Dimanche 24 mai
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20:14
Je rentre de ma chambre presque en la
faisant claquer, il ne se retourne même pas. La tête penchée dans ses devoirs il ne pose pas un regard sur moi. Mon cœur s’accélère, l’inquiétude ou la colère ? Je tente de me calmer, je respire
profondément me raisonne et espère que je ne ferai pas de crise de nerf. Finalement voyant que ça ne sert à rien, que sa totale indifférence à ce qui l’entoure m’irrite trop ! Je vais pendre une
douche glacée en claquant la porte derrière moi pour montrer mon mécontentement. Je prend de grande inspiration face au miroir, je fixe mon visage me posant mille questions.
Qu’est-ce que j’ai fais ?
Je me retiens de ne pas mettre mon poing dans la glace et je jette mes habits pour rentrer directement sous le jet d’eau. Je me détend peu à
peu, je secoue les cheveux brutalement.
- Ca va aller…, dis je en soupirant
Je sors enfin de la douche, j’attrape rapidement une serviette que j’enroule autour de ma taille après m’être essuyé. Une petite pour
mes cheveux, je les frotte vivement me défoulant sur ma tignasse, je secoue à nouveau les cheveux qui me pique les yeux. Ils deviennent trop long je devrais peut être les couper. J’allume le sèche
cheveux et tout en fredonnant une musique j’essaye de tout sécher.
Qu’est-ce que j’ai fais ?
- Life is cool ! Just wanna kill ! Myself for you ! So tell me why you say good bye ! Je chante
Les cheveux sec je les ébouriffe un peu pour qu’ils perdent de leur platitude, j’inspecte ma peau, mon
torse, mes yeux. Toujours aussi marron, aussi ordinaires. Je ressors de la salle de bain, Costia est couché et regarde le petit écran sur le mur, les bras derrière la tête il sourit à peine, je lui
tourne le dos.
Calmes toi…Ne craques pas… J’ouvre mon armoire et attrape un boxer que j’enfile très rapidement, il
commence aussi à devenir trop petit. J’ai pris du poids je crois. C’est les fraises ça… Je m’approche du lit et me couche, la couette jusqu’au épaules on ne me voit presque plus, je tourne le dos à
Costia et murmure un bref « Bonne nuit ». Après ces quelques mots je ferme les yeux si fort que j’en ai mal, je tente de ne pas céder à l’envie furieuse de lui demander ce que j’ai
fais…Je me dis que ça va passer, qu’il est simplement malade…
- Et mon baiser ? Il demande en éteignant la télé
Il me retourne en pressant sur mon épaules, j’ouvre les yeux et plante mon regard dans le sien, je laisse
tomber les armes et l’embrasse avec passion. Il s’accroche à mes épaules et je le serre par le cou. Nos jambes s’entremêlent et je sens que nos corps deviennent de plus en plus chauds. Je m’écarte
doucement, passant ma langue sur mes lèvres. Je le regarde à nouveau.
- Si quelque chose n’allait pas-tu me le dirai n’est-ce pas ? Je finis par lui demander
- J’ai juste un peu mal à la tête…
- Sûre ?
- Ne t’inquiète pas pour moi…J’ai envie de toi Link, dit il d’une voix suave, J’ai besoin de toi !
Il se met au dessus de moi et entame des baisers plus qu’osés, des caresses intime, j’arque mon corps sous le plaisir
pendant que sa langue parcours la longueur de mon corps avec une lenteur calculé. Je frissonne à chaque souffle sur ma peau embrasée, je respire avec difficulté, il se baisse de plus en plus. Il
descend mon boxer lentement, prenant bien la peine de caresser le creux de mes cuisses, il y dépose ensuite plusieurs baisers qu’il remonte jusqu’ mon entre jambe. La sensation de sa langue, la
chaleur de sa bouche, la douceur de ses lèvres, la rapidité de ses mains. Je nage dans un océan de plaisir, j’étouffe presque, j’attrape les draps et les fait couiner sous mes mains, je me mords la
lèvre pour m’empêcher de crier, je griffe le dos de Costia qui s’y prend avec autant de tendresse que de passion. Je finis par me vider dans sa bouche sans que j’ai eut le temps de l’avertir, il se
redresse léchant goutte par goutte la semence qu’il reste entre ses doigts, il les lèche tout en me regardant avec désir. Ses yeux bleu brillent de perversité, sa langue s’enroule sur son index, il
s’approche de moi harpe ma bouche avec force et pénètre le premier doigts dans mon orifice. Le baiser couvre mon cri, j’eus un léger rictus de douleur mais très vite il disparait à mesure qu’il
dilate et caresse. Je me sens bouillir, je jouis à chaque mouvement de son doigts, un deuxième rentre même sans difficulté.
- Ouvres les yeux Link…, dit il dans un souffle
J’ouvre les yeux, la sueur sur mon front, il me sourit avec amour. Il vient m’embrasser, je lui caresse l’intimité avec
délicatesse, il gémis pendant que je lui fais du bien et qu’il me prépare. Il se redresse à nouveau et m’attire à lui brusquement écartant mes jambes tout autour de son bassin, il prend une jambe
avec dextérité.
- Je t’aime…Je t’aime tellement…
Pendant une seconde je cru voir un soupçon de tristesse dans son regard mais il fut bref car il me
pénétra violement, je ne pus m’empêcher de crier. La douleur était vive mais je savais qu’elle n’était que temporaire, il vint m’embrasser, il vint me mettre un nouveau coup de rein et je lui ai
mordu la lèvre si fortement qu’il saignait. Nos langues se mélangeaient au sang, ce qui donnait une autre sensation inconnu encore plus bestiale. Il me possède totalement. La douleur avait fait
place au plaisir, je me laissais totalement aller à ses vas et viens puissants ! Mon corps frappant contre le sien, le bruit sauvage de nos deux chair s’entrechoquant j’arquais mon corps entier à
chaque cri. Très vite nos gémissement ne faisaient plus qu’un, le visage de Costia transpirait d’efforts, ses muscles ressortaient encore plus, c’était un véritablement dieu grec, un fantasme
vivant ! Si beau que sa vue seule me faisait gémir de plaisir ! Le rythme s’accéléra brutalement, il m’attrapa le cou, je me suis redresser, assis contre lui, je m’empalais sur son sexe pendant
qu’il me « bisouillait » le cou, la clavicule, les épaules. Il me souleva par les fesses, il se leva du lit, mes jambes autour de sa taille je me soutenais à son cou. Il me plaqua
violemment contre le mur et tout en pénétrant avec force les mouvements restaient intenses, rapides, les souffles saccadés, nos cris mélangés, il me levait avec une évidente facilité et le plaisir
était encore meilleur, la froideur du mur, la chaleur de son corps, l’humidité de la scène ! La pièce entière avait un orgasme et les murs en tremblaient.
Ce fut la libération.
Il me déposa lentement sur le lit, son corps allongé sur le mien soulever par nos deux respirations. Je voulus me
retirer de son étreinte pour partir me laver mais ses bras se resserraient autour de moi. Sa tête dans le creux de mon cou il me murmura à l’oreille.
- Pardonnes moi pour tout à l’heure…Je n’étais pas de mon assiette.
Pour réponse je lui ai déposa un baiser papillon sur les lèvres avant de m’éclipser aux toilettes, quand je suis
revenu il dormait paisiblement sur le ventre sa nudité à la vue de tous. Doucement je suis venu me coucher près de lui, contemplant son visage attendant que le sommeil m’emporte à mon tour.
Le réveil fut difficile, Costia était le premier debout, je ne mis pas beaucoup de temps à me préparer pour le
rejoindre dans la salle à manger en bas, encore la tête dans les nuages. Il mangeait tranquillement son bol de céréales pendant que son père lisait le journal sur le comptoir une tasse de café à la
main.
- Vous êtes resté là hier soir ? Je demande septique
- Non je suis arrivé ce matin ! Dit il enthousiaste, j’ai demandé à Satsuki si elle pouvait m’emmener à mon boulot puisque j’ai plus de voiture.
Je regarde attentivement le père de Costia, je l’examine presque essayant de trouver une faille dans son mobile.
Il portait les même vêtement que la veille…
- Bonjour mon Linkichou ! Arrivé de Satsuki
- Bonjour maman, dis je d’une voix faible sans quitter des yeux Nicolayevich-san
Elle déposa un baiser sur ma joue avant d’en déposer un sur la tête de Costia puis une bise rapide avec son
père. Tout en regardant la scène qui se déroulait dans cette pièce je me sentais projeter derrière un écran, je n’entendais plus rien et j’observait ma mère avec ce type…Ils semblaient si
proches…Serai ce possible ? Non, je me fais sans doute des idées.
Je vins m’assoir près de Costia, il garde le regard fixer dans son bol, j’attrape le mien et le remplis des petites
lettres de toutes les couleurs. J’engloutis ma première cuillère suivit de beaucoup d’autres. Une fois le petit déjeuner pris je cours à l’étage pour récupérer ma veste et mon sac. Costia est sur
la dernière marche de l’escaliers en train de mettre ses basket, j’entoure son cou d’une de mes écharpes qui ressort avec ses cheveux mais fait ressortir la couleur de ses yeux. Il me sourit
tendrement pendant que j’enroule son cou, je lui dépose un chaste baiser sur la bouche sachant que personne ne nous regardait. Il touche à peine mes doigts du bout des siens, nos mains se frôlent,
le temps s’arrêtent. Je recule à mon grand désespoir enfile ma grosse doudoune d’hiver, Costia récupère sa longue veste noir. Un dernier au revoir et partis pour le lycée.
Une fois dehors je sors une cigarette que je fume immédiatement, Costia mais sa main dans ma poche entremêlant ainsi
nos doigts dans un endroit chaud. Dehors il commence à pleuvoir et le vent n’arrange pas les choses, je met donc ma capuche alors qu’il sort son parapluie de son sac. Nous approchons du lycée, il
retire sa main. A chaque fois qu’il s’écarte j’ai un léger pincement au cœur, un petit picotement qui m’embête qui ne semble pas important. Pourtant à chaque fois c’est une pincée plus forte, un
sensation d’instabilité, de doute. Au début je n’y prêtais même pas attention et plus le temps passe plus j’ai peur qu’il retrouve la vue et s’en rende compte qu’il y a d’autre poisson dans l’eau
beaucoup plus attirant que moi.
- Bonjour Constantin !
- Ah ! Bonjour Monsieur Geta !
- Alors heureux de commencer par la philosophie, dit il ironiquement
- Heureux !
Costia rigole de bon cœur, je lance un regard mauvais au professeur sans vraiment me contrôler. Je lui en veux…J’en
veux à tout ce qui le détourne de moi, j’en veux à tout ce qui me remplace dans son esprit, à toute distraction. Un sentiment d’égoïsme m’envahis mais je considère ça comme une preuve d’amour. Je
regarde plus attentivement le professeur et prend conscience qu’il est jeune, très jeune. Beau, très beau. Pic…A nouveau ce pincement, cette petite douleur innocente, discrète éphémère mais
répétitive. Costia ! Ne regardes que moi !
- A toute à l’heure, dit il en me souriant
Il part aussi vite qu’un courant d’air, la pluie est toujours aussi violente, mon regard assombrit
par l’ombre de la capuche, je garde une expression évasive même si l’inquiétude se lisait dans mes prunelles. C’est normale d’être jaloux ? Nan ? C’est normale d’aimer au point de vouloir être
l’unique aux yeux de celui qu’on aime ? C’est normale d’aimer à s’en faire mal…C’est normale. Une jalousie qui vous prend les tripes, une jalousie qui est prête à vous rendre fou, presque
incontrôlable, une jalousie dangereuse, dangereuse pour tous ceux qui s’approchent de l’être aimer. Une jalousie destructrice qui m’effraie.
Je me dirige à mon tour vers ma classe, j’entre sans retirer ma capuche perdu dans les méandres de mes
pensées, le professeur abandonne toutes tentatives de me réprimander. Je n’existe pas pour eux, à leur yeux je suis un cas désespérer, ils espèrent tous me voir échouer et ce qui les fait enrager
c’est que je suis sans doute le premier de ma classe. Je sors mon stylo de ma trousse commence à le mâchouiller tout en écoutant les explications du professeur. Je jette un regard de temps à autre
à ma fenêtre, je me surprends à suivre les gouttes le long du carreau jusqu’à ce qu’elles meurent sur le bois. Je soupire d’ennuis, mes yeux se perdent dans le vide et je commence à partir loin de
mon école pour rêver au dessus des nuages.
Je rêve de Costia, je revois sa bouche, son sourire tendre et doux, ses beaux cheveux noirs fin, ses yeux
sibérien aussi glacial que ceux d’un loup. J’en frémis de plaisir, il me manque. Puis ce fut la douche froide, les nerfs me montent, je revois le professeur, le beau blond au regard chaud d’Europe.
Un allemand sans doute, sa belle couleur laiteuse, son sourire charmeur ! Sa façon de parler à Costia, à mon Costia. Je tortille avec plus de sauvagerie le stylo jusqu’à ce qu’il se brise de ma
bouche. C’est insensé…Je suis fou de rage et en même temps ridicule ! Je l’aime à en mourir et à en tuer.
- Excusez moi de vous déranger je tenais à vous présenter votre nouveau camarade de classe ! Sora Sakatura.
- Bien. Sora-kun vas t’asseoir à la place de Ashley-kun, au fond de la classe.
Pourquoi est-ce qu’il le remplace déjà ? Pourquoi tout le monde veut qu’on oublie Ashley ? Il était parmi nous il n’y a pas si
longtemps, il dormait sur cette table, se balançait sur cette chaise. Pourquoi l’effacer ? Je n’ai pas rêvé, il n’est pas partit depuis très longtemps que Ashley fait parti du passé ! Trop énervé
pour continuer de suivre sagement les cours je décide de sortir de la classe, les élèves me regardent, surpris, ranger mes affaires, je sors de la classe sous les yeux ébahis de notre professeur.
J’en suis encore plus irrité ! Je claque la porte, le directeur ne prend même pas la peine de venir me chercher, il part dans son bureau comme si il ne m’avait pas vu. De toute manière rien ne
m’empêchera d’avoir mon Bac.
Je met directement ma capuche, la lumière du jour me fait presque mal, plongé dans les ténèbres de mon humeur je me sens comme un
vampire au soleil. Je veux rentrer chez moi et m’enfermer dans ma chambre en mettant la musique à fond, je veux crier dans un coussin à ne plus pouvoir respirer, je veux frapper sur ma tête de lit
à ne plus sentir mes mains. Je bouillonne, tout mon corps frissonne. Les dents serrés je m’efforce de traversé la cours sans prêter attention au regard des curieux sur les bancs. Je remonte la
fermeture de ma veste, presse le pas pour échapper à cet prison, ma poitrine se serre ! J’ai l’impression d’étouffé !
- Tiens, v’là la tapette du lycée…
Bingo.
- Répètes, dis je en l’assassinant du regard
- Qu’est-ce que tu cherches tafiole ? Tu veux que je t’encules à sec ? Dit le garçon en crachant par terre
Sa veste était rouge, rouge comme le sang, rouge comme ma vue. Mes poings se serraient j’ai jeté mon sac
au sol, retirant ma capuche je me suis avancé vers lui à grand pas. Les dents serrés, le regard mauvais, le battement dans mes temps au rythme d’une musique aliénante. Sa peau était brune, son
regard était sombre comme la nuit, sa peau transpirait l’excitation du combat. Des yeux pleins d’arrogances, la bouche crispé dans une grimace provocante. Je brûlais d’envie de lui écrasé cet air
trop fier contre un tronc d’arbre, de frotter son visage contre l’écorce jusqu’à ce que des lambeaux de peaux tombent à terre que ces hurlements alertent la police.
- Tu veux essayer espèce de battard ! Je hurle de rage
Le poing est parti. La mâchoire craquante, je tombe à terre sous la pression une douleur lacérant à l’intérieur de ma
joue. Je me rattrape avec les mains dans les cailloux, je sens un bout de verre qui me rentre dans la peau. Ma vue se trouble, je n’avais jamais eut aussi mal après un coup. Je l’entends rire, se
moquer de moi, je l’entends m’insulter, appeler ses amis. Il rit, il rit d’une voix roque, une voix qui me révulse. Je le regarde, mes yeux le fusillent. Je crache ce liquide rouge au goût de fer,
il rit encore, les poings serrés je transperce des cailloux dans ma peau de rage. Sans même me contrôler je me suis relevé hurlant comme une bête sauvage ! Je lui met une droite bien placé, prit
dans un élan de folie mes cris étouffent le moindre bruit. Je le rattrape par le col avant qu’il ne trébuche, une autre droite, je l’enchaine encore et encore.
- LINK !!!!!!!
On m’écarte, je suis projeté en arrière, je continue de me débattre, je cri à faire fuir les oiseaux. Tenu par des bras forts et
puissants je continu de me débattre aveugler par la haine ! J’avais cette envie, ce besoin, cette addiction ! Il fallait que je le frappe, qu’il subisse pour les autres. Il fallait que je me
défoule, qu’il représente toute ma colère, que je le frappe encore et encore ! Jusqu’à ce que l’épuisement m’arrête.
- CALMES TOI ! LINK !
Le professeur, le blond me tenait. Sa prise était puissante, impossible de m’en défaire et plus je me rendais compte qu’il
me touchait plus je devenais incontrôlable hurlant des « LACHEZ MOI !! ». C’était lui qui aurait du subir ma haine, c’était son visage angélique qui aurait dut être criblé de balle !
Une fois calmer, du moins maîtriser, ma respiration forte comme un taureau qu’on tenait par des chaînes je regardais les
élèves autour de moi. Le professeur m’a enfin lâché, je me suis immédiatement écarté de lui, lui lançant des regards plus que meurtrier, je reprenais mon souffle les sourcils toujours froncés.
J’aperçu Costia. Il se tenait derrière le professeur, la bouche un peu ouverte, les yeux exorbités. Il semblait terrifié, paralysé, surpris pour ne pas dire tétanisé. Je le regardais avec la même
haine, je n’étais plus le même à ses yeux. Il ne me reconnaissait pas et j’avais l’impression qu’il me regardait comme si j’étais devenu un monstre, me regardant dans ma chambre de verre avec ma
camisole ! Ce regard plein de pitié.
- HIROKI LINK ! DANS MON BUREAU ! Cria le proviseur
Je l’ai suivis sans broncher. Tout le monde me regardait comme si j’étais un criminel. Une fois dans le bureau j’ai eus le
droit à tous les sermons, toutes les leçons possibles, le proviseur convoqua ma mère et la police. Je m’en tirais avec une semaine d’expulsion et un travail d’intérêt général. Sortis du bureau
totalement calmer, j’avais l’impression que le poids sur mes épaules s’étaient alourdis. J’avais cédé…J’avais craqué à des impulsions meurtrière et voilà que je me rendais compte que ça ne me
soulageait pas du tout.
- Link… Une petite voix.
Costia restait à quelques mètres de moi, à la fois méfiant et terrorisé. Il était plus grand et plus corpulent et pourtant je
sentais sa peur d’où j’étais. Une envie horrible de pleurer. Qui avait le plus changer ? Moi ou lui ?
Je suis parti le pas lourd, la veste ouverte, dehors il pleuvait à verse, le ciel était encore plus sombre que d’habitude l’orage
était menaçant. L’air était frais, la pluie couvrait les appelles de Costia, il continuait de me suivre. Les cours étaient terminés depuis déjà une heure plus personne n’était dans la cours je
marchais seul au milieu de la pluie avec comme ombre l’amour de ma vie.
- Link arrêtes toi s’il te plait !
Qu’est-ce qui nous ai arrivé ? Il y a de ça quelques jours tout allait bien…Il y a de ça une semaine je nageais dans le
bonheur, bercer dans les bras de mon amant. Il y a de ça un an, nous étions trois et je peux dire avec le recule que j’étais heureux.
- Link.
Il me tint la main, la sienne était chaude, douce, pleine de bonté. Elle avait réchauffé mon cœur, ce simple contact
avait suffit à m’adoucir, me rendre moue comme de la guimauve, ce simple contact avait remué mes tripes, un point encore plus fort, des picotements dans les yeux. La gorge serrée j’ai à peine
laissé échapper un gémissement que mes larmes passèrent le barrage de mes yeux, Je ne pouvais plus les contenir et elles se déversaient sans retenu sur mon visage crispé de douleur. Tous les deux
sous la pluie, à la vue de tous et à la fois dans notre monde. Nous étions seul. Il me tira et me plaqua contre son corps, je pouvais entendre son cœur battre derrière sa veste, je pouvais sentir
son souffle sur mes cheveux et sa main se niché dans le creux de mon cou. Il me serrait si fort que mes poumons étaient compressés, il me serrait si fort que je pouvais entendre nos deux cœurs
battre à l’unisson. Le plus important c’était qu’il ne me rejetait pas, ce qui m’importait maintenant le plus au monde c’était qu’il ne me rejetait pas…
Nous sommes restés sous la pluie pendant près d’une heure, j’étais trempé, il était trempé mais cela nous
importait peu. J’ai redressé le visage, ruisselant d’eau, le sien gouttant sur ma joue, j’ai attiré sa bouche jusqu’à la mienne, un baiser humide, tendre et langoureux. Les larmes me revinrent au
premier contact de ses lèvres, la peur qu’il me quitte, que je le perde me pressait la poitrine, rien que d’y penser j’en avais mal. Ses mains plaquées sur mon visage il approfondissait le baiser
avec passion, la nuit tombait et nous étions encore au milieu de la cours. Il ma soudain pris par la main et s’est mis à courir comme un dératé, je l’ai suivis tant bien que mal encore surpris de
cette course au milieu des flaques grandissante. J’eus un sursaut de frayeur lorsqu’un coup de tonnerre grondai avec force ! J’ai continué de suivre Costia.
Nous étions devant sa porte, il m’a fait pénétré à l’intérieur sans quitter nos chaussures, la maison était vide
et silencieuse. Il m’entraîna dans sa chambre ferma la porte à double tour et sans même allumer la lumière il me retira ma veste avec la plus grande tendresse. Le rythme de mon cœur s’était calmé,
je reprenais souffle sans pour autant respiré correctement. La chaleur m’envahissait, la lenteur calculé dont faisait preuve Costia me faisait bouillir de désir. Je tremblais. Avec délicatesse il
m’attira à lui comme on attirait une pauvre créature sans défense, le regard charmeur, la bouche entrouverte, il caressait mes lèvres, m’embrassait avec passion. Il retira mon pull trempé avant de
retiré le sien. Nos deux torses humides, soulevés l’un contre l’autre, il m’enlaçait avec force et tout en m’embrassant me fit basculer sur son lit. Son regard, triste, torturé. Il me regardait
comme si il allait me perdre et sans que je puisse lui demander il m‘embrassa avec passion, quelques gouttes tombèrent sur ma joue. Que t‘arrivais-t-il Costia ?
Dévores mon âme, pénètres ma chaire, bois tout mon sang. Fais de moi une partie de toi pour que jamais on se sépare.
Aimes moi eu point d’en mourir, aimes moi au point d’en tuer. Aimes au point d’en perdre la raison, ne regardes que moi ! Ne touches que moi, ne souris qu’à moi.
Par Danouch
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Publié dans : C'est comme la masturbation...
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