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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Jeudi 10 mars 4 10 /03 /Mars 09:19

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                A la minute où sa voix avait retentit dans toute la maison j’ai toute de suite compris qu’il était le coupable. Le père d’Alec avait battu son propre fils. J’avais du mal à avaler cette idée et pourtant c’était évident ! Mon cœur s’emballe à nouveau et je m’écarte d’Alec pour planter mes yeux dans ce qui restaient des siens. Il semble paniquer légèrement en me regardant, ses yeux tentaient de s’ouvrir mais ils étaient trop gonflés, sa lèvre endoloris remuait. Il allait me dire quelque chose quand la voix grave de son père s’est brusquement approcher de la porte de sa chambre.

 

- Alec ? Demande-t-il en ouvrant la porte

 

                Les cheveux poivre et sel, un corps assez bien entretenu pour un homme de cinquante ans, ses yeux bleu clair sont encadrer par d’épais sourcils noirs. Des mains de travailleur sans nul de doute, des mains puissantes que je n’arrive pas à quitter des yeux. Des mains d’ogre cramponnent à la porte pendant que son regard de cinglé me détaille quelque peu étonné.

 

- Bonjour, je m’exclame avec le sourire

- Bonjour…, dit il d’un ton plus éteint

- Je suis Matt, un ami d’Alec.

 

                J’essaye de détendre l’atmosphère avec un sourire amicale mais son père ne semble pas être dupe puis soudainement il se détend et me rend un sourire. Il ouvre complètement la porte et me tend sa main.

 

- Heureux de te rencontrer Matt.

 

                Je fixe à nouveau cette main horriblement grosse, elle me dégoute, je ne veux pas la serrer. Je ne veux pas la toucher mais je le fais quand même.

 

- Je ne savais pas que Alec fréquentait des gens aussi poli que toi ! Je suis agréablement surpris. Continue dans cette voie Alec, tu me décevras moins.

 

                Sur cette note joyeuse il referme la porte, mon sourire hypocrite s’efface immédiatement à la minute où la porte a claqué. Alec tombe littéralement au sol, adossé au sommier du lit, il soupire bruyamment. Je me retourne pour m’accroupir devant lui.

 

- C’est lui qui t’as fait ça ?

- Hein ? Mais non ! Dit il en arquant un sourcil, je veux bien t’accorder qu’il est cinglé mais de là à me frapper. Il ferai jamais ça…

- Alors dis moi !

- Je ne sais pas Matt ! OK ! Je sais pas ! Quand je suis rentré hier un groupe de mecs m’a chopé et m’a tabassé au beau milieu de la rue !

- Ils ont dit quelque chose ?

- Rien.

- Ils t’ont volé quelque chose ?

- Non.

 

                Je ne vois pas qui pourrait en vouloir à Alec de cette manière mise à part son père qui le dénigre et le méprise sans cesse. A ses yeux Alec n’est qu’un drogué. Etant assez discret il n’est pas du genre à attirer des ennuis surtout que les gars du lycée apprécie généralement la compagnie d’Alec. Je me demande si ça concerne ces fournisseurs.

 

- T’as payé tes conso au moins ?

Alec me lance un regard foudroyant.

- Tu vas pas t’y mettre aussi.

- Ok. Je me renseigne c’est tout.

- Ecoutes oublie ça Matt ! J’étais là où il fallait pas !

 

                C’était la première fois que je voyais Alec autant s’emporter, que ça soit contre moi ou contre les autres il a toujours réussi à garder son calme, à vrai dire je le voyais très mal paniqué ou encore furieux. Je remarque que je le connais mal, au fond Alec arrive simplement très bien à cacher ses sentiments. Il est resté immobile sur le sol, la tête entre ses mains, je l’entends marmonner quelque chose mais c’est incompréhensible.

                Je regarde autour de moi, même si il désire que je parte je n’en ferai rien, je ne veux pas le laisser seul. Pas dans cet état. Je m’approche lentement et m’assied à ses côtés, je me colle à lui sans aucune gêne et sans hésiter.

 

- Le prof d’Angelo est arrivé aujourd’hui. Il s’appelle Daniel Clairy, c’est une sorte d’anglais croisé irlandais. Je pensais qu’on aurait le droit à un vieux chauve mais c’est tout le contraire, il est jeune et beau, tu devrais le voir sourire à ma mère ! La pauvre elle en pouvait plus. A peine elle est partie qu’il est devenu arrogant et hautain, j’avais trop envie de lui faire avaler son violon à ce putain rosbif ! Je peux pas le voir ce mec.

 

                Alec étouffe un début de rire, il redresse son visage et me fixe un sourire tendre sur ses joues. Le genre de sourire qui vous touche et qui vous fait rougir, le sourire que ne fait jamais Alec. Je suis totalement désemparé.

 

- Je vois que tu t’es fait un nouvel ami, dit il farfouillant dans ses poches.

- Je pouvais pas rester avec eux, il m’énerve beaucoup trop.

- Donc tu as laissé ton petit frère avec un inconnu ?

Alec prend une cigarette dans son paquet, il l’attire à sa bouche et l’allume. Il tire une grande bouffée et recrache la fumée en penche légèrement la tête vers moi, il attend ma réponse.

- Je veux pas y retourner. Dis je sous le nuage de tabac

- Tu as peur ?

- Nan ! Je…

 

                Comment lui dire que je ne veux pas être seul ? Que c’est avec lui que j’ai envie d’être ? Ca serait avoué quelque chose d’impossible. Alec se lève et tapote ses fesses pour en enlever la poussière, il regarde par la fenêtre avant de prendre son veston. Il va sortir.

 

- Attends moi dehors. Dit il en mettant ses chaussures.

J’arque un sourcils.

- On va où ? Je lui demande intrigué

- Chez toi.

- Tu t’invites maintenant ?

 

                Il ne me répond pas et fait un geste vers la porte, j’abdique et sort avant lui, je m’arrête sur l’entrée mais je n’ai croisé personne, ses parents sont sans doute dans le salon. Je sors et l’attend devant le petit portail. La rue est déserte mais je peux entendre des voix d’enfant, il doit y avoir un parc pas très loin d’ici. La voix du père d’Alec me sort de mon ennui, il hurle encore. Alec sort et claque la porte sans y prêter attention. Il me rejoint rapidement, la clope toujours à la bouche. Les mains dans les poches on marche tranquillement sans se presser.

                Je ne peux pas m’empêcher de le dévisager, à sa place je ne serai pas sorti de chez moi et c’est sans doute ce qu’il voulait faire non pas par honte mais il ne voulait pas subir les questions de tous les gars qu’il croise. Il ne se soucis pas du regard des gens mais il n’aime pas attirer l’attention.

                Alec ne me dit rien sur mon comportement mais je sens que ça l’agace alors je fais un effort pour arrêter de le scruter, cependant je me pose beaucoup de question sur son agression. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas une coïncidence.

 

                Nous apercevons le portail, quand je suis parti je n’ai pas fait attention à la voiture de l’anglais, c’est une berline asiatique. Pour un professeur de music il ne semble pas démuni, je devais m’y attendre ma mère ne choisi jamais n’importe quoi. C’est sans doute une de ses rares qualité. J’ouvre la porte, Alec me suit de près, le son du violon me parvient aux oreilles. Daniel Clairy doit encore faire son malin ! Décidément ce mec n’est que prétention.

                 Je m’approche du salon, je remarque le professeur assit sur l’accoudoir du fauteuil. J’écarquille les yeux quand je comprends que n’est pas un CD, je crois que la Terre a réellement arrêter de tourner, il n’y a plus que les cordes qui résonnent dans mon esprit, il n’y a plus qu’Angelo et son violon dans les bras plongé dans son monde à lui. Le visage serein, les yeux clos, une sensation de douceur qui se dégage de lui.

 

- Incroyable, murmure Clairy

 

                En nous voyant Angelo arrête de jouer, ses gestes redeviennent maladroit. Il rougit violemment, je suis sur le cul.

 

- Ferme la bouche Matt, me dit Alec.

Je m’exécute un peu gêné.

- En si peu de temps ? Dis je du bout des lèvres

- Faux, s’exclame Clairy, il m’a demandé si il pouvait essayer quelque chose. Il a juste écouté quelques fois une ballade sur un CD puis il a reproduit la musique.

- Comme ça ?

- Comme ça.

 

                Nous restons tous silencieux, je vois que cela gêne de plus en plus Angelo qui commence à se tortiller dans tous les sens. Alec fixe Angelo et ne semble pas surpris comparé à mon visage effaré ainsi qu’au sourcils froncés de Daniel Clairy. Angelo serai donc un génie ? Un virtuose ? Ca serai un don chez lui ?

 

- Où as-tu appris ça Angelo ? Je lui demande

Il hausse les épaules, la tête rentrée dans ses épaules.

- Dis le moi.

- Etes vous stupide ou vous le faites exprès ? Je viens de vous dire qu’il a fait ça sans aucune préparation, vous me prenez pour un débutant ? Je l’aurai remarqué si il avait apprit ce qu’il vient de faire. Je vous assure que c’est inné.

 

                Daniel Clairy m’assassine presque du regard, cette fois il n’est plus arrogant mais insolant, cependant je dois lui faire confiance après tout je n’y connais rien. J’ai du mal à croire que depuis tout ce temps Angelo était un prodige, j’ai du mal à croire que malgré sa maladie il puisse faire des choses aussi extraordinaire.

 

- Tu veux bien m’en faire une pour moi ? Je lui demande alors désireux de le voir à l’œuvre

Il hausse les épaules et ne me répond pas.

- Celle que tu veux. J’insiste alors.

Il relève les yeux et fixe Alec avant de les rebaisser.

 

                Il s’en va mettre un CD dans la chaine et revient à sa place, nous écoutons une mélodie merveilleuse pendant quelque minute, puis elle repasse en boucle pendant un quart d’heure. Je crois que je pourrai la chantonner maintenant qu’elle m’est rentrée dans la tête à force, j’ai presque envie de la siffler. Angelo redresse son violon, le place comme lui a apprit Clairy, il ferme les yeux. Il attend quelques minutes, c’est insoutenable, je déglutis.

 

- Vas y, murmure Clairy

 

                Le grincement de la première note me fait vibrer de la tête au pieds, je sens l’onde se propager sur tout mon corps, une véritable vague de frisson. Angelo se laisse porter lentement par la mélodie et c’est exactement ce qui me trotte dans la tête. La même, parfaitement la même. Je suis totalement stupéfait, c’est un génie. Un vrai prodige. J’arrive pas à en croire mes yeux.

 

- Fermes la bouche Alec, dis je sans quitter des yeux mon frère. 

 

                La musique continue, il est si serein que ça en est troublant. Je ne peux lui demander de s’arrêter, Clairy semble du même avis je peux le voir dans ses yeux.

                Jusqu’à aujourd’hui Angelo a été aux yeux de tous l’enfant maudit de la famille, il a cette maladie qui l’emprisonne et qui l’empêche de vivre comme le commun des mortels. Chaque jour, ma mère jetait sur lui un regard plein de pitié ou alors elle tentait de ne pas le voir, de le traiter comme les autres mais il ne l’est pas. Mon père était le plus souvent possible absent, il ne parle pas beaucoup de nature mais quand il s’agit d’Angelo c’est encore pire. Il ne demande jamais de nouvelle. C’est pas comme si on le connaissait vraiment, de mon point de vu ce n’est qu’un détail, mais pour Angelo c’est une honte. Il l’a toujours pris pour lui, comme si il avait fait fuir son père, que tout était de sa faute. Je pense qu’il comprend beaucoup de chose malgré son handicape, peut être même plus que tous les autres. Je crois qu’Angelo n’est pas du tout comme nous, et aujourd’hui, il me l’a prouvé.

                Il finit sa musique et ouvre les yeux lentement comme si il sortait d’un long sommeil. Aucun de nous n’ose dire quoi que ce soit, je crois que cette situation commence à le gêner puisqu’il se tortille à nouveau sur place. Daniel Clairy est le premier à réagir et bondit sur mon frère avec un sourire jusqu’au oreille, son visage s’est brusquement illuminé comme celui d’un enfant devant son cadeau de noël.

 

- C’est incroyable Angelo ! C’est réellement incroyable ! Tu dois absolument faire une demande pour rentrer dans un conservatoire !

Angelo semble paniqué.

- Calmez vous ! Vous ne voyez pas que vous l’effrayez !  

Daniel se retourne vers moi et lâche Angelo, il se racle la gorge et recule de quelque pas.

- Je m’excuse Angelo, je me suis légèrement emballé, s’excuse Clairy, la leçon est terminé de toute façon. J’aimerai attendre votre mère si ça ne vous dérange pas.

J’hausse les épaules et m’approche d’Angelo, je l’attire vers moi par le cou pour que ces yeux rencontrent les miens.

- Ca va ? Je lui demande

- Oui.

 

                Je le lâche mais continue de le fixer. La discussion de ce soir risque de changer la vie d’Angelo, j’espère qu’il ne ressent aucune pression, pour lui le violon était avant tout un plaisir, il ne faut pas que ça devient un enjeux dangereux pour la vie de mon frère. 

Par Danouch - Publié dans : Down Syndrome - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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