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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Mardi 12 octobre 2 12 /10 /Oct 10:29

              Si je pouvais donner un titre à cet instant je l'aurai appelé : « l'avenir ».

 

              Angelo attendait impatient dans le salon, ses allées et retours me faisaient mal au crâne, ses petites lèvres se trémoussaient nerveusement comme si il voulait dire quelque chose mais qu'il n'y arrivait pas ou qu'il ne trouvait pas ses mots. Ma mère venait sans cesse lui réajuster sa chemise blanche, j'avais l'impression de recevoir le pape en personne. C'est rien de plus qu'un professeur de piano, arrogant, vieux et riche. Monsieur Clairy, rien de plus irlandais. Très vite leurs nervosité allait m'atteindre et me voilà au bout de quelques minutes à me triturer les doigts. Ils allaient me rendre dingue, sentant déjà le stresse m'envahir, je me lève d'un bon les faisant sursauter.

Sans plus de détails je cours presque jusqu'à l'escalier pour m'enfermer dans ma chambre lorsque enfin Monsieur Clairy décide de se manifester. J'entends les murmure de ma mère " C'est lui ! C'est lui ! ", je me trouve juste devant la porte d'entrer, alors qu'on vient de sonner, je jette un regard derrière moi, ma mère me fait le signe de me dépêcher d'ouvrir. Je soupire d'agacement, Clairy me saoul déjà alors que je ne lui ai pas encore parler.

 

- Bonjour jeune homme.

L'apparition du vieil ne m'a même pas étonné le crâne dégarni, un faux air de savant fou. Je m'attendais au pire.

- Bonjour.

- J'ai un paquet.

Fausse alerte. Ce n'est que le livreur.

- Ok. Maman !

 

             Je laisse ma mère s'en charger, je reprend donc mon idée de départ et monte dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, je m'enferme et m'allonger sur mon lit épuiser par cette agitation, les effets de la veille ne se sont pas encore totalement dissiper, j'ai l'impression que mon corps est devenu du coton, je suis un peu de mauvaise humeur cause de cette sensation désagréable. De plus...Alec ne m'a toujours pas appelé.

               J'attrape mon coussin pour me cacher le visage, j’étouffe un cri de rage, je ne pensais pas que d'avoir aucune nouvelle d'Alec me ferai autant chier ! Habituellement il m'envoie toujours un message, pour me réveiller tôt le matin, pour m'emmerder bien sûr, mais pas aujourd'hui. Je n'ai aucune nouvelle depuis hier soir et ça m‘énerve ! Je ne peux même pas l'appeler moi même, à cause de ma stupide fierté mais aussi parce que j'aimais ce petit rituel.

 

- MATTEUS !!!

La voix douce de ma mère.

 

            Je jette le coussin et bondit de mon lit, je dévale les escaliers, les dents serrés prêt à déverser ma frustration matinale sur elle.

 

- JE SUIS PAS TON CHIEN T'ES AU COURANT ?!

- Matteus, je te présente Daniel Clairy. Le professeur de musique d'Angelo.

 

                 Où était passer le vieux Clairy, complètement sénile et imbus de lui même, à l'accent bourgeois ? Je ne devais pas avoir complètement décuver en réalité car en face de moi se tenait un homme qui n'avait rien du petit papi que je me faisais une joie d‘imaginer.

 

- Heureux de vous connaître Matteus, votre mère m'a dit que vous vous entendiez extrêmement bien avec Angelo. J'aurai sans doute besoin de votre aide par la suite.

 

                    Je ne savais plus quoi dire, j'étais littéralement sur le cul. Lorsqu'il souriait ainsi, ses pommettes devenaient saillantes et lui donnaient un air presque amicale tout en étant fourbe. Je lui tend ma main maladroitement, j'essaye de rester neutre, je ne montre pas ma surprise.

 

- Daniel étudie à Londres depuis quelques années ! Lorsqu'il a le temps il donne également des cours.

- J'aimerai devenir un professeur à temps plein. Dit il le regard charmeur

Ma mère est tombée sous le charme de l'anglais en quelques secondes. Je hais la voir glousser comme une poule.

- Maman, où est Angelo ? Je demande inquiet

- Il est partit chercher son violon dans sa chambre, dit elle sans me regarder

 

                   Elle était obnubilé par le "beau Daniel". Si cette attention particulière le gênait, il n'en montrait aucun signe, il répondait avec le même sourire amical qu'il avait agrafé sur son visage. Ses yeux bleus rieurs ne se voyaient presque plus lorsqu'il souriait de la sorte, ses cheveux châtain était habilement coiffé de façon à faire négliger et séduisant à la fois. Sa fine barbe de trois jours le vieillissait de quelques années mais il ne devait pas avoir pas plus de vingt-six ans.

On ne pouvait nier qu'il savait y faire pour charmer les femmes. Personnellement il ne m'inspire pas confiance, son air de gentil monsieur parfait me donne la nausée, je ne sais pas si c'est dut à mon instinct ou si c'est juste parce que je suis de mauvaise humeur.

 

- Ah tu l'as enfin trouvé ? S'exclame Daniel Clairy en regardant par dessus mon épaule

 

                 Angelo se tenait juste derrière moi, il semblait se cacher le violon contre sa poitrine. Daniel se penche légèrement : il devait dépasser mon frère de trente centimètres au moins. </p>

 

- Tu es prêt ? Il lui demande d'une voix qui se voulait rassurante

Angelo hoche la tête rapidement.

- Je vous laisse le salon ! S'écrie ma mère je dois aller faire quelques courses ! Soyez sage !

 

           Elle attrape son sac, lance un dernier signe au professeur, elle n'oublie bien évidemment pas mon baiser bruyant et s'enfuit. Elle n'a jamais été aussi rapide. Je reporte à nouveau mon attention sur Daniel Clairy et Angelo. Celui ci semble vouloir d'abord instaurer un dialogue entre mon frère et lui avant même de commencer. Peine perdu, Angelo est plus timide qu'une jeune pucelle devant son prince charmant.

 

- Vous devriez lui jouer un morceau.

Le sourire avait disparu, Daniel relève la tête avec un certain dédain.

- Ecouter un morceau de violon le détend, il verrait ainsi de quoi vous êtes capable.

 

            Daniel Clairy, le tombeur de ces dames, me regardait comme si j'étais un insecte insignifiant et que je parlais une autre langue. J'ai presque envie de le secouer pour le réveiller mais il comprend vite, il sort le magnifique violon noir de son étui pour jouer un morceau. Il s'arrête un instant, fouille dans ses souvenirs pour choisir celui qui fera de lui, le héros d'Angelo

 

                 La première note retentit si violemment qu'elle me fait sursauter, les yeux grand ouvert je fixais l'air concentré de Daniel qui jouait à la perfection. Je ne m'y connais pas en musique, j'ai jamais eut envie d'apprendre à jouer d'un instrument et ne parlons pas de ma voix. Malgré ça, je ne pense pas me tromper en disant que ce Daniel a du talent. Je n'ai qu'à me fier au visage perplexe d'Angelo, totalement hypnotisé, comme à chaque fois qu'il entend une chanson classique. Ce fut le coup de grâce pour lui, un violoniste en personne lui faisait une prestation rien que pour lui. Juste pour qu'il n'est aucun doute quant aux qualités du professeur Daniel Clairy.

                    La tirade symphonique s'arrête lentement mais mon frère et moi restons suspendus à ses doigts. Aucun mots ne pouvaient sortir de ma bouche, aucune phrase, j’aurai aimé sortir quelque chose de sarcastique comme à mon habitude mais il n’en est rien.

 

- Alors on commence Angelo ? Dit il joyeusement

Angelo acquiesce désireux d’en apprendre plus.

 

               J’aurai adoré assisté à son premier cours mais je n’en avais pas le cœur, voir mon frère tombé dans les filets du professeur, admiré quelqu’un d’autre que moi me rendait presque malade de jalousie. Je me sentais si ridicule que je n’avais qu’une envie : partir.

                Je le fais. Alors qu’il présentait les différentes notes je me suis éclipsé loin du salon, je ne savais pas quoi faire alors je suis sorti la tête au ras du sol sous les yeux étonnés de notre chienne.

                 Le soleil était enfin revenu, la pluie avait séché mais malheureusement quelques nuages subsistaient sans parler de ceux qui planaient au dessus de ma tête. Décidemment c’était une sale journée. Je repense à Daniel Clairy et son arrogance, cette façon qu’il a de prendre de haut. J’aurai mille fois préféré un vieux aristocrate qui voit à peine le bout de son nez.

                   Alors que je continue ma route dans une direction inconnue je me rend compte que ce professeur de musique me perturbe plus qu’il ne le devrait ce qui m’énerve d’avantage, j’ai une envie furieuse de crier. Je sors mon téléphone de ma poche constatant avec déception que Alec n’a toujours pas dénié m’appeler ! Je me décide enfin à l’appeler moi-même.

 

- Allô ?

- Alec ?

- Ouais.

- C’est Matt.

- Je sais.

Ah ouais tu sais ! Alors pourquoi tu m’appelles pas ! BOUFFON !

- Qu’est-ce que tu fais ?

- Rien. Je glande.

- T’es chez toi.

- Ouais.

- Ok.

Je vais pour raccrocher lorsque j’entends Alec crié brusquement.

- Matt ! Ne viens pas…J’ai pas trop envie de sortir là.

- Hein ? Tu me fais quoi là ? Demandais je soupçonneux

- Rien. Je me sens pas bien. Je préfère rester au lit aujourd’hui.

- Comment ça t’es pas bien ?

Je commence à paniquer malgré moi.

- La gueule de bois, tu comprends ?

Sa voix me paraissait si lointaine, j’avais le sentiment qu’il mentait.

- Alec…Qu’est-ce qu’il y a ? Je demande sérieusement.

- T’inquiètes pas, j’ai juste mal à la tête. On se voit demain au lycée. Ciao.

 

                  Il raccroche sans attendre, je reste la bouche légèrement entrouverte, le cœur battant la chamade en m’imaginant tout et n’importe quoi. J’avais une goût amer dans la bouche, ma mauvaise humeur en avait prit un coup, cette fois ce n’était plus drôle. Je m’inquiétais à mesure que le temps passait, cloué sur place au milieu d’une ruelle déserte.

                 Je sentais qu’Alec n’était pas dans son état normal, il insistait pour que je ne vienne pas mais je ne savais pas pourquoi. Il était distant presque craintif, de quoi avait il peur ? J’angoissais réellement et je ne pouvais pas me résoudre à rentrer chez moi en tournant la page. J’avais besoin de le voir, il fallait que je le vois…

                 J’ai accéléré le pas pour aller le rejoindre jusqu’à finir par courir en priant pour que ça ne soit que le fruit de mon imagination. Je courrais de plus en plus en vite, une fois que je suis arrivé au bout de sa rue je ne me suis jamais senti aussi mal, c’était comme si je l’avais entendu crier. Je n’ai jamais couru aussi vite.

                 Arrivé sur le pas de porte j’ai repris mon souffle quelques minutes avant de sonner à sa porte, c’est à nouveau sa mère qui est venu m’ouvrir. Son regard était toujours aussi perçant, elle ne se souvenait pas de moi à l’évidence.

 

- Je pourrais voir Alec ?

 

                Elle me regarde de haut en bas et tourne les talons pour hurler le nom de son fils, elle ouvre la porte d’avantage et m’invite à rentrer mais j’avais bien compris que je ne devais pas bouger de l’entrer. Elle me laisse seul pour aller à nouveau tricoter devant la télé. Des bruits de pas venant du couloir me réveillent. Alec débouche du corridor en ouvrant la porte avec nonchalance, à ma vue il est tétanisé et n’ose plus faire un pas.

                Les bras m’en tombent. Aucun de nous n’ose prononcer la moindre parole, son visage, ses yeux…Seigneur.

Il se retourne laissant la porte ouverte pour que je le suive, je ferme derrière moi et le rejoins jusqu’à sa chambre que je découvre pour la première fois. A vrai dire j’aurai détaillé cette pièce si je n’étais pas complètement sous le choc. Son visage était boursoufflé, ses yeux gonflés, sa lèvre inférieur avait doublé de volume, l’arcade était encore rouge de sang. Sans parler du cocard qu’il avait à l’œil gauche. Les bleus sur le cou me laissaient sans voix. Je ne sais même pas comment j’ai pu le reconnaître.

 

- Qu’est-ce…, ma voix s’est terré au fond de ma gorge.

Je ne savais pas quoi dire, ni comment réagir. Ce qui était certain c’est que quelque chose bouillonnait en moi.

- Je ne voulais pas que tu viennes…Tu n’aurai jamais dut venir…

Sa voix sourde était trop légère, trop inhabituelle.

- Alec…

- Ne te mêles pas de ça et rentre chez toi Matt.

- Qui t’as fait ça ?

Je n’arrivais même pas à m’énerver, ma gorge était si serrée que j’articulais à peine. Etrangement j’avais une envie furieuse de pleurer.

- Rien. Une bagarre de merde. Oublies ça et rentres chez toi.

 

             Furieux qu’il me tourne ainsi le dos, je l’ai forcé à se retourner. Son regard m’a transpercé, je pouvais y lire rancœur et peine. Des émotions si rare pour Alec, il était sans cesse dans la Lune à ne penser qu’à lui, insouciant et solitaire. Mon être entier tombait en morceau, pourquoi me rejette-il ? Je ne veux pas partir ! J’ai besoin de le voir…

Sans dire un mot de plus, je l’oblige à se terrer dans mes bras, il n’oppose aucune réticence et au contraire, il se laisse presque tomber au cœur de mon étreinte. J’enlace la chance de pouvoir le garder ainsi sans qu’il n’y est de sexe, sans qu’il n’y est de passion. Je veux juste le serrer et étouffer sa douleur.

 

- Qui à fait ça ? Je demande à nouveau

Il reste muet et me serre un peu plus contre lui.

- ALEC !!

La voix de son père résonne dans toute maison comme celle du Diable.

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Voilà une suite que je publie depuis la Fac XD, la prochaine fois je vous met plein de suite d'Agora et enfin la dernière avant la prochaine ! BISOUS

 

Par Danouch - Publié dans : Down Syndrome - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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