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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Dimanche 25 avril 7 25 /04 /Avr 23:57

Miyavi_by_Hirono.jpg

 

           La couverture enroulée entre les jambes de Kendrian, le corps dénudé de Milan prenant toute la place du petit lit une place, des volets ouvert laissant rentrer toute la violence de la lumière du jour mais il en faudra plus pour réveiller quelqu’un comme Kendrian. Il peut se passer une guerre qu’il ne gémirait même pas.

           C’était sans compter les taquineries de Milan, effleurant ses lèvres avec son index, le faisant frémir et s’agiter. Il s’attaque ensuite aux oreilles, qu’il titille avec malice pendant que le plus jeune remonte les épaules pour cacher son oreille torturé. Une main plongeante, passant sur son torse chaud descendant jusqu’à l’entrer de son slip, Milan arque un sourire sournois et passe sensuellement sa main sur la bosse plus qu’évidente. Le souffle chaud du brun de le creux du cou de Kendrian, il s’approche du lobe qu’il mordille délicatement.

            Une furieuse envie de lui hurler dessus gronde dans la poitrine de Kendrian, une envie presque meurtrière de se redresser et le frapper avec frénésie la tête avec son coussin jusqu’à ce qu’il le supplie d’arrêter. Il n’en fera rien cependant, peut être parce qu’il n’a pas envie de se réveiller, il a bien trop peur…Trop peur que tout s’arrête.

 

- J’ai envie de toi…, susurre Milan

- J’ai envie de dormir. Répond Kendrian

 

             Ca aurait dut le refroidir mais au lieu de ça, Milan revient à l’assaut en faisant glisser le sous-vêtement de Kendrian le long de ses jambes. Les caresses deviennent plus pousser et Kendrian ne peut pas s’empêcher de prendre beaucoup de plaisir à se faire désirer. Il se mord la lèvre inférieur pour ne pas laisser échapper un gémissement de plaisir. Content d’avoir réussi à le faire céder Milan le retourne face à lui et se positionne au dessus de lui le regard charbonneux et débordant d’envie. Il remonte la couverture au dessus de sa tête et vient chatouiller l’intimité tendue de Kendrian qui s’agrippe au drap alors qu’une bouche chaude et humide s’enroule autour de son sexe.

             Un cri étouffé, Milan fait de léger vas et viens s’attardant sur le gland comme si il s’agissait d’une gourmandise. De long coup de langue, le bruit sucions étouffé par la couverture. Un tel réveil ça ne se refuse pas songe alors Kendrian.

             Quelques minutes plus tard, l’effervescence de Kendrian se déverse sur les lèvres pulpeuses de Milan qui vient partager le fruit de son plaisir dans un baiser torride.

 

- Je croyais que tu voulais dormir, se moque Milan

 

             Kendrian lui lance un coussin en pleine de tête ce qui vaut à Milan une petit rire moqueur. C’est une douce mélodie dans les oreilles de Kendrian, rares étaient les fois où il le voyait rire avec sincérité, même si au fond il riait bien plus que lui.

 

- Quelle heure il est ? Demande Kendrian

- Un peu plus de neuf heures.

- Il faut que j’aille bosser. Dit il en sautant hors du lit

 

             Un léger pincement au cœur fait tomber le sourire de Milan, ils s’étaient à peine retrouvés et déjà il avait l’impression de le perdre. Kendrian reboutonne son jean et enfile son t-shirt, il se retourne les cheveux en batail.

Tous deux se regardent intrigués, tant de question et de non-dit. Kendrian aimerait l’embrasser, un baiser simple et chaste, le genre de baiser qu’on fait à celui qu’on aime avant de partir travailler, un baiser qui ne ressemble pas à un dernier baiser mais qui présage encore une longue suite. En a-t-il le droit ? Même si ils le désire autant l’un que l’autre.

 

- Tu vas être en retard…, souffle Milan

Il dévie le regard brusquement.

- Hum.

 

             Le temps s’écoule si lentement, Kendrian s’approche alors doucement et se penche quelque peu hésitant pour écraser ses lèvres sur celles de Milan. Il ferme les yeux, prêt à recevoir le doux baiser de son amant, les mains tremblantes malgré lui. Kendrian le remarque et déglutit, la boule au ventre. Pourquoi est-ce que cette histoire à peine commencée a des airs de tragédie ?

            Sans attendre une seconde de plus Kendrian embrasse Milan avec force, il ferme si fort les yeux que ça lui fait mal, il n’aimerait jamais se séparer de ces petites parcelles de peau. Lentement les mains de Milan remontent jusqu’aux joues de Kendrian.

 

- Tu pleures…, lui murmure Milan

 

          Kendrian écarquille les yeux et remarque ses joues déjà ruisselantes, ses fines gouttes salés saillantes sur son visage.

 

- Je…dois y aller.

Milan acquiesce.

 

            Il s’empresse de sortir, dévale les escaliers s’assurant de ne pas rencontrer la mère de Milan ou encore pire, son père. Il ferme la porte derrière lui et cours jusqu’au prochain arrêt de bus. Il est neuf heure et quart, absolument pas prêt pour travailler, absolument pas prêt pour rien d’ailleurs.

           Le visage encore un peu humide il s’essuie rapidement les yeux et monte de le bus. Le chemin ne lui a jamais semblé aussi court, les pensées toutes dirigées vers une seule personne il n’a pas fait attention à l’arrêt. Il descend comme un automate au centre ville et marche jusqu’au restaurant grouillant déjà de monde pour le petit déjeuner.

Il ne salue pas Warren derrière le bar qui le suit du regard, il s’habille de ses effets et revient dans la salle. Il s’assoit lourdement sur l’un des tabourets au bar, cache son visage dans ses mains ne réalisant toujours pas ce qui lui arrivait.

 

- Un café ? Demande Warren

- S’il te plaît.

- Pourquoi t’es venu bosser ? Il lui demande. La patronne nous a expliqué pour ta mère…Tu devrais rentrer sérieusement Kendri. T’as une sale mine.

Warren lui pose le café sous le nez.

- Je l’avais oublié elle…, avoue Kendrian

Warren ne soulève pas la remarque, ce n’est pas son genre de se mêler de la vie des autres.

- KENDRIAN ! Hurle la bosse en le voyant assit au bar

 

              En vrai dictatrice elle s’approche, crachant des flammes par le nez et lui pose une feuille sous le nez. Kendrian croit d’abord à un revoie puis il remarque le mot « congé » au dessus.

 

- Casses toi d’ici vite fait ! Je veux pas te revoir avant une semaine !

- Je suis capable de bossé chef…

- Fermes la. Je t’ai demandé ton avis ? Ca me fait mal de te dire ça mais si je te garde c’est parce que tu travailles bien ! J’ai pas besoin d’une loque comme serveur. Tu dégages et tu vas te reposer.

 

             Elle s’en va sans attendre une réponse, son calepin sous les bras, l’œil torve sur chacun des serveurs dans la salle tous dressés comme des soldats.

             Kendrian finit son café et retourne chercher ses affaires pour rejoindre son appartement. Il salue Warren et ouvre la porte du restaurant. Avec tout ce qui c’était passé avec Milan il en avait oublié sa mère. Etrangement ça ne le laisse pas indifférent, une sorte d’étaux se referme sur sa poitrine et le compresse, sa mère est morte hier. C’est une journée bien sombre alors qu’il a eut ce qu’il avait toujours désiré ! Sa mère avait enfin quitté sa vie pour de bon et Milan lui tombait dans les bras. Il lui avait avoué son amour.

               Toute cette incertitude sur son futur avec le beau brun le déprime, cette étrange sentiment qui lui coupe la voix lorsqu’il pense au visage de sa défunte mère, tout ça le déprime. Il se surprend à vouloir plus, plus qu’un je t’aime il veut vivre cet amour car sinon ça n’a aucun sens de s’aimer. Il se surprend à n’être pas aussi heureux en pensant que sa mère a quitter cette terre. Il s’en veut au fond, il n’ a jamais été là…Et si il lui avait simplement demandé « Ca va ? » ?

 

- Je savais que tu serai là.

Kendrian redresse la tête.

 

            Au milieu d’un parc, assit sur son banc habituel, devant lui Stan appuyé sur le réverbère une cigarette dans la bouche, le piercing sur sa lèvre relié à son oreille par une chaine.

 

- J’ai voulu te réveiller en fanfare ce matin. Ma surprise est tombée l’eau quand Eileen m’a dit que tu n’étais pas là. Elle m’a dit pour vous aussi, j’avoue être vexé. Je pensais que tu m’en aurais parlé.

Kendrian reste silencieux, il plonge son visage dans ses mains.

- Mais t’es pas comme ça, soupire Stan, toi tu n’aimes pas te confier…Je me réconforte en me disant que tu ne te confie à personne et que je suis pas le seul à souffrir de ton indifférence, ironise Stan

 

          Stan voulait le faire sourire un peu mais Kendrian garde son regard morose. Il s’assoit à ses côtés et écrase sa cigarette sur l’herbe fraîche.

 

- Ca c’est mal passé avec Milan ?

- Non.

- Vous sortez ensemble ? S’écrie Stan

- Je ne sais pas. Je pense…Normalement.

- Ca veut dire quoi ça ? Il n’est pas sûr ?

- C’est compliqué Stan.

- Expliques alors…

- Il s’assume pas devant ses parents et puis il y a Eileen qui dit rien pour l’instant mais je sais qu’elle souffre ! Je sais bien comme elle souffre et je veux pas qui lui arrive la même chose que ma mère ! Je l’ai abandonné ! Je lui ai menti ! Elle m’aimait plus que tout et moi je lui plante un couteau dans le dos. Je suis pas mieux que mon père, je suis pas mieux que mon père…

- Tu parles de Eileen ou de ta mère là ?

 

            Kendrian ne sait pas quoi répondre, il parlait d’Eileen mais maintenant il n’en était plus sûr. Ce n’était peut être que des détails comparer à ce qui ce cache au fond de lui, à ce sentiment qu’il n’arrive pas à définir qui l’étouffe à chaque fois qu’il pense à sa mère.

 

- Ecoutes moi bien Kendrian parce que je ne le répèterai pas. Eileen est quelqu’un de très fort, elle s’en sortira crois moi ! Je l’ai vu ce matin, j’ai bien senti son malaise mais elle n’était pas stupide. Elle savait, elle s’était préparée et surtout elle ne t’en veut pas. Et pour Milan réjouis toi ! Il t’a enfin avoué ses sentiments. Tu ne peux pas lui en vouloir d’avoir peur de la réaction de ses parents…Je sais ce que je dis. Laisses lui du temps. Pour ta mère il serai peut être temps d’ouvrir les yeux…

 

               Ouvrir les yeux sur quoi ? Sa mère était un déchet social, c’était une loque humaine qui a vendue son âme, elle a préféré l’alcool à sa famille, à son fils. Elle a préféré boire jusqu’à en déborder plutôt que d’arrêter pour sauver ce qui restait. Il n’avait même pas l’âge pour comprendre alors comment pourrait-t-il ressentir quoi que ce soit pour elle ? Si ce n’est le soulagement qu’elle se soit enfin barrée ! Pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas à ressentir ce putain de soulagement !?

              Stan sort son paquet de cigarette et constate qu’il est vide. La poisse…

 

- Lèves ton cul Kendri il me faut un paquet de clope.

Kendrian revient à lui.

 

             Ils partent tous les deux jusqu’au bureau de tabac le plus proche, presque avec enthousiasme Stan donne l’argent au vendeur et sort sa énième cigarette de la journée.

 

- Comment tu vas faire pour l’enterrement ?

- Je vais l’incinéré et la jeter dans un bidon de vin. Je crois que c’est ce qu’elle aurait voulu…

- Putain Kendri t’es pas croyable, sourit malgré lui Stan

- Je t’avoue que si je pouvais la laisser à la morgue ça m’arrangerait…

- Arrêtes tes conneries. On va faire ça ensemble. Tu vois Milan ce soir ?

- J’aimerai bien…

- Dis lui de venir chez Hugo ce soir, on se fait une fête en l’honneur de ta mère, lui dit Stan en riant

- Des fois j’ai envie folle de te frapper Stan…

- Roh mais rigoles un peu ! Appelles le quand même ça te coûte rien.

- Hum.

 

            Kendrian et Stan finissent par décider de rendre une petite visite à Coralie et Danouch, elles leur sautent presque dessus et comme toujours Kendrian n’a pas été gracié de son habituellement bouquin sur la tête. Danouch se fait alors assaillir des hurlements de jalousie de Stan qui n’a jamais eut de coup sur la tête. Même si elle gueule comme une folle pour que Stan arrête de crier, Kendrian sait bien qu’au fond ces deux là s’adorent, ils se chamaillent sans cesse. Un chien et un chat. Coralie toujours aussi souriante apporte le thé à la menthe de monsieur en s’amusant de voir son petit groupe d’amis aussi joyeux. Kendrian doit bien avouer qu’il aime cette ambiance.

 

- On se fait un ciné ce soir ? Propose Coralie

- Pourquoi pas. Je vais voir avec Hugo.

- Et toi ? Tu viens avec Eileen ? Demande Coralie

Kendrian devient brusquement muet et avale son thé dans un silence mortuaire.

- Il est plus avec Eileen. Annonce Stan

- Enfin, complète Danouch

- Pourquoi ? Demande Coralie

- Il en aime un autre.

- Ah…HEIN ? Un autre ? UN autre ? S’exclame Danouch

- Qui c’est ? Demande curieusement Coralie

- Milan.

- HEIN ?

- C’est vrai qu’il est beau…

 

              Kendrian pose brutalement la tasse sur la table ce qui fait taire tout le monde, ils le regardent tous d’abord intrigués puis embêtés. Ils s’était un peu emballé quand même et Stan avait osé déballer sa vie sans lui demander son avis.

 

- Et après tu te demandes pourquoi je ne me confie pas, murmure Kendrian

- On est entre nous Kendri prends pas la mouche. Et puis après tout tu pourra emmener Milan ce soir.

- Une autre fois. Je vais rentrer.

- Je viens avec toi. Salut les filles !

Stan écrase rapidement sa cigarette et rattrape Kendrian qui avançait presque aux pas de course.

- Hé je suis désolé si ça t’as gêné mais, je leur dis tout à elles. Je pensais pas que c’était un secret.

- Rien n’a encore commencé et toi tu veux déjà le crier sur tous les toits !

- Et alors de quoi t’as peur ? A un moment donné faut se lancer sinon ça ne sert à rien !

- J’avais peut être pas envie d’en parler tout simplement !

- Attends là je te comprends pas, tu veux vivre ton amour mais tu veux pas le dire à tes amis ?

- Le dire c’est une chose ! Devenir un sujet de conversion s’en est une autre !

- Mais bordel Kendri ! Tu oses ensuite dire que c’est Milan qui ne s’assume pas.

- C’est pas une raison pour débattre sur ma vie amoureuse.

Stan arrête la course Kendrian pour le faire se retourner.

- Qu’est-ce que tu crois Kendrian ? Que Milan va s’envoler sur un coup de tête ? Ca ne se passe que dans les filmes ça ! Il t’as déclaré son amour c’est pas pour te planter un couteau dans le dos ! Fais un peu confiance à ceux qui sont autour de toi et arrêtes de te prendre la tête. Rigoles, souris ! Profites des petites instants de plaisir bordel ! Je te jure tu me les gonfles Kendri à toujours pleurer dans ton coin ! Reposes toi sur nous un peu. Ca peut te réussir après tout…

 

            Un ange passe, le regard de Kendrian attentif, perdu, prêt à sombrer dans une millier de question. Sa folie allait l’enterrer, ses peurs, ses déceptions passées prenaient le dessus et il n’avait plus confiance en sa bonne étoile. Méfiant de tout ce qui pouvait lui arriver de bien il se méfiait même de ceux qui tentaient de le faire sourire. Il avait besoin de se reposer, il avait besoin de son congé, il fallait qu’il lâche son sac de brique sur les épaules de quelqu’un d’autre…Brusquement il se laisse tomber dans les bras de Stan. Il a besoin de se laisser porter…juste un peu.

 

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Voilà une suite de la dernière j'espère que ca va vous plaire, le prochaine chapitre sera un peu plus consacré au couple je vous le promet :D

 

Bisous

Par Danouch - Publié dans : La dernière fois avant la prochaine - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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