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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Libera me

Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 22:15

                       
             Le ciel était d'une couleur étrange, un mélange de gris et de bleu de toutes sortes. Ce ciel était le même que celui qu'on pouvait voir au bord de la mer par un temps orageux. Je marchais sur une terre sombre comme si elle était baignée dans les ténèbres de la pluie de Russie. L'atmosphère était propice au vieux film d'épouvante, il me semblait que c'était le lieux idéal pour les vampires et en particulier pour le plus sinistre d'entre eux. Gabriel Faust.
                    Son visage angélique et ses long cheveux de nymphe tout droit sortie de la mythologie contrastaient parfaitement, plus j'y pensais et plus je me disais que je ne devais pas non plus très bien assortir avec le pays. De ma longue veste charbon et dans mes grosses bottes, caché sous mon parapluie je tentais de me mêler à la foule de Moscou. La pluie me poussait vers le sol avec une force presque divine telle une main invisible qui m'écrasait m'interdisant presque d'avancer, un avertissement, je courais sans doute à ma perte. 
                   Les bars étaient à cause de ce déluge, les voix graves des russes résonnaient comme des ours au fond d'une grotte pourtant ils ne m'effrayaient pas plus que des châtons. Les véritables voix effrayante sont celles qui siffle le vent, ces voix séduisantes et tentatrice comme celle du péché. Ces voix sont celles dont on se méfie le moins car elles paraissent presque trop parfaite pour être mauvaise et pourtant on ne devrait pas se laisser duper. Après tout celui qui a réussi à tromper Dieu était un ange. J'avançais dans la gueule du loup comme un vache qui cours vers l'abatoire, les ombres de Gabriel et de Frédéric Faust planaient au dessus de moi aussi immortel que les gros nuages de Russie. Je me dirige vers une cabine téléphonique, après quelques soupires pour me donner du courage je décroche enfin le téléphone et compose le numéro. J'attends les yeux fermés écoutant chaque sonnerie.

" Palais Faust. " Me dit la voix suave de Dante
" C'est moi."
" Je sais. Comment ce passe le voyage ? Où en êtes vous ? " Il demande dans la contrariété la plus totale
" Nous sommes à Moscou. " 
" Quand Sorine veut-il pénétrer le château ? "
" Je ne sais pas encore..."

               Un silence pesant s'installe entre nous, le vampire est le meilleure menteur que je connaisse.

" Comment va Maria ? "
" Etat stationnaire. On continue de lui transfusé du sang mais ce n'est pas suffisant. Le sang des immortels est bien plus complexe que celui des hommes il faut attendre. "
" Bien. Si elle se réveille embrasse la pour moi. "
" Je n'y manquerai pas. "

 Embrasses Dante pour moi je te prie ! 

" J'ai une question Dante...Mes parents...auraient-ils été capable de faire renaître les morts ? " Je demande la voix grave

" Je ne connaissais pas vraiment tes parents mais de ce que j'ai appris ça ne m'étonnerait pas. Pourquoi ? "

" Rien...une hypothèse."

" Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir Luciole et je sais que tu me caches des choses je ne t'obligerai pas à me les dires. Laisses moi juste te donner un conseil, tu es né dans un but funeste, tu portes le rôle de la faucheuse et à la fois de l'offrande en sacrifice. Cependant tu restes un immortel...un immortel qui aime et qui haie. Oublies la prophétie ! Et fais ce qui te semble le meilleur pour toi. "

 

             J'eus un sourire amusé.

 

" Merci Dante. Merci de t'inquiéter comme un père..." dis je le coeur serré

 

           Ma phrase ressemblait à un adieux, Dante semblait le comprendre par son silence.

 

" Je t'aime Luciole." Sa voix restait grave lente comme une prière

" Je t'aime aussi Dante."

" Je t'attends à la maison. Ramènes nous Sorine sain et sauf..."

" Comment ?..."

 

           Il avait raccroché. Il était donc au courant, ce qu'il devait rire à l'heure qu'il est pour m'avoir bien eut, j'eus à mon tour un rire, un rire sincère comme si on m'avait raconté une bonne blague les bras croisé sur le téléphone je riais à en faire tomber ma tête, le dos secouer, mes rires devenaient des larmes, des larmes de douleurs et de joie.

            Lentement j'ai redressé le visage je me suis séché le visage avec la manche de ma veste, j'ai déposé le téléphone puis je suis parti de la cabine, l'esprit encore un peu troublé. Je ne dois pas oublier mon objectif, ai je vraiment le choix ? Je ne crois pas. Ce n'est pas une question de choix ni de doute, ce n'est pas une question d'héroïsme ceci est une nécessité, c'est un fondement de ma vie j'ai besoin de finir ce que mes parents ont commencé, j'ai besoin de savoir si l'éternité vaut la peine où si mon existence n'est qu'une grande comédie macabre, un gachis oublier dans quelques années. Dante m'a parlé d'un château j'ai donc un piste reste à savoir combien il y a de château dans cette ville. J'ai ouvert mon parapluie une fois sortit de la cabine, la pluie frappait toujours avec force j'ai regardé un peu autour de moi lorsque je suis enfin tombé sur un bureau de tabac, je suis rentré rapidement et j'ai cherché un guide des châteaux de Moscou mais je n'en trouvais pas. 

" Извините! Есть ли у вас руководство посетить замки в России? " ( Excusez moi ! Avez vous un guide pour visiter les châteaux de Russie ? )

               L'homme qui lisait un magazine me donna un petit guide qu'il tira de dessous la caisse, sans me regarder il me tendit le guide avec un grand châteaux russe en couverture de l'époque des Tzar, je farfouillais rapidement pour regarder les châteaux à Moscou, il n'y en avait dans laquel Gabriel et tous les vampires de la communauté pouvait habiter. Grand et difficile d'accès. J'ai payé à l'homme le guide et je suis partie fixant la photos du châteaux en plein jour, il n'y avait pas de soleil contrairement à la photos. Il me fallait arpenter tous environs de Moscou pour le trouver ce qui allait être une tâche longue. Alors que j'allais entreprendre ma course j'eus soudainement une odeur famillière, une odeur alléchante, une aura autre que la mienne, un autre Originel. J'observais les quelques habitants qui osaient sortir par un temps pareil et mon regard s'arrêtait immédiatement sur un homme de petit taille, un chepeau melon et une veste longue en synthétique. Son aura était assez faible, il semblait être assez niais et innocent pour un Originel ce que je n'avais encore jamais vu, il ne me sentait même pas le traquer comm une proie. Finalement je n'aurai peut être pas besoin de courir Moscou. 
             Alors qu'il payait son journal je le suivais comme un prédateur, je ne me cachais pas pour autant restant au milieu de la foule le visage caché par le parapluie noire, il avançait lentement, le journal enroulé dans du plastique il était parfaitement à l'aise avec les mortel ce qui n'était pas étonnant mais je voyais mal Gabriel au milieu du peuple, j'en conclus que ce vampire ne faisait surement pas partie des proches du puissant Faust. Je continuais ma traque, il tourna dans une petite ruelle frenquenté par des sans abris, il continua au milieu des immeubles transpirants, je le suivais plus lentement alors qu'il accélérait de plus en plus. Il s'arrêta brusquement.

" Mé Crouyaez vous stoupide ? " Il dit dans un accent russe

             Il se retourna de fines boucles brunes sortaient de son chapeau, malgré son âge qui avoisinait celui de Frédéric Faust - sans doute - il était doté d'une grande beauté, sa peau blanche comme le lys, la musculature fine et sa taille d'enfant ne changeaient rien. Je relevais le visage, le parapluie découvrait mon visage humide par la pluie, quelques mèches blondes plaqués sur le visage, les yeux d'un noir ébène et la pâleur de tout immortel. La copie parfaite de son maître. 
             Soudainement je vis son expression changé en un visage terrifié, il recula d'abord d'un pas les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, ses pas étaient hésitants, son corps semblait rentrer en convulsion et comme une gazelle sous l'oeil du lion il dégarpie aussi vite qu'il pouvait lorsque j'arborais un sourire carnacié. J'avais lancé mon parapluie, la chasse était lancé et je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque je traquais, le voir se débattre et tenter de me fuir m'excitait presque et comme un jeu je ne faisais que l'effrayer avant de l'achever. Alors qu'il sautait de toit en toit, que nous parcourions Moscou aussi rapidement que possible je continuais à le suivre avec le sourire, il allait me mener tout droit aux portes de l'enfer. Je pouvais entendre son souffle saccadé, son coeur battre plus vite que jamais, la pluie ne le freinait pas. Nous sommes enfin sortit de la ville, il était redescendu des toits et avait emprêter le chemin des forêts pour mieux me semer. Il cru surement pendant un instant qu'il y était arrivé car il s'était arrêté et ne me voyait plus mais moi je l'observais, perché sur mon arbre les yeux brillants. Je suis redescendu avec douceur me cachant dans son dos pour la surprise, lorsqu'il se retournait il fut si effrayé qu'il tomba au sol. 

" Vous vous !! Vous ! " 
" Moi ? " Dis je en m'avançant alors qu'il tentait de reculer par terre
" Louciole ! Vous êtes Louciole ! " 
" Qui t'a parlé de moi ? " Je demande intrigué
" Vous ! Monsieur Gabriel ! Vous êtes pareil ! "
" Qui t'a parlé de moi ? C'est Gabriel ? "
" Oui ! Il a dit que vous étiaez comme loui ! Oussi fort... "
" Où est le châteaux ? "

                Il me montra du doigts une direction dans la forêt tremblant de la tête au pied.

" Laissaez moi partir ! Vous en soupplie ! "

               Pour toute réponse je lui tranche la tête sec. C'était dangereux de laisser un témoin derrière moi et même si j'avais envie de le laisser en vie je n'en avais pas le droit. Son cadavre sera ronger par les animaux de la forêt de toute façon, lentement j'avançais au milieu des arbres qui rappelaient la forêt en Pologne, ce moment unique où le regard de Sorine s'était posé sur moi avec l'indifférence le plus blessante qui soit. Je pris une grande inspiration et me décida à accélérer le pas, vu la taille du château je ne vais pas tarder à le trouver. En quelque minutes j'aperçus une des rampart ocre en pierre plus vieille que le vieux Herald. Je freinais mes ardeurs, il fallait maintenant que je me concentre, qu'allais je faire ? Rentrer et tout casser ? Nan je ne pouvais pas faire ça, il faut d'abord que je fasse un état de lieu et je m'assure que Sorine est bel et bien là. J'ai fermé les yeux essayant de vider mon esprit de tout, ne plus penser à rien, sentir tout ce qui m'entoure et mettre mon aura à un niveau indetectable. Aussi invisible qu'un fantôme. 
             D'un pas discret et sans même faire craquer une feuille alors que la pluie aurait put couvrir mes pas je ne lui faisais pas confiance, elle qui tentait déjà de m'applatir j'espérais avoir la chance de pouvoir entrer sans me faire remarquer. Totalement tremper je m'approchait du châteaux aussi immense quand dans mes rêves, si majestueux qu'il vous coupe le souffle, de grandes tours face à moi, une porte en ébène plus résistante que l'acier un pont en pierre tailler à la main et deux immense chaîne quelque peu rouiller. J'observais la relique de mes ancêtres immortel, j'étais au coeur, au nid, j'étais face à le demeur de la communauté. 
             Ce n'était pas une bonne idée d'entrer par devant j'ai donc décidé de faire le tour j'observais les fenêtres et les meurtrières, personnes ne semblait présent. La pluie s'arrêta peu à peu alors que j'escaladais le mur, les nuages laisser filtrer quelques rayons de lumières éclairant l'intérieur du château, sans doute la cours. Très vite j'arrivais sur les ramparts, il n'y avait pas un vampire à l'horizon mais l'odeur du soufre devint forte et hypnotisante, j'ai secoué la tête pour me ressaisir. C'était Gabriel, il était dehors je pouvais entendre sa voix sans pouvoir déchiffrer ses phrases, il ne semblait pas seul, lentement je m'approchais donc d'eux, toujours indetectable j'arrivais au dessus de la cour, des immenses arbres arrivaient à dépasser la hauteur du châteaux, une pelouse si verte et les goûttes d'eaux qui sintillaient. Je vis soudainement sa silouhette, impécable, dans une sorte de robe de chambre japonnaise, il se promenait bras grand ouverts semblant heureux. Brusquement ce fut le choc derrière lui, une autre silouette, plus familière, plus connu, une chemise blanche et un veston noir, un col en dentelles, des cheveux noir court, l'odeur  boisé. Un parfum si envoûtant qu'il réveilla en moi des tas de souvenirs...Sorine. Je pinçais avec force la pierre baissant légèrement la tête. Il ne semble pas être captif.

" Tu n'aurais pas dut venir ici " 

            A côtés de moi, adossé au muret du rampart, sinistre et spirituel Frédéric Faust, le visage toujours aussi neutre. 

" Vous saviez que je vous aurais suivis " Dis je alors sans m'enfuir
" Effectivement je savais." 

           Il regarda les deux immortels dans la cours.

" Qu'est-ce que tu espères Luciole ? Que je vais te laisser tuer mon fils sous prétexte que tes parents l'ont décidés." Dit il le visage toujours aussi doux sans hausser le ton
" Vous leur devez la vie..."
" Je ne leur dois rien. Si je suis ici c'est grace à mon fils. Je n'étais pas réellement mort Luciole, je suis plongé dans un état de coma éternel parce que je l'avais décidé, mon fils m'a donné la moitié de son sang pour me réveiller et tes parents n'ont fait que le transfusion. Le reste tien du miracle. "

          Comment a-t-il sut que j'étais là ? Quelqu'un m'a vu ? Je suis pourtant sûre que personne ne peut me sentir ! Gabriel lui même ne me remarque pas.

" Gabriel ne te sent pas parce qu'il ne se concentre pas. Il est bien trop occuper à profiter des rayons du soleil."

         Que ? Il...Il lit dans mes pensées comme Maria ?

" Maria lit plutôt dans les pensées comme moi." Dit il en répondant à ma question
" Je ne comprends pas..."
" Dante ne t'as pas dit que la technique de la permutation ne peut s'opérer qu'avec une personne du même sang."

         Bombe atomique. Je restais muet. Maria aurait le même sang que Gabriel ? 

" Qui est Maria ? " Je demande sous le choc
" Maria est ma fille. Par conséquent la soeur de Gabriel." 
 


   

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Lundi 24 août 1 24 /08 /Août 00:12



" Maria est ma fille. Par conséquend la soeur de Gabriel."

 

              Le vent frais faisait virvolté les cheveux de Frédéric, mes yeux s'écarquillaient la vérité m'était tombé dessus comme une enclume, assomante. J'entendais les rires de Gabriel dans la cours, son père le regardait avec un sourire doux et aimant, mon coeur se serrait, l'amour que Frédéric portait à son enfant était si pure qu'il me rendait coupable. Comme si le mal, l'assassin, le mauvais, le méchant de l'histoire c'était moi. Il continuait de l'observer sans se soucier de mon mutisme, toujours aussi choqué, à mon tour je regardais la cours observant chaque mouvement, chaque sourire, chaque émotion de Gabriel qui comme un enfant jouait au milieu des flaques en tendant une main blanche et fragile à Sorine. Celui ci s'approchait d'un pas lent jusqu'à lui et se laissait faire saisissant les doigts fins, Gabriel lui prit le bras et se serra contre lui comme un être appeuré. Mon coeur se serrait.

 

" Observes le bien Luciole...Regardes mon fils, regardes ton créateur..."

 

              La voix de Frédéric s'éteignait dans sa gorge, je ravalais ma salive et tentait de comprendre où il voulait en venir. Pourquoi Dante ne me l'a pas dit ? Pourquoi Maria ne me l'a-t-elle pas dit ? Pourquoi Sorine ne me l'a pas dit !? Ils n'avaient pas confiance en moi ? Pourquoi suis je le seul à ignoré l'histoire de la famille la plus puissante qu'il soit ? Cette qui m'a "crée", qui a fait de mon exitence un tabou et qui me touche plus que n'importe quel vampire vivant. En y réfléchissant tout s'enchainaient, Gabriel avait tenté de permuté avec moi et avait réussi avec Maria j'aurai du faire le lien, les liens de Dante avec Maria, son pouvoir digne d'une famille puissante, les photos de Maria dans la cuisine de Dante, ce qu'elle savait sur moi. Si elle était si proche de mes parents c'est qu'il y avait une raison !

 

" Crois tu que Gabriel aurait accepté de donner son sang sans savoir ce qu'ils en feraient..."

" Maria..."

 

              Elle s'était procuré son sang ! Elle avait suivit la grossesse, le déroulement de l'expérience ! Elle avait comprit le changement de mes parents, leurs nouveaux rôles, leur amour pour moi et non pour une expérience, elle venait souvent me voir, elle prenait de mes nouvelles comme si j'étais son petit frère. Elle était derrière toute mon existence, derrière toute ma vie, son visage comme une tableau dans ma chambre qui m'observait discrète et secrète sans jamais m'en rendre compte. 

 

" Je ne comprends pas..., murmurais je, si Gabriel est courant comment peut il tuer sa soeur ?! Vous n'êtes pas furieux ?! Vous n'avez d'amour que votre fille ! "

               Frédéric Faust fronça les sourcils et m'observa enfin dans les yeux, je pouvais lire de la colère dans son regard sibérien. Pour la première fois une véritable émotion avait traversé le visage de père Faust, une émotion qui le glaça le sang si je puis dire.

" C'était une erreur...Il voulait permuter avec toi ! Mais Maria c'est interposé seule...elle a permuté avec Gabriel avant même qu'il est pensé à le faire avec toi..."

               Comme une soeur aimante elle s'était sacrifié pour son frère malgré ce qu'il lui a fait, je me souviens encore de son corps mourrant, baignant dans son propre sang aussi sombre que de l'encre noire s'écoulant d'une plume. Je me souviens des paroles de Gabriel...son sourire sadique et vengeur. Dois je comprendre que c'était Maria qui me parlait ? Elle était aller jusqu'à se faire passer pour son frère ? Je me souviens de ses cheveux flamboyant qui entouraient mon bras après l'avoir transpercé elle aurait été jusqu'à subir une tel souffrance pour son frère.

" Elle est allé jusqu'à s'infligé ses propres blessures, pas seulement en sacrifiant ! Mais en se frappant, Gabriel n'aurait jamais touché sa soeur..."
" Pourquoi aurait elle fait ça ?" Je demandais septique
" Pour  calmer son frère, dans l'état où il était - incontrôlable - il aurait été capable de tuer n'importe qui. Malheureusement le fait d'avoir vu sa soeur blessé la rendu encore plus fou, elle s'était trompée sur lui. Dis toi bien Luciole que Gabriel à en lui une force si devastatrice qu'elle pourrait le tuer de l'intérieur ! " Frédéric me parlait avec des geste et faisait la forme d'une sphére puissante qui repoussait ses mains. " Une force incomensurable qui le rend imprévisible. Maria croyait que Gabriel s'en irait en voyant sa soeur à moitié morte devant lui mais au lieu de ça elle avait débloqué comme une porte en lui laissant libre court à sa force. C'est là que tu es intervenu."

                Il regarda à nouveau son fils qui cette fois tentait de faire voler un avion en papier, Sorine restait debout à quelque mètre de lui comme un gardien bienveillant.

" La mère de Gabriel et de Maria est morte à cause de cette force..."

               J'arquais un sourcil d'incompréhension.

" Lorsque je l'ai connu elle possédait les plus magnifiques cheveux blond qui soit ! Une couleur si divine qu'elle ne pouvait être qu'un ange, un halo de lumière l'entourait, son sourire tendre et si exceptionnel m'avait ensorcelé, j'aurai été prêt à tout pour elle. Jusqu'à tuer son propre père. Nous nous sommes enfuis en Autriche alors qu'elle était enceinte de Maria, tout était si parfait jusqu'à la naissance de Gabriel. Pendant sa grossesse, qui ne dure que sept mois chez un vampire, elle avait des visions de mort et de cadavre, elle entendait des cris d'enfant et de milliers de gens torturés. Pour la première fois de ma vie je ressentais le besoin de prier, pour la première fois de mon existence je cru au Diable et à Dieu ! " Frédéric se tut pendant quelque seconde me laissant prendre conscience de son histoire. Un vampire n'est pas censé croire au paradis ou à l'enfer cependant Frédéric Faust y croyait vraiment. " A la naissance de Gabriel les visions avaient cessés mais sa santé était fragile. Ma femme fut le premier vampire de toute l'histoire à contracté le "jugement dernier" c'est ainsi que nous avons appeler la seule maladie qui soit capable de tuer un immortel."
" Jugement dernier ..."

             J'observais à nouveau Gabriel Faust, sa robe de chambre grise, son sourire enfantin, la patience de Sorine.

" Gabriel est malade..." dis je faiblement
" Le Jugement dernier...c'est lui. Sa force est la maladie qui a tué mon épouse et qui tue maintenant mon enfant. Je maudis tous les saints, les dieux, les diables, les Faust et les immortels d'avoir fait de mon fils un demi-dieu. Son corps pourrit...Sa force le ronge, le consume...Comprends tu pourquoi tu n'as aucune chance ? Gabriel mourra sans doute dans un combat contre toi mais il t'emportera avec lui dans un néant sans Sorine, sans personne."
" Pourquoi est-ce que vous me racontez tout ça ? "

             Il eut un sourire tendre en ma direction, un sourire voilé d'une épaisse couche de tristesse.

" Je veux seulement te dire que tu n'as rien à faire ici. Sorine ne repartira pas...Il n'abandonnera jamais Gabriel souffrant, sur ce point là tu as perdu Luciole."
" Je veux en avoir le coeur  net..."
" Alors libres à toi sois sûre que tu me rencontrera à nouveau sur ta route et tu ne t'en sortira pas. "

           Frédéric Faust diparût aussi tôt comme un courant d'air, j'étais seul sur mon rampart et après un dernier regard vers l'immortel aux cheveux sombre dans la cours je pris ma décision. Rien de ce que me dirait Frédéric, Maria, Dante ou même Dieu me ferai changer d'avis ! Le visage de mes parents, cette bombe a retardement qu'est Gabriel devait être détruite, il serai capable de tous nous anéantir et j'étais le seul à l'arrêter même si comme moi cette puissance n'est qu'une présence malsaine au fond de lui qui ne désir que tout détruire et tout tuer. Pardonnez moi Frédéric Faust mais je ne pourrai pas partir, je ne peux laisser mon seul et unique amour de cet endroit, je ne peux vivre avec le regret ou le doute à chaque instant, la même question " et si jamais...". Ce soir Gabriel Faust deviendra une véritable légende mais plus un danger. Je n'avais pas de plan d'attaque, aucune stratégie, je ne connaissais pas l'intérieur du château, je n'avais aucune idée de l'endroit où j'allais m'aventurer mais j'étais déterminé et plein d'énergie. Je sautais rapidement du rampart jusqu'à la terre ferme, lentement je laissais à nouveau mon animalité reprendre le dessus, mes pupilles se contractaient et mon sang devenait bouillant. Mon corps entier prenait la pleine mésure de chaque élément et mes sens étaient en alerte. Je sentais que des vampires s'agitaient à l'intérieur, ils avaient sentit la présence d'un Originel qui s'approchait dangereusement d'eux. J'avais même cessé d'entendre les rires de Gabriel, il était également au courant de ma présence et je pouvais presque pressentir son agacement profond à ma venue. Non Gabriel je ne te laisserai pas Sorine, pas temps qu'il m'aimera. Mes doigts s'écartaient, je désserais les poing et une dernière fois je regardais le ciel de mes yeux rouges, tout comme Frédéric j'avais envie de croire en Dieu, au Diable, ou à qui que tu sois là haut ! J'avais envie de croire qu'il y aura quelque chose après tout ça. Peut être même un paradis.

              Alors que je traversais le pont la porte en bois massif d'au moins cinq mètre de haut et deux mètres d'épaisseur s'ouvrit sur ma personne, la lumière qui avait traversé la cours m'éblouissait maintenant, plusieurs silouhettes se présentaient à moi une centaine de vampire plus beaux, plus élégants, plus puissant les uns que les autres faisaient barage tous prêt à m'anéantir comme un vulgaire bout de viande face à des lions affamés. La Communauté était présente pour un simple spécimen de science comme moi je me sentais flatté. Un couloir d'honneur s'ouvrit sur la marche d'un seul Originel, la veste noir en velour, la chemise en dentelle de soie, les cheveux ébène et le regard flamboyant, la peau cristalline, un seul et unique parfum.

 

" Pourquoi est-ce que tu es là ? " Me demanda Sorine de sa voix bourdonnante

" Pour toi."

 

             Sorine restait muet pendant un instant et l'espèce de quelques centièmes de seconde j'aurai juré voir un sourire sur le coin de sa lèvre.

 

" Va t'en. Va t'en où tu vas mourir ! "

" Je ne partirai pas sans toi."

" Arrêtes Luciole. Je ne reviendrai jamais tu entends ? Je ne quitterai pas Gabriel c'est finit l'aventure. Je ne partirai pas avec toi alors ne te fatigue pas. Rentres chez toi. "

 

           D'un ton impassible qui ne laissait entendre aucune protestation son cortège reste muet et mon coeur se froissait à chacune de ses paroles, je tentais tant bien que mal de me persuadé qu'il mentait, qu'il était forcé, qu'il se sacrifiait !

 

" Je ne peux pas Sorine je suis désolé...Je ne peux pas te croire."

" Alors tu mourra ..."

 

          Sorine tourna les talons, un vent qui avait l'odeur de la cendre et de la poussière balayait mon visage, je restais brisé regardant mon unique amour me tourner le dos sans honte et sans regret. Je serrai les poings de douleurs et d'humiliation ! Ca ne pouvait pas être vrai, ça ne pouvait pas être vrai !!

 

" RETOURNES TOI ! Regardes moi ! Et oses me dire que tu ne m'aimes pas ! Vas y !! "

 

         Je crachais toute ma colère, mon dernier espoir, la phrase décisive qui allait scéllé le pact que j'ai fais avec moi-même. Je sentais ce démon s'agitait au fond de mon ventre comme un animal en cage qui sentait sa libération, je sentais mon coeur se tordre encore et encore. L'assemblée de vampire me fixait comme des statues imperturbables. Alors que Sorine avait arrêté son pas il se retourna lentement le regard penché vers le sol, il leva le visage avec un ralentit insoutenable, ses yeux de braise me transperçaient la poitrine.

 

" Je ne t'aime pas Luciole."


           Cling. La cage est ouverte.

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Samedi 29 août 6 29 /08 /Août 03:09
                   
              Le rugissement le plus bestiale et le plus horrible sortait de ma gorge comme un cri de douleur, la bête avait été libérée. Un immortel ne revient jamais sur sa parole, je n'avais pas tellement compris à quel point c'était vrai, on ne m'avait pas laissé le choix à peine Sorine avait il prononcé les mots que l'animal agité et plus excité que jamais avait prit possession de tout mon être, ma raison, mes sens, mon coeur et mon corps. J'étais devenu un instrument à ces fins les plus machiavéliques et les plus destructrices. Je restais simplement conscient et je ressentais petit à petit toute la haine m'inondé comme un poison, m'aveugler comme une eaux sale et rougeâtre, la gorge me brûlait, quelque chose sous ma peau semblait bouillir comme si c'était vivant. Mes ongles s'agridissaient comme les griffes d'un félin et mes yeux étaient si noirs qu'on pouvait s'y perdre, un noir profond représentatif du néant qui inspirait mon existence aux yeux de tous et surtout des miens. Une sorte d'acide me remontait dans la bouche, de l'arsénic, mes dents devenaient de véritables crocs mon corps entier c'était transformé en arme ultime. Je pouvais sentir la peur dans les entrailles de certains immortels même si ils tentaient de le cacher, seul Sorine qui continuait à me fixer avec indifférence restait sourd à mes cris. Son visage parfait, son air si insolent me démangeait ! J'avais une soudainement envie de l'écraser, l'égorger, le torturer ! Le faire souffrir autant que je souffrais car ce corps immode qui devenait le mien, cet instrument me repoussait ! Me repoussait comme un étranger et tentait de me tuer terré au fond de mon âme. Je n'étais plus aux commandes, j'étais aux premières loges impuissant.
                Sorine ferma sa marche, il rentra à nouveau dans le château sans me prêter plus attention que ça, un grondement sonor de contrariété faisait vibrer ma poitrine, les yeux des vampires de la Communauté se posèrent sur moi comme une armée prête à la charge, chacun d'eux avait sa technique, sa puissance plus au moins redoutable et ils seront une barrière tant que je ne me serai pas débarasser d'eux. Etrangement j'étais très confiant, j'eux un sourire de vainqueur prétentieux, un sourire presque effrayant qui défigurait mon visage, l'incarnation du sadisme avait sommeillé en moi bien trop longtemps. Il était prêt à n'en faire qu'une bouché. Le temps s'était comme arrêté, mes cheveux s'étaient arrêté dans les airs et la nature était muette. D'un seul coup ! Un souffle cyclonique balaya la fameuse "armée" j'avais franchi la barrière sans aucune difficulté, j'eus à peine le temps de voir quelque coup porté mais j'avais été si rapide que ma propre mémoire ne s'en souvenait pas ! Les corps des vampires jonchaient le sol, quelqu'uns plus fort que d'autres avaient esquivés et revenaient à la charge, leur combat me semblait si insinifiant que j'eux un rire moqueur, j'envoyais valsé le premier contre le mur en pierre qui se fissura, d'un seul poing j'avais réduit en miette le crâne d'un autre. Les Originels tombaient les uns après les autres, je virvoltais comme un acrobate, je me faufilais à travers leur corps ensanglanté comme une ballerine, la haine ne faisait que s'agrandir en gardant le visage de Sorine le traître dans l'esprit. Il m'avait brisé, il avait fait de moi ce que je suis. Il devait payer autant que Gabriel.
             Je courrus aussi vite que possible, sous la puissance de mon déplacement et de mes émotions incontrôlées je brisais les murs et les sols à chaque passage faisant trembler le château dans son entre comme si je secouais une cage à rat. J'espèrais en voir sortir au moins un. Je ne voyais même plus ce qu'il y avait autour de moi seul les visages de mes ennemis se profilaient dans l'horizon laissant la bête rugir dans toute sa puissance. 
              Mes parents ne seraient pas fier de moi, Dante n'oserait même pas me regarder et Maria en pleurait de désespoir, Sorine ne me regarde même plus. J'ai perdu tout le monde, j'ai perdu tout ceux qui m'étaient cher ! On mes les a enlenvé ! Gabriel me les a enlevé ! Il a fait de ma vie un véritable enfer ! Il mérite de rejoindre ces ancêtres, il mérite de mourir dans la souffrance ! Tout est de sa faute.
             Bien sûre lorsqu'on a mal il nous faut un coupable, on ne veut surtout pas se lamenter, on transforme la peine en haine. On a besoin d'un bouc émissaire, d'un sacrifice, d'une offrande à la colère des dieux. J'ai besoin de faire couler le sang de Gabriel pour faire taire la douleur lacérante de cette cicatrice dans mon coeur. J'ai besoin de voir Sorine me supplier d'arrêter, car c'est ce que je continue d'espérer, qu'il m'arrête car je serai incapable de me contrôler quand le moment sera venu de mettre fin à toute cette comédie. Le mur qui mène à la cours. Il vol en mille morceaux après une frappe de toute mes forces, les débris tombaient tout autour de moi, j'étais essoufflé, la haine me sortait des narines comme un taureau dans l'arène. La poussière m'enveloppait comme une épaisse fumé, j'avais détruit le beau château de la Communauté, les sourcils fronçés mes yeux croisèrent immédiatement les siens.

" Gabriel..." dis je à bout de souffle

             Il restait muet, d'un regard presque méprisant, il gardait sa dignité royal et m'enfonçait voulant faire pression seulement ce regard électrique, cette faim en moi de lui tordre chaque membres lentement jusqu'à entendre craquer un par un chaque os de son corps me faisait frissonner de désir, je me léchais les lèvres rien que de m'imaginer planter mes dents dans sa chair. Alors que j'allais bondir comme un rapace sur ma proie avec la rapidité d'un guépard, je fus repoussé avec une force majestueuse, mon corps avait valsé à une dizaine de mètres plus loin. Un chat retombe toujours sur ses pattes. Le choc des deux corps avaient été si puissant qu'une onde bruyante se déplaçait dans toute la forêt comme un coup de fusil.

" Je t'avais prévenu Luciole..."

            Frédéric Faust était bel et bien sur mon chemin, comme il l'avait promis et sa puissance semblait comparable à celle de son fils si ce n'est plus ! Une position de puissance un regarde froid comme la glace, une présence inclinante, j'eus un fou rire, un rire mauvais les rôles c'étaient inversés la foule pouvait maintenant se demander qui était le méchant dans toute cette histoire. Gabriel le vampire malade ou bien moi l'assassin fou ? Je ne parlais pas, j'étais devenu bientôt primaire pour avoir encore ne serai ce qu'un peu d'humanité, j'étais devenu un vampire après que Sorine est tué mon âme de mortel. Mon sourire s'effaça lentement laissant mon visage maladif reprendre un air grave et indescriptible. Je ne regardais plus que mon adversaire, les ongles assérés, le coeur lancer dans une danse endiablé j'attend le moment propice pour lui faire sauter la tête comme un bouchon de champagne. Etais je vraiment conscient ? Je crois que j'ai perdu toute notion de conscience. 
           Disparition spontané, le corps de Frédéric voulait au dessus de moi, son regard toujours aussi glacial, une épée dans les mains pointé sur moi comme le courroux de Zeus, les yeux rivés sur lui je ne bougeais pas d'un centimètre soutenant sa force, c'était un combat d'aura, un combat mental, le premier qui aura peur de l'autre perdra. D'un pas fluide, je semblais presque voler dans les airs, je me suis déplacé en arrière, l'épée se planta sur fortement dans le sol ! Que des morceaux de roche et de terre s'envolaient comme des boulets de canons, une cratère remplaçait maintenant le sol en face de moi, la roche fissuré. Je n'avais pas sous estimer la force de Frédéric, fier comme un Faust il restait debout presque spectateur de sa puissance, son épée en main semblait presque envelopper par l'aura de son musicien, je fixais la lame cherchant une faille, un moyen de l'anéantir sans perdre de temps. Il m'attaque à nouveau, l'épée frola ma joue le faisant presque rougir, j'esquivais de justesse chacune de ses attaques. Mon dos se cambrait de façon inhumaine, Frédéric apparut soudainement derrière prêt à m'embrocher. D'instinct mes jambes me propulsèrent, c'était comme un ralentit, doucement je me posais sur son arme comme un aigle sur sa branche. Un sourire carnacier défigura à nouveau mon visage si proche du sien acutellement, ses yeux s'écarquillèrent. J'avais gagné.

" Ce n'est pas possible " Dit il dans un souffle

             Il retira son épée de manière à me blesser, avec délicatesse en saut périlleux arrière j'atterrissais avec douceur sur le sol, sans un bruit, sans brutalité. Je restais debout plantant mes yeux dans les siens. D'un cri de rage il me fonça dessus l'épée avait fendu l'air, un peu plus et j'aurai été découpé en deux ma chemise partie quand même en lambeaux. Je la déchirais sans gêne. C'était à mon tour d'attaquer. 
            J'apparus derrière lui, mon poing fusa, il l'évita en se baissant, l'épée fendait l'air d'une rapidité fresque parfaite, d'un demi cercle, un saut mon corps tourna en 360° dégré mon pied fusait vers son visage. Il cambra son dos comme Keanu Reves (Matrix !! ), la lame revenait en hauteur depuis le sol, je l'arrêtais avec une main délicatement poser et je la tenais plus ferme qu'un étaux. Il écarquilla à nouveau les yeux et grinçait des dents de rage, soudainement mon corps fut propulsé contre le mur du châteaux, des blocs de granit de plus de cinq cent kilos de brisèrent sous la puissance de ma projection mon corps s'écrasa avec douleur, je serrai les dents en entendant un crac effrayant. Entourer de débris je me suis relevé la rage dans les yeux, Frédéric semblait essoufflé, il n'avait plus sa posture royal mais celle de la défense, l'épée devant lui il s'attendait à une attaque imminente. Je me suis baissé pour attrapé un de ses gros blocs, je les soulevé comme une énorme armoire, avec force je pris mon élan pour la jeter sur mon adversaire, elle était lancé si vite que le vent sifflait, Faust fut surpris et lacha son épée pret à recevoir le bloc dans le visage, il dressa son poing quelque peu hésitant mais ne s'arrêta pas lorsque le granit avait bouché toute sa vue. Le bloc explosa comme une bombe. J'avais gagné.
           J'apparus enfin dérrière lui sans qu'il est put me voir, je voyais sa main saigné sur le coup, il se redressa et n'osait plus faire un mouvement lorsqu'il sentit ma présence dans son dos.

" C'est finit Frédéric..." Dis je dans une voix méconnaissable

           J'allais lui transpercer le coeur quand je sentis une lame se planté à l'intérieur de mon corps, Frédéric eut un petit rire, sa bouche dégoulinait d'un sang noir comme l'encre, il s'était sacrifié pour m'avoir. J'eus un recul trop précipité à peine avais je retiré la lame que mon sang se versait sur mes vêtements, mes mains en étaient trempés. Je les regardais comme si je n'y croyais pas et pourtant c'était bien mon sang, malheureusement pour Faust il n'avait planté que mon côté droit alors que lui était planté en plein centre. Le sien se vidait à une allure impressionante alors que moi je tenais encore debout. Il se retourna l'épée encore dans le ventre le sourire au lèvre.

" Blessé tu ne pourra jamais lui venir à bout..." Dit il dans un souffle

          Il s'écrasa au sol de tout son long, baignant dans un mélange de sang rouge et noir.

" PAPAAA !!!! " Hurla Gabriel

       Il se précipita sur son père sans me prêter attention, ses habits trempaient dans le liquide tenant son père dans ses bras. Je sentais ma plaie se refermer lentement alors que celle de Frédéric m'était trop de temps, il ne pourra pas survivre. Je n'arrivais pourtant pas à me sentir coupable, ma rage n'avait pas changé, à l'intérieur mon âme humaine se débattait comme une furie pour reprendre les rennes mais le pacte avait été scéllé c'est trop tard et le prochain adversaire me dévisageait déjà avec une colère si profonde qu'elle m'aurait tué d'un seul regard.

" A ton tour Sorine..." Murmurais je en léchant mon propre sang



 
Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Jeudi 3 septembre 4 03 /09 /Sep 13:37

                     

                           

                      Le coeur enfermé dans une tombe...
                      Un visage dans toute sa splendeur, les yeux rivés sur moi comme si il regardait un insect insignifiant le souvenir de notre combat dans l'appartement lorsqu'il m'écrasait avec son pied, je restais muet et imperturbable. L'amour, la nostalgie faisait place à la haine la seule image qui défilait et défilait à nouveau dans mon esprit était celle de sa trahison. " Je ne t'aime pas Luciole". Ma plaie se refermait lentement alors que nous plongions nos regard dans un mélange sombre et dramatique. Qu'allait il advenir de nous deux ? Notre histoire était si pourrit de l'intérieur que notre détestin ne pouvait être que la mort ? Cette mort si douce et si bienfaitrice, cette mort que je donne depuis le début de ma naissance. Un vampire n'a pas le droit d'aimer, un vampire n'aimera jamais personne mis à part sa propre personne, Sorine avait raison. Nous étions l'exemple même de ce commandement.
                     Il s'avança vers moi d'un calme olympique, sans sourire, sans expression, sans hostilité alors que mes poils s'hérissaient à chacun de ses pas, je grognais comme un loup les dents acérés. Mon corps entier repoussait cet immortel, mes sourcils se fronçaient j'étais prêt à l'attaquer. De plus en plus son corps s'approchait du mien, je ne bougeais pas le moindre de cil sa présence ne me faisait pas peur, je n'avais aucune pitié, plus aucun sentiment, un ramassi de colère et de puissance seulement.

" Sorine ne t'approches pas de lui ! " Cria Gabriel
" Emmènes ton père au près du guérisseur dépèches toi." Dit Sorine dans un murmure presque inaudible 
 
                  Sa voix était bourdonnante, donnant des frissons à quiconque l'écouterait, je me suis redressé, toujours aussi agressif mes sens aiguisé attendait la moindre petit signe d'offensive. Je sentis Gabriel disparaître avec le corps moribond de Frédéric, une certaine fierté me faisait sourire ce qui je sentais dégoûtais mon tendre Sorine. Il laissa paraître une once de colère, son visage commença à se tordre petit à petit comme indigner. Il soutenait mon regard défiant ma volonté et ma détermination à tuer tous ceux qui m'empêcheront d'accomplir mon devoir. Ma volonté à me venger de ma blessure. Il tourna les talons, toujours avec finesse il retira sa veste en velour et remonta ses manches.

" Tu n'abandonneras donc jamais..."
" Si vous qui m'avez apprit à ne jamais abandonner."

                Sorine s'arrêta pendant un instant, ses yeux rivés sur sa veste il semblait surpris. Je restais impassible, son visage s'adoucie soudainement.

" Alors maintenant c'est "vous" ..." Dit il si faiblement que j'étais le seul à l'entendre

               Je l'avais vouvoyé sans vraiment le faire expret, sans aucune intention particulière c'était sortie tout seule de mes lèvres violacées. Je devais sans doute avoir perdu toute affection pour lui, tout amour...Je ne ressentais rien, je n'étais même pas touché par son visage mélancolique, je ne me suis même pas sentie mal pour l'avoir blessé, je restais imperturbable prêt à tout assaut. Mon coeur était mort au moment au mon âmes s'était enfermé dans mon entre le plus profond. Sorine était mort avec lui. Il ne restait plus que les souvenirs, de vulgaire flash sans importance, je devrais presque le remercier pour la haine qu'il m'a apporté et qui me donne la force aujourd'hui d'accomplir ce pour quoi je suis né.

" Vous avez fait de moi ce que je suis. Et je ne parle pas seulement de mon entraînement ! Je parle de cet immortel invincible que je suis devenu c'est grâce à toute la révulsion que vous m'apportez et je vais me faire un plaisir de tuer chaque personne pour qui vous nous avez trahis." Dis je dans un sourire malsain " Frédéric, Gabriel et tous ces misérables de la communauté, je les tuerais tous jusqu'au dernier ! " 
" Tu me rapelle un autre vampire, très puissant, un vampire qui était aussi gentil et adorable qu'un ange et qui du jour au lendemain il s'est sentit trahis, seul, détester, qui du jour au lendemain à décider de devenir ce pour quoi il avait été crée. L'immortel le plus puissant, il tua tous ceux qui l'avait contesté, il tua ceux qui avaient cru pouvoir un jour l'anéantir avec une expérience...Tu n'as pas du sang de Gabriel pour rien."
" La différence entre moi et lui c'est que je comettrais aucune erreur ! " 
" La seule différence entre toi et lui c'est qu'il a compris que l'éternité était brève pour ceux qui ne la mérite pas..."

              Outré ! Insulté ! Mes lèvres s'écartèrent sur des cros plus longues que celles d'un loup ! Le visage défiguré par la haine, les muscles contractés j'ai foncé droit sur Sorine avait l'idée de le faire taire ! De lui arracher la bouche pour qu'il se taise !! D'une rapidité irréele j'ai couru vers lui qui restait debout sans aucune animosité, sans contre-attaque il attendait dans son air souriant et irritable !! D'un bond, tel un félin, le bras en arrière prêt à lui écraser la tête comme une vulgaire pastèque mon corps entier brûlait d'impatience. Il disparut. J'attéris sur le sol, exarcerbé, il m'avait échappé je ne pouvais pas le croire ! Je me sentais hors de moi, ma force semblait décuplé à chaque minute alimenté par une haine sans nom, par une méchanceté sans limite. Je sentis son odeur son aura juste au dessus de ma tête, il m'écrasa sur le sol de tout son poids d'immortel, de toute sa force il me maintenait sur la terre brisé alors que je me débattais comm un fauve des grondements sonors sortaient de ma bouche fou de rage. Un flash à nouveau, le souvenir de ce combat dans la cuisine, encore ce souvenir, encore ce coup, ce pied qui m'empêchait de bouger comme une cage autour de moi. 

" Tu te fais encore avoir par les vieilles techniques Luciole." Souriait Sorine
" J'apprends avec le temps ! " 

            Avec toute la force dont je pouvais disposer je réussis à me défaire de ses liens, je poussais Sorine mais dans le même élan j'attrapais sa jambe pour l'enoyer contre le mur du château. Son corp s'envola à une vitesse fulgurante mais il ne s'écrasa pas sur le mur, telle une araîgner il s'était rattraper sur ses jambes à la verticale, son regard assassin mais excité m'observait avec faim. Il semblait heureux, sa jouissance réussit à m'atteindre, ce combat me rendait fou de joie, nos auras augmentaient et nos âmes d'immortel se déléctaient d'un tel affrontement. A l'aide du mur il se propulsa jusqu'à moi dans les airs, il croyait pouvoir m'atteindre de vitesse mais ses mouvements étaient encore trop lent, j'esquiva avec finesse son coup de pied reculant de quelques mètres je glissais presque dans les airs. Il revint sur le sol d'un air boudeur, j'allais enfin l'attaquer à mon tour en allant droit sur lui, il en fit de même. Nos poings s'entrechoquèrent, je parrais ses coups, il parrait les miens, des ondes de chocs, des cratères sous nos coup de poings esquivés, des roches détruites, fendus. Nous étions tous les deux à bout de souffle mais l'excitation de défier la mort était trop grande, la douleurs que nos corps nous faisaient subir n'était plus rien. Il était quand même temps d'en finir. Alors qu'il tenta de m'achever avec l'un de ces fameux coup je réussis à mon tour de disparaître juste en face de lui je lui pris la gorge sans aucune difficulté, le sourire aux lèvres je souleveais le corps de mon mentor au dessus du sol lui coupant tout oxygène et lui écrasant petit à petit le cou. J'eus à nouveau un flash, le sourire de Sorine, ses carresses, ses promesses, à nouveau mon sang bouillait de colère, j'allais lui broyer le cou quand il disparut, je n'avais plus rien dans les mains pas le moindre corps, ce jeu du chat et à la sourire commençait à me taper sur le système. Je sentis une main m'accroché le pied mais ce fut trop tard pour agir, je m'écrasais au sol avec violence, un cratère immense se forma, mes os carquaient et une giclé de sang sorti de ma bouche. Sorine était au dessus de moi, il tenait mes mains et ses jambes tenaient les miennes. J'étais enchaîné par son corps.

" Tu te souviens Luciole...Tu te souviens que je t'ai promis de te protéger..."
" JE VOUS TUERAI J'ARRACHERAIS CE SOURIRE SI FIER DE VOTRE VISAGE !!! "
" Je n'ai jamais manqué à ma promesse tu sais..." 
" MENTEUR !! "
" D'abord tu avais compris je me suis sacrifié pour qu'ils te laissent en paix, ensuite j'ai compris que tu ne reculerai devant rien pour venir me retrouver et il fallait que je trouve une solution. Quand tu es arrivé devant le château je savais que malgré tout ce que je pouvais te dire tu viendrais tuer Gabriel. Je ne voulais pas libérer ton côté immortel je voulais que tu me haïsses au point de t'enfuir et de ne plus jamais vouloir me revoir mais comme un imbécile tu as fait un pacte avec ton côté vampire. Je n'avais jamais put imaginer que tu es put faire ça..." Il eut un tendre sourire alors que je me débattais " Tu ne peux pas savoir à quel point ça m'a fait plaisir que tu es fais tout ça pour moi mais je ne peux pas te laisser continuer à tuer tout le monde...Je ne peux pas..."

                  Dans une lenteur presque calculé, comme ce jour dans le salon de Dante, son visage fermé, sa bouche suave et douce s'approchaient de moi lentement, mon coeur battait la chamade, je n'étais pas censé ressentir ça ! Je n'avais pas le droit de ressentir ça. Nos lèvres se frolèrent, nos bouches doucement entrouvertes, l'air nous manquait déjà pour qu'enfin nous faisions plus qu'un. Un baiser divin, le baiser d'un immortel, le plus beau des baisers qu'on puisse connaître. La douceur de la glace lié à un froid presque brûlant.
                  Mon âme humaine s'agitait, elle allait reprendre les rennes, mon âme humaine reprenait le dessus peu à peu je sentais tout l'amour que je lui portais, les larmes qui voulaient se déversés de bonheur mais le monstre que j'étais n'était pas d'accord, méfiant, redoutable, Sorine me mentait encore ! Il en était sûre. Ce n'était qu'une ruse ! Brutalement je me suis écarté de lui qui avait desseré les liens, négligemment je passais une manche sur ma bouche comme pour enlever toute trace du baiser empoisonné ! 

  
" Ragardes moi bien Luciole...Tu crois que je ne suis pas sincères ? "

 

                Se pourrait il ...Nan ! Impossible ! C'est encore un mensonge juste le moyen pour faire revenir le faible Luciole pour pouvoir mieux l'anéantir après je n'ai pas le droit de céder je n'ai pas le droit !!

 

" Traître...Tu m'as donc menti..." dit une voix derrière moi

 

               J'eus un saut de recul, méfiant, Gabriel était sur l'entrée de la cours, il fixa avec gravité Sorine qui restait stoïque sans faire aucun mouvement.

 

" Il fallait sans douter les faibles ne vont qu'avec les faibles...Tu n'es qu'un traître ! En vers ton ami et en vers ton tuteur ! Tu n'es qu'un traître. "
" Calmes toi Gabriel."
" Ne me donnes pas d'odre Sorine. Je te respectais parce que tu n'étais pas comme les autres, parce que tu étais fort et solitaire personne ne pouvait t'atteindre ! Aujourd'hui tu n'es qu'un minable ! Un immortel qui aime ne mérite pas d'exister."

                Je sentais toute la rancoeur de Gabriel, sa haine qui le rendait si mauvais mais aussi sa peine, la solitude, une horrible solitude dans un remord qu'il ne dira jamais. Je sens tout son désespoir qui le ronge comme la maladie. Gabriel retira son penoire, habiller d'un simple pantalon en tissu et d'une chemise ouverte sur un corps musclé. Il fit craquer ses doigts, ses yeux noirs devenaient rouges sang et son visage devenait impénétrable comme la première fois que je l'ai vu. Une beauté dangereuse.

" Je vais te montrer Luciole la puissance de ton créateur..."
" Je n'attends que ça."

                     Son corps s'élençait dans les airs avec grâce, prêt à le recevoir mes lèvres s'écartaient dans un sourire impatient, la fin approche, le tournant final. La plus légendaire des batailles celle qui décidera du sort du monde des immortelles. Celle qui décidera de mon propre sort. 

           

Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Vendredi 4 septembre 5 04 /09 /Sep 01:36

                     
                      On nous raconte que la vie est éphémère, que tout le monde meurt un jour, on nous rassure en nous faisant croire qu'il y a une vie après la mort. On promet à l'homme une sorte d'éternité spirituel.
                      On raconte que les humains sont le sommet de la chaîne, qu'ils ne connaissent aucun prédateur. On nous ment, on nous trompe, les gens son aveugles, le monde est dominé dans l'ombre par des créatures mythiques et puissantes, des créatures tout droit sortie de l'imagination d'un enfant dessinant tranquillement à côté de sa cheminé. Jamais il n'aurait put prédir ce qu'il allait lui arriver, jamais il n'aurait put prédir son avenir et surtout sa mort. Ce petit garçon n'était pas comme les autres, peut être que vous aussi vous n'êtes la personne que vous croyez.

                   Le corps douloureux, ensanglanté, les yeux brouillé par les larmes et la poussière, le sang séché au bord de la bouche et l'odeur de cadavre qui planait au dessus de nous. Les yeux de son adversaire plus poignant qu'une lance, son souffle court, ses multiples blessures et votre sourire parce que vous êtes fier de vous. Gabriel tenait encore debout, moi je survivais, mes deux précédents combat m'ont affaiblis et la plaie n'était pas totalement fermé, je savais que je n'avais pas le droit à la défaite. C'est maintenant qu'il fallait tout donner sous le regard inquiet de Sorine. Mon destin touche à sa fin.
                  Gabriel se lança à nouveau ma poursuite une onde d'aura surpuissante comme le vent d'une tempête s'abattait sur moi je me protégeais avec mes bras mais j'avais deviner ce qu'il allait faire. D'un bond il se lança dans les airs une roche dans la main et l'éjecta contre moi, l'épée de son père encore pleine de sang qu'il me lança comme une lance. Dans un rire sonor je dressais ma jambe pour relancer la roche comme un ballon de foot et d'une poigne ferme j'attrappais l'épée pour m'en servir. Je t'attends Gabriel, ses veines ressortais de son cou gonfler de rage, en un éclair il était derrière moi pour me trancher la tête, juste à temps je réussis à courber mon corps, du sang coulait le long de mon cou d'une fine coupure. Gabriel lécha ses doigts. 

" J'aime...Il est meilleur que celui de tes parents..."

              Un grondement sonor gonflait ma poitrine, mes lèvres s'écartères sur mes dents d'immortel, je courrais droit sur lui l'épée prête à l'embrocher !! Comment osait il insulter encore mes parents ? Coup de pied, une danse endiablé, les corps voluptueux de deux immortels plus puissant que jamais, nos hurlements de bêtes voulant en finir au plus vite mais se cognant casiment contre un mur. Gabriel avait mon visage, ce n'était pas contre lui que je me battais mais contre moi même, les mêmes techniques, la même souplesse et la même brutalité. Un conflit entre deux dieux. Soudainement mes yeux s'écartèrent, un liquide sombre enveloppait ma vue et fixa ce corps, mon adversaire, une faille j'avais vu la faille, sa santé le trahissait une peau dénudé. L'épée tenue fermement dans ma main droite alors que j'allais recevoir un coup de poing surpuissant me brisant certainement la machoire, les dents serrés je visais son point faible de toute mes forces de toute ma vitesse. 

" Adieu Luciole..." 

        NON !! NON ! Il m'avait vu, son corps fluide se déplaça de quelques centimètres et l'épée tomba dans le vide, mon corps lui continuait d'avancer fixant sa main que je ne pouvais éviter ! Non ! Ca ne pouvait pas finir comme ça ! Non ! Le coup était impressionnant, la douleur étai si grande que je cru que mon crâne c'était fendu sous ses mains, le visage ruissellant de sang je me sentais tomber sur le sol comme une montagne de sa hauteur. Le fracas sur le sol ne fit que réveiller la douleur, je tentais de me redresser sur mes mains mais la tête me tournait. Je n'avais plus de force. Une pression dans le dos je m'écrasais à nouveau sur le sol, Gabriel dans toute sa splendeur savourait sa victoire avec cruauté, dans la main la lame de son père, mes yeux larmoyant dégoulinant de sang je regardais la silhouette floue de Sorine et lui adressait un dernier regard. C'est ici que tout s'arrête. Mon âme humaine s'agita dans tous les sens voulant encore sortir dans un moment aussi critique, à quoi bon je vais mourir, mon éternité aurait été de courte durée. Pardonnez moi papa, maman, je n'ai pas été à la hauteur. 
        Je ne voyais plus rien, ma vue était totalement obscurcie, je ne sentais que la pression de Gabriel au dessus de moi qui riait je pouvais entendre la lame sintillée au dessus de mon dos il étai prêt à me faire sentir ce que son père avait senti.

" Crèves " Me dit Gabriel

          La haine s'évaporait comme de l'eau sous un soleil de plomb, je ne ressentais que la tristesse et la douleur, mes larmes coulèrent sur le sol, avais je fait en sorte d'être faible devant Gabriel ? Sans doute que mon âme humaine refusait de vivre sans Sorine et que la meilleure façon de mourir était sous la main de mon créateur. Après tout là était ma destiné, mourir ici ou vivre avec l'homme de ma vie, on avait fait le choix à ma place. Les larmes s'écoulaient sans que je puisse les contrôler et je fermais les yeux attendant que la lame me transperce m'otant  espoir et vie.
         Non ca ne peut pas se finir comme ça.

" Non Gabriel...c'est toi qui va crever." dit la voix de Sorine

            Je ne sentie plus aucune pression, petit à petit je retrouvais la vue et rapidement je me suis redressais même si mon corps n'était plus qu'un cadavre dégorgeant de sang. Sorine avait frappé Gabriel sur le côté, il m'aida à me redresser et me fit un sourire tendre plein de regret et de remord. 

" J'aurai dut faire ça depuis longtemps..." 
" Je ne comprends pas ..." Dis je paniquer 

          Gabriel se relevait plus loin, la douleur dans les côtes, Sorine n'avait pas fait semblant le fracas du corps de Gabriel avait détruit le mur du château, celui ci avait le visage peint dans la follie, ses yeux n'était plus qu'une masse sombre et ses cheveux sale lui coulait au visage à cause de la sueur. 

" Traître ...Traître !!! Comment oses tu me frapper !! JE TE TUERAI TOI AUSSI !!! AAAAAAAAAAAH !!! "

        Gabriel dégea une onde d'aura plus puissante que jamais, elle aurait put nous tuer à elle seul nous empêchant presque de respirer, il avait dégagé toute sa puissance caché au fond de son être cette puissance qui le pourrissait de l'intérieur, des lignes noirs étranges recouvraient son corps comme des tribals, je restais stupéfait, me cachant le visage pour ne pas mourir sous le souffle. Des lignes qui dégageaient une fumée fine mais qui empestait le souffre, son visage petit à petit à son tour était tatouer de ses traits de peintures. 

" Qu'est-ce que c'est..." Je murmure
" Le maquillage du sang. Il brûle son sang de l'intérieur pour le rendre encore une plus fort mais sa réduit sa vie considérablement ! Il est prêt à tout Luciole ! Tu dois quitter cet endroit ! Je m'occupe de lui " Me cria Sorine
" Hors de question !! Tu pourras jamais le vaincre ! "
" Qui te parles de vaincre Luciole ! Son corps devient une sorte de bombe lorsqu'il aura finit, sa puissance sera dégager dans une explosion plus impressionnante qu'une bombe nucléaire ! Tu dois fuir ! "
" Je ne partirai pas sans toi ! "
" Il faut que l'un de nous reste pour l'occuper alors c'est pas le moment de jouer les héros Luciole !! " 

          Sans attendre je courrais en direction de Gabriel, je devais le tuer avant qu'il n'est finit, sa folie l'avait emporté sur sa raison, il était comdamné à mourir et n'avait plus rien à perdre alors quitte à mourir autant emporter avec lui celui qui hais le plus. Moi. 
        A quelques mètres de lui je fus balayer par un puissant souffle, j'essayais de me tenir au sol mais la puissance était impressionnante je ne sais pas si je pouvais faire le poids. J'entendais les cris de Sorine qui me disait de revenir mais je ne l'écoutais pas, je ne pouvais pas le laisser exploser et emporter tous ceux qui me sont chers. Il me vint soudainement une idée, si mon sang était le même que celui de Gabriel alors à mon tour j'étais capable de tout ce dont il est capable. Je ne sais pas comment m'y prendre mais c'est la seule solution. J'ai fermé les yeux et j'ai concentré toute ma puissance sur le présence de Gabriel, j'essayais de ressentir son âme, juste son âme. Tout devenait lointain j'avais l'impression de plonger sous l'eau et de n'entendre qu'un bruit de fond, des cris, le souffle du vent, je me concentrais sur cette chaleur cette présence égale à la mienne. J'essayais maintenant de me voir à la place de cette chaleur, je tentais de permuté mon âme avec la sienne je mettais dans cet échange toute la force qui me restait tout ce que je pouvais ! Ma vie si il le fallait ! Je devais y arriver, pour l'arrêter je dois réussir à arrêter cette machine à tuer. ALLER !!!! 
         J'ai senti comme une détonation et pendant quelque seconde je ne pouvais plus respirer j'étais emporter dans une vague déferlante sans pouvoir contrôler ma trajectoire. Tout était noire, je retrouvais le souffle comme si je remontais à la surface mais une douleur attroce dans tout le corps me fit m'effondrer sur le sol, je criais de toute mon âme, c'était une souffrance horrible, j'étais plongé dans un bain d'acide l'odeur du souffre me brûlait les sinus et me tuait à petit feu, lentement j'ai ouvert les yeux. Je me concentrais pour arrêter cette douleur qui me consummait, je priais presque pour qu'on me tue tout de suite ou qu'on me jette dans un lac geler !! 
         Concentres toi Luciole tu peux arrêter ça !! Tu peux arrêter cette douleur c'est toi qui l'a crée !! Concentres toi ! AAhh !!! C'est affreux je n'y arrive pas j'ai l'impression d'être dans la bouche de Lucifer !

" Besoin d'aide ? "
" On doit s'unir !! C'est maintenant ou jamais ! "
" Alors prépare toi au choc. "

     J'étais sous une cascade mon corps devenait glace, un soupir de soulagement sorti de ma bouche mais ce qui m'entourait restait dans le noir totale, je ne voyais rien, je ne ressentais plus rien, plus personne autour de moi, je n'entends pas le moindre bruit. Etais je encore en vie ? Avais je réussi à arrêter l'inévitable ? Avais je accomplie ma destiné ? 


         Une légende sur la colline...
         Dix ans se sont écoulés.
         Lorsque je voyais à nouveau ce fut le visage de Dante qui m'apparut en premier, le visage larmoyant de Dante il était peut être un homme mais mes os manquèrent de se broyer tant son étreinte était forte. Mes membres étaient engourdies, je n'arrivais pas à bouger le petit doigts d'abord un peu paniquer Dante me calma immédiatement me disant que les années avaient passées. Il s'était écoulé cinq ans, j'étais devenu un homme mais Dante m'affirma que j'avais cessé de grandir à dix huit ans. Ensuite ce fut l'assaut de Maria qui manqua de me tuer, elle me couvrait de baiser, le visage toujours aussi beau elle n'avait vraiment pas changer, la culpabilité de me rongea aussi tôt j'avais tué son père après tout mais elle ne m'en tenait pas rigueur sachant que c'était mieux ainsi. Son visage mélancolique resta quand même graver dans mon coeur comme une pénitence, après les retrouvailles riche en émotion Dante et elle m'expliquèrent ce qui c'était passé après la permutation.

" Il est mort. Quand tu es revenus dans ton corps Gabriel est mort. Sa maladie l'a emporté quelques heures après la permutation "
" Sorine t'a rammené ici ensuite, il nous a raconté tout ce qui c'était passé."
" Absolument tout. "
" Puis il est parti. Il a enterré Gabriel et Frédéric sur la colline avant de disparaître. "

         Fidèle à son inssociabilité il est parti, en solitaire, l'identité caché j'eus un sourire de bonheur et de nostalgie, il est parti parce qu'il se sentait coupable de tout ce qui est arrivé et égoïstement il désir sans doute ne plus jamais me faire du mal. Encore une fois il n'en fait qu'à sa tête ! Un véritable immortel buté et égocentrique ! Qui a eut la bétise de lui dire qu'il me faisait du mal ? D'accord, c'est sans doute moi. J'imagine bien mon Sorine au milieu d'une ville moderne dans ses habits d'époques se faire remarquer par tout le monde, j'en ris déjà, un rire presque dramatique, un rire qui me fent le coeur car je ne le reverrait sans doute jamais. 
        Cinq années de plus se sont écoulées après mon réveille, aujourd'hui la neige tombe sur Vienne, je suis en haut de la colline où je me recueille sur la tombe de mes parents et celles des Faust, je n'ai toujours pas changé depuis mes dix huit et j'ai cessé de compter les jours de vie sans l'amour de mon éternité. J'ai repris possession de toutes mes capacités après m'être rendus compte que je n'avais plus faim, plus soif, les cinq années plonger dans mon coma m'ont mystérieusement fait redevenir un demi humain, je n'ai plus de surpuissance, je n'ai plus de vision, d'ouïe ultra développer. Serai ce mes parents qui avaient programmé mon corps ainsi ? Après avoir tué Gabriel serai je redevenu un homme ? Le choc de mes deux âmes ? Ou est-ce la rencontre avec le Jugement Dernier lors de ma permutation ? Personne ne peut me le dire. Je dépose une rose sur la neige de la tombe, une rose rouge comme le sang. J'ai retrouvé un teint naturel qui reste tout de même pâle pour la normale, des yeux noirs charbon, des cheveux blond comme le blé et une seule et unique âme pour hôte. Non je ne saurai jamais comment je suis redevenu un peu un homme et ce n'est pas plus mal ma vie était assez compliqué ainsi. J'espère un jour revoir Sorine, c'est mon souhait le plus cher, j'espère le revoir pour lui dire à quel point je l'aime et que tout le reste est dernier nous. J'espère qu'il reviendra en attendant je continue de vivre aux côtés de Maria et Dante qui sont maintenant ma seul famille. Tu m'entends Sorine...Il ne manque plus toi pour que tout soit parfait.
         Les gens racontent parfois des histoires, des légendes, des contes aux enfants pour les obliger à être sage, ils inventent des monstres, des sorcières, des vampires. Les enfants eux croient à ses monstres, ils les ressentent tout autour d'eux certains s'endorment sous une couette pour en plus y penser d'autre en rêve la nuit et espère en devenir un. Il arrive que les rêves deviennent réalité pour certain même les plus invraisemblables et peut être qu'un jour les hommes ouvriront les yeux pour voir à quel point il ne voit que ce qu'ils veulent bien croire. Je sais que je ne suis plus le Luciole de mes parents, je ne suis plus un immortel, je ne suis toujours pas un homme. Ca fait une créature de plus dans toute celle que notre immagination peut inventer. 





FIN


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YOUHOUUUU Comme je suis contente mettre enfin le mot " FIN" sur cette histoire ! qui m'a énormément inspiré !! Je l'aime cette histoire je l'aime de tout mon coeur ç_ç c'est triste quand même euhhh
enfin bref
je sais pas si je met un épilogue on verra bien mon humeur

en attendant j'attends les appréciations de toutes celles qui suivaient ce récit SVOUPLAIIIIIIIIIIII !!

Mici d'avance =)
Danouch qui vous aime toutes :p


Par Danouch - Publié dans : Libera me - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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