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Libera me

Samedi 6 juin 6 06 /06 /Juin 00:33

«  Maria ? J’ai fais quelque chose de mal ? » Il demanda d’un air totalement innocent
«  Toujours. » Dit elle en partant le prendre dans ses bras

                     J’en fus troublé, ils formaient un si jolie…couple. Je me sentais étranger. Le retour de Sorine m’avait jeté à des kilomètres de là, je ne fixais plus que lui et tout le reste avait disparu. Je ne ressentais aucune douleur mais de la déception, une déception vive. J’étais terriblement blessé et malgré mon masque d’indifférence. Alors qu’ils fêtaient leur retrouvaille je quittais la belle vampire au boucles cuivré et le brun ténébreux pour ma chambre.             
                       Je ferma la porte derrière moi, mon cœur battait aussi rapidement qu’après avoir courut un marathon, je me creusais mes cheveux tombant en pagaille devant mes yeux, j’en attrapais une mèche et me rappelait chaque fois qu’il avait tenté de remettre cette mèche en place. Chaque fois qu’il regardait mon visage avec intrigue comme si il me découvrait pour la première fois. J’en étais nostalgique rien que d’y penser et je détestais cette sensation ! Cette faiblesse terrible qui m’acaparait. C’était insupportable, j’aurai aimé me crier dessus, me mettre des gifles. Un vampire faible n’est pas un vampire, un vampire faible ne sert à rien, un vampire faible est bon à tuer.
                    J’ai marché jusqu’à mon lit et je m’y suis écroulé sans force fixant ma main, les yeux mis clos, j’étais pour ainsi dire sans aucune force. J’imaginais que mon lit s’envolait au loin quelque part, au dessus des nuages touchant presque le ciel du bout des doigts, j’imaginais que tout n’était qu’un bruit de fond que je planais totalement en dehors de la vie, en dehors de la mort, en dehors de l’éternité et de ma tragique existence. J’aurai aimé que ça ne soit pas qu’un rêve et que je puisse enfin être maître de mon destin sans me soucier des conséquences. Oublier tous ses immortels, oublier Dante et sa protection, oublier les massacres arrêter de les imaginer, oublier ce Gabriel qui semble me surveiller de haut comme un esprit céleste. Oublier Sorine et son sourire, ses yeux vermeilles, ses cheveux sombre aussi noir que son âme, oublier sa peau de procelaine aussi froide que les profondeurs de l’océan mais aussi douce qu’une brise printanière. Je dois oublier pour devenir fort, je dois me débarrassez de mes sentiments pour devenir fort. Me débarrassez du faible petit Luciole petit être soumis à n’importe qui.
                     Aussi incroyable que cela puisse paraître je me suis endormi, comme un être humain.

              La pièce était flamboyante, les murs en pin était d’un cuivre effrayant, les lumières de la cheminé dans cette teinture de l’enfer. Le corps de ma mère tombant au pied de l’assassin, sa peau taché de sang et sa vie s’écoulant sur le parquet aux ombres dansante. Le corps de mon père, son visage figé sur une expression de douleur et de souffrance infime, ses pupilles contracté par la peur et la panique. Son cœur cessant de battre peu à peu. Mon ignorance, mon innocence, ma tétanie. Des cheveux d’or, des pupilles sanguine, des lèvres retroussé, des dents aiguisées, le visage taché. La bouche débordante d’hémoglobine, la peur m’étranglant. J’étais immobile, paralysé, impossible de m’enfuir, impossible de faire un pas. J’étais livré au prédateur qui portait le visage du Diable.
                 Mon visage.

« Luciole réveil toi ! Luciole ! »

                  La voix de Sorine m’avait ramené à la réalité. Mon corps tremblait, je respirais avec difficulté, j’avais les yeux totalement dilaté et je sentais la transpiration le long de ma nuque. Mon teint pâle n’avait pas changé mais je n’étais pas encore totalement conscient. J’ai soudainement repoussé Sorine, je me suis recorquiver sur moi-même terrorisé par le cauchemar le plus réel que je n’ai jamais eut.

«  Calmes toi…C’est finit ce n’était qu’un rêve…Un très mauvais rêve… » tentait de me rassurer l’immortel

                 Je sentis soudainement des bras s’emparer de moi, des mains me bloquer avec fermeter contre un corps de glace mais l’étreinte était appaisante et libératrice. Tenu contre le corps de Sorine je me débattais comme si l’assassin était devant moi puis je me laissais faire peu à peu, ma gorge s’était débloqué et j’hurlais avec une telle force que les vitres en tremblaient. Sorine ne desserait pas son étreinte et je continuais de hurler toute ma rage, ma peur, ma haine, ma douleur. J’avais l’impression de mourir sous des centaines de morsures, comme si mon corps entier était déchiré. Le visage de mon père, le corps de ma mère, l’assassin portant mon visage s’approchant de moi avec soif.

« Nom de Dieu calmes toi Luciole ! » Tentait de crier Sorine sans me lâcher

                    Mais je continuais de crier avant d’exploser en sanglot comme un enfant, j’avais à nouveau sept ans, j’avais à nouveau peur. Peur au point d’en mourir.

« C’était moi ! C’était moi ! J’ai tué mes parents !! J’AI TUE MES PARENTS ! » Hurlais je à m’en casser la voix
«  Ne dis pas n’importe quoi ! Tu n’as pas tué tes parents ! Ce n’est pas toi cesse de crier ! Reprends toi ! »
« Il fait une crise… »
« Je sais ! »
« Assomes le ! Met lui une gifle !! »
« Il doit se calmer tout seul. »
«  C’est très important d’être stable avant de devenir un véritable immortel ! Toi et Dante êtes complètement fou, penser une seule seconde qu’un enfant puisse contrôler une telle puissance sans connaître la vérité sur son passé ! C’est du délire ! »
«  Maria la ferme ! »

                    Je me calmais peu à peu, je ne pleurais plus, ma crise s’estompait, mon corps avait arrêter de convulser et la tension redescendait. Je m’écartais doucement de Sorine le regardant encore avec les yeux écarquillés.

« Reviens t’assoir Luciole… »
« Je veux savoir… Je veux tout savoir ! »
« Tu n’es pas encore capable d’assumer la vérité ! »
« JE VEUX TOUT SAVOIR ! »
« Gabriel est l’assassin de tes parents. » Dit Maria en me fixant avec compassion
«  Maria … »
« Ca suffit Sorine ! Il doit savoir ! Pour se construire, pour canaliser sa rage… »

               Maria s’assit sur le rebord de mon lit et me regardait sans sourire, l’air grave.

« Ton existence est le plus grand tabou de toute l’histoire des vampires, le plus grand secret qui soit conserver. Ta conception est une erreur ! Tu n’aurai jamais dut naître, c’est pour ça que Gabriel a tué tes parents. »
« Je ne comprends pas… »
« Tes parents ne sont pas tes parents biologiques, à dire vrai tu n’as pas de parents. » Continua Sorine 

                L’air s’était refroidit dans la pièce, j’encaissais avec difficulté mais je restais attentif malgré mon trouble.

« Tes parents étaient connus pour être les scientifiques du mal. Ils avaient trop d’ambition et leur projet le plus fou était de crée le vampire ultime. Le vampire qui serai capable de détruire un immortel comme Gabriel, leur but n’était pas sain, tout ce qu’ils voulaient c’était prendre le contrôle de la communauté. » Enchaina Maria
« Ils se sont donc lancés dans le projet LUCIFER, un projet qui allait crée le vampire parfait. Ils ont fait ça dans l’ombre bien entendus. » Dit Sorine avec dégout
« C’est à la base du sang de Gabriel que tu es conçu, ils ce sont servis du sang du vampire descendant de la plus vieille famille ainsi que celui des plus puissants. Ta mère t’a porté mais elle n’est en rien ta mère biologique puisque que votre sang est différent. Tu es né dans l’ombre, tous les vampires ignorait ton éternité, ils eurent décidé bien plus tard de t’élever comme un être humain avant de te libérer à ta vrai nature. Ce fut seulement quelques années plus tard que Gabriel Faust à découvert ta véritable conception. » Dit Maria

                 Je restais silencieux. Surtout j’étais incapable de faire ou de dire quelque chose.

« Les personnes qui furent au courant par la suite sont Dante et Sorine. »
« Quand Gabriel m’a annoncé qu’il y avait un « enfant du Diable » au sein de la communauté, ses yeux n’avaient jamais été aussi enflammé. Son aura était tellement dévastatrice que j’aurai put mourir si j’étais resté trop longtemps à ses côtés. Je n’avais pas tellement compris ce qu’il avait voulut dire par là mais je savais qu’il allait tué cet enfant. Je le sentais, son désir d’éradiquer cet erreur m’avait frappé avec une telle force que j’en étais déstabiliser. Il était furieux, complètement paniquer à la fois. Ca lui semblait aussi invraisemblable qu’à moi. Il en riait, un rire terrifiant. La Lune était rouge ce soir là, aussi rouge que nos yeux. C’était un mauvais présage, l’odeur du sang coulant à flot planais sur nous. Dante était au courant parce que je suis allé le chercher pour calmer son frère. Il était le seul que Gabriel n’oserait jamais frapper et pourtant son regard était perçant. Il signifiait clairement que si Dante l’empêchait de détruire l’enfant il n’hésiterai pas à le tuer non plus. » Dit Sorine le visage pencher sur ses mains
« Tu ne te souviens peut être pas de moi mais j’étais venus voir tes parents souvent. » Sourit tristement Maria « Aussi mauvais qu’ils étaient, au fond ils n’étaient que des immortels comme les autres et ta venu les avait tellement changer. A mes yeux ils étaient de véritable parents et pour eux tu étais tout. Sans parler de ta force, ils avaient l’instinct maternel et paternel. Ils t’aimaient plus que tout, je le voyais dans leur yeux. Je me souviens encore de toi lorsque tu dessinais près de la cheminée tous les soirs après le dîner, je restais avec tes parents à discuter et parfois je jetais un coup d’œil tu étais dans ton monde. Tellement calme…Tu étais tellement obsédé par les démons, les monstres, les créatures mythique, tu t’en faisais des images toutes faites, tu les imaginais comme ceci comme cela. Tu étais un enfant comme les autres… »

                  Les deux restèrent silencieux, je me taisais également prenant conscience de la situation, de mon identité. J’étais un enfant artificielle, je n’étais qu’une machine toute fabriqué à un emplois précis.
                  Etre le Roi. 
                  Gabriel a eut peur, il a eut peur pour lui et a tué mes parents. Les a tués pour les punir d’avoir imaginer ne serai ce qu’une seconde qu’ils pourraient détruire Gabriel Faust avec un enfant conçu par la science. Mon imagination était tellement développer que lorsque j’ai vu mon assassin je m’en suis fait tout de suite un film, je le voyais grand, à la chevelure noir comme la nuit et les yeux rouge alors qu’à présent l’homme avait les cheveux clair comme le jour, le regard aussi rouge que la couleur de la Lune ce soir là. Il a tué ma famille par instinct de survie, par protection, par peur. Il avait peur de moi. Ca ne me faisait nullement plaisir, ca ne flattait pas mon égo. J’étais bloqué, près à éclater comme un ballon qu’on gonflait et qui ne cessait de gonfler. Le grondement était plus fort, plus dure, plus douloureux. Je sentais la colère me brûler la gorge, me faire mal yeux, je serrais les dents pour contenir cette rage. Les images d’un vampire tuant mes parents avec le sourire, pour soulager sa conscience, arrachant leur cœur pour les punir, détruisant leur âme avec désir de les voir souffrir. L’envie de m’attaquer, de me réduire en miette et de jouir de sa puissance. Ce vampire faisait bouillir mon corps, ses images défilaient et défilaient jusqu’à ce que j’éclate. Défilaient, défilaient.

« Dante et moi avons décidés d’empêcher ce massacre. Nous avons suivis Gabriel et nous sommes arrivés à temps pour l’empêcher de te tuer. Dante lui tiré dessus et je t’ai attrappé pour m’enfuir aussi loin que je pouvais avec toi dans mes bras. Evanouie de terreur. J’ai laissé Dante avec son frère j’étais convaincu qu’il allait se faire tuer mais le plus important était de te mettre à l’abri. Le plus important était de te sauver. Dante lui a juré qu’il allait te tuer mais pas dans la souffrance, il lui a promis que tu serai mort. Tu as même été enterrer avec tes parents pour Gabriel, il était convaincu de ta mort. En vérité, tu étais tranquillement endormis au palais Faust et tu as vécu avec Dante sans jamais avoir été un vampire maléfique à ses yeux. Il t’a aimé comme un père, t’a protégé et t’a caché du monde des vampire jusqu’à tes seize ans. Jusqu’à ta Libération. »
« Etant donner que tes parents t’avaient appeler Luciole à cause du nom du projet « LUCIFER » Dante en leur mémoire n’a pas changé ton prénom. Il m’a même laissé te voir une fois avant de t’enfermer définitivement dans son palais. » Sourit Maria avec nostalgie

                  La vérité m’avait explosé au visage. Mon monde s’effondrait, ce monde d’adolescence, de prè-immortel. J’avais la sensation que je venais de prendre réellement conscience de ma nature, que je m’étais enfin accepté comme telle et toute ses émotions humaines qui me chatouillaient par moment s’évaporait faisant place à la vengeance, la haine, la douleur. Je revoyais sans cesse la scène, je revoyais mes parents c’était comme si tous les souvenirs de mon enfance revenaient à moi petit à petit. Je me souvenais de Maria, je me souvenais du tire, du coup de feu de l’homme qui tenait l’arme. Encore jeune et frèle, je voyais l’Originel se retourner fixant son frère avec rancune. La pièce tournante puis le noir. J’avais eut froid, terriblement froid, je ne faisais aucun rêve c’était le corps de Sorine contre moi qui glaçait ma peau. Le visage souriant de ma mère devant sa cuisine. Mon père qui m’apprenait à dessiner. Mes dessins. La cheminée. L’odeur boisé. La pluie. Le soleil. Le vent. L’effroie. Le parquet rougeoyant. Les dent pointues. Le sang. Le sang toujours le sang. Mon père, une larme le long de sa joue…un murmure…ses lèvres frémissantes….  « Pardonnes nous… ». J’ai été crée dans le but de tuer Gabriel Faust.
                    Qu’il en soit ainsi.
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Samedi 6 juin 6 06 /06 /Juin 13:24



« Luciole est-ce que ça va ? » Me demanda Maria hésitante
« Je vous remercie » Dis je en retrouvant mes esprits

                  Lentement je quitta la pièce, des pas fluide, je me sentais léger et lourd à la fois. Mon aura était amplis de haine et de désir de vengeance, ils le sentaient.

« Luciole…Où vas-tu ? » Demanda Maria inquiète
« Je ne sais pas…Je ne sais plus…J’aimerai faire quelque chose mais ce sentiment d’impuissance me ronge ! Je dois faire quelque chose. » Dis je les dents serrés
« Ta vengeance ne sera pas assouvis…Tu es incapable à l’heure qu’il est de tuer Gabriel. » Dit Sorine de sa voix grave qui n’attendait aucune protestation
« Vous n’avez aucun ordre à me donner Sorine Guild. Je sais pertinemment que je ne suis rien comparer à la puissance de Gabriel. »
« Alors que comptes tu faire ? »
« M’entrainer, maîtriser, exploiter entièrement la puissance que mes parents m’ont donnée ! »
« Tu oublie une chose cher petit vampire, du sang de Gabriel coule dans tes veines. »
«  Et alors ? Je devrais le remercier ? » Dis je ironiquement
« Ce que Sorine veut dire c’est que tu seras incapable de tuer Gabriel. Comme un hybride ne serai capable de tuer son créateur. Il te faudra acquérir une force presque divine pour te défère de tes gènes. » Continua Maria
«  J’ai été crée dans le but de l’anéantir et je suis certain que mes parents intelligent comme ils étaient ont pensé à tout. »

                       Sorine et Maria restèrent silencieux. Je savais bien qu’ils avaient du mal à croire que j’étais capable de détruire celui qui les tenait en laisse. Pourtant eux même me l’avaient dit, j’ai un puit de puissance en moi qui dépasse l’entendement de tous les vampires, mon aura ne se sent même pas pour les petit Originel. En vérité elle était tellement grande qu’elle n’est visisble qu’aux plus puissants, peu importe qu’ils ne croient pas en moi, je me vengerai même si je dois perdre l’éternité pour ça. Sorine eut un rectus, ses lèvres s’arqua en un léger sourire en me regardant, percevait il ma puissance, ma volonté, et ma détermination ? En tout cas Maria le sentait et l’entendait ce qui l’inquiétait encore plus.

« J’accepte. » Dit il soudainement
« Quoi donc ? » Je demande innocemment
«  De t’entrainer jusqu’à ce que tu découvres ta pleine puissance. En réalité j’ai hâte de voir jusqu’où tu es capable d’aller, j’étais témoin de l’ascension du plus puissant des immortels je me dois d’être témoin de son successeur. » Dit il excité à l’idée de se mettre au travail

                       J’en fus enchanté. Sorine allait arrêté d’être gentil avec moi et allait se décider à faire de moi une vrai machine à tuer. Un véritable vampire. Maria pris congé quelques heures plus tard après avoir tenté de nous dissuader de se lancé dans un tel périple seulement nous étions décidés ! Nous étions aussi tétu l’un que l’autre et elle désespéra, elle accepta de garder le secret de notre projet même aux yeux de Gabriel. Elle me promis ensuite de faire tout ce qu’elle pouvait pour m’aider à venger mes parents à sa manière. Je n’avais pas vraiment compris mais il semblerai que je ne sois pas le seul, Sorine restait silencieux et soucieux de ce qu’elle était capable de faire. Elle nous quitta avec un bref au revoir et de grosses embrassades, je cru qu’elle allait me brouiller les os puis elle parti comme un courant d’air. Je restais debout devant la porte attendant que son aura me soit invisible, je ferma la porte étant sûre qu’elle avait quitté la ville sans danger et sans alerte.
                        Epuisé moralement je vins m’assoir sur le grand canapé de Sorine et penchait ma tête en arrière me rappelant que je n’étais plus un inconnu, j’étais maintenant un immortel avec son histoire. J’étais enfin quelqu’un. Je sentis tout à coup soixante dix kilos m’écraser, j’ouvris brusquement les yeux et je croisais le regard doré de Sorine. Ces yeux n’étaient plus rouge ce qui restait un vrai mystère pour moi. Je sentis ses mains parcourir mon torse, petit à petit je me sentais haletant, malgré mon sang froid je me sentais bouillir sous ses mains. Je le repoussa brusquement plaquant mes mains sur sa poitrine. Je fixais mes doigts trouvant la force de ne pas lui céder.

«  Arrêtez … » Dis je sans conviction
« Je ne suis pas ce que vous croyez…Je crois que c’est très mal ce que nous sommes entrain de faire »
«  Ton amour pour Dante n’est-ce pas ? Cet amour qui t’attache à lui, c’est un lien qui ne cedera jamais… »
« Je suis désolé… »
« Je te comprends. C’est moi qui suis désolé. » Dit il avec un sourire tendre

                      Il disparut dans sa chambre. Je me sentais frustré et à la fois soulagé, je n’ai pas eut à le convaincre trop longtemps de me laisser car je crois que je n’aurai pas résisté longtemps à ses avances. Je suis un immortel mais je suis fais de chair et je suis à un stade où les hormones me travaillent énormément. Je décidai à mon tour de me retirer dans ma chambre pour le reste de la soirée, le temps était passé si vite en la présence de Maria qu’il était déjà tard et je n’avais pas dîner. Je n’avais pas faim ce n’était pas bien grave. Je fermai la porte derrière moi et me dirigeait vers mon lit qui avait été la scène de ma crise identitaire. J’espérais que maintenant que je connaissais toute la vérité je pouvais m’y reposer sans que je plonge dans les profondeur mysétérieuse de mon existence. Je m’y callait lentement avec l’espoir de m’endormir comme un être humain par simple caprice de n’avoir conscience de rien autour du moi jusqu’à l’aube. Je m’endormie à nouveau sans aucun rêve pour troubler ma nuit.

                      De l’herbe frâiche à perte de vue pour que ton sourire y sommeil…
                      L’odeur du sang me réveilla aussi tôt. Une panique incontrôler me submergeais. Sorine ! Je me suis précipité hors de ma chamre et avant même d’y pensé j’étais dans sa chambre. Je fus soulagé de le trouver endormie au fond des ses draps, le visage serein. Une seconde…Sorine ne dort jamais ! Je les secoué comme un prunier hurlant son nom avec le peur irrationnel qu’un vampire soit entré dans sa chambre est l’ai mordu alors qu’il avait le dos tourné.

«  Oh ! Luciole lâches moi ! »
« Idiot !! Tu m’as fait une peur bleu tu ne pas être insomniaque comme tout vampire normale ! »

                      Je criais furieux d’être ainsi si ridicule devant lui. Il resta un instant sans parler, ses yeux étaient devenus aussi rond que des billes, je le regardais comme si il était fou.

«  Quoi ? »
« Tu m’as tutoyé … » Dit il à deux doigts d’éclater de rire
« Et alors ? La n’est pas le problème ! Pourquoi étais tu en train de dormir ? »
« Parce que j’étais épuisé. Un vampire à le droit de dormir tu sais, ce n’est pas interdit. Cela va faire des mois que je n’ai laissé mon corps entier sombrer dans le sommeil. Ce n’est pas une nécessité mais j’aime bien dormir, je suis un grand fainéant. » Dit il en se recouchant
« Quel cet odeur de sang alors… » Dis je septique
« Surement le cadavre d’une fillette dans la rue. » Dit il en se moquant «  J’en sais rien moi ! En tout cas rassures toi je n’ai pas mangé dans ma chambre. » Se moquai-t-il à nouveau
« Je vous dis qu’il y a une odeur de sang dans cette maison ! »

                      Je dis en le secouant pour ne pas qu’il se rendorme Il m’attira brusquement par le coup, nos visage était si proche que ses lèvres chatouillaient les miennes, mon cœur battait la chamade alors que je retenais mon souffle fixant sa fine bouche.

« Si tu ne me laisses pas dormir tranquillement… » Dit il d’une voix suave
«  Ca va Ca va ! Je te laisses ! » Dis je en m’écartant

                       Je quittais la pièce aussi tôt, reprenant mes esprits pour effacer cette image tentatrice de mon esprit. J’en étais gêné rien que d’y penser ! Exciter comme jamais, cet homme était un véritable fantasme à lui tout seul. Puis brusquement je réagis au spectacle dans laquel je m’étais trouvé propulsé, l’odeur du sang avait imprégné toute la maison pour une seule et unique raison. Des centaines de corps étaient épinglé au murs. Des corps dénudés et vidés de leur sang, le visage déformé par la terreur, des enfants, des femmes, des hommes. J’en eux presque des hauts le cœur, celui qui avait fait ça avait transformé ce massacre en œuvre d’art, il était fier de lui je ressentais toute sa jubilations dans chacune des morsures qui formait un dessins sur les cadavres en putréfaction. J’ouvris la porte de la chambre de Sorine à reculons, j’étais sidéré par ce spectacle, je n’arrivais pas à me détacher de cette horreur.

«  Dites moi que je rêve… » Je murmurais
«  Luciole … » grogna Sorine
«  Il faut que tu viennes voir ça…C’est…C’est indescriptible… »
«  De quoi tu parles ! »

                       Il se leva enfin et se figea net lorsqu’il me poussa pour se rendre compte de la situation Les yeux exorbités. Leurs nudité mis à la vue de tous, cette soumission évidente. Une ombre menaçante autour de nous. Ce n’était pas anodin ! Ce n’étais pas normale ! C’était un message, quelqu’un sait pour mon existence. Peut être Gabriel, cette mascarade est digne de lui.

«  Seigneur…Il nous a retrouvé… » Dit il paralysé
«  Où est il ? » Je demande d’une voix basse comme si il nous écoutait
«  Pas en ville en tout cas. Nous l’aurions ressentis, ce que tu dois savoir sur Gabriel c’est qu’il déteste par-dessus tout qu’on se moque de lui… »
«  Dante ! »Je réagis soudainement.

                    Si il était au courant de mon existence et qu’il était furieux il allait s’en prendre à Dante, c’est lui qui m’a caché, qui m’a sauvé, c’est lui qui lui a promis que je ne serai plus de son monde. Il a monté une comédie macabre et à réussi à berner le grand Gabriel Faust. Je sens tout le sentiment de trahison de Gabriel, cette haine qui rugissait en lui comme un troupeau de lion, elle imprégnier dans la moindre parcelle de ces murs.
                    Nous nous sommes regardez totalement pris au dépourvu mais notre regard était le même. De suite nous sommes partis en direction du palais Faust. Nous mettions toute notre puissance et nos capacités ! Il fallait arriver près de Dante en quelques secondes car Gabriel y était surement depuis longtemps. Mon cœur battait tellement vite que j’eus du mal à me mettre à la même allure, rien qu’à l’idée de penser qu’il était trop tard ma vitesse augmentait. Je sentais la rage et la haine me donner de l’adrénaline. Je n’étais jamais aller aussi vite, ce qui nous entourait n’avait plus de forme, je dépassais pour ainsi dire le mur du son sans aucun problème.

« Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.. » Murmurait Sorine

                      Je le regardais aussi tôt, il était inquiet, si inquiet que j’en fus surpris. Je ne l’avais jamais vu exprimer autant ses sentiments. Le visage de Dante était la seule chose que je pouvais voir dans mon esprit et je me laissais porter sans faire attention où j’allais, mon cœur dictait ma conduite et très bientôt je serai devant la démeure de ses dix années passées.
                    Le manoir n’avait pas changer, les arbres étaient fleuris, la peintures était la même et le grande porte au dessus des escaliers était fermé. Je me concentrais pour sentir l’aura de Gabriel mais rien ne me vint, pas même le battement des cœurs de tous les mortels qui devaient être présente dans cette maison. Je me précipitais pour m’assurer que tout allait bien quand j’ouvris la porte ce fut le choc. Du sang, du sang partout ! Des litres et des litres de sang qui recouvrait tout ce qu’il avait dans le palais !

«  DANTE !!! »
«  Non Luciole attends ! »

                    Je me suis précipité à l’étage, j’ai ouvert brusquement la porte de sa chambre, elle était bien rangé comme à son habitude. Propre et sans désordre. Les corps des serviteurs sonchaient le couloir, je suis rentré dans ma chambre qui n’avait pas changé. Je suis rentré dans toute les pièces sans la moindre trace de Dante, je m’écroulais dans le grand halle désespérer à l’idée de le trouver vivant. J’imaginais que Gabriel avait d’abord tuer celui qui avait ouvert la porte, il s’en était prit à tous les serviteurs en premier. J’imaginais Franz qui avait caché Dante comme un père l’aurait fait avec son enfant, il s’était ensuite livré en sacrifice refusant de dire où il l’avait caché, sans doute dans un endroit imperméable à notre odorat où notre ouïe. Je reprenais petit à petit espoir.

«  Calmes toi Luciole, Gabriel n’aurait pas tué si facilement Dante. Il a plus d’un tour dans son sac. »
«  Il faut trouver le couloir où il y avait tous les tableaux ! »
« Comment ça ? »
« Je connais bien Franz quand il a vue Gabriel furieux il a avertis aussi tôt Dante qui s’est réfugié dans un endroit étanche à nos pouvoirs. Sans doute qu’il l’a obligé à se cacher, Franz à dut se sacrifier comme tous les autres serviteurs pour donner du temps à leur maître. Dante est encore ainsi j’en suis sûr ! Sans doute dans le couloir sur l’aile gauche du palais ! Il me semble que de là bas je n’entendais jamais rien. C’était comme ci nous étions transporter dans un autre monde. Je crois savoir que c’était l’endroit favoris du père de Dante lorsqu’il voulait prier, ainsi Gabriel ne pouvait pas venir l’embêter lorsqu’il était tout petit. »
« Gabriel connaissait ce palais mieux que quiconque Luciole ! Si Dante s’y était caché il l’aurait retrouvé… » Dit il gravement
«  Non ! Je refuse de croire ça ! »

                       Je fonçais aussi tôt à la rechercher de Dante, me répétant sans cesse qu’il n’était pas mot, qu’il était bien vivant, je lui demandais de m’attendre, je lui demandais de ne pas paniquer. Je parcourais les pièces, les escaliers à la recherche de ce couloir, je montais, descendais, pour enfin accedeur à un corrdor sombre, sans lumière, où des portraits me fixaient avec horreur. A nouveau l’odeur du sang, j’accourais au fond du couloir et entrant dans l’unique porte à laquelle on accédait.

« Dante ? Tu es la dedans ? Réponds moi…réponds moi je t’en supplie… » 

                        La pièce était plongé dans le noir mais je distinguais tous les meubles et les recoins de cette pièce, l’odeur du sang était de plus en plus forte et très vite je percutais quelque chose étendue par terre. Le gorge serrés, les larmes me piquant les yeux je me suis abaissée pour constaté qu’un corps était étendue là, j’ai retourné le corps en ravalant ma salive les larmes débordant déjà mes yeux.


Hihi alors enfin débarassé de Dante !
lol
Je remercie toutes celles qui continuent de lire ! Merci à toutes celles qui me soutiennent je vous adore =)

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Dimanche 7 juin 7 07 /06 /Juin 22:54


                      Le visage serein de Franz était trempé de sang. Il était mort. J’étais soulagé que ça ne soit pas Dante et pourtant je continuais mes recherches dans la grande pièce pour découvrir qu’il n’y avait qu’un mort ici. Je suis sortis, les yeux rougis par les larmes, j’étais aussi lourd que de la roche, je trainais des pieds jusqu’à ce que je puisse retrouver Sorine assis sur les marches devant le palais. Les mains tremblantes je me suis assis à côtés de lui, il ne me regardait pas, soucieux les mains cachant son visage il les retira pour laisser voir un visage défait par l’inquiétude. Son sentiment d’impuissance était le mien et nous étions assis sur des marches l’esprit plein d’interrogations sans réponse.

« Il l’a emmené avec lui… » dit il comme une révélation
« J’ai l’impression d’être un pantin dans les mains de Gabriel. » Dis je à bout
« Je vais aller le chercher. » Se leva Sorine déterminer
«  Où ça ? Je viens avec toi ! »
« Hors de question ! Dante voulait que tu vives il n’a pas tout sacrifié pour que tu meurs entre les mains de Gabriel. Il n’attend que ça ! Que tu viennes au secour de ton Dante ! C’est un piège. »
« Je me fiche de ça ! Je ne te laisserai pas partir à l’abattoir ! »
« Ecoutes moi bien. Tu vas vivre compris, tu vas fuir, je veux que tu deviennes fort, toujours plus fort ! Quand tu sera assez puissant tu nous vengera mais pour l’instant tu vas fuir. J’irai seul »

                        L’odeur de sang vint me chatouiller à nouveau les narines, j’allais riposter quand des faibles battements de cœur vinrent frapper au fond de mon oreille. Sorine l’avait sentit également et nous retournions dans tous les sens, il n’y avait rien autour de nous pas même un oiseau. Je sentais pourtant qu’un mortel n’était pas loin, un mortel à l’agonie.

«  Je le sens, c’est Dante j’en suis sûre ! »
« Où est il ? » Demanda aussi tôt Sorine
« Il a réussit à s’échapper. Je l’entends remper sur de la terre… »
« Sur la colline là où tes parents ont été enterré ! »

                         Nous nous sommes précipités comme des fous sur la colline, et nous sommes très vite arriver au sommet. Dante était bien là, une trainer de sang dans l’herbe ammenait jusqu’à lui. Le visage couvert de blessures et il reposait près des tombes de mes parents. Son cœur battait à peine je l’entendais malgré tout respirer espérant que la mort l’emporte vite.

« DANTE ! »

                        Je me suis écroulé sur le sol près de lui, j’ai manqué de me faire mal sur la pierre tombale, je le serrais contre moi pleurant de ton mon soul contre lui espérant qu’il ne soit pas trop terre. Priant de ton mon être qu’il ne soit pas trop tard.

«  Luciole… » Il murmura

                      J’essuyais avec ma chemise le sang sur son visage, je déchirais mes manches pour arrêter ses hémorragies nombreuses j’en aspirais parfois le sang sans pour autant avoir envie de le dévorer. Ma raison avait prit le dessus sur mon instinct, j’étais désespéré et en même temps si heureux qu’il soit en vie. Sorine restait debout près de nous, je sentais également son cœur se calmer en voyant les yeux mis clos de son ami à moitié mort part terre mais surtout à moitié vivant.

« Tu avais promis de ne pas salir ta belle chemise… » Sourit Dante
« Que s’est il passé Dante ? » Demanda Sorine
« Gabriel…Il a tué tout le monde…Il était fou de rage…Il a suivit Franz qui portait mes habits imprégnés de mon odeur en croyant que c’était moi dans toute la maison. J’ai réussi à m’enfuir dans la forêt mais pas sans blessures. Ses chiens étaient avec lui… » Dit il faiblement
«  Tu parles de Aaron et Ulrick ? »
« Oui…J’ai réussi à les semer dans la forêt mais ils m’ont un peu amoché… » Dit il avec le sens de l’humour malgré sa douleur
« On doit le conduire à l’hôpital ! » Dis je paniquer
« Non Luciole… »
« Tais toi Dante. Il a raison tu ne survivra pas longtemps dans cet état. Il ira plus vite avec moi. »

                           Sorine pris le corps de Dante dans ses bras et le souleva comme une plume, Dante se crampenait à son cou, l’immortel partageais un regard intense avec Dante. J’en eus le cœur serré mais étrangement ce fut le regard de Sorine qui me faisait le plus de mal, ce fut cette soudaine délicatesse et affection pour Dante qui me pinçait le cœur. Je tentais de me persuader que c’était la tendresse de Dante envers l’immortel mais ce n’était pas le cas. J’eus l’impression que des centaines d’aiguillés me perçaient la cage thoracique, le vampire serra Dante contre lui et j’appuyait mon poing contre mon torse. J’ai vu Dante s’endormir paisiblement contre Sorine, et celui-ci lui déposa un baiser sur le front. Encore un poing dans mon cœur.

« Luciole ! S’il te plaît nettoie la maison et met les corps dans la fosse commune. Je ne veux pas Dante rentre chez lui avec ce carnage pour dernier souvenir. Lave toi, désinffecte tout ! Enterre Franz près de tes parents, Dante aurait aimer qu’il soit dans une tombe à part. »

                           J’ai acquiésé sans hésitation et alors que les deux hommes ont disparuts de ma vue et de ma perception je suis rentré dans la maison pour tout nettoyer. J’étais couvert de sang et il était difficile d’effacer les traces d’un tel massacre. Lentement je me suis dirigé vers la cuisine qui était intacte pour vidé mon seau, je me suis arrêté devant la cheminée où une photo de moi étant plus jeune avait prit place. Une de Dante aux côtés de sa mère, une de Sorine et Maria plus loin dans un endroit que je connaissais pas. Au dessus un grand portrait de son père. Je n’étais jamais rentré dans les cuisines et j’avoue que je ne m’y sentais pas à l’aise malgré toute ces photos j’avais l’impression que le portrait de l’immortel à la longue chevelure noire me condamnait du regard. Lui aussi sans doute trouvait que j’étais une erreur, il était sans doute d’accord avec Gabriel. Je ne deverais pas avoir le droit de vivre.

« Luciole ! »

                          Je me suis retourné brusquement reconnaissant cette voix entre mille, Maria était devant moi dans une magnifique robe rose pâle, des dentelles en soie blanche, les épaules dénudés et son coup mis en valeur par un décolté plongeant. Elle était éblouissante.

« Sorine m’a appelé pour que je vienne t’aider. » Dit elle le regard vide

                          Elle était au courant de ce qui c’était passé dans cette maison. L’avait elle senti comme moi ou alors elle avait encore lu dans mes pensées, ça n’avait pas d’importance. Elle avait été proche de Dante à ce que j’ai vu sur les photos et elle était aussi infligé que moi ou Sorine. Sans doute moins que Sorine.
                          Il cachait bien son jeu, je savais qu’il avait un sentiment particulier pour Dante, depuis quelques temps je le savais et c’est ma proximité avec celui-ci qui l’attirait en moi. C’est mon innocence humaine qui l’avait attiré. Je me souviens maintenant la manière dont il s’est offusqué quand j’ai dis qu’il était tombé dans ses filets, je me souviens comme il avait été piqué à vif. Sorine s’était défendu en disant qu’il ne tombait pas amoureux des mortels alors qu’il était déjà fou de Dante. Il déteste la faiblesse tout simplement mais il ne pouvait pas contrôler ses sentiments.
                          J’étais trahis, pendant quelque secondes de réflexion j’avais ressentis ce sentiment d’abandon et de trahison. Je n’étais pas amoureux de Dante, pas plus qu’un enfant de son père. J’étais prisonnier de quelqu’un d’autre.

« Les apparences sont trompeuses. Ne fait pas de conclusions trop attives. » Me dit Maria en frottant le sol

                         A deux, le halle était lavé en quatre heures et Sorine n’était toujours pas revenu. J’étais convaincu du contraire et je n’arrivais pas à croire Maria. Je frottais en me vidant l’esprit, je pensais à Franz dans sa pièce seul. Je suis parti aussi tôt laver le bureau du père Faust. J’ai débarrassez la maison des cadavrer et j’ai enterré Franz près de mes parents comme c’était convenu. La nuit tombait et nous n’avions pas finit de nettoyer la maison, l’odeur du sang ne partirait pas de si tôt il faudrait des décenies avant qu’un immortel puisse rentrer ici sans sentir cette odeur épouvantable.
                        Maria cessa d’éponger le sol et s’attaqua au mur central, je l’avais les meubles et le grand lustres en cristal qui gouttait encore. Ce fut seulement vers onze heure du soir que tout était propre. Une journée entière à laver, deux vampires aussi rapides que nous deux en avait eut pour une journée entière sans s’arrêter. Je mourrais de faim et l’odeur ne faisait qu’agraver mon appétit.

« On va chasser ? » Me proposa Maria essouflé
«  Il ne faut pas trop s’éloigner, on va se contenter d’animaux sauvages. »
« Je préfère les lynx et il n’y en a pas dans les environs » Dit elle en boudant
« J’ai compris… »

                         Nous sommes donc aller en ville pour chasser notre repas. Ce fut une prostituer pour moi et un adolescent pour Maria, elle adorait le sang frais. L’adolescent avait à peine mon âge je ne pensais pas qu’on pouvait les prendre aussi jeune pour dîner. Nous sommes vite revenus au palais Faust avec une boule au ventre, je n’arrivais pas à me sortir ses images de mon esprit. Tous ses hommes tuer pour assouvir un désir, la fresque dans l’appartement de Sorine, la quantité de sang et de cadavre dans la maison Faust. J’étais hors de moi ! Comment peut on être aussi insensible ? Aussi irrationnel !

« Sorine m’a dit que tu jouais du piano, tu m’en joue un peu ? » Me demanda Maria

                         J’ai donc joué, non seulement pour elle mais aussi pour moi. Pour appaiser mon âme, pour effacer la peine et la douleur, la trahison et l’effroie. J’ai joué pour calmer les esprits et pour aider les fantômes à regagner le ciel et à reposer en paix.
                          L’odeur de Sorine me vint immédiatement au narines mais je ne cessais de jouer, je savais qu’il était entré dans la pièce et comme lors de notre première rencontre, il m’écoutait jouer sans parler. Lorsque j’eus finit la mélodie je me suis retourné sur moi-même pour faire face à Sorine, qui avait les idées ailleurs, il avait le regard dans le vide et ne s’était même pas aperçu que j’avais finit de jouer. Nous étions désormais deux à le dévisager, il revint à lui rapidement et m’adressa un bref regard avant de partir s’assoire près de Maria qui le suivait du regard, il s’effondra sur le canapé mais malgré tout son mouvement restait gracieux et gardait cette beauté dont les vampires ont le secret. Je restais sur mon banc et participais à ce silence de plomb pesant sur la pièce comme un épais nuage.

«  Alors ? » Je finis par demander
«  Ils l’ont gardés en observation pour la nuit, ils ont put soigner ses multiples blessures même si mes excuses étaient un peu louches ils n’ont pas posés de question. Les médecins semblaient bien connaître la famille Faust. » Répondit Sorine « Ils le laisseront sortir demain ? » Demanda Maria à son tour
« Je n’en sais rien. » Soupira Sorine 

                           Je les laissais peu de temps après, j’avais disparu de la pièce avant même qu’ils ne puissent le remarquer, j’étais à l’extérieur sujet au vent frais mais également à la nuit. Je me ressourçais sous la lumière de la Lune et par la même occasion retrouvais ma pleine puissance, j’expirais un bon coup avant de m’assoire sur les marches dans l’entrée, je fixais les étoiles le regard rêveur et je songeais à Dante. Tout seul dans sa chambre il était vulnérable et si Gabriel décidait de l’attaquer dans la nuit ! Si par une lubie soudainement il s’en prenait à son frère parmis tant de mortel. Ferait il de l’hôpital un champ de bataille ? J’en avais des frissons de terreur et avec le peu de motivation qu’il me restait je tentais de regagner assez de force pour me lancer dans la protection de Dante. Cette envie me brûlait la gorge, envahissait mon esprit et petit à petit cette idée se gravait en moi avec détermination.
                           Je me redressais vivement mais au moment j’allais accourir vers lui la silouhette fine de Sorine me barrait la route. Ses cheveux retombèrent lentement sur son visage, sa bouche légèrement entrouverte il posa sa main sur ma poitrine et me retint sans violence.

« N’y va pas. » Il me dit simplement
«  Pourquoi pas ? C’est dangereux de le laisser seul. »
« Gabriel n’attaquera pas ce soir crois moi, je le connais mieux que ce que tu peux croire et Dante en est convaincu également Gabriel est pratiquement persuadé que Dante est mort dans la forêt alors n’y va pas. »
« Je suis sûr du contraire.. »
« Et même si c’était le cas il ne ferai rien à son frère, il attendrait que tu te jettes dans la gueule du loup pour te tuer sans aucun obstacle. Ne sois pas si prévisible. Fais moi confiance, il ne touchera pas Dante. »
« Pourquoi te ferais je confiance ? Tu es aussi intéressé que Gabriel, tout ce qui t’importe c’est ta petite personne ! Tu serai capable d’utiliser Dante pour apatter son frère, tu serai capable de le sacrifier. Tout comme mes parents à tes yeux je ne suis bon qu’à détruire Gabriel et là s’arrête ma fonction n’est-ce pas ? Tu n’es pas mieux que ce monstre ! »

                    J’avais craché cette dernière phrase comme un venin, Sorine me regardais sans surprise. Il retira sa main, et tout son corps se décontractait, je vis son visage devenir plus sombre. Je l’avais blessé. Je me mordais la lèvre automatiquement regrettant immédiatement mes paroles, je ne voulais pas le blessé et pourtant c’était exactement mon intention en prononçant ces insultes. Qu’est-ce qui m’a pris ?

«  C’est donc ainsi que tu me vois petit vampire ? » Il me demanda en souriant avec difficulté « Je comprends… »

                    Il s’éloigna de moi avec indifférence et ferma la porte, je n’arrivais même plus à le regarder en face. J’avais honte de ce que j’avais put dire, j’avais honte d’avoir eut le désir de lui faire du mal alors que je n’en pensais pas un mot. Pour moi Sorine avait ce masque d’indifférence et cette arrogance dans le simple but de se protéger. Il n’était pas ce qu’il voulait faire croire, j’en suis certain. Et c’est spécialement cette facette tendre et triste qui m’attirait chez lui. Pourtant j’avais l’impression que je contenais un sentiment de colère en moi, un sentiment contre lui, je lui en voulais, je lui en voulais car j’avais cette sensation qu’il s’était servis de moi pour s’approcher de Dante. Qu’il m’avait fait croire qu’il s’intéresse à moi, alors que ce n’était que la récompense qu’il y avait derrière qui l’intéressait. Le goût acide de la trahison avait pris possession de moi. Pourquoi étais je autant sujet à ces affects humains ? Pourquoi ne pouvais-je pas être comme Maria ou Sorine ? J’étais moins maître de moi-même que n’importe quel autre vampire, je le savais très bien et ça me rendait furieux ! Fou d’impuissance, si je n’arrivais pas à résister à ses sentiments comment pourrais je contrôler ma puissance ? J’en assez d’être un faible ! J’en ai assez de me laisser guidé par mon cœur, il serai temps que ma raison prenne le dessus.
                         Je suis rentré quelque minutes plus tard, perdu dans mes réfléxion je n’ai même pas jeter un coup d’œil au salon, je suis directement monté dans mon ancienne chambre, j’allais m’y coucher me laissant porter à nouveau par le sommeil d’un mortel, j’allais reposer mon esprit et espérer ne pas me réveiller avant des millénaire. J’avais le secret désir de mourir, ma vie n’avait aucun sens, j’avais déjà un parcour tracé et je ne pouvais échapper à ma destiné. J’inspirait ardement à la mort pour pouvoir vivre dans un autre monde et même si Sorine était persuadé qu’il n’existait pas d’autre monde pour les vampires j’étais sûre que nous irions tous en enfer.
                       La nuit était froide mais très vite elle ne m’inspira plus rien, mon corps s’alourdissait mes paupières se fermaient sur une larme roulant sur ma joue, je n’avais plus aucune sensation, je ne sentais plus mon sang couler dans mes veines, ma vue était plus fine, plus détaillé, ma bouche était sèche et ma peau aussi dur que des écailles mais aussi douce qu’un fil de soie. Chaque parcelle de ma peau s’endormait jusqu’à ce que je ne puisse pas avoir conscience de ce qui m’entourait.
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Lundi 8 juin 1 08 /06 /Juin 17:49
                              

                       Je bondit sur mon lit, les lèvres retroussés les dents en évidence. Je fus réveiller brusquement par l’odeur d’un Originel dans ma chambre, Maria me regardait moqueuse prête à rire.

« Tu devrais te détendre Luciole. » Me dit Maria le grand sourire aux lèvres
« Ne me dis pas ce que je dois faire. » Dis je sèchement
« Oh très bien ..Ne te vexe pas. Ce que tu es susceptible. » Elle se retourna pleine de dignité « Je voulais te dire que Dante était rentré. »

                              Elle quitta ensuite la pièce. Je pris enfin conscience de la nouvelle et me précipitait au rez-de-chaussée, Dante était bel et bien là avec quelques bandage et un bras platré. Il avait le visage joyeux mais je ressentais la peine qui l’affligeait à chaque seconde, chaque regard qu’il posait sur sa demeure il sentait la présence des âmes tourmenter mortes dans la souffrance. Il revoyait le massacre en boucle.

« Luciole ! »

                          Dit il en me voyant immobile sur les marches Il avança avec difficulté jusqu’à moi, j’entends le bruit effrayant de ses os fracturés, la blessures encore douloureuses et son cœur était aussi perceptible qu’un soleil au milieu de la nuit. Sa chaleur, l’odeur du sang frais, son désespoir qui le rendait si alléchant. Je serrai la barrière des escaliers pour contenir ma faim, l’espace d’une fraction de seconde j’avais fermé les yeux pour me concentré et maîtriser mon appétit.

« Dante écartes toi… » Dit Sorine en bas
« Pourquoi ? »
« Luciole a faim… »
« Je croyais qu’il pourrait se contrôler facilement » Dit Dante effrayé
« C’est étrange depuis ce matin il est à cran…Tu crois que c’est la faim ? » Demanda Maria septique

                               Je les écoutais attentivement, le sang battait dans mes tempes et même si j’avais envie de répondre je me concentrais avec toute mes forces sur cette soif insasdiables.

« Sorine ragardes ses yeux… » Dit Maria en reculant
« Tu crois que… »
« J’en suis certaine ! »
« Qu’est-ce qu’il lui arrive !? » S’énerva Dante
« Ses yeux sont sombres, aussi sombre que le mal. Aussi sombre que ceux de Gabriel… »
« Et alors ? Les yeux de Luciole étaient noirs à la base. »
« Il n’a même plus de pupille Dante ! Gabriel est entrain de prendre possession de lui. » Reprend Maria
«  Comment ? »
« Ils ont le même sang, ils sont presque les mêmes. Gabriel a réussi à trouver un passage dans son psychisme qui était relié au sien. » Conclu Sorine

                                 Ma vue s’assombrissait mais je pressentais avec plus de détails que jamais le sang des personnes présentes, je les sentais comme si elles faisaient partis de moi. Puis ce fut le trou noir. Mes paupières se sont ouvertes presque immédiatement après, Sorine était au dessus de moi et me secouait avec force je l’entendais hurler mon nom.

« Arrêtes de me secouer comme un prunier… » Dis je faiblement
« Tu es vivant petit vampire ! » S’écria Sorine en me serrant contre lui

                      Dante vint à son tour me prendre dans ses bras suite à Maria qui me gifla aussi tôt.

«  Ne nous fait plus jamais ça ! »

                      Je n’avais jamais vu un vampire pleurer et pourtant ses petites perles chaudes coulaient le long de son visage et la rendait si belle que j’en essuyais une gouttes avec le sourire. Elle me le rendit et me serra contre elle à m’en étouffer, j’entendis les deux autres se moquer de moi. Un peu gêner je l’ai repoussé gentiment.

« Que s’est il passé ? » J’ai demandé en retrouvant mes esprits
« Gabriel a tenté de prendre possession de ton corps. » Me dit Dante le visage désolé
« Et tant donner que ton humanité est très présente il n’a pas put te dominer, tu t’es évanouie. Bien sûre Maria a paniqué et a cru que tu étais mort… » Me dit Sorine les bras croisés
« Oh le menteur ! C’est lui qui était le plus paniquer ! Tu aurai dut le voir voler à ton secour tel un chevalier servant ! » Se moqua Maria
« C’est vrai que je ne l’avais jamais vu aussi inquiet. » En rajoutait Dante
« Arrêtez ! Ne lui faites pas croire n’importe quoi !! » S’énerva Sorine
« Pff…Haha ! HAHA ! »

                          Je n’arrivais pas à m’empêcher de rire, c’était sans doute nerveux mais la situation me donna un fou rire. J’avais l’impression d’évacuer toute les tensions et je ne cessais de rire aux éclats. Je fus très vite accompagner de ceux de Maria et Dante alors que Sorine boudait dans son coin. Qu’est-ce que c’était bon.
                            Dante a été informé que Franz avait été enterré sur la colline. Il y alla aussi tôt, désireux d’y aller seul nous l’avons laissé sans surveillance l’espace d’un instant il était tout de même perceptible et si son cœur n’avait ne serai ce qu’une tension plus rapide nous aurions accouru vers lui, Maria était allé chasser pour nous et nous avait apporté des sangs de choix. De toute la journée j’ai lu dans le salon allongé sur le canapé, sans me soucier ce que les autres pouvaient faire j’avais envie de me vider l’esprit. Jusqu’à ce que Sorine vienne me déranger dans ma lecture, il passa à peine devant moi pour récupérer sa veste qu’il avait laissé sur un fauteuil et parti sans même me prêter un regard. Il avait de la rancœur envers moi, je la sentais me pincer, je fermais le livre sachant très bien qu’il allait m’obsédé tant que je ne me serai pas excuser pour notre dernière dispute.

« Sorine attends ! »

                                Il ne s’arrêta pas pour autant, je dus lui courir après et l’attraper par le bras pour l’arrêter et même ainsi il ne se retourna pas, il fixa ma poigne le regard mauvais près à me casser le bras si je ne le lâchais pas. Pourtant je tenais ma prise.

«  Je te présente mes excuses…Je ne pensais pas ce que je t’ai dis l’autre soir. Je ne crois pas que tu sois égoïste. J’étais simplement énervé que Gabriel s’en est pris à Dante, je m’inquiétait pour lui. »
« Ecoutes moi bien Luciole. » Il se retourna enfin « Peu m’importe ce que tu penses de moi, tu as raison je ne pense qu’à moi et je serai capable de tous vous sacrifier pour arrêter Gabriel. Je me fiche de tes bons sentiments je suis un vampire pas une fille à qui tu dois faire la cours. Je t’ai enseigné ce que tu dois savoir et je ne ferai bientôt plus partie de ta vie. » Dit il sèchement

                                D’un geste vif il se libéra de mon emprise, j’étais sous le choc de sa colère, j’avais l’impression encore une fois qu’il m’abandonnait, je sentais la panique m’envahir ! Je ne voulais pas revivre le même cinéma. Il ne pouvait pas me quitter comme ça ! Il n’en avait pas le droit.

« Non ! Tu n’as pas le droit de partir comme un courant d’air ! Que tu le veuille ou non tu fais déjà partie de ma vie…Tu n’as pas le droit de m’abandonner ! Je te l’interdis ! » Dis je complètement paniquer

                            Il s’arrêta net et se retourna le sourire sadique sur les lèvres, il avait revêtu son masque plein d’agressivité et d’insolance.

« Tu es ridicule Luciole. »

                             Il eut un rire sonore, un rire qui sonnait faux, je me postais rapidement devant lui l’empêchant de passer. Il eut un regard surpris puis il fronça les sourcils.

« Pousses toi… » Il marmonna entre ses dents
« Pourquoi ? Pour fuir comme tu le fais toujours ? Tu ne fais que fuir de toute façon. Tu as fuis ta famille, tu as fuis Gabriel, tu as fuis Dante, tu m’as fuis. Tu veux fuir à nouveau parce que tu n’es qu’un lâche Sorine… »
« Qui est le lâche ? Est-ce moi ? Ou est-ce toi qui te voile sans cesse la face, qui se défile à chaque fois que la situation est perilleuse ? Est-ce moi qui refuse la vérité ou toi qui te cache sans cesse derrière un amour fané pour te protégé de tes pulsions, de tes envies, de tes sentiments ! »
« Je ne me cache pas derrière un amour fané ! J’aime Dante ! »
« Tu l’aimes tellement que tu murmure mon prénom lorsque tu dors, tu l’aimes tellement que la jalousie de te rend dingue lorsque je le touche, tu l’aimes tellement que ton cœur ne bat plus aussi vite qu’avant lorsque tu le vois…Tu l’aimes tellement que tu m’embrasse avec passion sous une douche…Tu l’aimes tellement que tu ne fais que penser à moi à chaque fois que je ne suis pas là… »
« Arrêtes tu délires là… » Dis je en reculant voyant qu’il s’avançait à chaque phrase

                            La chaleur montait en moi et je ne pouvais pas contrôler la course de mon palpitant.

« Si tu ne m’aimais pas pourquoi me demander de rester ? Pourquoi m’empêcher de partir ? Qu’est-ce qui me retiens ici ? Rien. Je te l’ai déjà dit, je n’ai jamais aimer rester au même endroit et si il n’y a aucune raison que je reste pourquoi m’imposerai-je ? »

                            Sa voix tremblait trahissant toute son émotion, ses craintes, sa peine, j’en eus des frissons. Je n’avais jamais vu Sorine aussi sensible, j’en fus troublé. Je tentais malgré tout de trouver une parade car il commençait à se retourner, je l’ai retenu aussi tôt.

« Tu m’avais promis de m’entrainer ! Tu m’avais promis que tu m’aiderai à trouver toute ma force et surtout tu disais que tu devais être le témoin de l’ascencion de ma puissance. » Dis je en serrant son bras
« Tu disais que tu étais né à mes yeux uniquement pour tuer Gabriel, à tes yeux je ne suis que ton maître de combat. Tu ne vaux pas mieux que moi petit vampire…» Dit il en souriant

                                Un sourire douloureux, un sourire qui me transperçait le cœur. Je n’avais plus d’argument pour le retenir, mon bras tomba le long de mon corps alors qu’il quittait la pièce avec le ferme intention de s’éloigner de moi. De partir pour de bon me laissant me débrouiller seul. Je le rattrapais malgré tout, je n’arrivais à le laisser partir, je sentais les larmes brûlantes me monter aux yeux.

« Restes ! J’ai besoin de toi ! »
« Pas moi. »
«  Tu n’es qu’un enfoiré ! C’est de ta faute ce qui arrive ! Tout est de ta faute ! Je ne me reconnais pas ! Avant j’étais sûre de moi et aujourd’hui tout va de travers à cause de toi ! Je ne sais pas ce qui me prend ! Je ne contrôle plus rien ! Tout est de ta faute !! »

                         J’avais craqué. Je bafouillais la voix coupé par les sanglots et j’avais honte ! Honte d’être faible, j’avais honte mais j’étais capable de me mettre à genoux pour ne pas le voir partir. Je le reconnais, oui, je l’aimais ! Je l’aimais plus que tout ! Je l’aimais comme je n’avais jamais aimer. J’aimais son sourire, sa force, ses cheveux fins, ses yeux d’or, sa voix fluide, son corps divin. Son teint de statu, j’aimais sa façon de regarder la Lune, j’aimais son excentricité, j’aimais la souffrance dans ses yeux. J’aimais ses lèvres douces et délicates, j’aimais ses mains sans défaut et ses doigts fins. J’aimais sa nuque, s on dos, son torse. J’aimais sa subtilité, j’aimais le mystère qui planais autour de lui. J’aimais son visage sous les premiers rayons du jour, sa tête posée sur sa main contemplant l’horizon. J’aimais Sorine, plus que je n’ai aimé Dante. J’aimais la manière dont il fronçait les sourcils lorsqu’il était contrarié. Il m’avait ensorcelé, dés le premier jour, dés la première fois que j’ai sentis son parfum, que je l’ai entendu, dés la première seconde. J’étais enchaîne à lui, complètement à sa merci et c’est bien ce qui m’effrayais, j’étais faible et vulnérable. J’étais soumis à son charme et totalement dépendant. Il était ma soif, ma faim et ma nuit.

« C’est bon fait ce que tu veux après tout…Que tu restes ou que tu partes ça ne me guérira pas… » Dis je à bout

                          J’allais monter dans ma chambre, j’y étais avant que Sorine n’est put répondre je m’enfermais à l’intérieur désireux de pleurer encore toute la nuit si il le fallait. De pleurer pour panser mon cœur. Je voulais être un vampire, un vampire insensible, intouchable et me voilà pire qu’une adolescente. Ridicule, j’étais ridicule, Sorine n’était pas un vampire qui s’attachait il me l’avait dit lui-même. Il avait pour principe de ne jamais aimer, c’était une faiblesse à ses yeux alors pourquoi espérer ! Il a fallut que je tombe amoureux de Sorine ! Je suis stupide.
                           La nuit arriva rapidement, je fixais ce plafond indéfiniment. Regardant tous mes souvenirs défilés sur du béton, ma vie était remplis de larme, d’amour utopique et de rêves brisés. J’avais besoin d’une étreinte, d’une présence, j’avais besoin de l’amour d’une mère j’avais besoin de ne pas me sentir seul. J’avais besoin qu’on me dise que tout irait bien et que ça allait passer.

« Luciole. Je peux rentrer ? » Demanda Dante derrière la porte
« Si l’autre sangsue est avec toi tu peux faire demi tour ! » Je m’écrie
« Tu parles de Sorine ? Non il n’est pas là. Il est dans ma chambre. »
«  Dans ta chambre ? » Je me suis redressé aussi tôt.
« Il voulait se reposé je lui ai laissé ma chambre. » Me dit Dante innocemment
« Va t’en ! Je ne veux pas te voir… »
« Arrêtes de faire l’enfant Luciole ! Laisses moi rentrer. »

                            Je me suis levé pour lui ouvrir la porte, le regard noir il rentra avec un sourire timide. Il ferma la porte derrière lui pendant que je sautais sur mon lit. Je fixais à nouveau le plafond fasciné par une poussière.

« Écoutes Luciole. Je sais ce que tu ressens. » Dit il en s’essayant à côtés de moi
« Je ne crois pas Dante… »
« Tu grandis Luciole. Je sais parfaitement ce que tu peux ressentir. Ca m’ai déjà arriver tu sais… »
« Je ne pense pas que ça soit la même chose. »
« Je suis tombé fou amoureux d’une femme une fois. Avant de m’intéresser aux hommes j’étais dingue d’un vampire femelle. »
« C’est vrai ? » Je demande intrigué en le regardant cette fois
« Oui. Comme ma mère était tombé amoureuse de mon père. Je suis tombé amoureux d’une immortelle, une magnifique immortelle. Elle avait des boucles blondes, les yeux d’un vert étonnant, c’était un vampire bien sûre mais lorsqu’elle me regardait ses yeux étaient aussi vert que les feuilles d’un chaîne. Elle m’aimait également. Elle a été obligé de partir, l’union d’un homme et d’un vampire était très rare et encore prohiber, sa famille la menaçait si elle ne me quittait pas. Elle m’a donc quitté. Je me suis senti trahis, j’avais l’impression que son amour n’était pas aussi fort que le mien et j’en ai voulus à tous les vampires du monde. Même à mon père. Je sais ce que c’est d’en vouloir à tout le monde, de se sentir trahis, d’avoir l’impression d’être seul. Tu n’es pas seul Luciole je suis là…Crois moi ça ira mieux et si ça peu te soulager Maria est à l’heure qu’il est en train de faire la morale à cet idiot de Sorine. »

                              Dante réussit à m’arracher un sourire, j’imaginais Maria crier sur Sorine comme une furie, si je me concentrais bien je pouvais entendre toute la discussion mais je préférais ne rien écouter. Par peur des conséquences, je n’avais plus envie de pleurer.

« Dante laisses moi s’il te plaît… »
« Je suis heureux que tu me tutoie enfin. » Dit il en déposant un baiser sur mon front

                            Il eut un dernier de compassion avant de fermer la porte. Je me retrouvais à nouveau seul, je me suis quelques heures plus tard. Il était très tard et le palais était encore allumé, je suis descendu dans le salon pour récupérer mon bouquin, j’ai attrapé un coussin et je suis parti m’assoire près de la cheminé avec le roman. J’ai lu jusqu’au petit matin, Maria fut le première à partir chassé ce matin, Dante se réveilla plus tard dans la matiné je l’entendais gémir en descendant les escaliers puis la présence de Sorine me pinçait le cœur. Il soutenait Dante et l’aidait à descendre avec autant de délicatesse qu’avec un nouveau né. Il l’aidait à regagner la cuisine et vint à ma rencontre, mes sens étaient en alertes je me suis dépêcher d’aller poser mon livre lui tournant le dos. Je suis très vite installer devant le piano cherchant un moyen d’éviter la conversation.

« Luciole…Il faudrait qu’on parle. »
« Je suis désolé Sorine on a rien à se dire. Pardon pour la crise d’hier j’étais pas dans mon assiette… »
« Nous sommes insensible aux maladies Luciole. Ne cherche pas d’excuse… »

                           J’ai donc arrêter la piano mais je restais dos à lui attendant ses moqueries, ses phrases terribles, attendant le verdict.

« Je n’ai pas l’habitude de m’excuser. Désolé d’avoir été aussi dur avec toi hier…La raison c’est que… »
« Je ne veux pas savoir Sorine ! » Dis je aussi tôt pour ne pas entendre la vérité « Oublions tout ça. Les évenements récent nous ont chamboulés. »
« Je ne supporte pas qu’on se moque de moi Luciole ! Retournes toi s’il te plaît ! »

                           Je me suis retourné la tête dans les épaules. Il se tenait droit, le visage assombri, il me regardait de haut, de fine cernes renforçaient son teint maladif et ses yeux étaient à nouveau doré. Le coup mis en évidence par une chemise noir et fine. Je ne l’avais jamais vu habiller sans ses longues vestes pleine de couture, de dentelles, sans ses longues chemises blanches. Il était époustoufflant, l’immortel dans toute sa splendeur, un jean sombre et des chaussures vernis noir également. Les cheveux quelque peu ébouriffé et le regard voilé. Il s’était sans doute habiller rapidement, je n’avais jamais remarqué qu’il portait du verni à ongle. Il avait les ongles noir et sur son cou un long collier en argent avec au bout le Christ sur sa croix. C’était tellement cliché du vampire moderne et pourtant ça lui allait si bien, j’étais bouhe baie.

« Tu gâches tout comme d’habitude ! Je tenais à te faire mes excuses mais je crois que ça ne tu n’as rien compris ! Il est temps d’être honnête c’est l’un des plus grand défaut pour un vampire. » Dit il se recoiffant mes ses cheveux tombaient à nouveau devant ses yeux
« Tu veux que je sois honnête ? Très bien. Je refuse d’être sentimentale par ta faute, j’en ai assez d’être prisonnier de ton visage pure et si parfait ! Je décide de laisser ces idioties de côtés pour me concentrer sur le plus important. Gabriel. »
« On peut très bien faire les deux non ? » Dit il d’une voix plus agicheuse que jamais

                         Il s’accroupi face à moi de ses doigts fins il caressait mon menton et rapprochait mon visage du sien.

« Je ne veux pas être ton jouet… » Dis je avec le peu de voix qu’il me restait
« Tu seras mon petit vampire… » Il murmura
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Mardi 9 juin 2 09 /06 /Juin 20:07
                   
             Le souffle fatale de l’immortel, sa bouche légère et sa peau gelé faisait battre mon cœur. Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres rougis, il n’était ni précipité, ni passionnel, c’était un baiser plein d’intention, d’affection, un baiser chaste et divin. Délicieux et doux. Ses lèvres étaient d’un goût fruité, j’avais l’impression d’être caresser par une plume. Sa main glissait sur ma joue gardant ainsi mon visage contre le sien puis il s’écarta avec autant de prudence. Il continua de fixer ma bouche avant lécher ses lèvres comme si j’y avais déposé quelques gouttes de sang. Il plongea son regard dans le mien, je ne pouvais me détache de lui. J’étais enchaîner et le bruit du candnat qui se refermait autour de nous ne m’effraya pas le moins du monde. Il pressa ensuite son index sur mes lèvres alors que j’allais parler.

« Maria sera au courant d’une manière ou d’une autre. Cependant je ne veux pas que tous les vampires soient au courant. Soyons discret… » Dit il de sa voix suave
« Je suis d’accord. Puis je me permettre une remarque ? »
« Bien sûre. » Il se redressa sur ses jambes

                  Je le regardais de haut en bas sans aucune gêne, il croisa les bras et eut un sourire intéressé. Il arqua un sourcil attendant que je m’exprime.

« Tu devrais t’habiller plus souvent de cette façon… » Dis je me redressant à mon tour

                     Il m’ébourrifa les cheveux et s’en alla du salon, je retournai sur mon piano le cœur gonflé de bonheur et la bouche recouverte d’une enveloppe délicate. La sensation que ces lèvres étaient encore posées sur les miennes. Dante m’avait souvent parlé de monstre, de vampire, d’horreur, de sang, de ténèbres et cadavre. Sorine était le seul qui me parlait de lumière, de baiser, de passion, il était seul qui me parlait comme un poète. Amour ? Avais-je droit à l’amour ? Cela sonnait comme un fruit défendu, avais-je le droit de goûter ? Après tout en vers qui je devais me justifier, il n’y avai ni paradis ni enfer pour les damné, juste le néant et l’éternité.

« La vie a la couleur du vin… »
« Tu fais dans la poésie Luciole ? » Demanda Maria

                      Dans sa grande robe en soie violette elle ressemblait à une reine, ses tendres prunelles rouges me fixaient avec une joie caché. Elle lisait en moi comme dans un livre et sentait le parfum qui embaumait mon cœur. Le parfum d’une pincé de bonheur.

«  Assez de bonheur pour panser les plaies… »
«  Connais tu les nocturnes de Chopin, Maria ? »

                   Aussi tôt j’ai joué une nocturne de Chopin, sans doute ma préféré, elle était sombre, triste, émouvante et poignante. Je la jouais pour tous les vampires qui ne connaissaient pas ce sentiment, pour tout ceux qui se sentaient seul, inutile, qui se sentait vide et sans aucun interêt qui cherchait à rencontrer la mort pour se prouver leur existence. Pour tous ceux qui ne connaissaient que le doute, la peur, la soumission à un être aussi pathétique que puissant, un être qui me faisait presque pleurer. Pour tous les vampires engendrés dans la douleur, qui n’avait ni passé ni future, pour les vampires qui inspirait ardament à la mort mais qui n’avait pas le courage de mettre fin à leur jour. Pour tous ceux qui n’avaient pas droit à la grâce de Dieu ni aux limbes du Diable. Pour ceux qui ères entre deux mondes et qui sont plus misérables que tous les autres. Nous nous croyons au dessus de l’homme mais à quoi sert un être qui n’a ni vie, ni cœur, à quoi bon respirer si c’est au dépend des autres. Nous croyons etre au dessus de toute loi mais nous gardons ce même sentiment de manque, ce même désir insasiable. Je prie par cette mélodie pour tous ceux qui ont conscience de leur bassesse, pour tous ceux qui rêvent avec leur âme de mortel, pour tous ceux qui aiment sans en avoir le droit.
                   La nocturne terminer je me retourne vers Maria qui avait la larme à l’œil, elle me regarde incrédule et touché. Elle vient s’asseoir près de moi. 

" Quelle belle mélodie…"

                    La belle immortelle resta près de moi toute la journée, elle mendiait musique après musique et sans me lasser je ne cessais de jouer m’enivrant ainsi du son des cordes en même temps qu’elle. La nuit arriva très rapidement ainsi que la faim. Nous sommes partis chasser en ville sans être capricieux et alors que j’avais finit mon repas Sorine m’emporta dans une ruelle sombre, il eut un bref regard d’horizon et emprisonna ma bouche par la sienne.
                       Totalement pris au dépourvu, je me suis débattu sous la surprise mais très vite je prenais par à l’échange sensuel, il vint passer sa main sous ma chemise nacré, sa main glacé rentrait en contact avec ma peau j’avais l’impression qu’une plume me caressait le corps. Ses gestes précis et expert, j’étais totalement désemparer et incapable de l’arrêter. Finalement ce fut lui qui mis fin au baiser passionné, nous étions tous deux à beau de souffle, il passa négligemment sa langue sur ses lèvres alors qu’il fixait les mienne comme un enfant devant une gourmandise. Mes joues se serraient empourpré si j’avais été mortel, malgré mon sang froid ça n’empêche que j’avais l’impression de bouillir. Sa main toujours contre mon torse, son autre bras au dessus de ma tête. Il m’avait fait prisonnier. 

" C’est fou…j’ai l’impression de n‘être plus raisonnable… " dit il dans un murmure 

                       Nonchalement, il posa sa tête sur mon épaule comme épuisé après un marathon, je risquais un geste affectueux et voyant qu’il ne faisait rien j’ai entouré son cou de mes bras. Il me serra à son tour contre lui et nous étions là comme deux idiots au milieu d’une ruelle mal odorante enlacer l’un contre l’autre. Notre désir charnel l’un de l’autre ne cessant d’augmenter.
                       Le bruit des ailes nous fit sursauter, alors que nous étions plongé dans un instant de tendresse, Sorine s’était écarté brusquement. Une odeur terrible, une odeur de cendre et de flamme, j’avais l’impression de sentir un incendie juste à côté de moi, une odeur de souffre. Sorine se mit soudainement à courir, je le suivis sans trop savoir pourquoi voyant son visage inquiet j’ai commencé moi-même à avoir peur. 

" Que se passe-t-il ? " Je demande inquiet à mon tour 
"  Tu ne sens rien ? " 
" Tu parles de cette odeur de souffre ? " 
" Tu ne l’as jamais senti auparavant ? "

                        Du souffre ? Je ne sais pas…Je me plonge dans mes souvenirs sans pour autant trouver ce qu’il cherchait à me faire comprendre, je suis formelle cette odeur ne m’avait jamais effleuré les narines auparavant. A moins que…Ah si ! Je me souviens maintenant que je l’avais senti…chez Sorine et chez Dante…Est-ce possible ? GABRIEL ! 

" Gabriel ! " 
" Trouve Maria je file chez Dante " il dit d’un ton catégorique 
" Je… " 
" Ne discutes pas Luciole ! " Hurla Sorine " Tu cours chercher Maria ! Tu dois la protéger !! " 
" Mais toi…" 
" FAIS CE QUE JE TE DIS ! " 
" C’est bon ! "

                          J’ai courru donc dans le sens inverse laissant Sorine foncer chez Dante sans moi. Je n’arrivais cependant pas à rester calme, l’inquiétude me rongeait, je refusais qu’il affronte seul Gabriel ! J’ai courru aussi vite que j’ai pu pour trouver Maria et repartir au palais Faust. Ce ne fut pas difficile à la trouver l’odeur de souffre avait cependant augmenter, je dus même me couvrir le nez pour ne pas m’asphixier, je plissais les yeux sentant que l’odeur de cendre me piquait les prunelles. Très vite je senti mon côté immortel prendre le dessus, mes yeux avaient à nouveau changer de couleur et ma vue était au maximum de sa capacité. Maria n’était plus très loin, je sentais sa présence et son odeur avec plus de clareté malgré l’épais parfum de Gabriel.

" Maria ? "

                        Son parfum m’avait mené jusqu’au bout de la ville, il n’y avait ici qu’un entrepot mal fréquenter, aucune présence de chair alléchante. Que faisait Maria dans un endroit pareil ? Je la cherchais sans réussir à la trouver mais mes sens ne me trompaient pas, elle était ici j’en étais persuadé.
                         Soudainement je senti un poids me tomber dessus, je me suis immédiatement écarté faisant un bon de plusieurs mètres en arrière, l’odeur de souffre augmenta à nouveau. Le poids qu’on m’avait jeté dessus n’était autre que Maria…Du moins ce qui l’en restait. Je percevais de faibles bêtement de cœur mais son sang aussi sombre soit il se répendait trop rapidement sur le sol, beaucoup trop rapidement. Je sentais sa douleur, ses os brisés, ses larmes sèches, sa voix fermée dans sa bouche ne pouvant pas crier à l’aide. On lui avait brisé la colonne.
                         Mes poings se serraient, mes lèvres retroussées, les ongles planté dans la paume de ma mains. Lentement je relevais le visage face à mon agresseur. Face au vampire le plus puissance que la communauté est engendré, son odeur avait prit une tournure si forte qu’elle me brouillait la vue, mon corps entier était pris sous le poison.
                       Je fixais l’immortel dans les yeux, j’avais l’impression de me regarder dans un miroir. C’était la première fois que je voyais le visage de Gabriel, sa blondeur immaculé, des cheveux long et soyeux, un sourire angélique trop parfait pour être vrai. Il ne dégageait aucune agressivité et pourtant je percevais la profondeur de son âme taché de crimes et de haine. 

" Bonsoir Luciole" il me dit de sa voix divine

                        Il avait l’apparance d’un saint, la voix d’un dieu et la beauté la plus injuste qui soit. Il était sans conteste bien plus beau que moi malgré notre ressemble frappante. J’avais l’allure d’une vulaire insect face à sa prestance. J’étais mal…très mal. Je reposais les yeux sur les couches de tissus à quelques mètres de là. Maria…c’est un monstre ! Comment a-t-il put faire une chose pareil ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas là ?! 

" Je te cherche depuis un petit moment tu sais…" 
" Je sais."

                          En un souffle Gabriel se retrouvait si proche de moi qu’il pouvait m’écrasé d’une gifle. J’en eus le souffle couper, totalement paralysé je me rendais compte de ma faiblesse et à quel point j’étais loin de lui arriver à le cheville. Je n’ai ni senti son déplacement, ni vu. 

" Quel génie…Tes parents ont fait du bon boulot…Tu es magnifiques Luciole" dit il avec volupté

                        D’une geste gracieux il posa sa main sur ma joue et me dévisageait avec le sourire. Il pressa ses doigts sur mon visage sans agressivité, juste animé par la curiosité mais je sentais son désir profond de me broyer les os et défaire se visage. Il passa ensuite ses mains dans mes cheveux me touchant comme si j’étais une bête curieuse, émerveiller à chaque toucher à chaque regard. Je n’osais bouger, j’étais encore sous pression, sa force me semblait infinie. On ne comparait une fourmie à un dieu. 

" Tu portes l’odeur de Sorine, il cachait son visage dans mon cou et humait l’odeur de Sorine, tu porte l’odeur du baiser de Sorine."

                       Comment pouvait il savoir ? J’avais l’impression que Dieu m’avait pris en faute après avoir goûter le fruit défendu. 

" C’est donc pour toi qu’il m’a abandonné…" dit il d’un air douloureux

                        Je ne répondais pas. Je ne faisais pas le poids, le désespoir m’envahie soudainement, mes parents avaient été optimistes, il était impossible de surpasser une puissance pareil. 

" Quelle cette autre fragrance ? Délicate, à peine perceptible, rarissime je dirais…hum…mais oui.."

                      Son apparence angélique se transforma d’un seul coup en un regard démoniaque, un sourire pervers les yeux brillant d’une haine, d’un rouge assassin. Mon sang ne fit qu’un tour. 

" C’est la douce odeur de l’amour."

                         J’eus à peine le temps de m’écarter assez loin pour éviter son coup mortel, j’eus pourtant trois griffures sur le visage. Je sentais qu’il allait revenir à l’attaque, il fallait fuir seulement je ne pouvais pas laisser Maria. J’essquivait du mieux que je pouvais ses coups mais il étaient si précis, si rapide qui si je n’étais touché qu’une fois j’aurai été dans le état de Maria. Je priais pour que Sorine arrive vite.
                        Je réussi à percevoir un mouvement bien distinctement, j’ai attrappé son bras d’une poigne ferme, il tenta de me frapper avec son autre bras mais je le tenais de l’autre main. Un coup de pied je réussi à faire basculer sa tête en arrière et le sang giclait de son menton. Alors que j’allais le lâcher pour m’ésquiver à nouveau il me m’empoigna la jambe dans mon élan, je retombais comme une pierre sur le sol. D’une force herculéenne il me fit tourner pour m’envoyer comme un boulet contre le mur un benton d’un entrepot, la puissance était telle que j’avais traversé les vingt mètres à l’intérieur, les cinquante centimètre de béton jusqu’à m’écraser sur le sol. Totalement sonné, je me suis redressé avec difficulté sentant une douleur lacérante dans l’épaule. En tombant je m’étais fracturé l’épaule. Comment allais je m’en sortir ? Ce vampire était un monstre, un assassin ! Il n’avait de cesse de massacrer jusqu’à ce que je meurt noyer dans mon sang. De l’autre côté de la bâtisse je pouvais le voir à travers les trous béant dans les murs. Il était fier, imposant, fort, droit. Le regard aussi froid qu’un glacier il était imperturbable et dominer par une rage sans précédant.
                             J’eus le temps de me protéger le visage quand je vis soudainement l’entrepot voler en éclat, telle une exlosion des débris étaient propulsés dans les airs, je sentis un souffle titanesque me faire reculer. La puissance de son déplacement me coupait toute respiration, Sorine avait raison. Son aura seul aurait put me tuer… Un cataclisme s’était abattu sur nous. J’avais attiré la foudre de Zeus et j’allais le payer chère.
                              Alors que Gabriel se rapprochait de moi comme une tournade ouvrant grand la bouche, une silouhette sombre s’était interposé. Je reconnus la longue veste noir, les cheveux sombre, la peau clair, le parfum boisé. Sorine face à moi avait tendu sa main et avait réussi à arrêter le vampire d’un geste, celui-ci restait immobile regardant Sorine avec dédain. 

" Ecartes toi mon tout beau mes crocs me démangent, je m’occuperai de toi ensuite…" 
" Restes où tu es Gabriel " dit il d’un ton assuré 
" Si tu restes entre moi et ma nourriture tu vas mourir Sorine ! " Grogna le vampire

                           J’en eus les frissons de terreur, j’avais perdu ma conbattivité que j’avais réussi à acquérir ce mois ci. Etais je trop impressioner, désespérer, j’avais compris que je n’avais aucune chance ? 

" Je t’empêcherai de le toucher. Quoi qu’il m’en coûte…" 
" C’est touchant et pathétique à la fois…Mon pauvre Sorine qu’a-t-il fait de toi ? Un pauvre mortel…" 
" En quoi suis-je différent de ton père Gabriel ? "

                        C’était prévisible. Le poing fusa mais Sorine l’arrêta de sa main et la serra avec autant de force qu’il pouvait avoir. 

" NE PARLES PLUS JAMAIS DE LUI ! "

                         Un Gabriel fou furieux était encore plus effrayant. 

" Laisses moi tuer cette erreur de la nature Sorine… "
"Jamais." 
" Ecartes toi. "
" Il te faudra me tuer d’abord Gabriel…"
       
                       Un silence lourd et effrayan s’installa entre les deux vampires, j’eus soudainement un violent mal de crâne, une fissure dans mon esprit et j’avais l’impression d’entendre des millions d’âme qui mourrait. Comme si je pouvais percevoir toute la douleur dans le monde, mon cœur se compressait ma tête explosait de cris retentissant comme des cloches funèbres sans s’arrêter ! J’hurlais à mon tour par la souffrance, cette effluve de pleures, de peines, de douleur, de souffrance cette vague de tourmente me fracturait l’âme.
                       Sorine se précipitait vers moi tandis que Gabriel restait débout impassible, je me débattais dans les sens comme pour m’otter des insects qui me rampaient sous la pot, les cris s’intensifiait je pouvais sentir tout le mal qu’on leur avait causer. Mes yeux à moitié fermés croisait le regard plein d’indifférence de Gabriel, les hurlements se déchainèrent, je ne mis pas longtemps à comprendre ce qu’il m’arrivait. Comme un blesser de guerre je tentais de contenir l’agonie de ses milliers de personne, avec l’aide de Sorine je me suis relevé sans lâcher des yeux le mal en personne. 

" Toutes ses personnes…" sifflais je 
" Luciole ? "
" Il a tuer tant de personnes…je peux ressentir toutes leur douleur, ils parlent à travers moi…"

                        Gabriel et Sorine en fut stupéfait, malgré le désir de contenir sa surprise Gabriel me regardait comme si il me découvrait pour la première, étrangement je ressentis dans ses yeux la terreur, la peur toutes ses émotions qui appartenaient aux hommes. 

" Ils sont entrain de me tuer…" soufflais je 
" Ils ne seront donc pas mort pour rien " ironisa le vampire

                          Je sentais mon sang bouillir dans mes veines, son visage me répugnait de plus en plus, ce sourire si factice, cette assurance et cette force prétencieuse ! Je rêvais de lui fendre le crâne avec un pavé ! Mes poings se serraient, ma poils s’hérissaient et ma peau se durcissait. Ma nature prenait le dessus sur mon calme habituel, les dents acéré j’étais prêt à lui déchiré la gorge. Un grondement profond naissait dans mes poumons, j’allais devenir fou, l’attaquer comme une bête sauvage, j’allais devenir un vampire incontrôlable pour le plaisir le plus attendu. Sorine sentait ma colère et ma raison flanché, il desserrait sa poigne sur mes bras, il avait ce contrôle sur la porte de ma cage et pourtant il la laissait fermer voulant sans doute me protéger. Il me sermonna du regard me priant d’arrêter et de me contrôler. Un vampire qui ne sait plus réfléchir n’est pas fort, il est plus suceptible de tomber rapidement malgré sa force, il me fallait donc comprimé cette colère pour en faire mon énergie et réfléchir avec finesse. Mon esprit stratège avait maîtrisé le grondement, il ne me restait plus que cette cruauté grandissante dans mon imagination et mes désirs. 

" Je te le demande une dernière fois Sorine, écartes toi ! " 
" Hors de question."

                             Les deux vampires ont soudainement disparut alors que Gabriel s’apprétait à lui bondir dessus, mes yeux avaient du mal à les percevoir mais il ne fallut pas beaucoup de temps pour m’habituer à leur vitesse, livrant bataille comme des samouraïe, leur point était si puissant qu’une onde de choc se propageait à chaque coup. Je vus une silouhette écarter du duel, Sorine retomba sur ses jambes comme un chat noir prêt à bondir à nouveau sur sa proie mais Gabriel était déjà devant moi. 

" A dieu petit Luciole… "
" ARRETES ! " Cria Sorine

                            Je le voyais, lent et mortel, je regardais la main tendu vers moi les ongles à la vitesse où le coup partait ne ressemblaient plus qu’à une lame longue et tranchante. Mais je le voyais comme je pouvais voir un papillon voler. 

" Trop lent…" murmurais je dans un sourire sadique

                              Ma réplique fut plus rapide pour lui que pour moi, d’un coup de pied précis et net je fis valser Gabriel quelques mètres même si il n’avait aucune égratignure. Je retrouvais la puissance que j’avais lorsque je me battais dans la forêt contre Sorine, je retrouvais cette combattivité et cette capacité à centuplé ma force actuelle.


Merci à toute ! Voilà un petit chapitre pour les fans ^^
Les Maj seront plus longues je pense car j'ai mis toute l'avance que j'avais LOL
Bisous à toutes je vous adooooore
et surtout une immense inovation pour SORINE ! Le héro du jour xD
Et puis faites un coucou à Gabriel en image sur cet article lol
BEC++
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Vendredi 12 juin 5 12 /06 /Juin 16:58
                         
                 Alors que je me sentais capable de soulever des montagnes il plongea la nuit dans un rire sonore, un rire diabolique. Mon grondement résonna dans ma poitrine et je fus le premier à partir à l’attaque, les coups étaient rapides, notre danse macabre bruyante et gracieuse était impresionnante. Je me sentais presque poussé des ailes sous les éclats de la Lune rouge, Sorine nous observe de loin et n’osait pas nous interrompre alors que je sentais que je prenais le dessus sur celui qui était censé être le plus puissant. Il gardait malgré tout un sourire pervers, un sourire que je me plaisait à défiguré à chacune de mes nouvelles frappes. Je n’esquivais pas tout ses coups, très souvent je partais m’écraser contre un mur, j’avais cassé un lampadaire, le sang noir me coulait le long du bras. Le gauche était brisé. Il ne semblait pas affaibli, ni fatigué alors que je commençais à m’essouffler. La rage me donnait de l’énergie.
                     Les blessures sur son visage, ses vêtements déchirés, son nez cassé ne suffisait pas à l’arrêter, il était inépuisable il me fallait le tuer pour le faire cesser. Il s’agaçait de plus en plus et je sentais la terreur l’envahir, l’effroie à la simple idée de perdre face à moi. Je jubilais intérieurement en sentant cette puissance irréelle qui émmanait de moi, je me sentais si fort que j’arrêtais toutes les attaques de Gabriel, notre écart se creusait de plus en plus en ma faveur. Le sourire du vampire avait disparut, il affichait un visage de douleur et de colère, il tentait de me détruire de toutes ses forces.

« Abandonne Gabriel et je te tuerai sans te faire souffrir » dis je ironiquement
«  Je te tuerai Luciole sois en sûre ! »

                    Je riais intérieurement, j’étais également étonner de trouver le combat de plus en plus facile, nous nous repoussions à peine et j’étais celui qui revenait le plus rapidement, malgré sa forme olympique il cédait petit à petit. Il ne manquait plus que le coup de grâce. L’image divine de Gabriel s’effaça rapidement, il n’était pas aussi fort comme je l’avais pensé.
                 Non…Je n’ai pas rêvé ! Sa puissance était effrayante, c’était tout simplement moi qui l’avais dépasser…J’étais au sommet de mes capacités. J’étais né pour le tuer, né pour devenir Roi et détrôner l’actuel souverain.
                 Il fallait en finir, j’écartais avec puissance Gabriel qui se retenait à un reste du lampadaire, les lèvres imprégné de sang j’apercevais ses dents fines et poitues. Je sorti les miennes comme un prédateur, il n’y avait qu’une seule façon de tuer un Originel, il fallait boire son sang où le brûler. La douleur dans les yeux de Gabriel le rendait alléchant, il avait compris sa perte, il avait compris que c’était son heure.

«  C’est l’heure de prier Gabriel…Prie pour ton Salut. »

                La dernière attaque avait le parfum de la libération, de la fin. La fin d’une ère, le visage de Gabriel s’adoucissait à chaque centimètre que je franchissais, la main tendu j’allais lui transpercer le corps et boire son sang jusqu’à la dernières goûttes. Ses yeux se fermèrent lentement sur un sourire tendre. Sans pitié ma rage ne s’était affaiblis. Plus que quelques centimètres…

« ARRETES LUCIOLE ! »

                  Il était trop tard. Mon bras avait traversé son ventre, ses yeux exorbités son visage entier s’était déformé par la douleur, j’allais retirer mon arme quand il la retenait avec ses mains. Surpris j’ai regardé son visage qui auparavant semblait accepter son sort et qui maintenant en semblait fier. Il avait un sourire assassin, un sourire trop fier à mon goût beaucoup trop vainqueur alors que je venais de lui arracher les intestins.

«  Félicitation Luciole, tu viens de tuer un être qui t’étais cher… »

                   Il divaguait ! Il resserra sa poigne autour de mon bras et m’attira encore plus à lui pour me sussurer ses paroles à l’oreille.

« Me crois tu aussi faible Luciole ?…Je t’ai testé et ce qui est sûre c’est que tu n’as pas un tiers de mon pouvoir…La preuve je viens de contrôler ton psychisme aussi bien que celui de Sorine. »
« Je ne comprends pas… »
« Demande à Maria. »

                     Alors qu’il relâchait la prise laissant tomber sa tête comme un mort, ses bras retombèrent le long de son corps et ce fut le drame.
                     Ses cheveux, il changeait de couleur, sa peau, son odeur, son apparence entière changeait sous mes yeux, de long cheveux bouclés et roux prirent place. J’étais tétanisé, les yeux exorbités je ne pouvais pas le croire. J’avais tué Maria. Je n’avais pourtant pas rêver, la puissance était bien trop forte pour que ça soit Maria, il y a une seconde ce corps portait le visage de Gabriel c’est sûre !! Que c’est il passer MON DIEU ? QU’AIS-JE FAIT ? J’AI TUE MARIA !!
                      Aussi tôt j’ai retiré mon bras, son corps s’écroulait sur moi, la légerté de Maria la rendait si fragile que je l’a déposait délicatement sur le sol encore sous le choc et totalement déconnecté de la réalité. C’est un cauchemar…dites moi que tout ceci n’est qu’un cauchemar.

«  Luciole… »

                       La voix de Sorine ne me tira même pas de ma contemplation du corps inerte de la belle immortelle, elle restait froide contre moi, son sang se répendant en une flaque noire et sombre.

« Ce n’est pas de ta faute….Gabriel a utilisé ce qu’on appelle la permutation, il s’est imicé dans ton esprit et le mien, il a crée une illusion. Nous avons cru nous battre contre lui alors que ce n’était que le corps de Maria diriger par son esprit. Maria elle-même ne savait ce qu’elle faisait… »
« Qu’ais je fait Seigneur ?… »murmurais je

                         Je regardais mes mains pleine de sang, les larmes roulèrent sur mon visage comme une pluie d’été, des larmes chaude, des larmes de culpabilité se mélangeant au sang dans la paume de ma main. Je pleurais de plus belle. J’étais un assassin, j’avais tué mon amie, je l’avais torturé avec cruauté. Je l’avais tué. Un cri de souffrance me déchira la gorge, transperçant le silence du vent, j’hurlais comme un loup sous la Lune ne cessant de pleurer. Qu’on me comdamne ! Qu’on m’achève ! Qu’on me punisse ! Que Dieu me foudroie immédiatement. Je ne méritais pas de vivre.

« Luciole ouvres les yeux, ce n’est pas perdu encore. Ecoutes ses faibles battements, elle vit encore ! Nous devons l’emmener d’urgence à l’hôpital. Laisses moi faire. » 

                          Il prit le corps ensanlanté de Maria, ses blessures étaient le fruit de ma vanité. Que je suis pitoyable j’ai cru être capable de battre un tel monstre alors que j’étais loin. Qu’il me tues ! Que Gabriel vienne et me torture car cette culpabilité me ronge. Qu’ais je fait ?
                         Sorine avait disparut me laissant seul avec ma douleur, il avait emmené Maria pour qu’on la soigne et m’avait demandé de l’attendre. Je me sentais tellement perdu, j’étais un monstre à l’égal de Gabriel, ma prétention m’avait le plus aveugler, ce n’était pas son illusion. J’étais assez fort pour découvrir que ce n’était pas lui, je devais être assez fort pour sentir que le corps qui se battait contre moi était celui d’une innocente. Maria…
                        Je me suis écroulé sur le sol, fixant la lune, je pleurais à ne plus m’arrêter. Je l’avais tué. Comment faire pour me racheter ? Si elle survie je n’oserai plus jamais la regarder ? Je verrai sans cesse son visage ensangloter par mes mains, des mains de vampire ! MON EXISTENCE MEME EST UN FLEAU ! Gabriel n’a pas tord…Je suis une erreur…Je dois mourir.

«  Luciole ! Mon Dieu Luciole ! »

                          Dante accourait jusqu’à moi, il évitait avec élégance la mar de sang et vint me prendre dans ses bras, il me serrai contre lui mais je n’avais aucune réaction. J’étais parti dans un autre monde, mon corps était là mais mon âme se mourrait.

«  Tu ne pouvais deviner Luciole ! »
« Je suis censé deviner … »
« Tu n’es pas encore assez puissant ! Arrêtes de croire que ta puissance se révélerai du jour au lendemain ! Tu dois travailler ! »
« J’ai tué Maria… »
« Tu ne l’as pas tué ! Elle va s’en sortir ai confiance. »
« Qu’es-ce que je dois faire Dante ? Dis moi ! Qu’es-ce que je dois faire ? » Je sanglotais contre sa chemise
«  Calmes toi… »
« Mon existence est une erreur Gabriel a raison ! Je n’engendre que la mort partout où je vais…Je ne suis pas digne de ma puissance ! »
«  Tous vampires courtisent la mort Luciole ! »
« Tu dois te venger ! » Dis la voix soudaine de Sorine « Sois fier de tes origines, tu n’es pas furieux ? Furieux contre Gabriel ? Il s’est servit de Maria, il est le seul fautif dans cette histoire alors répare tes erreurs en le tuant. »
« Sorine ! » S’indigna Dante
« Cesses de le couver ! Il est né pour le tuer ! Il est le seul qui peut nous débarrasser de ce monstre ! Après ce qu’il vient de faire ce soir Luciole devrait être furieux contre Gabriel ! Et non contre lui même ! »

                     Sorine avait le regard amplis de haine, il aurait put nous tuer en une seconde, cette rage contre son ancien ami il la canalisait au fond de lui mais chacunes de ces paroles respiraient la haine. Il pestait contre moi car je en faisais que m’apitoyer sur mon sort, encore une fois mon égoïsme avait pris le dessus, je m’en voulais alors que le vrai coupable était ailleurs. C’était sur lui que je devais me concentrer et non sur moi.

«  Nous partons dés ce soir. »
«  Où ça ? » Demanda Dante
«  Pour Moscou » 
" Non Sorine il n’est pas prêt ! »
« Nous nous entraînerons sur la route ! Il n’y a plus de temps à perdre. Nous allons voir Gabriel. »

                             Sa phrase sonnait comme une condamnation. Elle me percevait aussi décisive qu’un jugement, je revalais ma salive et me faisait à l’idée que l’heure du combat finale approchait. L’un de nous devait mourir. Nous sommes rentré au palais Faust dans le silence, j’allais m’apprêter à connaître ma dernière nuit dans ce manoir, je devais être prêt aux premiers rayons du soleil pour partir en direction de la Russie.
                            Pendant que je montais les marches le visage de Maria me hantait, mon précédant combat défilait image par image, sans s’arrêter, le sourire de Gabriel, le cri de Sorine, le corps de Maria. Mes poings se serraient peu à peu, je rêve de lui planter les doigts dans sa gorge, d’attraper sa carotide et de lui arracher comme un vulgaire tuyaux. Je lui trancherai bien la tête, le fissurais en deux. Lui écraserait le crâne contre un mur de pierre. 
                            Sorine apparut soudainement dans ma chambre, il ferma la porte derrière lui avec une grande discrétion, alors que j’étais assis sur le bord de mon lit il vint près de moi pour me serrer contre lui. C’est donc l’un contre l’autre que j’ai pus reposer mon âme tourmenté, en sentant son étreinte je me sentais en sécurité dans le sein de Lucifer.

" Je te protégerai Luciole..."
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Mardi 16 juin 2 16 /06 /Juin 20:13

                    

==> Music OBLIGATOIRE


                     Prophétie.
                     Ma existence était tabout, ma vie était impensable, mon droit à l’éternité était absurdité et mon image avait hanté les nuits du tout puissant. J’étais le portrait de la mort, mauvais présage ma naissance était funeste. Il me sentait ramper dans ses entrailles comme un parasyte, un virus qui buvait son sang de l’intérieur. Je pouvais sentir toute la crainte que je lui inspirait, je pouvais me délecter de mon avantage.
                     Celui d’une prophétie.
                     Nous sommes partis à l’aube du palais Faust il y a de ça quelque heures, Maria est toujours dans état critique et nul ne sait si elle s’en sortira. Sorine n’a pas parlé depuis, il regarde inlassablement le visage le paysage défiler devant sa fênetre. Le train arrivera à Varsovie dans une heure environ. Je me souviens de chaque expression de Sorine lorsqu’il a pronnoncé «  Russie », il a frémit, ses yeux sombres s’étaient plongés dans une mêlée de souvenir mais il respirait la haine et la vengeance par tous les pores de sa peau. Il était déterminé à en finir avec l’immortel.
                       Qui aurait put prédir une telle destiné ? Qui aurait put imaginer un jour qu’un combat décisive pour toute l’histoire des vampire allait avoir lieu ? Pauvre Hommes, naïfs et aveugles. Les grands choses se passent sous leur nez et sans même s’en rendre compte leurs vies tombent sur des épaules vieilles de plusieurs siècles. 
                       Mon existence est un fardeau et une libération, je suis un poid et une clé à la fois. Je sais que nous n’arriverons pas à Moscou aussi facilement car je le sens depuis maintenant une heure.
                       Le wagon est imprégné de l’odeur des immortels. 
                       Ils semblent partout autour de moi, j’ai l’impression d’être entrée dans une nid de bourdon. Tous plus menaçant les uns que les autres, tous plus forts, plus meurtrier et plus cruels. Je le sens comme une chaleur lourde et pesante, je le sens comme enclume au dessus de ma tête prète à m’écraser à tout moment. Mon cœur commence à palpité, je sens leur empressement, leur envie, je sens leur soif et la perçois avec une clareté surnaturelle. La dernière présence humaine change de wagon, je coupe ma respiration, Sorine les a sentit. Je sens leur assaut, leur hâte !
                       Le bruit d’une mouche bourdonnante…
                      Soudainement l’attaque était lancé ! Sentant l'un d'eux bondissant j’ai moi-même changer de siège avec maladresse en m’écartant de mon siège. Un vampire les dents asserrées plante ses canines dans le siège, aussi tôt Sorine lui brise la nuque. Toujours assied tel un félin sur le siège devant le notre j’observe nos ennemis, une vingtaine de vampire se sont levés, le regard ruisselant de soif, le sang leur sortait par les yeux, des pupilles aiguisées. Je déglutis et plante mes griffes sur la tête du siège, Sorine ne bouge pas d’un millimètre et ne les quitte pas des yeux. Ses sourcils se froncent.
                      L’assaut est lancé ! Dans un cri bestial une vingtaine de vampire tentent de nous encerclé ! Je cours vers la sortie donnant plusieurs coup de « pattes » à mes assaillants. J’entends le cri de l’agonie ! Sorine me suit en égorgeant quelques vampires de ses longues ongles fins. Il les dénuque. Alors que je m’empressais d’atteindre la porte du prochain wagon la griffe asserré d’un vampire se plante dans mon épaule, je sens son souffle dévastateur. Sans douleur je me retourne pour lui briser le bras et lui assené un coup de pied violent qui l’envoie s’écraser sur ses amis. L’un d’eux me regarde, un grondement sonore et puissant sort de sa bouche faisant trembler les murs du train.                   
                     Je regarde Sorine qui tranche en deux un dernier vampire. Ses mains ruissellent de sang, il conduit l’un de ses doigts à la bouche et le lèche avec érotisme mais aussi avec froideur tout en regardant nos ennemis. Ses yeux immortels se plantent dans le regard de celui qui semble le plus fort d’entre eux. Celui qui a rugit.

« Vous allez le payer… » Grogne l’immortel

                      Il se lance immédiatement sur moi, il sort une sorte d’épée de son fourreau, surpris je me baisse simplement pour éviter sa lame, Sorine est submergé de vampire et me regarde avec inquiétude. Il ne peut pas venir m’aider. Je cours de l’autre cotés du wagon, je marche sur les vampires qui me barrent le chemin, ils s’écrasent par terre avec le fracas d’une montagne sur le métal. J’entends le rugissement de l’immortel derrière moi, je cours aussi vite que possible atteignant enfin la porte, Sorine arrive enfin à me rejoindre, je sors du wagon et me rend compte qu’il n’y a plus rien après. Je m’agrippe au haut du wagon et me retourne pour finir sur le toit du train. Je laisse la porte ouverte et tente de tenir debout sur le toit avec la puissance du vent contre moi. Alors je marche en direction de la tête du train pas à pas, une lame transperce de le toit du wagon. Paniqué ! Je tombe en arrirèe surpris par l’épée, je me retrouve sur les fesses totalement déséquilibré. Le vent me frappe le visage et les cheveux, la vitesse où va le train si je tombe je me ferai broyer sous les rails. Avec rage j’atrappe la lame avec les pieds et la plie de toute mes forces pour ne pas qu’il puisse la retirer. Je me redresse lentement quand j’entends le bruit des pas derrière moi, je me retourne pour voir Sorine courir sur le toit du train.

«  COURS ! »

                     Sans attendre je me lève et cours avant qu’il ne me ratrappe, je cours aussi vite que je peux sautant de wagon en wagon, des bruits de pas plus fort, plus bruyant se font entendre. C’est l’autre immortel. Je cours encore plus vite, Sorine arrive à ma hauteur, il me prend la main et me fait avancer de plus belle. Nous arrivons très vite sur le premier wagon mais Sorine ne s’arrête pas ! Que compte - il faire ? Il est fou !!

«  Sorine !! » Je cri
«  Ai confiance… » Dit il simplement

                          Nous nous retrouvons au bout, nous sautons aussi haut que nos pouvoirs puissent nous le permettre, nous sautons dans le vide au milieu des arbres et du froid de Pologne. C’est comme si la vitesse avait ralentit l’espace d’une seconde pour entamer une descente aux enfer. Dans l’atmosphère d’un grognement de désarrois, nous nous écrasons sur le sol roulant le long de la montagne. Je sens les roches, les arbres, la terres que nous entrainons mais nous ne nous lâchons pas la main.
                         Le cri d’une bête fait fuir les oiseaux et le silence revient après le passage du train. Nous avons enfin cesser de rouler, Sorine respire fortement pour enfin se redresser et me redresser ensuite.

«  Tout va bien ? »
« Je crois. »

                        Je frotte mes vêtements pleins de feuilles et de terre. Nous avons eu sacrément chaud.

« Qu’est-ce que c’était que cette armée de vampires ? » Je demande
« Division d’extermination. Des vampires surentrainer à tuer. Leur chef est un hybride. »
« Un hybride aussi fort ? »
« C’est un chef-d’œuvre de tes parents. »

                       Je reste silencieux pendant un moment. Mes parents ont fait tant d’expérience génétique chez les vampires ? Au point de pouvoir transformer un hybride en terminator.

« Goliath. Gabriel l’a appelé, c’est lui qui l’a transformé par conséquent Goliath ne peut pas tuer son créateur. »
«  Mes parents en ont fait combien d’hybrides puissants dans ce genre là ? »
« Des milliers. Ils n’étaient pas appelé scientifiques du mal pour rien. Gabriel exploitait leur talent. » 

                        Nous avons commencé à marcher au milieu de la forêt, nos habits étaient dans un sale état et toutes nos affaires étaient restées dans le train, je soupirais. Ma tête était mise à prix. Nous avons réussit à rejoindre une route, sans plus tarder nous nous sommes mis à courir aussi vite que nous le pouvions pour atteindre une ville où acheter de nouveau vêtement. Sorine m’assurait que Varsovie n’était plus loin et que là bas nous pourriont manger avant de repartir. Sorine m’avait parlé une fois de Varsovie avant de partir, c’est une ville étape dans le voyage jusqu’à la communauté, il existe quatre villes qui sont sièges de grandes familles de vampire. Moscou, Vienne, Londres et Varsovie. Au XVIII, Paris était le siège de la communauté mais après les guerres il s’est déplacé à Moscou. Il m’a dit également qu’à Varsovie on pouvait avoir ce qu’on voulait, il suffisait d’en avoir la réputation. Là bas les vampires étaient plus méfiant que nulle part ailleurs mais ce pliait à la force sans trop d’effort. Contrairement à Moscou où la hierachie était le véritable pouvoir, la puissance ne ressentait à des kilomètres et les soubrettes étaient de rigueur.

« Accélères Luciole ! » 

                         Finalement mon entrainement n’avait rien avoir avec un cours, le but était de survivre jusqu’à Moscou.           
                         Nous avons couru seulement pendant un quart d’heure, nous étions au centre de Varsovie. Une grande place au se dressait un stelle immense avec des milliers de noms. Sorine et moi nous nous sommes dirigés vers l’extérieur de la ville, à l’Est, là nous nous sommes arrêtés devant une villa immense. Des serviteurs à la peau clair mais aux visages ternes nous accueillèrent avec empressement. Tous s’agenouillèrent presque devant nous, je me suis fait arracher mes vêtement plus vite que je n’aurai put le faire moi-même, Sorine les suivaient à l‘étage, je me suis fais presque bousculer pour entrer dans une baignoire fumante, frotter laver comme un enfant, je n‘étais pas habituer à autant d‘assistance. Aussi tôt propre aussi tôt sorti. Dans une farandole organisé ils présentèrent à Sorine différent costume et autres habits de grandes occasions. Il opta pour une chemise à col en dentelles et à longue manches d’époque avec un pantalon noir. Une veste avec des dorures, des moifs cousu à la main. Il claqua des doigts et la troupes d’habillèrent s’activèrent autour de moi. Je ne pouvais rien faire, j’étais encerclé, ils semblaient habitués mais pas moi. Très vite je fus habiller d’un pantalon fin d’un blanc imaculé et d’une chemise blanche avec un petit gilet mauve. J’avais l’impression d’être habiller comme un prince, c’était désagréable.
                        J’aimais avoir des habits amples au niveau du buste, celle-ci me collait trop.

«  Sorine ! »

                         Sorine s’en allait pendant que les serviteurs s’activaient autour de moi, finissant les finitions des habits, j’étais un vampire à épingles.

«  Sorine ! Dis leur d’arrêter ! »
« C’est leur travail et puis je ne parles pas Polonais. »

                      Il plaisante j’espère ? Une fois que j’étais enfin habillé ils s’acartèrent tous, en révérance. J’ai accouru jusqu’à Sorine, il s’était assis sur un canapé de velours la main sur les tempes. Doucement je me suis assis près de lui, laissant mon cœur s’appuyer contre le sien, il m’entourait de l’un de ses bras pendant que je profitais de cet instant de tendresse.

«  Nous repartons après le dîner. Nous allons sans doute courrir toute la nuit tu sais. » Il me dit d’une voix douce

                            Doucement il avait relevé mon visage en me prenant par le menton, nos bouches s’effleuraient.

«  Ca ne me dérange pas… » Dis je dans un souffle 

                         Il déposa alors délicatement ses lèvres chaudes et humides, des lèvres frissonnantes qui faisait vibrer mon cœur entier. Brûler, je me laissais mourir dans ses bras. Il me serrait encore plus fort contre lui, la position devenant inconvéniante, je me suis retourné totalement sur lui pour être au dessus et pouvoir profiter d’un sentiment de domination sur lui. J’avais l’impression que je le tenais entre mes mains et que je pouvais faire ce que je voulais de lui. Il me regardait d’un air presque suppliant, je repris aussi tôt sa bouche, ses mains s’agrippèrent avec force autour de mon cou approfondissant nos baisers jusqu’à nos entrailles, jusqu’à nos âmes.
                        La sonnette retentit. Sorine me repoussa comme une vulgaire feuille de papier, je me suis redressé totalement détasbilisé reprenant conscience de la réalité. Il ne manquait pas d’audace !

« Sorine ! Cela fait bien des années qu’on ne t’as plus vue ici ! »
« Herald. Tu tombes très mal. » Dit il d’un air glacial
« Jamais Sorine. Souviens toi de ça. Je ne tombe jamais mal. »

                         Les deux immortels sont venus s’asseoir dans le salon, Sorine tirait une tête d’enterrement quand au fameux Herald il avait l’âge de Matusalem. Ils discutaient avec Sorine, je leur trouvais une ressemblance, ils avaient ce même air nonchalent, cette même façon de regarder les gens avec dédain, cette ironie sur le visage mais la méfiance dans les yeux. Sorine m’avait prévenu que les vampires de Varsovie était méfiant mais de fidèle serviteur face à la force. Il me semblait qu’Herald respectait profondément Sorine mais qu’il s’en méfiait comme la peste. L’ambiance avait une apparence de discussion amicale et pourtant la tension régnait dans la pièce.

« C’est donc toi Luciole. » Herald se tourne vers moi « Tu ressembles tellement à Gabriel dans son enfance…c’est troublant. »
« Herald je te prierai de partir. Car nous allons partir à notre tour. »
« Pour Moscou ? Je sais. Je tiens d’ailleurs à vous prévenir qu’une dizaines de division d’exterminations sont en villes. Ne faites confiance à aucun immortel d’ailleurs, ils pourraient être complice. Vous connaissez les polonais, ils ne s’intéressent qu’à l’argent ici. Qu’au prestige. »
« Aider Gabriel c’est leur assurer une place à Moscou. » grommèle Sorine
« Les vampires de Varsovie sont les plus influençables Sorine, les plus pauvres par conséquent, les plus fidèles. Ils sont du côté du plus offrant. »
« Vous n’êtes pas d’ici ? » Je demande
« Non. Je suis de Paris. Une vieille relique de Paris. Il ne reste que très peu de vampire français, Sorine avait un père français tu sais, un père de la vieille époque aussi. Nous sommes les plus anciens vampires qui soit. »
« Herald est un débris en quelque sorte. » Ironise Sorine
« Seulement à force de vivre ici on apprend à ne faire confiance à personne. Pas même aux plus vieux amis. »
« Herald prend congé. Je te conseille de ne dire à personne que tu nous as vu. Pas même à ta femme. »
« Tu tiens tant à te débarasser de moi ? » Froncent les sourcils le vieillard
« Je t'assures que nous n'avons pas le temps de nous attarder. » 
« Je comprends. »

                  Après quelques minutes de débat sur la manière dont Herald pouvait se venger, il partit. Juste avant de partir il se retourna une fois vers moi et m’offra un tendre sourire.

« Je n’ai pas donné mon sang pour rien. Tu devra tenir la promesse que tes parents m’ont faites gamin. »
« Une promesse ? »
« Si tu arrives à tuer Gabriel, tu devras venir me tuer aussi. » 

                   C’était donc lui le deuxième donneur de sang, j’avais le sang de la famille la plus puissante et celle de la plus vieille. Mes parents ont promis à Herald qu’aucun des deux ne resterons en vie si l’un doit mourir sie je comprends bien.

« C’est absurde ! » Dis je stupéfait
« C’est dans l’ordre des choses. Une fois Gabriel mort je ne servirai plus rien. J’ai trop vécu si tu veux mon avis. »

                    Herald disparut aussi tôt. Alors que je nageais dans mes réflexions sombre sur ma tragique destiné, Sorine revint vers moi et me prit dans ses bras. J’étouffais mon visage au creux de son cou respirant son parfum si voluptueux, l’odeur de sa peau si parfaite.

« Allons chasser. » Dit il doucement
« Hum. »

                    Ma route avait l'odeur de la Mort...Vieille et éternelle compagne d'un vampire. La plus fidèle et la plus désirée...

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 18:28
                       
              La chasse n’avait plus rien d’exaltant, mon côté primitif avait le choix dans une ville comme Varsovie et j’optais pour une jeune femme à peine devenu adulte. Sorine revenait déjà rassasié, toujours propre léchant une dernière goutte qui perlait le bord de ses lèvres, nous nous dirigeâmes à nouveau vers sa grande villa, le portail se fermait automatiquement derrière nous. Une fois la porte fermé je sentais la tension remonter, autant dans mon cœur que sous mon pantalon.
                      Sorine retira sa chemise qu’il jeta par terre, tous ses habits finissaient au sol jusqu’à ce qu’il soit entièrement nu, je l’observais avec envie et surchauffe. Mon corps entier était devenu un brasier, mes yeux longeaient son corps des pieds à la tête, chacunes de ses courbes, chacuns de ses muscles se dessinaient et se gravaient parfaitement dans mon esprit. Mes sens étaient en alerte et mon côté vampire prenait de l’ampleur je sentais mes muscles se contractés, mes pupilles de serpent se dilaté, ma rétine injecté de sang, mon corps réagissait comme un animal.
                      Il était exquis, sa peau limpide, blanche, l’odeur de sa nature, les yeux d’un félin, d’un immortel. J’étais prêt à le dévorer, à le posseder comme personne n’aurait put le posseder. Sorine sentant tout l’effet qu’il me faisait s’approchait de sa démarche longoureuse et calculé, ses hanches divines, ses jambes le dirigeaient vers moi avec sensualité, ses mains lentement s’appuyaient contre mon torse soulevé, je ne quittais pas son regard des yeux, je le fixais avec faim. Sans vraiment réussir à me contrôler je l’ai mordu au cou, brutalement mais pour sucer sa peau et son sang avec érotisme.
                     C’était un crime, un péché, je n’avais pas le droit de goûté au sang de l’un des mien pourtant je n’avais jamais senti pareil sensation ! C’était une explosion de saveurs mais surtout la force ! Oui la force s’emparait de moi et tout mon être vibrait comme si il recevait un violent coup de gong. Je m’arrêtais avec douleur, regardant la plaie se refermé lentement. Sorine vint m’embrasser aussi tôt goûtant à son propre sang, jouant avec ma langue me transperçant au plus profond de mon âme, sa main sur mon cou me serrant contre lui avec force. J’étais un animal dompté, le maître posait sa puissance sur ma croupe. Je me laissais aller au baiser fougueux presque démoniaque. Un baiser d’immortels.
                        Il lâcha ma nuque et mes fesses pour déchiré ma chemise avec violence, laissant dénudé mon torse qui se soulevait d’excitation, il passait un doigt le long de la médiane jusqu’au début du pantalon. Il se baissa en même temps, déboutenant, faisant descendre le zip avec la lenteur d’un humain. Un souffle chaud s’échappa de ma bouche comme une suplication, lorsque je sentis sa bouche envlopper mon membre je ne pus m’empêcher de m’agripper à ses cheveux. Un gémissement à peine audible mais long traversait la pièce, les yeux fermés je n’imaginais pas meilleur plaisir. C’était céleste ! Je sentais la pointe de ses canines qui chatouillaient les paroies, sa langue joueuse et ondulante comme un serpent. Il me semblait que je venais de découvrir un nirvana, un paradis interdit.

«  So…Sorine..aah…. »

                      Je tentais de lui murmurer que le plaisir était trop intense, j’allais craquer ! Il accentua ses mouvements, sa prise était plus forte, plus rapide, j’étais aspiré dans sa gorge. Je ne pus contenir la jouissance. Je ne savais plus où me mettre, j’avais l’impression de l’avoir souillé, il se releva le regard encore plus désireux.

«  C’est mieux que le vin, dit il en passant sa langue sur ses lèvres »

                      Son regard réveilla à nouveau mes instincts, avec plus d’audace que je ne pouvais découvrir, je m’étais littéralement jeté sur lui le planquant contre le mur, nos deux torses l’un contre l’autre Sorine fut d’abord surpris avant de prend parti à se baiser voluptueux. Nous étions tous les deux totalement nu l’un contre l’autre, mes mains de chaque côtés de lui contre le mur l’enfermant dans cet échange endiablé. Il était ma proie. Il m’agrippa la crinière pour tirer ma tête en arrière, il baisa ma nuque lentement, sensuellement, sa langue passait avec vulgarité le long de ma carotide remontant jusqu’à mon menton. Il reversa la situation, il me plaqua à son tour contre le mur mais cette fois j’étais dos à lui, j’avais le visage écrasé sur le mur, les mains plaquées totalement à sa merci. Il se colla à moi faisait frotter son excitation contre mes reins, m’embrassait une dernière fois le cou avant de venir me préparer.
                     Je fus surpris par ses doigts, d’abord j’appréhendais mais le bien était trop présent pour penser une seule fois à la douleur, je ne faisais qu’apprécier, apprécier ses doigs expert sous sa main dominatrice. Je gémissais de plus en plus fort. Son souffle divin contre mon dos, il passa sa langue sur ma colonne remontant jusqu’à ma nuque. Il finit par me déposer un dernier baiser sur l’épaule.

«  Dieu nous regarde Luciole… »

                      Je ne compris pas sa phrase mais elle me gonflait le cœur, c’était comme si je ressentais du plaisir à péché, je ressentais du plaisir à faire le mal. J’aime le mal, j’aime le pire des maux.
                      D’un cou de rein violent je sentis la pénétration brutale, elle n’était pas si douloureuse que ce que j’aurai imaginé j’étais plus surpris qu’autre chose. Je sentais sa peau qui me caressait les paroies, le plaisir, la jouissance, la rapidité, la sensualité. Sa peau contre la mienne faisait de la pièce un enfer sur terre. Nous faisions l’amour au milieu des flammes incandescente nous étions damnés, déchus sous le regard de la candeur.
                   Passion, transpiration, souffle, gémissement, soumission, domination.
                  J’étais envelopper d’un sentiment qui m’était inconnu, j’étais pris dans un tourbillon d’odeur, pris dans un tourbillon de luxure.
                   Il n’y a rien de mieux que de faire l’amour avec un vampire car il est puissant, rapide et endurant.


« Luciole tu es prêt ? »

                Sorine m’appelait pendant que je finissais de m’habiller. J’étais encore embué par la nuit splendide que nous avions passé mais je préférais ne pas y penser car je risquais d’encore m’attarder ici. 
                 Nous n’avions pas de temps à perdre. J’ai rejoins Sorine en bas les serviteurs baissaient leur tête et disaient au revoir à leur maître en polonais, il ne prit même pas la peine de leur répondre. On en peut pas dire qu’il soit très agréable avec les employés, il avait cet air royal et sarcastique qui irritait souvent les gens mais moi je savais qu’au fond il n’était pas comme on le pensait. Il n’était pas insensible comme il se ventait d’être.
                   Nous sommes très vite arriver sur la route, Sorine préférait couper par la forêt il m’assurait qu’on atteindrait plus facilement les pays Baltes ainsi par la même occasion on rencontrerait moins d’ennemis. Je ne lui ai même pas répondu, après tout lui savait où nous allions. Je me demandais à quoi ressemblait cette fameuse communauté, après tout plus il en parlait et plus j’imaginais une sorte de grand château avec la cours du roi.

« Tu verra bien arriver là bas. » Me dit Sorine
« Tu crois que je serai capable de tuer Gabriel ? » Je demande
« Assurément » Dit il simplement

                  J’évitait d’immense roche en sautant par-dessus, nous étions comme deux puces, toujours à sauter, la montagne devenait de plus en plus pointu, presque vertical au sol. J’avais l’impression d’être un singe qui sautait en s’appuyant sur le tronc des arbres lorsque soudainement un projectile siffla l’air. Je me suis écarté automatiquement un sorte de flèche avait tranché l’air pour se planter sur un arbre. Surpris j’ai regardé derrière et j’observais des ombres se déplaçant presque aussi vite que nous d’arbres en arbres.

« Merde… » Je sifflais « Sorine ! »
« Ils nous ont retrouvé. Accélères Luciole on pourra pas les battre sur ce genre de terrain ! »

                       Une nouvelle flèche siffla je réussi à l’attraper au vol. D’un saut aussi fort que je pouvais et avec la puissance dont je pouvais faire preuve, d’un cri de rage j’ai lancé la flèche contre la paroie de la montagne. Elle fila encore plus vite, plus puissante tel un laser elle transperca la roche. Je suis revenu à la hauteur de Sorine quand un bruit d’effondrement se fit entendre, des roches tombèrent droit sur les vampires assaillants.

«  Ca ne les arrêtera pas-tu le sais ça ? » Me dit Sorine en redoublant de rapidité
« Ca les freinera » Dis je en me maintenant à son niveau

                    Sorine se mordit les lèvres sentant qu’on approchait du sommet, du pic, je sentais qu’il était angoissé mais pourquoi ? Nous étions plus fort qu’eux tous !

«  Nous allons nous séparer Luciole. »
« QUOI ? » Dis je totalement stupéfait
« Ils sont plus nombreux que la dernière fois… »
« Nous les tuerons ! ENSEMBLE ! »
« Je ne dis pas qu’on ne se reverra plus Luciole ! Nous allons diviser leur groupe, chacun de son côté et je te promet qu’on se retrouve après ! J’ai confiance en toi. »
« Tu disais me protéger… »
« Considère ça comme un entrainement. »

                   Sorine se tourna vers moi, me sourit tendrement, un sourire si sincère et si expressif que je ne pus retenir ma douleur. Je détestais être loin de lui mais il ne se fit pas prier pour m’embrasser furtivement en s’enfuir dans une autre direction. A mon tour je ravalais ma peine et parti dans la direction opposé. Les immortels fusaient de chaque côtés comme des balles. Je continuais ma route sentant la compagnie derrière moi. Arriver au pic en haut je me suis jeté dans le vide. Je n’ai pas hésité une seul seconde m’écrasant sur le sol comme un parachutiste, la tête la première je fusais à l’allure d’un avion vers le sol. Je me suis retourné voyant que les immortels me ratrappaient dans les airs. Ils n’avaient donc pas hésité à me suivre. Alors que nous foncions vers le sol, l’un d’eux tentait le combat dans les airs. J’ai très vite arrêter son bras, je l’ai fait pivoter autour de moi pour le lacher se cracher contre les paroies de la montagne. Un de moins, au suivant.

« AAAAAAAAAh ! »

                      Les immortels hurlaient leur rage, ils n’étaient pas des Originels, c’était à nouveau des hybrides, sans trop grande difficulté j’arrêtais leurs attaques pendant que l’un d’eux tenait avec effort de me frapper, j’écrasais le visage d’un des assaillant contre la roches la brisant dans la descendante rapide. Je me débarassais du dernier qui avait tenté de m’avoir, le sol n’était plus qu’à quelques mètres et comme un chat retombant sur ses pattes j‘avais mis pied à terre.
                      Ma chute fit un cratère sur le sol je n’avais pas maîtriser mon atterrissage, j’aurai put être plus gracieux ! Je reparti aussi tôt dans la forêt, le sol était devenu plus humide et plus boueux, mes pas faisaient plus de bruit, je m’obligeais à aller plus vite pour faire le moins de bruit possible. Les hybrides qui me suivaient étaient moins discret que moi. J’en ai profité pour me cacher dans les abres attendant qu’ils passent. Alors qu’ils m’avaient vu disparaître soudainement ils s’étaient tous arrêter, l’un d’eux ordonna aux autres de se dispercer. Alors qu’il s’approchait de l’abre où je m’étais cacher, je suis redescendu soudainement, mais suspendu par les jambes la tête en bas au niveau de la sienne. Je l’ai égorgé par derrière laissant son corps tomber sur le sol. J’attendais le prochain me demandant si Sorine s’en sortait.
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Jeudi 2 juillet 4 02 /07 /Juil 15:49

Kayaaa !!!! J'adore cette suite  Oui je m'aime toute seule et alors! !!! Qui le fera pour moi ? Vous ? Vous m'aimez ? LoL 
J'arrête avec mes délires !
Voilà la suite de Libera me ! Pas très longue je l'avoue mais je suis fier de moi parce que je me suis relu rapidement (rapidement !!! )

Alors en ce qui concerne CCM mélo à trouver la fin pas très compréhensible, ce que je comprends ! (trop forte danouch !) c'est fait expret pas de panique ! Il faudra lire WSH pour comprendre car Link fait pas mal d'apparition de cette histoire 

Pour tous ceux qui n'ont pas lu WSC, il est tout à fait possible de lire WSH, puisque je resume un peu à chaque fois l'histoire de Sanzo, pour ceux qui ont des questions je veux bien les éclairé

Bon maintenant je vous laisse lire ! J'espère que vous apprécirez 

JE VOUS AIME !

BISOUS !!           
Ps : Désolé si mes suites sont un peu longue à venir ! ^^" j'essaye de commencer une histoire avec des images sims mais c'est pas facile ! lol 
Ps(2) : J'adore ma belle image

Danouch    
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                 J’entends une orde de vampires se diriger vers moi et se fut dans le sang et les cris que leurs yeux rouges s’éteignaient sous les faibles rayons du soleil qui traversaient les feuilles des épineux, l’odeur de leur chair étendu sur le sol me fit frisonner les narines, mes canines chatouillaient mes lèvres violacées de désir. Je tentais de raisonner mon esprit enivré pour me diriger vers l’extrêmité de la forêt, aussi rapidement que possible j’essayais de ressentir la présence de Sorine mais aucune odeur d’Originel me vint, celle du sang était trop forte et s’accrochait à moi comme une brume grandissante. D’arbres en arbres, il me fallait me poster en hauteur pour respirer un air moins sale, je grimpais dans un des grands épineux pour me percher comme un aigle gaitant sa proie. J’ai fermé les yeux pour me concentré sur toutes les sensations possibles, toutes mes impressions, toutes les odeurs, le moindre bruit…Sorine était introuvable, il ne me restait plus qu’à espérer qu’il me trouve par son expérience de la chasse. 
                                Le bruit d’un arbres brisé ! A quelques kilomètres derrières le bruit fracassant d’un arbre qui tombe à terre faisant vibrer les entrailles de la planète, les cris d’oiseaux comme un souffle qui balayait mon visage. J’ai fronçés mes prunelles sanguine, une aura meurtrière se dirigeait vers moi, un aura différente de celle des hybrides, c’était une aura puissante et agressive. Mes dents régissaient à l’odeur de l’immortel approchant, il était rapide, il avait la délicatesse d’un chat mais la férocité d’un lion ! J’ai bondit de mon arbre retombant au sol avec la légèreté d’une plume, je gardais le regard dans le sens de l’immortel, il approchait plus vite que je ne le pensais. Je sentais sa hâte, sa joie, sa faim. Sans plus attendre j’ai couru pour fuir l’immortel, son odeur couvrait presque l’odeur du sang, ce n’était vraiment pas un hybride. 
                              L’Originel était sur ma trace je le sentais renifler la moindre odeur qui était suceptible de le guider. Je continuais de le fuir, je tentais de faire des détours pour lui brouiller les pistes mais il était plus futé que moi, il savait très bien ce que je pensais, il était plus rusé que Aaron. J’avais à mes trousses un assassin, un Originel qui ne vit que pour tuer ça seule passion était de détruire des êtres aussi puissant que lui ! Il ne tuait que les Originel à sa hauteur, il jouissait de l’incertitude de la fin de ses combats. Se battre sans être sûre de l’issu, se donner encore plus. Je ressentais toute sa fierté. Sans vraiment savoir pourquoi j’ai décidé de m’arrêter, après tout, les vampires sont tous des êtres fier, ne suis-je pas là pour m’entraîner ? Si je ne suis pas capable de tuer un chien de Gabriel je ne serai pas capable de le tuer. Je brûlerais les ailes de ce rapace.
                           Un courant d’air balaya mes cheveux, la puissance de son arrêt face à moi avait fait trembler les arbres. Des cheveux aussi sombre que la nuit, d’un ébène presque parfait, une couleur de peau bleuté, des yeux cernés rouge comme le sang, des lèvres fines retroussé arqué formant un sourire de satisfaction, je pouvais entendre son cœur battre plus vite à chaque seconde, il était impatient. Sa fine chevelure, couvrait à peine son crâne, de long habits noirs et des gants en cuir que j’entendais couiner au moindre mouvement. 

" C’est donc toi Luciole…il n’y a pas de doute. Je me présente, Zeke. "
" A quoi bon continuer les politesses, dis je en fixant son regard "
" Je pensais que ça te ferais plaisir de connaître le nom de la main qui t’achevera. "

                           Le dénomé Zeke me fit une réverence gracieuse avant d’appraître juste devant mon visage, sa vitesse était impressionante seulement il m’en fallait plus pour me faire peur. Le combat pouvait commencer. Nous étions deux corps léger qui flottaient dans l’air et à chacun de ses coups qui découpaient le vent j’avais la parade plus puissante que le roc. Chaque mouvement était calculé, nos auras avaient pris la pleine mesure de leur puissance destructrice. Le parfait petit paysage qui nous entourait allait ressembler au champ de bataille d’une guerre mondiale. Mon corps se brisait sur des troncs fendu, j’enterrai le sien dans le sol formant des cratère, lorsqu’il se relevait il emportait avec lui pierre, terre, racines. Son corps était aussi résistant que du diamant. Percher sur mon tronc décapité il vint à nouveau à l’attaque, notre combat dégageait un parfum de poudre explosive, nous étions si rapide qu’un œil humain ne pouvait nous voir, les ondes de choc de chaque coup paré faisaient trembler la montagne et le bruit d’un grondement venu des entrailles de l’enfer. Zeke riait à s’en déformer le visage, mes yeux me piquaient d’autant plus, chaque poing, chaque chute était une douleur qui réveillait en moi une agressivité infinie. J’avais la sensation d’un liquide froid qui me coulait dans les veines et qui me brûlait la peau. D’un cri de rage démesuré j’ai tenté de frapper Zeke, il réussit à esquiver à temps et ce fut le sol qui se brisa, un cratère d’une dizaine de mètres de diamètre se forma. J’arrachais ma main à la roche que j’avais détruite, je regardais la poussière se lever, des ondes sismiques traversaient toute la vallée. Zeke restait en retrait m’observant avec moins d’enthousiasme. Je me suis déplacé à la vitesse de la lumière pour me poster face à Zeke un sourire satanique qui déchirait mon visage, mes pupilles n’était plus qu’une masse noire informe coulant dans ma rétine, la liquide froid me brûlait les yeux et ma vision était plus pricise, je pouvais voir son aura, je pouvais entendre son cœur palpité juste à côté de mon oreille, je sentais mes ongles grandir comme des lames aiguisées. Un visage terrifié, Zeke avait trouvé son maître.
                           D’un geste rapide j’ai attrapper sa gorge, je l’ai obligé à s’agenouiller, un rire roque sortait de ma bouche. Je ne me contrôlais plus, j’avais cette envie horrible de l’ouvrir comme un lapin, j’avais ce désir brûlant de le voir pleurer et me supplier, j’avais l’âme aussi meurtrière que celle de Gabriel. Une douleur horrible me rendait fou, une douleur à la tête qui me martelait le crâne, dans un dernier râle j’ai plongé ma main dans la bouche de Zeke qui avait hurlé comme une proie déjà tuée. Je plongeais mon bras dans son entre, le sang jaillissait de sa bouche comme une fontaine, la sensation de ses organes me faisait frémir jusqu’à ce que j’attaigne son cœur encore chaud et battant je l’ai retiré de son corps comme on dépouille une poule. Je l’ai écrasé comme une vulgaire miette de pain laissant le corps de l’immortel mourir sur la roche froide.
                         J’ai repris ma course mes jambes me faisaient presque voler, mes yeux gardaient leurs couleurs noirs, je parvenais à distinguer plus d’odeur sous cette nouvelle « apparence ». La douleur me frappa à nouveau je fus obliger de m’arrêter me tenant le crâne comme fou allié ! J’aurai aimé me l’écraser contre un tronc pour que la douleur cesse mais je me contentais de grincer des dents en espérant que ca s’apaise.

« Tu n’as toujours pas compris… »
« Qui …êtes vous…? »
« Celui qui te donne autant de puissance, je suis ta seule chance de battre Gabriel, je suis ta seule solution pour couler des jours heureux en compagnie de ton cher et tendre Sorine… »
« Je deviens fou… » Grinçais je en me tenant la tête

                           A nouveau cette voix faisait écho dans ma tête, une voix envoûtante. La voix que je n’avais plus entendu depuis mon éveil à ma véritable nature.

« Sorine et Dante se trompait. Il croyait que j’étais ton côté vampire alors qu’en vérité je ne suis rien d’autre que Luciole…Je suis le véritable Luciole, celui qui t’es parents on crée et que tu as enfermé dans ton âme. »
« Aah ! Mais ta gueule !! » La douleur était si vive qu’on devait me verser de l’acide dans le cerveau
« Tu n‘as rien compris mon pauvre ! Toi seul t‘infliger une telle douleur, tu t‘acharne à devenir un être que tu n‘es pas ! Deviens enfin l‘être que tes parents ont voulus crée ! Tu dois devenir Luciole ! » 
« Je perds la boule ! Ah ! SORINE !!! »
« Il ne viendra plus… Tu crois que Zeke était le seul Originel puissant présent dans cette forêt, Gabriel n’est pas fou… » «  Sorine … »

                      Sans me soucier de mon mal de tête je me suis relevé me forçant à courir, avec toute la force dont je disposais j’ai tenté de retrouver son odeur, son parfum ! Un bruit de combat ou de même sang coulant sur la terre. Me cœur fit un bon lorsque qu’un léger bruit vint à mes oreilles, le bruit d’une voix faible et mourrante.

« Luciole… »

                       J’ai couru si vite que le paysage se déformait ne formant plus que des traits passant à vive allure, j’arrivais à la sortie de la forêt. La vision fut horrifique, des corps sonchaient les pavés de la route qui traversait la vallée, des corps entassés formant un montagne de chair avec au sommet un Originel dégageant une aura aussi sombre que les plantes au mourraient autour de lui. Des yeux d’un bleus sibérien, des cheveux noirs tombant en cascade sur ses épaules, un sourire fin et appaisant. Un regard à vous glacer le sang, le fantôme du château, l’éternité sur un visage tel un tableau dans un musé.

« Frédéric Faust. » j'ai murmuré
Par Danouch - Publié dans : Libera me
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Jeudi 9 juillet 4 09 /07 /Juil 14:56
YEAHH =)
Un chapitre sur Libera me dont je ne suis pas très très fiere m'enfin bon...
J'ai un peu du mal à écrire et j'ai vraiment envie d'écrire vous trouvez pas ca bizarre ? C'est pas l'inspiration qui manque c'est coup de crayon (de touches) j'ai vraiment du mal à prendre un style plus...beau !
Bon pas grave je fais des efforts et c'est ce qui importe !
J'ai écris le premier chapitre de Kendri et Milan mais vu que je vais mettre énormément d'espoir dans cette histoire j'essaye d'en faire un super chapitre ! Donc vous ne l'aurez pas de si tôt ! HAHA Puis je veux d'abord finir Libera me avant d'en commencer une autre sinon je vais être débordé !
Bon je vous luuv
BISOUS a toutes !!!
Cindy, lilly, Youn, Stephy  et Coki !!! Mes choupinettes =)
et vous fantômes aussi ! ^^


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« Incroyable…on croirait voir mon propre fils… » Sourit le carnacier
« Vous devriez être … »
« Mort ? » Il eut un rire faux « Encore un exploit de tes parents ! »
« Seigneur… »
« Il ne t’est d’aucun secour ! »
« Qu’avez vous fait de Sorine ? » Dis je en serrant les poings
« Je suis là ! » Me dit cette voix douce juste derrière Frédéric

                    Sorine sortie de l’ombre du puissant Originel, sans doute plus puissant que son propre fils, je vis le regard de mon immortel fuir, il me regardait avec une indifférence douloureuse, je me sentais poignardé en plein cœur comme une bête qu’on tentait d’achevé. Je restais quelque peu septique, je me rendais compte au fur et à mesure que le silence s’installait que j’avais perdu le Sorine que j’amais, il était mort, enterré. Il n’avait été qu’un beau rêve. Cet pâle copie de mon Sorine restait droit, ne détournait nullement mon regard mais le fuyait tout aussi bien, mon Sorine n’était plus là. Frédéric Faust se leva d’un geste presque royal et posa sa patte lourde sur l’épaule de son ancien ami, il eut un sourire de vainqueur pendant que le bel immortel restait stoîque sous l’autorité du puissant Faust.

« Dites moi que je rêve…Sorine tu… »
« C’est finit Luciole. »
« Pardonne le, il ne nous a jamais vraiment quitter. Sorine est et restera mon plus fidèle ami, jamais il ne me trahira. » Sourit Frédéric
« Non je ne vous crois pas. » Dis je convaincu que Sorine était contraint !
« C’est pourtant la réalité. Croyais tu vraiment que Sorine se batterai contre moi ? Celui qui a été un père pour lui ? Ce n’est pas un vulgaire petit vampire qui lui fera oublier son passé. »
« Mensonge ! »
« Ne t’obstine pas. » Répond Sorine « Va t’en »

                    Cette dernière phrase sonnait comme une supplication mais un l’intérieur de moi c’était le bruit de la cloche funèbre, j’avais l’impression qu’il me condamnait pour un crime que je n’ai pas commis m’éloigner de ma seule raison de vivre. M’éloigner de l’amour qui faisait de moi presque un homme comme les autres. J’aimais cette sensation qu’était l’amour, j’aimais la sensation de dépendance mais aujourd’hui elle me tue plus que jamais, j’aurai préféré que Frédéric Faust me suce le sang jusqu’à la dernière goutte ! Sorine restait impassible, son regard plongeait dans le mien sans une once d’hésitation, il semblait si ferme, si déterminer. Il semblait tellement sincère que je dus accepter la vérité. Sorine n’était plus à moi.

« Ne pleures pas Luciole, j’ai réussi à convaincre mon fils de te laisser en vie car tu n’étais qu’une mouche face à notre puissance. Va rejoindre cet idiot de Dante et embrasses le de ma part je te prie. » me dit Frédéric d’un ton neutre « Ce n’est pas possible… »

                   Je preferai la mort à une telle trahison ! Sorine regardes moi nom de Dieu et dis moi que c’est faux ! Dis moi qu’on te force !

« A dieu petit vampire » Il finit par me dire avant de s’envoler avec son mentor

                  La force s’échappait de moi comme le sable d’un sablier, j’avais l’impression que la vie qui m’animait s’envolait dans les airs avec mélancolie, mon corps entier devenait une pâte à modeler et mes jambes cédèrent. Je me suis écroulé comme un pantin désarticulé, le visage de Sorine me hantait. Ce visage si tranquille, ce visage sans expression, ce visage à qui on avait retiré toutes émotions ! Il ne me ressemblait pas à mon Sorine c’est comme si il était devenu quelqu’un d’autre, comme si tout ce qui c’était passsé n’était qu’un rêve, qu’un doux et beau rêve. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à comprendre ! Il ne pouvait pas avoir fait semblant aussi longtemps ! Ce n’est pas possible !! Non c’est impossible ! Pitié dites moi que ce n’est pas vrai, dites moi qu’il est prisonié des griffes de Gabriel, ne me dites pas qu’il m’a abandonné !! Je vous en supplie !!
                  Les larmes s’échappèrent de mes yeux vermeilles sans que je puisse les contrôler, je pleurais en silence le dos secoué de spasme il n’y avait plus personne autour de moi, seul au monde je pleurais à me meurtrir les joues.

« Sorine reviens… » sanglotais je

                   Le souvenir d’un baisé, le souvenir d’un regard sur le ciel étoilé, un léger sourire éphémère sur une peau de lait, des lèvres violacé, des cheveux ébènes, des mains blanches comme la neige, la bouche tendre, le souffle de l’immortel, son corps nu dans la pénombre, ses gémissements, sa colère, sa tristesse. L’homme que j’aime, ce si merveilleux rêve que j’ai à peine gouté avant de me le retiré violemment. Un film en noir et blanc et déjà notre histoire avait le goût de la poussière du passé, je respirais profondément tentant de calmer mes pleures, je regardais la moindre parcelle de ciel que je pouvais admirer, les nuages étaient trop épais. Non je ne peux croire qu’il faisait semblant…Pourquoi m’a-t-il abandonné ? Pourquoi m’a-t-il dit de m’en aller ? 
                 La douce odeur de Sorine m’enveloppait encore, ce n’était pas un rêve, il m’aimait ! Il m’aimait plus que sa propre vie ! Plus que sa propre mort ! Il m’aimait comme il est interdit d’aimer. Pourquoi ? Son regard, ce vide profond, cette tristesse abyssale, ses lèvres légèrement pincées, son cœur battant. Sacrifice ? Cela sonnait comme un sacrifice, se serait il sacrifié ? Pour moi ? Pour qu’on me laisse en paix ? Ca serai stupide. Il me répétait sans cesse que j’étais né pour tuer Gabriel, il me répétait sans cesse que j’avais le sang de la faucheuse, je devais lui donner la mort. La résurrection de Frédéric Faust changeait la donne, Gabriel avait maintenant un allié de taille ! Son propre père, le légendaire Frédéric Faust un vampire aussi puissant qu‘aimé, me disait Sorine. C’était un immortel hors du commun, serai-je en mesure de le tuer ? Il semblerait que Sorine en doute fort, je ne serai pas capable de tuer les deux Faust pourtant je me devais d’essayer ! Je préfère mourir plutôt que de laisser Sorine se sacrifier pour moi. Si il n’est pas avec moi l’éternité n’a aucun sens.
                  Ce n’est pas finit. Je me redresse décider, remonter ! Je n’hésite pas une seconde et préfère ne pas penser une seule seconde à l’éventualité que Sorine m’ai effectivement trahis pour de bon. Je préferai qu’il me tue, oui si il ne m’a jamais aimé alors je veux mourir de sa main. Mon destin n’est pas encore accomplit. Sans plus attendre je pars à la chasse, je tente de suivre la trace des deux immortels mais leur odeur c’est presque dissipé ! Je ne perds pas espoir, il me suffit d’aller jusqu’à Moscou, là bas les immortels y vivent par millier je n’aurai qu’à suivre l’un d’eux pour me mener au nid de la communauté.

« Pathétique… »
« Eh ! Toi ! A l’intérieur de moi ! »

              Oui, en effet je me trouve extrêment ridicule à essayer de me parler à moi-même. Enfin bon !

« On va faire un marché, si Sorine revient vers moi qu’il est effectivement « forcé » de les suivre tu la ferme pour toujours ! Dans le cas contraire t’aurai le droit de faire un carnage et je te donnerai tout le contrôle sur mon corps. » « Un vampire ne revient jamais sur sa parole tu es au courant ? »
« Je ne reviendrais pas sur ma parole. »
« Marché conclu. »


                  Pour les fleurs le jardinier est immortel… 
                  Lentement je tendais mon papier à la douane, l’homme scrutait ma photos à plusieurs reprise, la pluie continuait de frapper le sol, l’imperméable complètement trempé, les cheveux plaqué sur le visage, je gardais mon sang froid - si je puis dire - tout en attendant que le douanier me redonne mon passport. Les montagnes étaient rare en Lettonie, les forêts en revanches étaient denses et le plus souvent traversé par une rivière ou de grand lacs. La couleur qui me venait par le fenêtre du poste des douaniers était plus grise que le ciel de Grande Bretagne, la pluie tombait en rafale sur la vitre les épineux étaient rois, leur vert foncé donnait une touche de sombre de plus, j’étais dans un paysage inquiétant mais à la fois beau par son naturel.

«  Вы можете идти туда. » (vous pouvez y aller.)
«  Спасибо. »
(Merci)

                  Je récupéra mes papiers pour enfin rentrer en terre russe. La pluie me frappa à nouveau sur le visage mon imperméable dégoulinait, mes énormes rangers empêchaient mes pied de prendre l’eau mais pour courir ce n’était vraiment pas pratique. J’ai marché jusqu’à la gare qui n’était pas très loin et j’ai pris un billet pour Tver, une ville industrielle non loin de Moscou. L’homme de la caisse me regardait d’un air étrange, il me tendit mon billet avec hésitation je sentais une pointe de frayeur dans son regard ce qui me fit presque rire. J’eus un sourire carnacié en sa direction en lui disant un « merci » en russe, mes mots sifflaient comme si j’avais une langue de serpent et mes yeux noir rougissaient légèrement lorsque je prenais plaisir à effrayer les gens ce qui les terrorisaient d’autant plus.
                 Je me suis assis sur l’un des banc en bois à l’intérieur attendant ce foutu train, je soupirai de fatigue. Voilà une semaine que je n’avais cessé de vadrouiller jusqu’à la frontière, mon objectif restait le même et j’étais plus déterminé que jamais. L'expérience en solitaire était difficile, je pensais sans cesse à Sorine, j'imaginais sans cesse son corps près du mien et lorsque je me réveillais qu'il n'était pas là c'était la déception, l'amer douleur qui m'accompagnait. J'étais plus seul que jamais, parfois je doutais encore de mes intentions, étais ce vraiment nécessaire ?
                  En route je n’ai croisé aucun immortel, Frédéric Faust disait donc vrai, plus aucun d’entre eux n’étaient à ma trousse car il aurait été facile de tuer un vampire en solitaire qui était encore en apprentissage. Je soupirai de fatigue, j’avais forcé sur tous mes muscles pour venir ici par les voies les plus complexe possible, c’était mon petit entraînement personnel, faute d’hybride je me contentais de dépasser mes limites. Il n’y a quand Lituanie où je me suis arrêté en ville pour m’acheter de nouveau vêtement et jeté les anciens, j’avais l’allure d’un sauvage qui avait vécu trop longtemps dans les montagnes. Je n’avais pas prévenu Dante pour la « trahison » de Sorine, je l’ai appelé une fois juste pour prendre des nouvelles de Maria, il semblerait qu’elle était dans un état critique même si son métabolisme hors du commun tentait tant bien que mal de la remettre sur pied, cela prendrait énormément de temps. Qu’est-ce que le temps pour un vampire ? Une punition sans doute. Le train arriva enfin, je me suis empressé de rentrer à l’intérieur pour me reposer sur une banquette tranquillement, je quittais mon imper’ et mes rangers, j’ai soupiré une dernière fois en voyant le paysage gris et vert défilé sur ma vitre, nous approcherons bientôt des villes industrielles et les arbres seront remplacés par des fumées épaisses dans le ciel, des tas de bâtiment dont l’odeur me répugnerait. J’ai baillé comme un gamin et tout en m’étirant je me suis accoudé avant de m’endormir essayant de reprendre un peu de force.
                Je fus réveiller par l’odeur horrible de la pollution, un mélange de cendre, d’essence, de plastique qu’on brûlait, l’odeur de l’huile chauffée dans les usines, une odeur épouventable qui aurait fait gémir un chien. Je me suis donc redressé un peu de mauvaise humeur, les paupières qui papillonaient en tentant de voir plus clair, la bouche pateuse je n’avais chassé que du gibier pendant cette semaine et j’avoue qu’un russe ne serai pas de refus. J’observais mon reflet dans la vitre du train, j’avais les cheveux en pagailles ce qui aurait sans doute fait rager Dante, je souriais en l’imaginant me dire «  ce n’est pas très élégant ! » Il était maniaque, il lui arrivait de déprimer toute une journée parce que sa chemise avait une tâche de café.
                  Mes yeux avaient prit une teinte très sombre, je n’en voyais plus l’iris, d’un noir profond je croyais voir Gabriel en plus jeune, ce qui était un compliment. J’ai baillé une nouvelle fois, il n’y avait que deux autres hommes dans le wagon, un dormait encore avec son chapeau sur le visage et l’autre fixait inlassablement le paysage. Une heure plus tard nous sommes arrivé à Tver, je suis descendu seul, ce petit village entouré d’arbres mort n’avait rien d’accueillant, essayant de ne pas me faire remarquer j’avais adopté des habits plutôt sobre et dans les tons gris. J’ai pris une grande inspiration, l’odeur des quelques habitants me venaient au fur à mesure dans mes sinus, je tremblais de faim, mon esprit avait été transporté dans les moindres recoins du village et j’apercevais très bien le visage de mes potentiels victimes, ma vue de vampire était encadré d’un flou artistique, je pouvais entendre battre leurs cœurs d’humains.
                   Mon esprit s’arrêta sur une jeune femme, de longues nattes blondes et la peau halé, j’ai couru immédiatement en sa direction, elle se promenait seule au bord d’un lac non loin. Je soupirais de soulagement m’imaginant déjà planter mes crocs dans sa chair tendre et chaude. Pas un cri, pas de surprise, elle me fixa avec un sourire mélancolique, des larmes de douleurs s ‘échappaient de ses yeux elle semblait soulager comme si la mort la recouvrait avec bienveillance. J’ai laissé le corps de la morte au bord du lac, elle avait gardé les yeux ouvert et le sang coulait le long de sa gorge, je pouvais entendre le bruit du sang sortant de sa peau pour imbibé le sol atteignant maintenant le lac tout en tachant les quelques brindilles d’herbes. La vision de son cadavre était magnifique, on aurait put en faire un tableau. De ses longues nattes s‘échappaient quelques mèches de cheveux qui se colorait dans l’élixir de vie. J’ai repris la route avant qu’on ne me découvre sur le scène de crime, j’ai rejoins la gare pour prendre un billet pour Moscou, j’étais prêt à venir chercher Sorine, j’étais prêt à affronter les Faust peut importe si ça m’en coûte, je ne vivais que pour cet instant. En l’honneur de mes parents, en l’honneur de Sorine, en mon honneur.
                 Le visage de la blonde le bras ballant jusqu’à l’eau qui se colorait d’une flaque bordeaux, la vie qui s’écoulait sur une terre humide, les quelques brindilles d’herbes qui entouraient le lac prenaient le couleur de la mort, son corps vidé, son sourire gravé, ses yeux noyés de larmes de bonheur.
Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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