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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

I need your love

Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 21:58
                       Mon coeur se vide, mon âme s'en va accompagnant ma mère dans son agonie. Mon coeur hurle aussi fort qu'il le peut, ma voix porte au loin jusqu'à cieux injurant ainsi Dieu, mon géniteur et tous les saints ! J'aurai dut être là, j'aurai dut la protéger. Au lieu de ça je l'ai laissé avec cet enflure ! Je l'ai laissé pensant qu'entre eux tout irai bien mais au fond tout va mal...
Depuis quand mon père est-il devenu si violent avec ma mère ? Elle qui était son seul lien avec l'amour, la seule preuve qu'il soit humain ! 
Je ne comprends pas et je n'ai pas envie de comprendre, la seule chose que je veux faire : c'est le tué de mes mains ! Que pas même ma mère ne puisse revoir le visage de son bourreau, que l'assassin de le grande fente dans mon coeur soit décapité ! Que la mort s'abatte sur lui ! Que la folie me gagne encore un peu plus pour que je puisse commettre moi même mon remède ! 
Je me relève terriblement mal, mes yeux s'écarquillent de plus en plus, les pupilles dilatées je ne vois plus rien mais ce que je suis sûre c'est que mes larmes ne cessent de coulés ! Tel un torent se déversant, le sang qui aurait du s'écouler de mon coeur se transforme en un fleuve d'eau salé me sortant des prunelles. Je pose mes mains tremblante sur ma tête, fermant les yeux le plus fort possible, serrant les dents jusqu'à les faires grincés retenant mes hurlements je m'en arrache presque le cuir chevelure. Je n'entends que ce bip incessant me rappelant les aiguilles d'une montre, le temps qu'il me reste pour que je deviens fou. 
- Vincent ! 
Cette voix.
Elle me vient comme un énorme saut d'eau froide, je lâche mes cheveux doucement redresse ma tête toujours tremblant, totalement tétaniser. 
Ses bras m'entourent, je sens mon corps basculer contre le sien, ses baisers parsemés sur mon crâne son étreinte si chaleureuse et sa voix appaisante m'anesthésie peu à peu. 
- Je suis là Vincent calme toi je t'en prie..., il me chuchote
La bouche à moitié ouverte, je ne contrôle plus rien, mon désir de vengeance s'est calmé mais il semble que je ne sois pas encore pret à ce que mon cerveau daigne faire quoi que ce soit, pas même répondre à mon sauveur. 
Je lève la tête doucement comme un fou enfermer dans un asile venant à peine de se rendre compte qu'on le serrait fort. Ses yeux vermillons indifférent mais sa voix brisé trahis son inquiétude, ses longs cheveux ébènes entourant son visage froid me rechauffe le coeur martyre ; quelle paradoxe ! 
Je n'arrive pas à ouvrir la bouche, je ne sais même pas quoi dire. Je sais plus quoi faire ! Je me sens perdu à vrai dire sentant plus aucunes forces dans ton mon être je me demande ce que je fais debout alors que ma mère est sur un lit d'hôpital.
Qu'est-ce que je peux faire ? Mon corps se remait à trembler de plus belle, mes bras entoure ce qui me reste de ma lucidité, je le serre contre moi plantant mes ongles dans sa veste laissant encore une fois ma tristesse s'évader. Mes gémissements son étouffés contre sa poitrine, je n'entends plus ses mots réconfortant tout ce que je vois : c'est que je suis aussi coupable. 
- On va rentrer Vincent..., il me dit en me prenant ma main
Mon corps bouge seul, je ne me retourne qu'une fois pour regarder une dernière fois ma mère, je serre la main fortement de Raphaël, mes larmes continuent de déferlées.
Que faire ?

Une fois devant chez moi, Raphaël me fait m'assoir sur le canapé pendant qu'il part dans la cuisine, je regarde un point fixe je revois cet instant sans arrêt devant mes yeux. Je ne vois que ça.
Je ne vois rien d'autre. Pas même lui.
- Un café ? Il me demande naturellement
Je ne cie pas un seul mouvement, je ne tremble plus, je ne pleure plus, je me vide peu à peu et je ne sais pas comment remonté la pente. Je n'ai même pas envie de le voir. Je n'ai même pas envie de lui parler.
Je sens qu'il me soulève jusqu'à ma chambre où il m'y dépose doucement comme une chose fragile, il vient se coucher pret de moi me serrant contre lui murmurant une chanson que je ne connais pas. Je sombre dans un gouffre noire, un gouffre où j'entends les cris, les pleures, les gémissements, la terreur, l'enfer m'y attend. 
Je sombre sans même avoir le courage de me ratrapper car je ne veux pas la perdre, par ma faute elle souffre. Je suis coupable d'avoir été heureux, je suis coupable d'égoïsme. 
Je suis coupable de ses bleus.
Pardonnes moi Maman, pardonnes moi...
Rien ne peut combler se vide qui s'arrache de moi, aucun geste, aucun miracle, aucun mot ! Pas même ceux qui sortent de la bouche de mon beau professeur. Je suis seul dans ma peine.
- Je suis là..., il sussure, ne pars pas...
Je ne réponds pas.
Que faire ?
Personne ne peut m'aider. 
Personne ne peut comprendre. Pourtant j'aimerai tellement me sentir innocent, me dire que je n'y suis pour rien ! Me dire que je ne pouvais pas savoir. 
J'aimerai tellement que tout ça ne soit qu'un rêve ! Mais mes larmes, ses mots, toutes ces blessures sont vrais et je n'y peux rien. 
Que faire ?
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Lundi 4 février 1 04 /02 /Fév 09:27
                         Je sens mon corps bougé sur ce lit, j'ouvre les yeux, je me suis laissé porter par le sommeil. Je me retourne et remarque que Raphaël se lève alors qu'il n'est que cinq heures du matin, je le suis du regard mais n'intervient même pas. 
- Vincent... ça fait déjà une semaine que tu ne m'adresses plus un mot...
Comme toujours pour toute réponse je lui laisse le silence, le simple bruit de ma respiration régulière. 
Il soupire et se lève d'un pas lourd, ses épaules mises en valeur, ses muscles contractés il se dirige vers la salle de bain. 
J'attend sur ce lit je ne veux même pas en bouger, pas avant sept heures pour partir en cours puis le soir je vais voir ma mère qui semble se rétablir petit à petit. Mon père est toujours en prison il passe son procés bientôt, ce qui m'ennuie ! Moi qui avait envie de faire justice moi même derrière des barreaux je ne peux plus. Mes mains viennent se posés sur mon visage endormis, depuis une semaine je me sens si coupable à tel point que je ne vis plus ! Comment le pourrai je après une chose pareil ? Si ma mère venait à mourir par ma faute je ne pourrai jamais me pardonner ! Jamais ! Elle qui a toujours tout fait pour moi c'est fait battre par l'homme qu'elle aime et je ne sais même pas la raison ! Il risque de prendre de prison quelques mois ou trois ans au plus ! Mais il en sortirai et là...Je l'attendrai.
- Arrêtons là Vincent...
Hein ? Mon visage incrédule fixe Raphaël, je ne l'avais même pas remarquer sortir de la salle bain. Avant j'aurai tout fait pour voir son beau corps humide seulement entouré d'une serviette, je l'aurai même rejoint sous mes pulsions. 
- Séparons nous, dit il encore une fois
- Pourquoi ?! Je m'écri appeurer
- Je ne suis pas là pour m'occuper d'un mort ! Je ne suis pas ta mère c'est clair ! J'ai des envies et des besoins si tu n'es pas capable de t'en occuper et bien arrêtons là maintenant ! 
Je ne comprenais pas ! J'avais mal à en mourir et lui il me larguait ! J'étais ailleurs et il ne m'aidait même pas ! Alors qu'il avait l'air tellement énervé je pouvais voir dans son regard qu'il en était également attristé. Pourtant je n'ai trouvé que cette phrase stupide à lui dire.
- Alors va t'en...
J'aurai mieux fait de me pendre, j'aurai voulu m'étrangler pour ce que je venais de dire. Ma douleur était plus forte que mon amour pour lui, ce qui veut peut etre dire que je ne l'aime pas autant...
Les larmes me viennent rien que d'y penser ! Je ne peux pas m'avouer une telle horreur ! Je l'aime je l'aime ! Alors pourquoi est-ce que je ne ressens aucune compassion ? Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas retenu ? Pourquoi est-ce que je l'ai simplement regarder partir prenant sa veste avec un léger au revoir comme dernier souvenir. 
Je n'ai pas verser une larme, j'en avais marre de pleurer depuis une semaine et une fois de plus je viens de perdre un être cher. Ma mère est sur un lit d'hôpital et l'homme que j'aime le plus au monde vient de partir et je ne le verrai sans doute plus jamais comme tel. 
Je me lève du lit et regarde par la fenêtre pour le voir une dernière fois marcher contre le vent jusqu'à sa voiture, ses cheveux vollant en arrière il regarde une dernière fois derrière lui puis ouvre la portière. Il hésite un moment jette un papier par terre et monte à l'intérieur pour démarrer calmemant. 
Je laise tomber le rideau fin, je regarde mon lit à nouveau, mon coeur bat la chamade mais je sens mes larmes presser contre ma poitrine, me piquant le nez espérant retrouver la sortie. 
Il est vraiment parti.
Je me sentais de nouveau seul, perdu, laissé pour mort dans un appartement vide. Perdu, toujours dans mon gouffre et je m'obstine à rester au plus profond. Vraiment seul, laissant partir la seule personne qui aurait put me sauver, je l'ai même pousser hors d'atteinte. 
C'est mieux ainsi.
Je ne l'embêterai plus avec mes problèmes, j'étais un poids et surement pas un bon petit-ami. Je n'avais aucune expérience ! Je ne faisais que pleurer comme un gamin et lui il en attendait beaucoup plus. Des choses que je ne pouvais pas lui offrir mais j'aurai tellement voulus. Je m'écroule sur mes matelas et regarde le plafond attendant que le sommeil me gagne de nouveau, le corps lourd, ce plafond avait décidé de faire de ma vie un enfer. Encore une fois je voyais défiler tant de bon souvenirs avec Raphaël comme un projecteur de cinéma l'image vieille et séquentiel. 
Des larmes coulèrent sans même que je cie un mouvement, mes yeux cligaient normalement, mon visage indifférent mais mes sentiments trahis par de fines goutes d'eau salés s'écrsant sur son oreiller.
Puis le noir, le sommeil et mes cauchemars.

Je me lève dans l'après-midi, je décide d'aller en cours malgré ça, je m'en veux de l'avoir laissé partir ainsi et cette séparation me semblait maintenant irréel, cela dit ça serai gonflé d'aller lui dire que je regrette. 
Cours de Maths, un calme plat, il ne m'a pas plus prêter attention qu'aux autres. Je sentais déjà la colère et la peine me brûler le gorge prenant mon estomac dans un étaux. La tête qui tourne et le fièvre montante j'en avais des haut le coeur. 
Sans mêm demander je suis sorti en courant de la salle pour partir vomir tout cette douleur ! Pour ne pas pleurer en cours, pour ne pas qu'il est pitié de moi, je ne veux pas qu'il voit que j'ai mal. 
Je ne veux pas qu'il se sente coupable.
Je sais ce que c'est d'être impuissant et je ne veux pas qu'il regrette d'être parti puisque c'est moi qu'il lui ai demandé. 
Pourtant j'aimerai tant qu'il revienne. Qu'il m'aime...
- Ca va Vincent ? Me demanda Klay derrière la porte
Mon visage collé contre la cuvette, la bouche ouverte dégouliante de bave, mon regard vide et mes mains tremblantes.
- Ca va.
Je me lève difficilement m'essuie la bouche puis ouvre la porte pour faire face à mon ami.
- Oh mon Dieu ! Vince' t'es tout blanc ! 
- Ah, je me regarde dans le miroire c'est vrai que je suis blanc, pas plus que d'habitude ! 
- Si si je t'assure ! Tu me fais peur !
- Ah, répétais je
Les yeux cernés et rouges, je ressemblais à un mort vivant. Je rince le bouche et le visage prêt à faire face à la classe je ne partirai pas d'ici pour une simple maladie ou petits malaises.
Je rentre en classe suivit de Klay, le professeur me regarde derrière ses lunettes d'un air indifférent et attend qu'on s'assoit pour continuer son cours. Une fois mon corps s'écrasant sur ma chaise il reprend ses explications aux quels je ne cromprends rien. 
Ce cours était un vrai calvaire, je ne me suis jamais senti aussi mal de toute ma vie, en voyant son indifférence je me rendais compte que je n'étais pas si neutre que ça ! Je me rendais compte que lui ne m'aimait pas. Comme toujours je me fais avoir, comme toujours les décisions qu'on prend pour stupide sont souvent les meilleurs.
Même si je risque d'en souffrir pendant un moment, finalement notre séparation est une bonne chose, il ne m'a jamais aimé ! Je n'ai rien à faire avec un prof. Cette relation n'avait aucun sens.
Enfin j'aimerai m'en convaincre.
- Vincent ! 
Je me retourne pret du portail Klay cour vers moi avec un grand sourire. 
- Tu veux que je t'accompagne voir ta mère ? Après on pourrai révisé ensemble pour le contrôle d'espagnole demain je suis nul et toi t'es trop fort  !
- Si tu veux.
Le sourir de Klay semble s'illuminer tout heureux il me suit jusqu'à l'hôpital. Son enthousiasme me fait du bien, ça efface peu à peu ma mauvaise humeur et une petite lumière dans mon gouffre brille doucement au dessus de ma tête.
  
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Mercredi 13 février 3 13 /02 /Fév 18:17
                                 Nous quittions l'hôpital en fin de soirée, finalement j'étais resté plus longtemps que prévu et Klay était resté avec moi jusqu'au bout. Au lieu d'aller révisé chez moi comme c'était prévu j'ai insister pour qu'on mange quelque chose mon estomac grômelait déjà. Arrivés devant une pizzeria j'ai stoppé net, comme une prémonition je ne pouvais pas aller ailleurs quelque chose m'obligeais à rentrer à l'intérieur. 
Peut être la bonne odeur de la patte dans le four avec la sauce tomate qui me venait au narine.
- T'es un estomac sur patte ! Me dit Klay amusé par ma tête de chien affamé
Je baisse la tête de honte.
- J'ai pas mangé depuis trois jours je suis un peu à l'agonie, dis je dans un rire gêné
Il s'arrêta net de rigoler en voyant que je ne mentais pas pour faire rire, il me regarde intensement comme si il me reprochait mon jeûne.
- Raph...Monsieur Culigan est au courant de ça ? Il me demande 
- Ohoh ! T'emporte pas ! Je suis pas anorexique ! C'est juste que j'ai un peu perdu l'appetit ces quelques jours ! 
Il fallait que je détourne le sujet, je ne voulais pas lui dire qu'avec Raphaël c'était finit. Je ne voulais pas voir son regard de pitié ou bien de victoire je ne sais pas trop comment il m'aurai regardé à vrai dire.
- Vincent réponds moi...
Comment mentir ? Il l'aurai sut tôt ou tard non ? Ne pas le dire voudrait dire que je n'ai pas envie de tourner la page. 
Même si il y a une part de vérité la dedans.
- Nous ne sommes plus ensemble Klay.
Il ne cie rien, pas un mouvement, rien, pas même surpris il me sourit chaleureusement et commande. 
Je suis un peu déconcerté à vrai dire, je m'attendais à tout sauf à ça bien sûr ! Mais c'est mieux ainsi. Je ne veux pas en parler, la blessure n'est pas encore fermer et j'ai besoin de temps pour passer le cap pour oublier ce fragment de ma vie. Ce fragment que j'aime tant. 
Je laisse tomber mon visage dans mes mains, je prends une grande inspiration poussée et sanglote en silence espérant que Klay soit trop occupé à chercher ce qu'il va commender.
- Tu vois quoi toi Vince' ? Il me demande
- Pareil.
Je n'ai même pas entendu ce qu'il voulait mais je ne voulais pas savoir, peu m'importait, c'était une très mauvaise idée de remué ainsi mes sentiments la seule envie que j'avais maintenant c'était de rentrer chez moi pour pleurer comme une adolescente.
Pathétique.

- Bon appétit messieurs, nous dit la serveuse
Je relève la tête, les yeux sombrés, le visage pâle. Magnifique n'est-ce pas ? 
- J'espère que cette pizza te rendra des couleurs tu me fais peur, il me dit en commençant à manger
- Si on révisait en même temps ? Je lui demande
Par tous les moyens je tentais de m'occuper l'esprit. Je ne voulais pas revoir tous mes souvenirs, je voulais tracer un long trait sur mon passé et recommencer à zéro ! Peut être même partir pour une autre ville. New York était bien trop grand pour moi, les gens ici ne m'aiment pas.
Tout en mangeant la pizza je lui refaisais un cours d'espagnol improvisé, il était assez maladroit sur les "s", le fait est qu'entre l'anglais et les langues latines il y a une assez grande différence mais vu que je suis français j'avais déjà commencé à apprendre l'espagnol là bas. 
C'est fou comme les choses peuvent être bizarre, comment une matière aussi ennuyeuse que l'espagnol pouvait me vider l'esprit pendant au moins vingt minute ?
Au moins jusqu'à son arriver. 
- Bonjour une table pour deux, dit cette voix suave
Les gros yeux de Klay m'ont toute suite mis la puce à l'oreille, je vis sa bouche frémir et faire des allées et retour entre mon visage et celui qui se tenait derrière moi. J'ai lâché mon couteau dans l'assiette car cette voix je ne la connaissais que trop bien, mon cadavre en tremblait, mes mains moites et l'estomac noué je ne pouvais plus rien avaler. 
- Bichon par là, dis une autre voix féminine derrière moi
Klay ne regardait que moi cette fois, sa mine déconfite et compatissante me donnait déjà les larmes yeux, ses prunelles humides de pitié confirmaient mes craintes.
Je me suis retourné doucement m'arrêtant en chemin en sentant la main de Klay sur la mienne et sa voix me murmurer un "non" à peine audible. J'ai retiré celle ci pour enfin faire face à Ra...Monsieur Culigan en compagnie d'une femme magnifique pendu à son coup.
La pizza est remonté d'un coup juste à l'entré de ma gorge, je sentais que je n'allais pas tarder à tout recracher. Les larmes m'enbuaient les yeux, la tête qui tourne par le manque d'oxygène. 
Comment pouvait il me faire ça ? Pourquoi est-ce qu'il a fallut que je tienne autant à lui ? Pourquoi tomber amoureux d'un quelqu'un qui ne vous aime pas ? 
Je me suis lévé rapidement, la nausé m'avait gagné j'ai bousculé Raphaël dans ma lancé mais sans faire attention, il fallait que j'aille aux toilettes.  Arriver à l'intérieur j'ai vomis toute la pizza que j'avais ingurgité, la nausé toujours aussi forte j'ai vomis jusqu'à en sortir la bil qui me brûlait la gorge et contractait mon estomac. La bouche dégoulinante de bave et les larmes troublant ma vue je ne voyais plus rien. Je serrais les yeux en me répentant sans cesse " pourquoi, pourquoi moi !! "
- Vincent..., la voix faible de Klay contre la porte m'a redonné une dernière nausé
- Vincent..., il répétait en plaquant sa tête contre la porte
Mes sanglots cette fois ont remplacé mes gémissements nauséabonds. J'en pleurais encore rien que de l'imaginer dans les bras de cette femme, de cette pouf ! Il m'avait complétement oublier alors que son absence à moi, me rendais malade. 
- Vincent...Rentrons, dit mon ami doucement
Je suis sorti des toilettes le visage ruisselant de larme, la bouche couverte de bave et je me suis essuyé d'un revers de main avec un mouchoir avant de me jeter dans ses bras en pleur. 
Pourquoi est-ce que notre premier amour nous fait tant souffrir ? Pourquoi est que je suis si mal à l'idée qu'il soit avec un ou une autre peu importe ? Pourquoi alors que c'est moi qui lui ai demandé de partir ? Suis je autodestructeur à ce point ?
Les nausés me reprennaient et je n'ai pas put m'empêcher de retourner vomir alors que plus rien ne remplissait mon estomac, arrivé devant la cuvette rien ne voulait sortir. Seulement des soubresauts, j'ai enfoncé mes doigts au plus profond de ma gorge pour déversé un liquide qui me vidait totalement.
Anesthésier, dans ce corps minable, mince et tout blanc, je me suis coller au mur, le bras le long du corps comme un drogué après sa piqûre je sentais que je planais. Mon esprit au fond de la cuvette mélanger à mon repas, je ne me souviens plus de ce qui s'est passé mais je sais que je ne suis pas resté dans les toillettes trop longtemps.

Je me réveil doucement, les yeux ouvert je remarque que je suis plongé dans une pièce sombre mais je paresse dans le lit. Le corps lourd j'ai pas du tout envie de me lever peu importe l'endroit tant que je suis dans une couverture et que je peux encore fermé les yeux pour fuir la réalité. 
- Il serai temps que tu te lève tu ne penses pas ? Me demande une voix sensuelle
Je sens un baiser sur le front, puis sur la tempe, la joue, se rapprochant des lèvres, sur le coup. Passant une langue chaude et humide dessus avant de déposé un chaste baiser. 
- Raphaël merci pour m'avoir héberger ce soir ! Bisous Bichon, dit une voix féminine
J'ouvre les yeux brusquement réalisant enfin où j'étais ! Crise de panique je ne bougeais plus les bras de Raphaël de chaque côté de mon corps son visage tourné vers la porte où se tenait la femme d'hier avec un sac sur le dos.
- Au revoir soeurette c'est quand tu veux ! Il dit avec le sourire
Elle lui lance un signe de la main et tourne les talents avant de fermé la porte de la chambre. Mon coeur bat la chamade tout se mélange dans mon esprit, je sais plus quoi penser.
- Tu vas mieux ? Il me demande me regardant dans les yeux
J'articule un faible oui et il m'embrasse à nouveau. " Je suis heureux..." il me murmure avant d'entamer des baisers dans le coup.
Je ne sais pas comment réagir concretement. Enfin moi pas mais un autre membre plus bas lui réagis plutôt bien...
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Mercredi 27 février 3 27 /02 /Fév 01:47

                         Je le repousse violemment et me redresse une colère noire me couvre petit à petit le coeur.
- Pour qui tu me prends hein !!? Je cri
- Quoi ? Dit il étonné par ma réaction
- Qu'est-ce que tu crois ? Que je vais te sauter dans les bras ? Que je vais tout effacer et recommencer avec toi ! 
- Oui.
Furieux je lui met un gifle pour son audace même si j'aurai voulus lui mettre mon poing dans la gueule, j'avoue qu'une gifle fait un peu femme effarouchée.
- JE ME SUIS JAMAIS SENTI SI MAL DE TOUTE MA VIE ! J'EN ETAIT REDUIT A VOMIR DANS DES CHIOTE POURRIT COMME UN DROGUE !!!
Il baisse la tête doucement gardant son aire têtu et bourru n'admettant pas que c'était de sa faute.
Il se lève brusquemment et me jette mes habits au visage en claquant la porte derrière lui. Je les enfile en fulminant l'injuriant de tous les noms au plus profond de mon égo blessé ! C'était pas à lui de faire la tête !!! C'est moi qu'il a abandonné et pas l'inverse ! Je l'ai pas laissé comme une merde dans un moment difficile, moi.
Bordel que j'aurai put l'étrangler si il était devant moi mais je préfère partir sans me retourner, je veux plus jamais le revoir, plus jamais lui parler, pas même le voir en peinture ! Impossible je brûlerait la toile jusqu'à ce que je vois dégouliner le liquide chaud effaçant son sourire sournois qu'il arborait avec tellement de fierté.
Je claque la porte de l'entrée et dévale les escaliers à toute allure, je me retrouve très vite dans la rue, le froid me poignarde brusquemment j'avais oublié ma veste au haut mais quel tâche ! 
Puis merde t'en pis.
J'enfonce mes mains dans les poches et retrousse les épaules comme pour me protéger les oreilles du vent, les passants ne font pas tellement attention à moi à New York voir un homme sortir avec un fin pull gris en cole rouler n'était pas très anodin certains trainaient même en t-shirt pour se faire remarquer.
Le ridicule ne tue pas, tout est bon à prendre pour se faire remarquer dans la ville où tout est possible.
Je presse le pas sentant que petit à petit mon corps se frigorifiait sous le vent froid, la buée qui sortait de ma bouche se faisait de plus en plus régulière j'étais presque en train de courir jusqu'au prochaine arrêt de bus. 
Raphaël n'habitait pas tout prêt de chez moi, il était presque à la sortie de la ville quelle idée d'emmenager si loin de son lieux de travail en plus ! 
Merde ! Je m'étais juré de ne pas repenser à lui pourtant j'ai l'impression que quelque chose change dans ma colère noire, une petite pointe de culpabilité me pince le coeur en revoyant son regard attristé, maladroit, têtu...blessé. Non ! T'as aucune raison de t'en vouloir Vincent ! Aucune vraiment aucune.
Le bus arrive enfin je rentre le plus vite possible à l'intérieur et paie le chauffeur avant de me placer au fond callé contre les parois du bus, m'entourant de mes bras. Je regardais les rues défilées jusqu'à ce que j'arrive enfin à mon arrêt il ne me manquait plus que quelques minutes de course pour arriver dans mon appartement au chaud, respirant le bonne odeur de la bougie à la vanille...
- Oh non...
LA BOUGIE !!!! 
Je cours comme un dératé à en perdre le souffle, je manque de tomber plusieurs fois, le coeur accélérant chaque seconde un peu plus, le souffle devenu roque et dur. Je cours sans m'arrêter.
La bougie, je l'ai pas éteinte ! Merde si jamais...oh non mon Dieu ne me faite pas ça !! Je vous en supplies ! Pas ça !! 
Tout mais pas ça.

- Monsieurs Mayon ! Vous ne pouvez pas entré dans votre appartement.

Je fais signe au receptioniste de se taire, paralysé, je vois les gens s'agiter, les lumières du camion des pompiers, des personnes qui se regroupaient petit à petit autour de l'immeuble crachant mes meubles hauts-gamme. Je voyais mon petit mobilier étendu par terre, carboniser, il est possible que ma bougie est attaqué le bois après conbustion, que la table ai pris feu mettant ainsi le canapé, le tapis...
Je suppose que ce sont des choses qui arrivent.
Tétaniser, je m'avance doucement, le pas lent et lourd, mes yeux perdu dans la vague.
J'étais maudit, il n'y avait pas d'autre explication.
Instinctivement je me suis dirigé vers un petit restaurant où je mangerai ce midi, mais où irai je ce soir ? Dans une chambre d'hôtel ? Mes cours, mes livres tout ça étaient maintenant dans les airs retombant bryamment sur le sol. Comme je tombais une fois de plus sur ce même sol écraser par le poids des mal chances accumlés.
A ce rythme là j'atteindrais des puits de pétroles d'ici une semaine.
- Je vous sers quoi ? 
- Le plat du jour s'il vous plait, dis je sans vie et sans ton
A peine articulé, la femme arque un sourcil puis s'en va hurlant au chef ma commande, le bruit des cuissons parvenaient à mes oreilles et l'odeur des steak grillés à mes narines. Très vite tous ses sens seront en contact avec un plat typiquement Américain : steak frites.
Tout mes biens viennent de partir en fumés j'essaye de me vider l'esprit mais très vite se sont les larmes qui viennent se vider de mes yeux, sans vraiment avoir de la peine la pression de tous ses évenements me faisaient perdre l'espoir d'un jour être tranquille. 
Quand tout ceci s'arrêtera ? Quand est-ce qu'enfin j'arrêterai de pleurer ? Saloperie de vie, tous mes rêves brûlent aussi à leurs tour. 
- On peut pas dire que t'ai la forme.
Je relève les yeux humides, j'avais vraiment touché le fond et voilà qu'il se rammène ! C'était vraiment pas le moment.
Je me lève pour partir sans même lui adresse un signe mais il m'aggripe le poignet me suppliant du regard de rester.
- Je m'excuse, lâcha-t-il
Je marqua un temps de pause, toujours fixant ses yeux vermillons puis je me suis rassis les bras croisés reniflant mon chagrin d'il y a quelques minutes.
- Je m'excuses, il répéta, ma dernière intention était que tu t'énerves je t'assure mais quand je t'ai vu sur ce sol, le regard vide...je. Il ravala sa salive, serrant les paupières puis me fixant brusquement. J'ai eu peur Vincent. Je sais que je ne suis pas pardonnable ! Je sais que je t'ai abandonné, je n'aurai pas du être aussi dur mais j'avais vraiment l'impression que tu partais loin de moi et que je n'arrivais pas à te retenir. 
Il s'arrêta comme attendant une réaction de ma part mais j'ai continué de le fixer de la même manière me rappelant de son visage avant qu'il ne me regarde plein d'assurance. Il semblait perdu dans des souvenirs lointain, pas assez lointain apparament. 
- Autant que toi je me suis senti abandonné et je pouvais pas l'accepter. Que cette dépression t'es volé à moi si facilement ma fait découvrir que je...
- Que tu..., dis je en insistant
Le coeur battant la chamade j'avais peur de ce qu'il allait dire mais j'étais tellement exciter au fond que je ne t'attendais plus qu'il dise ces deux petits mots. Allait il les dire ?
- Que je tenais beaucoup à toi !
J'ai regardé l'extérieur évitant son regard, j'étais déçu, finalement il ne ressent pas ce que je ressens pour lui.
- Ma maison à brûler ce matin, dis je ailleurs
- Quoi ? Il me  demande abasourdit
- J'ai laissé malencontreusement ma bougie allumer toute la nuit et voilà.
- Je...je comprends mieux pourquoi tu n'allais pas bien quand je suis arrivé. Il dit étonné
Un simple "hum" à suivit la discussion puis il a finit par rester à manger avec moi parlant de tout et de rien, j'étais malgré moi celui qui parlait le plus ! Même dans un état second, je me sentais bien prêt de lui en sécurité à ses côtés. Il m'écoutait vider mon sac sans broncher, disant une phrase de temps en temps mais pas plus, Raphaël restait quelqu'un de discret et moi je restais quelqu'un d'énergique même briser de l'intérieure. 
Avec lui c'était différent, même la peine empoisonnante ne pouvait rien contre mon amour pour lui. Il avait le code à mon mutisme.
Un simple regard.
Un simple sourire.
Et voila, ma bouche déceler.
- J'avoue que je me sens coupable de l'avoir laisser là bas hier...Il avait la gentillesse d'être avec moi j'aurai dut lui téléphoner m...
- Tu veux venir habiter à la maison ? 
Hein ? 
La fourchette à quelques centimètres de ma bouche avait arrêter son trajet, les mains tremblantes, la bouche toujours ouverte, le temps s'est figé. Son regard perdu vers l'extérieur il répéta sa question qui m'avait rendu si stoïque.
- Tu veux venir habiter chez moi ? 
Cette fois il me fit face, le visage neutre, une simple question exigeait surement une simple réponse.
- Hab..habiter ? Avec toi ? 
- Temporrérement le temps que tu trouves un nouvel appartement. Je vis avec personne de toute manière ! 
- D'accord, dis je ne avalant ma bouché de frites
- D'accord ? Dit il surpris
- Oui.
Il sourit tendrement et avança sa main vers la mienne posé sur la table, je suivait le trajet ralentit par mon subconscient, j'ai reculé ma main de reflexe ! Non c'était trop facile.
- Ca ne veut pas dire que je me remet avec toi.
- D'accord. Dit il en regardant à nouveau par la fenêtre
- D'accord ? 
- Oui.
- Ca t'amuse ? Dis je un grand sourire
- De quoi ? Dit il faignant l'innocence
- De reprendre mes mots ! 
- Tôt ou tard tu ne m'échappera plus. 
Le regard d'un prédateur, le sourire d'un vainqueur, il me fixait comme si j'étais une proie de qualité. Il passa sa langue machinalement sur ses lèvres avec une lenteur calculé, des frissons de plaisir me parcourut l'échine, je me sentais paralysé comme la souris face au serpent. Il m'envoûtait totalement à me rendre dingue ! Mais je céderai pas si facilement.
Etrangement cette colocation me paraissait vraiment excitante, lui résister n'allait qu'augementer deux fois plus notre envie mutelle du corps de l'autre. Rien de tel pour raviver les flammes de l'enfer et la fusion de deux corps en ébullition.
Que la chasse commence.

Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 15:31
                            Merde ! Je viens encore de manquer la serrure, bêtement je me met à rire et recommence le procédé aller on peut y arriver ! Tu avance la clé, tu continue doucement, tu rentre maintenant la clé. BINGO !
J'ouvre la porte doucement laissant rentrer quelque rayons de lumière dans l'appartement sombre, une fois la porte fermée je me retourne et je me souviens plus du tout de la disposition des meuble qui avaient été éclairer il y a de ça à peine cinq minutes. Je pouffe encore un petit rire étouffer et m'avance d'un pas hésitant.
A l'aveuglette, je marche doucement, les mains qui s'agitent pour sentir un quelconque mur ou meuble et la seule chose que je touche c'est l'air.
    Mon pied percute soudainement une des chaises qui était certainement face à la table ! Quelle perspicacité n'est-ce pas ? J'étouffe à nouveau un rire en mimant un "chut" à la chaise.
J'avance à nouveau comme si je jouait à la colamaillard, un grand sourire sur les lèvres les yeux fermés tâtant tout ce qui me passe par la main.
    Soudainement la lumière s'allume m'aveuglant définitivement et faisant redescendre mon excitation à jouer dans le noire.

- Sais tu au moins l'heure qu'il est ? Me dit cette voix forte et grave

    J'arrive enfin à ouvrir un oeil pour apercevoir Raphaël dans l'embrasure de la porte de sa chambre, habillé d'un fin pantalon pour dormir il a les bras croisés et les cheveux ruisselant sur son torse.
    Cette fois j'explose de rire en m'appuyant sur une chaise à proximité, je suis complètement hilare.

Ou complètement bourré.

    Raphaël soupir de lassitude, passe frénétiquement la main dans ses cheveux et me jette un regard noire.

- Où est-ce que t'étais encore ? Il me demande las
- Faire la fête !
- Avec qui ?
- Bah tous mes amis tu crois quoi ! C'était l'anniversaire d'un ami alors voilà, je dis grand sourire
- Tu étais obligé de te saturé d'alcool ! Dit il en haussant la voix cette fois
- Ohé ! Cri pas comme ça hein ! Je fais ce que je veux ! C'était la fête et c'est vrai que j'ai un peu bu...HAHA !
J'explose à nouveau de rire en repensant à la soirée.
- Tu m'épuises, il annonce, va te coucher on en reparlera demain.
Il claque la porte de sa chambre et me laisse me bidonner seul me tortillant dans la cuisine.

    Je me réveille seulement à midi, même pas sous la couette encore habillé, couché sur le ventre la bouche ouverte et les yeux tiraillé en arrière comme si on me les extirpait à la pince ! J'ouvre les yeux et les rayons du soleil me perce le crâne, je les referme automatiquement la douleur faisant grimacer mon visage je me lève lourdement de la couette chaude de mon lit.
    On peut dire que c'était une grosse fête hier ! En ce moment les fêtes défilent tous les week-end ! Je sors avec Klay tous les samedi et je vais faire la bringue rentrant complètement péter à chaque fois. Je mène une véritable vie de débauche et depuis une semaine que je vis en collocation avec Raphaël rien ne s'est passé. Je lui en veux encore pour m'avoir laissé quand j'en avais le plus besoin.
    Je me regarde dans la glace d'un air dégoûté, j'ai la bouche pâteuse et la tête comme une enclume les court cheveux tout ébouriffer m'énerve encore plus ! Allez hop à la douche ça me réveillera un peu.
    L'eau bien chaude me vide peu à peu de cette sensation de lourdeur laissant place à un une envie de resté toute ma vie sous les ruissellement de l'eau sur mon corps. Encore plus frêle que d'habitude j'applique le gèle douche au patchouli sur le corps doucement profitant un maximum de l'eau chaude.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!

Je hurle de toute mes force en sentant un jet me gelé le dos et me faisant sursauter de la douche, Raphaël ouvre la porte et me retrouve à moitié assis sur le lavabo tellement le froid m'a surpris. Il explose de rire pendant que je me gèle les couilles à le regarder se marrer tous seul !

- C'est toi qui a coupé l'eau chaude !!! AVOUES ! Je m'écris
- C'était trop tentant ! Il dit en se tenant le ventre
- Très amusant !
   
    Il continue de rire se soutenant à l'encadrement de la porte, une idée fait briller mes yeux ! Un grand sourire sadique se dessine sur mon visage ! Tu rigolera moins Judas !
Je me précipite sur le paume de douche et ouvre les vannes à fond ! L'eau giclant sur son sourire traitre il se met à s'agiter puis il quitte la salle de bain en courant.
    Je me bidone dans la salle de bain ! Hurlant de rire tellement c'était comique ! Lui qui se trouvait à rigoler se retrouve maintenant trempé. Sa tête mouillé refait apparition il ouvre la porte avec précaution et me regarde d'un air boudeur. Je rigole encore plus et attrape une serviette pour me l'enrouler autour de la taille.

- Entres, je vais rien te faire, je lui dis en reprenant mes esprits

    D'un air peu convaincu il ouvre doucement la porte, il entre tremper de la tête au pied dans son vieux t-shirt délavé et son jean foncé. Je peux pas m'empêcher d'étouffer un fou rire.

- Approches, je lui dis doucement

    Il s'aventure finalement dans la salle de bain avec son air  de gamin punit, je lui tend ma main j'ai l'impression que c'est moi qui vieillit d'un coup et que c'est lui qui se retrouve à la place du plus jeune. J'adore cette sensation de m'occuper de lui comme si c'était mon bébé ! AH ça le rend tellement mignon ! Je craque...
Pourtant je ne dois pas ! Je lui ai bien fait comprendre que ce n'était pas parce que j'habitais avec lui que tout allait recommencer...
Si seulement il pouvait comprendre, si seulement il pouvait comprendre que tout ce que je désir c'est des excuses ! Que tout ce que je désir c'est son amour...
    Je récupère une petite serviette dans l'étagère et je lui demande de s'asseoir sur le rebord de la baignoire. Il s'exécute doucement gardant sa main dans la mienne, il s'assoit et je commence à lui frotter les cheveux.
    J'aime tellement m'occuper de lui, pourquoi est-ce que cette fierté fait barrière à ce que l'on désir autant l'un que l'autre ! Ses cheveux long et humides se perdent dans le tissu et mes yeux couvert d'un voile de nostalgie se perdent avec eux. Je sens son doux shampoing survolé les air à cause de l'humidité qui règne encore dans la pièce. Doucement je ferme les yeux et mes mains ralentissent la cadence du frotti-frotta de sa touffe pour me laisser porter dans un doux rêve. Comme une odeur d'épice oriental j'ai l'impression que l'air s'adoucit et que rien ne pourra gâcher ce moment...
Absolument rien...

- Vincent..., dit une voix roque et suave

    Je sens son souffle sur mon visage et mes yeux clos, plonger dans mes rêveries j'avais cesser de lui essuyer les cheveux et il s'était rapproché de moi dangereusement. La peau douce et chaude de ses lèvres effleurait l'os de ma machoir me faisant basculer la tête de bien être, alors que ces doigt vinrent se poser sur le creux de mon coup il descendit sa langue chaude le long de la carotide. Un râle de plaisir s'échappa malgré moi du fond de ma gorge et je me collais à lui instinctivement sentant mon érection contre son t-shirt encore mouillé. Alors qu'il m'embrasser sur la clavicule ses mains avaient quittés mon cou pour caresser mes fesses à travers la serviette me serrant encore plus contre lui.
    Un gémissement gronda dans ma bouche et j'ouvris brutalement mes yeux dilatés pour attiré ses habits trempés et le relever d'un geste brusque jusqu'à, prendre possession de ses lèvre si tentantes ! Me serrer encore plus en pressant mon bassin contre le sien. Je le sentais chaud et aussi bouillant que moi, un baiser brûlant de passion nous aurions été prêt à nous sauter comme des bêtes sauvage en manque depuis bien trop longtemps !

- Non, je le repousse doucement

    Certes, j'étais fou ! Oui j'étais sûrement fou de le repousser mais c'était trop facile...je ne veux rien regretter, je ne peux pas. Je veux qu'il m'aime ! Je veux que la frustration lui fasse découvrir l'amour ! Autant d'amour que je ressens pour lui.

- Comment ça non ? Se vexe-t-il
- C'est trop facile Raphaël...
- Ça fait une semaine que je ne t'ai pas touché ! Je n'ai pas assez attendu ?! Il s'exclame énerver
- J'en veux plus...

    Il sourit et revient à la charge emprisonnant ma bouche entre ses lèvres fiévreuses et mon visage entre ses mains douces.

- Non ! Dis je en le repoussant à nouveau, pas ce genre de plus !
- Alors quoi ? Hein dis moi ce que tu veux à la fin !
- Je..., gêner je n'osais même pas lui dire

    Après tout c'est complètement stupide de vouloir de l'amour ! C'est un prof et je suis qu'un élève, un simple élève ! C'est complètement stupide.

- Laisses tomber, dis je las et déçu

    Je commence à partir de la salle de bain d'une mine dépitées, je sens que je vais encore désespérer pour un bon moment.

- Attends !

    Raphaël me retient par le bras et m'obliger à le regarder, ses yeux rouge me poignarde un peu plus le coeur j'ai l'impression que je vais me mettre à pleurer comme un gamin mais les larmes ne viennent pas.
    Qu'essaie-t-il de comprendre dans mon regard ? Il me sonde ? Il aimerai savoir ce qui se cache au fond de ce visage triste qu'est le mien. Je me contente de faire des aller et retour être ses yeux. Il s'approche doucement et avec précaution, il ne cherche même pas à brusquer les choses comme si j'étais un animal craintif et faible. Il se serre un peu plus jusqu'à ce qu'enfin je fasse un petit mouvement de recule apeurer, il n'abandonne pas et me prend dans ses bras délicatement comme on prendrait un enfin triste.
    J'enfouis mon visage dans son t-shirt humide et m'abandonne à ses bras musclé, il ne m'embrasse pas et ne tente rien d'autre que cette étreinte.

- J'ai l'impression que je te fais du mal Vincent et j'en suis sincèrement désolé ! C'est absolument pas ce que je veux.
- Je sais.
- Tu vas à l'hôpital cette après-midi ?
- Oui...
- Tu veux que je vienne ?

    Je m'écarte étonné, jusqu'à maintenant il n'avait jamais voulus venir avec moi parce qu'il disait que les hôpitaux lui donnait le vertige et qu'il devenait parano dans se genre d'endroit.

- Non Klay va venir avec moi t'en fais pas ! Après j'irai révisé l'espagnol avec lui, je souris

    Il fronce les sourcils et commence à partir dans sa chambre pour changer ses habits trempés.

- Tu as quelque chose à faire ce dimanche non ? Je demande inquiet de l'avoir vexer
- Oui j'ai plein de choses à faire t'en fais pas !

    Il se lève du lit et vient me claquer la porte au nez. Je sursaute et comprends que je venais de le contrarié, quel mouche l'a piqué ? Je hausse les épaules et repart dans la salle de bain pour me raser et revenir tout beau tout propre. Peut être que d'ici là il se sera calmer.




Je tiens à remercier les nouvelles venues ! Merci pour tous vos commentaires !!
Je vous aime !
Les commentaires ça motive vraiment merci pour tout

Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 17:26
                            Je prend ma veste poser sur une chaise, l'enfile tout en regardant le dos Raphaël vautré sur le canapé à regarder un feuilleton pourrit qui passait à la télé.

- Bon bah j'y vais, je lui dis attendant une réponse.

    Rien, pas même un signe. Il me fait vraiment la gueule c'est même agaçant ! C'est bon c'est pas la mort non plus Klay est mon ami et je dois aller voir ma mère. Puis merde ! C'est lui qui voulait pas venir au début je pouvais pas deviner qu'il sera prit d'un moment de gentillesse quand j'avais dit à Klay que je voulais bien réviser avec lui.
    Voilà que je m'énerve aussi si on continue comme ça on va pas avancer !

- Puisque t'as décidé de joué les carpes et d'être encore plus gamin que moi et bien fait ce que tu veux ! Moi je m'en vais !

    Je n'attends même pas une réponse que je pars énerver en claquant la porte, je descend les escaliers tranquillement et referme correctement la veste en sentant la brise fraîche me claquer à la figure. Les mains dans les poches j'avance jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche pour aller à l'hôpital ! On peut pas dire qu'il habite à côté cet imbécile de prof.
    Une fois arrivé devant le grand bâtiment, j'avance dans la halle réchauffé par la douce chaleur du chauffage mais aussi écoeuré par l'odeur des médicaments et des produits médicaux. Je déteste ces endroits.

- Vince' ! S'exclame Klay en avançant vers moi
- Salut !

    Je lui sers la main et nous nous dirigeons vers la porte de la chambre à ma mère.

- Bonjour docteur, je dis en le voyant au pied du lit
- Bonjour.
- Alors comment se porte ma mère ? Je demande comme d'habitude
- Elle ne se réveille toujours pas mais je pense que ça ne devrai plus tarder ! Tout son corps reprend un fonctionnement normal.
- Tant mieux, dis je en souriant

    Le corps de ma mère, là étendu telle une morte me fait froid dans le dos, je ne le supporterai pas si elle venait à disparaître. J'ai appris que mon père a été libéré sous surveillance mais que son proccés aura lieu dés le réveil de ma mère. J'ai hâte que cette enflure pourrisse au fond d'une cellule !
    J'avance jusqu'au lit de ma mère et lui touche doucement la main, elle si froide, j'en tremble rien que de la sentir contre mes doigts. J'ai tellement peur et en même temps je sais qu'elle ne me quittera pas ! Je ne peux le croire c'est impossible ma mère ne peut pas mourir alors je suis confiant. Oui je sais qu'elle va bientôt se réveiller et je serai là pour elle.

- J'y vais maman portes toi bien, dis je à son corps inerte

    Je dépose un baiser sur son front puis je quitte la pièce avec Klay, depuis tout à l'heure il me regarde compatissant, il ne sait pas quoi dire. Il n'y a rien à dire.
    Je soupire fortemment, puis je reprend un air plus enjoué pour ne pas gâcher la journée.

- Tu as du courage je t'admire, me dit Klay une main sur mon épaule
- Je sais qu'elle va bientôt sourire à nouveau !

    Je souris à l'idée de la voir de nouveau dans ses beaux jours, prêt de moi comme avant, me prenant dans ses bras maternelles et parsemant ma tête de baiser apaisants répétant cette simple phrase " Tu es mon petit ange, mon seul et unique petit ange...".
    Soudainement Klay me dépose un rapide bisous sur la joue et reprend son air enfantin, cet air qui le caractérise tant et le rend si rayonnant ! C'est un garçon impulsif, enthousiaste, avec du panache et l'envie de rire à chaque instant. Il est attendrissant à sa façon.

- Je préfère que tu es ce sourire sur le visage ! Il dit en marchant d'un pas plus vif
- Merci.

    Nous marchons tranquillement dans la rue les idées enfin clair jusqu'à atteindre un petit café que Klay connaît bien. On va pouvoir réviser tranquillement tout en buvant un bon chocolat chaud par se temps glaciale.
    A peine rentré que je remarque une foule de monde, on va se réfugier dans un box et on sort les cours pour ne pas perdre de temps. Un serveur s'approche d'un pas presque trop silencieux.

- Qu'est-ce que je vous sert monsieur ! Il s'exclame
- Un chocolat chaud, dis je en me frottant les mains
- Pareil pour moi, sourit Klay
- Je vous apporte ça toute suite !

    Nous commençons donc nos exercices dans le silence et on se pose des questions quand on en a besoin. C'était facile pour moi l'espagnol c'est la matière que je maîtrise le plus comparer aux autres alors que Klay essayait de persévérer sans trop y arriver ! J'en riais intérieurement mais le voir là, mordiller son crayon et froncer ses sourcils formant quelque plis sur son front. Vraiment il était à tomber ! Heureusement que je suis fou amoureux de Raphaël sinon je crois que j'aurai succomber.
    Ses cheveux brun, ses yeux bleu et sa peau halée, sa petite bouche fine...

- Qu'est-ce qu'il y a ? Il me demande intriguer
- Que...Rien !

    Mince ! Bordel, il m'a surpris entrain de le mater, je me met à rougir comme un imbécile j'ai l'air si ridicule que je plonge directement le nez dans ma tasse de chocolat chaud et avale rapidement sous le stresse. Tellement rapidement que je me brûle la langue et la pose immédiatement sur la sous-coupe ! Putain que je suis con !

- Haha !, rit Klay
- Arrêtes c'est pas drôle..., dis je encore rouge pivoine
- Si ça l'est !

    Il continue de rire et se lève doucement de son siège avec sa serviette, il s'approche doucement de moi, la bouche humide et légèrement ouverte je reste subjugué...

- Klay..., dis je d'une voix à peine audible
- T'es mignon quand tu prend cet air timide, il me dit un sourire doux sur les lèvres

    Il m'essuie la mousse que j'avais autour de la bouche si délicatement que j'en avais des bouffée de chaleur.

- On devrait arrêter de bosser pour l'instant si on parlait un peu ! Il s'exclame en se rasseyant
- Euh si tu veux.
- Ça se passe bien avec Raphaël ? Il me demande
- Ca va, dis je en pointant dans ma tasse à nouveau
- Hum...on dirait pas...
- A vrai dire je crois que j'en suis fou amoureux.

    De nostalgie j'avais dit cette phrase en regardant la buée sur la vitre du café, un sourire béa dessiné sur mon visage et les yeux qui pétillaient en revoyant notre séance dans la salle de bain.

- Ah...
- Mais pas lui.
- Laisses lui le temps peut être qu'il t'aime et que tu ne le vois pas...
- Non je pense que je l'aurai remarqué !
- Il y a des choses que même toi ne peut pas remarquer ! Surtout en ce qui concerne l'amour, déclare-t-il d'une petite voix
- Je sais pas. J'aimerai tellement qu'il m'aime comme je l'aime !
- On le désire tous...

    Un silence de mort s'était installé, j'ai enfin décidé de regarder Klay qui louchait sur un point invisible à sa droite, bizarrement il était tout à coup si pensif. J'en ai sentit mon coeur se serrer...qu'est-ce qui le rend si triste ? Surtout que ça le rend encore plus mignon !!

- Et toi ? Les amours ?
- Bof ! Tu me connais, il annonce dans un petit rire forcé, je n'ai jamais vécu de grande histoire d'amour ! Je m'amuse.
- Tu t'amuse ? Je dirai plutôt que tu agonises, je dis sincèrement
- Oh non ! Disons juste que c'est compliqué ! J'attendrai ma chance...
- Ta chance ?
- ALLER !

    Il se lève soudainement et range ses cahiers.

- Je propose de te raccompagner et on se revoit demain au lycée ok ?
- D'a...ccord.

    Septique et assez entraîné de force j'ai dut le suivre d'un pas vif et pressé mais la discussion n'a plus été ouverte jusqu'à ce que j'arrive devant chez Raphaël. Il m'a lancé un simple " a demain" pour partir en courant. J'ai regarder sa silhouette disparaître dans les rues, pensif et choqué j'avais l'impression qu'à cette soudaine peine je n'étais pas innocent...
    Je me fais sûrement des idées ! Klay ne peut pas encore aimer Raphaël c'est pas possible ! Enfin j'espère...



 
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 22:37
            


A peine j'ai ouvert la porte qu'une odeur horrible d'alcool m'avait frappé au visage, j'ai grimacé en imaginant déjà Raphaël complètement saoul étendue sur la canapé à regarder encore une série abrutissante. Vraiment il peut être si insupportable !

- T'es rentré traître ? Dit une voix sifflante vers le salon

    J'ai une imagination si proche de la réalité parfois que ça en est lassant.

- T'as bu ? Je demande à mon tour pour une fois
- Ouais et ne me fais pas la morale parce que t'es pas mieux que moi !
- Sauf que moi je ne bois pas pour me venger !!

J'avais crié sans vraiment m'en rendre compte, j'étais encore plus énervé que je voulais bien le croire ! Le voir là, étalé comme un déchet me faisait vomir ! Comment pouvait il me faire ça ! Par pur jalousie !

- Tu te fous de moi ? Il avait dit en relevant la tête les yeux à moitié fermés
- Non je me fous pas de toi ! Regardes ta tête sérieusement tu es effrayant ! T'as l'air d'un ivrogne à qui la vie ne sourit jamais !
- Moi ?
- Oui toi ! Tu me fais pitié ! Boire pour une simple crise de jalousie t'es encore plus gamin que moi !

    J'avais posé les yeux sur la table du salon remarquant deux bouteilles vident puis au pied du canapé une bonne dizaine de bières suivit de trois autres bouteilles de whisky vident. J'étais vraiment en colère ! Je déteste quand il essaye de se rendre intéressant avec des procédés aussi pathétiques ! Il était encore pire que moi lui qui se disait si mature, lui que j'avais cru si adulte et rassurant n'était en fait qu'un sale enfant gâte ! Enfant gâte depuis trop longtemps qui tente de se faire remarquer par de l'alcool ! Il était désespérant c'est pas parce qu'on le laisse quelques minutes qu'il faut faire le con ! Il manquerai plus qu'il aille se bourré la gueule tous les soirs se faisant plaindre par la suite pour ce stupide appel aux secours...il a pas besoin de se faire plaindre...même si il a perdu sa mère et qu'il n'ose pas l'avouer...

    Il a pas besoin d'appeler au secour...parce qu'il sait bien qu'on le voit...

   Je me suis mis soudainement à pleurer devant Raphaël, j'étais idiot ! Toute cette haine que j'avais soudainement ressentit ne lui était pas destiné : j'étais le seul et unique idiot dans cette pièce. J'avais honte de pleurer ainsi devant lui, il ne comprenait plus rien avec son petit air surpris. J'étais au bord de la crise de nerf m'insultant encore plus fortement !
    Je jouais depuis tellement de jours, toutes ces fêtes, ces beuveries n'étaient qu'un moyen de masqué ma détresse parce que je sais ! Je sais que je suis seul maintenant ! Je sais qu'elle ne survivra pas et même si elle ouvre les yeux plus rien ne sera comme avant. Cet enfoiré a finalement réussit à la tué et la voilà dans un autre monde ! Plonger dans ses souvenirs heureux où nous étions trois. Elle ne reviendra jamais de sa chimère parce que si j'avais été à sa place je n'en serai jamais revenu non plus...
    Je me sens si seul, perdu, sans plus aucun repère si elle s'en va je pense que je ne m'en relèverai pas...

- Calmes toi...

Cette voix, cette main, cette odeur.
    Je me suis laissé aller, pleurant encore plus fort, criant, étouffé dans son pull je me laissais à ma peine sachant que dans ses seules bras je pouvais encore vivre. Il avait été comme une soudaine corde au dessus de ma tête, le gouffre semblait moins profond et cette corde si proche, cette corde qui prit la forme d'une main puis un visage, son visage.

- Je suis là.

    De la voix la plus douce il m'avait murmuré ces quelques mots à l'oreille, je continuais de sangloter contre lui demandant sans cesse pourquoi ! Pourquoi est-ce qu'il a fallut qu'elle parte sans moi.

- Elle a pas le droit de me laisser ! Elle a pas le droit ! Pourquoi...

    Je frappait le dos de Raphaël injuriant Dieu et tous les saints qui se moquaient bien de moi ! Il vint me poser un baiser sur mes cheveux puis il remonta mon visage pour que enfin je puisse croiser son regard.
    J'ai ressentit à ce moment là un choc si puissant que mes jambes en tremblaient, ses yeux rouges me pénétrèrent totalement, sentant le monde s'effacer il me regardait avec une telle douceur ! Je me sentait poignardé le coeur mais cette douleur était si mélancolique qu'elle en était belle...j'étais envoûté...je l'aimais...et tout cet amour je le sentais partagé.

- Je t'aime Vincent.

    Une phrase. Une simple phrase qui avait fait arrêté mes pleures et battre mon coeur. Le temps s'était arrêté et j'entendais sa voix comme si sa bouche était à l'entré de mon oreille. Ses lèvres s'étaient approchées des miennes pour mélanger nos deux passions, ma tristesse à son envie, ma douleur à son amour. J'étais au dessus des anges et c'était moi maintenant qui me riait d'eux.
    Plus tard il m'avait porté jusqu'au canapé pour me lover contre lui ne voulant plus quitter son corps, il me caressait les cheveux bercé par le silence et la douceur qui régnait. Sa bouche avait été décelée.

- Ma mère est morte il y a de ça deux ans.

Je ne disais rien, j'écoutais.

- Tu te souviens de cet élève que j'avais aimé. En fait ce n'était pas qu'un plan cul comme j'ai put le dire, si j'avais été si déçu le jour où tu avais dis ça c'est tout simplement parce que je savais que je tenais à toi. Cette histoire était construite de toute pièce enfin en grande partie. A vrai dire j'ai eut une véritable relation avec lui sauf qu'il n'était pas n'importe qui...
- Comment ça ?
- C'était mon frère.
- Quoi ?
- Mon demi-frère pour être exact.

    Il avait soudainement prit une grande inspiration, je pouvais sentir son coeur s'accélérer. Cette histoire avait soudainement remué plus de chose que prévu dans son petit être si mystérieux.

- J'avais eut le hasard d'être son professeur. C'était le fils du nouveau petit ami à ma mère. Je ne m'étais jamais bien entendu avec elle ! Elle était beaucoup trop frivole sortant avec des hommes à droite et à gauche depuis que j'avais cinq ans et je l'avais toujours détesté ! Si mes parents n'étaient plus ensemble c'était de sa faute. Enfin je m'étais toujours dit ça. Puis quand elle avait décidé d'épouser à nouveau quelqu'un il a fallut qu'il est un fils...un très jeune fils mais tellement beau !

    Une pointe de jalousie m'avait pincé le coeur.

- Il était drôle, gentil, mais assez mauvais élève ! Il avait de grosses difficultés je l'avais souvent aider. Je savais que j'en tombais amoureux, je le sentais mais je me taisais ! C'était un amour interdit et surtout impossible. Jusqu'à ce q'un jour il soit partager, on s'aimait. En secret certes mais je savais qu'il m'aimait autant que je l'aimais. Je pensais que cette amour resterait secrète jusqu'à la fin de ses études mais son père nous a surpris nous embrasser dans sa chambre. Il était furieux ! Il est partit le lendemain nous crachant dessus comme des mal-propres et je n'ai plus jamais revu ce  garçon.
- Ta mère t'en a voulus je suppose ?
- Elle s'est suicidé.

    J'ai senti mon coeur faire un bond immense, il avait annoncé ça comme si c'était anodin et pourtant je savais que ça ne l'était malgré son apparente indifférence.

- Elle n'a pas supporté avoir un fils homosexuel. Dans son testament elle a écrit qu'elle me haïssait et qu'elle regrettait d'avoir eut à mettre au monde une chose pareil. C'était son seul regret.
- Raphaël...
- Je n'ai même pas pleurer. Je n'ai pas voulus être sur la feuille de l'enterrement et toute ma famille m'a renié sauf mon père.
- Raphaël...
- Quand on t'as annoncé que ta mère était à l'hôpital c'était comme si j'avais soudainement remonté le temps. Comme dans un film en noir et blanc je me revois devant les ambulanciers qui m'avaient posés une main simple sur l'épaule faisant des signes négatifs et des "désolé" à tout bout de champs. Sauf que cette fois je pleurais...alors que c'était toi que j'entendais pleurer. C'est comme si tu avais pleuré pour moi...

    Je me suis redressé vivement pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres lui rappelant ma présence. Il n'avait pas quitté le plafond depuis le début de son récit. Il me regarde enfin, un doux sourire sur les lèvres et les yeux brillants de larmes.

- Tu peux pleurer maintenant, je lui avais dit de la voix la plus réconfortante que je pouvais

    Et c'est doucement que dans mes bras il pleura comme un enfant aurait pleuré, je me sentais si utile et protecteur que j'en étais fier ! J'avais enfin put faire quelque chose pour lui, même si l'alcool facilitait ses émotions à ressortir enfin.
    C'était donc cette histoire que sa carapace cachait au plus profond de son coeur, c'était donc cette plaie qui avait mal cicatrisé et qui ne demandait que le pardon et le soulagement. La culpabilité qui le rongeait depuis deux n'était pas partie malgré le fait qu'il n'ai jamais put avouer qu'il aimait sa mère, autant que je l'aime moi. Il aurait tant aimé lui dire.

- Je t'aime Vincent alors ne me laisses pas ! Ne pars pas avec ta mère...
- Encore...dis le moi encore, j'avais murmuré si heureux que mon souffle s'en été coupé
- Je t'aime...
- Encore...
- Je t'aime.
- Encore !
- Vincent je t'aime !

    Il m'a fait basculer se retrouvant au dessus de moi, m'embrassant avec passion et fougue et je répondais aussi bien que je le pouvais. Approfondissant notre baisé en posant mes mains de chaque côtés de son visage j'avais arqué mon dos pour me coller encore plus à lui sentant l'érection devenir trop douloureuse pour la laissé insatisfaite.

- Demandes le Vincent t'en meurt d'envie, avait dit Raphaël dans un souffle
- Autant que toi mon chéri...

    Je continuais de remuer mon bassin contre le siens me mordant la lèvre sentant que j'allais le prendre à la seconde.

- Demandes le...
- Su...suces moi j'en peux plus...
- A tes ordres, avait sourit Raphaël

    Rapidement j'avais enlever mon pantalon ainsi que tout le reste de nos habits pour se retrouve complètement nues et offert l'un à l'autre ! Cette soirée promettait d'être chaude...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 12:05
   

   
    - Tu aurai put me dire que ton anniversaire était samedi ! Je me retrouve comme un con moi maintenant !
- Calmes toi Raphaël bordel ! Tout le quartier va t'entendre ! C'est pas un drame tu sais.
- C'est pas un drame ? S'indigna-t-il, c'est pas normale que je ne sache même pas le jour le plus important de l'année !
- Le jour le plus important Raphaël a été celui où tu m'as dis c'est trois petit mots, je prononce en m'approchant souriant

    Je sens Raphaël se détendre, je le serre contre moi entourant son dos et venant poser mes mains sur son torse, l'esprit léger et joyeux je viens poser ma tête contre son omoplate.

- Tu aurai dut me le dire, il me dit sur un petit ton de reproche
- Mais c'est pas le plus délicat à te dire Raphaël..., je dis en serrant les dents

    Il se retourne pour être face à moi, ses yeux lançant des éclairs mais ne se détachant pas de mon étreinte.

- Pour mon anniversaire Klay m'organise une fête dans sa grande villa et je me dois un peu d'y assister tu comprends et si je ramène mon professeur de maths ça sera louche tu vois alors euh...
- J'ai compris, soupira Raphaël

    Je me suis sentis stresser ayant peur de sa réaction qui aurait put être explosive ! Mais finalement il s'est contenter d'un petit soupir montrant sa vexation et ma caresser les cheveux doucement en me déposant un baiser sur le front pour me montrer son accord. Mon coeur qui dansait la macarena frappait fort contre mon torse, le sentait-il contre le sien ? Depuis ce jour où les mots tant attendu avaient franchis ses lèvres il est devenu calme et poser. Le mystère autour de lui était beaucoup moins floue et j'arrive à cerner un peu plus sa personnalité ce qui va fluidifier les rapports entre moi et lui dorénavant...ambigu comme phrase.
    Cette impression de bien être est accompagnée d'une excitation constante, j'ai hâte d'être a samedi même si il ne sera pas là ! Je raffole des fête en ce moment et puis je n'ai pas vu Klay depuis la dernière fois dans le café. Je dois avouer que sa petite bouille me manque énormément.

- Reviens sur terre Vincent ça fait trois fois que je t'appelle pour manger, me dit Raphaël
- J'arrive !

    Je m'assois face à lui, ça fait un peu trop couple marier mais ca me rend gaga ! Même à cette distance l'envie forte de lui sauter dessus me joue des tours...je ferai mieux de me calmer sinon je ne répondrai plus de mes acts. Quand il mange il a cet air sensuel, le fourchette presser par ses lèvres, les sourcils légèrement froncés et les yeux plonger dans ton assiette comme si tu étais partie dans un autre monde. J'aime ses moments là où tout autour de toi semble doux et beau ! Tout semble magique, j'aime cette sensation quand tu semble heureux et en paix que la seule chose qui puisse t'atteindre c'est moi.

- Tu as attaché tes long cheveux aujourd'hui ? Je demande
- Oui je crois que je vais les coupés...
- Pourquoi ? Je m'exclame
- J'en ai marre des cheveux long...
- Moi j'adore. Quand on couche ensemble il me chatouille le ventre et ça me fait frissonner, dis je en rougissant

    Raphaël à relever le visage à ce moment m'observant d'un air étonné puis il retient un fou rire sans pour autant sans caché.

- Rigoles pas !
- Tu es vraiment mignon Vincent ! Il dit à moitié en riant
- Roh mais c'est vrai quoi !!
- J'adore quand tu fais l'enfant comme ça, il me sourit enfin

    Et après tu vas me dire que je suis trop immature !

- Mouais ! Bon bah coupé les puisque t'as envie...
- On verra par contre toi ne les coupe pas !
- J'en avais pas l'intention !
- T'es vraiment d'une humeur de chien quand on te taquine un peu, il sourit en posant sa tête sur sa main
- Non, je me met à manger rapidement
- T'as un sale caractère en fait !
- Tu vas l'assiette dans la figure ? Je le menace d'un air meurtrier
- Me menace pas, il dit d'un air hautain

    Lorsque je sens ce texture désagréable et goûlinante sur mon front, la couleur me parvenant à la vue et son petit sourire sadique au coin qui me défi depuis quelque seconde. Il vient de me jeter de la purée à la gueule.

- Tu veux jouer à ça ? Hein...
- Prend pas le risque de perdre chéri, sourit Raphaël

    A mon tour je lui jette à la tête des petits poids qui s'écrase sur ses cheveux, il cesse de sourire mais un éclair à traverser ses yeux, il récupère son assiette dans la main et se lève.

- Ne...ne fais pas ça Raphaël ! Je t'aime tu sais ne fais pas ça..., je panique à deux doigts d'exploser de rire

    Il continue son sourire malicieux, me prend par la coup, je commence à m'agite en fixant l'assiette un sourire se formant sur mon visage mais la peur de le prendre dans la tête risque d'éveiller en moi une impulsion un peu forte. Si je reçoit ce lot de purée au petit poids et carotte je ne réponds plus de mes gestes aussi déplacé soit il. Arriverai je à me contrôler ou lui ferai je manger la nappe ?

- Prend ça !

    Il presse ma tête et me la fait rentrer littéralement dans l'assiette, ma vue troubler je vois rien, je me tiens juste à la table essayant de me dégager de sa prise ! Il étale bien l'assiette sur me visage tout en riant diaboliquement. Tu vas payer...
    Il me lâche enfin et repose l'assiette sur la table, je ne bouge plus pétrifié de honte. Une envie furieuse de lui donner une gifle et de rire à gorge déployer se battent en ce moment, mais la vengeance prend vite plus de place dans mon esprit déformant mon visage stupéfait en un visage machiavélique.

- Cours..., je murmure
- Quoi ? Me demande Raphaël appuyer à la table
- COURS !

     Je me lève brusquement sans oublier mon assiette et c'est un course poursuite dans le salon qui commence ! Il cours en riant se cachant derrière le canapé : le seul meuble qui me sépare de sa gueule d'amour.

- On est coincé ! Je ris
- Tu devrais voir ta tête, se moque la victime
- Tu fera moins le malin bientôt chéri...

    Je saute sur le canapé et me rétame par terre avec l'assiette en entendant les rires incessant et les bruit de pas de Raphaël qui se défile. Tant pis pour l'assiette sans perdre une minute je me met à sa poursuite toujours dans l'idée de me venger avec quoi ? J'en sais rien ! Ça viendra quand je l'aurai.
    Je ne m'étais jamais autant amuser, les rires, les cri, les supplication à bout de force. Je crois que c'était le plus repas que j'ai jamais pris. Ce que je me souviens le plus c'est que la purée était plutôt bonne même tartiner sur mon visage.

- Vincent !! Arrête tu sais que je crains les chatouilles !!
- Haha !!

    Je l'avais enfin entre les mains, coucher sur lui, j'essuyais mon visage sur sa gueule d'amour et je le chatouille pour lui faire payer mon masque en patate écrasées. Son rire était de plus en plus beau, la vision de voir son visage heureux, ses yeux plissés ses long cheveux formant un soleil autour de son visage je sentais son torse se soulever. J'avais cessé petit à petit de lui faire des chatouilles tellement j'étais envoûter par sa bouche, son visage lumineux, sa main s'était abattu sur son front et il continuait de rire. Je n'arrivais même plus à en sourire, j'étais paralysé fasse à sa beauté. Un instant magique, quelques minutes de fantaisie et féerie.
    Que serai je devenu sans lui ? Ma mère me quitte, mon père est un assassin. J'aurai été seul, sûrement encore plus insensible d'apparence me cachant derrière une carapace d'indifférence et un visage blême à chaque fois qu'on me dirait " ça va ?", on répond "ça va merci" avec un mauvais goût d'anesthésie dans le bouche.
Non.
    Grâce à lui je pourrai répondre avec un grand sourire, regarder le ciel et remercier Dieu de m'avoir envoyer l'un de ses anges " je suis amoureux...". C'est tout ce que je répondrai à ces personnes, je l'aime ! Je l'aime comme personne, il rit quand je suis heureux, pleure quand j'ai mal, me serre contre lui quand mon coeur saigne ! Il est l'air qui m'entoure, le ciel que je regarde et la vie qui n'habite. Il est tout.
    Ris mon ange, ris ! Tant que tu peux ! Si tu ris mon coeur...je serai heureux pour toujours.
    Totalement perdu dans mes pensées, je sourais béatement en fermant les yeux renfermer dans ma prière jusqu'à ce que je sente une main douce me caresser la joue, la joue humide de larme.

- Merci, je murmure

    Il sait que je n'ai pas mal, il sent que je suis le plus heureux des homme et c'est tout ce qui m'importe.

- Tu es si beau...

    J'ouvre les yeux et me couche sur son torse écoutant son coeur battre contre ma tempe.

- Mon adorable petit élève...


Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 13:29
Voilà un assez grand chapitre de "I  need your love "  Je sais que beaucoup d'entre vous l'aime particulièrement.  Vous pensiez que  le  beau Raphaël serai au bout de ses peines avec le charmant petit Vincent et bien vous aviez TORD ! XD  voilà une nouveau chapitre !  Faites vos réactions mes amis ca motive les commentaires!  ^^
    La  grande villa de Klay pourrait rendre jaloux n'importe quel grand haut fonctionnaire. Entouré d'arbres au centre d'un terrain immense avec voiture pour rejoindre la porte d'entrée au portail en fer noire. Je suis littéralement collé à la vitre comme un grand gamin, quelque plaque lumineuse dans une pelouse blanche par la neige et le froid d'un hiver effrayant. Une fois arrivé devant la porte bien éclairer et immense, le chauffeur m'indique de sonner et d'attendre que quelqu'un daigne m'ouvrir. C'est ce que je fit.

- VINCENT !! BORDEL ! On attendait plus que toi !

Klay me saute dessus, un immense sourire aux lèvres et une bière à l'autre main.

    Il me tend une bière, je sens l'effet de la fête m'envahir et tout mon être se met à frissonner en voyant la foule immense qui me cri " JOYEUX ANNIVERSAIRE " . Un grand sourire illumine mon visage et je porte un toast à tous ceux qui sont là pour mon anniversaire même si je suis sûr que la plus part ne me connaît pas. Peu m'importe !

- Que la fête commence ! S'exclame Klay

    La musique d'un DJ au milieux de son salon reprend de plus belle avec des sons plus assourdissant que jamais, je rentre dans la foule et salue ceux que je connais et fait connaissance avec ceux que je ne connais pas. J'ai tellement serrer de main et bu avec les gens que je ne me souviens plus de la moitié des noms il doit bien y avoir à tout casser une centaine de personne sans compter ceux qui doivent être à l'étage.
    Klay m'embarque ensuite sur la piste et on danse comme des malades, éclatant de rire dés qu'il y en a un qui se rétame par terre, on boit, on fume : on fait la fête ! Tout se passe à merveille et je crois que je n'ai jamais connu une soirée aussi démentiel. Le Dj commence à passé les musiques sur laquelle on rigole le plus comme des vieux tubes des années 80-90, on s'éclate à danser sur de la country puis l'immense chenille sur " a la queuelele". Il repart sur des musiques plus "groove" avec des bass au maximum faisant trembler les vitres du grand salon. On chantonne tous à tue-tête les musiques de Usher "Yeah", c'est facile suffit de dire :

- YEAH ! YEAH ! YEAH !

    Je rigole à gorge déployer et prend Klay par l'épaule pour sauter encore plus haut sur un son plus dur que Usher, un son beaucoup plus hip hop.

- Tu t'amuses ?! Me cri Klay
- Trop !! T'es trop sympa mec !

    Je le prend dans mes bras en lui tapant le dos, pour lui montrer toute mon amitié et ma gratitude. J'ébouriffe ses cheveux brun, il grimace laissant ensuite apparaître un doux sourire. Nous partageons ainsi un moment où j'aimerai tellement faire quelque chose pour le remercier d'être là, d'avoir penser à moi et d'être aussi prévenant mais je ne sais pas comment ! Puis soudainement la musique de Smashouth vient à mes oreilles ! Je fais de gros yeux et chantonne avec Klay dansant comme des fous sur "Allstar" . J'adore cette musique elle me fait trop marrer ! Une fois la musique finit le Dj passe à du Chris Brown "Fallen Angel", épuisé et pas du tout attiré par la musique je vais m'écrouler vers des canapés installer plus loin en compagnie de Klay qui respire un grand coup avant de récupérer une bouteille de champagne dans le grand vase en verre plein de glaçon.

- C'est incroyable tout ce que tu as fait, dis je en fixant les autres bouteilles resté dans le vase
- Ca ne te plais pas ? Il me demande en me servant en verre
- TU ES FOU ! C'est extra ! Je te remercierai jamais assez. J'ai vraiment de la chance de t'avoir tu sais.

    Il sourit comme une peu gêné et après un petit rire nous faisons entre-choqué nos verres.

- A tes dix huit ans, annonce Klay
- A toi et cette superbe soirée !
- Tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir que tu aimes ! Je savais pas trop quoi t'offrir et j'aurai cru que tu détesterai ce genre de grosse fête.
- J'adore ! Tu déconne !

    Il prend soudainement un air plus nostalgique.

- J'y suis trop habitué alors tu sais tout ce luxe pour moi ça n'a plus de valeur.

    Ma respiration se coupe en le voyant si pensif, il regarde ses amis danser et chanter les paroles de la chanson d'un air si évasif. Un léger sourire, les yeux scintillants, c'est comme si il regardait cette soirée de loin comme si rien ne l'atteignait. A cet instant précis, j'ai ressentis toute la solitude qui pouvait hurler au fond de son corps...
    Je ne bougeais plus, le regardant ainsi pendant quelque seconde qui semblait une éternité, le verre à peine à l'entrée de ma bouche je ne pouvais pas quitter cette tristesse des yeux. Il à l'air si...vide.

- Klay ?
- Oui, il répond d'une voix endormie
- Si tu veux parler tu sais, je serai toujours là pour toi.

    Il me regarde enfin, le visage encore doux et nostalgique il vient juste mon caresser la joue me fixant des yeux.  Je le laisse faire, cette main chaleureuse me fait rougir je ne peux pas l'enlever...je n'y arrive pas.

- Klay ?
- Oui.
- Arrêtes...
- Nan.
- Klay.
- Oui ?
- Arrêtes s'il te plaît, dis je dans un râle
- Nan.

    Sans plus attendre, dans une pulsion presque bestial je lui saute dessus pour l'embrasser à pleine bouche, la surprise le laisse perplexe et m'ouvre sa bouche automatiquement. J'introduis la mienne la faisant danser une valse si torride et mon corps entier se chauffe ! Mon cerveau ne réagit plus, je n'entends plus rien qui pourrait me raisonner ! Je ne pense qu'à ce baiser si voluptueux que je partage. Je sens les mains de Klay sur ma nuque approfondissant ce baiser et c'est au moment j'ai sentit qu'il prenait un réelle plaisir que je me suis rendu compte de la bêtise que je faisais.
    Le visage de Raphaël apparut dans ma conscience, je me suis écarté de Klay aussi vite que possible, incapable de fournir une explication à cette pulsion purement  incontrôler je reste là , devant lui,  le visage ravagé par la panique et l'horreur de mon acte.
    J'ai trompé l'homme que j'aime. Je me sens si répugnant que des nausées me pince le coeur.
    Mon Dieu qu'est-ce que j'ai fait...

- Je suis désolé je..., je n'arriverai pas à prononcer quelques mots à la suite
- Pourquoi est-ce que tu t'arrêtes ? Se lève Klay. Si tu savais combien de temps j'ai attendu que tu m'embrasses....

    Klay s'approche de moi, collant son corps au mien qui était devenu tremblant et blafard, je me sentais horriblement mal ! Toutes les images, tous les souvenirs, les sourires, nos ébats, tout ce qui touchait Raphaël me poignardait un peu plus dans mon erreur ! Je me sens si détestable. Incapable de repousser les avances de Klay je me perds dans mon esprit ronger par la culpabilité plus rien ne réagit et tout ce qu'il semble fredonner à mon oreille je ne l'entends pas.
    Je le pousse brusquement voulant mettre de la distance entre moi et lui, je ne veux plus que ça recommence ! Je ne veux pas perdre l'homme que j'aime ! JE REFUSE !

- Je ne peux pas pardonnes moi Klay si je t'ai fais espérer quelque chose. Je sais pas ce qu'il m'a prit !
- Moi je sais. Tu es attiré par moi et tu peux pas le nier. Viens avec moi..

    Klay se rapproche à nouveau le regard si différent de celui tout à l'heure, il est devenu si désireux qu'il en est presque effrayant ou excitant.

- Non Klay ! Arrêtes ! Tu es mon meilleur ami ! Je refuse de faire une bêtise pareil à nouveau. C'était une grave erreur, dis je la culpabilité dans la voix

    Je sens que je ferai mieux de partir, je commence à m'en aller alors qu'il me rappelle plusieurs fois à l'ordre. Sans me soucier une seconde que cette soirée était pour moi je décide de rentrer et de me faire pardonner ! Tout ce que je veux c'est rentré pour me blottir dans ses bras. Je dois quitter cette endroit et vite. J'arrive enfin vers la porte l'esprit encore tourmenter et flou quand Klay s'abat dessus m'empêchant de l'ouvrir, il me regarde cette fois presque en larme le regard si suppliant que mon coeur se serre à nouveau.

- Ne pars pas je t'en supplies ! Restes ! D'accord je suis désolé pardon je ne te ferai plus d'avance mais reste pour cette nuit. Restes avec moi, je promet que je tenterai rien je veux juste sentir que tu es là prêt de moi...Ne m'abandonne pas je t'en prie..

    Une larme se déverse sur sa joue, je reste choquer tiraillé entre deux sentiments. Finalement je m'approche de Klay et le prend dans mes bras docilement il vient se lover au creux de mes bras pour étouffer ses pleures contre ma chemiser noire. Je lui caresse les cheveux lentement sentant le doux parfum de son shampoing.
    Ne me demandez pas pourquoi je fais ça ! Comprenez moi, il est si précieux à mes yeux même si je ne l'aime pas en tant qu'amant il est comme un frère. L'ami le plus fidèle. Je me sens si coupable de lui causer tant de chagrin et si coupable d'avoir trahi mes sentiments ! Je sais même plus quoi penser.

- Ne pleures pas Klay s'il te plait, dis je en lui déposant un baiser sur la tête
- Ne m'abandonnes pas..., il sanglote, j'ai besoin de toi ! S'il te plaît ne me laisses pas...
- Je ne t'abandonnerai jamais Klay.

    Il relève son visage inondé de larmes, essaye d'entre-voir une faille dans mon regard ou l'once d'un mensonge mais il n'est rien. Je lui souris tendrement avant de lui déposer un chaste baiser sur les lèvres, un baiser court et rapide mais purement amical. Lui redonnant à nouveau le sourire il me serre contre lui à nouveau comme un enfant se réfugierait dans les bras de son père.

- Mais je ne peux que te donner mon amitié Klay.
- Je prend.
- Si je reste promet moi d'être mon ami uniquement et de ne rien tenter.
- Je te le promet Vincent...

    Je finis donc par la lâcher et le prendre par la main pour le reconduire au coeur de la fête et rigoler comme avant même si notre complicité si masculine faisait place maintenant à une complicité plus sentimentale. Je savais maintenant que c'était moi qui l'attirait, il a complètement oublier Raphaël. Et comme il l'a dit précédemment je peux pas nier qu'il m'attire beaucoup même si je ressens pour lui un amour plus fraternel que passionnel. J'ai donc prit la décision qu'une chose pareil ne se reproduira plus jamais tout en gardant notre amitié intact et sans précédent ! Pas de gêne entre nous même après ce qui c'est passé, tout doit rester clair et joyeux. Je ne veux pas perdre un ami.
    Toujours dans l'élan de la rigolade les verres ont suivit encore et encore, les joins ont tournés et la musique nous a enivré jusqu'au petit matin et jusqu'à ce que la maison se vide enfin de ses occupants ne restant plus que Klay et moi affaler sur des grands fauteuilles une bouteille de champagne chacun ingurgité directement au goulot.

- A ta santé vieux frère ! Je m'exclame chantonnant
- A la tienne playboy !

    Nous avalons une grosse gorgé en même temps, l'alcool nous imbibait totalement je me sentais tellement lourd que je ne pouvais plus bouger, le bras conduisant la bouteille à ma bouche me demandait déjà un grand effort ! Les yeux ouvert, affaler comme des ivrognes que nous sommes je bois à nouveau. Nous avons donc finit ainsi toutes les bouteilles qui restaient dans la salle jusqu'à sept heures du matin. Nous nous sommes endormis directement sur les canapés incapable de se lever pour dormir sur de bon lit sentant bon la lavande et l'adoucissant.
    Mes rêves furent parsemant de baiser de Raphaël, de baise à outrance dans les flammes de l'enfer pendant que les anges brûlait leur ailes pour le pécher originel. Des vas et viens puissant, accorder par une transpiration synonyme d'effort. La bouche ouverte de Raphaël me prenant encore plus brutalement, ses cheveux long goûtant et me caressant le torse j'avais atteint le septième ciel ! Les respirations fortes, les cris de jouissance, les coups de reins puissant, ses mains experte frôlant mon coeur lentement. La fusion de nos deux corps ! La force de nos cri ! La jouissance extrême.

- Vince' ? Oh !

    Je me réveille alors, douloureux de sentir une érection si imposante et dur mon rêve m'avait totalement mit en transe.

- Ca va ? Tu transpire comme une beauf, me dit Klay une serviette autour de sa taille et une sur sa tête

    Je reste ébahit sur sa tenue peu pudique, il s'écarte ne remarquant pas du tout mes yeux étonnée sur les gouttes d'eaux coulant le long de son torse muscler et ses abdos bien formés.

- La salle de bain est libre tu peux y aller, il dit en se frottant énergiquement la tête.

    Je me lève doucement, me rendant compte que je n'étais plus dans le salon mais bien dans une chambre, le drap sur moi mais encore habillé je me lève la tête lourde et pleine de maux assez violent. Je marche lentement, cet endroit qui m'est totalement inconnu ralentit mes capacité à comprendre.

- La salle de bain est à ta gauche, rit Klay en s'habillant devant une armoire
- Ah ouais merci !

    Je rentre donc dans la salle bain, une baignoire pour deux dans un coin entourer de marbre beige, entièrement couverte de miroir la salle de bain est magnifique ! Je me plonge dans l'eau chaude laissant mon corps épuiser par l'alcool se détendre. J'attrape le gel douche et commence à me laver énergiquement, puis j'attrape le shampoing l'odeur me rend dingue. Je reconnais celui de Klay, je suis persuader que c'est le sien. Je prend dans ma main et me frotte les cheveux doucement profitant de cette bonne odeur de pins. Une fois la toilette faite je sors timidement cherchant mes habits du regard. J'aperçois uniquement une grande armoire, une petite table avec une chaise, une table de chevet, un grand lit avec des habits à Klay, une autre table de chevet, un bureau puis moi avec à côtés le porte de sortie de la chambre. Je sors donc voyant qu'il n'est pas là, je regarde fixement les habits propres bien disposé sur le lit déjà fait.

- Serai ce pour moi ?

    Je décide donc d'enfiler les affaires qui étaient disposés sur la lit, un jean large avec un boxer noire, un sweet à colle en V noire à manche courte avec en dessous une chemise blanche. Je sors doucement, regardant le couleur orner de tableau, cherchant du regard Klay ou une manière le rejoindre. J'opte pour l'escalier plus loin qui va sans doute me conduire en bas.
    L'escalier en bois descendu, je vois me habits dans un sachet plastique déposé à l'entrée et la bonne odeur  d'un poulet m'attire à ma droite, je me retourne reniflant cette odeur d'épice et de volaille et m'étonne en voyant Klay munit d'un tablier, goûtant une sauce les yeux fermés. La cuillière coincée entre ses lèvres je me sens rougir en le regardant comme ça. Reprends toi merde !

- Bonjour ! Dis je d'un air jovial
- Tu as trouvé les habits que je t'avais laissé ? Super ! On va pouvoir manger c'est bientôt prêt.
- Je ne savais pas que tu savais cuisiner.
- Approches je vais te faire goûter.

    Je m'approche donc doucement, il me tend la cuillère jusqu'à ma bouche et je goûte la sauce qui me fait frissonner ! Quel délice ! Il cuisine tellement bien que mes papilles en frissonnent.

- C'est délicieux ! Je m'exclame
- C'est vrai ? Je suis heureux que ça te plaise ! Sourit Klay
- C'est vraiment bon !
- Merci. Installes toi !  La table est déjà mise.

    Je m'installe donc sur la table dans un pièce adjacente à la cuisine, il y a juste une table et une télé mural, je m'installe à bout à droite, la place de l'extrémité doit lui être réserve. Je regarde autour de moi appréciant tout ce luxe et cette richesse mais comprenant un peu Klay dans le fait qu'il est seul et que toute cette fortune serai plus apprécier si elle était partagé.

- Voilà !

    Il dépose le repas sur la table et dans une discussion banal nous commençons à manger riant de temps à autre en se remémorant la soirée d'hier soir. Une magnifique anniversaire ! Mais alors que je mangeais tranquillement ne me souciant plus de rien le visage de Raphaël et sa douce voix me rappel à l'ordre, je me rends compte que même si cette soirée était splendide elle n'était pas parfaite parce qu'il n'était pas avec moi.

- Vincent ton téléphone, me dit Klay en me regardant
- Oups !
 
    Je sors mon cellulaire de ma poche qui sonnait depuis un moment, le numéro est inconnu. Étonné j'aimerai bien savoir qui est-ce je réponds.

- Allô ?
- Monsieur Mayon ? Ici l'hôpital...
- Maman...

Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 23:14


   
La souffle me manquait, j'avais même oublié de m'arrêter devant la réceptionniste le numéro de la chambre était gravée en moi et comme pour ne pas l'oublier je le murmurais tout en courant dans ces couloirs blanc, je bousculais les médecins sans même m'excuser, je heurtais les chariots manquant de tomber plusieurs fois, mais je n'y pensais pas. Tout ce que je voyais devant moi c'était ce couloir infini qui me semblait si long, le temps me semble si ralentit, l'oxygène était inutile. Pas même les protestations des infirmières ne m'arrêtaient, je voulais la voir.
Je devais la voir !

- Vous êtes fou !

    J'ai ouvert le rideau blanc qui me séparait de son lit dans geste brusque faisant sursauter son médecin, le souffle court le coeur battant, ses yeux restaient éternellement clos, son visage éternellement fermé et ses pansements enlever. Sa peau déjà pâle lui donnait déjà l'impression d'être un ange, ses cheveux brun et onduler entouraient son doux visage éteint, les mains jointes sur son ventre j'admirais le corps défunt de ma mère.
    Je n'entendais plus les plaintes du docteur, ni même ses explications, aucun son, aucune voix, aucun bruit pas même celui de mon coeur qui je sentais cognant ma poitrine. Mes bras s'étaient redit sur ce rideau que je n'osais lâcher, mes yeux figé, ma bouche entre-ouverte, les pieds scellés au sol.
Elle était partie.
    Les images d'une enfance, d'un sourire, d'une main douce, d'une journée, une nuit dans ses bras consolateur après un cauchemar, son rire étrangement mélancolique, sa voix tendre et ses yeux émeraudes. Elle était maintenant immobile, son coeur s'était éteint, son âme avait rejoint les saints et le passé ne m'était jamais revenu aussi clair. Elle s'en est aller.

- Je vais vous demandez de partir. Je vais vous demandez de vous entretenir avec ce monsieur derrière vous, il nous faut votre décision pour ses funérailles.

    Toujours tétaniser, en état de choc, le corps était là mais l'esprit s'était arrêter le temps d'une mélodie, une mélodie triste et longue, un violon douloureux dans la tête, pleurant, hurlant, saignant au fond de mon être. Tout ce que j'aurai été incapable de faire à l'instant était de raisonner, raisonner pour donner mon avis sur ses funérailles ! Je ne veux pas qu'on l'enlève à moi ! Je ne veux pas qu'on l'enferme, qu'on la brûle, qu'on la congèle ! Je la veux près de moi, souriante à nouveau avec le vague à l'âme. Je me serai occuper d'elle, je me serai démener pour elle !

- Les causes de la mort son assez étranges. Elle semble morte dans son sommeil elle n'a donc pas souffert, à vrai dire pour ne pas faire compliquer elle est morte de " chagrin ".

    Chagrin. Solitude. Douleur. Trahison. Abandon. Elle est morte et je n'ai rien put faire.

- Vous êtes sa seule famille apte à vous occupez d'elle. Je sais que c'est dure monsieur Mayon mais il nous faut savoir ce que vous désirez ? Était elle religieuse ?
- Oui. Dis je comme une automate regardant un point dans le vide
- Des funérailles catholique ?
- Oui.
- Incinération ? Enterrement ?
- Enterrement.
- Très bien. Je vous appelles dans trois jours pour convenir de la date. Toutes mes condoléances.

    Toujours comme un robot, je quitte la chambre la laissant dans son état de léthargie ultime, je viens à me demander si elle me voit de la haut, si elle me regarde, si elle sourit au milieux des nuages. J'avance doucement dans les couloirs, on ne me prête aucune attention. Rien. Pas même un regard compatissant, ce que je déteste dans ses hôpitaux c'est que la mort y est comme anodine, on dirait une ferme immense de robots insensible, un hôpital de zombie qui a perdu toute son humanité ! Un endroit répugnant. J'arrive devant l'entrée, Klay est là debout, essouffler il a dut essayer de me suivre, il ne fait aucun mouvement et je ne l'observe que partiellement. Un sourire étrange s'affiche sur mon visage, puis je m'esclaffe, je ris au éclats.
Elle est morte et tout le monde s'en fout !!
    Je m'écroule à même le sol, ce rire insensé, cette joie ironique, la folie m'emporte, tout ceci se transforme en larme, en hurlement de plainte, injuriant Dieu ! Jésus ! Marie ! Satan ! Et tout ceux qui me l'ont prit ! BANDE D'ENFOIRE !!  ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE !! RENDEZ LA MOI !

- RENDEZ LA MOI !! RENDEZ MOI MA MERE !!! Je cri de rage

    Klay se précipite vers moi, il essaye de me prendre dans ses bras mais je le repousse avec violence, cette fois les infirmières effrayer se retournent. Ma tête va exploser ! Je deviens fou ! J'observe les autres comme si ils étaient tous coupable. Bande de merde ! Incompétent ! PAS CAPABLE DE SAUVER UNE FEMME !!! UNE MERE !! INCAPABLE DE ME SAUVER MOI !!!

- JE VOUS CRACHE A LA GUEULE ! Hurlais je en les regardant d'un oeil torve

    Je pousse un cri de rage, allant jusqu'à m'en arracher les cheveux, je frappe tout ce qui se trouve à ma porter, je renverse les chariots. Je repousse ceux qui veulent m'arrêter, je casse tout ! Les distributeur de friandises, de boisson, la fontaine d'eau ! Je hurle et hurle !

- RENDEZ LA MOI !!! JE VOUS ORDONNE DE ME LA RENDRE !!! MERDE !!!!!!!!!!!
- Vincent calme toi..., tente Klay
- Vous vous croyez où ! Hurle un médecin en s'approchant

    Sans même me poser de question je récupère la corbeille à côtés du bureau de la réception et le jette sur le médecin qui ose me parler ! Ce traître ! Judas !
    Les infirmières pousse un cri de stupeur, essouffler par la haine, mes mains tremblent, mon corps entier est sous adrénaline ! Je l'aime vous comprenez ! Je l'aime ! Elle est ma vie ! C'est ma mère ! Ma chair et mon sang ! Mon repère ! L'être qui m'est le plus chère !!

- RENDEZ LA MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Ça suffit.

    Une emprise, une voix ferme, un corps chaud et robuste. Cette odeur familières, des bras m'entourant allant jusqu'à m'étouffer au creux de cette étreinte, ma stupéfaction m'empêche de bouger. Je réaliste où je suis, je réalise ce qui m'arrive, j'ouvre les yeux et tout se déverse. Les larmes ne cessent de couler, cette odeur, ce violon, cette chaleur.

- Elle m'a quitté..., je murmure encore sous le choc
- Je suis là.
- Elle m'a quitté..., je commence à sangloter
- Chut...

    La haine fait place à une douleur lacérante, mon coeur se brise et je ne peux plus me retenir, mes sanglots coupent mes phrases je n'arrive plus à m'arrêter, je frappe le torse qui me sert d'appui, je le frappe et injure encore le seigneur. Je relève les yeux humides, je dois voir ses yeux, son visage, je dois regarder ses traits fins, y trouver le force de remonter, le force de continuer !

- Je suis là. Il me dit à nouveau

    Raphaël vient déposer un baiser sur ma tête et me sert à nouveau contre lui pour me sortir de cet hôpital sous le regard encore perplexe des autres. Je me laisse aller, pleurant comme un gosse, je n'ai pas honte je me sens vide et seul mais près de lui, entourer de ses bras, je sais que je vais pouvoir me relever difficilement certes mais je vais me relever.

- Raph...Monsieur Culigan. Interpelle Klay derrière nous
- Oui ?
- Je pourrai venir le voir demain ?
- Il aura besoin de toi.

    Sur cette dernière phrase il m'installe sur la banquette arrière, récorquiver sur moi même sanglotant en silence soulever encore par ses spasmes violent, il dépose sa veste sur moi puis va prendre place au volant pour nous conduire certainement chez lui.
    Il est venu, il est venu à l'hôpital et il m'a calmé. Sa tendresse n'était pas concrète mais moi je l'ai sentie, j'ai sentie tout son amour sa douceur et sa façon de me parler, de me regarder.
    J'aurai aimer que tu le rencontre maman ! J'aurai aimer te dire que j'aimais l'homme le plus formidable d'Amérique ! Mais tu n'es plus là, tu as sombré dans un chagrin sans fin, dans l'ombre d'une relation détruite par les coups !
    Il paiera, crois moi il paiera. Si il sort de prison je lui ferai payer tout ce qu'il t'a fait. Je te le promet.
    La voiture s'arrête au bout de quinze minutes, nous arrivons enfin dans l'appartement, je marche à nouveau sans l'aide de Raphaël mais je tiens fortement sa main, je pourrai pas la lâcher ! Ca me fait presque mal au coeur de me séparer de lui pour qu'il ouvre la porte, cette sensation de manque me poignarde ! Je me sens seul maintenant, abandonner et sans refuge ni repère. Je me retrouve orphelin dans mon âme et mon coeur, je suis brisé et la douleur est profonde. Le violon ne s'est toujours pas arrêter, tout ce que je veux à l'heure qu'il est c'est dormir, dormir et ne plus me réveiller me dire que tout ceci n'est qu'un cauchemar horrible ! Je veux me réveiller lover dans les bras de mon amant et attendre le coup de téléphone de ma mère pour entendre sa voix me dire " Comment vas tu me chéri ? "

- Viens, Raphaël me tend sa main

    Je me précipite dans ses bras me serrant contre lui, enfermant toute cette peine et la laissant me ronger de l'intérieur, mes larmes son sèches mais cette envie horrible de craquer me brûle la gorge et me pique les yeux. La main délicate de Raphaël vient se nicher dans mes cheveux et me caresse la tête, nous sommes restés là dans les bras l'un de l'autre pendant de longues minutes. Le temps s'était arrêté et je n'avais aucune envie de reprendre le court de la vie, d'affronter la réalité, je voulais m'envoler avec lui loin de tout dans un rêve où tout serait magique.

- Ne me laisse pas, je t'en supplies...
- Jamais.
- Promet le.
- Je te le promet.




   
Par Danouch - Publié dans : I need your love
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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