Lundi 28 janvier
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21:58
Mon coeur se vide, mon âme
s'en va accompagnant ma mère dans son agonie. Mon coeur hurle aussi fort qu'il le peut, ma voix porte au loin jusqu'à cieux injurant ainsi Dieu, mon géniteur et tous les saints ! J'aurai dut être
là, j'aurai dut la protéger. Au lieu de ça je l'ai laissé avec cet enflure ! Je l'ai laissé pensant qu'entre eux tout irai bien mais au fond tout va mal...
Depuis quand mon père est-il devenu si violent avec ma mère ? Elle qui était son seul lien avec l'amour, la seule preuve qu'il soit humain !
Je ne comprends pas et je n'ai pas envie de comprendre, la seule chose que je veux faire : c'est le tué de mes mains ! Que pas même ma mère ne puisse revoir le visage de son bourreau, que
l'assassin de le grande fente dans mon coeur soit décapité ! Que la mort s'abatte sur lui ! Que la folie me gagne encore un peu plus pour que je puisse commettre moi même mon remède
!
Je me relève terriblement mal, mes yeux s'écarquillent de plus en plus, les pupilles dilatées je ne vois plus rien mais ce que je suis sûre c'est que mes larmes ne cessent de coulés ! Tel un torent
se déversant, le sang qui aurait du s'écouler de mon coeur se transforme en un fleuve d'eau salé me sortant des prunelles. Je pose mes mains tremblante sur ma tête, fermant les yeux le plus fort
possible, serrant les dents jusqu'à les faires grincés retenant mes hurlements je m'en arrache presque le cuir chevelure. Je n'entends que ce bip incessant me rappelant les aiguilles d'une montre,
le temps qu'il me reste pour que je deviens fou.
- Vincent !
Cette voix.
Elle me vient comme un énorme saut d'eau froide, je lâche mes cheveux doucement redresse ma tête toujours tremblant, totalement tétaniser.
Ses bras m'entourent, je sens mon corps basculer contre le sien, ses baisers parsemés sur mon crâne son étreinte si chaleureuse et sa voix appaisante m'anesthésie peu à peu.
- Je suis là Vincent calme toi je t'en prie..., il me chuchote
La bouche à moitié ouverte, je ne contrôle plus rien, mon désir de vengeance s'est calmé mais il semble que je ne sois pas encore pret à ce que mon cerveau daigne faire quoi que ce soit, pas même
répondre à mon sauveur.
Je lève la tête doucement comme un fou enfermer dans un asile venant à peine de se rendre compte qu'on le serrait fort. Ses yeux vermillons indifférent mais sa voix brisé trahis son inquiétude, ses
longs cheveux ébènes entourant son visage froid me rechauffe le coeur martyre ; quelle paradoxe !
Je n'arrive pas à ouvrir la bouche, je ne sais même pas quoi dire. Je sais plus quoi faire ! Je me sens perdu à vrai dire sentant plus aucunes forces dans ton mon être je me demande ce que je fais
debout alors que ma mère est sur un lit d'hôpital.
Qu'est-ce que je peux faire ? Mon corps se remait à trembler de plus belle, mes bras entoure ce qui me reste de ma lucidité, je le serre contre moi plantant mes ongles dans sa veste laissant encore
une fois ma tristesse s'évader. Mes gémissements son étouffés contre sa poitrine, je n'entends plus ses mots réconfortant tout ce que je vois : c'est que je suis aussi coupable.
- On va rentrer Vincent..., il me dit en me prenant ma main
Mon corps bouge seul, je ne me retourne qu'une fois pour regarder une dernière fois ma mère, je serre la main fortement de Raphaël, mes larmes continuent de déferlées.
Que faire ?
Une fois devant chez moi, Raphaël me fait m'assoir sur le canapé pendant qu'il part dans la cuisine, je regarde un point fixe je revois cet instant sans arrêt devant mes yeux. Je ne vois que
ça.
Je ne vois rien d'autre. Pas même lui.
- Un café ? Il me demande naturellement
Je ne cie pas un seul mouvement, je ne tremble plus, je ne pleure plus, je me vide peu à peu et je ne sais pas comment remonté la pente. Je n'ai même pas envie de le voir. Je n'ai même pas envie de
lui parler.
Je sens qu'il me soulève jusqu'à ma chambre où il m'y dépose doucement comme une chose fragile, il vient se coucher pret de moi me serrant contre lui murmurant une chanson que je ne connais pas. Je
sombre dans un gouffre noire, un gouffre où j'entends les cris, les pleures, les gémissements, la terreur, l'enfer m'y attend.
Je sombre sans même avoir le courage de me ratrapper car je ne veux pas la perdre, par ma faute elle souffre. Je suis coupable d'avoir été heureux, je suis coupable d'égoïsme.
Je suis coupable de ses bleus.
Pardonnes moi Maman, pardonnes moi...
Rien ne peut combler se vide qui s'arrache de moi, aucun geste, aucun miracle, aucun mot ! Pas même ceux qui sortent de la bouche de mon beau professeur. Je suis seul dans ma peine.
- Je suis là..., il sussure, ne pars pas...
Je ne réponds pas.
Que faire ?
Personne ne peut m'aider.
Personne ne peut comprendre. Pourtant j'aimerai tellement me sentir innocent, me dire que je n'y suis pour rien ! Me dire que je ne pouvais pas savoir.
J'aimerai tellement que tout ça ne soit qu'un rêve ! Mais mes larmes, ses mots, toutes ces blessures sont vrais et je n'y peux rien.
Que faire ?
Par Danouch
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Publié dans : I need your love
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veut pas qu'il sombre moiiii !!!
sniffouille !!!!!
bravo pour ce que t'écrit je ne le dirais jamais assez !! :)
BIZ
J'ai abandonné la conception d'un design perso sur over-blog, je m'en suis remise aux vieux designs pré-conçus tout mochus xD