçon s'approcha en rigolant avec son ami vers leur table.

- Dites moi les jeunes vous faites quoi ce week end ?
- Bah rien ! S'exclama Meia
- Ca vous dit de venir à la Rave du siècle !
- Une rave ? Reprit Sam
- La dernière fois que j'y suis allée je me suis perdu dans la foule, rit Meia
- Aller les gars ! Une rave dans la vallée rouge !
- C'est pas un peu dangereux d'aller dans la vallée rouge, dit Sam
- Roh la la ! Quel rabat joie ! Previens ton frangin il est convient par l'organisateur lui même ! Alors venez tous.
- Je suis pas sûr qu'il vienne...
- Ouais on a remarquer que ça allait pas fort mais ça lui fera du bien de faire la fête !
- Allez on y va ! S'exclama l'autre garçon en emportant son ami loin de leur table

    Meia regarda plus attentivement son petit ami qui ne semblait pas du tout attiré par une rave, il n'a jamais vraiment été fan de grosse soirée mais il est vrai que cela pourrait aider Julien.

- Parles lui en ! Ca peut toujours lui faire plaisir.

    Samuel en doutait et pourtant c'était la seule manière de lui adresser la parole à nouveau puisqu'il ne daignait même plus lui répondre. Son visage était inexpressif, constamment enfermé dans leur chambre dans l'obscurité à écouter un violon stupide toute la journée !
    La fin de la journée vint rapidement, Sam voulait rentrer chez lui au plus vite il ne supportait plus de venir sans Julien, ses rires lui manquaient, sa douceur, sa protection, sans lui il se sentait vulnérable à tout. Pour la première fois il n'avait plus d'épaule sur laquelle reposer et il était temps de lui rendre l'appareil de toute ses années à le protéger, faut il encore qu'il accepte une main tendue, faut il encore qu'il reprenne le sourire.
    La route pour rentrée chez lui n'était plus la même, la grisaille ne faisait plus ressortir leur rire, il n'y avait plus autant de nuage de buée dans cette rues que quand ils sortaient à deux du lycée. Il était maintenant seul, les pas raisonnaient dans l'allée des grand arbres, son sac bien accrocher, ses mains dans sa veste, cette fois il n'avait pas oublié son écharpe.

- Je suis rentré, il annonça d'une voix faible

    Sa mère arriva immédiatement au près de lui pour l'embrasser sur la joue et lui apporter un chocolat chaud, il refusa en lui caressant la joue. Tout comme lui, elle était inquiète, les médecins n'ont rien trouvé d'anormale chez Julien, rien qui puisse mettre sa vie en danger. Juste une petite dépression passagère. Sam monta le vague à l'âme les escaliers jusqu'à leur chambre, quand il arriva en face de la porte il remarqua des carton, des livres, des piles de linges. Qu'est-ce ce passait ? Il commença à paniquer et s'approcha presque en courant.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Sam en voyant Julien mettre des affaires dans des cartons
- Samuel ! S'étonna Julien

    Samuel ? Voilà bien des années qu'il ne l'appelait plus comme ça, qu'avait il fait ?

- Bah tu vois bien je déménage, sourit maladroitement Julien
- Comment ça tu déménages ? Reprit Sam au bord de l'évanouissement
- On est plus des gosses Sam il serai temps qu'on est chacun notre chambre tu trouves pas ?

    Que dire ? Que dire à part rien ? Il ne savait pas quoi dire, cette manière de partir, cette manière de mettre des murs entre eux, il le savait ! Son frère en avait marre de lui, il l'abandonnait, il ne le supportait plus, il voulait vivre sans son double, sans Sam. Les mots se perdaient dans sa gorge et il se contenta de regarder ses cartons, la bouche encore entrouverte, les yeux écarquiller, il se sentait perdu son monde venait de prendre une autre tournure.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda faiblement Sam

    Julien se retourna vers son frère, Sam était au bord des larmes, au bord du mal aise, son corps entier semblait ne plus tenir sur ses jambes. Son coeur se serra à cette vue, il ne voulait pas le quitter oh non il ne voulait pas ! Mais c'était comme ça, ces choses qu'il ressentait pour Sam était trop forte et rester dans la même pièce que lui serai une erreur.

- Que vas tu t'imaginer Sam ! Tenta de rassurer Julien, je veux juste un peu d'intimité c'est tout.
- Un peu d'intimité ?

    Ils étaient inséparable ! Ils étaient deux frères qu'on ne séparait jamais ! Toujours ensemble, heureux, sans Julien Sam ne survivrai pas.

- Pourquoi est-ce que tu me laisses comme ça ?
- Je ne te laisses pas Sam je serai dans la chambre d'en face !
- Tu m'abandonnes..
- Mais non Sam.
- Tu pars...
- Sam arrêtes ca devient ridicule !
- Tu en as marre de moi ?
- Sam ! Cria Julien, tu deviens un vrai gamin à la fin ! On a seize ans je te signale !
- Tu n'étais jamais contre avant ! Qu'est-ce qui t'es arrivé Julien hein ? Qu'est-ce passe nom de Dieu !

    Sam hurla à son tour, cette fois la coupe était pleine ! Julien lui mentait il le sentait ! Quelque chose n'allait pas, quelque chose clochait ! Quelque chose c'était mit entre eux deux et il ne savait pas quoi ! Et tout ça l'énervait à un point inimaginable !
    Julien se sentait défaillir, il avait déjà dut mal à garder son sang froid, les joues rouges de Sam par le froid, cette voix chevrotante, ses beaux yeux baignant dans les larmes manquant de se déverser ! Il n'avait pas le choix il fallait mettre de la distance entre eux et pour commencer ne plus dormir ensemble. Il était impératif de s'éloigner de lui, de ce corps fragile, de cette bouche tentante ! De son frère putain ! Son frère ! Il est son frère ! Comment peut il penser ça de son frère !?

- N'insistes pas Sam !
- Expliques moi au moins.
- Il n'y a rien à expliquer.

    Julien quitta la pièce sans quoi il le prendrait dans ses bras et le couvrirait de baiser, il avait trop de peur de lui ce qu'il pourrai faire à son petit frère, il le serrait fort dans ses bras et lui demanderai pardon, pardon de l'aimer, de l'aimer plus qu'il ne devrait l'aimer ! Il lui bercerai dans ses bras comme avant, caresserai ses cheveux et lui dirait que tout va bien qu'il était là et qu'il ne partira jamais.

- Julien je t'en prie me laisse pas, murmura Sam

    Il s'effondra au sol pleurant à chaude larmes, il cacha son visage à l'aide de ses mains et se laissa pleurer ! Pleurer de solitude, son frère avait changé et il devait accepter qu'il ne veuille plus d'un gamin dans ses pattes. Il devait accepter de le voir vivre sa vie, de le voir partir. Son corps prit de soubresaut il se laissa pleurer murmurant des "julien" à tout bout de champs le sentant partir, partir loin de lui.
    Julien entendait les sanglots, il serra les poings contre la porte de sa nouvelle chambre et il devait se faire violence de ne pas le rejoindre, il serra les dents si fort mais n'empêchèrent pas les larmes de coulés à son tour. Des larmes de colère contre lui et de peine, il était si triste, si triste de ne pas pouvoir le prendre à nouveau dans ses bras, si mal de devoir le laisser. Cette séparation était affreuse pour deux frère comme eux qui l'un sans l'autre n'existait pas.

- Mon coeur, chuchota Emilie

    Elle s'approcha du corps fébrile de Sam, il était là, déversant sa peine au milieu des cartons, elle sentait son pauvre petit coeur se briser. Ils auraient dut les séparer à leur enfance, tout ceci serai moins dur maintenant, pourquoi tant de peine dans le coeur de ses enfants ? Que ce passait il ? Que leur arrivaient ils ?

- Ne pleures pas mon chérie ne pleures pas.

    Elle le prit dans ses bras mais celui ci ne faisait que pleurer encore plus, elle savait qu'elle arriverai à apaiser ses douleurs mais pas comme ferai un frère, pas comme ferai Julien qui en quelques secondes lui rendait le sourire à nouveau.
    La soirée apparut rapidement, Samuel était maintenant seul dans sa chambre, il soupirait en regardant les photos de lui et son frère sur le mur, il ne pleurait plus et ses yeux n'étaient plus rouges seulement son coeur en souffrait encore. Il se sentait délaisser, seul, complètement seul et comme puni, puni de quoi ? C'était la question. Sa mère appelait ses deux fils à venir manger du fond de la salle à manger, elle avait préparer un repas qui sentait bon jusqu'à l'étage. Son mari rentrait tard aujourd'hui elle donc décider de faire manger les garçons d'abord, peut être pour qu'ils restent un peu seul et qu'ils parlent, dans l'espoir de les voir rire comme avant.

- Bon appetits les garçons, sourit Emilie en partant en direction du salon
- Tu manges pas maman ? Demanda Julien
- Je mangerai avec votre père.

    Silence de mort c'était installer autour de la table, Samuel regardait son assiette attentivement sans y toucher, quant à Julien il ne pouvait pas quitter des yeux son frère en face de lui qui semblait perdu, son coeur se serra à nouveau. Il tritura sa viande commença à manger alors que Sam lui semblait porter une admiration soudaine à son assiette, Julien lui avait littéralement couper l'appétit et tout le reste derrière. Même pas envie d'appeler Meia, même pas envie de regarder la télé, de toucher à sa console, de lire un livre de merde ! Où même de passer sa nuit à lire les ouvrage sur De Vinci !
    Soudainement il jeta l'assiette au sol, faisant sursauter son frère, sa mère débarqua en panique. Sam regardait maintenant le repas qui contenait son assiette patauger sur le carrelage, il se mit pleurer à nouveau en se tenant la tête. Personne n'osait sans approcher, il refaisait un crise de nerfs, lorsqu'il était petit il en faisait souvent et s'était casser la main sur un tronc d'arbre. A cette époque Julien venait le prendre dans ses bras et le calmait mais aujourd'hui, c'était lui la cause de sa crise, c'était lui le coupable.

- Samuel mon chéri, murmura la mère inquiète
- Chut, dit simplement Sam en relevant la tête
- Sam calmes toi, dit Julien se levant de son siège
- J'AI DIT "CHUT" ! Hurla Sam

    Sa mère eut un hoquet de peur et implora Julien de le calmer, de faire quelque chose, elle ne voulait pas voir ses enfants ainsi, non elle ne voulait pas ! Sa famille parfaite ne devait pas être démanteler.
    Julien s'approcha lentement de Sam, qui regardait toujours les morceaux d'assiette par terre, les larmes coulaient ses raisons et ses points étaient tellement serrer que les articulations devaient blanches. Il s'approcha toujours avec calme, Sam se retourna brusquement regardant son frère dans les yeux, exprimant toute la haine qu'il ressentait à présent à son égard ! Toute la peine !

- Ne t'approches plus de moi ! Tu as raison ! On est trop vieux maintenant alors LACHES MOI !

    Il courut ensuite jusqu'à chambre il claqua la porte pour bien montrer à tout le monde qu'il ne voulait voir personne.

- C'est un enfant capricieux Julien laisses lui le temps, soupira Emilie
- Non maman. Il n'est pas capricieux, il souffre c'est tout. Ne lave pas ce qu'il y a par terre tu sais bien que dans vingt minutes il descendra pour le faire et s'excuser au près de toi.
- Que vous arrive il ?
- J'en ai simplement marre de jouer les grand frère. Moi aussi j'aimerai bien vivre ma vie.
- Mais vous étiez si heureux !
- J'ai découvert que je ne l'étais pas comme je le désirais...

    Mensonge. Mensonge. Que des mensonges, si seulement tout redevenait comme avant, si seulement tout redevenait comme avant.



Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 02:52


13 Octobre 1993,


    Il voyait trouble, les corps dansaient autour de lui donnait un effet de mouvement perpétuelle et intense, comme un danse africaine semblant ne jamais se finir, des musiques qui rendaient fou, une sorte d'impression de possession des corps. Les ciel sombre devenait un peu violet sous les couleurs des divers feu de camp, des plots en tissu était posés avec des bougies à l'intérieur faisait miroité encore plus cette couleur violette, rouge, orange. Son immobilité lui faisait encore plus ressortir toute cette agitation démoniaque et hypnotisante, il redressa le tête comme un mort. Le visage bleme, la sueur perlant son front, le fin du join encore dans les mains.
    Samuel était complètement défonsé.
    Les raves en Californie ressemble à d'énorme fête en plein air, au milieux d'un champs ou d'un desert, des lumières posés partout sur le sol avec des feux allumer par ci par là, un musique bien hard à se fracasser le crane par terre. De l'alcool comme si il en pleuvait dans des cuves immenses, une fumer de canabis grandissante ! Et de la baise dans tous les coins, des couples, des partouze, des homosexuels de la danse infernal ! A chaque coup de pied au sol il sentait son coeur s'emballer.
    Il se leva malgré l'étrange lourdeur qu'avait prit son corps, il s'approcha d'une silhouette retourné ondulant comme un serpent, des formes généreuses, il la poussa d'un geste et s'approcha d'un garçon. Il semblait au centre, le visage couvert des cheveux blond blé, bouclés comme celui d'un Dieu grec. Il le regarda la bouche légèrement entre ouverte son corps se déhanchant dans la musique le rendait fou, cette peau legerement halée, une bouche pulpeuse brillante de chaleur, des yeux clos par le plaisir et l'effet d'extasy ! Ici tout était permis. Il tendait sa main vers ce corps qui le chamboulait, une légère douleur dans l'entre jambe marquant une érection plus qu'évidente pour un homme, non pas une femme mais un homme !
    Il se colla soudainement au dos de l'homme, celui ne s'arrêta pas de danser, il se retourna l'agrippant par le coup, il ouvrit les yeux lentement et fut surpris de voir Samuel Anderson se serrer à lui. L'effet de la drogue n'y était pour rien, Sam était sans aucun doute un véritable canon  ! Il sourit avec complicité et remua ses hanches contre les siennes l'excitant encore plus, Samuel ne quitta pas des yeux sa bouche. Une furieuse envie de la prendre avec violence, voracité, sauvagerie ! Comme une bête en manque, il attira le coup du beau blond rapidement l'embrassant comme il n'avait jamais embrassé Meia ! Il lui devorait la bouche faisant danser sa langue contre la sienne, s'accordant avec force ! Un échange purement bestiale. Ils se touchaient même sans se soucier des autres puisque personne ne ce souciait d'eux, leurs corps étaient en ébullition, Andrew passait directement ses mains sous le gilet de Sam, il pouvait definir ses muscles finement dessiner, il lechait son coup avec avidité et érotisme. Sam laissa tomber lourdement sa tête en arrière, tout tournait en rond, il était plus désireux que jamais ! Cette langue si chaude, cette main si froide, cette complexité tant recherché ! Ce pure désir de sexe violent.
    Samuel n'étais pas de son état normal.
    Conscient ou pas de son état il en avait envie, une envie tellement refoulé ! Depuis tellement longtemps, une envie qui ne cessait de grandir ! Quelque chose de plus fort, quelque chose qu'il cherchait chez une femme et qu'il ne trouvait que chez un homme. Un désir animal. Un désir d'une seule et unique personne...

- Julien hum...

    Plus loin de tout ça, encore plus loin, assis en face d'un téléviseur qu'il venait d'installer dans sa chambre Julien essayait d'établir un nouveau record sur son jeux de voiture. Il avait refusé d'aller à cette Rave lorsque Sam lui en a parlé furtivement ce matin, maintenant il était trois heures du matin et il n'était toujours pas rentrer. C'était assez inquiétant, en fait non, c'était frustrant ! Il connaissait les Raves pour en avoir organisé quelques unes avec ses potes, il savait ce qui s'y passait et il était doublement plus inquiet que Sam était froid, distant, proie à la facilité. Proie à l'evasion d'une drogue proposée, proie à l'alcool en exces. Proie facile pour tous prédateurs qui rodaient dans cette Rave...
    Il savait pertinemment que Meia n'y était pas, elle n'aimait pas ce genre de fête, c'était le modèle parfait d'une fille sage et respecté. Le genre que Julien aimait en tant qu'amie mais ne supporterai jamais en tant que petite amie et puis de toute manière plus il y pensait plus il la detestait ! Elle avait sut conquérir le coeur de celui qu'il aimait même si celui ce l'aimait aussi...comme un frère. Seulement Julien n'y pouvait rien, cette amour était devenu trop fort, trop violent, il devait s'en éloigné pour ne pas blessé Sam, il devait mettre un frein et se contrôler car maintenant Il l'AIMAIT comme si c'était l'homme de sa vie, son souffle, sa raison d'être. Son seul et unique AMOUR.
    Il avait honte, il se sentait terriblement mal d'aimer ainsi son frère, c'était mal ! Il le savait ! Il ne fallait pas et pourtant cet amour semblait le détruire peu à peu, comme un virus ce propageant dans son corps tout entier. Il devenait presque fou, fou de lui ! Il le voyait dans ses rêves les plus érotiques, il l'imaginait nu contre lui, les joues rougis par le plaisir, le voir jouir...quel horreur ! On ne peut pas penser de ça de son frère, mais il devait accepter qu'il en était fou amoureux. Au point d'être jaloux de la moindre personne qu'il le détournerai de lui...il était jaloux du monde entier ! Il haissait ses parents de les avoir fait naitre ensemble ! Si seulement il n'était pas son frère...
    Impatient et enervé il attrappa sa veste et l'enfila rapidement, cette Rave il savait où elle se déroulait et il avait le préssentiment que quelque chose allait arriver.

- C'est qui ce Julien ? Demanda Andrew en mordillant la lèvre inferieur de Sam
- J'ai dis Julien ? S'étonna Sam

    Il l'avait dit ? Il ne s'en souvenait plus. Pourquoi est-ce qu'il aurait prononcé le nom de son frère ? Pourquoi maintenant ? Il lui manquait au point de l'obséder alors qu'il prenait son pied avec un mec. Andrew attira Sam dans un coin plus tranquille, plus éloigné de là où dansaient les autres. Des arbres faisaient office de mur de cette soirée, Sam plaqua Andrew sur l'un des tronc, il l'embrassa dans le coup avidement aimant le gout qu'elle avait. Cette chaleur devenait insupportable, Andrew inversa les roles en plaquant à son tour le corps plus faible de Samuel, il chercha dans sa poche et trouva une petite pilule qu'il posa sur la langue de Samuel le plus sensuellement possible. Sam emprisonna le doigt de Andrew entre ses lèvres et le léchait de tout son long, mimant parfaite une fellation il ne le lacha pas du regard le provocant avec ardeur. Andrew n'avait jamais autant été excité par un mec, il savait que Sam était Bi mais de là à le voir si entreprenant alors qu'il avait une copine, cette façon de sucer son doigts ! Hum ! Qu'il était bandant ce con.

- Tu me fais bander tu sais ça, murmura Andrew en se mordant la lèvre

    Sam sourit, la tête toujours dans les vapes, tout autour de lui semblait comme pris dans la vapeur, son corps était encore plus chaud, ses sens exacerbé ! Il se sentait bien et mal à la fois.

- Tu te souviens de notre première fois au collège ? Demanda Andrew

    Samuel ne répondait même plus étant complètement sous l'effet de la drogue et de l'alcool, son esprit s'était évadé ailleurs, plus rien n'existait il n'y avait plus que son corps qui réagissait et peu lui importait au fond il n'avait qu'une envie : s'envoyer en l'air. Andrew lui s'en souvenait très bien, tout le monde dans le collège savait que Anderson était BI changeant de mec ou de nana comme de chemise mais tout le monde semblait le respecter, il avait une classe naturel il dégageait de lui un attraction insaisissable. Collé à son frère constamment il n'est devenu sérieux que lorsqu'il a rencontré Meia, elle l'avait charmé, c'était une fille droite avec du caractère. Tout ce qu'il qui lui fallait. Julien par contre était 100% hétéro, ne sortant qu'avec des canons ! Un garçon sérieux et réfléchis mais assez agressif contrairement à Sam qui semblait un ange à côtés. L'ange et le démon, deux jumaux qui se ressemblaient autant qu'ils étaient différents. Si il avait put il se serai bien taper les deux dans une partie à trois...
    Il revint sur terre en voyant Sam gémir sous ses caresses, il se serra plus contre lui, il avait envie de le prendre la maintenant, sans préparation, sans préliminaire ! Juste du sexe pure et dure. Rapidement il commença et déboutonner le pantalon de Samuel qui gémissait encore mais son visage se crispait de plus en plus comme si il se réveillait d'un mauvais rêve.

- Tu plane Sam ? Demanda sournoisement Andrew

    Alors qu'il s'apprêtait à retourné Sam contre l'arbre il sentit une pression sur son épaule qui lui fait faire volte face, le visage enragé de Julien lui frappa au visage, cette lueur noire qu'il avait dans les yeux le refroidit directement.

- Lâche le, il annonça d'une voix calme

    Andrew se rhabilla doucement en soupirant et parti donc vers les autres, dire qu'il venait de manquer une putin de partie de baise ! Dégouté.

- Qu'est-ce qye t'étais en train de faire du con ? S'enerva Julien en regardant sa loque de frère
- Ju...Julien ? Demanda Sam

    Il se sentait de plus en plus mal, sa tête était douloureuse et lourde, il sentait son corps s'emballer à une vitesse folle, tout devenait flou mais étrangement il était heureux, heureux que Julien soit là.

- Tu m'as pas laissé alors, sourit niaisement Sam avant de s'écrouler dans ses bras

    Julien le retrappa à temps, cette dernière phrase lui fendait le coeur il avait été égoiste et pourtant il savait qu'il n'avait pas le droit de se rapprocher de lui mais Sam en avait besoin, il avait encore besoin de lui ! Reussira-t-il à se contrôler ? Pourra-t-il lui cacher cet amour interdit ?
    Il le porta jusqu'à la voiture qu'il avait piqué à ses parents, il le déposa derrière, Sam avait simplement abusé de la drogue et de l'alcool rien de grave juste un évanouissement. Ca arrive de temps en temps et Julien était bien placer pour savior ce que c'était, ca lui était arrivé de se réveiller dans des maisons inconnu sans savoir ce qu'il fouait là et réalisant très vite que Samuel était assis plus loin se moquant de lui parce qu'il était "déchiré".

- C'est qui le plus déchiré maintenant ?

    Arriver chez eux Julien porta à nouveau le corps léger de Sam jusqu'à sa chambre, étrangement il le trouvait encore plus mince qu'avant, ce laissait il aller ? Il le coucha sur son lit doucement pour ne pas le réveiller mais lorsqu'il se releva il remarqua les yeux grand ouvert de Sam ne lachant pas le coup de son frère.

- Tu es venu me chercher un grand frère ? Demanda innocement Sam
- Tu dois dormir maintenant. Murmura Julien

    Samuel ne souriait pas, il semblait captiver par les yeux de son frère, quelque chose avait changé, en fait non, rien n'avait changé c'était quelque chose c'était ouvert dans sa poitrine. Ne voulant toujours pas lacher Julien il garda son emprise autour de son coup, Julien non plus n'arrivait pas à détacher son regard de celui de Sam qui se faisait plus brillant, plus insistant, plus désireux. Doucement il fit pression sur sa nuque ce qui attira le visage de Julien, il sentait son coeur battre à vive allure, ses yeux s'écarquillièrent ! L'impact était iminuant.
Boum boum, boum boum.
    Il ravala sa salive, Sam semblait dans son état normale, plus du tout sous l'effet de la drogue.
Boum boum.
    Il ne fixait plus que ces lèvres si tentantes, ses deux parcelles de peaux si voluptueuses, cette bouche qu'il voulait tant gouter, toucher, apprecier, effleurer, dévorer. C'était certainement une erreur, une grave erreur mais ce qui était sûre c'est que leurs coeurs battaient à l'unisson et que leur bouche étaient faites l'une pour l'autres, scellées l'une contre l'autre, jamais ils n'avaient autant aimer un baiser.



   
   
Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 20:47


15 Octobre 1993,


    Samuel s'attarde sur son coup, passe sa langue sensuellement sur le début de sa machoir, il lui mordille l'oreille tout lui caressant le torse sous son t-shirt. Il lui retire sa ceinture rapidement, le regard plein de milice et de désir il se pose en califourchon sur lui collant son corps au sien.

- On ne devrait peut être pas...ici...enfin Aah ! Sam no...Ah ss

    Samuel avait fait prisionier son intimité entre ses lèvres pulpeuses avides de sexe depuis trop longtemps, c'était presque une obession ! Un désir insurmontable il fallait assouvir cette envie ! Il devenait dingue nuit et jours, chaque seconde, chaque minute, il ne rêvait que d'une chose : s'unir à Julien.
    Il l'avait presque trainer de force jusqu'au garage, il l'avait presque attiré assis déloyalement ! De façon complètement purile s'amusant à le frustrer jusqu'au bout pour qu'il succombe à la tentation de son corps. Cette pudueur dont il faisait preuve le rendait encore plus irrésistible comment ne pas craquer pour un corps encore vierge de tout ? Comment ne pas vouloir possèder l'âme de la personne qu'on aime le plus au monde ? L'âme et plus. Le possèder entierement, se faire posseder, se faire prendre presque avec violence pour faire taire cette envie ardente de faire l'amour avec son frère, une manière de se punir de se pêché, une manière de réaliser son rêve. Dans la fusion de deux entités brûlantes d'amour et de passion ! Faire palir tous les saints ! Provoquer la colère divine, faire de ce garage un four, un volcan, un magma.

- On est trop gourmand Sam...trop gourmand, murmura d'une voix chaude Julien
- Je t'aime.
- Moi aussi. Je t'aime tellement...

    Le danger de se faire prendre en plein act, cette adrénaline en plus de l'act en lui même, c'était presque de trop. Oui surement de trop mais tellement bon, tellement nécéssaire. Découvrir l'autre pour la première fois, leur ressemblance frappante, leur attraits identiques, c'est se découvrir soi-même, coucher avec son reflet, s'aimer. Connaître son corps aussi bien que le sien pour lui donner plus de bonheur, plus de plaisir, plus de cris. Aimer, chérir, caresser, embrasser, toucher, lécher. Keurs corps siamois mit à nu, suant par tout leur pores, respirant difficilement par la vu de l'autre. Tremblant à l'idée de l'abîmer, Sam laissa vaqué ses doigts long et fin le lond de son corps, retraçant ses courbes, ses muscles, ses traits, mourrant dans ses cheveux ébène pour partager un instant de pure tension dans les yeux l'un de l'autre. Ils étaient bien trop gourmand...beaucoup trop gourmand mais ce n'était pas grave parce qu'ils s'aimaient. Plus que quiconque, ils étaient unis, pareil, sans mensonge, sans taboo, la même voix, la même odeur. On les avait séparer par un lien, un lien qu'ils franchissaient par amour. Peu importe que ça soit mal, peu importe qu'ils aient des problèmes, peu importe qu'on les rejette, déteste, juge, insulte, se moque, crache, punisse ! Peu importe les conséquences, l'avenir. Ils ne se voyaient plus l'un sans l'autre, les poumons et l'oxygène, le sang et le coeur, les nuages et la pluie, le soleil et la vie. Julien et Samuel.
    Frère, amant, immortel. Eternellement unit, leur amour aurait put venir à bout de n'importe qu'elle colère et loi ! Ils étaient deux, juste deux, besoin que de l'un, envie que de l'autre. Ils n'existaient qu'ensemble.
    Il n'étaient heureux qu'à deux.

- Vas y...

    Avec douceur et force à la foi, un gémissement, un bouche ouverte de plaisir, le souffle couper, une douleur. Samuel était d'un naturel passif habituellement, il aimait la sensation, il aimait le plaisir qu'on y trouve ensuite. Rien que de sentir les mains de son frère sur ses hanches le bruit de la chair contre la chair, leurs cris de jouissance en échos. C'était beau, ça leur appartenait, c'était leur instant, leur union, leur amour.
    C'était malsain, c'était interdit mais ils s'aimaient...tout simplement.
    Pas d'explication pas d'argument, c'était à eux, c'était l'amour c'était deux frères qui n'auraient jamais dut l'être. Pourtant c'était bel et bien le cas, il aurait suffit d'ouvrir les yeux.

- Maintenant ? Demanda Julien
- Att...oui mainteant !

    Ensemble, il se vidèrent encore une fois dans un échos silencieux. Ils ne se sentaient pas coupable, bien au contraire, ça avait été formidable et tellement intense. Ils ne tardèrent pas à s'enlacer l'un contre l'autre pour rester ainsi au moins jusqu'à la tomber de la nuit, au moins jusqu'à ce que leur vie les empêches d'être pleinement ensemble. Un jour ils partiront, un jour ils s'en iront à deux loin de tout.

- L'espagne c'est bien...murmura Sam s'amusant avec les cheveux de Julien
- J'aime pas trop...je préfère le Japon !
- Hum pourquoi pas...est-ce que tu as conscience de ce qu'on a fait ?

    Julien continua de contempler le plafond gris éclairer par une faible lumière plongeant la piece dans une lumière orangeâtre.

- On a fait l'amour.
- Tu te rends compte que nous sommes deux frères...que coule dans tes veines mon sang...
- Et le mien dans les tiennes. Dis comme ça tu trouves pas ça plutôt romantique ?
- Ce que je comprends c'est que nous sommes contre la moral, la loi, les règles...
- Qu'est-ce que la moral ? La loi ? Les règles ? L'amour est au dessus de tout ça !
- Je sais bien mais tu sais des fois je me demande comment on a put en arriver là.
- Par amour. Par désir. Parce que nous sommes frères et deux hommes qui plus est, nous ne pouvons pas nous aimer comme tout le monde ? Tu regrettes Sam ?
- Certainement pas. Je t'aime ! Sans toi je sais pas ce que je deviendrai ! Je pourrai pas vivre sans toi.
- Alors ne vis pas sans moi...restes mien ! Pour toujours...

    Julien attira le visage de Sam au sien par son menton, leurs lèvres à quelques milimètres l'une de l'autre.

- Fais de moi ce que tu veux..., laissa échapper Sam d'une voix sortant du fond de sa gorge

    Ils s'embrassèrent langoureusement, encore nu, se serrant d'avantage à même le sol sur un simple tissu beige qu'il avait trouver dans un vieux carton. Cherchant la langue de l'autre et profitant de cet instant qui leur étaient attribué, secret, reservé à eux seul.
        Il s'habillèrent après une heure de calin et de bisous, remontant dans la maison sans que personne ne les remarque.
Enfin presque...
   
    Arriver dans la salle à manger leur mère était déjà prête à table, le visage plonger dans son assiette attendant leurs enfants qui étaient devenus à nouveau aussi proche qu'avant. Cependant elle n'était plus d'humeur à rire cette fois, elle n'avait plus envie de sourire, elle en avait assez à vrai dire ! Depuis trop longtemps cette histoire durait, depuis trop longtemps elle laissait passer tout et pourtant malgré son envie de hurler son mal elle restait silencieuse...sage. Sans parler, le regard encore trop sombre pour oser croiser celui de son mari qui arrivait le visage tout ceci fermer, personne n'avait vraiment voulu parler cette fois ci. Où était passer l'entrain famillial ? Où était passer cette vie ? Depuis quand n'était elle plus l'est ? Depuis toute leur famille si "parfaite" avait croulé ?

- Julien tu viens m'aider pour mes devoir de philosophie ? J'ai du mal à rentrer dans le sujet...

    La phrase pleine de sous entendus que bien sur Julien était le seul à comprendrele fit presque sourire.

- Ok.

    Il quittèrent la table débarassant leur assiette sans un mot de plus envers leurs parents.

- Julien revient ici s'il te plait...

    Arriver devant les escaliers il lâcha la main de son petit frère qui fut intrigué par ce ton ferme et n'acceptant aucune remarque. En silence Sam monta les marches puis s'arrêta en haut pour écouter la discussion, l'ambiance de cette maison était devenu sombre depuis peu et aujourd'hui toute la déprime qui regnait ici était devenu trop lourde, étouffante.

- Arrêtes toute suite.
- Quoi donc ?
- Je t'interdis de détruire notre harmonie ! Cria maintenant le père tremblant d'une rage contenu
- Je comprends rien à ce que tu me...

    Une gifle coupant l'air, sifflant et claquant sur la joue de Julien. Sam sursauter et s'obligea à mettre la main devant sa bouche pour ne pas faire de bruit. Son coeur palpitait de frayeur, il ne comprennait rien ! Qu'est-ce qu'i se passait ? Pourquoi ? Jamais il n'avait lever la main sur l'un de leur fils...pourquoi ?

- Comment as tu osé ? Convertir Sam à tes perverssion ! Je savais que tu étais mauvais et unitile mais je ne pensais pas que tu entrainerai ton frère dans ta déchance !! Comment as tu osé ? Détruire ainsi notre famille !!!! TOUCHER TON FRERE !! TU NOUS A TOUS TRAHI !  TU N'ES MEME PLUS MON FILS ! JE REFUSE D'ETRE LE PERE D'UNE ERREUR PAREIL !! IDIGNE ! C'est...c'est ! Ton act est impardonnable ! Tu me dégoute et me répugne ! J'ai honte de toi !! Tu l'as sali ! ESPECE DE...
- Tu dévagues papa
- NE ME MENS PAS !!!!!!!!!!!!!!!!

    Cette fois le coup était plus violent, le bruit de la chair contre le bois, le père tenait certainement un balet, le porte manteau ou n'importe quoi ! Le bruit d'un corps tombant au sol ! Cette sensation de culpabilité, les larmes coulant le long de ses joues Samuel sanglotait s'obligeant à rester en haut pour ne pas lui attirer plus d'ennuis. Restes Sam ! Tu dois rester en haut !

- Tu es en train de battre ton fils tu t'en rends compte.

    Maintenant son regard Julien tentant de se relever essuyant le sang qui coulait de sa bouche.

- TU N'ES PAS MON FILS ! POURRITURE ! UNE MERDE ! TU N'ES QU'UNE MERDE ! UN SALE PETIT PD DE MERDE !
- Ca te démangeais depuis tant d'année alors vas y, refait moi le portrait. Tu en meurs d'envie, tu n'as jamais pus m'aimer, tu n'as jamais pus m'accepter parce que j'étais ton opposé, je ne voulais pas faire tout comme toi je voulais tout faire de moi même et j'étais le véritable idole de Sam. Toi tu n'étais rien, plus rien. Tu veux une motivation alors je vais te dire la vériter puisque tu n'es plus mon père ! Oui j'aime Samuel et oui je l'aime comme il n'est pas permis ! Un amour si intense que je l'ai...
- FERMES LA ! C'est répugnant !!

    Plusieurs coups, des gémissements retenus, des cris de rage ! Ses sursauts à chaque bruits qu'il entendait ! Il ne pouvait pas se retenir, c'était trop dure, c'était douloureux il déscendit les escaliers tellement vite qu'il rata quatre et s'étala contre la barrière de là il voyait le regard de Sam. Son visage ensanglanté, serrant les dents pour ne pas crier. Il ouvrit doucement les yeux noyé dans les larmes et le sang. Il était le seul à avoir remarquer Sam, il l'implortait de remonter, de s'enfermer, il l'implorait de ne pas rester.

Je t'en supplies Sam ne reste pas...Je t'en supplies...Fermes les yeux. Fermes les yeux sur la haine et sens comme je t'aime. Remontes !

    Honteux, lâche, il remonta en pleurant de plus belle claquant la porte derrière lui et restant dans le noire, serrant fort ses mains sur oreilles comme si la douleur que pouvait sentir son frère était hurlée dans toute la maison ! Un bruit horrible et assourdissant, comme une rué de voix qui criaient ensemble.

- N'ouvres pas...

    La vois de Julien était tellement faible, Sam se retourna face à la porte, il sentait sa présente juste derrière, certainement adossé à celle ci. Il posa ses mains sur la porte, le coeur palpitant.

- Je suis désolé Sam que tu es découvert ton père sous ce visage.
- Je t'aime ! Sanglota Sam, je t'aime ! Tu entends ? Je t'aime !!
- Je t'aime aussi. Plus que n'importe qui...








Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Samedi 20 septembre 6 20 /09 /Sep 14:52
      
15/16 octobre 1993,

    Il aurait put tout faire pour lui, il aurait put lui donner des odres, lui demander de comettre les pires crimes ! Il aurait put lui faire faire n'importe quoi. Samuel l'aurai fait. Avec tout l'amour qui lui portait. Frère ou pas, ils s'aimaient, s'aimaient démesurement au bord de la folie ! A s'en tuer main dans la mains ! Un amour destructeur, comme l'arsenic, toxique et douloureus mais un amour tellement puissant, peu importe combien de fois il le blesserait, peu importe combien de fois ils se quitteraient. Samuel se surprenait à vouloir que cet amour leur fasse mal et laisse sa cicatrice, qu'elle laisse une trace graver en eux au fer.
    Il aurait put faire n'importe quoi pour eux.
    Même le tuer, lui, celui qui les sépare, celui qui les empêche de se voir ! Il aurait put le réduire en miette, au silence à l'état d'éponge sanglante se vidant peu à peu sur la tapis de la salle à manger.
    Il aurait fait n'importe quoi pour aimer.
    Le mettre une balle dans la tête, l'égorger, l'étrangler en pleine nuit et le laisser crever au milieu de ses draps près de sa mère qu'il aimait tant ! Sam aurait put tout faire.
    La maison était plongé dans les ténébres d'une nuit froide et sans vie, la lumière de la Lune faisaient apparaitre l'ombres des branches d'arbres cognant contre la fenetre. Les ombres ondulait sur un corps traversant le halle, la lumière se refleta sur ses yeux sombre et menaçant. Un regard assassin, il serra un peu plus sa lame qui sintillait.
    Il aurai put tout faire : même tuer son père.
    Le silence de la maison était inquietant, laissant prédire un évement gloque et sans précédent, cette nuit était idéal pour ce qu'il se préparait dans l'esprit du jeune Anderson mais aussi dans sa vie entière ! Tout allait changer, il sera certainement rechercher ! Mais il ne comptait pas se cacher il partirai avec son frère avec son amour, l'homme de sa vie.
    Il était fou.
    Tuer son père ? C'est impensable ! Et pourtant la force de vengeance, de haine, d'amour lui donnait ce courage de le reduir à l'état de distributeur de bonbon Pez.
    Les pas, le parquet grinçant, son sang dansaient comme l'ombre des branches, son coeur raisonnait en lui, toute sa tête tournait lorsqu'il aperçu la porte de leur chambre. De la chambre des parents. Une porte illuminer étrangement comme pour l'insiter encore plus à y pénétrer, il approcha sa main lentement, sans faire de bruit, sentant que tout pouvait s'écrouler ! Il l'ouvrit, les yeux totalement dilaté, la sueur perlait sur son front.
    En était il capable ? Même par amour ?
    Le visage de son père dormant sur ses draps blanc, serein, pas une once de regret.
    Capable il l'était.
    Alors que celui qu'il aimait ne dormait certainement toujours pas dut à la douleur des coups, dut à la froideur de sa chambre, un traumatisme de se faire briser les côtes par son propre père ! Celui qu'il aimait lui ne vivra plus jamais comme avant.
    Charle Anderson le méritait ! Il devait mourir pour ce qu'il avait osé faire et dire ! Il devait mourir ! MOURIR !

- Non Sam..., chuchota un voix près de son oreille

    Le bras à quelques centimètres du visage de son père, la lame eflleurant son coup mis en valeur, une main le tenait fermemant l'empêchant de comettre son crime passionnel. Julien se tenait derrière lui, la main sur ses cotes et l'autre le tenant fermemant, Sam n'osait plus faire un mouvement espérant du plus profond de son coeur que son frère le lâche pour qu'il puisse accomplir sa tâche !

- Il doit crever ! T'entends ! IL DOIT CREVER !!! Mumura plus fort Sam

    A bout de nerfs, au bord de la folie ! Julien était torrisé par ce qu'il voyait, son frère avait un regard assassin, il avait cette étincelle qu'il avait vu sur el visage de son père ce soir. Il était effrayer par cette vision. Il l'attira à lui pour le prendre dans ses bras et calmer ses ardeurs, calmer sa crise de nerfs qui commençait à apparaitre. Ils sortirent ensuite de la chambre en silence à deux, se tenant la main jusqu'en au où ils rentrèrent dans la chambre de Samuel. Une fois la porte fermée Julien put administrer une gifle monumentale à Sam.

- Je ne veux plus jamais que tu fasse une idiotie pareil ! Est-ce bien clair ?
- Je t'aime.
- Tais toi ! Ne justifie pas un act aussi horrible par l'amour !!!
- Regardes ce qu'il t'a fait Julien ! Regardes toi ! Il ne mérite que ...
- Tu entends ce que tu dis ? En faisant ça tu ne vaux pas mieux que lui !!

    Samuel se sentit tout à coup honteux et pourtant l'envie de lui planter cette lame de vingt centimètre dans la gorge, d'y forcer pour percer la carotide ! Arracher les articulations comme du plastique il en frémissait d'envie. Il apporterai la tête à son frère avec un sourire de victoire " je l'ai fait pour nous...". Pourtant Julien n'était pas comme lui, Julien était lucide, il savait que c'était horrible. Il ne l'aimait pas comme lui l'aimait, il ne l'aimait pas au point de tout faire.
    Même de tuer.

- Je ferai tout pour toi Julien et toi ?

    Il ne lui dit pas ça comme une confession mais bel et bien comme un défi, le regard plein de questions. Il était vraiment fou amoureux ? S'aimaient ils autant qu'il le prétendait au fond de lui.

- Tu ne sais plus ce que tu dis. Couches toi Sam.

    Julien voulut sortir laissant son frère se calmer, retrouver ses esprits et redevenir innocent et gentil. Non pas le monstre qu'il voyait maintenant.

- C'est ça ouais...

    Decevance, désenchentement, désillusion.
    Cette relation si solide s'effritait peu à peu dans le coeur de chacun, qui aime vraiment l'autre ? Qui devient fou ? Qui devra se sacrifier ?

   



Finalement se fut Anderson Julien. A l'aube son père de réveilla, un posa une valise dans sa chambre avant de sortir sans un mot, sans un regard, sans explication.
    La valise était assez clair. De toute manière même sans son père il allait le faire, il allait partir car tout ça ne rimait à rien. Son frère devenait cinglé sous cette amour, comme une toxine comme une drogue, il devenait fou. Il fallait partir, se sacrifier, sacrifier cet amour si intense ! Mais si mauvais.
    Il fallait partir pour le laisser reconstruire et vivre.
    Partir vite.
    Les ébuée de larme, les mains tremblantes Julien commença à faire sa valise dans l'espoir que son frère ne se réveille pas, qu'il ne vienne pas. Il faut partir sans un au revoir, sans un "je t'aime", il faut partir avant de regretter. Mourir pour mieux revivre, il allait fonder sa vie loin de celui qui sombrait à cause de lui. Il ne voulait pas le voir se détruire par sa faute, il ne voulait pas que plus tard Sam lui en veuille pour lui avoir gacher sa vie.
    Très vite il finit, le corps bizarrement lourd et le regard vague il s'arrêta devant la porte de son frère, il s'arrêta un instant sans même espérer qu'il sorte mais il lui communiquait tout son amour dans une dernière pensée. Le souvenir de leur corps enlacés...leurs souffles mélangeer...ses baisés...ses caresses...son sourire...sa façon de mettre constamment son écharpe, cette façon se rougir dés qu'il lui déposait un baiser sur la joue. S'aimer puis tomber.
    Une épreuve difficile mais leur amour était voué à l'échec dés leur naissance commune. Elle était maudite par le sang, interdite par la loi et l'éthique. Ils n'en avaient pas le droit.
    Julien sentit son coeur battre tellement vite qu'il dit se soutenir au mur pour ne pas tomber, il pressa la main sur sa poitrine, un point au fond quelque chose qui lui coupait le souffle et les larmes lui brûlaient la gorge !
    Envie de mourir, envie de mourir dans ses bras.

- Tiens.

    Son père arriva avec un liasse de billet, il lui tendit dans un regard plein de mépris puis recupéra sa valise pendant que Julien essaya de reprendre ses esprits et s'empêcher de pleurer ! Pas d'avant lui, pas d'avant ses parents. Sa tendre mère était effrondrée vers l'entrée, elle pleurait comme jamais elle n'avait pleuré et n'osait même pas quitter son mouchoir tremper. Julien aurait pensé qu'il la dégouté maintenant, qu'il n'avait plus sa place nul part seulement elle se précipita dans ses bras, le serra fort contre elle voulant s'imprégner de l'odeur de son fils de tous ses magnifiques souvenirs passés à ses côtés. Elle redoutait le suite, le réveille de Samuel sans sa moitié et le reste de sa vie, elle redoutait l'avenir qui allait être tellement difficile sans Julien, sans son Julien. C'était affreux ! L'amour est cruel ! Cette famille si parfaite, cette famille si belle.

- Je t'aime maman.

    Julien se sentit obliger de lui dire maintenant, il voulait lui dire encore plus, la chérir ! Lui dire qu'il était désolé, que tout était de sa faute, qu'il l'aimait ! Qu'il l'admirait et qu'il s'excusait, il voulait lui dire à quel point il ne voulait pas qu'elle souffre à quel point il lui était reconnaissant pour tout cet amour qu'elle lui portait sans limite. Il voulait lui dire comme tout allait etre triste sans ses sourires, ses petits plat, ses caresses dans le dos quand il n'allait pas bien. Il voulait tout lui dire mais il se contenta d'un "je t'aime". Un seul.
    Il retourna vers son père qu'il regard avec douleur, cet homme si fier et si autoritaire, celui qui est la cause de ses blessures, malgré cette haine il l'aimait. Cet homme à qui il aurait aimer ressembler, cet homme qui était toute sa fierté ! Tout ce qu'il aurait aimer être, aussi courageux. Cet homme qu'il remerciait au fond de lui, malgré la haine, les coups, les disputes et les différents. Il l'aimait comme un fils aime un père. Charle sentait ses yeux se noyer dans les larmes il ne put retenir une petite se deverser le long de sa joue, il ne peut s'empêcher d'avoir mal au coeur ! Cette sensation d'avoir rater quelque chose, de ne pas avoir été assez là ! Tellement de regret, tellement d'amertume ! Il regrette, il regrette tellement ! Et en tout bon père fier il ne lui dira jamais à quel point il est désolé, il ne lui dira jamais qu'il l'aimait et qu'il était fier de lui. Qu'il ne lui en voulait pas, c'était son fils, son fils ! Son sang. Son grand garçon. Mais il devait partir, pour Sam, pour eux, pour la vie ! Il devait partir avant qu'ils ne deviennent tous les deux fous.
    Monsieur Anderson essuya cette petite larme, il attira le corps de son jeune fils dans ses bras et le serra contre lui comme la chose la plus précieuse qu'il n'est jamais eu. Son fils. Son sang.

- Au revoir. Dit simplement le père
- A dieu.

    Sa silhouette se refermant derrière la porte, un dernier regard en arrière, un visage doux, un sourire tendre, des yeux foncés mais qui semblaient amplit d'amour. C'était la fin. la fin de leur amour. La fin d'une famille

    A l'étage des petits yeux tenebreux s'ouvrit lentement, il avait l'impression que la journée allait être dure, que la veille était flou, que c'était il passé ? Il se sentait seul. Terriblement seul. Puis un violent le choc lui frappa à la poitrine.
Julien !
Il courut hors de sa chambre en pleine alerte, il dévala les escaliers jusqu'à manquer de tomber il arriva devant la halle où ses parents étaient larme, Charle tenant sa femme dans ses bras qui était inconsolable.

- Il est parti ?
- Sam écoutes..., tenta le père
- IL EST PARTI ?

    Personne ne lui repondait. Il était inutile de lui dire quelque chose qu'il savait déjà, sans perdre une seconde il remonta dans sa chambre d'habiller de ce qu'il trouvait ! Sans même faire attention au cris de ses parents il partit. Sans se soucier du froid munit juste d'un pull il courait sans jamais s'arrêter, courait jusqu'à manquer d'oxygène, ses jambes brûlaient et sa gorge était sèche. Sa machoire lui faisait mal, son coeur battait tellement vite qu'il croyait mourir ! Mais il ne s'arrêtait pas avec pour seul objectif, le ratrapper !
    Non il ne pouvait pas partir ainsi, il ne pouvait pas le laisser ! Il l'aimait ! Ils s'aimaient ! Ca ne pouvait pas se finir comme ça, Julien ne pouvait pas l'abandonner ! Il ne voulait pas y croire.
    Non il ne pouvait pas le croire.

- JULIENNNNNNN !!!!

    Il hurlait de tout son être arriver devant la gare, une foule de personne qui ne prêtait aucune attention à un gamin criant comme un dératé. Il le cherchait du regard, affolé, paniquer ! Faites qu'il ne soit pas trop tard ! Faites qu'il ne soit pas trop tard !!
    Il avança vers les lignes, il reconnu son dos, de loin, sa valise, son profil monter dans le train. Il courut aussi qu'il pouvait bousculant les gens sous son passage sans jamais s'arrêter ! Sans un pardon rien, il n'avait que son visage en tête, que ce but à atteindre !
JULIEN !!
    Je t'en supplies ne m'abandones pas...

- JULIEN !!!

    Le visage du concerner se tourna vers la vitre sur sa droite, sa moitié était là, rouge, en sueur, à deux doigts de tomber dans les vappes. Son coeur fit un bond, il ne pouvait pas l'avoir suivit jusqu'ici !
    Sam...mon Sam...mon amour...
    A dieu.

- JULIEN !! NE ME QUITTES PAS JE T'EN PRIE !! NE M'ABANDONNE PAS !!

    Le train avança lentement, le visage de Sam reculait, mais il n'abandonna pas ! Le garçon courut comme il pouvait les larmes l'aveuglant la douleur était tel qu'il pouvait se jeter sous les rails ! Il l'abandonne ! Non impossible il ne pourrai pas lui faire ça. Non il ne peut pas. Il n'a pas le droit !!

- Je t'en prie...., sanglota Sam, REVIENS !!! Il hurlait en courant après le train

    La main sur la vitre Julien regardait son frère courir, son coeur se serrait, non il ne devait pas le regarder, il ne devait pas. Il détourna son regard, serrant les yeux aussi fort qu'il le pouvait. Non, non...

- Je t'aime !!! JULIEN JE T'AIME !! REVIENS NE M'ABANDONNES PAS ! JULIEN !!!!!

- A dieu Sam...

Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 20:49


Fin du Flash back.
 


    La distance qui séparait Julien de Samuel s'était encore plus agrandit, tous les deux plongés dans leur relfexion, tous deux silencieux après tant de souvenir remuer. Pour la première fois depuis tant d'années ils étaient à nouveau dans la même pièce, Julien avait l'occasion de lui parler, Samuel avait l'occasion de revoir le visage de celui qui l'avait tant aimer et détruit. Finalement ça n'avait pas pris plus d'une heure, une heure entière à ressasser des images si douloureuses, de le début de leur descente aux enfer. La Lune brillait encore très fort, la lampe de la petit chambre éclairait les mur verdâtre d'une lumière ocre, leur ombres de leur corps tant éloigner l'un de l'autre. La frâicheur de l'hiver se faisait sentir, la fênetre était ouverte le vent faisant virvolté les rideaux.
    Julien racla sa gorge et ferma la fênetre se rapprochant dangereusement de son frère, il sentait déjà son coeur battre la chamade dans sa poitrine, il reprit sa place vers la table.

- Tu m'as demandé de venir juste pour me raconter de vieux souvenirs ? Dit froidement Sam
- Je voulais juste que tu me comprennes. Je ne suis pas parti par plaisir.

    Samuel se sentait mal à l'aise, peut être un peu déçu, peut être même en colère même si au fond il avait l'impression d'avoir pardonner à Julien depuis bien des années. Maintenant qu'il était adulte, il avait compris et savait que si ils étaient restés ensemble ils seraient devenu fou ! Ce qui n'aurai rien arranger alors finalement tout ceci était certainement bénéfique. Certainement...
    Il se redressa puis s'avança vers la porte de la chambre évitant soigneusement le regard de son frère qui suivait son mouvement, une once de tristesse, une étincelle de panique ! Il sentait à nouveau son coeur se déchirer, ce fossé entre eux étaient canionesque !

- C'était une mauvaise idée de se revoir. Bonne nuit Julien bonne chance pour la suite...
- Ne pars pas !

    Julien se précipita vers Sam, le serrant contre lui par le dos, ses bras l'entouraient et cette odeur qui jadis lui faisait tourner la tête cette fois le faisait pleurer. Il sentit quelque chose le poignarder, une douleur affreuse, son petit frère...son tendre amour. Il le serra encore plus fort contre lui sentant que Sam ne résistait pas, pour ne pas dire était paralysé sur place. Il aurait dut l'écarter, il aurait dut le pousser, l'empêcher de se coller à lui ainsi et pourtant aucun membres ne lui obéissaient ! Comme si tout l'atmosphère avait changé. Une douce mélodie le replongeait dans sa nostalgie, il sentait son coeur prit dans un étaux. Sam savait qu'il n'aurait jamais du venir, cette étreinte tant redouter lui faisait pourtant un bien fou, son être allait exploser de bonheur. Toute sa vie se rembinait, il voyait défiler toutes ses fois où ils avaient partager un baiser, un regard, un sourire, leur corps...

- Tu es cruel Julien...Tellement cruel...

    Le visage baissé, son corps moue il n'opposait aucune résistance et son frère le serra encore plus, s'imprégnant de son odeur l'imaginant déjà dans ses bras. Il n'avait jamais cessé de penser à lui ! Même après son mariage, même après son premier enfant, même après toutes ses peines, toutes ses lettres...Il lui manquait, tellement ! Sa moitié, sa vie, son frère, son amour.

- Je dois te demander quelque chose Sam. Je vais même t'avouer quelque chose...

    Sam ne se retirait pas de l'étreinte de son jumaux, il se retourna simplement face à lui pour replonger leur regard l'un de l'autre, il prit un des longues mèches de cheveux de son frère pour l'entortiller dans ses doigts. Qu'il était beau, un peu plus mince mais tellement beau, le visage pur, des yeux toujours aussi émotifs !

- Je vais mourir Sam.

    Quoi ?! Quelque chose se brisa soudainement ! Le cadre si merveilleux de leur retrouvailles venaient de tomber à même le sol. Que ce passe-t-il ? Comment ça ? C'était impossible !! Pas maintenant ! Non pas Julien ! Non !

- Dans très peu de temps...
- Ce n'est pas vrai ! Non...
- Il ne me reste que trois mois. Les médecins ont été unanime, c'est un Cancer.
- Comment ça ? Je ne comprends Julien ! Comment c'est possible !!!

    Samuel sentait les larmes lui montées aux yeux, l'envie irresistible de mourir dans ses bras avec lui, d'être emporter à deux et que tout s'arrête. Mais ensemble, à jamais. A jamais.
    Non ! Julien ne pouvait pas mourir ! Il ne pouvait pas le croire, maintenant qu'ils s'étaient retrouver son homme allait le quitter ! Son frère. Il se sentait brisé, couper, déchirer en deux. C'était finit de lui, cette fois il n'y survivrait pas. Dans un mélange de drame et de terreur Sam s'écroula au sol, les yeux rivés sur le parquet bien usé, raide comme un bâton Julien s'accroupi inquiet de l'état de son frère. Le visage fixe exprimant toute sa stupéfaction, il se savait atteint du Cancer depuis deux semaines et cette nouvelle lui avait était tout aussi horrible à apprendre. Sentir que la vie se déversaient de vous comme des vagues fuyantes, sentir que tout son être nous lâche pour un simple parasite, une simple maladie. Se rendre compte de toutes nos erreurs, avoir autant de regret que possible et se ressasser les meilleurs moments de sa vie.
   
- J'ai une immense faveur à te demander Sam...

    Samuel explosa en sanglot, les mains cachant son visage, la réalité était dure à exepter et sentir que l'on ne reverrai plus jamais quelqu'un de cher était horrible ! HORRIBLE !

- Sam mon fils ne va plus avoir de parent.
- Quoi ?
- Je t'en supplies Sam...J'ai besoin de toi.

    Le visage de Julien s'assombrissait, les yeux brillant de larmes il se retenait le plus possible pour ne pas craquer, pour ne pas s'écrouler devant son frère.

- Se sentir défaillir. Sentir que la mort est proche et savoir la date de celle ci vous dépasse complètement. Vous paralyse...On peut dire ce qu'on veut tout le monde à peur de la mort, chacun la redoute parce qu'elle est iminante et qu'elle arrivera à tous. J'ai peur Samuel...Si tu savais comme j'ai peur...

    La vague à l'âme, l'ambiance était devenue si pesante qu'aucun deux n'osaient vraiment parler même si ils en avaient terriblement envie.

- J'ai souvent pensé à toi tu sais...Toutes ses lettres que tu m'envoyais ! Je ne sais même pas comment tu as à sut où j'étais mais j'en était très heureux. Honteux d'être heureux. J'ai finalement décidé de t'oublier et de vivre ma vie, il fallait que je me guérisse de toi et que je reparte à zéro ! Recommançant une vie loin de l'amour qui nous avait consumer. Loin de cette relation incestueuse. J'ai reconstruis ! Je n'y croyais plus portant et à chaque fois que je voyais l'une de tes lettres dans ma boite je l'a rangeais dans un placard sans même la lire car je ne sais pas si j'aurai résister de revenir à toi en lisant ces lettres. J'ai recontré Sarah. Je ne peux pas dire que je ne l'aimais pas, ce n'était pas la même puissance, le même amour dévastateur ! C'était quelque chose de plus calme, de pure et presque habituel au fil du temps. Long et stagnant, aucune surprise mais toujours cette douce chaleur entre nos sourires. Nous nous sommes mariés, tes lettres étaient de plus en plus nombreuses j'en ai donc ouvert une pour t'ordonner de ne plus m'écrire ! J'avais une vie maintenant et tu devais m'oublier. Même si au fond je n'ai jamais cessé de t'aimer...Elle m'a donné un fils, elle est morte en me faisant ce cadeau. Les infirmière m'ont dit qu'elle était parfaitement sereine même si elle perdait beaucoup de sang, qu'elle acceptait sa mort et qu'elle était complètement lucide. Elle ne paniquait pas et se contentait de sourire en regardant son bébé. Elle a simplement dit : " Julan. Il s'appelera Julan...". Elle s'est ensuite endormi, le bébé calme dans ses bras comme si le lien qu'il avait eut à la naissance avec sa mère était encore présent. Je suis arrivé trop tard, ma femme était morte et mon fils en vie. La sensation d'avoir raté quelque chose...la sensation d'avoir abandonné quelqu'un...encore. Je me suis promis de protéger cet enfant ! De l'aimer autant que possible. Je me suis promis d'être le meilleure père pour le sourire de sa mère. Pour son souvenir...

    Julien regardait le ciel étoilé l'air nostalgique.

- Je n'ai pas put tenir ma promesse Sam...Je vais mourir à mon tour et cet enfant n'a que quatre ans. J'ai peur de ce qu'il va devenir je serai pas venu ici simplement pour t'enerver ! J'ai besoin de toi...
- Tu te rends compte de ce que tu me demandes Julien c'est...
- Dure. Je sais. Tu es le seul à qui je peux demander une chose pareil ! C'est mon fils Sam ! Mon enfant ! Mon sang ! Je ne veux pas l'abandonner ! Tu ne sais pas ce que ça fait de savoir que l'on va mourir laissant derrière soit l'être qui nous ratache le plus à la vie ! Tu ne sais pas ce que ça fait de savoir que tout est finit et que plus rien ne va compter. Ne pas voir grandir son fils, ne pas avoir sut réparer ses erreurs...J'étais venu pour deux choses Sam. M'excuser auprès de toi et t'implorer de t'occuper de Julan. Toi. Mon frère.

    Alors c'était tout ? S'excuser et partir ? L'abandonner pour de bon et laisser derrière lui un enfant sans parent. Il en souffrira, il va en souffrir comme jamais ! Autant l'un que l'autre. Inconsciemment Sam aurait espéré le voir revenur auprès de lui même si il ne l'aurait pas accepter, il aurait espéré avoir un "come back" comme dans les conte de fée où les films au cinéma ! Peu importe qu'il le rejete ensuite, il voulait gagner. C'était tellement égoïste...maintenant que Julien allait mourir. Maintenant que son coeur était un peu plus piétiné il en était anéantit. L'avoir perdu quelques années auparavant n'était rien comparer au futur qui s'annonçait, rien comparer à la douleur qu'il allait devoir supporter. Tout le passé n'était plus rien...
    Il lui en voulait d'un autre côtés, la jalousie qu'il est reussit à vivre toutes ses années ! La colère de savoir qu'il n'avait été qu'un amour comme un autre. La jalousie qu'il est vécu des jours heureux alors que lui était à deux doigts de se tuer. Jaloux de sa vie, jaloux de sa mort. C'était tellement égoïste...Julan...la seule et unique victime d'une histoire encore graver en eux, victime du hasard de la mort. La seule et unique victime. Julan.

- Que veux tu que je dise ? Je ne sais pas quoi faire Julien...Je ne sais pas où j'en suis ! Je commençais à revivre, j'avais à peine commencer à t'oublier et à aimer à nouveau ! Et toi tu débarques. Tu m'anéantis en quelques secondes et m'annonce la nouvelle qui me sidère sur place...une nouvelle qui me brise. Ta perte a été horrible...imagine ma douleur lorsque je réponderai au téléphone et qu'une voix grave et sonore m'annoncera ta...Et Julan...que va-t-il penser ? Comment va-t-il le vivre ? Je...Merde Julien !

    Sam finit par craquer en sanglot, prit par de violent soubresauts il n'arrive même plus à articuler un seul mot. Toute sa vie défile devant lui, tous ses moments magiques. Les bras de Julien entourent son frère, partageant la douleur à nouveau comme avant. Ils étaient là.
Tout pour l'un et l'autre.


Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 13:31
  
   



    Il n'aurait pas être pas du partir ainsi, il n'aurai finalement pas dut sortir ainsi. Pourtant il avait le sentiment que tout était en miette, que rien n'était réparable et que tout allait se finir. Il n'aurait finalement pas dut le laisser seul, sacrifier son amour pour une simple peur. Maintenant il était trop tard.
    Il n'aurait peut être pas dut s'enfuir de la sorte, s'eclipser comme un voleur sans aucune idée en tête, juste de partir et de fuir loin de cette chambre. Loin de ce coeur qui avait à nouveau été sien pendant une heure, ce coeur qui battait tellement fort contre lui ce souffle leger et ses larmes saignantes. Il n'aurait pas dut disparaître ainsi. Sentir que l'heure approche, que tout s'écroule, plus rien n'a de sens et tout devient sombre et lointain, comme un film en noir et blanc. Tout s'efface, l'absence totale de conscience, de réalité, de lucidité. Comment avait elle fait pour accepter sa mort elle ? Comment avait elle sut que tout était finit ? Comment a-t-elle put sourire ? Lui. Il n'en a pas la force. Pas le courage. Pas la raison. Pour lui cette mort était triste, était inutile, était lâche ! Terriblement lâche...Encore cet échec perpétuel dans sa vie, encore cette sensation tout perdre, de se perdre, de ne rien finir, de tout rater.
    Il se surpris à penser à son père, il se surpris à essayer de comprendre son point de vue tout à coup, avait il eu cette impression ? Avait il eut cette sensation d'impuissance face à la destruction de sa famille ? Pensait il qu'il avait raté sa vie lui aussi ? Anderson...une famille certainement maudite. Tout était sa faute, tout avait commencé ce soir d'octobre en 1993. Le compte a rebours avait commencé lorsque leurs lèvres s'étaient embrassés, tout avait commencé à cause de lui. Cet amour devastateur, interdit, secret, incestueux, profane ! C'est cet amour qui est sa maladie. Cet amour qui le ronge de l'intérieur et qui le tue doucement jusqu'à le privé de tout bonheur dans sa vie...
    La fin est proche. Tout accélère, le paysage autour de lui, ses larmes ruisselant de plus belle sur sa joue, tout ne tient qu'à un fil et rapidement le bande tourne et tourne faisant défiler toute sa triste existance ! Tout ce qu'il n'a jamais put avoir, aimer, achevé ! Tous ceux qu'il laisse derrière lui, toute cette vie gâcher, tout ce qu'il n'a pas put faire, ce qu'il aurait aimer faire. Ce qu'il aurait aimer dire. Le dire à tous "je vous aime" une dernière fois, rentrer chez lui et embrasser sa mère tout en l'implorant de l'excuser d'avoir détruit sa vie. Hurler l'amour et le respect qu'il porte à son père, fondre en larme aux creux de ses bras et s'y terrer pour ne plus avoir peur de cette mort...Lui dire je t'aime, à Sam, lui dire des millier de fois pour que jamais il ne l'oublie ! Lui répéter jusqu'à que la fatigue le prenne, que les nuits et les jours passent. Regarder grandir son fils, le voir s'épanouir, le voir progresser, désorienté, son premier chagrin, ses premiers amours, ses premières conneries...Le voir rire et sourire, pleurer et s'enerver. Le voir vivre à ses côtés. Il aurait aimer le dire à tous à quel point il va leur manquer, que la vie est trop courte ! Qu'il ne faut jamais abandonner, toujours plus haut ! Toujours plus loin ! Au sommet !


    Julien est décédé un soir de novembre. Accident de la route. Trop vite, beaucoup trop vite. Il est mort beaucoup trop vite. Les ambulances sont arrivés en même temps que David. Il était venu chercher Sam comme convenu, Sam était dans une chambre seul, endormi sur le lit les yeux rouges, la peau encore humide.
    Il n'a sut que le lendemain que son frère était mort, il s'était renfermé sur lui même durant une semaine entière, un corps sans vie, plus de sourire, plus d'espoir dans son regard juste un gouffre immense qui brisait le coeur de son amant. David était tout de même constemment à ses côtés, le surveillant, voyant bien que Samuel était instable et qu'il pourrait faire n'importe quoi à tout moment. Son visage fermé, ses paroles dénuées de sens, il n'avait plus goût à la vie et David se sentait tellement impuissant ! Il en était brisé à son tour, cette indifférence, cette peine grandissante et le fossé qui se creusait entre eux. C'était affreux.
    Camille sortit de l'hôpital une semaine après, un bébé dans ses bras elle rentra chez Anderson choquer de l'état dans la quelle elle le trouvait. Elle a ensuite apprit la mort de Julien Anderson part David, toute suite elle comprit, elle savait. Ce frère n'était pas n'importe qui, ce n'était pas une simple fraternité ! C'était un amour qui dépassait l'entendement, un amour indestructible. Et pourtant si tragique.
    Elle s'installa malgré tout chez lui pour quelques mois non seulement pour elle et son petit Daniel mais aussi pour son ami de toujours, son patron qui semblait agoniser chaque jours un peu plus près du suicide. Cette mauvaise ambiance et cette humeur noire commençait à se propagé dans le regard de Hank. Il devenait à son tour sombre, toujours un peu plus fatigué, toujours un peu plus désespérer de retrouver un jour l'homme dont il était tombé amoureux. Elle sentait que ces deux proches amis étaient au bord du gouffre et à son tour elle se sentait désemparé, heureusement que les rires incessant et caprice de son fils l'occupait le plus clair de son temps jusqu'au jourd où une femme en tailleur noir et strict tenant à la main un petit garçon, des yeux vert et des cheveux  de jais se présenta. Il avait la peau un peu hallé, une lueur de timidité dans le regard et de gêne.

- Bonjour Madame puis je parler à Monsieur Anderson ?
- C'est a dire que...Rentrez ! Je vais l'appeler.

    Inquiète elle se précipita dans la chambre de son patron pour l'avertir de la venue d'une assistante sociale.

- Elle attend...
- J'arrive.

    Samuel contourna son amie sans un regard vers elle, il arriva dans la salon où ses convives s'étaient installer sur la table en verre, il leur serra la main comme si il était au travail. Sa comédie pouvait commencer, en apparance Sam semblait tout à fait normale, posé, froid. Malgré ça une profonde tristesse ne faisait que s'agrandir dans son coeur. Une tristesse contagieuse.
    Camille se demandait qui était cet enfant ? Pourquoi une assistante sociale venait le voir lui ? De quoi parlait il ? Elle se concentra sur cette discussion qu'elle entendait à peine, elle s'approcha d'eux tout en les regardant. Elle reprit ses anciennes activer - faire la cuisine - tout en les écoutant d'une oreilles indiscrète.

- Il est clair qu'il précise uniquement votre nom ! En temps normale l'enfant aurait été pris en charge par les grand parents mais selon la lois sur le testamment vous en hériter directement. Il me faut votre signature sur ses papiers ici et je me chargerai la modification de ses papiers d'identité à la prefecture.
- Où dois je signer ?
- Ici. Il est clair que je vais suivre Julan durant un mois pour m'assurer que vous êtes dans un environnement convenable. L'enfant est suivit par un psychologue à partir d'aujourd'hui.
- Est il nécéssaire d'avoir tant de contrôle ? Je ne suis pas sûr que ça soit bon pour lui. Il vient de perdre toute sa famille.
- C'est la loi Monsieur Anderson. Nous faisons ça pour son bien j'ai omis de vous dire que Julan est devenu muet depuis la mort de son père. Il ne parle plus à personne c'est la principale cause de son suivit psychologique. Je vous remercie et à bientôt je vous contacterai pour mes visites hebdomadaires.

    La femme strict s'en alla sans attendre, ni regarder une dernière fois l'enfant qui suivait ses pas du regard. Camille restait perplexe sur son comptoire, elle entendait son coeur battre la chamade ayant l'impression que cet enfant allait très certainement plongé son ami dans ses souvenirs encore plus sombres. Elle détestait ce Julien ! Elle le détestait jusqu'au bout ! Même mort elle le haïssait !! Il lui avait pris son ami, il avait emporté son coeur dans sa tombe. Il lui avait volé...celui pour qui son coeur battait.

- A quelle heure mange-t-on ? demanda Sam
- Dans une demi heure environ.

    Samuel regardait l'enfant qui était assis en face de lui, qu'allaient-ils devenir à deux ? Comment pourrait-il s'occupe de cet enfant ? Il lui ressemblait tellement. C'était sûr il avait le teint mate et la yeux de sa mère ! Mais son visage fin, ses cheveux si soyeux, son nez retrousser. C'était un Julien sous le soleil.
    Il se leva le coeur lourd, il tendit sa main au petit garçon qui n'osait pas la prendre. Sentant déjà la tension grimper en lui et la peur du rejet Sam s'accroupi face à l'enfant le regardant dans le yeux. Il prit ses mains dans les siennes et les regardèrent un instant. Des mains si petites...

- Je m'appelle Samuel. Je suis ton oncle. Tu vas habiter avec moi maintenant. Tu veux voir ta chambre ?

    L'enfant se mit à rougir brusquement et fit un léger signe affirmatif de la tête, il serra l'index de Sam dans sa petite main. Sam sentait sa poitrine gonflé, une vague de chaleur l'avait submerger. Une vie si fragile entre ses mains alors qu'il était réduit à néant depuis la mort de son frère...
    Il conduit l'enfant dans une petite chambre qu'il avait aménagé, un lit, une commode, un tapis rouge se mariant très bien avec le jaune des murs, le orange de la couette. Une chambre chaleureuse qui semblait plaire au garçon. Il y déposa le sac de Julan avant de le tirer à nouveau pour faire un tour de l'appartement. L'enfant semblait calme, il prenait ses repères et Sam parlait à peine. Tous deux étaient tendus, gêner, perdu. Aussi perdu l'un que l'autre. Samuel sentit une sensation commune, quand il regardait les doux yeux de Julan il se voyait dans un miroir, il ressentait toute sa peine rien qu'en le touchant. Sa petite main refermé sur son index semblait le serrer tellement fort, semblait demander à l'aide ! Demander réconfort.
    Samuel attrapa le garçon et le souleva dans les airs, il était si léger, le regard perplexe de l'enfant lui avait finalement arracher un sourire. L'avait comblé de bonheur.

- Regardes le ciel Julan. Regardes toujours le ciel !

    Sam l'attira au creux de ses bras.

- Tu n'es plus seul maintenant...Je suis là. Je serai toujours là. Je partira pas moi ! Je te le promet petit Julan...je te le promet que jamais je ne t'abandonnerai...Jamais. Papa et maman sont là aussi, écoutes...

    Sam pris la petite main fébrile de Julan et l'appuya contre son petit coeur, l'enfant eut un air surpris, les joues rougissantes.

- Tu entends ? Ils sont là. Dans ton coeur.

    L'enfant se rua au creux de son cou, il l'entoura de ses petits bras. Sam se sentait son coeur se remplir d'amour, il était tout ce qui lui restait de son passé et tout ce que pouvait représenter le futur, il était sa raison de vivre maintenant même en sentant ses légères larmes tomber sur son épaule.

    David sentait tout son être s'alourdir à mesure qu'il approchait de la porte de l'appartement de son épauve de petit ami, aurait il le courage de le voir à nouveau dans un état pareil ? Aurait il la force de rester près de lui ? Arrivera-t-il à le guérir avec son propre amour ? Il soupira longuement avant d'ouvrir la porte. Le spectacle au quel il eut droit fut incroyable ! Il n'en revenait pas ! Il avait l'impression d'assister à une résurection. Camille était là, douce et gracieuse une mamant parfaite donnant le biberon à son fils sur le canapé. Sam aussi était là ! Il avait un sourire rayonnant il débarbouillait le nez d'un petit garçon tout frippon, les cheveux noir, le regard étonné. Une bouille craquante qui avait redonner le sourire à Samuel. On aurait dit une véritable petite famille. David n'osait pas faire un seule mouvement, il se sentait à part de cette aura tellement pure mais il était heureux, heureux que son amour ai retrouvé le sourire. Il se sentait soulagé d'un poids énorme et un sourire illumina son visage. L'orage était passé...grâce à ce gamin.
    Sam croisa soudainement le regard tendre de David, il s'arrêta de rire pour le regarder avec insistance. Comment a-t-il fait ? Comment a-t-il put rester au près de lui ? Il se sentait coupable, coupable de faire d'avoir fait subir toute cette charge à un homme qui ne le méritait pas ! Coupable de l'avoir entrainer dans sa chute. Il se sentait aimer, d'un amour si pure, un amour si doux. Honte de l'avoir laissé. Malgré tout, Hank est resté avec lui, malgré tout, Hank n'a jamais cherché à partir. Il a continué à l'aimer même dans le pire des moments. Aujourd'hui encore il était là et le voir ainsi, c'est comme si il ne l'avait plus regardé depuis des mois ! Comme si ils s'étaient séparer depuis tellement longtemps. Le voir là, un léger sourire sur les lèvres aurait put le faire fondre en larme.
    Il sentait la peur le prendre par la gorge, il avait peur qu'on le rejette, peur que David lui en veuille et en même temps peur qu'il ne dise rien ! Peur qu'il ne réagisse pas.
    Il se leva et se précipita dans les bras de son amant, sans même attendre une seconde, sans soucier de quiconque il sauta à son cou. Il le serra contre lui sentant son coeur prit dans étaux, les larmes lui brûler la gorge. Il voulait s'excuser, il voulait qu'on lui pardonne, il voulait qu'on l'aime, que David l'aime !

- Dis moi que tu m'aimes David ! Dis le moi je t'en supplies...
- Je t'aime.
- Encore.
- Je t'aime Samuel.
- Je t'aime aussi.

    Julan était assez étonné de voir son oncle dans les bras d'un autre homme, il le fut encore plus lorsqu'ils s'embrassèrent à pleine bouche. Pourquoi faisaient ils ça ? Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression que le monsieur était heureux maintenant ?

- Tu as encore faim Julan ? Demanda Camille en portant le bébé

    Julen fit un signe négatif de la tête, il cessa de rumer ses jambes contre la chaise et à nouveau se perdait dans ses pensées. Des fragments de souvenirs, le sentiment que son papa lui manquait. Le sentiment de ne pas être à place. Pourtant très vite une main vint s'abattre sur ses cheveux pour le sortir de sa torpeur, un grand blond lui ébouriffait les cheveux. Il le regarda intriguer.

- Ca te dis d'aller manger une glace avec tonton ?
- Camille tu viens avec nous ? Demanda Sam
- Au fait ! Moi c'est David ! Mais tu peux m'appeler maître...
- Arrêtes de dire n'importe quoi ! S'emporta Sam
- Haha !!



   
Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 23:39

    Samuel serra la main des dirigeant de diverses entreprises, il leur souriait avec raffinement et politesse sans vraiment en avoir envie. Il avait reussit à acquérir plus de trente client en deux semaines, trente riches futur possesseurs d'oeuvres mondialement recherché et extrêment chère. Il était redoutable. Indétrônable. Il paraissait maître de tout et pourtant bon nombre d'évenements dans sa vie l'avait changé à jamais. Un passé toujours aussi douloureux mais le véritablement changement était que maintenant il arrivait à avancer.

- Salut big boss !
- Tiens Choukler. Tes vacances ?
- Ooooh ! Mon Dieu...Je te conseille d'en prendre avec l'affaire que tu as fait tu l'as bien mérité !
- Non merci, j'aime pas tellement les vacances tu le sais. Dit Sam en partant m'assoir sur son fauteuil
- Pourtant...Je t'assure t'en a besoin...

    La main posé devant les yeux Sam esquisse un sourire d'amusement. Il croit toujours savoir ce qui est bon pour lui et essaye sans cesse de l'aider ce qui le faire rire c'est qu'il n'arrive pas à s'en empêcher.

- Tu es heureux à ce que je vois, sourit il

    Il retire sa main de devant mes yeux et le regarde un instant, Sam pivote pour regarder par la bais vitré en fait il se cache car le sourire qui s'affiche malgré lui, ce sourire lui fait presque mal. Il ne pourra pas avouer que tout est du passé maintenant. Il n'arriverai pas à se l'avouer et pourtant au fond de lui il sait qu'il a enfin tourné la page.

- Pourquoi es-tu venu Choukler ? Un autre descendant d'un grand peintre à me présenter ?
- Ah oui ! D'après ce que j'ai entendu tu t'entends bien avec David Hank. J'attends un remerciement ! Rit il
- Merci.

    Il s'arrête de rire doucement.

- Tu as vraiment changé Samuel ! C'est agréable. A quand ses vacances alors ?
- Je t'ai dis que je n'en prendrai pas t'es sourd ma parole !
- Je sais pas c'est peut être le moment d'aller voir de la famille après tout...Noël approche.
- J'ai déjà ma famille...
- Tu sais quelqu'un m'a dit une fois : " Il ne faut jamais couper tous les ponts ! C'est fou le nombre de fois qu'on traverse la même rivière ! "

    Voilà pas mal d'année que Sam ne leur ai plus adressé la parole. Tellement d'année...
    Choukler se dirige vers la porte de sortie et lui adresse un petit sourire toujours d'aussi bonne humeur.

- Ils seront heureux te connaître leur petit fils ! Suivit d'un clin d'oeil

    Samuel écarquille les yeux près à lui demander comment est-ce qu'il sait pour Julan ? Mais il n'en a pas le temps et puis après tout Choukler avait peut être raison. Il serai temps de revoir de la famille car tout peut arrivé et Sam ne compte pas le regretter sur son lit de mort si il y a bien une chose que Julien lui a enseigné c'est laisser les rancunes derrières soit pour mourir avec le sourire et ne ressasser que les bons souvenirs.
    Une fois sa journée de travail terminé il ferme son bureau, seul, Camille est en congé de maternité chose qu'elle n'a accepté que sous la force ! Si Sam ne l'avait pas menacé avec sincérité de la viré si elle ne faisait pas ce qu'il disait elle aurait surement été capable de venir au boulot. Ce qui était impassable ! De toute manière Sam ne se le serai jamais pardonner de la voir là assis derrière un bureau alors qu'elle avait tellement plus sa place au près de son bébé. Samuel s'avança vers l'ascenceur épuisé par sa journée et bizarrement excité à l'idée de rentrer à la maison.
    Cet appartement autrefois si froid et désert, sans vie ni chaleur était maintenant animé les cris de Daniel, les mélodies marmonner de Camille, David qui regardait la télé et Julan qui s'entrênait sur son piano électrique jouant un peu n'importe comment mais c'était le seul jouet qu'il gardait sans cesse avec lui. Cette ambiance était le reconfort de sa fin de journée, cette ambiance c'est ce don il a toujours rêvé et maintenant qu'il allait de l'avant il était temps d'achever cette ancienne douleur, cette ancienne vie ! Car tout reprenait des couleurs, car sa nouvelle perspective était tellement plus belle.

- Bienvenu Monsieur ! Se précipite Camille

    Elle lui retire sa longue veste doucement, Samuel la gratifie d'un baiser sur la joue et se dirige vers le centre de la piece. Julan tapait sur son clavier avec nonchalance, Daniel roupillait dans son siège. La bonne odeur du poisson alerta Sam qui était pressé de passer à table. Julan redressa le visage à la vue de son oncle, il cru d'abord que c'était son père mais il eut un bred souvenir de son père, il était plus grand et son visage était plus triste ! Oui plus triste. baissa les yeux sur son jouait et tapa une note plus longue, elle était jolie ! Il ratapa avec plus de longueur puis il arrêta et fixa les touche blanche et noire. Il avait envie de pleurer, il en sait pas pourquoi mes ses yeux lui piquaient et quelque chose lui faisait mal dans la poitrine. Il regarda à nouveau son oncle.
    Samuel croisa le regard du petit qui jouait sur son instrument, il semblait perdu dans ses pensées, ses beaux yeux vert brillaient quand soudain l'enfant se releva pour courir vers lui. Il s'agrippa à ses jambes et se serra contre lui. Camille fut la première surprise de voir une réaction si spontané de l'enfant mais c'était bon signe pour elle, cet enfant était assez distant au début mais peu à peu il s'extériorisait et ca ne pouvait être qu'un bon signe. Cependant il n'y avait qu'à Sam qu'il témoignait ce genre de réaction, d'affection ce qui rendait le spectacle encore plus touchant. Elle s'eclipsa vers la cuisinière laissant les deux garçons discuter entre eux.
    Une attirance soudainement, l'envie de ne pas être seul l'impression de tout perdre, le coeur qui faisait mal, le sentiment d'un noir et d'un plongeons dans le vide sans fin mais le choc est proche et ses ailes ne s'ouvraient pas. Julan voulait s'accrocher, s'accrocher à celui qui ressemble tant à son papa, il voulait qu'il l'aide, qu'il l'aime, qu'il le fasse sourire. Il voulait se tenir à lui, il voulait que Sam soit ses ailes comme David était les siennes. Il ne voulait pas tomber, il voulait pas avoir mal, il veut sourire comme Samuel.

- Parles Julan parles...Sinon je ne pourrai pas te comprendre, murmura Sam en le portant dans ses bras

    Le petit le regard intrigué, il posa sa main sur ses lèvres se souvenant que David était heureux quand il touchait là, il se souvenait comment été les deux hommes lorsqu'ils étaient ensemble. Il voulait être heureux aussi ! Ne pas être seul, avoir un ange-gardien, qu'on le protège sans qu'il est besoin de demander car il ne savait pas demander. Il ne savait plus. Sam essaya de modre le main de Julan pour le faire rire ce qui eut l'effet inverse, le garçon retira sa main effrayer dans un premier temps, il fixait son oncle sans scier un nouveau mouvement et sans pour autant vouloir quitter ses bras. L'enfant posa ses petits mains doucement sur les joues de Samuel qui souriait à son neveu. Julan posa ses petites lèvres sur les siennes et se recula soudainement pour un baiser papillon. Sam fut étonné par cette élan d'affection étrange...était-ce normale ?

- Ne vous en faites pas Monsieur Anderson ! Rit Camille, tous les petits font ça à leur parents !
- Ah bon ?

    Julan se tritura les doigts et se demandait si son oncle était content ? En tout cas il était pas faché ! Et lui il se sentait bizarrement mieux au fond, une boule s'étira là où sa faisait mal comme un si c'était un bisous réparateur ! Un bisous guérisseur ! Il recommença à nouveau tout en riant pour faire ressortir son plus beau sourire.

- Ce gamin va finir comme son oncle ! Annonça David en arrivant derrière
- Tu es jaloux d'un enfant de quatre ans ? Demanda Sam
- Pas du tout mes baisers à moi sont plus intense ! Sourit David

    Il s'approcha de son amant et l'embrassa gouleusement, Samuel répondait parfaitement au baiser de David tout en gardant l'enfant dans ses bras, Julan lui parcontre n'était pas du même avis ! Il se mit à protester tout en poussant des mains David qui était coller à Sam. Camille rit à nouveau en voyant la scène, l'enfant se nicha dans le cou de Sam l'entoura jalousement de ses petits bras tout en tirant la langue au grand blond qui resta bouche baie.

- On dirait qu'il est amoureux de son tonton, annonça Camille
- Je me suis fait devancé par un enfant de quatre ans ! Rit David

    Samuel s'amusa de la situation il voulu reposer l'enfant mais celui ci ne voulait plus le quitter posant sa tête sur son épaule tout en fermant les yeux. Il était bien où il était et personne ne devait le déranger, c'était son oncle à lui et c'est tout !

- C'est quand le rendez vous de l'assitante sociale ? Demanda Sam en s'approcha de Camille qui m'était la table
- Jeudi soir. Elle vient directement ici connaissant vos disponibilités.
- Je pense que je vais prendre des vacances, dit Sam en déposant Julan près de son piano
- Des vacances ? S'étonna David
- Où ça ? Demanda Camille tout aussi étonné
- Il serai temps de rendre visite à de vieilles connaissances...N'est-ce pas Julan ? Je t'emmène voir tes grands-parents !

    L'enfant sourit simplement à son oncle avant de taper à nouveau sur son clavier.

- Bien sûr vous êtes tous invités ! Notre maison est immense et je ne me vois pas y aller sans l'homme que j'aime et ma petite Camille.
- Oh non je ne veux pas vous déranger ne vous inquiétez pas ! Je vais rester ici et m'occuper de votre maison pendant votre absence !
- Il hors de question que j'aille en vacance sans toi ! S'exclame Samuel, Fin de la discussion.

    Le dîner se déroula dans la bonne humeur, la perspective de partir en vacances étaient étonnante mais agréable à entendre de la part de Sam, cela voulait dire qu'il avait enfin décider de mettre un terme à ses problèmes et aller de l'avant. Seulement cette annonce était angoissante pour tous, Sam n'avait revu ses parents depuis qu'il était parti furieux de chez eux, Camille allait se sentir hors de la famille quant à David il ne savait comment il devait réagir ! C'était si soudain et si précipiter et c'est surement ce qui lui plaisait chez Sam, il était impulsif depuis peu. Très vite la nuit tomba et la fatigue se faisait sentir chez Anderson, il alla d'abord border Julan qui baillait devant son jouet, Samuel lui déposa un baiser sur le front avant de partir lui même dans sa chambre. David le rejoignit que plus tard et le silence avait envahit la maison.
    Sam se réveilla en pleine nuit pour aller aux toilettes, une fois finit l'envie irresistible d'aller voir le doux visage de Julan dormir dans son lit le poussa jusqu'à l'autre bout du couloir, il ouvrit lentement la porte et que fut sa surprise quand il vit le garçon dans l'autre sens du lit, la tête accouder à ses mains regardant de gros flocons tomber. Le ciel orangé par les lumières de la ville l'enfant semblait émerveillé par cette vision. Sam s'approcha lentement et fit un leger bruit pour prévenir de sa venu, Julan sursauta de peur mais se détendi quand il vit son oncle.
     

- Quand on était enfant ton papa et moi on passait nos nuits à regarder la neige tombée...C'est tellement jolie...

    L'enfant esquissa d'un signe de tête et fit de la place sur son lit invitant Sam à venir regarder la neige avec lui. Comme deux gamins ils souriaient bêtement en regardant la ville se transfomer petit à petit en coin de paradis couvert d'un immense menteau blanc.





Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Mercredi 28 janvier 3 28 /01 /Jan 16:44

    Samuel se tenait debout face à la fenêtre, la neige avait recouvert le quartier, les immeubles et toute cette masse humaine se retrouvait submerger de beauté blanche. Il n'entendait que les battements de son coeur rythmant les questions, les doutes, les hésitations, les peurs. Avait il raison de tout remuer ainsi ? Avait il raison de retourner dans le passé ? Vouloir ainsi ratrapper une vie qu'on avait décidé d'oublier et d'enterrer, une vie qui ne nous a fait que du mal. Avait il raison d'y aller ? 
   Une petite main frèle et douce s'enroula dans la sienne serrant ses doigts immobile, il abaissa les yeux et remarqua Julan et ses petites billes vertes qui le regardaient. Des yeux plein d'inquiétude, que se passait il dans la tête de son oncle ? Il n'en avait pas conscience mais comme un enfant il comprenait parfois plus qu'un adulte, proche de l'être qui lui rappel son père tout ce qu'il ressentait c'était la douleur qui assombrissait ce visage, la douleur qui se gravait dans ses yeux noirs. Commençant lui aussi à avoir peur Julan serra un peu plus sa main, elle tremblait et l'effroie que son oncle se mette à pleurer lui prit la gorge.
     Pourtant ils eurent un moment de calme, de silence de partage. Ils se regardaient tous les deux, seuls face à leur passé, face à la vérité. Quoi qu'on face on ne peut éviter cette rencontre, l'enfant avait le droit de connaître sa vie, l'enfan avait le droit de vivre comme un autre. Et Samuel prendra cette responsabilité. Il a le droit à une famille.

- Aller les enfants ! On descend maintenant la voiture est prête ! S'ecria David

    Dans cette ambiance des plus pesante le beau blond tentait pourtant d'y mettre une touche de gaïté, il descendit la dernière valise et se plaça sur le siege du conducteur attendant les Anderson qui se regardaient dans le blanc des yeux. Camille couvra son enfant sur son siège et s'installa à son tour, elle soupira. David savait qu'elle n'était guère plus enchanter de partir que Sam. Elle ne se sentait pas à sa place, elle pensait qu'elle n'avait plus le droit de compter autant dans la vie du jeune Anderson, il avait maintenant des êtres qui le soutenaient et qui l'aimait. Elle ne servait plus à rien à ses yeux même si son entourage ne cessait de lui dire qu'elle était leur "rayon de soleil" la petite touche féminine dans un monde d'homme. Ils avaient sans doute tous besoin de leur maman. Ce voyage semblait pourtant aux yeux de la jeune maman, un voyage de famille, elle se sentait à part, inutile, de trop.

- Je compte sur toi Camille.

      La jeune secrétaire sursauta, elle ne parlait pas tellement avec David Hank.


- Samuel va avoir besoin de nous dans cette épreuve. Tu le connais mieux que moi, tu sais à quel point il a peur de cette rencontre et tu connais sans doute les raisons. Aides moi à le soutenir...Il ne doit pas pleurer. Je ne veux plus le voir pleurer...

   Camille sentit comme une douce chaleur l'envahir, elle croisa le regard du blond dans le rétroviseur et lui sourit tendrement. Mine de rien il était sans doute celui qui avait le plus peur de cette rencontre entre les membres de la famille Anderson.

- Je vous le promet. Dit elle en s'avançant pour lui ébouriffer les cheveux le grand sourire aux lèvres.

             Une fois Samuel et Julan descendu ils prirent enfin la route pour la maison des Anderson. Histoire de combler le silence Hank mit un CD dans le poste radio, un ballade à la guitar ce qui semblait appaiser les âmes entrangements. Sam perdu dans ses pensées regardait par sa vitre défiler les arbres et les maison, bientôt il se retrouvait à la campagne, les habitations devenaient rares mais plus rustique. L'herbe verte de ses souvenirs était remplacée par une couche épaisse de neige, le soleil n'arrivait pas à percer à travers les nuages et ce climat déprimant était de circonstance. Cela faisait trop d'année qu'il ne les avait pas revu, avaient ils changés ? Vieillit sans doute...Sa mère avait elle toujours ce beau sourire ? Son père était il toujours aussi sofistiquer et mystérieux ? Avait il lui aussi prit un coup de vieux ? Avait il perdu son assurance ? Celle qui le rassurait dans le temps où ils étaient quatre. Sa chambre avait elle changée ? Concervait elle cette chaleur. Certainement pas...car elle n'était accueillante que lorsqu'il était avec Julien. Tout avait changé.

         Tranquillement Camille s'endormie comme son fils, Julan était le seul éveillé à l'arrière de la voiture, tout comme Samuel il regardait défiler le paysage. Avait il la moindre idée de ce qui allait se passer ? C'était une évidence, il était le portrait craché de son père lorsqu'il était plus jeune mais son joli teint hallé, ses yeux d'un vert surprenant. Il se souvenait de son père, il était comme son oncle, il se ressemblait énormement, c'était certainement des jumaux ! Pourtant ils étaient très différent, il se souvenait que son père avait le regard triste, le sourire fade et un visage plus pâle de jour en jour. Il ne vivait plus vraiment, chaque jour ressemblait à une mauvaise comédie. Son oncle avait un autre regard, un tache sombre planait sur lui mais pourtant dés qu'il posait ses yeux sur David, son visage s'adoucissait. Ils semblaient fait l'un pour l'autre. C'était son amoureux ? Oui, surement. Son papa lui racontait souvent que lui aussi avait un amoureux dans son coeur. Un  homme.
        Les heures s'écoulaient et le ciel était encore plus sombre, Samuel sentait son coeur battre plus vite à l'approche de la forêt, David tourna dans une petite route qui traversait la forêt, cette route pleine de bosse lui était famillière. Cette route que tous les matins ils faisaient lui et son frère, Julien le grand sourire émitouffer dans son écharpe et Samuel qui l'oubliait sans cesse. Cette même écharpe rouge qui s'enroulait autour de son coup alors qu'il réchauffait ses mains, le sourire tendre de son frère. Son miroir. Celui qu'il avait tant aimé au point de se perdre, au point d'en crever...
       Cette même route qu'il avait courut un beau matin se réveillant, sentant l'absence de son frère, sentant son départ, il avait courut aussi vite qu'il le put pour le ratrapper, pour l'empêcher de partir.

- Sam, Sam ! On est arrivé..., dit David

     Sam sortit de sa léthargie et découvrit sa maison blanche, entourer d'arbre blanc, une petite entrée élégante tout ce qui se trouvait face à lui présentait une famille heureuse et parfaitement unis. La demeure des Anderson était bercé d'illusion...

     Julan sortit à la suite de son oncle, il regarda tout autour de lui comme un enfant il découvrit un paysage de fée, la neige qu'il aimait tant regarder avait englober tout ce qui se trouvait autour de lui. Pourtant cet endroit ne lui faisait pas sourire, il ressentait à frisson et courut auprès de son oncle. Sa main attrappa celle de Sam et la serra aussi fort qu'il le pouvait.

       Sam continuait d'avancer vers l'entrée pendant que Camille et David le rejoignait, lentement il sonna à la porte le souffle coupé. Il entendait résonner son coeur dans sa poitrine et la petite main de Julan se faisait plus chaude que jamais. Il était là pour lui, pour Julan.

- J'arrive ! Dit une voix féminine

     Emilie Anderson. Sa voix était la même, le bruit de ses talons sur le carlage, elle semblait venir de la cuisine où elle préparait certainement un repas pour son mari. Ses mains tremblaient, plus question de faire machine en arrière l'heure était venu de faire face à son passé.
     La porte s'ouvrit soudainement, un belle femme brune ouvrit la porte, un joli chemiser lavande et une jupe noir, un tablier blanc, des cheveux doux et long attacher lui donnait un air de mère parfaite. Quelques mèches blanches lui donnait un charme en plus, son fidèle regard, ses yeux noirs dont Samuel avait hériter, le même regard mielleux, son visage aussi tendre avec quelques rides en plus. Elle avait presque cinquante ans maintenant mais l'impression de Sam fut, qu'elle était magnifique. 
     Son sourire disparaissait peu à peu, Emilie voyait devant elle un homme avec un enfant qui lui ressemble tant. Des yeux noirs, des yeux d'un noirs charbonneux et une peau de lait, Samuel. Son Samuel. Son fils. 

- C'est impossible..., dit elle les mains sur sa bouche

    Ses yeux se noyaient de larmes qui roulaient lentement sur ses joues, Sam eut un rictus, il sourit légèrement à sa mère car au fond son coeur était comblé de revoir celle qui l'avait tant protéger.

- Bonjour Maman.

- Oh ! Samuel ! Mon Samuel !!

     Elle se jeta en larme dans les bras de son fils qui la serra d'un bras, il reteint ses propres larmes. Elle se retira lentement de l'étreinte de son fils quand elle se souvenu du petit garçon qui les regardait intriguer.

- Je te présente Julan. 

- Bonjour Julan, dit elle en essayant de sourire 

- Il a subit un traumatisme il n'arrive plus à parler. Répondit aussi tôt Sam. On peut rentrer ?

    Sam s'écarta laissant voir un grand blond avec une belle jeune femme tenant un bébé.  

- Bien sûr ! Rentrez rentrez ! Je vais vous faire du thé ou du café tout ce que vous voulez ! Vous devez être fatigué la route depuis Londre est longue.
- Merci Madame, dit Camille en souriant
- Appelez moi Emilie s'il vous plaît ! Sam mon chéri installe les dans le salon je vous rejoins tout de suite. 

    Emilie avait soudain reprit sa joie habituelle, le fait de revoir son fils l'avait rendu si heureuse qu'elle aurait été capable de faire une fête en son arrivé chez eux. C'était un rêve, son plus grand rêve. Revoir son enfant.
     Elle arriva quelques minutes plus tard dans le salon avec de quoi rassasié tout le monde et deux théillère. 
     David regarda autour de lui, décidement les Anderson n'étaient pas des gens pauvres, Camille remarqua la ressemblance avec Samuel et comprit tout de suite d'où il tenait sa beauté quand à Julan il restait assied sur les genoux de son oncle tout en le regardant attentivement. Camille decida de se lever avec son bébé dans les bras pour faire le tour de la pièce, elle avait repéré des photos sur un meuble ainsi elle en saurai un peu plus sur la famille de son patron. Elle en saurai un peu plus sur son mal...

- J'ai l'impression de rêvé ! Mon Samuel chez moi. Si tu savais comme je me sens coupable de tout ce qui est arrivé...Je ne voulais pas ça ! Je ne le voulais pas ! 
- Je suis venu avant tout pour Julan. Dit il en regardant le petit garçon, ce n'est pas mon fils maman. C'est celui de Julien.
- Je sais, dit elle en prenant une tasse de thé
- Quoi ? Comment ça tu sais ? S'étonna Sam

     Sa mère était au courant ? Se pourrait il que Julien est reprit contact avec ses parents ? Comment est-ce possible.

- Il y a quatre ans de cela, ton frère est venu nous voir. Il était tard le soir, il avait un bébé dans les bras et ton père n'était pas là. Il y a huit ans Julien était dévasté comme ce jour où il dut s'en aller de chez nous après...enfin voilà. Il pleuvait énormement, il était trempé il n'avait pas osé sonner c'est moi qui l'ai vu depuis ma cuisine. J'ai tellement pleuré, autant que lui, il était désemparé. Il avait un enfant dans les bras et il ne savait pas comment l'élever, il avait perdu sa femme. Il avait perdu la personne qui l'avait aidé à tenir après votre séparation, il avait peur ! Peur de ce qu'il pourrait faire, peur de ses désirs. Ses désirs de suicide mon coeur...oui il voulait se tuer. Je lui ai donné de l'argent, il est partit vivre un peu plus loin de Londre, il a vécu puis je n'ai plus eut de nouvelles. Ton père ne sait rien, il n'a jamais rien sut. Mon Dieu je me souviens de ses larmes...des ses beaux yeux pleins de larmes...Puis nous avons reçu un appel, il était...il était...Oh mon dieu !

    Emilie fondit en larme à l'idée de dire que son fils était mort, mort dans un accident.

- On nous a dit que l'enfant allait être confié à quelqu'un qui était dans le testamment de Julien. Je n'avais pas imaginé que ça serai toi...J'y ai pensé mais...Enfin bref. L'importance c'est que Julan ai trouvé quelqu'un qui l'aime, une famille. 

    Emilie regarda aussi tôt David qui se était resté silencieux dans son fauteuil et qui écoutait perplexe par une telle histoire, soudainement il venait de se rendre compte que tout le mystère sur le malheur de son amant venait d'être revelé. Il comprit tout, l'amour incestueux, le retour du frère, l'enfant dans sa vie, cette tristesse sombre ! Le rejet de la famille "parfaite" ne supportant pas une seule tâche dans leur beau tableau. Tout était clair à présent. Absolument tout, il regarda son amant avec compassion et consternation. La vérité était si éblouissante qu'elle le bloquait totalement. 

- Il avait besoin d'une famille comme tu dis. C'est pour ça que je suis là, je voulais vous le présenter autant à toi qu'à...papa. On va surement rester ici une semaine si il le veut bien et toi aussi bien sûr. Je dois te présenter David Hank mon conjoint et Camille avec son fils Daniel ! Ma...meilleure amie. 

     Samuel souleva Julan pour qu'il se mette à sa place et il se leva, de voir ainsi sa maison le rendait nostalgique et l'effrayait à la fois. Le pire n'était pas encore arrivé. Comment allait réagir son père ? 

- Mon amour je suis rentré ! Dit une voix grave et sonor venant de l'entrée
 



Voilà une bonne chose de faite ! Désolé pour le retard ! La prochaine MAJ sera sur "C'est comme la masturbation..." j'essayerai de la faire le week end prochain ! BISOUS A TOUTES JE VOUS AIME !!!!

 

Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 23:10
                      
                    Samuel sentit son coeur battre à tout rompre, la voix de son père avait résonné dans ton son être et dans toute sa tête. Ses yeux s'étaient écarquillé, il n'aurait jamais cru que la confrontation lui ferai aussi peur. 
                     Etre accepté par sa mère c'était facile, il était douce et aimante, malgré sa soumission à son mari elle aurait tout fait pour ses enfants. Elle se serait tuer pour ses enfants. La voix de Monsieur Anderson avait fait sursauté son épouse, elle avait l'impression d'être remonté quinze ans en arrière, comme si elle cachait un assassin elle craignait la découverte. Comment allait il réagir ? Revoir son fils qui les avait insulté, conspué et renié. Comment allait réagir le patriarche à la vue d'un enfant "indigne" ?
                     Le silence provoqué par l'arriver du père Anderson avait choqué les deux autres adultes dans la pièce, Camille ne cessait  de faire des allées  et retour entre David et Samuel. Le beau blond ne comprenait rien non plus, le père inspirait ici tant de crainte ? Peu être était il violent ? Peu être était il si désagréable que personne n'osait faire du bruit lorsqu'il rentrait ? Il vit Samuel ravaler sa salive, il ferma les yeux un instant. Des pas s'approchaient du salon et lorsque qu'ils arrivèrent jusqu'à eux Samuel se leva imméditament, le regard fier, droit, sans baisser les yeux. 
                    Monsieur Anderson s'apprêtait à parler à son épouse lorsqu'il remarqua les invités dans le salon, alors qu'il détaillait les autres le monde s'était éteint quand son regard croisa celui de son propre fils. Sa chair et son sang, plus il le regardait et plus il avait l'impression qu'il n'avait pas changé, qu'ils avaient tous fait un retour en arrière. Il se sentait à nouveau vif et fort comme à l'époque, fier de ses fils et comblé dans une famille "parfaite". Ce même fils avait maintenant trente et un ans, plus seize. Lui même n'avait trente huit ans mais cinquante trois. Il avait vieillit, c'est en regardant son fils qu'il remarqua à quel point il avait vieillit, à quel point ces histoires étaient loin. C'est en regardant son fils qu'il se souvenait de toutes les douleurs endurées après son départ, de toutes les nuits qu'il passait dans le lit de ses garçons pour se souvenir de leur présence. C'est en plongeant le regard dans celui de Samuel que Charles Anderson se rendait compte qu'il lui avait tant manqué...tant manqué... 
                  Une expression d'indifférence il fit un pas vers son fils qui recula de reflexe, il n'en tenu pas compte et continua d'avancer. Samuel restait immobile, tentait de le rester voyant son père s'approcher de lui capable de tout. Lorsque celui ci était à proximité il était prêt à recevoir une gifle bruyante mais elle fut remplacer par une étreinte maladroite. Charle de sa taille impressionante emprisonna son fils dans ses bras, priant le ciel pour que ça ne soit pas un rêve. Tout le monde avait reprit son souffle dans la salle, les yeux d'Emilie Anderson se remplissaient de larmes à mesure qu'elle regardait les deux hommes de sa vie serré l'un contre l'autre. Elle eut le coeur tout serré quand elle remarqua une larme de crocodile qui coulait le long de la joue de son mari. Elle eut un petit sourire amusé repensant à sa si grande fierté qu'il avait laissé tomber.

- Samuel...Cette fois je rêve pas c'est bien toi. Pardonnes moi mon fils...Pardonnes moi pour tout ce que je t'ai fait subir...
- Calmes toi papa, calmes toi.

               Samuel était mal à l'aise, il s'attendait à une tout autre réaction mais après tout de quoi se plainait il ! Son père était heureux et c'est ce qui importait.

- Je dois te présenter quelqu'un papa...Julan !

                    L'enfant leva les yeux vers son oncle et accouru vers lui pour se cacher derrière ses jambes, il s'agrippait au pantalon du beau brun tout en regardant l'homme immense qui se tenait devant lui. Il était effrayant. Trop grand, des mains de géant pour l'enfant et il n'avait pas le sourire rassurant de son oncle.

- N'est pas peur Julan, Samuel pris l'enfant dans ses bras pour qu'il soit à la hauteur de Charles, c'est ton papi.

             Charle fut abassourdi, Samuel était il père ? Avait il finalement épousé une femme respectable et surement exeptionnel, étais ce la ravissante petite blonde au fond de la pièce avec un autre bébé dans les bras ? Non...l'enfant n'avait rien de la maman et même si il ressemblait énormement à Samuel il avait un teint plus halé. Ce n'était pas l'enfant de la jeune blonde, avait il une autre femme ? Une femme qui n'était pas venu ?

- Il est...Julan...
- Non. Il n'est pas à moi, c'est celui de Julien papa.

                 Une nouvelle bombe avait été larguée, Julien, son autre enfant. Julien son défunt fils avait été papa à son tour. Il avait laissé un enfant derrière lui, un enfant de quatre ans totalement perdu mais qui retrouvait le sourire prêt de son oncle.

- Julien était marié. Dit Samuel. Marié avec une certaine Sarah, elle est morte à la naissance de Julan. Julien a découvert qu'il était touché par le cancer et qu'il ne lui restait que très peu de temps à vivre il a donc décidé de me confier son fils. Il est mort dans un accident quelques temps plus tard. 

                 Un silence de mort était retombé dans la maison des Anderson écoutant la vérité sur la venue de Julan chez Samuel. Sa véritable venue. Julien avait donc déjà chargé Samuel de sans occuper, avant que l'assistante sociale ne vienne lui confier l'enfant. Tout était clair à présent dans l'esprit de David. Cela dit quelque peu énerver que son amant lui cachait autant de chose, c'est vrai que ce n'est pas facile à avouer mais après tout, n'étaient ils pas un couple ? Un couple se construit sur la confiance et David se rendait compte qu'il ne savait rien sur Samuel. Absolument rien.

- Bonjour Julan, dit Charles avec le sourire

                  L'enfant se cacha dans le cou de son oncle, le grand monsieur lui faisait encore peur. Charles eut un petit rire mais après tout il avait l'habitude que les enfants aient un peu peur de lui au départ, c'était pareil pour ses propres fils qui préféraient rester entre eux plutôt que de venir jouer avec leur parent. Samuel semblait avoir gagner le coeur de Julan très rapidement, celui ci ne voulait plus se décoller de son oncle. Ce fut Emilie qui appela Julan pour que celui ci quitte son  oncle.

- Tu viens je vais te montrer ta chambre, dit elle avec un grand sourire maternel

                 Avec hésitation l'enfant demanda l'accord à son oncle du regard, celui ci lui répondit avec un sourire affirmatif, l'enfant pris la main de la dame et partit à l'étage pour découvrir la chambre où il allait dormir, il aimerait qu'elle ait une grande fenêtre comme dans sa propre chambre.

- Je vois que tu arrives à l'éduquer. Dit Charles en partant s'asseoire
- Il n'arrive toujours pas à parler malheureusement. Il a été traumatisé par la mort de son père.
- C'est compréhensible mais dis toi que ce n'est pas perdu.
- Je sais bien.

                 Samuel s'approcha de David et s'appuya contre le meubl pour rester près de lui. Camille continuait de bercer l'enfant dans le silenc, il commençait d'ailleurs à lui faire mal et décida de poser le bébé dans son petit siège. Charles observa la jeune femme puis le grand blond aussi massif que lui près de Sam.

- Je te présente David mon compagnon, répond Sam aux interrogations de son père

              Encore une bombe larguée sur Charles Anderson, son fils était toujours gay et se pavanait avec un guerrier vicking. Il avait de l'allure et de l'assurance mais aussi un charisme fou et ça le père Anderson s'en était rendu compte. Après tout on ne change pas un Anderson, quand il a prit une décision il ne revient jamais dessus. Presque jamais du moins. 

- Charles Anderson, dit froidement le père en tendant sa main
- Enchanté Monsieur Anderson. Répondit David un peu nerveux

                 Une poigne bref significatif de leurs gêne.

- Voici Camille ma meilleure amie et son fils Daniel. 

                 Charles eut un petit sourire vers la maman et vers le bébé. 

- Vous devriez rejoindre Emilie à l'étage, elle vous montrera une chambre où vous pourrez coucher votre bébé. Dit il amicalement
- Je vous remercie, dit elle avec enthousiasme, je suis contente de faire votre connaissance Monsieur Anderson ! Je vais avoir du mal moi ça fait deux Monsieurs Anderson, riait la jeune secrétaire
- Vous n'avez qu'à m'appeler Charles, sourit le père
- Oh non non non ! Je n'oserai jamais ! 
- Camille est charmante mais elle ne tutoie personne, rit Samuel
-  Ne vous moquez pas !

                           Les trois hommes se mirent à rire face à la maman qui rougissait à vue d'oeil. L'ambiance était détendue c'était grâce à ce petit "rayon de soleil". Elle fila aussi tôt avec son bébé à l'étage cherchant Madame Anderson, de grand escaliers aux barrières blanches avec un tapis marron la conduisait à l'étage, elle suivait la voix de Emilie Anderson. Celle ci montrait à Julan sa nouvelle chambre, la chambre qui avait été autrefois celle de Julien.

- Julien a toujours aimé avoir une grande fenêtre dans sa chambre mais il n'a pas beaucoup dormi dedans étant donner qu'il dormait avec ton tonton Samuel. Je pari que tu vas vouloir dormir avec ton tonton toi aussi, sourit Emilie
- Excusez moi, dit timidement Camille
- Entrez donc !
- Vous pourriez m'indiquer une chambre pour mon bébé, dit elle d'une voix timide
- Bien sûre ! Bien sûre ! Tu viens avec nous Julan ?

                    L'enfant suivit les deux maman en observant chaque recoin de cette grande maison.

- C'était la chambre des jumaux quand ils étaient bébé, vous y trouverez deux lando mais aussi un lit pour vous. Je passais des fois mes nuits ici car ils pleuraient beaucoup ces petits ! Rit Emilie
- Daniel est calme lui.

                       Emilie montra la grande chambre d'enfant, elle ouvrit les vollet qui fut longtemps fermer, cela faisait des années qu'elle n'avait pas mit les pieds ici. Elle enleva les baches plastiques de sur les meubles, elle sortit quelques drap et une grosse couette pour la maman. Très vite elle avait fait les deux lits, Camille n'eut même pas le temps de proposé son aide ce qui la gênait.

- Je vous remercie énormément.
- Ne soyez pas gêner ! Je suis contente que mon fils soit venue avec une femme aussi aimable que vous. Votre présence ne sera pas de trop de je vous assure. Vous m'aiderez à m'occuper de ses hommes ! Vous savez être la seule femme dans un monde homme ce n'est pas facile. Dit elle complice
- Je sais ce que vous ressentez ! Rit Camille

                  Les deux femmes riaient complice de leur expérience. Camille déposa le bébé dans son lando et ferma les rideaux pour que la lumière ne le réveille pas. Elle avait pensé à apporter les petits "talky-walky", comme elle les appelait. Elle en posa un près du bébé et un autre à sa propre ceinture, elle sorti.
                 Julan suivait les deux femmes sans trop savoir quoi faire, quand il reconnut les escaliers il courut pour rejoindre vite son oncle. 
                 Samuel fut percuté par son neveu qui tirait sur son pantalon pour être porté. Il le prit dans ses bras pendant qu'ils partageaient tous les trois une discussion sur le boulot. David prenait part de temps en temps et ce faisait petit à petit accepter dans l'esprit de Charles, ils s'installèrent tous les trois sur les différents fauteils et canapé. Samuel était heureux, extrêment heureux, il parlait avec son père sans gêne et même si il sentait que son père avait du mal, il savait très bien que ce n'était qu'une question de temps. David ensorcelait tout le monde. 

- Vous discuterez plus tard ! Dit Emilie, vous avez des valises à monter dans vos chambres ! 
- Mon amour nous sommes entre homme, dit Charles
- Et toi tu dois aller chercher du bois ! Aller oust ! On sort de mon salon et on s'active !

                Emilie restait malgré l'âge une femme énergique. Camille partit chercher son sac d'affaires pour le bébé, avec Emilie elle partit dans la cuisine. Pendant que Madame Anderson préparait le repas pour les grands Camille s'occupait du repas pour les petits, c'était du poulet et des petits pois pour Julan et un biberon pour Daniel. 
                Samuel et David montait les grosses valises à l'étage suivit par Julan qui portait la trousse de toilette comme un grand, il partit ensuite prendre sa petite caisse de jouet qu'il poussait sur le sol parce qu'elle était trop lourde, il arrivait devant les escaliers dépité. Il ne pourra jamais la porter jusqu'en haut. Ce fut de grande main qui prit le boîte pour aider l'enfant, Charles tentait une approche envers son petit fils, celui ci regardait le géant un peu moins appeuré. D'un sourire tendre Charles tendit une de ses grandes mains vers l'enfant pour l'emmener dans sa chambre. Hésitant l'enfant prit la patte du géant, elle était chaude, gentille et chaude. 
               Samuel ouvrit l'armoire de sa chambre pour commencer à ranger ses habits. Si il n'avait pas voulu dormir dans sa chambre d'origine c'était parce qu'elle y enfermait trop de souvenir et surtout par respect envers son amant. Il ne voulait pas que David s'endorme en sachant que Julien avait dormi avant lui dans ce lit. Ce même grand blond qui entourait ses bras protecteur autour de la taille du beau brun, celui ci arrêta de ranger des habits pour se retourner face à l'homme de sa vie. 

- Je suis désolé de tout ce que tu as entendu aujourd'hui, dit Sam en se serrant contre lui
- Je suis content d'enfin tout s'avoir sur toi...
- Je t'aime David Hank.
- Je t'aime aussi Samuel Anderson. 

                      Il s'embrassèrent avec passion, les mains de David passèrent sous le pull de Sam qui frissonait au contact de sa peau, il mordit la lèvre inférieur de son amant pour lui faire comprendre qu'il était déjà trop serré dans son pantalon. Les deux hommes s'enlacèrent et se caressaient avec fougue, prit dans une folie amoureuse, dans un cyclone de désir ils n'arrivaient plus à se rappeler qu'il y avait encore beaucoup de monde débout à cette heure ci. Jusqu'à ce que le cri retentissant de Julan fit sursauter Sam. 
                     Effrayé il se précipita torse nu dans le couloir, l'enfant passa en courant devant lui suivit de son grand père qui lui courait après faisait de cris de monstre, l'enfant criait tout en rigolant. Charles avait finalement réussit à brisé la glace entre lui et son petit fils. Sam fut soulagé et s'appuya contre l'encadrement de la porte, il n'avait jamais eut aussi peur de sa vie son coeur battait encore à vive allure. 
                    Il tourna le visage soulagé vers David qu'il avait laissé sur le lit. Il reçu comme une gifle, son homme était nu sur le grand lit, les yeux humides d'excitation, il se caressait avec un tel érotisme face à Sam. Il se sentait devenir bouillant et n'arrivait pourtant pas à bouger, il déglutissait difficilement. David passait sa main sur son sexe durcit tout en léchant un doigts avec le bruit de léger sucions, sa peau brillait de transpiration, les lèvres entrouverte, les jambes écartés sur un membre dressé, des mains qui passaient sur son corps d'athlète avec une telle lenteur. Samuel ferma la porte à clés un sourire coquin sur les lèvres.



               


Par Danouch - Publié dans : toujours plus haut, toujours plus loin : au sommet
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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